Voici un terme qui est probablement nouveau pour la majorité d’entre vous. Le plus intéressant, c’est qu’il s’agit du sujet d’un programme de recherche ambitieux réalisé ici au Québec avec le support du Conseil de recherche en science naturelle et en génie du Canada (CRSNG) depuis maintenant 7 ans. Nos recherches visent à identifier de nouveaux agents gérosuppresseurs : des molécules capables de moduler les voies métaboliques du vieillissement primaire. Des découvertes récentes ont démontré qu’il est possible d’agir sur le vieillissement de façon à garder nos capacités plus longtemps. Le produit VitoliMD Bien vieillir fut développé spécifiquement pour cette raison.

Depuis le début des années 2000, les scientifiques ont fait des découvertes importantes qui remettent en question les théories du vieillissement élaborées précédemment. Le vieillissement n’est pas seulement la résultante de l’usure causée par l’oxydation ; ces molécules produites par la production d’énergie de nos cellules. Il aura fallu plus de 10 ans pour qu’en 2013 une nouvelle théorie soit défendue par certains scientifiques du domaine donnant raison à un chercheur qui a émis cette hypothèse en 1957 (George C. Williams, 1926 – 2010:  la pléiotropie antagoniste (1957)). Elle fut rebaptisée par la suite par un grand chercheur américain (Mikhail V. Blagosklonny) : la théorie de l’hyperfonction.

Voici donc quelques explications pour vous permettre de mieux comprendre la portée de ces recherches en vous parlant des points suivants :

  • Le vieillissement primaire et le vieillissement secondaire
  • Agir sur le vieillissement humain ; sommes-nous prêts ?
  • Les calories et le sucre ; au cœur du vieillissement
  • Les mimétismes de la restriction calorique
  • Les agents gérosuppresseurs

Vieillissement primaire et secondaire

Les recherches sur le vieillissement ont démontré qu’il existe deux grands niveaux de vieillissement : primaire et secondaire. Le vieillissement primaire réfère à la poussée de l’organisme à vieillir ; au fonctionnement cellulaire qui cause le vieillissement (ce qui est totalement nouveau et mieux compris depuis 2013 environ). Le vieillissement secondaire, de son côté, dépend de nos habitudes de vie, des 4 grands facteurs suivants : l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress (qui inclue la qualité du sommeil) et la qualité de la vie sociale.

Il existe un cinquième facteur que j’ai classé comme un facteur facilitant puisqu’il facilite l’obtention des saines habitudes de vie reliées aux quatre facteurs mentionnés. Il s’agit d’être fondamentalement positif. Être fondamentalement positif veut dire que l’on a un regard positif pratiquement inébranlable sur le passé, sur le présent et surtout, que l’on est confiant de l’avenir. Les gens fondamentalement positifs vont même jusqu’à évaluer plus positivement leur état de santé que ce qu’il est réellement. Ce positivisme favorise l’adoption de saines habitudes de vie. Le vieillissement secondaire est donc influencé par nos habitudes de vie et notre état d’esprit.

Le vieillissement primaire, quant à lui, peut être influencé par certaines molécules capables d’améliorer le fonctionnement de nos cellules en augmentant nos capacités de réparation ou en réduisant la poussée de l’organisme à vieillir.

Agir sur le vieillissement humain ; sommes-nous prêts ?

Il s’agit du titre d’un article scientifique publié en janvier 2015. 30 des plus importants scientifiques du domaine du vieillissement se sont regroupés pour publier un texte faisant la lumière sur la possibilité d’agir sur le vieillissement (Longo et al, 2015 : Interventions to Slow Aging in Humans: Are We Ready?).  Il est possible d’agir sur le vieillissement humain afin d’ajouter des années de qualité à la vie et de conserver nos capacités plus longtemps.

Un autre expert du domaine, le docteur Kirkland, du « Kogod Center on Aging » de la Clinic Mayo, a écrit dans son livre ‘’Aging : The Longevity Dividend’’ (2016) : « En visant les processus fondamentaux du vieillissement, il sera possible de repousser, prévenir, réduire ou traiter les maladies majeures qui y sont reliées, toutes ensemble, d’un seul coup. ». C’est aussi ce qui est décrit par un autre grand chercheur américain, Matt Kaeberlein de l’Université de Washington, qui a qualifié cette approche « d’ultime médecine préventive ». Les molécules qui modulent le vieillissement primaire pourraient permettre d’augmenter la longévité non pas en prolongeant l’état de vieillesse, faible ou malade, plus longtemps, mais bien en préservant les fonctions biologiques dans un état similaire à celui d’un organisme plus jeune.

Pour comprendre comment cela est possible, il est nécessaire de retourner en 1935 pour prendre connaissance des découvertes reliées à la restriction calorique.

Les calories et le sucre au cœur du vieillissement

Il est intéressant de constater que dès 1935, des observations scientifiques soulignaient déjà l’importance du contenu calorique des aliments versus leur apport nutritif (Clive McCay, 1935). Pourtant, 80 ans plus tard, les aliments riches en calories et peu nutritifs sont responsables des problèmes d’obésité de notre époque.

Clive M. McCay (1898-1967) est à l’origine de l’observation des effets de la restriction calorique. C’est cette observation qui a permis les avancées les plus importantes du XXe siècle en matière de compréhension des processus et des voies métaboliques associées au vieillissement. En réduisant l’apport en calories de 30 %, sans réduire l’apport en vitamines, minéraux et éléments essentiels, on peut augmenter de 30 à 50 % la durée de vie chez les rongeurs. Par la suite, ce phénomène fut démontré chez la levure, le nématode, la mouche à fruit, les poissons, les souris et récemment chez les macaques japonais. Les bénéfices métaboliques ont aussi fait l’objet d’études cliniques humaines. Des mécanismes de fonctionnement similaires sont présents chez tous les organismes vivants. Ces mécanismes furent donc conservés au cours de l’évolution.

Les mimétismes de la restriction calorique

La restriction calorique permet : d’améliorer la gestion du glucose, de réduire l’inflammation et le poids corporel, d’abaisser les triglycérides et le mauvais cholestérol sanguin, d’augmenter le bon cholestérol, de diminuer le niveau des hormones de croissance, de réduire les risques de cancer, de préserver les fonctions des cellules souches, d’améliorer le métabolisme des mitochondries, de réduire la perte de masse musculaire, de préserver la structure et les fonctions cognitives, etc.

Ces résultats spectaculaires sont possibles parce que les calories, et particulièrement le sucre, sont au coeur des processus du vieillissement. La science des dernières années nous a appris que lorsque le corps est à risque de manquer d’énergie, à la limite de son apport calorique pour survivre (restriction calorique), il dirige alors toutes ses capacités énergétiques vers les mécanismes de maintenance et de réparation. Il arrête alors la dépense énergétique pour la croissance; cette même dépense énergétique causant le vieillissement plus tard dans notre vie (le vieillissement primaire). Ainsi, le manque de calories, sans causer de déficit nutritionnel, engendre un ralentissement du vieillissement et une amélioration de l’état de santé général. Malheureusement, il s’agit d’un choix de vie extrêmement difficile à mettre en application. C’est aussi pour cette raison qu’un grand nombre de laboratoires de recherche travaille à découvrir des molécules qui pourraient avoir des effets similaires: des mimétismes.

Les agents gérosuppresseurs

À partir du moment où ces mécanismes moléculaires ont été reliés au vieillissement, au milieu des années 2000, il fut possible de partir à la recherche de molécules qui pourraient influencer ces processus. Certaines molécules naturelles ont des effets similaires à la restriction calorique. Elles sont très peu nombreuses. Les molécules capables de ralentir le vieillissement primaire étaient alors nommées «mimétismes de la restriction calorique».

Nous les appelons maintenant des agents gérosuppresseur; du grec « géro » qui veut dire vieillissement et « supresseur » pour le ralentissement du processus. Ce terme représente mieux l’objectif poursuivi. Les mimétismes de la restriction calorique ne visaient pas à réduire l’apport calorique, mais à reproduire les bénéfices par le ralentissement du vieillissement primaire.

En 2013, un groupe de recherche espagnol utilisa ce terme pour catégoriser les multiples bénéfices santé des polyphénols d’olives en les reliant aux processus du vieillissement. Un second article, d’un autre groupe de recherche, est venu confirmer cette affirmation en 2019 par une revue de littérature très complète (194 références) qui résume à la fois les mécanismes cellulaires, les modèles animaux et les études cliniques réalisées.

Tel que mentionné au début du texte, VitoliMD Bien vieillir a été spécifiquement développé pour agir sur le vieillissement. Nous avons ajouté le resvératrol aux polyphénols d’olives exclusifs du Complexe ProvitolMD pour tenir compte d’une découverte importante réalisée avec l’Université Concordia.  Le resvératrol est un modulateur des protéines responsables de la réparation cellulaire : les sirtuines. Un article scientifique récent fait état de 244 études cliniques publiées sur cette molécule et 27 autres toujours en cours lors de sa publication en 2019.

Ainsi, VitoliMD Bien vieillir est un produit commercialisé pour vous aider à garder vos capacités le plus longtemps possible. Il est autorisé pour la vente par Santé Canada avec le numéro NPN800633775 et l’allégation « Fournit des antioxydants ».

 

Autres textes proposés:

 

 

Références:

  • Costantini et al, 2017. The Greenland shark: A new challenge for the oxidative stress theory of ageing? Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol. 2017 Jan;203:227-232.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps ; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Galiniak S, Aebisher D, Bartusik-Aebisher D. Health benefits of resveratrol administration. Acta Biochim Pol. 2019 Feb 28;66(1):13-21. doi: 10.18388/abp.2018_2749. PMID: 30816367.
  • Kaeberlein, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science, 2015 Dec 4 ;350(6265) :1191-3.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Mikhail V. Blagosklonny, 2013. Big mice die young but large animals live longer. AGING, Avril 2013, Vol. 5 No 4.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Singh AP, Singh R, Verma SS, Rai V, Kaschula CH, Maiti P, Gupta SC. Health benefits of resveratrol: Evidence from clinical studies. Med Res Rev. 2019 Sep;39(5):1851-1891. doi: 10.1002/med.21565. Epub 2019 Feb 11. PMID: 30741437.