L’automne est une saison particulière pour la fatigue et la déprime. Tout le monde a déjà entendu parler de la dépression saisonnière. Il s’agit du phénomène causé, du moins en partie, par la réduction de la période de luminosité. Habituellement, on travaille durant les heures d’ensoleillement et cette baisse d’exposition à la lumière a des conséquences importantes sur notre état d’esprit. Il est ainsi normal de ressentir une baisse d’enthousiasme durant l’automne et cette année, l’automne sera particulièrement difficile pour beaucoup de gens. Je vous donnerai ainsi 7 conseils qui pourraient vous aider.

Nous parlerons donc:

  1. De la dépression saisonnière
  2. Des effets sournois du stress chronique
  3. De la résilience; l’outil des plus forts
  4. De mes 7 conseils

1. La dépression saisonnière

En science nous recherchons ce que l’on appelle : des relations de cause à effet. Des observations qui nous permettent d’expliquer un phénomène. Les systèmes simples, les plus faciles à étudier, mettent en relation une cause et un effet. En opposition, les systèmes complexes mettent en relation une ou plusieurs causes avec un ou plusieurs effets. La tendance à vouloir simplifier fait en sorte que parfois la relation considèrera la cause la plus importante comme une relation de premier ordre avec l’effet. Je crois, personnellement, que le cas de la luminosité et de la dépression saisonnière en est un exemple. Est-ce que c’est seulement la luminosité qui est responsable de la dépression saisonnière ?

Quoi penser du fait que beaucoup de problèmes de santé sont accentués par les changements de température à l’automne ? Les douleurs chroniques qui augmentent, peuvent-ils avoir un impact sur l’état d’esprit ? Pour ceux que la fin de la belle saison correspond aussi à une réduction de l’activité physique, est-ce que cette baisse d’activité peut avoir un impact sur leur état d’esprit ? Si la saine alimentation, particulièrement la consommation de fruits et légumes, est corrélée avec un bon état d’esprit, est-ce que la baisse de la diversité et de la consommation pourrait avoir un rôle à jouer ?

Je crois que la dépression saisonnière est bien réelle et causée par plusieurs facteurs, dont la baisse de la luminosité. Voici les principaux symptômes :

  • perte d’intérêt pour des activités habituellement appréciées;
  • humeur dépressive persistante;
  • fatigue, manque d’énergie;
  • trouble du sommeil;
  • irritabilité;
  • variation du poids corporel;
  • sentiment de culpabilité, de dévalorisation;
  • etc.

Pour ma part, je me sens triste, tous les automnes, de voir partir mes fleurs pour céder la place à la saison morte (juste le fait de le mentionner c’est déprimant). J’apprécie les fleurs parce que cela m’oblige à m’arrêter au moment présent pour les apprécier et partager ces observations avec mes amis sur les réseaux sociaux. Eh oui, à défaut d’avoir des chats, je partage des photos de fleurs.

2. Les effets sournois du stress chronique

Actuellement, je ne crois pas que le plus gros risque de dépression soit relié à la baisse de la luminosité ou aux effets du changement de saison. Le stress chronique relié à l’inconnu et à la pandémie est certainement le facteur le plus important. Une étude australienne menée auprès de 1491 personnes (âge moyen de 50,5 ± 14,9 ans, 67% de femmes) a fait le lien entre la baisse de l’activité physique, les problèmes de sommeil, la consommation d’alcool et le tabagisme, depuis le début de la pandémie, et l’état d’esprit. L’évolution négative de ces facteurs provoque un niveau plus élevé de dépression, d’anxiété et de symptômes du stress. Malheureusement, cela souligne les effets du stress causer par la pandémie, mais aussi, le fait que nous devrions en profiter pour promouvoir les saines habitudes de vie afin de réduire ses impacts négatifs. Pour combattre le stress chronique causé par la pandémie, votre premier outil est la résilience.

3. La résilience; l’outil des plus forts

La résilience est la capacité à nous adapter en période d’adversité. Les gens résilients sont capables de traverser une épreuve en montrant de la souplesse. Il faut être fort pour s’adapter. Il est facile de se braquer contre une situation, de la nier ou de vouloir combattre. Il est beaucoup plus difficile d’avoir la capacité d’essayer d’en sortir grandie, de se montrer fort devant l’adversité. Les études montrent que la résilience est corrélée à la souplesse (émotionnelle et cognitive). Ainsi, les gens positifs montrent une capacité de résilience beaucoup plus élevée.  Ils font face aux événements douloureux de façon calme, mais proactive. Il ne s’agit pas de baisser la tête et d’attendre que tout s’arrange, mais plutôt de décider de continuer d’avancer. Il faut considérer que c’est la vie, qu’il est normal de faire face à des épreuves et que nous avons réussi à en surmonter d’autres par le passé.

Il faut aussi montrer de la tolérance envers ce que l’on ne peut changer. La pandémie est là pour rester, l’épreuve sera temporaire, mais en attendant, il faut accepter l’incertitude. Évitez les nouvelles à caractère catastrophique. Portez votre attention aux faits positifs comme le taux de survie des cas graves qui s’est amélioré de 50% en Angleterre.

Soyons solidaires en considérant que c’est ensemble que nous passerons au travers avec brio. Le fait de participer à des initiatives de solidarité comme le bénévolat ou de favoriser les achats locaux pour supporter nos commerces font partie de démarches efficaces pour développer de la résilience. Parce que oui, ça se développe et le fait de considérer fortement que l’on peut s’améliorer est le premier pas vers une plus grande souplesse et une meilleure résilience.

4. Mes 7 conseils

  1. Luminosité : sortez prendre l’air et profitez-en pour compenser la baisse d’activité physique. Rappelez-vous que l’augmentation de la fréquence cardiaque et de la fréquence respiratoire est une démonstration que l’activité est d’une intensité suffisante pour être bénéfique. Mettez de l’intensité à vos sorties!
  2. Compensez la baisse en vitamine D reliée à la diminution de l’exposition au soleil. L’hiver, tout le monde devrait prendre un supplément de vitamine D pour éviter d’être carencé. À ce sujet, notez que les produits Vitoli Mémoire et santé cognitive, Vitoli Immunité et Vitoli Santé des os contiennent 1000 unités de vitamine D3.
  3. Le fait de vous adonner à une activité créative, c’est très positif. Vous avez la capacité d’agir sur l’appréciation de vos repas, mais aussi, sur la qualité de votre alimentation.
  4. Le sommeil : la qualité du sommeil est très importante pour la gestion du stress, les risques de dépression et la fatigue. Certaines recommandations peuvent aider à l’améliorer et au besoin, l’utilisation de Vitoli Sommeil peut faciliter le retour à un sommeil plus naturel.
  5. Rendez-vous utile envers les autres. La compassion et la solidarité sont deux outils fort précieux dans les moments difficiles. Il est possible d’aider des familles dans le besoin, de participer à l’accumulation des denrées pour la période des fêtes ou tout simplement, de prendre contact plus fréquemment avec nos personnes âgées qui souffrent de solitude.
  6. Considérez le stress chronique comme l’ennemie à abattre peu importe le type d’armement à déployer. Les 5 conseils précédents devraient s’additionner à la saine gestion du stress. Pour se faire, faites attention aux habitudes néfastes qui amplifient les problèmes comme la consommation de sucre, de fast-food, d’alcool ou le tabagisme. Deux produits Vitoli peuvent vous aider : Vitoli Énergie et Vitoli Stress et anxiété. Vitoli Énergie aide à combattre les sentiments de déprime et le stress chronique. Si le stress est trop intense, de façon passagère ou pour des périodes prolongées, faites appel à Vitoli Stress et anxiété.
  7. Le plus important : portez attention au moment présent, aux petits bonheurs de tous les jours. La vie est parsemée de petits moments de plaisir que l’on apprécie toujours plus le jour où nous avons de la difficulté à les obtenir. Profitez-en dès aujourd’hui et rappelez-vous que même le fait de vieillir est une expérience extraordinaire qu’il n’est pas donné à tous de pouvoir « vivre ».

Faites-vous confiance en vous disant que vous êtes capables et prenez la décision de vous aider vous-même (sans hésiter à demander de l’aide si la situation vous échappe).

 

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Références:

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  • Jacka FN, O’Neil A, Opie R, Itsiopoulos C, Cotton S, Mohebbi M, Castle D, Dash S, Mihalopoulos C, Chatterton ML, Brazionis L, Dean OM, Hodge AM, Berk M. A randomised controlled trial of dietary improvement for adults with major depression (the ‘SMILES’ trial). BMC Med. 2017 Jan 30;15(1):23.
  • Mårtensson B, Pettersson A, Berglund L, Ekselius L. Bright white light therapy in depression: A critical review of the evidence. J Affect Disord. 2015 Aug 15;182:1-7.
  • Pascale Brillon, 2020. COVID-19 Maximisons notre résilience. Lapresse +, 13 mars 2020.
  • Ross RA, Foster SL, Ionescu DF. The Role of Chronic Stress in Anxious Depression. Chronic Stress (Thousand Oaks). 2017 Feb 17;1:2470547016689472.
  • Stanton R, To QG, Khalesi S, Williams SL, Alley SJ, Thwaite TL, Fenning AS, Vandelanotte C. Depression, Anxiety and Stress during COVID-19: Associations with Changes in Physical Activity, Sleep, Tobacco and Alcohol Use in Australian Adults. Int J Environ Res Public Health. 2020 Jun 7;17(11):4065.