Adapté du chapitre 6 du livre « Vivre jeune DEUX fois plus longtemps » (2018), Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD.

L’annonce de nos découvertes avec l’Université Concordia le 5 mars 2019 a suscité beaucoup d’intérêt (Entrevue avec Pierre Bruneau ici). Ces recherches sur le vieillissement, supportées par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, ont donné lieu au développement des produits VitoliMD et plus particulièrement, à VitoliMD Bien vieillir . Voici donc quelques explications sur l’importance des polyphénols d’olives que vous retrouvez dans les produits VitoliMD sous la forme d’un extrait exclusif issus d’une technologie brevetée. C’est ce que l’on appelle le Complexe ProvitolMD. Dans ce premier article nous décrirons ce qu’est le vieillissement primaire. Les prochains articles expliqueront les effets du Complexe ProvitolMD sur le vieillissement et l’ajout d’un extrait très concentré de resvératrol dans VitoliMD Bien vieillir afin d’améliorer la réparation des cellules.

Comprendre le vieillissement

La science des 15 dernières années a fait un bon phénoménal dans ce domaine en remettant en cause un des plus importants paradigmes de la biologie : la cause même du vieillissement. Nous avons présenté dans deux articles précédents, les découvertes ayant permis de mieux comprendre le vieillissement (Bien Vieillir (article 2) : la restriction calorique et Bien Vieillir (article 3) : les mimétismes de la restriction calorique). Le vieillissement n’est pas simplement causé par l’usure des cellules, mais aussi par la poussé de l’organisme à vieillir. Voici quelques explications.

Nous pouvons maintenant regrouper sous deux grandes approches les organismes qui vieillissent particulièrement bien :

  1. ceux dont la poussé du vieillissement est ralentit,
  2. ceux qui font plus de maintenance et de réparation.

Les travaux de Mikhail V Blagosklonny, imminent chercheur américain au ‘’Department of Cell Stress Biology, Roswell Park Cancer Institute’’ de Buffalo, ont particulièrement mis en lumière depuis 2010, les raisons pour lesquels les organismes vivants qui se développent rapidement, vieillissent aussi rapidement et vivent peu longtemps. Le contraire est aussi vrai : les organismes qui se développent lentement ont une plus grande espérance de vie.

Ainsi, les souris, qui ont seulement 20 jours de gestation, ne vivent pas plus que 3 ans environ et les éléphants qui ont 18 mois de gestation vivent au moins 60 ans.

La raison de cette règle de la nature, pratiquement sans faille, est que certains mécanismes cellulaires responsables de la croissance et du développement, sont aussi responsables du vieillissement plus tard dans notre vie. La poussée de l’organisme à se développer est en partie maintenu après l’âge adulte et cause ainsi le vieillissement. Professeur Blagosklonny propose l’image vraiment intéressante d’une voiture dont l’accélérateur serait continuellement au plancher et dont la vitesse serait modulée par le frein. Ainsi, cette voiture connaitrait un vieillissement accéléré, une usure accélérée, par la poussée inutile du moteur. Les mécanismes de la croissance et du développement auraient l’effet de cet accélérateur continuellement engagé une fois rendu à l’âge adulte, quand la croissance s’arrête. La poussée inutile de la croissance et du développement serait ainsi responsable en majeure partie du vieillissement. C’est ce que l’on appelle en biologie la théorie de l’hyperfonction.

La poussée de l’organisme à vieillir

Pour reprendre l’image de Blagosklonny, il y aura donc deux façons d’agir sur cette voiture en usure accéléré :

  1. relever l’accélérateur du plancher,
  2. ou faire plus d’entretien.

L’image proposée par Blagosklonny est parfaitement pertinente puisque ces deux approches ont été utilisées par différentes espèces vivantes afin d’augmenter leur longévité en santé. Ainsi certaines espèces vivantes ont un développement très lent qui a comme résultante un vieillissement très lent et une plus grande longévité. Un des meilleurs exemples de développement lent accompagné d’une grande longévité est Somniosus microcephalus, le requin du Groenland.

Ce requin est le plus grand carnivore de la planète, avec le requin blanc. Il peut atteindre jusqu’à 7,3 mètres pour une longueur moyenne d’environ 5 mètres et un poids de plus de 900 kilos. Son développement est tellement lent, qu’il atteint la maturité sexuelle entre 130 et 150 ans. Un spécimen de capturé à 560 kilos n’était pas encore mature sexuellement (ce que l’on pourrait considérer comme un gros adolescent).

Un requin marqué en 1932 et repêché en 1952, n’avait grandi que de 6 centimètres, soit un peu plus de 1% de sa taille moyenne en 20 ans. Son développement très lent serait donc relié à sa grande longévité qui pourrait atteindre 400 ans.

Ce lien entre le développement lent et la grande longévité de certains organismes a longtemps été interprété comme la résultante d’une usure plus lente dû à un métabolisme plus lent de ces organismes : la machine roule au ralenti et use moins rapidement (métabolisme plus lent, moins d’oxydation, vieillissement plus lent). Il est maintenant connu que ce n’est pas le cas; il n’existe pas de lien entre les capacités antioxydantes, les niveaux d’oxydation et la longévité des espèces. Ce sont les mécanismes de croissance qui, lorsque devenu inutiles à l’âge adulte, nuiraient au bon fonctionnement cellulaire et empêcheraient l’organisme de continuer à bien se réparer. Ainsi, quand nous sommes jeunes nous réparons pratiquement tout. Passé l’âge adulte, nous nous réparons de moins en moins bien et laissons apparaître des dommages cellulaires. Ces dommages qui s’accumulent avec le temps causeront les maladies associées au vieillissement. Certains organismes ont ainsi développé de plus grande capacité de maintenance et de réparation afin de résister plus longtemps au vieillissement.

Donc, les organismes qui se développement lentement ont une faible poussée de vieillissement et vivent ainsi plus longtemps. D’autres organismes ont aussi des capacités de maintenance et de réparation plus élevées ce qui leur permet de résister plus longtemps au vieillissement. Le vieillissement causé par la poussé de l’organisme à vieillir est nommé le vieillissement primaire, tandis que le vieillissement relié aux habitudes de vie est nommé le vieillissement secondaire.

Récemment un groupe de recherche espagnol a démontré que les multiples bénéfices santé des polyphénols d’olive proviennent d’un impact important sur le vieillissement primaire de l’organisme. C’est pour cette raison que les produits VitoliMD contiennent le Complexe ProvitolMD exclusif. Nous y reviendrons plus en détail dans un second article.

 

Pour en apprendre plus sur le sujet, nous vous suggérons les articles suivants :
Polyphénols d’olives et les produits Vitoli – article 2 : les bénéfices
Les polyphénols d’olives protègent du vieillissement (article 1 de 2)
Les polyphénols d’olives augmentent l’espérance de vie? (article 2 de 2)

 

Références :

  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4)
  • Costantini et al, 2017. The Greenland shark: A new challenge for the oxidative stress theory of ageing? Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol. 2017 Jan;203:227-232.
  • Mikhail V. Blagosklonny, 2013. Big mice die young but large animals live longer. AGING, Avril 2013, Vol. 5 No 4.