La prostate est une glande sexuelle composée de muscles, de fibres et de ganglions lymphatiques. Elle sert, par sa contraction musculaire, à l’éjaculation. Ses ganglions produisent les molécules nécessaires à la survie des spermatozoïdes. Malheureusement, la vaste majorité des hommes auront des problèmes d’inflammation de la prostate. Encore aujourd’hui, les symptômes sont méconnus ou considérés comme normaux en vieillissant (sans être une obligation; des méthodes de prévention existent). Effectivement, l’inflammation de la prostate touche jusqu’à 50% des hommes de 50 à 60 ans, 60 % des 60 à 70 ans et jusqu’à 90% des 80 ans et plus.

Une solution qui nous vient des Première Nations

Quand on parle d’inflammation de la prostate, un supplément bien connu est généralement considéré : le palmier nain. Le palmier nain, comme son nom l’indique, est un petit palmier de l’espèce Serenoa repens. Il s’agit de la seule espèce de ce genre. Ce petit arbre produit des fruits riches en lipides uniques qui ont des effets anti-inflammatoires spécifiquement sur la prostate. Les communautés des Première Nations de la péninsule de la Floride, que l’on appelait les Séminoles, consommaient ces fruits pour différents bénéfices santé. Leurs usages pour l’inflammation de la prostate ont fait en sorte que ces fruits étaient un membre de la liste des médicaments aux États-Unis jusqu’en 1950. À ce moment-là, les autorités décidèrent, pour des questions d’aspects réglementaires, de retirer le seul fruit qui était présent dans la liste des médicaments approuvés.

Quelques années plus tard, des développements eurent lieu en Europe pour développer des extraits qui pourraient être utilisés en supplément. Il faut savoir que les fruits du palmier nain ne sont pas quelque chose d’attirant au goût. Ils donnent une sensation et un goût de savon.

Ainsi, certains suppléments sont développés parce que les molécules bénéfiques, souvent uniques à certaines plantes, comme c’est le cas pour le palmier nain, ne sont pas disponibles dans d’autres types d’aliments. Aussi, pour des problèmes de santé importants, les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour permettre l’efficacité potentielle.

Dans certains pays d’Europe, ces suppléments sont utilisés comme première ligne de traitement. Il s’agit donc de la première solution proposée avant d’avoir recours aux médicaments. Notez qu’il est toutefois important de consulter si vous avez des problèmes de prostate afin d’écarter un éventuel diagnostic de cancer.

Symptômes fréquents

L’élargissement de la prostate est fréquent à partir de 40 ans. La prostate a initialement la taille d’une noix de Grenoble, ou d’une balle de ping-pong chez les jeunes adultes. Dès l’âge de 50 ans, elle aura souvent la taille d’un citron et à 70 ans, la taille d’une orange. Cette augmentation de taille cause aussi une réduction de l’espace disponible pour la vessie, qui est située juste au-dessus, et la compression de l’urètre qui laisse sortir l’urine. Donc, le volume de la vessie est plus faible et il est plus difficile de la vider complètement. Cela entraîne des mictions plus fréquentes, un jet plus faible et, même parfois, une incontinence.

Il est important de reconnaître les symptômes pouvant provenir d’une inflammation de la prostate. C’est ce que l’on appelle habituellement l’hyperplasie prostatique bénigne (HPB) ou hypertrophie de la prostate.

Voici donc les principaux symptômes :

  • Douleurs ou mictions intermittentes
  • Besoins fréquents d’uriner (mictions fréquentes)
  • Besoin pressant ou soudain d’uriner (mictions urgentes)
  • Problèmes sexuels (ex. : douleur à l’éjaculation ou problème érectile)
  • Lourdeur au niveau du rectum (sensation d’avoir besoin d’aller à la selle)

Si vous avez des doutes, il faut bien sûr consulter rapidement votre médecin qui vous recommandera au besoin à un urologue. Ces symptômes sont similaires aux symptômes causés par un cancer de la prostate.

Sélénium et lycopène

Pourquoi parler de sélénium et de lycopène dans un article sur la prostate ? Parce qu’il s’agit de deux molécules présentes dans l’alimentation qui ont été reliées à la santé de la prostate. Certaines études ont fait un lien entre leur consommation et la réduction des risques de maladies associées à la prostate. Le sélénium est un oligo-élément; une molécule essentielle à la santé humaine, mais dont une faible quantité suffit. Malheureusement, on en trouve aussi très peu dans l’alimentation. Les aliments les plus riches en sélénium sont les noix du brésil et les produits de la mer.

Pour ce qui est du lycopène, il s’agit d’un puissant antioxydant, responsable de la couleur rouge de plusieurs fruits et légumes. Ce pigment naturel, de la famille des caroténoïdes, est présent en plus grande quantité dans la tomate et la pastèque. Bien que bénéfique pour réduire les risques de maladies associées à la prostate, sachez, mesdames, qu’il réduirait probablement aussi les risques du cancer de l’ovaire. De plus, le taux de lycopène en circulation sanguine en vieillissant est un bon indicateur des risques de maladies cardiovasculaires. Prenez note que cette molécule est peu biodisponible et elle sera mieux adsorbée à partir des préparations de tomate cuite.

Un produit complet

Il existe un seul produit sur le marché qui peut vous offrir à la fois le palmier nain, le lycopène, le sélénium et les antioxydants puissants des polyphénols d’olives (issus du Complexe ProvitolMD exclusif). VitoliMD Prostate peut être utilisé en traitement ou en prévention. Il peut être pris en concomitance de la médication habituelle (N.B., il est toujours important d’en parler à son pharmacien). Voici les allégations santé permises par Santé Canada pour VitoliMD Prostate :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

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Références:

  • Crowe-White KM, Phillips TA, Ellis AC. Lycopene and cognitive function. J Nutr Sci. 2019;8:e20. Published 2019 May 29.
  • Grabowska M , Wawrzyniak D , Rolle K , et al. Let food be your medicine: nutraceutical properties of lycopene. Food Funct. 2019;10(6):3090‐3102.
  • Hackshaw-McGeagh LE, Perry RE, Leach VA, Qandil S, Jeffreys M, Martin RM, Lane JA. 2015. A systematic review of dietary, nutritional, and physical activity interventions for the prevention of prostate cancer progression and mortality. Cancer Causes Control. 2015 Nov;26(11):1521-50. Review.
  • Li et Xu, 2014. Meta-analysis of the association between dietary lycopene intake and ovarian cancer risk in postmenopausal women. Scientific Report. 2014. 4 : 4885.
  • Petyaev IM. Lycopene Deficiency in Ageing and Cardiovascular Disease. Oxid Med Cell Longev. 2016;2016:3218605.