Comme le disait Dr Alain Vadeboncoeur dans un de ses livres : ‘’La prévention, ce n’est pas d’identifier les maladies plus tôt, c’est de réduire les risques avant qu’elles apparaissent.’’

Saviez-vous que les médecins chinois ont comme objectif de garder leurs patients en santé ? Il semble même que ce soit une question d’honneur peur eux. Ils ne sont pas là pour traiter des gens malades, mais pour les garder en santé. Vous vous dites surement : ‘’Oui mais nos médecins n’ont pas le temps de faire de la prévention.’’ Ici c’est probablement l’œuf ou la poule; si l’on favorisait plus la prévention, nous aurions plus de temps pour améliorer l’approche préventive. Encore faudrait-il que les patients veuillent consulter pour rester en santé et non pas attendre d’être malade pour chercher une solution aux symptômes. En effet, pour beaucoup de problèmes de santé, nous ne voulons pas la solution pour la cause, parce qu’elle est souvent plus difficile et demande plus de volonté. Nous voulons prendre une pilule pour soigner le symptôme. Par exemple, certaines personnes ayant une mauvaise alimentation se verront prescrire des inhibiteurs de la pompe à proton (IPP; médicament contre les brûlures d’estomac) et ils développeront à long terme des carences en vitamine parce qu’en plus de mal manger, ils absorbent maintenant moins certaines vitamines et minéraux (il y a bien sûr des cas où ces médicaments sont essentiels).

Notre médecine moderne est fortement orientée vers le diagnostic; qu’est-ce qui cause le ‘’tamalou’’ (tu as mal où ?). La solution habituellement suggérée, est d’ajouter un médicament. Nous nous retrouvons ainsi à être une des populations qui consomme le plus de médicaments par habitant. Trois articles portent déjà sur la problématique de la trop grande prise de médicaments chez les gens vieillissants (à lire ici).

Dans une démarche de prise de conscience, nous devrions considérer que nous sommes tous des malades en phase terminale. Beaucoup de gens attendront d’être malades avant de décider d’améliorer leurs habitudes de vie, de vivre le moment présent, de profiter pleinement des gens qu’ils aiment ; s’ils en sont encore capables. On peut voir la vie comme une maladie transmissible sexuellement : on ne s’en sortira pas vivant.

Il y a certains conseils faciles qui peuvent augmenter grandement l’espérance de vie en santé. L’amélioration du sommeil par exemple. Elle réduit la pression artérielle, les risques de dépression, les problèmes d’inflammation, la douleur ressentie et les risques de maladies cardiovasculaires. Une personne qui dort 5 heures et moins par nuit a 5 ans de moins d’espérance de vie. Des études récentes ont aussi démontré que même une petite amélioration des habitudes alimentaires réduit les risques d’un grand nombre de maladies (Mercedes Sotos-Prieto et al, 2017). En considérant les données de 51 pays, le plus important déséquilibre alimentaire, causant le plus de décès par maladies cardiovasculaires, est la faible consommation de grains entiers (Meier et al, 2019).

Outre les saines habitudes de vie, certains produits naturels de qualité peuvent aussi réduire grandement les risques de certaines maladies comme les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, la perte de la vision, le cancer de la prostate, la dégénérescence nerveuse, etc. Leurs utilisations sont souvent supportées par des études portant sur des populations, généralement plus de 20 000 personnes, pendant plusieurs années. Par exemple, un homme consommant 20 mg de lycopène par jour (le pigment rouge des tomates et certains fruits et légumes) réduit de 28% ses risques de développer un cancer (Chen et al, 2015). D’un autre côté, s’il a une inflammation de la prostate, il triple ses risques de développer un cancer au cours des prochaines années, mais la prise d’un supplément alimentaire pourrait ramener son inflammation à la normale. Pour ceux voulant approfondir ce sujet en particulier : à lire ici.

Il est parfois possible d’éviter la prise de certains médicaments chimiques en utilisant des produits d’origine naturel. Nous avons écrit récemment un article sur la place des produits de santé naturels de qualité dans le domaine de la santé : à lire ici.

Autant pour les saines habitudes de vie que pour l’utilisation des suppléments, il y a un grand nombre d’approches préventives à considérer qui peuvent ajouter des années de qualité à la vie. N’attendez pas qu’il soit trop tard, considérez que vous êtes déjà un malade en phase terminale.

 

 

Références

  • Association of Changes in Diet Quality with Total and Cause-Specific Mortality,” Mercedes Sotos-Prieto, Shilpa N. Bhupathiraju, Josiemer Mattei, Teresa T. Fung, Yanping Li, An Pan, Walter C. Willett, Eric B. Rimm, and Frank B. Hu, NEJM, July 13, 2017.
  • Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 51 countries in the WHO European Region from 1990 to 2016: a systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. Toni Meier, author Kira, Gräfe Franziska, Senn Patrick, Sur Gabriele I., Stang l Christine, Dawczynski Winfried, März Marcus E., Kleber Stefan,  Lor kowski. European Journal of Epidemiology. January 2019, Volume 34, Issue 1, pp 37–55.
  • Lycopene and Risk of Prostate Cancer : A Systematic Review and Meta-Analysis. Chen P, Zhang W, Wang X, Zhao K, Negi DS, Zhuo L, Qi M, Wang X, Zhang, X. Medicine (Baltimore). 2015 Aug ; 94(33).