La démence est un terme général désignant une diminution des capacités mentales due à une maladie ou à une blessure. La maladie d’Alzheimer est la forme la plus courante de démence, représentant 60 à 80 % de tous les cas[1]. Ce type de démence fait spécifiquement référence à une détérioration progressive des facultés du cerveau qui entraîne un déclin de la mémoire, du langage et des capacités de résolution de problèmes. La majorité des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont plus de 65 ans. Cependant, environ 200 000 Canadiens de moins de 65 ans vivent avec la maladie d’Alzheimer à un stade précoce ou une autre forme de démence1.

Il n’existe pas de test unique permettant de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer. Au lieu de cela, un diagnostic est établi sur la base d’une combinaison de tests médicaux et cognitifs, ainsi que d’une analyse des symptômes. Il n’existe aucun remède connu pour la maladie d’Alzheimer, mais il existe des traitements qui peuvent aider à gérer certains des symptômes. La maladie d’Alzheimer est la cinquième cause de décès au Canada et la seule parmi les 10 principales qui ne peut être prévenue, guérie ou même ralentie1.

Cependant, il est intéressant de constater que cette dernière affirmation est de plus en plus remise en question puisque certaines études ont prouvé qu’une prise en charge optimale des habitudes de vie peut favoriser le bien-être des personnes atteintes en améliorant leurs symptômes et en ralentissant la progression de la maladie, voire renverser la maladie à un stade précoce dans certains cas[2] [3] [4] [5] [6].

 

Dans l’article précédent, nous avons discuté des différents sous-types étiologiques du déclin cognitif et dans celui-ci nous discuterons des actions concrètes qui peuvent être faites simultanément pour favoriser la santé cognitive. Chaque pôle d’intervention a fait l’objet d’analyses scientifiques importantes ayant démontré leur pertinence à maintenir et bonifier la neuroplasticité, c’est-à-dire le développement de nouvelles connexions neuronales en réponse à des stimulis de toutes sortes.

 

1. L’alimentation

La base de l’alimentation est fondée sur plusieurs études internationales et sur les travaux du Dr. Dale Bredesen qui a nommé cette approche alimentaire “KetoFlex 12/3”. En décortiquant l’appellation ont comprend mieux ce que représente cette démarche. La portion “Keto ou Céto” réfère au principe de cétose qui est un processus naturel qui a lieu lorsque le corps décompose les gras pour fabriquer de l’énergie et produit des cétones qui peuvent fournir un carburant  au cerveau au lieu que celui-ci soit nourrit uniquement du sucre ingéré avec toutes les conséquences métaboliques que cela peut amener. La portion “Flex” réfère à la flexibilité métabolique, c’est-à-dire la capacité que possède le métabolisme des cellules du corps  de varier aisément entre les glucides et les lipides (gras)  pour fabriquer de l’énergie, et ainsi produire facilement et rapidement des cétones comme carburant accessible pour le cerveau. La portion “Flex” signifie aussi que l’alimentation est “flexible”, c’est-à-dire que la  consommation de d’aliments  provient de différentes sources (animales, végétales) pour augmenter la variété des nutriments ingérés. La portion “12” du “KetoFlex 12/3” réfère à une période de jeûne minimale de 12 heures où l’organisme prend une pause d’alimentation. Cette période s’étale de la soirée jusqu’au lendemain (soit à la fin du dernier repas de la journée, jusqu’au déjeuner du lendemain). La portion “3” du KetoFlex 12/3 réfère, quant à elle, à une période minimale de 3 heures entre le dernier repas de la journée et le coucher. L’équipe de Dr. Bredesen a aussi repris des concepts plus spécifiques en encourageant les gens à manger le moins transformé possible tout en incorporant des notions qualitatives comme réduire les produits terminaux de glycation étant liés à des niveaux d’inflammation plus élevés[7].

 

2. L’activité physique

L’activité physique est un des sujets les mieux référencés scientifiquement en lien avec la prévention et la réduction des symptômes du déclin cognitif. Comme chaque pôle d’intervention, celui-ci est plus efficace lorsqu’il est combiné avec les autres pôles de façon simultanée. Que ce soit par le fait de prendre des marches en plein air, de faire de la musculation dans un gymnase, de faire de l’aquaforme ou de danser avec un(e) partenaire, le mouvement peut prendre diverses formes toutes aussi bénéfiques les unes que les autres. Le but est de trouver une formulation qui engendre  du plaisir, qui permet à la fois les échanges sociaux et qui est adaptée à nos capacités physiques. De nouvelles recherches montrent que même les personnes présentant le risque génétique le plus élevé de développer la  maladie d’Alzheimer peuvent réduire leurs chances de développer cette maladie en combinant l’exercice à d’autres saines stratégies de soutien des habitudes de vie. En effet, une étude récente[8] a révélé que les personnes ayant la présence d’amyloïde bêta (protéines présentes dans la maladie d’Alzheimer) sont protégées contre la progression du déclin cognitif en marchant un minimum de 8 900 pas par jour.  Comme la santé cognitive est largement  influencée par la santé métabolique, il y a des effets très intéressants liés à l’activité physique. Celle-ci peut contribuer à maintenir un indice de masse corporelle (IMC) sain, à réduire la résistance à l’insuline, à diminuer l’inflammation, à améliorer la pression artérielle et à réduire le risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. L’activité physique réduit également le stress et l’anxiété, tout en améliorant l’humeur et le sommeil.

Il existe quatre grands groupes d’activité physique, soit aérobie, anaérobie, flexibilité et mobilité et équilibre et coordination[9]. Les exercices aérobie sont aussi appelés exercices d’endurance ou de cardio. La marche, la natation et le vélo sont des exercices de ce type.

Les exercices anaérobie sont aussi appelés exercices de force et de puissance. On parle ici d’entraînement musculaires au gym ou avec des appareils similaires à la maison. Les exercices utilisant des bandes élastiques sont aussi de ce type. Les exercices d’aérobie ont été largement étudiés dans le déclin cognitif et agissent via divers mécanismes[10]. Ce type d’exercice augmente le flux sanguin et régularise le facteur BDNF considéré comme un fertilisant pour le cerveau. De plus, ce type d’activités réduit les niveaux de protéine tau, ces enchevêtrement de protéines caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. De plus, on note que les personnes âgées qui ont une bonne condition aérobique conservent un meilleur volume de leur cerveau, ont une épaisseur corticale plus grande (ceci est associé à un plus grand nombre de neurones et à une meilleure santé cognitive) et ont une meilleure intégrité de la matière blanche du cerveau ce qui aide à la transmission neuronale. Globalement cela améliore la pensée critique et les capacités de planification. Ultimement, les exercices aérobiques sont aussi associés à un meilleur nettoyage des toxines  du cerveau via les cellules gliales. Ces cellules agissent comme les éboueurs du cerveau. Ces cellules forment le système glymphatique[11], qui est d’ailleurs fortement actif durant le sommeil. Ainsi, un sommeil de qualité permet au cerveau d’exercer ses fonctions de nettoyage et d’épuration des matières indésirables (incluant les protéines fabriquées dans la maladie d’Alzheimer).

L’exercice anaérobie est aussi important pour la santé cognitive[12]. On constate que ce type d’exercice améliore le volume et les fonctions cognitives du cerveau. Ce type d’activité physique permet également de maintenir la masse musculaire qui, en plus, évite la perte osseuse, réduisant ainsi le risque de fracture ou d’ostéoporose.

 

3. La gestion du stress

Lorsque nous sommes en situation de stress, notre corps fait circuler plus d’adrénaline et de cortisol. “Le cortisol, en excès, endommage les cellules du centre de la mémoire du cerveau. Il empêche le glucose de pénétrer adéquatement dans les cellules du cerveau. Il bloque la fonction des neurotransmetteurs et provoque des lésions des cellules cérébrales. Des niveaux élevés de cortisol ont également un impact sur la capacité à apprendre et à retenir de nouvelles informations (c’est ce qu’on appelle la perte de mémoire à court terme). Plus le stress et les niveaux de cortisol augmentent, plus on risque de développer des pertes de mémoire”[13]. Le stress contribue non seulement à provoquer et entretenir plusieurs pathologies, mais exacerbe aussi leurs symptômes. Le stress  a aussi la capacité de déclencher l’existence  de d’autres comorbidités comme la dépression et l’anxiété, qui sont deux troubles de l’humeur qui cohabitent souvent avec  la maladie d’Alzheimer[14]. Les personnes souffrant de dépression sont d’ailleurs deux fois plus à risque de développer la maladie d’Alzheimer[15]. Le même risque existe avec le syndrome de stress post traumatique lorsqu’étudiés chez les vétérans[16]. Chez les modèles animaux, on sait d’ailleurs que le stress exacerbe les symptômes de la maladie d’Alzheimer[17]. Il existe ainsi des liens étroits entre la régulation des émotions et son impact sur les fonctions cognitives du cerveau.

 

4. L’optimisation du sommeil

Le sommeil est important dans la maladie d’Alzheimer et le déclin cognitif en général. Il existe plusieurs preuves bidirectionnelles entre les troubles du sommeil et les changements physiopathologiques observés dans la pathologie. On sait maintenant que la durée du sommeil et la qualité du sommeil à l’âge adulte est associé au risque de déclin cognitif[18]. On sait aussi que les problèmes liés au sommeil sont associés à de la neuroinflammation, à l’athérosclérose et à l’altération de la clairance de l’amyloïde probablement dû à un dérèglement du système glymphatique, le système de vidange du cerveau[19]. Tant chez les hommes que les femmes, on sait aussi que la manque de sommeil est associé à une piètre qualité de vie tant au niveau social, émotionnel, cognitif et comportemental[20]. Le sommeil affecterait même le dépôt des plaques amyloïde dans le cerveau, une caractéristique phare de la maladie d’Alzheimer[21]. Finalement, dans les stades plus avancés de la maladie, on retrouve beaucoup de dérèglement du sommeil affectant la qualité de vie de la personne atteinte mais aussi la qualité de vie de son proche[22]. Le phénomène d’errance et celui du coucher du soleil ou sundowning en anglais, réfère à une forme de confusion associée à un dérèglement du rythme circadien. On retrouve à ce moment de l’agitation, de la confusion accrue et parfois des hallucinations[23]. Dans une optique de prévention, il est impératif de dépister et traiter adéquatement le syndrome d’apnée du sommeil et d’entretenir une hygiène du sommeil optimale.

La gestion du sommeil pour plusieurs personnes atteintes d’Alzheimer est problématique bien longtemps avant les premiers signes de la maladie. Plusieurs se tournent alors vers la médication. Cette médication, certes efficace pour dormir, a néanmoins de lourdes conséquences au niveau cognitif. Un article scientifique provenant du British Medical Journal partage même une statistique qui indique que lorsque des personnes prennent pendant 3 à 6 mois des benzodiazépines, ils augmentent leur risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer de 32%[24]!

 

5. La stimulation cognitive

La stimulation cognitive est cruciale pour préserver la réserve cognitive du cerveau. La réserve cognitive se définit comme une façon qu’a le cerveau pour faire face à des lésions cérébrales en utilisant des réseaux neuronaux préexistants ou en activant de nouvelles connexions[25]. La réserve cognitive serait dépendant du niveau d’éducation et du niveau de stimulation cognitive pendant la vie active[26]. Apprendre continuellement est une source de stimulation cérébrale non négligeable qui a été longuement étudiée dans le déclin cognitif[27]. Outre l’apprentissage, on sait que les activités stimulantes et l’engagement social sont des facteurs importants pour protéger le cerveau[28]. La recherche ne s’entend pas encore sur quels types de stimulation cognitive sont les plus efficaces. Que ce soit de jouer aux cartes, de faire un mot croisé, d’appeler ses enfants ou ses petits-enfants, d’apprendre une nouvelle langue, de faire du tricot ou des créations artistiques, de jouer à un jeu sur une application ou de jouer d’un instrument de musique, la stimulation cognitive est centrale à la préservation des fonctions.

 

6. L’environnement et la santé cognitive

Le Dr. Dale Bredesen a créé un néologisme avec le mot “démentogène”. Il signifie  un élément provenant de l’ environnement et pouvant contribuer à déclencher (pas nécessairement à lui seul) ou exacerber un déclin cognitif déjà installé.  Les sources environnementales problématiques sont nombreuses. Par exemple, les  métaux lourds comme l’aluminium, le plomb, le mercure et l’arsenic pouvant être présents dans l’eau ou la nourriture contaminée et/ou via une exposition professionnelle industrielle, par exemple. Également, des résidus de mycotoxines provenant de moisissures ayant poussé sur des structures humides et mal entretenues auxquelles on peut être exposés régulièrement. Finalement, il y a aussi les produits chimiques organiques comme les pesticides, les diluants à peinture et les produits pétroliers auxquels nous sommes exposés quotidiennement. Une exposition environnementale significative à des polluants peut être totalement sans conséquence pour certains, mais grandement problématique après plusieurs années  pour les individus qui portent certaines prédispositions génétiques à moins détoxifier ce genre de substances naturellement.

Notre environnement interne peut aussi être problématique à un certain niveau. En effet, notre organisme est composé de divers systèmes en communication les uns avec les autres dont fait partie notre microbiote intestinal (s’étendant de la bouche au colon). De plus en plus de recherches font des liens entre le déclin cognitif et une bactérie retrouvée dans la bouche et responsable d’inflammation des gencives et de caries, appelée P. gingivalis[29]. De plus, le virus de la famille Herpès semble aussi avoir un lien avec le risque de développer la maladie d’Alzheimer. [30]

 

7. Outils ciblés: ramener le sens de la vie de la personne atteinte et ses proches

L’approche Montréal ou le partenariat entre les usagers, leurs proches et les différents acteurs du système de santé[31] se veut une alliance thérapeutique visant l’autodétermination de la personne afin de co-construire ensemble des soins qui font sens pour la personne et son entourage ainsi que  des soins faisant une large place à l’éducation à la santé afin de stimuler l’engagement de la personne. Au début des années 2010, on parlait d’approche centrée sur le patient. Ici, on parle plutôt d’un réel partenariat entre le patient et les professionnels de la santé. Dans l’approche Montréal, on intègre également des groupes de gens souffrant des mêmes problématiques de santé afin de pouvoir échanger avec eux, se sentir moins seul dans sa réalité et pouvoir apprendre à partir de la réalité de chacun[32] .

En ce sens, nous nous intéressons particulièrement à l’approche Montessori. Cette méthode  a été créée au début des années 1900 par Maria Montessori, une médecin Allemande qui a créé de toutes pièces une nouvelle façon d’éduquer les enfants suite à une observation très assidue d’un groupe d’enfants qui lui avait été confié. Ces enfants connaissaient des retards de développement et Maria Montessori estima que le problème était plus d’ordre pédagogique que médical. La méthode Montessori pour le déclin cognitif et le vieillissement découle, quant à elle, des travaux de Dr Cameron Camp[33]. L’objectif du programme est de redonner un environnement où la personne atteinte peut être autonome à faire des tâches qui lui plaisent, qui font du sens pour elle[34]. Il s’agit d’une approche innovante  apportant un environnement riche en matière d’indices et de support, leur permettant d’accomplir ce qu’ils désirent en facilitant plusieurs variables . L’approche est toujours basée sur la dignité et le respect de chacun. Un groupe d’experts international a été créé pour encadrer cette nouvelle méthode et former des intervenants afin de déployer cette méthode dans divers milieux de soins. On parle alors d’environnements organisés où du matériel intéressant est à la portée de la personne atteinte et est basé sur ses intérêts. Le Dr Cameron Camp estime que nous devrions travailler avec les capacités préservées de la personne et non sur le diagnostic qui entraîne des lacunes[35].  Les activités doivent aussi permettre à la personne d’avoir un contrôle sur sa vie[36]. Par exemple, si vous avez été une maman au foyer, vous serez plus encline à faire des activités pour vous redonner des capacités à mettre la table joliment pour inviter vos enfants à souper, qu’à faire de la peinture à numéros avec des inconnus dans une salle où vous n’êtes jamais allée . Que ce soit choisir, plier ou repasser ses vêtements, faire des travaux domestiques comme de légères réparations ou d’entretiens, participer à la préparation du repas ou jardiner, la méthode Montessori fournira un cadre aidant, et non infantilisant, de la personne pour travailler les mémoires procédurales (ces mémoires inscrites profondément en nous puisque nous les avons répétées toute notre vie).

 

En conclusion, il est crucial que les gens atteints et leur proches réalisent tout le pouvoir qu’ils ont sur leur santé par le biais de l’optimisation des habitudes de vie dans différentes sphères, simultanément. Il est clair que cette prise de conscience en lien avec la pertinence d’assainir le mode de vie a beaucoup plus de pouvoir que n’importe quel médicament essayé dans l’espoir de ralentir la progression de la maladie. En plus d’aider la santé cognitive, l’implantation de saines habitudes de vie ont l’heureux effet secondaire d’aider les problèmes métaboliques, le risque de cancer, le surpoids, les troubles de l’humeur, etc. Et bien entendu, il n’est jamais trop tard pour agir!

 


 

Anne-Isabelle Dionne, MD

Dre Dionne est omnipraticienne depuis 2014 et pratique aux soins intensifs de l’hôpital Honoré-Mercier de St-Hyacinthe ainsi que dans un GMF sur la Rive-Sud de Montréal. Elle a fondé en 2018 un centre de médecine préventive se spécialisant dans l’accompagnement des gens souffrant de problèmes de santé divers dans l’amélioration de leurs habitudes de vie au quotidien par le biais de l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et du sommeil. Le Centre Axis est un OBNL qui offre une de prise en charge multidisciplinaire à visée préventive à la population générale désirant améliorer leur santé, prévenir ou renverser une maladie chronique connue tout en diminuant le besoin de médication associé. Les services du Centre Axis peuvent se dispenser à distance en télémédecine. Pour nous contacter : 514-953-2947 ou info@centreaxis.ca.

 

Cynthia Gariepy, ND

Cynthia Gariépy est naturopathe agrée depuis 2003 et pratique en clinique privée ainsi qu’au Centre Axis.

 


Références :

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[3] Snowdon DA; Nun Study. Healthy aging and dementia: findings from the Nun Study. Ann Intern Med. 2003 Sep 2;139(5 Pt 2):450-4. doi: 10.7326/0003-4819-139-5_part_2-200309021-00014. PMID: 12965975.

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[5] Kivipelto M, Mangialasche F, Snyder HM, Allegri R, Andrieu S, Arai H, Baker L, Belleville S, Brodaty H, Brucki SM, Calandri I, Caramelli P, Chen C, Chertkow H, Chew E, Choi SH, Chowdhary N, Crivelli L, Torre R, Du Y, Dua T, Espeland M, Feldman HH, Hartmanis M, Hartmann T, Heffernan M, Henry CJ, Hong CH, Håkansson K, Iwatsubo T, Jeong JH, Jimenez-Maggiora G, Koo EH, Launer LJ, Lehtisalo J, Lopera F, Martínez-Lage P, Martins R, Middleton L, Molinuevo JL, Montero-Odasso M, Moon SY, Morales-Pérez K, Nitrini R, Nygaard HB, Park YK, Peltonen M, Qiu C, Quiroz YT, Raman R, Rao N, Ravindranath V, Rosenberg A, Sakurai T, Salinas RM, Scheltens P, Sevlever G, Soininen H, Sosa AL, Suemoto CK, Tainta-Cuezva M, Velilla L, Wang Y, Whitmer R, Xu X, Bain LJ, Solomon A, Ngandu T, Carrillo MC. World-Wide FINGERS Network: A global approach to risk reduction and prevention of dementia. Alzheimers Dement. 2020 Jul;16(7):1078-1094. doi: 10.1002/alz.12123. Epub 2020 Jul 5. PMID: 32627328.

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[9] https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/44399/9789241599979_eng.pdf?sequence=1&isAllowed=y consulté le 20 mars 2022.

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[11]https://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/cerveau-niveaux/2019/02/13/systeme-glymphatique-egouts-cerveau

[12] McGough, Ellen L. PT, PhD1; Lin, Shih-Yin MM-BC, MPH, PhD2; Belza, Basia RN, PhD2,3; Becofsky, Katie M. PhD4; Jones, Dina L. PT, PhD5; Liu, Minhui RN, PhD2,6; Wilcox, Sara PhD7; Logsdon, Rebecca G. PhD2,3 A Scoping Review of Physical Performance Outcome Measures Used in Exercise Interventions for Older Adults With Alzheimer Disease and Related Dementias, Journal of Geriatric Physical Therapy: January/March 2019 – Volume 42 – Issue 1 – p 28-47

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[13] https://alzheimersprevention.org/4-pillars-of-prevention/pillar-2-stress-management/ consulté le 22 mars 2022 et traduit librement.

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[32] https://ceppp.ca/wp-content/uploads/2021/01/TERMINOLOGIE-de-la-pratique-collaborative-et-du-partenariat-patient-.pdf consulté le 18 mai 2022

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