Origine de l’approche

L’approche biopsychosociale de la santé a été développée conjointement par deux médecins psychiatres, George Libman Engel et John Romano, en 1977 à l’Université de Rochester aux États-Unis. Tous deux aujourd’hui décédés, ils proposaient déjà il y a plusieurs décennies une approche globale (holistique) de la santé. Contrairement au modèle traditionnel-moderne, qui est principalement axé sur la physiopathologie et la dimension biologique d’un problème de santé, le modèle biopsychosocial considère plutôt les trois principales dimensions : biologique, psychologique et sociale, ainsi que leur complexe interaction dans la dynamique de la maladie.

Engel fut très critique envers le modèle traditionnel de la santé.  Il jugeait inadéquat de traiter les patients en faisant abstraction des autres déterminants de la santé tels que l’expérience de vie du patient ou ses émotions par exemple. Il rejetait donc la pratique courante qui était dirigée quasi uniquement sur la maladie, et ce, au détriment même de l’humain qui la vivait.

Bien que le contexte de cette approche fut d’abord en santé mentale, il n’en demeure pas moins qu’elle est encore utilisée aujourd’hui et applicable dans plusieurs domaines de la santé.

 

L’humain au centre des 6 dimensions de la santé

Les professionnels de la santé en faveur d’une approche globale de la santé vont considérer l’humain comme un tout. Ainsi, nous reconnaissons principalement six dimensions au modèle biopsychosocial : physique, intellectuelle, environnementale, spirituelle, relationnelle et émotionnelle. Chacune de ces dimensions joue un rôle déterminant pour la santé.

Par exemple, la santé physique peut s’exprimer par des muscles forts, un coeur en santé et un profil sanguin optimal, tandis que la santé relationnelle se caractérise plutôt par la qualité des relations humaines que nous entretenons, lesquelles sont toutes aussi importantes sur notre santé globale.

Par ailleurs, nous savons également que notre environnement influence énormément nos comportements, nos habitudes de vie et, donc, notre santé et notre bien-être. Ces dimensions sont constamment en interaction entre elles, mais aussi avec, en son centre, l’humain.

La santé est donc, en quelque sorte, un équilibre dynamique et unique à chaque individu entre toutes ces dimensions et l’humain. Cela rejoint très bien la définition de la santé selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) :

« La santé est un état de bien-être physique, mental, social complet et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

 

Ma vision de la santé disponible sur mon tout nouveau site web

Je suis kinésiologue (spécialiste du mouvement humain) de formation universitaire, mais je m’intéresse depuis très longtemps à beaucoup plus que ça, soit d’aider la population à améliorer ses habitudes de vie. J’ai la forte conviction (confirmée par la science soit dit en passant) que la prévention et nos habitudes de vie sont les principaux outils dont nous disposons pour vivre une vie en santé, authentique et pour vieillir tout en conservant un maximum d’autonomie physique et psychologique.

Pour guider l’humain à travers l’adoption de nouvelles habitudes de vie durables pour le long terme il n’est pas suffisant d’être un « spécialiste » d’un domaine précis de la santé. Il importe plus que jamais d’être en mesure d’accompagner globalement l’humain à travers chacune des dimensions de sa santé, et ce, en considérant celui-ci comme un tout et non comme la somme de ses parties.

 

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RÉFÉRENCES

The Biopsychosocial Model 25 Years Later: Principles, Practice, and Scientific Inquiry, Francesc Borrell-

Carrió, Anthony L. Suchman and Ronald M. Epstein, The Annals of Family Medicine November

2004, 2 (6) 576-582; DOI: https://doi.org/10.1370/afm.245