Nous sommes très fiers de vous présenter NU-RISH, nouvelle gamme de produits développée par notre partenaire Isabelle Huot, docteure en nutrition! Elle participe régulièrement à nos conférences gratuite du jeudi. D’ailleurs, le 4 avril dernier elle a présenté une conférence sur la santé de la peau que vous pouvez visionner juste ici.

Soyez à l’affut! Les produits seront en vente sous peu sur notre site web.

Découvrez NU·RISH

 

NU-RISH c’est de nouveaux produits cosmétiques de haute qualité composés d’ingrédients actifs naturels riches en antioxydants, comme les extraits de camerise du Québec, de raisin ou de grenade. Ils sont fabriqués selon les normes de sécurité les plus élevés. De plus, ils sont véganes, non testés sur les animaux, sans OGM et sans gluten.

La mission de NURISH? Allier performance, plaisir et naturalité pour une beauté durable et saine, grâce à des antioxydants puissants naturellement présents dans les aliments.

 

Gamme pour le corps

 

GEL EXFOLIANT 
Composé à 99,7 % d’ingrédients d’origine naturelle dont des grains de pépins de raisins et de la poudre de bambou, notre Gel Exfoliant corps mandarine fraîcheur élimine en douceur les cellules mortes à la surface de la peau sans l’agresser, pour une peau douce, souple et soyeuse au toucher.
application :  3 fois par semaine pour le corps et 1 fois pour le visage – selon les besoins de la peau
LAIT SORBET 
Composé de 99,7 % d’ingrédients d’origine naturelle, cette douce lotion au parfum d’agrumes nourrit la peau avec quelques ingrédients triés sur le volet, comme la camerise du Québec.  Composé de vitamine C brevetée, d’acide hyaluronique et probiotique. Sa fragrance de mandarine laisse une sensation de fraîcheur et d’été sur la peau.
 Application : tous les jours sur le corps selon les besoins de la peau, peut aussi s’appliquer sur le visage.

 

Gamme pour les lèvres

 

EXFOLIANT LÈVRES  

Véritable soin douceur composé à 99,9% d’ingrédients d’origine naturelle, il retire efficacement les peaux mortes sans agresser vos lèvres, les laissant douces, régénérées, plus brillantes et plus lisses.
Application : 3 fois par semaine

 

BAUME À LÈVRES  

Riche en antioxydants et composé de 99,9% d’ingrédients naturels, ce baume apaise les lèvres pour les rendre lisses, nourries et repulpées avec un fini ultra-brillant. Ajouter un moment douceur à la journée, comme une caresse au parfum de grenade sur les lèvres
Application : tous les matins en couche fine et avant le coucher en couche épaisse

Pour voir la liste et description complète des produits c’est ici. 

Nous sommes très fiers de vous présenter NU-RISH, nouvelle gamme de produits développée par notre partenaire Isabelle Huot, docteure en nutrition! Elle participe régulièrement à nos conférences gratuite du jeudi. D’ailleurs, le 4 avril dernier elle a présenté une conférence sur la santé de la peau que vous pouvez visionner juste ici.

Soyez à l’affut! Les produits seront en vente sous peu sur notre site web.

Découvrez NU·RISH

 

NU-RISH c’est de nouveaux produits cosmétiques de haute qualité composés d’ingrédients actifs naturels riches en antioxydants, comme les extraits de camerise du Québec, de raisin ou de grenade. Ils sont fabriqués selon les normes de sécurité les plus élevés. De plus, ils sont véganes, non testés sur les animaux, sans OGM et sans gluten.

La mission de NURISH? Allier performance, plaisir et naturalité pour une beauté durable et saine, grâce à des antioxydants puissants naturellement présents dans les aliments.

 

Gamme pour le corps

 

GEL EXFOLIANT 
Composé à 99,7 % d’ingrédients d’origine naturelle dont des grains de pépins de raisins et de la poudre de bambou, notre Gel Exfoliant corps mandarine fraîcheur élimine en douceur les cellules mortes à la surface de la peau sans l’agresser, pour une peau douce, souple et soyeuse au toucher.
application :  3 fois par semaine pour le corps et 1 fois pour le visage – selon les besoins de la peau
LAIT SORBET 
Composé de 99,7 % d’ingrédients d’origine naturelle, cette douce lotion au parfum d’agrumes nourrit la peau avec quelques ingrédients triés sur le volet, comme la camerise du Québec.  Composé de vitamine C brevetée, d’acide hyaluronique et probiotique. Sa fragrance de mandarine laisse une sensation de fraîcheur et d’été sur la peau.
 Application : tous les jours sur le corps selon les besoins de la peau, peut aussi s’appliquer sur le visage.

 

Gamme pour les lèvres

 

EXFOLIANT LÈVRES  

Véritable soin douceur composé à 99,9% d’ingrédients d’origine naturelle, il retire efficacement les peaux mortes sans agresser vos lèvres, les laissant douces, régénérées, plus brillantes et plus lisses.
Application : 3 fois par semaine

 

BAUME À LÈVRES  

Riche en antioxydants et composé de 99,9% d’ingrédients naturels, ce baume apaise les lèvres pour les rendre lisses, nourries et repulpées avec un fini ultra-brillant. Ajouter un moment douceur à la journée, comme une caresse au parfum de grenade sur les lèvres
Application : tous les matins en couche fine et avant le coucher en couche épaisse

Pour voir la liste et description complète des produits c’est ici. 

Publié sur Vitalité Québec

Je vais vous annoncer une grande nouvelle. Et si je vous disais que vous n’avez probablement pas l’âge que vous prétendez avoir? Beaucoup de gens seront contents…et d’autres moins. C’est que d’un point de vue biologique, l’âge réel d’une personne varie par rapport à son âge chronologique, sur une intervalle d’au moins 30 ans. Ainsi, nous trouvons dans les populations de part le monde, des gens de 95 ans ayant la capacité de personnes de 65 ans : ceux de 95 ans ayant de bonnes habitudes de vie et ceux de 65 ans en ayant de très mauvaises. Ces 30 ans de jeux pourraient même être encore plus grand parce que nous n’avons pas étudier finement le profil de gens qui optimiseraient leurs habitudes de vie en fonction d’une meilleure longévité. Ainsi, il est peu probable que votre âge biologique corresponde précisément à votre âge chronologique (celui que vous fêtez chaque année).

Les études scientifiques sur la longévité cellulaire et les processus biologiques du vieillissement ont mis en lumière un grand nombre de paramètres qui peuvent être mesurés pour caractériser l’état physiologique d’une personne et nous permettre de la comparer avec la moyenne de la population. Il est ainsi possible d’établir une multitude de profils de référence, en fonction de l’âge des personnes, qui peuvent permettre de vous comparer. Les outils les plus précis sont actuellement ce que l’on appelle les «horloges épigénétiques» utilisant la méthylation de l’ADN. L’épigénétique est la régulation de la lecture de nos gènes en fonction de notre programmation génétique, du cadre de lecture laissé par nos parents et de nos habitudes de vie.

Ainsi, par exemple, les gens les plus actifs physiquement activeront plus fortement les gènes reliés à la défense antioxydante pour leur permettre de compenser l’augmentation causée par l’activité physique. Cette modification de la fréquence de lecture se fait par méthylation et déméthylation (un processus réversible); l’ajout d’un groupement «méthyl» (CH3-) qui est reconnu par l’équipement de lecture de notre ADN. Il est donc possible de modifier la fréquence de lecture, d’arrêter complètement l’expression d’un gène, ou même, de démarrer la lecture de tout un groupe de gène relié à une activité particulière comme la défense contre le cancer ou encore, les processus de réparation cellulaire.

Tout au long de notre vie, certains gènes seront activités et d’autres seront désactivés afin de nous permettre de croître, de nous développer et de nous reproduire. De la même façon, selon notre façon de vivre, ces gènes méthylés ou non peuvent indiquer à quel point notre organisme fonctionne comme un organisme plus jeune ou plus vieux que notre âge réel. Vous vous dites peut-être : À quoi cela peut bien servir de le savoir ? Et bien, très certainement à vous motiver et à mesurer l’impact de l’amélioration de vos habitudes de vie ou de l’usage des gérosuppresseurs sur votre santé et vos chances de longévité.

Imaginez que vous avez actuellement un âge chronologique de 55 ans et que l’évaluation vous donne un âge biologique de 68 ans. Vous pourriez chercher à vous prendre en main, vous faire accompagner dans l’amélioration de vos habitudes de vie, et vous refaire tester 6 mois plus tard pour réaliser que vous avez maintenant 62 ans. Ces évaluations auront certainement des effets de motivation importants puisqu’ils permettront de mettre en évidence des impacts qui ne sont pas reliés à des symptômes de maladies, mais à l’optimisation de la santé. Ils permettront aussi de suivre votre vitesse de vieillissement; de vous dire si vous vieillissez plus rapidement que la moyenne des gens de votre âge, ou encore, que votre vitesse de vieillissement a augmentée ou baissée.

Maintenant vous vous dites «c’est bien beau l’âge biologique, mais de là à ralentir le vieillissement!».  Il faut savoir que le premier article scientifique, provenant de 30 chercheurs du domaine, ayant énoncé qu’il sera possible de ralentir le vieillissement humain, a été publié en janvier 2015 (Longo et al, 2015). Je vous parle ici bel et bien de ralentir le vieillissement primaire, le vieillissement cellulaire de vos cellules, et non pas d’agir sur des conséquences du vieillissement comme l’augmentation de l’oxydation ou de l’inflammation. Le fait d’agir directement sur les processus du vieillissement primaire aura des impacts beaucoup plus importants pour la santé que de simplement agir sur les conséquences du vieillissement.

Un chercheur américain du domaine de la longévité, Dr Jay Olshansky du l’Université d’Illinois à Chicago, croit même qu’il pourrait s’agir du plus important impact en santé de l’histoire de l’humanité. De la même façon, Matt Kaeberlein, imminant chercheur américain, professeur à l’école de médecine de l’Université de Washington, a évalué en 2019 que le ralentissement du vieillissement aura un impact plus important sur la longévité en santé que le fait d’être capable de traiter tous les cancers, ou encore, de traiter toutes les maladies du cœur, ou même, de traiter tous les cancers et toutes les maladies du cœur ensemble. Le ralentissement du vieillissement réduira l’incidence de l’ensemble des maladies associées.

Pour vous donner une idée des bénéfices potentielles de ralentir le vieillissement, une étude publiée dans la prestigieuse revue scientifique Nature Aging (Waziry et al, 2023) a conclu à partir des données d’une étude clinique humaine de grande qualité, que le ralentissement du vieillissement observé sur une période de 2 ans, de seulement 2%, correspond à une diminution des risques de mortalité de 10 à 15%. Il s’agit d’un bénéfice de l’amplitude des bénéfices d’une cessation tabagique.

Outre les saines habitudes de vie, des molécules naturelles, que nous sommes en train de découvrir par nos travaux de recherche ici au Québec, permettront aussi de ralentir le vieillissement primaire. C’est ce que l’on appel des gérosuppresseurs. Nous en avons découvert en autre dans les graines de céleri, dans le ginkgo biloba, dans la valériane, la passiflore et le palmier nain. Les recherches continues pour bien caractériser leurs mécanismes et bénéfices. En attendant, les polyphénols d’olives et le resvératrol sont certainement les deux extraits de plante gérosuppresseurs les mieux documentés scientifiquement.

La grande nouvelle n’est pas que vous n’avez pas l’âge que vous pensiez, mais que développons actuellement un nouvel outil, en même temps que nous caractérisons les effets métaboliques des gérosuppresseurs, ici au Québec, afin d’évaluer plus facilement votre âge biologique et vous permettre d’y avoir accès à moindre coût. Écrivez-nous à info@vitoli.ca si vous aimeriez participer à l’étude clinique sur les gérosuppresseurs. Nous prenons toujours des participants pour le groupe général jusqu’au début juin.

Vous n’aurez bientôt plus besoin de mentir sur votre âge, il vous suffira de donner fièrement votre âge biologique.

Suggestion de lecture : 


 

Références

Castillo-Quan et al, 2015. Genetics and pharmacology of longevity: the road to therapeutics for healthy aging. 2015;90:1-101.

Cao et al, 2022. The Effect of Resveratrol on Blood Lipid Profile: A Dose-Response Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Nutrients. 2022 Sep 11;14(18):3755.

Chang et al, 2019. Measuring population ageing: an analysis of the Global Burden of Disease Study 2017. Lancet Public Health. 2019 Mar;4(3):e159-e167.

Deelen et al, 2016. Employing biomarkers of healthy ageing for leveraging genetic studies into human longevity. Exp Gerontol. 2016 Sep;82:166-74.

de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.

Franzago et al, 2022. The epigenetic aging, obesity, and lifestyle. Front Cell Dev Biol. 2022 Sep 13;10:985274.

Fytili et al, 2022. Effect of Long-Term Hydroxytyrosol Administration on Body Weight, Fat Mass and Urine Metabolomics: A Randomized Double-Blind Prospective Human Study. Nutrients. 2022 Apr 6;14(7):1525.

Galiniak et al, 2019. Health benefits of resveratrol administration. Acta Biochim Pol. 2019 Feb 28;66(1):13-21.

Ismail K, Nussbaum L, Sebastiani P, Andersen S, Perls T, Barzilai N, Milman S. 2016. Compression of Morbidity Is Observed Across Cohorts with Exceptional Longevity. J Am Geriatr Soc. 2016 Aug;64(8):1583-91.

Kaeberlein, 2019. It is Time to Embrace 21st-Century Medicine, Public Policy & Aging Report, Volume 29, Issue 4, 2019, Pages 111–115, https://doi.org/10.1093/ppar/prz022

Kondoh et Kameda, 2023. Metabolites in aging and aging-relevant diseases: Frailty, sarcopenia and cognitive decline. Geriatr Gerontol Int. 2023 Oct 13.

Korsholm et al, 2017. Comprehensive Metabolomic Analysis in Blood, Urine, Fat, and Muscle in Men with Metabolic Syndrome: A Randomized, Placebo-Controlled Clinical Trial on the Effects of Resveratrol after Four Months’ Treatment. Int J Mol Sci. 2017 Mar 4;18(3):554.

Longo et al, 2015. Interventions to Slow Aging in Humans: Are We Ready? Aging Cell. 2015 Aug;14(4):497-510.

López-Otín et al, 2013. The hallmarks of aging. Cell. Jun 6;153(6):1194-217.

Mamoshina et al, 2018. Population Specific Biomarkers of Human Aging: A Big Data Study Using South Korean, Canadian, and Eastern European Patient Populations. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2018 Oct 8;73(11):1482-1490.

Roberts et al, 2023. The Effect of a Hydroxytyrosol-Rich, Olive-Derived Phytocomplex on Aerobic Exercise and Acute Recovery. Nutrients. 2023 Jan 13;15(2):421.

Seals et al, 2016. Physiological geroscience: targeting function to increase healthspan and achieve optimal longevity. J Physiol. 2016 Apr 15;594(8):2001-24.

Singh et al, 2019. Health benefits of resveratrol: Evidence from clinical studies. Med Res Rev. 2019 Sep;39(5):1851-1891.

Waziry et al, 2023. Effect of long-term caloric restriction on DNA methylation measures of biological aging in healthy adults from the CALERIE trial. Nat Aging. 2023 Mar;3(3):248-257.

Yi et al, 2023. The efficacy and safety of β-nicotinamide mononucleotide (NMN) supplementation in healthy middle-aged adults: a randomized, multicenter, double-blind, placebo-controlled, parallel-group, dose-dependent clinical trial. Geroscience. 2023 Feb;45(1):29-43.

Publié sur Vitalité Québec

Je vais vous annoncer une grande nouvelle. Et si je vous disais que vous n’avez probablement pas l’âge que vous prétendez avoir? Beaucoup de gens seront contents…et d’autres moins. C’est que d’un point de vue biologique, l’âge réel d’une personne varie par rapport à son âge chronologique, sur une intervalle d’au moins 30 ans. Ainsi, nous trouvons dans les populations de part le monde, des gens de 95 ans ayant la capacité de personnes de 65 ans : ceux de 95 ans ayant de bonnes habitudes de vie et ceux de 65 ans en ayant de très mauvaises. Ces 30 ans de jeux pourraient même être encore plus grand parce que nous n’avons pas étudier finement le profil de gens qui optimiseraient leurs habitudes de vie en fonction d’une meilleure longévité. Ainsi, il est peu probable que votre âge biologique corresponde précisément à votre âge chronologique (celui que vous fêtez chaque année).

Les études scientifiques sur la longévité cellulaire et les processus biologiques du vieillissement ont mis en lumière un grand nombre de paramètres qui peuvent être mesurés pour caractériser l’état physiologique d’une personne et nous permettre de la comparer avec la moyenne de la population. Il est ainsi possible d’établir une multitude de profils de référence, en fonction de l’âge des personnes, qui peuvent permettre de vous comparer. Les outils les plus précis sont actuellement ce que l’on appelle les «horloges épigénétiques» utilisant la méthylation de l’ADN. L’épigénétique est la régulation de la lecture de nos gènes en fonction de notre programmation génétique, du cadre de lecture laissé par nos parents et de nos habitudes de vie.

Ainsi, par exemple, les gens les plus actifs physiquement activeront plus fortement les gènes reliés à la défense antioxydante pour leur permettre de compenser l’augmentation causée par l’activité physique. Cette modification de la fréquence de lecture se fait par méthylation et déméthylation (un processus réversible); l’ajout d’un groupement «méthyl» (CH3-) qui est reconnu par l’équipement de lecture de notre ADN. Il est donc possible de modifier la fréquence de lecture, d’arrêter complètement l’expression d’un gène, ou même, de démarrer la lecture de tout un groupe de gène relié à une activité particulière comme la défense contre le cancer ou encore, les processus de réparation cellulaire.

Tout au long de notre vie, certains gènes seront activités et d’autres seront désactivés afin de nous permettre de croître, de nous développer et de nous reproduire. De la même façon, selon notre façon de vivre, ces gènes méthylés ou non peuvent indiquer à quel point notre organisme fonctionne comme un organisme plus jeune ou plus vieux que notre âge réel. Vous vous dites peut-être : À quoi cela peut bien servir de le savoir ? Et bien, très certainement à vous motiver et à mesurer l’impact de l’amélioration de vos habitudes de vie ou de l’usage des gérosuppresseurs sur votre santé et vos chances de longévité.

Imaginez que vous avez actuellement un âge chronologique de 55 ans et que l’évaluation vous donne un âge biologique de 68 ans. Vous pourriez chercher à vous prendre en main, vous faire accompagner dans l’amélioration de vos habitudes de vie, et vous refaire tester 6 mois plus tard pour réaliser que vous avez maintenant 62 ans. Ces évaluations auront certainement des effets de motivation importants puisqu’ils permettront de mettre en évidence des impacts qui ne sont pas reliés à des symptômes de maladies, mais à l’optimisation de la santé. Ils permettront aussi de suivre votre vitesse de vieillissement; de vous dire si vous vieillissez plus rapidement que la moyenne des gens de votre âge, ou encore, que votre vitesse de vieillissement a augmentée ou baissée.

Maintenant vous vous dites «c’est bien beau l’âge biologique, mais de là à ralentir le vieillissement!».  Il faut savoir que le premier article scientifique, provenant de 30 chercheurs du domaine, ayant énoncé qu’il sera possible de ralentir le vieillissement humain, a été publié en janvier 2015 (Longo et al, 2015). Je vous parle ici bel et bien de ralentir le vieillissement primaire, le vieillissement cellulaire de vos cellules, et non pas d’agir sur des conséquences du vieillissement comme l’augmentation de l’oxydation ou de l’inflammation. Le fait d’agir directement sur les processus du vieillissement primaire aura des impacts beaucoup plus importants pour la santé que de simplement agir sur les conséquences du vieillissement.

Un chercheur américain du domaine de la longévité, Dr Jay Olshansky du l’Université d’Illinois à Chicago, croit même qu’il pourrait s’agir du plus important impact en santé de l’histoire de l’humanité. De la même façon, Matt Kaeberlein, imminant chercheur américain, professeur à l’école de médecine de l’Université de Washington, a évalué en 2019 que le ralentissement du vieillissement aura un impact plus important sur la longévité en santé que le fait d’être capable de traiter tous les cancers, ou encore, de traiter toutes les maladies du cœur, ou même, de traiter tous les cancers et toutes les maladies du cœur ensemble. Le ralentissement du vieillissement réduira l’incidence de l’ensemble des maladies associées.

Pour vous donner une idée des bénéfices potentielles de ralentir le vieillissement, une étude publiée dans la prestigieuse revue scientifique Nature Aging (Waziry et al, 2023) a conclu à partir des données d’une étude clinique humaine de grande qualité, que le ralentissement du vieillissement observé sur une période de 2 ans, de seulement 2%, correspond à une diminution des risques de mortalité de 10 à 15%. Il s’agit d’un bénéfice de l’amplitude des bénéfices d’une cessation tabagique.

Outre les saines habitudes de vie, des molécules naturelles, que nous sommes en train de découvrir par nos travaux de recherche ici au Québec, permettront aussi de ralentir le vieillissement primaire. C’est ce que l’on appel des gérosuppresseurs. Nous en avons découvert en autre dans les graines de céleri, dans le ginkgo biloba, dans la valériane, la passiflore et le palmier nain. Les recherches continues pour bien caractériser leurs mécanismes et bénéfices. En attendant, les polyphénols d’olives et le resvératrol sont certainement les deux extraits de plante gérosuppresseurs les mieux documentés scientifiquement.

La grande nouvelle n’est pas que vous n’avez pas l’âge que vous pensiez, mais que développons actuellement un nouvel outil, en même temps que nous caractérisons les effets métaboliques des gérosuppresseurs, ici au Québec, afin d’évaluer plus facilement votre âge biologique et vous permettre d’y avoir accès à moindre coût. Écrivez-nous à info@vitoli.ca si vous aimeriez participer à l’étude clinique sur les gérosuppresseurs. Nous prenons toujours des participants pour le groupe général jusqu’au début juin.

Vous n’aurez bientôt plus besoin de mentir sur votre âge, il vous suffira de donner fièrement votre âge biologique.

Suggestion de lecture : 


 

Références

Castillo-Quan et al, 2015. Genetics and pharmacology of longevity: the road to therapeutics for healthy aging. 2015;90:1-101.

Cao et al, 2022. The Effect of Resveratrol on Blood Lipid Profile: A Dose-Response Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Nutrients. 2022 Sep 11;14(18):3755.

Chang et al, 2019. Measuring population ageing: an analysis of the Global Burden of Disease Study 2017. Lancet Public Health. 2019 Mar;4(3):e159-e167.

Deelen et al, 2016. Employing biomarkers of healthy ageing for leveraging genetic studies into human longevity. Exp Gerontol. 2016 Sep;82:166-74.

de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.

Franzago et al, 2022. The epigenetic aging, obesity, and lifestyle. Front Cell Dev Biol. 2022 Sep 13;10:985274.

Fytili et al, 2022. Effect of Long-Term Hydroxytyrosol Administration on Body Weight, Fat Mass and Urine Metabolomics: A Randomized Double-Blind Prospective Human Study. Nutrients. 2022 Apr 6;14(7):1525.

Galiniak et al, 2019. Health benefits of resveratrol administration. Acta Biochim Pol. 2019 Feb 28;66(1):13-21.

Ismail K, Nussbaum L, Sebastiani P, Andersen S, Perls T, Barzilai N, Milman S. 2016. Compression of Morbidity Is Observed Across Cohorts with Exceptional Longevity. J Am Geriatr Soc. 2016 Aug;64(8):1583-91.

Kaeberlein, 2019. It is Time to Embrace 21st-Century Medicine, Public Policy & Aging Report, Volume 29, Issue 4, 2019, Pages 111–115, https://doi.org/10.1093/ppar/prz022

Kondoh et Kameda, 2023. Metabolites in aging and aging-relevant diseases: Frailty, sarcopenia and cognitive decline. Geriatr Gerontol Int. 2023 Oct 13.

Korsholm et al, 2017. Comprehensive Metabolomic Analysis in Blood, Urine, Fat, and Muscle in Men with Metabolic Syndrome: A Randomized, Placebo-Controlled Clinical Trial on the Effects of Resveratrol after Four Months’ Treatment. Int J Mol Sci. 2017 Mar 4;18(3):554.

Longo et al, 2015. Interventions to Slow Aging in Humans: Are We Ready? Aging Cell. 2015 Aug;14(4):497-510.

López-Otín et al, 2013. The hallmarks of aging. Cell. Jun 6;153(6):1194-217.

Mamoshina et al, 2018. Population Specific Biomarkers of Human Aging: A Big Data Study Using South Korean, Canadian, and Eastern European Patient Populations. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2018 Oct 8;73(11):1482-1490.

Roberts et al, 2023. The Effect of a Hydroxytyrosol-Rich, Olive-Derived Phytocomplex on Aerobic Exercise and Acute Recovery. Nutrients. 2023 Jan 13;15(2):421.

Seals et al, 2016. Physiological geroscience: targeting function to increase healthspan and achieve optimal longevity. J Physiol. 2016 Apr 15;594(8):2001-24.

Singh et al, 2019. Health benefits of resveratrol: Evidence from clinical studies. Med Res Rev. 2019 Sep;39(5):1851-1891.

Waziry et al, 2023. Effect of long-term caloric restriction on DNA methylation measures of biological aging in healthy adults from the CALERIE trial. Nat Aging. 2023 Mar;3(3):248-257.

Yi et al, 2023. The efficacy and safety of β-nicotinamide mononucleotide (NMN) supplementation in healthy middle-aged adults: a randomized, multicenter, double-blind, placebo-controlled, parallel-group, dose-dependent clinical trial. Geroscience. 2023 Feb;45(1):29-43.

Ces quelques questions/réponses vous permettront d’en savoir plus sur l’étude en cours. Merci pour votre intérêt à faire avancer la science et n’hésitez pas à nous écrire si vous avez d’autres questions à info@vitoli.ca.

 

  1. Combien de temps on a pour s’inscrire pour y participer, soit au groupe général et au groupe restreint?  Est-ce qu’il y a une date limite pour chacun? 

 

Oui, vous avez jusqu’au début juin pour le groupe général, d’ici à ce que l’on commence l’analyse des données qui devrait être en début d’été. Pour le groupe Volontaire, nous avons maintenant confirmé aux personnes sélectionnés.

 

  1. Pour l’étude, on doit acheter trois bouteilles de Bien Vieillir si j’ai bien compris? Combien coûte chaque bouteille?

 

Oui, 3 bouteilles c’est environ 100$ plus taxes pour les 3 (il est nécessaire d’en faire l’achat pour conserver le caractère volontaire de l’étude. La prochaine phase sera une étude contre placébo et ce sera différent).

 

  1. – Est-ce qu’il y a des contrindications avec l’utilisation du produit?

Normalement ce produit n’a pas de contrindication importante, mais si vous prenez des médicament  il est quand même conseillé d’en parler à votre pharmacien en lui présentant cette fiche. 

 

  1. – Est-ce qu’il peut y avoir des effets indésirables ou secondaires?

Non, pas d’effets secondaires habituellement, mais il améliore le microbiote intestinal et pourrait ainsi causer des selles molles durant la période d’amélioration (quelques jours d’adaptation sont nécessaires pour certaines personnes, mais pas tout le monde).

 

  1. – Depuis quand les produits existent et sont sur le marché?

Les produits Vitoli sont commercialisés depuis 2016 (8 ans). Ils sont produits selon les plus hauts standards de l’industrie dans une usine ayant sa licence de fabrication pharmaceutique (standards pharmaceutiques). Voici un texte sur le sujet. 

 

  1. – Où peut-on se les procurer ?

Nous avons environ 2000 points de vente au Québec. Nous sommes dans toutes les grandes pharmacies, la majorité des petites, un grand nombre de magasins d’aliments naturels ou disponible en vente en ligne sur notre site web. Vous pouvez voir tous nos points de ventes ici. 

 

  1. – Combien de temps pour en observer les effets bénéfiques?

Les données des études récentes nous démontrent que des bénéfices de Vitoli Bien vieillir sont percevables dès le premier mois au niveau du métabolisme (qui s’améliore) et de l’oxydation systémique (qui diminue). Ce sont des bénéfices difficilement ressentis cependant. Les autres bénéfices devraient être reliés à l’amélioration des mécanismes de réparation cellulaire.

 

  1. – Depuis quand ces tests d’ADN sont pratiqués et sont-ils fiables?

Il n’y a pas de test d’ADN de réalisé, ce sont des analyses de métabolomique: les molécules en circulation dans votre sang. Il s’agit d’une nouvelle technologie prometteuse et nous ne pouvons pas être surs à 100% que les résultats permettront de développer le nouveau prédicteur de l’âge biologique. C’est de la recherche.

 

  1. – Si oui, pourquoi ils ne sont pas encore homologués ou utilisés en médecine traditionnelle pour prévenir les maladies comme le cancer, diabète, alzheimer, etc?

C’est en développement: c’est de la recherche.

 

  1. – Est-ce que l’étude me permettra d’obtenir mon âge biologique ?

L’objectif visé est de développer le prédicteur de l’âge biologique. Les premières données, de la première phase, devraient nous permettre de voir où vous vous situez par rapport à l’ensemble des participants et les âges chronologiques de ceux-ci. Il est possible qu’il y ait déjà là des indications pertinentes, mais ces données devront être validées par une deuxième étape, la deuxième phase, qui est beaucoup plus complexe et devrait se dérouler en 2025.

 

  1. – Est-ce que nos données personnelles sont protégées et non divulguées suite aux études?

Comme mentionné, les données sont anonymisées et grandement protégées. Il est impossible de remonter aux informations des gens participants.

 

Cliquez ici pour revoir le texte qui donne les détails de comment procéder si cela vous intéresse:


 

Autres lectures proposées :

 

Ces quelques questions/réponses vous permettront d’en savoir plus sur l’étude en cours. Merci pour votre intérêt à faire avancer la science et n’hésitez pas à nous écrire si vous avez d’autres questions à info@vitoli.ca.

 

  1. Combien de temps on a pour s’inscrire pour y participer, soit au groupe général et au groupe restreint?  Est-ce qu’il y a une date limite pour chacun? 

 

Oui, vous avez jusqu’au début juin pour le groupe général, d’ici à ce que l’on commence l’analyse des données qui devrait être en début d’été. Pour le groupe Volontaire, nous avons maintenant confirmé aux personnes sélectionnés.

 

  1. Pour l’étude, on doit acheter trois bouteilles de Bien Vieillir si j’ai bien compris? Combien coûte chaque bouteille?

 

Oui, 3 bouteilles c’est environ 100$ plus taxes pour les 3 (il est nécessaire d’en faire l’achat pour conserver le caractère volontaire de l’étude. La prochaine phase sera une étude contre placébo et ce sera différent).

 

  1. – Est-ce qu’il y a des contrindications avec l’utilisation du produit?

Normalement ce produit n’a pas de contrindication importante, mais si vous prenez des médicament  il est quand même conseillé d’en parler à votre pharmacien en lui présentant cette fiche. 

 

  1. – Est-ce qu’il peut y avoir des effets indésirables ou secondaires?

Non, pas d’effets secondaires habituellement, mais il améliore le microbiote intestinal et pourrait ainsi causer des selles molles durant la période d’amélioration (quelques jours d’adaptation sont nécessaires pour certaines personnes, mais pas tout le monde).

 

  1. – Depuis quand les produits existent et sont sur le marché?

Les produits Vitoli sont commercialisés depuis 2016 (8 ans). Ils sont produits selon les plus hauts standards de l’industrie dans une usine ayant sa licence de fabrication pharmaceutique (standards pharmaceutiques). Voici un texte sur le sujet. 

 

  1. – Où peut-on se les procurer ?

Nous avons environ 2000 points de vente au Québec. Nous sommes dans toutes les grandes pharmacies, la majorité des petites, un grand nombre de magasins d’aliments naturels ou disponible en vente en ligne sur notre site web. Vous pouvez voir tous nos points de ventes ici. 

 

  1. – Combien de temps pour en observer les effets bénéfiques?

Les données des études récentes nous démontrent que des bénéfices de Vitoli Bien vieillir sont percevables dès le premier mois au niveau du métabolisme (qui s’améliore) et de l’oxydation systémique (qui diminue). Ce sont des bénéfices difficilement ressentis cependant. Les autres bénéfices devraient être reliés à l’amélioration des mécanismes de réparation cellulaire.

 

  1. – Depuis quand ces tests d’ADN sont pratiqués et sont-ils fiables?

Il n’y a pas de test d’ADN de réalisé, ce sont des analyses de métabolomique: les molécules en circulation dans votre sang. Il s’agit d’une nouvelle technologie prometteuse et nous ne pouvons pas être surs à 100% que les résultats permettront de développer le nouveau prédicteur de l’âge biologique. C’est de la recherche.

 

  1. – Si oui, pourquoi ils ne sont pas encore homologués ou utilisés en médecine traditionnelle pour prévenir les maladies comme le cancer, diabète, alzheimer, etc?

C’est en développement: c’est de la recherche.

 

  1. – Est-ce que l’étude me permettra d’obtenir mon âge biologique ?

L’objectif visé est de développer le prédicteur de l’âge biologique. Les premières données, de la première phase, devraient nous permettre de voir où vous vous situez par rapport à l’ensemble des participants et les âges chronologiques de ceux-ci. Il est possible qu’il y ait déjà là des indications pertinentes, mais ces données devront être validées par une deuxième étape, la deuxième phase, qui est beaucoup plus complexe et devrait se dérouler en 2025.

 

  1. – Est-ce que nos données personnelles sont protégées et non divulguées suite aux études?

Comme mentionné, les données sont anonymisées et grandement protégées. Il est impossible de remonter aux informations des gens participants.

 

Cliquez ici pour revoir le texte qui donne les détails de comment procéder si cela vous intéresse:


 

Autres lectures proposées :

 

Tiré du magazine «Plantes médicinales» du Guilde des herboristes

 

Est-ce que le Saint Graal pourrait être une plante ? Est-ce que la nature aurait pu produire sous nos yeux une fontaine de jouvence ? Est-ce que ces découvertes seront accessibles à tous ? Est-il possible de breveter des applications sur le ralentissement du vieillissement ? C’est ce dont je vous parlerai dans cet article, qui souligne une étape importante dans le domaine de la recherche sur la longévité : l’obtention d’un brevet canadien pour ralentir les processus du vieillissement.

Comme vous le savez maintenant, la recherche sur le vieillissement cellulaire est mon domaine d’expertise. Nous avons fait de grandes découvertes avec l’Université Concordia, qui nous ont permis d’identifier 21 nouveaux gérosuppresseurs qui proviennent tous d’extraits de plante.

On dit souvent qu’il n’est pas possible de breveter du vivant. Que l’on ne peut pas protéger par brevet des molécules naturelles. Pourtant, certaines molécules comme le taxol (paclitaxel), un médicament utilisé contre le cancer ou sur les endoprothèses contre l’athérosclérose, sont protégées par brevet. Le taxol est une molécule naturelle qui provient de l’if du Canada (Taxus canadensis). Démystifions un peu, en premier lieu, ce domaine complexe qu’est la protection par brevet.

 

Qu’est-ce qu’un brevet et pourquoi breveter une découverte ?

La protection par brevet d’invention permet de restreindre les usages commerciaux d’une découverte au bénéfice d’une entreprise qui acquière ce droit valable pour plusieurs années. Un point extrêmement important : il doit s’agir de quelque chose de totalement nouveau. Quelqu’un ne pourrait même pas breveter une machine pour transformer l’eau en vin parce qu’il semblerait qu’un certain Jésus Christ l’ait fait par le passé.

Un brevet permet d’exploiter la découverte afin de rentabiliser les sommes investies en recherche. Au Canada, cette période d’exclusivité est de 20 ans. Cela peut paraitre long, mais souvent 5 à 10 sont nécessaires à l’obtention du brevet et 3 à 4 années supplémentaires pour l’établissement d’ententes commerciales. Le brevet obtenu peut parfois être réellement exploité que 5 à 10 ans.

La première raison de breveter une découverte est donc de protéger ses utilisations commerciales. Cela permet souvent de justifier des sommes beaucoup plus importantes en recherche afin de continuer les développements ou de permettre de retrouver les sommes investies. Il n’est pas rare de voir des programmes de recherche s’échelonner sur plus d’une dizaine d’années avec plusieurs millions dépensés annuellement. Ainsi, c’est bien de faire de la recherche, mais sans possibilité de retour sur l’investissement, les capacités de recherche sont très limitées. Pour revenir aux brevets, qu’en est-il des organismes vivants, des plantes, des molécules naturelles ? Peut-on les protéger par brevet ?

 

Breveter la nature

Certains pays ne permettent pas de breveter ce que l’on appelle un produit naturel : quelque chose que l’on retrouve tel quel dans la nature comme une plante ou une partie d’une plante. Toutefois, tout ce qui est issu d’une étape d’extraction, de purification ou de transformation, c’est brevetable pourvu qu’il y ait un avantage. Il est toutefois impossible de breveter une forme de vie évoluée comme les plantes ou les animaux. Au Canada, les formes de vie évoluées sont définies comme organismes qui fonctionnent avec des systèmes ou organes. Ainsi, il est possible de breveter des lignées cellulaires, mais pas des cellules qui pourraient redonner un organisme en entier.

 

10 ans de recherche avant d’obtenir nos premiers brevets

J’ai fondé Idunn Technologies, du nom de la déesse Idunn de la longévité, à l’automne 2013, pour initier un ambitieux programme de recherche. Ce programme, avec le support du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada, a permis d’identifier 21 nouveaux gérosuppresseurs, mais surtout, les plus efficaces jamais identifiés auparavant. Ils proviennent tous d’extraits de plantes et les objectifs étaient aussi de comprendre les mécanismes d’action en cause et d’identifier des possibilités d’applications liées aux maladies associées au vieillissement.

Les résultats obtenus portent sur la longévité cellulaire, moyenne et maximale. Ils incluent aussi des analyses sur l’activité métabolique des mitochondries, sur l’oxydation des lipides membranaires ainsi que sur l’oxydation des protéines, de l’ADN des mitochondries et de l’ADN du noyau cellulaire. Ces extraits antivieillissements, appelés gérosuppresseurs, augmentent la résistance des cellules au stress oxydatif et à la température. L’amélioration du fonctionnement cellulaire réduit les dommages subis par les cellules tout en augmentant leur résistance face aux situations difficiles. L’impact maximal observé jusqu’à maintenant est de 7 fois plus important que celui du resvératrol seul (plus de 700% plus élevé).

Ces résultats ont été utilisés pour déposer des demandes de brevet, dont le premier vient d’être émis ici au Canada. Certains des résultats ont par la suite été publiés dans une des revues scientifiques ayant le plus haut classement en recherche fondamentale sur le vieillissement cellulaire. Voici le nom des plantes contenant les gérosuppresseurs découverts (numéro d’extrait Idunn): 4 = Actée à grappes noirs, 5 = valériane, 6 = passiflore, 8 = ginkgo biloba, 12 = graines de céleri, 21 = écorce de saule blanc, 26 = palmier nain, 39 = millepertuis, 42 = Yerba maté (a), 47 = Basilic sacré, 59 = Verge d’or, 64 = orange douce, 68 = houblon, 69 = polyphénols de vin rouge, 72 = chirette verte, 75 = l’hydraste du Canada, 77 = fenugrec, 78 = épine-vinette, 79 = aubépine, 81 = pissenlit 83 = Yerba maté (b).

Le brevet obtenu couvre l’usage des 6 premières. Les autres faisant l’objet d’une 2e série de demandes en cours.

 

La pointe de l’iceberg

Il s’agit d’une étape extrêmement importante pour la poursuite de nos recherches. Nous serons en mesure d’aller encore beaucoup plus loin, d’investir des sommes plus importantes et de développer des produits plus efficaces pour ralentir les processus du vieillissement.

En 2015, Matt Kaeberlein publiait dans la prestigieuse revue «Science» un article au titre (traduction) : «L’ultime médecine préventive». Il parlait de l’usage des gérosuppresseurs. Il utilise le terme ultime, parce qu’il est question de réduire l’incidence de l’ensemble des maladies associées au vieillissement, non pas une par une, mais toutes ensemble, en un seul coup. Les impacts des gérosuppresseurs en santé seront considérables.

Il va sans dire que ces molécules naturelles pourraient aussi constituer de nouveaux traitements pour plusieurs des maladies les plus importantes de notre époque comme l’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires ou même le cancer.

 

La longévité fabriquée au Québec

Dame nature a créé des gérosuppresseurs et nous sommes en train de les mettre en évidence pour les rendre disponibles le plus rapidement possible. Ils seront utilisés en premier lieu dans le domaine des suppléments où nous avons déjà amorcé la commercialisation de plusieurs produits. L’obtention de ce brevet, auquel devrait s’ajouter bientôt le brevet américain et le brevet européen, permettra la mise en place d’une deuxièmement phase de développement, avec de nouveaux laboratoires, de nouveaux investissements, de nouveaux chercheurs et une nouvelle filiale de biotechnologie pour encadrer tout cela. Il est trop tôt pour chiffrer précisément les retombés, mais une chose est sure, c’est extrêmement innovateur et c’est fièrement québécois.

 


 

Références

Dakik et al, 2019. Pairwise combinations of chemical compounds that delay yeast chronological aging through different signaling pathways display synergistic effects on the extent of aging delay. Oncotarget. 2019 Jan 8;10(3):313-338.

Dakik, et al. 2020. Discovery of fifteen new geroprotective plant extracts and identification of cellular processes they affect to prolong the chronological lifespan of budding yeast. Oncotarget. 2020;11(23):2182-2203.

Gallego-Jara et al, 2020. A Compressive Review about Taxol®: History and Future Challenges. Molecules. 2020 Dec 17;25(24):5986.

Kaeberlein et al, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science. 2015;350(6265):1191-1193.

Leonov et al, 2015. Longevity extension by phytochemicals. Molecules. 2015 Apr 13;20(4):6544-72.

Lutchman et al, 2016. Discovery of plant extracts that greatly delay yeast chronological aging and have different effects on longevity-defining cellular processes. Oncotarget. 2016 Mar 29;7(13):16542-66.

Lutchman et al, 2016. Six plant extracts delay yeast chronological aging through different signaling pathways. Oncotarget. 2016 Aug 9;7(32):50845-50863.

Medkour et al, 2019. Mechanisms by which PE21, an extract from the white willow Salix alba, delays chronological aging in budding yeast. Oncotarget. 2019 Oct 8;10(56):5780-5816.

Partridge et al, 2020. The quest to slow ageing through drug discovery. Nat Rev Drug Discov. 2020 Aug;19(8):513-532.

Tiré du magazine «Plantes médicinales» du Guilde des herboristes

 

Est-ce que le Saint Graal pourrait être une plante ? Est-ce que la nature aurait pu produire sous nos yeux une fontaine de jouvence ? Est-ce que ces découvertes seront accessibles à tous ? Est-il possible de breveter des applications sur le ralentissement du vieillissement ? C’est ce dont je vous parlerai dans cet article, qui souligne une étape importante dans le domaine de la recherche sur la longévité : l’obtention d’un brevet canadien pour ralentir les processus du vieillissement.

Comme vous le savez maintenant, la recherche sur le vieillissement cellulaire est mon domaine d’expertise. Nous avons fait de grandes découvertes avec l’Université Concordia, qui nous ont permis d’identifier 21 nouveaux gérosuppresseurs qui proviennent tous d’extraits de plante.

On dit souvent qu’il n’est pas possible de breveter du vivant. Que l’on ne peut pas protéger par brevet des molécules naturelles. Pourtant, certaines molécules comme le taxol (paclitaxel), un médicament utilisé contre le cancer ou sur les endoprothèses contre l’athérosclérose, sont protégées par brevet. Le taxol est une molécule naturelle qui provient de l’if du Canada (Taxus canadensis). Démystifions un peu, en premier lieu, ce domaine complexe qu’est la protection par brevet.

 

Qu’est-ce qu’un brevet et pourquoi breveter une découverte ?

La protection par brevet d’invention permet de restreindre les usages commerciaux d’une découverte au bénéfice d’une entreprise qui acquière ce droit valable pour plusieurs années. Un point extrêmement important : il doit s’agir de quelque chose de totalement nouveau. Quelqu’un ne pourrait même pas breveter une machine pour transformer l’eau en vin parce qu’il semblerait qu’un certain Jésus Christ l’ait fait par le passé.

Un brevet permet d’exploiter la découverte afin de rentabiliser les sommes investies en recherche. Au Canada, cette période d’exclusivité est de 20 ans. Cela peut paraitre long, mais souvent 5 à 10 sont nécessaires à l’obtention du brevet et 3 à 4 années supplémentaires pour l’établissement d’ententes commerciales. Le brevet obtenu peut parfois être réellement exploité que 5 à 10 ans.

La première raison de breveter une découverte est donc de protéger ses utilisations commerciales. Cela permet souvent de justifier des sommes beaucoup plus importantes en recherche afin de continuer les développements ou de permettre de retrouver les sommes investies. Il n’est pas rare de voir des programmes de recherche s’échelonner sur plus d’une dizaine d’années avec plusieurs millions dépensés annuellement. Ainsi, c’est bien de faire de la recherche, mais sans possibilité de retour sur l’investissement, les capacités de recherche sont très limitées. Pour revenir aux brevets, qu’en est-il des organismes vivants, des plantes, des molécules naturelles ? Peut-on les protéger par brevet ?

 

Breveter la nature

Certains pays ne permettent pas de breveter ce que l’on appelle un produit naturel : quelque chose que l’on retrouve tel quel dans la nature comme une plante ou une partie d’une plante. Toutefois, tout ce qui est issu d’une étape d’extraction, de purification ou de transformation, c’est brevetable pourvu qu’il y ait un avantage. Il est toutefois impossible de breveter une forme de vie évoluée comme les plantes ou les animaux. Au Canada, les formes de vie évoluées sont définies comme organismes qui fonctionnent avec des systèmes ou organes. Ainsi, il est possible de breveter des lignées cellulaires, mais pas des cellules qui pourraient redonner un organisme en entier.

 

10 ans de recherche avant d’obtenir nos premiers brevets

J’ai fondé Idunn Technologies, du nom de la déesse Idunn de la longévité, à l’automne 2013, pour initier un ambitieux programme de recherche. Ce programme, avec le support du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada, a permis d’identifier 21 nouveaux gérosuppresseurs, mais surtout, les plus efficaces jamais identifiés auparavant. Ils proviennent tous d’extraits de plantes et les objectifs étaient aussi de comprendre les mécanismes d’action en cause et d’identifier des possibilités d’applications liées aux maladies associées au vieillissement.

Les résultats obtenus portent sur la longévité cellulaire, moyenne et maximale. Ils incluent aussi des analyses sur l’activité métabolique des mitochondries, sur l’oxydation des lipides membranaires ainsi que sur l’oxydation des protéines, de l’ADN des mitochondries et de l’ADN du noyau cellulaire. Ces extraits antivieillissements, appelés gérosuppresseurs, augmentent la résistance des cellules au stress oxydatif et à la température. L’amélioration du fonctionnement cellulaire réduit les dommages subis par les cellules tout en augmentant leur résistance face aux situations difficiles. L’impact maximal observé jusqu’à maintenant est de 7 fois plus important que celui du resvératrol seul (plus de 700% plus élevé).

Ces résultats ont été utilisés pour déposer des demandes de brevet, dont le premier vient d’être émis ici au Canada. Certains des résultats ont par la suite été publiés dans une des revues scientifiques ayant le plus haut classement en recherche fondamentale sur le vieillissement cellulaire. Voici le nom des plantes contenant les gérosuppresseurs découverts (numéro d’extrait Idunn): 4 = Actée à grappes noirs, 5 = valériane, 6 = passiflore, 8 = ginkgo biloba, 12 = graines de céleri, 21 = écorce de saule blanc, 26 = palmier nain, 39 = millepertuis, 42 = Yerba maté (a), 47 = Basilic sacré, 59 = Verge d’or, 64 = orange douce, 68 = houblon, 69 = polyphénols de vin rouge, 72 = chirette verte, 75 = l’hydraste du Canada, 77 = fenugrec, 78 = épine-vinette, 79 = aubépine, 81 = pissenlit 83 = Yerba maté (b).

Le brevet obtenu couvre l’usage des 6 premières. Les autres faisant l’objet d’une 2e série de demandes en cours.

 

La pointe de l’iceberg

Il s’agit d’une étape extrêmement importante pour la poursuite de nos recherches. Nous serons en mesure d’aller encore beaucoup plus loin, d’investir des sommes plus importantes et de développer des produits plus efficaces pour ralentir les processus du vieillissement.

En 2015, Matt Kaeberlein publiait dans la prestigieuse revue «Science» un article au titre (traduction) : «L’ultime médecine préventive». Il parlait de l’usage des gérosuppresseurs. Il utilise le terme ultime, parce qu’il est question de réduire l’incidence de l’ensemble des maladies associées au vieillissement, non pas une par une, mais toutes ensemble, en un seul coup. Les impacts des gérosuppresseurs en santé seront considérables.

Il va sans dire que ces molécules naturelles pourraient aussi constituer de nouveaux traitements pour plusieurs des maladies les plus importantes de notre époque comme l’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires ou même le cancer.

 

La longévité fabriquée au Québec

Dame nature a créé des gérosuppresseurs et nous sommes en train de les mettre en évidence pour les rendre disponibles le plus rapidement possible. Ils seront utilisés en premier lieu dans le domaine des suppléments où nous avons déjà amorcé la commercialisation de plusieurs produits. L’obtention de ce brevet, auquel devrait s’ajouter bientôt le brevet américain et le brevet européen, permettra la mise en place d’une deuxièmement phase de développement, avec de nouveaux laboratoires, de nouveaux investissements, de nouveaux chercheurs et une nouvelle filiale de biotechnologie pour encadrer tout cela. Il est trop tôt pour chiffrer précisément les retombés, mais une chose est sure, c’est extrêmement innovateur et c’est fièrement québécois.

 


 

Références

Dakik et al, 2019. Pairwise combinations of chemical compounds that delay yeast chronological aging through different signaling pathways display synergistic effects on the extent of aging delay. Oncotarget. 2019 Jan 8;10(3):313-338.

Dakik, et al. 2020. Discovery of fifteen new geroprotective plant extracts and identification of cellular processes they affect to prolong the chronological lifespan of budding yeast. Oncotarget. 2020;11(23):2182-2203.

Gallego-Jara et al, 2020. A Compressive Review about Taxol®: History and Future Challenges. Molecules. 2020 Dec 17;25(24):5986.

Kaeberlein et al, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science. 2015;350(6265):1191-1193.

Leonov et al, 2015. Longevity extension by phytochemicals. Molecules. 2015 Apr 13;20(4):6544-72.

Lutchman et al, 2016. Discovery of plant extracts that greatly delay yeast chronological aging and have different effects on longevity-defining cellular processes. Oncotarget. 2016 Mar 29;7(13):16542-66.

Lutchman et al, 2016. Six plant extracts delay yeast chronological aging through different signaling pathways. Oncotarget. 2016 Aug 9;7(32):50845-50863.

Medkour et al, 2019. Mechanisms by which PE21, an extract from the white willow Salix alba, delays chronological aging in budding yeast. Oncotarget. 2019 Oct 8;10(56):5780-5816.

Partridge et al, 2020. The quest to slow ageing through drug discovery. Nat Rev Drug Discov. 2020 Aug;19(8):513-532.

Idunn Technologies, entreprise québécoise spécialisée sur la longévité en santé, à l’origine des produits Vitoli et BASE, annonce un projet de recherche sur l’âge biologique et l’évaluation des gérosuppresseurs des suppléments Vitoli.

Ces travaux de recherche seront réalisés en deux phases : 1) Étude pilote sur les profils métabolomiques assistés par l’intelligence artificielle pour caractériser l’âge biologique et 2) Validation du prédicteur et confirmation de l’impact des gérosuppresseurs de Vitoli Bien vieillir. Il est important de savoir que votre vieillissement est intimement relié à votre métabolisme qui est un indicateur de votre âge biologique.

Dans le cadre de ce projet, les profils métabolomiques pour caractériser l’âge biologique seront réalisés par l’entreprise québécoise BioTwin.

Les détails de la première phase, débutant en mars 2024, seront présentés lors de la conférence Vitoli du 29 février 2024 19h00 sur Zoom. Il s’agit d’une conférence portant sur les potentiels du ralentissement du vieillissement humain : ‘’Ralentir le vieillissement : l’ultime médecine préventive. Eric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com).’’ Cette conférence fera le point sur les mécanismes biologiques du vieillissement et sur ce que la nature propose comme outils pour le ralentir.

 

Historique

Idunn Technologies fut fondée par Eric Simard, docteur en biologie et chercheur sur le vieillissement cellulaire, en 2013 afin de réaliser un ambitieux programme de recherche ayant pour but de découvrir de nouveaux gérosuppresseurs. Plusieurs universités ont collaboré à ces travaux de recherche, dont l’Université Concordia où se sont déroulé la plus importante partie des essais en laboratoire. Les premières grandes découvertes eurent lieu dès 2014 et ces recherches ont été supportées par le Conseil National de Recherche en Science et en Génie du Canada (CRSNG). Elles auront permis de former un grand nombre d’étudiants gradués, de publier plusieurs articles scientifiques de hauts niveaux et d’identifier 21 nouveaux gérosuppresseurs, tous d’origine naturelle. Il est à souligner qu’Idunn Technologies a obtenu tout récemment ses premiers brevets (Canada en 2023 et États-Unis en 2024) sur le ralentissement du vieillissement cellulaire.

BioTwin développe des outils d’aide à la décision clinique pour les professionnels de la santé en créant des jumeaux virtuels humains dérivés de profilage métabolomique associé à différents états de santé. Cette technologie unique développée par BioTwin utilise des dizaines de milliers de biomarqueurs provenant d’échantillons biologiques, collectés de façon non invasive à la maison grâce à une trousse d’échantillonnages envoyée par la poste.

D’un point de vue biologique, l’âge réel d’une personne varie par rapport à son âge chronologique, sur un intervalle d’au moins 30 ans. Ainsi, nous trouvons dans les populations par le monde, des gens de 95 ans ayant la capacité de personnes de 65 ans : ceux de 95 ans ayant de bonnes habitudes de vie et ceux de 65 ans en ayant de très mauvaises. Ces 30 ans de jeux pourraient même être encore plus grands parce que nous n’avons pas étudié finement le profil de gens qui optimiseraient leurs habitudes de vie en fonction d’une meilleure longévité. Ainsi, il est peu probable que votre âge biologique corresponde précisément à votre âge chronologique (celui que vous fêtez chaque année).

La détermination de cet âge biologique, et surtout son évolution dans le temp, requière actuellement des outils très dispendieux. La technologie de BioTwin de profilage métabolomique permet d’offrir une mesure d’analyses à haut-volume avec un coût significativement moindre. Offrir des services accessibles à la population est une des raisons qui a motivé Idunn Technologies à choisir BioTwin pour développer un nouveau prédicteur de l’âge biologique et poursuivre les recherches sur les gérosuppresseurs.

 

Pour participer à l’étude pilote (la phase 1)

GROUPE GÉNÉRAL 

Cette première étape est volontaire et ne vous engage pas à participer à la deuxième partie de l’étude. Il s’agit d’une étude pilote permettant de réduire les risques associés à la réalisation de la 2e partie qui inclura des analyses et suivis beaucoup plus dispendieux et une équipe de recherche élargie. Les données cumulées durant cette première phase serviront à mettre en relation l’âge chronologique des participants avec leur profil métabolomique assisté par l’intelligence artificielle. Nous espérons ainsi pouvoir tracer une tendance claire entre l’état de santé des gens, leur âge chronologique et leur profil métabolomique afin de constituer les bases d’un nouveau prédicteur de l’âge biologique. L’intelligence artificielle devrait nous aider à associer les informations cumulées à l’état de santé représenté par le profil BioTwin. Il est donc nécessaire de coupler les analyses d’échantillons sanguins aux informations fournis par différents questionnaires.

N.B.  En participant à ce projet, vous obtenez gratuitement accès à votre jumeau virtuel BioTwin par le portail usagés Jumelez-Moi de BioTwin. Vous pourrez y commander des trousses de collecte, compléter les questionnaires et consulter les informations disponibles.

BioTwin adhère à des politiques de confidentialité et de gestion des données pour assurer la protection des renseignements privés. Pour en savoir plus sur les politiques de BioTwin.

(https://www.biotwin.ai/fr/policies).

Pour assurer la confidentialité des données dans le cadre de ce projet, les données recueillies  sont anonymisées et regroupées.

 

Pour participer à ce projet, simplement suivre ces 4 étapes faciles :

  1. Créer votre compte d’utilisateur via JumelezMoi (lien : https://portal.twinme.ai/auth/signup)

 

2. Compléter le questionnaire de profil sous la rubrique « Questionnaire »

IMPORTANT : Dans questionnaire initial, inscrire dans la section «Si vous consultez ou si vous êtes référé par un partenaire de BioTwin (professionnel de la santé, chercheur, clinique…), veuillez SVP inscrire le nom.» : SVP inscrire Vitoli.

Pour ceux qui prennent régulièrement des produits Vitoli, vous devez l’inscrire dans le questionnaire.

 

3. Compléter le Questionnaire qualité de vie (SF-36)

N.B. SF 36 sera disponible en ligne dès le 1er mars

 

 

4.Commander la trousse d’échantillonnage de BioTwin; celle-ci vous sera envoyée par la poste à votre domicile.

 

 

La trousse contiendra des instructions claires et les outils nécessaires au prélèvement d’échantillons non invasifs. L’échantillon est un prélèvement de 4 gouttes de sang déposés sur une languette de prélèvement fourni à cet effet avec l’enveloppe de retour affranchit.

Cela vous permettra de commencer à construire votre jumeau virtuel totalement gratuitement. Vous pourrez également choisir de participer à d’autres projets de recherche BioTwin : oncologie, allergies, fatigue chronique, diabète, ménopause.

N.B. Il est possible à cette étape, si vous ne prenez pas encore les produits Vitoli (jamais pris aucun produits Vitoli au cours des 6 derniers mois), de faire partie d’un sous-groupe de volontaires ‘’avant/après’’. Ces personnes permettront d’obtenir les premiers résultats sur les impacts métaboliques de Vitoli Bien vieillir. Sachez que deux études cliniques récentes ont confirmé des impacts métaboliques applicables à ce produit et ils permettent d’envisager des résultats positifs aux doses des ingrédients utilisés. Ces volontaires seront informés des résultats à la fin de l’étude, mais devrons se procurer eux-mêmes les produits utilisés (démarches volontaires). Si cela vous intéresse, vous référer à la section suivante ‘’Groupe de 50 volontaires Vitoli Bien vieillir’’.

 

GROUPE DE 50 VOLONTAIRES VITOLI BIEN VIEILLIR

Ils seront invités à :

  • Nous écrire à info@vitoli.ca:
    1. nous mentionner que vous désirez participer au groupe ‘’Volontaires’’ Vitoli Bien vieillir et confirmer dans ce courriel que vous n’avez pas pris de produits Vitoli au cours des 6 derniers mois,
    2. nous indiquer votre numéro de compte BioTwin (Numéro BioTwin = BTxxxx).
    3. attendre notre confirmation par courriel avant d’aller plus loin. Les volontaires sont déjà confirmés, seulement 50 places sont disponibles. Par contre, nous prenons des gens du groupe général jusqu’au début juin.
  • Fournir un premier groupe d’échantillons, comme tous les autres participants, avant de débuter la prise de Vitoli Bien vieillir (une languette par jour, durant 10 jours; vous déposez des gouttes de sang sur une languette fourni à cet effet que vous retournez par la poste),
  • Vous procurer 3 bouteilles de Vitoli Bien vieillir (30 capsules) soit via le site internet (vitoli.ca) soit dans un point de vente près de chez vous (environ 100$+Tx pour les 3),
  • Commander une deuxième trousse de collecte (en haut à gauche en étant branché à votre compte BioTwin ‘’Commander une trousse gratuite’’.
  • Débuter la prise volontaire de Vitoli Bien vieillir pour une période de 3 mois au total                                     (une capsule le soir avant de vous coucher),
  • Fournir un deuxième groupe d’échantillons au début du 2e mois (une languette par jour, durant 10 jours; vous déposez des gouttes de sang sur une languette fourni à cet effet que vous retournez par la poste).
  • Commander une troisième trousse de collecte (en haut à gauche en étant branché à votre compte BioTwin ‘’Commander une trousse gratuite’’.
  • Fournir un troisième groupe d’échantillons au début du 3e mois (une languette par jour, durant 10 jours; vous déposez des gouttes de sang sur une languette fourni à cet effet que vous retournez par la poste).
  • Nous confirmer par courriel que vous avez complété le protocole (info@vitoli.ca).

Les volontaires sélectionnés seront invités à débuter tous en même temps la prise de Vitoli Bien vieillir et seront alors invités à procéder à l’étape 4. Ils devront se procurer 3 bouteilles de Vitoli Bien vieillir dans un point de vente de leur choix (environ 100$ + Tx). Le tout se déroulera sur une période de 3 mois et demi (16 semaines). Il s’agit d’une participation volontaire.

Pour ceux qui souhaite participer à l’étude d’âge biologique sans prendre des produits Vitoli, vous êtes invités à participer au Groupe général décrit ci-haut.

 

Pourquoi participer ?

La recherche sur les gérosuppresseurs visent à améliorer la qualité de vie des gens en réduisant les risques reliés aux maladies associées au vieillissement. Il s’agit donc d’augmenter les chances de garder vos capacités le plus longtemps possible; d’être en mesure de profiter de la vie plus longtemps.

Il est évident que je suis très fier de pouvoir lancer ces recherches ici au Québec et que les québécois soient au premier rang pour la participation et les retombés éventuelles.

 

Eric Simard, docteur en biologie et chercheur.

 


 

Références scientifiques supportant la réalisation de cette étude :

  • Castillo-Quan et al, 2015. Genetics and pharmacology of longevity: the road to therapeutics for healthy aging. 2015;90:1-101.
  • Cao et al, 2022. The Effect of Resveratrol on Blood Lipid Profile: A Dose-Response Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. 2022 Sep 11;14(18):3755.
  • Chang et al, 2019. Measuring population ageing: an analysis of the Global Burden of Disease Study 2017. Lancet Public Health. 2019 Mar;4(3):e159-e167.
  • Deelen et al, 2016. Employing biomarkers of healthy ageing for leveraging genetic studies into human longevity. Exp Gerontol. 2016 Sep;82:166-74.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Franzago et al, 2022. The epigenetic aging, obesity, and lifestyle. Front Cell Dev Biol. 2022 Sep 13;10:985274.
  • Fytili et al, 2022. Effect of Long-Term Hydroxytyrosol Administration on Body Weight, Fat Mass and Urine Metabolomics: A Randomized Double-Blind Prospective Human Study. 2022 Apr 6;14(7):1525.
  • Galiniak et al, 2019. Health benefits of resveratrol administration. Acta Biochim Pol. 2019 Feb 28;66(1):13-21.
  • Ismail K, Nussbaum L, Sebastiani P, Andersen S, Perls T, Barzilai N, Milman S. 2016. Compression of Morbidity Is Observed Across Cohorts with Exceptional Longevity. J Am Geriatr Soc. 2016 Aug;64(8):1583-91.
  • Kaeberlein, 2019. It is Time to Embrace 21st-Century Medicine, Public Policy & Aging Report, Volume 29, Issue 4, 2019, Pages 111–115, https://doi.org/10.1093/ppar/prz022
  • Kondoh et Kameda, 2023. Metabolites in aging and aging-relevant diseases: Frailty, sarcopenia and cognitive decline. Geriatr Gerontol Int. 2023 Oct 13.
  • Korsholm et al, 2017. Comprehensive Metabolomic Analysis in Blood, Urine, Fat, and Muscle in Men with Metabolic Syndrome: A Randomized, Placebo-Controlled Clinical Trial on the Effects of Resveratrol after Four Months’ Treatment. Int J Mol Sci. 2017 Mar 4;18(3):554.
  • Longo et al, 2015. Interventions to Slow Aging in Humans: Are We Ready? Aging Cell. 2015 Aug;14(4):497-510.
  • López-Otín et al, 2013. The hallmarks of aging. Jun 6;153(6):1194-217.
  • Mamoshina et al, 2018. Population Specific Biomarkers of Human Aging: A Big Data Study Using South Korean, Canadian, and Eastern European Patient Populations. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2018 Oct 8;73(11):1482-1490.
  • Roberts et al, 2023. The Effect of a Hydroxytyrosol-Rich, Olive-Derived Phytocomplex on Aerobic Exercise and Acute Recovery. 2023 Jan 13;15(2):421.
  • Seals et al, 2016. Physiological geroscience: targeting function to increase healthspan and achieve optimal longevity. J Physiol. 2016 Apr 15;594(8):2001-24.
  • Singh et al, 2019. Health benefits of resveratrol: Evidence from clinical studies. Med Res Rev. 2019 Sep;39(5):1851-1891.
  • Tessier et al, 2024. Plasma metabolites of a healthy lifestyle in relation to mortality and longevity: Four prospective US cohort studies. Med. 2024 Feb 8:S2666-6340(24)00040-0. doi: 10.1016/j.medj.2024.01.010. Epub ahead of print. PMID: 38366602.
  • Waziry et al, 2023. Effect of long-term caloric restriction on DNA methylation measures of biological aging in healthy adults from the CALERIE trial. Nat Aging. 2023 Mar;3(3):248-257.
  • Yi et al, 2023. The efficacy and safety of β-nicotinamide mononucleotide (NMN) supplementation in healthy middle-aged adults: a randomized, multicenter, double-blind, placebo-controlled, parallel-group, dose-dependent clinical trial. 2023 Feb;45(1):29-43.

 

Idunn Technologies, entreprise québécoise spécialisée sur la longévité en santé, à l’origine des produits Vitoli et BASE, annonce un projet de recherche sur l’âge biologique et l’évaluation des gérosuppresseurs des suppléments Vitoli.

Ces travaux de recherche seront réalisés en deux phases : 1) Étude pilote sur les profils métabolomiques assistés par l’intelligence artificielle pour caractériser l’âge biologique et 2) Validation du prédicteur et confirmation de l’impact des gérosuppresseurs de Vitoli Bien vieillir. Il est important de savoir que votre vieillissement est intimement relié à votre métabolisme qui est un indicateur de votre âge biologique.

Dans le cadre de ce projet, les profils métabolomiques pour caractériser l’âge biologique seront réalisés par l’entreprise québécoise BioTwin.

Les détails de la première phase, débutant en mars 2024, seront présentés lors de la conférence Vitoli du 29 février 2024 19h00 sur Zoom. Il s’agit d’une conférence portant sur les potentiels du ralentissement du vieillissement humain : ‘’Ralentir le vieillissement : l’ultime médecine préventive. Eric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com).’’ Cette conférence fera le point sur les mécanismes biologiques du vieillissement et sur ce que la nature propose comme outils pour le ralentir.

 

Historique

Idunn Technologies fut fondée par Eric Simard, docteur en biologie et chercheur sur le vieillissement cellulaire, en 2013 afin de réaliser un ambitieux programme de recherche ayant pour but de découvrir de nouveaux gérosuppresseurs. Plusieurs universités ont collaboré à ces travaux de recherche, dont l’Université Concordia où se sont déroulé la plus importante partie des essais en laboratoire. Les premières grandes découvertes eurent lieu dès 2014 et ces recherches ont été supportées par le Conseil National de Recherche en Science et en Génie du Canada (CRSNG). Elles auront permis de former un grand nombre d’étudiants gradués, de publier plusieurs articles scientifiques de hauts niveaux et d’identifier 21 nouveaux gérosuppresseurs, tous d’origine naturelle. Il est à souligner qu’Idunn Technologies a obtenu tout récemment ses premiers brevets (Canada en 2023 et États-Unis en 2024) sur le ralentissement du vieillissement cellulaire.

BioTwin développe des outils d’aide à la décision clinique pour les professionnels de la santé en créant des jumeaux virtuels humains dérivés de profilage métabolomique associé à différents états de santé. Cette technologie unique développée par BioTwin utilise des dizaines de milliers de biomarqueurs provenant d’échantillons biologiques, collectés de façon non invasive à la maison grâce à une trousse d’échantillonnages envoyée par la poste.

D’un point de vue biologique, l’âge réel d’une personne varie par rapport à son âge chronologique, sur un intervalle d’au moins 30 ans. Ainsi, nous trouvons dans les populations par le monde, des gens de 95 ans ayant la capacité de personnes de 65 ans : ceux de 95 ans ayant de bonnes habitudes de vie et ceux de 65 ans en ayant de très mauvaises. Ces 30 ans de jeux pourraient même être encore plus grands parce que nous n’avons pas étudié finement le profil de gens qui optimiseraient leurs habitudes de vie en fonction d’une meilleure longévité. Ainsi, il est peu probable que votre âge biologique corresponde précisément à votre âge chronologique (celui que vous fêtez chaque année).

La détermination de cet âge biologique, et surtout son évolution dans le temp, requière actuellement des outils très dispendieux. La technologie de BioTwin de profilage métabolomique permet d’offrir une mesure d’analyses à haut-volume avec un coût significativement moindre. Offrir des services accessibles à la population est une des raisons qui a motivé Idunn Technologies à choisir BioTwin pour développer un nouveau prédicteur de l’âge biologique et poursuivre les recherches sur les gérosuppresseurs.

 

Pour participer à l’étude pilote (la phase 1)

GROUPE GÉNÉRAL 

Cette première étape est volontaire et ne vous engage pas à participer à la deuxième partie de l’étude. Il s’agit d’une étude pilote permettant de réduire les risques associés à la réalisation de la 2e partie qui inclura des analyses et suivis beaucoup plus dispendieux et une équipe de recherche élargie. Les données cumulées durant cette première phase serviront à mettre en relation l’âge chronologique des participants avec leur profil métabolomique assisté par l’intelligence artificielle. Nous espérons ainsi pouvoir tracer une tendance claire entre l’état de santé des gens, leur âge chronologique et leur profil métabolomique afin de constituer les bases d’un nouveau prédicteur de l’âge biologique. L’intelligence artificielle devrait nous aider à associer les informations cumulées à l’état de santé représenté par le profil BioTwin. Il est donc nécessaire de coupler les analyses d’échantillons sanguins aux informations fournis par différents questionnaires.

N.B.  En participant à ce projet, vous obtenez gratuitement accès à votre jumeau virtuel BioTwin par le portail usagés Jumelez-Moi de BioTwin. Vous pourrez y commander des trousses de collecte, compléter les questionnaires et consulter les informations disponibles.

BioTwin adhère à des politiques de confidentialité et de gestion des données pour assurer la protection des renseignements privés. Pour en savoir plus sur les politiques de BioTwin.

(https://www.biotwin.ai/fr/policies).

Pour assurer la confidentialité des données dans le cadre de ce projet, les données recueillies  sont anonymisées et regroupées.

 

Pour participer à ce projet, simplement suivre ces 4 étapes faciles :

  1. Créer votre compte d’utilisateur via JumelezMoi (lien : https://portal.twinme.ai/auth/signup)

 

2. Compléter le questionnaire de profil sous la rubrique « Questionnaire »

IMPORTANT : Dans questionnaire initial, inscrire dans la section «Si vous consultez ou si vous êtes référé par un partenaire de BioTwin (professionnel de la santé, chercheur, clinique…), veuillez SVP inscrire le nom.» : SVP inscrire Vitoli.

Pour ceux qui prennent régulièrement des produits Vitoli, vous devez l’inscrire dans le questionnaire.

 

3. Compléter le Questionnaire qualité de vie (SF-36)

N.B. SF 36 sera disponible en ligne dès le 1er mars

 

 

4.Commander la trousse d’échantillonnage de BioTwin; celle-ci vous sera envoyée par la poste à votre domicile.

 

 

La trousse contiendra des instructions claires et les outils nécessaires au prélèvement d’échantillons non invasifs. L’échantillon est un prélèvement de 4 gouttes de sang déposés sur une languette de prélèvement fourni à cet effet avec l’enveloppe de retour affranchit.

Cela vous permettra de commencer à construire votre jumeau virtuel totalement gratuitement. Vous pourrez également choisir de participer à d’autres projets de recherche BioTwin : oncologie, allergies, fatigue chronique, diabète, ménopause.

N.B. Il est possible à cette étape, si vous ne prenez pas encore les produits Vitoli (jamais pris aucun produits Vitoli au cours des 6 derniers mois), de faire partie d’un sous-groupe de volontaires ‘’avant/après’’. Ces personnes permettront d’obtenir les premiers résultats sur les impacts métaboliques de Vitoli Bien vieillir. Sachez que deux études cliniques récentes ont confirmé des impacts métaboliques applicables à ce produit et ils permettent d’envisager des résultats positifs aux doses des ingrédients utilisés. Ces volontaires seront informés des résultats à la fin de l’étude, mais devrons se procurer eux-mêmes les produits utilisés (démarches volontaires). Si cela vous intéresse, vous référer à la section suivante ‘’Groupe de 50 volontaires Vitoli Bien vieillir’’.

 

GROUPE DE 50 VOLONTAIRES VITOLI BIEN VIEILLIR

Ils seront invités à :

  • Nous écrire à info@vitoli.ca:
    1. nous mentionner que vous désirez participer au groupe ‘’Volontaires’’ Vitoli Bien vieillir et confirmer dans ce courriel que vous n’avez pas pris de produits Vitoli au cours des 6 derniers mois,
    2. nous indiquer votre numéro de compte BioTwin (Numéro BioTwin = BTxxxx).
    3. attendre notre confirmation par courriel avant d’aller plus loin. Les volontaires sont déjà confirmés, seulement 50 places sont disponibles. Par contre, nous prenons des gens du groupe général jusqu’au début juin.
  • Fournir un premier groupe d’échantillons, comme tous les autres participants, avant de débuter la prise de Vitoli Bien vieillir (une languette par jour, durant 10 jours; vous déposez des gouttes de sang sur une languette fourni à cet effet que vous retournez par la poste),
  • Vous procurer 3 bouteilles de Vitoli Bien vieillir (30 capsules) soit via le site internet (vitoli.ca) soit dans un point de vente près de chez vous (environ 100$+Tx pour les 3),
  • Commander une deuxième trousse de collecte (en haut à gauche en étant branché à votre compte BioTwin ‘’Commander une trousse gratuite’’.
  • Débuter la prise volontaire de Vitoli Bien vieillir pour une période de 3 mois au total                                     (une capsule le soir avant de vous coucher),
  • Fournir un deuxième groupe d’échantillons au début du 2e mois (une languette par jour, durant 10 jours; vous déposez des gouttes de sang sur une languette fourni à cet effet que vous retournez par la poste).
  • Commander une troisième trousse de collecte (en haut à gauche en étant branché à votre compte BioTwin ‘’Commander une trousse gratuite’’.
  • Fournir un troisième groupe d’échantillons au début du 3e mois (une languette par jour, durant 10 jours; vous déposez des gouttes de sang sur une languette fourni à cet effet que vous retournez par la poste).
  • Nous confirmer par courriel que vous avez complété le protocole (info@vitoli.ca).

Les volontaires sélectionnés seront invités à débuter tous en même temps la prise de Vitoli Bien vieillir et seront alors invités à procéder à l’étape 4. Ils devront se procurer 3 bouteilles de Vitoli Bien vieillir dans un point de vente de leur choix (environ 100$ + Tx). Le tout se déroulera sur une période de 3 mois et demi (16 semaines). Il s’agit d’une participation volontaire.

Pour ceux qui souhaite participer à l’étude d’âge biologique sans prendre des produits Vitoli, vous êtes invités à participer au Groupe général décrit ci-haut.

 

Pourquoi participer ?

La recherche sur les gérosuppresseurs visent à améliorer la qualité de vie des gens en réduisant les risques reliés aux maladies associées au vieillissement. Il s’agit donc d’augmenter les chances de garder vos capacités le plus longtemps possible; d’être en mesure de profiter de la vie plus longtemps.

Il est évident que je suis très fier de pouvoir lancer ces recherches ici au Québec et que les québécois soient au premier rang pour la participation et les retombés éventuelles.

 

Eric Simard, docteur en biologie et chercheur.

 


 

Références scientifiques supportant la réalisation de cette étude :

  • Castillo-Quan et al, 2015. Genetics and pharmacology of longevity: the road to therapeutics for healthy aging. 2015;90:1-101.
  • Cao et al, 2022. The Effect of Resveratrol on Blood Lipid Profile: A Dose-Response Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. 2022 Sep 11;14(18):3755.
  • Chang et al, 2019. Measuring population ageing: an analysis of the Global Burden of Disease Study 2017. Lancet Public Health. 2019 Mar;4(3):e159-e167.
  • Deelen et al, 2016. Employing biomarkers of healthy ageing for leveraging genetic studies into human longevity. Exp Gerontol. 2016 Sep;82:166-74.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Franzago et al, 2022. The epigenetic aging, obesity, and lifestyle. Front Cell Dev Biol. 2022 Sep 13;10:985274.
  • Fytili et al, 2022. Effect of Long-Term Hydroxytyrosol Administration on Body Weight, Fat Mass and Urine Metabolomics: A Randomized Double-Blind Prospective Human Study. 2022 Apr 6;14(7):1525.
  • Galiniak et al, 2019. Health benefits of resveratrol administration. Acta Biochim Pol. 2019 Feb 28;66(1):13-21.
  • Ismail K, Nussbaum L, Sebastiani P, Andersen S, Perls T, Barzilai N, Milman S. 2016. Compression of Morbidity Is Observed Across Cohorts with Exceptional Longevity. J Am Geriatr Soc. 2016 Aug;64(8):1583-91.
  • Kaeberlein, 2019. It is Time to Embrace 21st-Century Medicine, Public Policy & Aging Report, Volume 29, Issue 4, 2019, Pages 111–115, https://doi.org/10.1093/ppar/prz022
  • Kondoh et Kameda, 2023. Metabolites in aging and aging-relevant diseases: Frailty, sarcopenia and cognitive decline. Geriatr Gerontol Int. 2023 Oct 13.
  • Korsholm et al, 2017. Comprehensive Metabolomic Analysis in Blood, Urine, Fat, and Muscle in Men with Metabolic Syndrome: A Randomized, Placebo-Controlled Clinical Trial on the Effects of Resveratrol after Four Months’ Treatment. Int J Mol Sci. 2017 Mar 4;18(3):554.
  • Longo et al, 2015. Interventions to Slow Aging in Humans: Are We Ready? Aging Cell. 2015 Aug;14(4):497-510.
  • López-Otín et al, 2013. The hallmarks of aging. Jun 6;153(6):1194-217.
  • Mamoshina et al, 2018. Population Specific Biomarkers of Human Aging: A Big Data Study Using South Korean, Canadian, and Eastern European Patient Populations. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2018 Oct 8;73(11):1482-1490.
  • Roberts et al, 2023. The Effect of a Hydroxytyrosol-Rich, Olive-Derived Phytocomplex on Aerobic Exercise and Acute Recovery. 2023 Jan 13;15(2):421.
  • Seals et al, 2016. Physiological geroscience: targeting function to increase healthspan and achieve optimal longevity. J Physiol. 2016 Apr 15;594(8):2001-24.
  • Singh et al, 2019. Health benefits of resveratrol: Evidence from clinical studies. Med Res Rev. 2019 Sep;39(5):1851-1891.
  • Tessier et al, 2024. Plasma metabolites of a healthy lifestyle in relation to mortality and longevity: Four prospective US cohort studies. Med. 2024 Feb 8:S2666-6340(24)00040-0. doi: 10.1016/j.medj.2024.01.010. Epub ahead of print. PMID: 38366602.
  • Waziry et al, 2023. Effect of long-term caloric restriction on DNA methylation measures of biological aging in healthy adults from the CALERIE trial. Nat Aging. 2023 Mar;3(3):248-257.
  • Yi et al, 2023. The efficacy and safety of β-nicotinamide mononucleotide (NMN) supplementation in healthy middle-aged adults: a randomized, multicenter, double-blind, placebo-controlled, parallel-group, dose-dependent clinical trial. 2023 Feb;45(1):29-43.

 

Texte disponible en ligne et cité dans le livre : «La cuisine méditerranéenne métabolique : pour transformer son corps et sa santé» par Dre Èvelyne Bourdua-Roy et Sophie Rolland, neuroscientifique

La science de la longévité à connue des développements importants depuis le début des années 2000. À cette époque, il fut constaté que des animaux ayant des niveaux plus élevés d’oxydation systémique, la rouille du monde vivant, vivaient quand même beaucoup plus longtemps. Les niveaux oxydatifs, qui jouent tout de même un rôle dans la vitesse de vieillissement, ne sont pourtant pas une cause du vieillissement primaire. Il est important, pour bien comprendre le vieillissement, de le visualiser comme un processus progressif qui est relié à la base à des mécanismes cellulaires de croissance et de développement (le vieillissement primaire) qui sont influencés par nos habitudes de vie et d’autres facteurs génétiques et épigénétiques (le vieillissement secondaire).

Afin de mieux comprendre ces processus et les façons d’intervenir, je vous propose quelques explications sur les principaux aspects :

  1. Le continuum de santé et la longévité
  2. Définir gérosuppresseur et géroprotecteur
  3. Ce que la nature nous propose pour vivre en santé plus longtemps
  4. Mes dix recommandations pour vivre centenaire

 

1. Le continuum de santé et la longévité

Un des concept le plus important à bien comprendre est le fait que la santé s’exprime sur la base d’un continuum qui représente beaucoup plus que le fait de ne pas être malade. On se soucie, généralement au Québec, de la santé quand la maladie est installée ou en voit de se faire. Nous devrions voir la santé comme un continuum entre un état optimal et être malade. J’ai proposé 8 états dans ce continuum qui permettent de se rendre compte que notre système de la maladie ne considère que les 3 derniers : à partir de l’apparition des symptômes.

  1. Optimiser sa santé
  2. Être en santé
  3. Avoir un mauvais environnement de vie
  4. Avoir de mauvaises habitudes de vie
  5. Avoir des carences
  6. Avoir des symptômes
  7. Développer une maladie
  8. Être malade

Il est même fréquent pour des gens que l’on considère en bonne santé, de se rendre compte qu’ils ont des carences significatives et de mauvaises habitudes de vie. Ils sont quand même sur une pente descendante menant à la maladie. Ce continuum m’a fait penser de vous proposer un second continuum de paramètre biologique permettant de mieux comprendre ce qu’est le vieillissement :

  1. La poussée de croissance
  2. La distorsion dans le fonctionnement cellulaire
  3. La baisse graduelle des capacités de réparation
  4. La création de cellules sénescentes
  5. L’inflammation systémique reliée au vieillissement (‘’inflamaging’’)
  6. Le désordre métabolique (dont la dysfonction mitochondriale)
  7. La maladie
  8. La mort

Personnellement, j’ai horreur des explications qui mettent tout sur le même pied d’égalité. Dans la réalité, certaines facettes de la biologie du vieillissement en entraînent d’autres et permettent de considérer, dans une approche holistique, d’agir en amont sur les premières étapes de façon à avoir des impacts plus globaux sur la longévité en santé. Je vais donc vous expliquer ces étapes, en lien avec les marqueurs du vieillissement biologique, pour mieux situer ce qu’est le vieillissement et comment nous pouvons agir sur le processus.

 

a) La poussée de croissance ou la théorie de l’hyperfonction

Une première facette importante à comprendre est ce qui explique qu’une souris vieillis plus rapidement qu’un éléphant; la vitesse de développement. La taille et la vitesse de développement des organismes sont directement reliées à leur longévité. La raison est que nous vieillissons à la même vitesse que nous avons grandie. Cela explique aussi les effets de la restriction calorique sur la longévité : lorsque l’apport en calorie devient limitant, la croissance est freinée pour assurer la survie ce qui permet aussi de ralentir le vieillissement plus tard dans notre vie lorsque la croissance c’est arrêté. Notez que plusieurs bénéfices découlent de la restriction calorique. En voici quelques-uns :

–           Réduction de l’inflammation et du poids corporel

–           Augmentation du bon cholestérol

–           Réduction des triglycérides et du mauvais cholestérol sanguin

–           Réduction des risques de cancer

–           Amélioration de la gestion du glucose

–           Amélioration du métabolisme des mitochondries

–           Réduction de la perte de masse musculaire

–           Préservation des cellules souches

–           Préservation de la structure et des fonctions cognitives

–           Etc.

 

C’est ce qui fut initialement nommé la théorie de la pléiotropie antagoniste par Georges C. Williams (1926-2010) et renommé par Mikhail Blagosklonny la théorie de l’hyperfonction. Ainsi, les voies métaboliques de la croissance et du vieillissement demeurent activées même passé l’âge adulte, après l’arrêt de la croissance, et causent le vieillissement. C’est ce qui fait que le nez et les oreilles continuent leur croissance. Ainsi, nous pouvons supposer qu’un organisme vivant qui grandirait tout le temps pourrait mieux vieillir ? Et oui, c’est effectivement le cas. Le requin du Groenland peut vivre de 275 à 350 ans et il ne cesse jamais de grandir (éventuellement cela mène à d’autres facteurs qui deviennent limitants). Toutefois, pour la majorité des organismes vivants, l’arrêt de la croissance est suivi par une poussée de développement sans croissance qui cause de la distorsion dans le fonctionnement cellulaire.

 

b) La distorsion dans le fonctionnement cellulaire

Pour reprendre une analogie proposée par Blagosklonny : ‘’c’est comme conduire une voiture avec l’accélérateur à fond tout le temps en modérant la vitesse avec le frein : la voiture userait plus rapidement’’. Il y aurait donc deux façons de limiter l’usure : lever le pied de l’accélérateur (exemple, la souris vs l’éléphant (l’éléphant ayant moins d’accélération; un développement plus lent)) ou faire plus d’entretien. Certains organismes qui vivent particulièrement longtemps font plus d’entretien. C’est le cas du rat taupe nu et des chauves-souris. Bien qu’ils soient de la taille d’une souris, ils vivent environ 10 fois plus longtemps que les autres organismes de la même taille. Ils maintiennent de meilleures capacités de réparation, beaucoup plus longtemps au cours de leur vie.

Cette poussé constante de développement, après l’arrêt de la croissance, réduit graduellement nos capacités de réparation. Quand nous sommes jeunes, nous réparons à peu près tout, mais en vieillissant, des dommages s’accumulent parce que nos capacités de réparation diminuent. Que ce soit la réparation de l’ADN, des protéines ou des cellules, cela s’additionne à la baisse des capacités antioxydantes.

 

c) La baisse graduelle des capacités de réparation

Donc après l’âge adulte, les capacités de réparation baissent et c’est relié à des changements épigénétiques (la lecture et la fréquence, ou non, de certains gênes). Il s’en suit de l’instabilité génétique, un moins bon fonctionnement des cellules, de l’accumulation de débris cellulaires, un raccourcissement des télomères (les indicateurs de l’état de santé des cellules) et ultimement, une baisse du renouvellement des cellules. Les cellules non renouvelées deviennent des cellules sénescentes.

 

d) La création de cellules sénescentes

Les cellules ont leur propre durée de vie et de cycle/phase. Dans un système complètement fonctionnel, lorsqu’il survient un dysfonctionnement, les programmes d’entretiens ciblent ces cellules déficientes afin de les empêcher de se reproduire/dupliquer et les éliminent. Si elles ne sont pas éliminées, elles peuvent finir par se dérégler et devenir cancéreuses. Il existe un état, que l’on pourrait catégoriser de cellules zombies, qui est entre la vie et la mort : un emprisonnement pour empêcher de nuire. C’est ce que l’on appelle les cellules sénescentes.

Ces cellules s’accumulent naturellement tout au long du processus de vieillissement. Alors, plus nous vieillissons, plus il y a de cellules sénescentes : « …avec l’âge, ceci conduit à une inflammation accrue due à un phénotype sécrétoire associé à la sénescence (PSAS). Ce phénotype qui inclut plusieurs cytokines favorise les tumeurs et peut épuiser le réservoir de cellules immunitaires dans le corps. » (Traduction libre) (Thoppil & Riabowol, 2020). Donc, si les mécanismes de maintenance ne détruisent pas les cellules sénescentes et que ces cellules s’accumulent, avec le temps, elles surproduiront des molécules inflammatoires, ce qui affaiblira le système immunitaire et le corps sera plus sensible aux diverses maladies.

 

e) L’inflammation systémique reliée au vieillissement («inflamaging»)

Ces cellules sénescentes seraient en grande partie responsables de l’augmentation graduelle de l’inflammation en vieillissant; plus on vieillit, plus on a tendance à développer une inflammation légère et systémique (dans tout le corps). Cette inflammation légère chronique augmenterait le risque ou la vitesse de développement d’un grand nombre de maladies associées au vieillissement dont le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’arthrose et les maladies neurodégénératives. Cette inflammation légère a aussi un impact sur le métabolisme ce qui favorise la prise de poids, la résistance à l’insuline et une baisse de l’efficacité de nos usines énergétiques cellulaires que sont les mitochondries.

 

f) Le désordre métabolique (dont la dysfonction mitochondriale)

Donc, à partir de problématiques du fonctionnement cellulaire, nous en sommes à des impacts métaboliques dans tout le corps humain. Il s’en suit une baisse de la capacité à produire notre énergie, une difficulté à gérer le glucose et les lipides sanguins et un risque accru de plusieurs maladies dont le diabète de type II. Selon l’état de santé de chaque personne et leurs habitudes de vie, ce désordre métabolique provoquera ou non une maladie.

 

g) La maladie

Les maladies associées au vieillissement sont les principales maladies graves de notre époque : les maladies du cœur, la dégénérescence nerveuse, le cancer, le diabète de type II, etc. Vous pouvez dès lors comprendre que le développement de ces maladies, qui est bien sûr influencé par une multitude de facteurs environnementaux reliés à vos habitudes et votre milieu de vie, est en grande partie dû à la poussé de l’organisme à vieillir. Certains organismes vivants n’ont pas de maladies associées au vieillissement, parce qu’ils conservent de meilleures capacités de maintenance et de réparation.

C’est pour cette raison que les gérosuppresseurs, molécules qui agissent en réduisant la poussé de l’organisme à vieillir et/ou en augmentant nos capacités de maintenance et de réparation, réduisent l’incidence de l’ensemble de ces maladies. C’est ce que le chercheur américain Matt Kaeberlein a appelé, dans la prestigieuse revue Science : ‘’L’ultime médecine préventive’’. ‘’Ultime’’, parce que vous l’aurez deviné, elles agissent sur l’ensemble des maladies avant même leur établissement. L’objectif étant bien sûr de déjouer la mort.

 

h) La mort

Il n’est pas encore possible de ne pas mourir et étant donné la complexité de la biologie du vieillissement, je ne crois pas que ce sera possible un jour. Toutefois, mon domaine d’expertise étant la longévité en santé, je peux vous confirmer qu’il est possible d’agir sur les processus du vieillissement. Il faut garder à l’esprit que plus nous agissons en amont sur les étapes mentionnées, plus les résultats obtenus seront importants et significatifs. Si l’on attend d’être malade pour changer nos habitudes de vie, bien qu’il ne soit jamais trop tard, il est évident que ce sera plus difficile de rétablir la santé.

 

2. Définir gérosuppresseur et géroprotecteur

À partir du moment où ces mécanismes cellulaires ont été relié au vieillissement, au milieu des années 2000, il fut possible de partir à la recherche de molécules qui pourraient influencer ces processus. Certaines molécules naturelles ont des effets de modulation des mécanismes impliqués dans la longévité plus élevée de certains être vivants. Elles sont très peu nombreuses. Les molécules capables de ralentir le vieillissement primaire ont été initialement nommées « mimétismes de la restriction calorique ».

Nous les appelons maintenant ces molécules des gérosuppresseurs; du grec ‘’géro’’ qui veut dire vieillissement et ‘’suppresseur’’ pour le ralentissement du processus. Ce terme représente mieux l’objectif poursuivi. Les mimétismes de la restriction calorique ne visaient pas à réduire l’apport calorique, mais a reproduire les bénéfices par le ralentissement du vieillissement primaire.

L’apport en glucide et en calories de façon générale stimule les mécanismes de la croissance et donc ceux du vieillissement. D’où l’impact de la restriction calorique ou du jeûne sur la longévité. Les gérosuppresseurs agissent aussi sur ces mêmes mécanismes (ex : polyphénols d’olives, resvératrol, fisetine, metformine, rapamycine). Ce sont des molécules capables de ralentir le vieillissement primaire et ainsi, d’agir sur toutes les étapes du continuum de longévité. Pour être certains qu’il s’agit vraiment de gérosuppresseurs, je considère nécessaire de confirmer 3 aspects :

  • Ralentissement du vieillissement confirmé par des mesures cellulaires.
  • Bénéfices sur de nombreuses maladies reliées au vieillissement (impact global).
  • Impacts métaboliques.

Comme vous le savez maintenant, la recherche sur le vieillissement cellulaire est mon domaine d’expertise. Nous avons fait de grandes découvertes avec l’Université Concordia, qui nous ont permis d’identifier 21 nouveaux gérosuppresseurs qui proviennent tous d’extraits de plante. Ce programme de recherche, avec le support du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada, a mené à l’élaboration des produit Vitoli (www.vitoli.ca). Les résultats obtenus portent sur la longévité cellulaire, moyenne et maximale. Ils incluent aussi des analyses sur l’activité métabolique des mitochondries, sur l’oxydation des lipides membranaires ainsi que sur l’oxydation des protéines, de l’ADN des mitochondries et de l’ADN du noyau cellulaire. Ces extraits antivieillissements, appelés gérosuppresseurs, augmentent la résistance des cellules au stress oxydatif et à la température. L’amélioration du fonctionnement cellulaire réduit les dommages subis par les cellules tout en augmentant leur résistance face aux situations difficiles. L’impact maximal observé jusqu’à maintenant est de 7 fois plus important que celui du resvératrol seul (plus de 700% plus élevé).

Il est important de mentionner qu’il y a encore peu de gérosuppresseurs bien définis et pour lesquels des études cliniques confirment les bénéfices sur une multitudes de problématiques reliées au vieillissement et sur le métabolisme. Les mieux documentés scientifiquement sont certainement les polyphénols d’olives et le resvératrol.

En 2013, un groupe de recherche espagnol utilisa le terme ‘’gérosuppresseurs’’ pour catégoriser les multiples bénéfices santé des polyphénols d’olives en les reliant aux processus du vieillissement. Un second article, d’un autre groupe de recherche indépendant, est venu confirmer cette affirmation en 2019 par une revue de littérature très complète. En passant en revue 194 références scientifiques, l’équipe de de Pablos et ses collaborateur (2019) ont résumé à la fois les mécanismes cellulaires, les modèles animaux et les études cliniques réalisées (l’hydroxytyrosol présenté à la figure suivante étant le plus important des polyphénols d’olive). Ces effets bénéfiques des polyphénols d’olives sont à l’origine d’une grande partit des bénéfice santé de cette huile si importante pour la diète méditerranéenne.

 

Pour ce qui est du resvératrol, qui est aussi un polyphénol important de la diète méditerranéenne, il compte à ce jour plus de 5 000 publications scientifiques. Une étude concluait que la meilleure alternative à la restriction calorique chez l’humain serait de réduire notre apport en calories, de faire de l’exercice physique régulièrement et de consommer un supplément alimentaire de resvératrol. La dose optimale de resvératrol pour un adulte (125 à 250 mg) est pratiquement impossible à prendre juste par les sources alimentaires (vin, raisins, chocolat noir, bleuets, arachides).

Il y a déjà 19 études cliniques répertoriées concernant la pharmacocinétique du resvératrol chez l’humain et plus de 250 études cliniques. Son plus haut niveau de concentration sanguine apparaît après 30 à 90 minutes. Sa demi-vie est d’environ neuf heures. Environ 70 % de la dose consommée est absorbée, mais seulement de faibles quantités de la molécule intacte sont détectables dans le sang. Le métabolisme extrêmement rapide de conjugaison (liaison à d’autres molécules) réduit de beaucoup la biodisponibilité du resvératrol. Cependant, il semble que ces mêmes métabolites (molécules conjuguées) s’accumulent dans différents tissus du corps et seraient reliés aux effets bénéfiques sur la santé. Ses impacts métaboliques sont aussi très bien documentés et ce, depuis longtemps.

Outre son action sur les sirtuines qui fut publié par le laboratoire de David Sainclair dans la prestigieuse revue Nature en 2003, le resvératrol agirait aussi sur le vieillissement par l’activation de certaines protéines impliquées dans le vieillissement primaire comme l’AMPK (AMP-activated protein kinase) et par la réduction de facteurs inflammatoires NF-κ B (nuclear factor kappa B), TNFα (Tumor necrosis factor α) et IL-6 (interleukine 6), ainsi que la diminution des radicaux libres. Une autre publication dans la prestigieuse revue Nature, a identifié un nouveau mécanisme d’action (TyrRS-PARP-1) du resvératrol qui serait 1000 fois plus sensible (activé à des quantités 1000 fois inférieures) à son action connue sur les sirtuines. Les recherches continuent.

D’un autre côté et sans aller dans les détails, certaines molécules amélioreront d’autres fonctions cellulaires ou les capacités de réparation (Ex : Co-Q10, spermidine, mélatonine) sans nécessairement ralentir le vieillissement primaire. C’est ce que l’on appel des géroprotecteurs :

  • Effets protecteurs sur certains mécanismes du vieillissement.
  • Bénéfices confirmés sur une ou plusieurs maladies reliées.
  • Action ciblée.

3. Ce que la nature nous propose pour vivre en santé plus longtemps

Du point du vu du chercheur sur la longévité, il y a cinq  grands domaines d’informations permettant d’identifier des trucs issus de la nature pour être en mesure de profiter de la vie plus longtemps : 1) l’étude des populations centenaires, 2) les gérosuppresseurs et le vieillissement cellulaire, 3) la chronobiologie, 4) la biologie comparative et 5) les études épidémiologiques. En science, on ne cherche pas à discréditer un type d’informations par rapport à un autre, mais plutôt, à tirer une connaissance globale qui permet d’avoir une vision plus juste de ce qui peut avoir un impact significatif et de comment le mettre en application. Il s’agit bien sûr de mon domaine d’expertise et c’est fascinant.

Saviez-vous que certains organismes vivants ne vieillissent pas et même, conservent des capacités de régénération exceptionnelles ? Dans le même sens, certains mammifères vivent jusqu’à 10 fois plus longtemps que les autres mammifères de leur taille, ou encore, une espèce de rongeur ne présente aucun signe de vieillissement jusqu’à un âge très avancé.

Les stratégies utilisées par les organismes qui vivent très longtemps peuvent nous donner des pistes sur ce qu’il est possible d’utiliser pour optimiser la longévité en santé de l’espèce humaine. On n’a qua penser à l’hydre; un organisme aquatique qui ne vieillit pas grâce au facteur de transcription de l’ADN FOXO dont certaines variantes, mutations, augmenteraient considérablement les chances d’atteindre 100 ans pour un humain. Un facteur de transcription est une protéine qui se lie à l’ADN pour promouvoir certaines fonctions particulières.

Chez l’humain, ce facteur de transcription se nomme FOXO3. Bien sûr, sa présence n’est pas suffisante pour permettre à elle seule la régénération des cellules à l’infini. Le facteur de transcription FOXO3 est responsable de la modulation d’un grand nombre de processus cellulaires, incluant la mort cellulaire programmée (l’apoptose), la croissance, la quiescence cellulaire et la résistance au stress par la production des enzymes antioxydantes naturelles. Plusieurs études indépendantes ont démontré qu’une variante du gène Foxo3a est surreprésentée chez des gens ayant vécu très longtemps, et ce, en Allemagne, en Chine, en Italie et aux États-Unis.

Sans entrer plus dans les détails, pour agir efficacement sur le vieillissement, il est important de considérer l’ensemble des facettes et des sources d’informations, tout en gardant en tête les effets plus importants d’agir le plus tôt possible sur le processus tel que mentionné par les 8 étapes du continuum. Les gérosuppresseurs agissent de façon globale, les géroprotecteurs à partir de l’étape 2 et 3, et il est tout de même important de considérer d’agir sur les autres étapes.

Des chercheurs développent actuellement des molécules qui agissent sur la 4e étapes; les sénolytiques (quercétine, curcumin, aspirin, NAD+, etc). Il s’agit de molécules visant à éliminer les cellules sénescentes.

Il est possible de viser les processus inflammatoires de la 5e étape en s’assurant d’avoir un bon système immunitaire, un bon microbiote intestinal et suffisamment d’oméga-3. Rendu au niveau du métabolisme, mieux vaut considérer l’ensemble des habitudes de vie que d’y aller avec la supplémentation en visant des mécanismes. Certains suppléments peuvent aider et certaines carences sont à surveiller, mais les équilibres sont tellement complexes, qu’il est facile de causer un nouveau problème en essayant d’améliorer le métabolisme (par exemple avec des médicaments).

Cette présentation par étape constitue un exercice imprécis, auquel nous pourrions ajouter des paramètres et des détails, mais il permet de comprendre comment certains processus à l’échelle cellulaires peuvent finir par influencer tout l’avenir d’un organisme vivant. Cela permet de mieux situer ce qu’est le vieillissement à la lumière des découvertes récentes.

Nous pouvons agir directement sur les processus du vieillissement primaire, la poussé de l’organisme à vieillir, afin de maintenir nos capacités le plus longtemps possible. Notez bien; ces agents gérosuppresseurs ne permettront pas de se passer des saines habitudes de vie, mais ils augmenteront vos chances d’atteindre un âge avancé en étant capable de profiter pleinement de la vie.

 

4. Mes dix recommandations pour vivre centenaire

Personnellement, j’en viens à la conclusion que nous pouvons augmenter nos chances avec les points suivants :

  1. en éliminant les glucides raffinés et en limitant l’apport en glucide,
  2. par la saine alimentation,
  3. en ayant une bonne santé métabolique,
  4. des périodes de jeûne,
  5. un programme d’activité physique varié qui inclue des exercices de haute intensité,
  6. des gérosuppresseurs,
  7. d’autres suppléments bien sélectionnés,
  8. une vie sociale de grande qualité,
  9. un respect des principes de la chorobiologie associée au métabolisme,
  10. une saine gestion du stress et de l’anxiété qui inclue aussi la qualité du sommeil.

 

Mon objectif est d’optimiser tous ces aspects afin d’ajouter de la vie à votre longévité.

 

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Texte disponible en ligne et cité dans le livre : «La cuisine méditerranéenne métabolique : pour transformer son corps et sa santé» par Dre Èvelyne Bourdua-Roy et Sophie Rolland, neuroscientifique

La science de la longévité à connue des développements importants depuis le début des années 2000. À cette époque, il fut constaté que des animaux ayant des niveaux plus élevés d’oxydation systémique, la rouille du monde vivant, vivaient quand même beaucoup plus longtemps. Les niveaux oxydatifs, qui jouent tout de même un rôle dans la vitesse de vieillissement, ne sont pourtant pas une cause du vieillissement primaire. Il est important, pour bien comprendre le vieillissement, de le visualiser comme un processus progressif qui est relié à la base à des mécanismes cellulaires de croissance et de développement (le vieillissement primaire) qui sont influencés par nos habitudes de vie et d’autres facteurs génétiques et épigénétiques (le vieillissement secondaire).

Afin de mieux comprendre ces processus et les façons d’intervenir, je vous propose quelques explications sur les principaux aspects :

  1. Le continuum de santé et la longévité
  2. Définir gérosuppresseur et géroprotecteur
  3. Ce que la nature nous propose pour vivre en santé plus longtemps
  4. Mes dix recommandations pour vivre centenaire

 

1. Le continuum de santé et la longévité

Un des concept le plus important à bien comprendre est le fait que la santé s’exprime sur la base d’un continuum qui représente beaucoup plus que le fait de ne pas être malade. On se soucie, généralement au Québec, de la santé quand la maladie est installée ou en voit de se faire. Nous devrions voir la santé comme un continuum entre un état optimal et être malade. J’ai proposé 8 états dans ce continuum qui permettent de se rendre compte que notre système de la maladie ne considère que les 3 derniers : à partir de l’apparition des symptômes.

  1. Optimiser sa santé
  2. Être en santé
  3. Avoir un mauvais environnement de vie
  4. Avoir de mauvaises habitudes de vie
  5. Avoir des carences
  6. Avoir des symptômes
  7. Développer une maladie
  8. Être malade

Il est même fréquent pour des gens que l’on considère en bonne santé, de se rendre compte qu’ils ont des carences significatives et de mauvaises habitudes de vie. Ils sont quand même sur une pente descendante menant à la maladie. Ce continuum m’a fait penser de vous proposer un second continuum de paramètre biologique permettant de mieux comprendre ce qu’est le vieillissement :

  1. La poussée de croissance
  2. La distorsion dans le fonctionnement cellulaire
  3. La baisse graduelle des capacités de réparation
  4. La création de cellules sénescentes
  5. L’inflammation systémique reliée au vieillissement (‘’inflamaging’’)
  6. Le désordre métabolique (dont la dysfonction mitochondriale)
  7. La maladie
  8. La mort

Personnellement, j’ai horreur des explications qui mettent tout sur le même pied d’égalité. Dans la réalité, certaines facettes de la biologie du vieillissement en entraînent d’autres et permettent de considérer, dans une approche holistique, d’agir en amont sur les premières étapes de façon à avoir des impacts plus globaux sur la longévité en santé. Je vais donc vous expliquer ces étapes, en lien avec les marqueurs du vieillissement biologique, pour mieux situer ce qu’est le vieillissement et comment nous pouvons agir sur le processus.

 

a) La poussée de croissance ou la théorie de l’hyperfonction

Une première facette importante à comprendre est ce qui explique qu’une souris vieillis plus rapidement qu’un éléphant; la vitesse de développement. La taille et la vitesse de développement des organismes sont directement reliées à leur longévité. La raison est que nous vieillissons à la même vitesse que nous avons grandie. Cela explique aussi les effets de la restriction calorique sur la longévité : lorsque l’apport en calorie devient limitant, la croissance est freinée pour assurer la survie ce qui permet aussi de ralentir le vieillissement plus tard dans notre vie lorsque la croissance c’est arrêté. Notez que plusieurs bénéfices découlent de la restriction calorique. En voici quelques-uns :

–           Réduction de l’inflammation et du poids corporel

–           Augmentation du bon cholestérol

–           Réduction des triglycérides et du mauvais cholestérol sanguin

–           Réduction des risques de cancer

–           Amélioration de la gestion du glucose

–           Amélioration du métabolisme des mitochondries

–           Réduction de la perte de masse musculaire

–           Préservation des cellules souches

–           Préservation de la structure et des fonctions cognitives

–           Etc.

 

C’est ce qui fut initialement nommé la théorie de la pléiotropie antagoniste par Georges C. Williams (1926-2010) et renommé par Mikhail Blagosklonny la théorie de l’hyperfonction. Ainsi, les voies métaboliques de la croissance et du vieillissement demeurent activées même passé l’âge adulte, après l’arrêt de la croissance, et causent le vieillissement. C’est ce qui fait que le nez et les oreilles continuent leur croissance. Ainsi, nous pouvons supposer qu’un organisme vivant qui grandirait tout le temps pourrait mieux vieillir ? Et oui, c’est effectivement le cas. Le requin du Groenland peut vivre de 275 à 350 ans et il ne cesse jamais de grandir (éventuellement cela mène à d’autres facteurs qui deviennent limitants). Toutefois, pour la majorité des organismes vivants, l’arrêt de la croissance est suivi par une poussée de développement sans croissance qui cause de la distorsion dans le fonctionnement cellulaire.

 

b) La distorsion dans le fonctionnement cellulaire

Pour reprendre une analogie proposée par Blagosklonny : ‘’c’est comme conduire une voiture avec l’accélérateur à fond tout le temps en modérant la vitesse avec le frein : la voiture userait plus rapidement’’. Il y aurait donc deux façons de limiter l’usure : lever le pied de l’accélérateur (exemple, la souris vs l’éléphant (l’éléphant ayant moins d’accélération; un développement plus lent)) ou faire plus d’entretien. Certains organismes qui vivent particulièrement longtemps font plus d’entretien. C’est le cas du rat taupe nu et des chauves-souris. Bien qu’ils soient de la taille d’une souris, ils vivent environ 10 fois plus longtemps que les autres organismes de la même taille. Ils maintiennent de meilleures capacités de réparation, beaucoup plus longtemps au cours de leur vie.

Cette poussé constante de développement, après l’arrêt de la croissance, réduit graduellement nos capacités de réparation. Quand nous sommes jeunes, nous réparons à peu près tout, mais en vieillissant, des dommages s’accumulent parce que nos capacités de réparation diminuent. Que ce soit la réparation de l’ADN, des protéines ou des cellules, cela s’additionne à la baisse des capacités antioxydantes.

 

c) La baisse graduelle des capacités de réparation

Donc après l’âge adulte, les capacités de réparation baissent et c’est relié à des changements épigénétiques (la lecture et la fréquence, ou non, de certains gênes). Il s’en suit de l’instabilité génétique, un moins bon fonctionnement des cellules, de l’accumulation de débris cellulaires, un raccourcissement des télomères (les indicateurs de l’état de santé des cellules) et ultimement, une baisse du renouvellement des cellules. Les cellules non renouvelées deviennent des cellules sénescentes.

 

d) La création de cellules sénescentes

Les cellules ont leur propre durée de vie et de cycle/phase. Dans un système complètement fonctionnel, lorsqu’il survient un dysfonctionnement, les programmes d’entretiens ciblent ces cellules déficientes afin de les empêcher de se reproduire/dupliquer et les éliminent. Si elles ne sont pas éliminées, elles peuvent finir par se dérégler et devenir cancéreuses. Il existe un état, que l’on pourrait catégoriser de cellules zombies, qui est entre la vie et la mort : un emprisonnement pour empêcher de nuire. C’est ce que l’on appelle les cellules sénescentes.

Ces cellules s’accumulent naturellement tout au long du processus de vieillissement. Alors, plus nous vieillissons, plus il y a de cellules sénescentes : « …avec l’âge, ceci conduit à une inflammation accrue due à un phénotype sécrétoire associé à la sénescence (PSAS). Ce phénotype qui inclut plusieurs cytokines favorise les tumeurs et peut épuiser le réservoir de cellules immunitaires dans le corps. » (Traduction libre) (Thoppil & Riabowol, 2020). Donc, si les mécanismes de maintenance ne détruisent pas les cellules sénescentes et que ces cellules s’accumulent, avec le temps, elles surproduiront des molécules inflammatoires, ce qui affaiblira le système immunitaire et le corps sera plus sensible aux diverses maladies.

 

e) L’inflammation systémique reliée au vieillissement («inflamaging»)

Ces cellules sénescentes seraient en grande partie responsables de l’augmentation graduelle de l’inflammation en vieillissant; plus on vieillit, plus on a tendance à développer une inflammation légère et systémique (dans tout le corps). Cette inflammation légère chronique augmenterait le risque ou la vitesse de développement d’un grand nombre de maladies associées au vieillissement dont le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’arthrose et les maladies neurodégénératives. Cette inflammation légère a aussi un impact sur le métabolisme ce qui favorise la prise de poids, la résistance à l’insuline et une baisse de l’efficacité de nos usines énergétiques cellulaires que sont les mitochondries.

 

f) Le désordre métabolique (dont la dysfonction mitochondriale)

Donc, à partir de problématiques du fonctionnement cellulaire, nous en sommes à des impacts métaboliques dans tout le corps humain. Il s’en suit une baisse de la capacité à produire notre énergie, une difficulté à gérer le glucose et les lipides sanguins et un risque accru de plusieurs maladies dont le diabète de type II. Selon l’état de santé de chaque personne et leurs habitudes de vie, ce désordre métabolique provoquera ou non une maladie.

 

g) La maladie

Les maladies associées au vieillissement sont les principales maladies graves de notre époque : les maladies du cœur, la dégénérescence nerveuse, le cancer, le diabète de type II, etc. Vous pouvez dès lors comprendre que le développement de ces maladies, qui est bien sûr influencé par une multitude de facteurs environnementaux reliés à vos habitudes et votre milieu de vie, est en grande partie dû à la poussé de l’organisme à vieillir. Certains organismes vivants n’ont pas de maladies associées au vieillissement, parce qu’ils conservent de meilleures capacités de maintenance et de réparation.

C’est pour cette raison que les gérosuppresseurs, molécules qui agissent en réduisant la poussé de l’organisme à vieillir et/ou en augmentant nos capacités de maintenance et de réparation, réduisent l’incidence de l’ensemble de ces maladies. C’est ce que le chercheur américain Matt Kaeberlein a appelé, dans la prestigieuse revue Science : ‘’L’ultime médecine préventive’’. ‘’Ultime’’, parce que vous l’aurez deviné, elles agissent sur l’ensemble des maladies avant même leur établissement. L’objectif étant bien sûr de déjouer la mort.

 

h) La mort

Il n’est pas encore possible de ne pas mourir et étant donné la complexité de la biologie du vieillissement, je ne crois pas que ce sera possible un jour. Toutefois, mon domaine d’expertise étant la longévité en santé, je peux vous confirmer qu’il est possible d’agir sur les processus du vieillissement. Il faut garder à l’esprit que plus nous agissons en amont sur les étapes mentionnées, plus les résultats obtenus seront importants et significatifs. Si l’on attend d’être malade pour changer nos habitudes de vie, bien qu’il ne soit jamais trop tard, il est évident que ce sera plus difficile de rétablir la santé.

 

2. Définir gérosuppresseur et géroprotecteur

À partir du moment où ces mécanismes cellulaires ont été relié au vieillissement, au milieu des années 2000, il fut possible de partir à la recherche de molécules qui pourraient influencer ces processus. Certaines molécules naturelles ont des effets de modulation des mécanismes impliqués dans la longévité plus élevée de certains être vivants. Elles sont très peu nombreuses. Les molécules capables de ralentir le vieillissement primaire ont été initialement nommées « mimétismes de la restriction calorique ».

Nous les appelons maintenant ces molécules des gérosuppresseurs; du grec ‘’géro’’ qui veut dire vieillissement et ‘’suppresseur’’ pour le ralentissement du processus. Ce terme représente mieux l’objectif poursuivi. Les mimétismes de la restriction calorique ne visaient pas à réduire l’apport calorique, mais a reproduire les bénéfices par le ralentissement du vieillissement primaire.

L’apport en glucide et en calories de façon générale stimule les mécanismes de la croissance et donc ceux du vieillissement. D’où l’impact de la restriction calorique ou du jeûne sur la longévité. Les gérosuppresseurs agissent aussi sur ces mêmes mécanismes (ex : polyphénols d’olives, resvératrol, fisetine, metformine, rapamycine). Ce sont des molécules capables de ralentir le vieillissement primaire et ainsi, d’agir sur toutes les étapes du continuum de longévité. Pour être certains qu’il s’agit vraiment de gérosuppresseurs, je considère nécessaire de confirmer 3 aspects :

  • Ralentissement du vieillissement confirmé par des mesures cellulaires.
  • Bénéfices sur de nombreuses maladies reliées au vieillissement (impact global).
  • Impacts métaboliques.

Comme vous le savez maintenant, la recherche sur le vieillissement cellulaire est mon domaine d’expertise. Nous avons fait de grandes découvertes avec l’Université Concordia, qui nous ont permis d’identifier 21 nouveaux gérosuppresseurs qui proviennent tous d’extraits de plante. Ce programme de recherche, avec le support du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada, a mené à l’élaboration des produit Vitoli (www.vitoli.ca). Les résultats obtenus portent sur la longévité cellulaire, moyenne et maximale. Ils incluent aussi des analyses sur l’activité métabolique des mitochondries, sur l’oxydation des lipides membranaires ainsi que sur l’oxydation des protéines, de l’ADN des mitochondries et de l’ADN du noyau cellulaire. Ces extraits antivieillissements, appelés gérosuppresseurs, augmentent la résistance des cellules au stress oxydatif et à la température. L’amélioration du fonctionnement cellulaire réduit les dommages subis par les cellules tout en augmentant leur résistance face aux situations difficiles. L’impact maximal observé jusqu’à maintenant est de 7 fois plus important que celui du resvératrol seul (plus de 700% plus élevé).

Il est important de mentionner qu’il y a encore peu de gérosuppresseurs bien définis et pour lesquels des études cliniques confirment les bénéfices sur une multitudes de problématiques reliées au vieillissement et sur le métabolisme. Les mieux documentés scientifiquement sont certainement les polyphénols d’olives et le resvératrol.

En 2013, un groupe de recherche espagnol utilisa le terme ‘’gérosuppresseurs’’ pour catégoriser les multiples bénéfices santé des polyphénols d’olives en les reliant aux processus du vieillissement. Un second article, d’un autre groupe de recherche indépendant, est venu confirmer cette affirmation en 2019 par une revue de littérature très complète. En passant en revue 194 références scientifiques, l’équipe de de Pablos et ses collaborateur (2019) ont résumé à la fois les mécanismes cellulaires, les modèles animaux et les études cliniques réalisées (l’hydroxytyrosol présenté à la figure suivante étant le plus important des polyphénols d’olive). Ces effets bénéfiques des polyphénols d’olives sont à l’origine d’une grande partit des bénéfice santé de cette huile si importante pour la diète méditerranéenne.

 

Pour ce qui est du resvératrol, qui est aussi un polyphénol important de la diète méditerranéenne, il compte à ce jour plus de 5 000 publications scientifiques. Une étude concluait que la meilleure alternative à la restriction calorique chez l’humain serait de réduire notre apport en calories, de faire de l’exercice physique régulièrement et de consommer un supplément alimentaire de resvératrol. La dose optimale de resvératrol pour un adulte (125 à 250 mg) est pratiquement impossible à prendre juste par les sources alimentaires (vin, raisins, chocolat noir, bleuets, arachides).

Il y a déjà 19 études cliniques répertoriées concernant la pharmacocinétique du resvératrol chez l’humain et plus de 250 études cliniques. Son plus haut niveau de concentration sanguine apparaît après 30 à 90 minutes. Sa demi-vie est d’environ neuf heures. Environ 70 % de la dose consommée est absorbée, mais seulement de faibles quantités de la molécule intacte sont détectables dans le sang. Le métabolisme extrêmement rapide de conjugaison (liaison à d’autres molécules) réduit de beaucoup la biodisponibilité du resvératrol. Cependant, il semble que ces mêmes métabolites (molécules conjuguées) s’accumulent dans différents tissus du corps et seraient reliés aux effets bénéfiques sur la santé. Ses impacts métaboliques sont aussi très bien documentés et ce, depuis longtemps.

Outre son action sur les sirtuines qui fut publié par le laboratoire de David Sainclair dans la prestigieuse revue Nature en 2003, le resvératrol agirait aussi sur le vieillissement par l’activation de certaines protéines impliquées dans le vieillissement primaire comme l’AMPK (AMP-activated protein kinase) et par la réduction de facteurs inflammatoires NF-κ B (nuclear factor kappa B), TNFα (Tumor necrosis factor α) et IL-6 (interleukine 6), ainsi que la diminution des radicaux libres. Une autre publication dans la prestigieuse revue Nature, a identifié un nouveau mécanisme d’action (TyrRS-PARP-1) du resvératrol qui serait 1000 fois plus sensible (activé à des quantités 1000 fois inférieures) à son action connue sur les sirtuines. Les recherches continuent.

D’un autre côté et sans aller dans les détails, certaines molécules amélioreront d’autres fonctions cellulaires ou les capacités de réparation (Ex : Co-Q10, spermidine, mélatonine) sans nécessairement ralentir le vieillissement primaire. C’est ce que l’on appel des géroprotecteurs :

  • Effets protecteurs sur certains mécanismes du vieillissement.
  • Bénéfices confirmés sur une ou plusieurs maladies reliées.
  • Action ciblée.

3. Ce que la nature nous propose pour vivre en santé plus longtemps

Du point du vu du chercheur sur la longévité, il y a cinq  grands domaines d’informations permettant d’identifier des trucs issus de la nature pour être en mesure de profiter de la vie plus longtemps : 1) l’étude des populations centenaires, 2) les gérosuppresseurs et le vieillissement cellulaire, 3) la chronobiologie, 4) la biologie comparative et 5) les études épidémiologiques. En science, on ne cherche pas à discréditer un type d’informations par rapport à un autre, mais plutôt, à tirer une connaissance globale qui permet d’avoir une vision plus juste de ce qui peut avoir un impact significatif et de comment le mettre en application. Il s’agit bien sûr de mon domaine d’expertise et c’est fascinant.

Saviez-vous que certains organismes vivants ne vieillissent pas et même, conservent des capacités de régénération exceptionnelles ? Dans le même sens, certains mammifères vivent jusqu’à 10 fois plus longtemps que les autres mammifères de leur taille, ou encore, une espèce de rongeur ne présente aucun signe de vieillissement jusqu’à un âge très avancé.

Les stratégies utilisées par les organismes qui vivent très longtemps peuvent nous donner des pistes sur ce qu’il est possible d’utiliser pour optimiser la longévité en santé de l’espèce humaine. On n’a qua penser à l’hydre; un organisme aquatique qui ne vieillit pas grâce au facteur de transcription de l’ADN FOXO dont certaines variantes, mutations, augmenteraient considérablement les chances d’atteindre 100 ans pour un humain. Un facteur de transcription est une protéine qui se lie à l’ADN pour promouvoir certaines fonctions particulières.

Chez l’humain, ce facteur de transcription se nomme FOXO3. Bien sûr, sa présence n’est pas suffisante pour permettre à elle seule la régénération des cellules à l’infini. Le facteur de transcription FOXO3 est responsable de la modulation d’un grand nombre de processus cellulaires, incluant la mort cellulaire programmée (l’apoptose), la croissance, la quiescence cellulaire et la résistance au stress par la production des enzymes antioxydantes naturelles. Plusieurs études indépendantes ont démontré qu’une variante du gène Foxo3a est surreprésentée chez des gens ayant vécu très longtemps, et ce, en Allemagne, en Chine, en Italie et aux États-Unis.

Sans entrer plus dans les détails, pour agir efficacement sur le vieillissement, il est important de considérer l’ensemble des facettes et des sources d’informations, tout en gardant en tête les effets plus importants d’agir le plus tôt possible sur le processus tel que mentionné par les 8 étapes du continuum. Les gérosuppresseurs agissent de façon globale, les géroprotecteurs à partir de l’étape 2 et 3, et il est tout de même important de considérer d’agir sur les autres étapes.

Des chercheurs développent actuellement des molécules qui agissent sur la 4e étapes; les sénolytiques (quercétine, curcumin, aspirin, NAD+, etc). Il s’agit de molécules visant à éliminer les cellules sénescentes.

Il est possible de viser les processus inflammatoires de la 5e étape en s’assurant d’avoir un bon système immunitaire, un bon microbiote intestinal et suffisamment d’oméga-3. Rendu au niveau du métabolisme, mieux vaut considérer l’ensemble des habitudes de vie que d’y aller avec la supplémentation en visant des mécanismes. Certains suppléments peuvent aider et certaines carences sont à surveiller, mais les équilibres sont tellement complexes, qu’il est facile de causer un nouveau problème en essayant d’améliorer le métabolisme (par exemple avec des médicaments).

Cette présentation par étape constitue un exercice imprécis, auquel nous pourrions ajouter des paramètres et des détails, mais il permet de comprendre comment certains processus à l’échelle cellulaires peuvent finir par influencer tout l’avenir d’un organisme vivant. Cela permet de mieux situer ce qu’est le vieillissement à la lumière des découvertes récentes.

Nous pouvons agir directement sur les processus du vieillissement primaire, la poussé de l’organisme à vieillir, afin de maintenir nos capacités le plus longtemps possible. Notez bien; ces agents gérosuppresseurs ne permettront pas de se passer des saines habitudes de vie, mais ils augmenteront vos chances d’atteindre un âge avancé en étant capable de profiter pleinement de la vie.

 

4. Mes dix recommandations pour vivre centenaire

Personnellement, j’en viens à la conclusion que nous pouvons augmenter nos chances avec les points suivants :

  1. en éliminant les glucides raffinés et en limitant l’apport en glucide,
  2. par la saine alimentation,
  3. en ayant une bonne santé métabolique,
  4. des périodes de jeûne,
  5. un programme d’activité physique varié qui inclue des exercices de haute intensité,
  6. des gérosuppresseurs,
  7. d’autres suppléments bien sélectionnés,
  8. une vie sociale de grande qualité,
  9. un respect des principes de la chorobiologie associée au métabolisme,
  10. une saine gestion du stress et de l’anxiété qui inclue aussi la qualité du sommeil.

 

Mon objectif est d’optimiser tous ces aspects afin d’ajouter de la vie à votre longévité.

 

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Références

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Publié dans Vitalité Québec – Avril 2021 : https://vitalitequebec-magazine.com/la-sante-integrative-en-bref/


 

Il existe différentes définitions pour faire référence à la santé intégrative, la médecine intégrative ou la médecine complémentaire, etc.  Devant un nombre important de définitions, Rosenthal et al., ont documenté la question et publié une recherche sur le sujet en 2014.  Cette publication a permis, entre autres, de dégager des éléments communs des définitions de la santé intégrative, dont :

– Attention portée sur la globalité de la personne (considération des dimensions physique, émotionnelle, mentale, sociale et spirituelle).

– Considération des données probantes et des pratiques émergentes.

– Orientée sur la santé optimale et le mieux-être notamment la promotion et la prévention en plus de tout le continuum de soins.

– Combinaison des approches thérapeutiques conventionnelles (celles offertes dans le réseau de la santé) avec les approches complémentaires (acupuncture, ostéopathie, yoga, art-thérapie, etc.).
Collaboration interprofessionnelle incluant les praticiens en approches complémentaires (acupuncteur, ostéopathe, etc.).

– Respect de la culture et préférence de soins  et de traitements des patients.

 

La santé intégrative et la médecine intégrative étaient antérieurement considérées comme des termes interchangeables. Comme les tendances actuelles misent davantage sur les bénéfices de l’interdisciplinarité, l’utilisation du terme santé intégrative apparaît davantage rassembleur, d’où son utilisation désormais plus importante dans la littérature.

Les approches complémentaires font références aux pratiques qui ne font pas encore partie de l’offre de services du réseau québécois de la santé et des services sociaux, à l’exception de quelques expérimentations.  Les approches complémentaires sont toutefois largement utilisées par la population puisqu’elles sont accessibles à l’extérieur des établissements de santé —acupuncture, yoga, méditation, produits de santé naturels, chiropratique, ostéopathie, naturopathie, alimentation fonctionnelle, etc. 

L’organisation mondiale de la santé (OMS) s’est positionnée en faveur de la santé intégrative considérant le corpus d’études disponibles et les possibilités que cette approche offre aux systèmes de santé pour répondre de manière efficace et efficiente aux problèmes de santé du 21e siècle—prévalence des maladies chroniques, coûts des soins de santé, crise des opioïdes,  partenariat de soins et respect des choix thérapeutiques des individus, utilisation élevée des approches complémentaires par les populations, flux migratoire vers les sociétés occidentales et culture de soins, etc.  

 

L’utilisation des approches complémentaires au Québec : phénomène répandu ou pratique marginale ? 

L’Institut Fraser documente périodiquement la prévalence d’utilisation des approches complémentaires au Canada. Le dernier rapport de 2017 démontre que 79 % de la population canadienne disent avoir utilisé des approches complémentaires en plus de l’offre de soins conventionnels.  L’étude met aussi en lumière une prévalence d’utilisation plus élevée dans les provinces où les lois et l’encadrement des pratiques professionnelles ont été modifiées pour permettre la considération accrue des approches complémentaires parmi les possibilités thérapeutiques (ex. C-B 89 %, AB 84%, ON 81% vs Qc 69 %). Une enquête menée à l’été 2017 par Léger Marketing démontre que 71 % des québécois sont favorables à l’introduction des approches complémentaires comme possibilités thérapeutiques au Québec. Avec ces données, il est difficile de considérer l’utilisation des approches complémentaires comme un phénomène marginal au Québec comme ailleurs au Canada.

 

 

Qu’en est-il des compétences des professionnels de la santé du Québec en lien avec la santé intégrative ?

Des chercheurs québécois se sont intéressés à l’intérêt ainsi qu’aux besoins de formation en santé intégrative des médecins en exercice.  Selon les résultats de l’étude de Gaboury et al.(2016), la majorité des répondants disent avoir besoin de formations et souhaitent y avoir accès parce qu’ils sont confrontés à une demande d’information par les patients. Un sondage réalisé par Levesque (2016) auprès de professionnels de la santé en exercice de la FEP (infirmières, travailleurs sociaux, psychologues, éducateurs spécialisés, etc.) affiche des résultats similaires à ceux de Gaboury et al.  En effet, dans les deux études, les répondants disent ne pas se sentir compétents dans les situations professionnelles où les patients utilisent ou s’informent au sujet des approches complémentaires.

D’après les répondants, il semble urgent de développer ces compétences professionnelles au Québec pour différentes raisons : l’utilisation élevée par la population québécoise, les bénéfices documentés dans la littérature, les défis pour lesquels les approches complémentaires semblent répondre, le respect de la culture de soin des usagers, l’actualisation des principes du partenariat de soin, la contribution à la réduction de la surprescription et de ses effets dévasteurs, la réduction des coûts de santé comme l’amélioration de la santé de la population et celle des professionnels de la santé.

La réalité des professionnels de la santé au Québec est similaire à celle qui prévalait antérieurement dans les autres provinces canadiennes. En effet, la plupart des provinces canadiennes (6 provinces, 1 territoire), ont apporté des changements légaux permettant aux professionnels d’avoir une pratique en santé intégrative à l’intérieur de laquelle figure les approches complémentaires ou des recommandations thérapeutiques. À ces changements, s’ajoute l’encadrement légal de la naturopathie et l’ostéopathie.

 

Les bénéfices de la santé intégrative pour le système de santé : possibilité ou utopie ?

L’abondance d’études et de recherches s’intéressant aux différentes dimensions de la Santé intégrative nous permettent d’observer tout son potentiel, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la santé et du mieux-être des populations et l’économie pour les systèmes de santé grâce …

–  au potentiel de traitement de plusieurs maladies chroniques;

–  au potentiel de ralentissement de la progression de certaines maladies;

– à l’amélioration de la santé et du mieux-être des professionnels suite à la mise en place des principes de la santé intégrative dans leur propre vie;

– à l’importante réduction des coûts pour les systèmes de santé notamment par la réduction du nombre de jour d’hospitalisation, la réduction du nombre de consultations médicales, la réduction du taux de mortalité, la réduction du nombre de prescription de médicaments, la réduction du risque de surdose d’opioïdes, etc.

 

D’après plusieurs grandes organisations dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le National Institute of Health des États-Unis, la Santé intégrative est sans contredit une solution désormais incontournable compte tenu des problèmes auxquels les gouvernements et les sociétés sont confrontés : incidence et prévalence élevées des maladies chroniques, vieillissement de la population, surmédicalisation, fardeau financier de la maladie, etc.

Toujours selon l’OMS, plusieurs pays occidentaux ont emboité le pas, dont les États-Unis, étant donné les bénéfices démontrés scientifiquement.  Les actions des pays considérant la santé intégrative s’inscrivent au cœur des axes retenus par la stratégie de l’OMS notamment le développement des compétences des professionnels de la santé par l’offre de formations universitaires, l’encadrement légal et la formation universitaire de certaines pratiques (naturopathie, ostéopathie, etc.), l’offre des approches complémentaires au même titre que les soins et services conventionnels, le respect des préférences de traitements des patients désormais considérés comme de véritables partenaires de leur santé.  

Ces enlignements rejoignent les préoccupations québécoises de santé publique comme les revendications de la majorité des citoyens québécois, des professionnels de la santé et des praticiens en approches complémentaires.  Le Québec n’est-il pas confronté aux mêmes défis ?

 

La douleur chronique, prévalence et risques des  traitements pharmaceutiques

Il est estimé que le quart de la population souffrira de douleur chronique. Malheureusement, le traitement de la douleur est aussi reconnu comme l’une des causes des surdoses aux opioïdes.  Le Canada serait le deuxième pays, après les États-Unis, à faire un usage excessif de médicaments opioïdes dans son système de santé selon Dr Rehm dans une entrevue à Radio-Canada. Il ajoute aussi que “(…) ce ne sont plus les toxicomanes qui abusent des opioïdes”. D’après le rapport de l’Institut Fraser, les patients souffrant de douleur au dos et au cou se disent insatisfaits de l’approche thérapeutique actuel considérant la persistence de leur problème d’où le recours aux approches complémentaires.

Face au phénomène grandissant de la prévalence de la douleur chronique et des risques associés aux opioïdes, le Consortium Pain Task Force et le Collège des médecins américains ont entériné des guides de bonnes pratiques pour le traitement de la douleur. Selon ces nouvelles directives, les traitements non-pharmaceutiques devraient être priorisés, ce qui inclut les approches complémentaires et ce pour différentes raisons dont :

  • la disponibilité des données probantes démontrant l’efficacité de plusieurs approches complémentaires;
  • les risques associés à certains traitements pharmaceutiques comme les surdoses;
  • la réduction des coûts des traitements.

 


 

 

RÉFÉRENCES :

ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DES OSTÉOPATHES (2017), Les Québécois en faveur d’un encadrement official des médecines alternatives et complémentaires, Résultats de sondage Léger Marketing (consulté en ligne le 17 septembre 2017 http://www.newswire.ca/fr/news-releases/les-quebecois-en-faveur-dun-encadrement-officiel-des-medecines-alternatives-complementaires-629861093.html)

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MANN, JD, Gaylord, SA, and Norton SK, (2004), Integrating Complementary & Alternative Therapies With Conventional Care (The Convergence of Complementary, Alternative and Conventional Health Care : Educational Resources for Health Professionals, University of North Carolina at Chapel Hill, Program on Integrative Medicine, 35 p.

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Publié dans Vitalité Québec – Avril 2021 : https://vitalitequebec-magazine.com/la-sante-integrative-en-bref/


 

Il existe différentes définitions pour faire référence à la santé intégrative, la médecine intégrative ou la médecine complémentaire, etc.  Devant un nombre important de définitions, Rosenthal et al., ont documenté la question et publié une recherche sur le sujet en 2014.  Cette publication a permis, entre autres, de dégager des éléments communs des définitions de la santé intégrative, dont :

– Attention portée sur la globalité de la personne (considération des dimensions physique, émotionnelle, mentale, sociale et spirituelle).

– Considération des données probantes et des pratiques émergentes.

– Orientée sur la santé optimale et le mieux-être notamment la promotion et la prévention en plus de tout le continuum de soins.

– Combinaison des approches thérapeutiques conventionnelles (celles offertes dans le réseau de la santé) avec les approches complémentaires (acupuncture, ostéopathie, yoga, art-thérapie, etc.).
Collaboration interprofessionnelle incluant les praticiens en approches complémentaires (acupuncteur, ostéopathe, etc.).

– Respect de la culture et préférence de soins  et de traitements des patients.

 

La santé intégrative et la médecine intégrative étaient antérieurement considérées comme des termes interchangeables. Comme les tendances actuelles misent davantage sur les bénéfices de l’interdisciplinarité, l’utilisation du terme santé intégrative apparaît davantage rassembleur, d’où son utilisation désormais plus importante dans la littérature.

Les approches complémentaires font références aux pratiques qui ne font pas encore partie de l’offre de services du réseau québécois de la santé et des services sociaux, à l’exception de quelques expérimentations.  Les approches complémentaires sont toutefois largement utilisées par la population puisqu’elles sont accessibles à l’extérieur des établissements de santé —acupuncture, yoga, méditation, produits de santé naturels, chiropratique, ostéopathie, naturopathie, alimentation fonctionnelle, etc. 

L’organisation mondiale de la santé (OMS) s’est positionnée en faveur de la santé intégrative considérant le corpus d’études disponibles et les possibilités que cette approche offre aux systèmes de santé pour répondre de manière efficace et efficiente aux problèmes de santé du 21e siècle—prévalence des maladies chroniques, coûts des soins de santé, crise des opioïdes,  partenariat de soins et respect des choix thérapeutiques des individus, utilisation élevée des approches complémentaires par les populations, flux migratoire vers les sociétés occidentales et culture de soins, etc.  

 

L’utilisation des approches complémentaires au Québec : phénomène répandu ou pratique marginale ? 

L’Institut Fraser documente périodiquement la prévalence d’utilisation des approches complémentaires au Canada. Le dernier rapport de 2017 démontre que 79 % de la population canadienne disent avoir utilisé des approches complémentaires en plus de l’offre de soins conventionnels.  L’étude met aussi en lumière une prévalence d’utilisation plus élevée dans les provinces où les lois et l’encadrement des pratiques professionnelles ont été modifiées pour permettre la considération accrue des approches complémentaires parmi les possibilités thérapeutiques (ex. C-B 89 %, AB 84%, ON 81% vs Qc 69 %). Une enquête menée à l’été 2017 par Léger Marketing démontre que 71 % des québécois sont favorables à l’introduction des approches complémentaires comme possibilités thérapeutiques au Québec. Avec ces données, il est difficile de considérer l’utilisation des approches complémentaires comme un phénomène marginal au Québec comme ailleurs au Canada.

 

 

Qu’en est-il des compétences des professionnels de la santé du Québec en lien avec la santé intégrative ?

Des chercheurs québécois se sont intéressés à l’intérêt ainsi qu’aux besoins de formation en santé intégrative des médecins en exercice.  Selon les résultats de l’étude de Gaboury et al.(2016), la majorité des répondants disent avoir besoin de formations et souhaitent y avoir accès parce qu’ils sont confrontés à une demande d’information par les patients. Un sondage réalisé par Levesque (2016) auprès de professionnels de la santé en exercice de la FEP (infirmières, travailleurs sociaux, psychologues, éducateurs spécialisés, etc.) affiche des résultats similaires à ceux de Gaboury et al.  En effet, dans les deux études, les répondants disent ne pas se sentir compétents dans les situations professionnelles où les patients utilisent ou s’informent au sujet des approches complémentaires.

D’après les répondants, il semble urgent de développer ces compétences professionnelles au Québec pour différentes raisons : l’utilisation élevée par la population québécoise, les bénéfices documentés dans la littérature, les défis pour lesquels les approches complémentaires semblent répondre, le respect de la culture de soin des usagers, l’actualisation des principes du partenariat de soin, la contribution à la réduction de la surprescription et de ses effets dévasteurs, la réduction des coûts de santé comme l’amélioration de la santé de la population et celle des professionnels de la santé.

La réalité des professionnels de la santé au Québec est similaire à celle qui prévalait antérieurement dans les autres provinces canadiennes. En effet, la plupart des provinces canadiennes (6 provinces, 1 territoire), ont apporté des changements légaux permettant aux professionnels d’avoir une pratique en santé intégrative à l’intérieur de laquelle figure les approches complémentaires ou des recommandations thérapeutiques. À ces changements, s’ajoute l’encadrement légal de la naturopathie et l’ostéopathie.

 

Les bénéfices de la santé intégrative pour le système de santé : possibilité ou utopie ?

L’abondance d’études et de recherches s’intéressant aux différentes dimensions de la Santé intégrative nous permettent d’observer tout son potentiel, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la santé et du mieux-être des populations et l’économie pour les systèmes de santé grâce …

–  au potentiel de traitement de plusieurs maladies chroniques;

–  au potentiel de ralentissement de la progression de certaines maladies;

– à l’amélioration de la santé et du mieux-être des professionnels suite à la mise en place des principes de la santé intégrative dans leur propre vie;

– à l’importante réduction des coûts pour les systèmes de santé notamment par la réduction du nombre de jour d’hospitalisation, la réduction du nombre de consultations médicales, la réduction du taux de mortalité, la réduction du nombre de prescription de médicaments, la réduction du risque de surdose d’opioïdes, etc.

 

D’après plusieurs grandes organisations dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le National Institute of Health des États-Unis, la Santé intégrative est sans contredit une solution désormais incontournable compte tenu des problèmes auxquels les gouvernements et les sociétés sont confrontés : incidence et prévalence élevées des maladies chroniques, vieillissement de la population, surmédicalisation, fardeau financier de la maladie, etc.

Toujours selon l’OMS, plusieurs pays occidentaux ont emboité le pas, dont les États-Unis, étant donné les bénéfices démontrés scientifiquement.  Les actions des pays considérant la santé intégrative s’inscrivent au cœur des axes retenus par la stratégie de l’OMS notamment le développement des compétences des professionnels de la santé par l’offre de formations universitaires, l’encadrement légal et la formation universitaire de certaines pratiques (naturopathie, ostéopathie, etc.), l’offre des approches complémentaires au même titre que les soins et services conventionnels, le respect des préférences de traitements des patients désormais considérés comme de véritables partenaires de leur santé.  

Ces enlignements rejoignent les préoccupations québécoises de santé publique comme les revendications de la majorité des citoyens québécois, des professionnels de la santé et des praticiens en approches complémentaires.  Le Québec n’est-il pas confronté aux mêmes défis ?

 

La douleur chronique, prévalence et risques des  traitements pharmaceutiques

Il est estimé que le quart de la population souffrira de douleur chronique. Malheureusement, le traitement de la douleur est aussi reconnu comme l’une des causes des surdoses aux opioïdes.  Le Canada serait le deuxième pays, après les États-Unis, à faire un usage excessif de médicaments opioïdes dans son système de santé selon Dr Rehm dans une entrevue à Radio-Canada. Il ajoute aussi que “(…) ce ne sont plus les toxicomanes qui abusent des opioïdes”. D’après le rapport de l’Institut Fraser, les patients souffrant de douleur au dos et au cou se disent insatisfaits de l’approche thérapeutique actuel considérant la persistence de leur problème d’où le recours aux approches complémentaires.

Face au phénomène grandissant de la prévalence de la douleur chronique et des risques associés aux opioïdes, le Consortium Pain Task Force et le Collège des médecins américains ont entériné des guides de bonnes pratiques pour le traitement de la douleur. Selon ces nouvelles directives, les traitements non-pharmaceutiques devraient être priorisés, ce qui inclut les approches complémentaires et ce pour différentes raisons dont :

  • la disponibilité des données probantes démontrant l’efficacité de plusieurs approches complémentaires;
  • les risques associés à certains traitements pharmaceutiques comme les surdoses;
  • la réduction des coûts des traitements.

 


 

 

RÉFÉRENCES :

ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DES OSTÉOPATHES (2017), Les Québécois en faveur d’un encadrement official des médecines alternatives et complémentaires, Résultats de sondage Léger Marketing (consulté en ligne le 17 septembre 2017 http://www.newswire.ca/fr/news-releases/les-quebecois-en-faveur-dun-encadrement-officiel-des-medecines-alternatives-complementaires-629861093.html)

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Idunn Technologies, l’entreprise derrière les produits Vitoli et BASE, s’est donné comme mission d’offrir à la population les meilleures recommandations et produits afin d’apporter tous les bénéfices recherchés pour vieillir en santé.

Pour ce faire, nous avons réunis plus de 45 experts collaborateurs au blogue de Vitoli et plus de 50 conférenciers de haut niveau afin de nous aider à aller toujours plus loin. La grande popularité des Conférences Vitoli nous rend très fier et souligne l’intérêt de la population pour la santé intégrative.

La programmation hiver 2024 vous proposera de nouveaux sujets et vous fera découvrir des collaborateurs, en plus de vous donner la chance d’en retrouver certains très appréciés que vous connaissez déjà.

Voici sans plus attendre les titres, conférenciers et lien d’inscription :

Au plaisir de répondre à vos questions lors de ces événements. Bienvenue à tous!

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Nous pouvons affirmer que, jusqu’à présent, les explications pour justifier l’augmentation exponentielle des cas de cancers, particulièrement dans les pays industrialisés, sont peu satisfaisantes. Quelque chose dans le mode de vie occidental moderne semble augmenter les statistiques. Parmi les hypothèses émises, l’exposition à la lumière pendant la nuit, par son action inhibitrice sur la mélatonine, s’impose de plus en plus comme un déterminant majeur (1-3).  Plus de 60 ans se sont écoulés depuis la découverte de cette hormone sécrétée en réponse à l’obscurité. Longtemps, on a cru que la mélatonine n’était qu’une hormone inductrice de sommeil. Toutefois, de nombreuses et récentes études ont redéfini et élargi les rôles de cette hormone, en lui attribuant, par sa fonction régulatrice du cycle circadien, un large spectre d’activités anti-carcinogènes. Je vous invite, dans cet article, à explorer les effets oncostatiques de la mélatonine.

 

Le cycle circadien représente l’horloge interne du corps humain. Il s’agit d’un rythme biologique qui fluctue durant la journée et synchronise le cycle sommeil-veille des individus au cycle de lumière/obscurité de la Terre. Il existerait des liens importants entre la perturbation du rythme circadien et la susceptibilité à développer certaines maladies, dont le cancer, et plus particulièrement le cancer du sein hormonodépendant (4). Cette relation fut remarquée la première fois dans les années 1960 et les recherches depuis ne cesse de confirmer cette relation (5). Conséquemment, la manipulation de l’horloge circadienne, par la mélatonine, semble une voie prometteuse pour freiner le processus tumoral lors d’un cancer du sein.

 

Modulation hormonale

70% des cancers du sein présentent des récepteurs positifs aux estrogènes. C’est pour cette raison que l’on nomme ce dernier : hormonodépendant. Le rôle prolifératif des estrogènes (principalement l’estradiol) sur le tissu mammaire est connu depuis 1896 (6). Lorsque l’estradiol se fixe sur son récepteur, il active une série de réactions venant affecter le comportement de la cellule dont sa croissance. Ceci signifie que pour ces cellules, l’estrogène représente un partenaire favorable à leur prolifération et survie, d’où l’intérêt des médicaments servant à bloquer la fixation de ces hormones aux récepteurs tels que le tamoxifen et le raloxifène. Si la quantité d’estrogènes circulants est un facteur considérable dans l’évolution de la maladie, le nombre de récepteur l’est tout autant.  Il se trouve que la mélatonine, notre précieuse hormone de sommeil, régule à la baisse le nombre de récepteurs d’estrogènes. Elle serait capable de faire taire les gènes responsables (7-13), en plus d’interférer avec l’activation des récepteurs par les estrogènes. Ceci permettrait de freiner la multiplication cellulaire et les effets mitogènes liés à ces hormones (14). Ces données suggèrent que la mélatonine a une influence importante sur l’expression génétique, particulièrement pour les cellules cancéreuses du sein influencées par le taux d’estrogènes circulant, en plus de neutraliser le caractère invasif de l’estradiol (15).

 

Chez la femme, les estrogènes sont synthétisés principalement dans les ovaires mais aussi dans le tissu adipeux et localement dans le tissu mammaire, ce qui explique pourquoi une femme en ménopause n’est pas, pour autant, protégée de ce type de cancer (16-18). Les estrogènes sont tous créés à partir des hormones androgènes (dites masculines) par une enzyme unique appelée aromatase. À la ménopause et avec la prise de poids qui l’accompagne, l’activité de l’aromatase augmente.  Ceci permet de combler, en partie, le déficit hormonal ovarien et assurer des fonctions physiologiques importantes et dépendantes des estrogènes (cognition, densité osseuse, santé cardiovasculaire, autres).  Malheureusement, les estrogènes peuvent aussi représenter un facteur de risque pour le cancer. Puisque l’aromatase augmente localement la production d’estrogènes, les chercheurs ont découverts que cette enzyme était, effectivement, plus active dans le tissu mammaire malin que non-malin (19-24). Par son action modulatrice hormonale, l’aromatase représente une cible thérapeutique dans le traitement du cancer du sein, ce qui justifie le recours aux inhibiteurs de l’aromatase, tels que Arimidex et Femara (25).

 

Les estrogènes existent dans le corps sous différentes formes dont l’estrone et l’estradiol. L’estradiol représente le membre le plus actif parmi les estrogènes et aussi la forme la plus proliférative sur le tissu mammaire. L’estrone, par l’intervention d’une enzyme nommée 17-β-HSD-1, se transforme en estradiol ou peut être stocké sous forme de sulfate d’estrone (26,27). Le sulfate d’estrone représente le meilleur marqueur afin de déterminer si la femme est exposée à un surplus d’estrogènes. Cette forme ne peut agir directement sur les récepteurs, ni les cellules, mais peut être converti à nouveau en estradiol et induire une activité proliférative. Le sulfate d’estrone est effectivement reconverti dans différentes lignées cellulaires de cancer mammaire hormonodépendant mais très peu ou pas dans les lignées cellulaires de cancer mammaire indépendant des hormones (28). Les cellules mammaires cancéreuses ont tendance à accumuler de grandes quantités de sulfate d’estrone. On le dit ‘’fertilisant à libération lente pour les cellules estrogénodépendantes’’. L’enzyme responsable de la conversion du sulfate d’estrone en estradiol se nomme sulfatase stéroïdienne.

 

Puisque l’inhibition de la synthèse de l’estradiol peut avoir un effet positif sur l’évolution du cancer du sein hormonodépendant, le contrôle des activités de l’aromatase, de la 17-β-HSD-1 et de la sulfatase stéroïdienne, qui sont des étapes clés dans la formation d’estradiol, peut ouvrir à de nouvelles possibilités dans le traitement de ce type de cancer (28,29). Ceci est à l’étude depuis quelques années dans la recherche et le développement de produits pharmaceutiques (30). Or, notre chère mélatonine mérite, elle aussi, une attention particulière dans ce dossier ! La mélatonine est reconnue comme inhibitrice de l’expression et de l’activité de plusieurs enzymes impliqués dans le profil hormonal, dont l’aromatase, la 17β-HSD-1 et la sulfatase stéroïdienne (31-35). De plus, la mélatonine agit sur une autre enzyme, la sulfotransférase, responsable d’inactiver l’estradiol (36). Le rôle modulateur enzymatique de la mélatonine représente exactement le profil recherché pour décourager la croissance tumorale, particulièrement dans le cancer du sein hormonodépendant (7).

 

Parmi les facteurs influençant les activités de l’aromatase, l’insuline figure en tête de liste (37). En effet, la dent sucrée n’aide en rien le tableau. D’abord parce que l’insuline représente un facteur de croissance pour le cancer (38) mais aussi parce que tous les excès de glucose seront d’office dirigés vers les tissus adipeux pour y être stockés, là où l’aromatase est manifeste. Qui dit aromatase dit estrogènes. Fait intéressant, les chercheurs ont découvert que l’augmentation des niveaux de mélatonine diminue l’absorption du glucose, inhibe la glycolyse aérobique (une voie particulière de consommation de glucose par la cellule cancéreuse), modifie l’expression des transporteurs de sucre dans les cellules cancéreuses et réduit la capacité des cellules productrices d’insuline à libérer cette hormone. Les taux circulants de facteur de croissance liés à l’insuline diminuent également lorsque la mélatonine est sécrétée ou administrée. Ceci ajoute de multiples bénéfices oncostatiques importants aux bonnes nuits de sommeil (39)! En définitive, si les niveaux de mélatonine sont faibles, l’activité de l’insuline la nuit ne sera pas freinée, l’expression de l’aromatase sera augmentée (40) et la progression tumorale encouragée!

 

Mélatonine et traitements conventionnels

Le potentiel anticancer de la mélatonine sur les tumeurs mammaires hormonodépendantes repose principalement sur ses actions anti-estrogéniques, à la fois en réduisant la biosynthèse des estrogènes mais aussi en neutralisant les effets cellulaires de ces derniers. Comme nous l’avons vu précédemment, les hormones agissent sur les cellules en se fixant à leurs récepteurs respectifs.

Le tamoxifen est un médicament menant à une inhibition sélective des récepteurs d’estrogènes. Son usage est salutaire afin d’empêcher la fixation de l’estradiol sur les récepteurs hormonaux. Ceci bloque une série de réaction menant à la croissance cellulaire lors d’un cancer hormonodépendant. Il existe 3 types de récepteurs estrogéniques, dont le plus craint est le récepteur alpha, reconnu pour enclencher une forte réponse proliférative. Le tamoxifen vise ce récepteur en particulier, tout comme la mélatonine (41-47)! La mélatonine agit différemment et de façon complémentaire au tamoxifène dans le sens qu’elle ne se fixe pas directement sur les récepteurs ni n’interfère avec la liaison de l’estradiol (48-50), mais se lie à ses propres récepteurs membranaires, et via cette liaison, inhibe l’action des estrogènes sur l’ADN (48,50-54). De plus, il a été démontré que plus il y a de récepteurs à mélatonine sur une cellules hormonodépendantes, meilleure est la réponse de ces cellules aux effets anti-estrogéniques de la mélatonine et du tamoxifène (55,56). La mélatonine serait un régulateur d’intérêt pour limiter la résistance à la thérapie endocrinienne et médicamenteuse (57). Actuellement, entre 30% et 50% des patientes atteintes de tumeur du sein estrogène positif, développent une résistance intrinsèque au tamoxifen, ce qui représente un obstacle majeur au traitement de cette maladie (58). Plusieurs études in vitro ont démontré que la mélatonine pouvait améliorer l’efficacité de cette médication (59-61). La mélatonine semble donc renforcer les effets anticancers du tamoxifène (59), mais aussi en réduire les effets secondaires. Le Tamoxifène est connu pour fragiliser les femmes au cancer utérin. Après que des essais cliniques aient conclues à une réduction de ce risque avec l’ajout d’une forme de mélatonine au tamoxifène, un brevet a été déposé en 2014 pour la création d’un médicament combiné (62).

 

Mélatonine et horaire de travail 

La mélatonine, sécrétée la nuit, exerce des effets profonds sur la physiologie des estrogènes, la progression tumorale et la réceptivité au traitement classique. Puisque cette hormone culmine généralement entre minuit et 2 heures du matin, quel est l’impact sur la santé des travailleurs de nuit ou des noctambules?

 

«La nuit porte conseil» mais surtout protection et santé. L’association entre le travail de nuit, ou à horaire rotatif, et le risque accru de différents types de cancer est étayée par de nombreuses études (63-67). En 2007, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), une agence spécialisée de l’Organisation Mondial de la Santé, a classé le travail de nuit, qui implique une perturbation circadienne, comme un cancérogène humain probable (groupe 2A) (68). Sur la base de cette classification, le National Board of Industrial Injuries au Danemark a reconnu le cancer du sein comme une maladie professionnelle chez les femmes qui travaillaient de nuit pendant au moins une journée par semaine pendant 20 ans ou plus. Par conséquent, ces femmes, principalement des infirmières et des agents de bord, ont même reçu une compensation économique du gouvernement danois (69). Une méta-analyse réalisée en 2009 par Viswanathan et Schernhammer a conclu qu’il y avait une augmentation globale de 40% du risque relatif de développer un cancer du sein, surtout hormonodépendant, chez les femmes travaillant de nuit (70). En effet, l’augmentation nocturne de la mélatonine plasmatique serait beaucoup plus faible chez les patientes atteintes d’un cancer du sein positif aux estrogènes que chez les femmes en bonne santé (71). Ceci s’explique par une augmentation de la stimulation estrogénique lorsque la mélatonine est interrompue (72-78). Le travail de nuit, trois fois ou plus par mois, augmenterait le risque de développer la maladie. Ce risque serait proportionnel aux nombres d’heures travaillées de nuit durant la semaine (72,75,76,79) et augmenterait chez les femmes ayant commencé des quarts de nuit avant leur première grossesse (80). Un risque plus élevé de cancer du sein survient également chez les femmes ayant un sommeil perturbé qui s’exposent régulièrement à de lumière ambiante la nuit (81) par l’usage d’appareils électroniques, de tablette, la télévision et la lumière bleue. Puisque des niveaux plus élevés de mélatonine urinaire le matin sont associés à une diminution du risque de cancer du sein (82), la perturbation des habitudes de sommeil, et donc de l’horloge biologique interne, influence directement la physiologie et le développement de la maladie lorsque la nuit ne sert pas à dormir profondément.

 

Conclusion 

En raison de la complexité de la maladie, on ne peut affirmer que la mélatonine traite le cancer, toutefois il est devenu clair que la perturbation de notre horloge interne veille/sommeil est un facteur d’influence à ne pas négliger. Les multiples modes d’action de la mélatonine au coeur de la cellule en font une excellente candidate pour la prévention du cancer et particulièrement celui du sein hormonodépendant. La mélatonine pourrait représenter une stratégie adjuvante innovante par l’addition de ses propriétés oncostatiques à celles d’autres thérapies conventionnelles. La mélatonine favorise la stabilité des gènes, présente un profil d’innocuité élevé et est, de plus, remarquablement bien tolérée! Parlez-en à votre médecin.


 

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Nous pouvons affirmer que, jusqu’à présent, les explications pour justifier l’augmentation exponentielle des cas de cancers, particulièrement dans les pays industrialisés, sont peu satisfaisantes. Quelque chose dans le mode de vie occidental moderne semble augmenter les statistiques. Parmi les hypothèses émises, l’exposition à la lumière pendant la nuit, par son action inhibitrice sur la mélatonine, s’impose de plus en plus comme un déterminant majeur (1-3).  Plus de 60 ans se sont écoulés depuis la découverte de cette hormone sécrétée en réponse à l’obscurité. Longtemps, on a cru que la mélatonine n’était qu’une hormone inductrice de sommeil. Toutefois, de nombreuses et récentes études ont redéfini et élargi les rôles de cette hormone, en lui attribuant, par sa fonction régulatrice du cycle circadien, un large spectre d’activités anti-carcinogènes. Je vous invite, dans cet article, à explorer les effets oncostatiques de la mélatonine.

 

Le cycle circadien représente l’horloge interne du corps humain. Il s’agit d’un rythme biologique qui fluctue durant la journée et synchronise le cycle sommeil-veille des individus au cycle de lumière/obscurité de la Terre. Il existerait des liens importants entre la perturbation du rythme circadien et la susceptibilité à développer certaines maladies, dont le cancer, et plus particulièrement le cancer du sein hormonodépendant (4). Cette relation fut remarquée la première fois dans les années 1960 et les recherches depuis ne cesse de confirmer cette relation (5). Conséquemment, la manipulation de l’horloge circadienne, par la mélatonine, semble une voie prometteuse pour freiner le processus tumoral lors d’un cancer du sein.

 

Modulation hormonale

70% des cancers du sein présentent des récepteurs positifs aux estrogènes. C’est pour cette raison que l’on nomme ce dernier : hormonodépendant. Le rôle prolifératif des estrogènes (principalement l’estradiol) sur le tissu mammaire est connu depuis 1896 (6). Lorsque l’estradiol se fixe sur son récepteur, il active une série de réactions venant affecter le comportement de la cellule dont sa croissance. Ceci signifie que pour ces cellules, l’estrogène représente un partenaire favorable à leur prolifération et survie, d’où l’intérêt des médicaments servant à bloquer la fixation de ces hormones aux récepteurs tels que le tamoxifen et le raloxifène. Si la quantité d’estrogènes circulants est un facteur considérable dans l’évolution de la maladie, le nombre de récepteur l’est tout autant.  Il se trouve que la mélatonine, notre précieuse hormone de sommeil, régule à la baisse le nombre de récepteurs d’estrogènes. Elle serait capable de faire taire les gènes responsables (7-13), en plus d’interférer avec l’activation des récepteurs par les estrogènes. Ceci permettrait de freiner la multiplication cellulaire et les effets mitogènes liés à ces hormones (14). Ces données suggèrent que la mélatonine a une influence importante sur l’expression génétique, particulièrement pour les cellules cancéreuses du sein influencées par le taux d’estrogènes circulant, en plus de neutraliser le caractère invasif de l’estradiol (15).

 

Chez la femme, les estrogènes sont synthétisés principalement dans les ovaires mais aussi dans le tissu adipeux et localement dans le tissu mammaire, ce qui explique pourquoi une femme en ménopause n’est pas, pour autant, protégée de ce type de cancer (16-18). Les estrogènes sont tous créés à partir des hormones androgènes (dites masculines) par une enzyme unique appelée aromatase. À la ménopause et avec la prise de poids qui l’accompagne, l’activité de l’aromatase augmente.  Ceci permet de combler, en partie, le déficit hormonal ovarien et assurer des fonctions physiologiques importantes et dépendantes des estrogènes (cognition, densité osseuse, santé cardiovasculaire, autres).  Malheureusement, les estrogènes peuvent aussi représenter un facteur de risque pour le cancer. Puisque l’aromatase augmente localement la production d’estrogènes, les chercheurs ont découverts que cette enzyme était, effectivement, plus active dans le tissu mammaire malin que non-malin (19-24). Par son action modulatrice hormonale, l’aromatase représente une cible thérapeutique dans le traitement du cancer du sein, ce qui justifie le recours aux inhibiteurs de l’aromatase, tels que Arimidex et Femara (25).

 

Les estrogènes existent dans le corps sous différentes formes dont l’estrone et l’estradiol. L’estradiol représente le membre le plus actif parmi les estrogènes et aussi la forme la plus proliférative sur le tissu mammaire. L’estrone, par l’intervention d’une enzyme nommée 17-β-HSD-1, se transforme en estradiol ou peut être stocké sous forme de sulfate d’estrone (26,27). Le sulfate d’estrone représente le meilleur marqueur afin de déterminer si la femme est exposée à un surplus d’estrogènes. Cette forme ne peut agir directement sur les récepteurs, ni les cellules, mais peut être converti à nouveau en estradiol et induire une activité proliférative. Le sulfate d’estrone est effectivement reconverti dans différentes lignées cellulaires de cancer mammaire hormonodépendant mais très peu ou pas dans les lignées cellulaires de cancer mammaire indépendant des hormones (28). Les cellules mammaires cancéreuses ont tendance à accumuler de grandes quantités de sulfate d’estrone. On le dit ‘’fertilisant à libération lente pour les cellules estrogénodépendantes’’. L’enzyme responsable de la conversion du sulfate d’estrone en estradiol se nomme sulfatase stéroïdienne.

 

Puisque l’inhibition de la synthèse de l’estradiol peut avoir un effet positif sur l’évolution du cancer du sein hormonodépendant, le contrôle des activités de l’aromatase, de la 17-β-HSD-1 et de la sulfatase stéroïdienne, qui sont des étapes clés dans la formation d’estradiol, peut ouvrir à de nouvelles possibilités dans le traitement de ce type de cancer (28,29). Ceci est à l’étude depuis quelques années dans la recherche et le développement de produits pharmaceutiques (30). Or, notre chère mélatonine mérite, elle aussi, une attention particulière dans ce dossier ! La mélatonine est reconnue comme inhibitrice de l’expression et de l’activité de plusieurs enzymes impliqués dans le profil hormonal, dont l’aromatase, la 17β-HSD-1 et la sulfatase stéroïdienne (31-35). De plus, la mélatonine agit sur une autre enzyme, la sulfotransférase, responsable d’inactiver l’estradiol (36). Le rôle modulateur enzymatique de la mélatonine représente exactement le profil recherché pour décourager la croissance tumorale, particulièrement dans le cancer du sein hormonodépendant (7).

 

Parmi les facteurs influençant les activités de l’aromatase, l’insuline figure en tête de liste (37). En effet, la dent sucrée n’aide en rien le tableau. D’abord parce que l’insuline représente un facteur de croissance pour le cancer (38) mais aussi parce que tous les excès de glucose seront d’office dirigés vers les tissus adipeux pour y être stockés, là où l’aromatase est manifeste. Qui dit aromatase dit estrogènes. Fait intéressant, les chercheurs ont découvert que l’augmentation des niveaux de mélatonine diminue l’absorption du glucose, inhibe la glycolyse aérobique (une voie particulière de consommation de glucose par la cellule cancéreuse), modifie l’expression des transporteurs de sucre dans les cellules cancéreuses et réduit la capacité des cellules productrices d’insuline à libérer cette hormone. Les taux circulants de facteur de croissance liés à l’insuline diminuent également lorsque la mélatonine est sécrétée ou administrée. Ceci ajoute de multiples bénéfices oncostatiques importants aux bonnes nuits de sommeil (39)! En définitive, si les niveaux de mélatonine sont faibles, l’activité de l’insuline la nuit ne sera pas freinée, l’expression de l’aromatase sera augmentée (40) et la progression tumorale encouragée!

 

Mélatonine et traitements conventionnels

Le potentiel anticancer de la mélatonine sur les tumeurs mammaires hormonodépendantes repose principalement sur ses actions anti-estrogéniques, à la fois en réduisant la biosynthèse des estrogènes mais aussi en neutralisant les effets cellulaires de ces derniers. Comme nous l’avons vu précédemment, les hormones agissent sur les cellules en se fixant à leurs récepteurs respectifs.

Le tamoxifen est un médicament menant à une inhibition sélective des récepteurs d’estrogènes. Son usage est salutaire afin d’empêcher la fixation de l’estradiol sur les récepteurs hormonaux. Ceci bloque une série de réaction menant à la croissance cellulaire lors d’un cancer hormonodépendant. Il existe 3 types de récepteurs estrogéniques, dont le plus craint est le récepteur alpha, reconnu pour enclencher une forte réponse proliférative. Le tamoxifen vise ce récepteur en particulier, tout comme la mélatonine (41-47)! La mélatonine agit différemment et de façon complémentaire au tamoxifène dans le sens qu’elle ne se fixe pas directement sur les récepteurs ni n’interfère avec la liaison de l’estradiol (48-50), mais se lie à ses propres récepteurs membranaires, et via cette liaison, inhibe l’action des estrogènes sur l’ADN (48,50-54). De plus, il a été démontré que plus il y a de récepteurs à mélatonine sur une cellules hormonodépendantes, meilleure est la réponse de ces cellules aux effets anti-estrogéniques de la mélatonine et du tamoxifène (55,56). La mélatonine serait un régulateur d’intérêt pour limiter la résistance à la thérapie endocrinienne et médicamenteuse (57). Actuellement, entre 30% et 50% des patientes atteintes de tumeur du sein estrogène positif, développent une résistance intrinsèque au tamoxifen, ce qui représente un obstacle majeur au traitement de cette maladie (58). Plusieurs études in vitro ont démontré que la mélatonine pouvait améliorer l’efficacité de cette médication (59-61). La mélatonine semble donc renforcer les effets anticancers du tamoxifène (59), mais aussi en réduire les effets secondaires. Le Tamoxifène est connu pour fragiliser les femmes au cancer utérin. Après que des essais cliniques aient conclues à une réduction de ce risque avec l’ajout d’une forme de mélatonine au tamoxifène, un brevet a été déposé en 2014 pour la création d’un médicament combiné (62).

 

Mélatonine et horaire de travail 

La mélatonine, sécrétée la nuit, exerce des effets profonds sur la physiologie des estrogènes, la progression tumorale et la réceptivité au traitement classique. Puisque cette hormone culmine généralement entre minuit et 2 heures du matin, quel est l’impact sur la santé des travailleurs de nuit ou des noctambules?

 

«La nuit porte conseil» mais surtout protection et santé. L’association entre le travail de nuit, ou à horaire rotatif, et le risque accru de différents types de cancer est étayée par de nombreuses études (63-67). En 2007, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), une agence spécialisée de l’Organisation Mondial de la Santé, a classé le travail de nuit, qui implique une perturbation circadienne, comme un cancérogène humain probable (groupe 2A) (68). Sur la base de cette classification, le National Board of Industrial Injuries au Danemark a reconnu le cancer du sein comme une maladie professionnelle chez les femmes qui travaillaient de nuit pendant au moins une journée par semaine pendant 20 ans ou plus. Par conséquent, ces femmes, principalement des infirmières et des agents de bord, ont même reçu une compensation économique du gouvernement danois (69). Une méta-analyse réalisée en 2009 par Viswanathan et Schernhammer a conclu qu’il y avait une augmentation globale de 40% du risque relatif de développer un cancer du sein, surtout hormonodépendant, chez les femmes travaillant de nuit (70). En effet, l’augmentation nocturne de la mélatonine plasmatique serait beaucoup plus faible chez les patientes atteintes d’un cancer du sein positif aux estrogènes que chez les femmes en bonne santé (71). Ceci s’explique par une augmentation de la stimulation estrogénique lorsque la mélatonine est interrompue (72-78). Le travail de nuit, trois fois ou plus par mois, augmenterait le risque de développer la maladie. Ce risque serait proportionnel aux nombres d’heures travaillées de nuit durant la semaine (72,75,76,79) et augmenterait chez les femmes ayant commencé des quarts de nuit avant leur première grossesse (80). Un risque plus élevé de cancer du sein survient également chez les femmes ayant un sommeil perturbé qui s’exposent régulièrement à de lumière ambiante la nuit (81) par l’usage d’appareils électroniques, de tablette, la télévision et la lumière bleue. Puisque des niveaux plus élevés de mélatonine urinaire le matin sont associés à une diminution du risque de cancer du sein (82), la perturbation des habitudes de sommeil, et donc de l’horloge biologique interne, influence directement la physiologie et le développement de la maladie lorsque la nuit ne sert pas à dormir profondément.

 

Conclusion 

En raison de la complexité de la maladie, on ne peut affirmer que la mélatonine traite le cancer, toutefois il est devenu clair que la perturbation de notre horloge interne veille/sommeil est un facteur d’influence à ne pas négliger. Les multiples modes d’action de la mélatonine au coeur de la cellule en font une excellente candidate pour la prévention du cancer et particulièrement celui du sein hormonodépendant. La mélatonine pourrait représenter une stratégie adjuvante innovante par l’addition de ses propriétés oncostatiques à celles d’autres thérapies conventionnelles. La mélatonine favorise la stabilité des gènes, présente un profil d’innocuité élevé et est, de plus, remarquablement bien tolérée! Parlez-en à votre médecin.


 

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8 semaines pour vous

«Longévité en action !» est un accompagnement de 8 semaines pour vous aider à incorporer de façon durable les recommandations les plus importantes pour ajouter de la vie à votre longévité. Durant ces 8 ateliers, à chaque mardi de 19h00 à 20h00, nous vous proposons 30 minutes d’informations avec supports visuels (présentation Powerpoint) et 30 minutes de discussion avec vos experts, Eric Simard, docteur en biologie et chercheur et Jean-Yves Dionne, pharmacien et expert en santé intégrative.

Notre objectif durant ces accompagnements est de vous amener à appliquer, par des actions concrètes, nos conseils de longévité. Ces ateliers vous mettront en action sur les différentes facettes afin d’intégrer ces notions à vos habitudes de vie.

Les enregistrements de chacun des ateliers seront disponibles pour les participants durant un an sur la plateforme Idunn Technologies :

  1. Vivre centenaire

Les habitudes de vie des centenaires : par quoi commencer, qu’est-ce qui est le plus important, quelles actions mettre en place pour évoluer dans la bonne direction? Ces habitudes de vie sont étudiées depuis près de 50 ans à Okinawa au Japon. Durant cet atelier, vous apprendrez quels aspects sont les plus importants, mais aussi comment il est possible d’optimiser ces habitudes de vie en regard de la science récente. Certaines de ces habitudes seront reprises plus en détail lors des autres ateliers.

  1. Rétablir votre santé métabolique

Et si l’on vous disait qu’avant d’envisager tout type d’amélioration de votre santé, de programme d’activité physique, ou encore, la prise de certains suppléments, vous devriez évaluer votre santé métabolique ? Il s’agit d’un facteur de longévité essentiel ; il est impossible de bien vieillir sans une bonne santé métabolique. Malheureusement, de 88 à 93% de la population nord-américaine est en mauvaise santé métabolique. C’est donc dire que la vaste majorité de la population s’apprête à mal vieillir. On assiste même à un recul de la longévité aux États-Unis. Durant cet atelier, nous réviserons les bases de la santé métabolique et nous vous offrirons des conseils pour l’améliorer, étape par étape. Nous vous partagerons également des conseils pour savoir comment évaluer votre flexibilité métabolique,  l’indicateur le plus fiable d’une bonne santé métabolique.

  1. Améliorer votre personnalité et avoir une vie sociale de qualité

Une caractéristique propre à tous les centenaires, peu importe leur culture, est leur personnalité. Il s’agit d’une facette peu connue et négligée qui, pourtant, facilite la mise en place de toutes les saines habitudes de vie. Eric Simard, docteur en biologie et chercheur sur la longévité cellulaire, en a fait son 5e facteur; un facteur facilitant. Certaines personnes ont la chance d’avoir naturellement ce type de personnalité et d’autres devront faire les efforts nécessaires pour la développer, mais une chose est sûre : il s’agit possiblement du facteur de longévité le plus important. De plus, comme l’être humain est un animal social, il est primordial d’avoir un réseau de personnes qui nous sont importantes. Comment faire pour enrichir notre personnalité et notre vie sociale? Cet atelier vous procurera des informations sur ces caractéristiques et des trucs pour les développer et les optimiser.

  1. L’alimentation: quoi faire et par où commencer ?

C’est par l’alimentation qu’on corrige la santé métabolique. Malheureusement, on entend tellement de choses sur l’alimentation, que l’on pourrait dire que c’est une salade d’informations avec du bon et du mauvais tout mélangés. Dans cet atelier, nous irons directement au but en révisant les plus importants principes et en vous donnant les trucs que nous utilisons tous les jours pour nous assurer de bien manger. Il n’y a pas de vérité absolue, beaucoup de zone grises, mais les grandes lignes sont beaucoup plus simples que ce que vous pourriez penser. Cet atelier vous permettra d’avancer en confiance dans l’amélioration de votre alimentation.

  1. Actions pour mieux gérer le sommeil et le stress

Souvent, l’insomnie est causée par des problèmes de stress chronique. Le stress chronique découle d’une exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones de stress. En aigu, ces hormones ont des rôles bénéfiques à jouer, mais leur surproduction à long terme mène à l’épuisement, à l’affaiblissement du système immunitaire et à la baisse d’efficacité de plusieurs autres systèmes. Durant cet atelier, nous réviserons les principales recommandations sur la gestion du stress et du sommeil et nous vous prodiguerons des conseils pour agir sur ces deux facteurs extrêmement importants pour votre santé à court et à long terme.

  1. Comment être actif et les stratégies anti-inflammatoires

Les centenaires sont des gens actifs, pas nécessairement des athlètes. L’activité physique a bien des effets au-delà du cardiovasculaire. Elle est anti-inflammatoire et elle augmente nos capacités à se réparer, sans parler des effets sur l’humeur, etc. Mais que signifie être actif ? Saviez-vous, par exemple, que l’exposition au froid et l’usage de sauna sont aussi des activités physiques qui diminuent l’inflammation et augmentent les capacités à se réparer ?

  1. Gérosuppresseurs et suppléments

Et si l’on vous disait que la meilleure façon d’augmenter la longévité humaine n’est pas de guérir le cancer, ni même, les maladies cardiovasculaires ? En effet, ce qui a le plus d’impact sur la longévité est de ralentir les processus du vieillissement primaire! L’utilisation de gérosuppresseurs, des modulateurs du vieillissement primaire, est considérée comme l’ultime médecine préventive. Cela permet de réduire l’incidence des maladies associées au vieillissement et de rester en santé plus longtemps. Cet atelier vous informera sur cette science de pointe, en vulgarisant les mécanismes impliqués et en expliquant comment les mettre en application. Nous vous présenterons les principaux gérosuppresseurs et nous en profiterons pour réviser l’importance de la prise de suppléments dans un contexte de longévité en santé.

  1. Le protocole de longévité

Il s’agit ici d’un atelier totalement exclusif à cette session qui vous présentera les éléments du protocole de longévité du 5e livre d’Eric Simard, actuellement en rédaction. Ce protocole, intitulé SynHormèse 24-7-12, fait référence à l’importance de la synergie en biologie pour optimiser les retombées de nos actions en considérant tous les aspects, comme le font si bien les gens des populations centenaires. L’hormèse fait référence à cette grande loi de la nature stipulant que certaines situations ou certaines molécules ayant des effets négatifs sur l’organisme peuvent aussi provoquer une réponse positive. Par exemple, l’activité physique provoque une augmentation de l’oxydation systémique et de l’inflammation (effet négatif), mais qui est contrée par une surproduction antioxydante (et anti-inflammatoire) qui dépasse les besoins créés par l’activité physique. Il s’agit donc de considérer toutes les facettes, y compris celles qui nous font étirer notre zone de confort.

Trois listes (disponibles pour téléchargement) couvrant toutes les facettes importantes pour optimiser la longévité humaine vous seront présentées. Le 24-7-12 fait référence à des listes journalière, hebdomadaire et annuelle. L’idée ici est de vous permettre de développer les bons réflexes, de garder à l’idée le plus important, et surtout de comprendre quels aspects sont à améliorer.

 

Vos gérosuppresseurs humains :

Jean-Yves Dionne est un pharmacien reconnu pour ses connaissances en santé intégrative et ses formations qui vous donnent l’heure juste en santé et vous offrent des outils accessibles pour améliorer votre qualité de vie (https://www.jydionne.com). Il est un des rares experts capables d’intégrer ses connaissances sur les approches complémentaires et les saines habitudes de vie, avec ses connaissances des médicaments et des approches conventionnelles en santé. Jean-Yves est également auteur du bestseller « Bon stress, Bad stress ».

Éric Simard est un passionné de la longévité, auteur de 4 livres dont le bestseller ‘’Vivre en santé plus longtemps’’ (www.esimard.com). Il collabore avec plusieurs médias comme expert sur la longévité et il se fait un devoir de rendre les connaissances applicables par des recommandations touchant toutes les activités de la vie quotidienne et même le développement de la personnalité typique des centenaires

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Longévité en action

8 semaines pour ajouter de la vie à votre longévité

 

Joignez-vous à nous pour un encadrement de 8 semaines pour vous aider à introduire les recommandations les plus importantes afin ajouter de la vie à votre longévité! 

Durant 8 semaines, vous découvrirez graduellement notre protocole de longévité basé sur la science récente, mais aussi sur nos hypothèses et nos expériences de vie. Nous avons bien sûr des opinions , ainsi qu’une compréhension approfondie de la biologie de la longévité et de la santé humaine qui nous a permis de développer une vision de l’orientation que prend la science. Ce protocole se veut à la fois un exercice de globalité pour être le plus complet possible, mais également un exercice d’élaboration en projection nous obligeant à étirer notre zone de confort.

Il est facile de dire «les données démontrent» ou encore, «la science semble démontrer que». Par contre, la recherche et la science de pointe permettent aussi aux experts, et nous avons la prétention d’en être, de dire «les connaissances dont nous disposons nous permettent de croire que ceci est très important dans un contexte de longévité» et de le mettre en pratique. Nous avons fait cet exercice difficile pour vous livrer rien de moins que ce que l’on croit être le meilleur protocole de longévité!

 

8 semaines pour vous

«Longévité en action !» est un accompagnement de 8 semaines pour vous aider à incorporer de façon durable les recommandations les plus importantes pour ajouter de la vie à votre longévité. Durant ces 8 ateliers, à chaque mardi de 19h00 à 20h00, nous vous proposons 30 minutes d’informations avec supports visuels (présentation Powerpoint) et 30 minutes de discussion avec vos experts, Eric Simard, docteur en biologie et chercheur et Jean-Yves Dionne, pharmacien et expert en santé intégrative.

Notre objectif durant ces accompagnements est de vous amener à appliquer, par des actions concrètes, nos conseils de longévité. Ces ateliers vous mettront en action sur les différentes facettes afin d’intégrer ces notions à vos habitudes de vie.

Les enregistrements de chacun des ateliers seront disponibles pour les participants durant un an sur la plateforme Idunn Technologies :

  1. Vivre centenaire

Les habitudes de vie des centenaires : par quoi commencer, qu’est-ce qui est le plus important, quelles actions mettre en place pour évoluer dans la bonne direction? Ces habitudes de vie sont étudiées depuis près de 50 ans à Okinawa au Japon. Durant cet atelier, vous apprendrez quels aspects sont les plus importants, mais aussi comment il est possible d’optimiser ces habitudes de vie en regard de la science récente. Certaines de ces habitudes seront reprises plus en détail lors des autres ateliers.

  1. Rétablir votre santé métabolique

Et si l’on vous disait qu’avant d’envisager tout type d’amélioration de votre santé, de programme d’activité physique, ou encore, la prise de certains suppléments, vous devriez évaluer votre santé métabolique ? Il s’agit d’un facteur de longévité essentiel ; il est impossible de bien vieillir sans une bonne santé métabolique. Malheureusement, de 88 à 93% de la population nord-américaine est en mauvaise santé métabolique. C’est donc dire que la vaste majorité de la population s’apprête à mal vieillir. On assiste même à un recul de la longévité aux États-Unis. Durant cet atelier, nous réviserons les bases de la santé métabolique et nous vous offrirons des conseils pour l’améliorer, étape par étape. Nous vous partagerons également des conseils pour savoir comment évaluer votre flexibilité métabolique,  l’indicateur le plus fiable d’une bonne santé métabolique.

  1. Améliorer votre personnalité et avoir une vie sociale de qualité

Une caractéristique propre à tous les centenaires, peu importe leur culture, est leur personnalité. Il s’agit d’une facette peu connue et négligée qui, pourtant, facilite la mise en place de toutes les saines habitudes de vie. Eric Simard, docteur en biologie et chercheur sur la longévité cellulaire, en a fait son 5e facteur; un facteur facilitant. Certaines personnes ont la chance d’avoir naturellement ce type de personnalité et d’autres devront faire les efforts nécessaires pour la développer, mais une chose est sûre : il s’agit possiblement du facteur de longévité le plus important. De plus, comme l’être humain est un animal social, il est primordial d’avoir un réseau de personnes qui nous sont importantes. Comment faire pour enrichir notre personnalité et notre vie sociale? Cet atelier vous procurera des informations sur ces caractéristiques et des trucs pour les développer et les optimiser.

  1. L’alimentation: quoi faire et par où commencer ?

C’est par l’alimentation qu’on corrige la santé métabolique. Malheureusement, on entend tellement de choses sur l’alimentation, que l’on pourrait dire que c’est une salade d’informations avec du bon et du mauvais tout mélangés. Dans cet atelier, nous irons directement au but en révisant les plus importants principes et en vous donnant les trucs que nous utilisons tous les jours pour nous assurer de bien manger. Il n’y a pas de vérité absolue, beaucoup de zone grises, mais les grandes lignes sont beaucoup plus simples que ce que vous pourriez penser. Cet atelier vous permettra d’avancer en confiance dans l’amélioration de votre alimentation.

  1. Actions pour mieux gérer le sommeil et le stress

Souvent, l’insomnie est causée par des problèmes de stress chronique. Le stress chronique découle d’une exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones de stress. En aigu, ces hormones ont des rôles bénéfiques à jouer, mais leur surproduction à long terme mène à l’épuisement, à l’affaiblissement du système immunitaire et à la baisse d’efficacité de plusieurs autres systèmes. Durant cet atelier, nous réviserons les principales recommandations sur la gestion du stress et du sommeil et nous vous prodiguerons des conseils pour agir sur ces deux facteurs extrêmement importants pour votre santé à court et à long terme.

  1. Comment être actif et les stratégies anti-inflammatoires

Les centenaires sont des gens actifs, pas nécessairement des athlètes. L’activité physique a bien des effets au-delà du cardiovasculaire. Elle est anti-inflammatoire et elle augmente nos capacités à se réparer, sans parler des effets sur l’humeur, etc. Mais que signifie être actif ? Saviez-vous, par exemple, que l’exposition au froid et l’usage de sauna sont aussi des activités physiques qui diminuent l’inflammation et augmentent les capacités à se réparer ?

  1. Gérosuppresseurs et suppléments

Et si l’on vous disait que la meilleure façon d’augmenter la longévité humaine n’est pas de guérir le cancer, ni même, les maladies cardiovasculaires ? En effet, ce qui a le plus d’impact sur la longévité est de ralentir les processus du vieillissement primaire! L’utilisation de gérosuppresseurs, des modulateurs du vieillissement primaire, est considérée comme l’ultime médecine préventive. Cela permet de réduire l’incidence des maladies associées au vieillissement et de rester en santé plus longtemps. Cet atelier vous informera sur cette science de pointe, en vulgarisant les mécanismes impliqués et en expliquant comment les mettre en application. Nous vous présenterons les principaux gérosuppresseurs et nous en profiterons pour réviser l’importance de la prise de suppléments dans un contexte de longévité en santé.

  1. Le protocole de longévité

Il s’agit ici d’un atelier totalement exclusif à cette session qui vous présentera les éléments du protocole de longévité du 5e livre d’Eric Simard, actuellement en rédaction. Ce protocole, intitulé SynHormèse 24-7-12, fait référence à l’importance de la synergie en biologie pour optimiser les retombées de nos actions en considérant tous les aspects, comme le font si bien les gens des populations centenaires. L’hormèse fait référence à cette grande loi de la nature stipulant que certaines situations ou certaines molécules ayant des effets négatifs sur l’organisme peuvent aussi provoquer une réponse positive. Par exemple, l’activité physique provoque une augmentation de l’oxydation systémique et de l’inflammation (effet négatif), mais qui est contrée par une surproduction antioxydante (et anti-inflammatoire) qui dépasse les besoins créés par l’activité physique. Il s’agit donc de considérer toutes les facettes, y compris celles qui nous font étirer notre zone de confort.

Trois listes (disponibles pour téléchargement) couvrant toutes les facettes importantes pour optimiser la longévité humaine vous seront présentées. Le 24-7-12 fait référence à des listes journalière, hebdomadaire et annuelle. L’idée ici est de vous permettre de développer les bons réflexes, de garder à l’idée le plus important, et surtout de comprendre quels aspects sont à améliorer.

 

Vos gérosuppresseurs humains :

Jean-Yves Dionne est un pharmacien reconnu pour ses connaissances en santé intégrative et ses formations qui vous donnent l’heure juste en santé et vous offrent des outils accessibles pour améliorer votre qualité de vie (https://www.jydionne.com). Il est un des rares experts capables d’intégrer ses connaissances sur les approches complémentaires et les saines habitudes de vie, avec ses connaissances des médicaments et des approches conventionnelles en santé. Jean-Yves est également auteur du bestseller « Bon stress, Bad stress ».

Éric Simard est un passionné de la longévité, auteur de 4 livres dont le bestseller ‘’Vivre en santé plus longtemps’’ (www.esimard.com). Il collabore avec plusieurs médias comme expert sur la longévité et il se fait un devoir de rendre les connaissances applicables par des recommandations touchant toutes les activités de la vie quotidienne et même le développement de la personnalité typique des centenaires

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Du point de vue du chercheur sur la longévité, il y a cinq grands domaines d’informations permettant d’identifier des trucs issus de la nature pour être en mesure de profiter de la vie plus longtemps : 1) l’étude des populations centenaires, 2) les gérosuppresseurs et le vieillissement cellulaire, 3) la chronobiologie, 4) la biologie comparative et 5) les études épidémiologiques. En science, on ne cherche pas à discréditer un type d’informations par rapport à un autre, mais plutôt, à tirer une connaissance globale qui permet d’avoir une vision plus juste de ce qui peut avoir un impact significatif et de comment le mettre en application. Même si nous sommes en octobre, je vais éviter les considérations entourant les vampires, loup-garou ou même Frankenstein.

Ici je vous parlerai du 4e groupe d’informations : la biologie comparative. Saviez-vous que certains organismes vivants ne vieillissent pas et même, conservent des capacités de régénération exceptionnelles ? Dans le même sens, certains mammifères vivent jusqu’à 10 fois plus longtemps que les autres mammifères de leur taille, ou encore, une espèce de rongeur ne présente aucun signe de vieillissement jusqu’à un âge très avancé.

Les stratégies utilisées par les organismes qui vivent très longtemps peuvent nous donner des pistes sur ce qu’il est possible d’utiliser pour optimiser la longévité en santé de l’espèce humaine. On n’a qua penser à l’hydre; un organisme aquatique qui ne vieillit pas grâce au facteur de transcription de l’ADN FOXO dont certaines variantes, mutations, augmenteraient considérablement les chances d’atteindre 100 ans pour un humain. Un facteur de transcription est une protéine qui se lie à l’ADN pour promouvoir certaines fonctions particulières.

Chez l’humain, ce facteur de transcription se nomme FOXO3. Bien sûr, sa présence n’est pas suffisante pour permettre à elle seule la régénération des cellules à l’infini. Le facteur de transcription FOXO3 est responsable de la modulation d’un grand nombre de processus cellulaires, incluant la mort cellulaire programmée (l’apoptose), la croissance, la quiescence cellulaire et la résistance au stress par la production des enzymes antioxydantes naturelles. Plusieurs études indépendantes ont démontré qu’une variante du gène Foxo3a est surreprésentée chez des gens ayant vécu très longtemps, et ce, en Allemagne, en Chine, en Italie et aux États-Unis.

 

Outre l’hydre, nous connaissons un grand nombre d’organismes ayant une longévité supérieure à la moyenne et qui peuvent nous donner des pistes sur de nouvelles approches de longévité en santé. En voici quelques-uns dignes de mention :

  1. La méduse immortelle (Turritopsis dohrnii). Cette petite méduse de la mer des caraïbes est souvent surnommée “immortelle” car elle a la capacité unique de régénérer son corps et de revenir à un stade de jeunesse après avoir atteint la maturité sexuelle. En théorie, cette espèce pourrait vivre éternellement, à condition de ne pas être victime de prédateurs ou d’autres causes de décès.
  2. Le quahog nordique (Arctica islandica). Ce mollusque bivalve (bivalve = deux coquilles comme les moules ou les huitres) communément appelé palourde nordique, est réputé pour sa longévité exceptionnelle. Certains individus ont été datés de plus de 500 ans, ce qui en fait l’un des animaux ayant vécus le plus longtemps sur Terre.
  3. Le requin du Groenland (Somniosus microcephalus). Le requin du Groenland est l’une des plus grandes espèces de requins, pouvant atteindre une longueur de plus de 6 mètres. Avec le grand requin blanc, il s’agit des plus grands prédateurs terrestres. Des études scientifiques ont révélé que certains individus de cette espèce peuvent vivre jusqu’à 400 ans, ce qui en fait l’un des animaux ayant la plus grande longévité. Il atteindrait la maturité sexuelle aux environs de 150 ans.
  4. Le sébaste aux yeux épineux (Sebastes aleutianus). Ce poisson osseux présente une longévité exceptionnelle. Un spécimen a été évalué à 205 ans au sud de l’Alaska.
  5. La baleine boréale (Balaena mysticetus). Cette espèce de baleine est connue pour sa longévité. Des études ont suggéré que certaines baleines boréales peuvent vivre jusqu’à 200 ans, ce qui en fait les mammifères vivant le plus longtemps. Des spécimens femelles ont été observés à 90 ans avec la capacité de se reproduire.
  6. L’oursin rouge (Strongylocentrotus franciscanus). Il est considéré comme une espèce à sénescence négligeable (très faible vieillissement). Des estimations suggèrent que ces animaux pourraient vivre jusqu’à 200 ans dans la nature, sans augmentation du taux de mortalité lié à l’âge ni aucun déclin de la capacité de reproduction. Les espèces d’oursins à vie plus longue ont plus de gènes associés à l’immunité innée, indiquant des mécanismes de défense plus importants. Une étude a démontré de faibles niveaux de prolifération cellulaire (une faible croissance) et d’apoptose (la mort cellulaire pour le remplacement des cellules endommagées) dans les tissus internes, en accord avec leurs faibles taux métaboliques.
  7. Les tortues géantes des Galapagos (Chelonoidis nigra). Les tortues géantes des Galapagos sont célèbres pour leur longévité. Certains spécimens ont vécu plus de 100 ans, voire dépassé les 150 ans. L’une des tortues les plus connues, appelée “Harriet”, aurait vécu environ 175 ans.
  8. La lamproie de rivière (Lethenteron camtschaticum). Cette espèce de lamproie d’eau douce a été reconnue pour sa longévité étonnante. Des individus ont été signalés comme vivant jusqu’à 100 ans, voire plus. Aussi appelée lamproie arctique, elle est présente dans le nord-ouest du Canada.
  9. La salamandre de grotte (Proteus anguinus). La seule représentante de son genre, cette salamandre blanche pourrait vivre jusqu’à 100 ans. Elle ne démontre aucun signe de vieillissement. L’animal, complètement aveugle, se débrouille grâce à ses autres sens très développés; l’odorat et le toucher.
  10. Les chauve-souris (Myotis brandtii et Myotis myotis). Le Murin de Brandt ou Vespertilion de Brandt (Myotis brandtii) est une espèce de chauves-souris connu pour sa longévité exceptionnelle d’environ 40 ans. De la même façon, son cousin, la chauve-souris à oreilles de souris (‘’mouse-eared bat’’) vit aussi très longtemps. Un individu aurait atteint l’âge de 37 ans. Nous pourrions à priori penser que 37 à 40 ans c’est peu, mais c’est 8 à 10 fois plus longtemps que les autres rongeurs de même taille. Une longévité 10 fois supérieure, c’est ce que l’on appelle une longue durée de vie.

Sans aller dans les détails, ces organismes présentent souvent des capacités communes, habituellement issus de mécanismes cellulaires convergents, pour améliorer leur fonctionnement et leur permettre une plus grande longévité en santé. Parmi ces mécanismes, nous retrouvons la réparation de l’ADN, les défenses cellulaires contre le stress oxydatif, la réduction de l’inflammation, une bonne défense contre le cancer, le fonctionnement cellulaire en lien avec les mitochondries et l’efficacité du système immunitaire. Plusieurs d’entre eux on aussi des métabolismes lents qui se traduisent par un vieillissement plus lent.

 

Certaines de ces adaptations peuvent être stimulées par nos habitudes de vie ou la prise de certains suppléments. Par exemple :

  • L’efficacité mitochondriale est influencée par notre niveau d’activité physique, particulièrement les activités de hautes intensités qui génère une production d’énergie anaérobique. Elle est réduite par une mauvaise santé métabolique et peut être améliorée par la prise de certains suppléments comme la coenzyme Q10.
  • L’activité physique et la consommation de polyphénols végétaux augmentent notre résistance au stress oxydatif. Ici, mieux vaut opter pour la modulation de la production naturelle d’antioxydants, que de prendre de grandes doses d’antioxydants en suppléments.
  • Nos capacités de maintenance et de réparation sont stimulées par le jeûne ou la prise de gérosuppresseurs (comme le resvératrol et les polyphénols d’olives). L’activité physique aussi les améliore, entre autres, par la stimulation de l’autophagie (qui est aussi stimulée par le jeûne).
  • Le jeûne, la restriction calorique, et particulièrement, la restriction des glucides raffinés dans l’alimentation, ralentissent la vitesse du vieillissement cellulaire, tout comme les gérosuppresseurs.
  • Une saine alimentation et plus particulièrement, l’alimentation anti-inflammatoire, aide à réduire l’inflammation, avec l’activité physique, la prise d’oméga-3 et de probiotiques.
  • L’efficacité de notre système immunitaire est dépendante de la majorité de nos habitudes de vie, dont notre stress et notre sommeil, et peut être optimisée par plusieurs suppléments comme la vitamine D3, la vitamine C, le zinc ou encore, les extraits de qualité d’échinacée ou d’astragale.

Personnellement, j’en viens à la conclusion que nous pouvons augmenter nos chances en :

  • éliminant les glucides raffinés,
  • conservant une bonne santé métabolique,
  • ajoutant des périodes de jeûne,
  • ayant un programme d’activité physique qui inclue des exercices de haute intensité,
  • ajoutant des gérosuppresseurs,
  • ajoutant d’autres suppléments bien sélectionnés.

Les recherches sur ces organismes nous apportent bien sûr des détails plus précis sur une multitude de processus cellulaires, mais ces recommandations font beaucoup de sens pour les plus importants principes. En espérant que vous survivrez à l’halloween en bonne santé!

 

Article publié dans Vitalité Québec

 


 

Références:

Austad SN, 2009. Comparative biology of aging. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2009 Feb;64(2):199-201.

Austad SN. 2010. Methusaleh’s Zoo: how nature provides us with clues for extending human health span. J Comp Pathol. 2010 Jan;142 Suppl 1(Suppl 1):S10-21.

Costantini et al, 2017. The Greenland shark: A new challenge for the oxidative stress theory of ageing? Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol. 2017 Jan;203:227-232.

Edrey et al, 2011. Successful aging and sustained good health in the naked mole rat: a long-lived mammalian model for biogerontology and biomedical research. ILAR J. ;52(1):41-53.

Galliot et Schmid, V. 2002. Cnidarians as a model system for understanding evolution and regeneration. Int J Dev Biol. 2002 Jan;46(1):39-48. Review.

Holtze et al, 2021. Alternative Animal Models of Aging Research. Front Mol Biosci. 2021 May 17;8:660959.

Lewis et al, 2012. Stress resistance in the naked mole-rat: the bare essentials – a mini-review. Gerontology. 2012;58(5):453-62.

Lewis et al, 2018. A window into extreme longevity; the circulating metabolomic signature of the naked mole-rat, a mammal that shows negligible senescence. Geroscience. 2018 Apr;40(2):105-121.

Locatelli et Cenci, 2022. Autophagy and longevity: Evolutionary hints from hyper-longevous mammals. Front Endocrinol (Lausanne). 2022 Dec 20;13:1085522.

Ma et Gladyshev, 2017. Molecular signatures of longevity: Insights from cross-species comparative studies. Semin Cell Dev Biol. 2017 Oct;70:190-203.

Palmer et al. 2021. Ageing transcriptome meta-analysis reveals similarities and differences between key mammalian tissues. Aging (Albany NY). 2021 Feb 11;13(3):3313-3341.

Picca et al, 2017. Does eating less make you live longer and better? An update on calorie restriction. Clin Interv Aging. 2017 Nov 8;12:1887-1902.

Popov et Skulachev, 2019. Neotenic Traits in Heterocephalus glaber and Homo sapiens. Biochemistry (Mosc). 2019 Dec;84(12):1484-1489.

Shi et al, 2012. Reduced mitochondrial ROS, enhanced antioxidant defense, and distinct age-related changes in oxidative damage in muscles of long-lived Peromyscus leucopus. AmJ Physiol Regul Integr Comp Physiol. 2013 Mar 1;304(5):R343-55.

Treaster et al, 2014. Superior proteome stability in the longest lived animal. Age (Dordr). 2014 Jun;36(3):9597.

Viltard et al, 2019. The metabolomic signature of extreme longevity: naked mole rats versus mice. Aging (Albany NY). 2019 Jul 24;11(14):4783-4800. doi: 10.18632/aging.102116. PMID: 31346149; PMCID: PMC6682510.

Du point de vue du chercheur sur la longévité, il y a cinq grands domaines d’informations permettant d’identifier des trucs issus de la nature pour être en mesure de profiter de la vie plus longtemps : 1) l’étude des populations centenaires, 2) les gérosuppresseurs et le vieillissement cellulaire, 3) la chronobiologie, 4) la biologie comparative et 5) les études épidémiologiques. En science, on ne cherche pas à discréditer un type d’informations par rapport à un autre, mais plutôt, à tirer une connaissance globale qui permet d’avoir une vision plus juste de ce qui peut avoir un impact significatif et de comment le mettre en application. Même si nous sommes en octobre, je vais éviter les considérations entourant les vampires, loup-garou ou même Frankenstein.

Ici je vous parlerai du 4e groupe d’informations : la biologie comparative. Saviez-vous que certains organismes vivants ne vieillissent pas et même, conservent des capacités de régénération exceptionnelles ? Dans le même sens, certains mammifères vivent jusqu’à 10 fois plus longtemps que les autres mammifères de leur taille, ou encore, une espèce de rongeur ne présente aucun signe de vieillissement jusqu’à un âge très avancé.

Les stratégies utilisées par les organismes qui vivent très longtemps peuvent nous donner des pistes sur ce qu’il est possible d’utiliser pour optimiser la longévité en santé de l’espèce humaine. On n’a qua penser à l’hydre; un organisme aquatique qui ne vieillit pas grâce au facteur de transcription de l’ADN FOXO dont certaines variantes, mutations, augmenteraient considérablement les chances d’atteindre 100 ans pour un humain. Un facteur de transcription est une protéine qui se lie à l’ADN pour promouvoir certaines fonctions particulières.

Chez l’humain, ce facteur de transcription se nomme FOXO3. Bien sûr, sa présence n’est pas suffisante pour permettre à elle seule la régénération des cellules à l’infini. Le facteur de transcription FOXO3 est responsable de la modulation d’un grand nombre de processus cellulaires, incluant la mort cellulaire programmée (l’apoptose), la croissance, la quiescence cellulaire et la résistance au stress par la production des enzymes antioxydantes naturelles. Plusieurs études indépendantes ont démontré qu’une variante du gène Foxo3a est surreprésentée chez des gens ayant vécu très longtemps, et ce, en Allemagne, en Chine, en Italie et aux États-Unis.

 

Outre l’hydre, nous connaissons un grand nombre d’organismes ayant une longévité supérieure à la moyenne et qui peuvent nous donner des pistes sur de nouvelles approches de longévité en santé. En voici quelques-uns dignes de mention :

  1. La méduse immortelle (Turritopsis dohrnii). Cette petite méduse de la mer des caraïbes est souvent surnommée “immortelle” car elle a la capacité unique de régénérer son corps et de revenir à un stade de jeunesse après avoir atteint la maturité sexuelle. En théorie, cette espèce pourrait vivre éternellement, à condition de ne pas être victime de prédateurs ou d’autres causes de décès.
  2. Le quahog nordique (Arctica islandica). Ce mollusque bivalve (bivalve = deux coquilles comme les moules ou les huitres) communément appelé palourde nordique, est réputé pour sa longévité exceptionnelle. Certains individus ont été datés de plus de 500 ans, ce qui en fait l’un des animaux ayant vécus le plus longtemps sur Terre.
  3. Le requin du Groenland (Somniosus microcephalus). Le requin du Groenland est l’une des plus grandes espèces de requins, pouvant atteindre une longueur de plus de 6 mètres. Avec le grand requin blanc, il s’agit des plus grands prédateurs terrestres. Des études scientifiques ont révélé que certains individus de cette espèce peuvent vivre jusqu’à 400 ans, ce qui en fait l’un des animaux ayant la plus grande longévité. Il atteindrait la maturité sexuelle aux environs de 150 ans.
  4. Le sébaste aux yeux épineux (Sebastes aleutianus). Ce poisson osseux présente une longévité exceptionnelle. Un spécimen a été évalué à 205 ans au sud de l’Alaska.
  5. La baleine boréale (Balaena mysticetus). Cette espèce de baleine est connue pour sa longévité. Des études ont suggéré que certaines baleines boréales peuvent vivre jusqu’à 200 ans, ce qui en fait les mammifères vivant le plus longtemps. Des spécimens femelles ont été observés à 90 ans avec la capacité de se reproduire.
  6. L’oursin rouge (Strongylocentrotus franciscanus). Il est considéré comme une espèce à sénescence négligeable (très faible vieillissement). Des estimations suggèrent que ces animaux pourraient vivre jusqu’à 200 ans dans la nature, sans augmentation du taux de mortalité lié à l’âge ni aucun déclin de la capacité de reproduction. Les espèces d’oursins à vie plus longue ont plus de gènes associés à l’immunité innée, indiquant des mécanismes de défense plus importants. Une étude a démontré de faibles niveaux de prolifération cellulaire (une faible croissance) et d’apoptose (la mort cellulaire pour le remplacement des cellules endommagées) dans les tissus internes, en accord avec leurs faibles taux métaboliques.
  7. Les tortues géantes des Galapagos (Chelonoidis nigra). Les tortues géantes des Galapagos sont célèbres pour leur longévité. Certains spécimens ont vécu plus de 100 ans, voire dépassé les 150 ans. L’une des tortues les plus connues, appelée “Harriet”, aurait vécu environ 175 ans.
  8. La lamproie de rivière (Lethenteron camtschaticum). Cette espèce de lamproie d’eau douce a été reconnue pour sa longévité étonnante. Des individus ont été signalés comme vivant jusqu’à 100 ans, voire plus. Aussi appelée lamproie arctique, elle est présente dans le nord-ouest du Canada.
  9. La salamandre de grotte (Proteus anguinus). La seule représentante de son genre, cette salamandre blanche pourrait vivre jusqu’à 100 ans. Elle ne démontre aucun signe de vieillissement. L’animal, complètement aveugle, se débrouille grâce à ses autres sens très développés; l’odorat et le toucher.
  10. Les chauve-souris (Myotis brandtii et Myotis myotis). Le Murin de Brandt ou Vespertilion de Brandt (Myotis brandtii) est une espèce de chauves-souris connu pour sa longévité exceptionnelle d’environ 40 ans. De la même façon, son cousin, la chauve-souris à oreilles de souris (‘’mouse-eared bat’’) vit aussi très longtemps. Un individu aurait atteint l’âge de 37 ans. Nous pourrions à priori penser que 37 à 40 ans c’est peu, mais c’est 8 à 10 fois plus longtemps que les autres rongeurs de même taille. Une longévité 10 fois supérieure, c’est ce que l’on appelle une longue durée de vie.

Sans aller dans les détails, ces organismes présentent souvent des capacités communes, habituellement issus de mécanismes cellulaires convergents, pour améliorer leur fonctionnement et leur permettre une plus grande longévité en santé. Parmi ces mécanismes, nous retrouvons la réparation de l’ADN, les défenses cellulaires contre le stress oxydatif, la réduction de l’inflammation, une bonne défense contre le cancer, le fonctionnement cellulaire en lien avec les mitochondries et l’efficacité du système immunitaire. Plusieurs d’entre eux on aussi des métabolismes lents qui se traduisent par un vieillissement plus lent.

 

Certaines de ces adaptations peuvent être stimulées par nos habitudes de vie ou la prise de certains suppléments. Par exemple :

  • L’efficacité mitochondriale est influencée par notre niveau d’activité physique, particulièrement les activités de hautes intensités qui génère une production d’énergie anaérobique. Elle est réduite par une mauvaise santé métabolique et peut être améliorée par la prise de certains suppléments comme la coenzyme Q10.
  • L’activité physique et la consommation de polyphénols végétaux augmentent notre résistance au stress oxydatif. Ici, mieux vaut opter pour la modulation de la production naturelle d’antioxydants, que de prendre de grandes doses d’antioxydants en suppléments.
  • Nos capacités de maintenance et de réparation sont stimulées par le jeûne ou la prise de gérosuppresseurs (comme le resvératrol et les polyphénols d’olives). L’activité physique aussi les améliore, entre autres, par la stimulation de l’autophagie (qui est aussi stimulée par le jeûne).
  • Le jeûne, la restriction calorique, et particulièrement, la restriction des glucides raffinés dans l’alimentation, ralentissent la vitesse du vieillissement cellulaire, tout comme les gérosuppresseurs.
  • Une saine alimentation et plus particulièrement, l’alimentation anti-inflammatoire, aide à réduire l’inflammation, avec l’activité physique, la prise d’oméga-3 et de probiotiques.
  • L’efficacité de notre système immunitaire est dépendante de la majorité de nos habitudes de vie, dont notre stress et notre sommeil, et peut être optimisée par plusieurs suppléments comme la vitamine D3, la vitamine C, le zinc ou encore, les extraits de qualité d’échinacée ou d’astragale.

Personnellement, j’en viens à la conclusion que nous pouvons augmenter nos chances en :

  • éliminant les glucides raffinés,
  • conservant une bonne santé métabolique,
  • ajoutant des périodes de jeûne,
  • ayant un programme d’activité physique qui inclue des exercices de haute intensité,
  • ajoutant des gérosuppresseurs,
  • ajoutant d’autres suppléments bien sélectionnés.

Les recherches sur ces organismes nous apportent bien sûr des détails plus précis sur une multitude de processus cellulaires, mais ces recommandations font beaucoup de sens pour les plus importants principes. En espérant que vous survivrez à l’halloween en bonne santé!

 

Article publié dans Vitalité Québec

 


 

Références:

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La ménopause peut être bouleversante. Pas tout le temps, mais fréquemment. Elle nous fait perdre nos repères, les symptômes sont souvent débilitants et pour de nombreuses femmes cela ressemble à un cauchemar qui n’en finit plus. Insomnie, fatigue, bouffées de chaleur, irritation, instabilité émotionnelle, sécheresse vaginale et baisse de libido ne sont que quelques-unes des manifestations qui font la vie dure aux femmes.

 

Cette étape est un passage obligé pour toutes les femmes qui vivront assez longtemps pour s’y rendre. Présentement, on estime à 1,2 milliards le nombre de femmes qui sont rendues à cette transition de vie importante. 20% d’entre elles traverseront leur ménopause plutôt facilement. Pour les autres, ça risque d’être plus compliqué.

 

Puisque ce n’est pas optionnel, le premier pas est de l’accepter. Plus facile à dire qu’à faire. L’acceptation nous remet dans le siège de la conductrice de notre vie. À partie de là, demandons-nous ce que nous pouvons faire pour adoucir et apprivoiser cette étape. Les femmes se sentent trop souvent condamnées, sans possibilité d’appel ou de retour en arrière et vivent la ménopause comme une fatalité. Deux réactions sont alors possibles : rester figée devant ce verdict, donc la seule solution envisagée est d’endurer et de se plaindre. Autre solution : lutter contre, pour tenter de garder le contrôle sur son corps, essayer de rester éternellement jeune et jouer encore à la superwoman. A-t- on vraiment seulement ces deux choix possibles? La posture passive-soumise versus la posture active-dominante? Et si on l’envisageait d’une façon plus nuancée, plus souple, plus fluide, plus vivante, plus amoureuse, en gardant le mouvement tout en lâchant prise ? Et si on acceptait l’aide et l’entraide que peuvent nous apporter d’autres voix / voies ? Trouver, ou retrouver, son âme d’aventurière et partir en expédition à l’intérieur de soi pour apprendre à composer avec les nouveaux signaux de son corps sans y laisser sa peau et son âme.

 

Si on faisait de la ménopause l’occasion tant attendue de se remettre au centre de sa vie, de se rapprocher de soi-même en tant que femme, pour s’accepter et se réconcilier avec tous les aspects de notre nature féminine? Et si on restait attentive à nos symptômes, tout en prenant soin de nous? Comment ? Avec nos habitudes de vie, en restant ouvertes, accueillantes, allumées, attentives, proactives, confiantes, en s’entraidant et en étant informées. En arrêtant de croire le discours ambiant et en retrouvant notre pouvoir.

 

Nous avons plus de pouvoir que nous pensons sur notre santé.

 

« La ménopause ce n’est pas une maladie, c’est une étape de vie inévitable de la femme en évolution. ». Cette phrase, je la répète souvent aux femmes qui viennent me voir. C’est la nature même de mon travail de coach santé, et ma passion, d’accompagner les femmes afin qu’elles se réapproprient leur corps, leur santé, qu’elles fassent des choix qui leur font du bien. Porter un regard bienveillant sur soi. Oui, il y a les grands débalancements hormonaux dont il faut s’occuper en priorité. Les femmes choisiront, ou pas, d’aller vers l’hormonothérapie bioidentique. Un choix bien personnel. La prise d’hormones fait une énorme différence pour plusieurs femmes mais ça ne règle pas tout pour tout le monde. C’est ici que les saines habitudes de vie arrivent à la rescousse et nous redonnent notre pouvoir : bien manger, bouger, se reposer, dormir, rire, relaxer, gérer son stress et ses douleurs, entretenir des relations saines, voir ses amies, avoir une attitude positive, être bien entourée et que notre vie fasse du sens. Un pas à la fois, nos comportements de tous les jours deviennent le plus solide pilier de notre santé.

 

Je reste toujours surprise en consultation lorsque les femmes me confient qu’elles ne savent plus ce qu’elles aiment et ce qui les fait vibrer. Après avoir passé des décennies à prendre soin des enfants, du conjoint, du travail, des amies, des parents, de la maison, les femmes se sont souvent oubliées. La ménopause nous oblige justement à nous remettre au centre de notre vie et à nous reconnecter à notre unicité.

 

En médecine traditionnelle chinoise, on appelle la ménopause le Second printemps. Poétique comme expression mais ça ne colle pas du tout à la réalité vécue par un grand nombre de femmes. Et si justement ce Second printemps, devenait notre objectif ? Et ça prendra le temps que ça prend! Je demeure profondément convaincue qu’il est possible d’être, de devenir, une femme ménopausée en beauté et en vitalité. De bouger, de

rester active, alerte, remplie d’énergie. De se consacrer à des projets qui nous allument. D’être bien dans sa peau, sa tête et son cœur. De savoir relaxer et prendre son temps. De se sentir belle et sensuelle. Un des plus grands cadeaux possibles de cette transition, c’est la liberté retrouvée. J’écoutais récemment une entrevue avec Isabel Allende (1).

L’autrice de 80 ans raconte qu’elle ne s’est jamais sentie aussi libre et, qu’enfin, elle n’a plus à passer une grande partie de sa vie à vouloir plaire aux autres. Et sa vie sexuelle se porte à merveille! Pour y arriver, ça implique qu’il y a des choix à faire, des décisions à prendre et des gestes à poser. C’est mon travail de coach santé de vous accompagner pendant cette transition afin qu’émerge la femme que vous avez envie d’être, que vous êtes. Que ce soit en consultation privée ou en coaching de groupe, je vous aide à vous écouter, à identifier vos besoins et à définir vos objectifs. Je vous donne les outils pour réussir et rajuster le tir au besoin. Vous aurez tout le soutien dont vous avez besoin, le mien bien sûr, mais aussi celui, dans un contexte de groupe, de femmes qui traversent les mêmes impasses et défis que vous. Vous ne serez plus seule.

 


 

1-https://podcasts.apple.com/us/podcast/julia-gets-wise-with-isabel- allende/id1678559416?i=1000608323202

 

Eugénie Francoeur est une coach santé certifiée. Elle accompagne les femmes en ménopause et en préménopause à vivre cette transition autrement afin qu’elles trouvent ou retrouvent leur plein bien-être physique, mental et émotionnel. Vous pouvez la contacter à : eugenie.francoeur@gmail.com ou au +1 514 913-1947.

La ménopause peut être bouleversante. Pas tout le temps, mais fréquemment. Elle nous fait perdre nos repères, les symptômes sont souvent débilitants et pour de nombreuses femmes cela ressemble à un cauchemar qui n’en finit plus. Insomnie, fatigue, bouffées de chaleur, irritation, instabilité émotionnelle, sécheresse vaginale et baisse de libido ne sont que quelques-unes des manifestations qui font la vie dure aux femmes.

 

Cette étape est un passage obligé pour toutes les femmes qui vivront assez longtemps pour s’y rendre. Présentement, on estime à 1,2 milliards le nombre de femmes qui sont rendues à cette transition de vie importante. 20% d’entre elles traverseront leur ménopause plutôt facilement. Pour les autres, ça risque d’être plus compliqué.

 

Puisque ce n’est pas optionnel, le premier pas est de l’accepter. Plus facile à dire qu’à faire. L’acceptation nous remet dans le siège de la conductrice de notre vie. À partie de là, demandons-nous ce que nous pouvons faire pour adoucir et apprivoiser cette étape. Les femmes se sentent trop souvent condamnées, sans possibilité d’appel ou de retour en arrière et vivent la ménopause comme une fatalité. Deux réactions sont alors possibles : rester figée devant ce verdict, donc la seule solution envisagée est d’endurer et de se plaindre. Autre solution : lutter contre, pour tenter de garder le contrôle sur son corps, essayer de rester éternellement jeune et jouer encore à la superwoman. A-t- on vraiment seulement ces deux choix possibles? La posture passive-soumise versus la posture active-dominante? Et si on l’envisageait d’une façon plus nuancée, plus souple, plus fluide, plus vivante, plus amoureuse, en gardant le mouvement tout en lâchant prise ? Et si on acceptait l’aide et l’entraide que peuvent nous apporter d’autres voix / voies ? Trouver, ou retrouver, son âme d’aventurière et partir en expédition à l’intérieur de soi pour apprendre à composer avec les nouveaux signaux de son corps sans y laisser sa peau et son âme.

 

Si on faisait de la ménopause l’occasion tant attendue de se remettre au centre de sa vie, de se rapprocher de soi-même en tant que femme, pour s’accepter et se réconcilier avec tous les aspects de notre nature féminine? Et si on restait attentive à nos symptômes, tout en prenant soin de nous? Comment ? Avec nos habitudes de vie, en restant ouvertes, accueillantes, allumées, attentives, proactives, confiantes, en s’entraidant et en étant informées. En arrêtant de croire le discours ambiant et en retrouvant notre pouvoir.

 

Nous avons plus de pouvoir que nous pensons sur notre santé.

 

« La ménopause ce n’est pas une maladie, c’est une étape de vie inévitable de la femme en évolution. ». Cette phrase, je la répète souvent aux femmes qui viennent me voir. C’est la nature même de mon travail de coach santé, et ma passion, d’accompagner les femmes afin qu’elles se réapproprient leur corps, leur santé, qu’elles fassent des choix qui leur font du bien. Porter un regard bienveillant sur soi. Oui, il y a les grands débalancements hormonaux dont il faut s’occuper en priorité. Les femmes choisiront, ou pas, d’aller vers l’hormonothérapie bioidentique. Un choix bien personnel. La prise d’hormones fait une énorme différence pour plusieurs femmes mais ça ne règle pas tout pour tout le monde. C’est ici que les saines habitudes de vie arrivent à la rescousse et nous redonnent notre pouvoir : bien manger, bouger, se reposer, dormir, rire, relaxer, gérer son stress et ses douleurs, entretenir des relations saines, voir ses amies, avoir une attitude positive, être bien entourée et que notre vie fasse du sens. Un pas à la fois, nos comportements de tous les jours deviennent le plus solide pilier de notre santé.

 

Je reste toujours surprise en consultation lorsque les femmes me confient qu’elles ne savent plus ce qu’elles aiment et ce qui les fait vibrer. Après avoir passé des décennies à prendre soin des enfants, du conjoint, du travail, des amies, des parents, de la maison, les femmes se sont souvent oubliées. La ménopause nous oblige justement à nous remettre au centre de notre vie et à nous reconnecter à notre unicité.

 

En médecine traditionnelle chinoise, on appelle la ménopause le Second printemps. Poétique comme expression mais ça ne colle pas du tout à la réalité vécue par un grand nombre de femmes. Et si justement ce Second printemps, devenait notre objectif ? Et ça prendra le temps que ça prend! Je demeure profondément convaincue qu’il est possible d’être, de devenir, une femme ménopausée en beauté et en vitalité. De bouger, de

rester active, alerte, remplie d’énergie. De se consacrer à des projets qui nous allument. D’être bien dans sa peau, sa tête et son cœur. De savoir relaxer et prendre son temps. De se sentir belle et sensuelle. Un des plus grands cadeaux possibles de cette transition, c’est la liberté retrouvée. J’écoutais récemment une entrevue avec Isabel Allende (1).

L’autrice de 80 ans raconte qu’elle ne s’est jamais sentie aussi libre et, qu’enfin, elle n’a plus à passer une grande partie de sa vie à vouloir plaire aux autres. Et sa vie sexuelle se porte à merveille! Pour y arriver, ça implique qu’il y a des choix à faire, des décisions à prendre et des gestes à poser. C’est mon travail de coach santé de vous accompagner pendant cette transition afin qu’émerge la femme que vous avez envie d’être, que vous êtes. Que ce soit en consultation privée ou en coaching de groupe, je vous aide à vous écouter, à identifier vos besoins et à définir vos objectifs. Je vous donne les outils pour réussir et rajuster le tir au besoin. Vous aurez tout le soutien dont vous avez besoin, le mien bien sûr, mais aussi celui, dans un contexte de groupe, de femmes qui traversent les mêmes impasses et défis que vous. Vous ne serez plus seule.

 


 

1-https://podcasts.apple.com/us/podcast/julia-gets-wise-with-isabel- allende/id1678559416?i=1000608323202

 

Eugénie Francoeur est une coach santé certifiée. Elle accompagne les femmes en ménopause et en préménopause à vivre cette transition autrement afin qu’elles trouvent ou retrouvent leur plein bien-être physique, mental et émotionnel. Vous pouvez la contacter à : eugenie.francoeur@gmail.com ou au +1 514 913-1947.

Dans le tumulte de notre monde moderne, où le stress et les maladies chroniques sont devenus monnaie courante, l’approche médicale traditionnelle trouve ses limites. C’est dans ce contexte que la santé intégrative émerge comme une lueur d’espoir, offrant un paradigme novateur pour aborder la santé et le bien-être d’une manière globale et interdisciplinaire. Dans cet article, nous allons explorer le monde de la santé intégrative, en comprenant ses fondements, ses principes clés, et les bénéfices qu’elle peut offrir. De plus, nous vous invitons à participer activement au Congrès de la Santé Intégrative, un événement révolutionnaire qui se tiendra en janvier prochain, pour découvrir de première main comment cette approche peut transformer votre vie ou votre pratique.

 

Comprendre la santé intégrative : une approche globale du bien-être

La santé intégrative va au-delà du simple traitement ou de la dissimulation des symptômes. Elle s’intéresse plutôt aux racines des maux qui affligent notre corps et notre esprit. C’est un pont entre la médecine conventionnelle et les médecines complémentaires, fusionnant les connaissances anciennes avec les avancées scientifiques actuelles. Cette approche embrasse la vision d’un individu dans sa globalité, considérant sa dimension physique, mentale, émotionnelle, et parfois même spirituelle.

 

L’évolution de la médecine

L’approche médicale traditionnelle a brillé par son efficacité dans le traitement des maladies aiguës, mais elle peine souvent à prendre en compte les facteurs sous-jacents qui contribuent aux maladies chroniques. C’est ici que la santé intégrative fait son entrée. En considérant le corps humain comme un système interconnecté, elle se concentre sur la prévention en adoptant une approche proactive. Elle réunit des professionnels de diverses disciplines pour créer un plan de soins personnalisé, mettant l’accent sur la collaboration et la communication.

 

Les fondements de la santé intégrative

La santé intégrative ne se contente pas de combiner des approches médicales. Elle incarne un changement fondamental de perspective, passant d’une approche de “traitement des maladies” à une orientation de “promotion de la santé”. Elle s’articule autour de principes clés tels que la prise en charge proactive, la prévention, l’individualisation des traitements et la reconnaissance du patient en tant que partenaire actif dans son parcours de guérison. Cette approche met l’accent sur la compréhension approfondie de l’étiologie des conditions médicales, ce qui permet d’agir de manière ciblée pour stopper, voire inverser, les processus pathologiques.

 

Approches complémentaires et alternatives

La palette de la santé intégrative est vaste et variée, incluant des approches complémentaires et alternatives telles que l’acupuncture, la naturopathie, la méditation et le yoga. L’intégration de tous les professionnels et thérapeute de la santé comme les psychologues, nutritionnistes, physiothérapeutes, ostéopathes, etc. bonifie les approches de santé intégrative. Ces méthodes ne se contentent pas de soulager les symptômes, elles visent à restaurer l’équilibre et la vitalité en prenant en compte à la fois le corps et l’esprit. Par exemple, l’acupuncture peut aider à rétablir la circulation énergétique du corps, tandis que le yoga favorise des fonctions physiologiques saines en diminuant les risques d’ostéoporose et de chutes.

 

La science derrière la santé intégrative

Bien que certaines de ces approches puissent sembler traditionnelles, il est essentiel de noter qu’elles sont également soutenues par la science. De nombreuses études ont mis en évidence les avantages mesurables des approches intégratives. La méditation, par exemple, a été liée à la réduction du stress et à l’amélioration de la santé mentale. De même, la naturopathie peut offrir des solutions naturelles pour traiter certaines affections courantes.

 

Adoption et intégration de la santé intégrative

L’adoption de la santé intégrative ne nécessite pas un changement radical du jour au lendemain. Il s’agit d’un voyage progressif vers une meilleure santé et un bien-être durable. Les professionnels de la santé intégrative peuvent vous guider dans ce parcours, en créant des plans adaptés à vos besoins spécifiques. En tant qu’individu, vous pouvez commencer par de petits ajustements, comme intégrer la méditation dans votre routine quotidienne ou explorer des options alimentaires plus saines.

 

Conclusion : Vers une Vie de Santé et de Plénitude

En conclusion, la santé intégrative représente une opportunité radieuse de transcender les approches médicales conventionnelles et de redéfinir notre relation avec la santé. Elle nous appelle à considérer notre bien-être dans sa globalité et à adopter des approches qui équilibrent le corps, l’esprit et l’âme. Nous vous invitons chaleureusement à vous joindre à nous lors du Congrès de la Santé Intégrative, qui se tiendra les 26 et 27 janvier 2024 au Centre des Congrès de Saint-Hyacinthe.

Cet événement exceptionnel présenté par Avril et l’Association Professionnelle pour la Santé Intégrative réunira des professionnels de la santé de tous les horizons et des passionnés du bien-être, partageant une vision commune de la santé intégrative. Bien que le congrès soit orienté vers les professionnels de la santé, il est également accessible au public. Ensemble, nous pouvons forger un chemin vers une vie de santé et de plénitude, où chaque aspect de notre être brille de tout son éclat. Inscrivez-vous dès maintenant pour embarquer dans cette aventure transformatrice vers le bien-être intégral.

 

Rejoignez-nous au Congrès de la Santé Intégrative, les 26-27 janvier 2024, pour découvrir comment vous pouvez cultiver une santé globale et un bien-être durable. Allez jeter un œil : https://www.humain360.com/p/congres-sante-integrative

Dans le tumulte de notre monde moderne, où le stress et les maladies chroniques sont devenus monnaie courante, l’approche médicale traditionnelle trouve ses limites. C’est dans ce contexte que la santé intégrative émerge comme une lueur d’espoir, offrant un paradigme novateur pour aborder la santé et le bien-être d’une manière globale et interdisciplinaire. Dans cet article, nous allons explorer le monde de la santé intégrative, en comprenant ses fondements, ses principes clés, et les bénéfices qu’elle peut offrir. De plus, nous vous invitons à participer activement au Congrès de la Santé Intégrative, un événement révolutionnaire qui se tiendra en janvier prochain, pour découvrir de première main comment cette approche peut transformer votre vie ou votre pratique.

 

Comprendre la santé intégrative : une approche globale du bien-être

La santé intégrative va au-delà du simple traitement ou de la dissimulation des symptômes. Elle s’intéresse plutôt aux racines des maux qui affligent notre corps et notre esprit. C’est un pont entre la médecine conventionnelle et les médecines complémentaires, fusionnant les connaissances anciennes avec les avancées scientifiques actuelles. Cette approche embrasse la vision d’un individu dans sa globalité, considérant sa dimension physique, mentale, émotionnelle, et parfois même spirituelle.

 

L’évolution de la médecine

L’approche médicale traditionnelle a brillé par son efficacité dans le traitement des maladies aiguës, mais elle peine souvent à prendre en compte les facteurs sous-jacents qui contribuent aux maladies chroniques. C’est ici que la santé intégrative fait son entrée. En considérant le corps humain comme un système interconnecté, elle se concentre sur la prévention en adoptant une approche proactive. Elle réunit des professionnels de diverses disciplines pour créer un plan de soins personnalisé, mettant l’accent sur la collaboration et la communication.

 

Les fondements de la santé intégrative

La santé intégrative ne se contente pas de combiner des approches médicales. Elle incarne un changement fondamental de perspective, passant d’une approche de “traitement des maladies” à une orientation de “promotion de la santé”. Elle s’articule autour de principes clés tels que la prise en charge proactive, la prévention, l’individualisation des traitements et la reconnaissance du patient en tant que partenaire actif dans son parcours de guérison. Cette approche met l’accent sur la compréhension approfondie de l’étiologie des conditions médicales, ce qui permet d’agir de manière ciblée pour stopper, voire inverser, les processus pathologiques.

 

Approches complémentaires et alternatives

La palette de la santé intégrative est vaste et variée, incluant des approches complémentaires et alternatives telles que l’acupuncture, la naturopathie, la méditation et le yoga. L’intégration de tous les professionnels et thérapeute de la santé comme les psychologues, nutritionnistes, physiothérapeutes, ostéopathes, etc. bonifie les approches de santé intégrative. Ces méthodes ne se contentent pas de soulager les symptômes, elles visent à restaurer l’équilibre et la vitalité en prenant en compte à la fois le corps et l’esprit. Par exemple, l’acupuncture peut aider à rétablir la circulation énergétique du corps, tandis que le yoga favorise des fonctions physiologiques saines en diminuant les risques d’ostéoporose et de chutes.

 

La science derrière la santé intégrative

Bien que certaines de ces approches puissent sembler traditionnelles, il est essentiel de noter qu’elles sont également soutenues par la science. De nombreuses études ont mis en évidence les avantages mesurables des approches intégratives. La méditation, par exemple, a été liée à la réduction du stress et à l’amélioration de la santé mentale. De même, la naturopathie peut offrir des solutions naturelles pour traiter certaines affections courantes.

 

Adoption et intégration de la santé intégrative

L’adoption de la santé intégrative ne nécessite pas un changement radical du jour au lendemain. Il s’agit d’un voyage progressif vers une meilleure santé et un bien-être durable. Les professionnels de la santé intégrative peuvent vous guider dans ce parcours, en créant des plans adaptés à vos besoins spécifiques. En tant qu’individu, vous pouvez commencer par de petits ajustements, comme intégrer la méditation dans votre routine quotidienne ou explorer des options alimentaires plus saines.

 

Conclusion : Vers une Vie de Santé et de Plénitude

En conclusion, la santé intégrative représente une opportunité radieuse de transcender les approches médicales conventionnelles et de redéfinir notre relation avec la santé. Elle nous appelle à considérer notre bien-être dans sa globalité et à adopter des approches qui équilibrent le corps, l’esprit et l’âme. Nous vous invitons chaleureusement à vous joindre à nous lors du Congrès de la Santé Intégrative, qui se tiendra les 26 et 27 janvier 2024 au Centre des Congrès de Saint-Hyacinthe.

Cet événement exceptionnel présenté par Avril et l’Association Professionnelle pour la Santé Intégrative réunira des professionnels de la santé de tous les horizons et des passionnés du bien-être, partageant une vision commune de la santé intégrative. Bien que le congrès soit orienté vers les professionnels de la santé, il est également accessible au public. Ensemble, nous pouvons forger un chemin vers une vie de santé et de plénitude, où chaque aspect de notre être brille de tout son éclat. Inscrivez-vous dès maintenant pour embarquer dans cette aventure transformatrice vers le bien-être intégral.

 

Rejoignez-nous au Congrès de la Santé Intégrative, les 26-27 janvier 2024, pour découvrir comment vous pouvez cultiver une santé globale et un bien-être durable. Allez jeter un œil : https://www.humain360.com/p/congres-sante-integrative

Les oméga-3 sont ce que l’on appelle de bons gras. Ils sont devenus une des classes de suppléments les plus consommée et avec raison : il est pratiquement impossible de prendre des dosages thérapeutiques via l’alimentation. Un article de notre pharmacien spécialisé et collaborateur au blogue de Vitoli, Jean-Yves Dionne, vous présente ces acides-gras insaturés en détail : Guide pratique sur les omégas-3.

Nous allons donc maintenant nous attarder aux usages thérapeutiques en y décrivant l’état de la science. Il s’agit d’usage pouvant réduire les risques de maladies ou aider à corriger des paramètres physiologiques comme la pression artérielle ou encore, la composition en lipides sanguins. Nous passerons donc en revue 6 études scientifiques de très grande qualité permettant de faire le point.

  

  1. Liao et al, 2019 : Oméga-3 et dépression – Méta-analyse; 26 études cliniques, 2160 participants = effet thérapeutique sur l’amélioration de la dépression.
    • Effets significatifs sur les symptômes de dépression vs placébo (P = 0.004):
      • ≥ 1000 mg d’AEP/j:
      • ≥ 60% d’AEP:
    • Aucun effet significatif de l’ADH.

Les oméga-3 ont ainsi des effets clairement démontrés pour la dépression, mais les dosages doivent être élevés et principalement de l’AEP.

 

  1. Zhang et al, 2022 : Oméga-3 et hypertension (American heart association) Méta-analyse de 71 essais cliniques, 4973 personnes.
    • Bénéfices significatifs entre 2000 à 3000 mg/j d’oméga-3.
    • Bénéfices supérieurs à plus de 3000 mg/j d’oméga-3.
    • Les bénéfices ne sont pas plus élevés à 5000 mg/j d’oméga-3.

Ici, il est intéressant de souligner que l’effet sur l’hypertension devient significatif pour des doses plus élevées que ce qui est possible de prendre par l’alimentation pour la très grande majorité des gens. Il est difficile de consommer plus de 1000 mg d’oméga-3 en moyenne par jour, même en mangeant beaucoup de poissons gras. D’un autre côté, des dosages très élevés, à plus de 5000 mg/jour ne sont pas nécessaire non plus. Notez que la majorité des suppléments sur le marché ne permettent pas d’atteindre le niveau inférieur significatif de plus de 2000 mg/jour.

 

  1. Weiberg et al, 2021 : Oméga-3 et santé cardiovasculaire (Journal of the American College of Cardiology (JACC)) – JACC Focus seminar
    • La supplémentation en oméga-3 peut réduire le risque de maladie CV chez certains patients.
    • Les oméga-3 à des doses de 2 à 4 g/j ↓ les triglycérides sanguins de 25% à 40%.
    • Les autres effets des oméga-3, autres que la baisse des triglycérides, peuvent contribuer à leurs avantages cardiovasculaires.

Voici une des applications les plus controversée (santé cardiovasculaire), pour laquelle, cette étude provient d’une des sources les plus crédible à l’échelle internationale : Le collège américain de cardiologie. Il est possible que la controverse soit reliée aux hauts dosages nécessaires pour avoir un impact significatif (plus de 2000 mg/jour), dosage qui n’est pas atteint par la majorité des suppléments sur le marché.

 

  1. Sigaux et al, 2022 : Oméga-3 et maladies rhumatoïdes inflammatoires – Analyse systématique et méta-analyse : 30 études cliniques, 1420 participants, 3 à 6 mois.
    • Dose thérapeutique ≥ 2000 mg/j. Effets significatifs comparés au placébo sur:
      • le nombre d’articulations douloureuses, enflées et sensibles,
      • le niveau d’activité de la maladie (évaluation pour 28 articulations) et
      • les résultats du questionnaire d’évaluation de la santé.
      • Meilleur impact des oméga-3 de poisson.

Les problèmes d’inflammation affectent à la fois la douleur et la mobilité des articulations. Encore une fois, nous somme ici à plus de 2000 mg/jour pour une dose thérapeutique et le meilleur impact des oméga-3 de poissons est probablement relié à leur forme facilement assimilable. Les oméga-3 végétaux doivent être convertis pour être assimilés par nos cellules et le taux de conversion serait aussi faible que de 5 à 10%.

 

  1. Firouzabadi et al, 2022 : Oméga-3, femmes enceintes, lactation et enfance – Analyse systématique et méta-analyses; 28 méta-analyses; 672 études cliniques, 273 523 participants.
    • Évidences modérées à élevées:
      • ↓ les risques de prééclampsie,
      • ↓ les risques d’une naissance à faible poids,
      • ↑ de la circonférence de la tête (lorsque pris durant la grossesse).
      • ↓ rétinopathie sévère du prématuré,
      • ↓ cholestase (bile) (lorsqu’il est utilisé dans la petite enfance).
    • Effets favorables sur:
      • ↓ risques de naissance prématurée,
      • ↓ des risques dépression durant ou après la grossesse,
      • amélioration du contrôle de la glycémie et de l’inflammation pour la femme enceinte,
      • amélioration du système immunitaire (allergies) et la capacité visuelle chez l’enfant.

Ici avec la somme de démonstrations scientifiques et le niveau de certitude des bienfaits, il est difficilement compréhensible que des suppléments d’oméga-3 de qualité ne soient pas recommandé automatiquement à toutes les femmes enceintes. Notez qu’il est conseillé d’arrêter la prise environ un mois avant l’accouchement.

 

  1. Lafuente et al, 2021 : oméga-3 et santé visuelle – Rôle antioxydant et neuroprotection pour les maladies oculaires (review).
    • Le rôle de l’ADH dans la réduction de l’oxydation et la protection de la vision a été étudié dans différents types de modèles, particulièrement pour la rétinopathie diabétique proliférative, pour la dégénérescence maculaire et le glaucome.
    • Des doses élevées d’ADH sont nécessaires pour permettre des bénéfices (1050 mg/j).

Voici une dernière application qui est moins bien supportée d’un point de vue scientifique, mais pour laquelle nous avons jugé bon de vous rapporter l’information puisqu’il n’existe pas beaucoup de solutions naturelles pour les problèmes de vision comme la sécheresse oculaire qui touche pourtant une large partie de la population.

 

Conclusion

Les oméga-3 sont sans contredit essentiels au bon fonctionnement de nos cellules et ils peuvent même aider à plusieurs facettes de santé s’ils sont pris en quantité suffisante. Malheureusement, beaucoup de gens consomment des produits faiblement concentrés qui ne permettent pas d’atteindre les dosages thérapeutiques. C’est pour cette raison que nous avons décidé de rendre disponible les oméga-3 BASE :

  • BASE Standard = équilibre naturel : 1635/540 mg AEP/ADH, 2450 mg d’oméga-3 total / jour.
  • BASE enrichie en ADH : 530/2660 mg AEP/ADH, 3560 mg d’oméga-3 total / jour.
  • BASE enrichie en EPA : 2650/530 mg AEP/ADH, 3450 mg d’oméga-3 total / jour.

 

N’hésitez pas à nous écrire si vous avez besoin de conseils, c’est toujours un plaisir de vous aider.

Voici un document qui résume les plus importantes études et applications thérapeutiques des oméga-3. Vous pouvez le télécharger en cliquant ici.  

 

Autres lectures suggérées :

 


 

Références :

  • Firouzabadi et al, 2022. The effects of omega-3 polyunsaturated fatty acids supplementation in pregnancy, lactation, and infancy: An umbrella review of meta-analyses of randomized trials. Pharmacol Res. 2022 Jan 29;177:106100.
  • Lafuente et al, 2021. Antioxidant Activity and Neuroprotective Role of Docosahexaenoic Acid (DHA) Supplementation in Eye Diseases That Can Lead to Blindness: A Narrative Review. Antioxidants (Basel). 2021 Mar 5;10(3):386. Leonov et al, 2015. Longevity extension by phytochemicals. Molecules. 2015 Apr 13;20(4):6544-72.
  • Liao et al, 2019. Efficacy of omega-3 PUFAs in depression: A meta-analysis. Transl Psychiatry. 2019 Aug 5;9(1):190.
  • Sigaux et al, 2022. Impact of type and dose of oral polyunsaturated fatty acid supplementation on disease activity in inflammatory rheumatic diseases: a systematic literature review and meta-analysis. Arthritis Res Ther. 2022 May 7;24(1):100.
  • Weinberg et al, 2021. Cardiovascular Impact of Nutritional Supplementation With Omega-3 Fatty Acids – JACC Focus Seminar. J Am Coll Cardiol. 2021 Feb 9;77(5):593-608.
  • Zhang et al, 2022. Omega-3 Polyunsaturated Fatty Acids Intake and Blood Pressure: A Dose-Response Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. J Am Heart Assoc. 2022 Jun 7;11(11):e025071.

Les oméga-3 sont ce que l’on appelle de bons gras. Ils sont devenus une des classes de suppléments les plus consommée et avec raison : il est pratiquement impossible de prendre des dosages thérapeutiques via l’alimentation. Un article de notre pharmacien spécialisé et collaborateur au blogue de Vitoli, Jean-Yves Dionne, vous présente ces acides-gras insaturés en détail : Guide pratique sur les omégas-3.

Nous allons donc maintenant nous attarder aux usages thérapeutiques en y décrivant l’état de la science. Il s’agit d’usage pouvant réduire les risques de maladies ou aider à corriger des paramètres physiologiques comme la pression artérielle ou encore, la composition en lipides sanguins. Nous passerons donc en revue 6 études scientifiques de très grande qualité permettant de faire le point.

  

  1. Liao et al, 2019 : Oméga-3 et dépression – Méta-analyse; 26 études cliniques, 2160 participants = effet thérapeutique sur l’amélioration de la dépression.
    • Effets significatifs sur les symptômes de dépression vs placébo (P = 0.004):
      • ≥ 1000 mg d’AEP/j:
      • ≥ 60% d’AEP:
    • Aucun effet significatif de l’ADH.

Les oméga-3 ont ainsi des effets clairement démontrés pour la dépression, mais les dosages doivent être élevés et principalement de l’AEP.

 

  1. Zhang et al, 2022 : Oméga-3 et hypertension (American heart association) Méta-analyse de 71 essais cliniques, 4973 personnes.
    • Bénéfices significatifs entre 2000 à 3000 mg/j d’oméga-3.
    • Bénéfices supérieurs à plus de 3000 mg/j d’oméga-3.
    • Les bénéfices ne sont pas plus élevés à 5000 mg/j d’oméga-3.

Ici, il est intéressant de souligner que l’effet sur l’hypertension devient significatif pour des doses plus élevées que ce qui est possible de prendre par l’alimentation pour la très grande majorité des gens. Il est difficile de consommer plus de 1000 mg d’oméga-3 en moyenne par jour, même en mangeant beaucoup de poissons gras. D’un autre côté, des dosages très élevés, à plus de 5000 mg/jour ne sont pas nécessaire non plus. Notez que la majorité des suppléments sur le marché ne permettent pas d’atteindre le niveau inférieur significatif de plus de 2000 mg/jour.

 

  1. Weiberg et al, 2021 : Oméga-3 et santé cardiovasculaire (Journal of the American College of Cardiology (JACC)) – JACC Focus seminar
    • La supplémentation en oméga-3 peut réduire le risque de maladie CV chez certains patients.
    • Les oméga-3 à des doses de 2 à 4 g/j ↓ les triglycérides sanguins de 25% à 40%.
    • Les autres effets des oméga-3, autres que la baisse des triglycérides, peuvent contribuer à leurs avantages cardiovasculaires.

Voici une des applications les plus controversée (santé cardiovasculaire), pour laquelle, cette étude provient d’une des sources les plus crédible à l’échelle internationale : Le collège américain de cardiologie. Il est possible que la controverse soit reliée aux hauts dosages nécessaires pour avoir un impact significatif (plus de 2000 mg/jour), dosage qui n’est pas atteint par la majorité des suppléments sur le marché.

 

  1. Sigaux et al, 2022 : Oméga-3 et maladies rhumatoïdes inflammatoires – Analyse systématique et méta-analyse : 30 études cliniques, 1420 participants, 3 à 6 mois.
    • Dose thérapeutique ≥ 2000 mg/j. Effets significatifs comparés au placébo sur:
      • le nombre d’articulations douloureuses, enflées et sensibles,
      • le niveau d’activité de la maladie (évaluation pour 28 articulations) et
      • les résultats du questionnaire d’évaluation de la santé.
      • Meilleur impact des oméga-3 de poisson.

Les problèmes d’inflammation affectent à la fois la douleur et la mobilité des articulations. Encore une fois, nous somme ici à plus de 2000 mg/jour pour une dose thérapeutique et le meilleur impact des oméga-3 de poissons est probablement relié à leur forme facilement assimilable. Les oméga-3 végétaux doivent être convertis pour être assimilés par nos cellules et le taux de conversion serait aussi faible que de 5 à 10%.

 

  1. Firouzabadi et al, 2022 : Oméga-3, femmes enceintes, lactation et enfance – Analyse systématique et méta-analyses; 28 méta-analyses; 672 études cliniques, 273 523 participants.
    • Évidences modérées à élevées:
      • ↓ les risques de prééclampsie,
      • ↓ les risques d’une naissance à faible poids,
      • ↑ de la circonférence de la tête (lorsque pris durant la grossesse).
      • ↓ rétinopathie sévère du prématuré,
      • ↓ cholestase (bile) (lorsqu’il est utilisé dans la petite enfance).
    • Effets favorables sur:
      • ↓ risques de naissance prématurée,
      • ↓ des risques dépression durant ou après la grossesse,
      • amélioration du contrôle de la glycémie et de l’inflammation pour la femme enceinte,
      • amélioration du système immunitaire (allergies) et la capacité visuelle chez l’enfant.

Ici avec la somme de démonstrations scientifiques et le niveau de certitude des bienfaits, il est difficilement compréhensible que des suppléments d’oméga-3 de qualité ne soient pas recommandé automatiquement à toutes les femmes enceintes. Notez qu’il est conseillé d’arrêter la prise environ un mois avant l’accouchement.

 

  1. Lafuente et al, 2021 : oméga-3 et santé visuelle – Rôle antioxydant et neuroprotection pour les maladies oculaires (review).
    • Le rôle de l’ADH dans la réduction de l’oxydation et la protection de la vision a été étudié dans différents types de modèles, particulièrement pour la rétinopathie diabétique proliférative, pour la dégénérescence maculaire et le glaucome.
    • Des doses élevées d’ADH sont nécessaires pour permettre des bénéfices (1050 mg/j).

Voici une dernière application qui est moins bien supportée d’un point de vue scientifique, mais pour laquelle nous avons jugé bon de vous rapporter l’information puisqu’il n’existe pas beaucoup de solutions naturelles pour les problèmes de vision comme la sécheresse oculaire qui touche pourtant une large partie de la population.

 

Conclusion

Les oméga-3 sont sans contredit essentiels au bon fonctionnement de nos cellules et ils peuvent même aider à plusieurs facettes de santé s’ils sont pris en quantité suffisante. Malheureusement, beaucoup de gens consomment des produits faiblement concentrés qui ne permettent pas d’atteindre les dosages thérapeutiques. C’est pour cette raison que nous avons décidé de rendre disponible les oméga-3 BASE :

  • BASE Standard = équilibre naturel : 1635/540 mg AEP/ADH, 2450 mg d’oméga-3 total / jour.
  • BASE enrichie en ADH : 530/2660 mg AEP/ADH, 3560 mg d’oméga-3 total / jour.
  • BASE enrichie en EPA : 2650/530 mg AEP/ADH, 3450 mg d’oméga-3 total / jour.

 

N’hésitez pas à nous écrire si vous avez besoin de conseils, c’est toujours un plaisir de vous aider.

Voici un document qui résume les plus importantes études et applications thérapeutiques des oméga-3. Vous pouvez le télécharger en cliquant ici.  

 

Autres lectures suggérées :

 


 

Références :

  • Firouzabadi et al, 2022. The effects of omega-3 polyunsaturated fatty acids supplementation in pregnancy, lactation, and infancy: An umbrella review of meta-analyses of randomized trials. Pharmacol Res. 2022 Jan 29;177:106100.
  • Lafuente et al, 2021. Antioxidant Activity and Neuroprotective Role of Docosahexaenoic Acid (DHA) Supplementation in Eye Diseases That Can Lead to Blindness: A Narrative Review. Antioxidants (Basel). 2021 Mar 5;10(3):386. Leonov et al, 2015. Longevity extension by phytochemicals. Molecules. 2015 Apr 13;20(4):6544-72.
  • Liao et al, 2019. Efficacy of omega-3 PUFAs in depression: A meta-analysis. Transl Psychiatry. 2019 Aug 5;9(1):190.
  • Sigaux et al, 2022. Impact of type and dose of oral polyunsaturated fatty acid supplementation on disease activity in inflammatory rheumatic diseases: a systematic literature review and meta-analysis. Arthritis Res Ther. 2022 May 7;24(1):100.
  • Weinberg et al, 2021. Cardiovascular Impact of Nutritional Supplementation With Omega-3 Fatty Acids – JACC Focus Seminar. J Am Coll Cardiol. 2021 Feb 9;77(5):593-608.
  • Zhang et al, 2022. Omega-3 Polyunsaturated Fatty Acids Intake and Blood Pressure: A Dose-Response Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. J Am Heart Assoc. 2022 Jun 7;11(11):e025071.

Récemment, j’ai créé une image pour une émission de télévision (La santé autrement) afin de parler du fait que l’on se soucie, généralement au Québec, de la santé quand la maladie est installée ou en voit de se faire. Nous devrions voir la santé comme un continuum entre un état optimal et être malade. J’ai proposé 8 états dans ce continuum qui permettent de se rendre compte que notre système de la maladie ne considère que les 3 derniers : à partir de l’apparition des symptômes.

  1. Optimiser sa santé
  2. Être en santé
  3. Avoir un mauvais environnement de vie
  4. Avoir de mauvaises habitudes de vie
  5. Avoir des carences
  6. Avoir des symptômes
  7. Développer une maladie
  8. Être malade

Il est même fréquent pour des gens que l’on considère en bonne santé, de se rendre compte qu’ils ont des carences significatives et de mauvaises habitudes de vie. Ils sont quand même sur une pente descendante menant à la maladie. Ce continuum m’a fait penser de vous proposer un second continuum de paramètre biologique permettant de mieux comprendre ce qu’est le vieillissement :

  1. La poussé de croissance
  2. La distorsion dans le fonctionnement cellulaire
  3. La baisse graduelle des capacités de réparation
  4. La création de cellules sénescentes
  5. L’inflammation systémique reliée au vieillissement (‘’inflamaging’’)
  6. Le désordre métabolique (dont la dysfonction mitochondriale)
  7. La maladie
  8. La mort

Personnellement, j’ai horreur des explications qui mettent tout sur le même pied d’égalité. Dans la réalité, certaines facettes de la biologie du vieillissement en entraînent d’autres et permettent de considérer, dans une approche naturopathique, d’agir en amont sur les premières étapes de façon à avoir des impacts plus globaux sur la longévité en santé. Je vais donc vous expliquer ces étapes, en lien avec les marqueurs du vieillissement biologique, pour mieux situer ce qu’est le vieillissement et comment nous pouvons agir sur le processus.

  1. La poussée de croissance ou la théorie de l’hyperfonction

Une première facette importante à comprendre est ce qui explique qu’une souris vieillis plus rapidement qu’un éléphant; la vitesse de développement. La taille et la vitesse de développement des organismes sont directement reliées à leur longévité. La raison est que nous vieillissons à la même vitesse que nous avons grandie. Cela explique aussi les effets de la restriction calorique sur la longévité : lorsque l’apport en calorie devient limitant, la croissance est freinée pour assurer la survie ce qui permet aussi de ralentir le vieillissement plus tard dans notre vie lorsque la croissance c’est arrêté. C’est ce qui fut initialement nommé la théorie de la pléiotropie antagoniste par Georges C. Williams (1926-2010) et renommé par Mikhail Blagosklonny la théorie de l’hyperfonction. Ainsi, les voies métaboliques de la croissance et du vieillissement demeurent activées même passé l’âge adulte, après l’arrêt de la croissance, et causent le vieillissement. C’est ce qui fait que le nez et les oreilles continuent leur croissance. Ainsi, nous pouvons supposer qu’un organisme vivant qui grandirait tout le temps pourrait mieux vieillir ? Et oui, c’est effectivement le cas. Le requin du Groenland peut vivre de 275 à 350 ans et il ne cesse jamais de grandir (éventuellement cela mène à d’autres facteurs qui deviennent limitants). Toutefois, pour la majorité des organismes vivants, l’arrêt de la croissance est suivi par une poussée de développement sans croissance qui cause de la distorsion dans le fonctionnement cellulaire.

  1. La distorsion dans le fonctionnement cellulaire

Pour reprendre une analogie proposée par Blagosklonny : «c’est comme conduire une voiture avec l’accélérateur à fond tout le temps en modérant la vitesse avec le frein : la voiture userait plus rapidement». Il y aurait donc deux façons de limiter l’usure : lever le pied de l’accélérateur (exemple, la souris vs l’éléphant (l’éléphant ayant moins d’accélération; un développement plus lent)) ou faire plus d’entretien. Certains organismes qui vivent particulièrement longtemps font plus d’entretien. C’est le cas du rat taupe nu et des chauves-souris. Bien qu’ils soient de la taille d’une souris, ils vivent environ 10 fois plus longtemps. Ils maintiennent de meilleures capacités de réparation, beaucoup plus longtemps au cours de leur vie.

Cette poussé constante de développement, après l’arrêt de la croissance, réduit graduellement nos capacités de réparation. Quand nous sommes jeunes, nous réparons à peu près tout, mais en vieillissant, des dommages s’accumulent parce que nos capacités de réparation diminuent. Que ce soit la réparation de l’ADN, des protéines ou des cellules, cela s’additionne à la baisse des capacités antioxydantes.

  1. La baisse graduelle des capacités de réparation

Donc après l’âge adulte, les capacités de réparation baissent et c’est relié à des changements épigénétiques (la lecture et la fréquence, ou non, de certains gênes). Il s’en suit de l’instabilité génétique, un moins bon fonctionnement des cellules, de l’accumulation de débris cellulaires, un raccourcissement des télomères (les indicateurs de l’état de santé des cellules) et ultimement, une baisse du renouvellement des cellules. Les cellules non renouvelées deviennent des cellules sénescentes.

  1. La création de cellules sénescentes

Les cellules ont leur propre durée de vie et de cycle/phase. Dans un système complètement fonctionnel, lorsqu’il survient un dysfonctionnement, les programmes d’entretiens ciblent ces cellules déficientes afin de les empêcher de se reproduire/dupliquer et les éliminent. Si elles ne sont pas éliminées, elles peuvent finir par se dérégler et devenir cancéreuses. Il existe un état, que l’on pourrait catégoriser de cellules zombies, qui est entre la vie et la mort : un emprisonnement pour empêcher de nuire. C’est ce que l’on appel les cellules sénescentes.

Ces cellules s’accumulent naturellement tout au long du processus de vieillissement. Alors, plus nous vieillissons, plus il y a de cellules sénescentes : « …avec l’âge, ceci conduit à une inflammation accrue due à un phénotype sécrétoire associé à la sénescence (PSAS). Ce phénotype qui inclut plusieurs cytokines favorise les tumeurs et peut épuiser le réservoir de cellules immunitaires dans le corps. » (Traduction libre) (Thoppil & Riabowol, 2020). Donc, si les mécanismes de maintenance ne détruisent pas les cellules sénescentes et que ces cellules s’accumulent, avec le temps, elles surproduiront des molécules inflammatoires, ce qui affaiblira le système immunitaire et le corps sera plus sensible aux diverses maladies.

  1. L’inflammation systémique reliée au vieillissement («inflamaging»)

Ces cellules sénescentes seraient en grande partie responsables de l’augmentation graduelle de l’inflammation en vieillissant; plus on vieillit, plus on a tendance à développer une inflammation légère et systémique (dans tout le corps). Cette inflammation légère chronique augmenterait le risque ou la vitesse de développement d’un grand nombre de maladies associées au vieillissement dont le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’arthrose et les maladies neurodégénératives. Cette inflammation légère a aussi un impact sur le métabolisme ce qui favorise la prise de poids, la résistance à l’insuline et une baisse de l’efficacité de nos usines énergétiques cellulaires que sont les mitochondries.

  1. Le désordre métabolique (dont la dysfonction mitochondriale)

Donc, à partir de problématiques de fonctionnement cellulaire, nous en sommes à des impacts métaboliques dans tout le corps humain. Il s’en suit une baisse de la capacité à produire notre énergie, une difficulté à gérer le glucose et les lipides sanguins et un risque accru de plusieurs maladies dont le diabète de type II. Selon l’état de santé de chaque personne et leurs habitudes de vie, ce désordre métabolique provoquera ou non une maladie.

  1. La maladie

Les maladies associées au vieillissement sont les principales maladies graves de notre époque : les maladies du cœur, la dégénérescence nerveuse, le cancer, le diabète de type II, etc. Vous pouvez dès lors comprendre que le développement de ces maladies, qui est bien sûr influencé par une multitude de facteurs environnementaux reliés à vos habitudes et votre milieu de vie, est en grande partie dû à la poussé de l’organisme à vieillir. Certains organismes vivants n’ont pas de maladies associées au vieillissement, parce qu’ils conservent de meilleures capacités de maintenance et de réparation.

C’est pour cette raison que les agents gérosuppresseurs, molécules qui agissent en réduisant la poussé de l’organisme à vieillir ou en augmentant nos capacités de maintenance et de réparation, réduisent l’incidence de l’ensemble de ces maladies. C’est ce que le chercheur américain Matt Kaeberlein a appelé, dans la prestigieuse revue Science : «L’ultime médecine préventive». ‘’Ultime’’, parce que vous l’aurez deviné, elles agissent sur l’ensemble des maladies avant même leur établissement. L’objectif étant bien sûr de déjouer la mort.

  1. La mort

Il n’est pas encore possible de ne pas mourir et étant donné la complexité de la biologie du vieillissement, je ne crois pas que ce sera possible un jour. Toutefois, mon domaine d’expertise étant la longévité en santé, je peux vous confirmer qu’il est possible d’agir sur les processus du vieillissement. Il faut garder à l’esprit que plus nous agissons en amont sur les étapes mentionnées, plus les résultats obtenus seront importants et significatifs. Si l’on attend d’être malade pour changer nos habitudes de vie, bien qu’il ne soit jamais trop tard, il est évident que ce sera plus difficile de rétablir la santé.

L’apport en glucide et en calories de façon générale stimule les mécanismes de la croissance et donc ceux du vieillissement. D’où l’impact de la restriction calorique ou du jeûne sur la longévité. Les agents gérosuppresseurs agissent aussi sur cette première étape (ex : polyphénols d’olives, resvératrol, fisetine, metformine, rapamycine). Certaines molécules amélioreront d’autres fonctions cellulaires ou les capacités de réparation (Ex : resvératrol, Co-Q10, spermidine, mélatonine). C’est ce que l’on appel des agents géroprotecteurs. Des chercheurs développent actuellement des molécules qui agissent sur la 4e étapes; les sénolytiques (quercétine, curcumin, aspirin, NAD+, etc). Il s’agit de molécules visant à éliminer les cellules sénescentes.

Il est possible de viser les processus inflammatoires de la 5e étape en s’assurant d’avoir un bon système immunitaire, un bon microbiote intestinal et suffisamment d’oméga-3. Rendu au niveau du métabolisme, mieux vaut considérer l’ensemble des habitudes de vie que d’y aller avec la supplémentation en visant des mécanismes. Certains suppléments peuvent aider et certaines carences sont à surveiller, mais les équilibres sont tellement complexes, qu’il est facile de causer un nouveau problème en essayant d’améliorer le métabolisme. Vos naturopathes sont très bien placés pour vous y aider.

Cette présentation par étape constitue un exercice imprécis, auquel nous pourrions ajouter des paramètres et des détails, mais il permet de comprendre comment certains processus à l’échelle cellulaires peuvent finir par influencer tout l’avenir d’un organisme vivant. Cela permet de mieux situer ce qu’est le vieillissement à la lumière des découvertes récentes.

Nous pouvons agir directement sur les processus du vieillissement primaire, la poussée de l’organisme à vieillir, afin de maintenir nos capacités le plus longtemps possible. Notez bien; ces agents gérosuppresseurs ne permettront pas de se passer des saines habitudes de vie, mais ils augmenteront vos chances d’atteindre un âge avancé en étant capable de profiter pleinement de la vie.

Article tiré du Vitalité Québec

 


 

 

Références

  • Blagosklonny MV. Answering the ultimate question “what is the proximal cause of aging?”. Aging (Albany NY). 2012 Dec;4(12):861-77.
  • Blagosklonny, 2013. Big mice die young but large animals live longer. AGING, Avril 2013, Vol. 5 No 4.
  • Brooks-Wilson AR. 2013. Genetics of healthy aging and longevity. Hum Genet. 2013 Dec;132(12):1323-38.
  • Costantini et al, 2017. The Greenland shark: A new challenge for the oxidative stress theory of ageing? Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol. 2017 Jan;203:227-232.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Castillo-Quan et al, 2015. Genetics and pharmacology of longevity: the road to therapeutics for healthy aging. 2015;90:1-101.
  • Dakik et al, 2020. Discovery of fifteen new geroprotective plant extracts and identification of cellular processes they affect to prolong the chronological lifespan of budding yeast. Oncotarget. 2020;11(23):2182-2203. Published 2020 Jun 9. doi:10.18632/oncotarget.27615
  • Deelen et al, 2016. Employing biomarkers of healthy ageing for leveraging genetic studies into human longevity. Exp Gerontol. 2016 Sep;82:166-74.
  • Eileen M. Crimmins. 2015. Lifespan and Healthspan: Past, Present, and Promise. Gerontologist. 2015 Dec; 55(6): 901–911.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps.
  • Galiniak et al, 2019. Health benefits of resveratrol administration. Acta Biochim Pol. 2019 Feb 28;66(1):13-21.
  • Häsler et al, 2017. Genetic interplay between human longevity and metabolic pathways – a large-scale eQTL study. Aging Cell. 2017 Apr 19.
  • Ismail K, Nussbaum L, Sebastiani P, Andersen S, Perls T, Barzilai N, Milman S. 2016. Compression of Morbidity Is Observed Across Cohorts with Exceptional Longevity. J Am Geriatr Soc. 2016 Aug;64(8):1583-91.
  • Kaeberlein, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science, 2015 Dec 4 ;350(6265) :1191-3.
  • Longo et al, 2015. Interventions to Slow Aging in Humans: Are We Ready? Aging Cell. 2015 Aug;14(4):497-510.
  • López-Otín et al, 2013. The hallmarks of aging. Cell. Jun 6;153(6):1194-217.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Moskalev et al, 2017. A review of the biomedical innovations for healthy longevity. Aging (Albany NY). 2017 Jan 29;9(1):7-25. doi: 10.18632/aging.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Seals et al, 2016. Physiological geroscience: targeting function to increase healthspan and achieve optimal longevity. J Physiol. 2016 Apr 15;594(8):2001-24.
  • Singh et al, 2019. Health benefits of resveratrol: Evidence from clinical studies. Med Res Rev. 2019 Sep;39(5):1851-1891.
  • Thoppil et al, 2020. A Translational Bridge Between Cellular Senescence and Organismal Aging. Front Cell Dev Biol. 2020;7:367. Published 2020 Jan 22.

Récemment, j’ai créé une image pour une émission de télévision (La santé autrement) afin de parler du fait que l’on se soucie, généralement au Québec, de la santé quand la maladie est installée ou en voit de se faire. Nous devrions voir la santé comme un continuum entre un état optimal et être malade. J’ai proposé 8 états dans ce continuum qui permettent de se rendre compte que notre système de la maladie ne considère que les 3 derniers : à partir de l’apparition des symptômes.

  1. Optimiser sa santé
  2. Être en santé
  3. Avoir un mauvais environnement de vie
  4. Avoir de mauvaises habitudes de vie
  5. Avoir des carences
  6. Avoir des symptômes
  7. Développer une maladie
  8. Être malade

Il est même fréquent pour des gens que l’on considère en bonne santé, de se rendre compte qu’ils ont des carences significatives et de mauvaises habitudes de vie. Ils sont quand même sur une pente descendante menant à la maladie. Ce continuum m’a fait penser de vous proposer un second continuum de paramètre biologique permettant de mieux comprendre ce qu’est le vieillissement :

  1. La poussé de croissance
  2. La distorsion dans le fonctionnement cellulaire
  3. La baisse graduelle des capacités de réparation
  4. La création de cellules sénescentes
  5. L’inflammation systémique reliée au vieillissement (‘’inflamaging’’)
  6. Le désordre métabolique (dont la dysfonction mitochondriale)
  7. La maladie
  8. La mort

Personnellement, j’ai horreur des explications qui mettent tout sur le même pied d’égalité. Dans la réalité, certaines facettes de la biologie du vieillissement en entraînent d’autres et permettent de considérer, dans une approche naturopathique, d’agir en amont sur les premières étapes de façon à avoir des impacts plus globaux sur la longévité en santé. Je vais donc vous expliquer ces étapes, en lien avec les marqueurs du vieillissement biologique, pour mieux situer ce qu’est le vieillissement et comment nous pouvons agir sur le processus.

  1. La poussée de croissance ou la théorie de l’hyperfonction

Une première facette importante à comprendre est ce qui explique qu’une souris vieillis plus rapidement qu’un éléphant; la vitesse de développement. La taille et la vitesse de développement des organismes sont directement reliées à leur longévité. La raison est que nous vieillissons à la même vitesse que nous avons grandie. Cela explique aussi les effets de la restriction calorique sur la longévité : lorsque l’apport en calorie devient limitant, la croissance est freinée pour assurer la survie ce qui permet aussi de ralentir le vieillissement plus tard dans notre vie lorsque la croissance c’est arrêté. C’est ce qui fut initialement nommé la théorie de la pléiotropie antagoniste par Georges C. Williams (1926-2010) et renommé par Mikhail Blagosklonny la théorie de l’hyperfonction. Ainsi, les voies métaboliques de la croissance et du vieillissement demeurent activées même passé l’âge adulte, après l’arrêt de la croissance, et causent le vieillissement. C’est ce qui fait que le nez et les oreilles continuent leur croissance. Ainsi, nous pouvons supposer qu’un organisme vivant qui grandirait tout le temps pourrait mieux vieillir ? Et oui, c’est effectivement le cas. Le requin du Groenland peut vivre de 275 à 350 ans et il ne cesse jamais de grandir (éventuellement cela mène à d’autres facteurs qui deviennent limitants). Toutefois, pour la majorité des organismes vivants, l’arrêt de la croissance est suivi par une poussée de développement sans croissance qui cause de la distorsion dans le fonctionnement cellulaire.

  1. La distorsion dans le fonctionnement cellulaire

Pour reprendre une analogie proposée par Blagosklonny : «c’est comme conduire une voiture avec l’accélérateur à fond tout le temps en modérant la vitesse avec le frein : la voiture userait plus rapidement». Il y aurait donc deux façons de limiter l’usure : lever le pied de l’accélérateur (exemple, la souris vs l’éléphant (l’éléphant ayant moins d’accélération; un développement plus lent)) ou faire plus d’entretien. Certains organismes qui vivent particulièrement longtemps font plus d’entretien. C’est le cas du rat taupe nu et des chauves-souris. Bien qu’ils soient de la taille d’une souris, ils vivent environ 10 fois plus longtemps. Ils maintiennent de meilleures capacités de réparation, beaucoup plus longtemps au cours de leur vie.

Cette poussé constante de développement, après l’arrêt de la croissance, réduit graduellement nos capacités de réparation. Quand nous sommes jeunes, nous réparons à peu près tout, mais en vieillissant, des dommages s’accumulent parce que nos capacités de réparation diminuent. Que ce soit la réparation de l’ADN, des protéines ou des cellules, cela s’additionne à la baisse des capacités antioxydantes.

  1. La baisse graduelle des capacités de réparation

Donc après l’âge adulte, les capacités de réparation baissent et c’est relié à des changements épigénétiques (la lecture et la fréquence, ou non, de certains gênes). Il s’en suit de l’instabilité génétique, un moins bon fonctionnement des cellules, de l’accumulation de débris cellulaires, un raccourcissement des télomères (les indicateurs de l’état de santé des cellules) et ultimement, une baisse du renouvellement des cellules. Les cellules non renouvelées deviennent des cellules sénescentes.

  1. La création de cellules sénescentes

Les cellules ont leur propre durée de vie et de cycle/phase. Dans un système complètement fonctionnel, lorsqu’il survient un dysfonctionnement, les programmes d’entretiens ciblent ces cellules déficientes afin de les empêcher de se reproduire/dupliquer et les éliminent. Si elles ne sont pas éliminées, elles peuvent finir par se dérégler et devenir cancéreuses. Il existe un état, que l’on pourrait catégoriser de cellules zombies, qui est entre la vie et la mort : un emprisonnement pour empêcher de nuire. C’est ce que l’on appel les cellules sénescentes.

Ces cellules s’accumulent naturellement tout au long du processus de vieillissement. Alors, plus nous vieillissons, plus il y a de cellules sénescentes : « …avec l’âge, ceci conduit à une inflammation accrue due à un phénotype sécrétoire associé à la sénescence (PSAS). Ce phénotype qui inclut plusieurs cytokines favorise les tumeurs et peut épuiser le réservoir de cellules immunitaires dans le corps. » (Traduction libre) (Thoppil & Riabowol, 2020). Donc, si les mécanismes de maintenance ne détruisent pas les cellules sénescentes et que ces cellules s’accumulent, avec le temps, elles surproduiront des molécules inflammatoires, ce qui affaiblira le système immunitaire et le corps sera plus sensible aux diverses maladies.

  1. L’inflammation systémique reliée au vieillissement («inflamaging»)

Ces cellules sénescentes seraient en grande partie responsables de l’augmentation graduelle de l’inflammation en vieillissant; plus on vieillit, plus on a tendance à développer une inflammation légère et systémique (dans tout le corps). Cette inflammation légère chronique augmenterait le risque ou la vitesse de développement d’un grand nombre de maladies associées au vieillissement dont le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’arthrose et les maladies neurodégénératives. Cette inflammation légère a aussi un impact sur le métabolisme ce qui favorise la prise de poids, la résistance à l’insuline et une baisse de l’efficacité de nos usines énergétiques cellulaires que sont les mitochondries.

  1. Le désordre métabolique (dont la dysfonction mitochondriale)

Donc, à partir de problématiques de fonctionnement cellulaire, nous en sommes à des impacts métaboliques dans tout le corps humain. Il s’en suit une baisse de la capacité à produire notre énergie, une difficulté à gérer le glucose et les lipides sanguins et un risque accru de plusieurs maladies dont le diabète de type II. Selon l’état de santé de chaque personne et leurs habitudes de vie, ce désordre métabolique provoquera ou non une maladie.

  1. La maladie

Les maladies associées au vieillissement sont les principales maladies graves de notre époque : les maladies du cœur, la dégénérescence nerveuse, le cancer, le diabète de type II, etc. Vous pouvez dès lors comprendre que le développement de ces maladies, qui est bien sûr influencé par une multitude de facteurs environnementaux reliés à vos habitudes et votre milieu de vie, est en grande partie dû à la poussé de l’organisme à vieillir. Certains organismes vivants n’ont pas de maladies associées au vieillissement, parce qu’ils conservent de meilleures capacités de maintenance et de réparation.

C’est pour cette raison que les agents gérosuppresseurs, molécules qui agissent en réduisant la poussé de l’organisme à vieillir ou en augmentant nos capacités de maintenance et de réparation, réduisent l’incidence de l’ensemble de ces maladies. C’est ce que le chercheur américain Matt Kaeberlein a appelé, dans la prestigieuse revue Science : «L’ultime médecine préventive». ‘’Ultime’’, parce que vous l’aurez deviné, elles agissent sur l’ensemble des maladies avant même leur établissement. L’objectif étant bien sûr de déjouer la mort.

  1. La mort

Il n’est pas encore possible de ne pas mourir et étant donné la complexité de la biologie du vieillissement, je ne crois pas que ce sera possible un jour. Toutefois, mon domaine d’expertise étant la longévité en santé, je peux vous confirmer qu’il est possible d’agir sur les processus du vieillissement. Il faut garder à l’esprit que plus nous agissons en amont sur les étapes mentionnées, plus les résultats obtenus seront importants et significatifs. Si l’on attend d’être malade pour changer nos habitudes de vie, bien qu’il ne soit jamais trop tard, il est évident que ce sera plus difficile de rétablir la santé.

L’apport en glucide et en calories de façon générale stimule les mécanismes de la croissance et donc ceux du vieillissement. D’où l’impact de la restriction calorique ou du jeûne sur la longévité. Les agents gérosuppresseurs agissent aussi sur cette première étape (ex : polyphénols d’olives, resvératrol, fisetine, metformine, rapamycine). Certaines molécules amélioreront d’autres fonctions cellulaires ou les capacités de réparation (Ex : resvératrol, Co-Q10, spermidine, mélatonine). C’est ce que l’on appel des agents géroprotecteurs. Des chercheurs développent actuellement des molécules qui agissent sur la 4e étapes; les sénolytiques (quercétine, curcumin, aspirin, NAD+, etc). Il s’agit de molécules visant à éliminer les cellules sénescentes.

Il est possible de viser les processus inflammatoires de la 5e étape en s’assurant d’avoir un bon système immunitaire, un bon microbiote intestinal et suffisamment d’oméga-3. Rendu au niveau du métabolisme, mieux vaut considérer l’ensemble des habitudes de vie que d’y aller avec la supplémentation en visant des mécanismes. Certains suppléments peuvent aider et certaines carences sont à surveiller, mais les équilibres sont tellement complexes, qu’il est facile de causer un nouveau problème en essayant d’améliorer le métabolisme. Vos naturopathes sont très bien placés pour vous y aider.

Cette présentation par étape constitue un exercice imprécis, auquel nous pourrions ajouter des paramètres et des détails, mais il permet de comprendre comment certains processus à l’échelle cellulaires peuvent finir par influencer tout l’avenir d’un organisme vivant. Cela permet de mieux situer ce qu’est le vieillissement à la lumière des découvertes récentes.

Nous pouvons agir directement sur les processus du vieillissement primaire, la poussée de l’organisme à vieillir, afin de maintenir nos capacités le plus longtemps possible. Notez bien; ces agents gérosuppresseurs ne permettront pas de se passer des saines habitudes de vie, mais ils augmenteront vos chances d’atteindre un âge avancé en étant capable de profiter pleinement de la vie.

Article tiré du Vitalité Québec

 


 

 

Références

  • Blagosklonny MV. Answering the ultimate question “what is the proximal cause of aging?”. Aging (Albany NY). 2012 Dec;4(12):861-77.
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  • Castillo-Quan et al, 2015. Genetics and pharmacology of longevity: the road to therapeutics for healthy aging. 2015;90:1-101.
  • Dakik et al, 2020. Discovery of fifteen new geroprotective plant extracts and identification of cellular processes they affect to prolong the chronological lifespan of budding yeast. Oncotarget. 2020;11(23):2182-2203. Published 2020 Jun 9. doi:10.18632/oncotarget.27615
  • Deelen et al, 2016. Employing biomarkers of healthy ageing for leveraging genetic studies into human longevity. Exp Gerontol. 2016 Sep;82:166-74.
  • Eileen M. Crimmins. 2015. Lifespan and Healthspan: Past, Present, and Promise. Gerontologist. 2015 Dec; 55(6): 901–911.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps.
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  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Seals et al, 2016. Physiological geroscience: targeting function to increase healthspan and achieve optimal longevity. J Physiol. 2016 Apr 15;594(8):2001-24.
  • Singh et al, 2019. Health benefits of resveratrol: Evidence from clinical studies. Med Res Rev. 2019 Sep;39(5):1851-1891.
  • Thoppil et al, 2020. A Translational Bridge Between Cellular Senescence and Organismal Aging. Front Cell Dev Biol. 2020;7:367. Published 2020 Jan 22.

Être en santé, c’est rare. Je ne parle pas d’absence de diagnostic médical, je parle bien de la santé; tous ces processus physiologiques qui travaillent en harmonie les uns avec les autres pour préserver le fonctionnement optimal de tous les organes du corps. On estime que moins de 12% de la population est réellement en santé sur la base de cette définition1. Les plus de 88% restant ont des problèmes de santé confirmés, un surpoids et/ou un profil dysfonctionnel dans la régulation de la physiologie de leur corps (qui ne tardera pas à se manifester tôt ou tard comme une maladie).

L’OMS estime que 71% (2016) des décès annuellement dans le monde sont secondaires aux maladies chroniques. Les 4 principales d’entre elles, étant d’ailleurs à la source des 80% de décès précoces dans le monde, sont le diabète, la maladie cardiovasculaire, le cancer et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Nous avons mobilisé des nations entières ces 3 dernières années pour prévenir la transmission du virus COVID-19 et les décès d’origine infectieuse, mais nous oublions trop vite que la pire des pandémies que l’humanité puisse connaître est celle des maladies chroniques. Il n’est d’ailleurs pas surprenant d’apprendre de l’INSPQ que plus de 97% des décès liés à la COVID-19 sont survenus chez des individus ayant 1 condition ou plus considérée(s) comme une maladie chronique. Encore faut-il se rappeler que 3% des décès survenus chez des personnes considérées en santé n’est pas une affirmation juste sachant que tout diagnostic de maladie chronique est précédé d’une perturbation de la physiologie pouvant affecter grandement la réponse immunitaire.

Alors que notre système de santé met encore son focus sur la prise en charge de la maladie et sur l’optimisation de son traitement pharmacologique plutôt que d’adresser les phénomènes étiologiques sous-jacents ainsi que de promouvoir et maintenir la santé, on remarque que la population compense autrement. Dans leur désir d’optimiser leur bien-être, 79% des Canadiens ont fait appel à au moins 1 service considéré comme une approche complémentaire à la médecine conventionnelle2. Doit-on en comprendre que la culture médicale n’avance pas assez vite que celle de la population en regard de la promotion de la santé? De plus en plus d’évidences existent pour dire que près de 90% des maladies chroniques peuvent être prévenues, voire même renversées à l’aide de comportements sains pour la santé et des approches thérapeutiques non pharmacologiques basées sur des principes de médecine intégrative3,4,5,6. N’est-ce pas une constatation qui devrait être mobilisatrice pour nos élus qui tentent d’optimiser l’organisation du système de santé vers une voie qui pourrait s’avérer plus compatible avec ce que la population souhaite recevoir comme soins dans le but de préserver et d’optimiser la santé?

La santé, tout comme la maladie, trouve son sens à travers l’équilibre entre différents facteurs sociaux, biologiques et psychologiques. Plusieurs éléments doivent être pris en considération dans la genèse d’une maladie chez un individu: l’alimentation, la sédentarité, le stress, le sommeil, la pollution environnementale, l’exposition à la violence, la solitude, la qualité des relations interpersonnelles, le statut financier, l’éducation, l’histoire de trauma ou abus, les comportements de dépendance, la génétique, la spiritualité, l’intention de changer ou maintenir des comportements sains, etc. La médecine moderne nous permet aisément d’adresser une perturbation biologique à l’aide d’un médicament pour contrôler un processus physiologique déficient causant la pathologie, mais beaucoup plus d’efforts et de temps son requis pour explorer les autres volets qui sous-tendent la santé dans le but de permettre de restaurer une harmonie durable dans la physiologie de notre corps. Pour se faire, les principes de médecine intégrative sont grandement aidants pour guider l’approche thérapeutique holistique.

Selon mon collègue Joël Monzée PhD, les principaux piliers des soins de santé intégratifs reposent sur les éléments suivants:

  • Le patient et le praticien sont des partenaires dans le processus de guérison.
  • L’utilisation appropriée des méthodes conventionnelles et alternatives est encouragée et facilite la réponse innée de guérison du corps.
  • Tous les facteurs qui influencent la santé, le bien-être et la maladie sont pris en considération
  • Les interventions efficaces qui sont naturelles et moins invasives sont utilisées dans la mesure du possible, dans le but de limiter les effets secondaires indésirables et ce, dans un esprit de concertation avec le patient.
  • Les notions de promotion de la santé et de prévention de la maladie sont primordiales à travers la prise en charge d’un problème de santé.
  • La médecine intégrative est basée sur des données probantes d’efficacité et de sécurité avec lesquelles les professionnels doivent se familiariser.

 

Plusieurs enjeux existent actuellement dans le système de santé (ou devrions-nous dire plutôt notre système de la maladie!) qui empêchent de favoriser des soins axés sur la prévention de la maladie et l’optimisation de la santé avec une vision basée sur les principes de santé intégrative. Les voici en détails:

 

1. Financement du système de santé

L’institut canadien d’information sur la santé nous démontre sans surprise que les dépenses en santé sont croissantes depuis plus de 50 Elles représentent environ 40% du budget des provinces et territoires en moyenne, atteignant plus de 300 milliards de dollars pour le Canada. En 2020, le Québec dépensait en moyenne 7913$ par habitant par année en soins de santé. De ce montant une infime proportion (moins de 4 %) permet de financer des services de nature préventive. La priorisation de la prévention à l’échelle budgétaire serait déjà un très bon début pour permettre à la population de bénéficier facilement de soins de santé intégratifs.

 

2. Perception erronée de la « prévention »

Détrompez-vous, la prévention n’existe pas, ou très peu dans le système actuel. Ce qui est plutôt fait en première ligne s’appelle du « dépistage précoce » de maladies. Le meilleur exemple de cela est le dépistage de certains marqueurs de cancer qui pourront être traités avec un plus grand taux de succès s’il sont dépistés à un stade précoce de leur développement. Mais comment éviter leur croissance dans un premier temps? Dans un autre ordre d’idées, de trop nombreuses fois j’ai été témoin de patients qui ont eu un diagnostic de diabète de type 2 à l’aide de marqueurs sanguins qui, rétrospectivement, s’élevaient graduellement depuis les 5 à 10 dernières années sans que ce dernier n’en soit avisé. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de médicament qui existe pour traiter efficacement un état de « pré-diabète » qu’on ne peut rien faire à l’égard de la promotion de comportements plus sains permettant de prévenir le développement de la maladie quelques années plus tard. Le jour où la culture médicale mettra son focus sur la compréhension de la physiologie et de ses perturbateurs plutôt que d’uniquement sur des critères diagnostics à retrouver pour apposer une étiquette sur le problème en question (pour ainsi pouvoir justifier un traitement pharmacologique reconnu), nous ferons un grand pas vers l’avant dans l’application de principes clés en prévention.

 

3. Structure des soins de santé en première ligne

La médecine moderne trouve tout son sens et est d’une efficacité hors pair dans la prise en charge des pathologies aiguës (infectieuses, traumatiques, cardiovasculaires, métaboliques, etc.). Cependant, on sait maintenant que 80% des raisons de consultation en première ligne concernent la gestion d’un problème de santé chronique7, c’est à dire potentiellement réversible et pouvant être prévenue (ex: douleur chronique, fatigue, trouble de l’humeur, problèmes de santé cardio-métaboliques mal contrôlés, syndrome du côlon irritable, etc.). Le modèle actuel du système de santé en première ligne est encore largement basé sur le principe ou la majorité des patients consultent pour un problème de santé aigu ou ponctuel nécessitant un diagnostic et un traitement, à travers un désir de grande efficacité (ce qui est loin d’être la réalité!). Pour pallier cette constatation, la majorité des maladies chroniques sont actuellement prises en charge de façon protocolisée à travers des algorithmes pharmacologiques désignant l’atteinte de cibles thérapeutiques et qui peuvent être appliqués par plusieurs professionnels de la santé non médecins. Dans ce parcours thérapeutique, généralement très peu d’efforts sont investis dans l’optimisation des facteurs de risque étiologiques pouvant pourtant avoir un grand impact sur le devenir de la maladie (ex: alimentation, sport, gestion du stress, promotion du sommeil, optimisation des relations interpersonnelles, assainissement de l’environnement, etc.). Rappelons-nous que la durée moyenne d’une consultation médicale est d’environ 18 minutes8 (cumulant les visites initiales de prise en charge plus longues et les consultations rapides au sans rendez-vous) avec un débit de 22 consultations par jour en moyenne9. Comment est-ce possible de plonger dans la vulnérabilité de chacun des patients en aussi peu de temps pour en arriver à s’intéresser et adresser convenablement tous les facteurs de risque étiologiques des maladies? Nul n’est tenu à l’impossible, mais il faudrait néanmoins que les professionnels de première ligne aient accès à des ressources fiables, disponibles et avec qui la communication est facilitée pour pouvoir travailler en collaboration dans ce désir d’optimisation de la santé des patients volontaires, sans d’autant plus être accusé de dirigisme.

 

4. Rémunération des médecins

Ah mais quel sujet chaud! Mais qui ne pouvait certainement pas être passé sous Force est de constater que le système de rémunération actuel des médecins de première ligne (en majorité à l’acte), encourage ceux-ci à développer des méthodes permettant de promouvoir l’efficacité dans leurs processus d’évaluation, de suivi et de traitement. Ce qui est très certainement optimal dans un contexte de difficulté d’accès aux soins et de pénurie de médecins, mais moins approprié d’un regard axé sur l’approche intégrative de la santé. Les avantages financiers sont nombreux pour encourager les médecins à inscrire plus de patients à leur nom, à voir plus de patients dans une même demi-journée, à voir plus de patients dans la même heure, etc. Les médecins sont aussi encouragés à prendre plus de patients qui ont des vulnérabilités (maladies chroniques) puisque ce sont eux qui ont davantage besoin de soins. Étrangement, ces derniers constats font mauvais ménage puisque plus les patients ont des vulnérabilités, plus ils sont complexes et plus ça prend du temps pour évaluer tous les pôles de leur santé afin de les optimiser en faisant un accompagnement approprié des habitudes. Plus un médecin payé à l’acte prend du temps avec son patient, plus il prend du retard pour les autres qui attendent, moins il est rémunéré s’il finit par voir moins de patients, moins il est disponible pour ses nombreux autres patients inscrits qui demandent à le voir, etc. En résumé, il est plus facile de prescrire ou d’ajuster à la hausse un médicament sans se poser de question et en suivant lesdites lignes directrices que de plonger dans l’enseignement de saines habitudes de vie en engageant un suivi personnalisé sur une base longitudinale dans le but d’éviter ou de réduire un médicament qui n’est plus indiqué. Malheureusement, ce sont des éléments qui donnent envie aux médecins qui s’intéressent à la santé intégrative de quitter le réseau public, ce qui nuit encore plus à l’accès aux soins des patients qui en ont besoin.

 

5. Culture médicale pro pharmacologique

Selon la CDC, 6% des gens prennent un médicament et plus par jour. Selon cette même institution, on estime qu’un médicament est prescrit dans 69% des consultations médicales. Quant à lui, l’institut canadien d’information sur la santé nous indique que le régime public d’assurance médicament est constamment en croissance au Québec en atteignant des centaines de millions de dollars de dépenses en remboursement de médicaments (la pire province après celles des maritimes). 90% des médicaments les plus prescrits ainsi que ceux qui génèrent le plus de revenu pour les compagnies pharmaceutiques annuellement au Canada concernent la gestion d’une maladie chronique10 (rappelons-nous que la majorité d’entre elles peuvent être prévenues voire même renversées). Quoi qu’une éthique pointilleuse encadre maintenant les relations en le monde pharmaceutique et le corps médical pour éviter les excès dont les précédentes générations ont été témoins, on ne peut tout de même pas passer sous silence l’omniprésence de l’influence des compagnies pharmaceutiques à travers la culture médicale. D’autant plus que les lignes directrices thérapeutiques utilisées par les cliniciens pour favoriser une prise en charge standardisée des patients est fortement axée sur les stratégies pharmacologiques en premier lieu. Il est clair que la science qui soutient les principes de promotion de la santé ou le traitement de conditions médicales par le biais de stratégies non pharmacologiques ne font habituellement pas l’objet d’études scientifiques aussi robustes que celles qui ont été conçues pour valider l’utilisation d’un médicament. Cela bénéficierait quelle industrie, vous me diriez? En ce sens, le cercle vicieux pro-pharmacologique persiste continuellement à travers la culture médicale qui se base sur les données scientifiques probantes. Attention, je ne dis pas ici que le médicament est mauvais, bien au contraire! Plusieurs maladies sont traitées et contrôlées pour optimiser grandement le bien-être et la survie de nos patients. Cependant, cette vision unidirectionnelle pro-pharmacologique ne laisse pas toujours la place à l’éducation des professionnels sur les autres volets non pharmacologiques qui peuvent permettre aux patients qui choisissent ces méthodes un grand soulagement, voire même une résolution complète de leurs symptômes. Il faut se rappeler que les études randomisées contrôlées qui sous-tendent l’utilisation des médicaments établissent des conclusions que l’on applique malheureusement trop souvent avec un principe de type « one size fits all ». Il est important de revenir sur le concept qu’encourage la santé intégrative de considérer le patient dans son individualité physiologique, émotionnelle et sociale, c’est à dire que ce dernier ne devrait pas être considéré comme une statistique, mais plutôt comme une entité unique qui présente des paramètres totalement différents de son homonyme traité pour la même pathologie. Ainsi, les applications pharmacologiques des lignes directrices ne sont pas toujours applicables même si on garde en tête les mêmes objectifs thérapeutiques pour l’intérêt du patient.

 

6. Absence de formation universitaire appropriée

On peut dire qu’il y a un bon potentiel d’amélioration dans le cursus universitaire des étudiants en médecine en ce qui concerne la promotion de la santé. Par exemple, seulement 27 % des 105 écoles de médecine en Amérique du Nord satisfont l’exigence minimale de 25 heures de formation en nutrition11. Dans la plupart des facultés de médecine au Canada, on est même en bas de cinq heures par formation doctorale, selon Michel Lucas, épidémiologiste à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Dans cette même université, là où j’ai fait ma formation universitaire, un doctorat correspond à 200 crédits de formation spécialisée en médecine. Malheureusement, la majorité des crédits de formation obligatoire concernant la promotion de la santé et la prévention ont été retirés au fil du temps pour prioriser l’apprentissage en lien avec avec les concepts médicaux d’évaluation, de diagnostic et de maîtrise thérapeutique. L’exposition à des cours qui concernent la promotion de la santé et la prévention sont maintenant optionnels à travers un bassin de sujets non relatifs à la médecine pour un total maximum suggéré de 9 à 12 crédits (donc moins de 6% de la formation universitaire). Bien entendu, aucun de ces cours potentiels ne concernent l’approche systématique en santé intégrative ou ne touchent à des apprentissages en lien avec les médecines alternatives existantes pour promouvoir la santé, ce qui contribue à préserver le côté néophyte de nos médecins nouvellement gradués en lien avec la salutogenèse. Il est donc essentiel que tous les professionnels qui souhaitent adopter une approche en santé intégrative puissent développer leurs compétences à l’extérieur du cursus universitaire en place.

 

7. Oppression des ordres professionnels

L’objectif des ordres professionnels existants est d’encadrer la profession pour protéger le public. Le médecin doit exercer sa profession selon les normes médicales actuelles les plus élevées possibles, s’assurer d’expliquer la condition de santé et les traitements possibles en s’assurant que le patient comprend bien les différentes alternatives thérapeutiques ainsi que les risques et bénéfices de chaque option et que toutes décisions s’effectuent selon un concentement libre et éclairé. Il va de soi que la pratique de la médecine intégrative est complexifiée par l’application des ces éléments puisque les suggestions thérapeutiques parfois mises de l’avant pour respecter le patient dans sa liberté de choix (qui va parfois à l’encontre des lignes directrices thérapeutiques) nécessite plus d’explications en lien avec les incertitudes qui persistent à l’égard de certaines alternatives thérapeutiques moins étudiées. Cela nécessite aussi que le médecin connaisse bien ces différentes options, ce qui n’est pas toujours le cas. De plus, il semble que la collaboration avec des thérapeutes non issus d’un ordre professionnel soit parfois risquée pour un médecin puisque ce dernier n’est pas toujours en mesure de déterminer la pertinence, la sécurité et les principes scientifiques qui sous-tendent les interventions pratiquées de façon complémentaire à la médecine conventionnelle. Dans son désir de protéger la population, les ordres professionnels pourraient plutôt s’allier afin d’encadrer plus ouvertement et avec bienveillance la pratique de la santé intégrative que la population à droit de vouloir appliquer dans sa réalité pour répondre à ses besoins, en aidant les professionnels à développer adéquatement leurs compétences et en favorisant la collaboration interdisciplinaire avec un éventails de professionnels et de thérapeutes qui ont comme objectif premier de promouvoir le bien-être chez leur patient.

 

8.Absence d’organisations financées permettant l’accès aux soins de santé intégrative

Il va de soi que l’absence de cliniques de santé intégrative financées par l’état et permettant l’accès aux soins pour les patients qui choisissent ces méthodes d’évaluation et de traitement représente un grand défi dans le système et qui est aussi la résultante de tous les éléments discutés ci-haut. En ce sens, il est possible que nos élus soient davantage à l’écoute s’il y a un mouvement populationnel qui témoigne directement du besoin criant d’avoir accès à cette médecine qui s’intéresse à l’humain avant tout, dans toute sa globalité et qui s’ouvre grandement aux stratégies non conventionnelles comme des outils thérapeutiques disponibles pour l’intérêt des patients.

 

En conclusion, il est assez clair qu’il persiste de nombreux défis dans le système actuel et que de plusieurs éléments pourraient être optimisés pour faire plus de place à un système de soins basé sur la médecine intégrative: financer davantage la prévention et la promotion de la santé, redéfinir la notion de « prévention » dans le système actuel et développer les compétences des professionnels en ce sens, structurer les soins de première ligne pour permettre une prise en charge des maladies chroniques de façon plus holistique dans le but de favoriser leur contrôle (voire même leur renversement!), optimiser les conditions pour les médecins qui désirent pratiquer la médecine intégrative dans le réseau de santé public, mettre le focus sur les solutions non pharmacologiques qui existent et qui peuvent s’allier aux solutions pharmacologiques que l’on connaît bien, bonifier le cursus universitaire des médecins pour améliorer leurs connaissances en promotion de la santé et en prévention, travailler en collaboration avec les ordres professionnels dans l’optique de bien encadrer la profession pour l’intérêt des patients, financer des structures de soins de santé intégrative au Québec permettant de favoriser l’accès aux soins. Imaginons le système de santé comme un grand jardin. Nos médecins actuels sont d’excellents « arracheurs de mauvais herbes » afin d’éviter les infestations. Apprenons à devenir des jardiniers qui sont aussi capables d’enrichir la terre au point ou les fleurs qui y pousseront feront un obstacle naturel aux mauvaises herbes. Gardons en tête que tout problème de santé tire son origine dans des facteurs de risque étiologiques complexes qui nécessitent du temps, de la patience et de la bienveillance afin d’être adressés convenablement. Le système de santé peut changer vers le mieux en y mettant un soupçon d’ouverture d’esprit, d’éducation et de collaboration pour y arriver.

 

Article tiré de Vitalité Québec

Être en santé, c’est rare. Je ne parle pas d’absence de diagnostic médical, je parle bien de la santé; tous ces processus physiologiques qui travaillent en harmonie les uns avec les autres pour préserver le fonctionnement optimal de tous les organes du corps. On estime que moins de 12% de la population est réellement en santé sur la base de cette définition1. Les plus de 88% restant ont des problèmes de santé confirmés, un surpoids et/ou un profil dysfonctionnel dans la régulation de la physiologie de leur corps (qui ne tardera pas à se manifester tôt ou tard comme une maladie).

L’OMS estime que 71% (2016) des décès annuellement dans le monde sont secondaires aux maladies chroniques. Les 4 principales d’entre elles, étant d’ailleurs à la source des 80% de décès précoces dans le monde, sont le diabète, la maladie cardiovasculaire, le cancer et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Nous avons mobilisé des nations entières ces 3 dernières années pour prévenir la transmission du virus COVID-19 et les décès d’origine infectieuse, mais nous oublions trop vite que la pire des pandémies que l’humanité puisse connaître est celle des maladies chroniques. Il n’est d’ailleurs pas surprenant d’apprendre de l’INSPQ que plus de 97% des décès liés à la COVID-19 sont survenus chez des individus ayant 1 condition ou plus considérée(s) comme une maladie chronique. Encore faut-il se rappeler que 3% des décès survenus chez des personnes considérées en santé n’est pas une affirmation juste sachant que tout diagnostic de maladie chronique est précédé d’une perturbation de la physiologie pouvant affecter grandement la réponse immunitaire.

Alors que notre système de santé met encore son focus sur la prise en charge de la maladie et sur l’optimisation de son traitement pharmacologique plutôt que d’adresser les phénomènes étiologiques sous-jacents ainsi que de promouvoir et maintenir la santé, on remarque que la population compense autrement. Dans leur désir d’optimiser leur bien-être, 79% des Canadiens ont fait appel à au moins 1 service considéré comme une approche complémentaire à la médecine conventionnelle2. Doit-on en comprendre que la culture médicale n’avance pas assez vite que celle de la population en regard de la promotion de la santé? De plus en plus d’évidences existent pour dire que près de 90% des maladies chroniques peuvent être prévenues, voire même renversées à l’aide de comportements sains pour la santé et des approches thérapeutiques non pharmacologiques basées sur des principes de médecine intégrative3,4,5,6. N’est-ce pas une constatation qui devrait être mobilisatrice pour nos élus qui tentent d’optimiser l’organisation du système de santé vers une voie qui pourrait s’avérer plus compatible avec ce que la population souhaite recevoir comme soins dans le but de préserver et d’optimiser la santé?

La santé, tout comme la maladie, trouve son sens à travers l’équilibre entre différents facteurs sociaux, biologiques et psychologiques. Plusieurs éléments doivent être pris en considération dans la genèse d’une maladie chez un individu: l’alimentation, la sédentarité, le stress, le sommeil, la pollution environnementale, l’exposition à la violence, la solitude, la qualité des relations interpersonnelles, le statut financier, l’éducation, l’histoire de trauma ou abus, les comportements de dépendance, la génétique, la spiritualité, l’intention de changer ou maintenir des comportements sains, etc. La médecine moderne nous permet aisément d’adresser une perturbation biologique à l’aide d’un médicament pour contrôler un processus physiologique déficient causant la pathologie, mais beaucoup plus d’efforts et de temps son requis pour explorer les autres volets qui sous-tendent la santé dans le but de permettre de restaurer une harmonie durable dans la physiologie de notre corps. Pour se faire, les principes de médecine intégrative sont grandement aidants pour guider l’approche thérapeutique holistique.

Selon mon collègue Joël Monzée PhD, les principaux piliers des soins de santé intégratifs reposent sur les éléments suivants:

  • Le patient et le praticien sont des partenaires dans le processus de guérison.
  • L’utilisation appropriée des méthodes conventionnelles et alternatives est encouragée et facilite la réponse innée de guérison du corps.
  • Tous les facteurs qui influencent la santé, le bien-être et la maladie sont pris en considération
  • Les interventions efficaces qui sont naturelles et moins invasives sont utilisées dans la mesure du possible, dans le but de limiter les effets secondaires indésirables et ce, dans un esprit de concertation avec le patient.
  • Les notions de promotion de la santé et de prévention de la maladie sont primordiales à travers la prise en charge d’un problème de santé.
  • La médecine intégrative est basée sur des données probantes d’efficacité et de sécurité avec lesquelles les professionnels doivent se familiariser.

 

Plusieurs enjeux existent actuellement dans le système de santé (ou devrions-nous dire plutôt notre système de la maladie!) qui empêchent de favoriser des soins axés sur la prévention de la maladie et l’optimisation de la santé avec une vision basée sur les principes de santé intégrative. Les voici en détails:

 

1. Financement du système de santé

L’institut canadien d’information sur la santé nous démontre sans surprise que les dépenses en santé sont croissantes depuis plus de 50 Elles représentent environ 40% du budget des provinces et territoires en moyenne, atteignant plus de 300 milliards de dollars pour le Canada. En 2020, le Québec dépensait en moyenne 7913$ par habitant par année en soins de santé. De ce montant une infime proportion (moins de 4 %) permet de financer des services de nature préventive. La priorisation de la prévention à l’échelle budgétaire serait déjà un très bon début pour permettre à la population de bénéficier facilement de soins de santé intégratifs.

 

2. Perception erronée de la « prévention »

Détrompez-vous, la prévention n’existe pas, ou très peu dans le système actuel. Ce qui est plutôt fait en première ligne s’appelle du « dépistage précoce » de maladies. Le meilleur exemple de cela est le dépistage de certains marqueurs de cancer qui pourront être traités avec un plus grand taux de succès s’il sont dépistés à un stade précoce de leur développement. Mais comment éviter leur croissance dans un premier temps? Dans un autre ordre d’idées, de trop nombreuses fois j’ai été témoin de patients qui ont eu un diagnostic de diabète de type 2 à l’aide de marqueurs sanguins qui, rétrospectivement, s’élevaient graduellement depuis les 5 à 10 dernières années sans que ce dernier n’en soit avisé. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de médicament qui existe pour traiter efficacement un état de « pré-diabète » qu’on ne peut rien faire à l’égard de la promotion de comportements plus sains permettant de prévenir le développement de la maladie quelques années plus tard. Le jour où la culture médicale mettra son focus sur la compréhension de la physiologie et de ses perturbateurs plutôt que d’uniquement sur des critères diagnostics à retrouver pour apposer une étiquette sur le problème en question (pour ainsi pouvoir justifier un traitement pharmacologique reconnu), nous ferons un grand pas vers l’avant dans l’application de principes clés en prévention.

 

3. Structure des soins de santé en première ligne

La médecine moderne trouve tout son sens et est d’une efficacité hors pair dans la prise en charge des pathologies aiguës (infectieuses, traumatiques, cardiovasculaires, métaboliques, etc.). Cependant, on sait maintenant que 80% des raisons de consultation en première ligne concernent la gestion d’un problème de santé chronique7, c’est à dire potentiellement réversible et pouvant être prévenue (ex: douleur chronique, fatigue, trouble de l’humeur, problèmes de santé cardio-métaboliques mal contrôlés, syndrome du côlon irritable, etc.). Le modèle actuel du système de santé en première ligne est encore largement basé sur le principe ou la majorité des patients consultent pour un problème de santé aigu ou ponctuel nécessitant un diagnostic et un traitement, à travers un désir de grande efficacité (ce qui est loin d’être la réalité!). Pour pallier cette constatation, la majorité des maladies chroniques sont actuellement prises en charge de façon protocolisée à travers des algorithmes pharmacologiques désignant l’atteinte de cibles thérapeutiques et qui peuvent être appliqués par plusieurs professionnels de la santé non médecins. Dans ce parcours thérapeutique, généralement très peu d’efforts sont investis dans l’optimisation des facteurs de risque étiologiques pouvant pourtant avoir un grand impact sur le devenir de la maladie (ex: alimentation, sport, gestion du stress, promotion du sommeil, optimisation des relations interpersonnelles, assainissement de l’environnement, etc.). Rappelons-nous que la durée moyenne d’une consultation médicale est d’environ 18 minutes8 (cumulant les visites initiales de prise en charge plus longues et les consultations rapides au sans rendez-vous) avec un débit de 22 consultations par jour en moyenne9. Comment est-ce possible de plonger dans la vulnérabilité de chacun des patients en aussi peu de temps pour en arriver à s’intéresser et adresser convenablement tous les facteurs de risque étiologiques des maladies? Nul n’est tenu à l’impossible, mais il faudrait néanmoins que les professionnels de première ligne aient accès à des ressources fiables, disponibles et avec qui la communication est facilitée pour pouvoir travailler en collaboration dans ce désir d’optimisation de la santé des patients volontaires, sans d’autant plus être accusé de dirigisme.

 

4. Rémunération des médecins

Ah mais quel sujet chaud! Mais qui ne pouvait certainement pas être passé sous Force est de constater que le système de rémunération actuel des médecins de première ligne (en majorité à l’acte), encourage ceux-ci à développer des méthodes permettant de promouvoir l’efficacité dans leurs processus d’évaluation, de suivi et de traitement. Ce qui est très certainement optimal dans un contexte de difficulté d’accès aux soins et de pénurie de médecins, mais moins approprié d’un regard axé sur l’approche intégrative de la santé. Les avantages financiers sont nombreux pour encourager les médecins à inscrire plus de patients à leur nom, à voir plus de patients dans une même demi-journée, à voir plus de patients dans la même heure, etc. Les médecins sont aussi encouragés à prendre plus de patients qui ont des vulnérabilités (maladies chroniques) puisque ce sont eux qui ont davantage besoin de soins. Étrangement, ces derniers constats font mauvais ménage puisque plus les patients ont des vulnérabilités, plus ils sont complexes et plus ça prend du temps pour évaluer tous les pôles de leur santé afin de les optimiser en faisant un accompagnement approprié des habitudes. Plus un médecin payé à l’acte prend du temps avec son patient, plus il prend du retard pour les autres qui attendent, moins il est rémunéré s’il finit par voir moins de patients, moins il est disponible pour ses nombreux autres patients inscrits qui demandent à le voir, etc. En résumé, il est plus facile de prescrire ou d’ajuster à la hausse un médicament sans se poser de question et en suivant lesdites lignes directrices que de plonger dans l’enseignement de saines habitudes de vie en engageant un suivi personnalisé sur une base longitudinale dans le but d’éviter ou de réduire un médicament qui n’est plus indiqué. Malheureusement, ce sont des éléments qui donnent envie aux médecins qui s’intéressent à la santé intégrative de quitter le réseau public, ce qui nuit encore plus à l’accès aux soins des patients qui en ont besoin.

 

5. Culture médicale pro pharmacologique

Selon la CDC, 6% des gens prennent un médicament et plus par jour. Selon cette même institution, on estime qu’un médicament est prescrit dans 69% des consultations médicales. Quant à lui, l’institut canadien d’information sur la santé nous indique que le régime public d’assurance médicament est constamment en croissance au Québec en atteignant des centaines de millions de dollars de dépenses en remboursement de médicaments (la pire province après celles des maritimes). 90% des médicaments les plus prescrits ainsi que ceux qui génèrent le plus de revenu pour les compagnies pharmaceutiques annuellement au Canada concernent la gestion d’une maladie chronique10 (rappelons-nous que la majorité d’entre elles peuvent être prévenues voire même renversées). Quoi qu’une éthique pointilleuse encadre maintenant les relations en le monde pharmaceutique et le corps médical pour éviter les excès dont les précédentes générations ont été témoins, on ne peut tout de même pas passer sous silence l’omniprésence de l’influence des compagnies pharmaceutiques à travers la culture médicale. D’autant plus que les lignes directrices thérapeutiques utilisées par les cliniciens pour favoriser une prise en charge standardisée des patients est fortement axée sur les stratégies pharmacologiques en premier lieu. Il est clair que la science qui soutient les principes de promotion de la santé ou le traitement de conditions médicales par le biais de stratégies non pharmacologiques ne font habituellement pas l’objet d’études scientifiques aussi robustes que celles qui ont été conçues pour valider l’utilisation d’un médicament. Cela bénéficierait quelle industrie, vous me diriez? En ce sens, le cercle vicieux pro-pharmacologique persiste continuellement à travers la culture médicale qui se base sur les données scientifiques probantes. Attention, je ne dis pas ici que le médicament est mauvais, bien au contraire! Plusieurs maladies sont traitées et contrôlées pour optimiser grandement le bien-être et la survie de nos patients. Cependant, cette vision unidirectionnelle pro-pharmacologique ne laisse pas toujours la place à l’éducation des professionnels sur les autres volets non pharmacologiques qui peuvent permettre aux patients qui choisissent ces méthodes un grand soulagement, voire même une résolution complète de leurs symptômes. Il faut se rappeler que les études randomisées contrôlées qui sous-tendent l’utilisation des médicaments établissent des conclusions que l’on applique malheureusement trop souvent avec un principe de type « one size fits all ». Il est important de revenir sur le concept qu’encourage la santé intégrative de considérer le patient dans son individualité physiologique, émotionnelle et sociale, c’est à dire que ce dernier ne devrait pas être considéré comme une statistique, mais plutôt comme une entité unique qui présente des paramètres totalement différents de son homonyme traité pour la même pathologie. Ainsi, les applications pharmacologiques des lignes directrices ne sont pas toujours applicables même si on garde en tête les mêmes objectifs thérapeutiques pour l’intérêt du patient.

 

6. Absence de formation universitaire appropriée

On peut dire qu’il y a un bon potentiel d’amélioration dans le cursus universitaire des étudiants en médecine en ce qui concerne la promotion de la santé. Par exemple, seulement 27 % des 105 écoles de médecine en Amérique du Nord satisfont l’exigence minimale de 25 heures de formation en nutrition11. Dans la plupart des facultés de médecine au Canada, on est même en bas de cinq heures par formation doctorale, selon Michel Lucas, épidémiologiste à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Dans cette même université, là où j’ai fait ma formation universitaire, un doctorat correspond à 200 crédits de formation spécialisée en médecine. Malheureusement, la majorité des crédits de formation obligatoire concernant la promotion de la santé et la prévention ont été retirés au fil du temps pour prioriser l’apprentissage en lien avec avec les concepts médicaux d’évaluation, de diagnostic et de maîtrise thérapeutique. L’exposition à des cours qui concernent la promotion de la santé et la prévention sont maintenant optionnels à travers un bassin de sujets non relatifs à la médecine pour un total maximum suggéré de 9 à 12 crédits (donc moins de 6% de la formation universitaire). Bien entendu, aucun de ces cours potentiels ne concernent l’approche systématique en santé intégrative ou ne touchent à des apprentissages en lien avec les médecines alternatives existantes pour promouvoir la santé, ce qui contribue à préserver le côté néophyte de nos médecins nouvellement gradués en lien avec la salutogenèse. Il est donc essentiel que tous les professionnels qui souhaitent adopter une approche en santé intégrative puissent développer leurs compétences à l’extérieur du cursus universitaire en place.

 

7. Oppression des ordres professionnels

L’objectif des ordres professionnels existants est d’encadrer la profession pour protéger le public. Le médecin doit exercer sa profession selon les normes médicales actuelles les plus élevées possibles, s’assurer d’expliquer la condition de santé et les traitements possibles en s’assurant que le patient comprend bien les différentes alternatives thérapeutiques ainsi que les risques et bénéfices de chaque option et que toutes décisions s’effectuent selon un concentement libre et éclairé. Il va de soi que la pratique de la médecine intégrative est complexifiée par l’application des ces éléments puisque les suggestions thérapeutiques parfois mises de l’avant pour respecter le patient dans sa liberté de choix (qui va parfois à l’encontre des lignes directrices thérapeutiques) nécessite plus d’explications en lien avec les incertitudes qui persistent à l’égard de certaines alternatives thérapeutiques moins étudiées. Cela nécessite aussi que le médecin connaisse bien ces différentes options, ce qui n’est pas toujours le cas. De plus, il semble que la collaboration avec des thérapeutes non issus d’un ordre professionnel soit parfois risquée pour un médecin puisque ce dernier n’est pas toujours en mesure de déterminer la pertinence, la sécurité et les principes scientifiques qui sous-tendent les interventions pratiquées de façon complémentaire à la médecine conventionnelle. Dans son désir de protéger la population, les ordres professionnels pourraient plutôt s’allier afin d’encadrer plus ouvertement et avec bienveillance la pratique de la santé intégrative que la population à droit de vouloir appliquer dans sa réalité pour répondre à ses besoins, en aidant les professionnels à développer adéquatement leurs compétences et en favorisant la collaboration interdisciplinaire avec un éventails de professionnels et de thérapeutes qui ont comme objectif premier de promouvoir le bien-être chez leur patient.

 

8.Absence d’organisations financées permettant l’accès aux soins de santé intégrative

Il va de soi que l’absence de cliniques de santé intégrative financées par l’état et permettant l’accès aux soins pour les patients qui choisissent ces méthodes d’évaluation et de traitement représente un grand défi dans le système et qui est aussi la résultante de tous les éléments discutés ci-haut. En ce sens, il est possible que nos élus soient davantage à l’écoute s’il y a un mouvement populationnel qui témoigne directement du besoin criant d’avoir accès à cette médecine qui s’intéresse à l’humain avant tout, dans toute sa globalité et qui s’ouvre grandement aux stratégies non conventionnelles comme des outils thérapeutiques disponibles pour l’intérêt des patients.

 

En conclusion, il est assez clair qu’il persiste de nombreux défis dans le système actuel et que de plusieurs éléments pourraient être optimisés pour faire plus de place à un système de soins basé sur la médecine intégrative: financer davantage la prévention et la promotion de la santé, redéfinir la notion de « prévention » dans le système actuel et développer les compétences des professionnels en ce sens, structurer les soins de première ligne pour permettre une prise en charge des maladies chroniques de façon plus holistique dans le but de favoriser leur contrôle (voire même leur renversement!), optimiser les conditions pour les médecins qui désirent pratiquer la médecine intégrative dans le réseau de santé public, mettre le focus sur les solutions non pharmacologiques qui existent et qui peuvent s’allier aux solutions pharmacologiques que l’on connaît bien, bonifier le cursus universitaire des médecins pour améliorer leurs connaissances en promotion de la santé et en prévention, travailler en collaboration avec les ordres professionnels dans l’optique de bien encadrer la profession pour l’intérêt des patients, financer des structures de soins de santé intégrative au Québec permettant de favoriser l’accès aux soins. Imaginons le système de santé comme un grand jardin. Nos médecins actuels sont d’excellents « arracheurs de mauvais herbes » afin d’éviter les infestations. Apprenons à devenir des jardiniers qui sont aussi capables d’enrichir la terre au point ou les fleurs qui y pousseront feront un obstacle naturel aux mauvaises herbes. Gardons en tête que tout problème de santé tire son origine dans des facteurs de risque étiologiques complexes qui nécessitent du temps, de la patience et de la bienveillance afin d’être adressés convenablement. Le système de santé peut changer vers le mieux en y mettant un soupçon d’ouverture d’esprit, d’éducation et de collaboration pour y arriver.

 

Article tiré de Vitalité Québec

Les Conférences Vitoli ont été notre réponse à la pandémie pour continuer à vous informer sur toutes les facettes touchant l’optimisation de la santé, malgré l’incapacité de réaliser des évènements en présentiels. Ces conférences très appréciées sont devenues très populaires et attirent maintenant des gens de partout au Québec, mais aussi des autres provinces canadiennes et de l’Europe (souvent même des gens en vacances dans le sud qui continuent à nous suivre à distance).

Nous avons décidé de continuer à vous les offrir gratuitement lors de la diffusion et d’ajouter les enregistrements à la plateforme Idunn Technologies afin de pouvoir y rendre disponible du contenu téléchargeable (le contenu des diapositives et d’autres documents pertinents).  Vous noterez bien sûr que certains des enregistrements sont disponibles moyennant la somme de 30$ à l’unité ou un abonnement annuel de 200$.  Nous avons décidé de procéder ainsi pour nous aider à continuer les diffusions gratuites. Il faut savoir que l’organisation de ces conférences, pour lesquels les conférencières et conférenciers ne sont pas rémunérés, nous coûtent plus de 50 000$ annuellement. Nous considérons qu’il s’agit d’un de nos rôles sociaux, des valeurs de l’entreprise, et nous espérons conserver ainsi les premières diffusions gratuites tout en continuant à organiser cette programmation santé.

La programmation automne 2023 vous proposera de nouveaux sujets et vous fera découvrir de nouveaux collaborateurs, en plus de vous donner la chance d’en retrouver certains très appréciés que vous connaissez déjà!

Voici sans plus attendre les titres, conférenciers et lien d’inscription de l’automne :

Au plaisir de répondre à vos questions lors de ces événements.

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Les Conférences Vitoli ont été notre réponse à la pandémie pour continuer à vous informer sur toutes les facettes touchant l’optimisation de la santé, malgré l’incapacité de réaliser des évènements en présentiels. Ces conférences très appréciées sont devenues très populaires et attirent maintenant des gens de partout au Québec, mais aussi des autres provinces canadiennes et de l’Europe (souvent même des gens en vacances dans le sud qui continuent à nous suivre à distance).

Nous avons décidé de continuer à vous les offrir gratuitement lors de la diffusion et d’ajouter les enregistrements à la plateforme Idunn Technologies afin de pouvoir y rendre disponible du contenu téléchargeable (le contenu des diapositives et d’autres documents pertinents).  Vous noterez bien sûr que certains des enregistrements sont disponibles moyennant la somme de 30$ à l’unité ou un abonnement annuel de 200$.  Nous avons décidé de procéder ainsi pour nous aider à continuer les diffusions gratuites. Il faut savoir que l’organisation de ces conférences, pour lesquels les conférencières et conférenciers ne sont pas rémunérés, nous coûtent plus de 50 000$ annuellement. Nous considérons qu’il s’agit d’un de nos rôles sociaux, des valeurs de l’entreprise, et nous espérons conserver ainsi les premières diffusions gratuites tout en continuant à organiser cette programmation santé.

La programmation automne 2023 vous proposera de nouveaux sujets et vous fera découvrir de nouveaux collaborateurs, en plus de vous donner la chance d’en retrouver certains très appréciés que vous connaissez déjà!

Voici sans plus attendre les titres, conférenciers et lien d’inscription de l’automne :

Au plaisir de répondre à vos questions lors de ces événements.

À lire aussi :

Vous entrez seul dans un cubicule à la pharmacie et vous cochez les symptômes qui vous perturbent depuis quelques semaines. L’ordinateur a déjà tous vos antécédents médicaux, chirurgicaux ou même médicamenteux. Quelques électrodes placées sur votre corps, des analyses demandées au besoin et, au bout de quelques minutes, une liste de médicaments est suggérée. Vous pouvez faire remplir votre prescription. Un médicament traitera votre symptôme de dépression, de nervosité ou d’infection urinaire. Mais est-ce aussi simple ? L’humain n’est-il pas plus qu’une simple machine ?

Dans le domaine de la santé, ces algorithmes «intelligents» qui nous diront comment traiter la maladie risquent de déraper surtout dans les processus de communications personnelles si importants en matière de maladie. Tout être humain a besoin de ressentir que quelqu’un de connaissant et non quelque chose qui prend soin d’eux lors de situation traumatique. Cette relation est sans contredit la façon dont le corps et l’esprit peuvent s’en remettre à un thérapeute intentionné. Ceci permet au malade de lâcher prise car il se sent protégé et «entre bonnes mains».

L’ordinateur ne pourra être cette épaule sur qui le malade pourra s’appuyer. La présence, la voix, l’expression faciale, le contact corporel seront des atouts indispensables en vue d’une guérison éventuelle. Une telle rencontre est un jalon majeur pour assurer le début de la guérison elle-même.

La sécurité physique et émotionnelle sera la base de cette transaction thérapeutique, et ce, bien plus qu’une simple médication jetée sur un bureau. Un ordinateur rempli de connaissances et aussi intelligent soit-il n’aura pas cette qualité humaniste et compatissante. L’homme sera toujours rassuré et aidé par une autre présence humaine, ceci a toujours été vrai que ce soit pour l’enfant ou l’adulte.

La majeure partie de nos malaises ou maladies sont souvent des traumatismes émotionnels. Comment cet ordinateur intelligent et artificiel pourra-t-il aider ce patient malheureux ou souffrant. Tout patient a besoin de ressentir que son thérapeute est engagé dans son rétablissement de santé. Plus le thérapeute s’intéresse à savoir qui est cette personne souffrante et quels sont ses besoins, plus la thérapie sera efficace et rapide.

Gaétan A. Brouillard, médecin retraité en 2022, et PhD Med Alt

PS: extrait du prochain livre écrit avec mon fils Philippe Brouillard – Spiritual Quantum Happiness sur la Physique Quantique et le Bonheur sortant en mars 2024

Vous entrez seul dans un cubicule à la pharmacie et vous cochez les symptômes qui vous perturbent depuis quelques semaines. L’ordinateur a déjà tous vos antécédents médicaux, chirurgicaux ou même médicamenteux. Quelques électrodes placées sur votre corps, des analyses demandées au besoin et, au bout de quelques minutes, une liste de médicaments est suggérée. Vous pouvez faire remplir votre prescription. Un médicament traitera votre symptôme de dépression, de nervosité ou d’infection urinaire. Mais est-ce aussi simple ? L’humain n’est-il pas plus qu’une simple machine ?

Dans le domaine de la santé, ces algorithmes «intelligents» qui nous diront comment traiter la maladie risquent de déraper surtout dans les processus de communications personnelles si importants en matière de maladie. Tout être humain a besoin de ressentir que quelqu’un de connaissant et non quelque chose qui prend soin d’eux lors de situation traumatique. Cette relation est sans contredit la façon dont le corps et l’esprit peuvent s’en remettre à un thérapeute intentionné. Ceci permet au malade de lâcher prise car il se sent protégé et «entre bonnes mains».

L’ordinateur ne pourra être cette épaule sur qui le malade pourra s’appuyer. La présence, la voix, l’expression faciale, le contact corporel seront des atouts indispensables en vue d’une guérison éventuelle. Une telle rencontre est un jalon majeur pour assurer le début de la guérison elle-même.

La sécurité physique et émotionnelle sera la base de cette transaction thérapeutique, et ce, bien plus qu’une simple médication jetée sur un bureau. Un ordinateur rempli de connaissances et aussi intelligent soit-il n’aura pas cette qualité humaniste et compatissante. L’homme sera toujours rassuré et aidé par une autre présence humaine, ceci a toujours été vrai que ce soit pour l’enfant ou l’adulte.

La majeure partie de nos malaises ou maladies sont souvent des traumatismes émotionnels. Comment cet ordinateur intelligent et artificiel pourra-t-il aider ce patient malheureux ou souffrant. Tout patient a besoin de ressentir que son thérapeute est engagé dans son rétablissement de santé. Plus le thérapeute s’intéresse à savoir qui est cette personne souffrante et quels sont ses besoins, plus la thérapie sera efficace et rapide.

Gaétan A. Brouillard, médecin retraité en 2022, et PhD Med Alt

PS: extrait du prochain livre écrit avec mon fils Philippe Brouillard – Spiritual Quantum Happiness sur la Physique Quantique et le Bonheur sortant en mars 2024

Ingrédients

Préparation

  1. Réduire les graines de lin et de chia au mélangeur (pour un smoothie à la texture plus lisse).
  2. Ajouter tous les autres ingrédients et réduire jusqu’à consistance onctueuse.
  3. Servir froid ou ajouter quelques glaçons au mélangeur lors de la réduction.

Valeur nutritive

  • Glucides : 18.7 g
  • Protéines : 13.9 g
  • Fibres : 11 g
  • Glucides nets : 7.7 g

Ingrédients

Préparation

  1. Réduire les graines de lin et de chia au mélangeur (pour un smoothie à la texture plus lisse).
  2. Ajouter tous les autres ingrédients et réduire jusqu’à consistance onctueuse.
  3. Servir froid ou ajouter quelques glaçons au mélangeur lors de la réduction.

Valeur nutritive

  • Glucides : 18.7 g
  • Protéines : 13.9 g
  • Fibres : 11 g
  • Glucides nets : 7.7 g

Un gâteau frais et délicieux. L’utilisation du fromage mascarpone combinée à de la crème fouettée offre une texture légère et parfaite avec des fraises tranchées.

 

Ingrédients

Croûte

Remplissage

  • 1 ⅔ tasse crème 35% sans lactose
  • 1 c. à soupe vanille
  • ¾ tasse érythritol en poudre fine
  • 475 g mascarpone

Garniture

  • 1 litre fraises tranchées
  • 10 feuilles de menthe fraiches

 

Directives

  • Préchauffer le four à 350° F / 176° C. Graisser un moule antiadhésif de 11″ x 7″ (approximativement 28 x 18 cm) avec un peu de beurre ou d’huile de coco.

Croûte

  • Dans un bol, tamiser et mélanger la farine d’amandes, l’érythritol et le sel. Ajouter le beurre non-salé fondu et mélanger jusqu’à ce que le mélange forme une boule. Tapisser le fond du moule graissé en pressant pour former la croûte. Piquer le fond avec une fourchette à plusieurs endroits.

    Cuire au four en position centrale pendant 15 minutes ou jusqu’à ce que le centre soit ferme au toucher. Refroidir complètement.

    2 tasses farine d’amandes blanchies (poudre d’amandes en Europe),¼ tasse érythritol sucre d’alcool,½ c. à thé sel,½ tasse beurre non salé

Remplissage

  1. Dans le même bol, utilisez un batteur électrique pour fouetter la crème et la vanille. Ajouter l’érythritol et mélanger à nouveau.

    Mélanger le mascarpone dans son contenant pour le rendre plus fluide et ajouter à la crème fouettée délicatement pour éviter que la crème ne retombe.

    1 ⅔ tasse crème 35% sans lactose,1 c. à soupe vanille,¾ tasse érythritol en poudre fine,475 g mascarpone
  2. Transvider le mélange sur la croûte et étendre uniformément.

Garniture

  • Garnir de fraises tranchées et de feuilles de menthe. Réfrigérer 30 minutes avant de servir.

 

Portions: 10

Glucides Nets: 7.3g

Protéines: 9,19g

Lipides: 55g

Un gâteau frais et délicieux. L’utilisation du fromage mascarpone combinée à de la crème fouettée offre une texture légère et parfaite avec des fraises tranchées.

 

Ingrédients

Croûte

Remplissage

  • 1 ⅔ tasse crème 35% sans lactose
  • 1 c. à soupe vanille
  • ¾ tasse érythritol en poudre fine
  • 475 g mascarpone

Garniture

  • 1 litre fraises tranchées
  • 10 feuilles de menthe fraiches

 

Directives

  • Préchauffer le four à 350° F / 176° C. Graisser un moule antiadhésif de 11″ x 7″ (approximativement 28 x 18 cm) avec un peu de beurre ou d’huile de coco.

Croûte

  • Dans un bol, tamiser et mélanger la farine d’amandes, l’érythritol et le sel. Ajouter le beurre non-salé fondu et mélanger jusqu’à ce que le mélange forme une boule. Tapisser le fond du moule graissé en pressant pour former la croûte. Piquer le fond avec une fourchette à plusieurs endroits.

    Cuire au four en position centrale pendant 15 minutes ou jusqu’à ce que le centre soit ferme au toucher. Refroidir complètement.

    2 tasses farine d’amandes blanchies (poudre d’amandes en Europe),¼ tasse érythritol sucre d’alcool,½ c. à thé sel,½ tasse beurre non salé

Remplissage

  1. Dans le même bol, utilisez un batteur électrique pour fouetter la crème et la vanille. Ajouter l’érythritol et mélanger à nouveau.

    Mélanger le mascarpone dans son contenant pour le rendre plus fluide et ajouter à la crème fouettée délicatement pour éviter que la crème ne retombe.

    1 ⅔ tasse crème 35% sans lactose,1 c. à soupe vanille,¾ tasse érythritol en poudre fine,475 g mascarpone
  2. Transvider le mélange sur la croûte et étendre uniformément.

Garniture

  • Garnir de fraises tranchées et de feuilles de menthe. Réfrigérer 30 minutes avant de servir.

 

Portions: 10

Glucides Nets: 7.3g

Protéines: 9,19g

Lipides: 55g

Sophie Rolland est titulaire d’une maîtrise en neurosciences de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et elle complète actuellement une maîtrise en nutrition de l’Université Laval. Durant sa maîtrise, elle a fait de la recherche afin de comprendre comment le métabolisme cellulaire, en réponse au stress, peut être altéré dans le contexte de la sclérose latérale amyotrophique(SLA). Elle est neuroscientifique, passionnée de sciences et déterminée à comprendre les mécanismes pathologiques qui mènent à la maladie.

Elle est aussi directrice clinique de la Clinique Reversa depuis 2019 et elle a accompagné, sous la supervision des médecins de la clinique, plus de 1000 patients Reversa. C’est une coach dévouée et extrêmement expérimentée.

Il y a plus de 5 ans maintenant, elle a changé son alimentation ainsi que celle de toute sa famille, pour le mieux. Elle est la fière maman de quatre enfants qui sont complètement céto depuis. Ce changement d’alimentation a amélioré de façon notable son anxiété chronique et le trouble du déficit de l’attention (TDAH) de ses trois garçons, qui ne prennent maintenant plus de psychostimulant. Avec l’alimentation cétogène, pour la première fois, elle ne se sentait pas privée et mangeait à satiété. Enfin, l’énergie vitale est revenue. Ayant eu des problèmes de poids toute sa vie, elle avait essayé plusieurs diètes (mince à vie, WW, diète aux protéines… ) sans jamais obtenir des succès durables. C’est 80 livres qu’elle a laissées derrière elle, en quelques mois et bien que perdre du poids n’était pas l’objectif premier, la perte de poids se maintient depuis 2018.

Elle est conférencière, co-auteure et collaboratrice dans plusieurs livre à succès tels que Le grand livre du jeûne, Cétogène, nos nouvelles recettes, Renverser le surpoids et le diabète de type 2 à l’aide du protocole cétogène de Reversa, Perdre du poids en mangeant du gras III. Elle est également titulaire d’une certification de l’American Nutrition Association sur les fondements et notions avancées de l’alimentation cétogène. Déterminée à faire en sorte que les gens intéressés à leur santé puissent avoir accès à de l’informations à jour sur le sujet, avec sa collègue, la Dre Èvelyne Bourdua-Roy, elles ont créé le premier Sommet de la santé métabolique, une première dans la francophonie ! Elles ont réussi le tour de force de réunir plus de 40 experts de la santé métabolique afin qu’ils partagent leurs connaissances et leur expérience et l’accès au Sommet est GRATUIT ! Ne manquez pas cette occasion d’y assister.

Sophie Rolland est titulaire d’une maîtrise en neurosciences de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et elle complète actuellement une maîtrise en nutrition de l’Université Laval. Durant sa maîtrise, elle a fait de la recherche afin de comprendre comment le métabolisme cellulaire, en réponse au stress, peut être altéré dans le contexte de la sclérose latérale amyotrophique(SLA). Elle est neuroscientifique, passionnée de sciences et déterminée à comprendre les mécanismes pathologiques qui mènent à la maladie.

Elle est aussi directrice clinique de la Clinique Reversa depuis 2019 et elle a accompagné, sous la supervision des médecins de la clinique, plus de 1000 patients Reversa. C’est une coach dévouée et extrêmement expérimentée.

Il y a plus de 5 ans maintenant, elle a changé son alimentation ainsi que celle de toute sa famille, pour le mieux. Elle est la fière maman de quatre enfants qui sont complètement céto depuis. Ce changement d’alimentation a amélioré de façon notable son anxiété chronique et le trouble du déficit de l’attention (TDAH) de ses trois garçons, qui ne prennent maintenant plus de psychostimulant. Avec l’alimentation cétogène, pour la première fois, elle ne se sentait pas privée et mangeait à satiété. Enfin, l’énergie vitale est revenue. Ayant eu des problèmes de poids toute sa vie, elle avait essayé plusieurs diètes (mince à vie, WW, diète aux protéines… ) sans jamais obtenir des succès durables. C’est 80 livres qu’elle a laissées derrière elle, en quelques mois et bien que perdre du poids n’était pas l’objectif premier, la perte de poids se maintient depuis 2018.

Elle est conférencière, co-auteure et collaboratrice dans plusieurs livre à succès tels que Le grand livre du jeûne, Cétogène, nos nouvelles recettes, Renverser le surpoids et le diabète de type 2 à l’aide du protocole cétogène de Reversa, Perdre du poids en mangeant du gras III. Elle est également titulaire d’une certification de l’American Nutrition Association sur les fondements et notions avancées de l’alimentation cétogène. Déterminée à faire en sorte que les gens intéressés à leur santé puissent avoir accès à de l’informations à jour sur le sujet, avec sa collègue, la Dre Èvelyne Bourdua-Roy, elles ont créé le premier Sommet de la santé métabolique, une première dans la francophonie ! Elles ont réussi le tour de force de réunir plus de 40 experts de la santé métabolique afin qu’ils partagent leurs connaissances et leur expérience et l’accès au Sommet est GRATUIT ! Ne manquez pas cette occasion d’y assister.

Réinventer une pizza au goût de la mer! 

Ingrédients :

• Croûte de pizza Unbun (disponible ici)
• Pesto
• 60g de fromage mozzarella
• Quelques olives vertes
• Restant de homard
• Quelques pétoncles
• Un demi avocat
• Parmesan
• Épices mexicaines de la marque « Les Savoureux Assaisonnements » (disponibles ici)
• Aneth frais

Méthode:

Préchauffer le four à 400F. Cuire la croûte Unbun pendant une quinzaine de minutes. Sortir du four et ajouter environ une cuillère à soupe de pesto. Ajouter votre homard en morceaux, quelques pétoncles, le fromage mozzarella et les olives. On remet au four pour une dizaine de minutes. On sort du four et on termine en garnissant le tout d’aneth, d’un demi avocat en tranches, de fromage parmesan et d’épices mexicaines!
Bon festin ❤️
Donne une pizza 8″ (4 pointes)
[Environ 2.5g glucides nets par pointe]
Crédit: Veronique Tarte

Réinventer une pizza au goût de la mer! 

Ingrédients :

• Croûte de pizza Unbun (disponible ici)
• Pesto
• 60g de fromage mozzarella
• Quelques olives vertes
• Restant de homard
• Quelques pétoncles
• Un demi avocat
• Parmesan
• Épices mexicaines de la marque « Les Savoureux Assaisonnements » (disponibles ici)
• Aneth frais

Méthode:

Préchauffer le four à 400F. Cuire la croûte Unbun pendant une quinzaine de minutes. Sortir du four et ajouter environ une cuillère à soupe de pesto. Ajouter votre homard en morceaux, quelques pétoncles, le fromage mozzarella et les olives. On remet au four pour une dizaine de minutes. On sort du four et on termine en garnissant le tout d’aneth, d’un demi avocat en tranches, de fromage parmesan et d’épices mexicaines!
Bon festin ❤️
Donne une pizza 8″ (4 pointes)
[Environ 2.5g glucides nets par pointe]
Crédit: Veronique Tarte

Dr Pierre Cloutier a poursuivi ses études médicales à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de Sherbrooke en 1975. Après avoir obtenu son diplôme de médecine en 1980, il a fait sa résidence médicale à l’Hôpital Hotel-Dieu de Lévis, Québec.

En 1984, il a travaillé dans le department d’urgences aux Émirats arabes unis, ce qui lui a permis d’acquérir une compétence approfondie dans la prise de décision en temps limité et de l’exécution de procédures d’urgence telles que l’intubation, la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) et la gestion des traumatismes.

À son retour en Amérique, il a obtenu une licence de médecine aux États-Unis et a établi une pratique de médecine fonctionnelle à Cocoa Beach en Floride. Il consacre cette pratique privée aux individus qui cherchent à surmonter des maladies telles que le diabète de type 2, la dépression et la toxicomanie.

Dr Cloutier est l’une des principales voix dans le domaine de la médecine fonctionnelle. Son récent livre : «Personal Guide to Health», est un guide complet qui permet aux individus d’identifier et de traiter les causes sous-jacentes de leurs symptômes. Selon Dr Cloutier, les maladies ne sont pas dues à un manque de médicaments, mais plutôt à des déficiences nutritionnelles et aux déséquilibres hormonaux au sein de l’organisme.

Aujourd’hui, Dr Cloutier partage son temps entre la Floride et le Québec, où il supervise le centre d’urgence à Matimekosh, Schefferville.

Dr Pierre Cloutier a poursuivi ses études médicales à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de Sherbrooke en 1975. Après avoir obtenu son diplôme de médecine en 1980, il a fait sa résidence médicale à l’Hôpital Hotel-Dieu de Lévis, Québec.

En 1984, il a travaillé dans le department d’urgences aux Émirats arabes unis, ce qui lui a permis d’acquérir une compétence approfondie dans la prise de décision en temps limité et de l’exécution de procédures d’urgence telles que l’intubation, la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) et la gestion des traumatismes.

À son retour en Amérique, il a obtenu une licence de médecine aux États-Unis et a établi une pratique de médecine fonctionnelle à Cocoa Beach en Floride. Il consacre cette pratique privée aux individus qui cherchent à surmonter des maladies telles que le diabète de type 2, la dépression et la toxicomanie.

Dr Cloutier est l’une des principales voix dans le domaine de la médecine fonctionnelle. Son récent livre : «Personal Guide to Health», est un guide complet qui permet aux individus d’identifier et de traiter les causes sous-jacentes de leurs symptômes. Selon Dr Cloutier, les maladies ne sont pas dues à un manque de médicaments, mais plutôt à des déficiences nutritionnelles et aux déséquilibres hormonaux au sein de l’organisme.

Aujourd’hui, Dr Cloutier partage son temps entre la Floride et le Québec, où il supervise le centre d’urgence à Matimekosh, Schefferville.

Nous recevons souvent des questions concernant la procédure lorsqu’un de nos produits Vitoli ou BASE n’est pas disponible sur les tablettes de votre pharmacie.

En effet, les grandes bannières choisissent parfois de tenir en inventaire les produits les plus populaires, au détriment de plus petits vendeurs qu’ils ne retrouvent pas toujours dans leur centre de distribution. Par contre, nous faisons maintenant collaboration avec distribution Pharmaplus qui tient l’intégralité de nos produits Vitoli et BASE dans tous les formats disponibles! Il sera donc plus facile pour votre pharmacie de commander votre produit préféré!

N’hésitez donc pas à en parler à votre pharmacien ou gérant de pharmacie en leur présentant le document suivant. Ils pourront l’utiliser pour passer leur commande auprès de Pharmaplus directement avec les codes des produits qui s’y trouvent.

Vous pouvez télécharger le document en cliquant ici.

 

Nous profitons aussi du moment pour vous joindre, à un seul endroit, un descriptif de notre gamme de produits complète à titre d’aide-mémoire !

N’hésitez-pas à consulter notre autre article qui décrit, quant à lui, les meilleurs moments pour prendre votre produit Vitoli ou BASE pour un maximum d’efficacité.

 

Les produits Vitoli

Bien Vieillir

Les études scientifiques sur les polyphénols d’olive et le resvératrol ont démontré des effets positifs sur un très grand nombre de problèmes de santé liés au vieillissement [1]. Pour vieillir en santé, il est recommandé de prendre VitoliMD BIEN VIEILLIR de façon continue afin de réduire les niveaux d’oxydation et de maintenir une défense antioxydante naturelle. Il fut démontré qu’en plus d’avoir une capacité antioxydante très importante, les polyphénols d’olive du Complexe ProvitolMD et le resvératrol augmentent spécifiquement l’action des enzymes naturelles antioxydantes du corps humain [2]. Ils sont aussi connus pour leurs effets sur le vieillissement [3]. Attention : les antioxydants ne sont pas tous équivalents; ceux de VitoliMD BIEN VIEILLIR ont été sélectionnés et formulés en fonction des études scientifiques récentes.

  • Fournit des antioxydants.
  • Inspiré du régime méditerranéen.
  • Contrôle continue du niveau d’oxydation systémique par la consommation quotidienne du resvératrol et du Complexe Provitol.

 

Stress et Anxiété

Il est recommandé de prendre VitoliMD Stress et Anxiété durant les périodes de stress et un jour avant, si possible. Les bénéfices devraient être ressentis dès la première journée, avec des résultats optimaux après deux semaines. Les problèmes de stress et d’anxiété peuvent se manifester par de la fatigue, des maux de tête, une transpiration abondante, des problèmes de concentration et de mémoire, des problèmes de sommeil et des troubles digestifs. Ils peuvent engendrer des problèmes physiologiques tels que la perte d’appétit, une prise de poids, de la tension artérielle, des troubles de l’humeur, une baisse du système immunitaire et la dépression [4].

  • Aide à soulager l’anxiété et le stress.
  • Aide à promouvoir temporairement un état de relaxation.
  • Fournit des antioxydants.

 

Sommeil

Si vous souffrez d’insomnie, si vous avez de la difficulté à vous endormir ou encore, si vous devez vous adapter à des changements d’horaires tels que les décalages dus aux voyages ou au travail, il est recommandé de prendre VitoliMD SOMMEIL. Les bénéfices devraient être ressentis dès la première nuit, avec des résultats optimaux après deux semaines. Les problèmes de sommeil peuvent se manifester de plusieurs façons et causer de l’irritabilité, des problèmes de concentration et de mémoire, des troubles digestifs, de la tension artérielle, une baisse du système immunitaire et/ou la dépression [5].

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité et le stress.
  • Fournit des antioxydants.

 

Immunité

Utilisé comme un casse-grippe, il est recommandé de prendre VITOLIMD IMMUNITÉ en prévention ou lors de l’apparition des symptômes du rhume ou de la grippe. La prévention est à considérer au printemps et à l’automne et peut être prolongée pour la période hivernale pour les gens plus à risque ou connaissant de nombreux épisodes d’infection. La prévention peut aussi s’appliquer à des occasions précises de risque. Pour ce qui est des symptômes, il est recommandé d’utiliser VITOLIMD IMMUNITÉ pour une période de 14 jours quand vous ressentez les premiers signes d’un rhume ou d’une grippe.

  • Utilisé en phytothérapie pour aider à renforcer le système immunitaire.
  • Tel un casse-grippe, aide à soulager les symptômes et réduire la durée des infections des voies respiratoires.
  • Fournit des antioxydants.

  

Énergie

Lorsque vous traversez des périodes de travail intense ou que vous ressentez des symptômes de fatigue, il est recommandé de prendre VITOLIMD  ÉNERGIE. Les symptômes de fatigue peuvent se traduire, entre autres, par de l’anxiété, de la nervosité, une baisse du désir sexuel, de la difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions, des maux de tête, des pertes de mémoire, ou de la dépression. VITOLIMD ÉNERGIE vous aidera à maintenir un bon niveau d’énergie, surtout s’il est accompagné d’activité physique et d’une alimentation équilibrée.

  • Aide à maintenir un bon niveau d’énergie.
  • Aide temporairement à soulager les symptômes de stress tels que la fatigue intellectuelle et la sensation de faiblesse.
  • Aide au maintien des fonctions cognitives telles que la concentration et la vigueur intellectuelle.
  • Aide au bon fonctionnement des muscles.
  • Fournit des antioxydants.

 

Ménopause

Il est recommandé de prendre VITOLIMD MÉNOPAUSE lorsque les symptômes de la ménopause se font sentir : bouffées de chaleur et sueurs nocturnes. VITOLIMD MÉNOPAUSE est composé de trois ingrédients actifs complémentaires : l’actée à grappes noires, les flavonoïdes de soya et le Complexe ProvitolMD. Étant donné que la sensibilité des femmes à ces extraits de plantes varie de façon importante, la formule VITOLIMD fut développée afin de permettre une dose de base par capsule et une dose complète avec deux capsules. Il est ainsi recommandé de débuter avec deux capsules pour une période de deux semaines et, par la suite, de réduire à une capsule afin d’observer si l’effet d’une capsule est suffisant.

  • Aide à soulager les symptômes de la ménopause.
  • Peut réduire les symptômes graves et fréquents liés à la ménopause, tels que les bouffées de chaleur ou les sueurs nocturnes.
  • Fournit des antioxydants.

 

Prostate

Il est recommandé de prendre VITOLIMD PROSTATE pour maintenir sa prostate en santé et réduire les problèmes d’inflammation légère à modérée qui sont fréquents en vieillissant. Les problèmes d’inflammation de la prostate touchent jusqu’à 50% des hommes de 50 à 60 ans, 60 % des 60 à 70 ans et jusqu’à 90% des 80 ans et plus [6] (La prévention demeure, bien sûr, l’approche à privilégier pour toutes les facettes de la santé humaine et VITOLIMD PROSTATE est formulé pour mettre toutes les chances de votre côté.)

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

 

Articulations

VitoliMD Articulations vous aidera à réduire les douleurs articulaires et à retrouver l’usage naturel de vos articulations. Formulé à partir des extraits commerciaux les plus concentrés en éléments actifs, cet extrait de griffe du diable, obtenu à partir d’une technologie brevetée, permet de prendre l’équivalent de 4 à 5 grammes de la plante dans une seule capsule. Certains bénéfices peuvent être ressentis durant les 30 premiers jours d’utilisation [7], mais il est conseillé d’utiliser le produit durant 2 à 3 mois avant de constater les effets bénéfiques.

  • Aide à soulager la douleur articulaire associée à l’arthrose lors de traitements en phytothérapie.
  • Soulage les douleurs non-spécifiques au dos.
  • Fournit des antioxydants.

 

Mémoire et santé cognitive

Il est recommandé de prendre VITOLIMD MÉMOIRE ET SANTÉ COGNITIVE afin d’améliorer votre santé cognitive : prévenir la perte de mémoire et prévenir les troubles cognitifs. Ce produit convient parfaitement à un usage sporadique, par exemple, pour améliorer la mémoire, de même qu’à un usage de prévention afin de conserver vos capacités cognitives en vieillissant. VITOLIMD MÉMOIRE ET SANTÉ COGNITIVE est composé d’une dose clinique d’un extrait concentré de ginkgo biloba, des vitamines B9, B12 et D3, et du Complexe ProvitolMD.

  • Aide à améliorer les fonctions cognitives chez l’adulte.
  • Aide à améliorer la mémoire chez l’adulte.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine B12 ou en vitamine D.
  • Fournit des antioxydants.

 

Cardiovasculaire

Il est recommandé de prendre VITOLIMD CARDIOVASCULAIRE afin de réduire l’oxydation, tout en supportant la santé du système cardiovasculaire par la prise de la Coenzyme Q10 et des vitamines B6, B9 et B12. Les antioxydants ne sont pas tous équivalents. Les quantités et la provenance des antioxydants retrouvés dans la gamme VitoliMD ont été finement sélectionnées afin d’en assurer la qualité et l’efficacité. Il est recommandé de prendre VitoliMD CARDIOVASCULAIRE avec un repas afin de faciliter l’absorption de la coenzyme Q10.

  • Aide au maintien et au soutien de la santé cardiovasculaire.
  • Antioxydant pour le maintien d’une bonne santé cardiaque.

 

Vision

Pour vous protéger contre les maladies des yeux, il est recommandé de prendre VITOLIMD VISION afin de conserver vos capacités visuelles en vieillissant. La dégénérescence maculaire et les cataractes causent des problèmes de vision importants, principalement chez les gens de 65 ans et plus. Le tabagisme en augmente les risques de façon importante et une saine alimentation peut avoir un effet significatif sur la réduction des risques [8]. Des études cliniques de grande envergure (AREDS et AREDS2) ont permis de démontrer l’effet préventif de la lutéine et du zinc [9].

  • Aide à préserver la santé des yeux dans certaines conditions telles que les cataractes et la dégénérescence maculaire reliée à l’âge.
  • Fournit des antioxydants.

 

Santé des os

Il est recommandé de prendre VITOLIMD SANTÉ DES OS en prévention contre l’ostéoporose afin de mettre toutes les chances de votre côté pour garder vos os solides en vieillissant. Il ne s’agit pas uniquement du calcium : VITOLIMD SANTÉ DES OS contient aussi une dose de magnésium, de vitamine D3, de vitamine K2 et le Complexe ProvitolMD. Nous recommandons de compléter la prise de ce produit par une consommation adéquate de calcium alimentaire et d’activité physique régulière. Discutez-en avec votre médecin, votre pharmacien ou votre nutritionniste.

  • Peut aider à prévenir l’ostéoporose avec un apport suffisant en calcium et en vitamine D, dans le cadre d’une alimentation saine.
  • Aide au développement et au maintien des os et des dents.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine D.
  • Fournit des antioxydants.

 

Les produits de la gamme BASE

 

Omega 3 standard avec l’équilibre naturel EPA/DHA

Le moins dispendieux par mg d’oméga-3 par $, BASE Standard aide à augmenter vos niveaux d’oméga-3 pour l’ensemble de leurs bénéfices, comme la santé cardiovasculaire, les douleurs et l’inflammation, la pression artériel, l’état d’esprit, la santé des yeux et du cerveau, ou encore, le développement du cerveau. Il s’agit d’une dose thérapeutique (≥ 2000 mg/jour) pour rééquilibrer vos niveaux d’oméga-3. Pour la majorité de ces bénéfices, la prise d’un des BASE oméga-3 enrichis peut permettre d’augmenter les résultats.

–           1635 mg d’EPA/4 gélules

–           540 mg de DHA/4 gélules

–           2450 mg d’oméga-3 total / jour

=          Santé générale; l’équilibre en oméga-3.

 

Omega-3 enrichie en EPA à un dosage thérapeutique 

Plus riche en AEP, il est spécifiquement recommandé pour la déprime et l’état d’esprit. Il peut aussi être utilisé pour les autres bénéfices tel que la santé cardiovasculaire, la pression artérielle ou les douleurs et l’inflammation.

–           2650 mg d’EPA/4 gélules

–           530 mg de DHA/4 gélules

–           3450 mg d’oméga-3 total / jour

=          Pour l’état d’esprit, la santé cardiovasculaire et l’inflammation.

 

Omega-3 enrichie en ADH à un dosage thérapeutique 

Plus riche en ADH, il est spécifiquement recommandé pour favoriser la santé des yeux (dont la réduction de la sécheresse oculaire), du cerveau, le TDAH et le développement du cerveau. Il peut aussi être utilisé pour les autres bénéfices tel que la santé cardiovasculaire, la pression artérielle ou les douleurs et l’inflammation.

–           530 mg d’EPA/4 gélules

–           2660 mg de DHA/4 gélules

–           3560 mg d’oméga-3 total / jour

=          Pour la santé cognitive, le développement du cerveau et les capacités mentales.

 

Vitamine D3

La vitamine D3 est bien connue pour ses bénéfices sur la densité osseuse et le métabolisme du calcium de façon général, mais ses rôles dans l’organisme sont bien plus nombreux. Elle joue un rôle crucial dans le fonctionnement du système immunitaire, mais aussi des fonctions importantes pour les cellules musculaires, le fonctionnement du cerveau et la différenciation cellulaire [10].

Au cours des dernières décennies, plusieurs études ont démontré qu’une carence en vitamine D représentait un facteur de risque pour diverses maladies, dont l’ostéoporose et la dépression saisonnière. Depuis, des études épidémiologiques ont démontré de fortes associations entre les variations saisonnières des taux de vitamine D et l’incidence de diverses maladies infectieuses, dont les infections respiratoires et la grippe. En effet, chez les personnes ayant une carence documentée en vitamine D, la réponse immunitaire serait affaiblie ou anormale, les rendant d’office plus susceptibles d’être victimes des flambées épidémiques saisonnières et de développer un degré accru de symptômes respiratoires graves.

 

Probiotiques

Les trente dernières années ont été très riches en résultats de la recherche scientifiques concernant l’importance de notre microbiote intestinal : les bonnes bactéries de notre intestin. La santé de notre microbiote joue un rôle central dans le maintien de nos capacités et la prévention des maladies. Que ce soit pour la digestion, l’inflammation, la santé du système immunitaire, la santé cardiovasculaire, le poids corporel ou même, les risques de dépression : votre microbiote est très important pour vous.

Votre intestin est la porte d’entrée de votre corps pour tout ce que vous mangez, mais aussi, la connexion de votre système immunitaire sur le monde extérieur. La paroi de votre intestin contient 70% des cellules de votre système immunitaire. Ainsi, en plus d’aider à digérer et adsorbé les molécules bénéfiques de votre alimentation, les bonnes bactéries de votre intestin maintiennent votre système immunitaire en santé.

BASE Probiotique vous offre des bienfaits diversifiés, validés par Santé Canada. Voici les allégations permises :

  • Aide à soutenir la santé gastro-intestinale.
  • Favorise la digestion en réduisant le temps de transit.
  • Réduit la fréquence des symptômes gastro-intestinaux fonctionnels (par exemple la constipation, l’irrégularité ou les flatulences).
  • Aide à soulager en douceur la constipation et/ou l’irrégularité.
  • Aide à réduire les symptômes de l’intolérance au lactose tels que les douleurs abdominales et les flatulences.
  • Aide à soulager les symptômes du syndrome du côlon irritable (SCI) (douleurs abdominales, ballonnements, distension).
  • Aide à améliorer l’anxiété/l’inconfort liés aux intestins en 6 semaines.

 


 

Références 

[1] Cicerela et al, 2010; Hu et al, 2014; Tomé-Carneiro et al, 2013

[2] Hu et al, 2014; Timer et al, 2012

[3] Samo Ribaric, 2012; Menendez et al, 2013

[4] Alramadhan et al, 2012; Bruce S. McEwen, 2012

[5] Cribbet et al, 2014; Campos Costa et al, 2013

[6] Morgia et al, 2013

[7] Viljoen et al, 2012

[8] Abdel-Aal et al, 2013

[9] Hobbs et Bernstein, 2014

[10] Afshanet al, 2021

Nous recevons souvent des questions concernant la procédure lorsqu’un de nos produits Vitoli ou BASE n’est pas disponible sur les tablettes de votre pharmacie.

En effet, les grandes bannières choisissent parfois de tenir en inventaire les produits les plus populaires, au détriment de plus petits vendeurs qu’ils ne retrouvent pas toujours dans leur centre de distribution. Par contre, nous faisons maintenant collaboration avec distribution Pharmaplus qui tient l’intégralité de nos produits Vitoli et BASE dans tous les formats disponibles! Il sera donc plus facile pour votre pharmacie de commander votre produit préféré!

N’hésitez donc pas à en parler à votre pharmacien ou gérant de pharmacie en leur présentant le document suivant. Ils pourront l’utiliser pour passer leur commande auprès de Pharmaplus directement avec les codes des produits qui s’y trouvent.

Vous pouvez télécharger le document en cliquant ici.

 

Nous profitons aussi du moment pour vous joindre, à un seul endroit, un descriptif de notre gamme de produits complète à titre d’aide-mémoire !

N’hésitez-pas à consulter notre autre article qui décrit, quant à lui, les meilleurs moments pour prendre votre produit Vitoli ou BASE pour un maximum d’efficacité.

 

Les produits Vitoli

Bien Vieillir

Les études scientifiques sur les polyphénols d’olive et le resvératrol ont démontré des effets positifs sur un très grand nombre de problèmes de santé liés au vieillissement [1]. Pour vieillir en santé, il est recommandé de prendre VitoliMD BIEN VIEILLIR de façon continue afin de réduire les niveaux d’oxydation et de maintenir une défense antioxydante naturelle. Il fut démontré qu’en plus d’avoir une capacité antioxydante très importante, les polyphénols d’olive du Complexe ProvitolMD et le resvératrol augmentent spécifiquement l’action des enzymes naturelles antioxydantes du corps humain [2]. Ils sont aussi connus pour leurs effets sur le vieillissement [3]. Attention : les antioxydants ne sont pas tous équivalents; ceux de VitoliMD BIEN VIEILLIR ont été sélectionnés et formulés en fonction des études scientifiques récentes.

  • Fournit des antioxydants.
  • Inspiré du régime méditerranéen.
  • Contrôle continue du niveau d’oxydation systémique par la consommation quotidienne du resvératrol et du Complexe Provitol.

 

Stress et Anxiété

Il est recommandé de prendre VitoliMD Stress et Anxiété durant les périodes de stress et un jour avant, si possible. Les bénéfices devraient être ressentis dès la première journée, avec des résultats optimaux après deux semaines. Les problèmes de stress et d’anxiété peuvent se manifester par de la fatigue, des maux de tête, une transpiration abondante, des problèmes de concentration et de mémoire, des problèmes de sommeil et des troubles digestifs. Ils peuvent engendrer des problèmes physiologiques tels que la perte d’appétit, une prise de poids, de la tension artérielle, des troubles de l’humeur, une baisse du système immunitaire et la dépression [4].

  • Aide à soulager l’anxiété et le stress.
  • Aide à promouvoir temporairement un état de relaxation.
  • Fournit des antioxydants.

 

Sommeil

Si vous souffrez d’insomnie, si vous avez de la difficulté à vous endormir ou encore, si vous devez vous adapter à des changements d’horaires tels que les décalages dus aux voyages ou au travail, il est recommandé de prendre VitoliMD SOMMEIL. Les bénéfices devraient être ressentis dès la première nuit, avec des résultats optimaux après deux semaines. Les problèmes de sommeil peuvent se manifester de plusieurs façons et causer de l’irritabilité, des problèmes de concentration et de mémoire, des troubles digestifs, de la tension artérielle, une baisse du système immunitaire et/ou la dépression [5].

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité et le stress.
  • Fournit des antioxydants.

 

Immunité

Utilisé comme un casse-grippe, il est recommandé de prendre VITOLIMD IMMUNITÉ en prévention ou lors de l’apparition des symptômes du rhume ou de la grippe. La prévention est à considérer au printemps et à l’automne et peut être prolongée pour la période hivernale pour les gens plus à risque ou connaissant de nombreux épisodes d’infection. La prévention peut aussi s’appliquer à des occasions précises de risque. Pour ce qui est des symptômes, il est recommandé d’utiliser VITOLIMD IMMUNITÉ pour une période de 14 jours quand vous ressentez les premiers signes d’un rhume ou d’une grippe.

  • Utilisé en phytothérapie pour aider à renforcer le système immunitaire.
  • Tel un casse-grippe, aide à soulager les symptômes et réduire la durée des infections des voies respiratoires.
  • Fournit des antioxydants.

  

Énergie

Lorsque vous traversez des périodes de travail intense ou que vous ressentez des symptômes de fatigue, il est recommandé de prendre VITOLIMD  ÉNERGIE. Les symptômes de fatigue peuvent se traduire, entre autres, par de l’anxiété, de la nervosité, une baisse du désir sexuel, de la difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions, des maux de tête, des pertes de mémoire, ou de la dépression. VITOLIMD ÉNERGIE vous aidera à maintenir un bon niveau d’énergie, surtout s’il est accompagné d’activité physique et d’une alimentation équilibrée.

  • Aide à maintenir un bon niveau d’énergie.
  • Aide temporairement à soulager les symptômes de stress tels que la fatigue intellectuelle et la sensation de faiblesse.
  • Aide au maintien des fonctions cognitives telles que la concentration et la vigueur intellectuelle.
  • Aide au bon fonctionnement des muscles.
  • Fournit des antioxydants.

 

Ménopause

Il est recommandé de prendre VITOLIMD MÉNOPAUSE lorsque les symptômes de la ménopause se font sentir : bouffées de chaleur et sueurs nocturnes. VITOLIMD MÉNOPAUSE est composé de trois ingrédients actifs complémentaires : l’actée à grappes noires, les flavonoïdes de soya et le Complexe ProvitolMD. Étant donné que la sensibilité des femmes à ces extraits de plantes varie de façon importante, la formule VITOLIMD fut développée afin de permettre une dose de base par capsule et une dose complète avec deux capsules. Il est ainsi recommandé de débuter avec deux capsules pour une période de deux semaines et, par la suite, de réduire à une capsule afin d’observer si l’effet d’une capsule est suffisant.

  • Aide à soulager les symptômes de la ménopause.
  • Peut réduire les symptômes graves et fréquents liés à la ménopause, tels que les bouffées de chaleur ou les sueurs nocturnes.
  • Fournit des antioxydants.

 

Prostate

Il est recommandé de prendre VITOLIMD PROSTATE pour maintenir sa prostate en santé et réduire les problèmes d’inflammation légère à modérée qui sont fréquents en vieillissant. Les problèmes d’inflammation de la prostate touchent jusqu’à 50% des hommes de 50 à 60 ans, 60 % des 60 à 70 ans et jusqu’à 90% des 80 ans et plus [6] (La prévention demeure, bien sûr, l’approche à privilégier pour toutes les facettes de la santé humaine et VITOLIMD PROSTATE est formulé pour mettre toutes les chances de votre côté.)

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

 

Articulations

VitoliMD Articulations vous aidera à réduire les douleurs articulaires et à retrouver l’usage naturel de vos articulations. Formulé à partir des extraits commerciaux les plus concentrés en éléments actifs, cet extrait de griffe du diable, obtenu à partir d’une technologie brevetée, permet de prendre l’équivalent de 4 à 5 grammes de la plante dans une seule capsule. Certains bénéfices peuvent être ressentis durant les 30 premiers jours d’utilisation [7], mais il est conseillé d’utiliser le produit durant 2 à 3 mois avant de constater les effets bénéfiques.

  • Aide à soulager la douleur articulaire associée à l’arthrose lors de traitements en phytothérapie.
  • Soulage les douleurs non-spécifiques au dos.
  • Fournit des antioxydants.

 

Mémoire et santé cognitive

Il est recommandé de prendre VITOLIMD MÉMOIRE ET SANTÉ COGNITIVE afin d’améliorer votre santé cognitive : prévenir la perte de mémoire et prévenir les troubles cognitifs. Ce produit convient parfaitement à un usage sporadique, par exemple, pour améliorer la mémoire, de même qu’à un usage de prévention afin de conserver vos capacités cognitives en vieillissant. VITOLIMD MÉMOIRE ET SANTÉ COGNITIVE est composé d’une dose clinique d’un extrait concentré de ginkgo biloba, des vitamines B9, B12 et D3, et du Complexe ProvitolMD.

  • Aide à améliorer les fonctions cognitives chez l’adulte.
  • Aide à améliorer la mémoire chez l’adulte.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine B12 ou en vitamine D.
  • Fournit des antioxydants.

 

Cardiovasculaire

Il est recommandé de prendre VITOLIMD CARDIOVASCULAIRE afin de réduire l’oxydation, tout en supportant la santé du système cardiovasculaire par la prise de la Coenzyme Q10 et des vitamines B6, B9 et B12. Les antioxydants ne sont pas tous équivalents. Les quantités et la provenance des antioxydants retrouvés dans la gamme VitoliMD ont été finement sélectionnées afin d’en assurer la qualité et l’efficacité. Il est recommandé de prendre VitoliMD CARDIOVASCULAIRE avec un repas afin de faciliter l’absorption de la coenzyme Q10.

  • Aide au maintien et au soutien de la santé cardiovasculaire.
  • Antioxydant pour le maintien d’une bonne santé cardiaque.

 

Vision

Pour vous protéger contre les maladies des yeux, il est recommandé de prendre VITOLIMD VISION afin de conserver vos capacités visuelles en vieillissant. La dégénérescence maculaire et les cataractes causent des problèmes de vision importants, principalement chez les gens de 65 ans et plus. Le tabagisme en augmente les risques de façon importante et une saine alimentation peut avoir un effet significatif sur la réduction des risques [8]. Des études cliniques de grande envergure (AREDS et AREDS2) ont permis de démontrer l’effet préventif de la lutéine et du zinc [9].

  • Aide à préserver la santé des yeux dans certaines conditions telles que les cataractes et la dégénérescence maculaire reliée à l’âge.
  • Fournit des antioxydants.

 

Santé des os

Il est recommandé de prendre VITOLIMD SANTÉ DES OS en prévention contre l’ostéoporose afin de mettre toutes les chances de votre côté pour garder vos os solides en vieillissant. Il ne s’agit pas uniquement du calcium : VITOLIMD SANTÉ DES OS contient aussi une dose de magnésium, de vitamine D3, de vitamine K2 et le Complexe ProvitolMD. Nous recommandons de compléter la prise de ce produit par une consommation adéquate de calcium alimentaire et d’activité physique régulière. Discutez-en avec votre médecin, votre pharmacien ou votre nutritionniste.

  • Peut aider à prévenir l’ostéoporose avec un apport suffisant en calcium et en vitamine D, dans le cadre d’une alimentation saine.
  • Aide au développement et au maintien des os et des dents.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine D.
  • Fournit des antioxydants.

 

Les produits de la gamme BASE

 

Omega 3 standard avec l’équilibre naturel EPA/DHA

Le moins dispendieux par mg d’oméga-3 par $, BASE Standard aide à augmenter vos niveaux d’oméga-3 pour l’ensemble de leurs bénéfices, comme la santé cardiovasculaire, les douleurs et l’inflammation, la pression artériel, l’état d’esprit, la santé des yeux et du cerveau, ou encore, le développement du cerveau. Il s’agit d’une dose thérapeutique (≥ 2000 mg/jour) pour rééquilibrer vos niveaux d’oméga-3. Pour la majorité de ces bénéfices, la prise d’un des BASE oméga-3 enrichis peut permettre d’augmenter les résultats.

–           1635 mg d’EPA/4 gélules

–           540 mg de DHA/4 gélules

–           2450 mg d’oméga-3 total / jour

=          Santé générale; l’équilibre en oméga-3.

 

Omega-3 enrichie en EPA à un dosage thérapeutique 

Plus riche en AEP, il est spécifiquement recommandé pour la déprime et l’état d’esprit. Il peut aussi être utilisé pour les autres bénéfices tel que la santé cardiovasculaire, la pression artérielle ou les douleurs et l’inflammation.

–           2650 mg d’EPA/4 gélules

–           530 mg de DHA/4 gélules

–           3450 mg d’oméga-3 total / jour

=          Pour l’état d’esprit, la santé cardiovasculaire et l’inflammation.

 

Omega-3 enrichie en ADH à un dosage thérapeutique 

Plus riche en ADH, il est spécifiquement recommandé pour favoriser la santé des yeux (dont la réduction de la sécheresse oculaire), du cerveau, le TDAH et le développement du cerveau. Il peut aussi être utilisé pour les autres bénéfices tel que la santé cardiovasculaire, la pression artérielle ou les douleurs et l’inflammation.

–           530 mg d’EPA/4 gélules

–           2660 mg de DHA/4 gélules

–           3560 mg d’oméga-3 total / jour

=          Pour la santé cognitive, le développement du cerveau et les capacités mentales.

 

Vitamine D3

La vitamine D3 est bien connue pour ses bénéfices sur la densité osseuse et le métabolisme du calcium de façon général, mais ses rôles dans l’organisme sont bien plus nombreux. Elle joue un rôle crucial dans le fonctionnement du système immunitaire, mais aussi des fonctions importantes pour les cellules musculaires, le fonctionnement du cerveau et la différenciation cellulaire [10].

Au cours des dernières décennies, plusieurs études ont démontré qu’une carence en vitamine D représentait un facteur de risque pour diverses maladies, dont l’ostéoporose et la dépression saisonnière. Depuis, des études épidémiologiques ont démontré de fortes associations entre les variations saisonnières des taux de vitamine D et l’incidence de diverses maladies infectieuses, dont les infections respiratoires et la grippe. En effet, chez les personnes ayant une carence documentée en vitamine D, la réponse immunitaire serait affaiblie ou anormale, les rendant d’office plus susceptibles d’être victimes des flambées épidémiques saisonnières et de développer un degré accru de symptômes respiratoires graves.

 

Probiotiques

Les trente dernières années ont été très riches en résultats de la recherche scientifiques concernant l’importance de notre microbiote intestinal : les bonnes bactéries de notre intestin. La santé de notre microbiote joue un rôle central dans le maintien de nos capacités et la prévention des maladies. Que ce soit pour la digestion, l’inflammation, la santé du système immunitaire, la santé cardiovasculaire, le poids corporel ou même, les risques de dépression : votre microbiote est très important pour vous.

Votre intestin est la porte d’entrée de votre corps pour tout ce que vous mangez, mais aussi, la connexion de votre système immunitaire sur le monde extérieur. La paroi de votre intestin contient 70% des cellules de votre système immunitaire. Ainsi, en plus d’aider à digérer et adsorbé les molécules bénéfiques de votre alimentation, les bonnes bactéries de votre intestin maintiennent votre système immunitaire en santé.

BASE Probiotique vous offre des bienfaits diversifiés, validés par Santé Canada. Voici les allégations permises :

  • Aide à soutenir la santé gastro-intestinale.
  • Favorise la digestion en réduisant le temps de transit.
  • Réduit la fréquence des symptômes gastro-intestinaux fonctionnels (par exemple la constipation, l’irrégularité ou les flatulences).
  • Aide à soulager en douceur la constipation et/ou l’irrégularité.
  • Aide à réduire les symptômes de l’intolérance au lactose tels que les douleurs abdominales et les flatulences.
  • Aide à soulager les symptômes du syndrome du côlon irritable (SCI) (douleurs abdominales, ballonnements, distension).
  • Aide à améliorer l’anxiété/l’inconfort liés aux intestins en 6 semaines.

 


 

Références 

[1] Cicerela et al, 2010; Hu et al, 2014; Tomé-Carneiro et al, 2013

[2] Hu et al, 2014; Timer et al, 2012

[3] Samo Ribaric, 2012; Menendez et al, 2013

[4] Alramadhan et al, 2012; Bruce S. McEwen, 2012

[5] Cribbet et al, 2014; Campos Costa et al, 2013

[6] Morgia et al, 2013

[7] Viljoen et al, 2012

[8] Abdel-Aal et al, 2013

[9] Hobbs et Bernstein, 2014

[10] Afshanet al, 2021

Dre Èvelyne Bourdua-Roy est originaire de Rimouski, Québec, Canada. Elle a d’abord fait un baccalauréat universitaire en traduction anglais, français et espagnol, avec un certificat en rédaction professionnelle. Après avoir travaillé quelques années dans l’industrie pharmaceutique, elle est partie faire le tour du monde avec son sac à dos pendant presque 2 ans. À son retour, elle s’est lancée dans une maîtrise en linguistique française. Mais elle rêvait de faire une différence; elle a donc a effectué un changement radical d’orientation professionnelle et décroché, en 2015, son diplôme de médecin de famille.

En 2017, elle a fondé la Clinique Reversa, une clinique à but non lucratif dont l’objectif était d’aider les gens ayant des problèmes de santé chroniques liés au style de vie, comme le surpoids, le syndrome métabolique et le diabète de type 2, à améliorer leur santé avec une approche intégrative axée sur la restriction thérapeutique des glucides, le jeûne et les autres habitudes de vie.

En 2019, elle a obtenu sa certification en médecine de l’obésité avec l’American Board of Obesity Medicine. Il n’y a que 22 médecins qui détiennent cette certification au Québec.

 

Elle a publié comme auteure ou co-auteure sept livres jusqu’à maintenant, tous des best-sellers sur le marché québécois : Perdre du poids en mangeant du gras, tome 1

Perdre du poids en mangeant du gras, tome 2

Perdre du poids en mangeant du gras, tome 3

Renverser le surpoids et le diabète de type 2 avec le protocole cétogène de la Clinique Reversa

Le Grand livre du jeûne

Cétogène, nos 150 meilleures recettes

Cétogène, nos nouvelles recettes pour combler toutes vos envies

 

Elle donne régulièrement des conférences au pays et à l’international. Elle a aussi co-fondé avec Sophie Rolland le 1er Sommet virtuel de la santé métabolique, une grande première dans la francophonie et qui aura lieu du 6 au 9 juin 2023.

Ses principaux champs d’intérêt sont la santé métabolique (prévention et renversement), la médecine des habitudes de vie et de la longévité, les hormones et la relation complexe avec la nourriture (dépendance alimentaire).

Elle est également mère de deux jeunes enfants et parle couramment français, anglais et espagnol.

 

« La médecine est un art et une science; pour pratiquer cet art, il faut asseoir ses connaissances sur la science et la pratique clinique, faire preuve d’ouverture et d’humilité envers tout ce que l’on ne sait pas encore, et chercher, toujours, à mieux comprendre pour mieux aider. C’est, du moins, ma vision des choses. »

 

Dre Èvelyne Bourdua-Roy

Médecin de famille certifiée en médecine de l’obésité, auteure, conférencière

Co-fondatrice du 1er Sommet virtuel de la santé métabolique de 2023

Dre Èvelyne Bourdua-Roy est originaire de Rimouski, Québec, Canada. Elle a d’abord fait un baccalauréat universitaire en traduction anglais, français et espagnol, avec un certificat en rédaction professionnelle. Après avoir travaillé quelques années dans l’industrie pharmaceutique, elle est partie faire le tour du monde avec son sac à dos pendant presque 2 ans. À son retour, elle s’est lancée dans une maîtrise en linguistique française. Mais elle rêvait de faire une différence; elle a donc a effectué un changement radical d’orientation professionnelle et décroché, en 2015, son diplôme de médecin de famille.

En 2017, elle a fondé la Clinique Reversa, une clinique à but non lucratif dont l’objectif était d’aider les gens ayant des problèmes de santé chroniques liés au style de vie, comme le surpoids, le syndrome métabolique et le diabète de type 2, à améliorer leur santé avec une approche intégrative axée sur la restriction thérapeutique des glucides, le jeûne et les autres habitudes de vie.

En 2019, elle a obtenu sa certification en médecine de l’obésité avec l’American Board of Obesity Medicine. Il n’y a que 22 médecins qui détiennent cette certification au Québec.

 

Elle a publié comme auteure ou co-auteure sept livres jusqu’à maintenant, tous des best-sellers sur le marché québécois : Perdre du poids en mangeant du gras, tome 1

Perdre du poids en mangeant du gras, tome 2

Perdre du poids en mangeant du gras, tome 3

Renverser le surpoids et le diabète de type 2 avec le protocole cétogène de la Clinique Reversa

Le Grand livre du jeûne

Cétogène, nos 150 meilleures recettes

Cétogène, nos nouvelles recettes pour combler toutes vos envies

 

Elle donne régulièrement des conférences au pays et à l’international. Elle a aussi co-fondé avec Sophie Rolland le 1er Sommet virtuel de la santé métabolique, une grande première dans la francophonie et qui aura lieu du 6 au 9 juin 2023.

Ses principaux champs d’intérêt sont la santé métabolique (prévention et renversement), la médecine des habitudes de vie et de la longévité, les hormones et la relation complexe avec la nourriture (dépendance alimentaire).

Elle est également mère de deux jeunes enfants et parle couramment français, anglais et espagnol.

 

« La médecine est un art et une science; pour pratiquer cet art, il faut asseoir ses connaissances sur la science et la pratique clinique, faire preuve d’ouverture et d’humilité envers tout ce que l’on ne sait pas encore, et chercher, toujours, à mieux comprendre pour mieux aider. C’est, du moins, ma vision des choses. »

 

Dre Èvelyne Bourdua-Roy

Médecin de famille certifiée en médecine de l’obésité, auteure, conférencière

Co-fondatrice du 1er Sommet virtuel de la santé métabolique de 2023

Mesdames,

Vous sentez-vous comme une poule pas de tête?

Vous ne savez plus où mettre de la tête pour trouver des outils, des ressources pour vous aider à passer au travers de la périménopause ou de la ménopause?

Je vous comprends! Vous savez ce que vous voulez, mais vous ne savez pas comment ou par quoi commencer.

Vous voulez savoir comment :

  1. optimiser votre énergie;
  2. gérer votre stress;
  3. augmenter votre capacité de concentration et diminuer vos pertes de mémoire;
  4. gérer vos changements d’humeurs;
  5. être comprise par vos pairs;
  6. arrêter de trop vous inquiéter et d’être capable d’apaiser votre anxiété;
  7. réduire vos épisodes maussades et tristes;
  8. augmenter votre motivation et votre confiance en vous;
  9. parler du sujet sans être jugée par les autres;
  10. trouver ou recevoir des outils et une liste de ressources, de médecins et de cliniques professionnelles spécialisées pour les femmes en transition ménopausique.

Voici ma capsule intégrale sur le sujet :

En tant que conseillère en santé globale et animatrice d’ateliers de formation et conférences en entreprise, je peux vous être utile.

Si vous connaissez une femme de votre entourage qui pourrait avoir besoin de ces conseils, n’hésitez pas à partager cette capsule avec cette personne que vous aimez.

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LinkedIn 

Pour plus de détails, m’écrire à l’adresse : fullummarieeve@gmail.com

Mesdames,

Vous sentez-vous comme une poule pas de tête?

Vous ne savez plus où mettre de la tête pour trouver des outils, des ressources pour vous aider à passer au travers de la périménopause ou de la ménopause?

Je vous comprends! Vous savez ce que vous voulez, mais vous ne savez pas comment ou par quoi commencer.

Vous voulez savoir comment :

  1. optimiser votre énergie;
  2. gérer votre stress;
  3. augmenter votre capacité de concentration et diminuer vos pertes de mémoire;
  4. gérer vos changements d’humeurs;
  5. être comprise par vos pairs;
  6. arrêter de trop vous inquiéter et d’être capable d’apaiser votre anxiété;
  7. réduire vos épisodes maussades et tristes;
  8. augmenter votre motivation et votre confiance en vous;
  9. parler du sujet sans être jugée par les autres;
  10. trouver ou recevoir des outils et une liste de ressources, de médecins et de cliniques professionnelles spécialisées pour les femmes en transition ménopausique.

Voici ma capsule intégrale sur le sujet :

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Ingrédients (pour 14 portions) : 

Préparation : 

  1. Dans le récipient du mélangeur, combiner tous les ingrédients à l’exception des éclats de cacao. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte grumeleuse.
  2. Ajouter les éclats de cacao et mélanger quelques secondes pour bien les incorporer.
  3. Faire des boules de la grosseur d’une balle de ping-pong et les étendre à plat dans un contenant. Les mettre au réfrigérateur pendant 1 heure ou les entreposer au congélateur jusqu’au moment de les consommer.
  4. Quand vous voudrez les manger, sortez-les quelques minutes à la température de la pièce, puis dégustez!

Valeur nutritive (par unité) : 

  • Calories : 200
  • Glucides : 8 g
  • Fibres : 3 g
  • Protéines : 4 g
  • Glucides nets : 5 g

 

Ingrédients (pour 14 portions) : 

Préparation : 

  1. Dans le récipient du mélangeur, combiner tous les ingrédients à l’exception des éclats de cacao. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte grumeleuse.
  2. Ajouter les éclats de cacao et mélanger quelques secondes pour bien les incorporer.
  3. Faire des boules de la grosseur d’une balle de ping-pong et les étendre à plat dans un contenant. Les mettre au réfrigérateur pendant 1 heure ou les entreposer au congélateur jusqu’au moment de les consommer.
  4. Quand vous voudrez les manger, sortez-les quelques minutes à la température de la pièce, puis dégustez!

Valeur nutritive (par unité) : 

  • Calories : 200
  • Glucides : 8 g
  • Fibres : 3 g
  • Protéines : 4 g
  • Glucides nets : 5 g

 

On croit à tort que changer d’environnement de travail va mettre fin au stress que l’on peut subir mais ce n’est malheureusement pas le cas (d’où les rechutes de burn-out).

Pourquoi?

Lorsqu’une personne subit une exposition répétée ou constante au stress, ou à des abus, son corps bascule dans une physiologie de survie. Cet état peut durer pendant de longues périodes ou même devenir de façon permanente. Exister dans ces états de survie nous pèse physiquement et provoque une charge allostatique élevée.

La charge allostatique désigne l’usure biologique globale résultant de l’adaptation au stress via les systèmes de réponse au stress. Elle est liée à la quantité d’énergie métabolique nécessaire pour maintenir l’équilibre physiologique.

La physiologie de la survie fait référence à la réponse de stress (qui est déclenché lorsque nous percevons une menace : un patron fâché, une grosse charge de travail, un collègue non collaboratif. Une deadline… ).

Cette réponse est exprimée soit par un état de mobilisation sympathique (excitation élevée) ou un état parasympathique dorsal (immobilisation). Il est également possible que le système bascule entre les deux extrémités du spectre, incapable de trouver l’équilibre, ce qu’on appelle une réponse de co-activation.

Lorsqu’on vit dans cette physiologie de survie (ou physiologie de maladie), notre esprit rationnel est compromis. Notre corps est guidé par un impératif de survie physiologique et notre système nerveux réagit en conséquence. En effet, la physiologie de survie n’est pas compatible avec la pensée logique, la connexion à soi ou aux autres.

Qu’est-ce qui fait que certaines personnes arrivent à mieux gérer leur stress et ne pas basculer dans cette physiologie de la survie?

3 facteurs pourraient l’expliquer :

  • Des fondations saines de notre système nerveux autonome (il est développé en grande partie pendant la grossesse jusqu’à l’âge de 3 ans et peut être affecté par l’expérience de la vie, l’exposition au stress, la maladie, les traumatismes et les relations.)
  • L’intensité et durée du stress; notre mode de vie occidental surtout dans le monde de l’entreprise constitue en lui-même un facteur traumatisant.
  • Prédisposition au stress et au choc basés sur l’expérience de vie.

 

Lorsque notre système nerveux est régulé, nos mécanismes de survie sont adaptés au temps;  La réponse à la menace se termine lorsque le danger est passé et notre niveau de réponse correspondra probablement au niveau de la menace. Toutefois, lorsque notre système nerveux est dérégulé, la physiologie de la survie peut devenir une « nouvelle normalité ». Ce qui signifie donc que nous existons dans une réponse constante à la menace.

De cette manière, il n’y a pas d’accès fiable à l’autorégulation et à la sécurité accessible par la branche ventrale du système nerveux parasympathique. Ainsi, nous restons coincés dans un état d’activation sympathique (réponse de combat ou de fuite) ou dans un état d’activation dorsale parasympathique (immobilisation qui peut se présenter sous forme d’engourdissement ou d’apathie qu’on peut ressentir lorsqu’on fait un burn-out).

Même si beaucoup vont adapter des stratégies mal-adaptatives pour gérer cette physiologie de survie (ex : le déni, l’intellectualisation, la répression et les différentes addictions (Boissons alcoolisées, voyage, sports, nourritures, sexe, et même, au travail) on peut rapidement se rendre compte que ces accommodements ne procurent le sentiment de paix et de calme intérieurs qu’on espère tant.

Il est bien beau de promouvoir l’empathie et la collaboration au sein des équipes, mais, lorsque notre système nerveux est dérégulé, ce n’est pas le moment d’apprendre de nouvelles choses. En gros, ces informations vont rentrer d’une oreille et ressortir de l’autre !

La vraie solution est d’apprendre à retourner à un état de sécurité dans le corps (et non juste dans le mental) pour apprendre à réguler le système nerveux afin de recalibrer les voies neuronales et regagner la physiologie de la santé.

 

Référence:

(Kathy L. Kain & Stephen J. Terrell — Nurturing Resilience)

On croit à tort que changer d’environnement de travail va mettre fin au stress que l’on peut subir mais ce n’est malheureusement pas le cas (d’où les rechutes de burn-out).

Pourquoi?

Lorsqu’une personne subit une exposition répétée ou constante au stress, ou à des abus, son corps bascule dans une physiologie de survie. Cet état peut durer pendant de longues périodes ou même devenir de façon permanente. Exister dans ces états de survie nous pèse physiquement et provoque une charge allostatique élevée.

La charge allostatique désigne l’usure biologique globale résultant de l’adaptation au stress via les systèmes de réponse au stress. Elle est liée à la quantité d’énergie métabolique nécessaire pour maintenir l’équilibre physiologique.

La physiologie de la survie fait référence à la réponse de stress (qui est déclenché lorsque nous percevons une menace : un patron fâché, une grosse charge de travail, un collègue non collaboratif. Une deadline… ).

Cette réponse est exprimée soit par un état de mobilisation sympathique (excitation élevée) ou un état parasympathique dorsal (immobilisation). Il est également possible que le système bascule entre les deux extrémités du spectre, incapable de trouver l’équilibre, ce qu’on appelle une réponse de co-activation.

Lorsqu’on vit dans cette physiologie de survie (ou physiologie de maladie), notre esprit rationnel est compromis. Notre corps est guidé par un impératif de survie physiologique et notre système nerveux réagit en conséquence. En effet, la physiologie de survie n’est pas compatible avec la pensée logique, la connexion à soi ou aux autres.

Qu’est-ce qui fait que certaines personnes arrivent à mieux gérer leur stress et ne pas basculer dans cette physiologie de la survie?

3 facteurs pourraient l’expliquer :

  • Des fondations saines de notre système nerveux autonome (il est développé en grande partie pendant la grossesse jusqu’à l’âge de 3 ans et peut être affecté par l’expérience de la vie, l’exposition au stress, la maladie, les traumatismes et les relations.)
  • L’intensité et durée du stress; notre mode de vie occidental surtout dans le monde de l’entreprise constitue en lui-même un facteur traumatisant.
  • Prédisposition au stress et au choc basés sur l’expérience de vie.

 

Lorsque notre système nerveux est régulé, nos mécanismes de survie sont adaptés au temps;  La réponse à la menace se termine lorsque le danger est passé et notre niveau de réponse correspondra probablement au niveau de la menace. Toutefois, lorsque notre système nerveux est dérégulé, la physiologie de la survie peut devenir une « nouvelle normalité ». Ce qui signifie donc que nous existons dans une réponse constante à la menace.

De cette manière, il n’y a pas d’accès fiable à l’autorégulation et à la sécurité accessible par la branche ventrale du système nerveux parasympathique. Ainsi, nous restons coincés dans un état d’activation sympathique (réponse de combat ou de fuite) ou dans un état d’activation dorsale parasympathique (immobilisation qui peut se présenter sous forme d’engourdissement ou d’apathie qu’on peut ressentir lorsqu’on fait un burn-out).

Même si beaucoup vont adapter des stratégies mal-adaptatives pour gérer cette physiologie de survie (ex : le déni, l’intellectualisation, la répression et les différentes addictions (Boissons alcoolisées, voyage, sports, nourritures, sexe, et même, au travail) on peut rapidement se rendre compte que ces accommodements ne procurent le sentiment de paix et de calme intérieurs qu’on espère tant.

Il est bien beau de promouvoir l’empathie et la collaboration au sein des équipes, mais, lorsque notre système nerveux est dérégulé, ce n’est pas le moment d’apprendre de nouvelles choses. En gros, ces informations vont rentrer d’une oreille et ressortir de l’autre !

La vraie solution est d’apprendre à retourner à un état de sécurité dans le corps (et non juste dans le mental) pour apprendre à réguler le système nerveux afin de recalibrer les voies neuronales et regagner la physiologie de la santé.

 

Référence:

(Kathy L. Kain & Stephen J. Terrell — Nurturing Resilience)

Il y a plusieurs enjeux actuellement dans la société entrepreneuriale dont :

  • la pénurie de main-d’œuvre;
  • la santé mentale et la fatigue numérique;
  • le roulement de personnel, le taux d’absentéisme, l’invalidité, particulièrement chez les femmes, dû aux symptômes de la périménopause et ménopause.

En conséquence, cela provoque des problématiques de santé physique et psychologique auprès de ces femmes actives sans compter que ces dommages engendrent d’énormes impacts financiers au sein des entreprises.

Heureusement, il existe des solutions concrètes pour remédier à la situation. C’est là que j’entre en scène pour informer, sensibiliser et outiller les gestionnaires et les employeurs. C’est ma mission.

 

Voici ce que je propose dans les organisations :

1) Les femmes ménopausées ont besoin de se sentir soutenues, de recevoir des outils concrets pour être autonomes et ainsi optimiser leur énergie au travail et augmenter leur productivité;

2) Je peux vous prouver que cette démarche auprès de ces femmes est rentable à moyen et long terme;

3) Cette démarche est également très facile d’accès et ne nécessite que la volonté d’offrir une qualité de vie au travail qui sert toutes les parties prenantes.

 

Mes ateliers de formation et conférences en entreprise offrent des bénéfices concrets :

1)      Un retour sur l’investissement.

2)      Une productivité du personnel féminin.

3)      Une meilleure rétention et attractivité des femmes.

4)      Une diminution du taux d’absentéisme.

5)      Une amélioration du climat de travail pour l’ensemble de

l’entreprise qui bénéficiera directement aux clients.

 

Étude de cas 1 : Angleterre

Par exemple, l’entreprise Marks et Spencer à Londres a intégré un programme en santé et mieux-être au travail avec des mesures concrètes pour soutenir les femmes ménopausées en entreprise et elle a obtenu 74 % de satisfaction de ses employés et un retour sur son investissement.

 

Étude de cas 2 : Irlande

The Northern Ireland Committee: Irish Congress of Trade Union (ICTUNI) a réalisé le sondage en ligne et a obtenu 1045 réponses d’infirmières ou équivalent. Les femmes étaient ménopausées ou en périménopause et devaient répondre à des questions sur leur expérience de la ménopause, leur expérience de la ménopause au travail et la qualité de leur vie professionnelle.

L’impact de la ménopause sur les infirmières

  • + de 90 % des infirmières ont déclaré que leurs symptômes de la ménopause les affectaient au travail
  • 17 % ont indiqué qu’elles avaient manqué le travail en raison de leurs symptômes de ménopause
  • 43 % de ce groupe a déclaré avoir manqué environ cinq jours en raison de ces symptômes.

La majorité (63 %) n’a pas dit à leur employeur pourquoi elles s’étaient absentées. La très grande majorité (82 %) des répondantes de ce groupe a envisagé de quitter leur emploi ou de réduire leurs heures de travail en raison des symptômes de la ménopause.

Une majorité écrasante (88 %) des répondantes aimeraient que leur organisation mette en place une sensibilisation et une formation à la ménopause pour le personnel. Un nombre similaire (87%) aimerait que leur lieu de travail mette en place une politique sur la ménopause au travail.

 

Au Canada, la ménopause au travail est encore un tabou.

 À quand l’implantation de mesures concrètes plus près de chez nous au Québec ?

 


 

N’hésitez pas à m’écrire par courriel à fullummarieeve@gmail.com pour prendre un rendez-vous. Une séance découverte gratuite de 30 minutes en virtuel ou par téléphone.

Ci-dessous, voici deux courtes vidéos de 1 min 30 secondes chacune qui me présentent.

Présentation : Qui suis-je? et offre de service en entreprise 

Atelier-conférence : L’art de mettre une pause sur la ménopause 

Médias  

  • J’ai eu le privilège de faire partie des experts invités dans un projet sur la périménopause et la ménopause dans le cadre d’une série Web, VIRAGE, d’Anick Lapratte.

         Voici le lien de mon entrevue diffusée le 3 février dernier : (37 minutes)

 

  • Article qui a été publié sur mon offre de service en lien avec la qualité de vie au travail des femmes ménopausées en plus de ma mission d’informer et de sensibiliser les employeurs en leur offrant des outils concrets pour diminuer le taux d’absentéisme de leurs employées.

          Voici le lien de l’article publié chez FLOW 

 

 

Pour en savoir plus, vous pouvez vous abonner à mes réseaux sociaux :

Facebook 

Linkedin 

 

Site Internet : https://marieevefullum.com/

 


 

Références :

Source: Engage for Success; Business in the Community; Marks and Spencer:

https://menopauseintheworkplace.co.uk/wpcontent/uploads/2020/04/menopause_report.pdf

Source : https://www.researchgate.net/publication/361822667_Menopause_in_the_workplace_and_you

Il y a plusieurs enjeux actuellement dans la société entrepreneuriale dont :

  • la pénurie de main-d’œuvre;
  • la santé mentale et la fatigue numérique;
  • le roulement de personnel, le taux d’absentéisme, l’invalidité, particulièrement chez les femmes, dû aux symptômes de la périménopause et ménopause.

En conséquence, cela provoque des problématiques de santé physique et psychologique auprès de ces femmes actives sans compter que ces dommages engendrent d’énormes impacts financiers au sein des entreprises.

Heureusement, il existe des solutions concrètes pour remédier à la situation. C’est là que j’entre en scène pour informer, sensibiliser et outiller les gestionnaires et les employeurs. C’est ma mission.

 

Voici ce que je propose dans les organisations :

1) Les femmes ménopausées ont besoin de se sentir soutenues, de recevoir des outils concrets pour être autonomes et ainsi optimiser leur énergie au travail et augmenter leur productivité;

2) Je peux vous prouver que cette démarche auprès de ces femmes est rentable à moyen et long terme;

3) Cette démarche est également très facile d’accès et ne nécessite que la volonté d’offrir une qualité de vie au travail qui sert toutes les parties prenantes.

 

Mes ateliers de formation et conférences en entreprise offrent des bénéfices concrets :

1)      Un retour sur l’investissement.

2)      Une productivité du personnel féminin.

3)      Une meilleure rétention et attractivité des femmes.

4)      Une diminution du taux d’absentéisme.

5)      Une amélioration du climat de travail pour l’ensemble de

l’entreprise qui bénéficiera directement aux clients.

 

Étude de cas 1 : Angleterre

Par exemple, l’entreprise Marks et Spencer à Londres a intégré un programme en santé et mieux-être au travail avec des mesures concrètes pour soutenir les femmes ménopausées en entreprise et elle a obtenu 74 % de satisfaction de ses employés et un retour sur son investissement.

 

Étude de cas 2 : Irlande

The Northern Ireland Committee: Irish Congress of Trade Union (ICTUNI) a réalisé le sondage en ligne et a obtenu 1045 réponses d’infirmières ou équivalent. Les femmes étaient ménopausées ou en périménopause et devaient répondre à des questions sur leur expérience de la ménopause, leur expérience de la ménopause au travail et la qualité de leur vie professionnelle.

L’impact de la ménopause sur les infirmières

  • + de 90 % des infirmières ont déclaré que leurs symptômes de la ménopause les affectaient au travail
  • 17 % ont indiqué qu’elles avaient manqué le travail en raison de leurs symptômes de ménopause
  • 43 % de ce groupe a déclaré avoir manqué environ cinq jours en raison de ces symptômes.

La majorité (63 %) n’a pas dit à leur employeur pourquoi elles s’étaient absentées. La très grande majorité (82 %) des répondantes de ce groupe a envisagé de quitter leur emploi ou de réduire leurs heures de travail en raison des symptômes de la ménopause.

Une majorité écrasante (88 %) des répondantes aimeraient que leur organisation mette en place une sensibilisation et une formation à la ménopause pour le personnel. Un nombre similaire (87%) aimerait que leur lieu de travail mette en place une politique sur la ménopause au travail.

 

Au Canada, la ménopause au travail est encore un tabou.

 À quand l’implantation de mesures concrètes plus près de chez nous au Québec ?

 


 

N’hésitez pas à m’écrire par courriel à fullummarieeve@gmail.com pour prendre un rendez-vous. Une séance découverte gratuite de 30 minutes en virtuel ou par téléphone.

Ci-dessous, voici deux courtes vidéos de 1 min 30 secondes chacune qui me présentent.

Présentation : Qui suis-je? et offre de service en entreprise 

Atelier-conférence : L’art de mettre une pause sur la ménopause 

Médias  

  • J’ai eu le privilège de faire partie des experts invités dans un projet sur la périménopause et la ménopause dans le cadre d’une série Web, VIRAGE, d’Anick Lapratte.

         Voici le lien de mon entrevue diffusée le 3 février dernier : (37 minutes)

 

  • Article qui a été publié sur mon offre de service en lien avec la qualité de vie au travail des femmes ménopausées en plus de ma mission d’informer et de sensibiliser les employeurs en leur offrant des outils concrets pour diminuer le taux d’absentéisme de leurs employées.

          Voici le lien de l’article publié chez FLOW 

 

 

Pour en savoir plus, vous pouvez vous abonner à mes réseaux sociaux :

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Site Internet : https://marieevefullum.com/

 


 

Références :

Source: Engage for Success; Business in the Community; Marks and Spencer:

https://menopauseintheworkplace.co.uk/wpcontent/uploads/2020/04/menopause_report.pdf

Source : https://www.researchgate.net/publication/361822667_Menopause_in_the_workplace_and_you

Le phénomène d’infection au virus SARS-COV2 n’a pas cessé de nous surprendre depuis son apparition sous la forme de la COVID19 dans la collectivité. Une des manifestations non anticipées de cette infection a été celle du syndrome de la forme longue de la COVID19 caractérisé par la persistance de symptômes incapacitants au moins 4 semaines après une infection à SARS-COV2 confirmée. Une grande proportion des individus ayant souffert de la COVID19 va développer la forme longue de l’infection, soit 13 à 41% chez les gens non hospitalisés (donc souffrant d’une maladie moins sévère) et 25 à 89% chez les gens hospitalisés, incluant ceux admis aux soins intensifs (donc souffrant d’une maladie beaucoup plus sévère).[1] Heureusement, on remarque que la plupart des personnes souffrant de cette affection récupéreront très progressivement dans les 12 semaines suivant l’infection. Dans une proportion moindre, certains préserveront des symptômes au-delà de cette durée et le pronostic de récupération reste incertain avec les données accessibles jusqu’à maintenant. Même des personnes dites « en santé » peuvent souffrir de la forme longue de la COVID et cela peut affecter significativement leur capacité à effectuer normalement leurs activités de la vie quotidienne et même de retourner au travail étant donné la fatigue débilitante[2]. Il est donc important de mieux comprendre ce syndrome pour savoir comment agir afin d’en améliorer le pronostic.

On observe que certaines populations seraient plus à risque de souffrir de la forme longue de la COVID19 : les femmes, les individus âgés, les gens obèses, ceux souffrant d’asthme et/ou de maladie pulmonaire obstructive chronique ainsi que les individus présentant une forme plus sévère au début de la maladie (soit 5 symptômes et plus dans la première semaine de l’infection)[3]. Cliniquement, les signes et symptômes retrouvés dans le « syndrome de COVID long » sont nombreux, peu spécifiques et en général ressemblent beaucoup à ce qu’on retrouve chez les individus souffrant d’encéphalomyélite myalgique (syndrome de fatigue chronique). Il est intéressant de noter que ces symptômes peuvent aussi être observés après la vaccination à ARNm suite à la réponse immunitaire engendrée par l’exposition à la protéine étrangère produite par nos cellules [4] . En tout, plus de 200 symptômes ont été rapportés à travers 10 organes différents, les plus fréquents étant : une grande fatigue, un brouillard mental, un souffle court et une faiblesse musculaire[5].

Voici tout de même une liste plus exhaustive des symptômes retrouvés:

  • Symptômes respiratoires : essoufflements, toux persistante
  • Symptômes neurologiques : fatigue intense, maux de tête, dépression, inhabilité à se concentrer, troubles de mémoire, insomnie, vertiges, attaques de panique, engourdissements
  • Symptômes musculo-squelettiques : malaises prolongés après un effort physique, douleurs musculaires et articulaires, incapacité à faire les activités habituelles d’une journée
  • Symptômes cardiovasculaires : palpitations, arythmies, chute de pression, sudations anormales, syndrome de tachycardie orthostatique (POTS)
  • Symptômes gastrointestinaux : perte d’appétit, diarrhée, nausées, vomissements
  • Symptômes dermatologiques : démangeaisons, éruptions cutanées, dermatographie, perte de cheveux
  • Symptômes ORL : nez qui coule, éternuements, yeux qui démangent ou qui brûlent, acouphènes, troubles de l’odorat, mal de gorge

 

Au moment d’écrire ces lignes, la forme longue de l’infection à COVID19 reste un syndrome encore mystérieux, en cours d’étude et pour lequel il existe plusieurs hypothèses expliquant sa pathophysiologie sans nécessairement identifier de façon claire la marche à suivre pour permettre d’en atténuer les symptômes.

Afin de mieux comprendre les différents mécanismes expliquant les diverses manifestations de la maladie, il est important de décrire plus en détails les hypothèses qui ont été soulevées en regard de la persistance des symptômes à la suite d’une infection à SARS-COV2.

 

Persistance du virus « fantôme » : Cette théorie suggère que des débris de virus ou que le virus lui-même persistent dans certaines cellules immunitaires (monocytes), se réactivant sous certaines circonstances et engendrant une inflammation chronique du système immunitaire dans l’objectif d’évacuer pour de bon les fragments de protéines virales qui se trouvent encore dans certaines cellules[6].

 

Syndrome d’activation mastocytaire : Les mastocytes, un type de cellules immunitaires contenant des messagers chimiques impliqués principalement dans les réactions allergiques sont grandement affectées par le virus SARS-COV2. Suite à leur stimulation, ces cellules présentes partout dans notre corps (incluant dans le cerveau) excrètent leur contenu riche en cytokines inflammatoires, histamine, tryptase, etc. Cela affecte le fonctionnement intrinsèque de l’organe qui subit cette « attaque inflammatoire » et provoque de nombreux symptômes désagréables.[7] Ceci peut s’avérer encore pire pour les individus qui ont du mal à dégrader l’histamine via des troubles génétiques affectant l’enzyme DAO.

 

Réponse auto-immune avec inflammation systémique : Quelques études se sont penchées sur la détection d’auto-anticorps nouvellement apparus après une infection à SARS-COV2, comme quoi le virus aurait le potentiel de déclencher l’apparition de phénomènes auto-immuns. L’inflammation chronique issue de l’attaque répétée de nos cellules par notre propre système immunitaire pourrait expliquer une proportion des symptômes désagréables ressentis[8].

 

Dysfonction mitochodriale : Les mitochondries sont une structure cellulaire essentielle à la fabrication d’énergie (ATP). Si cette organelle cellulaire est dysfonctionnelle, la cellule qui l’abrite ne peut pas fonctionner correctement et peut mourir. La fatigue est le symptôme le plus commun de dysfonction mitochondriale. Une exposition trop importante à des toxines environnementales (métaux lourds, moisissures, pesticides, etc.) des déficits nutritionnels divers ainsi qu’une exposition accrue au stress oxydatif (destruction par des radicaux libres) sont des exemples de phénomènes qui peuvent engendrer une inhabilité à ce que les mitochondries fonctionnent normalement. Le virus SARS-COV2 semble aussi s’attaquer aux mitochondries des cellules que le virus envahi de sorte qu’elles ne soient plus fonctionnelles pour assurer leurs fonctions habituelles par la suite.[9]

 

Micro-thrombi vasculaires : Il a été démontré que la formation de micro-caillots dans différentes artères du corps est un phénomène assez fréquent dans les formes sévères de la COVID19 dû au tropisme du virus pour les récepteurs AEC2 à l’intérieur des vaisseaux sanguins et le cerveau ne fait pas exception à ce phénomène[10]. On a même remarqué des changements structurels de certaines régions du cerveau chez 55% des individus à la suite d’une infection sévère à COVID19 ce qui explique la présence de nombreux symptômes neurologiques débilitants.[11]

 

Réactivation de pathogènes en dormance : Plusieurs virus, bactéries, parasites ou champignons présents en petite quantité dans notre corps et dont la réplication est parfaitement contrôlée par notre système immunitaire habituellement compétent sont susceptibles de se réactiver et causer des symptômes à la suite d’une infection à SARS-COV2. Ce virus cause tellement de perturbations immunitaires que notre organisme devient moins compétent à assurer ses autres responsabilités. C’est particulièrement le cas du EBV (le virus causant la mononucléose) ainsi que du varicella zoster (le virus causant le zona ou la varicelle) qui peuvent se réactiver suite à l’infection à SARS-COV2.[12]

 

Dysbiose : Le microbiote intestinal est un « organe » essentiel du corps impliqué non seulement dans la digestion, mais aussi dans la signalisation immunitaire, la synthèse de vitamines et neurotransmetteurs, la régulation énergétique, etc. Il a été démontré que le degré de débalancement du microbiote corrèle avec le degré de sévérité des symptômes dans le cadre d’une infection à SARS-COV2 par le biais de la régulation de la réponse immunitaire de l’hôte.[13] La restauration d’un équilibre sain dans le microbiote de l’intestin est donc essentiel à la récupération.

 

Il est bon de savoir que la vision fonctionnelle de la médecine s’ouvrant davantage à une approche intégrative a actuellement un meilleur succès dans la prise en charge des individus souffrant de la forme longue de la COVID19. Plusieurs principes sont fondamentaux afin d’optimiser le niveau fonctionnel des individus et diminuer progressivement les symptômes débilitants pour leur permettre de retrouver un état de santé le plus rapidement possible.

 

Voici donc quelques pôles thérapeutiques qui sont importants de considérer à travers la guérison:

 

Alimentation favorable à un bon fonctionnement du système immunitaire

    • Faible en sucres / glucides fin de renverser une possible résistance à l’insuline ou un taux de sucre trop élevé (les 2 états étant très pro-inflammatoires);
    • Sans les aliments transformés par l’industrie qui contiennent des additifs alimentaires malsains, des gras de mauvaise qualité et souvent beaucoup de sucres, sous différentes formes, toxiques pour l’organisme;
    • Implantation d’un mode de cuisson sécuritaire afin de réduire les produits de glycation avancés (AGEs) provoqués par les fortes chaleurs ;
    • Réduction de la quantité d’histamine en cas de syndrome d’activation mastocytaire et/ou de troubles de la dégradation de l’histamine (via l’enzyme DAO) en éliminant les aliments les plus riches en histamine : alcool, produits fermentés, fruits séchés, épinards, avocat, aubergine, fromages vieillis, charcuteries, fruits de mer et certains poissons, repas de la veille, etc. ainsi que ceux qui peuvent déclencher la relâche d’histamine comme les tomates, bananes, germe de blé, agrumes, certaines noix, légumineuses, chocolat, colorants et additifs alimentaires, etc.
    • En augmentant la quantité de fibres et d’aliments fermentés contenant des probiotiques (si bien tolérés) pour encourager la croissance de bactéries saines dans le microbiote intestinal.
    • Ajout d’aliments « anti-inflammatoires » en grande quantité : aliments riches en omega-3, une grande variété d’épices et de fines herbes, aliments riches en polyphénols (légumes, fruits, noix, graine, huile l’olive extra-vierge pressée à froid), etc.
    • Réduire l’exposition à des allergènes alimentaires pouvant déclencher des intolérances et qui sont propres à chacun (gluten, produits laitiers, noix, œufs, légumineuses, etc.). Avant de retirer un aliment ou une classe d’aliments dans sa diète, il est fortement recommandé de consulter une nutritionniste afin d’être guidé dans ce processus pour que notre corps ne manque de rien au final!

 

Implantation graduelle de l’activité physique

Débuter avec de courtes séances d’intensité très légère afin d’éviter de déclencher des malaises physiques prolongés post-effort pouvant à l’inverse retarder la guérison en signifiant que la demande métabolique était supérieure aux ressources disponibles pour assurer la fabrication d’énergie / réparation des dommages engendrés par l’exercice. La progression doit être très graduelle est très respectueuse des limites de son corps. Il n’y a pas place pour la performance et l’orgueil ici!

 

Stratégies de gestion du stress

Le cortisol élevé de façon chronique est extrêmement délétère pour la santé du système immunitaire. L’implantation de pratiques méditatives, de respirations conscientes, de moments de détente ainsi qu’une réorganisation significative de sa vie pour éviter les stimuli pouvant engendrer un stress malsain sont des interventions utiles dans la prise en charge d’un état de fatigue chronique post-COVID19.

 

Implantation d’un sommeil récupérateur

Il est essentiel de favoriser un sommeil de bonne qualité pour optimiser la récupération du système immunitaire. Idéalement 7-8h sans interruption, suivant le cycle circadien (c’est-à-dire dormir la nuit et être éveillé le jour), en réduisant l’exposition aux radiations électromagnétiques (wifi, télé, téléphone, etc.), en diminuant l’exposition à la lumière bleue avant de dormir, en évitant les activités sportives et les gros repas minimum 2 à 4h avant d’aller dormir et en faisant l’essai de suppléments de mélatonine pour aider à trouver le sommeil plus facilement.

 

Utilisation de la pharmacologie

Plusieurs agents ont été étudiés ou sont en cours d’étude pour contrer les effets indésirables de la forme longue de la COVID19. Sans avoir émis de recommandations claires pour le moment, certains auteurs ont démontré les effets bénéfiques de l’ivermectin, la cortisone et la fluvoxamine (un antidépresseur de la famille des ISRS) dans le traitement de certains symptômes[14]. Le syndrome d’activation mastocytaire peut aussi être traité avec des anti-histaminiques (type 1 et type 2) ainsi que d’autres anti-histaminiques ayant un effet stabilisateur de membranes de mastocytes (ex : rupatadine, ketotifen). Paradoxalement, il a été observé chez plusieurs individus une amélioration des symptômes post-COVID après la vaccination, comme quoi l’activation immunitaire secondairement engendrée semble être bénéfique à la récupération dans l’éventualité où le système immunitaire aurait été négativement perturbé par l’infection initiale à SARS-COV2.

 

Utilisation de la supplémentation

Plusieurs auteurs font état de la pertinence d’optimiser temporairement les apports en Vitamine C, Omega-3, vitamine D, Quercetin, CoQ10 et/ou autres champignons médicinaux ou botaniques davantage utilisées en médecine traditionnelle chinoise qui ont démontré des effets significatifs positifs sur la modulation du système immunitaire[15],[16]. Il est impératif d’opter pour les services d’un professionnel compétent en la matière pouvant nous guider adéquatement avec l’administration de ces substances pour en consommer les bonnes doses et formulations afin d’en optimiser l’efficacité en fonction des données probantes et des interactions médicamenteuses potentielles.

 

En conclusion, la forme longue de la COVID19 se manifeste par plusieurs affections atteignant de multiples organes et pouvant rendre son hôte inapte à assurer ses tâches quotidiennes usuelles. Il est important d’en comprendre les causes pour ainsi mieux adresser la physiologie dans le cadre d’une prise en charge médicale. Il est fortement recommandé que tout individu souffrant de ce syndrome puisse faire appel à une équipe de professionnels spécialisés dans l’optimisation des habitudes de vie pour augmenter le plus possible la probabilité de guérison sans séquelles. La vision de la médecine fonctionnelle qui s’avère d’ailleurs davantage intégrative permet d’accompagner de façon personnalisée l’individu selon ses besoins et sa physiologie qui lui est propre.

 

Article publié dans Vitalité Québec


 

[1] https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/COVID-19/COVID-19_INESSS_Outil_prise_en_charge_COVID_longue.pdf

[2] Kabi, A., Mohanty, A. P., & Kumar, S. (2021). Post COVID-19 syndrome: A literature review. Journal of Advances in Medicine and Medical Research, 32(24): 289-295, 2020;. ISSN: 2456-8899

[3] Sudre, C., Murray, B., Varsavsky, T., Graham, M., Penfold, R., Bowyer, R., Steves, C., et al (2020, January 01). Attributes and predictors of Long-COVID: Analysis of COVID cases and their symptoms collected by the COVID symptoms study app. Retrieved February 25, 2021, from https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.10.19.20214494v1

[4] Guide to the Management of COVID-19“ by Dr. Paul Marik / FLCCC Alliance flccc.net/flccc-protocols-a-guide-to-the-management-of-covid-19

[5] Davis, H. E., Assaf, G. S., McCorkell, L., Wei, H., Low, R. J., Re’em, Y., Akrami, A., et al (2020). Characterizing long COVID in an international cohort: 7 months of symptoms and their impact. medRxiv. doi:10.1101/2020.12.24.20248802

[6] Guide to the Management of COVID-19“ by Dr. Paul Marik / FLCCC Alliance flccc.net/flccc-protocols-a-guide-to-the-management-of-covid-19

 

[7] Afrin LB, Weinstock LB, Molderings GJ. Covid-19 hyperinflammation and post-Covid-19 illness may be rooted in mast cell activation syndrome. Int J Infect Dis. 2020;100:327-332. doi:10.1016/j.ijid.2020.09.016

[8] Nahid Bhadelia et Al. Distinct Autoimmune Antibody Signatures Between Hospitalized Acute COVID-19 Patients, SARS-CoV-2 Convalescent Individuals, and Unexposed Pre-Pandemic Controls. https://doi.org/10.1101/2021.01.21.21249176. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.01.21.21249176v1

[9] Wood E, Hall KH, Tate W. Role of mitochondria, oxidative stress and the response to antioxidants in myalgic encephalomyelitis/chronic fatigue syndrome: A possible approach to SARS-CoV-2 ‘long-haulers’?. Chronic Dis Transl Med. 2021;7(1):14-26. doi:10.1016/j.cdtm.2020.11.002

[10] Chen, W., Pan, J.Y. Anatomical and Pathological Observation and Analysis of SARS and COVID-19: Microthrombosis Is the Main Cause of Death. Biol Proced Online 23, 4 (2021). https://doi.org/10.1186/s12575-021-00142-y

 

[11] Guide to the Management of COVID-19“ by Dr. Paul Marik / FLCCC Alliance flccc.net/flccc-protocols-a-guide-to-the-management-of-covid-19

[12] Gold JE, Okyay RA, Licht WE, Hurley DJ. Investigation of Long COVID Prevalence and Its Relationship to Epstein-Barr Virus Reactivation. Pathogens. 2021;10(6):763. Published 2021 Jun 17. doi:10.3390/pathogens10060763

[13] Yeoh YK, Zuo T, Lui GC, Zhang F, Liu Q, Li AY, Chung AC, Cheung CP, Tso EY, Fung KS, Chan V, Ling L, Joynt G, Hui DS, Chow KM, Ng SSS, Li TC, Ng RW, Yip TC, Wong GL, Chan FK, Wong CK, Chan PK, Ng SC. Gut microbiota composition reflects disease severity and dysfunctional immune responses in patients with COVID-19. Gut. 2021 Apr;70(4):698-706. doi: 10.1136/gutjnl-2020-323020. Epub 2021 Jan 11. PMID: 33431578; PMCID: PMC7804842.

 

[14] Guide to the Management of COVID-19“ by Dr. Paul Marik / FLCCC Alliance flccc.net/flccc-protocols-a-guide-to-the-management-of-covid-19

[15] Silveira D, Prieto-Garcia JM, Boylan F, et al. COVID-19: Is There Evidence for the Use of Herbal Medicines as Adjuvant Symptomatic Therapy?. Front Pharmacol. 2020;11:581840. Published 2020 Sep 23. doi:10.3389/fphar.2020.581840

 

[16] Huang J, Tao G, Liu J, Cai J, Huang Z, Chen JX. Current Prevention of COVID-19: Natural Products and Herbal Medicine. Front Pharmacol. 2020;11:588508. Published 2020 Oct 16. doi:10.3389/fphar.2020.588508

 

Le phénomène d’infection au virus SARS-COV2 n’a pas cessé de nous surprendre depuis son apparition sous la forme de la COVID19 dans la collectivité. Une des manifestations non anticipées de cette infection a été celle du syndrome de la forme longue de la COVID19 caractérisé par la persistance de symptômes incapacitants au moins 4 semaines après une infection à SARS-COV2 confirmée. Une grande proportion des individus ayant souffert de la COVID19 va développer la forme longue de l’infection, soit 13 à 41% chez les gens non hospitalisés (donc souffrant d’une maladie moins sévère) et 25 à 89% chez les gens hospitalisés, incluant ceux admis aux soins intensifs (donc souffrant d’une maladie beaucoup plus sévère).[1] Heureusement, on remarque que la plupart des personnes souffrant de cette affection récupéreront très progressivement dans les 12 semaines suivant l’infection. Dans une proportion moindre, certains préserveront des symptômes au-delà de cette durée et le pronostic de récupération reste incertain avec les données accessibles jusqu’à maintenant. Même des personnes dites « en santé » peuvent souffrir de la forme longue de la COVID et cela peut affecter significativement leur capacité à effectuer normalement leurs activités de la vie quotidienne et même de retourner au travail étant donné la fatigue débilitante[2]. Il est donc important de mieux comprendre ce syndrome pour savoir comment agir afin d’en améliorer le pronostic.

On observe que certaines populations seraient plus à risque de souffrir de la forme longue de la COVID19 : les femmes, les individus âgés, les gens obèses, ceux souffrant d’asthme et/ou de maladie pulmonaire obstructive chronique ainsi que les individus présentant une forme plus sévère au début de la maladie (soit 5 symptômes et plus dans la première semaine de l’infection)[3]. Cliniquement, les signes et symptômes retrouvés dans le « syndrome de COVID long » sont nombreux, peu spécifiques et en général ressemblent beaucoup à ce qu’on retrouve chez les individus souffrant d’encéphalomyélite myalgique (syndrome de fatigue chronique). Il est intéressant de noter que ces symptômes peuvent aussi être observés après la vaccination à ARNm suite à la réponse immunitaire engendrée par l’exposition à la protéine étrangère produite par nos cellules [4] . En tout, plus de 200 symptômes ont été rapportés à travers 10 organes différents, les plus fréquents étant : une grande fatigue, un brouillard mental, un souffle court et une faiblesse musculaire[5].

Voici tout de même une liste plus exhaustive des symptômes retrouvés:

  • Symptômes respiratoires : essoufflements, toux persistante
  • Symptômes neurologiques : fatigue intense, maux de tête, dépression, inhabilité à se concentrer, troubles de mémoire, insomnie, vertiges, attaques de panique, engourdissements
  • Symptômes musculo-squelettiques : malaises prolongés après un effort physique, douleurs musculaires et articulaires, incapacité à faire les activités habituelles d’une journée
  • Symptômes cardiovasculaires : palpitations, arythmies, chute de pression, sudations anormales, syndrome de tachycardie orthostatique (POTS)
  • Symptômes gastrointestinaux : perte d’appétit, diarrhée, nausées, vomissements
  • Symptômes dermatologiques : démangeaisons, éruptions cutanées, dermatographie, perte de cheveux
  • Symptômes ORL : nez qui coule, éternuements, yeux qui démangent ou qui brûlent, acouphènes, troubles de l’odorat, mal de gorge

 

Au moment d’écrire ces lignes, la forme longue de l’infection à COVID19 reste un syndrome encore mystérieux, en cours d’étude et pour lequel il existe plusieurs hypothèses expliquant sa pathophysiologie sans nécessairement identifier de façon claire la marche à suivre pour permettre d’en atténuer les symptômes.

Afin de mieux comprendre les différents mécanismes expliquant les diverses manifestations de la maladie, il est important de décrire plus en détails les hypothèses qui ont été soulevées en regard de la persistance des symptômes à la suite d’une infection à SARS-COV2.

 

Persistance du virus « fantôme » : Cette théorie suggère que des débris de virus ou que le virus lui-même persistent dans certaines cellules immunitaires (monocytes), se réactivant sous certaines circonstances et engendrant une inflammation chronique du système immunitaire dans l’objectif d’évacuer pour de bon les fragments de protéines virales qui se trouvent encore dans certaines cellules[6].

 

Syndrome d’activation mastocytaire : Les mastocytes, un type de cellules immunitaires contenant des messagers chimiques impliqués principalement dans les réactions allergiques sont grandement affectées par le virus SARS-COV2. Suite à leur stimulation, ces cellules présentes partout dans notre corps (incluant dans le cerveau) excrètent leur contenu riche en cytokines inflammatoires, histamine, tryptase, etc. Cela affecte le fonctionnement intrinsèque de l’organe qui subit cette « attaque inflammatoire » et provoque de nombreux symptômes désagréables.[7] Ceci peut s’avérer encore pire pour les individus qui ont du mal à dégrader l’histamine via des troubles génétiques affectant l’enzyme DAO.

 

Réponse auto-immune avec inflammation systémique : Quelques études se sont penchées sur la détection d’auto-anticorps nouvellement apparus après une infection à SARS-COV2, comme quoi le virus aurait le potentiel de déclencher l’apparition de phénomènes auto-immuns. L’inflammation chronique issue de l’attaque répétée de nos cellules par notre propre système immunitaire pourrait expliquer une proportion des symptômes désagréables ressentis[8].

 

Dysfonction mitochodriale : Les mitochondries sont une structure cellulaire essentielle à la fabrication d’énergie (ATP). Si cette organelle cellulaire est dysfonctionnelle, la cellule qui l’abrite ne peut pas fonctionner correctement et peut mourir. La fatigue est le symptôme le plus commun de dysfonction mitochondriale. Une exposition trop importante à des toxines environnementales (métaux lourds, moisissures, pesticides, etc.) des déficits nutritionnels divers ainsi qu’une exposition accrue au stress oxydatif (destruction par des radicaux libres) sont des exemples de phénomènes qui peuvent engendrer une inhabilité à ce que les mitochondries fonctionnent normalement. Le virus SARS-COV2 semble aussi s’attaquer aux mitochondries des cellules que le virus envahi de sorte qu’elles ne soient plus fonctionnelles pour assurer leurs fonctions habituelles par la suite.[9]

 

Micro-thrombi vasculaires : Il a été démontré que la formation de micro-caillots dans différentes artères du corps est un phénomène assez fréquent dans les formes sévères de la COVID19 dû au tropisme du virus pour les récepteurs AEC2 à l’intérieur des vaisseaux sanguins et le cerveau ne fait pas exception à ce phénomène[10]. On a même remarqué des changements structurels de certaines régions du cerveau chez 55% des individus à la suite d’une infection sévère à COVID19 ce qui explique la présence de nombreux symptômes neurologiques débilitants.[11]

 

Réactivation de pathogènes en dormance : Plusieurs virus, bactéries, parasites ou champignons présents en petite quantité dans notre corps et dont la réplication est parfaitement contrôlée par notre système immunitaire habituellement compétent sont susceptibles de se réactiver et causer des symptômes à la suite d’une infection à SARS-COV2. Ce virus cause tellement de perturbations immunitaires que notre organisme devient moins compétent à assurer ses autres responsabilités. C’est particulièrement le cas du EBV (le virus causant la mononucléose) ainsi que du varicella zoster (le virus causant le zona ou la varicelle) qui peuvent se réactiver suite à l’infection à SARS-COV2.[12]

 

Dysbiose : Le microbiote intestinal est un « organe » essentiel du corps impliqué non seulement dans la digestion, mais aussi dans la signalisation immunitaire, la synthèse de vitamines et neurotransmetteurs, la régulation énergétique, etc. Il a été démontré que le degré de débalancement du microbiote corrèle avec le degré de sévérité des symptômes dans le cadre d’une infection à SARS-COV2 par le biais de la régulation de la réponse immunitaire de l’hôte.[13] La restauration d’un équilibre sain dans le microbiote de l’intestin est donc essentiel à la récupération.

 

Il est bon de savoir que la vision fonctionnelle de la médecine s’ouvrant davantage à une approche intégrative a actuellement un meilleur succès dans la prise en charge des individus souffrant de la forme longue de la COVID19. Plusieurs principes sont fondamentaux afin d’optimiser le niveau fonctionnel des individus et diminuer progressivement les symptômes débilitants pour leur permettre de retrouver un état de santé le plus rapidement possible.

 

Voici donc quelques pôles thérapeutiques qui sont importants de considérer à travers la guérison:

 

Alimentation favorable à un bon fonctionnement du système immunitaire

    • Faible en sucres / glucides fin de renverser une possible résistance à l’insuline ou un taux de sucre trop élevé (les 2 états étant très pro-inflammatoires);
    • Sans les aliments transformés par l’industrie qui contiennent des additifs alimentaires malsains, des gras de mauvaise qualité et souvent beaucoup de sucres, sous différentes formes, toxiques pour l’organisme;
    • Implantation d’un mode de cuisson sécuritaire afin de réduire les produits de glycation avancés (AGEs) provoqués par les fortes chaleurs ;
    • Réduction de la quantité d’histamine en cas de syndrome d’activation mastocytaire et/ou de troubles de la dégradation de l’histamine (via l’enzyme DAO) en éliminant les aliments les plus riches en histamine : alcool, produits fermentés, fruits séchés, épinards, avocat, aubergine, fromages vieillis, charcuteries, fruits de mer et certains poissons, repas de la veille, etc. ainsi que ceux qui peuvent déclencher la relâche d’histamine comme les tomates, bananes, germe de blé, agrumes, certaines noix, légumineuses, chocolat, colorants et additifs alimentaires, etc.
    • En augmentant la quantité de fibres et d’aliments fermentés contenant des probiotiques (si bien tolérés) pour encourager la croissance de bactéries saines dans le microbiote intestinal.
    • Ajout d’aliments « anti-inflammatoires » en grande quantité : aliments riches en omega-3, une grande variété d’épices et de fines herbes, aliments riches en polyphénols (légumes, fruits, noix, graine, huile l’olive extra-vierge pressée à froid), etc.
    • Réduire l’exposition à des allergènes alimentaires pouvant déclencher des intolérances et qui sont propres à chacun (gluten, produits laitiers, noix, œufs, légumineuses, etc.). Avant de retirer un aliment ou une classe d’aliments dans sa diète, il est fortement recommandé de consulter une nutritionniste afin d’être guidé dans ce processus pour que notre corps ne manque de rien au final!

 

Implantation graduelle de l’activité physique

Débuter avec de courtes séances d’intensité très légère afin d’éviter de déclencher des malaises physiques prolongés post-effort pouvant à l’inverse retarder la guérison en signifiant que la demande métabolique était supérieure aux ressources disponibles pour assurer la fabrication d’énergie / réparation des dommages engendrés par l’exercice. La progression doit être très graduelle est très respectueuse des limites de son corps. Il n’y a pas place pour la performance et l’orgueil ici!

 

Stratégies de gestion du stress

Le cortisol élevé de façon chronique est extrêmement délétère pour la santé du système immunitaire. L’implantation de pratiques méditatives, de respirations conscientes, de moments de détente ainsi qu’une réorganisation significative de sa vie pour éviter les stimuli pouvant engendrer un stress malsain sont des interventions utiles dans la prise en charge d’un état de fatigue chronique post-COVID19.

 

Implantation d’un sommeil récupérateur

Il est essentiel de favoriser un sommeil de bonne qualité pour optimiser la récupération du système immunitaire. Idéalement 7-8h sans interruption, suivant le cycle circadien (c’est-à-dire dormir la nuit et être éveillé le jour), en réduisant l’exposition aux radiations électromagnétiques (wifi, télé, téléphone, etc.), en diminuant l’exposition à la lumière bleue avant de dormir, en évitant les activités sportives et les gros repas minimum 2 à 4h avant d’aller dormir et en faisant l’essai de suppléments de mélatonine pour aider à trouver le sommeil plus facilement.

 

Utilisation de la pharmacologie

Plusieurs agents ont été étudiés ou sont en cours d’étude pour contrer les effets indésirables de la forme longue de la COVID19. Sans avoir émis de recommandations claires pour le moment, certains auteurs ont démontré les effets bénéfiques de l’ivermectin, la cortisone et la fluvoxamine (un antidépresseur de la famille des ISRS) dans le traitement de certains symptômes[14]. Le syndrome d’activation mastocytaire peut aussi être traité avec des anti-histaminiques (type 1 et type 2) ainsi que d’autres anti-histaminiques ayant un effet stabilisateur de membranes de mastocytes (ex : rupatadine, ketotifen). Paradoxalement, il a été observé chez plusieurs individus une amélioration des symptômes post-COVID après la vaccination, comme quoi l’activation immunitaire secondairement engendrée semble être bénéfique à la récupération dans l’éventualité où le système immunitaire aurait été négativement perturbé par l’infection initiale à SARS-COV2.

 

Utilisation de la supplémentation

Plusieurs auteurs font état de la pertinence d’optimiser temporairement les apports en Vitamine C, Omega-3, vitamine D, Quercetin, CoQ10 et/ou autres champignons médicinaux ou botaniques davantage utilisées en médecine traditionnelle chinoise qui ont démontré des effets significatifs positifs sur la modulation du système immunitaire[15],[16]. Il est impératif d’opter pour les services d’un professionnel compétent en la matière pouvant nous guider adéquatement avec l’administration de ces substances pour en consommer les bonnes doses et formulations afin d’en optimiser l’efficacité en fonction des données probantes et des interactions médicamenteuses potentielles.

 

En conclusion, la forme longue de la COVID19 se manifeste par plusieurs affections atteignant de multiples organes et pouvant rendre son hôte inapte à assurer ses tâches quotidiennes usuelles. Il est important d’en comprendre les causes pour ainsi mieux adresser la physiologie dans le cadre d’une prise en charge médicale. Il est fortement recommandé que tout individu souffrant de ce syndrome puisse faire appel à une équipe de professionnels spécialisés dans l’optimisation des habitudes de vie pour augmenter le plus possible la probabilité de guérison sans séquelles. La vision de la médecine fonctionnelle qui s’avère d’ailleurs davantage intégrative permet d’accompagner de façon personnalisée l’individu selon ses besoins et sa physiologie qui lui est propre.

 

Article publié dans Vitalité Québec


 

[1] https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/COVID-19/COVID-19_INESSS_Outil_prise_en_charge_COVID_longue.pdf

[2] Kabi, A., Mohanty, A. P., & Kumar, S. (2021). Post COVID-19 syndrome: A literature review. Journal of Advances in Medicine and Medical Research, 32(24): 289-295, 2020;. ISSN: 2456-8899

[3] Sudre, C., Murray, B., Varsavsky, T., Graham, M., Penfold, R., Bowyer, R., Steves, C., et al (2020, January 01). Attributes and predictors of Long-COVID: Analysis of COVID cases and their symptoms collected by the COVID symptoms study app. Retrieved February 25, 2021, from https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.10.19.20214494v1

[4] Guide to the Management of COVID-19“ by Dr. Paul Marik / FLCCC Alliance flccc.net/flccc-protocols-a-guide-to-the-management-of-covid-19

[5] Davis, H. E., Assaf, G. S., McCorkell, L., Wei, H., Low, R. J., Re’em, Y., Akrami, A., et al (2020). Characterizing long COVID in an international cohort: 7 months of symptoms and their impact. medRxiv. doi:10.1101/2020.12.24.20248802

[6] Guide to the Management of COVID-19“ by Dr. Paul Marik / FLCCC Alliance flccc.net/flccc-protocols-a-guide-to-the-management-of-covid-19

 

[7] Afrin LB, Weinstock LB, Molderings GJ. Covid-19 hyperinflammation and post-Covid-19 illness may be rooted in mast cell activation syndrome. Int J Infect Dis. 2020;100:327-332. doi:10.1016/j.ijid.2020.09.016

[8] Nahid Bhadelia et Al. Distinct Autoimmune Antibody Signatures Between Hospitalized Acute COVID-19 Patients, SARS-CoV-2 Convalescent Individuals, and Unexposed Pre-Pandemic Controls. https://doi.org/10.1101/2021.01.21.21249176. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.01.21.21249176v1

[9] Wood E, Hall KH, Tate W. Role of mitochondria, oxidative stress and the response to antioxidants in myalgic encephalomyelitis/chronic fatigue syndrome: A possible approach to SARS-CoV-2 ‘long-haulers’?. Chronic Dis Transl Med. 2021;7(1):14-26. doi:10.1016/j.cdtm.2020.11.002

[10] Chen, W., Pan, J.Y. Anatomical and Pathological Observation and Analysis of SARS and COVID-19: Microthrombosis Is the Main Cause of Death. Biol Proced Online 23, 4 (2021). https://doi.org/10.1186/s12575-021-00142-y

 

[11] Guide to the Management of COVID-19“ by Dr. Paul Marik / FLCCC Alliance flccc.net/flccc-protocols-a-guide-to-the-management-of-covid-19

[12] Gold JE, Okyay RA, Licht WE, Hurley DJ. Investigation of Long COVID Prevalence and Its Relationship to Epstein-Barr Virus Reactivation. Pathogens. 2021;10(6):763. Published 2021 Jun 17. doi:10.3390/pathogens10060763

[13] Yeoh YK, Zuo T, Lui GC, Zhang F, Liu Q, Li AY, Chung AC, Cheung CP, Tso EY, Fung KS, Chan V, Ling L, Joynt G, Hui DS, Chow KM, Ng SSS, Li TC, Ng RW, Yip TC, Wong GL, Chan FK, Wong CK, Chan PK, Ng SC. Gut microbiota composition reflects disease severity and dysfunctional immune responses in patients with COVID-19. Gut. 2021 Apr;70(4):698-706. doi: 10.1136/gutjnl-2020-323020. Epub 2021 Jan 11. PMID: 33431578; PMCID: PMC7804842.

 

[14] Guide to the Management of COVID-19“ by Dr. Paul Marik / FLCCC Alliance flccc.net/flccc-protocols-a-guide-to-the-management-of-covid-19

[15] Silveira D, Prieto-Garcia JM, Boylan F, et al. COVID-19: Is There Evidence for the Use of Herbal Medicines as Adjuvant Symptomatic Therapy?. Front Pharmacol. 2020;11:581840. Published 2020 Sep 23. doi:10.3389/fphar.2020.581840

 

[16] Huang J, Tao G, Liu J, Cai J, Huang Z, Chen JX. Current Prevention of COVID-19: Natural Products and Herbal Medicine. Front Pharmacol. 2020;11:588508. Published 2020 Oct 16. doi:10.3389/fphar.2020.588508

 

Marie-Eve Fullum , conseillère en santé globale, animatrice d’ateliers et conférencière auprès des organisations

Depuis quelques années, Marie-Eve Fullum cumule de l’expérience en communications et en ressources humaines dans diverses entreprises. Elle carbure à la santé et au mieux-être des individus et à la promotion de saines habitudes de vie. En 2021, elle fait un virage professionnel et se lance dans l’entrepreneuriat. Elle désire contribuer à aider collectivement les autres en offrant des conférences et des ateliers rafraîchissants, remplis de vérité et d’humour axés sur l’amélioration de la qualité de vie du personnel, mais spécifiquement pour favoriser les conditions de travail des femmes actives en transition ménopausique.

Son parcours professionnel est atypique, mais unique et riche de sens. Elle est membre de l’UDA (Union des artistes) depuis 25 ans. Elle cumule plusieurs productions dans l’industrie télévisuelle et cinématographique et elle multiplie ses expériences en tant que scripte et scénariste.

Elle a œuvré dans divers milieux : secteur culturel, de l’organisation d’événements corporatifs et spéciaux, la philanthropie, les relations publiques, les communications et les ressources humaines. Le capital humain fait partie de son ADN. Marie-Eve Fullum est proactive, polyvalente, courageuse et passionnée. Comme un caméléon, elle est colorée et sa diversité et son intensité sont étonnants !

Elle est certifiée en gestion des ressources humaines à l’École des sciences de la gestion (ÉSG), en Majeure des communications et bachelière ès arts de l’Université du Québec à Montréal.

Par la suite, elle a poursuivi ses études au Microprogramme en gestion de la qualité de vie au travail de l’Université de Montréal.

Elle veut collaborer auprès des gestionnaires des organisations qui ont à cœur la santé globale de leurs équipes de travail. Les sujets qu’elle aborde amènent une prise de conscience, font grandir et développer la compassion et le soutien des employeurs et des employés.

Son cheval de bataille est d’offrir aux gestionnaires des outils concrets de prévention en santé globale et des stratégies d’accommodements pour améliorer la qualité de vie des employés au travail et particulièrement les employées en transition ménopausique. L’objectif est de diminuer l’absentéisme et augmenter la productivité et le bien-être des femmes qui doivent composer avec les symptômes et les inconforts de la ménopause, en offrant des ateliers et des conférences axés sur la gestion du stress.

Sensibiliser les hommes et les femmes sur le marché du travail sur les effets collatéraux de la transition ménopausique est l’une de ses grandes sources d’inspiration et de motivation.

Empathique, bienveillante et à l’écoute, elle aime le monde et veut toujours s’assurer du bien-être de tous. Communicatrice, rassembleuse, drôle et enthousiaste, elle sait transmettre ses connaissances avec authenticité et en toute simplicité.

Son approche permet aux participants de vivre des expériences à la fois ludiques et apaisantes dans l’objectif qu’ils intègrent les thèmes qui sont présentés. Sa quête vise l’amélioration de la qualité de vie au travail.

En tant que conseillère en santé globale, Marie-Eve Fullum met donc à votre disposition sa personnalité, ses acquis professionnels, ses compétences, sa détermination et sa passion pour la santé, le potentiel humain et les relations interpersonnelles.

De plus, la plupart des thématiques de Marie-Eve Fullum sont aussi offertes sous forme de conférences et d’ateliers en présentiel, en mode virtuel et en ligne.

Pour connaître ses disponibilités, ses tarifs ou pour obtenir des informations complémentaires, veuillez communiquer avec elle par courriel au fullummarieeve@gmail.com.

Marie-Eve Fullum , conseillère en santé globale, animatrice d’ateliers et conférencière auprès des organisations

Depuis quelques années, Marie-Eve Fullum cumule de l’expérience en communications et en ressources humaines dans diverses entreprises. Elle carbure à la santé et au mieux-être des individus et à la promotion de saines habitudes de vie. En 2021, elle fait un virage professionnel et se lance dans l’entrepreneuriat. Elle désire contribuer à aider collectivement les autres en offrant des conférences et des ateliers rafraîchissants, remplis de vérité et d’humour axés sur l’amélioration de la qualité de vie du personnel, mais spécifiquement pour favoriser les conditions de travail des femmes actives en transition ménopausique.

Son parcours professionnel est atypique, mais unique et riche de sens. Elle est membre de l’UDA (Union des artistes) depuis 25 ans. Elle cumule plusieurs productions dans l’industrie télévisuelle et cinématographique et elle multiplie ses expériences en tant que scripte et scénariste.

Elle a œuvré dans divers milieux : secteur culturel, de l’organisation d’événements corporatifs et spéciaux, la philanthropie, les relations publiques, les communications et les ressources humaines. Le capital humain fait partie de son ADN. Marie-Eve Fullum est proactive, polyvalente, courageuse et passionnée. Comme un caméléon, elle est colorée et sa diversité et son intensité sont étonnants !

Elle est certifiée en gestion des ressources humaines à l’École des sciences de la gestion (ÉSG), en Majeure des communications et bachelière ès arts de l’Université du Québec à Montréal.

Par la suite, elle a poursuivi ses études au Microprogramme en gestion de la qualité de vie au travail de l’Université de Montréal.

Elle veut collaborer auprès des gestionnaires des organisations qui ont à cœur la santé globale de leurs équipes de travail. Les sujets qu’elle aborde amènent une prise de conscience, font grandir et développer la compassion et le soutien des employeurs et des employés.

Son cheval de bataille est d’offrir aux gestionnaires des outils concrets de prévention en santé globale et des stratégies d’accommodements pour améliorer la qualité de vie des employés au travail et particulièrement les employées en transition ménopausique. L’objectif est de diminuer l’absentéisme et augmenter la productivité et le bien-être des femmes qui doivent composer avec les symptômes et les inconforts de la ménopause, en offrant des ateliers et des conférences axés sur la gestion du stress.

Sensibiliser les hommes et les femmes sur le marché du travail sur les effets collatéraux de la transition ménopausique est l’une de ses grandes sources d’inspiration et de motivation.

Empathique, bienveillante et à l’écoute, elle aime le monde et veut toujours s’assurer du bien-être de tous. Communicatrice, rassembleuse, drôle et enthousiaste, elle sait transmettre ses connaissances avec authenticité et en toute simplicité.

Son approche permet aux participants de vivre des expériences à la fois ludiques et apaisantes dans l’objectif qu’ils intègrent les thèmes qui sont présentés. Sa quête vise l’amélioration de la qualité de vie au travail.

En tant que conseillère en santé globale, Marie-Eve Fullum met donc à votre disposition sa personnalité, ses acquis professionnels, ses compétences, sa détermination et sa passion pour la santé, le potentiel humain et les relations interpersonnelles.

De plus, la plupart des thématiques de Marie-Eve Fullum sont aussi offertes sous forme de conférences et d’ateliers en présentiel, en mode virtuel et en ligne.

Pour connaître ses disponibilités, ses tarifs ou pour obtenir des informations complémentaires, veuillez communiquer avec elle par courriel au fullummarieeve@gmail.com.

Mon domaine d’expertise est la longévité en santé; comment garder les gens en santé, plus longtemps. Dans cet optique, les oméga-3 sont un incontournable. Ils sont importants autant pour le bon fonctionnement de nos cellules, que pour le bon fonctionnement du système immunitaire et toutes les implications de l’inflammation. Je parlerai donc du lien entre les oméga-3 et la longévité, en soulignant au passage quelques études cliniques et métanalyses récentes qui supportent un grand nombre de bénéfices. Parlons un peu de longévité avant d’aller plus loin et nous reviendrons à la définition des oméga-3, l’apport alimentaire et les dosages thérapeutiques.

Une première indication sur la longévité, nous vient des télomères; ces indicateurs très fiables de la durée de vie utile de nos cellules. Plus nous sommes en santé, plus nos télomères sont long. Une étude récente a démontré qu’une consommation de 3 à 6 mois d’oméga-3 réduit le raccourcissement naturel des télomères et nous indique ainsi que nos cellules sont plus en santé. Il s’agit d’une preuve indirecte de leurs effets sur la longévité. D’autres études vont dans la même direction. En Chine, une étude a permis de démontrer un lien entre la fréquence de la consommation de poisson et la longévité : 3 à 10 consommations par mois pour les gens vivants au bord de la mer vs 1 consommation ou moins pour les personnes éloignées. Cette consommation, responsable de la consommation d’oméga-3, aurait un effet significatif sur la longévité de la population à l’étude.

Si nous regardons maintenant les processus du vieillissement, mon domaine de recherche, une autre étude récente s’est attardée aux mécanismes d’action possible des oméga-3 sur leurs effets préventifs sur le vieillissement. La consommation d’oméga-3 réduirait certains impacts du vieillissement, mais aussi, certains processus même du vieillissement cellulaire par la modification de l’expression des gènes. La consommation d’oméga-3 influencerait positivement l’expression de notre génétique. Ces gènes reliés à la prise d’oméga-3 permettrait de ralentir les processus du vieillissement. La composition du microbiote influencerait cet effet bénéfique (ce qui souligne l’importance de toujours penser à la santé d’une façon globale même si la science tend à isoler les paramètres pour étudier leurs effets causaux).

Outre la longévité en général, les impacts des oméga-3 sur la dépression, l’hypertension ou l’inflammation sont aussi très bien documentés et nous y reviendrons. Parlons maintenant de ce que sont les oméga-3.

 

Quelques explications de chimie pour ces bons gras

Les oméga-3 font partie des acides gras poly-insaturés au même titre que les oméga-6. Il s’agit d’un gras, un lipide, avec une tête polaire (soluble dans l’eau) composée d’un groupement acide et une queue de molécules de carbone hydrophobe (insoluble dans l’eau). Cette polarité fait en sorte qu’ils composent la bicouche lipidique des membranes cellulaires avec la queue hydrophobe vers le centre de la membrane. La position de leur double lien, ce que l’on appelle l’insaturation, cause une courbure dans cette queue qui empêche les molécules de s’empiler facilement. Lorsque des gras s’empilent, cela provoque de la rigidité, comme pour les huiles ferment à température de la pièce (d’où les processus industriels pour créer des gras trans qui sont des huiles ferment à température de la pièce).

La présence des oméga-3 dans les membranes cellulaires assure ainsi la fluidité de celle-ci et cela permet l’ajout des récepteurs membranaires, des canaux de transports et autres protéines essentielles au bon fonctionnement des cellules. C’est ce que l’on appelle la fluidité membranaire. Mauvaise fluidité = mauvais fonctionnement des cellules. Vous pouvez donc facilement comprendre que les oméga-3 sont essentiels au bon fonctionnement de toutes les cellules du corps humain, et donc, qu’ils ont une importance primordiale dans la conservation d’une bonne santé et de la longévité.

De plus, ils sont impliqués dans tous les processus inflammatoires. L’inflammation est essentielle à la vie et les molécules provoquant l’inflammation sont produites à partir des oméga-6, tandis que celles permettant de réduire l’inflammation une fois qu’elle n’est plus nécessaire, sont fabriquées à partir des oméga-3. Si le corps contient trop d’oméga-6 par rapport aux oméga-3, les cellules fonctionneront moins bien, l’inflammation durera trop longtemps ou sera provoquée trop facilement et cela augmentera les risques d’un grand nombre de maladies en plus d’accélérer le développement de la majorité de celles associées au vieillissement.

Malheureusement, au cours des dernières années, les gras ont été diabolisés pendant que nous augmentions la consommation néfaste des glucides. Il est vrai que certains gras peuvent être mauvais pour la santé, comme les gras trans mentionnés auparavant, mais ce discours erroné axé sur le négatif, a détourné l’attention de l’importance des bons gras et des ratios oméga-6/oméga-3 dans l’alimentation. Des études récentes ont estimé que ce ratio est généralement de 20 :1 à 50 :1 en Amérique du Nord, alors qu’il devrait se situer aux environs de 4 :1 afin de permettre une bonne santé.

 

L’alimentation et les oméga-3

Il faut donc consommer plus d’oméga-3 et aussi, je tiens à le souligner, moins d’oméga-6. Pour améliorer le ratio, il y a deux façons : réduire les oméga-6 et augmenter les oméga-3. Pour les gens qui ont des ratios de 50 :1 actuellement, juste augmenter la consommation d’oméga-3 ne sera probablement pas suffisant. Il faut aussi réduire les oméga-6 qui sont présents en grande quantité dans les huiles végétales, la friture (le «néfaste food» comme le dit si bien mon ami Jean-Yves Dionne) et les charcuteries. La viande de façon générale en contient aussi, mais en moins grande quantité.

Pour ce qui est des oméga-3, les recommandations sont simples : mangez du poisson et prenez des suppléments. Les sources végétales, comme la graine de lin, contiennent un oméga-3 (ALA : l’acide alpha-linolénique) qui n’est pas utilisé par le corps humain pour les membranes cellulaires et doit être converti en AEP (l’acide eicosapentaénoïque) ou en ADH (l’acide docosahexaénoïque). Le taux de conversion est très faible (aux environs de 1 à 5%). C’est que l’ALA est une chaîne de 18 carbones qui doit être rallongée de 2 carbones pour faire l’AEP (environ 5% de conversion) ou de 4 carbones pour faire l’ADH (environ 1% de conversion). Ainsi, les bonnes sources alimentaires sont le saumon, les sardines et le maquereau (les poissons gras) pour lesquels une portion raisonnable peut contenir de 1500 à 3000 mg d’oméga-3. Les recommandations alimentaires habituelles sont de 3 consommations de poissons gras par semaine ce qui donne une moyenne d’environ 1100 mg/jour d’oméga-3. Est-ce suffisant ?

 

Les dosages thérapeutiques

Avons-nous tous besoin d’un dosage thérapeutique ? Nous pourrions dire qu’il y a une différence entre les doses de base de la consommation d’oméga-3 et l’usage thérapeutique. Toutefois, pour quelles raisons considérez-vous votre apport en oméga-3 ? S’il s’agit de raisons reliées aux démonstrations cliniques effectuées avec des dosages thérapeutiques, c’est que vous devez en prendre suffisamment pour permettre ces impacts positifs.

L’Organisation mondiale de la santé recommande une dose journalière de 1000 mg d’oméga-3 qui correspond à peu près à trois consommations de poissons gras par semaine. Les dosages thérapeutiques sont ceux utilisés pour optimiser un apport en oméga-3 dans le but de rétablir ou d’aider à une condition de santé. Ils sont définis comme supérieurs ou égales à 1800 mg d’omega-3/jour et les études cliniques utilisent souvent de 2000 à 4000 mg/jour d’oméga-3. Voici 3 exemples :

 

  • HYPERTENSION : Méta-analyse de 71 essais cliniques, près de 5000 personnes (Zhang et al, 2022):
    • bénéfices significatifs entre 2000 à 3000 mg/j,
    • bénéfices supérieurs à plus de 3000 mg/j,
    • les bénéfices ne sont pas plus élevés à 5000 mg/j
    • pris par l’alimentation ou en suppléments.

 

  • DÉPRESSION : 26 études cliniques, 2160 participants: effet thérapeutique sur l’amélioration de la dépression (Liao et al, 2021). Effets significatifs sur les symptômes de dépression vs placébo (P = 0.004):
    • ≥ 60% d’AEP,
    • ≥ 1000 mg d’AEP/j,
    • aucun effet significatif de l’ADH.

 

  • MALADIES RHUMATOÏDES INFLAMMATOIRES : analyses systématiques et méta-analyses, 30 études cliniques, 1420 participants, 3 à 6 mois, dose thérapeutique ≥ 2000 mg/j (Sigaux et al, 2022), effets significatifs comparés au placébo sur:
    • le nombre d’articulations douloureuses, enflées et sensibles,
    • le niveau d’activité de la maladie (évaluation pour 28 articulations) et
    • les résultats du questionnaire d’évaluation de la santé.

 

Ainsi, bien que la consommation de 3 à 10 portions de poisson par mois semble déjà avoir un impact sur la longévité, les démonstrations cliniques utilisent habituellement plus de 2000 mg/jour d’oméga-3 pour la majorité des bénéfices considérés par les consommateurs. Il est donc nécessaire, pour la majorité des gens, de compléter votre consommation d’oméga-3 par la prise d’un supplément de qualité permettant d’atteindre les dosages thérapeutiques de 2000 à 4000 mg/jour.

 

Article publié sur Vitalité Québec 

 


 

Références

  • Ali et al, 2022. Effect of omega-3 fatty acids on the telomere length: A mini meta-analysis of clinical trials. Biomol Concepts. 2022 Feb 21;13(1):25-33.
  • Asher et al, 2021. Blood omega-3 fatty acids and death from COVID-19: A pilot study. Prostaglandins Leukot Essent Fatty Acids. 2021 Mar;166:102250.
  • Huang et al, 2017. Relationships among Environment, Climate, and Longevity in China. Int J Environ Res Public Health. 2017 Oct 8;14(10):1195.
  • Mariamenatu AH, Abdu EM. Overconsumption of Omega-6 Polyunsaturated Fatty Acids (PUFAs) versus Deficiency of Omega-3 PUFAs in Modern-Day Diets: The Disturbing Factor for Their “Balanced Antagonistic Metabolic Functions” in the Human Body. J Lipids. 2021 Mar 17;2021:8848161.
  • Liao et al, 2019. Efficacy of omega-3 PUFAs in depression: A meta-analysis. Transl Psychiatry. 2019 Aug 5;9(1):190.
  • Molfino et al, 2017. Omega-3 Polyunsaturated Fatty Acids in Critical Illness: Anti-Inflammatory, Proresolving, or Both? Oxid Med Cell Longev. 2017;2017:5987082.
  • Powell et al, 2021. It Is Time for an Oil Change: Polyunsaturated Fatty Acids and Human Health. Mo Med. 2021 Sep-Oct;118(5):426-430. PMID: 34658434; PMCID: PMC8504507.
  • Starkweather, et al. 2014. An integrative review of factors associated with telomere length and implications for biobehavioral research. Nurs Res. Jan-Feb;63(1):36-50.
  • Troesch et al, 2020. Expert Opinion on Benefits of Long-Chain Omega-3 Fatty Acids (DHA and EPA) in Aging and Clinical Nutrition. 2020 Aug 24;12(9):2555.
  • Xia et al, 2016. An Update on Inflamm-Aging: Mechanisms, Prevention, and Treatment. J Immunol Res. 2016;2016:8426874.
  • Xie SH et al, 2021. Multi-Omics Interpretation of Anti-Aging Mechanisms for ω-3 Fatty Acids. Genes (Basel). 2021 Oct 24;12(11):1691.
  • Zhang et al, 2022. Omega-3 Polyunsaturated Fatty Acids Intake and Blood Pressure: A Dose-Response Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. J Am Heart Assoc. 2022 Jun 7;11(11):e025071.

Mon domaine d’expertise est la longévité en santé; comment garder les gens en santé, plus longtemps. Dans cet optique, les oméga-3 sont un incontournable. Ils sont importants autant pour le bon fonctionnement de nos cellules, que pour le bon fonctionnement du système immunitaire et toutes les implications de l’inflammation. Je parlerai donc du lien entre les oméga-3 et la longévité, en soulignant au passage quelques études cliniques et métanalyses récentes qui supportent un grand nombre de bénéfices. Parlons un peu de longévité avant d’aller plus loin et nous reviendrons à la définition des oméga-3, l’apport alimentaire et les dosages thérapeutiques.

Une première indication sur la longévité, nous vient des télomères; ces indicateurs très fiables de la durée de vie utile de nos cellules. Plus nous sommes en santé, plus nos télomères sont long. Une étude récente a démontré qu’une consommation de 3 à 6 mois d’oméga-3 réduit le raccourcissement naturel des télomères et nous indique ainsi que nos cellules sont plus en santé. Il s’agit d’une preuve indirecte de leurs effets sur la longévité. D’autres études vont dans la même direction. En Chine, une étude a permis de démontrer un lien entre la fréquence de la consommation de poisson et la longévité : 3 à 10 consommations par mois pour les gens vivants au bord de la mer vs 1 consommation ou moins pour les personnes éloignées. Cette consommation, responsable de la consommation d’oméga-3, aurait un effet significatif sur la longévité de la population à l’étude.

Si nous regardons maintenant les processus du vieillissement, mon domaine de recherche, une autre étude récente s’est attardée aux mécanismes d’action possible des oméga-3 sur leurs effets préventifs sur le vieillissement. La consommation d’oméga-3 réduirait certains impacts du vieillissement, mais aussi, certains processus même du vieillissement cellulaire par la modification de l’expression des gènes. La consommation d’oméga-3 influencerait positivement l’expression de notre génétique. Ces gènes reliés à la prise d’oméga-3 permettrait de ralentir les processus du vieillissement. La composition du microbiote influencerait cet effet bénéfique (ce qui souligne l’importance de toujours penser à la santé d’une façon globale même si la science tend à isoler les paramètres pour étudier leurs effets causaux).

Outre la longévité en général, les impacts des oméga-3 sur la dépression, l’hypertension ou l’inflammation sont aussi très bien documentés et nous y reviendrons. Parlons maintenant de ce que sont les oméga-3.

 

Quelques explications de chimie pour ces bons gras

Les oméga-3 font partie des acides gras poly-insaturés au même titre que les oméga-6. Il s’agit d’un gras, un lipide, avec une tête polaire (soluble dans l’eau) composée d’un groupement acide et une queue de molécules de carbone hydrophobe (insoluble dans l’eau). Cette polarité fait en sorte qu’ils composent la bicouche lipidique des membranes cellulaires avec la queue hydrophobe vers le centre de la membrane. La position de leur double lien, ce que l’on appelle l’insaturation, cause une courbure dans cette queue qui empêche les molécules de s’empiler facilement. Lorsque des gras s’empilent, cela provoque de la rigidité, comme pour les huiles ferment à température de la pièce (d’où les processus industriels pour créer des gras trans qui sont des huiles ferment à température de la pièce).

La présence des oméga-3 dans les membranes cellulaires assure ainsi la fluidité de celle-ci et cela permet l’ajout des récepteurs membranaires, des canaux de transports et autres protéines essentielles au bon fonctionnement des cellules. C’est ce que l’on appelle la fluidité membranaire. Mauvaise fluidité = mauvais fonctionnement des cellules. Vous pouvez donc facilement comprendre que les oméga-3 sont essentiels au bon fonctionnement de toutes les cellules du corps humain, et donc, qu’ils ont une importance primordiale dans la conservation d’une bonne santé et de la longévité.

De plus, ils sont impliqués dans tous les processus inflammatoires. L’inflammation est essentielle à la vie et les molécules provoquant l’inflammation sont produites à partir des oméga-6, tandis que celles permettant de réduire l’inflammation une fois qu’elle n’est plus nécessaire, sont fabriquées à partir des oméga-3. Si le corps contient trop d’oméga-6 par rapport aux oméga-3, les cellules fonctionneront moins bien, l’inflammation durera trop longtemps ou sera provoquée trop facilement et cela augmentera les risques d’un grand nombre de maladies en plus d’accélérer le développement de la majorité de celles associées au vieillissement.

Malheureusement, au cours des dernières années, les gras ont été diabolisés pendant que nous augmentions la consommation néfaste des glucides. Il est vrai que certains gras peuvent être mauvais pour la santé, comme les gras trans mentionnés auparavant, mais ce discours erroné axé sur le négatif, a détourné l’attention de l’importance des bons gras et des ratios oméga-6/oméga-3 dans l’alimentation. Des études récentes ont estimé que ce ratio est généralement de 20 :1 à 50 :1 en Amérique du Nord, alors qu’il devrait se situer aux environs de 4 :1 afin de permettre une bonne santé.

 

L’alimentation et les oméga-3

Il faut donc consommer plus d’oméga-3 et aussi, je tiens à le souligner, moins d’oméga-6. Pour améliorer le ratio, il y a deux façons : réduire les oméga-6 et augmenter les oméga-3. Pour les gens qui ont des ratios de 50 :1 actuellement, juste augmenter la consommation d’oméga-3 ne sera probablement pas suffisant. Il faut aussi réduire les oméga-6 qui sont présents en grande quantité dans les huiles végétales, la friture (le «néfaste food» comme le dit si bien mon ami Jean-Yves Dionne) et les charcuteries. La viande de façon générale en contient aussi, mais en moins grande quantité.

Pour ce qui est des oméga-3, les recommandations sont simples : mangez du poisson et prenez des suppléments. Les sources végétales, comme la graine de lin, contiennent un oméga-3 (ALA : l’acide alpha-linolénique) qui n’est pas utilisé par le corps humain pour les membranes cellulaires et doit être converti en AEP (l’acide eicosapentaénoïque) ou en ADH (l’acide docosahexaénoïque). Le taux de conversion est très faible (aux environs de 1 à 5%). C’est que l’ALA est une chaîne de 18 carbones qui doit être rallongée de 2 carbones pour faire l’AEP (environ 5% de conversion) ou de 4 carbones pour faire l’ADH (environ 1% de conversion). Ainsi, les bonnes sources alimentaires sont le saumon, les sardines et le maquereau (les poissons gras) pour lesquels une portion raisonnable peut contenir de 1500 à 3000 mg d’oméga-3. Les recommandations alimentaires habituelles sont de 3 consommations de poissons gras par semaine ce qui donne une moyenne d’environ 1100 mg/jour d’oméga-3. Est-ce suffisant ?

 

Les dosages thérapeutiques

Avons-nous tous besoin d’un dosage thérapeutique ? Nous pourrions dire qu’il y a une différence entre les doses de base de la consommation d’oméga-3 et l’usage thérapeutique. Toutefois, pour quelles raisons considérez-vous votre apport en oméga-3 ? S’il s’agit de raisons reliées aux démonstrations cliniques effectuées avec des dosages thérapeutiques, c’est que vous devez en prendre suffisamment pour permettre ces impacts positifs.

L’Organisation mondiale de la santé recommande une dose journalière de 1000 mg d’oméga-3 qui correspond à peu près à trois consommations de poissons gras par semaine. Les dosages thérapeutiques sont ceux utilisés pour optimiser un apport en oméga-3 dans le but de rétablir ou d’aider à une condition de santé. Ils sont définis comme supérieurs ou égales à 1800 mg d’omega-3/jour et les études cliniques utilisent souvent de 2000 à 4000 mg/jour d’oméga-3. Voici 3 exemples :

 

  • HYPERTENSION : Méta-analyse de 71 essais cliniques, près de 5000 personnes (Zhang et al, 2022):
    • bénéfices significatifs entre 2000 à 3000 mg/j,
    • bénéfices supérieurs à plus de 3000 mg/j,
    • les bénéfices ne sont pas plus élevés à 5000 mg/j
    • pris par l’alimentation ou en suppléments.

 

  • DÉPRESSION : 26 études cliniques, 2160 participants: effet thérapeutique sur l’amélioration de la dépression (Liao et al, 2021). Effets significatifs sur les symptômes de dépression vs placébo (P = 0.004):
    • ≥ 60% d’AEP,
    • ≥ 1000 mg d’AEP/j,
    • aucun effet significatif de l’ADH.

 

  • MALADIES RHUMATOÏDES INFLAMMATOIRES : analyses systématiques et méta-analyses, 30 études cliniques, 1420 participants, 3 à 6 mois, dose thérapeutique ≥ 2000 mg/j (Sigaux et al, 2022), effets significatifs comparés au placébo sur:
    • le nombre d’articulations douloureuses, enflées et sensibles,
    • le niveau d’activité de la maladie (évaluation pour 28 articulations) et
    • les résultats du questionnaire d’évaluation de la santé.

 

Ainsi, bien que la consommation de 3 à 10 portions de poisson par mois semble déjà avoir un impact sur la longévité, les démonstrations cliniques utilisent habituellement plus de 2000 mg/jour d’oméga-3 pour la majorité des bénéfices considérés par les consommateurs. Il est donc nécessaire, pour la majorité des gens, de compléter votre consommation d’oméga-3 par la prise d’un supplément de qualité permettant d’atteindre les dosages thérapeutiques de 2000 à 4000 mg/jour.

 

Article publié sur Vitalité Québec 

 


 

Références

  • Ali et al, 2022. Effect of omega-3 fatty acids on the telomere length: A mini meta-analysis of clinical trials. Biomol Concepts. 2022 Feb 21;13(1):25-33.
  • Asher et al, 2021. Blood omega-3 fatty acids and death from COVID-19: A pilot study. Prostaglandins Leukot Essent Fatty Acids. 2021 Mar;166:102250.
  • Huang et al, 2017. Relationships among Environment, Climate, and Longevity in China. Int J Environ Res Public Health. 2017 Oct 8;14(10):1195.
  • Mariamenatu AH, Abdu EM. Overconsumption of Omega-6 Polyunsaturated Fatty Acids (PUFAs) versus Deficiency of Omega-3 PUFAs in Modern-Day Diets: The Disturbing Factor for Their “Balanced Antagonistic Metabolic Functions” in the Human Body. J Lipids. 2021 Mar 17;2021:8848161.
  • Liao et al, 2019. Efficacy of omega-3 PUFAs in depression: A meta-analysis. Transl Psychiatry. 2019 Aug 5;9(1):190.
  • Molfino et al, 2017. Omega-3 Polyunsaturated Fatty Acids in Critical Illness: Anti-Inflammatory, Proresolving, or Both? Oxid Med Cell Longev. 2017;2017:5987082.
  • Powell et al, 2021. It Is Time for an Oil Change: Polyunsaturated Fatty Acids and Human Health. Mo Med. 2021 Sep-Oct;118(5):426-430. PMID: 34658434; PMCID: PMC8504507.
  • Starkweather, et al. 2014. An integrative review of factors associated with telomere length and implications for biobehavioral research. Nurs Res. Jan-Feb;63(1):36-50.
  • Troesch et al, 2020. Expert Opinion on Benefits of Long-Chain Omega-3 Fatty Acids (DHA and EPA) in Aging and Clinical Nutrition. 2020 Aug 24;12(9):2555.
  • Xia et al, 2016. An Update on Inflamm-Aging: Mechanisms, Prevention, and Treatment. J Immunol Res. 2016;2016:8426874.
  • Xie SH et al, 2021. Multi-Omics Interpretation of Anti-Aging Mechanisms for ω-3 Fatty Acids. Genes (Basel). 2021 Oct 24;12(11):1691.
  • Zhang et al, 2022. Omega-3 Polyunsaturated Fatty Acids Intake and Blood Pressure: A Dose-Response Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. J Am Heart Assoc. 2022 Jun 7;11(11):e025071.

Un peu d’histoire sur l’utilisation de la glace

Cela fait très longtemps que la recommandation de mettre de la glace sur une blessure fait son chemin dans le traitement des atteintes aux tissus mous: ligaments, tendons, muscles, etc. L’exemple parfait pour vous mettre en contexte: la fameuse entorse à la cheville comme sur la présente photo. En fait, c’est surtout depuis environ 1978 lorsque Dr. Gabe Mirkin a introduit l’acronyme RICE, soit Rest (repos), Ice (glace), Compression (compression) et Elevation (élévation). La glace aurait comme effet de diminuer la douleur, l’inflammation, l’enflure et aussi d’aider la guérison. Est-ce que la glace permet réellement tous ces bénéfices? Continuons…

Si nous reculons encore un peu plus loin dans le temps, déjà dans les années 1940, le monde médical utilisait la glace pour diminuer l’infection, la douleur et les décès lors d’opérations chirurgicales majeures, comme les amputations (1). Avec le temps, la glace est devenue un outil pour la gestion de toutes sortes de blessures, à priori dans le domaine athlétique avec le RICE (2), mais par la suite par le monde médical comme traitement de base pour des blessures aigües.

Autre fait historique intéressant, et que peu de gens savent, c’est que Dr. Mirkin lui-même a affirmé plus tard que les études récentes semblaient démontrer, entre autres, que « son RICE », la glace en particulier, n’aurait pas autant d’effets qu’on lui attribuait et qu’elle pourrait même ralentir les processus normaux de guérison des tissus mous (3).

 

Que dit la science d’aujourd’hui

Effet favorable sur la douleur: Il semble y avoir un assez bon consensus scientifique et clinique que la glace permet en effet une réduction de la douleur, plus précisément une diminution de la perception de celle-ci (4). Cependant, ce n’est pas forcément un signe qu’il y aura une meilleure guérison de la blessure. Il faut néanmoins comprendre qu’une guérison n’est pas seulement biologique, mais c’est un processus biopsychosocial complexe et, donc, une bonne gestion de la douleur va forcément aider à traverser les étapes. C’est simplement que la glace n’est pas le meilleur moyen de diminuer la douleur, et ce, particulièrement si elle est trop utilisée.

 

Effet défavorable sur l’inflammation: L’inflammation fait partie du processus de guérison d’une blessure. C’est un mécanisme nécessaire qui permet au corps d’envoyer les médiateurs de guérison, par exemple les neutrophiles (globules blancs) pour éliminer les bactéries lors des plaies ouvertes ou les macrophages qui vont retirer les cellules endommagées par la blessure. Si vous ralentissez l’inflammation dès le départ, vous ralentissez l’arrivée de ces précieuses molécules, vous ralentissez également les autres étapes de la guérison et vous diminuez la qualité des étapes 2 et 3 de la guérison, soient celles de cicatrisation/fibroblastique et de remodelage. Une étude de 2011 a démontré plusieurs faits très intéressants qui appuient cela (5). Notamment, après 28 jours suivant la blessure, les participants qui n’avaient pas utilisé la glace avaient des tissus musculaires régénérés de l’ordre de 65% plus élevés. Le problème relié à la glace serait attribuable à son effet sur la constriction des vaisseaux diminuant ainsi l’apport en médiateurs de guérison vers le site de la blessure.

 

Effet défavorable sur la diminution de l’enflure: Il est bien démontré que l’enflure excessive va nuire à la guérison de la blessure, notamment parce qu’elle aura comme effet d’augmenter encore plus la douleur, de diminuer la capacité de mouvement et, donc, de ralentir la vitesse de guérison. Par contre, l’enflure est aussi un processus normal lors d’une blessure et elle est nécessaire à la guérison. En fait, l’enflure, c’est tout simplement l’accumulation de fluide rempli de cellules inflammatoires nécessaires et aussi d’autres cellules de tissus endommagés qui devront quitter éventuellement le site de la blessure via le système lymphatique. Ce dernier est passif, il est dépendant du mouvement pour fonctionner. La glace ne permet pas de facilité l’évacuation du fluide, le mouvement oui.

 

Le mouvement comme principal allié de la guérison

Finalement, les experts (6) qui ont étudié la question semblent s’entendre sur certains points qui seraient ceux-ci:

Il n’existe pas suffisamment de données pour établir de façon claire l’efficacité de la glace et du RICE dans les traitements de ce type de blessure, outre la diminution de la perception de la douleur.

Un plan de traitement devrait être individualisé et la réadaptation/réhabilitation par le mouvement devrait être visée le plus rapidement possible, car il est le meilleur outil vers la guérison optimale.

 


 

Références

(1) F.M. Massie, « Refrigeration anesthesia for amputation », Annals of Surgery 123, no. 5 (1946): 937-47.

(2) G. Mirkin and M. Hoffman, The Sport Medecine book (Boston: Little Brown & Co., 1978).

(3) G. Reinl, Iced! The Illusionnary Treatment Option, 2nd Edition (Henderson, NV: Gary Reinl, 2014).

(4) Bleakley C, McDonough S, MacAuley D. The use of ice in the treatment of acute soft-tissue injury: a systematic review of randomized controlled trials. Am J Sports Med. 2004 Jan-Feb;32(1):251-61. doi: 10.1177/0363546503260757. PMID: 14754753.

(5) Takagi R, Fujita N, Arakawa T, Kawada S, Ishii N, Miki A. Influence of icing on muscle regeneration after crush injury to skeletal muscles in rats. J Appl Physiol (1985). 2011 Feb;110(2):382-8. doi: 10.1152/japplphysiol.01187.2010. Epub 2010 Dec 16. PMID: 21164157.

(6) Kaminski TW, Hertel J, Amendola N, et al. National Athletic Trainer’s Association position statement: conservative management and preventing ankle sprains in athletes. J Athl Train. 2013;48:528-545

Collins NC. Is ice right? Does cryotherapy improve outcome for acute soft tissue injury? Emergency Medicine Journal 2008;25:65-68.

Van den Bekerom MP, Struijs PA, Blankevoort L, Welling L, van Dijk CN, Kerkhoffs GM. What is the evidence for rest, ice, compression, and elevation therapy in the treatment of ankle sprains in adults? J Athl Train. 2012 Jul-Aug;47(4):435-43. doi: 10.4085/1062-6050-47.4.14. PMID: 22889660; PMCID: PMC3396304.

Kaminski TW, Hertel J, Amendola N, et al. National Athletic Trainer’s Association position statement: conservative management and preventing ankle sprains in athletes. J Athl Train. 2013;48:528-545

 

Un peu d’histoire sur l’utilisation de la glace

Cela fait très longtemps que la recommandation de mettre de la glace sur une blessure fait son chemin dans le traitement des atteintes aux tissus mous: ligaments, tendons, muscles, etc. L’exemple parfait pour vous mettre en contexte: la fameuse entorse à la cheville comme sur la présente photo. En fait, c’est surtout depuis environ 1978 lorsque Dr. Gabe Mirkin a introduit l’acronyme RICE, soit Rest (repos), Ice (glace), Compression (compression) et Elevation (élévation). La glace aurait comme effet de diminuer la douleur, l’inflammation, l’enflure et aussi d’aider la guérison. Est-ce que la glace permet réellement tous ces bénéfices? Continuons…

Si nous reculons encore un peu plus loin dans le temps, déjà dans les années 1940, le monde médical utilisait la glace pour diminuer l’infection, la douleur et les décès lors d’opérations chirurgicales majeures, comme les amputations (1). Avec le temps, la glace est devenue un outil pour la gestion de toutes sortes de blessures, à priori dans le domaine athlétique avec le RICE (2), mais par la suite par le monde médical comme traitement de base pour des blessures aigües.

Autre fait historique intéressant, et que peu de gens savent, c’est que Dr. Mirkin lui-même a affirmé plus tard que les études récentes semblaient démontrer, entre autres, que « son RICE », la glace en particulier, n’aurait pas autant d’effets qu’on lui attribuait et qu’elle pourrait même ralentir les processus normaux de guérison des tissus mous (3).

 

Que dit la science d’aujourd’hui

Effet favorable sur la douleur: Il semble y avoir un assez bon consensus scientifique et clinique que la glace permet en effet une réduction de la douleur, plus précisément une diminution de la perception de celle-ci (4). Cependant, ce n’est pas forcément un signe qu’il y aura une meilleure guérison de la blessure. Il faut néanmoins comprendre qu’une guérison n’est pas seulement biologique, mais c’est un processus biopsychosocial complexe et, donc, une bonne gestion de la douleur va forcément aider à traverser les étapes. C’est simplement que la glace n’est pas le meilleur moyen de diminuer la douleur, et ce, particulièrement si elle est trop utilisée.

 

Effet défavorable sur l’inflammation: L’inflammation fait partie du processus de guérison d’une blessure. C’est un mécanisme nécessaire qui permet au corps d’envoyer les médiateurs de guérison, par exemple les neutrophiles (globules blancs) pour éliminer les bactéries lors des plaies ouvertes ou les macrophages qui vont retirer les cellules endommagées par la blessure. Si vous ralentissez l’inflammation dès le départ, vous ralentissez l’arrivée de ces précieuses molécules, vous ralentissez également les autres étapes de la guérison et vous diminuez la qualité des étapes 2 et 3 de la guérison, soient celles de cicatrisation/fibroblastique et de remodelage. Une étude de 2011 a démontré plusieurs faits très intéressants qui appuient cela (5). Notamment, après 28 jours suivant la blessure, les participants qui n’avaient pas utilisé la glace avaient des tissus musculaires régénérés de l’ordre de 65% plus élevés. Le problème relié à la glace serait attribuable à son effet sur la constriction des vaisseaux diminuant ainsi l’apport en médiateurs de guérison vers le site de la blessure.

 

Effet défavorable sur la diminution de l’enflure: Il est bien démontré que l’enflure excessive va nuire à la guérison de la blessure, notamment parce qu’elle aura comme effet d’augmenter encore plus la douleur, de diminuer la capacité de mouvement et, donc, de ralentir la vitesse de guérison. Par contre, l’enflure est aussi un processus normal lors d’une blessure et elle est nécessaire à la guérison. En fait, l’enflure, c’est tout simplement l’accumulation de fluide rempli de cellules inflammatoires nécessaires et aussi d’autres cellules de tissus endommagés qui devront quitter éventuellement le site de la blessure via le système lymphatique. Ce dernier est passif, il est dépendant du mouvement pour fonctionner. La glace ne permet pas de facilité l’évacuation du fluide, le mouvement oui.

 

Le mouvement comme principal allié de la guérison

Finalement, les experts (6) qui ont étudié la question semblent s’entendre sur certains points qui seraient ceux-ci:

Il n’existe pas suffisamment de données pour établir de façon claire l’efficacité de la glace et du RICE dans les traitements de ce type de blessure, outre la diminution de la perception de la douleur.

Un plan de traitement devrait être individualisé et la réadaptation/réhabilitation par le mouvement devrait être visée le plus rapidement possible, car il est le meilleur outil vers la guérison optimale.

 


 

Références

(1) F.M. Massie, « Refrigeration anesthesia for amputation », Annals of Surgery 123, no. 5 (1946): 937-47.

(2) G. Mirkin and M. Hoffman, The Sport Medecine book (Boston: Little Brown & Co., 1978).

(3) G. Reinl, Iced! The Illusionnary Treatment Option, 2nd Edition (Henderson, NV: Gary Reinl, 2014).

(4) Bleakley C, McDonough S, MacAuley D. The use of ice in the treatment of acute soft-tissue injury: a systematic review of randomized controlled trials. Am J Sports Med. 2004 Jan-Feb;32(1):251-61. doi: 10.1177/0363546503260757. PMID: 14754753.

(5) Takagi R, Fujita N, Arakawa T, Kawada S, Ishii N, Miki A. Influence of icing on muscle regeneration after crush injury to skeletal muscles in rats. J Appl Physiol (1985). 2011 Feb;110(2):382-8. doi: 10.1152/japplphysiol.01187.2010. Epub 2010 Dec 16. PMID: 21164157.

(6) Kaminski TW, Hertel J, Amendola N, et al. National Athletic Trainer’s Association position statement: conservative management and preventing ankle sprains in athletes. J Athl Train. 2013;48:528-545

Collins NC. Is ice right? Does cryotherapy improve outcome for acute soft tissue injury? Emergency Medicine Journal 2008;25:65-68.

Van den Bekerom MP, Struijs PA, Blankevoort L, Welling L, van Dijk CN, Kerkhoffs GM. What is the evidence for rest, ice, compression, and elevation therapy in the treatment of ankle sprains in adults? J Athl Train. 2012 Jul-Aug;47(4):435-43. doi: 10.4085/1062-6050-47.4.14. PMID: 22889660; PMCID: PMC3396304.

Kaminski TW, Hertel J, Amendola N, et al. National Athletic Trainer’s Association position statement: conservative management and preventing ankle sprains in athletes. J Athl Train. 2013;48:528-545

 

Nous recevons souvent des messages concernant la prise des produits Vitoli!  Quel est le meilleur moment pour les prendre? Peuvent-ils être combinés? Devons-nous les prendre en mangeant ou non?

Voici donc un guide pratique où vous trouverez dans un seul et même article toutes les réponses à ces questions!  Rappelez-vous qu’il n’est jamais dangereux de prendre plusieurs produits en même temps et même d’ouvrir les capsules au besoin. Il n’est pas possible d’ingérer trop de notre Complexe Provitol!

N.B. Il y a seulement deux des produits que nous devrions prendre seul dû à la présence de magnésium à l’intérieur (le magnésium peut réduire l’adsorption de certaines molécules) : Vitoli Santé des os et Vitoli Énergie. Les autres peuvent être pris plusieurs à la fois sans problème!

Il n’y a aussi aucun problème à prendre les produits Vitoli ou BASE durant le jeûne intermittent. Par contre, il est alors important dans ce cas de prendre les Omégas-3 durant les repas.

 

Matin/midi

  • BASE Vitamine D : le matin ou le soir dans un breuvage froid, un yaourt ou dans une cuillère. Vous pouvez prendre une plus forte dose une fois par semaine (toute la dose de la semaine).
  • Vitoli Immunité : une capsule le matin et une le soir.
  • Vitoli Stress et anxiété : n’importe quand le jour, le soir avant de dormir ou durant la nuit, selon vos besoins, jusqu’à 2 capsules par jour.
  • Vitoli Énergie : le matin ou le midi selon votre préférence (à essayer).

Soir

  • Vitoli Articulations : une capsule par jour au souper de préférence.
  • BASE Vitamine D : le matin ou le soir dans un breuvage froid, un yaourt ou dans une cuillère. Vous pouvez prendre une plus forte dose une fois par semaine (toute la dose de la semaine).
  • Vitoli Immunité : une capsule le matin et une le soir.
  • Vitoli Ménopause : deux capsules en même temps, au souper ou en soirée, jusqu’à une forte réduction des symptômes et une seule capsule devrait suffire par la suite pour maintenir les bénéfices (vous pouvez toujours en prendre 2 au besoin).
  • Vitoli Sommeil : une ou deux capsules avant de dormir, toujours avant de dormir. Si vous vous réveillez la nuit, vous pouvez prendre une capsule de Vitoli Stress et anxiété pour vous aider à compléter la nuit.
  • Vitoli Stress et anxiété :  n’importe quand le jour, le soir avant de dormir ou durant la nuit, selon vos besoins, jusqu’à 2 capsules par jour.
  • Vitoli Bien vieillir : tous les jours, le matin ou le soir. Il pourrait être préférable de le prendre le soir puisqu’il aide à la réparation cellulaire et nous réparons durant la nuit.
  • Vitoli Mémoire et santé cognitive :  n’importe quand, mais il pourrait être préférable de le prendre au coucher pour favoriser ses bénéfices sur le cerveau la nuit.

 

En mangeant

  • BASE Oméga-3 : jusqu’à 4 gélules par jour, toutes en même temps ou séparées au milieu d’un repas
  • BASE Vitamine D : le matin ou le soir dans un breuvage froid, un yaourt ou dans une cuillère. Vous pouvez prendre une plus forte dose une fois par semaine (toute la dose de la semaine).
  • Vitoli Vision : en mangeant, durant un repas contenant du gras.
  • Vitoli Prostate : en mangeant, durant un repas contenant du gras.
  • Vitoli Santé des os : en mangeant pour favoriser l’adsorption.
  • Vitoli Cardiovasculaire : n’importe quand, mais il pourrait être favorable de le prendre en mangeant.
  • BASE Probiotiques : il peut être pris n’importe quand, mais il pourrait être avantageux de le prendre au milieu d’un repas

 

Écrivez-nous à info@vitoli.ca si vous avez d’autres questions, c’est toujours un plaisir de vous répondre. Petit rappel que nous sommes aussi actif sur Facebook et Instagram, n’hésitez-pas à nous suivre !

 

 

 

 

Nous recevons souvent des messages concernant la prise des produits Vitoli!  Quel est le meilleur moment pour les prendre? Peuvent-ils être combinés? Devons-nous les prendre en mangeant ou non?

Voici donc un guide pratique où vous trouverez dans un seul et même article toutes les réponses à ces questions!  Rappelez-vous qu’il n’est jamais dangereux de prendre plusieurs produits en même temps et même d’ouvrir les capsules au besoin. Il n’est pas possible d’ingérer trop de notre Complexe Provitol!

N.B. Il y a seulement deux des produits que nous devrions prendre seul dû à la présence de magnésium à l’intérieur (le magnésium peut réduire l’adsorption de certaines molécules) : Vitoli Santé des os et Vitoli Énergie. Les autres peuvent être pris plusieurs à la fois sans problème!

Il n’y a aussi aucun problème à prendre les produits Vitoli ou BASE durant le jeûne intermittent. Par contre, il est alors important dans ce cas de prendre les Omégas-3 durant les repas.

 

Matin/midi

  • BASE Vitamine D : le matin ou le soir dans un breuvage froid, un yaourt ou dans une cuillère. Vous pouvez prendre une plus forte dose une fois par semaine (toute la dose de la semaine).
  • Vitoli Immunité : une capsule le matin et une le soir.
  • Vitoli Stress et anxiété : n’importe quand le jour, le soir avant de dormir ou durant la nuit, selon vos besoins, jusqu’à 2 capsules par jour.
  • Vitoli Énergie : le matin ou le midi selon votre préférence (à essayer).

Soir

  • Vitoli Articulations : une capsule par jour au souper de préférence.
  • BASE Vitamine D : le matin ou le soir dans un breuvage froid, un yaourt ou dans une cuillère. Vous pouvez prendre une plus forte dose une fois par semaine (toute la dose de la semaine).
  • Vitoli Immunité : une capsule le matin et une le soir.
  • Vitoli Ménopause : deux capsules en même temps, au souper ou en soirée, jusqu’à une forte réduction des symptômes et une seule capsule devrait suffire par la suite pour maintenir les bénéfices (vous pouvez toujours en prendre 2 au besoin).
  • Vitoli Sommeil : une ou deux capsules avant de dormir, toujours avant de dormir. Si vous vous réveillez la nuit, vous pouvez prendre une capsule de Vitoli Stress et anxiété pour vous aider à compléter la nuit.
  • Vitoli Stress et anxiété :  n’importe quand le jour, le soir avant de dormir ou durant la nuit, selon vos besoins, jusqu’à 2 capsules par jour.
  • Vitoli Bien vieillir : tous les jours, le matin ou le soir. Il pourrait être préférable de le prendre le soir puisqu’il aide à la réparation cellulaire et nous réparons durant la nuit.
  • Vitoli Mémoire et santé cognitive :  n’importe quand, mais il pourrait être préférable de le prendre au coucher pour favoriser ses bénéfices sur le cerveau la nuit.

 

En mangeant

  • BASE Oméga-3 : jusqu’à 4 gélules par jour, toutes en même temps ou séparées au milieu d’un repas
  • BASE Vitamine D : le matin ou le soir dans un breuvage froid, un yaourt ou dans une cuillère. Vous pouvez prendre une plus forte dose une fois par semaine (toute la dose de la semaine).
  • Vitoli Vision : en mangeant, durant un repas contenant du gras.
  • Vitoli Prostate : en mangeant, durant un repas contenant du gras.
  • Vitoli Santé des os : en mangeant pour favoriser l’adsorption.
  • Vitoli Cardiovasculaire : n’importe quand, mais il pourrait être favorable de le prendre en mangeant.
  • BASE Probiotiques : il peut être pris n’importe quand, mais il pourrait être avantageux de le prendre au milieu d’un repas

 

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En ce mois du «coeur» quoi de mieux que de réviser chacun des déterminants de la santé cardiovasculaire afin de les identifier et de les optimiser dans l’espoir de diminuer au minimum le risque de souffrir de maladies cardiovasculaires. Étant la première cause de mortalité au monde, les maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC, etc.) affligent une proportion significative de la population[1]. Toutes les heures, 12 adultes canadiens de 20 ans et plus ayant un diagnostic de maladie cardiaque décèdent et cette réalité affecte davantage les hommes que les femmes[2]. Et pourtant, plus de 90% des diagnostics de maladies cardiovasculaires seraient évitables en contrôlant adéquatement certains facteurs de risque issus de nos habitudes de vie[3].

 

Ces facteurs de risque identifiés sont ceux que nous avons l’habitude d’entendre sortir de la bouche de nos médecins: le tabagisme, l’hypertension artérielle, le diabète, le surpoids qui se manifeste surtout sur la ceinture abdominale, l’inactivité physique, une alimentation transformée et faible en fruits et légumes, un bilan de cholestérol perturbé, etc. Mais comment expliquer que certaines études font état d’un taux anormalement élevé d’athérosclérose (accumulation de cholestérol dans la paroi des artères) chez près de 50% des gens qui n’ont aucun symptômes et que l’on considère à bas risque de souffrir de maladie cardiaque (c’est à dire qui sont peu susceptibles de souffrir des facteurs de risque cités ci haut)?[4]. Serait-il possible que certains facteurs de risque soient sous-estimés ou mal mesurés dans notre perception usuelle de la progression de la maladie cardiovasculaire? C’est exactement l’approche de médecine fonctionnelle que d’investiguer et d’adresser les mécanismes physiologiques qui sous-tendent la progression de l’athérosclérose et ce, de façon personnalisée selon la réalité de chacun. Les plans d’action élaborés avec une vision intégrative et mis en place de façon durable grâce aux approches de coaching santé ont été validés et démontrent une efficacité surprenante dans le renversement complet de certaines conditions métaboliques prédisposant au développement de la maladie cardiovasculaire[5]. Il ne s’agit plus simplement de bien “contrôler” un diabète, une hypertension ou un niveau de cholestérol perturbé, mais bien d’éliminer le diagnostic dans plusieurs cas grâce à une optimisation significative des habitudes de vie.

 

Au delà du «mauvais cholestérol»

On a souvent entendu le narratif qui encourage le développement d’une perception négative en regard de la consommation de gras. On attribue facilement la faute au «cholestérol» comme la cause principale d’athérosclérose et de maladies cardiovasculaires. Est-ce vraiment le cas? Rappelons-nous que les cellules de notre corps participent à la production de cholestérol et que cette molécule est essentielle à plusieurs fonctions de l’organisme (synthèse de vitamine D et d’hormones sexuelles, participation à l’intégrité structurelle de toutes les cellules, etc.). Le problème réside généralement dans les transporteurs de cholestérol qui peuvent, de par leur constitution, subir plus ou moins facilement un certain degré d’oxydation favorisant ainsi leur séquestration dans la paroi des artères par les cellules du système immunitaire. Cette accumulation graduelle de cholestérol transporté par les protéines défectueuses, favorise ainsi la croissance d’une plaque d’athérosclérose jusqu’à un blocage significatif des artères[6],[7]. Le phénomène “d’oxydation” des transporteurs de cholestérol survient comme résultante à la production de radicaux libre lorsqu’un individu en produit trop par le biais de comportements malsains, ce qui abîme peu à peu chaque cellule de notre corps ou bien lorsqu’il a d’insuffisantes réserves d’antioxydants permettant de protéger les différentes structures du corps des attaques répétées induites par les radicaux libres produits[8]. Ces blessures cellulaires induites et issues d’habitudes de vie la plupart du temps peu optimales peuvent d’ailleurs être à la source de nombreuses autres maladies (cancer, déclin cognitif, vieillissement prématuré, troubles de l’humeur,  etc.). En effet, on y voit déclenché des procédés d’inflammation chronique servant à défendre et à la fois guérir l’organisme des atteintes continuelles et incessantes provoquées par les comportements malsains tout en déstabilisant l’homéostasie fragile des cellules. Ainsi, bien qu’il soit démontré que des niveaux de cholestérol très élevés (comme on le voit dans les maladies génétiques lipidiques) augmentent l’incidence de maladies cardiovasculaires, l’environnement dans lequel circule le cholestérol et qui le rend propice à l’oxydation semble être beaucoup plus important que la quantité relative de transporteurs de cholestérol chez un individu normal. À l’inverse, on voit même une importante prévalence de maladies cardiaques chez des individus ayant des taux de cholestérol normaux ou en deça des valeurs recommandées en prévention[9].  Aussi, il est important de réaliser que la quantité de glucides ingérés sous la forme de sucre ou de féculents transformés (réalité très fréquente chez les individus sur le spectre du diabète ou souffrant de syndrome métabolique), peut affecter très négativement le type de transporteurs de cholestérol fabriqués, les rendant très propices à l’oxydation et ayant un impact défavorable sur la progression de l’athérosclérose[10]. Puisque ces anomalies ne peuvent pas être mesurées avec les tests de laboratoire conventionnels, cela démontre l’importance de regarder au-delà des chiffres vus sur le bilan sanguin en comprenant plutôt réellement l’impact des habitudes de vie sur la physiologie. Révisons donc ensemble les comportements les plus puissants sur la santé cardiovasculaire permettant d’assainir cet environnement, à la fois en réduisant les dommages cellulaires induits par les radicaux libres et en favorisant une bonne réserve d’antioxydants afin de préserver un état d’équilibre sain.

 

Nutrition: Une alimentation riche en aliments transformés (essentiellement ceux que l’on peut retrouver sous une forme qui s’éloigne vivement de leur état brut dans la nature, la plupart du temps enveloppés dans une boîte de carton ou de plastique…), riche en viandes rouges de mauvaise qualité et/ou transformées, faible en végétaux de tout genre (légumes, fruits, noix, graine, etc.), riche en sucre, riche en gras de mauvaise qualité (huiles végétales issues de procédés industriels d’extraction et/ou chauffées à haute température, les gras se retrouvant dans les produits transformés, etc.) et riche en glucides raffinés (grains ayant été transformés en farine) est très clairement associée au développement de maladies cardiovasculaires par son effet négatif sur la hausse de la glycémie, de l’insuline, des marqueurs inflammatoires et de la production de protéines de transport du cholestérol de mauvaise qualité[11],[12],[13],[14],[15]. Plus la densité nutritionnelle de chacune des bouchées ingérées est grande (en contenant plusieurs substances végétales de diverses sources et en moindre quantité de produits du règne animal non transformés et de bonne qualité), plus les aliments apportent au corps une grande quantité d’antioxydants permettant d’accommoder le stress oxydatifs et la prévention des dommages potentiels aux structures essentielles (incluant les vaisseaux sanguin et les transporteurs de cholestérol) et la diminution du phénomène d’inflammation chronique.

 

Tabagisme: Ce n’est pas une surprise de lire à nouveau le tabac comme un facteur de risque établi de maladies cardiovasculaires. Mais ce comportement toxique n’est pas le seul à favoriser le développement de maladies et il est facile de sous-estimer l’impact des autres. Il est maintenant démontré que l’effet de notre environnement et de notre interaction avec ce dernier est très important dans le risque de développer des maladies chroniques comme la maladie cardiovasculaire. En effet, l’exposition à différents produits chimiques de façon persistante malgré qu’elle soit en faible quantité (par exemple: métaux lourds, résidus de pesticides, moisissures, nettoyants chimiques, fragrances chimiques etc.) engendre une bioaccumulation et le risque de déclencher des dysfonctionnements immunitaires, inflammatoires et une perturbation du fonctionnement des hormones, tous liés au développement de maladie cardiovasculaire[16],[17],[18],[19].

 

Sommeil: Un sommeil de qualité est un déterminant important de la santé cardiovasculaire. Lors de périodes récurrentes de sommeil interrompu de façon fréquente ou d’une durée totale inférieure à 6h, il est possible d’influencer négativement la santé par divers mécanismes. On voit apparaître une mauvaise gestion de la glycémie, une résistance à l’insuline inappropriée, une fabrication de transporteurs de cholestérol de mauvaise qualité et de plus hauts niveaux d’hormones de stress, tous des facteurs favorisant l’implantation de la maladie cardiovasculaire[20],[21],[22],[23].

 

Stress: Nous n’en parlons pas assez, une grande quantité d’évidences supportent l’impact négatif du stress sur la pathogénèse de la maladie cardiovasculaire[24],[25],[26],[27]. Que le stress concerne des préoccupations au travail, des émotions négatives ou des évènements indésirables vécus en bas âge, il est clair que ce facteur de risque a un rôle à jouer dans la majorité des maladies chroniques diagnostiquées chez l’humain. On hypothétise que l’augmentation des hormones du stress sécrétées habituellement à titre de réflexe de survie de façon très occasionnelle dans une perspective d’évolution de l’humanité n’a pas du tout le même effet dans le corps quand elles sont sécrétées de façon chronique. Dans l’ère moderne actuelle, alors que la vie quotidienne devient une source de stress en soi, l’exposition constante aux hormones de stress provoque l’apparition d’un état inflammatoire chronique et une diminution des capacités de défense de l’organisme. Ces phénomènes accélèrent la croissance de la plaque d’athérosclérose dans les artères. Il va de soi que les méthodes d’atténuation du stress et de méditation de tout genre sont fondamentales dans la prévention de la maladie cardiovasculaire.

 

Activité physique: Il est bien reconnu que l’activité physique pratiquée sur une base régulière prévient l’installation de la maladie cardiovasculaire[28]. Les recommandations gouvernementales de santé publique basée sur les données probantes proposent d’intégrer 30 minutes par jour d’activité physique d’une intensité modérée à élevée  pour un minimum de 5 jours par semaine[29]. Les effets des entraînements par intervalles à haute intensité (HIIT) ont déjà été étudiés et démontrent une efficacité supérieure dans le gain de capacité cardiovasculaire lorsque comparé à des efforts cardiovasculaires modérés et continus, tout en étant sécuritaires, même pour des individus ayant déjà vécu un évènement cardiovasculaire[30],[31].

 

Ces recommandations, aussi belles peuvent-elles paraître à leur lecture, reste un défi de taille quand vient le temps de les mettre en application dans la vie quotidienne. Que 2,7% de la population bénéficierait d’une santé soutenue par des habitudes de vie calquées parfaitement sur les recommandations, selon une étude publiée en 2016 par la réputée Mayo Clinic.[32] Si la simple prescription du changement était efficace, les saines habitudes de vie seraient certainement à la tête du palmarès des traitements les plus prescrits! De toute évidence, savoir quoi faire est une chose, savoir comment faire, c’est une toute autre affaire. Car le changement ce n’est pas un événement mais bien un processus, soit un chemin qui parfois peut nous paraître long et sinueux. Trop souvent, accompagné de nos meilleures intentions, nous nous lançons dans le changement sans trop y réfléchir, porté par l’espoir que cette fois-ci c’est la bonne! Selon des études, c’est entre 4 à 6 rechutes qui devront être traversées pour réussir l’intégration d’un nouveau comportement.[33]  Alors comment y mettre du cœur et atteindre ses objectifs sans trop s’essouffler?

 

Changer pour perdre ou changer pour gagner?

Perdre du poids, être moins malade, arrêter de fumer… ce sont des objectifs souvent exprimés par les gens de notre entourage. Ces objectifs négatifs, soit ne plus vouloir quelque chose, est une prise de conscience qui peut effectivement motiver suffisamment certaines personnes pour initier un changement dans leur quotidien. Cependant, et ce dans la majorité des cas, prendre l’énergie pour gérer l’inconfort du changement pour perdre quelque chose mène rarement au succès.

Ne plus vouloir quelque chose, c’est comme dire « Je n’aime plus habiter à Montréal, je veux vivre ailleurs et autrement » tout en ayant aucune idée de l’endroit désiré. Tant et aussi longtemps que la destination reste flou, cette personne risque davantage de rester au même endroit. Vous voulez perdre du poids… pour gagner quoi? Identifier ce que nous désirons réellement ajouter ou bonifier à notre vie, poser son regard sur ce que l’on veut gagner, sur ce qui a de la valeur pour nous est une clé au changement réussi. Me sentir plus en forme pour jouer avec mes petits enfants, me sentir plus calme, reprendre une passion qui autrefois m’animait… sont des objectifs positifs qui donnent un sens et une direction au changement.  Une destination tangible, donc positive, permet de canaliser l’énergie et les actions pour y parvenir de façon beaucoup plus efficace.

 

Redonner la place à la personne et à sa santé

Aborder le changement de cette façon, en misant sur l’ancrage dans le sens, exige du temps et de la réflexion. Considérant l’importance de l’impact des habitudes de vie sur la santé et la nécessité d’aborder le sens dans le changement, un nombre grandissant de professionnels de la santé et de patients s’intéressent aux approches facilitant le changement, comme le coaching santé. Ce type d’accompagnement s’inscrit parfaitement entre les recommandations reçues par les experts et la mise en action de ces nouvelles habitudes de vie dans le quotidien du patient. Le coaching santé a comme base la certitude que le patient est l’expert de sa vie et de son bien-être, donc à même d’identifier et mettre en place les solutions gagnantes qui mèneront à l’intégration durable de nouveaux comportements. Le coach santé est alors un expert dans l’établissement d’un espace permettant non seulement de créer plus de sens dans les actions, mais aussi d’explorer et élargir les possibilités, faciliter les apprentissages dans l’action et poursuivre le développement de cette vision inspirante de la santé du coaché. De plus en plus d’études soutiennent que ce partenariat accélère l’atteinte des objectifs fixés et permet des changements des comportements de façon durable.[34] Cinq mois suivant l’arrêt de l’accompagnement en Coaching Santé, les comportements nouvellement intégrés sont toujours présents.[35]

 

 

En conclusion, on réalise bien que les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires sont nombreux et fortement influencés par les habitudes de vie au quotidien. L’approche fonctionnelle et intégrative de la médecine permet de voir au-delà des valeurs mesurées et nécessitant un contrôle strict, en s’intéressant davantage à la physiologie qui fait naître ces différentes valeurs. De plus, définir la santé comme un état de bien-être tant physique, psychologique que social, et non seulement l’absence ou le contrôle de la maladie, ouvre les portes sur davantage de possibilités créatrice de santé. L’amélioration de sa santé par l’adoption de saines habitudes de vie, ce n’est donc pas simplement avoir de bons résultats sanguins lors de la prochaine prise de sang ou un poids santé sur la balance (bien sûr, notre médecin en sera heureux!), c’est surtout l’énergie que l’on crée, cette vitalité qui nous anime et nous permet de poser des actions qui pour nous font du sens et éveillent nos passions. La santé, c’est beaucoup plus qu’un simple état, c’est une ressource. Savoir qu’une meilleure santé est possible par les saines habitudes de vie, c’est entretenir avoir un regard optimiste pour la suite des choses. Sur ce, gardons dans notre cœur que le fait de rester optimiste face à sa santé est associée à un risque 35 % moins élevé d’événement cardiovasculaire et un risque 14 % moins élevé de mortalité. [36]

 

Article publié à Vitalité Québec


 

Anne-Isabelle Dionne MD

 

Dre Dionne est omnipraticienne depuis 2014 et pratique aux soins intensifs de l’hôpital Honoré-Mercier de St-Hyacinthe ainsi que dans un GMF sur la Rive-Sud de Montréal. Elle a fondé en 2018 un centre de médecine préventive se spécialisant dans l’accompagnement des gens souffrant de problèmes de santé divers dans l’amélioration de leurs habitudes de vie au quotidien par le biais de l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et du sommeil. Le Centre Axis est un OBNL qui offre une de prise en charge multidisciplinaire à visée préventive à la population générale désirant améliorer leur santé, prévenir ou renverser une maladie chronique connue tout en diminuant le besoin de médication associé. Les services du Centre Axis peuvent se dispenser à distance en télémédecine. Pour nous contacter : 514-953-2947 ou info@centreaxis.ca.

 

Héléna Bureau, pharmacienne, MSc adm santé

Pharmacienne en milieu communautaire et GMF, autrice, entrepreneure, consultante dans le réseau de la santé, Héléna Bureau détient un baccalauréat en pharmacie de l’Université Laval et une maîtrise en administration de la santé de l’Université de Montréal. Passionnée du système de santé et de l’implication du patient, elle explore depuis plusieurs années les dynamiques entre les différents acteurs du système. Ses diverses certifications axées sur l’accompagnement du patient dans le changement, réalisées entre autres à l’Université York et Concordia ainsi qu’à la Mayo Clinic, ont été une révélation : le rôle du patient n’a jamais été aussi crucial. Depuis plusieurs années, elle coache les patients, tant en GMF, au Centre Axis qu’en privé, dans la mise en place de saines habitudes de vie. De plus, elle enseigne pour Allia, entreprise qu’elle a co-fondée, les compétences en coaching aux professionnels de la santé désirant accompagner de façon plus efficace leurs patients dans l’atteinte de leur meilleure santé.

 


 

[1] https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cardiovascular-diseases-(cvds)

[2]https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/maladies-coeur-canada.html

[3] Yusuf S, Hawken S, Ounpuu S, Dans T, Avezum A, Lanas F, McQueen M, Budaj A, Pais P, Varigos J, Lisheng L; INTERHEART Study Investigators. Effect of potentially modifiable risk factors associated with myocardial infarction in 52 countries (the INTERHEART study): case-control study. Lancet. 2004 Sep 11-17;364(9438):937-52. doi: 10.1016/S0140-6736(04)17018-9. PMID: 15364185.

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[5] Eliasson A, Kashani M, Vernalis M. Results of a prospective cardiovascular disease prevention program. Prev Med Rep. 2021;22:101344. doi:1016/j.pmedr.2021.101344

 

[6] Gao S, Liu J. Association between circulating oxidized low-density lipoprotein and atherosclerotic cardiovascular disease. Chronic Dis Transl Med. 2017;3(2):89-94. Published 2017 May 25. doi:10.1016/j.cdtm.2017.02.008

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[25] Cohen S, Janicki-Deverts D, Doyle WJ, et al. Chronic stress, glucocorticoid receptor resistance, inflammation, and disease risk. Proc Natl Acad Sci U S A. 2012;109(16):5995-5999. doi:10.1073/pnas.1118355109

[26] Miller GE, Cohen S, Ritchey AK. Chronic psychological stress and the regulation of pro-inflammatory cytokines: a glucocorticoid-resistance model. Health Psychol. 2002;21(6):531-541.

[27] Su S, Jimenez MP, Roberts CTF, Loucks EB. The role of adverse childhood experiences in cardiovascular disease risk: a review with emphasis on plausible mechanisms. Curr Cardiol Rep. 2015;17(10):88. doi:10.1007/s11886-015-0645-1

[28] Warburton DE, Nicol CW, Bredin SS. Health benefits of physical activity: the evidence. CMAJ. 2006;174(6):801-809. doi:1503/cmaj.051351

[29]https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/saines-habitudes-de-vie/activite-physique/ameliorer-sa-sante-grace-a-lactivite-physique

[30] Leal JM, Galliano LM, Del Vecchio FB. Effectiveness of high-intensity interval training versus moderate-intensity continuous training in hypertensive patients: a systematic review and meta-analysis. Curr Hypertens Rep. 2020;22(3):26. doi:1007/s11906-020-1030-z

[31] Hannan AL, Hing W, Simas V, et al. High-intensity interval training versus moderate-intensity continuous training within cardiac rehabilitation: a systematic review and meta-analysis. Open Access J Sports Med. 2018;9:1-17. doi:2147/OAJSM.S150596

[32] Paul D. Loprinzi, Adam Branscum, June Hanks,,Ellen Smit,Healthy Lifestyle Characteristics and Their Joint Association With Cardiovascular Disease Biomarkers in US Adults, Mayo Clinic Proceeding,  February 21, 2016

p432-442

[33] Prochaska J, DiClemente C, Norcross J. In search of how people change: Applications to addictive behaviors. American Psychologist. 1992;47(9):1102.

 

[34] Oliveira JS, Sherrington C, Amorim AB, et alWhat is the effect of health coaching on physical activity participation in people aged 60 years and over? A systematic review of randomised controlled trialsBritish Journal of Sports Medicine 2017;51:1425-1432.

[35] Yeon-Hwan Park, Sun-Hee Moon, Ji-Yeon Ha, Min-Hye Lee, The long-term effects of the health coaching self-management program for nursing-home residents, Clinical interventions in aging, 2017; 12: 1079–1088.

 

[36] Juneau M, L’optimisme réduit le risque de maladie cardiovasculaire et de mortalité, 2020 (Site web – Observatoire de la prévention – consulté novembre 2021)

 

En ce mois du «coeur» quoi de mieux que de réviser chacun des déterminants de la santé cardiovasculaire afin de les identifier et de les optimiser dans l’espoir de diminuer au minimum le risque de souffrir de maladies cardiovasculaires. Étant la première cause de mortalité au monde, les maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC, etc.) affligent une proportion significative de la population[1]. Toutes les heures, 12 adultes canadiens de 20 ans et plus ayant un diagnostic de maladie cardiaque décèdent et cette réalité affecte davantage les hommes que les femmes[2]. Et pourtant, plus de 90% des diagnostics de maladies cardiovasculaires seraient évitables en contrôlant adéquatement certains facteurs de risque issus de nos habitudes de vie[3].

 

Ces facteurs de risque identifiés sont ceux que nous avons l’habitude d’entendre sortir de la bouche de nos médecins: le tabagisme, l’hypertension artérielle, le diabète, le surpoids qui se manifeste surtout sur la ceinture abdominale, l’inactivité physique, une alimentation transformée et faible en fruits et légumes, un bilan de cholestérol perturbé, etc. Mais comment expliquer que certaines études font état d’un taux anormalement élevé d’athérosclérose (accumulation de cholestérol dans la paroi des artères) chez près de 50% des gens qui n’ont aucun symptômes et que l’on considère à bas risque de souffrir de maladie cardiaque (c’est à dire qui sont peu susceptibles de souffrir des facteurs de risque cités ci haut)?[4]. Serait-il possible que certains facteurs de risque soient sous-estimés ou mal mesurés dans notre perception usuelle de la progression de la maladie cardiovasculaire? C’est exactement l’approche de médecine fonctionnelle que d’investiguer et d’adresser les mécanismes physiologiques qui sous-tendent la progression de l’athérosclérose et ce, de façon personnalisée selon la réalité de chacun. Les plans d’action élaborés avec une vision intégrative et mis en place de façon durable grâce aux approches de coaching santé ont été validés et démontrent une efficacité surprenante dans le renversement complet de certaines conditions métaboliques prédisposant au développement de la maladie cardiovasculaire[5]. Il ne s’agit plus simplement de bien “contrôler” un diabète, une hypertension ou un niveau de cholestérol perturbé, mais bien d’éliminer le diagnostic dans plusieurs cas grâce à une optimisation significative des habitudes de vie.

 

Au delà du «mauvais cholestérol»

On a souvent entendu le narratif qui encourage le développement d’une perception négative en regard de la consommation de gras. On attribue facilement la faute au «cholestérol» comme la cause principale d’athérosclérose et de maladies cardiovasculaires. Est-ce vraiment le cas? Rappelons-nous que les cellules de notre corps participent à la production de cholestérol et que cette molécule est essentielle à plusieurs fonctions de l’organisme (synthèse de vitamine D et d’hormones sexuelles, participation à l’intégrité structurelle de toutes les cellules, etc.). Le problème réside généralement dans les transporteurs de cholestérol qui peuvent, de par leur constitution, subir plus ou moins facilement un certain degré d’oxydation favorisant ainsi leur séquestration dans la paroi des artères par les cellules du système immunitaire. Cette accumulation graduelle de cholestérol transporté par les protéines défectueuses, favorise ainsi la croissance d’une plaque d’athérosclérose jusqu’à un blocage significatif des artères[6],[7]. Le phénomène “d’oxydation” des transporteurs de cholestérol survient comme résultante à la production de radicaux libre lorsqu’un individu en produit trop par le biais de comportements malsains, ce qui abîme peu à peu chaque cellule de notre corps ou bien lorsqu’il a d’insuffisantes réserves d’antioxydants permettant de protéger les différentes structures du corps des attaques répétées induites par les radicaux libres produits[8]. Ces blessures cellulaires induites et issues d’habitudes de vie la plupart du temps peu optimales peuvent d’ailleurs être à la source de nombreuses autres maladies (cancer, déclin cognitif, vieillissement prématuré, troubles de l’humeur,  etc.). En effet, on y voit déclenché des procédés d’inflammation chronique servant à défendre et à la fois guérir l’organisme des atteintes continuelles et incessantes provoquées par les comportements malsains tout en déstabilisant l’homéostasie fragile des cellules. Ainsi, bien qu’il soit démontré que des niveaux de cholestérol très élevés (comme on le voit dans les maladies génétiques lipidiques) augmentent l’incidence de maladies cardiovasculaires, l’environnement dans lequel circule le cholestérol et qui le rend propice à l’oxydation semble être beaucoup plus important que la quantité relative de transporteurs de cholestérol chez un individu normal. À l’inverse, on voit même une importante prévalence de maladies cardiaques chez des individus ayant des taux de cholestérol normaux ou en deça des valeurs recommandées en prévention[9].  Aussi, il est important de réaliser que la quantité de glucides ingérés sous la forme de sucre ou de féculents transformés (réalité très fréquente chez les individus sur le spectre du diabète ou souffrant de syndrome métabolique), peut affecter très négativement le type de transporteurs de cholestérol fabriqués, les rendant très propices à l’oxydation et ayant un impact défavorable sur la progression de l’athérosclérose[10]. Puisque ces anomalies ne peuvent pas être mesurées avec les tests de laboratoire conventionnels, cela démontre l’importance de regarder au-delà des chiffres vus sur le bilan sanguin en comprenant plutôt réellement l’impact des habitudes de vie sur la physiologie. Révisons donc ensemble les comportements les plus puissants sur la santé cardiovasculaire permettant d’assainir cet environnement, à la fois en réduisant les dommages cellulaires induits par les radicaux libres et en favorisant une bonne réserve d’antioxydants afin de préserver un état d’équilibre sain.

 

Nutrition: Une alimentation riche en aliments transformés (essentiellement ceux que l’on peut retrouver sous une forme qui s’éloigne vivement de leur état brut dans la nature, la plupart du temps enveloppés dans une boîte de carton ou de plastique…), riche en viandes rouges de mauvaise qualité et/ou transformées, faible en végétaux de tout genre (légumes, fruits, noix, graine, etc.), riche en sucre, riche en gras de mauvaise qualité (huiles végétales issues de procédés industriels d’extraction et/ou chauffées à haute température, les gras se retrouvant dans les produits transformés, etc.) et riche en glucides raffinés (grains ayant été transformés en farine) est très clairement associée au développement de maladies cardiovasculaires par son effet négatif sur la hausse de la glycémie, de l’insuline, des marqueurs inflammatoires et de la production de protéines de transport du cholestérol de mauvaise qualité[11],[12],[13],[14],[15]. Plus la densité nutritionnelle de chacune des bouchées ingérées est grande (en contenant plusieurs substances végétales de diverses sources et en moindre quantité de produits du règne animal non transformés et de bonne qualité), plus les aliments apportent au corps une grande quantité d’antioxydants permettant d’accommoder le stress oxydatifs et la prévention des dommages potentiels aux structures essentielles (incluant les vaisseaux sanguin et les transporteurs de cholestérol) et la diminution du phénomène d’inflammation chronique.

 

Tabagisme: Ce n’est pas une surprise de lire à nouveau le tabac comme un facteur de risque établi de maladies cardiovasculaires. Mais ce comportement toxique n’est pas le seul à favoriser le développement de maladies et il est facile de sous-estimer l’impact des autres. Il est maintenant démontré que l’effet de notre environnement et de notre interaction avec ce dernier est très important dans le risque de développer des maladies chroniques comme la maladie cardiovasculaire. En effet, l’exposition à différents produits chimiques de façon persistante malgré qu’elle soit en faible quantité (par exemple: métaux lourds, résidus de pesticides, moisissures, nettoyants chimiques, fragrances chimiques etc.) engendre une bioaccumulation et le risque de déclencher des dysfonctionnements immunitaires, inflammatoires et une perturbation du fonctionnement des hormones, tous liés au développement de maladie cardiovasculaire[16],[17],[18],[19].

 

Sommeil: Un sommeil de qualité est un déterminant important de la santé cardiovasculaire. Lors de périodes récurrentes de sommeil interrompu de façon fréquente ou d’une durée totale inférieure à 6h, il est possible d’influencer négativement la santé par divers mécanismes. On voit apparaître une mauvaise gestion de la glycémie, une résistance à l’insuline inappropriée, une fabrication de transporteurs de cholestérol de mauvaise qualité et de plus hauts niveaux d’hormones de stress, tous des facteurs favorisant l’implantation de la maladie cardiovasculaire[20],[21],[22],[23].

 

Stress: Nous n’en parlons pas assez, une grande quantité d’évidences supportent l’impact négatif du stress sur la pathogénèse de la maladie cardiovasculaire[24],[25],[26],[27]. Que le stress concerne des préoccupations au travail, des émotions négatives ou des évènements indésirables vécus en bas âge, il est clair que ce facteur de risque a un rôle à jouer dans la majorité des maladies chroniques diagnostiquées chez l’humain. On hypothétise que l’augmentation des hormones du stress sécrétées habituellement à titre de réflexe de survie de façon très occasionnelle dans une perspective d’évolution de l’humanité n’a pas du tout le même effet dans le corps quand elles sont sécrétées de façon chronique. Dans l’ère moderne actuelle, alors que la vie quotidienne devient une source de stress en soi, l’exposition constante aux hormones de stress provoque l’apparition d’un état inflammatoire chronique et une diminution des capacités de défense de l’organisme. Ces phénomènes accélèrent la croissance de la plaque d’athérosclérose dans les artères. Il va de soi que les méthodes d’atténuation du stress et de méditation de tout genre sont fondamentales dans la prévention de la maladie cardiovasculaire.

 

Activité physique: Il est bien reconnu que l’activité physique pratiquée sur une base régulière prévient l’installation de la maladie cardiovasculaire[28]. Les recommandations gouvernementales de santé publique basée sur les données probantes proposent d’intégrer 30 minutes par jour d’activité physique d’une intensité modérée à élevée  pour un minimum de 5 jours par semaine[29]. Les effets des entraînements par intervalles à haute intensité (HIIT) ont déjà été étudiés et démontrent une efficacité supérieure dans le gain de capacité cardiovasculaire lorsque comparé à des efforts cardiovasculaires modérés et continus, tout en étant sécuritaires, même pour des individus ayant déjà vécu un évènement cardiovasculaire[30],[31].

 

Ces recommandations, aussi belles peuvent-elles paraître à leur lecture, reste un défi de taille quand vient le temps de les mettre en application dans la vie quotidienne. Que 2,7% de la population bénéficierait d’une santé soutenue par des habitudes de vie calquées parfaitement sur les recommandations, selon une étude publiée en 2016 par la réputée Mayo Clinic.[32] Si la simple prescription du changement était efficace, les saines habitudes de vie seraient certainement à la tête du palmarès des traitements les plus prescrits! De toute évidence, savoir quoi faire est une chose, savoir comment faire, c’est une toute autre affaire. Car le changement ce n’est pas un événement mais bien un processus, soit un chemin qui parfois peut nous paraître long et sinueux. Trop souvent, accompagné de nos meilleures intentions, nous nous lançons dans le changement sans trop y réfléchir, porté par l’espoir que cette fois-ci c’est la bonne! Selon des études, c’est entre 4 à 6 rechutes qui devront être traversées pour réussir l’intégration d’un nouveau comportement.[33]  Alors comment y mettre du cœur et atteindre ses objectifs sans trop s’essouffler?

 

Changer pour perdre ou changer pour gagner?

Perdre du poids, être moins malade, arrêter de fumer… ce sont des objectifs souvent exprimés par les gens de notre entourage. Ces objectifs négatifs, soit ne plus vouloir quelque chose, est une prise de conscience qui peut effectivement motiver suffisamment certaines personnes pour initier un changement dans leur quotidien. Cependant, et ce dans la majorité des cas, prendre l’énergie pour gérer l’inconfort du changement pour perdre quelque chose mène rarement au succès.

Ne plus vouloir quelque chose, c’est comme dire « Je n’aime plus habiter à Montréal, je veux vivre ailleurs et autrement » tout en ayant aucune idée de l’endroit désiré. Tant et aussi longtemps que la destination reste flou, cette personne risque davantage de rester au même endroit. Vous voulez perdre du poids… pour gagner quoi? Identifier ce que nous désirons réellement ajouter ou bonifier à notre vie, poser son regard sur ce que l’on veut gagner, sur ce qui a de la valeur pour nous est une clé au changement réussi. Me sentir plus en forme pour jouer avec mes petits enfants, me sentir plus calme, reprendre une passion qui autrefois m’animait… sont des objectifs positifs qui donnent un sens et une direction au changement.  Une destination tangible, donc positive, permet de canaliser l’énergie et les actions pour y parvenir de façon beaucoup plus efficace.

 

Redonner la place à la personne et à sa santé

Aborder le changement de cette façon, en misant sur l’ancrage dans le sens, exige du temps et de la réflexion. Considérant l’importance de l’impact des habitudes de vie sur la santé et la nécessité d’aborder le sens dans le changement, un nombre grandissant de professionnels de la santé et de patients s’intéressent aux approches facilitant le changement, comme le coaching santé. Ce type d’accompagnement s’inscrit parfaitement entre les recommandations reçues par les experts et la mise en action de ces nouvelles habitudes de vie dans le quotidien du patient. Le coaching santé a comme base la certitude que le patient est l’expert de sa vie et de son bien-être, donc à même d’identifier et mettre en place les solutions gagnantes qui mèneront à l’intégration durable de nouveaux comportements. Le coach santé est alors un expert dans l’établissement d’un espace permettant non seulement de créer plus de sens dans les actions, mais aussi d’explorer et élargir les possibilités, faciliter les apprentissages dans l’action et poursuivre le développement de cette vision inspirante de la santé du coaché. De plus en plus d’études soutiennent que ce partenariat accélère l’atteinte des objectifs fixés et permet des changements des comportements de façon durable.[34] Cinq mois suivant l’arrêt de l’accompagnement en Coaching Santé, les comportements nouvellement intégrés sont toujours présents.[35]

 

 

En conclusion, on réalise bien que les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires sont nombreux et fortement influencés par les habitudes de vie au quotidien. L’approche fonctionnelle et intégrative de la médecine permet de voir au-delà des valeurs mesurées et nécessitant un contrôle strict, en s’intéressant davantage à la physiologie qui fait naître ces différentes valeurs. De plus, définir la santé comme un état de bien-être tant physique, psychologique que social, et non seulement l’absence ou le contrôle de la maladie, ouvre les portes sur davantage de possibilités créatrice de santé. L’amélioration de sa santé par l’adoption de saines habitudes de vie, ce n’est donc pas simplement avoir de bons résultats sanguins lors de la prochaine prise de sang ou un poids santé sur la balance (bien sûr, notre médecin en sera heureux!), c’est surtout l’énergie que l’on crée, cette vitalité qui nous anime et nous permet de poser des actions qui pour nous font du sens et éveillent nos passions. La santé, c’est beaucoup plus qu’un simple état, c’est une ressource. Savoir qu’une meilleure santé est possible par les saines habitudes de vie, c’est entretenir avoir un regard optimiste pour la suite des choses. Sur ce, gardons dans notre cœur que le fait de rester optimiste face à sa santé est associée à un risque 35 % moins élevé d’événement cardiovasculaire et un risque 14 % moins élevé de mortalité. [36]

 

Article publié à Vitalité Québec


 

Anne-Isabelle Dionne MD

 

Dre Dionne est omnipraticienne depuis 2014 et pratique aux soins intensifs de l’hôpital Honoré-Mercier de St-Hyacinthe ainsi que dans un GMF sur la Rive-Sud de Montréal. Elle a fondé en 2018 un centre de médecine préventive se spécialisant dans l’accompagnement des gens souffrant de problèmes de santé divers dans l’amélioration de leurs habitudes de vie au quotidien par le biais de l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et du sommeil. Le Centre Axis est un OBNL qui offre une de prise en charge multidisciplinaire à visée préventive à la population générale désirant améliorer leur santé, prévenir ou renverser une maladie chronique connue tout en diminuant le besoin de médication associé. Les services du Centre Axis peuvent se dispenser à distance en télémédecine. Pour nous contacter : 514-953-2947 ou info@centreaxis.ca.

 

Héléna Bureau, pharmacienne, MSc adm santé

Pharmacienne en milieu communautaire et GMF, autrice, entrepreneure, consultante dans le réseau de la santé, Héléna Bureau détient un baccalauréat en pharmacie de l’Université Laval et une maîtrise en administration de la santé de l’Université de Montréal. Passionnée du système de santé et de l’implication du patient, elle explore depuis plusieurs années les dynamiques entre les différents acteurs du système. Ses diverses certifications axées sur l’accompagnement du patient dans le changement, réalisées entre autres à l’Université York et Concordia ainsi qu’à la Mayo Clinic, ont été une révélation : le rôle du patient n’a jamais été aussi crucial. Depuis plusieurs années, elle coache les patients, tant en GMF, au Centre Axis qu’en privé, dans la mise en place de saines habitudes de vie. De plus, elle enseigne pour Allia, entreprise qu’elle a co-fondée, les compétences en coaching aux professionnels de la santé désirant accompagner de façon plus efficace leurs patients dans l’atteinte de leur meilleure santé.

 


 

[1] https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cardiovascular-diseases-(cvds)

[2]https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/maladies-coeur-canada.html

[3] Yusuf S, Hawken S, Ounpuu S, Dans T, Avezum A, Lanas F, McQueen M, Budaj A, Pais P, Varigos J, Lisheng L; INTERHEART Study Investigators. Effect of potentially modifiable risk factors associated with myocardial infarction in 52 countries (the INTERHEART study): case-control study. Lancet. 2004 Sep 11-17;364(9438):937-52. doi: 10.1016/S0140-6736(04)17018-9. PMID: 15364185.

[4] Lambert MA, Weir-McCall JR, Salsano M, et al. Prevalence and distribution of atherosclerosis in a low- to intermediate-risk population: assessment with whole-body MR angiography. Radiology. 2018;287(3):795-804. doi:1148/radiol.2018171609

[5] Eliasson A, Kashani M, Vernalis M. Results of a prospective cardiovascular disease prevention program. Prev Med Rep. 2021;22:101344. doi:1016/j.pmedr.2021.101344

 

[6] Gao S, Liu J. Association between circulating oxidized low-density lipoprotein and atherosclerotic cardiovascular disease. Chronic Dis Transl Med. 2017;3(2):89-94. Published 2017 May 25. doi:10.1016/j.cdtm.2017.02.008

[7] Parthasarathy S, Raghavamenon A, Garelnabi MO, Santanam N. Oxidized low-density lipoprotein. Methods Mol Biol. 2010;610:403-417. doi:10.1007/978-1-60327-029-8_24

[8] Poznyak AV, Nikiforov NG, Markin AM, Kashirskikh DA, Myasoedova VA, Gerasimova EV, Orekhov AN. Overview of OxLDL and Its Impact on Cardiovascular Health: Focus on Atherosclerosis. Front Pharmacol. 2021 Jan 11;11:613780. doi: 10.3389/fphar.2020.613780. PMID: 33510639; PMCID: PMC7836017.

[9] Sachdeva A, Cannon CP, Deedwania PC, Labresh KA, Smith SC Jr, Dai D, Hernandez A, Fonarow GC. Lipid levels in patients hospitalized with coronary artery disease: an analysis of 136,905 hospitalizations in Get With The Guidelines. Am Heart J. 2009 Jan;157(1):111-117.e2. doi: 10.1016/j.ahj.2008.08.010. Epub 2008 Oct 22. PMID: 19081406.

[10] Adiels M, Olofsson SO, Taskinen MR, Borén J. Overproduction of very low-density lipoproteins is the hallmark of the dyslipidemia in the metabolic syndrome. Arterioscler Thromb Vasc Biol. 2008 Jul;28(7):1225-36. doi: 10.1161/ATVBAHA.107.160192. PMID: 18565848.

[11] Esmaillzadeh A, Kimiagar M, Mehrabi Y, Azadbakht L, Hu FB, Willett WC. Dietary patterns, insulin resistance, and prevalence of the metabolic syndrome in women. Am J Clin Nutr. 2007;85(3):910-918. doi:1093/ajcn/85.3.910

[12] Kopp W. How western diet and lifestyle drive the pandemic of obesity and civilization diseases. Diabetes Metab Syndr Obes. 2019;12:2221-2236. doi:2147/dmso.s216791

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[17] Chowdhury R, Ramond A, O’Keeffe LM, et al. Environmental toxic metal contaminants and risk of cardiovascular disease: systematic review and meta-analysis. BMJ. 2018;362:k3310. doi:10.1136/bmj.k3310

[18] Berg ZK, Rodriguez B, Davis J, Katz AR, Cooney RV, Masaki K. Association Between Occupational Exposure to Pesticides and Cardiovascular Disease Incidence: The Kuakini Honolulu Heart Program. J Am Heart Assoc. 2019 Oct;8(19):e012569. doi: 10.1161/JAHA.119.012569. Epub 2019 Sep 25. PMID: 31550966; PMCID: PMC6806025.

[19] Balali-Mood M, Naseri K, Tahergorabi Z, Khazdair MR, Sadeghi M. Toxic Mechanisms of Five Heavy Metals: Mercury, Lead, Chromium, Cadmium, and Arsenic. Front Pharmacol. 2021 Apr 13;12:643972. doi: 10.3389/fphar.2021.643972. PMID: 33927623; PMCID: PMC8078867.

[20]  Quist JS, Sjödin A, Chaput JP, Hjorth MF. Sleep and cardiometabolic risk in children and adolescents. Sleep Med Rev. 2016;29:76-100. doi:1016/j.smrv.2015.09.001

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[23] Fernandez-Mendoza J, He F, Vgontzas AN, Liao D, Bixler EO. Interplay of objective sleep duration and cardiovascular and cerebrovascular diseases on cause-specific mortality. J Am Heart Assoc. 2019;8(20):e013043. doi:10.1161/JAHA.119.013043

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[29]https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/saines-habitudes-de-vie/activite-physique/ameliorer-sa-sante-grace-a-lactivite-physique

[30] Leal JM, Galliano LM, Del Vecchio FB. Effectiveness of high-intensity interval training versus moderate-intensity continuous training in hypertensive patients: a systematic review and meta-analysis. Curr Hypertens Rep. 2020;22(3):26. doi:1007/s11906-020-1030-z

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[32] Paul D. Loprinzi, Adam Branscum, June Hanks,,Ellen Smit,Healthy Lifestyle Characteristics and Their Joint Association With Cardiovascular Disease Biomarkers in US Adults, Mayo Clinic Proceeding,  February 21, 2016

p432-442

[33] Prochaska J, DiClemente C, Norcross J. In search of how people change: Applications to addictive behaviors. American Psychologist. 1992;47(9):1102.

 

[34] Oliveira JS, Sherrington C, Amorim AB, et alWhat is the effect of health coaching on physical activity participation in people aged 60 years and over? A systematic review of randomised controlled trialsBritish Journal of Sports Medicine 2017;51:1425-1432.

[35] Yeon-Hwan Park, Sun-Hee Moon, Ji-Yeon Ha, Min-Hye Lee, The long-term effects of the health coaching self-management program for nursing-home residents, Clinical interventions in aging, 2017; 12: 1079–1088.

 

[36] Juneau M, L’optimisme réduit le risque de maladie cardiovasculaire et de mortalité, 2020 (Site web – Observatoire de la prévention – consulté novembre 2021)

 

Pour souligner la Saint-Valentin, l’équipe Vitoli m’a demandé de créer une recette originale pour souligner la journée de l’amour. Après mure réflexion, j’ai décidé de créer ce petit chef-d’œuvre! Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, recommande beaucoup d’incorporer les crucifères à notre alimentation. Notre recette pourra ainsi en contenir en abondance. Chose que j’ignorais, la soupe de noces à l’italienne est sa préférée. J’approuve totalement l’opinion d’Éric concernant cette soupe, car le bouillon de cette dernière est un pur délice!

 

Le nom de cette soupe vient de l’italien «minestra maritata » qui fait référence au mariage de saveurs entre les légumes, la viande et le bouillon, et non à la cérémonie que l’on connaît tous.  Selon toutes les déclinaisons existantes, on remplace parfois les boulettes de viande par de la chair à saucisse et les légumes verts peuvent aussi bien être des épinards, des endives, du chou frisé (kale), de l’escarole ou même encore un mélange à parts égales de brocoli et chou-fleur. En Italie, il y aurait la soupe minestrone qui pourrait s’apparenter à notre recette. Par ailleurs, la version nord-américaine est généralement plus légère que l’originale, voire moins abondante en légumes. On y ajoute souvent des pâtes de petite taille comme les stelline (petites étoiles), les acini di pepe, le couscous perlé ou encore même de l’orzo. En tant que cuisiner du blogue Vitoli, je vous suggérerais des macaronis ou fusilis de blé à grains entiers comme autre variante savoureuse.

 

De la part de toute l’équipe Vitoli, nous sommes heureux de vous offrir une soupe de noces à l’italienne pour la St-Valentin. Votre chef préféré vous propose également un bouillon pro-immunité, pour une expérience des plus inoubliables. Bon appétit, les amoureux!

 

Soupe noces à l’italienne

 

Bouillon Pro-immunité

  • 4 cuisses de poulet, 6 pilons de poulet ou 1 poulet entier coupé en deux
  • 1 à 2 oignons jaunes épluchés, coupé(s) en deux
  • 4 gousses d’ail entières
  • 2 grosses carottes, épluchées, coupées en gros tronçons
  • 2 à 3 branches de céleri avec des feuilles, coupées en tronçons
  • 3-4 feuilles de sauge (facultatives)
  • 2 grosses branches de thym frais (ou) 2 cuillères à thé de thym séché
  • 1 cuillère et demie à thé de curcuma moulu
  • 1/2 cuillerée à thé de grains de poivre noir entier
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre de vin blanc (ou) cidre de pomme
  • Sel de mer au goût
  • Un bon trait d’huile d’olive

 

Boulettes (ingrédients)

  • 3/4 de tasse de cubes de pain rassis, croûte retirée
  • 1/4 de tasse de lait chaud
  • 3/4 de tasse de bœuf ou agneau haché
  • 3/4 de tasse de porc haché
  • 1 œuf légèrement battu
  • 1/4 de tasse de parmesan fraîchement râpé (ou) parmesan Kraft
  • 1 gousse d’ail émincée
  • Quelques cuillères de persil frais haché
  • Sel de mer fin au goût

 

Autres ingrédients

  • 5 à 6 tasses de bébés épinards, morceaux de chou frisé, d’escarole ou d’un mélange à parts égales de fleurons de chou-fleur et brocoli
  • 1 1/4 tasse d’acini de pepe, de couscous israélien, de macaroni de blé entier ou de vermicelle cassés.

 

Étapes

  1. Nous préparerons le bouillon de poulet dans un premier temps, ce qui nous permettra de procéder à d’autres étapes pendant la cuisson. Pour ce faire, mettez le poulet dans un gros chaudron, d’une teneur d’à peu près 4 litres. Dans le même chaudron, ajoutez l’oignon, l’ail, les carottes, branches de céleri, ainsi que tous les autres aromates destinés au bouillon. Verser une généreuse quantité de sel, puis porter à ébullition le bouillon à feu moyen élevé; veuillez écumer pendant la cuisson, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’écume grisâtre restante. Faîtes mijoter le bouillon pendant minimum 1 1/2 heure à maximum 3 heures. Gardez toujours un œil, pour prévenir des débordements impromptus.

 

  1. Pendant la cuisson du bouillon, façonnez les boulettes de viande. Dans un petit bol, mettez vos croûtons de pain, puis arrosez-les de lait chaud, chauffé au préalable. Dans un autre récipient à mélanger plus grand, vous les ajouterez à tous les ingrédients destinés aux boulettes. Façonnez des boulettes de taille moyenne que vous étalerez sur une plaque de cuisson et placez-les au congélateur pendant la taille des légumes.

 

  1. Voilà que votre bouillon commence à prendre forme et dégage un parfum enchanteur. Retirerez à l’aide d’une cuillère à écumoire les carottes et le céleri. Filtrer le bouillon à l’aide d’une passoire; jeter les aromates restants. Il faudra une grande casserole ou un récipient pour accueillir le bouillon temporairement. Reverser le jus dans votre chaudron pour poursuivre la cuisson de la soupe.

 

  1. Sortez votre tôle du congélateur; réserver sur un linge pour éviter de la condensation sur votre comptoir. À feu moyen élevé, chauffer le bouillon réservé; plongez-y les boulettes dès qu’il sera à ébullition. Remettez le poulet pour un 5-10 minutes; cette opération permettra de terminer la cuisson de vos morceaux de volaille. Quand les boulettes remonteront à la surface, c’est signe que ces dernières sont parfaitement cuites, c’est alors que vous ajouterez vos légumes verts feuillus ou chou-fleur pour une vingtaine de minutes supplémentaires. Éteignez le rond de votre soupe et plongez-y les pâtes choisies.

 

Sur ce, on vous souhaite une joyeuse Saint-Valentin, suivi d’un souper et d’une soirée mémorable entre amoureux!

 

Pour souligner la Saint-Valentin, l’équipe Vitoli m’a demandé de créer une recette originale pour souligner la journée de l’amour. Après mure réflexion, j’ai décidé de créer ce petit chef-d’œuvre! Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, recommande beaucoup d’incorporer les crucifères à notre alimentation. Notre recette pourra ainsi en contenir en abondance. Chose que j’ignorais, la soupe de noces à l’italienne est sa préférée. J’approuve totalement l’opinion d’Éric concernant cette soupe, car le bouillon de cette dernière est un pur délice!

 

Le nom de cette soupe vient de l’italien «minestra maritata » qui fait référence au mariage de saveurs entre les légumes, la viande et le bouillon, et non à la cérémonie que l’on connaît tous.  Selon toutes les déclinaisons existantes, on remplace parfois les boulettes de viande par de la chair à saucisse et les légumes verts peuvent aussi bien être des épinards, des endives, du chou frisé (kale), de l’escarole ou même encore un mélange à parts égales de brocoli et chou-fleur. En Italie, il y aurait la soupe minestrone qui pourrait s’apparenter à notre recette. Par ailleurs, la version nord-américaine est généralement plus légère que l’originale, voire moins abondante en légumes. On y ajoute souvent des pâtes de petite taille comme les stelline (petites étoiles), les acini di pepe, le couscous perlé ou encore même de l’orzo. En tant que cuisiner du blogue Vitoli, je vous suggérerais des macaronis ou fusilis de blé à grains entiers comme autre variante savoureuse.

 

De la part de toute l’équipe Vitoli, nous sommes heureux de vous offrir une soupe de noces à l’italienne pour la St-Valentin. Votre chef préféré vous propose également un bouillon pro-immunité, pour une expérience des plus inoubliables. Bon appétit, les amoureux!

 

Soupe noces à l’italienne

 

Bouillon Pro-immunité

  • 4 cuisses de poulet, 6 pilons de poulet ou 1 poulet entier coupé en deux
  • 1 à 2 oignons jaunes épluchés, coupé(s) en deux
  • 4 gousses d’ail entières
  • 2 grosses carottes, épluchées, coupées en gros tronçons
  • 2 à 3 branches de céleri avec des feuilles, coupées en tronçons
  • 3-4 feuilles de sauge (facultatives)
  • 2 grosses branches de thym frais (ou) 2 cuillères à thé de thym séché
  • 1 cuillère et demie à thé de curcuma moulu
  • 1/2 cuillerée à thé de grains de poivre noir entier
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre de vin blanc (ou) cidre de pomme
  • Sel de mer au goût
  • Un bon trait d’huile d’olive

 

Boulettes (ingrédients)

  • 3/4 de tasse de cubes de pain rassis, croûte retirée
  • 1/4 de tasse de lait chaud
  • 3/4 de tasse de bœuf ou agneau haché
  • 3/4 de tasse de porc haché
  • 1 œuf légèrement battu
  • 1/4 de tasse de parmesan fraîchement râpé (ou) parmesan Kraft
  • 1 gousse d’ail émincée
  • Quelques cuillères de persil frais haché
  • Sel de mer fin au goût

 

Autres ingrédients

  • 5 à 6 tasses de bébés épinards, morceaux de chou frisé, d’escarole ou d’un mélange à parts égales de fleurons de chou-fleur et brocoli
  • 1 1/4 tasse d’acini de pepe, de couscous israélien, de macaroni de blé entier ou de vermicelle cassés.

 

Étapes

  1. Nous préparerons le bouillon de poulet dans un premier temps, ce qui nous permettra de procéder à d’autres étapes pendant la cuisson. Pour ce faire, mettez le poulet dans un gros chaudron, d’une teneur d’à peu près 4 litres. Dans le même chaudron, ajoutez l’oignon, l’ail, les carottes, branches de céleri, ainsi que tous les autres aromates destinés au bouillon. Verser une généreuse quantité de sel, puis porter à ébullition le bouillon à feu moyen élevé; veuillez écumer pendant la cuisson, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’écume grisâtre restante. Faîtes mijoter le bouillon pendant minimum 1 1/2 heure à maximum 3 heures. Gardez toujours un œil, pour prévenir des débordements impromptus.

 

  1. Pendant la cuisson du bouillon, façonnez les boulettes de viande. Dans un petit bol, mettez vos croûtons de pain, puis arrosez-les de lait chaud, chauffé au préalable. Dans un autre récipient à mélanger plus grand, vous les ajouterez à tous les ingrédients destinés aux boulettes. Façonnez des boulettes de taille moyenne que vous étalerez sur une plaque de cuisson et placez-les au congélateur pendant la taille des légumes.

 

  1. Voilà que votre bouillon commence à prendre forme et dégage un parfum enchanteur. Retirerez à l’aide d’une cuillère à écumoire les carottes et le céleri. Filtrer le bouillon à l’aide d’une passoire; jeter les aromates restants. Il faudra une grande casserole ou un récipient pour accueillir le bouillon temporairement. Reverser le jus dans votre chaudron pour poursuivre la cuisson de la soupe.

 

  1. Sortez votre tôle du congélateur; réserver sur un linge pour éviter de la condensation sur votre comptoir. À feu moyen élevé, chauffer le bouillon réservé; plongez-y les boulettes dès qu’il sera à ébullition. Remettez le poulet pour un 5-10 minutes; cette opération permettra de terminer la cuisson de vos morceaux de volaille. Quand les boulettes remonteront à la surface, c’est signe que ces dernières sont parfaitement cuites, c’est alors que vous ajouterez vos légumes verts feuillus ou chou-fleur pour une vingtaine de minutes supplémentaires. Éteignez le rond de votre soupe et plongez-y les pâtes choisies.

 

Sur ce, on vous souhaite une joyeuse Saint-Valentin, suivi d’un souper et d’une soirée mémorable entre amoureux!

 

Re-bonjour à nos fidèles lecteurs qui nous suivent depuis longtemps et bienvenue aux nouveaux également. Je m’appelle Émilie et je suis directrice ventes et marketing pour Idunn Technologies. Je vous dis « Re-bonjour » car si vous nous connaissez depuis longtemps, il est presque certains que nous nous sommes déjà parlé, même si vous ne le saviez pas! En effet, je travaille pour Idunn Technologies et les produits Vitoli depuis le tout début et j’ai chapeauté presque toutes les tâches au niveau du développement de nos produits.

J’ai toujours adoré cuisiner, mais surtout manger! Je suis vraiment de celle que l’on peut sans conteste qualifier de « foodie ». J’adore aller au restaurant et d’ailleurs, découvrir de nouveaux endroits est définitivement mon activité préférée. J’aime beaucoup essayer des nouvelles recettes, mais j’adore en créer également.

D’ailleurs, la recette suivante est inspirée d’une combinaison de plusieurs plats et idées que j’ai emmagasinés avec le temps.

J’ai un gros faible pour la cuisine mexicaine, estivale qui nous donne un regain d’énergie et qui met du soleil dans nos assiettes, peu importe la saison! Si vous êtes comme moi, vous aimerez sans aucun doute ces mini tacos aux crevettes et salsa d’avocat. C’est également une très bonne recette santé pour se remettre des excès du temps des fêtes.

Saviez-vous qu’à portion égale en gramme, les crevettes contiennent autant de fer que le bœuf? En effet, les crevettes sont une excellente source de fer et sont très faibles en gras contrairement aux viandes rouges. Elles sont également une très bonne source d’oméga-3. Elles sont donc une protéine à privilégier pour un repas plus sain. Combinez le tout à la salsa d’avocat qui lui aussi offre de nombreuses propriétés nutritives puisqu’il est riche en antioxydants et contient les « bons acides gras » qui aident à la santé cardiovasculaire.

  

Ingrédients :

(Donne environ 8 mini tacos)

340g de petites crevettes crues décortiquées

1 gousse d’ail

10 ml de pâte de cari rouge

Huile végétale (pour la cuisson)

Environ 80 ml de fromage feta réduit en sodium, émietté

8 mini tortillas de blé entier

60 ml de mayonnaise à base d’huile d’olive

15 ml de sauce sriracha (+ ou – au goût)

 

Salsa d’avocat et maïs :

1 avocat mure coupé en petits dés

150 ml de maïs en grains

1 oignon vert haché finement

30 ml de coriandre fraîche ciselée

Le jus d’une lime

30 ml d’huile d’olive

¼ de cuillère à thé (1,25 ml) de piment d’Espelette (+ ou – au goût)

Sel au goût

*Pour une touche plus exotique et si vous aimez le côté sucré-salé, vous pouvez remplacer le maïs par des morceaux de mangue. Un délice!

 

Mise en place :

  • La mayonnaise épicée = Mélanger la mayonnaise avec la sauce sriracha. Allez-y selon votre tolérance et préférence au goût épicé pour ce qui est de la sriracha. Réserver.
  • La salsa d’avocat et maïs = Mélanger tous les ingrédients de la salsa dans un bol. Saler au goût. Couvrir d’une pellicule plastique et réserver*. [Vous pouvez garder un peu de coriandre à part pour la présentation finale]

**Grâce à son acidité, le jus de lime aidera à éviter que l’avocat noircisse pendant la préparation des autres étapes et l’ajout de la pellicule plastique également.

 

Cuisson des crevettes :

  1. Faire chauffer l’huile végétale dans un poêle à feux moyen-vif.
  2. Faire revenir l’ail dans la poêle quelques secondes
  3. Bien égoutter les crevettes en absorbant le surplus d’eau avec un linge et les ajouter dans la poêle. Faire revenir environ 5 minutes de chaque côté ou jusqu’à ce qu’elles soient entièrement rosées et légèrement grillées.
  4. Ajouter la pâte de cari rouge et bien mélanger jusqu’à ce que la pâte soit bien répartie sur toutes les crevettes. Vous pouvez ajouter un peu d’huile végétale pour que la pâte se dissipe mieux.
  5. Réserver le mélange de crevettes dans un bol

 

Assemblage des tacos :

  1. J’aime réchauffer légèrement les tortillas avant d’assembler le tout. 10 secondes au micro-onde et c’est tout!
  2. Répartir les crevettes également dans les mini tortillas.
  3. Ajouter, au goût, la salsa d’avocat et maïs sur les crevettes. Essayer d’éviter de prendre le surplus de liquide au fond du bol de salsa pour ne pas trop mouiller le tortillas. Vous pouvez la prendre avec une fourchette pour vous aider.
  4. Ajouter la mayonnaise épicée. (* Petit truc pratico-pratique; je mets le mélange de mayonnaise dans un petit sac «Ziploc» et je coupe une toute petite partie d’un coin pour répartir plus facilement la mayonnaise sur mes tacos!)
  5. Ajouter le fromage feta émietté.
  6. Si désirez, décorer avec de la coriandre fraîche et un quartier de lime.

 

Voilà, le tour est joué! Une belle recette simple, santé et savoureuse à la fois! Vous pouvez accompagner le tout d’un riz à la mexicaine ou encore d’une belle salade estivale. Il ne vous reste qu’à inviter vos amis pour une soirée tacos et ce, à n’importe quel moment de l’année!

Bon appétit!

Re-bonjour à nos fidèles lecteurs qui nous suivent depuis longtemps et bienvenue aux nouveaux également. Je m’appelle Émilie et je suis directrice ventes et marketing pour Idunn Technologies. Je vous dis « Re-bonjour » car si vous nous connaissez depuis longtemps, il est presque certains que nous nous sommes déjà parlé, même si vous ne le saviez pas! En effet, je travaille pour Idunn Technologies et les produits Vitoli depuis le tout début et j’ai chapeauté presque toutes les tâches au niveau du développement de nos produits.

J’ai toujours adoré cuisiner, mais surtout manger! Je suis vraiment de celle que l’on peut sans conteste qualifier de « foodie ». J’adore aller au restaurant et d’ailleurs, découvrir de nouveaux endroits est définitivement mon activité préférée. J’aime beaucoup essayer des nouvelles recettes, mais j’adore en créer également.

D’ailleurs, la recette suivante est inspirée d’une combinaison de plusieurs plats et idées que j’ai emmagasinés avec le temps.

J’ai un gros faible pour la cuisine mexicaine, estivale qui nous donne un regain d’énergie et qui met du soleil dans nos assiettes, peu importe la saison! Si vous êtes comme moi, vous aimerez sans aucun doute ces mini tacos aux crevettes et salsa d’avocat. C’est également une très bonne recette santé pour se remettre des excès du temps des fêtes.

Saviez-vous qu’à portion égale en gramme, les crevettes contiennent autant de fer que le bœuf? En effet, les crevettes sont une excellente source de fer et sont très faibles en gras contrairement aux viandes rouges. Elles sont également une très bonne source d’oméga-3. Elles sont donc une protéine à privilégier pour un repas plus sain. Combinez le tout à la salsa d’avocat qui lui aussi offre de nombreuses propriétés nutritives puisqu’il est riche en antioxydants et contient les « bons acides gras » qui aident à la santé cardiovasculaire.

  

Ingrédients :

(Donne environ 8 mini tacos)

340g de petites crevettes crues décortiquées

1 gousse d’ail

10 ml de pâte de cari rouge

Huile végétale (pour la cuisson)

Environ 80 ml de fromage feta réduit en sodium, émietté

8 mini tortillas de blé entier

60 ml de mayonnaise à base d’huile d’olive

15 ml de sauce sriracha (+ ou – au goût)

 

Salsa d’avocat et maïs :

1 avocat mure coupé en petits dés

150 ml de maïs en grains

1 oignon vert haché finement

30 ml de coriandre fraîche ciselée

Le jus d’une lime

30 ml d’huile d’olive

¼ de cuillère à thé (1,25 ml) de piment d’Espelette (+ ou – au goût)

Sel au goût

*Pour une touche plus exotique et si vous aimez le côté sucré-salé, vous pouvez remplacer le maïs par des morceaux de mangue. Un délice!

 

Mise en place :

  • La mayonnaise épicée = Mélanger la mayonnaise avec la sauce sriracha. Allez-y selon votre tolérance et préférence au goût épicé pour ce qui est de la sriracha. Réserver.
  • La salsa d’avocat et maïs = Mélanger tous les ingrédients de la salsa dans un bol. Saler au goût. Couvrir d’une pellicule plastique et réserver*. [Vous pouvez garder un peu de coriandre à part pour la présentation finale]

**Grâce à son acidité, le jus de lime aidera à éviter que l’avocat noircisse pendant la préparation des autres étapes et l’ajout de la pellicule plastique également.

 

Cuisson des crevettes :

  1. Faire chauffer l’huile végétale dans un poêle à feux moyen-vif.
  2. Faire revenir l’ail dans la poêle quelques secondes
  3. Bien égoutter les crevettes en absorbant le surplus d’eau avec un linge et les ajouter dans la poêle. Faire revenir environ 5 minutes de chaque côté ou jusqu’à ce qu’elles soient entièrement rosées et légèrement grillées.
  4. Ajouter la pâte de cari rouge et bien mélanger jusqu’à ce que la pâte soit bien répartie sur toutes les crevettes. Vous pouvez ajouter un peu d’huile végétale pour que la pâte se dissipe mieux.
  5. Réserver le mélange de crevettes dans un bol

 

Assemblage des tacos :

  1. J’aime réchauffer légèrement les tortillas avant d’assembler le tout. 10 secondes au micro-onde et c’est tout!
  2. Répartir les crevettes également dans les mini tortillas.
  3. Ajouter, au goût, la salsa d’avocat et maïs sur les crevettes. Essayer d’éviter de prendre le surplus de liquide au fond du bol de salsa pour ne pas trop mouiller le tortillas. Vous pouvez la prendre avec une fourchette pour vous aider.
  4. Ajouter la mayonnaise épicée. (* Petit truc pratico-pratique; je mets le mélange de mayonnaise dans un petit sac «Ziploc» et je coupe une toute petite partie d’un coin pour répartir plus facilement la mayonnaise sur mes tacos!)
  5. Ajouter le fromage feta émietté.
  6. Si désirez, décorer avec de la coriandre fraîche et un quartier de lime.

 

Voilà, le tour est joué! Une belle recette simple, santé et savoureuse à la fois! Vous pouvez accompagner le tout d’un riz à la mexicaine ou encore d’une belle salade estivale. Il ne vous reste qu’à inviter vos amis pour une soirée tacos et ce, à n’importe quel moment de l’année!

Bon appétit!

Hello again to all you loyal readers who have been following us for a long time, and a big welcome to the new ones as well. My name is Émilie and I am the Sales and Marketing Director for Idunn Technologies. I say “Hello again” because if you are acquainted with us for quite some time, it is almost certain that we have already spoken to each other, even if you have not been aware! Indeed, I have worked for Idunn Technologies and Vitoli products since the very beginning and I have overseen almost all the tasks in the development of our products.

I have always loved cooking, but especially eating! I really am the one who can undoubtedly be called a “foodie”. I love going to restaurants, and discovering new places is my favorite activity. I love trying new recipes, but I also love creating new ones. Moreover, the following recipe is inspired by several dishes or ideas I have stored up over time.

I have a big weakness for Mexican, summer cuisine that gives us a boost of energy and puts sunshine on our plates, regardless of the season! If you’re like me, you’ll definitely love these mini tacos with shrimp and avocado salsa. It is also a very good healthy recipe to recover from the excesses of the holiday season.

Did you know that shrimp contain as much iron as beef for an equal portion in grams? Indeed, shrimp are an excellent source of iron and are very low in fat content, unlike red meat. They are also a very good source of omega-3s. They are therefore a protein to be favored with regard to a healthier meal. Combining it with an avocado salsa also offers many nutritional properties since it is rich in antioxidants and contains “good fats” which help in cardiovascular health.

 

Ingredients:
(Makes about 8 mini tacos)

340g of small shelled deveined raw shrimp
1 clove of garlic
10ml of red curry paste
Vegetable oil (for cooking)
About 80ml of sodium-reduced feta cheese, crumbled
8 mini whole wheat tortillas
60ml of olive oil-based mayonnaise
15ml of sriracha sauce (+ or – to taste)

Avocado and corn salsa:

1 ripe avocado, finely diced
150ml of corn kernels
1 green onion, finely chopped
30ml of chopped fresh coriander
The juice of a lime
30ml of olive oil
¼ teaspoon (1.25ml) of Espelette pepper (+ or – to taste)
Salt to taste
*For a more exotic touch and if you are more prone to the sweet and salty side, you can replace the corn with mango pieces; quite a delight!

 

Mise En Place:

  • Spicy mayonnaise = Mix the mayonnaise with the sriracha sauce. Go with your heat tolerance and preference when it comes to sriracha, and reserve to the side.
  • The avocado and corn salsa = Mix all the ingredients for the salsa in a bowl. Add salt to taste. Cover with plastic wrap and set aside*. [You can keep some cilantro aside for the final presentation]

**Thanks to its acidity, the lime juice and the addition of the plastic wrap will help prevent the avocado from darkening during the preparation of the other steps.

 

Cooking the shrimp:

  • Heat the vegetable oil in a skillet over medium-high heat.
  • Brown the garlic in the pan for a few seconds
  • Drain the shrimp well, absorbing the excess water with a cloth, and add them to the pan. Sauté for about 5 minutes on each side or until golden brown and lightly toasted.
  • Add the red curry paste and mix well until the paste is evenly distributed over all the shrimp. You can add a little vegetable oil to help the paste dissipate better.
  • Reserve the shrimp mixture in a bowl

Assembling the tacos:

  • I like to warm the tortillas slightly before assembling everything. 10 seconds in the microwave and that’s it!
  • Distribute the shrimp evenly in the mini tortillas.
  • Add, to taste, the avocado and corn salsa to the shrimp. Try to avoid taking the excess liquid at the bottom of the bowl of salsa so as not to wet the tortillas too much. You can instead use a fork for this step to help with avoiding too much liquid.
  • Add the spicy mayonnaise. (*Handy little trick; I put the mayonnaise mixture in a small ziplock bag and cut off a very small part of a corner to help with easily distributing the mayonnaise over my tacos!)
  • Add the crumbled feta cheese.
  • If desired, garnish with fresh coriander and a lime wedge.

 

Well, that’s it! A nice simple recipe; healthy and tasty at the same time! You can accompany it all with Mexican rice or a nice summer salad. All you have to do is invite your friends over for a taco night, any time of the year!

Enjoy!

Hello again to all you loyal readers who have been following us for a long time, and a big welcome to the new ones as well. My name is Émilie and I am the Sales and Marketing Director for Idunn Technologies. I say “Hello again” because if you are acquainted with us for quite some time, it is almost certain that we have already spoken to each other, even if you have not been aware! Indeed, I have worked for Idunn Technologies and Vitoli products since the very beginning and I have overseen almost all the tasks in the development of our products.

I have always loved cooking, but especially eating! I really am the one who can undoubtedly be called a “foodie”. I love going to restaurants, and discovering new places is my favorite activity. I love trying new recipes, but I also love creating new ones. Moreover, the following recipe is inspired by several dishes or ideas I have stored up over time.

I have a big weakness for Mexican, summer cuisine that gives us a boost of energy and puts sunshine on our plates, regardless of the season! If you’re like me, you’ll definitely love these mini tacos with shrimp and avocado salsa. It is also a very good healthy recipe to recover from the excesses of the holiday season.

Did you know that shrimp contain as much iron as beef for an equal portion in grams? Indeed, shrimp are an excellent source of iron and are very low in fat content, unlike red meat. They are also a very good source of omega-3s. They are therefore a protein to be favored with regard to a healthier meal. Combining it with an avocado salsa also offers many nutritional properties since it is rich in antioxidants and contains “good fats” which help in cardiovascular health.

 

Ingredients:
(Makes about 8 mini tacos)

340g of small shelled deveined raw shrimp
1 clove of garlic
10ml of red curry paste
Vegetable oil (for cooking)
About 80ml of sodium-reduced feta cheese, crumbled
8 mini whole wheat tortillas
60ml of olive oil-based mayonnaise
15ml of sriracha sauce (+ or – to taste)

Avocado and corn salsa:

1 ripe avocado, finely diced
150ml of corn kernels
1 green onion, finely chopped
30ml of chopped fresh coriander
The juice of a lime
30ml of olive oil
¼ teaspoon (1.25ml) of Espelette pepper (+ or – to taste)
Salt to taste
*For a more exotic touch and if you are more prone to the sweet and salty side, you can replace the corn with mango pieces; quite a delight!

 

Mise En Place:

  • Spicy mayonnaise = Mix the mayonnaise with the sriracha sauce. Go with your heat tolerance and preference when it comes to sriracha, and reserve to the side.
  • The avocado and corn salsa = Mix all the ingredients for the salsa in a bowl. Add salt to taste. Cover with plastic wrap and set aside*. [You can keep some cilantro aside for the final presentation]

**Thanks to its acidity, the lime juice and the addition of the plastic wrap will help prevent the avocado from darkening during the preparation of the other steps.

 

Cooking the shrimp:

  • Heat the vegetable oil in a skillet over medium-high heat.
  • Brown the garlic in the pan for a few seconds
  • Drain the shrimp well, absorbing the excess water with a cloth, and add them to the pan. Sauté for about 5 minutes on each side or until golden brown and lightly toasted.
  • Add the red curry paste and mix well until the paste is evenly distributed over all the shrimp. You can add a little vegetable oil to help the paste dissipate better.
  • Reserve the shrimp mixture in a bowl

Assembling the tacos:

  • I like to warm the tortillas slightly before assembling everything. 10 seconds in the microwave and that’s it!
  • Distribute the shrimp evenly in the mini tortillas.
  • Add, to taste, the avocado and corn salsa to the shrimp. Try to avoid taking the excess liquid at the bottom of the bowl of salsa so as not to wet the tortillas too much. You can instead use a fork for this step to help with avoiding too much liquid.
  • Add the spicy mayonnaise. (*Handy little trick; I put the mayonnaise mixture in a small ziplock bag and cut off a very small part of a corner to help with easily distributing the mayonnaise over my tacos!)
  • Add the crumbled feta cheese.
  • If desired, garnish with fresh coriander and a lime wedge.

 

Well, that’s it! A nice simple recipe; healthy and tasty at the same time! You can accompany it all with Mexican rice or a nice summer salad. All you have to do is invite your friends over for a taco night, any time of the year!

Enjoy!

Nous avons présenté, dans le premier article , quelques témoignages des participants de la première saison des ateliers «Vitolise ta vie» qui ont eu lieu à l’automne 2022.  L’objectif de ces ateliers est d’aller encore plus loin que notre offre  d’événements gratuits sur la santé, de textes de blogue rédigés par plus de 30 experts variés et de suppléments de grande qualité : c’est de vous aider concrètement à changer vos habitudes de vie.

Cette 2e saison des ateliers abordera de nouveaux sujets pour vous aider à vivre mieux. Chacun de ces ateliers sera précédé d’une séance de mouvement de 15 minutes avec un « Défi d’activité physique hebdomadaire» par JC Poirier de Bougezmieux. Il s’agit d’un atelier par semaine, toujours les mardi soir à 19h00 sur l’application Zoom. Durant 8 semaines consécutives, Jean-Christophe Poirier de Bougez Mieux, collaborateur au blogue de Vitoli, et Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com), seront avec vous pour vous aider. Si vous n’êtes pas disponible le soir même, sachez que les enregistrements seront disponibles en différé sur une nouvelle plateforme plus facile à utiliser.

 

Comme pour la première saison, ces ateliers seront accompagnés d’un rabais exclusif de 20% sur un achat en ligne (sur les produits identifiés mettre le lien du premier texte). Voici un court descriptif du contenu de chacun des ateliers :

 

  • 21 février – Atelier 1: Comment réussir à intégrer de l’activité physique peu importe son niveau de santé

Faire de l’activité physique peut sembler inaccessible et même impossible pour certaines personnes pour différentes raisons. Rassurez-vous, que se soit pour des raisons de santé, d’accessibilité, d’environnement ou de traumatisme, tous et chacun peuvent intégrer de l’activité physique à leur vie quotidienne! Lors de cet atelier, nous allons vous indiquer par où commencer pour intégrer ou améliorer votre niveau d’activité physique. Tout ceci est possible, sans équipement et sans dépense. Bref, pour bouger, on a besoin de deux choses : soi-même et sa volonté.

 

  • 28 février – Atelier 2: Comment améliorer son métabolisme pour rester jeune plus longtemps

Le métabolisme, c’est tous nos mécanismes de gestion et de production de l’énergie. C’est notre métabolisme qui détermine la température corporelle, l’emmagasinage des graisses ou leur utilisation comme source d’énergie et donc, le contrôle de notre poids corporel. Ainsi, l’activité physique influence notre métabolisme, mais aussi, notre alimentation, la qualité de notre sommeil, les périodes sans manger et l’heure des repas. Nous vous parlerons aussi d’indicateurs d’une bonne santé métabolique et de la flexibilité métabolique.

 

  • 7 mars – Atelier 3: Pourquoi et comment respirer pour ralentir le vieillissement

Saviez-vous que l’un des facteurs les plus importants pour rester jeune longtemps et vivre sans maladie chronique est votre capacité pulmonaire? Nous allons découvrir comment intégrer des exercices simples qui auront un effet sur votre stress, votre digestion, votre sommeil, vos douleurs et votre santé globale. Vous pouvez facilement évaluer vous-mêmes vos améliorations graduellement. L’expression «respire par le nez» prend tout son sens quant on apprend à bien respirer.

 

  • 14 mars – Atelier 4: Les meilleurs outils pour éviter les maladies dégénératives du cerveau

Notre cerveau est bien sûr dépendant de notre alimentation pour son apport en nutriment, mais il est aussi influencé par notre microbiote intestinal pour son fonctionnement et pour l’inflammation. Nous discuterons de tous les aspects à considérer pour réduire vos risques de démence et d’Alzheimer en vieillissant et vous permettre de conserver une bonne réserve cognitive. Nous vous donnerons des trucs simples à appliquer dans vos habitudes de vie de tous les jours.

 

  • 21 mars – Atelier 5: Pourquoi et comment intégrer la méditation dans votre quotidien

La méditation, une pratique qui remonte très loin dans l’histoire de l’évolution, peut sembler hors d’atteinte pour certain. Pourtant, nous faisons pratiquement tous et toutes de la méditation dans notre quotidien. Nous allons vous donner les outils pour réussir à bénéficier au maximum des effets positifs de la méditation qui sont bien démontrés par la science. Il s’agit d’effets sur le stress mais aussi les maladies chroniques comme l’hypertension, les MCV et même le cancer. Pas besoin de devenir un moine, ni d’y consacrer beaucoup de temps, pour bénéficier des avantages de la méditation.

 

  • 28 mars – Atelier 6: Comment et pourquoi devenir plus fort en vieillissant

La force est l’aspect physique qui se conserve le mieux avec le temps. Mais qu’est-ce que la force? Est-ce qu’on peut en gagner peu importe l’âge? La réponse est oui et nous allons vous montrer comment le faire de façon simple, efficace et sécuritaire. Les bénéfices sont autant au niveau de la gestion du poids et de la glycémie que de la prévention des blessures et de l’équilibre. Imaginez encore pratiquer vos activités favorites à 100 ans! La solution passe par le développement et le maintien de votre force.

 

  • 4 avril – Atelier 7: Chronobiologie et longévité

La chronobiologie est la science qui étudie le fonctionnement des organismes vivants en fonction des cycles, principalement le cycle journalier que l’on appel le cycle circadien. Tout le fonctionnement de votre corps en dépend. Il régule la température corporelle, la production des hormones, l’utilisation ou l’emmagasinage de l’énergie, le fonctionnement de vos intestins et même votre appétit. Il a donc une grande importance dans l’optimisation de votre santé et il est relativement simple d’en tenir compte. En vieillissant, le cycle circadien a tendance à se déphaser et à causer un grand nombre de dysfonctions. Nous vous expliquerons quoi faire pour le garder bien aligné avec vos activités quotidiennes.

 

  • 11 avril – Atelier 8: La nutrition qui ralentit le vieillissement

L’alimentation est un incontournable de l’optimisation de la santé, mais qu’en est-il particulièrement pour le vieillissement et la longévité? Ici, il sera question de ce que mangent les populations centenaires, mais aussi, de ce que les études récentes nous enseignent concernant la présence, ou non, de certains nutriments. Qu’est-ce que les experts de la longévité nous disent de l’alimentation ? Doit-on forcément manger plus de protéines ? Est-ce que certaines huiles sont meilleures ? Que dire des fruits ? Des grains entiers ? Comment faire la part des choses sans se créer de stress? Nous vous dévoilerons même une épice, facilement accessible, à l’intérieur de laquelle nous avons identifié des agents gérosuppresseurs durant nos recherches avec l’Université Concordia.

 

Promotion avant le 21 janvier

Vous pourrez acheter l’ensemble des ateliers et bénéficier d’un coût avantageux de 235$ (195$ avant le 21 janvier) pour les 8 (une valeur de 319,92$), ou acheter celles qui vous intéressent à la suite de la présentation (après la date de l’atelier) pour 39,99$ par atelier.

Au plaisir de vous aider à vivre en santé, plus longtemps!

Pour vous inscrire, cliquez ici.

 

Autres lectures proposées :

 

N’hésitez pas à nous écrire à info@vitoli.ca pour toutes vos questions.

Nous avons présenté, dans le premier article , quelques témoignages des participants de la première saison des ateliers «Vitolise ta vie» qui ont eu lieu à l’automne 2022.  L’objectif de ces ateliers est d’aller encore plus loin que notre offre  d’événements gratuits sur la santé, de textes de blogue rédigés par plus de 30 experts variés et de suppléments de grande qualité : c’est de vous aider concrètement à changer vos habitudes de vie.

Cette 2e saison des ateliers abordera de nouveaux sujets pour vous aider à vivre mieux. Chacun de ces ateliers sera précédé d’une séance de mouvement de 15 minutes avec un « Défi d’activité physique hebdomadaire» par JC Poirier de Bougezmieux. Il s’agit d’un atelier par semaine, toujours les mardi soir à 19h00 sur l’application Zoom. Durant 8 semaines consécutives, Jean-Christophe Poirier de Bougez Mieux, collaborateur au blogue de Vitoli, et Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com), seront avec vous pour vous aider. Si vous n’êtes pas disponible le soir même, sachez que les enregistrements seront disponibles en différé sur une nouvelle plateforme plus facile à utiliser.

 

Comme pour la première saison, ces ateliers seront accompagnés d’un rabais exclusif de 20% sur un achat en ligne (sur les produits identifiés mettre le lien du premier texte). Voici un court descriptif du contenu de chacun des ateliers :

 

  • 21 février – Atelier 1: Comment réussir à intégrer de l’activité physique peu importe son niveau de santé

Faire de l’activité physique peut sembler inaccessible et même impossible pour certaines personnes pour différentes raisons. Rassurez-vous, que se soit pour des raisons de santé, d’accessibilité, d’environnement ou de traumatisme, tous et chacun peuvent intégrer de l’activité physique à leur vie quotidienne! Lors de cet atelier, nous allons vous indiquer par où commencer pour intégrer ou améliorer votre niveau d’activité physique. Tout ceci est possible, sans équipement et sans dépense. Bref, pour bouger, on a besoin de deux choses : soi-même et sa volonté.

 

  • 28 février – Atelier 2: Comment améliorer son métabolisme pour rester jeune plus longtemps

Le métabolisme, c’est tous nos mécanismes de gestion et de production de l’énergie. C’est notre métabolisme qui détermine la température corporelle, l’emmagasinage des graisses ou leur utilisation comme source d’énergie et donc, le contrôle de notre poids corporel. Ainsi, l’activité physique influence notre métabolisme, mais aussi, notre alimentation, la qualité de notre sommeil, les périodes sans manger et l’heure des repas. Nous vous parlerons aussi d’indicateurs d’une bonne santé métabolique et de la flexibilité métabolique.

 

  • 7 mars – Atelier 3: Pourquoi et comment respirer pour ralentir le vieillissement

Saviez-vous que l’un des facteurs les plus importants pour rester jeune longtemps et vivre sans maladie chronique est votre capacité pulmonaire? Nous allons découvrir comment intégrer des exercices simples qui auront un effet sur votre stress, votre digestion, votre sommeil, vos douleurs et votre santé globale. Vous pouvez facilement évaluer vous-mêmes vos améliorations graduellement. L’expression «respire par le nez» prend tout son sens quant on apprend à bien respirer.

 

  • 14 mars – Atelier 4: Les meilleurs outils pour éviter les maladies dégénératives du cerveau

Notre cerveau est bien sûr dépendant de notre alimentation pour son apport en nutriment, mais il est aussi influencé par notre microbiote intestinal pour son fonctionnement et pour l’inflammation. Nous discuterons de tous les aspects à considérer pour réduire vos risques de démence et d’Alzheimer en vieillissant et vous permettre de conserver une bonne réserve cognitive. Nous vous donnerons des trucs simples à appliquer dans vos habitudes de vie de tous les jours.

 

  • 21 mars – Atelier 5: Pourquoi et comment intégrer la méditation dans votre quotidien

La méditation, une pratique qui remonte très loin dans l’histoire de l’évolution, peut sembler hors d’atteinte pour certain. Pourtant, nous faisons pratiquement tous et toutes de la méditation dans notre quotidien. Nous allons vous donner les outils pour réussir à bénéficier au maximum des effets positifs de la méditation qui sont bien démontrés par la science. Il s’agit d’effets sur le stress mais aussi les maladies chroniques comme l’hypertension, les MCV et même le cancer. Pas besoin de devenir un moine, ni d’y consacrer beaucoup de temps, pour bénéficier des avantages de la méditation.

 

  • 28 mars – Atelier 6: Comment et pourquoi devenir plus fort en vieillissant

La force est l’aspect physique qui se conserve le mieux avec le temps. Mais qu’est-ce que la force? Est-ce qu’on peut en gagner peu importe l’âge? La réponse est oui et nous allons vous montrer comment le faire de façon simple, efficace et sécuritaire. Les bénéfices sont autant au niveau de la gestion du poids et de la glycémie que de la prévention des blessures et de l’équilibre. Imaginez encore pratiquer vos activités favorites à 100 ans! La solution passe par le développement et le maintien de votre force.

 

  • 4 avril – Atelier 7: Chronobiologie et longévité

La chronobiologie est la science qui étudie le fonctionnement des organismes vivants en fonction des cycles, principalement le cycle journalier que l’on appel le cycle circadien. Tout le fonctionnement de votre corps en dépend. Il régule la température corporelle, la production des hormones, l’utilisation ou l’emmagasinage de l’énergie, le fonctionnement de vos intestins et même votre appétit. Il a donc une grande importance dans l’optimisation de votre santé et il est relativement simple d’en tenir compte. En vieillissant, le cycle circadien a tendance à se déphaser et à causer un grand nombre de dysfonctions. Nous vous expliquerons quoi faire pour le garder bien aligné avec vos activités quotidiennes.

 

  • 11 avril – Atelier 8: La nutrition qui ralentit le vieillissement

L’alimentation est un incontournable de l’optimisation de la santé, mais qu’en est-il particulièrement pour le vieillissement et la longévité? Ici, il sera question de ce que mangent les populations centenaires, mais aussi, de ce que les études récentes nous enseignent concernant la présence, ou non, de certains nutriments. Qu’est-ce que les experts de la longévité nous disent de l’alimentation ? Doit-on forcément manger plus de protéines ? Est-ce que certaines huiles sont meilleures ? Que dire des fruits ? Des grains entiers ? Comment faire la part des choses sans se créer de stress? Nous vous dévoilerons même une épice, facilement accessible, à l’intérieur de laquelle nous avons identifié des agents gérosuppresseurs durant nos recherches avec l’Université Concordia.

 

Promotion avant le 21 janvier

Vous pourrez acheter l’ensemble des ateliers et bénéficier d’un coût avantageux de 235$ (195$ avant le 21 janvier) pour les 8 (une valeur de 319,92$), ou acheter celles qui vous intéressent à la suite de la présentation (après la date de l’atelier) pour 39,99$ par atelier.

Au plaisir de vous aider à vivre en santé, plus longtemps!

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Autres lectures proposées :

 

N’hésitez pas à nous écrire à info@vitoli.ca pour toutes vos questions.

Les conférences Vitoli ont atteint un très haut niveau d’intérêt, autant de la part de la population, que des professionnels de la santé. Bonne nouvelle, nous avons décidé de continuer à les offrir gratuitement!

La programmation HIVER 2023 vous proposera de nouveaux sujets et vous fera découvrir de nouveaux collaborateurs, en plus de vous donner la chance d’en retrouver certains très appréciés que vous connaissez déjà comme le pharmacien André Perreault, Dre Anne-Isabelle Dionne, Isabelle Huot, Dre Lyne Desautels, Véronique Bourbeau NDA et Joël Monzée, docteur en neurosciences.

Ainsi, durant cette présentation de la programmation, nous vous parlerons des sujets à venir pour toute la saison, en plus des 8 nouveaux ateliers ‘’Vitolise ta vie 2.0’’ qui nous permettent de vous accompagner dans l’amélioration de vos habitudes de vie. Cliquez ici pour en savoir plus sur ces ateliers.

 

C’est une soirée à ne pas manquer pour être bien informé de ce qui s’en vient jusqu’en mai :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • 23 mars : Donnez au suivant – Chantale Lacroix, sa carrière, ses activités et ses valeurs

 

 

 

 

 

 

 

 

Les conférences seront encore gratuites, pour favoriser une plus grande participation, mais certains enregistrements seront maintenant disponibles en rediffusion uniquement sur la plateforme Idunn Technologies, dans la section payante. Sur la plateforme, vous aurez aussi accès à du contenu exclusif qu’il sera possible de télécharger!

Il s’agit d’une façon de continuer nos activités gratuites qui bénéficient aussi à ceux et celles qui n’auraient pas les moyens d’accéder à des conférences payantes et, d’ainsi,  continuer d’encourager l’accessibilité pour tous. Si vous voulez nous aider et payer un petit montant pour avoir accès à tous les événements, aller sur la plateforme pour accéder aux enregistrements de votre choix ou prendre l’abonnement annuel. Cliquez ici pour avoir accès à la plateforme.

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Ainsi, durant cette présentation de la programmation, nous vous parlerons des sujets à venir pour toute la saison, en plus des 8 nouveaux ateliers ‘’Vitolise ta vie 2.0’’ qui nous permettent de vous accompagner dans l’amélioration de vos habitudes de vie. Cliquez ici pour en savoir plus sur ces ateliers.

 

C’est une soirée à ne pas manquer pour être bien informé de ce qui s’en vient jusqu’en mai :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • 23 mars : Donnez au suivant – Chantale Lacroix, sa carrière, ses activités et ses valeurs

 

 

 

 

 

 

 

 

Les conférences seront encore gratuites, pour favoriser une plus grande participation, mais certains enregistrements seront maintenant disponibles en rediffusion uniquement sur la plateforme Idunn Technologies, dans la section payante. Sur la plateforme, vous aurez aussi accès à du contenu exclusif qu’il sera possible de télécharger!

Il s’agit d’une façon de continuer nos activités gratuites qui bénéficient aussi à ceux et celles qui n’auraient pas les moyens d’accéder à des conférences payantes et, d’ainsi,  continuer d’encourager l’accessibilité pour tous. Si vous voulez nous aider et payer un petit montant pour avoir accès à tous les événements, aller sur la plateforme pour accéder aux enregistrements de votre choix ou prendre l’abonnement annuel. Cliquez ici pour avoir accès à la plateforme.

Si vous êtes intéressé par la nutrition, vous avez probablement entendu parler du régime méditerranéen. Après tout, il est régulièrement classé comme le meilleur régime par les experts en nutrition. Il a été démontré qu’il réduit le risque de nombreuses maladies chroniques et constitue une excellente façon de manger pour la santé globale.

Cependant, si vous vivez avec le syndrome de l’intestin irritable (SII), vous suivez peut-être un régime pauvre en FODMAP pour vous aider à gérer vos symptômes. Vous ne voulez probablement pas passer à côté des bienfaits du régime méditerranéen, alors vous vous demandez peut-être: est-il possible de suivre un régime méditerranéen pauvre en FODMAP?

Aujourd’hui, je passerai en revue les aliments inclus dans les régimes méditerranéens et faibles en FODMAP et fournirai des conseils pour combiner les deux afin d’améliorer votre santé globale et de mieux gérer votre SII.

 

Qu’est-ce que le régime méditerranéen ?

Le régime méditerranéen est une façon de manger qui origine des pays riverains de la mer Méditerranée. Il met l’accent sur les fruits et légumes frais, les grains entiers, les noix, les légumineuses, le poisson et l’huile d’olive extra vierge.

Le régime méditerranéen est plus qu’un simple régime alimentaire – c’est un mode de vie qui se concentre non seulement sur ce que vous mangez, mais aussi sur la façon dont vous vivez.

Il met l’accent sur l’importance de profiter des repas avec les amis et la famille et d’être physiquement actif en plus des recommandations alimentaires.

 

Le régime méditerranéen a été largement étudié. Il procure de nombreux avantages pour la santé. Ceux-ci inclus :

  • Réduction du risque de maladie cardiaque.
  • Protection contre le vieillissement cérébral et réduction du risque de maladie d’Alzheimer.
  • Réduction du risque de diabète de type 2.
  • Réduction du risque de certains types de cancer.
  • Amélioration de la stéatose hépatique non alcoolique.
  • Réduction de l’inflammation dans le corps.

 

Qu’est-ce que le régime faible en FODMAP ? 

Le régime faible en FODMAP réduirait les symptômes en limitant les aliments contenant des glucides qui sont faiblement absorbés dans le petit intestin et versés en grande quantité dans le côlon. Une fois dans le gros intestin, ces sucres présents dans certains aliments sont fermentés par les bactéries, d’où les symptômes de ballonnement, de gaz, de constipation et de douleurs abdominales. La diète FODMAP limite aussi l’absorption de molécules de glucides de petite taille à capacité osmotique qui augmentent la charge en eau dans le côlon, d’où les symptômes de selles molles et de diarrhées.

 

Que signifie l’acronyme FODMAP ?

F = Fermentescibles (rapidement fermentés par les bactéries du côlon)

O = Oligosaccharides (fructanes et galacto-oligosaccharides ou GOS)

D = Disaccharides (lactose)

M = Monosaccharides (fructose en excès du glucose)

A = And (et)

P = Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol)

 

Pour comprendre pourquoi les FODMAP peuvent aggraver les symptômes chez les personnes atteintes du SII, il est important de comprendre comment fonctionne le SII. Bien que nous en apprenions encore sur ses causes, nous savons que les personnes atteintes du SII ont ce qu’on appelle une « hypersensibilité viscérale ». Cela signifie que leur seuil de douleur dans les intestins est inférieur à la moyenne.

Lorsque les FODMAP sont fermentés par vos bactéries intestinales, ils peuvent provoquer une augmentation de la production de gaz. Pour les personnes souffrant d’hypersensibilité viscérale, cette production de gaz peut être très douloureuse.

 

Le régime pauvre en FODMAP est souvent utilisé pour la gestion des symptômes du SII. Il comporte trois phases : la phase d‘élimination, la phase de tests de consommation et la phase de réintroduction.

Lors de la phase d’élimination, tous les aliments riches en FODMAP sont éliminés ou recommandés en très petite quantité. Cela implique de limiter les produits à base de blé, les oignons, l’ail, la plupart des légumineuses, certains produits laitiers riches en lactose et un certain nombre de fruits et légumes.

Une fois la phase d’élimination terminée et le soulagement des symptômes atteint, on passe à la phase de réintroduction. Pendant la phase de réintroduction, vous introduisez systématiquement les différents types de FODMAP un par un afin de pouvoir déterminer exactement quels FODMAP provoquent des symptômes pour vous et dans quelle mesure.

Enfin, une fois que les tests de FODMAP sont terminés, on passe à la phase de maintenance. Cela implique de limiter les FODMAP qui ont causé des symptômes tout en réintroduisant les aliments riches en FODMAP qui n’ont pas causé de symptômes.

Malheureusement, de nombreuses personnes qui évitent les FODMAP ne sortent pas de la phase d’élimination. Cela signifie qu’ils restreignent sévèrement leur régime alimentaire sur une trop longue période. De plus, les gens ne remplacent pas toujours les aliments riches en FODMAP par des alternatives riches en fibres à faible teneur en FODMAP. Cela conduit souvent à ne pas consommer suffisamment de fibres. Étant donné que les fibres sont une source importante de carburant pour nos bactéries intestinales, cela peut appauvrir la diversité de notre microbiote et accentuer le débalancement de celui-ci.

 

Le régime méditerranéen et le SII

Une étude est en cours sur les effets combinés du régime FODMAP et méditerranéen sur la gestion des symptômes du SII ainsi que l’impact de ce régime combiné sur le microbiote. Ayant échangé brièvement avec l’auteure principale de l’étude, Mme Petsis Kasti, les résultats sont jusqu’à présent très positifs. Ils seront publiés au courant de l’année 2023.

Dans le SII, nous constatons souvent un déséquilibre entre les « bonnes » et les « mauvaises » bactéries dans l’intestin. Ceci est associé à des niveaux accrus d’inflammation dans l’intestin. Des études récentes ont établi un lien entre l’apparition du SII et l’inflammation de bas grade des muqueuses. La combinaison d’une inflammation des muqueuses avec une hypersensibilité viscérale et une motilité intestinale altérée pourrait être la cause sous-jacente de l’apparition du SII. L’inflammation des muqueuses chez les patients atteints du SII est souvent liée à des antécédents de gastro-entérite infectieuse induite par des bactéries, des parasites ou des virus, appelée SII post-infectieux.

Étant donné que nous savons que le régime méditerranéen peut aider à réduire les marqueurs d’inflammation dans le corps, il est possible que de suivre un régime méditerranéen faible en FODMAP puisse entraîner une baisse des niveaux d’inflammation chez les personnes atteintes du SII. Bien que des études doivent encore être menées dans ce domaine, il s’agit d’une option de traitement potentielle intéressante.

Tableau des aliments de l’alimentation méditerranéenne à inclure dans son alimentation faible en FODMAP pour plus d’efficacité

 

Aliments Composés Action
Avoine Béta-glucanes Prébiotique
Olives et huile d’olive Hydroxytyrosol (composé phénoliques) Anti-inflammatoire
Noix Acide alpha-linolénique (oméga-3) Anti-inflammatoire
Raisins et vin Resvératrol

(composé phénolique)

Anti-inflammatoire
Orange Quercétine (composé phénolique) Prébiotique

Anti-inflammatoire

Mandarine, clémentine Quercétine (composé phénolique) Anti-inflammatoire
Tomate Quercétine (composé phénolique) Prébiotique
Poisson Oméga-3 Anti-inflammatoire

 

Que puis-je manger avec un régime méditerranéen pauvre en FODMAP ?

Heureusement, il y a encore beaucoup d’aliments que vous pouvez manger avec un régime méditerranéen faible en FODMAP !

 

Huile d’olive

L’huile d’olive extra vierge est la matière grasse de choix dans le régime méditerranéen. Il contient principalement des graisses monoinsaturées et est également riche en polyphénols. Essayez de le verser sur une salade, de l’utiliser dans des marinades ou des sauces, ou de le verser sur des pâtes cuites sans gluten, des légumes ou sur du pain 100% levain. Vous pouvez aussi déguster des olives en collations, en apéro, et en ajouter dans plusieurs recettes.

 

Légumes faibles en FODMAP

Les légumes sont une source importante de fibres dans le régime pauvre en FODMAP. Essayez d’inclure une grande variété de légumes à faible teneur en FODMAP. Ceux-ci comprennent les carottes, le concombre, la laitue, les pleurotes, le panais, les pommes de terre et les épinards,etc.

 

Vous pouvez également vous sentir à l’aise d’inclure des légumes à faible teneur en FODMAP dans des portions plus petites. Ceux-ci comprennent l’aubergine (1 tasse), les haricots verts (15 haricots), les poivrons rouges (1/3 tasse), le brocoli (têtes seulement, 3/4 tasse), le chou (3/4 tasse), le maïs (en conserve, 1 tasse ), les courgettes (1/3 tasse) et tomates Roma (1 petite) ou autres tomates (1/2 tasse).

 

Fruits à faible teneur en FODMAP

Les fruits à faible teneur en FODMAP sont une autre source importante de fibres. Certains fruits populaires à faible teneur en FODMAP comprennent les bananes (fermes, car les FODMAP augmentent à mesure que les bananes mûrissent), les oranges, les kiwis, la papaye et les bleuets.

Pour plus de variété, vous pouvez également inclure des fruits à faible teneur en FODMAP dans des portions plus petites. Ceux-ci comprennent les bleuets (1 t.), l’ananas frais (1 t.), les framboises (⅓ t.), les fraises (5 moyennes) et les raisins (6).

 

Céréales à faible teneur en FODMAP

Les céréales sont une partie souvent négligée du régime pauvre en FODMAP, mais il existe en fait de nombreuses céréales à faible teneur en FODMAP que vous pouvez apprécier. Essayez le riz brun, le sarrasin, l’avoine, le quinoa, le millet ou le pain au levain d’épeautre.

 

Légumineuses

Visez au moins deux repas à base de légumineuses par semaine. S’il est vrai que de nombreuses légumineuses sont riches en FODMAP, les pois chiches en conserve (1/4 tasse) et les lentilles en conserve (1/2 tasse) sont deux des options de légumineuses à faible teneur en FODMAP.

Le régime méditerranéen recommande une consommation modérée de poisson. Visez au moins deux portions de poisson par semaine. Essayez d’inclure des poissons gras comme le saumon, la truite et les sardines. Ils sont riches en acides gras oméga-3, dont il a été démontré qu’ils réduisent l’inflammation. Tentez de privilégier les poissons issus de pêche durable.

 

Noix

Les noix sont bien présentes dans le régime méditerranéen. Toutes les noix (sauf les noix de cajou et les pistaches) sont faibles en FODMAP, à raison de 10 noix à la fois environ. Les noix contiennent de bons gras, des fibres et certaines sont même riches en oméga-3 comme la noix de Grenoble!

 

Conclusion

Ce n’est pas parce que vous suivez un régime pauvre en FODMAP pour gérer vos symptômes de SII que vous ne pouvez pas profiter des avantages d’un régime méditerranéen et d’une belle diversité alimentaire. Avec quelques petits ajustements, on peut combiner les deux régimes pour un maximum d’efficacité!

 

___________________________________________________________________

 

INTÉRESSÉ PAR CETTE APPROCHE POUR GÉRER VOS SYMPTÔMES DU SYNDROME DE L’INTESTIN IRRITABLE?

 

J’ANIMERAI UN PROGRAMME EN LIGNE DE 12 SEMAINES QUI DÉBUTERA LE 18 JANVIER 2023 À 12H00 :  ALIMENTATION FODMAP ET MÉDITERRANÉENNE POUR UN INTESTIN PAISIBLE

 

Les BUTS du programme :

-Cesser les inconforts intestinaux (maux de ventre, ballonnements et gaz)

-Retrouver des selles normales

-Retrouver le calme dans son intestin et dans sa tête

-Améliorer sa santé et sa qualité de vie

 

Ces moments passés tout près de la Méditerranée depuis quelques mois m’ont inspirés à bonifier mon programme offert au printemps dernier pour les gens qui ont des problèmes d’intestin et de digestion.

 

Dans ce nouveau programme ALIMENTATION FODMAP ET MÉDITERRANÉENNE POUR UN INTESTIN PAISIBLE, j’expliquerai  en détails le protocole FODMAP en trois étapes et je parlerai de l’ALIMENTATION MÉDITERRANÉENNE et de ses effets. Je donnerai aussi les bases pour MANGER EN PLEINE CONSCIENCE, une façon d’aborder sa façon de manger qui peut faire toute la différence si l’on souffre du syndrome de l’intestin irritable.

 

Lors de ce programme, je serai présente en direct avec le groupe via zoom TOUS LES MERCREDIS MIDIS et j’aurai trois invités surprises avec des spécialités. Ces invités parleront d’autres stratégies gagnantes pour atteindre la sérénité intestinale. SI VOUS N’ÊTES PAS DISPONIBLE LE MERCREDI MIDI IL SERA POSSIBLE D’ÉCOUTER LES ENREGISTREMENTS ZOOM EN DIFFÉRÉ À VOTRE CONVENANCE.

De plus, de nombreuses capsules et recettes seront déposées dans le groupe privé facebook à chaque semaine et ce sera un endroit pour échanger avec moi et entre les participants.

 

Pour en apprendre plus sur le contenu du programme c’est par ici:

https://helenebaribeau.com/alimentation-fodmap-med-pour…/

Si vous êtes intéressé par la nutrition, vous avez probablement entendu parler du régime méditerranéen. Après tout, il est régulièrement classé comme le meilleur régime par les experts en nutrition. Il a été démontré qu’il réduit le risque de nombreuses maladies chroniques et constitue une excellente façon de manger pour la santé globale.

Cependant, si vous vivez avec le syndrome de l’intestin irritable (SII), vous suivez peut-être un régime pauvre en FODMAP pour vous aider à gérer vos symptômes. Vous ne voulez probablement pas passer à côté des bienfaits du régime méditerranéen, alors vous vous demandez peut-être: est-il possible de suivre un régime méditerranéen pauvre en FODMAP?

Aujourd’hui, je passerai en revue les aliments inclus dans les régimes méditerranéens et faibles en FODMAP et fournirai des conseils pour combiner les deux afin d’améliorer votre santé globale et de mieux gérer votre SII.

 

Qu’est-ce que le régime méditerranéen ?

Le régime méditerranéen est une façon de manger qui origine des pays riverains de la mer Méditerranée. Il met l’accent sur les fruits et légumes frais, les grains entiers, les noix, les légumineuses, le poisson et l’huile d’olive extra vierge.

Le régime méditerranéen est plus qu’un simple régime alimentaire – c’est un mode de vie qui se concentre non seulement sur ce que vous mangez, mais aussi sur la façon dont vous vivez.

Il met l’accent sur l’importance de profiter des repas avec les amis et la famille et d’être physiquement actif en plus des recommandations alimentaires.

 

Le régime méditerranéen a été largement étudié. Il procure de nombreux avantages pour la santé. Ceux-ci inclus :

  • Réduction du risque de maladie cardiaque.
  • Protection contre le vieillissement cérébral et réduction du risque de maladie d’Alzheimer.
  • Réduction du risque de diabète de type 2.
  • Réduction du risque de certains types de cancer.
  • Amélioration de la stéatose hépatique non alcoolique.
  • Réduction de l’inflammation dans le corps.

 

Qu’est-ce que le régime faible en FODMAP ? 

Le régime faible en FODMAP réduirait les symptômes en limitant les aliments contenant des glucides qui sont faiblement absorbés dans le petit intestin et versés en grande quantité dans le côlon. Une fois dans le gros intestin, ces sucres présents dans certains aliments sont fermentés par les bactéries, d’où les symptômes de ballonnement, de gaz, de constipation et de douleurs abdominales. La diète FODMAP limite aussi l’absorption de molécules de glucides de petite taille à capacité osmotique qui augmentent la charge en eau dans le côlon, d’où les symptômes de selles molles et de diarrhées.

 

Que signifie l’acronyme FODMAP ?

F = Fermentescibles (rapidement fermentés par les bactéries du côlon)

O = Oligosaccharides (fructanes et galacto-oligosaccharides ou GOS)

D = Disaccharides (lactose)

M = Monosaccharides (fructose en excès du glucose)

A = And (et)

P = Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol)

 

Pour comprendre pourquoi les FODMAP peuvent aggraver les symptômes chez les personnes atteintes du SII, il est important de comprendre comment fonctionne le SII. Bien que nous en apprenions encore sur ses causes, nous savons que les personnes atteintes du SII ont ce qu’on appelle une « hypersensibilité viscérale ». Cela signifie que leur seuil de douleur dans les intestins est inférieur à la moyenne.

Lorsque les FODMAP sont fermentés par vos bactéries intestinales, ils peuvent provoquer une augmentation de la production de gaz. Pour les personnes souffrant d’hypersensibilité viscérale, cette production de gaz peut être très douloureuse.

 

Le régime pauvre en FODMAP est souvent utilisé pour la gestion des symptômes du SII. Il comporte trois phases : la phase d‘élimination, la phase de tests de consommation et la phase de réintroduction.

Lors de la phase d’élimination, tous les aliments riches en FODMAP sont éliminés ou recommandés en très petite quantité. Cela implique de limiter les produits à base de blé, les oignons, l’ail, la plupart des légumineuses, certains produits laitiers riches en lactose et un certain nombre de fruits et légumes.

Une fois la phase d’élimination terminée et le soulagement des symptômes atteint, on passe à la phase de réintroduction. Pendant la phase de réintroduction, vous introduisez systématiquement les différents types de FODMAP un par un afin de pouvoir déterminer exactement quels FODMAP provoquent des symptômes pour vous et dans quelle mesure.

Enfin, une fois que les tests de FODMAP sont terminés, on passe à la phase de maintenance. Cela implique de limiter les FODMAP qui ont causé des symptômes tout en réintroduisant les aliments riches en FODMAP qui n’ont pas causé de symptômes.

Malheureusement, de nombreuses personnes qui évitent les FODMAP ne sortent pas de la phase d’élimination. Cela signifie qu’ils restreignent sévèrement leur régime alimentaire sur une trop longue période. De plus, les gens ne remplacent pas toujours les aliments riches en FODMAP par des alternatives riches en fibres à faible teneur en FODMAP. Cela conduit souvent à ne pas consommer suffisamment de fibres. Étant donné que les fibres sont une source importante de carburant pour nos bactéries intestinales, cela peut appauvrir la diversité de notre microbiote et accentuer le débalancement de celui-ci.

 

Le régime méditerranéen et le SII

Une étude est en cours sur les effets combinés du régime FODMAP et méditerranéen sur la gestion des symptômes du SII ainsi que l’impact de ce régime combiné sur le microbiote. Ayant échangé brièvement avec l’auteure principale de l’étude, Mme Petsis Kasti, les résultats sont jusqu’à présent très positifs. Ils seront publiés au courant de l’année 2023.

Dans le SII, nous constatons souvent un déséquilibre entre les « bonnes » et les « mauvaises » bactéries dans l’intestin. Ceci est associé à des niveaux accrus d’inflammation dans l’intestin. Des études récentes ont établi un lien entre l’apparition du SII et l’inflammation de bas grade des muqueuses. La combinaison d’une inflammation des muqueuses avec une hypersensibilité viscérale et une motilité intestinale altérée pourrait être la cause sous-jacente de l’apparition du SII. L’inflammation des muqueuses chez les patients atteints du SII est souvent liée à des antécédents de gastro-entérite infectieuse induite par des bactéries, des parasites ou des virus, appelée SII post-infectieux.

Étant donné que nous savons que le régime méditerranéen peut aider à réduire les marqueurs d’inflammation dans le corps, il est possible que de suivre un régime méditerranéen faible en FODMAP puisse entraîner une baisse des niveaux d’inflammation chez les personnes atteintes du SII. Bien que des études doivent encore être menées dans ce domaine, il s’agit d’une option de traitement potentielle intéressante.

Tableau des aliments de l’alimentation méditerranéenne à inclure dans son alimentation faible en FODMAP pour plus d’efficacité

 

Aliments Composés Action
Avoine Béta-glucanes Prébiotique
Olives et huile d’olive Hydroxytyrosol (composé phénoliques) Anti-inflammatoire
Noix Acide alpha-linolénique (oméga-3) Anti-inflammatoire
Raisins et vin Resvératrol

(composé phénolique)

Anti-inflammatoire
Orange Quercétine (composé phénolique) Prébiotique

Anti-inflammatoire

Mandarine, clémentine Quercétine (composé phénolique) Anti-inflammatoire
Tomate Quercétine (composé phénolique) Prébiotique
Poisson Oméga-3 Anti-inflammatoire

 

Que puis-je manger avec un régime méditerranéen pauvre en FODMAP ?

Heureusement, il y a encore beaucoup d’aliments que vous pouvez manger avec un régime méditerranéen faible en FODMAP !

 

Huile d’olive

L’huile d’olive extra vierge est la matière grasse de choix dans le régime méditerranéen. Il contient principalement des graisses monoinsaturées et est également riche en polyphénols. Essayez de le verser sur une salade, de l’utiliser dans des marinades ou des sauces, ou de le verser sur des pâtes cuites sans gluten, des légumes ou sur du pain 100% levain. Vous pouvez aussi déguster des olives en collations, en apéro, et en ajouter dans plusieurs recettes.

 

Légumes faibles en FODMAP

Les légumes sont une source importante de fibres dans le régime pauvre en FODMAP. Essayez d’inclure une grande variété de légumes à faible teneur en FODMAP. Ceux-ci comprennent les carottes, le concombre, la laitue, les pleurotes, le panais, les pommes de terre et les épinards,etc.

 

Vous pouvez également vous sentir à l’aise d’inclure des légumes à faible teneur en FODMAP dans des portions plus petites. Ceux-ci comprennent l’aubergine (1 tasse), les haricots verts (15 haricots), les poivrons rouges (1/3 tasse), le brocoli (têtes seulement, 3/4 tasse), le chou (3/4 tasse), le maïs (en conserve, 1 tasse ), les courgettes (1/3 tasse) et tomates Roma (1 petite) ou autres tomates (1/2 tasse).

 

Fruits à faible teneur en FODMAP

Les fruits à faible teneur en FODMAP sont une autre source importante de fibres. Certains fruits populaires à faible teneur en FODMAP comprennent les bananes (fermes, car les FODMAP augmentent à mesure que les bananes mûrissent), les oranges, les kiwis, la papaye et les bleuets.

Pour plus de variété, vous pouvez également inclure des fruits à faible teneur en FODMAP dans des portions plus petites. Ceux-ci comprennent les bleuets (1 t.), l’ananas frais (1 t.), les framboises (⅓ t.), les fraises (5 moyennes) et les raisins (6).

 

Céréales à faible teneur en FODMAP

Les céréales sont une partie souvent négligée du régime pauvre en FODMAP, mais il existe en fait de nombreuses céréales à faible teneur en FODMAP que vous pouvez apprécier. Essayez le riz brun, le sarrasin, l’avoine, le quinoa, le millet ou le pain au levain d’épeautre.

 

Légumineuses

Visez au moins deux repas à base de légumineuses par semaine. S’il est vrai que de nombreuses légumineuses sont riches en FODMAP, les pois chiches en conserve (1/4 tasse) et les lentilles en conserve (1/2 tasse) sont deux des options de légumineuses à faible teneur en FODMAP.

Le régime méditerranéen recommande une consommation modérée de poisson. Visez au moins deux portions de poisson par semaine. Essayez d’inclure des poissons gras comme le saumon, la truite et les sardines. Ils sont riches en acides gras oméga-3, dont il a été démontré qu’ils réduisent l’inflammation. Tentez de privilégier les poissons issus de pêche durable.

 

Noix

Les noix sont bien présentes dans le régime méditerranéen. Toutes les noix (sauf les noix de cajou et les pistaches) sont faibles en FODMAP, à raison de 10 noix à la fois environ. Les noix contiennent de bons gras, des fibres et certaines sont même riches en oméga-3 comme la noix de Grenoble!

 

Conclusion

Ce n’est pas parce que vous suivez un régime pauvre en FODMAP pour gérer vos symptômes de SII que vous ne pouvez pas profiter des avantages d’un régime méditerranéen et d’une belle diversité alimentaire. Avec quelques petits ajustements, on peut combiner les deux régimes pour un maximum d’efficacité!

 

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INTÉRESSÉ PAR CETTE APPROCHE POUR GÉRER VOS SYMPTÔMES DU SYNDROME DE L’INTESTIN IRRITABLE?

 

J’ANIMERAI UN PROGRAMME EN LIGNE DE 12 SEMAINES QUI DÉBUTERA LE 18 JANVIER 2023 À 12H00 :  ALIMENTATION FODMAP ET MÉDITERRANÉENNE POUR UN INTESTIN PAISIBLE

 

Les BUTS du programme :

-Cesser les inconforts intestinaux (maux de ventre, ballonnements et gaz)

-Retrouver des selles normales

-Retrouver le calme dans son intestin et dans sa tête

-Améliorer sa santé et sa qualité de vie

 

Ces moments passés tout près de la Méditerranée depuis quelques mois m’ont inspirés à bonifier mon programme offert au printemps dernier pour les gens qui ont des problèmes d’intestin et de digestion.

 

Dans ce nouveau programme ALIMENTATION FODMAP ET MÉDITERRANÉENNE POUR UN INTESTIN PAISIBLE, j’expliquerai  en détails le protocole FODMAP en trois étapes et je parlerai de l’ALIMENTATION MÉDITERRANÉENNE et de ses effets. Je donnerai aussi les bases pour MANGER EN PLEINE CONSCIENCE, une façon d’aborder sa façon de manger qui peut faire toute la différence si l’on souffre du syndrome de l’intestin irritable.

 

Lors de ce programme, je serai présente en direct avec le groupe via zoom TOUS LES MERCREDIS MIDIS et j’aurai trois invités surprises avec des spécialités. Ces invités parleront d’autres stratégies gagnantes pour atteindre la sérénité intestinale. SI VOUS N’ÊTES PAS DISPONIBLE LE MERCREDI MIDI IL SERA POSSIBLE D’ÉCOUTER LES ENREGISTREMENTS ZOOM EN DIFFÉRÉ À VOTRE CONVENANCE.

De plus, de nombreuses capsules et recettes seront déposées dans le groupe privé facebook à chaque semaine et ce sera un endroit pour échanger avec moi et entre les participants.

 

Pour en apprendre plus sur le contenu du programme c’est par ici:

https://helenebaribeau.com/alimentation-fodmap-med-pour…/

Vous cherchez à optimiser votre santé ? À être accompagné pour le faire ? Pouvoir poser des questions et être dirigé de façon à mieux atteindre vos objectifs ? Nous avons pensé à vous! Le nouveau programme « Vitolise ta vie 2.0 » est un outil de plus pour nous permettre de vous aider à profiter de la vie le plus longtemps possible. La première saison fut un grand succès :

« Un grand merci à Éric Simard, docteur en biologie, et à Jean-Christophe Poirier, kinésiologue, pour le programme Vitolise ta vie. Une série de 8 ateliers, avec une foule d’exercices, de conseils de Jean-Christophe pour améliorer notre qualité de vie, ponctués par les interventions judicieuses d’Éric Simard.  Maintenant, je sais qu’il est possible de vieillir en santé.  Et j’ai hâte à la suite en 2023. Sylvie Lemieux »

« Merci pour les 8 cours Vitoli ta vie (le 8e = Diminuer les douleurs musculosquelettiques). Cela m’encourage et me donne énormément trucs à continuer mon cheminement santé   Mariuca Ayerdi. »

« Salut les gars. Les rencontres ont été une source d’inspiration à plusieurs égards pour moi. Pleins de trucs simples et faciles à intégrer tout de suite. Merci, merci beaucoup pour votre générosité. Merci de nous aider à améliorer notre vie à tous les niveaux. Chantal Durocher »

« Ce sont des gens passionnés et performants comme vous qui faites avancer les choses. Un jour les québécois seront écœurés de ne pas être en bonne santé. Personnellement, j’étais sceptique mais vous m’avez convaincue et je profite de vos produits, de vos connaissances. Et j’essaie d’initier les miens. J’ai suivi vos 8 conférences payantes et visionne les nombreuses gratuites. Ne lâchez pas mais restez zen même si c’est difficile. Vous êtes jeune et imaginez le Québec dans 20 ans! Je suis convaincue de votre succès phénoménal! J’ai adopté les habitudes des routines du matin et du soir. Je me challenge en marchant. Je prends mes suppléments. 62 ans, enfin, mon transit fonctionne normalement, ma qualité du sommeil s’améliore. Mes habitudes alimentaires aussi. De ma vie, je n’ai été aussi bien. J’ai perdu 27 livres. Je prends en photos vos fleurs que j’envoie à ceux et celles que j’aime avec un beau commentaire. Ne lâchez pas. Vous êtes un précurseur, un rassembleur fort sympathique. C’est chacun d’entre-nous qui vous aiderons à changer les choses. Vous n’êtes pas seul et ne prêchez pas dans le désert. »  Jocelyne Lussier, 62 ans, de Montréal-Nord.


 

La 2e saison des ateliers abordera de nouveaux sujets et chacun sera précédé d’une séance de mouvement de 15 minutes avec un « Défi d’activité physique hebdomadaire. »

8 ateliers différents qui couvriront 8 sujets de santé, durant 8 semaines consécutives. Les enregistrements seront disponibles en différé sur une nouvelle plateforme plus facile à utiliser. Les conférences seront animées par Jean-Christophe Poirier de Bougez Mieux, collaborateur au blogue de Vitoli et Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com).

En plus, chacun de ces ateliers sera accompagné d’un rabais exclusif de 20% sur un achat en ligne (sur les produits identifiés selon la disponibilité) :

 

21 février – Atelier 1: Comment réussir à intégrer l’activité physique peu importe son niveau de santé

20% sur BASE Vitamine D3

 

28 février – Atelier 2: Comment améliorer son métabolisme pour rester jeune plus longtemps.

20% sur Vitoli bien vieillir

 

7 mars – Atelier 3: Pourquoi et comment respirer pour ralentir le vieillissement.

20% sur Vitoli Immunité

 

14 mars – Atelier 4: Les meilleurs outils pour éviter les maladies dégénératives du cerveau.

20% sur Vitoli Mémoire et santé cognitive

 

21 mars – Atelier 5: Pourquoi et comment intégrer la méditation dans votre quotidien 

20% sur BASE Oméga-3 (n’importe quel produit)

 

28 mars – Atelier 6: Comment et pourquoi devenir plus fort en vieillissant

20% sur Vitoli Cardiovasculaire

 

4 avril – Atelier 7: Chronobiologie et longévité.

20% sur Vitoli Sommeil

 

11 avril – Atelier 8: La nutrition qui ralentit le vieillissement

20% sur BASE Probiotique

 

Vous pourrez acheter l’ensemble des ateliers et bénéficier d’un coût avantageux de 235$ (195$ avant le 21 janvier) pour les 8 (une valeur de 319,92$), ou acheter à l’unité ceux qui vous intéressent à la suite de la présentation (après la date de l’atelier) pour 39,99$ chacun.

Nous décrirons dans un prochain article, plus en détail, le contenu de chacun des ateliers pour vous donner un avant-goût des conseils dont vous pourrez bénéficier.

Au plaisir de vous aider à vivre en santé, plus longtemps!

Pour vous inscrire, cliquez ici.

 

Autres lectures proposées :

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« Ce sont des gens passionnés et performants comme vous qui faites avancer les choses. Un jour les québécois seront écœurés de ne pas être en bonne santé. Personnellement, j’étais sceptique mais vous m’avez convaincue et je profite de vos produits, de vos connaissances. Et j’essaie d’initier les miens. J’ai suivi vos 8 conférences payantes et visionne les nombreuses gratuites. Ne lâchez pas mais restez zen même si c’est difficile. Vous êtes jeune et imaginez le Québec dans 20 ans! Je suis convaincue de votre succès phénoménal! J’ai adopté les habitudes des routines du matin et du soir. Je me challenge en marchant. Je prends mes suppléments. 62 ans, enfin, mon transit fonctionne normalement, ma qualité du sommeil s’améliore. Mes habitudes alimentaires aussi. De ma vie, je n’ai été aussi bien. J’ai perdu 27 livres. Je prends en photos vos fleurs que j’envoie à ceux et celles que j’aime avec un beau commentaire. Ne lâchez pas. Vous êtes un précurseur, un rassembleur fort sympathique. C’est chacun d’entre-nous qui vous aiderons à changer les choses. Vous n’êtes pas seul et ne prêchez pas dans le désert. »  Jocelyne Lussier, 62 ans, de Montréal-Nord.


 

La 2e saison des ateliers abordera de nouveaux sujets et chacun sera précédé d’une séance de mouvement de 15 minutes avec un « Défi d’activité physique hebdomadaire. »

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21 février – Atelier 1: Comment réussir à intégrer l’activité physique peu importe son niveau de santé

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28 février – Atelier 2: Comment améliorer son métabolisme pour rester jeune plus longtemps.

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14 mars – Atelier 4: Les meilleurs outils pour éviter les maladies dégénératives du cerveau.

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21 mars – Atelier 5: Pourquoi et comment intégrer la méditation dans votre quotidien 

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28 mars – Atelier 6: Comment et pourquoi devenir plus fort en vieillissant

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Nous décrirons dans un prochain article, plus en détail, le contenu de chacun des ateliers pour vous donner un avant-goût des conseils dont vous pourrez bénéficier.

Au plaisir de vous aider à vivre en santé, plus longtemps!

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Autres lectures proposées :

Pour ce spécial du temps des fêtes, nous vous avons concocté nos meilleures recettes de bouchées. Parfaites pour l’apéro, elles sont le parfait commencement d’une soirée de célébration réussie!

Joyeuses fêtes à tous!


Bouchée de figues, chèvre et oignons confits d’Émilie 

 

Je dois l’avouer, que ce soit pour une occasion spéciale ou non, lorsque je reçois je fais presque toujours cette même recette. Je n’ai encore rencontré personne qui n’a pas aimé cette petite bouchée sucrée – salée parfaite pour l’apéro! Si vous avez envie d’impressionner vos invités cette année, il faut essayer cette petite entrée très simple, mais oh combien savoureuse!

Ingrédients :

  • Craquelins artisanaux pistaches et romarin (ou tout autre type de craquelin)
  • Oignons confits au balsamique (maison ou du commerce)
  • Fromage de chèvre à pâte molle
  • Figues fraîches (calculer 1 figue pour 4 craquelins)
  • Coulis de vinaigre balsamique

Étapes :

  • Étendre une petite quantité d’oignons confits sur les craquelins
  • Couper en fine rondelle ou émietter le fromage de chèvre et l’ajouter par-dessus le confit.
  • Couper les figues en 4 ou les couper en rondelle. Allez-y selon votre inspiration! 😉 Ajouter le morceau de figue sur le fromage de chèvre. (*Note : Sachez que la pelure des figues est comestible! À vous de choisir si vous la conserver ou non.)
  • Une fois l’assemblage des craquelins terminée, placez-les dans une assiette de service et terminez la présentation avec une fine tombée de coulis balsamique sur l’ensemble des craquelins.

Je vous garantis que ces petites bouchées vont s’envoler très rapidement!

Bon appétit!


Canapés de rillettes aux champignons sauvages, pomme-grenade et feta de Samia

 

 

Il peut être difficile de savoir quoi servir à Noël lorsque nous avons des invités végétariens (ou en l’étant soi-même!). La viande étant prédominante dans les repas classiques du temps des fêtes, voici une alternative végétarienne (ou végane si on omet la feta) à la traditionnelle rillette de porc ou de canard. La pomme-grenade et la feta viennent donner un peu de couleurs à ces bouchées festives!

Ingrédients: 

  • 2 tasses (un paquet) de champignons cremini
  • 1 tasse de champignon pleurotes
  • 1 oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 1 cuillère à table d’huile d’olive
  • ½ tasse de vin blanc pour déglacer
  • 2 cuillères à soupe de thym frais
  • 2 cuillères à soupe de persil frisé
  • 2 cuillères à soupe de romarin frais
  • Sel et poivre au gout
  • ½ tasse de noix de pacanes
  • Une Pomme grenade décortiquée
  • Feta au goût

Étapes :

  • Couper les oignons et champignons en dés, hacher l’ail et les noix de pacanes.
  • Dans une poêle à feu moyen-vif, réchauffer un filet d’huile d’olive et cuire les oignons quelques minutes jusqu’à ce qu’ils commencent à être translucides.
  • Ajouter l’ail, les champignons et les herbes et cuire encore quelques minutes. Bien saler et poivrer.
  • Quand les champignons sont presque cuits, ajouter le vin blanc et continuer la cuisson jusqu’à ce que le liquide soit complètement évaporé.
  • Dans une autre poêle à feu moyen-vif, griller les noix de pacanes quelques minutes jusqu’à ce qu’elles soient grillées.
  • Ajouter les noix de pacanes grillées et le mélange de champignons dans un mélangeur. Ajouter un peu d’eau au fur et à mesure jusqu’à constance désirée.
  • Sel et poivre au goût.

Servir sur un croûton, pain grillé ou craquelin. Ajouter de la feta, des graines de pomme grenade et du thym en décoration au goût.

Joyeuses Fêtes!


Mini brochettes de tomates, bocconcini, prosciutto et basilic d’Audrey

 

 

Simples et efficaces, ces bouchées sont toujours très populaires lorsque je reçois! On peut difficilement se tromper avec un classique comme tomate, basilic et bocconcini, mais j’ajoute un peu de prosciutto pour donner un petit côté salé.

L’essayer, c’est l’adopter !

 Ingrédients: 

  • 12 Tomates cerise
  • 12 Bocconcini cocktail
  •  6 Tranches de Prosciutto
  • 12 Feuilles de Basilic frais
  • Assaisonnement Grec

Vinaigrette: 

  •  2 c. à table de vinaigre Balsamique vieilli
  •  2 c. à table d’huile d’olive
  •  1 échalote française finement haché

Étapes: 

  • Dans un bol, combiner tous les ingrédients de la vinaigrette et réserver.
  • Sur des mini-brochettes ou des gros cure-dents alterner une boule cocktail de Bocconcini, une feuille de basilic fraiche, une demi-tranche de Prosciutto et une tomate cerise.
  • Ajouter la vinaigrette sur les brochettes et saupoudrer une pincée d’assaisonnement grec sur les brochettes.

Bonne dégustation !


Bouchée de champignons portobellos grillés de Vicky

 

Le champignon est un légume dont je ne peux me passer ! Notre famille adore manger cette recette, surtout comme plat d’accompagnement en été, et c’est l’une des principales raisons de l’achat de notre gril intérieur sans fumée pour les mois plus froids. Si vous n’avez pas de gril sans fumée, ne vous inquiétez pas, car la cuisson à la poêle ordinaire fonctionnera tout aussi bien ; vous n’aurez simplement pas les marques de gril ou la carbonisation.

Pendant les fêtes, cet amuse-bouche fera certainement vibrer vos papilles et les préparera aux célébrations à venir ! Meilleurs voeux et joyeuses fêtes à vous tous !

Ingrédients (environ 24 – 36 bouchées):

  • ½ tasse d’huile d’olive
  • ¼ tasse de vinaigre de vin rouge
  • 2-3 gros poivrons doux coupés en quartiers, ou le poivron de votre choix
  • 6 gros champignons portobello
  • Sel pour assaisonner
  • 300 g de fromage de chèvre
  • Une poignée de ciboulette ou d’oignon vert haché finement pour la garniture.

Étapes: 

1- Dans un petit bol, ajoutez votre huile et votre vinaigre et mélangez avec un pinceau à badigeonner. Assaisonnez vos champignons portobello et vos poivrons nettoyés avec du sel et arrosez-les avec votre mélange d’huile et de vinaigre.

2- Sur votre gril ou votre poêle chaude, placez vos champignons portobello et vos poivrons. Arrosez vos légumes de temps en temps pour qu’ils ne se dessèchent pas, et laissez vos légumes rétrécir et ramollir, en les retournant de temps en temps. Selon l’épaisseur de vos champignons et de vos poivrons, ce processus devrait être terminé en 15 à 20 minutes environ.

3- Retirez vos légumes du gril et coupez vos champignons en portions de 1/4 ou 1/6. Coupez vos poivrons en tranches suffisantes pour accueillir toutes vos portions de champignons et placez chaque tranche de poivron grillé sur votre tranche de champignon et ajoutez du fromage de chèvre non affiné sur le dessus.

4- Maintenez votre bouchée ensemble avec un pic à cocktail et servez sur une assiette avec un peu de ciboulette hachée comme garniture.

À votre santé !

 


Entrée d’avocat au crabe épicé d’Éric

 

J’adore cette petite recette facile qui, en plus d’être très goûteuse et de bien marier les textures, nous permet de manger les bons gras et les vitamines des avocats. Cela permettra peut-être de les intégrer un peu plus dans le régime alimentaire des membres de votre famille et amis!

La goberge peut être remplacée par des crevettes de Matane ou du vrai crabe si le cœur vous en dit et le portefeuille aussi. Bon appétit!

Ingrédients :

  • 2 avocats légèrement tendre (mûrs)
  • Jus de citron
  • Un petit paquet de goberge ou la préparation crabe épicé que l’on peut trouver à la poissonnerie dans certaine épiceries (préparé sur place).
    • Pour la faire maison :
      • Échalotes
      • Mayonnaise
      • Pâte de chili du type sambal oelek

Étapes :

  • Défaire le goberge et l’effilocher en lambeau. Couper des échalotes en petits morceaux au goût. Mélanger environ ¼ de cuillère a thé de la pâte de chili (ajuster selon votre tolérance au goût piquant) à ½ tasse de mayonnaise. Ajouter les échalotes, la goberge et bien mélanger.
  • Couper les avocats en deux sur le sens de la longueur, garder la pelure. Enlever le noyau et grossir un peu le trou pour avoir un espace un peu plus grand et uniforme pour y déposer le goberge. Y ajouter un peu de jus de citron pour réduire l’oxydation de l’avocat avant de servir. Déposer le mélange de crabe épicé de l’épicerie ou celui préparé maison au centre de l’avocat.
  • Servir sur quelques petites feuilles de salades et déguster à la fourchette.

Bon appétit!

Pour ce spécial du temps des fêtes, nous vous avons concocté nos meilleures recettes de bouchées. Parfaites pour l’apéro, elles sont le parfait commencement d’une soirée de célébration réussie!

Joyeuses fêtes à tous!


Bouchée de figues, chèvre et oignons confits d’Émilie 

 

Je dois l’avouer, que ce soit pour une occasion spéciale ou non, lorsque je reçois je fais presque toujours cette même recette. Je n’ai encore rencontré personne qui n’a pas aimé cette petite bouchée sucrée – salée parfaite pour l’apéro! Si vous avez envie d’impressionner vos invités cette année, il faut essayer cette petite entrée très simple, mais oh combien savoureuse!

Ingrédients :

  • Craquelins artisanaux pistaches et romarin (ou tout autre type de craquelin)
  • Oignons confits au balsamique (maison ou du commerce)
  • Fromage de chèvre à pâte molle
  • Figues fraîches (calculer 1 figue pour 4 craquelins)
  • Coulis de vinaigre balsamique

Étapes :

  • Étendre une petite quantité d’oignons confits sur les craquelins
  • Couper en fine rondelle ou émietter le fromage de chèvre et l’ajouter par-dessus le confit.
  • Couper les figues en 4 ou les couper en rondelle. Allez-y selon votre inspiration! 😉 Ajouter le morceau de figue sur le fromage de chèvre. (*Note : Sachez que la pelure des figues est comestible! À vous de choisir si vous la conserver ou non.)
  • Une fois l’assemblage des craquelins terminée, placez-les dans une assiette de service et terminez la présentation avec une fine tombée de coulis balsamique sur l’ensemble des craquelins.

Je vous garantis que ces petites bouchées vont s’envoler très rapidement!

Bon appétit!


Canapés de rillettes aux champignons sauvages, pomme-grenade et feta de Samia

 

 

Il peut être difficile de savoir quoi servir à Noël lorsque nous avons des invités végétariens (ou en l’étant soi-même!). La viande étant prédominante dans les repas classiques du temps des fêtes, voici une alternative végétarienne (ou végane si on omet la feta) à la traditionnelle rillette de porc ou de canard. La pomme-grenade et la feta viennent donner un peu de couleurs à ces bouchées festives!

Ingrédients: 

  • 2 tasses (un paquet) de champignons cremini
  • 1 tasse de champignon pleurotes
  • 1 oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 1 cuillère à table d’huile d’olive
  • ½ tasse de vin blanc pour déglacer
  • 2 cuillères à soupe de thym frais
  • 2 cuillères à soupe de persil frisé
  • 2 cuillères à soupe de romarin frais
  • Sel et poivre au gout
  • ½ tasse de noix de pacanes
  • Une Pomme grenade décortiquée
  • Feta au goût

Étapes :

  • Couper les oignons et champignons en dés, hacher l’ail et les noix de pacanes.
  • Dans une poêle à feu moyen-vif, réchauffer un filet d’huile d’olive et cuire les oignons quelques minutes jusqu’à ce qu’ils commencent à être translucides.
  • Ajouter l’ail, les champignons et les herbes et cuire encore quelques minutes. Bien saler et poivrer.
  • Quand les champignons sont presque cuits, ajouter le vin blanc et continuer la cuisson jusqu’à ce que le liquide soit complètement évaporé.
  • Dans une autre poêle à feu moyen-vif, griller les noix de pacanes quelques minutes jusqu’à ce qu’elles soient grillées.
  • Ajouter les noix de pacanes grillées et le mélange de champignons dans un mélangeur. Ajouter un peu d’eau au fur et à mesure jusqu’à constance désirée.
  • Sel et poivre au goût.

Servir sur un croûton, pain grillé ou craquelin. Ajouter de la feta, des graines de pomme grenade et du thym en décoration au goût.

Joyeuses Fêtes!


Mini brochettes de tomates, bocconcini, prosciutto et basilic d’Audrey

 

 

Simples et efficaces, ces bouchées sont toujours très populaires lorsque je reçois! On peut difficilement se tromper avec un classique comme tomate, basilic et bocconcini, mais j’ajoute un peu de prosciutto pour donner un petit côté salé.

L’essayer, c’est l’adopter !

 Ingrédients: 

  • 12 Tomates cerise
  • 12 Bocconcini cocktail
  •  6 Tranches de Prosciutto
  • 12 Feuilles de Basilic frais
  • Assaisonnement Grec

Vinaigrette: 

  •  2 c. à table de vinaigre Balsamique vieilli
  •  2 c. à table d’huile d’olive
  •  1 échalote française finement haché

Étapes: 

  • Dans un bol, combiner tous les ingrédients de la vinaigrette et réserver.
  • Sur des mini-brochettes ou des gros cure-dents alterner une boule cocktail de Bocconcini, une feuille de basilic fraiche, une demi-tranche de Prosciutto et une tomate cerise.
  • Ajouter la vinaigrette sur les brochettes et saupoudrer une pincée d’assaisonnement grec sur les brochettes.

Bonne dégustation !


Bouchée de champignons portobellos grillés de Vicky

 

Le champignon est un légume dont je ne peux me passer ! Notre famille adore manger cette recette, surtout comme plat d’accompagnement en été, et c’est l’une des principales raisons de l’achat de notre gril intérieur sans fumée pour les mois plus froids. Si vous n’avez pas de gril sans fumée, ne vous inquiétez pas, car la cuisson à la poêle ordinaire fonctionnera tout aussi bien ; vous n’aurez simplement pas les marques de gril ou la carbonisation.

Pendant les fêtes, cet amuse-bouche fera certainement vibrer vos papilles et les préparera aux célébrations à venir ! Meilleurs voeux et joyeuses fêtes à vous tous !

Ingrédients (environ 24 – 36 bouchées):

  • ½ tasse d’huile d’olive
  • ¼ tasse de vinaigre de vin rouge
  • 2-3 gros poivrons doux coupés en quartiers, ou le poivron de votre choix
  • 6 gros champignons portobello
  • Sel pour assaisonner
  • 300 g de fromage de chèvre
  • Une poignée de ciboulette ou d’oignon vert haché finement pour la garniture.

Étapes: 

1- Dans un petit bol, ajoutez votre huile et votre vinaigre et mélangez avec un pinceau à badigeonner. Assaisonnez vos champignons portobello et vos poivrons nettoyés avec du sel et arrosez-les avec votre mélange d’huile et de vinaigre.

2- Sur votre gril ou votre poêle chaude, placez vos champignons portobello et vos poivrons. Arrosez vos légumes de temps en temps pour qu’ils ne se dessèchent pas, et laissez vos légumes rétrécir et ramollir, en les retournant de temps en temps. Selon l’épaisseur de vos champignons et de vos poivrons, ce processus devrait être terminé en 15 à 20 minutes environ.

3- Retirez vos légumes du gril et coupez vos champignons en portions de 1/4 ou 1/6. Coupez vos poivrons en tranches suffisantes pour accueillir toutes vos portions de champignons et placez chaque tranche de poivron grillé sur votre tranche de champignon et ajoutez du fromage de chèvre non affiné sur le dessus.

4- Maintenez votre bouchée ensemble avec un pic à cocktail et servez sur une assiette avec un peu de ciboulette hachée comme garniture.

À votre santé !

 


Entrée d’avocat au crabe épicé d’Éric

 

J’adore cette petite recette facile qui, en plus d’être très goûteuse et de bien marier les textures, nous permet de manger les bons gras et les vitamines des avocats. Cela permettra peut-être de les intégrer un peu plus dans le régime alimentaire des membres de votre famille et amis!

La goberge peut être remplacée par des crevettes de Matane ou du vrai crabe si le cœur vous en dit et le portefeuille aussi. Bon appétit!

Ingrédients :

  • 2 avocats légèrement tendre (mûrs)
  • Jus de citron
  • Un petit paquet de goberge ou la préparation crabe épicé que l’on peut trouver à la poissonnerie dans certaine épiceries (préparé sur place).
    • Pour la faire maison :
      • Échalotes
      • Mayonnaise
      • Pâte de chili du type sambal oelek

Étapes :

  • Défaire le goberge et l’effilocher en lambeau. Couper des échalotes en petits morceaux au goût. Mélanger environ ¼ de cuillère a thé de la pâte de chili (ajuster selon votre tolérance au goût piquant) à ½ tasse de mayonnaise. Ajouter les échalotes, la goberge et bien mélanger.
  • Couper les avocats en deux sur le sens de la longueur, garder la pelure. Enlever le noyau et grossir un peu le trou pour avoir un espace un peu plus grand et uniforme pour y déposer le goberge. Y ajouter un peu de jus de citron pour réduire l’oxydation de l’avocat avant de servir. Déposer le mélange de crabe épicé de l’épicerie ou celui préparé maison au centre de l’avocat.
  • Servir sur quelques petites feuilles de salades et déguster à la fourchette.

Bon appétit!

Introduction d’Éric Simard

Il y a des événements traumatisants dans une vie qui nous amènent à reconsidérer notre façon de voir les choses. La quiche de ma sœur aura été particulièrement marquante. Cela fait maintenant 35 ans que cette catastrophe culinaire s’est produite et mon frère et moi en parlons encore régulièrement (conseils de nos thérapeutes). Ma grande sœur, à la suite de la demande de ma mère, nous avait alors fait à souper et vous comprendrez que ce n’était pas vraiment réussi.

Après 35 ans, je dois vous avouer que je ne m’en souviens plus vraiment, mais les réseaux sociaux ont été un bon véhicule pour nous permettre de nous plaindre en nous payant la tête de ma sœur régulièrement (elle travaille pour la distribution des produits Vitoli). Il y a donc beaucoup de gens au courant de cette fameuse quiche. Il faut savoir que maintenant, on s’en fout pas mal de la quiche même si cela a donné lieu à un nouveau sport : la «quichiennerie». En quoi consiste cela consiste-t-il ? Il suffit de lui rappeler le plus souvent possible, en exagérant bien sûr, l’ampleur de la catastrophe et cela nous donne : la « quichiennerie ». Je dois avouer qu’il y a beaucoup d’amour dans la démarche et que c’est aussi une façon de rappeler à ma sœur que je pense à elle continuellement (je t’aime tellement).

 

Recette écrite avec la collaboration de notre chef Jean-François Millette

Comme vous savez, la quiche est un plat facilitant la vie dans un brunch! Il en existe aujourd’hui plusieurs versions, selon les différentes diètes (keto, paléo, méditerranéen, etc.). La quiche est également un mets de choix pour pallier le gaspillage, voire passer toute sorte de restants de légumes et fromage. Afin de vous présenter sa recette de quiche, Eric Simard, docteur en biologie et moi-même, Jean-François, chef du blogue, avons voulu vous parler un peu de l’historique derrière ce plat.

La quiche fut, tout d’abord, un simple petit plat qui a défié les bordures frontalières. Son nom « quiche » apparaît en France en 1805. La Lorraine, comme toutes les régions de France, a alors sa recette de terroir. Ce sont des recettes simples à base d’ingrédients que l’on trouvait lorsque l’on avait peu de moyens, faites avec des produits de la ferme et du village. À cette époque-là, la quiche était faite de pâte à lever, d’œufs, de lardons fumés et de crème. Il est aussi précisé que la quiche se faisait sans fromage, toute la qualité d’une bonne quiche résidant dans le choix d’une crème fraîche de première qualité. Ce n’est que plus tard, lorsque cette recette se généralisa, que la pâte à pain fut remplacée par de la pâte brisée, parfois feuilletée, et que sont apparus le fromage et le porc.

On retrouve ainsi les premières traces de ce miraculeux gâteau en 1586 où le duc de Lorraine, Charles III, en faisait apparemment consommation régulière. Lorsque la Lorraine fut rattachée à la France, la quiche se répandit un peu partout dans le royaume de France!

Pour un brunch, déjeuner ou dîner mémorable, nous vous offrons ici deux possibilités. Une option avec une pâte du commerce qui sera additionnée de germe de blé. Pour les plus aventureux, nous vous offrons la possibilité d’une recette de pâte à quiche faite maison.

 

Dans le cadre de notre série de recettes de nos employés, nous sommes fiers de vous présenter la merveilleuse quiche Spécial Éric !

 

Quiche lorraine Spécial Éric

 

Ingrédients (pour une quiche)

– 1 abaisse de pâte à tarte décongelée

(ou)

-une boule de pâte à tarte du commerce

(ou)

-recette de pâte à tarte Spécial Éric

– ½ tasse de germe de blé

– 1/2 tasse de jambon maigre en cubes

– 4 à 6 œufs selon la taille ou préférence

-1 tasse d’oignons verts coupés en rondelles (partie blanche et verte)

-3/4 de tasse de lait 3,25% avec 1/2 tasse de crème fraîche (fleurette)

(ou)

-3/4 de lait 3,25% avec 1/2 tasse de crème Half n’ half (10%)

-1/2 tasses d’épinard, de kale, et/ou de brocoli

– 4 à 5 cuillères à soupe de quinoa ou millet cuit

-sel et poivre au goût

-1/2 tasse de fromage suisse ou emmenthal râpé

-basilic en flocons au goût

-une pincée de muscade moulue

 

Pâte à tarte Spécial Éric

-3/4 de tasse de farine blanche tout usage

-3/4 de tasse de farine de blé entier

-1/4 de cuillerée à thé de sel

-2 cuillères à table de beurre froid

-2 cuillères à table de crème sure ou de yogourt grec nature

-2 cuillères à table d’huile d’olive

-2 à 3 cuillères à table d’eau glacée

 

Équipement

-assiette à tarte de 9 pouces de diamètre en verre

-rouleau à pâte (si nécessaire)

-fouet ou batteur électrique

 

Étapes

 

  1. Pour commencer, plusieurs options s’offrent à vous : une croûte à tarte décongelée, une boule à façonner ou encore notre recette Spécial Éric. Si vous choisissez l’abaisse décongelée; saupoudrez du germe de blé sur votre plan de travail avec un peu de farine de blé entier (pour éviter que ça colle), puis passer votre pâte, de chaque côté, de manière que le germe intègre la pâte. L’humidité de la pâte décongelée aidera au procédé. Vous pouvez également abaisser votre pâte à l’aide d’un rouleau, pas trop épaisse, mais ni trop mince non plus. Pétrifiez un peu avec vos mains pour répartir le germe de blé.

 

  1. Vous pouvez aussi confectionner notre recette de pâte maison. Pour ce faire, dans un grand bol en verre, mélangez tous les ingrédients de la pâte à l’exception de l’eau glacée et de l’huile d’olive. À l’aide de vos doigts, sablez la pâte, de manière que ce soit comme un crumble. (voire pincer les morceaux de beurre avec la farine et le yogourt.) Petit à petit, vous serez en mesure de constater l’évolution du mélange. Ensuite, réfrigérez la pâte une heure. Sortez-la du frigo et laisser tempérer à l’air ambiant une autre heure avant l’utilisation. Si toutefois la pâte semble sèche et se fissure facilement, vous pouvez ajouter un peu plus d’eau glacée jusqu’à consistance désirée.

 

  1. Préchauffer votre four à 400 degrés Fahrenheit. Pendant que votre cuisinière préchauffe, votre pâte aura le temps de reposer encore un peu. (N’oubliez pas que lorsque qu’il est question de tarte, pâté ou quiche, on suggère fortement de cuire le plus proche de l’élément du bas.) Graissez l’assiette avant d’y déposer la pâte. À l’aide d’une fourchette, vous piquerez la croûte partout avant de l’enfourner. Enfournée et cuire de 12 à 14 minutes jusqu’à ce qu’elle soit légèrement soufflée au fond. Sortez-la du four et laissez reposer pendant que vous préparerez le mélange à quiche.

 

  1. Dans un gros bol en acier inoxydable, battez les œufs, lait et la crème à l’aide d’un fouet ou batteur électrique jusqu’à totale homogénéité. Rallumez votre fourneau à 350F. Rajoutez le reste des ingrédients pour la quiche au bol et remuez à l’aide d’une maryse (spatule à gâteau). Ajoutez le mélange sur la pâte et enfournez pour 45 à 55 minutes. Votre quiche sera cuite lorsque les œufs seront figés et tremblotants. Si la préparation est liquide à quelques endroits que ce soit, il faut poursuivre la cuisson.

 

  1. Lorsque la quiche est cuite, laissez reposer au moins 30 minutes pour pouvoir faire de belles portions. C’est le plat idéal pour un brunch réussi; on n’a qu’à l’accompagner d’une salade de notre choix et le tour est joué!

 

Mot de la fin d’Éric Simard

J’espère de tout cœur que cette recette vous permettra de créer un moment mémorable et que vous pourrez, tout comme je continue à le faire, le souligner avec humour (et que dans votre cas cela aura été un délice) ! Bon appétit à vous tous chers lecteurs(trices) !

Introduction d’Éric Simard

Il y a des événements traumatisants dans une vie qui nous amènent à reconsidérer notre façon de voir les choses. La quiche de ma sœur aura été particulièrement marquante. Cela fait maintenant 35 ans que cette catastrophe culinaire s’est produite et mon frère et moi en parlons encore régulièrement (conseils de nos thérapeutes). Ma grande sœur, à la suite de la demande de ma mère, nous avait alors fait à souper et vous comprendrez que ce n’était pas vraiment réussi.

Après 35 ans, je dois vous avouer que je ne m’en souviens plus vraiment, mais les réseaux sociaux ont été un bon véhicule pour nous permettre de nous plaindre en nous payant la tête de ma sœur régulièrement (elle travaille pour la distribution des produits Vitoli). Il y a donc beaucoup de gens au courant de cette fameuse quiche. Il faut savoir que maintenant, on s’en fout pas mal de la quiche même si cela a donné lieu à un nouveau sport : la «quichiennerie». En quoi consiste cela consiste-t-il ? Il suffit de lui rappeler le plus souvent possible, en exagérant bien sûr, l’ampleur de la catastrophe et cela nous donne : la « quichiennerie ». Je dois avouer qu’il y a beaucoup d’amour dans la démarche et que c’est aussi une façon de rappeler à ma sœur que je pense à elle continuellement (je t’aime tellement).

 

Recette écrite avec la collaboration de notre chef Jean-François Millette

Comme vous savez, la quiche est un plat facilitant la vie dans un brunch! Il en existe aujourd’hui plusieurs versions, selon les différentes diètes (keto, paléo, méditerranéen, etc.). La quiche est également un mets de choix pour pallier le gaspillage, voire passer toute sorte de restants de légumes et fromage. Afin de vous présenter sa recette de quiche, Eric Simard, docteur en biologie et moi-même, Jean-François, chef du blogue, avons voulu vous parler un peu de l’historique derrière ce plat.

La quiche fut, tout d’abord, un simple petit plat qui a défié les bordures frontalières. Son nom « quiche » apparaît en France en 1805. La Lorraine, comme toutes les régions de France, a alors sa recette de terroir. Ce sont des recettes simples à base d’ingrédients que l’on trouvait lorsque l’on avait peu de moyens, faites avec des produits de la ferme et du village. À cette époque-là, la quiche était faite de pâte à lever, d’œufs, de lardons fumés et de crème. Il est aussi précisé que la quiche se faisait sans fromage, toute la qualité d’une bonne quiche résidant dans le choix d’une crème fraîche de première qualité. Ce n’est que plus tard, lorsque cette recette se généralisa, que la pâte à pain fut remplacée par de la pâte brisée, parfois feuilletée, et que sont apparus le fromage et le porc.

On retrouve ainsi les premières traces de ce miraculeux gâteau en 1586 où le duc de Lorraine, Charles III, en faisait apparemment consommation régulière. Lorsque la Lorraine fut rattachée à la France, la quiche se répandit un peu partout dans le royaume de France!

Pour un brunch, déjeuner ou dîner mémorable, nous vous offrons ici deux possibilités. Une option avec une pâte du commerce qui sera additionnée de germe de blé. Pour les plus aventureux, nous vous offrons la possibilité d’une recette de pâte à quiche faite maison.

 

Dans le cadre de notre série de recettes de nos employés, nous sommes fiers de vous présenter la merveilleuse quiche Spécial Éric !

 

Quiche lorraine Spécial Éric

 

Ingrédients (pour une quiche)

– 1 abaisse de pâte à tarte décongelée

(ou)

-une boule de pâte à tarte du commerce

(ou)

-recette de pâte à tarte Spécial Éric

– ½ tasse de germe de blé

– 1/2 tasse de jambon maigre en cubes

– 4 à 6 œufs selon la taille ou préférence

-1 tasse d’oignons verts coupés en rondelles (partie blanche et verte)

-3/4 de tasse de lait 3,25% avec 1/2 tasse de crème fraîche (fleurette)

(ou)

-3/4 de lait 3,25% avec 1/2 tasse de crème Half n’ half (10%)

-1/2 tasses d’épinard, de kale, et/ou de brocoli

– 4 à 5 cuillères à soupe de quinoa ou millet cuit

-sel et poivre au goût

-1/2 tasse de fromage suisse ou emmenthal râpé

-basilic en flocons au goût

-une pincée de muscade moulue

 

Pâte à tarte Spécial Éric

-3/4 de tasse de farine blanche tout usage

-3/4 de tasse de farine de blé entier

-1/4 de cuillerée à thé de sel

-2 cuillères à table de beurre froid

-2 cuillères à table de crème sure ou de yogourt grec nature

-2 cuillères à table d’huile d’olive

-2 à 3 cuillères à table d’eau glacée

 

Équipement

-assiette à tarte de 9 pouces de diamètre en verre

-rouleau à pâte (si nécessaire)

-fouet ou batteur électrique

 

Étapes

 

  1. Pour commencer, plusieurs options s’offrent à vous : une croûte à tarte décongelée, une boule à façonner ou encore notre recette Spécial Éric. Si vous choisissez l’abaisse décongelée; saupoudrez du germe de blé sur votre plan de travail avec un peu de farine de blé entier (pour éviter que ça colle), puis passer votre pâte, de chaque côté, de manière que le germe intègre la pâte. L’humidité de la pâte décongelée aidera au procédé. Vous pouvez également abaisser votre pâte à l’aide d’un rouleau, pas trop épaisse, mais ni trop mince non plus. Pétrifiez un peu avec vos mains pour répartir le germe de blé.

 

  1. Vous pouvez aussi confectionner notre recette de pâte maison. Pour ce faire, dans un grand bol en verre, mélangez tous les ingrédients de la pâte à l’exception de l’eau glacée et de l’huile d’olive. À l’aide de vos doigts, sablez la pâte, de manière que ce soit comme un crumble. (voire pincer les morceaux de beurre avec la farine et le yogourt.) Petit à petit, vous serez en mesure de constater l’évolution du mélange. Ensuite, réfrigérez la pâte une heure. Sortez-la du frigo et laisser tempérer à l’air ambiant une autre heure avant l’utilisation. Si toutefois la pâte semble sèche et se fissure facilement, vous pouvez ajouter un peu plus d’eau glacée jusqu’à consistance désirée.

 

  1. Préchauffer votre four à 400 degrés Fahrenheit. Pendant que votre cuisinière préchauffe, votre pâte aura le temps de reposer encore un peu. (N’oubliez pas que lorsque qu’il est question de tarte, pâté ou quiche, on suggère fortement de cuire le plus proche de l’élément du bas.) Graissez l’assiette avant d’y déposer la pâte. À l’aide d’une fourchette, vous piquerez la croûte partout avant de l’enfourner. Enfournée et cuire de 12 à 14 minutes jusqu’à ce qu’elle soit légèrement soufflée au fond. Sortez-la du four et laissez reposer pendant que vous préparerez le mélange à quiche.

 

  1. Dans un gros bol en acier inoxydable, battez les œufs, lait et la crème à l’aide d’un fouet ou batteur électrique jusqu’à totale homogénéité. Rallumez votre fourneau à 350F. Rajoutez le reste des ingrédients pour la quiche au bol et remuez à l’aide d’une maryse (spatule à gâteau). Ajoutez le mélange sur la pâte et enfournez pour 45 à 55 minutes. Votre quiche sera cuite lorsque les œufs seront figés et tremblotants. Si la préparation est liquide à quelques endroits que ce soit, il faut poursuivre la cuisson.

 

  1. Lorsque la quiche est cuite, laissez reposer au moins 30 minutes pour pouvoir faire de belles portions. C’est le plat idéal pour un brunch réussi; on n’a qu’à l’accompagner d’une salade de notre choix et le tour est joué!

 

Mot de la fin d’Éric Simard

J’espère de tout cœur que cette recette vous permettra de créer un moment mémorable et que vous pourrez, tout comme je continue à le faire, le souligner avec humour (et que dans votre cas cela aura été un délice) ! Bon appétit à vous tous chers lecteurs(trices) !

Série recettes de nos employés – Le gruau sans cuisson aux fraises de Vicky

Bon matin les foodies ! Pour ma deuxième recette de cette série de recettes des employés, j’ai décidé d’opter pour un petit-déjeuner sans gluten. Le gruau sans cuisson (overnight oat en anglais) est définitivement devenu l’une de mes recettes préférées pour le petit-déjeuner. C’est une recette très polyvalente dans la mesure où vous pouvez changer vos fruits et saveurs préférés en fonction des saisons, des envies, des restrictions alimentaires ou tout simplement des produits que vous avez sous la main.

Le petit-déjeuner n’est pas le moment où j’ai le plus faim, et c’est le seul repas dont j’ai tendance à me lasser le plus. Selon mon humeur, il m’arrive de ne pas prendre un petit-déjeuner complet et de prendre simplement quelques bouchées de cette recette d’avoine tout au long de la matinée pour me rassasier jusqu’au dîner!

Le gruau sans cuisson peut offrir un large éventail d’avantages pour la santé, en fonction de vos choix. La recette que j’ai choisie est riche en protéines et se concentre principalement sur l’intestin et la digestion avec ses graines de chia enrichies en probiotiques (riches en protéines et en oméga-3 et 6), son yaourt des Balkans (bien qu’il ait une teneur élevée en sucre, il est le plus riche en probiotiques lorsqu’on choisit un yaourt transformé à l’épicerie) et ses flocons d’avoine complets sans gluten (riches en fibres et en vitamine B). Je recommande également vivement de préparer votre propre lait de noix de cajou pour cette recette, spécifiquement à partir de noix de cajou biologiques, plutôt que de simplement l’acheter tout prêt, car cela limitera la teneur en additifs/charges et augmentera la teneur en protéines. Les noix de cajou sont chargées de nutriments et d’antioxydants, contiennent de la lutéine et de la zéaxanthine et donnent une texture semblable à celle du lait à vos recettes. Le lait de noix de cajou est devenu mon alternative laitière préférée, il est facile à faire et la pulpe restante peut être utilisée pour faire du pain, des desserts, des trempettes et bien plus encore !

Les ingrédients que j’ai choisis ne sont pas tout à fait conventionnels, mais vous verrez que cette recette ne fait pas que vous rassasier, elle apporte une richesse crémeuse globale qui fait fonctionne à tout coup! J’espère que vous l’apprécierez autant que moi !

 

Gruau de nuit aux fraises et au chia

(1 grande portion, ou 2 petites portions)

Ingrédients

– 2 cuillères à soupe de graines de chia enrichies en probiotiques

– 1 tasse de flocons d’avoine à grains entiers sans gluten

– 1 cuillère à soupe de sirop d’érable de haute qualité

– ¼ tasse de yogourt des Balkans à la vanille

– Un soupçon d’extrait de gousse de vanille

– ½ tasse de lait de cajou, non sucré (de préférence fait maison)

– 1 tasse de fraises fraîches, coupées en petits cubes

 

Garniture (facultatif)

– 2-3 fraises fraîches, coupées en tranches

– Une pincée d’amandes effilées

 

Étapes :

1- Dans un grand bol à mélanger, ajoutez d’abord vos ingrédients secs, puis vos fruits coupés, l’extrait de vanille, le sirop d’érable, le yaourt et le lait de cajou et mélangez. De nombreuses recettes de gruau sans cuisson demandent de mixer les ingrédients liquides et les fruits avant de les ajouter à l’avoine et aux graines de chia, mais personnellement, je préfère ne pas mixer les fruits frais afin d’obtenir des morceaux de fruits à chaque bouchée.

2- Prenez votre pot masson et placez vos tranches de fraises le long des parois du pot et ajoutez votre mélange à gruau dans le pot sans faire tomber vos fraises. Les tranches de fraises transparaîtront à travers votre pot, ce qui le rendra plus agréable à l’œil. Bien sûr, cette étape peut toujours être sautée, mais n’oubliez pas que nous mangeons d’abord avec nos yeux.

3- Ajoutez vos fraises restantes sur le dessus avec quelques amandes effilées, fermez votre bocal et laissez-le au réfrigérateur toute la nuit. Au matin, vous aurez un vrai délice !

 

Bon appétit !


References:

  • Adolphus K, Lawton CL, Dye L. The effects of breakfast on behavior and academic performance in children and adolescents. Front Hum Neurosci. 2013 Aug 8;7:425. doi: 10.3389/fnhum.2013.00425. PMID: 23964220; PMCID: PMC3737458.
  • Paudel D, Dhungana B, Caffe M, Krishnan P. A Review of Health-Beneficial Properties of Oats. Foods. 2021 Oct 26;10(11):2591. doi: 10.3390/foods10112591. PMID: 34828872; PMCID: PMC8625765.
  • Delwiche JF. You eat with your eyes first. Physiol Behav. 2012 Nov 5;107(4):502-4. doi: 10.1016/j.physbeh.2012.07.007. Epub 2012 Aug 2. PMID: 22939762.

Série recettes de nos employés – Le gruau sans cuisson aux fraises de Vicky

Bon matin les foodies ! Pour ma deuxième recette de cette série de recettes des employés, j’ai décidé d’opter pour un petit-déjeuner sans gluten. Le gruau sans cuisson (overnight oat en anglais) est définitivement devenu l’une de mes recettes préférées pour le petit-déjeuner. C’est une recette très polyvalente dans la mesure où vous pouvez changer vos fruits et saveurs préférés en fonction des saisons, des envies, des restrictions alimentaires ou tout simplement des produits que vous avez sous la main.

Le petit-déjeuner n’est pas le moment où j’ai le plus faim, et c’est le seul repas dont j’ai tendance à me lasser le plus. Selon mon humeur, il m’arrive de ne pas prendre un petit-déjeuner complet et de prendre simplement quelques bouchées de cette recette d’avoine tout au long de la matinée pour me rassasier jusqu’au dîner!

Le gruau sans cuisson peut offrir un large éventail d’avantages pour la santé, en fonction de vos choix. La recette que j’ai choisie est riche en protéines et se concentre principalement sur l’intestin et la digestion avec ses graines de chia enrichies en probiotiques (riches en protéines et en oméga-3 et 6), son yaourt des Balkans (bien qu’il ait une teneur élevée en sucre, il est le plus riche en probiotiques lorsqu’on choisit un yaourt transformé à l’épicerie) et ses flocons d’avoine complets sans gluten (riches en fibres et en vitamine B). Je recommande également vivement de préparer votre propre lait de noix de cajou pour cette recette, spécifiquement à partir de noix de cajou biologiques, plutôt que de simplement l’acheter tout prêt, car cela limitera la teneur en additifs/charges et augmentera la teneur en protéines. Les noix de cajou sont chargées de nutriments et d’antioxydants, contiennent de la lutéine et de la zéaxanthine et donnent une texture semblable à celle du lait à vos recettes. Le lait de noix de cajou est devenu mon alternative laitière préférée, il est facile à faire et la pulpe restante peut être utilisée pour faire du pain, des desserts, des trempettes et bien plus encore !

Les ingrédients que j’ai choisis ne sont pas tout à fait conventionnels, mais vous verrez que cette recette ne fait pas que vous rassasier, elle apporte une richesse crémeuse globale qui fait fonctionne à tout coup! J’espère que vous l’apprécierez autant que moi !

 

Gruau de nuit aux fraises et au chia

(1 grande portion, ou 2 petites portions)

Ingrédients

– 2 cuillères à soupe de graines de chia enrichies en probiotiques

– 1 tasse de flocons d’avoine à grains entiers sans gluten

– 1 cuillère à soupe de sirop d’érable de haute qualité

– ¼ tasse de yogourt des Balkans à la vanille

– Un soupçon d’extrait de gousse de vanille

– ½ tasse de lait de cajou, non sucré (de préférence fait maison)

– 1 tasse de fraises fraîches, coupées en petits cubes

 

Garniture (facultatif)

– 2-3 fraises fraîches, coupées en tranches

– Une pincée d’amandes effilées

 

Étapes :

1- Dans un grand bol à mélanger, ajoutez d’abord vos ingrédients secs, puis vos fruits coupés, l’extrait de vanille, le sirop d’érable, le yaourt et le lait de cajou et mélangez. De nombreuses recettes de gruau sans cuisson demandent de mixer les ingrédients liquides et les fruits avant de les ajouter à l’avoine et aux graines de chia, mais personnellement, je préfère ne pas mixer les fruits frais afin d’obtenir des morceaux de fruits à chaque bouchée.

2- Prenez votre pot masson et placez vos tranches de fraises le long des parois du pot et ajoutez votre mélange à gruau dans le pot sans faire tomber vos fraises. Les tranches de fraises transparaîtront à travers votre pot, ce qui le rendra plus agréable à l’œil. Bien sûr, cette étape peut toujours être sautée, mais n’oubliez pas que nous mangeons d’abord avec nos yeux.

3- Ajoutez vos fraises restantes sur le dessus avec quelques amandes effilées, fermez votre bocal et laissez-le au réfrigérateur toute la nuit. Au matin, vous aurez un vrai délice !

 

Bon appétit !


References:

  • Adolphus K, Lawton CL, Dye L. The effects of breakfast on behavior and academic performance in children and adolescents. Front Hum Neurosci. 2013 Aug 8;7:425. doi: 10.3389/fnhum.2013.00425. PMID: 23964220; PMCID: PMC3737458.
  • Paudel D, Dhungana B, Caffe M, Krishnan P. A Review of Health-Beneficial Properties of Oats. Foods. 2021 Oct 26;10(11):2591. doi: 10.3390/foods10112591. PMID: 34828872; PMCID: PMC8625765.
  • Delwiche JF. You eat with your eyes first. Physiol Behav. 2012 Nov 5;107(4):502-4. doi: 10.1016/j.physbeh.2012.07.007. Epub 2012 Aug 2. PMID: 22939762.

L’épigénétique est une discipline de la biologie. Elle étudie les mécanismes qui modifient de nature réversible et transmissible lors des divisions cellulaires de l’expression des gènes sans en changer l’ADN (sans changer la séquence nucléotidique).

Il s’agit de la capacité de moduler l’expression de nos gènes par notre comportement dans l’environnement auquel on est exposé. Cela peut être par le biais de l’alimentation, par l’exercice physique, la prise de médicaments, l’exposition à des polluants chimiques, ou l’exposition au stress et la nature du réseau social.

À génome égal, comme dans le cas de jumeaux monozygotes, une personne va exprimer ou ne pas exprimer une maladie en fonction de son comportement dans son environnement.

On peut comparer nos gènes à des guirlandes qui vont s’allumer ou s’éteindre en fonction de notre comportement dans notre environnement par des modifications chimiques sur la structure de l’ADN. C’est-à-dire, par des processus épigénétiques comme une méthylation de l’ADN ou un changement de structure des histones.

 

Alors, comment l’environnement influence l’apparition et le développement des maladies, tels que les cancers et les troubles psychiatriques?

En fait, plusieurs études ont été faites pour comprendre comment l’environnement imprime sa marque sur les gènes et influe sur la santé. Par exemple, comment un des jumeaux monozygotes développerait une maladie, mais pas l’autre? Comment un jumeau serait frappé par la maladie bipolaire ou développer un diabète, mais pas son frère ?

Il existe plusieurs études en psychiatrie qui ont démontrées, qu’à cause d’altération moléculaire, les expériences traumatisantes de la petite enfance se graveraient sur le cerveau et causeraient des altérations épigénétiques qui rendent les personnes plus susceptibles au stress et plus propices au développement de troubles psychiatriques.

D’ailleurs, Dr Gustavo Turecki, le directeur du département de psychiatrie à l’université McGill à Montréal, s’est particulièrement intéressé au suicide.

Le psychiatre et ses collaborateurs, dans le cadre de leurs recherches, comparaient le cerveau de 46 hommes qui se sont suicidés à celui de 16 hommes décédés soudainement. Ils y ont découvert, chez les personnes qui se sont données la mort, des modifications épigénétiques sur 366 gènes dans une partie précise de leurs cerveaux, l’hippocampe. Il y aurait donc une reprogrammation épigénétique dans leur cerveau.

 

Le rôle de la méditation dans la prévention des maladies.

Dre Perla Kaliman est une biochimiste et une neuroscientifique ayant publié plusieurs articles parlant de l’impact de la méditation sur les modifications épigénétiques, ainsi que le lien entre le stress et ces modifications. Le stress étant provoqué par différents facteurs environnementaux et influençant l’expression des gènes.

En effet, la méditation pleine conscience semble conduire à une augmentation de la longueur des télomères (les télomères sont des régions hautement répétitives de l’ADN, situées à l’extrémité de chaque chromosome.). C’est une constatation importante étant donné que les télomères courts peuvent être un facteur de risque pour le développement de plusieurs problèmes de santé chroniques.

La recherche a également étudié les mouvements et les exercices de pleine conscience pour différentes populations de patients. Les approches basées sur la pleine conscience sont des sujets majeurs d’intérêts croissants pour la recherche; 52 articles ont été publiés en 2003 et 477 en 2012. Près de 100 essais contrôlés randomisés avaient été publiés début 2014.

En conclusion, nous ne sommes pas victimes de nos gènes puisque nous pouvons avoir un certain pouvoir d’action sur notre environnement à travers différent outils, telle que la méditation.

Si vous voulez plus de détail sur l’impact de la méditation sur la prévention des maladies, jetez un coup d’œil sur ma vidéo youtube ici :

Vous savez ce qu’il vous reste à faire! Si vous avez besoin d’aide vous pouvez aussi faire appel à mes accompagnements.


Références :

  • Étude des modifications épigénétiques dans le cerveau de personnes ayant vécues des expériences traumatisantes dans la petite enfance : McGowan PO, Sasaki A, D’Alessio AC et coll. Epigenetic regulation of the glu-cocorticoid receptor in human brain associates with childhood abuse. Nat Neurosci 2009 ; 12 (3) : 342-8.

 

  • Étude des modifications épigénétiques dans le cerveau de personnes qui se sont suicidées : Turecki G. The molecular bases of the suicidal brain. Nat Rev Neurosci 2 014 ; 15 (12) : 802-16.

L’épigénétique est une discipline de la biologie. Elle étudie les mécanismes qui modifient de nature réversible et transmissible lors des divisions cellulaires de l’expression des gènes sans en changer l’ADN (sans changer la séquence nucléotidique).

Il s’agit de la capacité de moduler l’expression de nos gènes par notre comportement dans l’environnement auquel on est exposé. Cela peut être par le biais de l’alimentation, par l’exercice physique, la prise de médicaments, l’exposition à des polluants chimiques, ou l’exposition au stress et la nature du réseau social.

À génome égal, comme dans le cas de jumeaux monozygotes, une personne va exprimer ou ne pas exprimer une maladie en fonction de son comportement dans son environnement.

On peut comparer nos gènes à des guirlandes qui vont s’allumer ou s’éteindre en fonction de notre comportement dans notre environnement par des modifications chimiques sur la structure de l’ADN. C’est-à-dire, par des processus épigénétiques comme une méthylation de l’ADN ou un changement de structure des histones.

 

Alors, comment l’environnement influence l’apparition et le développement des maladies, tels que les cancers et les troubles psychiatriques?

En fait, plusieurs études ont été faites pour comprendre comment l’environnement imprime sa marque sur les gènes et influe sur la santé. Par exemple, comment un des jumeaux monozygotes développerait une maladie, mais pas l’autre? Comment un jumeau serait frappé par la maladie bipolaire ou développer un diabète, mais pas son frère ?

Il existe plusieurs études en psychiatrie qui ont démontrées, qu’à cause d’altération moléculaire, les expériences traumatisantes de la petite enfance se graveraient sur le cerveau et causeraient des altérations épigénétiques qui rendent les personnes plus susceptibles au stress et plus propices au développement de troubles psychiatriques.

D’ailleurs, Dr Gustavo Turecki, le directeur du département de psychiatrie à l’université McGill à Montréal, s’est particulièrement intéressé au suicide.

Le psychiatre et ses collaborateurs, dans le cadre de leurs recherches, comparaient le cerveau de 46 hommes qui se sont suicidés à celui de 16 hommes décédés soudainement. Ils y ont découvert, chez les personnes qui se sont données la mort, des modifications épigénétiques sur 366 gènes dans une partie précise de leurs cerveaux, l’hippocampe. Il y aurait donc une reprogrammation épigénétique dans leur cerveau.

 

Le rôle de la méditation dans la prévention des maladies.

Dre Perla Kaliman est une biochimiste et une neuroscientifique ayant publié plusieurs articles parlant de l’impact de la méditation sur les modifications épigénétiques, ainsi que le lien entre le stress et ces modifications. Le stress étant provoqué par différents facteurs environnementaux et influençant l’expression des gènes.

En effet, la méditation pleine conscience semble conduire à une augmentation de la longueur des télomères (les télomères sont des régions hautement répétitives de l’ADN, situées à l’extrémité de chaque chromosome.). C’est une constatation importante étant donné que les télomères courts peuvent être un facteur de risque pour le développement de plusieurs problèmes de santé chroniques.

La recherche a également étudié les mouvements et les exercices de pleine conscience pour différentes populations de patients. Les approches basées sur la pleine conscience sont des sujets majeurs d’intérêts croissants pour la recherche; 52 articles ont été publiés en 2003 et 477 en 2012. Près de 100 essais contrôlés randomisés avaient été publiés début 2014.

En conclusion, nous ne sommes pas victimes de nos gènes puisque nous pouvons avoir un certain pouvoir d’action sur notre environnement à travers différent outils, telle que la méditation.

Si vous voulez plus de détail sur l’impact de la méditation sur la prévention des maladies, jetez un coup d’œil sur ma vidéo youtube ici :

Vous savez ce qu’il vous reste à faire! Si vous avez besoin d’aide vous pouvez aussi faire appel à mes accompagnements.


Références :

  • Étude des modifications épigénétiques dans le cerveau de personnes ayant vécues des expériences traumatisantes dans la petite enfance : McGowan PO, Sasaki A, D’Alessio AC et coll. Epigenetic regulation of the glu-cocorticoid receptor in human brain associates with childhood abuse. Nat Neurosci 2009 ; 12 (3) : 342-8.

 

  • Étude des modifications épigénétiques dans le cerveau de personnes qui se sont suicidées : Turecki G. The molecular bases of the suicidal brain. Nat Rev Neurosci 2 014 ; 15 (12) : 802-16.

La démence est un terme général désignant une diminution des capacités mentales due à une maladie ou à une blessure. La maladie d’Alzheimer est la forme la plus courante de démence, représentant 60 à 80 % de tous les cas[1]. Ce type de démence fait spécifiquement référence à une détérioration progressive des facultés du cerveau qui entraîne un déclin de la mémoire, du langage et des capacités de résolution de problèmes. La majorité des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont plus de 65 ans. Cependant, environ 200 000 Canadiens de moins de 65 ans vivent avec la maladie d’Alzheimer à un stade précoce ou une autre forme de démence1.

Il n’existe pas de test unique permettant de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer. Au lieu de cela, un diagnostic est établi sur la base d’une combinaison de tests médicaux et cognitifs, ainsi que d’une analyse des symptômes. Il n’existe aucun remède connu pour la maladie d’Alzheimer, mais il existe des traitements qui peuvent aider à gérer certains des symptômes. La maladie d’Alzheimer est la cinquième cause de décès au Canada et la seule parmi les 10 principales qui ne peut être prévenue, guérie ou même ralentie1.

Cependant, il est intéressant de constater que cette dernière affirmation est de plus en plus remise en question puisque certaines études ont prouvé qu’une prise en charge optimale des habitudes de vie peut favoriser le bien-être des personnes atteintes en améliorant leurs symptômes et en ralentissant la progression de la maladie, voire renverser la maladie à un stade précoce dans certains cas[2] [3] [4] [5] [6].

 

Dans l’article précédent, nous avons discuté des différents sous-types étiologiques du déclin cognitif et dans celui-ci nous discuterons des actions concrètes qui peuvent être faites simultanément pour favoriser la santé cognitive. Chaque pôle d’intervention a fait l’objet d’analyses scientifiques importantes ayant démontré leur pertinence à maintenir et bonifier la neuroplasticité, c’est-à-dire le développement de nouvelles connexions neuronales en réponse à des stimulis de toutes sortes.

 

1. L’alimentation

La base de l’alimentation est fondée sur plusieurs études internationales et sur les travaux du Dr. Dale Bredesen qui a nommé cette approche alimentaire “KetoFlex 12/3”. En décortiquant l’appellation ont comprend mieux ce que représente cette démarche. La portion “Keto ou Céto” réfère au principe de cétose qui est un processus naturel qui a lieu lorsque le corps décompose les gras pour fabriquer de l’énergie et produit des cétones qui peuvent fournir un carburant  au cerveau au lieu que celui-ci soit nourrit uniquement du sucre ingéré avec toutes les conséquences métaboliques que cela peut amener. La portion “Flex” réfère à la flexibilité métabolique, c’est-à-dire la capacité que possède le métabolisme des cellules du corps  de varier aisément entre les glucides et les lipides (gras)  pour fabriquer de l’énergie, et ainsi produire facilement et rapidement des cétones comme carburant accessible pour le cerveau. La portion “Flex” signifie aussi que l’alimentation est “flexible”, c’est-à-dire que la  consommation de d’aliments  provient de différentes sources (animales, végétales) pour augmenter la variété des nutriments ingérés. La portion “12” du “KetoFlex 12/3” réfère à une période de jeûne minimale de 12 heures où l’organisme prend une pause d’alimentation. Cette période s’étale de la soirée jusqu’au lendemain (soit à la fin du dernier repas de la journée, jusqu’au déjeuner du lendemain). La portion “3” du KetoFlex 12/3 réfère, quant à elle, à une période minimale de 3 heures entre le dernier repas de la journée et le coucher. L’équipe de Dr. Bredesen a aussi repris des concepts plus spécifiques en encourageant les gens à manger le moins transformé possible tout en incorporant des notions qualitatives comme réduire les produits terminaux de glycation étant liés à des niveaux d’inflammation plus élevés[7].

 

2. L’activité physique

L’activité physique est un des sujets les mieux référencés scientifiquement en lien avec la prévention et la réduction des symptômes du déclin cognitif. Comme chaque pôle d’intervention, celui-ci est plus efficace lorsqu’il est combiné avec les autres pôles de façon simultanée. Que ce soit par le fait de prendre des marches en plein air, de faire de la musculation dans un gymnase, de faire de l’aquaforme ou de danser avec un(e) partenaire, le mouvement peut prendre diverses formes toutes aussi bénéfiques les unes que les autres. Le but est de trouver une formulation qui engendre  du plaisir, qui permet à la fois les échanges sociaux et qui est adaptée à nos capacités physiques. De nouvelles recherches montrent que même les personnes présentant le risque génétique le plus élevé de développer la  maladie d’Alzheimer peuvent réduire leurs chances de développer cette maladie en combinant l’exercice à d’autres saines stratégies de soutien des habitudes de vie. En effet, une étude récente[8] a révélé que les personnes ayant la présence d’amyloïde bêta (protéines présentes dans la maladie d’Alzheimer) sont protégées contre la progression du déclin cognitif en marchant un minimum de 8 900 pas par jour.  Comme la santé cognitive est largement  influencée par la santé métabolique, il y a des effets très intéressants liés à l’activité physique. Celle-ci peut contribuer à maintenir un indice de masse corporelle (IMC) sain, à réduire la résistance à l’insuline, à diminuer l’inflammation, à améliorer la pression artérielle et à réduire le risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. L’activité physique réduit également le stress et l’anxiété, tout en améliorant l’humeur et le sommeil.

Il existe quatre grands groupes d’activité physique, soit aérobie, anaérobie, flexibilité et mobilité et équilibre et coordination[9]. Les exercices aérobie sont aussi appelés exercices d’endurance ou de cardio. La marche, la natation et le vélo sont des exercices de ce type.

Les exercices anaérobie sont aussi appelés exercices de force et de puissance. On parle ici d’entraînement musculaires au gym ou avec des appareils similaires à la maison. Les exercices utilisant des bandes élastiques sont aussi de ce type. Les exercices d’aérobie ont été largement étudiés dans le déclin cognitif et agissent via divers mécanismes[10]. Ce type d’exercice augmente le flux sanguin et régularise le facteur BDNF considéré comme un fertilisant pour le cerveau. De plus, ce type d’activités réduit les niveaux de protéine tau, ces enchevêtrement de protéines caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. De plus, on note que les personnes âgées qui ont une bonne condition aérobique conservent un meilleur volume de leur cerveau, ont une épaisseur corticale plus grande (ceci est associé à un plus grand nombre de neurones et à une meilleure santé cognitive) et ont une meilleure intégrité de la matière blanche du cerveau ce qui aide à la transmission neuronale. Globalement cela améliore la pensée critique et les capacités de planification. Ultimement, les exercices aérobiques sont aussi associés à un meilleur nettoyage des toxines  du cerveau via les cellules gliales. Ces cellules agissent comme les éboueurs du cerveau. Ces cellules forment le système glymphatique[11], qui est d’ailleurs fortement actif durant le sommeil. Ainsi, un sommeil de qualité permet au cerveau d’exercer ses fonctions de nettoyage et d’épuration des matières indésirables (incluant les protéines fabriquées dans la maladie d’Alzheimer).

L’exercice anaérobie est aussi important pour la santé cognitive[12]. On constate que ce type d’exercice améliore le volume et les fonctions cognitives du cerveau. Ce type d’activité physique permet également de maintenir la masse musculaire qui, en plus, évite la perte osseuse, réduisant ainsi le risque de fracture ou d’ostéoporose.

 

3. La gestion du stress

Lorsque nous sommes en situation de stress, notre corps fait circuler plus d’adrénaline et de cortisol. “Le cortisol, en excès, endommage les cellules du centre de la mémoire du cerveau. Il empêche le glucose de pénétrer adéquatement dans les cellules du cerveau. Il bloque la fonction des neurotransmetteurs et provoque des lésions des cellules cérébrales. Des niveaux élevés de cortisol ont également un impact sur la capacité à apprendre et à retenir de nouvelles informations (c’est ce qu’on appelle la perte de mémoire à court terme). Plus le stress et les niveaux de cortisol augmentent, plus on risque de développer des pertes de mémoire”[13]. Le stress contribue non seulement à provoquer et entretenir plusieurs pathologies, mais exacerbe aussi leurs symptômes. Le stress  a aussi la capacité de déclencher l’existence  de d’autres comorbidités comme la dépression et l’anxiété, qui sont deux troubles de l’humeur qui cohabitent souvent avec  la maladie d’Alzheimer[14]. Les personnes souffrant de dépression sont d’ailleurs deux fois plus à risque de développer la maladie d’Alzheimer[15]. Le même risque existe avec le syndrome de stress post traumatique lorsqu’étudiés chez les vétérans[16]. Chez les modèles animaux, on sait d’ailleurs que le stress exacerbe les symptômes de la maladie d’Alzheimer[17]. Il existe ainsi des liens étroits entre la régulation des émotions et son impact sur les fonctions cognitives du cerveau.

 

4. L’optimisation du sommeil

Le sommeil est important dans la maladie d’Alzheimer et le déclin cognitif en général. Il existe plusieurs preuves bidirectionnelles entre les troubles du sommeil et les changements physiopathologiques observés dans la pathologie. On sait maintenant que la durée du sommeil et la qualité du sommeil à l’âge adulte est associé au risque de déclin cognitif[18]. On sait aussi que les problèmes liés au sommeil sont associés à de la neuroinflammation, à l’athérosclérose et à l’altération de la clairance de l’amyloïde probablement dû à un dérèglement du système glymphatique, le système de vidange du cerveau[19]. Tant chez les hommes que les femmes, on sait aussi que la manque de sommeil est associé à une piètre qualité de vie tant au niveau social, émotionnel, cognitif et comportemental[20]. Le sommeil affecterait même le dépôt des plaques amyloïde dans le cerveau, une caractéristique phare de la maladie d’Alzheimer[21]. Finalement, dans les stades plus avancés de la maladie, on retrouve beaucoup de dérèglement du sommeil affectant la qualité de vie de la personne atteinte mais aussi la qualité de vie de son proche[22]. Le phénomène d’errance et celui du coucher du soleil ou sundowning en anglais, réfère à une forme de confusion associée à un dérèglement du rythme circadien. On retrouve à ce moment de l’agitation, de la confusion accrue et parfois des hallucinations[23]. Dans une optique de prévention, il est impératif de dépister et traiter adéquatement le syndrome d’apnée du sommeil et d’entretenir une hygiène du sommeil optimale.

La gestion du sommeil pour plusieurs personnes atteintes d’Alzheimer est problématique bien longtemps avant les premiers signes de la maladie. Plusieurs se tournent alors vers la médication. Cette médication, certes efficace pour dormir, a néanmoins de lourdes conséquences au niveau cognitif. Un article scientifique provenant du British Medical Journal partage même une statistique qui indique que lorsque des personnes prennent pendant 3 à 6 mois des benzodiazépines, ils augmentent leur risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer de 32%[24]!

 

5. La stimulation cognitive

La stimulation cognitive est cruciale pour préserver la réserve cognitive du cerveau. La réserve cognitive se définit comme une façon qu’a le cerveau pour faire face à des lésions cérébrales en utilisant des réseaux neuronaux préexistants ou en activant de nouvelles connexions[25]. La réserve cognitive serait dépendant du niveau d’éducation et du niveau de stimulation cognitive pendant la vie active[26]. Apprendre continuellement est une source de stimulation cérébrale non négligeable qui a été longuement étudiée dans le déclin cognitif[27]. Outre l’apprentissage, on sait que les activités stimulantes et l’engagement social sont des facteurs importants pour protéger le cerveau[28]. La recherche ne s’entend pas encore sur quels types de stimulation cognitive sont les plus efficaces. Que ce soit de jouer aux cartes, de faire un mot croisé, d’appeler ses enfants ou ses petits-enfants, d’apprendre une nouvelle langue, de faire du tricot ou des créations artistiques, de jouer à un jeu sur une application ou de jouer d’un instrument de musique, la stimulation cognitive est centrale à la préservation des fonctions.

 

6. L’environnement et la santé cognitive

Le Dr. Dale Bredesen a créé un néologisme avec le mot “démentogène”. Il signifie  un élément provenant de l’ environnement et pouvant contribuer à déclencher (pas nécessairement à lui seul) ou exacerber un déclin cognitif déjà installé.  Les sources environnementales problématiques sont nombreuses. Par exemple, les  métaux lourds comme l’aluminium, le plomb, le mercure et l’arsenic pouvant être présents dans l’eau ou la nourriture contaminée et/ou via une exposition professionnelle industrielle, par exemple. Également, des résidus de mycotoxines provenant de moisissures ayant poussé sur des structures humides et mal entretenues auxquelles on peut être exposés régulièrement. Finalement, il y a aussi les produits chimiques organiques comme les pesticides, les diluants à peinture et les produits pétroliers auxquels nous sommes exposés quotidiennement. Une exposition environnementale significative à des polluants peut être totalement sans conséquence pour certains, mais grandement problématique après plusieurs années  pour les individus qui portent certaines prédispositions génétiques à moins détoxifier ce genre de substances naturellement.

Notre environnement interne peut aussi être problématique à un certain niveau. En effet, notre organisme est composé de divers systèmes en communication les uns avec les autres dont fait partie notre microbiote intestinal (s’étendant de la bouche au colon). De plus en plus de recherches font des liens entre le déclin cognitif et une bactérie retrouvée dans la bouche et responsable d’inflammation des gencives et de caries, appelée P. gingivalis[29]. De plus, le virus de la famille Herpès semble aussi avoir un lien avec le risque de développer la maladie d’Alzheimer. [30]

 

7. Outils ciblés: ramener le sens de la vie de la personne atteinte et ses proches

L’approche Montréal ou le partenariat entre les usagers, leurs proches et les différents acteurs du système de santé[31] se veut une alliance thérapeutique visant l’autodétermination de la personne afin de co-construire ensemble des soins qui font sens pour la personne et son entourage ainsi que  des soins faisant une large place à l’éducation à la santé afin de stimuler l’engagement de la personne. Au début des années 2010, on parlait d’approche centrée sur le patient. Ici, on parle plutôt d’un réel partenariat entre le patient et les professionnels de la santé. Dans l’approche Montréal, on intègre également des groupes de gens souffrant des mêmes problématiques de santé afin de pouvoir échanger avec eux, se sentir moins seul dans sa réalité et pouvoir apprendre à partir de la réalité de chacun[32] .

En ce sens, nous nous intéressons particulièrement à l’approche Montessori. Cette méthode  a été créée au début des années 1900 par Maria Montessori, une médecin Allemande qui a créé de toutes pièces une nouvelle façon d’éduquer les enfants suite à une observation très assidue d’un groupe d’enfants qui lui avait été confié. Ces enfants connaissaient des retards de développement et Maria Montessori estima que le problème était plus d’ordre pédagogique que médical. La méthode Montessori pour le déclin cognitif et le vieillissement découle, quant à elle, des travaux de Dr Cameron Camp[33]. L’objectif du programme est de redonner un environnement où la personne atteinte peut être autonome à faire des tâches qui lui plaisent, qui font du sens pour elle[34]. Il s’agit d’une approche innovante  apportant un environnement riche en matière d’indices et de support, leur permettant d’accomplir ce qu’ils désirent en facilitant plusieurs variables . L’approche est toujours basée sur la dignité et le respect de chacun. Un groupe d’experts international a été créé pour encadrer cette nouvelle méthode et former des intervenants afin de déployer cette méthode dans divers milieux de soins. On parle alors d’environnements organisés où du matériel intéressant est à la portée de la personne atteinte et est basé sur ses intérêts. Le Dr Cameron Camp estime que nous devrions travailler avec les capacités préservées de la personne et non sur le diagnostic qui entraîne des lacunes[35].  Les activités doivent aussi permettre à la personne d’avoir un contrôle sur sa vie[36]. Par exemple, si vous avez été une maman au foyer, vous serez plus encline à faire des activités pour vous redonner des capacités à mettre la table joliment pour inviter vos enfants à souper, qu’à faire de la peinture à numéros avec des inconnus dans une salle où vous n’êtes jamais allée . Que ce soit choisir, plier ou repasser ses vêtements, faire des travaux domestiques comme de légères réparations ou d’entretiens, participer à la préparation du repas ou jardiner, la méthode Montessori fournira un cadre aidant, et non infantilisant, de la personne pour travailler les mémoires procédurales (ces mémoires inscrites profondément en nous puisque nous les avons répétées toute notre vie).

 

En conclusion, il est crucial que les gens atteints et leur proches réalisent tout le pouvoir qu’ils ont sur leur santé par le biais de l’optimisation des habitudes de vie dans différentes sphères, simultanément. Il est clair que cette prise de conscience en lien avec la pertinence d’assainir le mode de vie a beaucoup plus de pouvoir que n’importe quel médicament essayé dans l’espoir de ralentir la progression de la maladie. En plus d’aider la santé cognitive, l’implantation de saines habitudes de vie ont l’heureux effet secondaire d’aider les problèmes métaboliques, le risque de cancer, le surpoids, les troubles de l’humeur, etc. Et bien entendu, il n’est jamais trop tard pour agir!

 


 

Anne-Isabelle Dionne, MD

Dre Dionne est omnipraticienne depuis 2014 et pratique aux soins intensifs de l’hôpital Honoré-Mercier de St-Hyacinthe ainsi que dans un GMF sur la Rive-Sud de Montréal. Elle a fondé en 2018 un centre de médecine préventive se spécialisant dans l’accompagnement des gens souffrant de problèmes de santé divers dans l’amélioration de leurs habitudes de vie au quotidien par le biais de l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et du sommeil. Le Centre Axis est un OBNL qui offre une de prise en charge multidisciplinaire à visée préventive à la population générale désirant améliorer leur santé, prévenir ou renverser une maladie chronique connue tout en diminuant le besoin de médication associé. Les services du Centre Axis peuvent se dispenser à distance en télémédecine. Pour nous contacter : 514-953-2947 ou info@centreaxis.ca.

 

Cynthia Gariepy, ND

Cynthia Gariépy est naturopathe agrée depuis 2003 et pratique en clinique privée ainsi qu’au Centre Axis.

 


Références :

[1] https://alzheimer.ca/fr/au-sujet-des-troubles-neurocognitifs/quest-ce-que-la-maladie-dalzheimer/la-difference-entre-la

[2] Rao RV, Kumar S, Gregory J, Coward C, Okada S, Lipa W, Kelly L, Bredesen DE. ReCODE: A Personalized, Targeted, Multi-Factorial Therapeutic Program for Reversal of Cognitive Decline. Biomedicines. 2021 Sep 29;9(10):1348. doi: 10.3390/biomedicines9101348. PMID: 34680464; PMCID: PMC8533598.

[3] Snowdon DA; Nun Study. Healthy aging and dementia: findings from the Nun Study. Ann Intern Med. 2003 Sep 2;139(5 Pt 2):450-4. doi: 10.7326/0003-4819-139-5_part_2-200309021-00014. PMID: 12965975.

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[5] Kivipelto M, Mangialasche F, Snyder HM, Allegri R, Andrieu S, Arai H, Baker L, Belleville S, Brodaty H, Brucki SM, Calandri I, Caramelli P, Chen C, Chertkow H, Chew E, Choi SH, Chowdhary N, Crivelli L, Torre R, Du Y, Dua T, Espeland M, Feldman HH, Hartmanis M, Hartmann T, Heffernan M, Henry CJ, Hong CH, Håkansson K, Iwatsubo T, Jeong JH, Jimenez-Maggiora G, Koo EH, Launer LJ, Lehtisalo J, Lopera F, Martínez-Lage P, Martins R, Middleton L, Molinuevo JL, Montero-Odasso M, Moon SY, Morales-Pérez K, Nitrini R, Nygaard HB, Park YK, Peltonen M, Qiu C, Quiroz YT, Raman R, Rao N, Ravindranath V, Rosenberg A, Sakurai T, Salinas RM, Scheltens P, Sevlever G, Soininen H, Sosa AL, Suemoto CK, Tainta-Cuezva M, Velilla L, Wang Y, Whitmer R, Xu X, Bain LJ, Solomon A, Ngandu T, Carrillo MC. World-Wide FINGERS Network: A global approach to risk reduction and prevention of dementia. Alzheimers Dement. 2020 Jul;16(7):1078-1094. doi: 10.1002/alz.12123. Epub 2020 Jul 5. PMID: 32627328.

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[8] Rabin JS, Klein H, Kirn DR, et al. Associations of Physical Activity and β-Amyloid With Longitudinal Cognition and Neurodegeneration in Clinically Normal Older Adults. JAMA Neurol. 2019;76(10):1203–1210. doi:10.1001/jamaneurol.2019.1879

[9] https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/44399/9789241599979_eng.pdf?sequence=1&isAllowed=y consulté le 20 mars 2022.

[10] Morris, J. K., Vidoni, E. D., Johnson, D. K., Van Sciver, A., Mahnken, J. D., Honea, R. A., Wilkins, H. M., Brooks, W. M., Billinger, S. A., Swerdlow, R. H., & Burns, J. M. (2017). Aerobic exercise for Alzheimer’s disease: A randomized controlled pilot trial. PloS one, 12(2), e0170547. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0170547

[11]https://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/cerveau-niveaux/2019/02/13/systeme-glymphatique-egouts-cerveau

[12] McGough, Ellen L. PT, PhD1; Lin, Shih-Yin MM-BC, MPH, PhD2; Belza, Basia RN, PhD2,3; Becofsky, Katie M. PhD4; Jones, Dina L. PT, PhD5; Liu, Minhui RN, PhD2,6; Wilcox, Sara PhD7; Logsdon, Rebecca G. PhD2,3 A Scoping Review of Physical Performance Outcome Measures Used in Exercise Interventions for Older Adults With Alzheimer Disease and Related Dementias, Journal of Geriatric Physical Therapy: January/March 2019 – Volume 42 – Issue 1 – p 28-47

doi: 10.1519/JPT.0000000000000159

[13] https://alzheimersprevention.org/4-pillars-of-prevention/pillar-2-stress-management/ consulté le 22 mars 2022 et traduit librement.

[14] Justice N. J. (2018). The relationship between stress and Alzheimer’s disease. Neurobiology of stress, 8, 127–133. https://doi.org/10.1016/j.ynstr.2018.04.002

[15] Barnes D.E., Yaffe K., Byers A.L., McCormick M., Schaefer C., Whitmer R.A. Midlife vs late-life depressive symptoms and risk of dementia: differential effects for Alzheimer disease and vascular dementia. Arch. Gen. Psychiatr. 2012;69:493–498.

 

[16] Qureshi S.U., Kimbrell T., Pyne J.M., Magruder K.M., Hudson T.J., Petersen N.J., Yu H.J., Schulz P.E., Kunik M.E. Greater prevalence and incidence of dementia in older veterans with posttraumatic stress disorder. J. Am. Geriatr. Soc. 2010;58:1627–1633.

[17] Zhang C., Kuo C.C., Moghadam S.H., Monte L., Rice K.C., Rissman R.A. Corticotropin-Releasing factor Receptor-1 antagonism reduces oxidative damage in an Alzheimer’s disease transgenic mouse model. J Alzheimers Dis. 2015;45:639–650.

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[22] Ju, YE., Lucey, B. & Holtzman, D. Sleep and Alzheimer disease pathology—a bidirectional relationship.Nat Rev Neurol 10, 115–119 (2014)

[23] https://www.alzheimers.org.uk/about-dementia/symptoms-and-diagnosis/symptoms/sundowning consulté le 22 mars 2022.

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[28] https://www.alz.org/help-support/brain_health/stay_mentally_and_socially_active consulté le 22 mars 2022

[29] Costa, M.J.F., de Araújo, I.D.T., da Rocha Alves, L. et al. Relationship of Porphyromonas gingivalis and Alzheimer’s disease: a systematic review of pre-clinical studies. Clin Oral Invest 25, 797–806 (2021). https://doi.org/10.1007/s00784-020-03764-w

[30] Cairns DM, Rouleau N, Parker RN, Walsh KG, Gehrke L, Kaplan DL. A 3D human brain-like tissue model of herpes-induced Alzheimer’s disease. Sci Adv. 2020 May 6;6(19):eaay8828. doi: 10.1126/sciadv.aay8828. PMID: 32494701; PMCID: PMC7202879.

[31] https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2018/18-727-01W.pdf consulté le 18 mai 2022

[32] https://ceppp.ca/wp-content/uploads/2021/01/TERMINOLOGIE-de-la-pratique-collaborative-et-du-partenariat-patient-.pdf consulté le 18 mai 2022

[33] Camp C. J. (2010). Origins of Montessori Programming for Dementia. Non-pharmacological therapies in dementia, 1(2), 163–174.

[34] Camp CJ, Cohen-Mansfield J, Capezuti EA. Use of nonpharmacologic interventions among nursing home residents with dementia. Psychiatr Serv. 2002 Nov;53(11):1397-401. doi: 10.1176/appi.ps.53.11.1397. PMID: 12407266.

[35] Camp CJ. Denial of Human Rights: We Must Change the Paradigm of Dementia Care. Clin Gerontol. 2019 May-Jun;42(3):221-223. doi: 10.1080/07317115.2019.1591056. Epub 2019 Mar 20. PMID: 30892134.

[36] Mbakile-Mahlanza L, van der Ploeg ES, Busija L, Camp C, Walker H, O’Connor DW. A cluster-randomized crossover trial of Montessori activities delivered by family carers to nursing home residents with behavioral and psychological symptoms of dementia. Int Psychogeriatr. 2020 Mar;32(3):347-358. doi: 10.1017/S1041610219001819. PMID: 31762434.

La démence est un terme général désignant une diminution des capacités mentales due à une maladie ou à une blessure. La maladie d’Alzheimer est la forme la plus courante de démence, représentant 60 à 80 % de tous les cas[1]. Ce type de démence fait spécifiquement référence à une détérioration progressive des facultés du cerveau qui entraîne un déclin de la mémoire, du langage et des capacités de résolution de problèmes. La majorité des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont plus de 65 ans. Cependant, environ 200 000 Canadiens de moins de 65 ans vivent avec la maladie d’Alzheimer à un stade précoce ou une autre forme de démence1.

Il n’existe pas de test unique permettant de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer. Au lieu de cela, un diagnostic est établi sur la base d’une combinaison de tests médicaux et cognitifs, ainsi que d’une analyse des symptômes. Il n’existe aucun remède connu pour la maladie d’Alzheimer, mais il existe des traitements qui peuvent aider à gérer certains des symptômes. La maladie d’Alzheimer est la cinquième cause de décès au Canada et la seule parmi les 10 principales qui ne peut être prévenue, guérie ou même ralentie1.

Cependant, il est intéressant de constater que cette dernière affirmation est de plus en plus remise en question puisque certaines études ont prouvé qu’une prise en charge optimale des habitudes de vie peut favoriser le bien-être des personnes atteintes en améliorant leurs symptômes et en ralentissant la progression de la maladie, voire renverser la maladie à un stade précoce dans certains cas[2] [3] [4] [5] [6].

 

Dans l’article précédent, nous avons discuté des différents sous-types étiologiques du déclin cognitif et dans celui-ci nous discuterons des actions concrètes qui peuvent être faites simultanément pour favoriser la santé cognitive. Chaque pôle d’intervention a fait l’objet d’analyses scientifiques importantes ayant démontré leur pertinence à maintenir et bonifier la neuroplasticité, c’est-à-dire le développement de nouvelles connexions neuronales en réponse à des stimulis de toutes sortes.

 

1. L’alimentation

La base de l’alimentation est fondée sur plusieurs études internationales et sur les travaux du Dr. Dale Bredesen qui a nommé cette approche alimentaire “KetoFlex 12/3”. En décortiquant l’appellation ont comprend mieux ce que représente cette démarche. La portion “Keto ou Céto” réfère au principe de cétose qui est un processus naturel qui a lieu lorsque le corps décompose les gras pour fabriquer de l’énergie et produit des cétones qui peuvent fournir un carburant  au cerveau au lieu que celui-ci soit nourrit uniquement du sucre ingéré avec toutes les conséquences métaboliques que cela peut amener. La portion “Flex” réfère à la flexibilité métabolique, c’est-à-dire la capacité que possède le métabolisme des cellules du corps  de varier aisément entre les glucides et les lipides (gras)  pour fabriquer de l’énergie, et ainsi produire facilement et rapidement des cétones comme carburant accessible pour le cerveau. La portion “Flex” signifie aussi que l’alimentation est “flexible”, c’est-à-dire que la  consommation de d’aliments  provient de différentes sources (animales, végétales) pour augmenter la variété des nutriments ingérés. La portion “12” du “KetoFlex 12/3” réfère à une période de jeûne minimale de 12 heures où l’organisme prend une pause d’alimentation. Cette période s’étale de la soirée jusqu’au lendemain (soit à la fin du dernier repas de la journée, jusqu’au déjeuner du lendemain). La portion “3” du KetoFlex 12/3 réfère, quant à elle, à une période minimale de 3 heures entre le dernier repas de la journée et le coucher. L’équipe de Dr. Bredesen a aussi repris des concepts plus spécifiques en encourageant les gens à manger le moins transformé possible tout en incorporant des notions qualitatives comme réduire les produits terminaux de glycation étant liés à des niveaux d’inflammation plus élevés[7].

 

2. L’activité physique

L’activité physique est un des sujets les mieux référencés scientifiquement en lien avec la prévention et la réduction des symptômes du déclin cognitif. Comme chaque pôle d’intervention, celui-ci est plus efficace lorsqu’il est combiné avec les autres pôles de façon simultanée. Que ce soit par le fait de prendre des marches en plein air, de faire de la musculation dans un gymnase, de faire de l’aquaforme ou de danser avec un(e) partenaire, le mouvement peut prendre diverses formes toutes aussi bénéfiques les unes que les autres. Le but est de trouver une formulation qui engendre  du plaisir, qui permet à la fois les échanges sociaux et qui est adaptée à nos capacités physiques. De nouvelles recherches montrent que même les personnes présentant le risque génétique le plus élevé de développer la  maladie d’Alzheimer peuvent réduire leurs chances de développer cette maladie en combinant l’exercice à d’autres saines stratégies de soutien des habitudes de vie. En effet, une étude récente[8] a révélé que les personnes ayant la présence d’amyloïde bêta (protéines présentes dans la maladie d’Alzheimer) sont protégées contre la progression du déclin cognitif en marchant un minimum de 8 900 pas par jour.  Comme la santé cognitive est largement  influencée par la santé métabolique, il y a des effets très intéressants liés à l’activité physique. Celle-ci peut contribuer à maintenir un indice de masse corporelle (IMC) sain, à réduire la résistance à l’insuline, à diminuer l’inflammation, à améliorer la pression artérielle et à réduire le risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. L’activité physique réduit également le stress et l’anxiété, tout en améliorant l’humeur et le sommeil.

Il existe quatre grands groupes d’activité physique, soit aérobie, anaérobie, flexibilité et mobilité et équilibre et coordination[9]. Les exercices aérobie sont aussi appelés exercices d’endurance ou de cardio. La marche, la natation et le vélo sont des exercices de ce type.

Les exercices anaérobie sont aussi appelés exercices de force et de puissance. On parle ici d’entraînement musculaires au gym ou avec des appareils similaires à la maison. Les exercices utilisant des bandes élastiques sont aussi de ce type. Les exercices d’aérobie ont été largement étudiés dans le déclin cognitif et agissent via divers mécanismes[10]. Ce type d’exercice augmente le flux sanguin et régularise le facteur BDNF considéré comme un fertilisant pour le cerveau. De plus, ce type d’activités réduit les niveaux de protéine tau, ces enchevêtrement de protéines caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. De plus, on note que les personnes âgées qui ont une bonne condition aérobique conservent un meilleur volume de leur cerveau, ont une épaisseur corticale plus grande (ceci est associé à un plus grand nombre de neurones et à une meilleure santé cognitive) et ont une meilleure intégrité de la matière blanche du cerveau ce qui aide à la transmission neuronale. Globalement cela améliore la pensée critique et les capacités de planification. Ultimement, les exercices aérobiques sont aussi associés à un meilleur nettoyage des toxines  du cerveau via les cellules gliales. Ces cellules agissent comme les éboueurs du cerveau. Ces cellules forment le système glymphatique[11], qui est d’ailleurs fortement actif durant le sommeil. Ainsi, un sommeil de qualité permet au cerveau d’exercer ses fonctions de nettoyage et d’épuration des matières indésirables (incluant les protéines fabriquées dans la maladie d’Alzheimer).

L’exercice anaérobie est aussi important pour la santé cognitive[12]. On constate que ce type d’exercice améliore le volume et les fonctions cognitives du cerveau. Ce type d’activité physique permet également de maintenir la masse musculaire qui, en plus, évite la perte osseuse, réduisant ainsi le risque de fracture ou d’ostéoporose.

 

3. La gestion du stress

Lorsque nous sommes en situation de stress, notre corps fait circuler plus d’adrénaline et de cortisol. “Le cortisol, en excès, endommage les cellules du centre de la mémoire du cerveau. Il empêche le glucose de pénétrer adéquatement dans les cellules du cerveau. Il bloque la fonction des neurotransmetteurs et provoque des lésions des cellules cérébrales. Des niveaux élevés de cortisol ont également un impact sur la capacité à apprendre et à retenir de nouvelles informations (c’est ce qu’on appelle la perte de mémoire à court terme). Plus le stress et les niveaux de cortisol augmentent, plus on risque de développer des pertes de mémoire”[13]. Le stress contribue non seulement à provoquer et entretenir plusieurs pathologies, mais exacerbe aussi leurs symptômes. Le stress  a aussi la capacité de déclencher l’existence  de d’autres comorbidités comme la dépression et l’anxiété, qui sont deux troubles de l’humeur qui cohabitent souvent avec  la maladie d’Alzheimer[14]. Les personnes souffrant de dépression sont d’ailleurs deux fois plus à risque de développer la maladie d’Alzheimer[15]. Le même risque existe avec le syndrome de stress post traumatique lorsqu’étudiés chez les vétérans[16]. Chez les modèles animaux, on sait d’ailleurs que le stress exacerbe les symptômes de la maladie d’Alzheimer[17]. Il existe ainsi des liens étroits entre la régulation des émotions et son impact sur les fonctions cognitives du cerveau.

 

4. L’optimisation du sommeil

Le sommeil est important dans la maladie d’Alzheimer et le déclin cognitif en général. Il existe plusieurs preuves bidirectionnelles entre les troubles du sommeil et les changements physiopathologiques observés dans la pathologie. On sait maintenant que la durée du sommeil et la qualité du sommeil à l’âge adulte est associé au risque de déclin cognitif[18]. On sait aussi que les problèmes liés au sommeil sont associés à de la neuroinflammation, à l’athérosclérose et à l’altération de la clairance de l’amyloïde probablement dû à un dérèglement du système glymphatique, le système de vidange du cerveau[19]. Tant chez les hommes que les femmes, on sait aussi que la manque de sommeil est associé à une piètre qualité de vie tant au niveau social, émotionnel, cognitif et comportemental[20]. Le sommeil affecterait même le dépôt des plaques amyloïde dans le cerveau, une caractéristique phare de la maladie d’Alzheimer[21]. Finalement, dans les stades plus avancés de la maladie, on retrouve beaucoup de dérèglement du sommeil affectant la qualité de vie de la personne atteinte mais aussi la qualité de vie de son proche[22]. Le phénomène d’errance et celui du coucher du soleil ou sundowning en anglais, réfère à une forme de confusion associée à un dérèglement du rythme circadien. On retrouve à ce moment de l’agitation, de la confusion accrue et parfois des hallucinations[23]. Dans une optique de prévention, il est impératif de dépister et traiter adéquatement le syndrome d’apnée du sommeil et d’entretenir une hygiène du sommeil optimale.

La gestion du sommeil pour plusieurs personnes atteintes d’Alzheimer est problématique bien longtemps avant les premiers signes de la maladie. Plusieurs se tournent alors vers la médication. Cette médication, certes efficace pour dormir, a néanmoins de lourdes conséquences au niveau cognitif. Un article scientifique provenant du British Medical Journal partage même une statistique qui indique que lorsque des personnes prennent pendant 3 à 6 mois des benzodiazépines, ils augmentent leur risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer de 32%[24]!

 

5. La stimulation cognitive

La stimulation cognitive est cruciale pour préserver la réserve cognitive du cerveau. La réserve cognitive se définit comme une façon qu’a le cerveau pour faire face à des lésions cérébrales en utilisant des réseaux neuronaux préexistants ou en activant de nouvelles connexions[25]. La réserve cognitive serait dépendant du niveau d’éducation et du niveau de stimulation cognitive pendant la vie active[26]. Apprendre continuellement est une source de stimulation cérébrale non négligeable qui a été longuement étudiée dans le déclin cognitif[27]. Outre l’apprentissage, on sait que les activités stimulantes et l’engagement social sont des facteurs importants pour protéger le cerveau[28]. La recherche ne s’entend pas encore sur quels types de stimulation cognitive sont les plus efficaces. Que ce soit de jouer aux cartes, de faire un mot croisé, d’appeler ses enfants ou ses petits-enfants, d’apprendre une nouvelle langue, de faire du tricot ou des créations artistiques, de jouer à un jeu sur une application ou de jouer d’un instrument de musique, la stimulation cognitive est centrale à la préservation des fonctions.

 

6. L’environnement et la santé cognitive

Le Dr. Dale Bredesen a créé un néologisme avec le mot “démentogène”. Il signifie  un élément provenant de l’ environnement et pouvant contribuer à déclencher (pas nécessairement à lui seul) ou exacerber un déclin cognitif déjà installé.  Les sources environnementales problématiques sont nombreuses. Par exemple, les  métaux lourds comme l’aluminium, le plomb, le mercure et l’arsenic pouvant être présents dans l’eau ou la nourriture contaminée et/ou via une exposition professionnelle industrielle, par exemple. Également, des résidus de mycotoxines provenant de moisissures ayant poussé sur des structures humides et mal entretenues auxquelles on peut être exposés régulièrement. Finalement, il y a aussi les produits chimiques organiques comme les pesticides, les diluants à peinture et les produits pétroliers auxquels nous sommes exposés quotidiennement. Une exposition environnementale significative à des polluants peut être totalement sans conséquence pour certains, mais grandement problématique après plusieurs années  pour les individus qui portent certaines prédispositions génétiques à moins détoxifier ce genre de substances naturellement.

Notre environnement interne peut aussi être problématique à un certain niveau. En effet, notre organisme est composé de divers systèmes en communication les uns avec les autres dont fait partie notre microbiote intestinal (s’étendant de la bouche au colon). De plus en plus de recherches font des liens entre le déclin cognitif et une bactérie retrouvée dans la bouche et responsable d’inflammation des gencives et de caries, appelée P. gingivalis[29]. De plus, le virus de la famille Herpès semble aussi avoir un lien avec le risque de développer la maladie d’Alzheimer. [30]

 

7. Outils ciblés: ramener le sens de la vie de la personne atteinte et ses proches

L’approche Montréal ou le partenariat entre les usagers, leurs proches et les différents acteurs du système de santé[31] se veut une alliance thérapeutique visant l’autodétermination de la personne afin de co-construire ensemble des soins qui font sens pour la personne et son entourage ainsi que  des soins faisant une large place à l’éducation à la santé afin de stimuler l’engagement de la personne. Au début des années 2010, on parlait d’approche centrée sur le patient. Ici, on parle plutôt d’un réel partenariat entre le patient et les professionnels de la santé. Dans l’approche Montréal, on intègre également des groupes de gens souffrant des mêmes problématiques de santé afin de pouvoir échanger avec eux, se sentir moins seul dans sa réalité et pouvoir apprendre à partir de la réalité de chacun[32] .

En ce sens, nous nous intéressons particulièrement à l’approche Montessori. Cette méthode  a été créée au début des années 1900 par Maria Montessori, une médecin Allemande qui a créé de toutes pièces une nouvelle façon d’éduquer les enfants suite à une observation très assidue d’un groupe d’enfants qui lui avait été confié. Ces enfants connaissaient des retards de développement et Maria Montessori estima que le problème était plus d’ordre pédagogique que médical. La méthode Montessori pour le déclin cognitif et le vieillissement découle, quant à elle, des travaux de Dr Cameron Camp[33]. L’objectif du programme est de redonner un environnement où la personne atteinte peut être autonome à faire des tâches qui lui plaisent, qui font du sens pour elle[34]. Il s’agit d’une approche innovante  apportant un environnement riche en matière d’indices et de support, leur permettant d’accomplir ce qu’ils désirent en facilitant plusieurs variables . L’approche est toujours basée sur la dignité et le respect de chacun. Un groupe d’experts international a été créé pour encadrer cette nouvelle méthode et former des intervenants afin de déployer cette méthode dans divers milieux de soins. On parle alors d’environnements organisés où du matériel intéressant est à la portée de la personne atteinte et est basé sur ses intérêts. Le Dr Cameron Camp estime que nous devrions travailler avec les capacités préservées de la personne et non sur le diagnostic qui entraîne des lacunes[35].  Les activités doivent aussi permettre à la personne d’avoir un contrôle sur sa vie[36]. Par exemple, si vous avez été une maman au foyer, vous serez plus encline à faire des activités pour vous redonner des capacités à mettre la table joliment pour inviter vos enfants à souper, qu’à faire de la peinture à numéros avec des inconnus dans une salle où vous n’êtes jamais allée . Que ce soit choisir, plier ou repasser ses vêtements, faire des travaux domestiques comme de légères réparations ou d’entretiens, participer à la préparation du repas ou jardiner, la méthode Montessori fournira un cadre aidant, et non infantilisant, de la personne pour travailler les mémoires procédurales (ces mémoires inscrites profondément en nous puisque nous les avons répétées toute notre vie).

 

En conclusion, il est crucial que les gens atteints et leur proches réalisent tout le pouvoir qu’ils ont sur leur santé par le biais de l’optimisation des habitudes de vie dans différentes sphères, simultanément. Il est clair que cette prise de conscience en lien avec la pertinence d’assainir le mode de vie a beaucoup plus de pouvoir que n’importe quel médicament essayé dans l’espoir de ralentir la progression de la maladie. En plus d’aider la santé cognitive, l’implantation de saines habitudes de vie ont l’heureux effet secondaire d’aider les problèmes métaboliques, le risque de cancer, le surpoids, les troubles de l’humeur, etc. Et bien entendu, il n’est jamais trop tard pour agir!

 


 

Anne-Isabelle Dionne, MD

Dre Dionne est omnipraticienne depuis 2014 et pratique aux soins intensifs de l’hôpital Honoré-Mercier de St-Hyacinthe ainsi que dans un GMF sur la Rive-Sud de Montréal. Elle a fondé en 2018 un centre de médecine préventive se spécialisant dans l’accompagnement des gens souffrant de problèmes de santé divers dans l’amélioration de leurs habitudes de vie au quotidien par le biais de l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et du sommeil. Le Centre Axis est un OBNL qui offre une de prise en charge multidisciplinaire à visée préventive à la population générale désirant améliorer leur santé, prévenir ou renverser une maladie chronique connue tout en diminuant le besoin de médication associé. Les services du Centre Axis peuvent se dispenser à distance en télémédecine. Pour nous contacter : 514-953-2947 ou info@centreaxis.ca.

 

Cynthia Gariepy, ND

Cynthia Gariépy est naturopathe agrée depuis 2003 et pratique en clinique privée ainsi qu’au Centre Axis.

 


Références :

[1] https://alzheimer.ca/fr/au-sujet-des-troubles-neurocognitifs/quest-ce-que-la-maladie-dalzheimer/la-difference-entre-la

[2] Rao RV, Kumar S, Gregory J, Coward C, Okada S, Lipa W, Kelly L, Bredesen DE. ReCODE: A Personalized, Targeted, Multi-Factorial Therapeutic Program for Reversal of Cognitive Decline. Biomedicines. 2021 Sep 29;9(10):1348. doi: 10.3390/biomedicines9101348. PMID: 34680464; PMCID: PMC8533598.

[3] Snowdon DA; Nun Study. Healthy aging and dementia: findings from the Nun Study. Ann Intern Med. 2003 Sep 2;139(5 Pt 2):450-4. doi: 10.7326/0003-4819-139-5_part_2-200309021-00014. PMID: 12965975.

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[5] Kivipelto M, Mangialasche F, Snyder HM, Allegri R, Andrieu S, Arai H, Baker L, Belleville S, Brodaty H, Brucki SM, Calandri I, Caramelli P, Chen C, Chertkow H, Chew E, Choi SH, Chowdhary N, Crivelli L, Torre R, Du Y, Dua T, Espeland M, Feldman HH, Hartmanis M, Hartmann T, Heffernan M, Henry CJ, Hong CH, Håkansson K, Iwatsubo T, Jeong JH, Jimenez-Maggiora G, Koo EH, Launer LJ, Lehtisalo J, Lopera F, Martínez-Lage P, Martins R, Middleton L, Molinuevo JL, Montero-Odasso M, Moon SY, Morales-Pérez K, Nitrini R, Nygaard HB, Park YK, Peltonen M, Qiu C, Quiroz YT, Raman R, Rao N, Ravindranath V, Rosenberg A, Sakurai T, Salinas RM, Scheltens P, Sevlever G, Soininen H, Sosa AL, Suemoto CK, Tainta-Cuezva M, Velilla L, Wang Y, Whitmer R, Xu X, Bain LJ, Solomon A, Ngandu T, Carrillo MC. World-Wide FINGERS Network: A global approach to risk reduction and prevention of dementia. Alzheimers Dement. 2020 Jul;16(7):1078-1094. doi: 10.1002/alz.12123. Epub 2020 Jul 5. PMID: 32627328.

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[11]https://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/cerveau-niveaux/2019/02/13/systeme-glymphatique-egouts-cerveau

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[13] https://alzheimersprevention.org/4-pillars-of-prevention/pillar-2-stress-management/ consulté le 22 mars 2022 et traduit librement.

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[15] Barnes D.E., Yaffe K., Byers A.L., McCormick M., Schaefer C., Whitmer R.A. Midlife vs late-life depressive symptoms and risk of dementia: differential effects for Alzheimer disease and vascular dementia. Arch. Gen. Psychiatr. 2012;69:493–498.

 

[16] Qureshi S.U., Kimbrell T., Pyne J.M., Magruder K.M., Hudson T.J., Petersen N.J., Yu H.J., Schulz P.E., Kunik M.E. Greater prevalence and incidence of dementia in older veterans with posttraumatic stress disorder. J. Am. Geriatr. Soc. 2010;58:1627–1633.

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[23] https://www.alzheimers.org.uk/about-dementia/symptoms-and-diagnosis/symptoms/sundowning consulté le 22 mars 2022.

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[25] https://www.vaincrealzheimer.org/2019/03/06/reserve-cognitive/ consulté le 20 mars 2022

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[28] https://www.alz.org/help-support/brain_health/stay_mentally_and_socially_active consulté le 22 mars 2022

[29] Costa, M.J.F., de Araújo, I.D.T., da Rocha Alves, L. et al. Relationship of Porphyromonas gingivalis and Alzheimer’s disease: a systematic review of pre-clinical studies. Clin Oral Invest 25, 797–806 (2021). https://doi.org/10.1007/s00784-020-03764-w

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[31] https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2018/18-727-01W.pdf consulté le 18 mai 2022

[32] https://ceppp.ca/wp-content/uploads/2021/01/TERMINOLOGIE-de-la-pratique-collaborative-et-du-partenariat-patient-.pdf consulté le 18 mai 2022

[33] Camp C. J. (2010). Origins of Montessori Programming for Dementia. Non-pharmacological therapies in dementia, 1(2), 163–174.

[34] Camp CJ, Cohen-Mansfield J, Capezuti EA. Use of nonpharmacologic interventions among nursing home residents with dementia. Psychiatr Serv. 2002 Nov;53(11):1397-401. doi: 10.1176/appi.ps.53.11.1397. PMID: 12407266.

[35] Camp CJ. Denial of Human Rights: We Must Change the Paradigm of Dementia Care. Clin Gerontol. 2019 May-Jun;42(3):221-223. doi: 10.1080/07317115.2019.1591056. Epub 2019 Mar 20. PMID: 30892134.

[36] Mbakile-Mahlanza L, van der Ploeg ES, Busija L, Camp C, Walker H, O’Connor DW. A cluster-randomized crossover trial of Montessori activities delivered by family carers to nursing home residents with behavioral and psychological symptoms of dementia. Int Psychogeriatr. 2020 Mar;32(3):347-358. doi: 10.1017/S1041610219001819. PMID: 31762434.

Le déclin cognitif affecte une grande portion des aînés du Québec et provoque des conséquences troublantes chez eux ainsi que leurs proches. En effet, plus de 500 000 personnes sont atteintes d’un trouble neurocognitif au Canada selon la Société Alzheimer. Cette statistique doublera presque d’ici 10 à 15 ans[1]. Il est malheureux de constater que la prévalence des les troubles neuro-cognitifs progresse rapidement dans la collectivité et qu’il y a très peu à offrir à cette population.

De plus, l’impact sur la collectivité est très important. En effet, pour chaque personne atteinte, il faut compter un à trois proches aidants qui s’investissent en temps et en soins avec des impacts socio-économiques immenses. On estime même qu’un canadien sur 5 a déjà agit à titre de proche aidant d’une personne souffrant de troubles cognitifs dans sa vie[2]. Les coûts reliés à la maladie d’Alzheimer et aux maladies neurodégénératives sont de 8.3 milliards de dollars annuellement au Canada (2011) devraient atteindre 293 milliards de dollars d’ici 2040, selon le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie du Canada.

 

Dans environ 70% des cas de troubles neuro-cognitifs, c’est la maladie d’Alzheimer qui est en cause. Près de 50 % des personnes atteintes d’un trouble cognitif, incluant la maladie d’Alzheimer, reçoivent aussi leur diagnostic à un stade trop avancé de la maladie[3],[4]. Comme elle est progressive, les manifestations de l’évolution de cette pathologie varient d’une personne à l’autre et peut se prolonger entre huit et dix ans, et même plus. Dans tous les cas, l’individu atteint perd graduellement ses fonctions cognitives et développe une relation de dépendance à ses proches pour effectuer les activités de la vie quotidienne. Le diagnostic d’Alzheimer représente toujours une condamnation à mort et déclenche inévitablement chez le proche aidant ce qui  est appelé un deuil blanc alors que la personnalité de la personne atteinte change et ne correspond plus à celle qui avait été connue auparavant[5].

Même si on constate que l’Alzheimer est une pathologie très complexe sur le plan biologique et qui est issue de plusieurs processus physiopathologiques, l’industrie pharmaceutique cherche encore et toujours une monothérapie (un seul médicament) pouvant changer le devenir de cette terrible maladie. Les médicaments développés pour tenter de renverser le processus de troubles cognitifs sont nombreux mais les études cliniques négatives se comptent par centaines. Une infime minorité seulement a montré des avantages qui s’avèrent toutefois marginaux. De plus, il coûte approximativement 359 millions de dollars pour réussir à commercialiser, du début à la fin, un médicament utilisé dans le traitement des troubles cognitifs[6]. Imaginez tout ce qu’on pourrait faire en prévention avec cette somme!

 

Il est intéressant de constater que les changements dégénératifs du cerveau peuvent s’opérer jusqu’à 25 ans avant l’apparition des premiers symptômes. Il est bien connu que des comportements malsains tels que le tabagisme, la sédentarité, l’isolement social, l’abus d’alcool et une alimentation non optimale, sont des facteurs de risque modifiables de la démence. On sait aussi qu’il y a beaucoup d’associations entre la maladie d’Alzheimer et la santé cardiovasculaire qui sont souvent la résultante de mauvaises habitudes de vie[7].

L’optimisation des habitudes de vie et de l’état nutritionnel de façon systématique chez des individus à risque pourrait très certainement ralentir, éventuellement même éliminer la probabilité d’apparition d’une démence d’Alzheimer, tout comme plusieurs autres maladies chroniques métaboliques bien connues (maladie cardiovasculaire, diabète, hypertension artérielle, etc.). Cela résulterait inévitablement en une nette diminution des coûts sur le système de santé.

 

Actuellement, il n’y a aucune structure de soins intégrée dans le système de la santé au Québec qui propose de ralentir, voire renverser à différents degrés le déclin cognitif d’un individu dans le but de diminuer la charge sur le système de santé et surtout optimiser le bien-être de l’individu atteint. Pourtant, de multiples études démontrent l’effet positif d’une approche multimodale basée sur l’optimisation des habitudes de vie et de l’état nutritionnel sur l’état cognitif. On réfère à ce type d’approche comme étant des approches d’optimisation et de rehaussement  métabolique pour contrer la neurodégénérescence[8].

Quelques études phares, soient l’étude FINGER[9], l’étude PREDIVA[10], l’étude NUN[11], l’étude Hawaii Dementia Prevention trial[12], l’étude SINGER[13], l’étude multimodale sur le rehaussement métabolique pour contrer la neurodégénérescence[14] ainsi que les travaux du Dr. Dale Bredesen aux États-Unis qui est à l’origine du programme ReCode®[15] prouvent que le soutien de l’individu dans l’adoption de saines habitudes de vie dans l’espoir de contrôler, voire renverser ses facteurs de risque métabolique sont très bénéfiques dans la prévention de la démence.  D’autres projets de recherche sont même actuellement en cours à travers le monde afin d’étudier concrètement l’implantation de programmes structurés ayant une approche multimodale visant l’amélioration des habitudes de vie afin de ralentir le déclin cognitif[16]. Le Dr. Michael Nehls propose lui aussi une vision qu’il a nommée la “théorie unifiée de la maladie d’Alzheimer” où il encourage un recadrage de la littérature scientifique pour mettre en lumière plusieurs causes possibles au déclin cognitif, dont la plupart relèvent des habitudes de vie, afin d’apporter un changement de paradigme lorsque nous pensons à cette pathologie[17].

Certains chercheurs derrière ces quelques études phares ont identifié différents sous-types de déclin cognitif et ont élaboré un plan se concentrant sur 7 facteurs modifiables soit l’alimentation, l’activité physique, le sommeil, la gestion du stress, la stimulation cognitive, les fonctions intrinsèques de détoxification et d’homéostasie ainsi que la supplémentation ciblée. Plusieurs données scientifiques sont maintenant disponibles et témoignent du bénéfice d’adresser ces sphères de la santé dans une optique de prévention et d’amélioration du bien-être dans le déclin cognitif.

 

La force d’une approche multimodale (c’est à dire axée sur plusieurs interventions en même temps) et aussi personnalisée dans une perspective de rehaussement métabolique pour contrer la neurodégénérescence est d’être en mesure de structurer les interventions de façon personnalisée en se basant sur une importante collecte de données provenant de diverses sphères: métabolique, clinique, anthropométrique, volumétrique (IRM du cerveau si accessible), provenant de l’anamnèse (l’histoire de votre maladie actuelle) et provenant de votre histoire de vie longitudinale (tous les éléments survenus dans votre vie passée ayant un impact sur la physiologie de la maladie actuelle). Il va de soi que ces éléments sont rarement consignés en détails dans le contexte de soins conventionnels actuel au Québec, mais sont pourtant essentiels à la compréhension de l’étiologie du déclin cognitif et à la prévention du déclin supplémentaire en adressant les processus physiologiques perturbés.

Contrairement à la philosophie de donner une molécule pour une pathologie spécifique en espérant contrôler sans succès tous les symptômes de la maladie, l’approche globale et fonctionnelle à visée préventive se veut une approche personnalisée permettant de travailler sur le terrain physiologique qui sous-tend la probabilité de développer des lésions pathologiques dans le but de les éliminer, de les ralentir et/ou de favoriser la régénération  de certains tissus lésés.

 

Cette façon de voir les choses est assez récente et découle du recadrage de la littérature scientifique. En effet, de nombreuses études ont pointé des sous-groupes caractéristiques de la maladie. Un chercheur, le Dr. Dale Bredesen[18], a catégorisé ces sous-types. Les voici:

 

Type 1 (inflammatoire)

L’inflammation est un mécanisme sain et protecteur en aigu, qui a comme objectif de reconnaître, détruire et éliminer toutes les substances qui lui sont étrangères tout en favorisant la guérison des tissus de notre corps qui ont été lésés. Cependant, quand l’inflammation devient non-contrôlée, chronique, c’est là que les dommages sur le corps se font remarquer. L’inflammation chronique est provoquée par l’exposition à des agressions constantes et malsaines pour le corps, surtout par le biais de comportements (ex : alimentation de mauvaise qualité, tabagisme, pollution abondante, etc.). L’inflammation chronique est prédominante à travers les maladies cardiovasculaires, le diabète[19], la dépression [20] [21] et la maladie d’Alzheimer, entre autres. Dans ces cas, l’inflammation provient de différents facteurs issus de l’environnement et des comportements de vie. En effet, nous avons un système immunitaire à l’intérieur même de notre cerveau qui, sous l’effet de son activation, exacerbe la présence de plaques amyloïde 𝛃 et favorise l’accumulation de la protéine tau associé aux enchevêtrement neurofibrillaires[22],[23]. L’inflammation chronique encourage le cerveau à détruire les synapses plus vite qu’il ne les crée[24]. Il est donc tout à fait logique et même crucial de s’intéresser aux marqueurs inflammatoires et au fonctionnement du système immunitaire si nous désirons améliorer nos interventions face à la maladie d’Alzheimer et éviter que des familles voient leur proche se faire dérober leurs souvenirs trop tôt.  Nous devons travailler à développer des stratégies interventionnelles réellement efficaces qui s’adressent aux causes et facteurs sous-jacents favorisant l’inflammation chronique. On reconnaît aussi que la probabilité de souffrir d’un trouble cognitif ayant comme étiologie le “type 1” a tendance à être héréditaire, car il est fréquent chez les personnes porteuses d’un ou deux allèles ApoE4 (l’ApoE en soi est considéré comme un gène pro-inflammatoire)[25]. Ces personnes ont une réaction inflammatoire exagérée contre une simple agression et auront plus de risque de développer la maladie d’Alzheimer et la  maladie cardiovasculaire.  L’atténuation de l’inflammation chronique par la prise en charge et le renversement de ses causes est donc primordiale pour cette population.

 

Type 1.5 (glycotoxique)

Le type 1.5 est la rencontre entre le type 1 et le type 2. C’est un type où il y a présence d’inflammation du cerveau combinée à un manque de support neurotrophique et trophique (voir prochaine section). On y constate les effets délétères de l’hyperglycémie chronique sur le cerveau en contribuant à l’inflammation et en favorisant la glycation des molécules (altération de la fonctionnalité allant jusqu’à la destruction des cellules non fonctionnelles, par un excès de sucre)

 

Type 2 (atrophique)

Les facteurs trophiques et neurotrophiques réfèrent à ce qui nourrit les tissus, organes et neurones. Le type atrophique ici réfère donc à un manque de facteurs nourrissant ces différentes structures. Il en résulte une cascade où la conséquence finale est un « assèchement » des synapses cérébrales au moment où le cerveau commence à détruire des synapses plus vite qu’il n’en crée[26]. Deux de ces facteurs trophiques sont le facteur neurotrophique issu du cerveau (BDNF pour Brain-Derived Neurotrophic Factor), ainsi que le facteur de croissance nerveuse ou NGF pour Nerve growth factor. Le facteur BDNF joue un rôle crucial dans la cognition, l’apprentissage et la formation de la mémoire. Il a un rôle important dans les nouveaux apprentissages. De faibles niveaux de BDNF dans le cerveau ont été associés à des incidences plus élevées de la maladie d’Alzheimer[27]. Contrairement au type 1 inflammatoire, le type 2 atrophique n’a pas de marqueurs inflammatoires aussi problématiques (ils sont parfois même normaux), mais on peut noter une altération du métabolisme du glucose, c’est-à-dire une résistance chronique à l’insuline ou un trop faible taux d’insuline (comme chez un individu pouvant être dénutri, par exemple) entraînant une perte du soutien trophique[28].  On note aussi l’absence de l’état trophique des hormones sexuelles mâles et femelles, et des hormones thyroïdiennes dans plusieurs cas. Cette réduction du soutien trophique est systématiquement observée dans la maladie d’Alzheimer de type 2. Le type 2 est également plus fréquent chez les personnes porteuses d’une ou deux copies de l’allèle ApoE4, mais les symptômes ont tendance à apparaître environ dix ans plus tard que ceux de la maladie inflammatoire de type 1.

 

Type 3 (toxique)

Le type 3 est un sous-type étiologique du déclin cognitif complètement différent des autres. Il tend à se manifester chez les personnes porteuses de l’allèle ApoE3 plutôt que de l’ApoE4. Il touche les individus à un âge plus jeune, généralement entre la fin de la quarantaine et le début de la soixantaine. Il est associé à une exposition accrue à des toxines environnementales ayant un impact négatif sur le fonctionnement du cerveau, comme les métaux lourds et les moisissures (mycotoxines).

 

Type 4 (vasculaire)

Le type 4 est d’étiologie vasculaire. Un blocage artériel causé par une accumulation de cholestérol peut causer une réduction du flux sanguin vers le cerveau, ce qui finit par priver le cerveau d’oxygène et de nutriments essentiels. Le cerveau est un tissu extrêmement vascularisé, ce qui signifie qu’il a besoin de grandes quantités d’oxygène et qu’une atteinte aussi légère soit-elle de la vascularisation peut engendrer une souffrance importante des cellules. Un manque d’oxygène dans le cerveau entraîne une hypoperfusion (faible débit sanguin) et compromet la barrière hémato-encéphalique, ce qui permet aux substances nocives de s’infiltrer et d’endommager les neurones davantage[29]. La vascularisation cérébrale est extrêmement importante car elle est l’un des moyens par lesquels l’organisme élimine l’accumulation de bêta-amyloïde.

 

Type 5 (traumatique)

La maladie d’Alzheimer de type 5 est induite par une série de traumatismes qui perturbent le fonctionnement normal du cerveau, notamment ses capacités d’apprentissage et de réflexion. Certains types de traumatismes crâniens ainsi que leur fréquence peuvent augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer des années après la blessure[30]. L’une des études les plus marquantes a montré que les personnes ayant des antécédents de traumatisme crânien modéré avaient un risque 2,3 fois plus élevé de développer la maladie d’Alzheimer que les adultes plus âgés n’ayant aucun antécédent de traumatisme crânien, et que les personnes ayant des antécédents de traumatisme crânien grave avaient un risque 4,5 fois plus élevé[31].

 

 

La santé des aînés devrait être une priorité pour l’état car on sait que la charge sur le système de santé est immense. Il est clair qu’une approche préventive bien structurée a le pouvoir de faire une différence significative autant chez l’individu, ses proches que sur les ressources en santé qui s’avèreront moins consommées. Une ouverture d’esprit est nécessaire par rapport à de nouvelles façons de faire dans la prévention et le renversement de maladies chroniques telles que les maladies neurodégénératives. Un gain en autonomie, une réduction d’hospitalisations, une amélioration des maladies chroniques connues, une diminution en consommation de médicaments, une relation de dépendance moindre auprès des proches aidants, sont tous des éléments qui sont susceptibles d’être améliorés avec un soutien optimal des habitudes de vie favorisant la santé cérébrale. À quand les nombreuses cliniques intégratives dans la province qui permettront enfin ce genre de prise en charge?

 


 

Anne-Isabelle Dionne, MD

Dre Dionne est omnipraticienne depuis 2014 et pratique aux soins intensifs de l’hôpital Honoré-Mercier de St-Hyacinthe ainsi que dans un GMF sur la Rive-Sud de Montréal. Elle a fondé en 2018 un centre de médecine préventive se spécialisant dans l’accompagnement des gens souffrant de problèmes de santé divers dans l’amélioration de leurs habitudes de vie au quotidien par le biais de l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et du sommeil. Le Centre Axis est un OBNL qui offre une de prise en charge multidisciplinaire à visée préventive à la population générale désirant améliorer leur santé, prévenir ou renverser une maladie chronique connue tout en diminuant le besoin de médication associé. Les services du Centre Axis peuvent se dispenser à distance en télémédecine. Pour nous contacter : 514-953-2947 ou info@centreaxis.ca.

Cynthia Gariepy, ND

Cynthia Gariépy est naturopathe agrée depuis 2003 et pratique en clinique privée ainsi qu’au Centre Axis.

 

Article publié sur Vitalité Québec

 


 

Références :

[1] https://alzheimer.ca/sites/default/files/documents/Prevalence-et-couts-financiers-des-maladies-cognitives-au-Canada_Societe-Alzheimer-Canada.pdf page consultée le 26 juin 2022

[2] https://ilivewithdementia.ca/wp-content/uploads/2019/12/SYNOPSIS_ENQUETE-_SUR_LA_SENSIBILISATION.pdf page consultée le 26 juin 2022

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[4] Knopman DS, Petersen RC. Mild cognitive impairment and mild dementia: a clinical perspective. Mayo Clin Proc. 2014 Oct;89(10):1452-9. doi: 10.1016/j.mayocp.2014.06.019. PMID: 25282431; PMCID: PMC4185370.

[5] https://www.lappui.org/Actualites/Fil-d-actualites/2017/Le-deuil-blanc consulté le 30 janvier 2022.

[6] https://rapportdimpact.alzheimer.ca/2018/?_ga=2.117319618.518430124.1656268536-1432788201.1656268536 page consultée le 26 juin 2022

[7] Stampfer MJ. Cardiovascular disease and Alzheimer’s disease: common links. J Intern Med. 2006 Sep;260(3):211-23. doi: 10.1111/j.1365-2796.2006.01687.x. PMID: 16918818.

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[10] Richard E, Van den Heuvel E, Moll van Charante EP, Achthoven L, Vermeulen M, Bindels PJ, Van Gool WA. Prevention of dementia by intensive vascular care (PreDIVA): a cluster-randomized trial in progress. Alzheimer Dis Assoc Disord. 2009 Jul-Sep;23(3):198-204. doi: 10.1097/WAD.0b013e31819783a4. PMID: 19812459.

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[12] Blake, Steve & King, George & Kerr, Nicole & Blake, Catherine & Harding, Thomas & Borman, Pat & Moss, Katrina & Adapon, Paul & Liow, Kore. (2018). Hawaii Dementia Prevention Trial: A Randomized Trial Evaluating a Multifaceted Nutritional Intervention to Slow Cognitive Decline in Mild Cognitive Impairment Patients. Journal of Brain Sciences. 2. 1-12. 10.18488/journal.83.2018.21.1.12.

[13] Chew KA, Xu X, Siongco P, Villaraza S, Phua AKS, Wong ZX, Chung CY, Tang N, Chew E, Henry CJ, Koo E, Chen C. SINgapore GERiatric intervention study to reduce physical frailty and cognitive decline (SINGER)-pilot: A feasibility study. Alzheimers Dement (N Y). 2021 Mar 15;7(1):e12141. doi: 10.1002/trc2.12141. PMID: 33748399; PMCID: PMC7958306.

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[17] Nehls M. Unified theory of Alzheimer’s disease (UTAD): implications for prevention and curative therapy. J Mol Psychiatry. 2016 Jul 15;4:3. doi: 10.1186/s40303-016-0018-8. PMID: 27429752; PMCID: PMC4947325.

[18] Bredesen DE, Amos EC, Canick J, Ackerley M, Raji C, Fiala M, Ahdidan J. Reversal of cognitive decline in Alzheimer’s disease. Aging (Albany NY). 2016 Jun;8(6):1250-8. doi: 10.18632/aging.100981. PMID: 27294343; PMCID: PMC4931830.

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[25] Tzioras, M., Davies, C., Newman, A., Jackson, R., & Spires-Jones, T. (2019). Invited Review: APOE at the interface of inflammation, neurodegeneration and pathological protein spread in Alzheimer’s disease. Neuropathology and applied neurobiology, 45(4), 327–346. https://doi.org/10.1111/nan.12529

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[27] Ng, T. K. S., Ho, C. S. H., Tam, W. W. S., Kua, E. H., & Ho, R. C.-M. (2019). Decreased Serum Brain-Derived Neurotrophic Factor (BDNF) Levels in Patients with Alzheimer’s Disease (AD): A Systematic Review and Meta-Analysis. International Journal of Molecular Sciences, 20(2). https://doi.org/10.3390/ijms20020257

[28] Krabbe, K. S., Nielsen, A. R., Krogh-Madsen, R., Plomgaard, P., Rasmussen, P., Erikstrup, C., Fischer, C. P., Lindegaard, B., Petersen, A. M. W., Taudorf, S., Secher, N. H., Pilegaard, H., Bruunsgaard, H., & Pedersen, B. K. (2007). Brain-derived neurotrophic factor (BDNF) and type 2 diabetes. Diabetologia, 50(2), 431–438. https://doi.org/10.1007/s00125-006-0537-4

 

[29] Zlokovic, B. V. (2011). Neurovascular pathways to neurodegeneration in Alzheimer’s disease and other disorders. Nature Reviews Neuroscience, 12(12), 723–738. https://doi.org/10.1038/nrn3114

[30] Alzheimer’s Association. (2018, May 30). New Alzheimer’s association report reveals sharp increases in Alzheimer’s prevalence, deaths, cost o. Alzheimer’s Disease and Dementia. https://www.alz.org/news/2018/new_alzheimer_s_association_report_reveals_sharp_i

[31] Shively, S., Scher, A. I., Perl, D. P., & Diaz-Arrastia, R. (2012). Dementia Resulting From Traumatic Brain Injury. Archives of Neurology, 69(10), 1245–1251. https://doi.org/10.1001/archneurol.2011.3747

 

Le déclin cognitif affecte une grande portion des aînés du Québec et provoque des conséquences troublantes chez eux ainsi que leurs proches. En effet, plus de 500 000 personnes sont atteintes d’un trouble neurocognitif au Canada selon la Société Alzheimer. Cette statistique doublera presque d’ici 10 à 15 ans[1]. Il est malheureux de constater que la prévalence des les troubles neuro-cognitifs progresse rapidement dans la collectivité et qu’il y a très peu à offrir à cette population.

De plus, l’impact sur la collectivité est très important. En effet, pour chaque personne atteinte, il faut compter un à trois proches aidants qui s’investissent en temps et en soins avec des impacts socio-économiques immenses. On estime même qu’un canadien sur 5 a déjà agit à titre de proche aidant d’une personne souffrant de troubles cognitifs dans sa vie[2]. Les coûts reliés à la maladie d’Alzheimer et aux maladies neurodégénératives sont de 8.3 milliards de dollars annuellement au Canada (2011) devraient atteindre 293 milliards de dollars d’ici 2040, selon le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie du Canada.

 

Dans environ 70% des cas de troubles neuro-cognitifs, c’est la maladie d’Alzheimer qui est en cause. Près de 50 % des personnes atteintes d’un trouble cognitif, incluant la maladie d’Alzheimer, reçoivent aussi leur diagnostic à un stade trop avancé de la maladie[3],[4]. Comme elle est progressive, les manifestations de l’évolution de cette pathologie varient d’une personne à l’autre et peut se prolonger entre huit et dix ans, et même plus. Dans tous les cas, l’individu atteint perd graduellement ses fonctions cognitives et développe une relation de dépendance à ses proches pour effectuer les activités de la vie quotidienne. Le diagnostic d’Alzheimer représente toujours une condamnation à mort et déclenche inévitablement chez le proche aidant ce qui  est appelé un deuil blanc alors que la personnalité de la personne atteinte change et ne correspond plus à celle qui avait été connue auparavant[5].

Même si on constate que l’Alzheimer est une pathologie très complexe sur le plan biologique et qui est issue de plusieurs processus physiopathologiques, l’industrie pharmaceutique cherche encore et toujours une monothérapie (un seul médicament) pouvant changer le devenir de cette terrible maladie. Les médicaments développés pour tenter de renverser le processus de troubles cognitifs sont nombreux mais les études cliniques négatives se comptent par centaines. Une infime minorité seulement a montré des avantages qui s’avèrent toutefois marginaux. De plus, il coûte approximativement 359 millions de dollars pour réussir à commercialiser, du début à la fin, un médicament utilisé dans le traitement des troubles cognitifs[6]. Imaginez tout ce qu’on pourrait faire en prévention avec cette somme!

 

Il est intéressant de constater que les changements dégénératifs du cerveau peuvent s’opérer jusqu’à 25 ans avant l’apparition des premiers symptômes. Il est bien connu que des comportements malsains tels que le tabagisme, la sédentarité, l’isolement social, l’abus d’alcool et une alimentation non optimale, sont des facteurs de risque modifiables de la démence. On sait aussi qu’il y a beaucoup d’associations entre la maladie d’Alzheimer et la santé cardiovasculaire qui sont souvent la résultante de mauvaises habitudes de vie[7].

L’optimisation des habitudes de vie et de l’état nutritionnel de façon systématique chez des individus à risque pourrait très certainement ralentir, éventuellement même éliminer la probabilité d’apparition d’une démence d’Alzheimer, tout comme plusieurs autres maladies chroniques métaboliques bien connues (maladie cardiovasculaire, diabète, hypertension artérielle, etc.). Cela résulterait inévitablement en une nette diminution des coûts sur le système de santé.

 

Actuellement, il n’y a aucune structure de soins intégrée dans le système de la santé au Québec qui propose de ralentir, voire renverser à différents degrés le déclin cognitif d’un individu dans le but de diminuer la charge sur le système de santé et surtout optimiser le bien-être de l’individu atteint. Pourtant, de multiples études démontrent l’effet positif d’une approche multimodale basée sur l’optimisation des habitudes de vie et de l’état nutritionnel sur l’état cognitif. On réfère à ce type d’approche comme étant des approches d’optimisation et de rehaussement  métabolique pour contrer la neurodégénérescence[8].

Quelques études phares, soient l’étude FINGER[9], l’étude PREDIVA[10], l’étude NUN[11], l’étude Hawaii Dementia Prevention trial[12], l’étude SINGER[13], l’étude multimodale sur le rehaussement métabolique pour contrer la neurodégénérescence[14] ainsi que les travaux du Dr. Dale Bredesen aux États-Unis qui est à l’origine du programme ReCode®[15] prouvent que le soutien de l’individu dans l’adoption de saines habitudes de vie dans l’espoir de contrôler, voire renverser ses facteurs de risque métabolique sont très bénéfiques dans la prévention de la démence.  D’autres projets de recherche sont même actuellement en cours à travers le monde afin d’étudier concrètement l’implantation de programmes structurés ayant une approche multimodale visant l’amélioration des habitudes de vie afin de ralentir le déclin cognitif[16]. Le Dr. Michael Nehls propose lui aussi une vision qu’il a nommée la “théorie unifiée de la maladie d’Alzheimer” où il encourage un recadrage de la littérature scientifique pour mettre en lumière plusieurs causes possibles au déclin cognitif, dont la plupart relèvent des habitudes de vie, afin d’apporter un changement de paradigme lorsque nous pensons à cette pathologie[17].

Certains chercheurs derrière ces quelques études phares ont identifié différents sous-types de déclin cognitif et ont élaboré un plan se concentrant sur 7 facteurs modifiables soit l’alimentation, l’activité physique, le sommeil, la gestion du stress, la stimulation cognitive, les fonctions intrinsèques de détoxification et d’homéostasie ainsi que la supplémentation ciblée. Plusieurs données scientifiques sont maintenant disponibles et témoignent du bénéfice d’adresser ces sphères de la santé dans une optique de prévention et d’amélioration du bien-être dans le déclin cognitif.

 

La force d’une approche multimodale (c’est à dire axée sur plusieurs interventions en même temps) et aussi personnalisée dans une perspective de rehaussement métabolique pour contrer la neurodégénérescence est d’être en mesure de structurer les interventions de façon personnalisée en se basant sur une importante collecte de données provenant de diverses sphères: métabolique, clinique, anthropométrique, volumétrique (IRM du cerveau si accessible), provenant de l’anamnèse (l’histoire de votre maladie actuelle) et provenant de votre histoire de vie longitudinale (tous les éléments survenus dans votre vie passée ayant un impact sur la physiologie de la maladie actuelle). Il va de soi que ces éléments sont rarement consignés en détails dans le contexte de soins conventionnels actuel au Québec, mais sont pourtant essentiels à la compréhension de l’étiologie du déclin cognitif et à la prévention du déclin supplémentaire en adressant les processus physiologiques perturbés.

Contrairement à la philosophie de donner une molécule pour une pathologie spécifique en espérant contrôler sans succès tous les symptômes de la maladie, l’approche globale et fonctionnelle à visée préventive se veut une approche personnalisée permettant de travailler sur le terrain physiologique qui sous-tend la probabilité de développer des lésions pathologiques dans le but de les éliminer, de les ralentir et/ou de favoriser la régénération  de certains tissus lésés.

 

Cette façon de voir les choses est assez récente et découle du recadrage de la littérature scientifique. En effet, de nombreuses études ont pointé des sous-groupes caractéristiques de la maladie. Un chercheur, le Dr. Dale Bredesen[18], a catégorisé ces sous-types. Les voici:

 

Type 1 (inflammatoire)

L’inflammation est un mécanisme sain et protecteur en aigu, qui a comme objectif de reconnaître, détruire et éliminer toutes les substances qui lui sont étrangères tout en favorisant la guérison des tissus de notre corps qui ont été lésés. Cependant, quand l’inflammation devient non-contrôlée, chronique, c’est là que les dommages sur le corps se font remarquer. L’inflammation chronique est provoquée par l’exposition à des agressions constantes et malsaines pour le corps, surtout par le biais de comportements (ex : alimentation de mauvaise qualité, tabagisme, pollution abondante, etc.). L’inflammation chronique est prédominante à travers les maladies cardiovasculaires, le diabète[19], la dépression [20] [21] et la maladie d’Alzheimer, entre autres. Dans ces cas, l’inflammation provient de différents facteurs issus de l’environnement et des comportements de vie. En effet, nous avons un système immunitaire à l’intérieur même de notre cerveau qui, sous l’effet de son activation, exacerbe la présence de plaques amyloïde 𝛃 et favorise l’accumulation de la protéine tau associé aux enchevêtrement neurofibrillaires[22],[23]. L’inflammation chronique encourage le cerveau à détruire les synapses plus vite qu’il ne les crée[24]. Il est donc tout à fait logique et même crucial de s’intéresser aux marqueurs inflammatoires et au fonctionnement du système immunitaire si nous désirons améliorer nos interventions face à la maladie d’Alzheimer et éviter que des familles voient leur proche se faire dérober leurs souvenirs trop tôt.  Nous devons travailler à développer des stratégies interventionnelles réellement efficaces qui s’adressent aux causes et facteurs sous-jacents favorisant l’inflammation chronique. On reconnaît aussi que la probabilité de souffrir d’un trouble cognitif ayant comme étiologie le “type 1” a tendance à être héréditaire, car il est fréquent chez les personnes porteuses d’un ou deux allèles ApoE4 (l’ApoE en soi est considéré comme un gène pro-inflammatoire)[25]. Ces personnes ont une réaction inflammatoire exagérée contre une simple agression et auront plus de risque de développer la maladie d’Alzheimer et la  maladie cardiovasculaire.  L’atténuation de l’inflammation chronique par la prise en charge et le renversement de ses causes est donc primordiale pour cette population.

 

Type 1.5 (glycotoxique)

Le type 1.5 est la rencontre entre le type 1 et le type 2. C’est un type où il y a présence d’inflammation du cerveau combinée à un manque de support neurotrophique et trophique (voir prochaine section). On y constate les effets délétères de l’hyperglycémie chronique sur le cerveau en contribuant à l’inflammation et en favorisant la glycation des molécules (altération de la fonctionnalité allant jusqu’à la destruction des cellules non fonctionnelles, par un excès de sucre)

 

Type 2 (atrophique)

Les facteurs trophiques et neurotrophiques réfèrent à ce qui nourrit les tissus, organes et neurones. Le type atrophique ici réfère donc à un manque de facteurs nourrissant ces différentes structures. Il en résulte une cascade où la conséquence finale est un « assèchement » des synapses cérébrales au moment où le cerveau commence à détruire des synapses plus vite qu’il n’en crée[26]. Deux de ces facteurs trophiques sont le facteur neurotrophique issu du cerveau (BDNF pour Brain-Derived Neurotrophic Factor), ainsi que le facteur de croissance nerveuse ou NGF pour Nerve growth factor. Le facteur BDNF joue un rôle crucial dans la cognition, l’apprentissage et la formation de la mémoire. Il a un rôle important dans les nouveaux apprentissages. De faibles niveaux de BDNF dans le cerveau ont été associés à des incidences plus élevées de la maladie d’Alzheimer[27]. Contrairement au type 1 inflammatoire, le type 2 atrophique n’a pas de marqueurs inflammatoires aussi problématiques (ils sont parfois même normaux), mais on peut noter une altération du métabolisme du glucose, c’est-à-dire une résistance chronique à l’insuline ou un trop faible taux d’insuline (comme chez un individu pouvant être dénutri, par exemple) entraînant une perte du soutien trophique[28].  On note aussi l’absence de l’état trophique des hormones sexuelles mâles et femelles, et des hormones thyroïdiennes dans plusieurs cas. Cette réduction du soutien trophique est systématiquement observée dans la maladie d’Alzheimer de type 2. Le type 2 est également plus fréquent chez les personnes porteuses d’une ou deux copies de l’allèle ApoE4, mais les symptômes ont tendance à apparaître environ dix ans plus tard que ceux de la maladie inflammatoire de type 1.

 

Type 3 (toxique)

Le type 3 est un sous-type étiologique du déclin cognitif complètement différent des autres. Il tend à se manifester chez les personnes porteuses de l’allèle ApoE3 plutôt que de l’ApoE4. Il touche les individus à un âge plus jeune, généralement entre la fin de la quarantaine et le début de la soixantaine. Il est associé à une exposition accrue à des toxines environnementales ayant un impact négatif sur le fonctionnement du cerveau, comme les métaux lourds et les moisissures (mycotoxines).

 

Type 4 (vasculaire)

Le type 4 est d’étiologie vasculaire. Un blocage artériel causé par une accumulation de cholestérol peut causer une réduction du flux sanguin vers le cerveau, ce qui finit par priver le cerveau d’oxygène et de nutriments essentiels. Le cerveau est un tissu extrêmement vascularisé, ce qui signifie qu’il a besoin de grandes quantités d’oxygène et qu’une atteinte aussi légère soit-elle de la vascularisation peut engendrer une souffrance importante des cellules. Un manque d’oxygène dans le cerveau entraîne une hypoperfusion (faible débit sanguin) et compromet la barrière hémato-encéphalique, ce qui permet aux substances nocives de s’infiltrer et d’endommager les neurones davantage[29]. La vascularisation cérébrale est extrêmement importante car elle est l’un des moyens par lesquels l’organisme élimine l’accumulation de bêta-amyloïde.

 

Type 5 (traumatique)

La maladie d’Alzheimer de type 5 est induite par une série de traumatismes qui perturbent le fonctionnement normal du cerveau, notamment ses capacités d’apprentissage et de réflexion. Certains types de traumatismes crâniens ainsi que leur fréquence peuvent augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer des années après la blessure[30]. L’une des études les plus marquantes a montré que les personnes ayant des antécédents de traumatisme crânien modéré avaient un risque 2,3 fois plus élevé de développer la maladie d’Alzheimer que les adultes plus âgés n’ayant aucun antécédent de traumatisme crânien, et que les personnes ayant des antécédents de traumatisme crânien grave avaient un risque 4,5 fois plus élevé[31].

 

 

La santé des aînés devrait être une priorité pour l’état car on sait que la charge sur le système de santé est immense. Il est clair qu’une approche préventive bien structurée a le pouvoir de faire une différence significative autant chez l’individu, ses proches que sur les ressources en santé qui s’avèreront moins consommées. Une ouverture d’esprit est nécessaire par rapport à de nouvelles façons de faire dans la prévention et le renversement de maladies chroniques telles que les maladies neurodégénératives. Un gain en autonomie, une réduction d’hospitalisations, une amélioration des maladies chroniques connues, une diminution en consommation de médicaments, une relation de dépendance moindre auprès des proches aidants, sont tous des éléments qui sont susceptibles d’être améliorés avec un soutien optimal des habitudes de vie favorisant la santé cérébrale. À quand les nombreuses cliniques intégratives dans la province qui permettront enfin ce genre de prise en charge?

 


 

Anne-Isabelle Dionne, MD

Dre Dionne est omnipraticienne depuis 2014 et pratique aux soins intensifs de l’hôpital Honoré-Mercier de St-Hyacinthe ainsi que dans un GMF sur la Rive-Sud de Montréal. Elle a fondé en 2018 un centre de médecine préventive se spécialisant dans l’accompagnement des gens souffrant de problèmes de santé divers dans l’amélioration de leurs habitudes de vie au quotidien par le biais de l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et du sommeil. Le Centre Axis est un OBNL qui offre une de prise en charge multidisciplinaire à visée préventive à la population générale désirant améliorer leur santé, prévenir ou renverser une maladie chronique connue tout en diminuant le besoin de médication associé. Les services du Centre Axis peuvent se dispenser à distance en télémédecine. Pour nous contacter : 514-953-2947 ou info@centreaxis.ca.

Cynthia Gariepy, ND

Cynthia Gariépy est naturopathe agrée depuis 2003 et pratique en clinique privée ainsi qu’au Centre Axis.

 

Article publié sur Vitalité Québec

 


 

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Dans la première partie de cet article , les différents rôles de la progestérone naturelle sur le cerveau, la glande thyroïde, la santé osseuse et la santé cardiaque ont été abordés. Ce tour d’horizon se poursuit avec le rôle principal de cette incroyable hormone dans cette deuxième partie.

 

La progestérone et les seins

Avec l’augmentation presqu’épidémique de cancer du sein, s’il y a un tissu pour lequel plusieurs femmes s’inquiètent c’est bien celui mammaire! Tout ce qui permet de le protéger revêt d’office une aura hautement précieuse! Vous ne serez pas surpris d’apprendre que la progestérone naturelle est favorable à la santé de ce tissu.

La progestérone prévient la prolifération excessive des cellules dans le tissu mammaire. En effet, une stimulation estrogénique non compensée par la progestérone favoriserait les maladies des seins dont la formation kystique, l’enflure qui accompagne le cycle menstruel et le cancer. Selon les résultats d’une méta-analyse portant sur 86 881 femmes ménopausées, on rapporte que l’utilisation de progestérone naturelle est associée à un risque significativement plus faible de cancer du sein par rapport aux progestatifs synthétiques. L’absence d’ovulation et de faibles taux de progestérone sérique ont été associés à un risque significativement plus élevé de cancer du sein chez les femmes pré-ménopausées. L’utilisation de progestérone naturelle est également liée à des taux plus faibles de cancers de l’utérus et du côlon et peut également être utile dans le traitement d’autres cancers tels que l’ovaire, le mélanome, le mésothéliome, la prostate et la thyroïde. (19-22)

De plus, une carence en progestérone contribuerait à augmenter le nombre de récepteurs de facteurs de croissance tumorale et représenterait un facteur de risque lié au cancer du sein. (23) Nous savons également que la progestérone naturelle régule à la baisse la formation des métalloprotéinases, soient des enzymes requises par les cellules cancéreuses afin de renforcer leur capacité d’invasion. (24-26)

La majorité des cancers du sein contiennent à la fois des récepteurs d’estrogènes et de progestérone (appelés tumeurs ER positives / PR positives ou cancer hormono-dépendant). Ce type de cancer obtient de meilleur résultat de traitement. Que sont les récepteurs des œstrogènes et de la progestérone et que font-ils exactement? C’est une équipe scientifique affiliée au UK Cancer Research et de l’Université d’Adélaïde en Australie qui a fait la lumière sur ce point majeur. (27)

Les récepteurs hormonaux sont des facteurs de transcription, ce qui signifie qu’ils sont tous deux impliqués dans l’activation et la désactivation des gènes dans les cellules. Ils représentent le mécanisme qui permet aux œstrogènes et à la progestérone de modifier le comportement de nos cellules. Les cellules cancéreuses du sein ont une sensibilité accrue aux estrogènes. Une fois que l’estrogène se lie à son récepteur à la surface des cellules, ce dernier s’active et pénètre dans la cellule et dans le noyau, où il se fixe à des régions spécifiques de l’ADN. Cette fixation active la transcription d’un groupe de gènes (dont le Bcl-2) qui favorisent la division cellulaire et donc, potentiellement, la croissance tumorale mais aussi désactive d’autres gènes impliqués, en autres, dans la mort des cellules. Cette reprogrammation est au cœur du processus tumoral et de son traitement par des modulateurs hormonaux tels que Tamoxifène, Femara, Arimidex et Zoladex.

Les récepteurs à progestérone ont, de leur côté, une action étonnante. Lorsqu’ils sont activés par cette hormone, ils se fixent directement sur les récepteurs des estrogènes et inhibent l’activation des gènes qui favorisent la croissance des cellules en plus d’activer des gènes (dont la p53) qui favorisent la mort des cellules cancéreuses (apoptose) et la croissance de cellules saines et normales! (28) Les chercheurs ont découvert que le récepteur de l’estrogène se liait à différentes régions de l’ADN selon que la progestérone était ou non présente, et conclus que la participation de la progestérone est cruciale pour assurer un encadrement sécuritaire.

Ce même constat a été observé chez des souris exprimant un cancer hormono-dépendant. L’équipe de recherche a constaté que les tumeurs chez les souris qui ne recevaient que des estrogènes se développaient, comparativement à une diminution de taille des tumeurs des souris qui recevaient à la fois des estrogènes et de la progestérone. De là leur est venu l’idée d’exposer les tumeurs à une combinaison de Tamoxifène et de progestérone naturelle, et ont remarqué une diminution marquée de la croissance tumorale comparativement aux tumeurs traitées seulement au Tamoxifène. (29)

La progestérone permettrait deux choses. Premièrement, elle peut empêcher les cellules saines du tissu mammaire de muter en tumeur. Deuxièmement, elle peut limiter la croissance des tumeurs mammaires existantes ou même les réduire en taille. Ces avantages sont exclusivement liés à la progestérone naturelle et non aux progestines synthétiques qui augmentent, plutôt que réduisent, les risques de cancer du sein. Ainsi, on peut conclure que si les femmes ont des taux de progestérone sains, grâce à une supplémentation naturelle en progestérone, elles pourraient considérablement améliorer les résultats de leur traitement.

 

Progestérone et système reproducteur

La progestérone agit fortement sur l’utérus : il permet la mise en place d’un environnement favorable à la reproduction. Sa contribution à la fertilité est bien documentée et la grossesse ne s’entrevoit pas en absence de cette hormone. Elle est d’ailleurs utilisée régulièrement dans les centres de procréation assistée. La preuve la plus flagrante qui confirme la différence entre les progestines et la progestérone naturelle réside dans le fait que l’on prescrit fréquemment de la progestérone pour maintenir la grossesse et réduire les risques de fausses-couches, alors que les progestines sont, pour leur part, absolument contre-indiqués car elles nuisent à la fécondation en épaississant la glaire cervicale, elle est de plus dangereuses pour le fœtus! (30, 31). Malgré ces divergences d’action, plusieurs médecins et chercheurs continuent de croire que progestérone et progestines artificielles sont synonymes!

Plus la femme avance dans la trentaine et la quarantaine, plus elle ressent les fluctuations hormonales qui se caractérisent par une diminution des cycles ovulatoires et conséquemment de progestérone. Une condition nommée insuffisance lutéale est rencontrée fréquemment en préménopause. Elle signifie que le corps jaune ne produit pas assez de progestérone, malgré une ovulation normale. Il est possible aussi d’avoir des cycles anovulatoires par manque de développement du corps jaune, là où se loge l’ovule. Ceci est sans oublier les femmes consommatrices d’anovulants qui ne jouissent pas des avantages de la progestérone tout au long de leur contraception.

Comment se traduit une déficience en progestérone? Par une dominance en estrogène. C’est au Dr. John Lee que nous devons ce concept. Il est le premier à avoir mentionné que lors de la péri-ménopause, malgré une baisse dans la production globale d’hormones, l’organisme demeurait, dans la majorité des cas, sous une gouverne estrogénique causée par une diminution marquée de progestérone. La dominance représente cet écart. Selon ce médecin, cette situation est préjudiciable puisque le rôle principal de la progestérone est celui de veiller sur la nature proliférative de l’estrogène. Pas étonnant que plusieurs symptômes qui accompagnent le déficit en progestérone, soient identiques à ceux engendrés par un excès d’estrogènes. Ceci ne signifie pas que les estrogènes soient de nature dangereuse mais qu’équilibre est synonyme de sécurité! Cycles plus court, saignements abondants accompagnés de caillots, fibrome utérin, syndrome prémenstruel, irritabilité, anxiété, insomnie, douleurs musculosquelettiques et menstruelles, palpitation cardiaque, sensibilité accrue aux seins, constipation, ballonnement, distension abdominale et autres sont des signes qui s’apparent à un besoin accru en progestérone.

L’hyperplasie atypique de l’endomètre est un état précancéreux qui consiste en une prolifération excessive de cellules anormales. S’elle n’est pas traité, les risques de se transformer en cancer de l’utérus augmentent. Avoir des cycles anovulatoires représente un facteur déterminant de cette condition puisqu’il laisse les estrogènes sans opposition. Parmi les options de traitement, on inclut (quelle surprise!) la progestérone. (32)

J’ai mentionné brièvement le rôle protecteur de la progestérone sur le cancer de l’endomètre (utérus). Ce cancer est le plus fréquent parmi les cancers de la sphère gynécologique. Son dépistage en stade précoce en facilite grandement le traitement et assure une rémission dans 95% des cas. Si les causes d’un cancer sont toujours multifactorielles, nous constatons, tout de même, que dans 80% des cas la dominance estrogénique est manifeste. (33) En effet, son incidence est fortement associée à une action estrogénique prolongée sans être neutralisée par la progestérone. Puisqu’un taux élevé de cette dernière fait interférence avec le nombre des récepteurs d’estrogènes et s’oppose conséquemment à la croissance cellulaire induite par les estrogènes, la progestérone représente le principal suppresseur de tumeur de l’endomètre. (33,34) Parmi les autres facteurs de risques, mise à part la prédisposition génétique, nous retrouvons le surpoids, l’hypertension artérielle et l’hyperplasie atypique, soient des conditions sensibles à l’action de la progestérone!

 

L’équilibre hormonal dans un monde saturé de perturbateurs endocriniens

Il est de plus en plus admis qu’il existe un lien direct entre la qualité environnementale et le bilan hormonal. Certaines molécules, que nous côtoyons tous les jours, ont la capacité d’imiter nos hormones en se fixant à leurs récepteurs spécifiques. Ce phénomène entraine une cascade de désordres métaboliques et des conséquences imprévisibles sur nos cellules et sur notre organisme en entier. Ces substances usurpatrices auxquelles nous sommes exposés portent le nom commun de perturbateurs endocriniens ou xénobiotiques.

Tels que défini par l’Union Européenne en 2002, les perturbateurs endocriniens sont ‘’des substances qui, en interférant avec les fonctions du système hormonal, risquent d’influer négativement sur les processus de synthèse, de sécrétion, de transport, d’action ou d’élimination des hormones’’. Ces molécules sont soupçonnées d’être impliquées dans la majorité des cancers, l’infertilité, les allergies, les maladies auto-immunes, les malformations congénitales, la résistance bactérienne croissante aux antibiotiques et autres (35). Selon la Commission européenne, 99% des plus de 100 000 produits chimiques introduits dans l’environnement aux cours des derniers 70 ans demeurent encore aujourd’hui sous-réglementés et donc difficiles à contrôler. Ces saboteurs endocrinotoxiques sont partout autour de nous; dans l’eau et la nourriture, les plastiques, les peintures, le mobilier, les détergents, les textiles, les médicaments, en plus d’être concentrés dans les produits d’hygiène corporelle et les cosmétiques.

Une grande majorité de ces perturbateurs imite les estrogènes en interagissant avec les récepteurs de cette hormone, ce qui induit à une action directe sur les gènes sensibles aux estrogènes. Seins, endomètre, cerveau, organe génitaux, tissus adipeux et foie représentent, malheureusement, des organes cibles pour ces molécules toxiques. Puisqu’ils sont chimiquement et cliniquement actifs, on comprend à quel point ils peuvent contribuer au déséquilibre hormonal et accentuer la dominance estrogénique. Il y a de quoi être préoccupé! Dans un contexte aussi favorable aux estrogènes, la progestérone représente un incontournable par ses effets protecteurs et grandement essentiels!

 

La progestérone joue un rôle important à tous les âges de la vie de la femme et ceci demeure une vérité même lors de la ménopause. Le fait que les récepteurs de progestérone se trouvent bien au-delà des frontières des tissus reproducteurs, nous permet d’envisager l’importante contribution de cette hormone à la santé globale. Hormone de tempérance et de bienveillance, elle contient avec justesse les excès de sa consœur estrogène tout en complétant ses fonctions essentielles. Ce partenariat est indispensable pour atteindre l’équilibre hormonal si convoité. La dominance estrogénique qui caractérise l’instabilité hormonale chez nombre de femmes accentue les facteurs de risques pour maintes conditions, impactant les facultés cognitives, le capital osseux, la santé des seins et le profil cardiovasculaire, pour ne nommer qu’elles. Malheureusement, trop de médecins ont été formés à croire que les progestines synthétiques sont en fait de la progestérone et qu’elles produisent des effets similaires. Cette confusion est nourrie par des quantités de publications qui manquent de rigueur qu’en à la terminologie utilisée. Il est plus que temps de départir l’information afin que la progestérone naturelle s’affranchisse enfin du poids des inconvénients liés, pour la plupart, exclusivement aux progestines synthétiques.

 

Paru dans Vitalité Québec, février 2021

Véronique Bourbeau, Naturopathe Agréée

www.cliniqueintegrative.com

 


 

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  21. Carlo CampagnoliFrançoise Clavel-Chapelon et al. Progestins and progesterone in hormone replacement therapy and the risk of breast cancer. J Steroid Biochem Mol Biol. 2005 Jul;96(2):95-108.
  22. Yavropoulou MP, Panagiotou G, Topouridou K, et al. Vitamin D receptor and progesterone receptor protein and gene expression in papillary thyroid carcinomas: associations with histological features. Journal of Endocrinological Investigation2017 Dec;40(12):1327-1335.
  23. Sylvie Demers. Hormones au féminin, Éditions de l’Homme, 2009.
  24. Lydia Nakopoulou, Ioanna Giannopoulou et al. Matrix metalloproteinase-1 and -3 in breast cancer: Correlation with progesterone receptors and other clinicopathologic features. Human Pathology, Volume 30, Issue 4, April 1999, Pages 436-442.
  25. Lisa ADi Nezza, TomJobling, Lois ASalamonsen Progestin suppresses matrix metalloproteinase production in endometrial cancer. Gynecologic Oncology, Volume 89, Issue 2, May 2003, Pages 325-333.
  26. Shlomit Goldman,Eliezer Shalev. Difference in Progesterone-Receptor Isoforms Ratio Between Early and Late First-Trimester Human Trophoblast Is Associated with Differential Cell Invasion and Matrix Metalloproteinase 2 Expression. Biology of Reproduction, Volume 74, Issue 1, 1 January 2006, Pages 13–22.
  27. Mohammed, Hisham, et al “Progesterone receptor modulates ER-a action in breast cancer,” Nature 2015; 523; 313-317.
  28. Perks, Bea “Progesterone receptor could slow breast cancer growth,” Pharmaceutical Journal, PJ 17 Jul 2015.
  29. Kroon, New Research Shows Natural Progesterone Can Help Treat Breast Cancer. The ZRT laboratory blog, décember 11, 2015
  30. Suzan L. Carmichael, Gary M. Shaw et al. Maternal Progestin Intake and Risk of Hypospadias. Arch Pediatr Adolesc Med. 2005;159(10):957-962.
  31. https://www.drugs.com/pregnancy/medroxyprogesterone.html#:~:text=Medroxyprogesterone%20Pregnancy%20Warnings,masculinization%20of%20the%20female%20fetus.
  32. https://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/uterine/uterine-cancer/?region=mb
  33. Shujie Yang, Kristina W. Thiel, Kimberly K. Leslie. Progesterone: the ultimate endometrial tumor suppressor. Trends Endocrinol Metab. 2011 Apr; 22(4): 145–152.
  34. Julie Kim, Eloise Chapman-Davis, Role of Progesterone in Endometrial Cancer. Semin Reprod Med. 2010 Jan; 28(1): 81–90.
  35. https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/perturbateurs-endocriniens

Dans la première partie de cet article , les différents rôles de la progestérone naturelle sur le cerveau, la glande thyroïde, la santé osseuse et la santé cardiaque ont été abordés. Ce tour d’horizon se poursuit avec le rôle principal de cette incroyable hormone dans cette deuxième partie.

 

La progestérone et les seins

Avec l’augmentation presqu’épidémique de cancer du sein, s’il y a un tissu pour lequel plusieurs femmes s’inquiètent c’est bien celui mammaire! Tout ce qui permet de le protéger revêt d’office une aura hautement précieuse! Vous ne serez pas surpris d’apprendre que la progestérone naturelle est favorable à la santé de ce tissu.

La progestérone prévient la prolifération excessive des cellules dans le tissu mammaire. En effet, une stimulation estrogénique non compensée par la progestérone favoriserait les maladies des seins dont la formation kystique, l’enflure qui accompagne le cycle menstruel et le cancer. Selon les résultats d’une méta-analyse portant sur 86 881 femmes ménopausées, on rapporte que l’utilisation de progestérone naturelle est associée à un risque significativement plus faible de cancer du sein par rapport aux progestatifs synthétiques. L’absence d’ovulation et de faibles taux de progestérone sérique ont été associés à un risque significativement plus élevé de cancer du sein chez les femmes pré-ménopausées. L’utilisation de progestérone naturelle est également liée à des taux plus faibles de cancers de l’utérus et du côlon et peut également être utile dans le traitement d’autres cancers tels que l’ovaire, le mélanome, le mésothéliome, la prostate et la thyroïde. (19-22)

De plus, une carence en progestérone contribuerait à augmenter le nombre de récepteurs de facteurs de croissance tumorale et représenterait un facteur de risque lié au cancer du sein. (23) Nous savons également que la progestérone naturelle régule à la baisse la formation des métalloprotéinases, soient des enzymes requises par les cellules cancéreuses afin de renforcer leur capacité d’invasion. (24-26)

La majorité des cancers du sein contiennent à la fois des récepteurs d’estrogènes et de progestérone (appelés tumeurs ER positives / PR positives ou cancer hormono-dépendant). Ce type de cancer obtient de meilleur résultat de traitement. Que sont les récepteurs des œstrogènes et de la progestérone et que font-ils exactement? C’est une équipe scientifique affiliée au UK Cancer Research et de l’Université d’Adélaïde en Australie qui a fait la lumière sur ce point majeur. (27)

Les récepteurs hormonaux sont des facteurs de transcription, ce qui signifie qu’ils sont tous deux impliqués dans l’activation et la désactivation des gènes dans les cellules. Ils représentent le mécanisme qui permet aux œstrogènes et à la progestérone de modifier le comportement de nos cellules. Les cellules cancéreuses du sein ont une sensibilité accrue aux estrogènes. Une fois que l’estrogène se lie à son récepteur à la surface des cellules, ce dernier s’active et pénètre dans la cellule et dans le noyau, où il se fixe à des régions spécifiques de l’ADN. Cette fixation active la transcription d’un groupe de gènes (dont le Bcl-2) qui favorisent la division cellulaire et donc, potentiellement, la croissance tumorale mais aussi désactive d’autres gènes impliqués, en autres, dans la mort des cellules. Cette reprogrammation est au cœur du processus tumoral et de son traitement par des modulateurs hormonaux tels que Tamoxifène, Femara, Arimidex et Zoladex.

Les récepteurs à progestérone ont, de leur côté, une action étonnante. Lorsqu’ils sont activés par cette hormone, ils se fixent directement sur les récepteurs des estrogènes et inhibent l’activation des gènes qui favorisent la croissance des cellules en plus d’activer des gènes (dont la p53) qui favorisent la mort des cellules cancéreuses (apoptose) et la croissance de cellules saines et normales! (28) Les chercheurs ont découvert que le récepteur de l’estrogène se liait à différentes régions de l’ADN selon que la progestérone était ou non présente, et conclus que la participation de la progestérone est cruciale pour assurer un encadrement sécuritaire.

Ce même constat a été observé chez des souris exprimant un cancer hormono-dépendant. L’équipe de recherche a constaté que les tumeurs chez les souris qui ne recevaient que des estrogènes se développaient, comparativement à une diminution de taille des tumeurs des souris qui recevaient à la fois des estrogènes et de la progestérone. De là leur est venu l’idée d’exposer les tumeurs à une combinaison de Tamoxifène et de progestérone naturelle, et ont remarqué une diminution marquée de la croissance tumorale comparativement aux tumeurs traitées seulement au Tamoxifène. (29)

La progestérone permettrait deux choses. Premièrement, elle peut empêcher les cellules saines du tissu mammaire de muter en tumeur. Deuxièmement, elle peut limiter la croissance des tumeurs mammaires existantes ou même les réduire en taille. Ces avantages sont exclusivement liés à la progestérone naturelle et non aux progestines synthétiques qui augmentent, plutôt que réduisent, les risques de cancer du sein. Ainsi, on peut conclure que si les femmes ont des taux de progestérone sains, grâce à une supplémentation naturelle en progestérone, elles pourraient considérablement améliorer les résultats de leur traitement.

 

Progestérone et système reproducteur

La progestérone agit fortement sur l’utérus : il permet la mise en place d’un environnement favorable à la reproduction. Sa contribution à la fertilité est bien documentée et la grossesse ne s’entrevoit pas en absence de cette hormone. Elle est d’ailleurs utilisée régulièrement dans les centres de procréation assistée. La preuve la plus flagrante qui confirme la différence entre les progestines et la progestérone naturelle réside dans le fait que l’on prescrit fréquemment de la progestérone pour maintenir la grossesse et réduire les risques de fausses-couches, alors que les progestines sont, pour leur part, absolument contre-indiqués car elles nuisent à la fécondation en épaississant la glaire cervicale, elle est de plus dangereuses pour le fœtus! (30, 31). Malgré ces divergences d’action, plusieurs médecins et chercheurs continuent de croire que progestérone et progestines artificielles sont synonymes!

Plus la femme avance dans la trentaine et la quarantaine, plus elle ressent les fluctuations hormonales qui se caractérisent par une diminution des cycles ovulatoires et conséquemment de progestérone. Une condition nommée insuffisance lutéale est rencontrée fréquemment en préménopause. Elle signifie que le corps jaune ne produit pas assez de progestérone, malgré une ovulation normale. Il est possible aussi d’avoir des cycles anovulatoires par manque de développement du corps jaune, là où se loge l’ovule. Ceci est sans oublier les femmes consommatrices d’anovulants qui ne jouissent pas des avantages de la progestérone tout au long de leur contraception.

Comment se traduit une déficience en progestérone? Par une dominance en estrogène. C’est au Dr. John Lee que nous devons ce concept. Il est le premier à avoir mentionné que lors de la péri-ménopause, malgré une baisse dans la production globale d’hormones, l’organisme demeurait, dans la majorité des cas, sous une gouverne estrogénique causée par une diminution marquée de progestérone. La dominance représente cet écart. Selon ce médecin, cette situation est préjudiciable puisque le rôle principal de la progestérone est celui de veiller sur la nature proliférative de l’estrogène. Pas étonnant que plusieurs symptômes qui accompagnent le déficit en progestérone, soient identiques à ceux engendrés par un excès d’estrogènes. Ceci ne signifie pas que les estrogènes soient de nature dangereuse mais qu’équilibre est synonyme de sécurité! Cycles plus court, saignements abondants accompagnés de caillots, fibrome utérin, syndrome prémenstruel, irritabilité, anxiété, insomnie, douleurs musculosquelettiques et menstruelles, palpitation cardiaque, sensibilité accrue aux seins, constipation, ballonnement, distension abdominale et autres sont des signes qui s’apparent à un besoin accru en progestérone.

L’hyperplasie atypique de l’endomètre est un état précancéreux qui consiste en une prolifération excessive de cellules anormales. S’elle n’est pas traité, les risques de se transformer en cancer de l’utérus augmentent. Avoir des cycles anovulatoires représente un facteur déterminant de cette condition puisqu’il laisse les estrogènes sans opposition. Parmi les options de traitement, on inclut (quelle surprise!) la progestérone. (32)

J’ai mentionné brièvement le rôle protecteur de la progestérone sur le cancer de l’endomètre (utérus). Ce cancer est le plus fréquent parmi les cancers de la sphère gynécologique. Son dépistage en stade précoce en facilite grandement le traitement et assure une rémission dans 95% des cas. Si les causes d’un cancer sont toujours multifactorielles, nous constatons, tout de même, que dans 80% des cas la dominance estrogénique est manifeste. (33) En effet, son incidence est fortement associée à une action estrogénique prolongée sans être neutralisée par la progestérone. Puisqu’un taux élevé de cette dernière fait interférence avec le nombre des récepteurs d’estrogènes et s’oppose conséquemment à la croissance cellulaire induite par les estrogènes, la progestérone représente le principal suppresseur de tumeur de l’endomètre. (33,34) Parmi les autres facteurs de risques, mise à part la prédisposition génétique, nous retrouvons le surpoids, l’hypertension artérielle et l’hyperplasie atypique, soient des conditions sensibles à l’action de la progestérone!

 

L’équilibre hormonal dans un monde saturé de perturbateurs endocriniens

Il est de plus en plus admis qu’il existe un lien direct entre la qualité environnementale et le bilan hormonal. Certaines molécules, que nous côtoyons tous les jours, ont la capacité d’imiter nos hormones en se fixant à leurs récepteurs spécifiques. Ce phénomène entraine une cascade de désordres métaboliques et des conséquences imprévisibles sur nos cellules et sur notre organisme en entier. Ces substances usurpatrices auxquelles nous sommes exposés portent le nom commun de perturbateurs endocriniens ou xénobiotiques.

Tels que défini par l’Union Européenne en 2002, les perturbateurs endocriniens sont ‘’des substances qui, en interférant avec les fonctions du système hormonal, risquent d’influer négativement sur les processus de synthèse, de sécrétion, de transport, d’action ou d’élimination des hormones’’. Ces molécules sont soupçonnées d’être impliquées dans la majorité des cancers, l’infertilité, les allergies, les maladies auto-immunes, les malformations congénitales, la résistance bactérienne croissante aux antibiotiques et autres (35). Selon la Commission européenne, 99% des plus de 100 000 produits chimiques introduits dans l’environnement aux cours des derniers 70 ans demeurent encore aujourd’hui sous-réglementés et donc difficiles à contrôler. Ces saboteurs endocrinotoxiques sont partout autour de nous; dans l’eau et la nourriture, les plastiques, les peintures, le mobilier, les détergents, les textiles, les médicaments, en plus d’être concentrés dans les produits d’hygiène corporelle et les cosmétiques.

Une grande majorité de ces perturbateurs imite les estrogènes en interagissant avec les récepteurs de cette hormone, ce qui induit à une action directe sur les gènes sensibles aux estrogènes. Seins, endomètre, cerveau, organe génitaux, tissus adipeux et foie représentent, malheureusement, des organes cibles pour ces molécules toxiques. Puisqu’ils sont chimiquement et cliniquement actifs, on comprend à quel point ils peuvent contribuer au déséquilibre hormonal et accentuer la dominance estrogénique. Il y a de quoi être préoccupé! Dans un contexte aussi favorable aux estrogènes, la progestérone représente un incontournable par ses effets protecteurs et grandement essentiels!

 

La progestérone joue un rôle important à tous les âges de la vie de la femme et ceci demeure une vérité même lors de la ménopause. Le fait que les récepteurs de progestérone se trouvent bien au-delà des frontières des tissus reproducteurs, nous permet d’envisager l’importante contribution de cette hormone à la santé globale. Hormone de tempérance et de bienveillance, elle contient avec justesse les excès de sa consœur estrogène tout en complétant ses fonctions essentielles. Ce partenariat est indispensable pour atteindre l’équilibre hormonal si convoité. La dominance estrogénique qui caractérise l’instabilité hormonale chez nombre de femmes accentue les facteurs de risques pour maintes conditions, impactant les facultés cognitives, le capital osseux, la santé des seins et le profil cardiovasculaire, pour ne nommer qu’elles. Malheureusement, trop de médecins ont été formés à croire que les progestines synthétiques sont en fait de la progestérone et qu’elles produisent des effets similaires. Cette confusion est nourrie par des quantités de publications qui manquent de rigueur qu’en à la terminologie utilisée. Il est plus que temps de départir l’information afin que la progestérone naturelle s’affranchisse enfin du poids des inconvénients liés, pour la plupart, exclusivement aux progestines synthétiques.

 

Paru dans Vitalité Québec, février 2021

Véronique Bourbeau, Naturopathe Agréée

www.cliniqueintegrative.com

 


 

Références :

 

  1. Juan Carlos González-OrozcoIgnacio Camacho-Arroyo. Progesterone Actions During Central Nervous System Development. Front Neurosci. 2019; 13: 503
  2. Frye CA (December 2009). “Neurosteroids’ effects and mechanisms for social, cognitive, emotional, and physical functions”Psychoneuroendocrinology. 34 Suppl 1: S143-61.
  3. Terán-Pérez G, Arana-Lechuga Y, Esqueda-León E, Santana-Miranda R, Rojas-Zamorano JÁ, Velázquez Moctezuma J (October 2012). “Steroid hormones and sleep regulation”. Mini Reviews in Medicinal Chemistry. 12 (11): 1040–8. 
  4. Murray B. Herda, Delia Belellia and Jeremy J. Lambert, Neurosteroid modulation of synaptic and extrasynaptic GABA-A receptors Ther., Volume 116, Issue 1, October 2007, Pages 20-34.
  5. Rubinow D. R., P. J. Schmidt, Roca C. A., Hormonal and gender influences on mood regulation, Neuropsychopharmacology: The Fifth Generation of Progress, Chapter 80: Hormonal and Gender Influences on Mood Regulation, Pages 1165-1178.
  6. “FDA approves first treatment for post-partum depression”. U.S. Food and Drug Administration(FDA) (Press release). 19 March 2019. Archived from the original on 11 October 2019. Retrieved 21 March 2019.
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  10. Farshid Noorbakhsh, Kristofor K. Ellestad, Ferdinand Maingat, Kenneth G. Warren, May H. Han, Lawrence Steinman, Glen B. Baker, Christopher Power. Impaired neurosteroid synthesis in multiple sclerosis. Brain, Volume 134, Issue 9, September 2011, Pages 2703–2721.
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  35. https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/perturbateurs-endocriniens

Malheureusement, encore aujourd’hui, plusieurs femmes ménopausées ayant subies une hystérectomie se voit refuser l’accès à la progestérone par leur médecin prétextant que cette hormone n’a d’utilité qu’en regard de l’utérus. Pourtant, l’accumulation de données démontre que les actions physiologiques de cette hormone s’étendent à plusieurs fonctions non reproductives. En effet, un éventail organes expriment des récepteurs à progestérone: thyroïde, système nerveux, vaisseaux sanguins, sein, tissu osseux, muscles et ligaments, vessie, peau, foie, pancréas, intestins et autres, laissant présager qu’elle y exerce une certaine influence. La progestérone ne reçoit pas encore l’attention qu’elle mérite et sa contribution à la santé est largement sous-estimée. S’il est vrai que les principaux organes producteurs sont les ovaires et que le rôle premier de cette hormone est tout d’abord de moduler l’utérus pour une éventuelle grossesse, cela ne signifie pas pour autant que la progestérone n’a plus d’importance une fois en ménopause, au contraire!

L’équilibre hormonal, cette quête si chère à la santé des femmes, n’est possible qu’en harmonisant (minimalement) les estrogènes et la progestérone. La santé hormonale implique un partenariat et ne s’entrevoit pas en l’absence de l’une ou l’autre. Ce n’est pas un hasard si les récepteurs de l’une et l’autre se retrouvent dans les mêmes tissus. En effet, la progestérone est essentielle à l’activation des récepteurs d’estrogènes et ces dernières permettent la création de récepteurs à progestérone. Ces précieuses hormones s’entraident et se contrebalancent dans leurs actions, il faut donc la présence des deux pour obtenir une réponse hormonale équilibrée. Ceci nous amène à penser que l’ensemble des tissus du corps ont besoin d’être exposés aux deux hormones pour optimiser leur rendement.

 

La progestérone et le cerveau 

La progestérone est fabriquée majoritairement par les ovaires et le placenta lors de grossesse, mais le cerveau représente également un site de production de cette hormone. En fait, les cellules nerveuses sont exposées à la fois à la progestérone issue des organes reproducteurs (compte tenu de sa structure lipophile) mais aussi à celle qu’elles fabriquent elles-mêmes. Pourquoi autant d’option? Parce que cette hormone est essentielle au développement et au maintien des fonctions de ce tissu! Des études animales ont montré que la progestérone peut augmenter la croissance de nouvelles cellules dans le cerveau en activant l’expression des gènes qui favorisent la division cellulaire et inhiber ceux qui la répriment. La progestérone participe ainsi à la genèse des cellules nerveuses (neurones et cellules gliales), à la protection du cerveau contre les agressions et les traumatismes, à la régénération des fibres nerveuses endommagées, à la myélinisation (couche protectrice recouvrant les nerfs responsables de la transmission du signal électrique), à la reconfiguration des connexions neuronales impliquées dans l’apprentissage et la mémoire, en plus d’influencer l’humeur (1).

Seule la progestérone peut être convertie en alloprégnanolone, soit un métabolite ayant des effets anxiolytiques, anti-dépresseurs, prosocial, sédatifs, analgésiques et même neuroprotecteurs(2-4). C’est par son affinité avec les récepteurs GABA-A du cerveau que l’alloprégnanolone infuse la détente, la sérénité et une humeur stable (5) tout en favorisant un sommeil récupérateur… tout ce qu’il faut pour apaiser un syndrome prémenstruel, une phase d’irritabilité ou une insomnie hormonale! D’ailleurs l’allogrénanolone (sous le nom Brexanolone) est approuvée depuis 2019 aux États-Unis pour le traitement de la dépression postpartum.(6,7)

La progestérone influence positivement la santé neurologique et ceci est d’autant plus important pour un cerveau vieillissant. Il y a une diminution naturelle du renouvellement cellulaire avec l’âge et puisque la progestérone semble favoriser la croissance des cellules cérébrales et améliorer les performances cognitives chez les rongeurs, il s’agit d’une nouvelle prometteuse pour le cerveau vieillissant des humains. D’ailleurs, la progestérone serait capable d’inverser les déficits cognitifs liés à la maladie d’Alzheimer(8,9) et ralentir les conditions neurodégénératives telles que la sclérose en plaque (10). Alors pourquoi s’en priver?

 

La progestérone et la thyroïde

La santé des individus est en grande partie définie par le rendement de la thyroïde. Cette dernière représente une glande indispensable au métabolisme de tous les organes.  Son influence est générale, allant de l’activation des gènes, l’utilisation de l’oxygène dans les cellules, le renouvellement osseux, sans oublier les fonctions digestives, cardiaques, nerveuses, reproductives et la liste continue!

Les dysfonctions thyroïdiennes ne sont pas rares et la progestérone, vous l’aurez deviné, facilite l’action de cette glande. La recherche montre que la progestérone peut augmenter les taux d’hormones thyroïdiennes dans le sang en plus de réduire la quantité de protéine de liaison pour ces hormones, ce qui signifie que plus d’hormones demeurent disponibles pour exercer leurs fonctions sur les tissus cibles (11) de l’organisme.

La progestérone exerce une action compétitive avec l’estrogène. L’estrogène est connu pour interférer avec les hormones thyroïdiennes dans la glande elle-même et en périphérie. Ceci se traduit par une quantité de symptômes dont la prise de poids et la fatigue. Lorsque le niveau de progestérone est faible, les estrogènes ont donc le champ libre pour ralentir le métabolisme. Lorsqu’une quantité suffisante de progestérone est en circulation dans le corps, les hormones thyroïdiennes accélère le rendement cellulaire et utilise la graisse stockée sous l’influence des œstrogènes et entraine un regain d’énergie (12). Parmi les stratégies pour normaliser la thyroïde, l’équilibre entre estrogènes et progestérone est de mise. Ceci est d’autant plus important lors de préménopause où les cycles menstruels sont souvent anovulatoires, ou absents à partir de la ménopause (sans production de progestérone dans les deux cas).

Le déficit en progestérone serait lié au déficit en calcitonine. La calcitonine est une autre hormone issue de la thyroïde qui favorise la minéralisation du corps en abaissant le taux de calcium dans le sang pour en favoriser l’incorporation dans les os et les dents. La calcitonine, assistée de la progestérone, permet ainsi le remaniement osseux si précieux lors de la ménopause alors que l’ostéoporose évolue progressivement.

 

La progestérone et la santé osseuse 

Comme nous venons de le voir, la progestérone favorise le dépôt minéral dans l’os. Ceci est possible, non seulement via la calcitonine mais aussi par son action stimulatrice sur les ostéoblastes, soit les cellules responsables du renouvellement du tissu osseux. D’ailleurs, on note une augmentation de l’activité ostéoblastique lors de la phase lutéale du cycle menstruel, soit la phase suivant l’ovulation, lorsque les niveaux de progestérone atteignent leur maximum. Le rôle de la progestérone semble assez significatif pour que plusieurs chercheurs affirment que l’ostéoporose post-ménopausique est, en partie, une maladie de carence en progestérone (13).

 

La progestérone et la santé du cœur

Sur ce point, la confusion est totale! Dans la littérature on retrouve un amalgame d’informations concernant les progestines synthétiques qui, bien qu’ils n’aient pas la même structure moléculaire de la progestérone, passent aux yeux de la médecine pour des équivalents. Or, grave erreur car si toutes les progestines ont par définition une activité progestative, ils ont également une gamme divergente d’autres propriétés qui peuvent se traduire par des effets cliniques très différents de la progestérone naturelle. Par exemple, l’acétate de médroxyprogestérone (progestine synthétique nommée AMP) augmente les risques d’accidents vasculaires, hausse le niveau de la protéine C réactive, favorise la prolifération des cellules musculaires lisses dans les artères, contribue à la formation de caillots sanguins, soient tous des indicateurs favorables aux maladies cardiovasculaires, alors que les preuves, de plus en plus nombreuses, démontrent exactement le contraire pour ce qui est de la progestérone naturelle (14). Cette usurpation d’identité retient plusieurs médecins à prescrire la progestérone à leurs patientes présentant des facteurs de risques de maladie cardiovasculaire de par la mauvaise presse qu’on lui attribue, bien malgré elle.

Lors d’une étude menée sur plusieurs femmes appliquant quotidiennement 20mg de progestérone sous forme de crème sur une période de 4 semaines, aucune élévation de l’un des marqueurs thrombotiques ou inflammatoires étudiés (protéine C, facteurs V, VII, VIIII, fibrinogène, antithrombine, PAI-1, protéine C réactive, TNFα, IL-6) n’a été observée, comparativement aux études antérieures impliquant des progestines synthétiques (15,16). Parmi les facteurs améliorés par la progestérone naturelle (application transdermique), nous retrouvons une action régulatrice sur la fluidité sanguine et la vasodilatation, tenant un rôle préventif sur les embolies veineuses, l’ischémie cardiaque et l’angine de poitrine. La progestérone est, de plus, antispasmodique et diurétique. Par son effet inhibiteur sur l’aldostérone, la progestérone réduit l’absorption de sodium et d’eau. Elle limite ainsi les œdèmes que beaucoup de femmes connaissent à l’approche des règles, surtout en préménopause. La rétention de liquide est un facteur de nuisance pour la santé cardiovasculaire puisqu’elle peut induire une hypertension et aggraver une insuffisance cardiaque (17). La progestérone naturelle permet également d’améliorer le profil des lipides sanguins en faveur du cholestérol HDL (dit ‘’le bon’’) (18), ralentissant, de facto, le développement d’athérosclérose.

Puisque les maladies cardiovasculaires sont depuis longtemps reconnues comme la première cause de décès chez les femmes, dont le risque augmente considérablement après la ménopause et que la ménopause annonce l’apparition de faibles taux de cholestérol HDL comparativement aux autres lipides sanguins, toute intervention sécuritaire permettant le renforcement de la fonction cardiovasculaire ne doit pas être écarté, dont l’équilibre hormonal!

Véronique Bourbeau, Naturopathe Agréée

www.cliniqueintegrative.com

Article paru dans Vitalité Québec, janvier 2021

 


 

Références :

 

  • Juan Carlos González-OrozcoIgnacio Camacho-Arroyo. Progesterone Actions During Central Nervous System Development. Front Neurosci. 2019; 13: 503
  • Frye CA (December 2009). “Neurosteroids’ effects and mechanisms for social, cognitive, emotional, and physical functions”Psychoneuroendocrinology. 34 Suppl 1: S143-61.
  • Terán-Pérez G, Arana-Lechuga Y, Esqueda-León E, Santana-Miranda R, Rojas-Zamorano JÁ, Velázquez Moctezuma J (October 2012). “Steroid hormones and sleep regulation”. Mini Reviews in Medicinal Chemistry. 12 (11): 1040–8. 
  • Murray B. Herda, Delia Belellia and Jeremy J. Lambert, Neurosteroid modulation of synaptic and extrasynaptic GABA-A receptors Ther., Volume 116, Issue 1, October 2007, Pages 20-34.
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  • Wang JM, Singh C, Liu L, Irwin RW, Chen S, Chung EJ, Thompson RF, Brinton RD. (2010). Allopregnanolone reverses neuron and cognitive deficits in a mouse model of Alzheimer’s disease.[archive] Proc Natl Acad Sci U S A. 107:6498–6503.
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  • Farshid Noorbakhsh, Kristofor K. Ellestad, Ferdinand Maingat, Kenneth G. Warren, May H. Han, Lawrence Steinman, Glen B. Baker, Christopher Power. Impaired neurosteroid synthesis in multiple sclerosis. Brain, Volume 134, Issue 9, September 2011, Pages 2703–2721.
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  • Carlo CampagnoliFrançoise Clavel-Chapelon et al. Progestins and progesterone in hormone replacement therapy and the risk of breast cancer. J Steroid Biochem Mol Biol. 2005 Jul;96(2):95-108.
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  • Lydia Nakopoulou, Ioanna Giannopoulou et al. Matrix metalloproteinase-1 and -3 in breast cancer: Correlation with progesterone receptors and other clinicopathologic features. Human Pathology, Volume 30, Issue 4, April 1999, Pages 436-442.
  • Lisa ADi Nezza, TomJobling, Lois ASalamonsen Progestin suppresses matrix metalloproteinase production in endometrial cancer. Gynecologic Oncology, Volume 89, Issue 2, May 2003, Pages 325-333.
  • Shlomit Goldman,Eliezer Shalev. Difference in Progesterone-Receptor Isoforms Ratio Between Early and Late First-Trimester Human Trophoblast Is Associated with Differential Cell Invasion and Matrix Metalloproteinase 2 Expression. Biology of Reproduction, Volume 74, Issue 1, 1 January 2006, Pages 13–22.
  • Mohammed, Hisham, et al “Progesterone receptor modulates ER-a action in breast cancer,” Nature 2015; 523; 313-317.
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  • https://www.drugs.com/pregnancy/medroxyprogesterone.html#:~:text=Medroxyprogesterone%20Pregnancy%20Warnings,masculinization%20of%20the%20female%20fetus.
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  • Shujie Yang, Kristina W. Thiel, Kimberly K. Leslie. Progesterone: the ultimate endometrial tumor suppressor. Trends Endocrinol Metab. 2011 Apr; 22(4): 145–152.
  • Julie Kim, Eloise Chapman-Davis, Role of Progesterone in Endometrial Cancer. Semin Reprod Med. 2010 Jan; 28(1): 81–90.
  • https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/perturbateurs-endocriniens

Malheureusement, encore aujourd’hui, plusieurs femmes ménopausées ayant subies une hystérectomie se voit refuser l’accès à la progestérone par leur médecin prétextant que cette hormone n’a d’utilité qu’en regard de l’utérus. Pourtant, l’accumulation de données démontre que les actions physiologiques de cette hormone s’étendent à plusieurs fonctions non reproductives. En effet, un éventail organes expriment des récepteurs à progestérone: thyroïde, système nerveux, vaisseaux sanguins, sein, tissu osseux, muscles et ligaments, vessie, peau, foie, pancréas, intestins et autres, laissant présager qu’elle y exerce une certaine influence. La progestérone ne reçoit pas encore l’attention qu’elle mérite et sa contribution à la santé est largement sous-estimée. S’il est vrai que les principaux organes producteurs sont les ovaires et que le rôle premier de cette hormone est tout d’abord de moduler l’utérus pour une éventuelle grossesse, cela ne signifie pas pour autant que la progestérone n’a plus d’importance une fois en ménopause, au contraire!

L’équilibre hormonal, cette quête si chère à la santé des femmes, n’est possible qu’en harmonisant (minimalement) les estrogènes et la progestérone. La santé hormonale implique un partenariat et ne s’entrevoit pas en l’absence de l’une ou l’autre. Ce n’est pas un hasard si les récepteurs de l’une et l’autre se retrouvent dans les mêmes tissus. En effet, la progestérone est essentielle à l’activation des récepteurs d’estrogènes et ces dernières permettent la création de récepteurs à progestérone. Ces précieuses hormones s’entraident et se contrebalancent dans leurs actions, il faut donc la présence des deux pour obtenir une réponse hormonale équilibrée. Ceci nous amène à penser que l’ensemble des tissus du corps ont besoin d’être exposés aux deux hormones pour optimiser leur rendement.

 

La progestérone et le cerveau 

La progestérone est fabriquée majoritairement par les ovaires et le placenta lors de grossesse, mais le cerveau représente également un site de production de cette hormone. En fait, les cellules nerveuses sont exposées à la fois à la progestérone issue des organes reproducteurs (compte tenu de sa structure lipophile) mais aussi à celle qu’elles fabriquent elles-mêmes. Pourquoi autant d’option? Parce que cette hormone est essentielle au développement et au maintien des fonctions de ce tissu! Des études animales ont montré que la progestérone peut augmenter la croissance de nouvelles cellules dans le cerveau en activant l’expression des gènes qui favorisent la division cellulaire et inhiber ceux qui la répriment. La progestérone participe ainsi à la genèse des cellules nerveuses (neurones et cellules gliales), à la protection du cerveau contre les agressions et les traumatismes, à la régénération des fibres nerveuses endommagées, à la myélinisation (couche protectrice recouvrant les nerfs responsables de la transmission du signal électrique), à la reconfiguration des connexions neuronales impliquées dans l’apprentissage et la mémoire, en plus d’influencer l’humeur (1).

Seule la progestérone peut être convertie en alloprégnanolone, soit un métabolite ayant des effets anxiolytiques, anti-dépresseurs, prosocial, sédatifs, analgésiques et même neuroprotecteurs(2-4). C’est par son affinité avec les récepteurs GABA-A du cerveau que l’alloprégnanolone infuse la détente, la sérénité et une humeur stable (5) tout en favorisant un sommeil récupérateur… tout ce qu’il faut pour apaiser un syndrome prémenstruel, une phase d’irritabilité ou une insomnie hormonale! D’ailleurs l’allogrénanolone (sous le nom Brexanolone) est approuvée depuis 2019 aux États-Unis pour le traitement de la dépression postpartum.(6,7)

La progestérone influence positivement la santé neurologique et ceci est d’autant plus important pour un cerveau vieillissant. Il y a une diminution naturelle du renouvellement cellulaire avec l’âge et puisque la progestérone semble favoriser la croissance des cellules cérébrales et améliorer les performances cognitives chez les rongeurs, il s’agit d’une nouvelle prometteuse pour le cerveau vieillissant des humains. D’ailleurs, la progestérone serait capable d’inverser les déficits cognitifs liés à la maladie d’Alzheimer(8,9) et ralentir les conditions neurodégénératives telles que la sclérose en plaque (10). Alors pourquoi s’en priver?

 

La progestérone et la thyroïde

La santé des individus est en grande partie définie par le rendement de la thyroïde. Cette dernière représente une glande indispensable au métabolisme de tous les organes.  Son influence est générale, allant de l’activation des gènes, l’utilisation de l’oxygène dans les cellules, le renouvellement osseux, sans oublier les fonctions digestives, cardiaques, nerveuses, reproductives et la liste continue!

Les dysfonctions thyroïdiennes ne sont pas rares et la progestérone, vous l’aurez deviné, facilite l’action de cette glande. La recherche montre que la progestérone peut augmenter les taux d’hormones thyroïdiennes dans le sang en plus de réduire la quantité de protéine de liaison pour ces hormones, ce qui signifie que plus d’hormones demeurent disponibles pour exercer leurs fonctions sur les tissus cibles (11) de l’organisme.

La progestérone exerce une action compétitive avec l’estrogène. L’estrogène est connu pour interférer avec les hormones thyroïdiennes dans la glande elle-même et en périphérie. Ceci se traduit par une quantité de symptômes dont la prise de poids et la fatigue. Lorsque le niveau de progestérone est faible, les estrogènes ont donc le champ libre pour ralentir le métabolisme. Lorsqu’une quantité suffisante de progestérone est en circulation dans le corps, les hormones thyroïdiennes accélère le rendement cellulaire et utilise la graisse stockée sous l’influence des œstrogènes et entraine un regain d’énergie (12). Parmi les stratégies pour normaliser la thyroïde, l’équilibre entre estrogènes et progestérone est de mise. Ceci est d’autant plus important lors de préménopause où les cycles menstruels sont souvent anovulatoires, ou absents à partir de la ménopause (sans production de progestérone dans les deux cas).

Le déficit en progestérone serait lié au déficit en calcitonine. La calcitonine est une autre hormone issue de la thyroïde qui favorise la minéralisation du corps en abaissant le taux de calcium dans le sang pour en favoriser l’incorporation dans les os et les dents. La calcitonine, assistée de la progestérone, permet ainsi le remaniement osseux si précieux lors de la ménopause alors que l’ostéoporose évolue progressivement.

 

La progestérone et la santé osseuse 

Comme nous venons de le voir, la progestérone favorise le dépôt minéral dans l’os. Ceci est possible, non seulement via la calcitonine mais aussi par son action stimulatrice sur les ostéoblastes, soit les cellules responsables du renouvellement du tissu osseux. D’ailleurs, on note une augmentation de l’activité ostéoblastique lors de la phase lutéale du cycle menstruel, soit la phase suivant l’ovulation, lorsque les niveaux de progestérone atteignent leur maximum. Le rôle de la progestérone semble assez significatif pour que plusieurs chercheurs affirment que l’ostéoporose post-ménopausique est, en partie, une maladie de carence en progestérone (13).

 

La progestérone et la santé du cœur

Sur ce point, la confusion est totale! Dans la littérature on retrouve un amalgame d’informations concernant les progestines synthétiques qui, bien qu’ils n’aient pas la même structure moléculaire de la progestérone, passent aux yeux de la médecine pour des équivalents. Or, grave erreur car si toutes les progestines ont par définition une activité progestative, ils ont également une gamme divergente d’autres propriétés qui peuvent se traduire par des effets cliniques très différents de la progestérone naturelle. Par exemple, l’acétate de médroxyprogestérone (progestine synthétique nommée AMP) augmente les risques d’accidents vasculaires, hausse le niveau de la protéine C réactive, favorise la prolifération des cellules musculaires lisses dans les artères, contribue à la formation de caillots sanguins, soient tous des indicateurs favorables aux maladies cardiovasculaires, alors que les preuves, de plus en plus nombreuses, démontrent exactement le contraire pour ce qui est de la progestérone naturelle (14). Cette usurpation d’identité retient plusieurs médecins à prescrire la progestérone à leurs patientes présentant des facteurs de risques de maladie cardiovasculaire de par la mauvaise presse qu’on lui attribue, bien malgré elle.

Lors d’une étude menée sur plusieurs femmes appliquant quotidiennement 20mg de progestérone sous forme de crème sur une période de 4 semaines, aucune élévation de l’un des marqueurs thrombotiques ou inflammatoires étudiés (protéine C, facteurs V, VII, VIIII, fibrinogène, antithrombine, PAI-1, protéine C réactive, TNFα, IL-6) n’a été observée, comparativement aux études antérieures impliquant des progestines synthétiques (15,16). Parmi les facteurs améliorés par la progestérone naturelle (application transdermique), nous retrouvons une action régulatrice sur la fluidité sanguine et la vasodilatation, tenant un rôle préventif sur les embolies veineuses, l’ischémie cardiaque et l’angine de poitrine. La progestérone est, de plus, antispasmodique et diurétique. Par son effet inhibiteur sur l’aldostérone, la progestérone réduit l’absorption de sodium et d’eau. Elle limite ainsi les œdèmes que beaucoup de femmes connaissent à l’approche des règles, surtout en préménopause. La rétention de liquide est un facteur de nuisance pour la santé cardiovasculaire puisqu’elle peut induire une hypertension et aggraver une insuffisance cardiaque (17). La progestérone naturelle permet également d’améliorer le profil des lipides sanguins en faveur du cholestérol HDL (dit ‘’le bon’’) (18), ralentissant, de facto, le développement d’athérosclérose.

Puisque les maladies cardiovasculaires sont depuis longtemps reconnues comme la première cause de décès chez les femmes, dont le risque augmente considérablement après la ménopause et que la ménopause annonce l’apparition de faibles taux de cholestérol HDL comparativement aux autres lipides sanguins, toute intervention sécuritaire permettant le renforcement de la fonction cardiovasculaire ne doit pas être écarté, dont l’équilibre hormonal!

Véronique Bourbeau, Naturopathe Agréée

www.cliniqueintegrative.com

Article paru dans Vitalité Québec, janvier 2021

 


 

Références :

 

  • Juan Carlos González-OrozcoIgnacio Camacho-Arroyo. Progesterone Actions During Central Nervous System Development. Front Neurosci. 2019; 13: 503
  • Frye CA (December 2009). “Neurosteroids’ effects and mechanisms for social, cognitive, emotional, and physical functions”Psychoneuroendocrinology. 34 Suppl 1: S143-61.
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  • P Sathi 1, S Kalyan, C L Hitchcock, M Pudek, J C Prior. Progesterone therapy increases free thyroxine levels–data from a randomized placebo-controlled 12-week hot flush trial. Clin Endocrinol (Oxf) . 2013 Aug;79(2):282-7.
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  • Mohammed, Hisham, et al “Progesterone receptor modulates ER-a action in breast cancer,” Nature 2015; 523; 313-317.
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  • https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/perturbateurs-endocriniens

Qui doute encore de l’importance d’adopter de saines habitudes de vie pour vieillir en santé ? En 2006, je me suis rendue dans l’archipel d’Okinawa au Japon pour rencontrer les mythiques, et fort sympathiques, centenaires d’Okinawa. Cela fait longtemps que les scientifiques s’intéressent à leurs secrets de longévité. Oui, bien sûr, ces centenaires ont des gènes exceptionnels. Mais ça n’explique pas tout, loin de là. À cet endroit, comme dans toutes les autres « Blue Zones » répertoriées, ce sont les habitudes de vie qui font toute la différence. Bien se nourrir, bouger, gérer son stress, s’amuser, dormir, être bien entouré, entretenir des relations saines et nourrissantes, cultiver l’intériorité et trouver un sens à sa vie, les voilà les secrets pour vivre longtemps et en santé.  Simple comme ça. Pourtant, simple ne veut pas pour autant dire facile.

Déjà à l’époque, comme journaliste, j’avais une fascination pour la longévité. Maintenant, j’en ai fait ma passion et mon travail. Une grande partie de mon rôle de coach santé est d’accompagner les gens à mettre en place de saines habitudes de vie qui vont perdurer, les aider à découvrir leurs motivations profondes qui vont mener à la réussite de la mise en place d’un mode de vie sain, un pas à la fois.

Au Québec, et dans la francophonie, nous avons la chance d’avoir une panoplie d’experts qui partagent généreusement et bénévolement leurs savoirs, entre autres, sur le blogue de Vitoli. Je fais partie de cette grande famille dont l’objectif commun est de faire une différence dans la vie des gens, de les amener à prendre leur pleine responsabilité face à leur santé et leur bien-être. Le travail de ces experts est primordial pour informer et inspirer.

Je porte en moi la certitude qu’il est possible de vieillir en santé en restant alerte, actif, allumé et heureux. Je nous souhaite à tous, individus, familles, collectivités et sociétés de faire le prochain petit pas pour se faire du bien. Que ce soit d’aller prendre une marche, de croquer à pleines dents dans un bon repas rempli des couleurs des fruits et légumes d’ici, de vous coucher un peu plus tôt ce soir ou de vous arrêter 5 minutes en plein milieu de votre journée stressante pour respirer profondément et apprécier tout ce qui va bien dans votre vie. Faites-en l’expérience et notez comment vous vous sentez avant et après. Il y a toujours un petit quelque chose que l’on peut faire ici et maintenant pour prendre soin de soi.

À notre première rencontre en coaching santé, Sandy, 62 ans, me confie que son souhait profond serait de faire du kayak avec ses petits-enfants et de se tenir debout sur sa planche en pagaie l’été venu. Je l’ai aidée à mettre en place une routine de mouvements, à revoir légèrement son alimentation, à se visualiser et à se défaire des croyances limitantes et inconscientes qu’elle entretenait face au vieillissement. Quelques mois plus tard, elle m’a envoyé une photo d’elle, grand sourire aux lèvres, debout sur sa planche à pagaie.

Et vous, comment avez-vous envie de vieillir?

Eugénie Francoeur, Coach en santé globale

 

Qui doute encore de l’importance d’adopter de saines habitudes de vie pour vieillir en santé ? En 2006, je me suis rendue dans l’archipel d’Okinawa au Japon pour rencontrer les mythiques, et fort sympathiques, centenaires d’Okinawa. Cela fait longtemps que les scientifiques s’intéressent à leurs secrets de longévité. Oui, bien sûr, ces centenaires ont des gènes exceptionnels. Mais ça n’explique pas tout, loin de là. À cet endroit, comme dans toutes les autres « Blue Zones » répertoriées, ce sont les habitudes de vie qui font toute la différence. Bien se nourrir, bouger, gérer son stress, s’amuser, dormir, être bien entouré, entretenir des relations saines et nourrissantes, cultiver l’intériorité et trouver un sens à sa vie, les voilà les secrets pour vivre longtemps et en santé.  Simple comme ça. Pourtant, simple ne veut pas pour autant dire facile.

Déjà à l’époque, comme journaliste, j’avais une fascination pour la longévité. Maintenant, j’en ai fait ma passion et mon travail. Une grande partie de mon rôle de coach santé est d’accompagner les gens à mettre en place de saines habitudes de vie qui vont perdurer, les aider à découvrir leurs motivations profondes qui vont mener à la réussite de la mise en place d’un mode de vie sain, un pas à la fois.

Au Québec, et dans la francophonie, nous avons la chance d’avoir une panoplie d’experts qui partagent généreusement et bénévolement leurs savoirs, entre autres, sur le blogue de Vitoli. Je fais partie de cette grande famille dont l’objectif commun est de faire une différence dans la vie des gens, de les amener à prendre leur pleine responsabilité face à leur santé et leur bien-être. Le travail de ces experts est primordial pour informer et inspirer.

Je porte en moi la certitude qu’il est possible de vieillir en santé en restant alerte, actif, allumé et heureux. Je nous souhaite à tous, individus, familles, collectivités et sociétés de faire le prochain petit pas pour se faire du bien. Que ce soit d’aller prendre une marche, de croquer à pleines dents dans un bon repas rempli des couleurs des fruits et légumes d’ici, de vous coucher un peu plus tôt ce soir ou de vous arrêter 5 minutes en plein milieu de votre journée stressante pour respirer profondément et apprécier tout ce qui va bien dans votre vie. Faites-en l’expérience et notez comment vous vous sentez avant et après. Il y a toujours un petit quelque chose que l’on peut faire ici et maintenant pour prendre soin de soi.

À notre première rencontre en coaching santé, Sandy, 62 ans, me confie que son souhait profond serait de faire du kayak avec ses petits-enfants et de se tenir debout sur sa planche en pagaie l’été venu. Je l’ai aidée à mettre en place une routine de mouvements, à revoir légèrement son alimentation, à se visualiser et à se défaire des croyances limitantes et inconscientes qu’elle entretenait face au vieillissement. Quelques mois plus tard, elle m’a envoyé une photo d’elle, grand sourire aux lèvres, debout sur sa planche à pagaie.

Et vous, comment avez-vous envie de vieillir?

Eugénie Francoeur, Coach en santé globale

 

Série recettes de notre équipe

 

Je m’appelle Audrey et je travaille chez Vitoli en tant qu’adjointe administrative depuis juin 2021. Ma fille ayant beaucoup d’intolérances alimentaires (sans gluten, produit laitier et œufs), j’ai dû adapter les menus à la maison et nous mangeons beaucoup moins de produits transformés.

Le jardin dans ma cour a donc beaucoup grossi avec ses intolérances!

Au début de l’été, je plante les graines avec mes enfants et entretien le jardin avec eux. À la fin de la saison chaude, nous faisons nos cannages. J’adore cette recette parce qu’elle provient de mon jardin et que je passe du beau temps en famille pour la préparer de A à Z.

Tous les ans je prépare des cannages (Ketchup, bettes, relish…) du jardin pour l’hiver, c’est devenu une tradition. Cette relish aux zucchinis nous accompagne durant toute la saison froide. C’est « L’été dans notre assiette à l’année! »

Les quantités semblent énormes mais elle diminue beaucoup à l’égouttage.

Bref, pour moi le jardinage c’est une thérapie : c’est relaxant et motivant. Je sais que j’offre le meilleur à ma famille et c’est gratifiant!

 

Notes nutritionnelles

Composés d’une grande concentration en eau, les zucchinis peuvent apporter tout de même certains bienfaits nutritionnels à notre alimentation! En effet, ils sont riches en antioxydants et contiennent de la rutine qui aiderait le corps à se protéger de l’oxydation du mauvais cholestérol.

La courgette bouillie a aussi un bon apport de minéraux tels le phosphore, magnésium et potassium. Elle est aussi riche en fibre et aiderait à stimuler le transit intestinal. Pleins de bonnes raisons pour ajouter cette recette de relish aux zucchinis à vos classiques familiaux !

 

Ingrédients

Pour le mélange de zucchinis

*10 Tasses de zucchinis (courgettes vertes) râpés

*4 Tasses d’oignons râpés

*1 Poivron Vert râpé

*1 Poivron Rouge râpé

*5 c. à table de gros sel

 

Pour le mélange à faire bouillir

*2 c. à table de graine de céleri

*4 Tasses de sucre

*2 ½ Tasses de vinaigre blanc

*1 c. à thé de curcuma

*1 c. à thé de poivre

*1 c. à thé de Fécule de mais

 

Étapes :

  • Mélanger les zucchinis, les oignons, les poivrons et le gros sel et laisser égoutter (suspendre) dans un coton fromage (ou une taie d’oreiller) 6 à 7 heures ou toute la nuit.

 

  • Par la suite, amener à ébullition dans une grande casserole le vinaigre blanc, les graines de céleri, le sucre, le curcuma, le poivre et la fécule de maïs.

 

  • Ajouter le mélange de zucchinis à la casserole et faire bouillir à feu doux 30 minutes.

 

  • Verser bouillant dans les pots massons et fermer immédiatement pour sceller.

 

Bon appétit!

————

Références :

Cohan, Catherine (24/02/2021). «La courgette : tout savoir sur les bienfaits de cette courge d’été», passeportsanté.net. 

 

Série recettes de notre équipe

 

Je m’appelle Audrey et je travaille chez Vitoli en tant qu’adjointe administrative depuis juin 2021. Ma fille ayant beaucoup d’intolérances alimentaires (sans gluten, produit laitier et œufs), j’ai dû adapter les menus à la maison et nous mangeons beaucoup moins de produits transformés.

Le jardin dans ma cour a donc beaucoup grossi avec ses intolérances!

Au début de l’été, je plante les graines avec mes enfants et entretien le jardin avec eux. À la fin de la saison chaude, nous faisons nos cannages. J’adore cette recette parce qu’elle provient de mon jardin et que je passe du beau temps en famille pour la préparer de A à Z.

Tous les ans je prépare des cannages (Ketchup, bettes, relish…) du jardin pour l’hiver, c’est devenu une tradition. Cette relish aux zucchinis nous accompagne durant toute la saison froide. C’est « L’été dans notre assiette à l’année! »

Les quantités semblent énormes mais elle diminue beaucoup à l’égouttage.

Bref, pour moi le jardinage c’est une thérapie : c’est relaxant et motivant. Je sais que j’offre le meilleur à ma famille et c’est gratifiant!

 

Notes nutritionnelles

Composés d’une grande concentration en eau, les zucchinis peuvent apporter tout de même certains bienfaits nutritionnels à notre alimentation! En effet, ils sont riches en antioxydants et contiennent de la rutine qui aiderait le corps à se protéger de l’oxydation du mauvais cholestérol.

La courgette bouillie a aussi un bon apport de minéraux tels le phosphore, magnésium et potassium. Elle est aussi riche en fibre et aiderait à stimuler le transit intestinal. Pleins de bonnes raisons pour ajouter cette recette de relish aux zucchinis à vos classiques familiaux !

 

Ingrédients

Pour le mélange de zucchinis

*10 Tasses de zucchinis (courgettes vertes) râpés

*4 Tasses d’oignons râpés

*1 Poivron Vert râpé

*1 Poivron Rouge râpé

*5 c. à table de gros sel

 

Pour le mélange à faire bouillir

*2 c. à table de graine de céleri

*4 Tasses de sucre

*2 ½ Tasses de vinaigre blanc

*1 c. à thé de curcuma

*1 c. à thé de poivre

*1 c. à thé de Fécule de mais

 

Étapes :

  • Mélanger les zucchinis, les oignons, les poivrons et le gros sel et laisser égoutter (suspendre) dans un coton fromage (ou une taie d’oreiller) 6 à 7 heures ou toute la nuit.

 

  • Par la suite, amener à ébullition dans une grande casserole le vinaigre blanc, les graines de céleri, le sucre, le curcuma, le poivre et la fécule de maïs.

 

  • Ajouter le mélange de zucchinis à la casserole et faire bouillir à feu doux 30 minutes.

 

  • Verser bouillant dans les pots massons et fermer immédiatement pour sceller.

 

Bon appétit!

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Références :

Cohan, Catherine (24/02/2021). «La courgette : tout savoir sur les bienfaits de cette courge d’été», passeportsanté.net. 

 

Au nom de la science, on affirme, on certifie, on garantit, mais est-ce vraiment le cas? La science actuelle de haute voltige technologique saura-t-elle prendre soin de notre santé et bien-être ? Et de quelle science s’agit-il vraiment ?

Le modèle préconisé depuis la découverte de la pénicilline en 1939 a atteint ses limites. Nous mourrons et souffrons d’abord et avant tout de maladies chroniques et non de maladies infectieuses. Notre mode de vie ainsi que notre environnement dénaturé sont à la solde de la plupart de nos maladies qui ne cessent d’augmenter malgré les progrès médicaux.  Un médicament pour chaque symptôme est dépassé. Nous devons faire place à la globalité de l’être avec une approche holistique qui s’appuie sur des méthodes englobant le physique, l’émotionnel, le mental, le spirituel, l’environnement et le socioculturel.

Qu’on prescrive de plus en plus d’analgésiques, d’antidépresseurs, d’antiacides, et en moyenne 13 sortes de médicaments pour les gens de 65 ans et plus, témoigne d’une incompréhension dans la source des problèmes humains et d’un manque de saines ressources thérapeutiques pour le bien être des gens.

On est loin d’avoir saisi la beauté de notre chimie naturelle, de notre cosmos et encore moins notre place dans cet univers dont nous sommes une partie intégrante. Nous n’avons pas intégré cette science que nous dénommons la mécanique quantique qui nous dit que tout est énergie et où tout notre monde physique s’inscrit dans cette même énergie.

Cessez de chercher le médicament miracle, agissez différemment et devenez le miracle ! On tente même d’écarter la pharmacie du ‘bon Dieu’ qui avec ses plantes et ses suppléments naturels supportent et guérissent souvent même ce que nous qualifions de maladies chroniques.

Aujourd’hui, la médecine fonctionnelle, qui investigue en amont les causes biochimiques et environnementales de la maladie, est beaucoup plus prometteuse. C’est une médecine de partenariat où la prévention a une place prépondérante. Dans l’avenir, j’ai la forte conviction de plus que la médecine énergétique gagnera en importance et nous permettra d’appréhender et d’aider l’être humain plus avantageusement et sans effets néfastes.

Je crois qu’il est temps que l’homme repense sa relation à lui-même, à autrui et à son environnement. Qu’est-ce que l’homme ? Cette question doit revenir au premier plan. L’homme doit prendre conscience de cette nature multiple qui l’habite et transformer sa manière de vivre avec lui-même, ses semblables et la planète. Je vous invite à découvrir votre médecin intérieur avec la trilogie de mes trois livres.

Dr. Gaétan A. Brouillard, médecin (1976, mars 2022),  PhD en Medecina Alternativa.

Au nom de la science, on affirme, on certifie, on garantit, mais est-ce vraiment le cas? La science actuelle de haute voltige technologique saura-t-elle prendre soin de notre santé et bien-être ? Et de quelle science s’agit-il vraiment ?

Le modèle préconisé depuis la découverte de la pénicilline en 1939 a atteint ses limites. Nous mourrons et souffrons d’abord et avant tout de maladies chroniques et non de maladies infectieuses. Notre mode de vie ainsi que notre environnement dénaturé sont à la solde de la plupart de nos maladies qui ne cessent d’augmenter malgré les progrès médicaux.  Un médicament pour chaque symptôme est dépassé. Nous devons faire place à la globalité de l’être avec une approche holistique qui s’appuie sur des méthodes englobant le physique, l’émotionnel, le mental, le spirituel, l’environnement et le socioculturel.

Qu’on prescrive de plus en plus d’analgésiques, d’antidépresseurs, d’antiacides, et en moyenne 13 sortes de médicaments pour les gens de 65 ans et plus, témoigne d’une incompréhension dans la source des problèmes humains et d’un manque de saines ressources thérapeutiques pour le bien être des gens.

On est loin d’avoir saisi la beauté de notre chimie naturelle, de notre cosmos et encore moins notre place dans cet univers dont nous sommes une partie intégrante. Nous n’avons pas intégré cette science que nous dénommons la mécanique quantique qui nous dit que tout est énergie et où tout notre monde physique s’inscrit dans cette même énergie.

Cessez de chercher le médicament miracle, agissez différemment et devenez le miracle ! On tente même d’écarter la pharmacie du ‘bon Dieu’ qui avec ses plantes et ses suppléments naturels supportent et guérissent souvent même ce que nous qualifions de maladies chroniques.

Aujourd’hui, la médecine fonctionnelle, qui investigue en amont les causes biochimiques et environnementales de la maladie, est beaucoup plus prometteuse. C’est une médecine de partenariat où la prévention a une place prépondérante. Dans l’avenir, j’ai la forte conviction de plus que la médecine énergétique gagnera en importance et nous permettra d’appréhender et d’aider l’être humain plus avantageusement et sans effets néfastes.

Je crois qu’il est temps que l’homme repense sa relation à lui-même, à autrui et à son environnement. Qu’est-ce que l’homme ? Cette question doit revenir au premier plan. L’homme doit prendre conscience de cette nature multiple qui l’habite et transformer sa manière de vivre avec lui-même, ses semblables et la planète. Je vous invite à découvrir votre médecin intérieur avec la trilogie de mes trois livres.

Dr. Gaétan A. Brouillard, médecin (1976, mars 2022),  PhD en Medecina Alternativa.

Lorsqu’on est malade et qu’on cherche des solutions, on est souvent plus étourdi que renseigné par la quantité d’informations contradictoires disponibles. Par exemple, notre fameux Dr Google vous dira, dans la même page, que la vitamine C est très utile, mais aussi qu’on ne devrait pas en prendre parce qu’elle est dangereuse! Il devient donc difficile de réellement prendre sa santé en main. Par où commencer? Quelle approche est la plus indiquée pour mon problème?

C’est là qu’entre en jeu la santé intégrative qui propose d’utiliser le meilleur des différentes approches santé pour vous aider à améliorer votre qualité de vie. En effet, pourquoi se limiter à une seule approche si une combinaison d’outils variés donne des résultats supérieurs?

La santé intégrative repose avant tout sur votre participation. Dans cette façon de voir la santé et la maladie, on ne peut pas et on ne veut pas que vous « remettiez votre santé dans les mains du docteur. » Loin de là! Personnellement, je ne veux plus d’une approche « statistiquement significative », d’un « one size fits all ».

Si vous êtes comme moi, vous êtes à la recherche d’outils que vous pouvez contrôler vous-mêmes. Des outils, des façons de faire qui vous aident à améliorer votre propre santé. Qui est mieux placé que vous pour devenir l’expert de votre santé? Ainsi, les thérapeutes, médecins et pharmaciens inclus, deviennent des conseillers pour vous orienter vers les bons choix, les bons outils. Ils sont là pour vous enseigner beaucoup plus que pour vous diriger.

Quelques exemples

Exemple #1 : La ménopause

Si les femmes de votre famille ont vécu une ménopause difficile, vous avez plus de risque de vivre la même chose. C’est vrai, mais ce n’est pas parce qu’il y a une composante héréditaire ou familiale que c’est inévitable.

Plusieurs approches donnent de bons résultats pour améliorer la qualité de vie durant cette période. Par exemple :

  • La prise d’hormones bio-identiques;
  • Certains changements à l’alimentation (plus de légumes verts, moins de glucides, suffisamment de protéines, etc.);
  • La réduction du stress, une attitude positive;
  • Des exercices, particulièrement les aérobiques;
  • Plusieurs produits naturels comme l’actée à grappe noire, la sauge, la mélatonine et les omégas 3;
  • L’acupuncture.

Évidemment, il faut aussi adapter le tout à vos symptômes, à votre réalité.

Pour savoir comment améliorer votre qualité de vie durant la ménopause :

Exemple #2 : L’ostéoporose

L’ostéoporose ne devrait pas exister.

Non, l’ostéoporose n’est pas une maladie. C’est d’abord un facteur de risque de fracture, un parmi tant d’autres. Bien sûr, il faut s’occuper de la santé de ses os si on ne veut pas « casser », mais aussi des autres facteurs de risque.

D’ailleurs, saviez-vous qu’on pourrait prévenir 40% des fractures par une simple question: Avez-vous des problèmes d’équilibre?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi, après un test de densité osseuse révélant de l’ostéoporose (consultez Ostéoporose : comprendre la réelle signification du score T,  la seule conclusion médicale possible est de médicamenter? Pourtant, les médicaments sont loin d’être la seule solution, ni même la meilleure dans la majorité des cas.

Nos os sont vivants! Rien à voir avec des cailloux de calcium inertes. Il est donc possible à n’importe quel âge, avec les bons outils, d’améliorer son capital osseux et d’éloigner le spectre de la fracture.

Pour mettre toutes les chances de votre côté :

  • Faites de l’exercice (adapté à votre condition);
  • Ne consommez pas de boissons gazeuses (voleurs de minéraux);
  • Mangez des aliments verts et colorés;
  • Assurez-vous de consommer suffisamment de protéines (blocs de construction pour vos os);
  • Ne fumez pas;
  • Si possible, réduisez ou cessez la consommation de certains médicaments, comme les IPP (médicaments pour l’estomac);
  • Plusieurs vitamines et minéraux sont essentiels pour une bonne santé osseuse. Il est même plus important de prendre des vitamines D et K que du calcium!

Pour en savoir plus sur les outils efficaces pour avoir des os solides :

Aller plus loin…

Si ces exemples vous parlent, c’est que la santé vous intéresse et que vous avez le goût de vous y impliquer activement. C’est ce que j’essaie de promouvoir et de faciliter avec ma plateforme de formation en ligne: l’Académie de l’Apothicaire.

J’ai créé l’Académie de l’Apothicaire, avec mon équipe, en réponse à l’incohérence de l’information diffusée en santé.

Dans nos Concentrés de santé (nos formations pour tous), vous obtiendrez l’heure juste sur des sujets qui vous touchent. Nous y concilions le meilleur des différentes approches santé pour vous offrir des outils efficaces et accessibles. Des outils que vous pouvez contrôler et adapter pour améliorer votre qualité de vie.

Pour connaitre les sujets de nos formations :

Santé!

Jean-Yves Dionne, votre apothicaire éclectique

 

Lorsqu’on est malade et qu’on cherche des solutions, on est souvent plus étourdi que renseigné par la quantité d’informations contradictoires disponibles. Par exemple, notre fameux Dr Google vous dira, dans la même page, que la vitamine C est très utile, mais aussi qu’on ne devrait pas en prendre parce qu’elle est dangereuse! Il devient donc difficile de réellement prendre sa santé en main. Par où commencer? Quelle approche est la plus indiquée pour mon problème?

C’est là qu’entre en jeu la santé intégrative qui propose d’utiliser le meilleur des différentes approches santé pour vous aider à améliorer votre qualité de vie. En effet, pourquoi se limiter à une seule approche si une combinaison d’outils variés donne des résultats supérieurs?

La santé intégrative repose avant tout sur votre participation. Dans cette façon de voir la santé et la maladie, on ne peut pas et on ne veut pas que vous « remettiez votre santé dans les mains du docteur. » Loin de là! Personnellement, je ne veux plus d’une approche « statistiquement significative », d’un « one size fits all ».

Si vous êtes comme moi, vous êtes à la recherche d’outils que vous pouvez contrôler vous-mêmes. Des outils, des façons de faire qui vous aident à améliorer votre propre santé. Qui est mieux placé que vous pour devenir l’expert de votre santé? Ainsi, les thérapeutes, médecins et pharmaciens inclus, deviennent des conseillers pour vous orienter vers les bons choix, les bons outils. Ils sont là pour vous enseigner beaucoup plus que pour vous diriger.

Quelques exemples

Exemple #1 : La ménopause

Si les femmes de votre famille ont vécu une ménopause difficile, vous avez plus de risque de vivre la même chose. C’est vrai, mais ce n’est pas parce qu’il y a une composante héréditaire ou familiale que c’est inévitable.

Plusieurs approches donnent de bons résultats pour améliorer la qualité de vie durant cette période. Par exemple :

  • La prise d’hormones bio-identiques;
  • Certains changements à l’alimentation (plus de légumes verts, moins de glucides, suffisamment de protéines, etc.);
  • La réduction du stress, une attitude positive;
  • Des exercices, particulièrement les aérobiques;
  • Plusieurs produits naturels comme l’actée à grappe noire, la sauge, la mélatonine et les omégas 3;
  • L’acupuncture.

Évidemment, il faut aussi adapter le tout à vos symptômes, à votre réalité.

Pour savoir comment améliorer votre qualité de vie durant la ménopause :

Exemple #2 : L’ostéoporose

L’ostéoporose ne devrait pas exister.

Non, l’ostéoporose n’est pas une maladie. C’est d’abord un facteur de risque de fracture, un parmi tant d’autres. Bien sûr, il faut s’occuper de la santé de ses os si on ne veut pas « casser », mais aussi des autres facteurs de risque.

D’ailleurs, saviez-vous qu’on pourrait prévenir 40% des fractures par une simple question: Avez-vous des problèmes d’équilibre?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi, après un test de densité osseuse révélant de l’ostéoporose (consultez Ostéoporose : comprendre la réelle signification du score T,  la seule conclusion médicale possible est de médicamenter? Pourtant, les médicaments sont loin d’être la seule solution, ni même la meilleure dans la majorité des cas.

Nos os sont vivants! Rien à voir avec des cailloux de calcium inertes. Il est donc possible à n’importe quel âge, avec les bons outils, d’améliorer son capital osseux et d’éloigner le spectre de la fracture.

Pour mettre toutes les chances de votre côté :

  • Faites de l’exercice (adapté à votre condition);
  • Ne consommez pas de boissons gazeuses (voleurs de minéraux);
  • Mangez des aliments verts et colorés;
  • Assurez-vous de consommer suffisamment de protéines (blocs de construction pour vos os);
  • Ne fumez pas;
  • Si possible, réduisez ou cessez la consommation de certains médicaments, comme les IPP (médicaments pour l’estomac);
  • Plusieurs vitamines et minéraux sont essentiels pour une bonne santé osseuse. Il est même plus important de prendre des vitamines D et K que du calcium!

Pour en savoir plus sur les outils efficaces pour avoir des os solides :

Aller plus loin…

Si ces exemples vous parlent, c’est que la santé vous intéresse et que vous avez le goût de vous y impliquer activement. C’est ce que j’essaie de promouvoir et de faciliter avec ma plateforme de formation en ligne: l’Académie de l’Apothicaire.

J’ai créé l’Académie de l’Apothicaire, avec mon équipe, en réponse à l’incohérence de l’information diffusée en santé.

Dans nos Concentrés de santé (nos formations pour tous), vous obtiendrez l’heure juste sur des sujets qui vous touchent. Nous y concilions le meilleur des différentes approches santé pour vous offrir des outils efficaces et accessibles. Des outils que vous pouvez contrôler et adapter pour améliorer votre qualité de vie.

Pour connaitre les sujets de nos formations :

Santé!

Jean-Yves Dionne, votre apothicaire éclectique

 

Le Dr Gaétan Brouillard a pratiqué au départ comme médecin-urgentologue (1976) puis médecin de famille à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Il a de plus été chargé d’enseignement clinique pendant 35 ans tout en exerçant la médecine en clinique privée. Il possède une expertise dans le traitement de la douleur chronique, de la médecine préventive et la médecine fonctionnelle.

Il a acquis des compétences en acupuncture, en naturopathie, en homéopathie, en ostéopathie et en hypnothérapie et a développé des techniques d’infiltrations biologiques pour bon nombre de pathologies. Il est aussi l’auteur de 3 best-seller : «La Santé Repensée», «La Douleur Repensée», et «C’est une question de Vie et de Mort», tous traduits en plusieurs langues.

Dans ses conférences et ses livres, il fait la promotion d’une approche pluridisciplinaire de la santé, axée sur l’individu et non sur la maladie. Il nous parle de cette médecine globale et intégrative où le style de vie et l’environnement ont préséance sur la santé. Nous avons grand besoin d’harmoniser nos diverses écoles de pensées et de développer une médecine intégrée au service du patient et non au service d’une idéologie technologique et trop souvent uniquement pharmaceutique.

 

Le Dr Gaétan Brouillard a pratiqué au départ comme médecin-urgentologue (1976) puis médecin de famille à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Il a de plus été chargé d’enseignement clinique pendant 35 ans tout en exerçant la médecine en clinique privée. Il possède une expertise dans le traitement de la douleur chronique, de la médecine préventive et la médecine fonctionnelle.

Il a acquis des compétences en acupuncture, en naturopathie, en homéopathie, en ostéopathie et en hypnothérapie et a développé des techniques d’infiltrations biologiques pour bon nombre de pathologies. Il est aussi l’auteur de 3 best-seller : «La Santé Repensée», «La Douleur Repensée», et «C’est une question de Vie et de Mort», tous traduits en plusieurs langues.

Dans ses conférences et ses livres, il fait la promotion d’une approche pluridisciplinaire de la santé, axée sur l’individu et non sur la maladie. Il nous parle de cette médecine globale et intégrative où le style de vie et l’environnement ont préséance sur la santé. Nous avons grand besoin d’harmoniser nos diverses écoles de pensées et de développer une médecine intégrée au service du patient et non au service d’une idéologie technologique et trop souvent uniquement pharmaceutique.

 

Série – Recettes de notre équipe

 

Bonjour les foodies ! Je m’appelle Vicky et je travaille parallèlement avec Idunn Technologies depuis 2013, mais officiellement depuis 2020 en tant que coordonnatrice des ventes et du marketing pour le secteur anglophone (retrouvez ma bio personnelle ici). Pour cette série de recettes des employés, je voudrais en profiter pour vous partager mes recettes familiales favorites sans gluten!  Étant gravement allergique au gluten, je sais que la lutte peut être accablante pour ceux ayant besoin de l’éliminer de leur alimentation.

Le gluten est une protéine naturelle présente dans le blé, l’orge, le seigle et le triticale. Cette protéine naturelle est difficile à digérer pour de nombreuses personnes et est très souvent confondue avec le syndrome du côlon irritable. Comme vous le savez, la santé intestinale est extrêmement importante pour votre bien-être général et, si votre digestion et l’absorption des nutriments sont compromis, votre santé générale peut également être perturbée. Le gluten est connu pour affecter de plus en plus de personnes chaque jour. Avec les produits chimiques toxiques, les métaux lourds et la modification génétique qui affectent nos aliments du quotidien, nous constatons qu’une plus grande proportion de la population développe des allergies ou souffre d’affections telles que l’inflammation intestinale, les fuites intestinales, le syndrome du côlon irritable, la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, etc.

Faire un changement dans son régime alimentaire est un véritable défi, surtout lorsque la contamination croisée peut menacer la vie d’une personne. Au départ, modifier mon alimentation a été très difficile, mais depuis, les temps ont changé et s’accommode de plus en plus aux allergies et diètes spécialisées.  Pour ceux d’entre vous qui sont sur le point de changer leur alimentation afin d’améliorer votre santé, sachez que vous n’êtes pas seuls et que ce cheminement ne doit pas nécessairement être pénible. C’est à cause de mon allergie et de ses effets secondaires que j’ai commencé à cuisiner la plupart de mes repas à la maison. Étant passionnée de cuisine, de nombreux plats ont fini par me manquer et j’ai trouvé des moyens de créer de délicieuses alternatives. C’est pourquoi je partage avec vous aujourd’hui ma version personnelle d’une recette de spanakopita grecque sans gluten !

Cette recette remplace la pâte phyllo traditionnelle par une alternative beaucoup plus saine et sans gluten en utilisant de la farine de haricot garbanzo, également appelée farine de pois chiche. Cette farine est riche en fibres, en vitamines et en minéraux, elle est plus riche en protéines, elle est moins calorique que la farine ordinaire, elle contient des polyphénols et, en plus, on a découvert qu’elle pouvait améliorer la réponse glycémique.

J’ai choisi de partager cette recette parce qu’elle est l’une des plus appréciées dans notre foyer. Comme mon compagnon est bulgare et qu’il ne cuisine pas vraiment, je m’efforce de recréer les plats traditionnels de sa culture de la meilleure façon possible afin de raviver sa nostalgie. La version traditionnelle bulgare, cependant, s’appelle Banitsa et diffère légèrement en apparence. Elle utilise du yaourt épais au lieu de la ricotta et est normalement consommée au petit-déjeuner ou lors d’occasions comme le réveillon du Nouvel An où des porte-bonheurs y sont cachés. Cette recette comprend également de la feta bulgare (pour des raisons évidentes), mais vous pouvez facilement opter pour la feta grecque ou canadienne de votre choix. Bien qu’elle ne soit pas parfaitement authentique aux plats traditionnels grecs ou bulgares, j’espère que vous apprécierez cette recette autant que nous !

 

Spanakopita sans gluten

(Donne environ 12 portions)

 

Ingrédients

425g de ricotta (à température ambiante)

450g d’épinards frais, hachés finement

3 échalotes, hachées finement

2-3 tasses d’huile d’olive

3 gousses d’ail

454g de feta bulgare ou de la feta de votre choix

2 cuillères à soupe d’origan (vous pouvez utiliser de l’aneth à la place)

1 cuillère à café de flocons de piment

3-4 tasses de farine de pois chiches

3-4 tasses d’eau tiède

3 gros œufs (à température ambiante)

Sel au goût

 

Matériels de cuisson

Plaque de cuisson d’environ 18 po x 13 po x 1 po

Grande poêle

2 bols à mélanger

Un fouet

2 pinceaux à badigeonner

 

Étapes :

1- Commençons par la garniture. Dans un grand bol, ajoutez la ricotta, la feta, l’ail, les épinards, les oignons verts, les flocons de chili, l’origan et une tasse d’huile d’olive, et mélangez le tout. Goûtez et voyez si vous souhaitez ajouter du sel et/ou un autre ingrédient à votre goût. Une fois que le résultat est à votre goût, ajoutez les 3 œufs et mélangez bien, puis réservez.

2- A l’aide d’un pinceau à badigeonner, tapissez votre plaque de cuisson d’huile d’olive.

3- Nous pouvons maintenant préparer notre phyllo sans gluten. Dans votre autre bol à mélange, ajoutez une tasse de farine de pois chiches, une tasse d’eau tiède et une pincée de sel, et fouettez le tout. La texture de la pâte à crêpes doit être très liquide.

4- Sur un feu moyen-doux, faites chauffer votre grande poêle et badigeonnez la pâte avec votre deuxième pinceau dans plusieurs directions à travers votre poêle jusqu’à ce qu’une couche épaisse soit peinte. Le fait de « peinturer» dans plusieurs directions donnera un effet d’émiettement similaire à celui de la phyllo cuite. Durant le processus de cuisson de la pâte, vous la verrez se détacher lentement de la poêle (la texture sera très similaire à celle d’une crêpe, mais beaucoup plus fragile). À ce stade, vous pouvez facilement décoller la phyllo et la placer dans votre plaque de cuisson. Retirez votre poêle du rond tout en gardant le feu allumé jusqu’à ce que vous soyez prêt à recommencer.

5- Prenez votre phyllo sans gluten et badigeonnez-le d’huile d’olive à l’aide de votre premier pinceau. Si votre phyllo n’est pas bien huilé, elle risque de s’effriter et/ou à se casser.

6- Répétez les étapes 4 et 5 (et l’étape 3 si vous avez besoin de plus de pâte) jusqu’à ce que la base de votre plaque de cuisson soit entièrement recouverte de votre phyllo sans gluten (environ 2 à 3 couches) et qu’il y ait suffisamment de débordement sur les bords pour couvrir votre garniture.

7- Une fois que vous avez suffisamment de feuilles de phyllo pour recouvrir votre plaque de cuisson, ajoutez votre garniture au centre de la plaque et répartissez-la uniformément. Couvrez votre garniture avec la feuille de phyllo qui dépasse sur les côtés. Ne vous inquiétez pas si votre phyllo ne recouvre pas complètement la garniture, c’est normal. À ce stade, vous devrez faire plus de feuilles de pâte phyllo (environ 2 couches) pour couvrir le dessus ainsi que les côtés et les coins. N’oubliez pas d’être généreux avec votre huile d’olive, en veillant à ce que votre phyllo soit humide (pas trempé).

8- Une fois que votre spanakopita est entièrement couverte et huilée, découpez vos carrés et vos portions dans la plaque avec un couteau bien aiguisé avant de la mettre au four. Cette étape est cruciale car si vous coupez les portions après la cuisson, elles risquent de se désagréger complètement.  Assurez-vous de couper tout le long de la plaque.

9- Dans un four préchauffé à 350F, faites cuire pendant 45 minutes à une heure, ou jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Laissez votre spanakopita refroidir avant de la servir. Au moment de servir, vous verrez que vos découpes sont très pratiques et facilitent grandement le découpage et le dressage.

 

Comme diraient les Grecs, Καλή όρεξη (Kalí óreksi), et les Bulgares, Добър апетит (Dobãr apetit) !

 


 

Références : 

  • https://celiac.org/
  • https://www.beyondceliac.org/celiac-disease/
  • Lebwohl B, Green PHR, Söderling J, Roelstraete B, Ludvigsson JF. Association Between Celiac Disease and Mortality Risk in a Swedish Population. JAMA. 2020 Apr 7;323(13):1277-1285. doi: 10.1001/jama.2020.1943. PMID: 32259229; PMCID: PMC7139272.
  • Alassane-Kpembi I, Pinton P, Oswald IP. Effects of Mycotoxins on the Intestine. Toxins (Basel). 2019 Mar 13;11(3):159. doi: 10.3390/toxins11030159. PMID: 30871167; PMCID: PMC6468410.
  • Tu P, Chi L, Bodnar W, Zhang Z, Gao B, Bian X, Stewart J, Fry R, Lu K. Gut Microbiome Toxicity: Connecting the Environment and Gut Microbiome-Associated Diseases. Toxics. 2020 Mar 12;8(1):19. doi: 10.3390/toxics8010019. PMID: 32178396; PMCID: PMC7151736.
  • Chiu K, Warner G, Nowak RA, Flaws JA, Mei W. The Impact of Environmental Chemicals on the Gut Microbiome. Toxicol Sci. 2020 Aug 1;176(2):253-284. doi: 10.1093/toxsci/kfaa065. PMID: 32392306; PMCID: PMC7416318.
  • Zafar TA, Al-Hassawi F, Al-Khulaifi F, Al-Rayyes G, Waslien C, Huffman FG. Organoleptic and glycemic properties of chickpea-wheat composite breads. J Food Sci Technol. 2015 Apr;52(4):2256-63. doi: 10.1007/s13197-013-1192-7. Epub 2013 Oct 20. PMID: 25829607; PMCID: PMC4375205.
  • Balazs H. Bajka, et al. The impact of replacing wheat flour with cellular legume powder on starch bioaccessibility, glycaemic response and bread roll quality: A double-blind randomised controlled trial in healthy participants, Food Hydrocolloids, Volume 114, 2021,106565,ISSN 0268-005X, doi:10.1016/j.foodhyd.2020.106565.

 

Série – Recettes de notre équipe

 

Bonjour les foodies ! Je m’appelle Vicky et je travaille parallèlement avec Idunn Technologies depuis 2013, mais officiellement depuis 2020 en tant que coordonnatrice des ventes et du marketing pour le secteur anglophone (retrouvez ma bio personnelle ici). Pour cette série de recettes des employés, je voudrais en profiter pour vous partager mes recettes familiales favorites sans gluten!  Étant gravement allergique au gluten, je sais que la lutte peut être accablante pour ceux ayant besoin de l’éliminer de leur alimentation.

Le gluten est une protéine naturelle présente dans le blé, l’orge, le seigle et le triticale. Cette protéine naturelle est difficile à digérer pour de nombreuses personnes et est très souvent confondue avec le syndrome du côlon irritable. Comme vous le savez, la santé intestinale est extrêmement importante pour votre bien-être général et, si votre digestion et l’absorption des nutriments sont compromis, votre santé générale peut également être perturbée. Le gluten est connu pour affecter de plus en plus de personnes chaque jour. Avec les produits chimiques toxiques, les métaux lourds et la modification génétique qui affectent nos aliments du quotidien, nous constatons qu’une plus grande proportion de la population développe des allergies ou souffre d’affections telles que l’inflammation intestinale, les fuites intestinales, le syndrome du côlon irritable, la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, etc.

Faire un changement dans son régime alimentaire est un véritable défi, surtout lorsque la contamination croisée peut menacer la vie d’une personne. Au départ, modifier mon alimentation a été très difficile, mais depuis, les temps ont changé et s’accommode de plus en plus aux allergies et diètes spécialisées.  Pour ceux d’entre vous qui sont sur le point de changer leur alimentation afin d’améliorer votre santé, sachez que vous n’êtes pas seuls et que ce cheminement ne doit pas nécessairement être pénible. C’est à cause de mon allergie et de ses effets secondaires que j’ai commencé à cuisiner la plupart de mes repas à la maison. Étant passionnée de cuisine, de nombreux plats ont fini par me manquer et j’ai trouvé des moyens de créer de délicieuses alternatives. C’est pourquoi je partage avec vous aujourd’hui ma version personnelle d’une recette de spanakopita grecque sans gluten !

Cette recette remplace la pâte phyllo traditionnelle par une alternative beaucoup plus saine et sans gluten en utilisant de la farine de haricot garbanzo, également appelée farine de pois chiche. Cette farine est riche en fibres, en vitamines et en minéraux, elle est plus riche en protéines, elle est moins calorique que la farine ordinaire, elle contient des polyphénols et, en plus, on a découvert qu’elle pouvait améliorer la réponse glycémique.

J’ai choisi de partager cette recette parce qu’elle est l’une des plus appréciées dans notre foyer. Comme mon compagnon est bulgare et qu’il ne cuisine pas vraiment, je m’efforce de recréer les plats traditionnels de sa culture de la meilleure façon possible afin de raviver sa nostalgie. La version traditionnelle bulgare, cependant, s’appelle Banitsa et diffère légèrement en apparence. Elle utilise du yaourt épais au lieu de la ricotta et est normalement consommée au petit-déjeuner ou lors d’occasions comme le réveillon du Nouvel An où des porte-bonheurs y sont cachés. Cette recette comprend également de la feta bulgare (pour des raisons évidentes), mais vous pouvez facilement opter pour la feta grecque ou canadienne de votre choix. Bien qu’elle ne soit pas parfaitement authentique aux plats traditionnels grecs ou bulgares, j’espère que vous apprécierez cette recette autant que nous !

 

Spanakopita sans gluten

(Donne environ 12 portions)

 

Ingrédients

425g de ricotta (à température ambiante)

450g d’épinards frais, hachés finement

3 échalotes, hachées finement

2-3 tasses d’huile d’olive

3 gousses d’ail

454g de feta bulgare ou de la feta de votre choix

2 cuillères à soupe d’origan (vous pouvez utiliser de l’aneth à la place)

1 cuillère à café de flocons de piment

3-4 tasses de farine de pois chiches

3-4 tasses d’eau tiède

3 gros œufs (à température ambiante)

Sel au goût

 

Matériels de cuisson

Plaque de cuisson d’environ 18 po x 13 po x 1 po

Grande poêle

2 bols à mélanger

Un fouet

2 pinceaux à badigeonner

 

Étapes :

1- Commençons par la garniture. Dans un grand bol, ajoutez la ricotta, la feta, l’ail, les épinards, les oignons verts, les flocons de chili, l’origan et une tasse d’huile d’olive, et mélangez le tout. Goûtez et voyez si vous souhaitez ajouter du sel et/ou un autre ingrédient à votre goût. Une fois que le résultat est à votre goût, ajoutez les 3 œufs et mélangez bien, puis réservez.

2- A l’aide d’un pinceau à badigeonner, tapissez votre plaque de cuisson d’huile d’olive.

3- Nous pouvons maintenant préparer notre phyllo sans gluten. Dans votre autre bol à mélange, ajoutez une tasse de farine de pois chiches, une tasse d’eau tiède et une pincée de sel, et fouettez le tout. La texture de la pâte à crêpes doit être très liquide.

4- Sur un feu moyen-doux, faites chauffer votre grande poêle et badigeonnez la pâte avec votre deuxième pinceau dans plusieurs directions à travers votre poêle jusqu’à ce qu’une couche épaisse soit peinte. Le fait de « peinturer» dans plusieurs directions donnera un effet d’émiettement similaire à celui de la phyllo cuite. Durant le processus de cuisson de la pâte, vous la verrez se détacher lentement de la poêle (la texture sera très similaire à celle d’une crêpe, mais beaucoup plus fragile). À ce stade, vous pouvez facilement décoller la phyllo et la placer dans votre plaque de cuisson. Retirez votre poêle du rond tout en gardant le feu allumé jusqu’à ce que vous soyez prêt à recommencer.

5- Prenez votre phyllo sans gluten et badigeonnez-le d’huile d’olive à l’aide de votre premier pinceau. Si votre phyllo n’est pas bien huilé, elle risque de s’effriter et/ou à se casser.

6- Répétez les étapes 4 et 5 (et l’étape 3 si vous avez besoin de plus de pâte) jusqu’à ce que la base de votre plaque de cuisson soit entièrement recouverte de votre phyllo sans gluten (environ 2 à 3 couches) et qu’il y ait suffisamment de débordement sur les bords pour couvrir votre garniture.

7- Une fois que vous avez suffisamment de feuilles de phyllo pour recouvrir votre plaque de cuisson, ajoutez votre garniture au centre de la plaque et répartissez-la uniformément. Couvrez votre garniture avec la feuille de phyllo qui dépasse sur les côtés. Ne vous inquiétez pas si votre phyllo ne recouvre pas complètement la garniture, c’est normal. À ce stade, vous devrez faire plus de feuilles de pâte phyllo (environ 2 couches) pour couvrir le dessus ainsi que les côtés et les coins. N’oubliez pas d’être généreux avec votre huile d’olive, en veillant à ce que votre phyllo soit humide (pas trempé).

8- Une fois que votre spanakopita est entièrement couverte et huilée, découpez vos carrés et vos portions dans la plaque avec un couteau bien aiguisé avant de la mettre au four. Cette étape est cruciale car si vous coupez les portions après la cuisson, elles risquent de se désagréger complètement.  Assurez-vous de couper tout le long de la plaque.

9- Dans un four préchauffé à 350F, faites cuire pendant 45 minutes à une heure, ou jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Laissez votre spanakopita refroidir avant de la servir. Au moment de servir, vous verrez que vos découpes sont très pratiques et facilitent grandement le découpage et le dressage.

 

Comme diraient les Grecs, Καλή όρεξη (Kalí óreksi), et les Bulgares, Добър апетит (Dobãr apetit) !

 


 

Références : 

  • https://celiac.org/
  • https://www.beyondceliac.org/celiac-disease/
  • Lebwohl B, Green PHR, Söderling J, Roelstraete B, Ludvigsson JF. Association Between Celiac Disease and Mortality Risk in a Swedish Population. JAMA. 2020 Apr 7;323(13):1277-1285. doi: 10.1001/jama.2020.1943. PMID: 32259229; PMCID: PMC7139272.
  • Alassane-Kpembi I, Pinton P, Oswald IP. Effects of Mycotoxins on the Intestine. Toxins (Basel). 2019 Mar 13;11(3):159. doi: 10.3390/toxins11030159. PMID: 30871167; PMCID: PMC6468410.
  • Tu P, Chi L, Bodnar W, Zhang Z, Gao B, Bian X, Stewart J, Fry R, Lu K. Gut Microbiome Toxicity: Connecting the Environment and Gut Microbiome-Associated Diseases. Toxics. 2020 Mar 12;8(1):19. doi: 10.3390/toxics8010019. PMID: 32178396; PMCID: PMC7151736.
  • Chiu K, Warner G, Nowak RA, Flaws JA, Mei W. The Impact of Environmental Chemicals on the Gut Microbiome. Toxicol Sci. 2020 Aug 1;176(2):253-284. doi: 10.1093/toxsci/kfaa065. PMID: 32392306; PMCID: PMC7416318.
  • Zafar TA, Al-Hassawi F, Al-Khulaifi F, Al-Rayyes G, Waslien C, Huffman FG. Organoleptic and glycemic properties of chickpea-wheat composite breads. J Food Sci Technol. 2015 Apr;52(4):2256-63. doi: 10.1007/s13197-013-1192-7. Epub 2013 Oct 20. PMID: 25829607; PMCID: PMC4375205.
  • Balazs H. Bajka, et al. The impact of replacing wheat flour with cellular legume powder on starch bioaccessibility, glycaemic response and bread roll quality: A double-blind randomised controlled trial in healthy participants, Food Hydrocolloids, Volume 114, 2021,106565,ISSN 0268-005X, doi:10.1016/j.foodhyd.2020.106565.

 

Ayant grandi sur des terrains de sports, je me suis fréquemment blessé. Par chance, mon oncle maternel était chiropraticien et il me remettait sur pied comme personne ne savait le faire. Il fût un modèle à la fois humain et professionnel.

Après des études en Relations Industrielles qui me laisse sans enthousiasme, je termine en 1997 un baccalauréat en physiothérapie. Je la pratique en privé et devient propriétaire d’une première clinique en 1999.Encore insatisfait de mes résultats thérapeutiques, je complète mes études en ostéopathie au Centre Ostéopathique du Québec en 2005.

J’y enseigne jusqu’en 2016, moment où j’ouvre l’un des premiers centres de santé collaborative complémentaire :  Azzuan.

Fort de cette expérience et de cette collaboration interdisciplinaire, je construis un cours sur la pensée intégrative dans le monde de la thérapie qui en est à sa 7e édition (2022).

Mon parcours dans le domaine de la santé traditionnelle et complémentaire m’ont permis d’expérimenter, sur le terrain et au quotidien, les forces et les lacunes de chacun. C’est ce constat qui m’amène à redoubler mes efforts pour marier l’expérience et les connaissances de chacun de ces domaines pour le mieux-être de la population.

En parallèle, j’ai mené une carrière de joueur de soccer semi-pro et une pratique de karaté qui m’a menée à l’international comme athlète et comme entraîneur. Ce bagage me fut utile dans mes interventions comme consultant avec les intervenants auprès des athlètes Olympiques (INS) et les athlètes de haut niveau (ESL).

Depuis quelques années, je me suis donné comme mandat de démocratiser la santé, le bien-être et la performance. Tout cela grâce à mes multiples expériences en tant qu’ostéopathe, CEO, conférencier, professeur et intervenant en entreprise.

Mon souhait serait de voir le plus rapidement possible émerger des collaborations et un dialogue entre les différents acteurs de la santé au profit d’une population optimisée !

Michel Venne, expert en optimisation humaine  

Ayant grandi sur des terrains de sports, je me suis fréquemment blessé. Par chance, mon oncle maternel était chiropraticien et il me remettait sur pied comme personne ne savait le faire. Il fût un modèle à la fois humain et professionnel.

Après des études en Relations Industrielles qui me laisse sans enthousiasme, je termine en 1997 un baccalauréat en physiothérapie. Je la pratique en privé et devient propriétaire d’une première clinique en 1999.Encore insatisfait de mes résultats thérapeutiques, je complète mes études en ostéopathie au Centre Ostéopathique du Québec en 2005.

J’y enseigne jusqu’en 2016, moment où j’ouvre l’un des premiers centres de santé collaborative complémentaire :  Azzuan.

Fort de cette expérience et de cette collaboration interdisciplinaire, je construis un cours sur la pensée intégrative dans le monde de la thérapie qui en est à sa 7e édition (2022).

Mon parcours dans le domaine de la santé traditionnelle et complémentaire m’ont permis d’expérimenter, sur le terrain et au quotidien, les forces et les lacunes de chacun. C’est ce constat qui m’amène à redoubler mes efforts pour marier l’expérience et les connaissances de chacun de ces domaines pour le mieux-être de la population.

En parallèle, j’ai mené une carrière de joueur de soccer semi-pro et une pratique de karaté qui m’a menée à l’international comme athlète et comme entraîneur. Ce bagage me fut utile dans mes interventions comme consultant avec les intervenants auprès des athlètes Olympiques (INS) et les athlètes de haut niveau (ESL).

Depuis quelques années, je me suis donné comme mandat de démocratiser la santé, le bien-être et la performance. Tout cela grâce à mes multiples expériences en tant qu’ostéopathe, CEO, conférencier, professeur et intervenant en entreprise.

Mon souhait serait de voir le plus rapidement possible émerger des collaborations et un dialogue entre les différents acteurs de la santé au profit d’une population optimisée !

Michel Venne, expert en optimisation humaine  

Avez-vous déjà entendu parler de la santé métabolique?

En médecine, on nous parle beaucoup de prévention… Mais s’agit-il bien de prévention?

Dans le jargon médical, on fait une équivalence entre prévention et détection précoce d’une maladie (grâce à des tests de plus en plus coûteux effectués à des stades de plus en plus hâtifs). Pourtant, les deux concepts sont aux antipodes. Lorsqu’on prévient de façon efficace, la maladie n’apparaît pas et le traitement n’est donc pas nécessaire. Lorsqu’on détecte une maladie, même à un stade précoce, il est automatiquement question de traitement donc de coûts, d’effets secondaires, d’implication de la structure médicale. De plus, quoiqu’on en dise, les fameux tests ne sont pas infaillibles. Les risques de faux positifs sont très réels et peuvent conduire aux traitements de personnes qui ne sont pas malades, avec tout le stress et les effets secondaires que cela implique. Ce n’est pas ce que j’appelle de la vraie prévention.

La vraie prévention, c’est la santé métabolique. Être en bonne santé métabolique signifie que nos paramètres physiologiques sont optimaux. Ce qui signifie que notre corps a accès à tous les éléments (minéraux, vitamines, acides aminés, etc.) qui lui permettent de bien fonctionner; les réactions internes se déroulent de façon optimale. En gros, nous nous sentons bien.

De la même façon que le port de la ceinture de sécurité réduit de moitié les risques d’être tué ou blessé gravement lors d’un accident, améliorer sa santé métabolique a un impact significatif sur la réduction des maladies, le désengorgement des urgences et, surtout, l’augmentation de la qualité de vie.

 

Quels facteurs augmentent vos chances de vivre plus longtemps en santé?

  • Ayez une alimentation anti-inflammatoire (riche en légumes non-féculents, pauvre en aliments industriels, etc.);
  • Réduisez votre consommation de glucides (et par ricochet votre résistance à l’insuline, qui est le premier pas vers le syndrome métabolique et plusieurs maladies dites de société);
  • Assurez-vous de fournir à votre corps les vitamines, minéraux et acides gras essentiels (surtout les omégas 3) dont il a besoin;
  • Diminuez autant que possible votre exposition aux produits chimiques perturbateurs endocriniens (BPA, parabènes, phthalates, etc.);
  • Réduisez votre stress;
  • Cultivez votre sens de l’humour, riez!
  • Entretenez votre réseau social;
  • Faites de l’activité physique qui vous plait;
  • Certains produits naturels peuvent aussi vous aider à diminuer l’inflammation, rééquilibrer votre microbiote et améliorer votre espérance de vie en santé.

La santé métabolique est le sujet de ma formation 30 ans de plus en santé, donnée en collaboration avec Éric Simard.

 

Aller plus loin…

Si ces exemples vous parlent, c’est que la santé vous intéresse et que vous avez le goût de vous y impliquer activement. C’est ce que j’essaie de promouvoir et de faciliter avec ma plateforme de formation en ligne: l’Académie de l’Apothicaire.

J’ai créé l’Académie de l’Apothicaire, avec mon équipe, en réponse à l’incohérence de l’information diffusée en santé.

Dans nos Concentrés de santé (nos formations pour tous), vous obtiendrez l’heure juste sur des sujets qui vous touchent. Nous y concilions le meilleur des différentes approches santé pour vous offrir des outils efficaces et accessibles. Des outils que vous pouvez contrôler et adapter pour améliorer votre qualité de vie.

Pour connaitre les sujets de nos formations :

 

Santé!

Jean-Yves Dionne, votre apothicaire éclectique

Avez-vous déjà entendu parler de la santé métabolique?

En médecine, on nous parle beaucoup de prévention… Mais s’agit-il bien de prévention?

Dans le jargon médical, on fait une équivalence entre prévention et détection précoce d’une maladie (grâce à des tests de plus en plus coûteux effectués à des stades de plus en plus hâtifs). Pourtant, les deux concepts sont aux antipodes. Lorsqu’on prévient de façon efficace, la maladie n’apparaît pas et le traitement n’est donc pas nécessaire. Lorsqu’on détecte une maladie, même à un stade précoce, il est automatiquement question de traitement donc de coûts, d’effets secondaires, d’implication de la structure médicale. De plus, quoiqu’on en dise, les fameux tests ne sont pas infaillibles. Les risques de faux positifs sont très réels et peuvent conduire aux traitements de personnes qui ne sont pas malades, avec tout le stress et les effets secondaires que cela implique. Ce n’est pas ce que j’appelle de la vraie prévention.

La vraie prévention, c’est la santé métabolique. Être en bonne santé métabolique signifie que nos paramètres physiologiques sont optimaux. Ce qui signifie que notre corps a accès à tous les éléments (minéraux, vitamines, acides aminés, etc.) qui lui permettent de bien fonctionner; les réactions internes se déroulent de façon optimale. En gros, nous nous sentons bien.

De la même façon que le port de la ceinture de sécurité réduit de moitié les risques d’être tué ou blessé gravement lors d’un accident, améliorer sa santé métabolique a un impact significatif sur la réduction des maladies, le désengorgement des urgences et, surtout, l’augmentation de la qualité de vie.

 

Quels facteurs augmentent vos chances de vivre plus longtemps en santé?

  • Ayez une alimentation anti-inflammatoire (riche en légumes non-féculents, pauvre en aliments industriels, etc.);
  • Réduisez votre consommation de glucides (et par ricochet votre résistance à l’insuline, qui est le premier pas vers le syndrome métabolique et plusieurs maladies dites de société);
  • Assurez-vous de fournir à votre corps les vitamines, minéraux et acides gras essentiels (surtout les omégas 3) dont il a besoin;
  • Diminuez autant que possible votre exposition aux produits chimiques perturbateurs endocriniens (BPA, parabènes, phthalates, etc.);
  • Réduisez votre stress;
  • Cultivez votre sens de l’humour, riez!
  • Entretenez votre réseau social;
  • Faites de l’activité physique qui vous plait;
  • Certains produits naturels peuvent aussi vous aider à diminuer l’inflammation, rééquilibrer votre microbiote et améliorer votre espérance de vie en santé.

La santé métabolique est le sujet de ma formation 30 ans de plus en santé, donnée en collaboration avec Éric Simard.

 

Aller plus loin…

Si ces exemples vous parlent, c’est que la santé vous intéresse et que vous avez le goût de vous y impliquer activement. C’est ce que j’essaie de promouvoir et de faciliter avec ma plateforme de formation en ligne: l’Académie de l’Apothicaire.

J’ai créé l’Académie de l’Apothicaire, avec mon équipe, en réponse à l’incohérence de l’information diffusée en santé.

Dans nos Concentrés de santé (nos formations pour tous), vous obtiendrez l’heure juste sur des sujets qui vous touchent. Nous y concilions le meilleur des différentes approches santé pour vous offrir des outils efficaces et accessibles. Des outils que vous pouvez contrôler et adapter pour améliorer votre qualité de vie.

Pour connaitre les sujets de nos formations :

 

Santé!

Jean-Yves Dionne, votre apothicaire éclectique

Série – Recettes de notre équipe

Je m’appelle Samia et je suis gestionnaire aux réseaux sociaux pour Vitoli depuis quelques mois. Quand nous avons eu l’idée de commencer une série avec les recettes de nos employés, j’ai tout de suite pensé à cette recette de style brunch dont je raffole présentement! Ayant voyagé en Inde et adepte de yoga, j’adore la nourriture indienne et m’en ennuie grandement.

Je vous propose aujourd’hui une version revisitée et un peu plus santé des œufs Kejriwal.

Les œufs Kejriwal ont été nommés ainsi en l’honneur de Devi Prasad Kejriwal qui demandait spécialement ce plat chaque jour à son Club de sports de Mumbai. Le plat s’est mis à faire la convoitise chez les autres clients qui en ont fait la requête à leur tour. Le club a donc ajouté les œufs Kejriwal à leur menu. Ils sont maintenant devenus populaire dans tout Mumbai et même ailleurs dans le monde!

Traditionnellement, il s’agit simplement d’un œuf miroir sur un pain gratiné avec moutarde, coriandre et piments forts. J’y ai ajouté des légumes rôtis à l’indienne dans ma version pour un brunch du dimanche différent et décadent!

 

Note d’Éric Simard, docteur en biologie et chercheur

Il est intéressant de souligner que les épinards sont une bonne source de fer, d’un grand nombre de minéraux et de vitamines dont la vitamine K et des vitamines du groupe B. Ils contiennent aussi de la lutéine et bonne concentration de polyphénols. Cela en fait un excellent aliment pour tous, mais encore plus spécifiquement pour les athlètes d’endurance.

Mentionnons aussi que les œufs n’augmentent pas les risques de maladies cardiovasculaire pour une consommation normale (un à deux œufs par jour) et ils semblent même diminuer les risques en comparaison avec les personnes ne consommant pas d’œufs du tout.

Dans notre domaine de spécialisation, la longévité en santé, les œufs sont une excellente source de protéine, mais aussi de nutriments comme de la mélatonine alimentaire, la lutéine, la vitamine B12 et la choline.  Outre l’apport en protéine qui permet de conserver la masse musculaire, les autres nutriments sont très importants pour un cerveau en santé et la prévention de la démence et de l’Alzheimer. Les œufs sont un aliment de choix pour votre santé cognitive. Voici donc une recette qui met en valeur ces deux ingrédients santé!

 

Ingrédients (Pour 2 portions) :

2 tranches de pain ménage multigrain épais et de qualité de boulangerie

1 tasse de fromage cheddar râpé faible en gras

Poignée de coriandre hachée finement

2 cuillères à soupe de moutarde jaune du commerce

2 œufs

1 cuillère à soupe d’oignons rouges hachés finement

Flocons de piments fort (facultatifs, au goût)

 

Légumes rôtis à l’indienne :

1 petite courge musquée ou 2 pommes de terre douces coupées en petits cubes

Huile d’olive

Une pincée de garam masala

1 cuillère à thé de poudre de curry (ajuster la quantité au goût)

2 tasses d’épinard frais

 

Étapes :

1. Préchauffer le four à 425F

2. Dans un bol, bien mélanger la courge (ou pommes de terre douce), l’huile d’olive et les épices.

3. Déposer sur une plaque tapissée de papier parchemin et réserver votre bol.

4. Enfourner pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que le légume soit bien tendre. (Lorsque prêt, un couteau devrait pénétrer facilement dans la chair )

5. Entretemps, mélanger le fromage, la coriandre (en garder un peu pour la garniture), l’oignon et les flocons de piments dans un bol.

6. Dès que les légumes sont bien cuits, remettez-les immédiatement dans le même bol utilisé pour le mélange et ajouter les épinards.

7. Ceux-ci devraient ramollir un peu au contact de la courge encore chaude et sera également enrobés de l’huile et des épices restantes du bol.

8. Faire toaster le pain au grille-pain jusqu’à ce qu’il soit suffisamment grillé. (N.B. Le pain devrait être assez grillé pour éviter qu’il ne ramollisse lorsque nous ajouterons les éléments sur le dessus)

9. Dans une grande poêle antiadhésive à feu moyen-élevé, faire réchauffer un peu d’huile végétale ou de beurre (au choix). Quand la poêle est chaude, casser les œufs dans la poêle. Réduire le feu et les cuire d’un côté seulement de 2 à 3 minutes ou jusqu’à ce que le blanc soit cuit.

10. Étendre la moutarde sur le pain et ajouter le mélange de légumes sur les toasts (la quantité désirée)

11. Ajouter le mélange de fromage sur les pains et les légumes et mettre le tout à « grill » pour 2-3 minutes.

12. Sortir les pain lorsque le fromage est grillé suffisamment et ajouter l’œuf sur le dessus.

 

Pour la présentation :  garnir avec une pincée de curry et quelques feuilles de coriandre

Ou, si vous aimez cela épicé, avec un peu de Sriracha et feuilles de coriandre.

*Le restant de courge ou pommes de terre douces rôties se gardent pendant 2-3 jours au frigo et peut être un excellent complément à une salade

Bon appétit !

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Références :

  • d’Unienville et al, 2021. Effect of food sources of nitrate, polyphenols, L-arginine and L-citrulline on endurance exercise performance: a systematic review and meta-analysis of randomised controlled trials. J Int Soc Sports Nutr. 2021 Dec 29;18(1):76.
  • Godos et al, 2021. Egg consumption and cardiovascular risk: a dose-response meta-analysis of prospective cohort studies. Eur J Nutr. 2021 Jun;60(4):1833-1862.
  • Obeid et al, 2019. Vitamin B12 Intake From Animal Foods, Biomarkers, and Health Aspects. Front Nutr. 2019 Jun 28;6:93.
  • Velazquez et al, 2019. Lifelong choline supplementation ameliorates Alzheimer’s disease pathology and associated cognitive deficits by attenuating microglia activation. Aging Cell. 2019 Dec;18(6):e13037.

Série – Recettes de notre équipe

Je m’appelle Samia et je suis gestionnaire aux réseaux sociaux pour Vitoli depuis quelques mois. Quand nous avons eu l’idée de commencer une série avec les recettes de nos employés, j’ai tout de suite pensé à cette recette de style brunch dont je raffole présentement! Ayant voyagé en Inde et adepte de yoga, j’adore la nourriture indienne et m’en ennuie grandement.

Je vous propose aujourd’hui une version revisitée et un peu plus santé des œufs Kejriwal.

Les œufs Kejriwal ont été nommés ainsi en l’honneur de Devi Prasad Kejriwal qui demandait spécialement ce plat chaque jour à son Club de sports de Mumbai. Le plat s’est mis à faire la convoitise chez les autres clients qui en ont fait la requête à leur tour. Le club a donc ajouté les œufs Kejriwal à leur menu. Ils sont maintenant devenus populaire dans tout Mumbai et même ailleurs dans le monde!

Traditionnellement, il s’agit simplement d’un œuf miroir sur un pain gratiné avec moutarde, coriandre et piments forts. J’y ai ajouté des légumes rôtis à l’indienne dans ma version pour un brunch du dimanche différent et décadent!

 

Note d’Éric Simard, docteur en biologie et chercheur

Il est intéressant de souligner que les épinards sont une bonne source de fer, d’un grand nombre de minéraux et de vitamines dont la vitamine K et des vitamines du groupe B. Ils contiennent aussi de la lutéine et bonne concentration de polyphénols. Cela en fait un excellent aliment pour tous, mais encore plus spécifiquement pour les athlètes d’endurance.

Mentionnons aussi que les œufs n’augmentent pas les risques de maladies cardiovasculaire pour une consommation normale (un à deux œufs par jour) et ils semblent même diminuer les risques en comparaison avec les personnes ne consommant pas d’œufs du tout.

Dans notre domaine de spécialisation, la longévité en santé, les œufs sont une excellente source de protéine, mais aussi de nutriments comme de la mélatonine alimentaire, la lutéine, la vitamine B12 et la choline.  Outre l’apport en protéine qui permet de conserver la masse musculaire, les autres nutriments sont très importants pour un cerveau en santé et la prévention de la démence et de l’Alzheimer. Les œufs sont un aliment de choix pour votre santé cognitive. Voici donc une recette qui met en valeur ces deux ingrédients santé!

 

Ingrédients (Pour 2 portions) :

2 tranches de pain ménage multigrain épais et de qualité de boulangerie

1 tasse de fromage cheddar râpé faible en gras

Poignée de coriandre hachée finement

2 cuillères à soupe de moutarde jaune du commerce

2 œufs

1 cuillère à soupe d’oignons rouges hachés finement

Flocons de piments fort (facultatifs, au goût)

 

Légumes rôtis à l’indienne :

1 petite courge musquée ou 2 pommes de terre douces coupées en petits cubes

Huile d’olive

Une pincée de garam masala

1 cuillère à thé de poudre de curry (ajuster la quantité au goût)

2 tasses d’épinard frais

 

Étapes :

1. Préchauffer le four à 425F

2. Dans un bol, bien mélanger la courge (ou pommes de terre douce), l’huile d’olive et les épices.

3. Déposer sur une plaque tapissée de papier parchemin et réserver votre bol.

4. Enfourner pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que le légume soit bien tendre. (Lorsque prêt, un couteau devrait pénétrer facilement dans la chair )

5. Entretemps, mélanger le fromage, la coriandre (en garder un peu pour la garniture), l’oignon et les flocons de piments dans un bol.

6. Dès que les légumes sont bien cuits, remettez-les immédiatement dans le même bol utilisé pour le mélange et ajouter les épinards.

7. Ceux-ci devraient ramollir un peu au contact de la courge encore chaude et sera également enrobés de l’huile et des épices restantes du bol.

8. Faire toaster le pain au grille-pain jusqu’à ce qu’il soit suffisamment grillé. (N.B. Le pain devrait être assez grillé pour éviter qu’il ne ramollisse lorsque nous ajouterons les éléments sur le dessus)

9. Dans une grande poêle antiadhésive à feu moyen-élevé, faire réchauffer un peu d’huile végétale ou de beurre (au choix). Quand la poêle est chaude, casser les œufs dans la poêle. Réduire le feu et les cuire d’un côté seulement de 2 à 3 minutes ou jusqu’à ce que le blanc soit cuit.

10. Étendre la moutarde sur le pain et ajouter le mélange de légumes sur les toasts (la quantité désirée)

11. Ajouter le mélange de fromage sur les pains et les légumes et mettre le tout à « grill » pour 2-3 minutes.

12. Sortir les pain lorsque le fromage est grillé suffisamment et ajouter l’œuf sur le dessus.

 

Pour la présentation :  garnir avec une pincée de curry et quelques feuilles de coriandre

Ou, si vous aimez cela épicé, avec un peu de Sriracha et feuilles de coriandre.

*Le restant de courge ou pommes de terre douces rôties se gardent pendant 2-3 jours au frigo et peut être un excellent complément à une salade

Bon appétit !

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Références :

  • d’Unienville et al, 2021. Effect of food sources of nitrate, polyphenols, L-arginine and L-citrulline on endurance exercise performance: a systematic review and meta-analysis of randomised controlled trials. J Int Soc Sports Nutr. 2021 Dec 29;18(1):76.
  • Godos et al, 2021. Egg consumption and cardiovascular risk: a dose-response meta-analysis of prospective cohort studies. Eur J Nutr. 2021 Jun;60(4):1833-1862.
  • Obeid et al, 2019. Vitamin B12 Intake From Animal Foods, Biomarkers, and Health Aspects. Front Nutr. 2019 Jun 28;6:93.
  • Velazquez et al, 2019. Lifelong choline supplementation ameliorates Alzheimer’s disease pathology and associated cognitive deficits by attenuating microglia activation. Aging Cell. 2019 Dec;18(6):e13037.

La science confirme que notre esprit et notre corps sont de brillants systèmes organisés autour d’une vocation première : assurer notre survie. On fait l’expérience de cette autoprotection via votre système nerveux autonome qui comprend notre réponse de combat/fuite/gel et immobilité.

Le problème se pose quand la réaction au stress est maintenue dans le temps et quand notre système nerveux est incapable de s’auto-réguler (revenir à l’état d’homéostasie via l’activation du système nerveux parasympathique dans sa branche ventrale)

Lorsque nous ne tremblons pas, ne pleurons pas, n’exprimons pas notre colère, ne ressentons pas la douleur, le chagrin, la tristesse et toutes les autres émotions associées à un événement accablant – nous devenons littéralement malade par cette incapacité à nous connecter à notre corps et ressentir nos émotions.

 

STRESS CHRONIQUE, LE FARDEAU DE LA SOCIÉTÉ OCCIDENTALE 

Vivre dans un monde avec des exigences constantes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, des délais et une surstimulation signifie une activation constante du système nerveux sympathique (le système responsable de la réponse au stress). Finalement, ce qui est techniquement stressant et qui pourrait être perçu comme une menace mineure pour la sécurité globale du système devient la norme.

 

Lorsque l’on vit en mode survie de façon chronique, on devient incapable de réguler notre système nerveux autonome.

Dans notre culture occidentale, nous avons de la difficulté à sortir de ces états stressants. En d’autres termes, nous ne parvenons pas à revenir à l’harmonie du système nerveux et à libérer l’énergie de cette réponse de survie à l’instar des animaux qui libèrent naturellement le stress par des tremblements neurogéniques

 

L’auto-régulation du système nerveux ne se fait pas avec des mots.

Avez-vous déjà réussi à rationaliser une personne qui fait une crise de panique ? Probablement pas ! Il en est ainsi car notre corps a besoin de plus que des mots pour se réguler (se sentir sûr et présent.) Ce qui signifie que nous devons sentir ce qui se passe dans notre corps, nous ne pouvons pas simplement rationaliser ou parler. 80% des fibres nerveuses envoient des informations du corps au cerveau, et seulement 20 % du cerveau au corps. Si 80 % des messages proviennent de notre corps, alors nous devons commencer à nous occuper de ce qui se passe dans ce dernier pour changer notre expérience et nous sentir en sécurité/présents.

 

COMMENT SE GARDER EN SÉCURITÉ

Le processus de détection des menaces s’appelle la neuro-ception. Son travail consiste à scanner constamment le danger environnant.  Le détecteur de menace (ainsi que d’autres fonctions cérébrales) communique le danger au corps via votre système nerveux autonome.Le détecteur de menace dit : « Je détecte un danger ! » À quoi votre SNA répond, « Pas de problème mon ami, je suis là pour te protéger ! » Il vient ensuite à notre aide sous la forme de combat, de fuite ou gel/immobilité. C’est ainsi que l’on commence à ressentir des sensations comme de l’anxiété, frustration, peur, colère, agitation, désespoir, engourdissement, dépression, dissociation, etc…

Rassurez-vous ! Il existe des outils et des ressources qui aident à activer notre système parasympathique pour sortir de la survie et vivre de façon consciente et épanouie. 

 

EXEMPLES DE RESSOURCES :

  • La Pleine conscience
  • Méditation (uniquement si vous en êtes capable, restez présent et ne vous dissociez pas)
  • Travail respiratoire doux (pas de travail respiratoire hyperventilant, qui peut vous envoyer dans un état de stress)
  • Exercice physique doux : Natation, marche, danse, yoga, Qi Gong
  • Jouer
  • Journaling
  • Tapping
  • (sans mantras, pour rester présent à l’expérience de ressentir des sensations)
  • Musique
  • Art/Création
  • Auto-toucher doux (auto-câlin, main sur le cœur, le visage)
  • Être dans la nature (randonnée, baignade, jardinage.)
  • Lire
  • Passer du temps avec des animaux/enfants
  • Se balancer
  • Fredonner
  • Massage
  • Toucher doux de co-régulation (câlins, main dans la main, épaule contre épaule avec une personne dont le système nerveux et auto-régulé).

Si vous avez besoin d’aide pour réguler votre système nerveux, sortir de la survie et vivre dans le moment présent , vous pouvez faire appel à mon coaching.

Je vais vous accompagner à intégrer les outils qui résonnent avec vous de façon douce et durable et vous réussirez à avoir de nouvelles habitudes de vie qui soutiennent votre bien-être physique, mental et émotionnel.

Réservez vite votre appel découverte de mes programmes d’accompagnement en cliquant ici.

La science confirme que notre esprit et notre corps sont de brillants systèmes organisés autour d’une vocation première : assurer notre survie. On fait l’expérience de cette autoprotection via votre système nerveux autonome qui comprend notre réponse de combat/fuite/gel et immobilité.

Le problème se pose quand la réaction au stress est maintenue dans le temps et quand notre système nerveux est incapable de s’auto-réguler (revenir à l’état d’homéostasie via l’activation du système nerveux parasympathique dans sa branche ventrale)

Lorsque nous ne tremblons pas, ne pleurons pas, n’exprimons pas notre colère, ne ressentons pas la douleur, le chagrin, la tristesse et toutes les autres émotions associées à un événement accablant – nous devenons littéralement malade par cette incapacité à nous connecter à notre corps et ressentir nos émotions.

 

STRESS CHRONIQUE, LE FARDEAU DE LA SOCIÉTÉ OCCIDENTALE 

Vivre dans un monde avec des exigences constantes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, des délais et une surstimulation signifie une activation constante du système nerveux sympathique (le système responsable de la réponse au stress). Finalement, ce qui est techniquement stressant et qui pourrait être perçu comme une menace mineure pour la sécurité globale du système devient la norme.

 

Lorsque l’on vit en mode survie de façon chronique, on devient incapable de réguler notre système nerveux autonome.

Dans notre culture occidentale, nous avons de la difficulté à sortir de ces états stressants. En d’autres termes, nous ne parvenons pas à revenir à l’harmonie du système nerveux et à libérer l’énergie de cette réponse de survie à l’instar des animaux qui libèrent naturellement le stress par des tremblements neurogéniques

 

L’auto-régulation du système nerveux ne se fait pas avec des mots.

Avez-vous déjà réussi à rationaliser une personne qui fait une crise de panique ? Probablement pas ! Il en est ainsi car notre corps a besoin de plus que des mots pour se réguler (se sentir sûr et présent.) Ce qui signifie que nous devons sentir ce qui se passe dans notre corps, nous ne pouvons pas simplement rationaliser ou parler. 80% des fibres nerveuses envoient des informations du corps au cerveau, et seulement 20 % du cerveau au corps. Si 80 % des messages proviennent de notre corps, alors nous devons commencer à nous occuper de ce qui se passe dans ce dernier pour changer notre expérience et nous sentir en sécurité/présents.

 

COMMENT SE GARDER EN SÉCURITÉ

Le processus de détection des menaces s’appelle la neuro-ception. Son travail consiste à scanner constamment le danger environnant.  Le détecteur de menace (ainsi que d’autres fonctions cérébrales) communique le danger au corps via votre système nerveux autonome.Le détecteur de menace dit : « Je détecte un danger ! » À quoi votre SNA répond, « Pas de problème mon ami, je suis là pour te protéger ! » Il vient ensuite à notre aide sous la forme de combat, de fuite ou gel/immobilité. C’est ainsi que l’on commence à ressentir des sensations comme de l’anxiété, frustration, peur, colère, agitation, désespoir, engourdissement, dépression, dissociation, etc…

Rassurez-vous ! Il existe des outils et des ressources qui aident à activer notre système parasympathique pour sortir de la survie et vivre de façon consciente et épanouie. 

 

EXEMPLES DE RESSOURCES :

  • La Pleine conscience
  • Méditation (uniquement si vous en êtes capable, restez présent et ne vous dissociez pas)
  • Travail respiratoire doux (pas de travail respiratoire hyperventilant, qui peut vous envoyer dans un état de stress)
  • Exercice physique doux : Natation, marche, danse, yoga, Qi Gong
  • Jouer
  • Journaling
  • Tapping
  • (sans mantras, pour rester présent à l’expérience de ressentir des sensations)
  • Musique
  • Art/Création
  • Auto-toucher doux (auto-câlin, main sur le cœur, le visage)
  • Être dans la nature (randonnée, baignade, jardinage.)
  • Lire
  • Passer du temps avec des animaux/enfants
  • Se balancer
  • Fredonner
  • Massage
  • Toucher doux de co-régulation (câlins, main dans la main, épaule contre épaule avec une personne dont le système nerveux et auto-régulé).

Si vous avez besoin d’aide pour réguler votre système nerveux, sortir de la survie et vivre dans le moment présent , vous pouvez faire appel à mon coaching.

Je vais vous accompagner à intégrer les outils qui résonnent avec vous de façon douce et durable et vous réussirez à avoir de nouvelles habitudes de vie qui soutiennent votre bien-être physique, mental et émotionnel.

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Vieillir est la seule façon que j’ai trouvé de rester en vie. Il est tout de même possible de faire en sorte de garder le maximum de nos capacités, le plus longtemps possible. Et il ne s’agit pas seulement des capacités musculaires.

Bien que notre perception de la vie change, habituellement pour le mieux, nos capacités diminuent. Un de mes bon amis, qui a déjà dépassé la soixantaine, me dit, qu’en vieillissant, il n’oublie jamais rien d’important, mais qu’il y a de moins en moins de choses qui ont de l’importance. C’est une bonne façon de se rappeler, qu’alors que nos capacités diminuent, nos besoins s’adaptent. Toutefois, il faut résister et obliger le corps  à sortir régulièrement de sa zone de confort pour l’obliger à s’adapter.

Une des facettes la plus marquante du vieillissement est justement la baisse des capacités d’adaptation. Vous n’avez qu’à penser à votre sommeil. Quand nous étions jeunes, nous pouvions facilement nous coucher à 5 heure du matin, nous lever à 7h30, aller travailler et dormir une nuit normale le soir pour récupérer sans trop de séquelles (en tout cas, dans mon cas, c’est arrivé à quelques reprises). Déjà, à 46 ans, je ne peux plus faire ça. Ma capacité d’adaptation face aux changements, aux difficultés et aux répercussions sur la qualité de mon sommeil a déjà diminuée. Si je me couche un soir à 5 heures du matin, je risque d’avoir besoin d’une semaine pour retrouver mon horaire normal de sommeil de qualité.

Il s’agit d’un exemple simpliste concernant le sommeil, mais c’est la même chose pour l’exercice physique, pour les capacités cognitives et pour notre flexibilité métabolique. Pour les conserver le plus longtemps possible, il faut résister à la baisse de la capacité d’adaptation en repoussant nos limites pas nos habitudes de vie ou en utilisant des molécules naturelles capables de stimuler les mécanismes associés.

 

L’entrainement par intervalle de haute intensité

L’entrainement par intervalle de haute intensité a été développé durant les années 30. D’abord utilisé pour entrainer les athlètes de haut niveau, il est devenu largement utilisé dans les salles d’entrainement et dans la population en général. Ses nombreux bénéfices ont été largement étudiés, autant pour l’augmentation des capacités d’efforts que pour la capacité pulmonaire et la composition corporelle.

Il s’agit d’effectuer des exercices de haute intensité et de courte durée, espacés de périodes de repos. L’intensité doit atteindre 80 à 95% des capacités maximales qui peuvent être évaluées sur la base des capacités respiratoires ou de la fréquence cardiaque. Pour donner un exemple, le Centre ÉPIC de l’Institut de Cardiologie de Montréal a étudié plusieurs protocoles d’entrainement par intervalle pour conclure à l’efficacité d’un 15/15 de deux fois huit minutes. Il s’agit d’un entrainement sur vélo de 15 secondes au maximum de sa capacité, espacé par un 15 secondes de repos et ce, durant huit minutes. Le premier huit minutes est suivi d’une période de repos et d’un second huit minutes de la même façon. Il s’agit donc de seulement 8 minutes d’entrainement sur une période d’une vingtaine de minutes en tout. Ils ont démontré que ce 8 minutes donne de meilleurs résultats qu’un entrainement de 30 minutes modéré en continu.

Il s’agit d’une belle démonstration de l’efficacité de l’effort à dépasser ses limites, à forcer le corps à s’adapter à la sortie de la zone de confort dans le but de conserver le plus possible nos capacités. Et si nous appliquions la même logique aux capacités cognitives ?

 

La réserve cognitive

La réserve cognitive est le concept que le cerveau résistera aux effets du vieillissement en conservant ses capacités d’adaptation, que l’on appelle la plasticité neuronale, s’il est constamment stimulé. Ici, il faut bien comprendre avant tout ce qui est exigeant pour le cerveau afin d’identifier ce qui peut repousser ses limites.

Personnellement, je regroupe les activités exigeantes pour le cerveau sous trois catégories : les activités de coordination, la gestion des émotions et l’apprentissage.

Les activités de coordination font référence à la coordination de plusieurs systèmes comme l’équilibre, la motricité et la vue. La majorité des activités physiques, comme faire du vélo, requièrent la coordination de plusieurs systèmes. La danse, le chant, les jeux vidéo, le tennis en sont des exemples.

Pour la gestion des émotions, c’est un peu plus compliqué. Vous avez probablement déjà remarqué que les journées très chargées en émotions sont particulièrement épuisantes. C’est que le cerveau en est épuisé. La question est comment le mettre en application? Et bien, par la vie sociale de qualité! La vie sociale de qualité réfère à la capacité de parler de ses émotions et de partager de vrais moments, de dire les vrais choses. Cette gestion des émotions est très bénéfique pour la santé cognitive.

La troisième catégorie est facile : l’apprentissage. Le fait d’apprendre de nouvelles choses requièrent que le cerveau conserve sa plasticité neuronale, la capacité à créer de nouvelles connections, afin d’enregistrer les nouvelles informations. Cette activité à un double bénéfices : la stimulation des capacités et le besoin de dormir. Le cerveau à besoin de dormir pour bien implanter les nouvelles connaissances. Ainsi, l’apprentissage aide à augmenter ou conserver les réserves cognitives, mais aussi, il favorise un sommeil plus profond et réparateur.

 

Le jeûne forcé

C’est le nom que j’ai donné au fait de s’entrainer durant une période de jeûne. Ce n’est donc pas réellement le jeûne qui est forcé, mais le métabolisme énergétique qui est forcé à s’adapter plus rapidement. Il faut préciser que cela demande de l’entrainement, il faut y aller progressivement. À moins d’être déjà en très bonne santé métabolique. La majorité des gens auront des étourdissements et des inconforts importants s’il s’entraine le ventre vide, dû à la baisse du glucose sanguin qui ne sera pas compensée assez rapidement.

Une étude avait démontré en 2013 (Farah et Gill, 2013) que le fait de s’entrainer avant le déjeuner avait des bénéfices plus importants que de s’entrainer après le déjeuner chez un petit groupe de personnes obèses. Les analyses ont démontré que la dégradation des graisses est supérieure à la dégradation des glucides et la dépense énergétique globale est plus élevée en cas d’exercice précédant le petit déjeuner plutôt qu’après. Il s’agit donc d’un entrainement durant une période de jeûne puisque durant la nuit, nous ne nourrissons pas notre corps.  Une période de plus de 6 heures sans manger peut être considérée comme un début de jeûne et la nuit nous donne souvent 10 à 12 heures sans nourriture.

Il s’agit d’une sortie de notre zone de confort métabolique qui force le corps à s’adapter et à maintenir une meilleure flexibilité. Quand le corps se retrouve en manque de glucose, il active l’utilisation des réserves de glycogène, musculaire et au niveau du foie afin de combler la baisse des niveaux sanguins. Cette première adaptation devrait se faire habituellement rapidement et éviter que la baisse de glucose vous fasse ressentir des étourdissements.

Si la période sans apport de glucides se prolonge, la baisse des réserves de glycogène provoquera une deuxième adaptation qui est la dégradation des graisses pour produire les cétones. Nos réserves de graisse doivent être dégradés sous forme de cétones, du nom de la diète cétogène, afin de permettre de les utiliser pour produire de l’énergie. Le foie continu à produire du glucose, mais les cétones produites viennent combler un manque à gagner énergétique en apportant une deuxième source d’énergie.

Ainsi, si vous combinez l’exercice physique à une période sans manger, vous forcerez votre métabolisme à répondre plus rapidement, soit pour la dégradation du glycogène ou encore pour la dégradation de vos graisses si la période sans manger est prolongée. Une autre étude, plus récente (Deru et al, 2021), a montré que l’exercice durant le jeûne provoque la production de cétose 3,5 heures plus tôt que le jeûne sans activité physique et une production totale de cétones 43% plus élevée. La cétose débutait après 20 à 24 heures chez les participants sans exercices physiques.

 

Les molécules naturelles qui miment une sortie de zone de confort (quelques exemples)

Certaines molécules naturelles peuvent stimuler des mécanismes associés à ces sorties de zone de confort. Par exemple, une grande partie des bénéfices de l’activité physique sur la mémoire sont reliés à l’amélioration de la circulation sanguine qui est un mécanisme partagé avec le Ginkgo biloba. Il est à souligner que les extraits de qualité du Ginkgo stimuleraient aussi les mécanismes de réparation de l’ADN, en plus d’une multitude d’autres bénéfices. Nous avons découvert durant nos recherches avec l’Université Concordia que ces bénéfices pourraient provenir d’un impact sur les mécanismes du vieillissement primaire. Le Ginko contient des molécules que l’on appellent des agents gérosuppresseurs.

De la même façon, l’activité physique va forcer la production d’anti-oxydants naturels, des cellules pour combattre l’augmentation causée par la production d’énergie plus élevée. Plusieurs types de polyphénols peuvent aussi jouer ce rôle; non pas d’être utilisés eux-mêmes comme anti-oxydants, mais de stimuler la production naturelle. Ceci va empêcher les risques associés à une prise trop élevée d’antioxydants. Ainsi, les molécules naturelles antioxydantes ne sont pas toutes équivalentes. Nous devrions privilégier celles qui stimulent la production naturelle des cellules, telles les polyphénols d’olives.

Même chose du côté du métabolisme. Certaines molécules vont améliorer le fonctionnement des mitochondries (comme la co-enzyme Q10) ou encore, améliorer le métabolisme énergétique général en facilitant une meilleure gestion de l’insuline et des lipides, un peu comme le fait le jeûne. Leurs effets ne sont pas aussi puissants, mais pourraient être considérés comme un soutient supplémentaire. Le mieux documenté en études cliniques est surement le resvératrol. Il améliore la proportion de masse adipeuse brune (bénéfique) au détriment de la masse adipeuse blanche (défavorable). Il agit aussi sur la gestion du glucose en réduisant la résistance à l’insuline. Remarquez qu’il s’agit aussi d’un agent gérosuppresseur. Ces molécules (les agents gérosuppresseurs), que nous appelions auparavant des mimétisme de la restriction calorique, auront aussi des impacts importants sur le métabolisme puisque le métabolisme énergétique est fortement impliqué dans les processus du vieillissement primaire (la poussé de l’organisme à vieillir).

Conclusion

Le concept est simple : sortir constamment, et de différentes façons, de notre zone de confort pour obliger notre corps à maintenir ses capacités d’adaptation qui sont garantes de nos capacités en vieillissant. Tout ceci pour favoriser une longévité en santé!

Pour plus d’information sur nos recherches : www.esimard.com.

N’hésitez pas à m’écrire si vous avez des questions.

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/


Autres lectures proposées : 

 

Références

  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019 May;143:58-72.
  • Deru et al, 2021. The Effects of Exercise on β-Hydroxybutyrate Concentrations over a 36-h Fast: A Randomized Crossover Study. Med Sci Sports Exerc. 2021 Sep 1;53(9):1987-1998.
  • Diaz-Gerevini et al, 2016. Beneficial action of resveratrol: How and why? Nutrition. 2016 Feb;32(2):174-8. doi: 10.1016/j.nut.2015.08.017. Epub 2015 Sep 25.
  • Dun Y, Smith JR, Liu S, Olson TP. High-Intensity Interval Training in Cardiac Rehabilitation. Clin Geriatr Med. 2019 Nov;35(4):469-487.
  • Han LKM, Verhoeven JE, Tyrka AR, Penninx BWJH, Wolkowitz OM, Månsson KNT, Lindqvist D, Boks MP, Révész D, Mellon SH, Picard M. Accelerating research on biological aging and mental health: Current challenges and future directions. Psychoneuroendocrinology. 2019 Aug;106:293-311.
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  • Marques et al, 2011. Stimulation of DNA repair in Saccharomyces cerevisiae by Ginkgo biloba leaf extract. Food Chem Toxicol. Jun;49(6):1361-6.
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  • Soldan A, Pettigrew C, Albert M. Cognitive Reserve from the Perspective of Preclinical Alzheimer Disease: 2020 Update. Clin Geriatr Med. 2020 May;36(2):247-263.
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Vieillir est la seule façon que j’ai trouvé de rester en vie. Il est tout de même possible de faire en sorte de garder le maximum de nos capacités, le plus longtemps possible. Et il ne s’agit pas seulement des capacités musculaires.

Bien que notre perception de la vie change, habituellement pour le mieux, nos capacités diminuent. Un de mes bon amis, qui a déjà dépassé la soixantaine, me dit, qu’en vieillissant, il n’oublie jamais rien d’important, mais qu’il y a de moins en moins de choses qui ont de l’importance. C’est une bonne façon de se rappeler, qu’alors que nos capacités diminuent, nos besoins s’adaptent. Toutefois, il faut résister et obliger le corps  à sortir régulièrement de sa zone de confort pour l’obliger à s’adapter.

Une des facettes la plus marquante du vieillissement est justement la baisse des capacités d’adaptation. Vous n’avez qu’à penser à votre sommeil. Quand nous étions jeunes, nous pouvions facilement nous coucher à 5 heure du matin, nous lever à 7h30, aller travailler et dormir une nuit normale le soir pour récupérer sans trop de séquelles (en tout cas, dans mon cas, c’est arrivé à quelques reprises). Déjà, à 46 ans, je ne peux plus faire ça. Ma capacité d’adaptation face aux changements, aux difficultés et aux répercussions sur la qualité de mon sommeil a déjà diminuée. Si je me couche un soir à 5 heures du matin, je risque d’avoir besoin d’une semaine pour retrouver mon horaire normal de sommeil de qualité.

Il s’agit d’un exemple simpliste concernant le sommeil, mais c’est la même chose pour l’exercice physique, pour les capacités cognitives et pour notre flexibilité métabolique. Pour les conserver le plus longtemps possible, il faut résister à la baisse de la capacité d’adaptation en repoussant nos limites pas nos habitudes de vie ou en utilisant des molécules naturelles capables de stimuler les mécanismes associés.

 

L’entrainement par intervalle de haute intensité

L’entrainement par intervalle de haute intensité a été développé durant les années 30. D’abord utilisé pour entrainer les athlètes de haut niveau, il est devenu largement utilisé dans les salles d’entrainement et dans la population en général. Ses nombreux bénéfices ont été largement étudiés, autant pour l’augmentation des capacités d’efforts que pour la capacité pulmonaire et la composition corporelle.

Il s’agit d’effectuer des exercices de haute intensité et de courte durée, espacés de périodes de repos. L’intensité doit atteindre 80 à 95% des capacités maximales qui peuvent être évaluées sur la base des capacités respiratoires ou de la fréquence cardiaque. Pour donner un exemple, le Centre ÉPIC de l’Institut de Cardiologie de Montréal a étudié plusieurs protocoles d’entrainement par intervalle pour conclure à l’efficacité d’un 15/15 de deux fois huit minutes. Il s’agit d’un entrainement sur vélo de 15 secondes au maximum de sa capacité, espacé par un 15 secondes de repos et ce, durant huit minutes. Le premier huit minutes est suivi d’une période de repos et d’un second huit minutes de la même façon. Il s’agit donc de seulement 8 minutes d’entrainement sur une période d’une vingtaine de minutes en tout. Ils ont démontré que ce 8 minutes donne de meilleurs résultats qu’un entrainement de 30 minutes modéré en continu.

Il s’agit d’une belle démonstration de l’efficacité de l’effort à dépasser ses limites, à forcer le corps à s’adapter à la sortie de la zone de confort dans le but de conserver le plus possible nos capacités. Et si nous appliquions la même logique aux capacités cognitives ?

 

La réserve cognitive

La réserve cognitive est le concept que le cerveau résistera aux effets du vieillissement en conservant ses capacités d’adaptation, que l’on appelle la plasticité neuronale, s’il est constamment stimulé. Ici, il faut bien comprendre avant tout ce qui est exigeant pour le cerveau afin d’identifier ce qui peut repousser ses limites.

Personnellement, je regroupe les activités exigeantes pour le cerveau sous trois catégories : les activités de coordination, la gestion des émotions et l’apprentissage.

Les activités de coordination font référence à la coordination de plusieurs systèmes comme l’équilibre, la motricité et la vue. La majorité des activités physiques, comme faire du vélo, requièrent la coordination de plusieurs systèmes. La danse, le chant, les jeux vidéo, le tennis en sont des exemples.

Pour la gestion des émotions, c’est un peu plus compliqué. Vous avez probablement déjà remarqué que les journées très chargées en émotions sont particulièrement épuisantes. C’est que le cerveau en est épuisé. La question est comment le mettre en application? Et bien, par la vie sociale de qualité! La vie sociale de qualité réfère à la capacité de parler de ses émotions et de partager de vrais moments, de dire les vrais choses. Cette gestion des émotions est très bénéfique pour la santé cognitive.

La troisième catégorie est facile : l’apprentissage. Le fait d’apprendre de nouvelles choses requièrent que le cerveau conserve sa plasticité neuronale, la capacité à créer de nouvelles connections, afin d’enregistrer les nouvelles informations. Cette activité à un double bénéfices : la stimulation des capacités et le besoin de dormir. Le cerveau à besoin de dormir pour bien implanter les nouvelles connaissances. Ainsi, l’apprentissage aide à augmenter ou conserver les réserves cognitives, mais aussi, il favorise un sommeil plus profond et réparateur.

 

Le jeûne forcé

C’est le nom que j’ai donné au fait de s’entrainer durant une période de jeûne. Ce n’est donc pas réellement le jeûne qui est forcé, mais le métabolisme énergétique qui est forcé à s’adapter plus rapidement. Il faut préciser que cela demande de l’entrainement, il faut y aller progressivement. À moins d’être déjà en très bonne santé métabolique. La majorité des gens auront des étourdissements et des inconforts importants s’il s’entraine le ventre vide, dû à la baisse du glucose sanguin qui ne sera pas compensée assez rapidement.

Une étude avait démontré en 2013 (Farah et Gill, 2013) que le fait de s’entrainer avant le déjeuner avait des bénéfices plus importants que de s’entrainer après le déjeuner chez un petit groupe de personnes obèses. Les analyses ont démontré que la dégradation des graisses est supérieure à la dégradation des glucides et la dépense énergétique globale est plus élevée en cas d’exercice précédant le petit déjeuner plutôt qu’après. Il s’agit donc d’un entrainement durant une période de jeûne puisque durant la nuit, nous ne nourrissons pas notre corps.  Une période de plus de 6 heures sans manger peut être considérée comme un début de jeûne et la nuit nous donne souvent 10 à 12 heures sans nourriture.

Il s’agit d’une sortie de notre zone de confort métabolique qui force le corps à s’adapter et à maintenir une meilleure flexibilité. Quand le corps se retrouve en manque de glucose, il active l’utilisation des réserves de glycogène, musculaire et au niveau du foie afin de combler la baisse des niveaux sanguins. Cette première adaptation devrait se faire habituellement rapidement et éviter que la baisse de glucose vous fasse ressentir des étourdissements.

Si la période sans apport de glucides se prolonge, la baisse des réserves de glycogène provoquera une deuxième adaptation qui est la dégradation des graisses pour produire les cétones. Nos réserves de graisse doivent être dégradés sous forme de cétones, du nom de la diète cétogène, afin de permettre de les utiliser pour produire de l’énergie. Le foie continu à produire du glucose, mais les cétones produites viennent combler un manque à gagner énergétique en apportant une deuxième source d’énergie.

Ainsi, si vous combinez l’exercice physique à une période sans manger, vous forcerez votre métabolisme à répondre plus rapidement, soit pour la dégradation du glycogène ou encore pour la dégradation de vos graisses si la période sans manger est prolongée. Une autre étude, plus récente (Deru et al, 2021), a montré que l’exercice durant le jeûne provoque la production de cétose 3,5 heures plus tôt que le jeûne sans activité physique et une production totale de cétones 43% plus élevée. La cétose débutait après 20 à 24 heures chez les participants sans exercices physiques.

 

Les molécules naturelles qui miment une sortie de zone de confort (quelques exemples)

Certaines molécules naturelles peuvent stimuler des mécanismes associés à ces sorties de zone de confort. Par exemple, une grande partie des bénéfices de l’activité physique sur la mémoire sont reliés à l’amélioration de la circulation sanguine qui est un mécanisme partagé avec le Ginkgo biloba. Il est à souligner que les extraits de qualité du Ginkgo stimuleraient aussi les mécanismes de réparation de l’ADN, en plus d’une multitude d’autres bénéfices. Nous avons découvert durant nos recherches avec l’Université Concordia que ces bénéfices pourraient provenir d’un impact sur les mécanismes du vieillissement primaire. Le Ginko contient des molécules que l’on appellent des agents gérosuppresseurs.

De la même façon, l’activité physique va forcer la production d’anti-oxydants naturels, des cellules pour combattre l’augmentation causée par la production d’énergie plus élevée. Plusieurs types de polyphénols peuvent aussi jouer ce rôle; non pas d’être utilisés eux-mêmes comme anti-oxydants, mais de stimuler la production naturelle. Ceci va empêcher les risques associés à une prise trop élevée d’antioxydants. Ainsi, les molécules naturelles antioxydantes ne sont pas toutes équivalentes. Nous devrions privilégier celles qui stimulent la production naturelle des cellules, telles les polyphénols d’olives.

Même chose du côté du métabolisme. Certaines molécules vont améliorer le fonctionnement des mitochondries (comme la co-enzyme Q10) ou encore, améliorer le métabolisme énergétique général en facilitant une meilleure gestion de l’insuline et des lipides, un peu comme le fait le jeûne. Leurs effets ne sont pas aussi puissants, mais pourraient être considérés comme un soutient supplémentaire. Le mieux documenté en études cliniques est surement le resvératrol. Il améliore la proportion de masse adipeuse brune (bénéfique) au détriment de la masse adipeuse blanche (défavorable). Il agit aussi sur la gestion du glucose en réduisant la résistance à l’insuline. Remarquez qu’il s’agit aussi d’un agent gérosuppresseur. Ces molécules (les agents gérosuppresseurs), que nous appelions auparavant des mimétisme de la restriction calorique, auront aussi des impacts importants sur le métabolisme puisque le métabolisme énergétique est fortement impliqué dans les processus du vieillissement primaire (la poussé de l’organisme à vieillir).

Conclusion

Le concept est simple : sortir constamment, et de différentes façons, de notre zone de confort pour obliger notre corps à maintenir ses capacités d’adaptation qui sont garantes de nos capacités en vieillissant. Tout ceci pour favoriser une longévité en santé!

Pour plus d’information sur nos recherches : www.esimard.com.

N’hésitez pas à m’écrire si vous avez des questions.

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/


Autres lectures proposées : 

 

Références

  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019 May;143:58-72.
  • Deru et al, 2021. The Effects of Exercise on β-Hydroxybutyrate Concentrations over a 36-h Fast: A Randomized Crossover Study. Med Sci Sports Exerc. 2021 Sep 1;53(9):1987-1998.
  • Diaz-Gerevini et al, 2016. Beneficial action of resveratrol: How and why? Nutrition. 2016 Feb;32(2):174-8. doi: 10.1016/j.nut.2015.08.017. Epub 2015 Sep 25.
  • Dun Y, Smith JR, Liu S, Olson TP. High-Intensity Interval Training in Cardiac Rehabilitation. Clin Geriatr Med. 2019 Nov;35(4):469-487.
  • Han LKM, Verhoeven JE, Tyrka AR, Penninx BWJH, Wolkowitz OM, Månsson KNT, Lindqvist D, Boks MP, Révész D, Mellon SH, Picard M. Accelerating research on biological aging and mental health: Current challenges and future directions. Psychoneuroendocrinology. 2019 Aug;106:293-311.
  • Lutchman et al, 2016. Discovery of plant extracts that greatly delay yeast chronological aging and have different effects on longevity-defining cellular processes. Oncotarget. 2016 Mar 29;7(13):16542-66.
  • Maillard F, Pereira B, Boisseau N. Effect of High-Intensity Interval Training on Total, Abdominal and Visceral Fat Mass: A Meta-Analysis. Sports Med. 2018 Feb;48(2):269-288.
  • Marques et al, 2011. Stimulation of DNA repair in Saccharomyces cerevisiae by Ginkgo biloba leaf extract. Food Chem Toxicol. Jun;49(6):1361-6.
  • Dr Antoine Hakim, 2016. Préservez votre vitalité mentale. 7 règles pour prévenir la démence. Les éditions de l’Homme. 235 pages.
  • Dupuit M, Rance M, Morel C, Bouillon P, Pereira B, Bonnet A, Maillard F, Duclos M, Boisseau N. Moderate-Intensity Continuous Training or High-Intensity Interval Training with or without Resistance Training for Altering Body Composition in Postmenopausal Women. Med Sci Sports Exerc. 2020 Mar;52(3):736-745.
  • Farah NM, Gill JM. Effects of exercise before or after meal ingestion on fat balance and postprandial metabolism in overweight men. Br J Nutr. 2013 Jun 28;109(12):2297-307.
  • Pettigrew C, Soldan A. Defining Cognitive Reserve and Implications for Cognitive Aging. Curr Neurol Neurosci Rep. 2019 Jan 9;19(1):1.
  • Soldan A, Pettigrew C, Albert M. Cognitive Reserve from the Perspective of Preclinical Alzheimer Disease: 2020 Update. Clin Geriatr Med. 2020 May;36(2):247-263.
  • Timmers, S., Hesselink, M.K., Schrauwen, P. 2013. Therapeutic potential of resveratrol in obesity and type 2 diabetes: new avenues for health benefits ? Ann N Y Acad Sci. Jul;1290:83-9. Review.
  • Tomé-Carneiro, J., Larrosa, M., González-Sarrías, A., Tomás-Barberán, F.A., García-Conesa, M.T., Espín, J.C. 2013. Resveratrol and clinical trials: the crossroad from in vitro studies to human evidence. Curr Pharm Des. 19(34):6064-93. Review.
  • Vicente-Salar N, Urdampilleta Otegui A, Roche Collado E. ENDURANCE TRAINING IN FASTING CONDITIONS: BIOLOGICAL ADAPTATIONS AND BODY WEIGHT MANAGEMENT. Nutr Hosp. 2015 Dec 1;32(6):2409-20.
  • Wewege M, van den Berg R, Ward RE, Keech A. The effects of high-intensity interval training vs. moderate-intensity continuous training on body composition in overweight and obese adults: a systematic review and meta-analysis. Obes Rev. 2017 Jun;18(6):635-646.
  • Zouhal H, Saeidi A, Salhi A, Li H, Essop MF, Laher I, Rhibi F, Amani-Shalamzari S, Ben Abderrahman A. Exercise Training and Fasting: Current Insights. Open Access J Sports Med. 2020 Jan 21;11:1-28.

Origine de l’approche

L’approche biopsychosociale de la santé a été développée conjointement par deux médecins psychiatres, George Libman Engel et John Romano, en 1977 à l’Université de Rochester aux États-Unis. Tous deux aujourd’hui décédés, ils proposaient déjà il y a plusieurs décennies une approche globale (holistique) de la santé. Contrairement au modèle traditionnel-moderne, qui est principalement axé sur la physiopathologie et la dimension biologique d’un problème de santé, le modèle biopsychosocial considère plutôt les trois principales dimensions : biologique, psychologique et sociale, ainsi que leur complexe interaction dans la dynamique de la maladie.

Engel fut très critique envers le modèle traditionnel de la santé.  Il jugeait inadéquat de traiter les patients en faisant abstraction des autres déterminants de la santé tels que l’expérience de vie du patient ou ses émotions par exemple. Il rejetait donc la pratique courante qui était dirigée quasi uniquement sur la maladie, et ce, au détriment même de l’humain qui la vivait.

Bien que le contexte de cette approche fut d’abord en santé mentale, il n’en demeure pas moins qu’elle est encore utilisée aujourd’hui et applicable dans plusieurs domaines de la santé.

 

L’humain au centre des 6 dimensions de la santé

Les professionnels de la santé en faveur d’une approche globale de la santé vont considérer l’humain comme un tout. Ainsi, nous reconnaissons principalement six dimensions au modèle biopsychosocial : physique, intellectuelle, environnementale, spirituelle, relationnelle et émotionnelle. Chacune de ces dimensions joue un rôle déterminant pour la santé.

Par exemple, la santé physique peut s’exprimer par des muscles forts, un coeur en santé et un profil sanguin optimal, tandis que la santé relationnelle se caractérise plutôt par la qualité des relations humaines que nous entretenons, lesquelles sont toutes aussi importantes sur notre santé globale.

Par ailleurs, nous savons également que notre environnement influence énormément nos comportements, nos habitudes de vie et, donc, notre santé et notre bien-être. Ces dimensions sont constamment en interaction entre elles, mais aussi avec, en son centre, l’humain.

La santé est donc, en quelque sorte, un équilibre dynamique et unique à chaque individu entre toutes ces dimensions et l’humain. Cela rejoint très bien la définition de la santé selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) :

« La santé est un état de bien-être physique, mental, social complet et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

 

Ma vision de la santé disponible sur mon tout nouveau site web

Je suis kinésiologue (spécialiste du mouvement humain) de formation universitaire, mais je m’intéresse depuis très longtemps à beaucoup plus que ça, soit d’aider la population à améliorer ses habitudes de vie. J’ai la forte conviction (confirmée par la science soit dit en passant) que la prévention et nos habitudes de vie sont les principaux outils dont nous disposons pour vivre une vie en santé, authentique et pour vieillir tout en conservant un maximum d’autonomie physique et psychologique.

Pour guider l’humain à travers l’adoption de nouvelles habitudes de vie durables pour le long terme il n’est pas suffisant d’être un « spécialiste » d’un domaine précis de la santé. Il importe plus que jamais d’être en mesure d’accompagner globalement l’humain à travers chacune des dimensions de sa santé, et ce, en considérant celui-ci comme un tout et non comme la somme de ses parties.

 

Sur ce, je vous invite à surfer sur mon tout nouveau site web pour voir encore plus en détails ce qui se cache derrière mon approche en saines habitudes de vie.

https://patricebeaudry.com

 


 

RÉFÉRENCES

The Biopsychosocial Model 25 Years Later: Principles, Practice, and Scientific Inquiry, Francesc Borrell-

Carrió, Anthony L. Suchman and Ronald M. Epstein, The Annals of Family Medicine November

2004, 2 (6) 576-582; DOI: https://doi.org/10.1370/afm.245

Origine de l’approche

L’approche biopsychosociale de la santé a été développée conjointement par deux médecins psychiatres, George Libman Engel et John Romano, en 1977 à l’Université de Rochester aux États-Unis. Tous deux aujourd’hui décédés, ils proposaient déjà il y a plusieurs décennies une approche globale (holistique) de la santé. Contrairement au modèle traditionnel-moderne, qui est principalement axé sur la physiopathologie et la dimension biologique d’un problème de santé, le modèle biopsychosocial considère plutôt les trois principales dimensions : biologique, psychologique et sociale, ainsi que leur complexe interaction dans la dynamique de la maladie.

Engel fut très critique envers le modèle traditionnel de la santé.  Il jugeait inadéquat de traiter les patients en faisant abstraction des autres déterminants de la santé tels que l’expérience de vie du patient ou ses émotions par exemple. Il rejetait donc la pratique courante qui était dirigée quasi uniquement sur la maladie, et ce, au détriment même de l’humain qui la vivait.

Bien que le contexte de cette approche fut d’abord en santé mentale, il n’en demeure pas moins qu’elle est encore utilisée aujourd’hui et applicable dans plusieurs domaines de la santé.

 

L’humain au centre des 6 dimensions de la santé

Les professionnels de la santé en faveur d’une approche globale de la santé vont considérer l’humain comme un tout. Ainsi, nous reconnaissons principalement six dimensions au modèle biopsychosocial : physique, intellectuelle, environnementale, spirituelle, relationnelle et émotionnelle. Chacune de ces dimensions joue un rôle déterminant pour la santé.

Par exemple, la santé physique peut s’exprimer par des muscles forts, un coeur en santé et un profil sanguin optimal, tandis que la santé relationnelle se caractérise plutôt par la qualité des relations humaines que nous entretenons, lesquelles sont toutes aussi importantes sur notre santé globale.

Par ailleurs, nous savons également que notre environnement influence énormément nos comportements, nos habitudes de vie et, donc, notre santé et notre bien-être. Ces dimensions sont constamment en interaction entre elles, mais aussi avec, en son centre, l’humain.

La santé est donc, en quelque sorte, un équilibre dynamique et unique à chaque individu entre toutes ces dimensions et l’humain. Cela rejoint très bien la définition de la santé selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) :

« La santé est un état de bien-être physique, mental, social complet et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

 

Ma vision de la santé disponible sur mon tout nouveau site web

Je suis kinésiologue (spécialiste du mouvement humain) de formation universitaire, mais je m’intéresse depuis très longtemps à beaucoup plus que ça, soit d’aider la population à améliorer ses habitudes de vie. J’ai la forte conviction (confirmée par la science soit dit en passant) que la prévention et nos habitudes de vie sont les principaux outils dont nous disposons pour vivre une vie en santé, authentique et pour vieillir tout en conservant un maximum d’autonomie physique et psychologique.

Pour guider l’humain à travers l’adoption de nouvelles habitudes de vie durables pour le long terme il n’est pas suffisant d’être un « spécialiste » d’un domaine précis de la santé. Il importe plus que jamais d’être en mesure d’accompagner globalement l’humain à travers chacune des dimensions de sa santé, et ce, en considérant celui-ci comme un tout et non comme la somme de ses parties.

 

Sur ce, je vous invite à surfer sur mon tout nouveau site web pour voir encore plus en détails ce qui se cache derrière mon approche en saines habitudes de vie.

https://patricebeaudry.com

 


 

RÉFÉRENCES

The Biopsychosocial Model 25 Years Later: Principles, Practice, and Scientific Inquiry, Francesc Borrell-

Carrió, Anthony L. Suchman and Ronald M. Epstein, The Annals of Family Medicine November

2004, 2 (6) 576-582; DOI: https://doi.org/10.1370/afm.245

Dans l’attente d’un été prometteur qui nous amènera peut-être un peu de soleil ardent, on ne voulait surtout pas oublier un grand classique estival, populaire au Québec: le burger! Il fallait bien vous gâter un peu cet été, à notre façon bien sûr, avec un ajout de vitamines, minéraux, fibres et antioxydant, dont la zéaxanthine.

Eric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) avec l’aide de notre chef en cuisine international, Jean-François, voulait vous proposer une façon originale de traiter les légumineuses.

Saviez-vous que les populations qui possèdent un haut taux de centenaires, comme la population d’Okinawa au Japon, consomment habituellement plus de protéines végétales sous forme de légumineuse que les autres populations ayant une moins bonne longévité? Les multiples bénéfices santé des légumineuses proviennent principalement de leur composition en protéines, en fibre, en isoflavone et en d’autres composés phénoliques.

Voici donc un délicieux hamburger végétarien aux haricots noirs! Nous sommes conscients que ce genre de mets a la réputation d’être plus sec, mais soyez sans crainte, car notre version est tout simplement décadente à souhait avec une belle texture. Vous serez subjugué! En connaissance de cause, on préconise les bienfaits des protéines végétales pour favoriser la longévité en santé. Cela répond aussi à certaines demandes reçues. C’est ainsi dire que notre recette fera plaisir à ces blogueur(euse)s en particulier qui demandaient des trucs pour réduire la consommation de viande. Nous essayons toujours, tant bien que mal, de répondre à toute demande spéciale proposée par vous tous.

En tant que chef de cuisine internationale, je tiens à vous remercier, car vos demandes m’aident à relever de beaux défis par le biais de vos requêtes. Notre burger de fèves noires, bien spécial, ne sera désormais le délice de tout bon carnivore qui se respectent. Les amateurs de burgers au bœuf de l’ouest n’en seront que confondus! Ce petit délice d’été sera une belle solution de rechange pour manger moins de viande, avec un maximum de plaisir… Yee-Haw! Tous à vos selles les cuistots!

 

Burger de haricots noirs et patate douce à la tex-mex

(Donne environ 8 galettes)

Ingrédients

  • 2 patates douces moyennes coupées en deux (dans le sens de la longueur)
  • 1 ½ tasse de quinoa blanc cuit ou de riz brun cuit (1/2 tasse crue)
  • 1 conserve de haricots noirs bien rincés et égouttés
  • 1 demi-oignon rouge coupé en rondelles moyennes
  • Feuilles de laitue frisée (ou autre) lavées

Mélange d’épices tex-mex :

  • 3 cuillères à soupe de graines de lin moulues
  • 2 cuillerées à thé de cumin moulu
  • 1 cuillerée à thé de sel kascher (ou) 1 ½ à 2 cuillerées à thé de sel de mer
  • 1 cuillerée à thé de poudre d’oignon
  • 1 cuillerée à thé de poudre de chili
  • 1/2 cuillerées à thé de poudre d’ail
  • 1/4 de cuillerée à thé d’origan en flocons
  • ¼ de cuillerée à thé de poivre blanc

Guacamole rapide :

  • 1 à 2 avocats bien mûrs
  • 1 à 2 ½ once de jus de lime frais
  • sel, poivre, au goût
  • pincée de cumin moulue (facultative)
  • 1 tomate épépinée en dés moyens
  • Le reste de l’oignon coupé en petits dés

Vous aurez besoin :

  • une plaque de cuisson en aluminium foncé
  • papier parchemin
  • pilon à purée et une fourchette
  • pain à hamburger de blé entier ou avec graines de sésame
  • 1 à 2 cuillerées à soupe de graines de lin moulues (au besoin seulement)

Étapes

1.Préchauffer votre four à 375 degrés Fahrenheit. À l’aide d’un bon couteau de cuisine, couper les patates douces dans le sens de la longueur. Une fois ces dernières taillées, les enfourner sur un morceau de papier parchemin pour 30-35 minutes. Les pommes de terre douces se piqueront facilement avec la pointe d’un couteau lorsqu’elles seront prêtes.

2. Si vous n’avez pas de riz brun ou de quinoa cuit à votre disposition, c’est le moment pour cuire la demi-tasse requise. Dans une petite casserole, peu importe le grain choisi, portez à ébullition une tasse d’eau dans laquelle vous verserez le riz ou quinoa.  Baissez le feu à moyen doux durant la cuisson jusqu’à une totale évaporation. La cuisson de votre céréale choisie peut varier entre 15 et 25 minutes. Laisser reposer le riz ou quinoa à découvert.

3. Pendant ce temps, préparez le guacamole rapide et le mélange d’épices. Couper l’oignon en deux; couper la moitié en petits cubes, puis l’autre en rondelles moyennes. Ces rondelles serviront à garnir votre burger; les petits cubes iront pour le guacamole rapide. Si vous aimez les condiments en extra, doublez ou encore triplez les oignons et ingrédients du guacamole rapide selon vos besoins.  Couper la tomate en deux, en prenant soin de retirer le centre moelleux, de manière à faire des petits cubes avec le reste, sans liquide en extra. Presser également les limes pour récolter le jus.

Dans un bol à mélanger moyen; déposer l’avocat sans peau ni noyaux, puis écraser-le à l’aide d’une fourchette jusqu’à consistance crémeuse avec ou sans morceau; ajouter le jus de lime, la tomate, l’oignon coupé, le sel, le poivre, la pincée de cumin si désirée; tout en mélangeant délicatement les ingrédients. Mettre le guacamole rapide au frais pour plus tard au service.

4. Dans un petit contenant de plastique, mettez tous les ingrédients pour le mélange d’épices tex-mex; remuer les épices dans le petit récipient, à couvercle fermé, pendant quelques secondes pour bien mélanger le tout.

5. Il est maintenant venu le moment de façonner ces délicieuses boulettes. Nous préchaufferons de nouveau le four à 375 degrés Fahrenheit, ou même le grill; ce sera à condition d’avoir une plaque bien huilée ou encore une feuille de cuisson spécialisée pour effectuer une cuisson indirecte. Ces boulettes pourraient prendre tout au plus 15 minutes au barbecue, tandis qu’elles requièrent vingt minutes de chaque côté pour la cuisson au four.

Dans un grand bol à mélanger, à l’aide d’une fourchette, piler délicatement les haricots noirs; il vous restera certaines fèves entières, c’est tout à fait normal. Subséquemment, vous ajouterez la chair de patate douce retirée de sa pelure aux haricots, tout en continuant de pilonner jusqu’à l’obtention d’une belle purée épaisse. Ajoutez-leur le quinoa ou riz brun cuit, sans oublier le mélange d’épices tex-mex. Par la suite, vous mélanger le tout soigneusement à l’aide d’une spatule à gâteau (maryse) ou cuillère de bois. Prenez une petite quantité de mélange dans vos doigts pour voir si ça se tient et ne colle pas trop. Si la mixture est trop collante, quasi non malléable, c’est là que viennent les cuillérées de graines de lin supplémentaires à la rescousse!

6. Former des galettes uniformes avec la préparation aux haricots noirs d’environ un 1/3 de tasse chacune. Pour le four, on utilise une plaque d’aluminium recouverte d’un papier parchemin. Cuisez-les vingt minutes d’un côté, en les retournant doucement, de manière à poursuivre la cuisson pour la même durée. Pour le barbecue, vous utiliserez une plaque adaptée bien huilée ou encore une feuille de cuisson spécialisée non huilée; on estime que cela prend 15 minutes, sans nécessairement avoir besoin de les retourner.

7. En attendant que vos galettes soient cuites, faites réchauffer vos pains; quelques minutes au grill ou au four seront suffisantes.

8. Tartiner les pains du guacamole rapide. Y déposer la galette d’haricots noir, les oignons rouges et quelques morceaux de laitue. Refermer le pain.

Invitez tous les carnivores invétérés que vous connaissez pour voir à quel point ils seront bouche bée par ce délice végétarien! Une bonne dose de frites croustillantes avec une bonne bière blonde de votre cru serait les parfaits alliés à cette gâterie.

 

Bonne saison estivale à tous!

 

Autres lectures suggérées :

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Références

  • Bouchenak M, Lamri-Senhadji M. Nutritional quality of legumes, and their role in cardiometabolic risk prevention: a review. J Med Food. 2013 Mar;16(3):185-98. doi: 10.1089/jmf.2011.0238. Epub 2013 Feb 11. PMID: 23398387.
  • Domínguez-López I, Yago-Aragón M, Salas-Huetos A, Tresserra-Rimbau A, Hurtado-Barroso S. Effects of Dietary Phytoestrogens on Hormones throughout a Human Lifespan: A Review. 2020 Aug 15;12(8):2456. doi: 10.3390/nu12082456. PMID: 32824177; PMCID: PMC7468963.
  • Willcox DC, Scapagnini G, Willcox BJ. Healthy aging diets other than the Mediterranean: a focus on the Okinawan diet. Mech Ageing Dev. 2014 Mar-Apr;136-137:148-62. doi: 10.1016/j.mad.2014.01.002. Epub 2014 Jan 21. PMID: 24462788; PMCID: PMC5403516.

 

 

Dans l’attente d’un été prometteur qui nous amènera peut-être un peu de soleil ardent, on ne voulait surtout pas oublier un grand classique estival, populaire au Québec: le burger! Il fallait bien vous gâter un peu cet été, à notre façon bien sûr, avec un ajout de vitamines, minéraux, fibres et antioxydant, dont la zéaxanthine.

Eric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) avec l’aide de notre chef en cuisine international, Jean-François, voulait vous proposer une façon originale de traiter les légumineuses.

Saviez-vous que les populations qui possèdent un haut taux de centenaires, comme la population d’Okinawa au Japon, consomment habituellement plus de protéines végétales sous forme de légumineuse que les autres populations ayant une moins bonne longévité? Les multiples bénéfices santé des légumineuses proviennent principalement de leur composition en protéines, en fibre, en isoflavone et en d’autres composés phénoliques.

Voici donc un délicieux hamburger végétarien aux haricots noirs! Nous sommes conscients que ce genre de mets a la réputation d’être plus sec, mais soyez sans crainte, car notre version est tout simplement décadente à souhait avec une belle texture. Vous serez subjugué! En connaissance de cause, on préconise les bienfaits des protéines végétales pour favoriser la longévité en santé. Cela répond aussi à certaines demandes reçues. C’est ainsi dire que notre recette fera plaisir à ces blogueur(euse)s en particulier qui demandaient des trucs pour réduire la consommation de viande. Nous essayons toujours, tant bien que mal, de répondre à toute demande spéciale proposée par vous tous.

En tant que chef de cuisine internationale, je tiens à vous remercier, car vos demandes m’aident à relever de beaux défis par le biais de vos requêtes. Notre burger de fèves noires, bien spécial, ne sera désormais le délice de tout bon carnivore qui se respectent. Les amateurs de burgers au bœuf de l’ouest n’en seront que confondus! Ce petit délice d’été sera une belle solution de rechange pour manger moins de viande, avec un maximum de plaisir… Yee-Haw! Tous à vos selles les cuistots!

 

Burger de haricots noirs et patate douce à la tex-mex

(Donne environ 8 galettes)

Ingrédients

  • 2 patates douces moyennes coupées en deux (dans le sens de la longueur)
  • 1 ½ tasse de quinoa blanc cuit ou de riz brun cuit (1/2 tasse crue)
  • 1 conserve de haricots noirs bien rincés et égouttés
  • 1 demi-oignon rouge coupé en rondelles moyennes
  • Feuilles de laitue frisée (ou autre) lavées

Mélange d’épices tex-mex :

  • 3 cuillères à soupe de graines de lin moulues
  • 2 cuillerées à thé de cumin moulu
  • 1 cuillerée à thé de sel kascher (ou) 1 ½ à 2 cuillerées à thé de sel de mer
  • 1 cuillerée à thé de poudre d’oignon
  • 1 cuillerée à thé de poudre de chili
  • 1/2 cuillerées à thé de poudre d’ail
  • 1/4 de cuillerée à thé d’origan en flocons
  • ¼ de cuillerée à thé de poivre blanc

Guacamole rapide :

  • 1 à 2 avocats bien mûrs
  • 1 à 2 ½ once de jus de lime frais
  • sel, poivre, au goût
  • pincée de cumin moulue (facultative)
  • 1 tomate épépinée en dés moyens
  • Le reste de l’oignon coupé en petits dés

Vous aurez besoin :

  • une plaque de cuisson en aluminium foncé
  • papier parchemin
  • pilon à purée et une fourchette
  • pain à hamburger de blé entier ou avec graines de sésame
  • 1 à 2 cuillerées à soupe de graines de lin moulues (au besoin seulement)

Étapes

1.Préchauffer votre four à 375 degrés Fahrenheit. À l’aide d’un bon couteau de cuisine, couper les patates douces dans le sens de la longueur. Une fois ces dernières taillées, les enfourner sur un morceau de papier parchemin pour 30-35 minutes. Les pommes de terre douces se piqueront facilement avec la pointe d’un couteau lorsqu’elles seront prêtes.

2. Si vous n’avez pas de riz brun ou de quinoa cuit à votre disposition, c’est le moment pour cuire la demi-tasse requise. Dans une petite casserole, peu importe le grain choisi, portez à ébullition une tasse d’eau dans laquelle vous verserez le riz ou quinoa.  Baissez le feu à moyen doux durant la cuisson jusqu’à une totale évaporation. La cuisson de votre céréale choisie peut varier entre 15 et 25 minutes. Laisser reposer le riz ou quinoa à découvert.

3. Pendant ce temps, préparez le guacamole rapide et le mélange d’épices. Couper l’oignon en deux; couper la moitié en petits cubes, puis l’autre en rondelles moyennes. Ces rondelles serviront à garnir votre burger; les petits cubes iront pour le guacamole rapide. Si vous aimez les condiments en extra, doublez ou encore triplez les oignons et ingrédients du guacamole rapide selon vos besoins.  Couper la tomate en deux, en prenant soin de retirer le centre moelleux, de manière à faire des petits cubes avec le reste, sans liquide en extra. Presser également les limes pour récolter le jus.

Dans un bol à mélanger moyen; déposer l’avocat sans peau ni noyaux, puis écraser-le à l’aide d’une fourchette jusqu’à consistance crémeuse avec ou sans morceau; ajouter le jus de lime, la tomate, l’oignon coupé, le sel, le poivre, la pincée de cumin si désirée; tout en mélangeant délicatement les ingrédients. Mettre le guacamole rapide au frais pour plus tard au service.

4. Dans un petit contenant de plastique, mettez tous les ingrédients pour le mélange d’épices tex-mex; remuer les épices dans le petit récipient, à couvercle fermé, pendant quelques secondes pour bien mélanger le tout.

5. Il est maintenant venu le moment de façonner ces délicieuses boulettes. Nous préchaufferons de nouveau le four à 375 degrés Fahrenheit, ou même le grill; ce sera à condition d’avoir une plaque bien huilée ou encore une feuille de cuisson spécialisée pour effectuer une cuisson indirecte. Ces boulettes pourraient prendre tout au plus 15 minutes au barbecue, tandis qu’elles requièrent vingt minutes de chaque côté pour la cuisson au four.

Dans un grand bol à mélanger, à l’aide d’une fourchette, piler délicatement les haricots noirs; il vous restera certaines fèves entières, c’est tout à fait normal. Subséquemment, vous ajouterez la chair de patate douce retirée de sa pelure aux haricots, tout en continuant de pilonner jusqu’à l’obtention d’une belle purée épaisse. Ajoutez-leur le quinoa ou riz brun cuit, sans oublier le mélange d’épices tex-mex. Par la suite, vous mélanger le tout soigneusement à l’aide d’une spatule à gâteau (maryse) ou cuillère de bois. Prenez une petite quantité de mélange dans vos doigts pour voir si ça se tient et ne colle pas trop. Si la mixture est trop collante, quasi non malléable, c’est là que viennent les cuillérées de graines de lin supplémentaires à la rescousse!

6. Former des galettes uniformes avec la préparation aux haricots noirs d’environ un 1/3 de tasse chacune. Pour le four, on utilise une plaque d’aluminium recouverte d’un papier parchemin. Cuisez-les vingt minutes d’un côté, en les retournant doucement, de manière à poursuivre la cuisson pour la même durée. Pour le barbecue, vous utiliserez une plaque adaptée bien huilée ou encore une feuille de cuisson spécialisée non huilée; on estime que cela prend 15 minutes, sans nécessairement avoir besoin de les retourner.

7. En attendant que vos galettes soient cuites, faites réchauffer vos pains; quelques minutes au grill ou au four seront suffisantes.

8. Tartiner les pains du guacamole rapide. Y déposer la galette d’haricots noir, les oignons rouges et quelques morceaux de laitue. Refermer le pain.

Invitez tous les carnivores invétérés que vous connaissez pour voir à quel point ils seront bouche bée par ce délice végétarien! Une bonne dose de frites croustillantes avec une bonne bière blonde de votre cru serait les parfaits alliés à cette gâterie.

 

Bonne saison estivale à tous!

 

Autres lectures suggérées :

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Références

  • Bouchenak M, Lamri-Senhadji M. Nutritional quality of legumes, and their role in cardiometabolic risk prevention: a review. J Med Food. 2013 Mar;16(3):185-98. doi: 10.1089/jmf.2011.0238. Epub 2013 Feb 11. PMID: 23398387.
  • Domínguez-López I, Yago-Aragón M, Salas-Huetos A, Tresserra-Rimbau A, Hurtado-Barroso S. Effects of Dietary Phytoestrogens on Hormones throughout a Human Lifespan: A Review. 2020 Aug 15;12(8):2456. doi: 10.3390/nu12082456. PMID: 32824177; PMCID: PMC7468963.
  • Willcox DC, Scapagnini G, Willcox BJ. Healthy aging diets other than the Mediterranean: a focus on the Okinawan diet. Mech Ageing Dev. 2014 Mar-Apr;136-137:148-62. doi: 10.1016/j.mad.2014.01.002. Epub 2014 Jan 21. PMID: 24462788; PMCID: PMC5403516.

 

 

Dans le premier article, nous avons parlé de l’importance d’agir pour modifier vos habitudes de vie afin de rester en santé plus longtemps et d’éviter de faire partie des statistiques négatives. Pour ce faire, le programme «Vitolise ta vie» est là pour vous y aider! Durant ce programme de 8 semaines, vous bénéficierez aussi de rabais exclusifs sur un grand nombre de produits Vitoli ou BASE.

Le programme sera animé par Jean-Christophe Poirier de Bougez Mieux, collaborateur au blogue de Vitoli. Monsieur Poirier, que l’on appelle amicalement JC, sera accompagné par Eric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com). JC se spécialise dans le changement des habitudes de vie par des méthodes simples de modification de vos actions au quotidien. Il aide une grande quantité d’entreprises à améliorer la santé de leurs employés par des activités de groupe qu’il a décidé d’offrir à la communauté Vitoli.

 

Voici les sujets qui vous seront présentés lors de ces ateliers d’accompagnement, ainsi que les produits pour lesquels vous bénéficierai de rabais exclusifs de 20% :

 

  • 30 août : Réussir ses changements – Rabais sur les BASE oméga-3 et BASE Vitamine D

Découvrez la “main du changement”, soit les 6 éléments essentiels pour réussir, mais surtout maintenir les changements apportés à ses habitudes de vie. Découvrez votre «why?», ainsi que la psychologie et la biologie qui se cache derrière la réussite d’un changement. Nous allons démystifier l’aspect de répétition lors d’un changement : combien de fois le faire, quoi prioriser, est-ce qu’on doit commencer par le plus facile ou le plus difficile ? Nous allons, de plus, discuter de comment ces principes peuvent s’appliquer dans votre vie et tout au long de votre processus de changement.

  • 6 septembre : Créer plus d’énergie par le rythme – Rabais sur Vitoli Énergie

Découvrez votre chronotype (le rythme sur lequel votre corps performe le mieux) et l’influence du rythme circadien sur les hormones et le système nerveux. On vous parle de son impact sur votre niveau d’énergie, votre sommeil, votre alimentation, ainsi que votre pratique d’activité physique. Découvrez 3 techniques de respiration et l’influence du rythme de celle-ci sur votre rythme cardiaque.

  • 13 sept : La routine du matin – Rabais sur Vitoli Mémoire et santé cognitive

Découvrez les pièges à éviter au moment du réveil, ainsi que les 6 actions, surnommés “la main du matin”, qui vont permettre d’améliorer votre énergie tout au long de la journée. Découvrez comment la routine matinale joue un rôle important dans la gestion de votre stress au quotidien. Tout cela en moins de 5 minutes ! Cette routine du matin s’adapte bien en fonction de votre chronotype. Vous aurez aussi 5 exemples de routine d’activation matinale d’une durée d’entre 2 et 15 minutes.

  • 20 septembre : Améliorer son sommeil – Rabais sur Vitoli Sommeil

Qu’est-ce que le sommeil ? Connaissez-vous les 5 phases du sommeil ? Découvrez les pièges cachés qui nuisent à celui-ci ainsi que les 4 grands ennemis à un sommeil de qualité. Pourquoi avoir une routine du soir ? Qu’est-ce que l’on devrait retrouver dans notre routine du soir ? Découvrez les éléments à prioriser pour maximiser votre sommeil avec des outils concrets pour vous aider. À quelle heure devez-vous vous coucher en fonction de votre chronotype ? On vous donne aussi des outils pour éviter de vous exposer à la lumière le soir.

  • 27 septembre : Gestion du stress par la récupération et la reconnaissance – Rabais sur Vitoli Stress et anxiété

Découvrez comment tourner votre stress en énergie positive! Nous allons aussi voir comment vos actions peuvent dicter vos pensées avec des exercices simples et concrets à intégrer dans votre quotidien. On vous parle du principe du verre d’eau pour libérer votre cerveau de sa charge mentale. Découvrez comment récupérer mentalement et physiquement grâce à des pauses efficaces.

  • 4 octobre : Nourrir son microbiote et ses mitochondries – Rabais sur BASE Probiotique et Vitoli Bien vieillir

Apprenez à connaître les milliards de bactéries qui composent votre microbiote ainsi que les usines d’énergie de vos cellules, les mitochondries. Découvrez quels sont les aliments et les habitudes qui les affectent de façon positives et négatives comme le jeûne, l’alimentation cétogène, l’alimentation méditerranéenne, les aliments fermentés, etc. Découvrez d’autres facteurs que la nutrition qui auront un impact positif sur ces habitants de votre corps ainsi que sur votre santé tels que le soleil, la température, le stress, etc.

  • 11 octobre : Optimiser son système immunitaire et cardiaque – Rabais sur Vitoli Immunité et Vitoli Cardiovasculaire

Apprenez comment entraîner votre système immunitaire pour mieux résister aux maladies et aux virus, mais également pour maintenir un maximum d’énergie et de vitalité au quotidien. Tout cela grâce à des actions aussi simples que l’exposition au soleil, l’exposition au chaud et au froid, l’influence du stress, du sommeil, de l’alimentation et de l’activité physique.

  • 18 octobre : Diminuer les douleurs musculosquelettiques – Rabais sur Vitoli Articulations

Venez comprendre ce qu’est une douleur chronique. Découvrez d’où ces douleurs proviennent et comment s’en sortir avec des exemples concrets. On parlera aussi du rôle du mouvement, de l’inflammation, du sommeil et de la nutrition sur la douleur.

 

Il s’agit de conférences payantes. Vous pourrez soit acheter l’ensemble des ateliers et bénéficier d’un coût avantageux avant le 1er août de 149,99$ (une valeur de 319,92$), ou acheter celles qui vous intéressent à l’unité pour 39,99$ par atelier.

Au plaisir de répondre à vos questions durant ces événements qui visent à ‘’Vitoliser’’ votre parcours, chaque jour, afin de mieux vous outiller à profiter de la vie, plus longtemps.

Vous pouvez vous inscrire en cliquant ici.

 

Autres lectures suggérées :

Dans le premier article, nous avons parlé de l’importance d’agir pour modifier vos habitudes de vie afin de rester en santé plus longtemps et d’éviter de faire partie des statistiques négatives. Pour ce faire, le programme «Vitolise ta vie» est là pour vous y aider! Durant ce programme de 8 semaines, vous bénéficierez aussi de rabais exclusifs sur un grand nombre de produits Vitoli ou BASE.

Le programme sera animé par Jean-Christophe Poirier de Bougez Mieux, collaborateur au blogue de Vitoli. Monsieur Poirier, que l’on appelle amicalement JC, sera accompagné par Eric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com). JC se spécialise dans le changement des habitudes de vie par des méthodes simples de modification de vos actions au quotidien. Il aide une grande quantité d’entreprises à améliorer la santé de leurs employés par des activités de groupe qu’il a décidé d’offrir à la communauté Vitoli.

 

Voici les sujets qui vous seront présentés lors de ces ateliers d’accompagnement, ainsi que les produits pour lesquels vous bénéficierai de rabais exclusifs de 20% :

 

  • 30 août : Réussir ses changements – Rabais sur les BASE oméga-3 et BASE Vitamine D

Découvrez la “main du changement”, soit les 6 éléments essentiels pour réussir, mais surtout maintenir les changements apportés à ses habitudes de vie. Découvrez votre «why?», ainsi que la psychologie et la biologie qui se cache derrière la réussite d’un changement. Nous allons démystifier l’aspect de répétition lors d’un changement : combien de fois le faire, quoi prioriser, est-ce qu’on doit commencer par le plus facile ou le plus difficile ? Nous allons, de plus, discuter de comment ces principes peuvent s’appliquer dans votre vie et tout au long de votre processus de changement.

  • 6 septembre : Créer plus d’énergie par le rythme – Rabais sur Vitoli Énergie

Découvrez votre chronotype (le rythme sur lequel votre corps performe le mieux) et l’influence du rythme circadien sur les hormones et le système nerveux. On vous parle de son impact sur votre niveau d’énergie, votre sommeil, votre alimentation, ainsi que votre pratique d’activité physique. Découvrez 3 techniques de respiration et l’influence du rythme de celle-ci sur votre rythme cardiaque.

  • 13 sept : La routine du matin – Rabais sur Vitoli Mémoire et santé cognitive

Découvrez les pièges à éviter au moment du réveil, ainsi que les 6 actions, surnommés “la main du matin”, qui vont permettre d’améliorer votre énergie tout au long de la journée. Découvrez comment la routine matinale joue un rôle important dans la gestion de votre stress au quotidien. Tout cela en moins de 5 minutes ! Cette routine du matin s’adapte bien en fonction de votre chronotype. Vous aurez aussi 5 exemples de routine d’activation matinale d’une durée d’entre 2 et 15 minutes.

  • 20 septembre : Améliorer son sommeil – Rabais sur Vitoli Sommeil

Qu’est-ce que le sommeil ? Connaissez-vous les 5 phases du sommeil ? Découvrez les pièges cachés qui nuisent à celui-ci ainsi que les 4 grands ennemis à un sommeil de qualité. Pourquoi avoir une routine du soir ? Qu’est-ce que l’on devrait retrouver dans notre routine du soir ? Découvrez les éléments à prioriser pour maximiser votre sommeil avec des outils concrets pour vous aider. À quelle heure devez-vous vous coucher en fonction de votre chronotype ? On vous donne aussi des outils pour éviter de vous exposer à la lumière le soir.

  • 27 septembre : Gestion du stress par la récupération et la reconnaissance – Rabais sur Vitoli Stress et anxiété

Découvrez comment tourner votre stress en énergie positive! Nous allons aussi voir comment vos actions peuvent dicter vos pensées avec des exercices simples et concrets à intégrer dans votre quotidien. On vous parle du principe du verre d’eau pour libérer votre cerveau de sa charge mentale. Découvrez comment récupérer mentalement et physiquement grâce à des pauses efficaces.

  • 4 octobre : Nourrir son microbiote et ses mitochondries – Rabais sur BASE Probiotique et Vitoli Bien vieillir

Apprenez à connaître les milliards de bactéries qui composent votre microbiote ainsi que les usines d’énergie de vos cellules, les mitochondries. Découvrez quels sont les aliments et les habitudes qui les affectent de façon positives et négatives comme le jeûne, l’alimentation cétogène, l’alimentation méditerranéenne, les aliments fermentés, etc. Découvrez d’autres facteurs que la nutrition qui auront un impact positif sur ces habitants de votre corps ainsi que sur votre santé tels que le soleil, la température, le stress, etc.

  • 11 octobre : Optimiser son système immunitaire et cardiaque – Rabais sur Vitoli Immunité et Vitoli Cardiovasculaire

Apprenez comment entraîner votre système immunitaire pour mieux résister aux maladies et aux virus, mais également pour maintenir un maximum d’énergie et de vitalité au quotidien. Tout cela grâce à des actions aussi simples que l’exposition au soleil, l’exposition au chaud et au froid, l’influence du stress, du sommeil, de l’alimentation et de l’activité physique.

  • 18 octobre : Diminuer les douleurs musculosquelettiques – Rabais sur Vitoli Articulations

Venez comprendre ce qu’est une douleur chronique. Découvrez d’où ces douleurs proviennent et comment s’en sortir avec des exemples concrets. On parlera aussi du rôle du mouvement, de l’inflammation, du sommeil et de la nutrition sur la douleur.

 

Il s’agit de conférences payantes. Vous pourrez soit acheter l’ensemble des ateliers et bénéficier d’un coût avantageux avant le 1er août de 149,99$ (une valeur de 319,92$), ou acheter celles qui vous intéressent à l’unité pour 39,99$ par atelier.

Au plaisir de répondre à vos questions durant ces événements qui visent à ‘’Vitoliser’’ votre parcours, chaque jour, afin de mieux vous outiller à profiter de la vie, plus longtemps.

Vous pouvez vous inscrire en cliquant ici.

 

Autres lectures suggérées :

Vous cherchez à optimiser votre santé ? À être accompagné pour le faire ? Pouvoir poser des questions et être dirigé de façon à mieux atteindre vos objectifs ? Nous avons pensé à vous! Le nouveau programme «Vitolise ta vie» est un outil de plus pour nous permettre de vous aider à optimiser votre santé afin que vous puissiez profiter de la vie le plus longtemps possible.

Il sera présenté sous 8 activités différentes durant 8 semaines consécutives et sera animé par Jean-Christophe Poirier de Bougez Mieux, collaborateur au blogue de Vitoli. Monsieur Poirier, que l’on appelle amicalement JC, sera accompagné par Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com). JC se spécialise dans le changement des habitudes de vie par des méthodes simple de modification de vos actions au quotidien. Il aide une grande quantité d’entreprise à améliorer la santé de leurs employés par des activités de groupe qu’il a décidé d’offrir à la communauté Vitoli.

Pour bien comprendre l’importance du programme «Vitolise ta vie», prenez quelques minutes pour lire ces informations:

  • Les médicaments pour la santé cardiovasculaire réduisent de 20 à 30% les risques de mortalité alors que les saines habitudes de vie pourraient les réduire de 84 à 92%.
  • L’exercice physique à lui seul peut réduire de 50% les risques de démence et d’Alzheimer.
  • Un homme dormant moins de 5 heures par nuit à l’âge de 50 ans a 2 fois plus de risque de faire une crise cardiaque, et ce, pour les 20 années suivantes.

Le problème, même s’il s’agit d’informations convaincantes, c’est que cela risque de demeurer des statistiques. Comment les traduire en motivation ? Comment modifier vos habitudes de vie pour éviter de faire partie de ces chiffres ? C’est l’objectif des ateliers ‘’Vitolise ta vie’’. Sur une période de 8 semaines, ces ateliers vous accompagneront pour vous donner des trucs, vous motiver, pour incorporer des améliorations à 8 aspects de votre vie qui vous aideront à rester en santé plus longtemps. Une application sur appareils intelligents viendra vous accompagner et vous permettre de poser des questions plus facilement.

Durant ces huit semaines, les sujets suivants seront abordés :

  • 30 août : Réussir ses changements
  • 6 sept : Créer plus d’énergie par le rythme
  • 13 septembre : La routine du matin
  • 20 septembre : Améliorer son sommeil
  • 27 septembre : Gestion du stress par la récupération et la reconnaissance
  • 4 octobre: Nourrir son microbiote et ses mitochondries
  • 11 octobre: Optimiser son système immunitaire et cardiaque
  • 18 octobre : Diminuer les douleurs musculosquelettiques

Il s’agit de conférences payantes, qui donneront accès à des rabais exclusif que nous vous annoncerons plus tard! Vous pourrez soit acheter l’ensemble des ateliers et bénéficier d’un coût avantageux de 149,99$ avant le 1er août pour les 8 (d’une valeur de 319,92$). Sinon, vous acheter seulement les ateliers qui vous intéressent à l’unité pour 39,99$ chacune.

 

Bien que les ateliers vous aideront à mieux vivre, il est possible que vous aillez tout de même besoin d’un coup de pouce supplémentaire. Pour ce faire, certains produits naturels pourraient vous être utiles, et ce, même si vous avez une bonne alimentation.

Il faut savoir que certaines molécules bénéfiques, souvent uniques à certaines plantes, ne sont pas disponibles dans les aliments ou ils y sont en quantités insuffisantes. Ainsi, pour des problèmes de santé importants, les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour permettre l’efficacité potentielle. Certains de ces extraits de plante cumulent une grande quantité de démonstrations cliniques :

  • Shinjyo et ses collaborateurs (2020), ont confirmé l’efficacité de la valériane pour le stress et les problèmes de sommeil, basée sur 60 études, dont 49 études cliniques randomisées et 8 études observationnelles.
  • Une étude a relevé plus de 1 142 études scientifiques sur le Ginkgo biloba. En ne considérant que les études cliniques de plus haute qualité (neuf études totalisant 2 578 patients), les auteurs concluent que les extraits de Ginkgo biloba sont supérieurs au placébo pour la prévention du déclin cognitif et la conservation des capacités de tous les jours.
  • Déjà en 2004, il y a près de 20 ans, un chercheur du département de médecine de l’Université de Toronto publiait une analyse systématique de la littérature scientifique sur la griffe du diable, relevant 12 études cliniques. Gagnier et ses collaborateurs (2004) ont confirmé les quantités nécessaires en molécules actives pour avoir des effets significatifs sur les douleurs reliées à l’arthrose ou les douleurs non spécifiques au dos.

 

Afin de vous proposer des solutions des plus complètes, chacun de ces ateliers sera accompagné d’un rabais exclusif de 20% sur les achats en ligne (sur les produits indiqués), disponible pour une quantité limitée :

  • 30 août : Réussir ses changements – BASE oméga-3 et BASE Vitamine D
  • 6 sept : Créer plus d’énergie par le rythme – Vitoli Énergie
  • 13 sept : La routine du matin – Vitoli Mémoire et santé cognitive
  • 20 sept : Améliorer son sommeil – Vitoli Sommeil
  • 27 sept : Gestion du stress pas la récupération et la reconnaissance – Vitoli Stress et anxiété
  • 4 oct : Nourrir son microbiote et ses mitochondries – BASE Probiotique et Vitoli Bien vieillir
  • 11 oct : Optimiser son système immunitaire et cardiaque – Vitoli Immunité et Vitoli Cardiovasculaire
  • 18 oct : Diminuer les douleurs musculosquelettiques – Vitoli Articulations

 

Nous décrirons dans un prochain article, plus en détail, le contenu de chacun des ateliers pour vous donner un avant-goût des conseils que vous pourrez bénéficier.

Au plaisir de vous aider à vivre en santé, plus longtemps!

Pour vous inscrire, cliquez sur le lien ici.

 

Autres lectures proposées :

 

Références :

  • Brondino et al, 2013. A Systematic Review and Meta-Analysis of Ginkgo biloba in Neuropsychiatric Disorders: From Ancient Tradition to Modern-Day Medicine. Evid Based Complement Alternat Med. 2013:915691.
  • Gagnier JJ, Chrubasik S, Manheimer E. Harpgophytum procumbens for osteoarthritis and low back pain: a systematic review. BMC Complement Altern Med. 2004 Sep 15;4:13.
  • Kahleova et al, 2018. Vegetarian Dietary Patterns and Cardiovascular Disease. Prog Cardiovasc Dis. 2018 May – Jun;61(1):54-61.
  • Moa Bengtsson, 2018. Middle age men with short sleep duration have two times higher risk of cardiovascular events than those with normal sleep duration, a cohort study with 21 years follow-up. European society of cardiology; Congress 2018.
  • Sabia et al., august 2019. Association of ideal cardiovascular health at age 50 with incidence of dementia: 25 years follow-up of Whitehall II cohort study. BMJ 2019; 366.
  • Samieri et al., 2018. Association of Cardiovascular Health Level in Older Age With Cognitive Decline and Incident Dementia, JAMA. 2018; 320(7):657-664.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.
  • Weng et al., august 2019. Acute exercise effects predict training change in cognition and connectivity. journal Medicine & Science in Sports & Exercise. Med Sci Sports Exerc. 2019 Aug 2.

Vous cherchez à optimiser votre santé ? À être accompagné pour le faire ? Pouvoir poser des questions et être dirigé de façon à mieux atteindre vos objectifs ? Nous avons pensé à vous! Le nouveau programme «Vitolise ta vie» est un outil de plus pour nous permettre de vous aider à optimiser votre santé afin que vous puissiez profiter de la vie le plus longtemps possible.

Il sera présenté sous 8 activités différentes durant 8 semaines consécutives et sera animé par Jean-Christophe Poirier de Bougez Mieux, collaborateur au blogue de Vitoli. Monsieur Poirier, que l’on appelle amicalement JC, sera accompagné par Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com). JC se spécialise dans le changement des habitudes de vie par des méthodes simple de modification de vos actions au quotidien. Il aide une grande quantité d’entreprise à améliorer la santé de leurs employés par des activités de groupe qu’il a décidé d’offrir à la communauté Vitoli.

Pour bien comprendre l’importance du programme «Vitolise ta vie», prenez quelques minutes pour lire ces informations:

  • Les médicaments pour la santé cardiovasculaire réduisent de 20 à 30% les risques de mortalité alors que les saines habitudes de vie pourraient les réduire de 84 à 92%.
  • L’exercice physique à lui seul peut réduire de 50% les risques de démence et d’Alzheimer.
  • Un homme dormant moins de 5 heures par nuit à l’âge de 50 ans a 2 fois plus de risque de faire une crise cardiaque, et ce, pour les 20 années suivantes.

Le problème, même s’il s’agit d’informations convaincantes, c’est que cela risque de demeurer des statistiques. Comment les traduire en motivation ? Comment modifier vos habitudes de vie pour éviter de faire partie de ces chiffres ? C’est l’objectif des ateliers ‘’Vitolise ta vie’’. Sur une période de 8 semaines, ces ateliers vous accompagneront pour vous donner des trucs, vous motiver, pour incorporer des améliorations à 8 aspects de votre vie qui vous aideront à rester en santé plus longtemps. Une application sur appareils intelligents viendra vous accompagner et vous permettre de poser des questions plus facilement.

Durant ces huit semaines, les sujets suivants seront abordés :

  • 30 août : Réussir ses changements
  • 6 sept : Créer plus d’énergie par le rythme
  • 13 septembre : La routine du matin
  • 20 septembre : Améliorer son sommeil
  • 27 septembre : Gestion du stress par la récupération et la reconnaissance
  • 4 octobre: Nourrir son microbiote et ses mitochondries
  • 11 octobre: Optimiser son système immunitaire et cardiaque
  • 18 octobre : Diminuer les douleurs musculosquelettiques

Il s’agit de conférences payantes, qui donneront accès à des rabais exclusif que nous vous annoncerons plus tard! Vous pourrez soit acheter l’ensemble des ateliers et bénéficier d’un coût avantageux de 149,99$ avant le 1er août pour les 8 (d’une valeur de 319,92$). Sinon, vous acheter seulement les ateliers qui vous intéressent à l’unité pour 39,99$ chacune.

 

Bien que les ateliers vous aideront à mieux vivre, il est possible que vous aillez tout de même besoin d’un coup de pouce supplémentaire. Pour ce faire, certains produits naturels pourraient vous être utiles, et ce, même si vous avez une bonne alimentation.

Il faut savoir que certaines molécules bénéfiques, souvent uniques à certaines plantes, ne sont pas disponibles dans les aliments ou ils y sont en quantités insuffisantes. Ainsi, pour des problèmes de santé importants, les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour permettre l’efficacité potentielle. Certains de ces extraits de plante cumulent une grande quantité de démonstrations cliniques :

  • Shinjyo et ses collaborateurs (2020), ont confirmé l’efficacité de la valériane pour le stress et les problèmes de sommeil, basée sur 60 études, dont 49 études cliniques randomisées et 8 études observationnelles.
  • Une étude a relevé plus de 1 142 études scientifiques sur le Ginkgo biloba. En ne considérant que les études cliniques de plus haute qualité (neuf études totalisant 2 578 patients), les auteurs concluent que les extraits de Ginkgo biloba sont supérieurs au placébo pour la prévention du déclin cognitif et la conservation des capacités de tous les jours.
  • Déjà en 2004, il y a près de 20 ans, un chercheur du département de médecine de l’Université de Toronto publiait une analyse systématique de la littérature scientifique sur la griffe du diable, relevant 12 études cliniques. Gagnier et ses collaborateurs (2004) ont confirmé les quantités nécessaires en molécules actives pour avoir des effets significatifs sur les douleurs reliées à l’arthrose ou les douleurs non spécifiques au dos.

 

Afin de vous proposer des solutions des plus complètes, chacun de ces ateliers sera accompagné d’un rabais exclusif de 20% sur les achats en ligne (sur les produits indiqués), disponible pour une quantité limitée :

  • 30 août : Réussir ses changements – BASE oméga-3 et BASE Vitamine D
  • 6 sept : Créer plus d’énergie par le rythme – Vitoli Énergie
  • 13 sept : La routine du matin – Vitoli Mémoire et santé cognitive
  • 20 sept : Améliorer son sommeil – Vitoli Sommeil
  • 27 sept : Gestion du stress pas la récupération et la reconnaissance – Vitoli Stress et anxiété
  • 4 oct : Nourrir son microbiote et ses mitochondries – BASE Probiotique et Vitoli Bien vieillir
  • 11 oct : Optimiser son système immunitaire et cardiaque – Vitoli Immunité et Vitoli Cardiovasculaire
  • 18 oct : Diminuer les douleurs musculosquelettiques – Vitoli Articulations

 

Nous décrirons dans un prochain article, plus en détail, le contenu de chacun des ateliers pour vous donner un avant-goût des conseils que vous pourrez bénéficier.

Au plaisir de vous aider à vivre en santé, plus longtemps!

Pour vous inscrire, cliquez sur le lien ici.

 

Autres lectures proposées :

 

Références :

  • Brondino et al, 2013. A Systematic Review and Meta-Analysis of Ginkgo biloba in Neuropsychiatric Disorders: From Ancient Tradition to Modern-Day Medicine. Evid Based Complement Alternat Med. 2013:915691.
  • Gagnier JJ, Chrubasik S, Manheimer E. Harpgophytum procumbens for osteoarthritis and low back pain: a systematic review. BMC Complement Altern Med. 2004 Sep 15;4:13.
  • Kahleova et al, 2018. Vegetarian Dietary Patterns and Cardiovascular Disease. Prog Cardiovasc Dis. 2018 May – Jun;61(1):54-61.
  • Moa Bengtsson, 2018. Middle age men with short sleep duration have two times higher risk of cardiovascular events than those with normal sleep duration, a cohort study with 21 years follow-up. European society of cardiology; Congress 2018.
  • Sabia et al., august 2019. Association of ideal cardiovascular health at age 50 with incidence of dementia: 25 years follow-up of Whitehall II cohort study. BMJ 2019; 366.
  • Samieri et al., 2018. Association of Cardiovascular Health Level in Older Age With Cognitive Decline and Incident Dementia, JAMA. 2018; 320(7):657-664.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.
  • Weng et al., august 2019. Acute exercise effects predict training change in cognition and connectivity. journal Medicine & Science in Sports & Exercise. Med Sci Sports Exerc. 2019 Aug 2.

La petite histoire de l’acupuncture

L’acupuncture, parcelle de médecine traditionnelle Chinoise ou Orientale, est réglementée au Québec depuis plus de 25 ans. Le Québec a été un pionnier en Amérique du Nord en modifiant la loi médicale en 1977[1] pour permettre à des non-médecins de pratiquer l’acupuncture. Il est à noter l’apport de personnages importants tel M. Oscar Wexu qui aurait été l’un des premiers à introduire l’acupuncture au Québec selon ses dires. C’est en 1986 que le Québec adopta le premier règlement sur l’acupuncture et détermina un programme du ministère de l’Éducation, qui a été octroyé et prodigué par le Collègue de Rosemont qui est, depuis ce temps, le seul organisme reconnu de l’enseignement de la formation initiale de l’acupuncture au Québec. Le Québec fut également la première juridiction en Amérique du Nord, voire en Occident, à accorder un ordre professionnel aux praticiens des méthodes traditionnelles chinoises et orientale (MTCO). Les acupuncteurs d’aujourd’hui peuvent jouir d’une reconnaissance pleine et entière grâce à aux pionniers de l’acupuncture au Québec, qui ont dû se battre contre vents et marées, à une époque où les poursuites pour pratique illégale de la médecine étaient coutumes. Il faut également reconnaître d’emblée l’apport du Dr. Augustin Roy, président du collège des médecins de 1974 à 1994, qui demanda au gouvernement de l’époque d’accepter le projet de loi sur l’acupuncture avant la fin juin de 1994[2][i].

Naturellement, même si l’histoire de l’acupuncture au Québec est très jeune, il en est tout autrement lorsque l’on s’intéresse à son origine. En fait, l’amalgame des écrits médicaux chinois[3], mieux connu sous le nom de « Classique Interne de l’empereur Jaune (Huang Di Nei Jing), a probablement été compilé dans les alentours de l’an 100-200 av. J.C. Il contient même des écrits datant d’avant cette époque. Il semblerait que cette période de compilation serait plus près des faits historiques réels que certaines dates antérieures avancées, qui appartiendraient plutôt à la légende. Quoiqu’il en soit, ces écrits seraient le résultat de processus continu de pensées critiques, d’expériences et d’essais cliniques formulés et reformulés par des cliniciens et de théoriciens respectés de l’époque.

Certains parlent d’un ouvrage qui fournit un modèle complexe et détaillé de l’univers, de la terre, de l’humain ainsi que des propositions scientifiques toujours observables de nos jours. Il définit les bases anatomiques et physiologiques de la MTC, ainsi qu’une explication souvent très imagée et remplie de sagesse, décrivant l’observation de l’interaction de l’humain avec son environnement. Cet ouvrage comprend deux portions soit le Su Wen (Questions simples) qui traite de concepts théoriques et de cosmologie médicale et le Ling Shu (l’Axe Spirituel) parle plutôt de l’aspect pratique, tel l’acupuncture et la moxibustion. Évidemment, il y a plusieurs versions de cet ouvrage dont l’une semble plus importante, soit celle de Wang Bing qui l’a publié en 24 rouleaux et 81 chapitres. Il y a bien d’autres écrits et de traités de médecine traditionnelle chinoise dont je vous fais grâce pour le moment.  Il existe également plusieurs traductions de ces ouvrages, j’ai choisi de vous parler d’un petit extrait de la version du Dr. Albert Husson du Huang Di Nei Jing Su Wen, qui est présenté comme un entretien entre l’empereur Jaune (Huang Di) et Qi Bo, son ministre, qui auraient vécu durant le troisième millénaire avant notre ère. Ça va comme suit :

  • Huang Di dit à Qi Bo : « …On m’a rapporté que dans la haute antiquité on vivait centenaire sans que l’activité faiblisse. Les gens d’à présent sont déjà affaiblis à 50 ans. Est-ce par suite d’un changement d’époque ou par la faute des hommes? »
  • Et la réponse de Qi Bo : « Obéissant au Dao, les anciens se modelaient sur le yin-yang et se conformaient aux nombres. Ils étaient modérés dans leur alimentation et réglés dans leurs activités. Ils évitaient le surmenage, se gardaient de détériorer leur corps et leur esprit, se permettaient ainsi de vivre un siècle. Les gens d’à présent ne vivent plus de même, ils se gavent d’alcool, sont téméraires et luxurieux. Les passions épuisent leur essence et dilapident leur souffle naturel. Insatiables et inconsidérés, ils se livrent à leurs penchants, vont à l’encontre des vraies joies de la vie et s’agitent sans mesure et se fatiguent prématurément…[4]»

En résumé, le constat et que même à cette époque, on parle d’il y a environ 3000 ans, les mêmes défis se présentaient à l’humain en rapport avec les saines habitudes de vie.

La médecine traditionnel Chinoise était avant tout une médecine préventive, i.e. que les médecins Chinois étaient payés et pouvaient garder leur travail tant que l’empereur restait en santé. S’il y avait altération de la santé, ce qu’on pourrait appeler ici, la « maladie », leur emploi pouvait en dépendre ainsi que leurs vies également.

Il faut noter que les médecins chinois de l’époque, traitaient les patients avec les différentes thérapeutiques associées à la médecine chinoise, soit la pharmacopée, la diététique, le zeng-gu/ tuina, l’acupuncture ainsi que le Qi Gong Clinique (Medical Qi Gong). Ce qui incluaient des conseils sur le mode vie, l’alimentation et des exercices pour améliorer la santé

 

De la tradition à la science. Y a-t-il des données probantes?

Je me suis amusé à faire une recherche avec les mots “acupuncture” et “research” sur le site de www.sciencedirect.com. Le résultat est assez impressionnant, plus de 27 000 articles, documents, livres, méta-analyses (analyse de recherche sur des sujets en particulier regroupant plusieurs recherches), bref, il y a de quoi à se mettre sous la dent.

Bien sûr, que ces 27 000 titres ne sont probablement pas tous sérieux ou avec la rigueur scientifique dont on devrait s’attendre, mais ça donne quand même une idée de l’ampleur de l’intérêt sur le sujet.

Il est clair qu’il reste encore beaucoup de recherche à faire quant aux mécanismes de l’acupuncture sur les différents systèmes du corps humains ou être vivant, mais que de dire qu’il n’y a pas de preuve scientifique sur le sujet, cette affirmation pouvait paraître sérieuse dans les années 70-80 et même 90, mais il y a des études récentes sur l’acupuncture avec des niveaux d’évidences élevés qui prouvent le contraire.

Considérant que l’acupuncture est une médecine dite empirique (dont la pratique est basée sur l’observation et l’expérience), le champ d’application est vaste. Voilà un aperçu, qui n’est pas exhaustif bien sûr, de ce qui peut être traité en fonction des données probantes actuelles sur l’acupuncture :

Il y aurait pour le moment, selon les données probantes de niveau I avec un effet positif cohérent ainsi qu’un niveau d’évidence élevé, soit les 8 conditions suivantes [5]:

  • Migraine en prévention
  • Céphalée de tension
  • Céphalées chroniques
  • Douleur lombaire chronique
  • Douleur postopératoire
  • Nausées et vomissements  avec suite de Chimiothérapie (avec antiémétiques) et Postopératoire
  • Ostéo-arthrite du genou
  • Rhinite allergique saisonnière et perannuelle.

Toujours selon les données probantes de niveau I avec un effet positif considérable ainsi qu’un niveau d’évidence de moyen à élevé, Il y aurait ainsi pour le moment, 38 conditions bénéficiant de l’acupuncture, dont en voici quelques-unes:

  • Asthme chez l’adulte
  • Constipation
  • Bouffées de chaleur et insomnie de la ménopause
  • douleurs cervicales
  • lombalgies aiguës
  • sciatalgie
  • anxiété
  • dépression (avec antidépresseur)
  • fatigue
  • douleur en oncologie
  • trouble de stress post traumatique et bien d’autre…Comme vous pouvez constater, le fruit des recherches en acupuncture est plus que considérable, quoiqu’il y ait encore beaucoup de chemin à faire. L’acupuncture est une thérapeutique efficace et sécuritaire lorsque pratiquée par des professionnels compétents. L’ordre des acupuncteurs avait déposé un mémoire[6] à l’Assemblée nationale en 2016 (révisé en 2020) sur l’efficacité, l’aspect sécuritaire et même sur la notion de rentabilité dans l’optique d’intégration au système de santé.

En terminant, ce premier article d’une série, met la table et donne une idée, des différents aspects de la médecine traditionnelle chinoise qui pourraient être abordés. Que ce soit sur les notions de « Qi », les mécanismes reconnus de façon scientifique de l’effet de l’aiguille sur les fibroblastes et autres, la théorie des cinq éléments, le yin-yang, les recherches sur l’acupuncture en oncologie, bref, j’essaierai du mieux que je peux vous faire voyager entre les concepts théoriques ancestrales et l’explication et la compréhension aussi succincte qu’elle soit, de ce qui a été démontré à ce jour du point de vue scientifique.

Je vous laisse sur une petite note philosophique : « Ce n’est pas parce que ne l’on comprend pas comment quelque chose fonctionne, que ça n’existe pas. » Fudjaii

Sylvain Audet, Acupuncteur, propriétaire de la Clinique de santé intégrative de Drummondville (https://www.sante-integrative.ca/)

N.B : Assurez-vous de consulter un professionnel de la santé qualifié et au Québec, assurez-vous que votre acupuncteur(e) est membre en règle de l’Ordre des acupuncteurs du Québec.

 

​Références : 

1 Tiré du Rapport du président dans le rapport annuel 2011-2012 de l’Ordre des acupuncteurs du Québec (OAQ)

2 Le Devoir, 11 mai 1994, Cahier A4 – source Presse Canadienne

3 Inspiré du livre : Comprendre la médecine Chinoise – La toile sans tisserand

4 Extrait du Livre I, chapitre I p.71 du Huang Di Nei Jing SuWen, Dr. Albert Husson, Association Scientifique des Médecins acupuncteurs de France.

5 Tiré de « The acupuncture evidence project: A comparative literature review (revised edition). Brisbane: Australian Acupuncture and Chinese Medicine Association Ltd» , McDonald J, JanzS, 2017.

6 http://www.csbe.gouv.qc.ca/fileadmin/www/2016/PanierServices_Memoires_Recus/OAQ.pdf

La petite histoire de l’acupuncture

L’acupuncture, parcelle de médecine traditionnelle Chinoise ou Orientale, est réglementée au Québec depuis plus de 25 ans. Le Québec a été un pionnier en Amérique du Nord en modifiant la loi médicale en 1977[1] pour permettre à des non-médecins de pratiquer l’acupuncture. Il est à noter l’apport de personnages importants tel M. Oscar Wexu qui aurait été l’un des premiers à introduire l’acupuncture au Québec selon ses dires. C’est en 1986 que le Québec adopta le premier règlement sur l’acupuncture et détermina un programme du ministère de l’Éducation, qui a été octroyé et prodigué par le Collègue de Rosemont qui est, depuis ce temps, le seul organisme reconnu de l’enseignement de la formation initiale de l’acupuncture au Québec. Le Québec fut également la première juridiction en Amérique du Nord, voire en Occident, à accorder un ordre professionnel aux praticiens des méthodes traditionnelles chinoises et orientale (MTCO). Les acupuncteurs d’aujourd’hui peuvent jouir d’une reconnaissance pleine et entière grâce à aux pionniers de l’acupuncture au Québec, qui ont dû se battre contre vents et marées, à une époque où les poursuites pour pratique illégale de la médecine étaient coutumes. Il faut également reconnaître d’emblée l’apport du Dr. Augustin Roy, président du collège des médecins de 1974 à 1994, qui demanda au gouvernement de l’époque d’accepter le projet de loi sur l’acupuncture avant la fin juin de 1994[2][i].

Naturellement, même si l’histoire de l’acupuncture au Québec est très jeune, il en est tout autrement lorsque l’on s’intéresse à son origine. En fait, l’amalgame des écrits médicaux chinois[3], mieux connu sous le nom de « Classique Interne de l’empereur Jaune (Huang Di Nei Jing), a probablement été compilé dans les alentours de l’an 100-200 av. J.C. Il contient même des écrits datant d’avant cette époque. Il semblerait que cette période de compilation serait plus près des faits historiques réels que certaines dates antérieures avancées, qui appartiendraient plutôt à la légende. Quoiqu’il en soit, ces écrits seraient le résultat de processus continu de pensées critiques, d’expériences et d’essais cliniques formulés et reformulés par des cliniciens et de théoriciens respectés de l’époque.

Certains parlent d’un ouvrage qui fournit un modèle complexe et détaillé de l’univers, de la terre, de l’humain ainsi que des propositions scientifiques toujours observables de nos jours. Il définit les bases anatomiques et physiologiques de la MTC, ainsi qu’une explication souvent très imagée et remplie de sagesse, décrivant l’observation de l’interaction de l’humain avec son environnement. Cet ouvrage comprend deux portions soit le Su Wen (Questions simples) qui traite de concepts théoriques et de cosmologie médicale et le Ling Shu (l’Axe Spirituel) parle plutôt de l’aspect pratique, tel l’acupuncture et la moxibustion. Évidemment, il y a plusieurs versions de cet ouvrage dont l’une semble plus importante, soit celle de Wang Bing qui l’a publié en 24 rouleaux et 81 chapitres. Il y a bien d’autres écrits et de traités de médecine traditionnelle chinoise dont je vous fais grâce pour le moment.  Il existe également plusieurs traductions de ces ouvrages, j’ai choisi de vous parler d’un petit extrait de la version du Dr. Albert Husson du Huang Di Nei Jing Su Wen, qui est présenté comme un entretien entre l’empereur Jaune (Huang Di) et Qi Bo, son ministre, qui auraient vécu durant le troisième millénaire avant notre ère. Ça va comme suit :

  • Huang Di dit à Qi Bo : « …On m’a rapporté que dans la haute antiquité on vivait centenaire sans que l’activité faiblisse. Les gens d’à présent sont déjà affaiblis à 50 ans. Est-ce par suite d’un changement d’époque ou par la faute des hommes? »
  • Et la réponse de Qi Bo : « Obéissant au Dao, les anciens se modelaient sur le yin-yang et se conformaient aux nombres. Ils étaient modérés dans leur alimentation et réglés dans leurs activités. Ils évitaient le surmenage, se gardaient de détériorer leur corps et leur esprit, se permettaient ainsi de vivre un siècle. Les gens d’à présent ne vivent plus de même, ils se gavent d’alcool, sont téméraires et luxurieux. Les passions épuisent leur essence et dilapident leur souffle naturel. Insatiables et inconsidérés, ils se livrent à leurs penchants, vont à l’encontre des vraies joies de la vie et s’agitent sans mesure et se fatiguent prématurément…[4]»

En résumé, le constat et que même à cette époque, on parle d’il y a environ 3000 ans, les mêmes défis se présentaient à l’humain en rapport avec les saines habitudes de vie.

La médecine traditionnel Chinoise était avant tout une médecine préventive, i.e. que les médecins Chinois étaient payés et pouvaient garder leur travail tant que l’empereur restait en santé. S’il y avait altération de la santé, ce qu’on pourrait appeler ici, la « maladie », leur emploi pouvait en dépendre ainsi que leurs vies également.

Il faut noter que les médecins chinois de l’époque, traitaient les patients avec les différentes thérapeutiques associées à la médecine chinoise, soit la pharmacopée, la diététique, le zeng-gu/ tuina, l’acupuncture ainsi que le Qi Gong Clinique (Medical Qi Gong). Ce qui incluaient des conseils sur le mode vie, l’alimentation et des exercices pour améliorer la santé

 

De la tradition à la science. Y a-t-il des données probantes?

Je me suis amusé à faire une recherche avec les mots “acupuncture” et “research” sur le site de www.sciencedirect.com. Le résultat est assez impressionnant, plus de 27 000 articles, documents, livres, méta-analyses (analyse de recherche sur des sujets en particulier regroupant plusieurs recherches), bref, il y a de quoi à se mettre sous la dent.

Bien sûr, que ces 27 000 titres ne sont probablement pas tous sérieux ou avec la rigueur scientifique dont on devrait s’attendre, mais ça donne quand même une idée de l’ampleur de l’intérêt sur le sujet.

Il est clair qu’il reste encore beaucoup de recherche à faire quant aux mécanismes de l’acupuncture sur les différents systèmes du corps humains ou être vivant, mais que de dire qu’il n’y a pas de preuve scientifique sur le sujet, cette affirmation pouvait paraître sérieuse dans les années 70-80 et même 90, mais il y a des études récentes sur l’acupuncture avec des niveaux d’évidences élevés qui prouvent le contraire.

Considérant que l’acupuncture est une médecine dite empirique (dont la pratique est basée sur l’observation et l’expérience), le champ d’application est vaste. Voilà un aperçu, qui n’est pas exhaustif bien sûr, de ce qui peut être traité en fonction des données probantes actuelles sur l’acupuncture :

Il y aurait pour le moment, selon les données probantes de niveau I avec un effet positif cohérent ainsi qu’un niveau d’évidence élevé, soit les 8 conditions suivantes [5]:

  • Migraine en prévention
  • Céphalée de tension
  • Céphalées chroniques
  • Douleur lombaire chronique
  • Douleur postopératoire
  • Nausées et vomissements  avec suite de Chimiothérapie (avec antiémétiques) et Postopératoire
  • Ostéo-arthrite du genou
  • Rhinite allergique saisonnière et perannuelle.

Toujours selon les données probantes de niveau I avec un effet positif considérable ainsi qu’un niveau d’évidence de moyen à élevé, Il y aurait ainsi pour le moment, 38 conditions bénéficiant de l’acupuncture, dont en voici quelques-unes:

  • Asthme chez l’adulte
  • Constipation
  • Bouffées de chaleur et insomnie de la ménopause
  • douleurs cervicales
  • lombalgies aiguës
  • sciatalgie
  • anxiété
  • dépression (avec antidépresseur)
  • fatigue
  • douleur en oncologie
  • trouble de stress post traumatique et bien d’autre…Comme vous pouvez constater, le fruit des recherches en acupuncture est plus que considérable, quoiqu’il y ait encore beaucoup de chemin à faire. L’acupuncture est une thérapeutique efficace et sécuritaire lorsque pratiquée par des professionnels compétents. L’ordre des acupuncteurs avait déposé un mémoire[6] à l’Assemblée nationale en 2016 (révisé en 2020) sur l’efficacité, l’aspect sécuritaire et même sur la notion de rentabilité dans l’optique d’intégration au système de santé.

En terminant, ce premier article d’une série, met la table et donne une idée, des différents aspects de la médecine traditionnelle chinoise qui pourraient être abordés. Que ce soit sur les notions de « Qi », les mécanismes reconnus de façon scientifique de l’effet de l’aiguille sur les fibroblastes et autres, la théorie des cinq éléments, le yin-yang, les recherches sur l’acupuncture en oncologie, bref, j’essaierai du mieux que je peux vous faire voyager entre les concepts théoriques ancestrales et l’explication et la compréhension aussi succincte qu’elle soit, de ce qui a été démontré à ce jour du point de vue scientifique.

Je vous laisse sur une petite note philosophique : « Ce n’est pas parce que ne l’on comprend pas comment quelque chose fonctionne, que ça n’existe pas. » Fudjaii

Sylvain Audet, Acupuncteur, propriétaire de la Clinique de santé intégrative de Drummondville (https://www.sante-integrative.ca/)

N.B : Assurez-vous de consulter un professionnel de la santé qualifié et au Québec, assurez-vous que votre acupuncteur(e) est membre en règle de l’Ordre des acupuncteurs du Québec.

 

​Références : 

1 Tiré du Rapport du président dans le rapport annuel 2011-2012 de l’Ordre des acupuncteurs du Québec (OAQ)

2 Le Devoir, 11 mai 1994, Cahier A4 – source Presse Canadienne

3 Inspiré du livre : Comprendre la médecine Chinoise – La toile sans tisserand

4 Extrait du Livre I, chapitre I p.71 du Huang Di Nei Jing SuWen, Dr. Albert Husson, Association Scientifique des Médecins acupuncteurs de France.

5 Tiré de « The acupuncture evidence project: A comparative literature review (revised edition). Brisbane: Australian Acupuncture and Chinese Medicine Association Ltd» , McDonald J, JanzS, 2017.

6 http://www.csbe.gouv.qc.ca/fileadmin/www/2016/PanierServices_Memoires_Recus/OAQ.pdf

Saviez-vous que nous publions une recette pratiquement tous les mois ? C’est maintenant plus de 25 recettes que vous retrouvez sur le blogue de Vitoli dans le sujet « Recettes ». Ce mois-ci nous avons retenu une demande spéciale antérieure : une recette d’houmous.

Pour d’innombrables raisons de santé, dont le vieillissement cellulaire, consommer plus de protéines végétales serait une clé vers la longévité. Le remplacement des protéines animales pour des protéines végétales, en tout ou en partie, serait corrélé avec la longévité et la réduction des risques de maladies cardiovasculaires. Pour ce faire, il vous faut quelque chose de notamment savoureux qui vous donnera envie d’en manger encore et encore!

À cet effet, le houmous est parfait pour vous; il contient des pois chiches, qui comme toute légumineuse, est hautement protéiné. Le « Tahini » ou encore la pâte de sésame fournit un apport considérable en méthionine; un des huit acides aminés essentiels. Le sésame est aussi un aliment riche en fibres, et sa matière grasse est principalement monoinsaturée.

Nous avons décidé d’ajouter une riche dose de bêta-carotène et de zéaxanthine avec la courge. Il vous suffira d’avoir, sous la main, une variété de légumes pour faire trempette, des craquelins ou des morceaux de pain à grain entier. Avant de vous offrir notre petit bijou doré, nous aimerions vous partager un peu son histoire.

La culture du pois chiche commença il y a 9 900 ans. Les premières mentions du houmous datent du 8e siècle avant Jésus-Christ en Mésopotamie, maintenant nommée l’Irak, en majeure partie. La forme moderne de cette délicieuse purée serait apparue dans l’Empire ottoman durant le 15e siècle. Huit candidats se battent pour savoir son véritable pays d’origine. Parmi eux, le Liban, l’Israël et la Palestine sont les plus actifs à ce sujet; ils ont été suivis de près par la Grèce, la Turquie, la Jordanie, la Syrie et l’Égypte. On peut dire d’emblée que chacun de ces pays respectifs intègre les pois chiches, sous plusieurs formes, dans leur gastronomie.

Nous sommes convaincus que notre houmous à la courge rôtie sera au-delà d’une simple trempette à légumes; il sera également le meilleur condiment à intégrer à vos sandwiches. Bref, vous ne pourrez-vous empêcher de l’intégrer à vos habitudes alimentaires!

 

Houmous à la courge rôtie

Ingrédients

– 3 tasses de courge à chair orangée rôtie et refroidie

(Butternut (musquée), Buttercup (Kabocha) ou Hubbard)

*environ une courge moyenne

– 1 canne (environ 2 tasses) de pois chiches rincés et égouttés

-7-8 feuilles de sauge fraîche

(ou)

-1 à 2 branches de romarin coupées en deux

-6 gousses d’ail rôties

-1 cuillerée à thé de graines de cumin et coriandre

(Torréfiées à sec)

-Sel et poivre au goût

– 1 tasse de pâte de sésame (Tahini)

– ½ tasse d’huile d’olive

-1/2 tasses de jus de citron frais + eau au besoin

– Persil fraîchement ciselé au goût

*Robot culinaire

*Plaque de cuisson en acier inoxydable foncée

*Papier parchemin

 

Étapes

  1. Nous vous conseillons d’avoir de la purée de courge prête, bien refroidie. Sinon passez à la deuxième étape, dans laquelle je vous expliquerai comment procéder. Par la suite, on passera à la troisième étape pour la confection du houmous.
  2. Préchauffez votre four à 375 degrés Fahrenheit. Pendant ce temps, recouvrez votre plaque de cuisson d’un morceau d’un papier parchemin couvrant la surface. Coupez votre courge moyenne en deux à l’aide d’un gros couteau assez tranchant, car ce légume est assez ferme. Réservez six gousses d’ail, ainsi que vos herbes fraîches choisies, soit la sauge ou le romarin selon le choix que vous avez fait. Vous déposerez trois gousses d’ail et la moitié des herbes sur chacune de vos moitiés de courge. Prenez soin de percer, à l’aide d’une fourchette ou la pointe d’un couteau, la peau des courges, cela permettra d’aider à la cuisson. Enfournez maintenant ces beautés dorées pendant 30 à 45 minutes.
  3. Une fois, votre curcubitacé cuit, à l’aide d’une cuillère à soupe, vous raclerez la chair contre la pelure du légume. Dans un contenant de plastique, vous laisserez refroidir la chair et les gousses d’ail rôties. Dans un petit poêlon, faites torréfier les épices (cumin et coriandre) à feu moyen, jusqu’à ce que ces dernières embaument. Cette opération peut prendre 4-5 minutes tout au plus. Une fois grillées, transférez-les dans un petit plat de verre pour les tempérer rapidement. En principe, la chair de votre citrouille sera prête à l’usage, puis vous pourrez passer à la prochaine étape.
  4. Dans votre robot culinaire, mettez tous les ingrédients dans le récipient : la courge et ses aromates, les pois chiches, les épices, le tahini, l’huile d’olive, le jus de citron frais, sel et poivre au goût. Pulsez la préparation à basse vitesse, jusqu’à ce que le tout soit homogène. Si vous vous apercevez que la mixture est un peu trop épaisse, ajoutez de l’eau peu à peu en pulsant, de manière à avoir la consistance désirée. Transférez votre houmous, dans des plats de service à couvercle, avec lesquels vous pourrez les réfrigérer. Parsemez les plats de houmous avec du persil fraîchement ciselé si désiré. Vous êtes maintenant en mesure d’épater vos convives lors d’une fête, ou encore revamper votre sandwich préféré, même celui aux tomates! Passez un bel été et bon appétit à tous!

Références :

  • Huang J, Liao LM, Weinstein SJ, Sinha R, Graubard BI, Albanes D. Association Between Plant and Animal Protein Intake and Overall and Cause-Specific Mortality. JAMA Intern Med. 2020 Sep 1;180(9):1173-1184.
  • Song M, Fung TT, Hu FB, Willett WC, Longo VD, Chan AT, Giovannucci EL. Association of Animal and Plant Protein Intake With All-Cause and Cause-Specific Mortality. JAMA Intern Med. 2016 Oct 1;176(10):1453-1463.
  • Naghshi S, Sadeghi O, Willett WC, Esmaillzadeh A. Dietary intake of total, animal, and plant proteins and risk of all cause, cardiovascular, and cancer mortality: systematic review and dose-response meta-analysis of prospective cohort studies. 2020 Jul 22;370:m2412.

Saviez-vous que nous publions une recette pratiquement tous les mois ? C’est maintenant plus de 25 recettes que vous retrouvez sur le blogue de Vitoli dans le sujet « Recettes ». Ce mois-ci nous avons retenu une demande spéciale antérieure : une recette d’houmous.

Pour d’innombrables raisons de santé, dont le vieillissement cellulaire, consommer plus de protéines végétales serait une clé vers la longévité. Le remplacement des protéines animales pour des protéines végétales, en tout ou en partie, serait corrélé avec la longévité et la réduction des risques de maladies cardiovasculaires. Pour ce faire, il vous faut quelque chose de notamment savoureux qui vous donnera envie d’en manger encore et encore!

À cet effet, le houmous est parfait pour vous; il contient des pois chiches, qui comme toute légumineuse, est hautement protéiné. Le « Tahini » ou encore la pâte de sésame fournit un apport considérable en méthionine; un des huit acides aminés essentiels. Le sésame est aussi un aliment riche en fibres, et sa matière grasse est principalement monoinsaturée.

Nous avons décidé d’ajouter une riche dose de bêta-carotène et de zéaxanthine avec la courge. Il vous suffira d’avoir, sous la main, une variété de légumes pour faire trempette, des craquelins ou des morceaux de pain à grain entier. Avant de vous offrir notre petit bijou doré, nous aimerions vous partager un peu son histoire.

La culture du pois chiche commença il y a 9 900 ans. Les premières mentions du houmous datent du 8e siècle avant Jésus-Christ en Mésopotamie, maintenant nommée l’Irak, en majeure partie. La forme moderne de cette délicieuse purée serait apparue dans l’Empire ottoman durant le 15e siècle. Huit candidats se battent pour savoir son véritable pays d’origine. Parmi eux, le Liban, l’Israël et la Palestine sont les plus actifs à ce sujet; ils ont été suivis de près par la Grèce, la Turquie, la Jordanie, la Syrie et l’Égypte. On peut dire d’emblée que chacun de ces pays respectifs intègre les pois chiches, sous plusieurs formes, dans leur gastronomie.

Nous sommes convaincus que notre houmous à la courge rôtie sera au-delà d’une simple trempette à légumes; il sera également le meilleur condiment à intégrer à vos sandwiches. Bref, vous ne pourrez-vous empêcher de l’intégrer à vos habitudes alimentaires!

 

Houmous à la courge rôtie

Ingrédients

– 3 tasses de courge à chair orangée rôtie et refroidie

(Butternut (musquée), Buttercup (Kabocha) ou Hubbard)

*environ une courge moyenne

– 1 canne (environ 2 tasses) de pois chiches rincés et égouttés

-7-8 feuilles de sauge fraîche

(ou)

-1 à 2 branches de romarin coupées en deux

-6 gousses d’ail rôties

-1 cuillerée à thé de graines de cumin et coriandre

(Torréfiées à sec)

-Sel et poivre au goût

– 1 tasse de pâte de sésame (Tahini)

– ½ tasse d’huile d’olive

-1/2 tasses de jus de citron frais + eau au besoin

– Persil fraîchement ciselé au goût

*Robot culinaire

*Plaque de cuisson en acier inoxydable foncée

*Papier parchemin

 

Étapes

  1. Nous vous conseillons d’avoir de la purée de courge prête, bien refroidie. Sinon passez à la deuxième étape, dans laquelle je vous expliquerai comment procéder. Par la suite, on passera à la troisième étape pour la confection du houmous.
  2. Préchauffez votre four à 375 degrés Fahrenheit. Pendant ce temps, recouvrez votre plaque de cuisson d’un morceau d’un papier parchemin couvrant la surface. Coupez votre courge moyenne en deux à l’aide d’un gros couteau assez tranchant, car ce légume est assez ferme. Réservez six gousses d’ail, ainsi que vos herbes fraîches choisies, soit la sauge ou le romarin selon le choix que vous avez fait. Vous déposerez trois gousses d’ail et la moitié des herbes sur chacune de vos moitiés de courge. Prenez soin de percer, à l’aide d’une fourchette ou la pointe d’un couteau, la peau des courges, cela permettra d’aider à la cuisson. Enfournez maintenant ces beautés dorées pendant 30 à 45 minutes.
  3. Une fois, votre curcubitacé cuit, à l’aide d’une cuillère à soupe, vous raclerez la chair contre la pelure du légume. Dans un contenant de plastique, vous laisserez refroidir la chair et les gousses d’ail rôties. Dans un petit poêlon, faites torréfier les épices (cumin et coriandre) à feu moyen, jusqu’à ce que ces dernières embaument. Cette opération peut prendre 4-5 minutes tout au plus. Une fois grillées, transférez-les dans un petit plat de verre pour les tempérer rapidement. En principe, la chair de votre citrouille sera prête à l’usage, puis vous pourrez passer à la prochaine étape.
  4. Dans votre robot culinaire, mettez tous les ingrédients dans le récipient : la courge et ses aromates, les pois chiches, les épices, le tahini, l’huile d’olive, le jus de citron frais, sel et poivre au goût. Pulsez la préparation à basse vitesse, jusqu’à ce que le tout soit homogène. Si vous vous apercevez que la mixture est un peu trop épaisse, ajoutez de l’eau peu à peu en pulsant, de manière à avoir la consistance désirée. Transférez votre houmous, dans des plats de service à couvercle, avec lesquels vous pourrez les réfrigérer. Parsemez les plats de houmous avec du persil fraîchement ciselé si désiré. Vous êtes maintenant en mesure d’épater vos convives lors d’une fête, ou encore revamper votre sandwich préféré, même celui aux tomates! Passez un bel été et bon appétit à tous!

Références :

  • Huang J, Liao LM, Weinstein SJ, Sinha R, Graubard BI, Albanes D. Association Between Plant and Animal Protein Intake and Overall and Cause-Specific Mortality. JAMA Intern Med. 2020 Sep 1;180(9):1173-1184.
  • Song M, Fung TT, Hu FB, Willett WC, Longo VD, Chan AT, Giovannucci EL. Association of Animal and Plant Protein Intake With All-Cause and Cause-Specific Mortality. JAMA Intern Med. 2016 Oct 1;176(10):1453-1463.
  • Naghshi S, Sadeghi O, Willett WC, Esmaillzadeh A. Dietary intake of total, animal, and plant proteins and risk of all cause, cardiovascular, and cancer mortality: systematic review and dose-response meta-analysis of prospective cohort studies. 2020 Jul 22;370:m2412.

N.B. Vous pouvez lire la première partie ici : Partie 1 de 2

Texte publié initialement sur www.joelmonzee.com

Et si la solution était ailleurs que dans les institutions ? 

Il y a quelques années, Mario Proulx avait réalisé pour Radio-Canada une série d’émissions radiophoniques qui proposaient une vision plus intégrée de la santé et des moyens pour, soit maintenir une bonne qualité de vie, soit envisager différents moyens préventifs ou curatifs pour la recouvrer lorsqu’une maladie physique ou psychologique survient.

En effet, la médecine pharmacologique apparaît souvent comme la référence principale quand un déséquilibre apparaît chez une personne. Or, si cette approche médicale est déterminante pour les problématiques ponctuelles, elle n’apparaît pas toujours aussi efficace au moment où le déséquilibre devient chronique et découle d’habitudes de vie inadéquates ou de facteurs de risques environnementaux. Les difficultés à comprendre et soigner les maladies dégénératives et les troubles mentaux sont des exemples qui illustrent combien les traitements médicaux sont limités pour que leur action puisse être efficiente.

Par ailleurs, l’essor de la recherche biomédicale a offert une vision pleine de promesses au siècle dernier et beaucoup de gens croient qu’il y aura toujours un médicament pour entretenir leur santé et leur autonomie sans qu’ils n’aient à faire attention à leurs habitudes de vie. Et il est vrai que de nombreuses personnes ont eu la vie sauve grâce aux traitements pharmacologiques ou, parfois, à la chirurgie. Les autres approches thérapeutiques – qu’on les appelle ancestrales, douces, alternatives ou complémentaires – ne disposent pas toujours de la même reconnaissance tant auprès des cliniciens qu’auprès des individus. D’une part, la plupart connaissent peu l’utilité de telles approches et elles sont souvent plus efficaces lorsqu’utilisée en prévention. D’autre part, on dispose de moins de références scientifiques, car les protocoles de recherche privilégiés depuis 150 ans ne sont pas adaptés pour explorer les effets de ces pratiques.

Pourtant, de plus en plus de scientifiques invitent les individus à envisager la santé dans une perspective plus globale. Sans négliger l’apport thérapeutique des médicaments, il s’agit ainsi d’envisager les actions à poser de manière préventive, mais aussi de favoriser de saines habitudes de vie. Pour illustrer cette nécessité, Proulx expliquait que «si la génération des baby-boomers est plus en forme que ne l’était la génération précédente, le mode de vie dans les sociétés occidentales est toutefois souvent synonyme de surmenage. L’alimentation de la majorité se révèle déficiente, et une bonne partie de la population préfère les loisirs sédentaires. Avec un système de santé au bord de l’éclatement et l’augmentation des cas de diabète, d’hypertension et de cancer, il est temps d’agir. […] Vivre autrement, c’est surtout un appel au changement, pour que chacun redécouvre les plaisirs d’une vie équilibrée.»

Parmi les témoignages exposés, le psychiatre David Servan-Schreiber exposait pourquoi il était en faveur d’unir les différentes pratiques en médecine. Pour illustrer ses propos, il partageait qu’il avait rencontré différentes personnes pour les questionner sur leur compréhension de la santé et, conséquemment, sur leurs choix curatifs ou préventifs pour favoriser une bonne qualité de vie. Ce qui l’avait le plus surpris, ce sont les réponses des moines tibétains de Dharamsala. Il explique qu’il s’attendait à un refus de la médecine occidentale. Or, ils expliquaient, en cœur, qu’ils sont heureux de disposer des ressources pharmacologiques en cas de problème critique, mais qu’ils recourent plutôt à la médecine ayurvédique ou l’acuponcture dès qu’il s’agit d’une problématique chronique.

Dans son livre Guérir, ce psychiatre partage son propre cheminement qui l’a amené à envisager une approche plus globale pour traiter les affections psychiatriques. C’est ainsi qu’il s’est rendu compte de la nécessité d’intégrer tant les connaissances que les pratiques. Il s’est souvent inquiété du fait qu’on a parfois si facile d’opposer la médecine pharmacologique aux médecines ancestrales (acuponcture, ayurvédique, herboristerie, etc.) ou aux pratiques complémentaires (chiropratique, massothérapie, naturopathie, ostéopathie, psychothérapie, etc.). Certes, cela demanderait de reconsidérer la manière dont on fait les recherches, mais ne serait-il pas possible d’explorer la complémentarité de ces pratiques pour vraiment répondre aux besoins des individus, au moins ceux qui sont en santé et qui pourraient y trouver des pistes préventives.

Je n’ai aucune difficulté avec le fait que les ordres professionnels s’assurent de la sécurité du public, mais ne devraient-ils pas aller plus loin en encourageant des dialogues entre les experts? À quel moment est-ce que le corporatisme peut devenir une forme d’atteinte à la sécurité du public? Sommes-nous protégés des risques que le lobbyisme des industries et des universités puissent éventuellement maintenir la population dans une situation de dépendance envers leurs produits? Ne serait-il pas temps que l’on enseigne aux citoyens les moyens concrets, et les raisons scientifiques ou hypothèses cliniques, pour prendre soin de leur santé de manière préventive?

Bien sûr, il y a des freins, comme pour tout défi visant la transformation d’habitudes bien tenaces. Pourtant, la médecine intégrative a comme fonction de remettre le patient au cœur de son processus de santé et de guérison, si un déséquilibre physique ou psychologique émerge, en utilisant de multiples ressources offertes à travers différentes formes de médecines et pratiques complémentaires. Récemment, Éric Simard et moi avons corédigé un texte exposant l’application de ce concept autour de trois phénomènes de santé (ou de maladie).

Par exemple, nous écrivions que, « dans le traitement de la dépression, de nombreuses études ont montré que trois stratégies permettaient de diminuer les symptômes: (1) un antidépresseur durant 3 à 12 mois; (2) une psychothérapie durant 3 à 12 mois; (3) la marche à pied, au moins 30 minutes 3 fois par semaine, durant 3 à 12 mois. Toutefois, les personnes pratiquant les exercices physiques ont statistiquement moins de risques de faire une rechute que celles qui avaient pris le médicament ou fait de la psychothérapie. » Combien de professionnels de la santé sont au fait de ces données?

De même, j’ai présenté dans mon blogue des informations scientifiques, relayées notamment par Richard Béliveau et Isabelle Huot, montrant différentes manières de soutenir le système immunitaire par de saines habitudes de vie, dont la nutrition. Dans un contexte pandémique avec, d’une part, un virus qui mute continuellement et, d’autre part, un candidat-vaccin basé sur une nouvelle biotechnologie et l’absence de traitement efficace pour contrer les symptômes, pourquoi n’a-t-on pas profité de la situation pour encourager les citoyens à prendre soin de leur santé bien au-delà de respecter les mesures sanitaires préconisées? Le problème n’est pas dans le camp des personnalités politiques, mais celui des ordres professionnels et des universités.

La nécessité de créer un langage commun

Si les différents professionnels de la santé apprenaient un peu mieux les qualités et les opportunités en matière de prévention ou de soins curatifs de chaque corporation, les oppositions s’estomperaient et une véritable collaboration pourrait s’installer au profit des personnes en souffrance. Par ailleurs, les personnes affectées par la maladie ne connaissent pas toujours les ressources dont ils disposent pour favoriser un processus de guérison optimal. Tant les uns que les autres sont ainsi invités à un voyage pour découvrir les richesses, parfois insoupçonnées, qui se présentent pour disposer d’une meilleure qualité de vie.

Malheureusement, le réductionnisme imposé par les études quantitative, les lobbies hyper-puissants du domaine de la santé – dont l’industrie pharmaceutique – et le narcissisme de nombreux experts font en sorte que la santé est perçue en silos imperméables. Or, cette situation qui se complexifie d’année en année représente un double danger pour les citoyens et la société au sens large, car nous allons directement dans un mur!

D’une part, la personne qui voit son autonomie diminuer, momentanément ou chroniquement, perd tout son pouvoir pour réellement consentir au processus de guérison. Elle perd son pouvoir sur sa santé, laissant le soin à d’autres de décider quelles médications seront nécessaires pour recouvrir sa santé. Pire, elle est souvent exclue du dialogue éthique nécessaire.

D’autre part, il y a le coût pour les finances publiques, alors que les dépenses en santé augmentent depuis des années sans que, toutefois, on ait nécessairement de meilleurs soins ou un meilleur encadrement de notre santé.

Pour sortir de cette spirale, il est urgent de recréer le dialogue. D’abord, il est nécessaire de mettre de côté les rivalités entre professionnels de la santé. Chacun a sa place. Chacun est utile. Chacun contribue à trouver des solutions pragmatiques pour soutenir la santé ou la recouvrer dans le cas de maladies. C’est absurde de penser qu’une profession vaut plus que les autres. Ensuite, il faut que ces professionnels aient le courage de regarder comment ils peuvent collaborer dans une pensée systémique et dans un modèle organisationnel collaboratif. Enfin, il est nécessaire de permettre aux patients de retrouver le désir de prendre leur santé en main. Trop souvent, des collègues médecins me partagent, un peu comme le réflexe de ma grand-mère, que leurs patients leur expliquent « non, docteur, je ne changerai pas ma manière de vivre; vous me donnerez des pilules quand je serai malade. »

Pour contribuer à recréer un dialogue pour faire émerger des protocoles en médecine intégrative et à encourager le sens des responsabilités de chacun, nous avons – il y a deux ans – créé une association qui regroupe de multiples professions de la santé. Certaines sont encadrées par un ordre professionnel, d’autres ne le sont pas encore. Bien que nos échanges ont été ralentis par la crise sanitaire, l’essence de notre démarche reste une préoccupation de tous les instants.

Si vous voulez en savoir plus sur la vision développée par l’Association des professionnels pour une santé intégrative, je vous propose d’écouter l’entrevue accordée par Anne-Isabelle Dionne et Éric Simard. J’espère que leurs propos pourront vous inspirer.

 

Sources

J. Bernier, QS veut mettre fin aux listes d’attente en santé mentale, Journal de Montréal, 2022 [https://www.journaldemontreal.com/2022/04/16/qs-veut-mettre-fin-aux-listes-dattente-en-sante-mentale]

K. Gagnon et A. Lacourcière, «Refondation» du système de santé: les six travaux de Christian Dubé, LaPresse, 2022 [https://www.lapresse.ca/contexte/2022-03-20/refondation-du-systeme-de-sante/les-six-travaux-de-christian-dube.php]

J. Monzée et C. Bélanger, Recherche en santé : enjeux et perspectives. Montréal (Québec) Canada : Éds AEGSFM, 2001

J. Monzée et A.M. Tassé. Droits d’auteurs des travaux de recherche: entre propriété intellectuelle, probité intellectuelle et plagiat. Revue Dire, 2001, vol. 11(1): 43-45

J. Monzée, Dopage sportif: de la responsabilité des chercheurs et des entreprises pharmaceutiques. Revue internationale d’éthique sociétale et gouvernementale, 2005, vol. 7(2): 53-70

J. Monzée, Médicaments et performance humaine: thérapie ou dopage? Montréal, Éditions Liber, 2010

J. Monzée, Évolution des connaissances biotechnologiques et pratiques psychothérapeutiques, Revue québécoise de psychologie, 2012, vol. 33(2): 97-122

Organisation mondiale de la santé, Données et statistiques [http://www.who.int/research/fr].

Institut de la statistique du Québec, Le Québec chiffres en main (édition 2006) [www.stat.gouv.qc.ca].

Agence Belga, 26% de médecins en plus en Communauté française, [http://www.rtbf.be/info/belgique/politique/26-pc-de-medecins-en-plus-en-communautefrancaise].

Cirano, Évolution du nombre de médecins par 100 000 habitants (données réactualisées) [https://qe.cirano.qc.ca/theme/education-sante/sante/effectif-medical/graphique-evolution-nombre-medecins-100-000-habitants]

J. Monzée (dir.), Neurosciences et psychothérapie: convergence ou divergence, Montréal, Éditions Liber, 2009 (ré-imprimé en 2015)

N.B. Vous pouvez lire la première partie ici : Partie 1 de 2

Texte publié initialement sur www.joelmonzee.com

Et si la solution était ailleurs que dans les institutions ? 

Il y a quelques années, Mario Proulx avait réalisé pour Radio-Canada une série d’émissions radiophoniques qui proposaient une vision plus intégrée de la santé et des moyens pour, soit maintenir une bonne qualité de vie, soit envisager différents moyens préventifs ou curatifs pour la recouvrer lorsqu’une maladie physique ou psychologique survient.

En effet, la médecine pharmacologique apparaît souvent comme la référence principale quand un déséquilibre apparaît chez une personne. Or, si cette approche médicale est déterminante pour les problématiques ponctuelles, elle n’apparaît pas toujours aussi efficace au moment où le déséquilibre devient chronique et découle d’habitudes de vie inadéquates ou de facteurs de risques environnementaux. Les difficultés à comprendre et soigner les maladies dégénératives et les troubles mentaux sont des exemples qui illustrent combien les traitements médicaux sont limités pour que leur action puisse être efficiente.

Par ailleurs, l’essor de la recherche biomédicale a offert une vision pleine de promesses au siècle dernier et beaucoup de gens croient qu’il y aura toujours un médicament pour entretenir leur santé et leur autonomie sans qu’ils n’aient à faire attention à leurs habitudes de vie. Et il est vrai que de nombreuses personnes ont eu la vie sauve grâce aux traitements pharmacologiques ou, parfois, à la chirurgie. Les autres approches thérapeutiques – qu’on les appelle ancestrales, douces, alternatives ou complémentaires – ne disposent pas toujours de la même reconnaissance tant auprès des cliniciens qu’auprès des individus. D’une part, la plupart connaissent peu l’utilité de telles approches et elles sont souvent plus efficaces lorsqu’utilisée en prévention. D’autre part, on dispose de moins de références scientifiques, car les protocoles de recherche privilégiés depuis 150 ans ne sont pas adaptés pour explorer les effets de ces pratiques.

Pourtant, de plus en plus de scientifiques invitent les individus à envisager la santé dans une perspective plus globale. Sans négliger l’apport thérapeutique des médicaments, il s’agit ainsi d’envisager les actions à poser de manière préventive, mais aussi de favoriser de saines habitudes de vie. Pour illustrer cette nécessité, Proulx expliquait que «si la génération des baby-boomers est plus en forme que ne l’était la génération précédente, le mode de vie dans les sociétés occidentales est toutefois souvent synonyme de surmenage. L’alimentation de la majorité se révèle déficiente, et une bonne partie de la population préfère les loisirs sédentaires. Avec un système de santé au bord de l’éclatement et l’augmentation des cas de diabète, d’hypertension et de cancer, il est temps d’agir. […] Vivre autrement, c’est surtout un appel au changement, pour que chacun redécouvre les plaisirs d’une vie équilibrée.»

Parmi les témoignages exposés, le psychiatre David Servan-Schreiber exposait pourquoi il était en faveur d’unir les différentes pratiques en médecine. Pour illustrer ses propos, il partageait qu’il avait rencontré différentes personnes pour les questionner sur leur compréhension de la santé et, conséquemment, sur leurs choix curatifs ou préventifs pour favoriser une bonne qualité de vie. Ce qui l’avait le plus surpris, ce sont les réponses des moines tibétains de Dharamsala. Il explique qu’il s’attendait à un refus de la médecine occidentale. Or, ils expliquaient, en cœur, qu’ils sont heureux de disposer des ressources pharmacologiques en cas de problème critique, mais qu’ils recourent plutôt à la médecine ayurvédique ou l’acuponcture dès qu’il s’agit d’une problématique chronique.

Dans son livre Guérir, ce psychiatre partage son propre cheminement qui l’a amené à envisager une approche plus globale pour traiter les affections psychiatriques. C’est ainsi qu’il s’est rendu compte de la nécessité d’intégrer tant les connaissances que les pratiques. Il s’est souvent inquiété du fait qu’on a parfois si facile d’opposer la médecine pharmacologique aux médecines ancestrales (acuponcture, ayurvédique, herboristerie, etc.) ou aux pratiques complémentaires (chiropratique, massothérapie, naturopathie, ostéopathie, psychothérapie, etc.). Certes, cela demanderait de reconsidérer la manière dont on fait les recherches, mais ne serait-il pas possible d’explorer la complémentarité de ces pratiques pour vraiment répondre aux besoins des individus, au moins ceux qui sont en santé et qui pourraient y trouver des pistes préventives.

Je n’ai aucune difficulté avec le fait que les ordres professionnels s’assurent de la sécurité du public, mais ne devraient-ils pas aller plus loin en encourageant des dialogues entre les experts? À quel moment est-ce que le corporatisme peut devenir une forme d’atteinte à la sécurité du public? Sommes-nous protégés des risques que le lobbyisme des industries et des universités puissent éventuellement maintenir la population dans une situation de dépendance envers leurs produits? Ne serait-il pas temps que l’on enseigne aux citoyens les moyens concrets, et les raisons scientifiques ou hypothèses cliniques, pour prendre soin de leur santé de manière préventive?

Bien sûr, il y a des freins, comme pour tout défi visant la transformation d’habitudes bien tenaces. Pourtant, la médecine intégrative a comme fonction de remettre le patient au cœur de son processus de santé et de guérison, si un déséquilibre physique ou psychologique émerge, en utilisant de multiples ressources offertes à travers différentes formes de médecines et pratiques complémentaires. Récemment, Éric Simard et moi avons corédigé un texte exposant l’application de ce concept autour de trois phénomènes de santé (ou de maladie).

Par exemple, nous écrivions que, « dans le traitement de la dépression, de nombreuses études ont montré que trois stratégies permettaient de diminuer les symptômes: (1) un antidépresseur durant 3 à 12 mois; (2) une psychothérapie durant 3 à 12 mois; (3) la marche à pied, au moins 30 minutes 3 fois par semaine, durant 3 à 12 mois. Toutefois, les personnes pratiquant les exercices physiques ont statistiquement moins de risques de faire une rechute que celles qui avaient pris le médicament ou fait de la psychothérapie. » Combien de professionnels de la santé sont au fait de ces données?

De même, j’ai présenté dans mon blogue des informations scientifiques, relayées notamment par Richard Béliveau et Isabelle Huot, montrant différentes manières de soutenir le système immunitaire par de saines habitudes de vie, dont la nutrition. Dans un contexte pandémique avec, d’une part, un virus qui mute continuellement et, d’autre part, un candidat-vaccin basé sur une nouvelle biotechnologie et l’absence de traitement efficace pour contrer les symptômes, pourquoi n’a-t-on pas profité de la situation pour encourager les citoyens à prendre soin de leur santé bien au-delà de respecter les mesures sanitaires préconisées? Le problème n’est pas dans le camp des personnalités politiques, mais celui des ordres professionnels et des universités.

La nécessité de créer un langage commun

Si les différents professionnels de la santé apprenaient un peu mieux les qualités et les opportunités en matière de prévention ou de soins curatifs de chaque corporation, les oppositions s’estomperaient et une véritable collaboration pourrait s’installer au profit des personnes en souffrance. Par ailleurs, les personnes affectées par la maladie ne connaissent pas toujours les ressources dont ils disposent pour favoriser un processus de guérison optimal. Tant les uns que les autres sont ainsi invités à un voyage pour découvrir les richesses, parfois insoupçonnées, qui se présentent pour disposer d’une meilleure qualité de vie.

Malheureusement, le réductionnisme imposé par les études quantitative, les lobbies hyper-puissants du domaine de la santé – dont l’industrie pharmaceutique – et le narcissisme de nombreux experts font en sorte que la santé est perçue en silos imperméables. Or, cette situation qui se complexifie d’année en année représente un double danger pour les citoyens et la société au sens large, car nous allons directement dans un mur!

D’une part, la personne qui voit son autonomie diminuer, momentanément ou chroniquement, perd tout son pouvoir pour réellement consentir au processus de guérison. Elle perd son pouvoir sur sa santé, laissant le soin à d’autres de décider quelles médications seront nécessaires pour recouvrir sa santé. Pire, elle est souvent exclue du dialogue éthique nécessaire.

D’autre part, il y a le coût pour les finances publiques, alors que les dépenses en santé augmentent depuis des années sans que, toutefois, on ait nécessairement de meilleurs soins ou un meilleur encadrement de notre santé.

Pour sortir de cette spirale, il est urgent de recréer le dialogue. D’abord, il est nécessaire de mettre de côté les rivalités entre professionnels de la santé. Chacun a sa place. Chacun est utile. Chacun contribue à trouver des solutions pragmatiques pour soutenir la santé ou la recouvrer dans le cas de maladies. C’est absurde de penser qu’une profession vaut plus que les autres. Ensuite, il faut que ces professionnels aient le courage de regarder comment ils peuvent collaborer dans une pensée systémique et dans un modèle organisationnel collaboratif. Enfin, il est nécessaire de permettre aux patients de retrouver le désir de prendre leur santé en main. Trop souvent, des collègues médecins me partagent, un peu comme le réflexe de ma grand-mère, que leurs patients leur expliquent « non, docteur, je ne changerai pas ma manière de vivre; vous me donnerez des pilules quand je serai malade. »

Pour contribuer à recréer un dialogue pour faire émerger des protocoles en médecine intégrative et à encourager le sens des responsabilités de chacun, nous avons – il y a deux ans – créé une association qui regroupe de multiples professions de la santé. Certaines sont encadrées par un ordre professionnel, d’autres ne le sont pas encore. Bien que nos échanges ont été ralentis par la crise sanitaire, l’essence de notre démarche reste une préoccupation de tous les instants.

Si vous voulez en savoir plus sur la vision développée par l’Association des professionnels pour une santé intégrative, je vous propose d’écouter l’entrevue accordée par Anne-Isabelle Dionne et Éric Simard. J’espère que leurs propos pourront vous inspirer.

 

Sources

J. Bernier, QS veut mettre fin aux listes d’attente en santé mentale, Journal de Montréal, 2022 [https://www.journaldemontreal.com/2022/04/16/qs-veut-mettre-fin-aux-listes-dattente-en-sante-mentale]

K. Gagnon et A. Lacourcière, «Refondation» du système de santé: les six travaux de Christian Dubé, LaPresse, 2022 [https://www.lapresse.ca/contexte/2022-03-20/refondation-du-systeme-de-sante/les-six-travaux-de-christian-dube.php]

J. Monzée et C. Bélanger, Recherche en santé : enjeux et perspectives. Montréal (Québec) Canada : Éds AEGSFM, 2001

J. Monzée et A.M. Tassé. Droits d’auteurs des travaux de recherche: entre propriété intellectuelle, probité intellectuelle et plagiat. Revue Dire, 2001, vol. 11(1): 43-45

J. Monzée, Dopage sportif: de la responsabilité des chercheurs et des entreprises pharmaceutiques. Revue internationale d’éthique sociétale et gouvernementale, 2005, vol. 7(2): 53-70

J. Monzée, Médicaments et performance humaine: thérapie ou dopage? Montréal, Éditions Liber, 2010

J. Monzée, Évolution des connaissances biotechnologiques et pratiques psychothérapeutiques, Revue québécoise de psychologie, 2012, vol. 33(2): 97-122

Organisation mondiale de la santé, Données et statistiques [http://www.who.int/research/fr].

Institut de la statistique du Québec, Le Québec chiffres en main (édition 2006) [www.stat.gouv.qc.ca].

Agence Belga, 26% de médecins en plus en Communauté française, [http://www.rtbf.be/info/belgique/politique/26-pc-de-medecins-en-plus-en-communautefrancaise].

Cirano, Évolution du nombre de médecins par 100 000 habitants (données réactualisées) [https://qe.cirano.qc.ca/theme/education-sante/sante/effectif-medical/graphique-evolution-nombre-medecins-100-000-habitants]

J. Monzée (dir.), Neurosciences et psychothérapie: convergence ou divergence, Montréal, Éditions Liber, 2009 (ré-imprimé en 2015)

Texte publié initialement sur www.joelmonzee.com  

Alors que nous sommes dans une année électorale au Québec, nous allons pouvoir assister à diverses déclarations de candidats qui vont nous affirmer qu’ils règleront le problème des urgences grâce à leurs toutes nouvelles idées. Certes, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, vient de publier un projet de réforme du système de la santé, mais cela reste essentiellement basé sur les structures. Par ailleurs, on y parle beaucoup de soins curatifs et si peu de prévention.

Pour sa part, la candidate de Québec Solidaire, la docteure Mélissa Généreux, expliquait qu’elle « engagerait immédiatement près de 2000 professionnels dans le réseau public pour mettre fin aux listes d’attente «épouvantables» en santé mentale, s’il devait prendre le pouvoir, en octobre prochain, » comme si le neurologue Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, n’avait pas déjà tenté de mettre en place de telles mesures depuis son entrée en poste!

Je peux me tromper, mais cela n’est pas aussi simple que cela de venir en aide aux citoyens dans le besoin quand on sait que le Québec dispose du plus grand nombre de psychologues de toutes les provinces canadiennes. D’une part, je doute qu’ils ferment leur bureau professionnel, car nombreux sont ceux qui ont quitté les institutions cliniques dans lesquelles ils ont débuté leur carrière. D’autre part, la santé mentale repose sur de nombreux déterminants et il est à craindre que tant que les habitudes de vie des citoyens ne se transforment pas, le problème de santé mentale ne fera que de se compliquer.

En fait, deux avenues devraient être considérées pour réduire la liste d’attente des personnes malades sur le plan physique et mental: (1) les experts doivent apprendre à collaborer en créant un dialogue respectueux et non-corporatiste pour encourager une vision intégrative des soins de santé, alors que (2) il est urgent d’encourager la santé dans toutes ses sphères, le curatif comme le préventif, pour encourager les différentes avenues en termes de saines habitudes de vie. C’est ainsi qu’après un flash back sur mon parcours réflexif, je vous parle de l’importance d’encourager une compréhension intégrative de notre santé.

Flash Back

Depuis toujours, je m’intéresse au sens de la santé. Au début de mon adolescence, j’étais autant fasciné que choqué de voir le nombre de médicaments que consommaient, chaque jour, mes grands-parents.

Il faut savoir que, en Belgique, il y a un taux d’un médecin pour 249 habitants, là où on est passé de 1/487 à 1/408 ces 10 dernières années au Québec et de 1/467 à 1/414 dans l’ensemble du Canada. Par ailleurs, les frais médicaux sont, en Belgique, scindés en trois. Le patient paie 33% des coûts de consultation, alors que sa mutuelle et l’État se partagent le reste de la facture. Bref, il y a moins de difficultés à rencontrer un médecin en Belgique qu’au Québec si tant est que la personne dispose d’une marge de manoeuvre pour payer sa quote-part.

C’est ainsi que ma grand-mère était fière de nous raconter que, si un médecin refusait de lui prescrire des médicaments, elle allait en voir un autre, puis un autre, puis un autre… jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de recevoir une ordonnance. Pour elle, un bon médecin était celui qui prescrivait un médicament pour soulager un problème ou un autre. C’est ainsi qu’elle avait un plateau de 3 pieds sur 2 pieds, rempli de boites de médicaments, dont la moitié était pour elle et l’autre pour mon grand-père.

Pour moi, cela n’avait pas de sens. Et je me suis promis de tout faire pour ne pas tomber dans ce piège. Non pas que je n’adhère pas à la médecine proprement dit, mais que je crois qu’on est devenu beaucoup trop affectés par trois phénomènes: (a) la dépendance face à la biotechnologie avec des protocoles défendus par des données quantitatives publiées (occultant par la même occasion la richesse des études non-publiées, car les conclusions dérangent), (b) la croyance que la structure administrative l’emporte sur la relation humaine et la singularité de chaque individu et (c) une vision trop réductionniste des facteurs contribuant à la santé.

J’explore abondamment le premier phénomène dans ma note de recherche publiée en 2001 avec Charlène Bélanger, alors que nous avions passé deux ans à réfléchir aux enjeux touchant la recherche en santé et les défis que posaient la promiscuité entre les universités et l’industrie pharmaceutique. À la suite de mon postdoctorat effectué dans un laboratoire d’éthique politique pour documenter plusieurs phénomènes touchant la régulation des comportements des décideurs face aux biotechnologies, j’ai publié un essai en 2010 qui apporte un éclairage illustrant les risques pour le bien commun et la santé des individus.

D’immenses structures administratives

Le deuxième phénomène repose sur la complexité des structures administratives devenues tentaculaires et le manque d’adaptabilité de celles-ci face à l’évolutions des réalités du terrain. La crise sanitaire vient de démontrer à quel point il est urgent de retrouver des organisations plus petites, plus adaptatives et plus proches des patients. Si je n’ai aucun doute quant à la bonne volonté de la très grande majorité des personnes impliquées, il est à craindre que les mégastructures mises en place par les gouvernements libéraux successifs n’aient que trop compliqué la vie des individus (patients, professionnels de la santé et gestionnaires), ce qui pourrait avoir profité aux lobbies des différents domaines de la Santé.

En mai 2020, Danièle McCann, alors ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, avait déclaré – lors d’un point de presse avec le Premier ministre François Legault et le directeur de la Santé publique Horatio Arruda – qu’il n’y avait pas que la courbe des malades qu’elle espérait aplatir, mais aussi la pyramide administrative des centres hospitaliers, c’est-à-dire qu’elle espérait réduire le nombre de personnes dans les bureaux (gestion) au profit d’un plus grand nombre de personnes sur le terrain (clinique). Somme toute, elle désirait que les professionnels de la santé retrouvent des fonctions de soins, plutôt que d’assurer des tâches administratives.

Ce vœu pieux n’est pas nouveau. J’ai eu l’occasion d’en discuter à quelques reprises avec la personne que je considère comme mon mentor en politique, le docteur Jean Rochon. J’ai aussi contribué à la préparation de notre intervention, au sein de Force jeunesse, à la Commission Clair. J’ai également participé à la Commission Romanow sur l’avenir des soins de santé au Canada. J’ai surtout monté les dossiers et participé aux trois commissions parlementaires sur l’Assurance médicament du Québec.

Si je passe sur les deux premières, il faut savoir que la troisième était pilotée par le ministre de la Santé et des Services sociaux de l’époque, à savoir François Legault. Il se penchait sur différents problèmes, dont le déficit chronique observé depuis la création du système hybride public/privé. L’efficience de Force Jeunesse reposait sur le fait que nous étions de jeunes professionnels qui se réunissaient régulièrement pour analyser des problèmes sociétaux, documentaient les phénomènes avec des visions multidisciplinaires, puis produisaient une note, un avis ou un mémoire à soumettre aux responsables politiques de tous les partis. Nous discutions donc avec le gouvernement, mais aussi les oppositions pour les sensibiliser aux angles morts des projets de loi ou aux enjeux ciblés par des commissions parlementaires, alors que ceux-ci mettaient à risque les jeunes générations.

C’est ainsi que, en 2001, nous avions identifié l’origine du « trou financier » de l’Assurance publique. Après notre audition, des actuaires de la RAMQ sont venus nous questionner plus en détails sur notre analyse. Je me souviendrai toujours l’interjection de l’un d’entre eux: « bon, expliquez-nous ce que nous, nous n’avons pas encore compris! » En fait, la pluralité des fonctions professionnelles des membres de notre groupe de bénévoles avait permis d’identifier un stratagème favorable aux assureurs privés.

Au sein du groupe, chacun avait sa responsabilité. Pour ma part, je devais rencontrer, en marge de la commission, la députée libérale qui agissait comme critique en matière de Santé pour lui exposer notre analyse. Elle me répliqua « mais, on ne pourra jamais changer la situation, c’est notre électorat qui est en jeu! » De fait, Pauline Marois qui pris en charge le ministère en mars 2001 n’y changea rien, pas plus que les Libéraux qui furent élus en 2003.

C’est un dossier que nous avons alors moins suivi au sein de Force Jeunesse. Nous étions occupés par d’autres sujets sociétaux. Le président, Martin Koskinen, a été recruté comme conseiller auprès de François Legault devenu ministre des Finances. Ce fut Jean-François Roberge qui devint président de Force Jeunesse, alors que j’eu le plaisir d’être son vice-président. Ainsi, je poursuivis mon travail bénévole sur la réforme de la Loi des normes, dont l’épineux problème des clauses orphelins (diminution de salaires des jeunes employés au profit des anciens) et du harcèlement psychologique en milieu de travail, prise en charge par mon mentor Jean Rochon.

Les 12 travaux d’Astérix

Force est de constater que, vingt ans après, les choses ont peu changé. Collectivement, nous sommes toujours confrontés à de gros défis. Pour faire la lumière sur le sujet, Katia Gagnon et Ariane Lacourcière viennent de signer un excellent dossier qu’elles ont intitulés « Les six travaux de Christian Dubé » pour définir les pistes de solution qui pourraient régler les problèmes structurels du système de santé. On les connaissait, mais ceux-ci ont largement été mis en lumière par les conséquences de la crise sanitaire et politique qui nous accable depuis plus de deux ans.

Pour ce faire, elles remontent aux différentes réorganisations majeures de notre système public depuis le « Rapport Rochon » (1988) en passant par les différentes commissions qui furent orchestrées pour tenter d’améliorer l’accès aux soins de santé pour les personnes malades ou en perte d’autonomie. Elles analysent six chantiers, présentant ce qui aurait dû être fait et ce qui a réellement été mis en place:

  • se doter d’une première ligne forte,
  • augmenter les soins à domicile pour les aînés,
  • décentraliser le réseau,
  • implanter le financement à l’activité,
  • informatiser le réseau de la santé,
  • s’appuyer davantage sur le privé.

Leurs analyses présentent ainsi l’évolution des visions proposées lors de commissions, mais aussi comment elles ont été concrètement mises en place, sans oublier de décrire les défis qui se sont complexifiés de décennie en décennie.

Je propose toutefois six autres chantiers de réflexion et de transformation de notre manière de gérer la Santé au sens large:

  • décloisonner la compréhension de la santé et questionner l’hégémonie de certaines corporations, parfois bien trop influencées par les lobbies pharmaceutiques et nécessités universitaires;
  • questionner les protocoles proposés par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux, tout autant influencés par les lobbies pharmaceutiques et nécessités universitaires, pour faire émerger des stratégies curatives, mais aussi préventives, basées sur des pratiques multidisciplinaires;
  • financer des recherches multidisciplinaires basées sur des protocoles de recherche de type mixte (protocoles de recherche néo-phénoménologique);
  • mettre en place des stratégies publiques qui encouragent des actions concrètes sur tous les déterminants de la santé, y compris les aspects qui découlent de la pauvreté, tout en encourageant les déductions fiscales en santé pour toutes les pratiques préventives et curatives;
  • identifier les facteurs environnementaux qui affectent, voire altèrent, la santé au sens large, mais surtout les aspects physiologiques, afin de mettre en place des politiques spécifiques pour réduire les risques engendrés par une nuisance identifiée;
  • enseigner dès l’école primaire les saines habitudes de vie favorisant une santé équilibrée dans les différentes sphères de la vie (physique, mentale, sociale et environnementale).

Ces six autres chantiers se basent sur une vision intégrative de la santé qui ne pourra se mettre en place qu’à partir du moment où le corporatisme s’effacera au profit d’une collaboration respectueuse et d’une meilleure connaissance des différentes pratiques favorisant la santé. Prioritairement, il serait précieux qu’on travaille plus sur les facteurs encourageant la santé que sur les nécessités pour contrer la maladie! Pas qu’il faille nier la seconde, mais que si moins de gens tombent malades, les soins pourront plus facilement être prodigués aux personnes qui en ont besoin.

 

Sources

J. Bernier, QS veut mettre fin aux listes d’attente en santé mentale, Journal de Montréal, 2022 [https://www.journaldemontreal.com/2022/04/16/qs-veut-mettre-fin-aux-listes-dattente-en-sante-mentale]

K. Gagnon et A. Lacourcière, «Refondation» du système de santé: les six travaux de Christian Dubé, LaPresse, 2022 [https://www.lapresse.ca/contexte/2022-03-20/refondation-du-systeme-de-sante/les-six-travaux-de-christian-dube.php]

J. Monzée et C. Bélanger, Recherche en santé : enjeux et perspectives. Montréal (Québec) Canada : Éds AEGSFM, 2001

J. Monzée et A.M. Tassé. Droits d’auteurs des travaux de recherche: entre propriété intellectuelle, probité intellectuelle et plagiat. Revue Dire, 2001, vol. 11(1): 43-45

J. Monzée, Dopage sportif: de la responsabilité des chercheurs et des entreprises pharmaceutiques. Revue internationale d’éthique sociétale et gouvernementale, 2005, vol. 7(2): 53-70

J. Monzée, Médicaments et performance humaine: thérapie ou dopage? Montréal, Éditions Liber, 2010

J. Monzée, Évolution des connaissances biotechnologiques et pratiques psychothérapeutiques, Revue québécoise de psychologie, 2012, vol. 33(2): 97-122

Organisation mondiale de la santé, Données et statistiques [http://www.who.int/research/fr].

Institut de la statistique du Québec, Le Québec chiffres en main (édition 2006) [www.stat.gouv.qc.ca].

Agence Belga, 26% de médecins en plus en Communauté française, [http://www.rtbf.be/info/belgique/politique/26-pc-de-medecins-en-plus-en-communautefrancaise].

Cirano, Évolution du nombre de médecins par 100 000 habitants (données réactualisées) [https://qe.cirano.qc.ca/theme/education-sante/sante/effectif-medical/graphique-evolution-nombre-medecins-100-000-habitants]

J. Monzée (dir.), Neurosciences et psychothérapie: convergence ou divergence, Montréal, Éditions Liber, 2009 (ré-imprimé en 2015)

Texte publié initialement sur www.joelmonzee.com  

Alors que nous sommes dans une année électorale au Québec, nous allons pouvoir assister à diverses déclarations de candidats qui vont nous affirmer qu’ils règleront le problème des urgences grâce à leurs toutes nouvelles idées. Certes, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, vient de publier un projet de réforme du système de la santé, mais cela reste essentiellement basé sur les structures. Par ailleurs, on y parle beaucoup de soins curatifs et si peu de prévention.

Pour sa part, la candidate de Québec Solidaire, la docteure Mélissa Généreux, expliquait qu’elle « engagerait immédiatement près de 2000 professionnels dans le réseau public pour mettre fin aux listes d’attente «épouvantables» en santé mentale, s’il devait prendre le pouvoir, en octobre prochain, » comme si le neurologue Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, n’avait pas déjà tenté de mettre en place de telles mesures depuis son entrée en poste!

Je peux me tromper, mais cela n’est pas aussi simple que cela de venir en aide aux citoyens dans le besoin quand on sait que le Québec dispose du plus grand nombre de psychologues de toutes les provinces canadiennes. D’une part, je doute qu’ils ferment leur bureau professionnel, car nombreux sont ceux qui ont quitté les institutions cliniques dans lesquelles ils ont débuté leur carrière. D’autre part, la santé mentale repose sur de nombreux déterminants et il est à craindre que tant que les habitudes de vie des citoyens ne se transforment pas, le problème de santé mentale ne fera que de se compliquer.

En fait, deux avenues devraient être considérées pour réduire la liste d’attente des personnes malades sur le plan physique et mental: (1) les experts doivent apprendre à collaborer en créant un dialogue respectueux et non-corporatiste pour encourager une vision intégrative des soins de santé, alors que (2) il est urgent d’encourager la santé dans toutes ses sphères, le curatif comme le préventif, pour encourager les différentes avenues en termes de saines habitudes de vie. C’est ainsi qu’après un flash back sur mon parcours réflexif, je vous parle de l’importance d’encourager une compréhension intégrative de notre santé.

Flash Back

Depuis toujours, je m’intéresse au sens de la santé. Au début de mon adolescence, j’étais autant fasciné que choqué de voir le nombre de médicaments que consommaient, chaque jour, mes grands-parents.

Il faut savoir que, en Belgique, il y a un taux d’un médecin pour 249 habitants, là où on est passé de 1/487 à 1/408 ces 10 dernières années au Québec et de 1/467 à 1/414 dans l’ensemble du Canada. Par ailleurs, les frais médicaux sont, en Belgique, scindés en trois. Le patient paie 33% des coûts de consultation, alors que sa mutuelle et l’État se partagent le reste de la facture. Bref, il y a moins de difficultés à rencontrer un médecin en Belgique qu’au Québec si tant est que la personne dispose d’une marge de manoeuvre pour payer sa quote-part.

C’est ainsi que ma grand-mère était fière de nous raconter que, si un médecin refusait de lui prescrire des médicaments, elle allait en voir un autre, puis un autre, puis un autre… jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de recevoir une ordonnance. Pour elle, un bon médecin était celui qui prescrivait un médicament pour soulager un problème ou un autre. C’est ainsi qu’elle avait un plateau de 3 pieds sur 2 pieds, rempli de boites de médicaments, dont la moitié était pour elle et l’autre pour mon grand-père.

Pour moi, cela n’avait pas de sens. Et je me suis promis de tout faire pour ne pas tomber dans ce piège. Non pas que je n’adhère pas à la médecine proprement dit, mais que je crois qu’on est devenu beaucoup trop affectés par trois phénomènes: (a) la dépendance face à la biotechnologie avec des protocoles défendus par des données quantitatives publiées (occultant par la même occasion la richesse des études non-publiées, car les conclusions dérangent), (b) la croyance que la structure administrative l’emporte sur la relation humaine et la singularité de chaque individu et (c) une vision trop réductionniste des facteurs contribuant à la santé.

J’explore abondamment le premier phénomène dans ma note de recherche publiée en 2001 avec Charlène Bélanger, alors que nous avions passé deux ans à réfléchir aux enjeux touchant la recherche en santé et les défis que posaient la promiscuité entre les universités et l’industrie pharmaceutique. À la suite de mon postdoctorat effectué dans un laboratoire d’éthique politique pour documenter plusieurs phénomènes touchant la régulation des comportements des décideurs face aux biotechnologies, j’ai publié un essai en 2010 qui apporte un éclairage illustrant les risques pour le bien commun et la santé des individus.

D’immenses structures administratives

Le deuxième phénomène repose sur la complexité des structures administratives devenues tentaculaires et le manque d’adaptabilité de celles-ci face à l’évolutions des réalités du terrain. La crise sanitaire vient de démontrer à quel point il est urgent de retrouver des organisations plus petites, plus adaptatives et plus proches des patients. Si je n’ai aucun doute quant à la bonne volonté de la très grande majorité des personnes impliquées, il est à craindre que les mégastructures mises en place par les gouvernements libéraux successifs n’aient que trop compliqué la vie des individus (patients, professionnels de la santé et gestionnaires), ce qui pourrait avoir profité aux lobbies des différents domaines de la Santé.

En mai 2020, Danièle McCann, alors ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, avait déclaré – lors d’un point de presse avec le Premier ministre François Legault et le directeur de la Santé publique Horatio Arruda – qu’il n’y avait pas que la courbe des malades qu’elle espérait aplatir, mais aussi la pyramide administrative des centres hospitaliers, c’est-à-dire qu’elle espérait réduire le nombre de personnes dans les bureaux (gestion) au profit d’un plus grand nombre de personnes sur le terrain (clinique). Somme toute, elle désirait que les professionnels de la santé retrouvent des fonctions de soins, plutôt que d’assurer des tâches administratives.

Ce vœu pieux n’est pas nouveau. J’ai eu l’occasion d’en discuter à quelques reprises avec la personne que je considère comme mon mentor en politique, le docteur Jean Rochon. J’ai aussi contribué à la préparation de notre intervention, au sein de Force jeunesse, à la Commission Clair. J’ai également participé à la Commission Romanow sur l’avenir des soins de santé au Canada. J’ai surtout monté les dossiers et participé aux trois commissions parlementaires sur l’Assurance médicament du Québec.

Si je passe sur les deux premières, il faut savoir que la troisième était pilotée par le ministre de la Santé et des Services sociaux de l’époque, à savoir François Legault. Il se penchait sur différents problèmes, dont le déficit chronique observé depuis la création du système hybride public/privé. L’efficience de Force Jeunesse reposait sur le fait que nous étions de jeunes professionnels qui se réunissaient régulièrement pour analyser des problèmes sociétaux, documentaient les phénomènes avec des visions multidisciplinaires, puis produisaient une note, un avis ou un mémoire à soumettre aux responsables politiques de tous les partis. Nous discutions donc avec le gouvernement, mais aussi les oppositions pour les sensibiliser aux angles morts des projets de loi ou aux enjeux ciblés par des commissions parlementaires, alors que ceux-ci mettaient à risque les jeunes générations.

C’est ainsi que, en 2001, nous avions identifié l’origine du « trou financier » de l’Assurance publique. Après notre audition, des actuaires de la RAMQ sont venus nous questionner plus en détails sur notre analyse. Je me souviendrai toujours l’interjection de l’un d’entre eux: « bon, expliquez-nous ce que nous, nous n’avons pas encore compris! » En fait, la pluralité des fonctions professionnelles des membres de notre groupe de bénévoles avait permis d’identifier un stratagème favorable aux assureurs privés.

Au sein du groupe, chacun avait sa responsabilité. Pour ma part, je devais rencontrer, en marge de la commission, la députée libérale qui agissait comme critique en matière de Santé pour lui exposer notre analyse. Elle me répliqua « mais, on ne pourra jamais changer la situation, c’est notre électorat qui est en jeu! » De fait, Pauline Marois qui pris en charge le ministère en mars 2001 n’y changea rien, pas plus que les Libéraux qui furent élus en 2003.

C’est un dossier que nous avons alors moins suivi au sein de Force Jeunesse. Nous étions occupés par d’autres sujets sociétaux. Le président, Martin Koskinen, a été recruté comme conseiller auprès de François Legault devenu ministre des Finances. Ce fut Jean-François Roberge qui devint président de Force Jeunesse, alors que j’eu le plaisir d’être son vice-président. Ainsi, je poursuivis mon travail bénévole sur la réforme de la Loi des normes, dont l’épineux problème des clauses orphelins (diminution de salaires des jeunes employés au profit des anciens) et du harcèlement psychologique en milieu de travail, prise en charge par mon mentor Jean Rochon.

Les 12 travaux d’Astérix

Force est de constater que, vingt ans après, les choses ont peu changé. Collectivement, nous sommes toujours confrontés à de gros défis. Pour faire la lumière sur le sujet, Katia Gagnon et Ariane Lacourcière viennent de signer un excellent dossier qu’elles ont intitulés « Les six travaux de Christian Dubé » pour définir les pistes de solution qui pourraient régler les problèmes structurels du système de santé. On les connaissait, mais ceux-ci ont largement été mis en lumière par les conséquences de la crise sanitaire et politique qui nous accable depuis plus de deux ans.

Pour ce faire, elles remontent aux différentes réorganisations majeures de notre système public depuis le « Rapport Rochon » (1988) en passant par les différentes commissions qui furent orchestrées pour tenter d’améliorer l’accès aux soins de santé pour les personnes malades ou en perte d’autonomie. Elles analysent six chantiers, présentant ce qui aurait dû être fait et ce qui a réellement été mis en place:

  • se doter d’une première ligne forte,
  • augmenter les soins à domicile pour les aînés,
  • décentraliser le réseau,
  • implanter le financement à l’activité,
  • informatiser le réseau de la santé,
  • s’appuyer davantage sur le privé.

Leurs analyses présentent ainsi l’évolution des visions proposées lors de commissions, mais aussi comment elles ont été concrètement mises en place, sans oublier de décrire les défis qui se sont complexifiés de décennie en décennie.

Je propose toutefois six autres chantiers de réflexion et de transformation de notre manière de gérer la Santé au sens large:

  • décloisonner la compréhension de la santé et questionner l’hégémonie de certaines corporations, parfois bien trop influencées par les lobbies pharmaceutiques et nécessités universitaires;
  • questionner les protocoles proposés par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux, tout autant influencés par les lobbies pharmaceutiques et nécessités universitaires, pour faire émerger des stratégies curatives, mais aussi préventives, basées sur des pratiques multidisciplinaires;
  • financer des recherches multidisciplinaires basées sur des protocoles de recherche de type mixte (protocoles de recherche néo-phénoménologique);
  • mettre en place des stratégies publiques qui encouragent des actions concrètes sur tous les déterminants de la santé, y compris les aspects qui découlent de la pauvreté, tout en encourageant les déductions fiscales en santé pour toutes les pratiques préventives et curatives;
  • identifier les facteurs environnementaux qui affectent, voire altèrent, la santé au sens large, mais surtout les aspects physiologiques, afin de mettre en place des politiques spécifiques pour réduire les risques engendrés par une nuisance identifiée;
  • enseigner dès l’école primaire les saines habitudes de vie favorisant une santé équilibrée dans les différentes sphères de la vie (physique, mentale, sociale et environnementale).

Ces six autres chantiers se basent sur une vision intégrative de la santé qui ne pourra se mettre en place qu’à partir du moment où le corporatisme s’effacera au profit d’une collaboration respectueuse et d’une meilleure connaissance des différentes pratiques favorisant la santé. Prioritairement, il serait précieux qu’on travaille plus sur les facteurs encourageant la santé que sur les nécessités pour contrer la maladie! Pas qu’il faille nier la seconde, mais que si moins de gens tombent malades, les soins pourront plus facilement être prodigués aux personnes qui en ont besoin.

 

Sources

J. Bernier, QS veut mettre fin aux listes d’attente en santé mentale, Journal de Montréal, 2022 [https://www.journaldemontreal.com/2022/04/16/qs-veut-mettre-fin-aux-listes-dattente-en-sante-mentale]

K. Gagnon et A. Lacourcière, «Refondation» du système de santé: les six travaux de Christian Dubé, LaPresse, 2022 [https://www.lapresse.ca/contexte/2022-03-20/refondation-du-systeme-de-sante/les-six-travaux-de-christian-dube.php]

J. Monzée et C. Bélanger, Recherche en santé : enjeux et perspectives. Montréal (Québec) Canada : Éds AEGSFM, 2001

J. Monzée et A.M. Tassé. Droits d’auteurs des travaux de recherche: entre propriété intellectuelle, probité intellectuelle et plagiat. Revue Dire, 2001, vol. 11(1): 43-45

J. Monzée, Dopage sportif: de la responsabilité des chercheurs et des entreprises pharmaceutiques. Revue internationale d’éthique sociétale et gouvernementale, 2005, vol. 7(2): 53-70

J. Monzée, Médicaments et performance humaine: thérapie ou dopage? Montréal, Éditions Liber, 2010

J. Monzée, Évolution des connaissances biotechnologiques et pratiques psychothérapeutiques, Revue québécoise de psychologie, 2012, vol. 33(2): 97-122

Organisation mondiale de la santé, Données et statistiques [http://www.who.int/research/fr].

Institut de la statistique du Québec, Le Québec chiffres en main (édition 2006) [www.stat.gouv.qc.ca].

Agence Belga, 26% de médecins en plus en Communauté française, [http://www.rtbf.be/info/belgique/politique/26-pc-de-medecins-en-plus-en-communautefrancaise].

Cirano, Évolution du nombre de médecins par 100 000 habitants (données réactualisées) [https://qe.cirano.qc.ca/theme/education-sante/sante/effectif-medical/graphique-evolution-nombre-medecins-100-000-habitants]

J. Monzée (dir.), Neurosciences et psychothérapie: convergence ou divergence, Montréal, Éditions Liber, 2009 (ré-imprimé en 2015)

Eugénie Francoeur est devenue coach en santé après avoir longuement œuvré dans les communications, en tant que journaliste, intervieweuse et conférencière. Cette carrière a toujours eu pour but d’explorer partout dans le monde les questions de santé globale, tant à travers la médecine scientifique que les thérapies alternatives.

Elle a rencontré certains des esprits les plus vifs de la planète avec l’objectif de partager leurs connaissances et de contribuer à une révolution de la santé. Elle a l’intime conviction que chaque individu doit se responsabiliser face à sa propre santé, c’est-à-dire se prendre en main et cesser de croire aveuglément dans la pilule miracle.

Madame Francoeur est une personne curieuse, intègre et passionnée. Ses qualités humaines et professionnelles en font une observatrice privilégiée de la culture contemporaine et une spécialiste d’exception en santé globale.

Parcours professionnel

Eugénie a pratiqué pendant plus de deux décennies le métier de journaliste au sein des grandes entreprises que sont Radio-Canada, Télé-Québec, CBC, le Devoir et le Globe and Mail. Appelée à « couvrir » les grands événements sociaux ou politiques, elle a toujours manifesté pour intérêt premier l’exploration des sujets liés à la santé. Cela a commencé à Vancouver dans les années 90 alors qu’elle a réalisé une série de reportages télé sur les thérapies alternatives telles l’acupuncture, l’ostéopathie, la massothérapie et la méditation. Plusieurs années plus tard, elle enseignera elle-même la méditation au Québec, en Europe et en Inde.

Au cœur de son questionnement : la longévité et la qualité de vie. Elle s’est rendue à Okinawa au Japon, l’endroit au monde où l’on retrouve le plus de centenaires. Comment vivent-ils, mangent-ils ou se soignent-ils? Elle a beaucoup écrit sur la question et raconté son expérience dans la série documentaire Vivre autrement, présentée à la radio de Radio-Canada. Cette grande série et les quatre autres auxquelles elle a participé en tant qu’intervieweuse et coréalisatrice, Vivre jusqu’au bout, Une enfance pour la vie et la Soif de bonheur, ont remporté de nombreux prix dont, en 2011, la plus haute distinction à Radio-Canada, le Prix du président. La chroniqueuse Josée Legault a écrit à propos de Vivre jusqu’au bout, un documentaire sur la fin de vie : « Les mots me manquent pour vous dire à quel point cette série est probablement ce qu’un médium québécois aura produit de mieux, de plus intelligent, de plus raffiné, de plus authentique et de plus pertinent sur un sujet aussi fondamental. »

Humaniste, Eugénie dirige depuis 5 ans un organisme à but non-lucratif, la Fondation Maison Théâtre, qui permet à des enfants que la vie n’a pas choyés, de s’ouvrir au monde et aux arts, en leur permettant d’assister à des pièces de théâtre. Auparavant Eugénie a organisé dans plusieurs missions humanitaires au Cambodge, en République Dominicaine et en Équateur.

Riche de tant d’expériences et de connaissances, elle a effectué un important virage, en s’inscrivant à une formation intensive de coach en santé donnée par la Kresser Institute, basée en Californie. Son but est d’accompagner les gens dans leur quête d’une santé optimale. « Il faut redonner espoir, écrit-elle, il y a toujours des solutions. »

Mission accomplie. Le chemin vers la Révolution de la santé se poursuit.

Eugénie Francoeur est devenue coach en santé après avoir longuement œuvré dans les communications, en tant que journaliste, intervieweuse et conférencière. Cette carrière a toujours eu pour but d’explorer partout dans le monde les questions de santé globale, tant à travers la médecine scientifique que les thérapies alternatives.

Elle a rencontré certains des esprits les plus vifs de la planète avec l’objectif de partager leurs connaissances et de contribuer à une révolution de la santé. Elle a l’intime conviction que chaque individu doit se responsabiliser face à sa propre santé, c’est-à-dire se prendre en main et cesser de croire aveuglément dans la pilule miracle.

Madame Francoeur est une personne curieuse, intègre et passionnée. Ses qualités humaines et professionnelles en font une observatrice privilégiée de la culture contemporaine et une spécialiste d’exception en santé globale.

Parcours professionnel

Eugénie a pratiqué pendant plus de deux décennies le métier de journaliste au sein des grandes entreprises que sont Radio-Canada, Télé-Québec, CBC, le Devoir et le Globe and Mail. Appelée à « couvrir » les grands événements sociaux ou politiques, elle a toujours manifesté pour intérêt premier l’exploration des sujets liés à la santé. Cela a commencé à Vancouver dans les années 90 alors qu’elle a réalisé une série de reportages télé sur les thérapies alternatives telles l’acupuncture, l’ostéopathie, la massothérapie et la méditation. Plusieurs années plus tard, elle enseignera elle-même la méditation au Québec, en Europe et en Inde.

Au cœur de son questionnement : la longévité et la qualité de vie. Elle s’est rendue à Okinawa au Japon, l’endroit au monde où l’on retrouve le plus de centenaires. Comment vivent-ils, mangent-ils ou se soignent-ils? Elle a beaucoup écrit sur la question et raconté son expérience dans la série documentaire Vivre autrement, présentée à la radio de Radio-Canada. Cette grande série et les quatre autres auxquelles elle a participé en tant qu’intervieweuse et coréalisatrice, Vivre jusqu’au bout, Une enfance pour la vie et la Soif de bonheur, ont remporté de nombreux prix dont, en 2011, la plus haute distinction à Radio-Canada, le Prix du président. La chroniqueuse Josée Legault a écrit à propos de Vivre jusqu’au bout, un documentaire sur la fin de vie : « Les mots me manquent pour vous dire à quel point cette série est probablement ce qu’un médium québécois aura produit de mieux, de plus intelligent, de plus raffiné, de plus authentique et de plus pertinent sur un sujet aussi fondamental. »

Humaniste, Eugénie dirige depuis 5 ans un organisme à but non-lucratif, la Fondation Maison Théâtre, qui permet à des enfants que la vie n’a pas choyés, de s’ouvrir au monde et aux arts, en leur permettant d’assister à des pièces de théâtre. Auparavant Eugénie a organisé dans plusieurs missions humanitaires au Cambodge, en République Dominicaine et en Équateur.

Riche de tant d’expériences et de connaissances, elle a effectué un important virage, en s’inscrivant à une formation intensive de coach en santé donnée par la Kresser Institute, basée en Californie. Son but est d’accompagner les gens dans leur quête d’une santé optimale. « Il faut redonner espoir, écrit-elle, il y a toujours des solutions. »

Mission accomplie. Le chemin vers la Révolution de la santé se poursuit.

Une étude menée par Barbara Frederickson, psychologue à l’Université de Caroline du Nord, révèle que l’accumulation de petits moments positifs procurés par des activités et des interactions sociales plaisantes peut, avec le temps, contribuer à la bonne santé et au mieux-être.

Cette étude montre que plus les gens ont la capacité à créer du plaisir de leurs activités quotidiennes, plus ils s’épanouissent. Il ne s’agit pas là d’un optimisme naïf, mais d’une stratégie de vie fondée sur des preuves, où il est démontré que le fait de vivre régulièrement des moments positifs contribue à la résilience, laquelle permet de se protéger contre le stress et la dépression, tout en favorisant une bonne santé.

Le cortex préfrontal impliqué dans la gestion des émotions positives

La capacité de raisonner liée à cette zone permet de prendre le recul nécessaire et évite de plonger dans le piège de l’anxiété, du stress et de l’épuisement physique. Le cortex préfrontal gauche est plus récent dans l’évolution du système nerveux que le cortex préfrontal droit.

Si l’on observe le développement de l’embryon, du fœtus, puis du nourrisson, on peut constater qu’il retrace les différentes étapes de l’évolution. C’est pourquoi il n’est pas surprenant de constater que l’enfant doive attendre la maturation plus tardive du cortex gauche pour acquérir la capacité de relativiser ses émotions négatives.

Les hormones sécrétées par notre cerveau peuvent améliorer notre santé

Plusieurs recherches ont révélées que certaines hormones sécrétées par le cerveau seraient bénéfiques pour la santé (ocytocine, endorphines, sérotonine).

L’hormone d’ocytocine, par exemple, – un puissant anxiolytique – est sécrétée lors d’une stimulation sensorielle douce (lorsqu’une personne vous adresse des mots agréables), la tétée (pour le nourrisson), un contact tendre, un baiser, l’orgasme, ou de manière plus simple, au simple contact de l’eau chaude sur votre peau. L’ocytocine est également libérée, en dehors de tout contact physique, lors d’une relation agréable avec autrui, ou la simple évocation des êtres que nous chérissons.

Les 10 principales émotions positives

Selon Barbara Fredickson, professeur du département de psychologie de Caroline du Nord aux États-Unis, les émotions positives possèdent de grands bienfaits sur l’être humain, le rendant meilleur dès qu’elles s’activent.

Selon au cœur de sa théorie baptisée « élargir et construire », elle précise que nous pouvons apprendre à déclencher les émotions positives, afin de bénéficier des bienfaits qu’elles procurent.

Ces émotions positives sont au nombre de dix, et peuvent être activées à l’aide de simples questions à suivre dans mon prochain article. Voici les 10 émotions positives :

La joie, l’amusement, la gratitude, l’espoir, l’inspiration, la fierté, la sérénité, l’émerveillement, la curiosité, l’amour.

En conclusion, nous disposons d’un réel pouvoir pour améliorer notre bien-être et favoriser notre épanouissement.

Quelles sont les actions que vous pouvez planifier aujourd’hui pour vous faire du bien ?

 

Peggy Béland-Animatrice/formatrice mieux-être personnel et professionnel
www.formationssantesecurité.com
www.peggy.tv

Bâtir un monde meilleur et en santé
Sois bon et fait le bien 🙏

Mon mantra
Mange mieux, bouge souvent, hydrate-toi, dors suffisamment, aime ton corps, visualise et sois positif !

Une étude menée par Barbara Frederickson, psychologue à l’Université de Caroline du Nord, révèle que l’accumulation de petits moments positifs procurés par des activités et des interactions sociales plaisantes peut, avec le temps, contribuer à la bonne santé et au mieux-être.

Cette étude montre que plus les gens ont la capacité à créer du plaisir de leurs activités quotidiennes, plus ils s’épanouissent. Il ne s’agit pas là d’un optimisme naïf, mais d’une stratégie de vie fondée sur des preuves, où il est démontré que le fait de vivre régulièrement des moments positifs contribue à la résilience, laquelle permet de se protéger contre le stress et la dépression, tout en favorisant une bonne santé.

Le cortex préfrontal impliqué dans la gestion des émotions positives

La capacité de raisonner liée à cette zone permet de prendre le recul nécessaire et évite de plonger dans le piège de l’anxiété, du stress et de l’épuisement physique. Le cortex préfrontal gauche est plus récent dans l’évolution du système nerveux que le cortex préfrontal droit.

Si l’on observe le développement de l’embryon, du fœtus, puis du nourrisson, on peut constater qu’il retrace les différentes étapes de l’évolution. C’est pourquoi il n’est pas surprenant de constater que l’enfant doive attendre la maturation plus tardive du cortex gauche pour acquérir la capacité de relativiser ses émotions négatives.

Les hormones sécrétées par notre cerveau peuvent améliorer notre santé

Plusieurs recherches ont révélées que certaines hormones sécrétées par le cerveau seraient bénéfiques pour la santé (ocytocine, endorphines, sérotonine).

L’hormone d’ocytocine, par exemple, – un puissant anxiolytique – est sécrétée lors d’une stimulation sensorielle douce (lorsqu’une personne vous adresse des mots agréables), la tétée (pour le nourrisson), un contact tendre, un baiser, l’orgasme, ou de manière plus simple, au simple contact de l’eau chaude sur votre peau. L’ocytocine est également libérée, en dehors de tout contact physique, lors d’une relation agréable avec autrui, ou la simple évocation des êtres que nous chérissons.

Les 10 principales émotions positives

Selon Barbara Fredickson, professeur du département de psychologie de Caroline du Nord aux États-Unis, les émotions positives possèdent de grands bienfaits sur l’être humain, le rendant meilleur dès qu’elles s’activent.

Selon au cœur de sa théorie baptisée « élargir et construire », elle précise que nous pouvons apprendre à déclencher les émotions positives, afin de bénéficier des bienfaits qu’elles procurent.

Ces émotions positives sont au nombre de dix, et peuvent être activées à l’aide de simples questions à suivre dans mon prochain article. Voici les 10 émotions positives :

La joie, l’amusement, la gratitude, l’espoir, l’inspiration, la fierté, la sérénité, l’émerveillement, la curiosité, l’amour.

En conclusion, nous disposons d’un réel pouvoir pour améliorer notre bien-être et favoriser notre épanouissement.

Quelles sont les actions que vous pouvez planifier aujourd’hui pour vous faire du bien ?

 

Peggy Béland-Animatrice/formatrice mieux-être personnel et professionnel
www.formationssantesecurité.com
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Bâtir un monde meilleur et en santé
Sois bon et fait le bien 🙏

Mon mantra
Mange mieux, bouge souvent, hydrate-toi, dors suffisamment, aime ton corps, visualise et sois positif !

Les produits naturels ne sont pas tous équivalents. Nous avons déjà partagé un texte sur la valeur des produits naturels afin de l’expliquer, ainsi qu’un texte sur l’efficacité des produits Vitoli qui vous permet de mieux comprendre les raisons. Le blogue de Vitoli cumul une grande quantité d’information et de conseils gratuits, facilement accessibles.

Toutefois, dans le but de nous permettre de répondre à des questions spécifiques à votre situation, nous prenons soins de lire tous vos courriels ou vos commentaires sur les réseaux sociaux et de vous écrire afin de bien vous renseigner. Nous sommes très fiers de faire du service à la clientèle une réelle priorité et nous vous remercions pour votre confiance. Nous n’hésitons pas à faire appel à notre pharmacien aux services professionnels lorsque nécessaire. Vos messages de remerciement sont et seront toujours, notre plus grande récompense.

Voici quelques exemples de messages de remerciement reçu à la suite de conseils par courriel ou sur les réseaux sociaux. Rappelons que les témoignages Vitoli, que vous retrouvez en grand nombre sur le site internet, mentionnent les noms complets, l’âge et la région de chacune des personnes, avec leur accord, afin de démontrer que ce sont de vraies personnes.

Témoignages

  • Merci pour vos bons produits! J’ai acheté Vitoli Sommeil dimanche et le soir même, 1 heure avant de dormir, j’ai pris 1 capsule et j’ai dormi 9 heures sans me réveiller. Je prends Vitoli Articulations depuis 2 ans. Ça va merveilleusement bien. Je peux croiser mes jambes, donc cet hiver, j’avais moins de misère pour enfiler mes bottes. Vitoli, c’est un vrai miracle! Je m’étais informée pour une autre compagnie, mais leurs produits sont trop dispendieux. Merci Dr Simard. Bientôt 81 ans! Je ne prends aucun médicament sauf pour ma pression. J’ai lâché mes médicaments pour l’anxiété et l’insomnie (Clonazépam et Buspirone). Vive les produits Vitoli! Merci. Huguette Marchand, 80 ans, de Montréal.

 

  • J’emploie le produit depuis 1 1/2 mois et je n’ai plus de douleur à l’épaule droite qui me faisait mal depuis plusieurs années. J’avais essayé plusieurs produits qui n’ont pas fonctionné. La seule chose qui m’a enlevé la douleur est Vitoli Articulations qui est bon pour l’arthrose. Merci Eric je suis tellement content de t’avoir connu sur Facebook. Réjean Lelièvre, 60 ans, de Ste-Catherine.

 

  • Mon mari utilise le produit Vitoli Articulations depuis janvier 2019. Il était tombé sur la glace durant l’hiver et il avait mal à la colonne. Il a essayé Vitoli Articulations et le mal a complètement disparu. Merci, Dr Éric Simard, d’être là pour nous et continuez vos recherches! Je recommande ce produit à tout le monde ayant des douleurs et pour améliorer votre santé. Françoise Ducharme, 70 ans, de Crabtreee.

 

  • Je vous reviens avec les résultats de mon essai de Vitoli Stress et Anxiété. Je vous écrivais il y a environ 1 semaine pour avoir de plus amples informations sur ce produit. Les résultats sont bénéfiques pour moi: diminution remarquable de mes pensées obsessionnelles en lien avec une arythmie bénigne, mais qui m’inquiétait au point de développer une obsession (peur de mourir, être malade…). Lesdites arythmies/extrasystoles sont beaucoup moins fréquentes. Enfin je me repose l’esprit! Merci encore. Lise Bérubé, 70 ans, de Lanaudière Nord.

 

  • Il y a plusieurs années, à la suite d’une prise de sang de routine, mon médecin trouvait que mon taux de PSA était trop élevé. Il me suggéra de voir un urologue qui constata une inflammation élevée de ma prostate. J’ai dû alors subir une biopsie et heureusement aucune trace de cancer. Mais comme le taux de PSA demeurait trop élevé et que ma prostate était trop grosse, l’urologue m’a fait prendre des médicaments pendant quelques années afin de réduire le taux de PSA et la grosseur de la prostate. Après avoir arrêté de prendre des médicaments, l’urologue m’a averti que ce serait normal avec l’âge que mon taux de PSA augmente et que ma prostate augmente aussi. Cette année, après avoir discuté avec le Docteur Éric Simard, celui-ci m’a conseillé de prendre Vitoli Prostate. Trois (3) mois après avoir pris Vitoli Prostate, je suis retourné voir mon urologue et il a constaté, avec surprise, que mon taux de PSA avait diminué et que ma prostate était très belle, ce qui l’a un peu dérouté. Il m’a alors demandé ce que j’avais changé dans ma vie et je lui ai expliqué que j’avais pris ce produit naturel. Merci au Docteur Simard et merci à Vitoli Prostate. Michel Brunet, 69 ans, de Montréal.

N’hésitez pas à nous écrire et à bien nous décrire vos besoins. Nous ne pouvons pas faire de diagnostique ou d’évaluation clinique, mais avec la description de vos besoins et des causes si vous les connaissez, nous pouvons vous recommander des produits qui pourraient vous aider et vous orienter aussi vers la meilleure façon de les utiliser.

Ainsi, vous pouvez nous suivre ou nous écrire sur les réseaux sociaux :

Ou via l’adresse courriel de Vitoli à info@vitoli.ca

Au plaisir de vous aider.

Les produits naturels ne sont pas tous équivalents. Nous avons déjà partagé un texte sur la valeur des produits naturels afin de l’expliquer, ainsi qu’un texte sur l’efficacité des produits Vitoli qui vous permet de mieux comprendre les raisons. Le blogue de Vitoli cumul une grande quantité d’information et de conseils gratuits, facilement accessibles.

Toutefois, dans le but de nous permettre de répondre à des questions spécifiques à votre situation, nous prenons soins de lire tous vos courriels ou vos commentaires sur les réseaux sociaux et de vous écrire afin de bien vous renseigner. Nous sommes très fiers de faire du service à la clientèle une réelle priorité et nous vous remercions pour votre confiance. Nous n’hésitons pas à faire appel à notre pharmacien aux services professionnels lorsque nécessaire. Vos messages de remerciement sont et seront toujours, notre plus grande récompense.

Voici quelques exemples de messages de remerciement reçu à la suite de conseils par courriel ou sur les réseaux sociaux. Rappelons que les témoignages Vitoli, que vous retrouvez en grand nombre sur le site internet, mentionnent les noms complets, l’âge et la région de chacune des personnes, avec leur accord, afin de démontrer que ce sont de vraies personnes.

Témoignages

  • Merci pour vos bons produits! J’ai acheté Vitoli Sommeil dimanche et le soir même, 1 heure avant de dormir, j’ai pris 1 capsule et j’ai dormi 9 heures sans me réveiller. Je prends Vitoli Articulations depuis 2 ans. Ça va merveilleusement bien. Je peux croiser mes jambes, donc cet hiver, j’avais moins de misère pour enfiler mes bottes. Vitoli, c’est un vrai miracle! Je m’étais informée pour une autre compagnie, mais leurs produits sont trop dispendieux. Merci Dr Simard. Bientôt 81 ans! Je ne prends aucun médicament sauf pour ma pression. J’ai lâché mes médicaments pour l’anxiété et l’insomnie (Clonazépam et Buspirone). Vive les produits Vitoli! Merci. Huguette Marchand, 80 ans, de Montréal.

 

  • J’emploie le produit depuis 1 1/2 mois et je n’ai plus de douleur à l’épaule droite qui me faisait mal depuis plusieurs années. J’avais essayé plusieurs produits qui n’ont pas fonctionné. La seule chose qui m’a enlevé la douleur est Vitoli Articulations qui est bon pour l’arthrose. Merci Eric je suis tellement content de t’avoir connu sur Facebook. Réjean Lelièvre, 60 ans, de Ste-Catherine.

 

  • Mon mari utilise le produit Vitoli Articulations depuis janvier 2019. Il était tombé sur la glace durant l’hiver et il avait mal à la colonne. Il a essayé Vitoli Articulations et le mal a complètement disparu. Merci, Dr Éric Simard, d’être là pour nous et continuez vos recherches! Je recommande ce produit à tout le monde ayant des douleurs et pour améliorer votre santé. Françoise Ducharme, 70 ans, de Crabtreee.

 

  • Je vous reviens avec les résultats de mon essai de Vitoli Stress et Anxiété. Je vous écrivais il y a environ 1 semaine pour avoir de plus amples informations sur ce produit. Les résultats sont bénéfiques pour moi: diminution remarquable de mes pensées obsessionnelles en lien avec une arythmie bénigne, mais qui m’inquiétait au point de développer une obsession (peur de mourir, être malade…). Lesdites arythmies/extrasystoles sont beaucoup moins fréquentes. Enfin je me repose l’esprit! Merci encore. Lise Bérubé, 70 ans, de Lanaudière Nord.

 

  • Il y a plusieurs années, à la suite d’une prise de sang de routine, mon médecin trouvait que mon taux de PSA était trop élevé. Il me suggéra de voir un urologue qui constata une inflammation élevée de ma prostate. J’ai dû alors subir une biopsie et heureusement aucune trace de cancer. Mais comme le taux de PSA demeurait trop élevé et que ma prostate était trop grosse, l’urologue m’a fait prendre des médicaments pendant quelques années afin de réduire le taux de PSA et la grosseur de la prostate. Après avoir arrêté de prendre des médicaments, l’urologue m’a averti que ce serait normal avec l’âge que mon taux de PSA augmente et que ma prostate augmente aussi. Cette année, après avoir discuté avec le Docteur Éric Simard, celui-ci m’a conseillé de prendre Vitoli Prostate. Trois (3) mois après avoir pris Vitoli Prostate, je suis retourné voir mon urologue et il a constaté, avec surprise, que mon taux de PSA avait diminué et que ma prostate était très belle, ce qui l’a un peu dérouté. Il m’a alors demandé ce que j’avais changé dans ma vie et je lui ai expliqué que j’avais pris ce produit naturel. Merci au Docteur Simard et merci à Vitoli Prostate. Michel Brunet, 69 ans, de Montréal.

N’hésitez pas à nous écrire et à bien nous décrire vos besoins. Nous ne pouvons pas faire de diagnostique ou d’évaluation clinique, mais avec la description de vos besoins et des causes si vous les connaissez, nous pouvons vous recommander des produits qui pourraient vous aider et vous orienter aussi vers la meilleure façon de les utiliser.

Ainsi, vous pouvez nous suivre ou nous écrire sur les réseaux sociaux :

Ou via l’adresse courriel de Vitoli à info@vitoli.ca

Au plaisir de vous aider.

Le but absolu du système nerveux autonome, c’est de nous maintenir en vie.

Le système nerveux autonome est une sorte de pilote automatique du corps humain, qui permet au cœur de battre, aux poumons de respirer ou à l’appareil digestif de faire son travail de façon automatique, sans que nous n’ayons à aucun moment besoin d’y penser pour que cela se fasse.

Son rôle réside aussi dans une surveillance permanente de notre environnement : il scanne continuellement le monde externe et interne de l’individu, toujours sur ses gardes, afin de vérifier si l’on est bien en sécurité.

Ce processus échappe totalement à une perception consciente : le Psychologue Dr Stephen Porges propose le terme de « neuroception » pour décrire la façon dont le système nerveux détecte dans l’environnement les signaux de danger et de sécurité, sans que les parties conscientes du cerveau ne soient impliquées.

On en distingue deux états du système nerveux autonome

Un état de sécurité ou d’engagement social dans lequel on se sent en sécurité pour se connecter et échanger avec les autres où l’énergie vitale est mobilisée pour la digestion, la relaxation, la régénération (bon fonctionnement du système immunitaire du corps et aussi la créativité et l’innovation). Cet état est géré par la branche ventrale du système nerveux vagale ou parasympathique. Pour activer cette branche le corps doit se sentir en sécurité.

Le deuxième état, c’est la réponse au stress : ce qu’on appelle une réponse de survie quand elle est adaptative et ne dure pas longtemps. Elle est totalement saine, voire même nécessaire.

On peut classer les réponses au stress en deux catégories :

  1. Combat/fuite
  2. Immobilisation

Ce qu’on appelle « réponse de survie » correspond à l’adaptation du corps à une situation qui comporte un danger. Le système nerveux détecte de façon instantanée et automatique la meilleure option entre ces différentes possibilités physiologiques : on connait bien le trio « Fight, Flight, Freeze » (Combat, Fuite, Immobilisation ou Figement).

  1. Réponse de combat/fuite par production de noradrénaline de cortisol

L’activation du système nerveux sympathique prépare l’organisme à l’action. En réponse à un stress, il orchestre la réponse dite de combat ou de fuite (« fight or flight ») qui entraîne une dilatation des bronches, une accélération de l’activité cardiaque et respiratoire, une augmentation de la tension artérielle, une dilatation des pupilles, une augmente de la transpiration, une diminution de l’activité digestive…

Ce système est associé à l’activité de deux neurotransmetteurs : la noradrénaline et l’adrénaline, son activation déclenche la sécrétion du cortisol, la fameuse « hormone du stress ».

  1. La réponse d’immobilisation

Quand un danger de mort est détecté et qu’on estime qu’on ne fait pas le poids devant l’ennemi, pour attaquer et fuir, la branche dorsale du système parasympathique ou vagale est activé : le corps réagit en faisant le mort pour décourager l’assaillant. Cela conduirait aussi à une réduction du métabolisme. Une activation trop forte de ce système dorsal peut conduire à un malaise vagal voire à un arrêt cardiaque. Tout ceci explique pourquoi une personne agressée et impuissante à se défendre tombe dans un état de sidération, ou de dissociation, d’immobilité, de soumission comme les victimes des agressions sexuelles.

Donc, grâce aux travaux de ce scientifique Américain, professeur de psychologie et de neurosciences, le professeurs Stephen Porges, on constate que notre système nerveux autonome est constitué de 3 branches et non seulement deux!

Sa « théorie poly-vagale » présente que le système parasympathique (appelé également nerf vague) est en réalité double : nous avons deux nerfs vagues !

Nous possédons donc un système nerveux sympathique et deux systèmes nerveux parasympathiques différents par leur anatomie et par leur fonction.

L’activation défensive de cette branche dorsale du système nerveux parasympathique se produit quand il nous est impossible de combattre ou de fuir le danger, quand nous sommes piégés et impuissants, ou quand nous sommes confrontés à un danger potentiellement mortel. C’est l’ultime voie de secours. Certains états d’anxiété peuvent souvent être compris comme des symptômes d’une réaction d’immobilisation qui n’a jamais eu la chance de « lâcher prise » ou de « dégeler » une fois l’expérience originale terminée. De nombreuses caractéristiques du trouble de stress post-traumatique sont directement liées à ce type de traumatisme non rectifié.

Lorsque notre égo s’empare de cet état pour le maintenir dans le temps (rumination), lorsque on subit un violent traumatisme qui n’a pas pu être bien traité, ou lorsque on vit un stress chronique, notre cerveau perçoit des menaces partout. Par conséquent, notre perception de la réalité change, et notre système nerveux devient déréglé.

Nous verrons dans mon prochain article, les différentes approches et outils qui aident à réguler le système nerveux autonome et activer la branche ventrale su système parasympathique.

 

Référence :

  • Stephen W. Porges,2011. The Polyvagal Theory: Neurophysiological Foundations Of Emotions Attachment Communication and Self-Regulation. WW Norton, 26 avril 2011. 416 pages.

Le but absolu du système nerveux autonome, c’est de nous maintenir en vie.

Le système nerveux autonome est une sorte de pilote automatique du corps humain, qui permet au cœur de battre, aux poumons de respirer ou à l’appareil digestif de faire son travail de façon automatique, sans que nous n’ayons à aucun moment besoin d’y penser pour que cela se fasse.

Son rôle réside aussi dans une surveillance permanente de notre environnement : il scanne continuellement le monde externe et interne de l’individu, toujours sur ses gardes, afin de vérifier si l’on est bien en sécurité.

Ce processus échappe totalement à une perception consciente : le Psychologue Dr Stephen Porges propose le terme de « neuroception » pour décrire la façon dont le système nerveux détecte dans l’environnement les signaux de danger et de sécurité, sans que les parties conscientes du cerveau ne soient impliquées.

On en distingue deux états du système nerveux autonome

Un état de sécurité ou d’engagement social dans lequel on se sent en sécurité pour se connecter et échanger avec les autres où l’énergie vitale est mobilisée pour la digestion, la relaxation, la régénération (bon fonctionnement du système immunitaire du corps et aussi la créativité et l’innovation). Cet état est géré par la branche ventrale du système nerveux vagale ou parasympathique. Pour activer cette branche le corps doit se sentir en sécurité.

Le deuxième état, c’est la réponse au stress : ce qu’on appelle une réponse de survie quand elle est adaptative et ne dure pas longtemps. Elle est totalement saine, voire même nécessaire.

On peut classer les réponses au stress en deux catégories :

  1. Combat/fuite
  2. Immobilisation

Ce qu’on appelle « réponse de survie » correspond à l’adaptation du corps à une situation qui comporte un danger. Le système nerveux détecte de façon instantanée et automatique la meilleure option entre ces différentes possibilités physiologiques : on connait bien le trio « Fight, Flight, Freeze » (Combat, Fuite, Immobilisation ou Figement).

  1. Réponse de combat/fuite par production de noradrénaline de cortisol

L’activation du système nerveux sympathique prépare l’organisme à l’action. En réponse à un stress, il orchestre la réponse dite de combat ou de fuite (« fight or flight ») qui entraîne une dilatation des bronches, une accélération de l’activité cardiaque et respiratoire, une augmentation de la tension artérielle, une dilatation des pupilles, une augmente de la transpiration, une diminution de l’activité digestive…

Ce système est associé à l’activité de deux neurotransmetteurs : la noradrénaline et l’adrénaline, son activation déclenche la sécrétion du cortisol, la fameuse « hormone du stress ».

  1. La réponse d’immobilisation

Quand un danger de mort est détecté et qu’on estime qu’on ne fait pas le poids devant l’ennemi, pour attaquer et fuir, la branche dorsale du système parasympathique ou vagale est activé : le corps réagit en faisant le mort pour décourager l’assaillant. Cela conduirait aussi à une réduction du métabolisme. Une activation trop forte de ce système dorsal peut conduire à un malaise vagal voire à un arrêt cardiaque. Tout ceci explique pourquoi une personne agressée et impuissante à se défendre tombe dans un état de sidération, ou de dissociation, d’immobilité, de soumission comme les victimes des agressions sexuelles.

Donc, grâce aux travaux de ce scientifique Américain, professeur de psychologie et de neurosciences, le professeurs Stephen Porges, on constate que notre système nerveux autonome est constitué de 3 branches et non seulement deux!

Sa « théorie poly-vagale » présente que le système parasympathique (appelé également nerf vague) est en réalité double : nous avons deux nerfs vagues !

Nous possédons donc un système nerveux sympathique et deux systèmes nerveux parasympathiques différents par leur anatomie et par leur fonction.

L’activation défensive de cette branche dorsale du système nerveux parasympathique se produit quand il nous est impossible de combattre ou de fuir le danger, quand nous sommes piégés et impuissants, ou quand nous sommes confrontés à un danger potentiellement mortel. C’est l’ultime voie de secours. Certains états d’anxiété peuvent souvent être compris comme des symptômes d’une réaction d’immobilisation qui n’a jamais eu la chance de « lâcher prise » ou de « dégeler » une fois l’expérience originale terminée. De nombreuses caractéristiques du trouble de stress post-traumatique sont directement liées à ce type de traumatisme non rectifié.

Lorsque notre égo s’empare de cet état pour le maintenir dans le temps (rumination), lorsque on subit un violent traumatisme qui n’a pas pu être bien traité, ou lorsque on vit un stress chronique, notre cerveau perçoit des menaces partout. Par conséquent, notre perception de la réalité change, et notre système nerveux devient déréglé.

Nous verrons dans mon prochain article, les différentes approches et outils qui aident à réguler le système nerveux autonome et activer la branche ventrale su système parasympathique.

 

Référence :

  • Stephen W. Porges,2011. The Polyvagal Theory: Neurophysiological Foundations Of Emotions Attachment Communication and Self-Regulation. WW Norton, 26 avril 2011. 416 pages.

Dre Lyne Desautels est médecin de famille depuis plus de 25 ans et pratique principalement sur la Rive-Sud de Montréal ainsi qu’en Estrie. Elle a fondé́ le CMIE en 2012, qui compte maintenant cinq cliniques médicales privées à Brossard, à St- Bruno-de-Montarville, à Bromont, à Ste-Thérèse et à Mont-Laurier.

L’approche de médecine fonctionnelle, son bagage antérieur en microbiologie et des études graduées en recherche sur le cancer (génétique moléculaire) lui ont permis de développer une pratique basée sur les principes de LIVING LAB ou de HUMAN LAB.

Elle prône les approches de santé globale et de médecine intégrative travaillant ainsi en collaboration avec différents professionnels de la santé, et ce afin de personnaliser ses plans de traitements et répondre aux besoins de ses patients. Cette approche lui a permis de développer des champs d’expertise en hormonothérapie bio-identique et médecine de longévité et de précision, en cannabis médical ainsi qu’en maladie de Lyme.

Le volet éducationnel est très important pour Dre Desautels. Elle participe à la rédaction de plusieurs articles sur différents sujets de santé. Conférencière reconnue, ses sujets de prédilection sont l’hormonothérapie et le cannabis médical ainsi que tout ce qui touche la médecine préventive.

Pour Dre Desautels, l’avancement de la science et des technologies est primordial à sa pratique médicale qui se veut actuelle, préventive et personnalisée. Ainsi avec son équipe, elle vous accueillera sur place ou virtuellement au CMIE.

Dre Lyne Desautels, MD
Fondatrice et
directrice médicale du CMIE

info@clinique-cmie.com

Dre Lyne Desautels est médecin de famille depuis plus de 25 ans et pratique principalement sur la Rive-Sud de Montréal ainsi qu’en Estrie. Elle a fondé́ le CMIE en 2012, qui compte maintenant cinq cliniques médicales privées à Brossard, à St- Bruno-de-Montarville, à Bromont, à Ste-Thérèse et à Mont-Laurier.

L’approche de médecine fonctionnelle, son bagage antérieur en microbiologie et des études graduées en recherche sur le cancer (génétique moléculaire) lui ont permis de développer une pratique basée sur les principes de LIVING LAB ou de HUMAN LAB.

Elle prône les approches de santé globale et de médecine intégrative travaillant ainsi en collaboration avec différents professionnels de la santé, et ce afin de personnaliser ses plans de traitements et répondre aux besoins de ses patients. Cette approche lui a permis de développer des champs d’expertise en hormonothérapie bio-identique et médecine de longévité et de précision, en cannabis médical ainsi qu’en maladie de Lyme.

Le volet éducationnel est très important pour Dre Desautels. Elle participe à la rédaction de plusieurs articles sur différents sujets de santé. Conférencière reconnue, ses sujets de prédilection sont l’hormonothérapie et le cannabis médical ainsi que tout ce qui touche la médecine préventive.

Pour Dre Desautels, l’avancement de la science et des technologies est primordial à sa pratique médicale qui se veut actuelle, préventive et personnalisée. Ainsi avec son équipe, elle vous accueillera sur place ou virtuellement au CMIE.

Dre Lyne Desautels, MD
Fondatrice et
directrice médicale du CMIE

info@clinique-cmie.com

La famille est parmi ce qu’il y a de plus précieux dans la vie. Il nous importe d’en prendre soin et pour ce faire, de considérer ce qu’il y a de mieux pour les gens qui nous entourent.

Ce qui a fait la réussite des produits Vitoli, c’est leur efficacité. Cela a amené les gens à les recommander à des amis et aux membres de leur famille. Beaucoup de gens nous écrivent pour nous remercier et nous parlent de leur expérience en mentionnant qui leur a recommandé Vitoli.

Voici quelques témoignages reçus de clients(es) satisfaits(es). Notez que nous mentionnons le nom complet, l’âge et la région de la personne, avec son accord, afin de démontrer qu’il s’agit de vrais témoignages.

Conjoints(es)

  • L’été 2019 a été difficile pour moi, j’ai perdu ma mère et ça a été un choc pour moi. Le matin de ses funérailles, je n’avais plus le contrôle de mon corps tellement j’étais crispé. Mon conjoint m’a procuré Vitoli Stress et Anxiété. J’ai pris deux comprimés et j’ai ressenti les effets après 30 minutes. Mon corps s’est relaxé et j’ai réussi à passer cette journée sans perdre le contrôle de mes émotions. Je le prends maintenant avant de me coucher pour relâcher le stress de la journée et je passe de meilleures nuits. En janvier dernier, la ménopause s’est installée avec les douleurs musculaires, impatience et bouffée de chaleur. Un comprimé de Vitoli Ménopause le matin pour m’aider à passer la journée et un le soir afin de réduire les bouffées de chaleur nocturne. En trois jours les bouffées ont réduit de beaucoup. J’utilise ces deux produits régulièrement afin de maintenir une qualité de vie. Chantal Clément, 51 ans, Rouyn-Noranda.

 

  • Les médecins me disaient de ne plus bouger, mais je travaille et bouge en masse 7 jours sur 7. Mon mari prenait déjà Vitoli Énergie, donc j’ai décidé d’essayer Vitoli Articulations. Mon problème de pied est supposément une fasciite plantaire; souffrante comme ça se peut pas !!! Alors, pourquoi pas ? Une semaine et demie plus tard, 90% plus rien. Merci Vitoli! Annick Clément, 48 ans, de Lanaudière.

 

  • Depuis plusieurs mois, je prenais des somnifères pour dormir la nuit. Une personne de mon entourage m’a conseillé d’essayer Vitoli Sommeil. Effectivement, mes nuits de sommeil ne sont plus agitées et je me réveille bien reposé le matin. Je regrette de ne pas avoir connu ce produit 100% naturel plus tôt. Adieu les somnifères!!! Jean-Michel Renaud, 36 ans, de Bois-des-Filion.

Enfants/frères ou sœurs

  • Mon fils m’a fait connaître les produits Vitoli et je suis très contente. Les capsules de Vitoli Énergie sont super. J’ai beaucoup plus d’énergie et je peux faire l’entretien de mon appartement beaucoup plus facilement tout en étant moins fatiguée. Je l’apprécie beaucoup, merci encore. Gisèle Gauthier, 85 ans, de Laval.

 

  • Il y a quelques années, j’ai fait une pneumonie et comme je suis asthmatique, je suis restée fragile et j’attrapais le moindre petit virus. Mon frère m’a fait découvrir Vitoli Immunité et je peux vous dire qu’il a été très efficace. Depuis, j’en garde toujours à ma portée, car si je suis en contact avec mes allergies ou si je commence un mal de gorge ou un rhume, je prends mon Vitoli Immunité et ça fonctionne. Donc, cela m’évite des infections bronchiques et par le fait même les antibiotiques. Vitoli Immunité m’aide vraiment à renforcer mon système immunitaire. Je le recommande sans aucune hésitation, car il est très efficace. Sylvie Desbiens, 61 ans, d’Alma.

 

  • Depuis déjà plusieurs années, je manque beaucoup d’énergie. La vie au quotidien me demande beaucoup d’efforts, que ce soit pour une activité avec mes enfants ou une sortie entre amis(es). Ça semble irréaliste, mais je devais tout planifier et je faisais une sieste avant chaque activité! J’ai parlé avec divers médecins qui soupçonnent de l’apnée du sommeil et je dois passer des tests, mais en attendant je dois fonctionner et c’est lourd pour mon entourage! En novembre dernier ma mère m’a parlé de Vitoli. Je n’y croyais pas une seule minute car j’ai essayé d’autres produits naturels (pour l’énergie), sans résultats. J’ai pris Vitoli Énergie, à raison de deux par jour. J’ai vu des résultats après environ 1 semaine : j’avais plus d’énergie et je ressentais plus le besoin de tout prévoir et de faire des siestes avant d’organiser une sortie. J’ai cessé d’en prendre parce que le point de vente de ma région était loin, et je me suis remise à manquer d’énergie…mon quotidien revenait! Un peu sceptique encore une fois, je suis retournée pour aller chercher le produit et j’ai vraiment réalisé que le Vitoli Énergie était la raison de mon surplus d’énergie! Maintenant, je prends Vitoli Énergie 1 à 2 capsules par jour, en fonction de ma journée…en attendant mes tests pour l’apnée. Merci Vitoli! Vicky Deschamps, 38 ans, de Pointe-aux-Trembles.

Parents

  • Ma fille (21 ans) vit beaucoup d’anxiété au quotidien et depuis qu’elle prend Vitoli Stress et Anxiété elle va vraiment mieux. Elle n’y croyait pas, mais elle a vite compris que cela lui faisait vraiment du bien. Elle prend une gélule tous les matins, et depuis, rare sont les moments où elle est en crise. Je partage avec vous son expérience car je sais qu’elle n’est pas la seule dans cette situation et cela aide vraiment! Merci pour la qualité de vos produits, au moins on ne paye pas dans le vide. Doris Drapeau, 52 ans, de Québec.

 

  • Je prends couramment plusieurs produits de la gamme Vitoli et je les ai recommandés à ma sœur et mes parents. Cela a permis à mes parents de remplacer un somnifère très populaire par Vitoli Sommeil. Merci Vitoli! Natalie Lapointe, 50 ans, de Sainte-Sophie.

 

  • Je prends les produits Vitoli Articulations et Vitoli Bien vieillir pour la fibromyalgie et je suis une proche aidante avec ma mère de 91 ans. Elle est en bonne forme et elle n’a pas de maladie grave, juste son ostéoporose. Malgré ça, évidement à cause de son âge, elle avait toujours des petites douleurs par-ci, par-là que je faisais disparaître avec des crèmes en vente en pharmacie comme Antiphlogistine ou du Voltarin. J’ai commencé, il y a un mois, à lui donner Vitoli Articulations et Vitoli Bien vieillir, et le soir Vitoli Sommeil pour dormir. Aujourd’hui je lui ai demandé : « Maman as-tu encore des douleurs au dos, et à tes jambes comme avant ? Il me semble que tu ne me demandes plus de te frotter avec la crème ? » Et elle m’a dit : « C’est vrai !! Je n’en ai plus. » Alors merci Vitoli. Elle dort plus longtemps et plus profondément, et elle n’a vraiment plus de douleurs, donc plus besoin des crèmes. Ma mère ne se rappelait jamais de ses rêves, et maintenant oui. Sa mémoire onirique s’est améliorée. Sa qualité de vie s’est améliorée pour beaucoup. Merci infiniment pour vos bons produits. Je suis fan numéro 1! Marisol Robles, 56 ans, de St-Hyppolite.

La famille est parmi ce qu’il y a de plus précieux dans la vie. Il nous importe d’en prendre soin et pour ce faire, de considérer ce qu’il y a de mieux pour les gens qui nous entourent.

Ce qui a fait la réussite des produits Vitoli, c’est leur efficacité. Cela a amené les gens à les recommander à des amis et aux membres de leur famille. Beaucoup de gens nous écrivent pour nous remercier et nous parlent de leur expérience en mentionnant qui leur a recommandé Vitoli.

Voici quelques témoignages reçus de clients(es) satisfaits(es). Notez que nous mentionnons le nom complet, l’âge et la région de la personne, avec son accord, afin de démontrer qu’il s’agit de vrais témoignages.

Conjoints(es)

  • L’été 2019 a été difficile pour moi, j’ai perdu ma mère et ça a été un choc pour moi. Le matin de ses funérailles, je n’avais plus le contrôle de mon corps tellement j’étais crispé. Mon conjoint m’a procuré Vitoli Stress et Anxiété. J’ai pris deux comprimés et j’ai ressenti les effets après 30 minutes. Mon corps s’est relaxé et j’ai réussi à passer cette journée sans perdre le contrôle de mes émotions. Je le prends maintenant avant de me coucher pour relâcher le stress de la journée et je passe de meilleures nuits. En janvier dernier, la ménopause s’est installée avec les douleurs musculaires, impatience et bouffée de chaleur. Un comprimé de Vitoli Ménopause le matin pour m’aider à passer la journée et un le soir afin de réduire les bouffées de chaleur nocturne. En trois jours les bouffées ont réduit de beaucoup. J’utilise ces deux produits régulièrement afin de maintenir une qualité de vie. Chantal Clément, 51 ans, Rouyn-Noranda.

 

  • Les médecins me disaient de ne plus bouger, mais je travaille et bouge en masse 7 jours sur 7. Mon mari prenait déjà Vitoli Énergie, donc j’ai décidé d’essayer Vitoli Articulations. Mon problème de pied est supposément une fasciite plantaire; souffrante comme ça se peut pas !!! Alors, pourquoi pas ? Une semaine et demie plus tard, 90% plus rien. Merci Vitoli! Annick Clément, 48 ans, de Lanaudière.

 

  • Depuis plusieurs mois, je prenais des somnifères pour dormir la nuit. Une personne de mon entourage m’a conseillé d’essayer Vitoli Sommeil. Effectivement, mes nuits de sommeil ne sont plus agitées et je me réveille bien reposé le matin. Je regrette de ne pas avoir connu ce produit 100% naturel plus tôt. Adieu les somnifères!!! Jean-Michel Renaud, 36 ans, de Bois-des-Filion.

Enfants/frères ou sœurs

  • Mon fils m’a fait connaître les produits Vitoli et je suis très contente. Les capsules de Vitoli Énergie sont super. J’ai beaucoup plus d’énergie et je peux faire l’entretien de mon appartement beaucoup plus facilement tout en étant moins fatiguée. Je l’apprécie beaucoup, merci encore. Gisèle Gauthier, 85 ans, de Laval.

 

  • Il y a quelques années, j’ai fait une pneumonie et comme je suis asthmatique, je suis restée fragile et j’attrapais le moindre petit virus. Mon frère m’a fait découvrir Vitoli Immunité et je peux vous dire qu’il a été très efficace. Depuis, j’en garde toujours à ma portée, car si je suis en contact avec mes allergies ou si je commence un mal de gorge ou un rhume, je prends mon Vitoli Immunité et ça fonctionne. Donc, cela m’évite des infections bronchiques et par le fait même les antibiotiques. Vitoli Immunité m’aide vraiment à renforcer mon système immunitaire. Je le recommande sans aucune hésitation, car il est très efficace. Sylvie Desbiens, 61 ans, d’Alma.

 

  • Depuis déjà plusieurs années, je manque beaucoup d’énergie. La vie au quotidien me demande beaucoup d’efforts, que ce soit pour une activité avec mes enfants ou une sortie entre amis(es). Ça semble irréaliste, mais je devais tout planifier et je faisais une sieste avant chaque activité! J’ai parlé avec divers médecins qui soupçonnent de l’apnée du sommeil et je dois passer des tests, mais en attendant je dois fonctionner et c’est lourd pour mon entourage! En novembre dernier ma mère m’a parlé de Vitoli. Je n’y croyais pas une seule minute car j’ai essayé d’autres produits naturels (pour l’énergie), sans résultats. J’ai pris Vitoli Énergie, à raison de deux par jour. J’ai vu des résultats après environ 1 semaine : j’avais plus d’énergie et je ressentais plus le besoin de tout prévoir et de faire des siestes avant d’organiser une sortie. J’ai cessé d’en prendre parce que le point de vente de ma région était loin, et je me suis remise à manquer d’énergie…mon quotidien revenait! Un peu sceptique encore une fois, je suis retournée pour aller chercher le produit et j’ai vraiment réalisé que le Vitoli Énergie était la raison de mon surplus d’énergie! Maintenant, je prends Vitoli Énergie 1 à 2 capsules par jour, en fonction de ma journée…en attendant mes tests pour l’apnée. Merci Vitoli! Vicky Deschamps, 38 ans, de Pointe-aux-Trembles.

Parents

  • Ma fille (21 ans) vit beaucoup d’anxiété au quotidien et depuis qu’elle prend Vitoli Stress et Anxiété elle va vraiment mieux. Elle n’y croyait pas, mais elle a vite compris que cela lui faisait vraiment du bien. Elle prend une gélule tous les matins, et depuis, rare sont les moments où elle est en crise. Je partage avec vous son expérience car je sais qu’elle n’est pas la seule dans cette situation et cela aide vraiment! Merci pour la qualité de vos produits, au moins on ne paye pas dans le vide. Doris Drapeau, 52 ans, de Québec.

 

  • Je prends couramment plusieurs produits de la gamme Vitoli et je les ai recommandés à ma sœur et mes parents. Cela a permis à mes parents de remplacer un somnifère très populaire par Vitoli Sommeil. Merci Vitoli! Natalie Lapointe, 50 ans, de Sainte-Sophie.

 

  • Je prends les produits Vitoli Articulations et Vitoli Bien vieillir pour la fibromyalgie et je suis une proche aidante avec ma mère de 91 ans. Elle est en bonne forme et elle n’a pas de maladie grave, juste son ostéoporose. Malgré ça, évidement à cause de son âge, elle avait toujours des petites douleurs par-ci, par-là que je faisais disparaître avec des crèmes en vente en pharmacie comme Antiphlogistine ou du Voltarin. J’ai commencé, il y a un mois, à lui donner Vitoli Articulations et Vitoli Bien vieillir, et le soir Vitoli Sommeil pour dormir. Aujourd’hui je lui ai demandé : « Maman as-tu encore des douleurs au dos, et à tes jambes comme avant ? Il me semble que tu ne me demandes plus de te frotter avec la crème ? » Et elle m’a dit : « C’est vrai !! Je n’en ai plus. » Alors merci Vitoli. Elle dort plus longtemps et plus profondément, et elle n’a vraiment plus de douleurs, donc plus besoin des crèmes. Ma mère ne se rappelait jamais de ses rêves, et maintenant oui. Sa mémoire onirique s’est améliorée. Sa qualité de vie s’est améliorée pour beaucoup. Merci infiniment pour vos bons produits. Je suis fan numéro 1! Marisol Robles, 56 ans, de St-Hyppolite.

Dans cette vidéo, j’explique comment les pratiques formelles (méditation) et informelles de la pleine conscience aident à prévenir le burn-out.

Quand on est présent à soi, il est plus facile de détecter nos comportements auto-destructeurs et nos programmations inconscientes qui peuvent mener à l’épuisement professionnel.

Si tu veux savoir si tu es sur le bord de l’épuisement professionnel, fais ce test: https://fr.surveymonkey.com/r/BZCMPYF

J’aide les femmes stressées et épuisées à prendre soin de leur santé mentale et physique, retrouver leur énergie, poser des limites, se responsabiliser et prendre enfin leur place dans le monde.

Jetez un coup d’oeil sur mon programme *Bye Bye Burn-out* https://www.unevieconscienteavectess …. Suivez-moi sur: Ma page facebook: Mon Instagram: https://www.instagram.com/tessouiddir/

 

 

Dans cette vidéo, j’explique comment les pratiques formelles (méditation) et informelles de la pleine conscience aident à prévenir le burn-out.

Quand on est présent à soi, il est plus facile de détecter nos comportements auto-destructeurs et nos programmations inconscientes qui peuvent mener à l’épuisement professionnel.

Si tu veux savoir si tu es sur le bord de l’épuisement professionnel, fais ce test: https://fr.surveymonkey.com/r/BZCMPYF

J’aide les femmes stressées et épuisées à prendre soin de leur santé mentale et physique, retrouver leur énergie, poser des limites, se responsabiliser et prendre enfin leur place dans le monde.

Jetez un coup d’oeil sur mon programme *Bye Bye Burn-out* https://www.unevieconscienteavectess …. Suivez-moi sur: Ma page facebook: Mon Instagram: https://www.instagram.com/tessouiddir/

 

 

Dans le premier texte, j’ai abordé l’alimentation des peuples préhistoriques, durant l’évolution humaine, pour souligner qu’un grand nombre de maladies de notre époque serait relié à nos changements récents au niveau de notre alimentation. L’apport plus important en aliments transformés et en glucides est certainement responsable d’une forte proportion des maladies métaboliques modernes.

Nous continuerons donc notre réflexion sur cette alimentation kéto qui s’inspire du passé.

Les lipides : une source d’énergie abondante et efficace

Même si les glucides demeurent une bonne source d’énergie, il n’est pas possible d’emmagasiner de l’énergie sous forme de glucides. C’est pourquoi les glucides non utilisés deviennent du glycogène, qui peut être utilisé rapidement au besoin.

Cependant, il faut tenir compte que ce glycogène ne nous fournit de l’énergie que pour quelques heures, voire une journée au maximum. Le reste des glucides non utilisés est alors stocké sous forme de graisses, en attendant les périodes creuses sur le plan alimentaire que vivaient nos ancêtres. De nos jours, avec l’abondance alimentaire des pays industrialisés, ces graisses peuvent s’accumuler et générer des gains de poids en plus d’autres problèmes métaboliques.

Outre le glycogène, les autres sources d’énergie utilisées par l’organisme sont les protéines (muscles) et les lipides (masse graisseuse). Or, une fois que notre corps a presque épuisé sa réserve de glycogène, il ne veut pas trop utiliser nos protéines, afin d’éviter la perte musculaire qui nous empêcherait de poursuivre nos activités.

Ainsi, lors de périodes de disette alimentaire ou de réduction des glucides, les lipides constituent la source d’énergie la plus abondante et la plus efficace. Par exemple, une personne de 70 kg avec 10% de masse graisseuse, ce qui n’est pas beaucoup, dispose d’environ 60 000 kcal en réserve et pourrait, dans de bonnes conditions, vivre 30 jours sur cette réserve d’énergie sans manger une bouchée.

Les cétones et les besoins du cerveau

Le mot cétogène, ou ketogenic en anglais, vient de cétones ou ketones. Les cétones sont des molécules produites par le foie, à partir de nos réserves de gras qui agissent comme source de carburant lorsque notre organisme manque de glucose.

En effet, certaines cellules de notre corps, comme celles du cerveau, n’ont pas la capacité d’utiliser les lipides directement en l’absence de glucose.

C’est pourquoi l’être humain a évolué en développant une autre source d’énergie pour le cerveau, qui provient des fameuses cétones ou corps cétoniques. Ainsi, lorsqu’une personne manque de glucose, un signal est envoyé au foie, pour qu’il prenne les gras stockés et en transforme une partie en cétones afin de nourrir le cerveau qui en raffole.

Selon certaines recherches, le cerveau pourrait fonctionner normalement, et même mieux, avec jusqu’à 60% de cétones comme carburant.[i] Bien entendu, il aura toujours besoin d’un peu de glucose, mais, heureusement, nous pouvons en produire sans manger des aliments forts en glucides, c’est-à-dire à partir de protéines, et même à partir du glycérol qui vient de la décomposition des lipides emmagasinés.

Le plus intéressant dans tout ça, c’est que les corps cétoniques, en plus d’être un carburant d’exception utilisable par le cerveau, produisent moins de déchets (radicaux libres) lorsqu’ils sont brûlés. On attribue aux corps cétoniques une multitude de bénéfices, dont certains sont bien démontrés (anti-inflammatoire, antidouleur, énergisant, stimulant cognitif, stabilisation de l’humeur et autres)[ii]. Les deux conditions qui permettent d’augmenter la production de cétones sont le jeûne prolongé (48 heures et plus) ou une diète cétogène très faible en glucides, qui contient 20 grammes et moins de glucides par jour sur plusieurs jours.

Les aliments bios en kéto : un choix qui va de soi!

Adopter un régime alimentaire Kéto exige cependant de choisir minutieusement ses aliments. En effet, puisque les matières grasses deviennent une source primordiale de notre énergie, il faut éviter les contaminants de toutes sortes en se tournant le plus possible vers celles qui proviennent d’aliments issus d’élevages et de cultures biologiques.

Par exemple, en ce qui concerne les produits d’origine animale, les choisir avec une certification biologique offre la garantie qu’elles sont produites sans l’usage d’hormones de croissance et d’antibiotiques, ce qui augmente, de façon générale, la qualité des gras que nous consommons. Ce choix vaut autant pour les viandes que pour les produits laitiers.

Pour les produits d’origine végétale, le fait que le mode de production biologique interdit l’utilisation d’engrais et de pesticides chimiques de synthèse, ainsi que d’OGM, représente un avantage indéniable dans la consommation de ce type de produits, en réduisant grandement la présence des contaminants dans l’alimentation.

De façon générale, on peut dire que de choisir des produits bios dans un régime kéto, permet de consommer uniquement des produits qui contribueront à aider l’équilibre de notre métabolisme, tout en prenant soin de notre santé.

Par ailleurs, dans un régime kéto, comme dans toute forme d’alimentation, il faut éviter, dans toute la mesure du possible, les aliments ultratransformés et l’ajout d’ingrédients indésirables dans les aliments, comme les agents de conservation synthétiques et les colorants artificiels.

On ne s’imagine pas ce qu’un aliment tout simple peut contenir lorsqu’on ne consulte pas les étiquettes des emballages! Encore là, les aliments biologiques nous offrent plusieurs garanties à cet égard, en évitant le recours à toute substance synthétique néfaste pour notre santé.

Voir les choses autrement

Il est grand temps qu’on révise nos habitudes et que l’on remette en question les contenus des guides alimentaires, à la lumière des observations récentes sur la santé de nos populations.

Mes connaissances et mes observations me portent à croire qu’il faut désormais considérer plus sérieusement la possibilité d’adopter davantage un type d’alimentation qui se rapproche de celui de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs.

Dans cette optique, le régime cétogène et biologique est sans doute celui qui peut nous aider le mieux à miser sur les effets positifs des gras dans notre alimentation, en les transformant en partie en cétones, pour servir de carburant d’exception utilisable par le cerveau tout en produisant moins de déchets ou radicaux libres. Cet état permet aussi la réduction et même dans certains cas, le renversement des maladies chroniques comme l’obésité et le diabète de type 2[iii].

 

Références :

[i]https://savoirs.usherbrooke.ca/bitstream/handle/11143/10569/Courchesne_Loyer_Alexandre_PhD_2017.pdf?sequence=1&isAllowed=y

[ii] https://www.sciencedirect.com/topics/neuroscience/ketone-bodies

[iii] Dashti HM, Mathew TC, Khadada M, Al-Mousawi M, Talib H, Asfar SK, et al. Beneficial effects of ketogenic diet in obese diabetic subjects. Mol Cell Biochem. 2007; 302:249–56

 

Autres lectures suggérées :

 

Dans le premier texte, j’ai abordé l’alimentation des peuples préhistoriques, durant l’évolution humaine, pour souligner qu’un grand nombre de maladies de notre époque serait relié à nos changements récents au niveau de notre alimentation. L’apport plus important en aliments transformés et en glucides est certainement responsable d’une forte proportion des maladies métaboliques modernes.

Nous continuerons donc notre réflexion sur cette alimentation kéto qui s’inspire du passé.

Les lipides : une source d’énergie abondante et efficace

Même si les glucides demeurent une bonne source d’énergie, il n’est pas possible d’emmagasiner de l’énergie sous forme de glucides. C’est pourquoi les glucides non utilisés deviennent du glycogène, qui peut être utilisé rapidement au besoin.

Cependant, il faut tenir compte que ce glycogène ne nous fournit de l’énergie que pour quelques heures, voire une journée au maximum. Le reste des glucides non utilisés est alors stocké sous forme de graisses, en attendant les périodes creuses sur le plan alimentaire que vivaient nos ancêtres. De nos jours, avec l’abondance alimentaire des pays industrialisés, ces graisses peuvent s’accumuler et générer des gains de poids en plus d’autres problèmes métaboliques.

Outre le glycogène, les autres sources d’énergie utilisées par l’organisme sont les protéines (muscles) et les lipides (masse graisseuse). Or, une fois que notre corps a presque épuisé sa réserve de glycogène, il ne veut pas trop utiliser nos protéines, afin d’éviter la perte musculaire qui nous empêcherait de poursuivre nos activités.

Ainsi, lors de périodes de disette alimentaire ou de réduction des glucides, les lipides constituent la source d’énergie la plus abondante et la plus efficace. Par exemple, une personne de 70 kg avec 10% de masse graisseuse, ce qui n’est pas beaucoup, dispose d’environ 60 000 kcal en réserve et pourrait, dans de bonnes conditions, vivre 30 jours sur cette réserve d’énergie sans manger une bouchée.

Les cétones et les besoins du cerveau

Le mot cétogène, ou ketogenic en anglais, vient de cétones ou ketones. Les cétones sont des molécules produites par le foie, à partir de nos réserves de gras qui agissent comme source de carburant lorsque notre organisme manque de glucose.

En effet, certaines cellules de notre corps, comme celles du cerveau, n’ont pas la capacité d’utiliser les lipides directement en l’absence de glucose.

C’est pourquoi l’être humain a évolué en développant une autre source d’énergie pour le cerveau, qui provient des fameuses cétones ou corps cétoniques. Ainsi, lorsqu’une personne manque de glucose, un signal est envoyé au foie, pour qu’il prenne les gras stockés et en transforme une partie en cétones afin de nourrir le cerveau qui en raffole.

Selon certaines recherches, le cerveau pourrait fonctionner normalement, et même mieux, avec jusqu’à 60% de cétones comme carburant.[i] Bien entendu, il aura toujours besoin d’un peu de glucose, mais, heureusement, nous pouvons en produire sans manger des aliments forts en glucides, c’est-à-dire à partir de protéines, et même à partir du glycérol qui vient de la décomposition des lipides emmagasinés.

Le plus intéressant dans tout ça, c’est que les corps cétoniques, en plus d’être un carburant d’exception utilisable par le cerveau, produisent moins de déchets (radicaux libres) lorsqu’ils sont brûlés. On attribue aux corps cétoniques une multitude de bénéfices, dont certains sont bien démontrés (anti-inflammatoire, antidouleur, énergisant, stimulant cognitif, stabilisation de l’humeur et autres)[ii]. Les deux conditions qui permettent d’augmenter la production de cétones sont le jeûne prolongé (48 heures et plus) ou une diète cétogène très faible en glucides, qui contient 20 grammes et moins de glucides par jour sur plusieurs jours.

Les aliments bios en kéto : un choix qui va de soi!

Adopter un régime alimentaire Kéto exige cependant de choisir minutieusement ses aliments. En effet, puisque les matières grasses deviennent une source primordiale de notre énergie, il faut éviter les contaminants de toutes sortes en se tournant le plus possible vers celles qui proviennent d’aliments issus d’élevages et de cultures biologiques.

Par exemple, en ce qui concerne les produits d’origine animale, les choisir avec une certification biologique offre la garantie qu’elles sont produites sans l’usage d’hormones de croissance et d’antibiotiques, ce qui augmente, de façon générale, la qualité des gras que nous consommons. Ce choix vaut autant pour les viandes que pour les produits laitiers.

Pour les produits d’origine végétale, le fait que le mode de production biologique interdit l’utilisation d’engrais et de pesticides chimiques de synthèse, ainsi que d’OGM, représente un avantage indéniable dans la consommation de ce type de produits, en réduisant grandement la présence des contaminants dans l’alimentation.

De façon générale, on peut dire que de choisir des produits bios dans un régime kéto, permet de consommer uniquement des produits qui contribueront à aider l’équilibre de notre métabolisme, tout en prenant soin de notre santé.

Par ailleurs, dans un régime kéto, comme dans toute forme d’alimentation, il faut éviter, dans toute la mesure du possible, les aliments ultratransformés et l’ajout d’ingrédients indésirables dans les aliments, comme les agents de conservation synthétiques et les colorants artificiels.

On ne s’imagine pas ce qu’un aliment tout simple peut contenir lorsqu’on ne consulte pas les étiquettes des emballages! Encore là, les aliments biologiques nous offrent plusieurs garanties à cet égard, en évitant le recours à toute substance synthétique néfaste pour notre santé.

Voir les choses autrement

Il est grand temps qu’on révise nos habitudes et que l’on remette en question les contenus des guides alimentaires, à la lumière des observations récentes sur la santé de nos populations.

Mes connaissances et mes observations me portent à croire qu’il faut désormais considérer plus sérieusement la possibilité d’adopter davantage un type d’alimentation qui se rapproche de celui de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs.

Dans cette optique, le régime cétogène et biologique est sans doute celui qui peut nous aider le mieux à miser sur les effets positifs des gras dans notre alimentation, en les transformant en partie en cétones, pour servir de carburant d’exception utilisable par le cerveau tout en produisant moins de déchets ou radicaux libres. Cet état permet aussi la réduction et même dans certains cas, le renversement des maladies chroniques comme l’obésité et le diabète de type 2[iii].

 

Références :

[i]https://savoirs.usherbrooke.ca/bitstream/handle/11143/10569/Courchesne_Loyer_Alexandre_PhD_2017.pdf?sequence=1&isAllowed=y

[ii] https://www.sciencedirect.com/topics/neuroscience/ketone-bodies

[iii] Dashti HM, Mathew TC, Khadada M, Al-Mousawi M, Talib H, Asfar SK, et al. Beneficial effects of ketogenic diet in obese diabetic subjects. Mol Cell Biochem. 2007; 302:249–56

 

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Ma passion professionnelle : les composantes d’une bonne santé

Je travaille dans le domaine de la santé intégrative depuis plus de 25 ans. J’ai étudié en biologie médicale et je suis aussi naturopathe agréé, je pratique la naturopathie à Drummondville et j’agis comme rédacteur en chef du magazine Vitalité Québec.

Je suis également président de l’Association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) et j’ai donné plusieurs cours et conférences dans tout le Canada. L’éducation sur les composantes essentielles d’une bonne santé a toujours été une priorité pour moi et demeurera toujours ma passion.

Le Kéto  : un régime alimentaire qui gagne en popularité

La popularité du régime Cétogène ou Kéto est en hausse constante au Québec. Si bien qu’on assiste à l’arrivée de boutiques spécialisées et de nouveaux produits pour répondre aux besoins des personnes qui désirent adopter ce régime alimentaire.

Dans ce contexte, il devient donc important de mieux connaître les fondements de ce type d’alimentation, ses véritables racines et les raisons pour lesquels il est bon de privilégier des aliments bios dans le cadre d’un tel régime.

Le régime Kéto, c’est quoi au juste?

Le cétogène, ou Ceto/Keto dans le langage populaire, est un type d’alimentation qui favorise une réduction importante des aliments riches en glucides (sucres) et l’augmentation des lipides (gras), afin d’induire un état de cétose nutritionnelle.

Contrairement à ce qu’on peut penser à première vue, il s’agit d’un régime équilibré, qui fait appel à toutes les catégories d’aliments qui sont reconnus comme étant faibles en glucides. Ce régime met donc en vedette plusieurs légumes, comme les brocolis, les choux, les choux-fleurs, les tomates, les avocats, les laitues, les épinards, les asperges et autres. Plusieurs types de graines et de noix, ainsi que les petits fruits, comme les framboises, bleuets, mûres et fraises y sont également avantageusement considérés.

Les aliments d’origine animale, comme les viandes, les poissons, les œufs et les fruits de mer, peuvent aussi occuper une place centrale dans ce type d’alimentation, qui intègre si vous le désirez, les produits laitiers, comme le beurre, les yogourts et les fromages. Les huiles végétales comme l’huile d’olive, de noix de coco ou de graines biologiques qui ont été pressées à froid sans autres interventions, constituent aussi une bonne source de gras pour ce type d’alimentation.

On ne parle donc pas ici seulement de diminuer ou de supprimer les friandises, les boissons gazeuses ou les desserts, mais aussi les aliments qui sont naturellement riches en glucides, comme les céréales (pain, pâtes et riz), les légumineuses, les gros fruits très sucrés et certains légumes avec un taux élevé de glucides, comme les pommes de terre et les carottes.

Les personnes qui choisissent le régime kéto doivent compenser le déficit calorique généré par la diminution des glucides par une augmentation des lipides ou gras dans leur alimentation.

Un régime inspiré de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs

Afin de mieux comprendre les origines et fondements du régime Kéto ou simplement faible en glucides, il faut revenir aux origines de l’alimentation des chasseurs-cueilleurs.

Ici, un peu d’histoire est nécessaire. L’humain aurait trois millions d’années, et, pour sa part, l’Homo sapiens, l’espèce dont nous faisons partie, aurait autour de 300 000 ans[i].

L’alimentation humaine est alors fondée sur la chasse, la pêche et la cueillette, trois activités qui consistent à prélever des ressources directement dans la nature. Lorsqu’ils manquaient de nourriture, nos ancêtres devaient puiser dans leurs réserves corporelles afin de produire l’énergie nécessaire pour continuer de chasser. Dans leur cas, c’était souvent une question de survie!

J’avance donc l’hypothèse que leur alimentation était assurément adaptée à leur métabolisme, puisque, même si elle variait légèrement d’un endroit à l’autre sur la planète, elle a été celle des humains pour plus de 98% de notre histoire.

Par ailleurs, l’humain aurait commencé à cultiver des aliments et à élever des animaux il y a environ 10 000 ans.[ii] Au cours de cette période, il s’est adapté graduellement à la consommation de céréales, légumineuses et autres aliments cultivés et s’est même permis de créer de nouveaux cultivars plus gros, plus beaux et plus sucrés, afin de satisfaire ses besoins énergétiques.

On peut donc dire que l’évolution du régime alimentaire du chasseur-cueilleur vers un régime composé de produits issus de l’agriculture et de l’élevage s’est produite sur de très nombreuses années, ce qui a permis une adaptation lente et respectueuse.

Nous n’avons malheureusement pas d’études approfondies sur ces populations, mais nous savons toutefois que les maladies chroniques d’aujourd’hui comme le diabète de type 2, la maladie cardio-vasculaire, l’obésité, le cancer, les allergies, l’ostéoporose, l’arthrite et autres étaient pratiquement inexistantes.

Pourquoi alors, avec une évolution fulgurante de la médecine, sommes-nous aux prises aujourd’hui avec autant de problèmes de santé métabolique, si ce n’est du fait que notre alimentation a été complètement modifiée?

Le plus gros problème semble être apparu dans la période des 100 dernières années, avec l’industrialisation alimentaire qui avait comme but d’augmenter la conservation des aliments. Transformation extrême, modifications génétiques, ajout de conservateurs, de saveurs, de couleurs, de vitamines pour compenser celles perdues dans le processus de transformation, des changements de texture et autres sont des phénomènes qui se sont accentués au cours des 70 dernières années et qui ont pu jouer un rôle déterminant dans ce type de maladies.

Un régime alimentaire du passé adapté aux temps modernes

Le régime alimentaire kéto/cétogène est probablement la façon de s’alimenter la plus proche possible de l’alimentation de nos lointains ancêtres chasseurs-cueilleurs.

Si revenir à ce type d’alimentation n’est pas nécessairement possible de nos jours, on peut toutefois adopter un régime alimentaire qui se base sur les mêmes principes.

Les réticences de nombreuses personnes face à une alimentation cétogène proviennent surtout du fait qu’on nous répète depuis plusieurs années que le gras bouche les artères et qu’il faut donc diminuer les lipides saturés dans notre alimentation. Pourtant, à ce jour, il n’y a pas une étude qui en tenant compte des facteurs confondants (tabagisme, exercice, éducation et autres aliments transformés) a réussi à confirmer cette hypothèse[iii].

Bien que nous ayons diminué notre consommation de gras saturés partout sur la planète, depuis ces recommandations qui datent des années 1960-1970, nous n’avons pas observé une diminution des maladies cardio-vasculaires au sein de la population.

En réalité, ces maladies ont augmenté dans les pays industrialisés. C’est que, si vous demandez à quelqu’un de réduire son apport en lipides (gras) dans l’alimentation, pour pouvoir consommer la quantité de calories nécessaire à ses besoins de base, il doit augmenter son apport en protéines ou en glucides.

Ce qui s’est passé depuis 70 ans, c’est que la plupart des gens consomment plus de 300 grammes de glucides nets par jour dans les pays industrialisés, ce qui représente environ 60% de leurs calories quotidiennes. De plus, une grande proportion de ces glucides est ajoutée sous forme de sucres raffinés.

Ce sont les glucides en surplus qui sont stockés en graisse dans le foie et dans nos cellules adipeuses et ce sont ces mêmes glucides qui sont responsables en grande partie des maladies modernes d’obésité, de diabète, de foie gras et autres.

L’idéal serait probablement de consommer moins de 100 grammes de glucides par jour pour les gens en santé et encore moins pour ceux et celles qui ont des problèmes métaboliques, soit une majorité de Nord-Américains.

 

Références :

[i] http://lhommeenquestions.museedelhomme.fr/fr/quand-homme-existe-t-il

[ii] https://fr.wikipedia.org/wiki/Élevage

[iii] https://www.healthline.com/nutrition/5-studies-on-saturated-fat

 

Autres lectures suggérées :

 

Ma passion professionnelle : les composantes d’une bonne santé

Je travaille dans le domaine de la santé intégrative depuis plus de 25 ans. J’ai étudié en biologie médicale et je suis aussi naturopathe agréé, je pratique la naturopathie à Drummondville et j’agis comme rédacteur en chef du magazine Vitalité Québec.

Je suis également président de l’Association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) et j’ai donné plusieurs cours et conférences dans tout le Canada. L’éducation sur les composantes essentielles d’une bonne santé a toujours été une priorité pour moi et demeurera toujours ma passion.

Le Kéto  : un régime alimentaire qui gagne en popularité

La popularité du régime Cétogène ou Kéto est en hausse constante au Québec. Si bien qu’on assiste à l’arrivée de boutiques spécialisées et de nouveaux produits pour répondre aux besoins des personnes qui désirent adopter ce régime alimentaire.

Dans ce contexte, il devient donc important de mieux connaître les fondements de ce type d’alimentation, ses véritables racines et les raisons pour lesquels il est bon de privilégier des aliments bios dans le cadre d’un tel régime.

Le régime Kéto, c’est quoi au juste?

Le cétogène, ou Ceto/Keto dans le langage populaire, est un type d’alimentation qui favorise une réduction importante des aliments riches en glucides (sucres) et l’augmentation des lipides (gras), afin d’induire un état de cétose nutritionnelle.

Contrairement à ce qu’on peut penser à première vue, il s’agit d’un régime équilibré, qui fait appel à toutes les catégories d’aliments qui sont reconnus comme étant faibles en glucides. Ce régime met donc en vedette plusieurs légumes, comme les brocolis, les choux, les choux-fleurs, les tomates, les avocats, les laitues, les épinards, les asperges et autres. Plusieurs types de graines et de noix, ainsi que les petits fruits, comme les framboises, bleuets, mûres et fraises y sont également avantageusement considérés.

Les aliments d’origine animale, comme les viandes, les poissons, les œufs et les fruits de mer, peuvent aussi occuper une place centrale dans ce type d’alimentation, qui intègre si vous le désirez, les produits laitiers, comme le beurre, les yogourts et les fromages. Les huiles végétales comme l’huile d’olive, de noix de coco ou de graines biologiques qui ont été pressées à froid sans autres interventions, constituent aussi une bonne source de gras pour ce type d’alimentation.

On ne parle donc pas ici seulement de diminuer ou de supprimer les friandises, les boissons gazeuses ou les desserts, mais aussi les aliments qui sont naturellement riches en glucides, comme les céréales (pain, pâtes et riz), les légumineuses, les gros fruits très sucrés et certains légumes avec un taux élevé de glucides, comme les pommes de terre et les carottes.

Les personnes qui choisissent le régime kéto doivent compenser le déficit calorique généré par la diminution des glucides par une augmentation des lipides ou gras dans leur alimentation.

Un régime inspiré de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs

Afin de mieux comprendre les origines et fondements du régime Kéto ou simplement faible en glucides, il faut revenir aux origines de l’alimentation des chasseurs-cueilleurs.

Ici, un peu d’histoire est nécessaire. L’humain aurait trois millions d’années, et, pour sa part, l’Homo sapiens, l’espèce dont nous faisons partie, aurait autour de 300 000 ans[i].

L’alimentation humaine est alors fondée sur la chasse, la pêche et la cueillette, trois activités qui consistent à prélever des ressources directement dans la nature. Lorsqu’ils manquaient de nourriture, nos ancêtres devaient puiser dans leurs réserves corporelles afin de produire l’énergie nécessaire pour continuer de chasser. Dans leur cas, c’était souvent une question de survie!

J’avance donc l’hypothèse que leur alimentation était assurément adaptée à leur métabolisme, puisque, même si elle variait légèrement d’un endroit à l’autre sur la planète, elle a été celle des humains pour plus de 98% de notre histoire.

Par ailleurs, l’humain aurait commencé à cultiver des aliments et à élever des animaux il y a environ 10 000 ans.[ii] Au cours de cette période, il s’est adapté graduellement à la consommation de céréales, légumineuses et autres aliments cultivés et s’est même permis de créer de nouveaux cultivars plus gros, plus beaux et plus sucrés, afin de satisfaire ses besoins énergétiques.

On peut donc dire que l’évolution du régime alimentaire du chasseur-cueilleur vers un régime composé de produits issus de l’agriculture et de l’élevage s’est produite sur de très nombreuses années, ce qui a permis une adaptation lente et respectueuse.

Nous n’avons malheureusement pas d’études approfondies sur ces populations, mais nous savons toutefois que les maladies chroniques d’aujourd’hui comme le diabète de type 2, la maladie cardio-vasculaire, l’obésité, le cancer, les allergies, l’ostéoporose, l’arthrite et autres étaient pratiquement inexistantes.

Pourquoi alors, avec une évolution fulgurante de la médecine, sommes-nous aux prises aujourd’hui avec autant de problèmes de santé métabolique, si ce n’est du fait que notre alimentation a été complètement modifiée?

Le plus gros problème semble être apparu dans la période des 100 dernières années, avec l’industrialisation alimentaire qui avait comme but d’augmenter la conservation des aliments. Transformation extrême, modifications génétiques, ajout de conservateurs, de saveurs, de couleurs, de vitamines pour compenser celles perdues dans le processus de transformation, des changements de texture et autres sont des phénomènes qui se sont accentués au cours des 70 dernières années et qui ont pu jouer un rôle déterminant dans ce type de maladies.

Un régime alimentaire du passé adapté aux temps modernes

Le régime alimentaire kéto/cétogène est probablement la façon de s’alimenter la plus proche possible de l’alimentation de nos lointains ancêtres chasseurs-cueilleurs.

Si revenir à ce type d’alimentation n’est pas nécessairement possible de nos jours, on peut toutefois adopter un régime alimentaire qui se base sur les mêmes principes.

Les réticences de nombreuses personnes face à une alimentation cétogène proviennent surtout du fait qu’on nous répète depuis plusieurs années que le gras bouche les artères et qu’il faut donc diminuer les lipides saturés dans notre alimentation. Pourtant, à ce jour, il n’y a pas une étude qui en tenant compte des facteurs confondants (tabagisme, exercice, éducation et autres aliments transformés) a réussi à confirmer cette hypothèse[iii].

Bien que nous ayons diminué notre consommation de gras saturés partout sur la planète, depuis ces recommandations qui datent des années 1960-1970, nous n’avons pas observé une diminution des maladies cardio-vasculaires au sein de la population.

En réalité, ces maladies ont augmenté dans les pays industrialisés. C’est que, si vous demandez à quelqu’un de réduire son apport en lipides (gras) dans l’alimentation, pour pouvoir consommer la quantité de calories nécessaire à ses besoins de base, il doit augmenter son apport en protéines ou en glucides.

Ce qui s’est passé depuis 70 ans, c’est que la plupart des gens consomment plus de 300 grammes de glucides nets par jour dans les pays industrialisés, ce qui représente environ 60% de leurs calories quotidiennes. De plus, une grande proportion de ces glucides est ajoutée sous forme de sucres raffinés.

Ce sont les glucides en surplus qui sont stockés en graisse dans le foie et dans nos cellules adipeuses et ce sont ces mêmes glucides qui sont responsables en grande partie des maladies modernes d’obésité, de diabète, de foie gras et autres.

L’idéal serait probablement de consommer moins de 100 grammes de glucides par jour pour les gens en santé et encore moins pour ceux et celles qui ont des problèmes métaboliques, soit une majorité de Nord-Américains.

 

Références :

[i] http://lhommeenquestions.museedelhomme.fr/fr/quand-homme-existe-t-il

[ii] https://fr.wikipedia.org/wiki/Élevage

[iii] https://www.healthline.com/nutrition/5-studies-on-saturated-fat

 

Autres lectures suggérées :

 

Beaucoup de gens se questionnent au sujet des probiotiques. Voici certaines questions qui reviennent fréquemment : Quels sont leurs avantages et leurs indications spécifiques? Qu’est-ce qui différencie les probiotiques et les prébiotiques?

Dans cet article, je vais tenter de vous donner le plus d’informations possible pour vous aider à mieux comprendre ce type de suppléments.

Qu’est-ce qu’un probiotique?

Commençons avec la définition proposée par l’OMS (l’Organisation mondiale de la Santé) :

« Un probiotique contient des monocultures ou des cultures mixtes vivantes de micro-organismes agissant de façon bénéfique sur l’organisme hôte (animal ou humain) en améliorant les caractéristiques de la microflore qui y réside. »

En d’autres mots, les probiotiques sont des micro-organismes (bactéries ou levures) qui offrent des bénéfices à la personne qui en consomme. Ils sont soit seuls (monocultures) ou combinés (mixtes) et peuvent être soit vivants (ex. : les yogourts) ou viables lyophilisés (séchées à froid et en état de dormance). Ce sont d’ailleurs ces diverses caractéristiques qui jouent un rôle sur l’efficacité des probiotiques.

Pour une meilleure efficacité, est-ce préférable d’opter pour des bactéries seules ou combinées? Les produits contenant plusieurs sortes de bactéries seraient plus efficaces puisque celles-ci peuvent coloniser différents endroits du tractus digestif tout en travaillant en même temps pour combattre les mauvaises bactéries.

Est-ce mieux si ces bactéries sont vivantes ou viables lyophilisées? À première vue, nous pourrions croire que la réponse serait les bactéries vivantes. Cependant, la réponse n’est pas aussi simple que ça. D’ailleurs, la majorité des recherches disponibles sont effectuées avec des souches de bactéries et/ou de levures séchées à froid.

Lorsqu’elles sont vivantes, les bactéries se trouvent dans des endroits tels que les produits laitiers ou des aliments lacto-fermenté. Contrairement aux croyances populaires, les yogourts ne sont pas de bons suppléments de probiotiques. Je ne dis pas que ce ne sont pas de bons aliments, mais ces produits commerciaux ont une concentration insuffisante et le temps de survie de la plupart des bactéries actives est limité. Ces dernières sont choisies pour leur stabilité dans un environnement laitier sans considérer leurs bénéfices santé. Un yogourt additionné de probiotiques doit être consommé moins d’une semaine après sa fabrication, et même là, la plupart des bifidobactéries n’y survivent pas. Bien sûr, certains produits laitiers se démarquent dans le domaine des probiotiques, mais ils ne sont pas considérés comme étant des yogourts.

En plus, les probiotiques sont surtout disponibles sous forme de capsule contenant des bactéries séchées à froid ou lyophilisées. Les souches sont choisies en fonction de leur capacité à survivre au procédé de séchage ainsi qu’à leur capacité à revivre. Par contre, certaines études démontrent qu’il n’y a aucune différence significative entre les bactéries lyophilisées et les vivantes en ce qui concerne leur survie et leur pénétration.

Et les prébiotiques?

Les prébiotiques sont des fibres solubles qui ne sont pas digérées par nos enzymes, mais qui servent de nourriture préférentielle pour les probiotiques. On peut aussi dire que tous les prébiotiques sont des fibres, mais ceci ne signifie pas que toutes les fibres sont des prébiotiques.

De plus, il est important de savoir que toutes les fibres alimentaires végétales sont des sucres. Reliées entre elles, elles ne sont pas digestibles par les enzymes. Elles demeurent donc intactes et passent au travers du système digestif en améliorant le transit intestinal, la régularité et plus encore.

Sur le marché, on retrouve principalement le prébiotique fructo-oligo-saccharide, aussi appelé FOS. Ce nom signifie : courte chaîne de sucres principalement constituée de fructose. Évidemment, d’autres prébiotiques sont aussi disponibles tels que des dextrines à base de courtes chaînes de glucose ou des arabinogalactans à base d’arabinose (un autre type de sucre).

Lorsqu’il est question d’efficacité, les prébiotiques doivent être spécifiques. Ils doivent donc nourrir les bonnes bactéries sans nourrir les mauvaises bactéries ni les levures. Les fabricants de prébiotiques ont élaboré des scFOS (short chain FOS) ou oligosaccharides à très courte chaîne. Ces derniers semblent plus spécifiques que les FOS à chaînes plus longues comme l’inuline.

Connaissez-vous le terme synbiotique?

Non, ce n’est pas une erreur de frappe. Ce mot s’écrit bien avec un n et non un m avant la lettre b. Le terme synbiotique désigne la combinaison de probiotiques et d’un prébiotique. Ce qu’il faut retenir ici, c’est que la majorité des produits sur le marché contiennent une dose insuffisante de prébiotique. Pourquoi insuffisante? Eh bien, pour qu’un probiotique soit mesurable, il faut un minimum de 3000mg par dose, mais les capsules que nous trouvons sur le marché ne contiennent qu’un maximum de 200mg.

Mais lequel choisir; probiotique ou prébiotique?

Ce choix n’est pas facile puisque les indications des probiotiques et des prébiotiques semblent similaires. Tous les deux permettent d’améliorer l’écologie intestinale et augmentent le ratio bonnes bactéries versus mauvaises bactéries, et ce, peu importe la marque choisie.

Quel serait alors le meilleur choix? Vite comme cela, ce serait de consommer les deux puisqu’il existe une synergie importante entre les deux. Cependant, la majorité des gens n’aiment pas consommer plus de suppléments qu’il n’en faut et encore moins payer plus cher pour obtenir de bons résultats. Pour vous aider à faire le choix le plus éclairé pour votre situation, voici quelques détails pertinents sur ces deux types de produits!

Les probiotiques ont la capacité de changer l’équilibre de l’écologie intestinale et de déloger certains pathogènes. Ce qu’il faut savoir ici, c’est que cet effet est limité chez les adultes, car les bonnes bactéries provenant des suppléments colonisent l’intestin seulement durant la période de la prise des probiotiques. Peu de temps après l’arrêt du traitement, il ne reste que quelques traces de ces bactéries spécifiques. L’usage des probiotiques est alors primordial lors d’infection puisque ces bonnes bactéries empêchent le pathogène de se loger dans l’intestin et de causer des problèmes ou, si l’infection est déjà installée, elles aident à déloger les mauvaises bactéries. Les probiotiques devraient donc être le premier choix en cas d’infection ou de troubles aigus du système digestif en tant que traitement, en prévention ou en association avec un traitement médical.

Les prébiotiques, quant à eux, jouent un rôle important d’entretien et de prévention une fois le problème aigu réglé. Ils favoriseront alors l’accroissement des bonnes bactéries qui se trouvent déjà dans le système digestif. Les probiotiques sont aussi le meilleur choix en cas de constipation chronique, d’alternances de diarrhées et de constipation ou de diarrhées chroniques. Par contre, lors de maladies plus complexes et plus graves comme les maladies inflammatoires intestinales, les allergies et le syndrome de l’intestin irritable, les probiotiques semblent plus intéressants.

En fin de compte, le choix entre ces deux types de produits reste personnel puisqu’il n’existe pas de règle absolue ou de science absolue. Un produit peut très bien fonctionner pour une personne et être un peu moins efficace pour une autre. Faites quelques essais et choisissez la solution qui vous correspond le mieux.

J’espère que cet article vous aura permis d’obtenir plus d’informations concernant les probiotiques et les prébiotiques. Au besoin, n’hésitez pas à poser des questions à votre pharmacien!

 

Voici un document résumé des avantages de nos probiotiques de BASE . Vous pouvez le télécharger en cliquant ici. 

 


 

Références:

  • Nighswonger BD, Brasears MM, Gilliland SE. Viability of Lactobacillus acidophilus and Lactobacillus casei in fermented Milk Products During Refrigerated Storage. J Dairy Sci 1996;79:212-9.
  • Shah et al. Survival of Lactobacillus acidophilus and Bifidobacterium bifidum in commercial yoghurt during refrigerated storage. Int Dairy J. 1995;5:515-21.
  • De Angelis M, Gobbetti M. Environmental stress responses in Lactobacillus: A review. Proteomics 2004, 4, 106–122.
  • Rochet V, Rigottier-Gois L, Ledaire A, et al. Survival of Bifidobacterium animalis DN-173 010 in the faecal microbiota after administration in lyophilised form or in fermented product – a randomised study in healthy adults. J Mol Microbiol Biotechnol. 2008;14(1-3):128-36.
  • Timmerman HM, Koning CJ, Mulder L, et al. Monostrain, multistrain and multispecies probiotics–A comparison of functionality and efficacy. Int J Food Microbiol. 2004 Nov 15;96(3):219-33.
  • Collado MC, Meriluoto J, Salminen S. In vitro analysis of probiotic strain combinations to inhibit pathogen adhesion to internal mucus. Food Res Intern. 2007;40:629-36.

Beaucoup de gens se questionnent au sujet des probiotiques. Voici certaines questions qui reviennent fréquemment : Quels sont leurs avantages et leurs indications spécifiques? Qu’est-ce qui différencie les probiotiques et les prébiotiques?

Dans cet article, je vais tenter de vous donner le plus d’informations possible pour vous aider à mieux comprendre ce type de suppléments.

Qu’est-ce qu’un probiotique?

Commençons avec la définition proposée par l’OMS (l’Organisation mondiale de la Santé) :

« Un probiotique contient des monocultures ou des cultures mixtes vivantes de micro-organismes agissant de façon bénéfique sur l’organisme hôte (animal ou humain) en améliorant les caractéristiques de la microflore qui y réside. »

En d’autres mots, les probiotiques sont des micro-organismes (bactéries ou levures) qui offrent des bénéfices à la personne qui en consomme. Ils sont soit seuls (monocultures) ou combinés (mixtes) et peuvent être soit vivants (ex. : les yogourts) ou viables lyophilisés (séchées à froid et en état de dormance). Ce sont d’ailleurs ces diverses caractéristiques qui jouent un rôle sur l’efficacité des probiotiques.

Pour une meilleure efficacité, est-ce préférable d’opter pour des bactéries seules ou combinées? Les produits contenant plusieurs sortes de bactéries seraient plus efficaces puisque celles-ci peuvent coloniser différents endroits du tractus digestif tout en travaillant en même temps pour combattre les mauvaises bactéries.

Est-ce mieux si ces bactéries sont vivantes ou viables lyophilisées? À première vue, nous pourrions croire que la réponse serait les bactéries vivantes. Cependant, la réponse n’est pas aussi simple que ça. D’ailleurs, la majorité des recherches disponibles sont effectuées avec des souches de bactéries et/ou de levures séchées à froid.

Lorsqu’elles sont vivantes, les bactéries se trouvent dans des endroits tels que les produits laitiers ou des aliments lacto-fermenté. Contrairement aux croyances populaires, les yogourts ne sont pas de bons suppléments de probiotiques. Je ne dis pas que ce ne sont pas de bons aliments, mais ces produits commerciaux ont une concentration insuffisante et le temps de survie de la plupart des bactéries actives est limité. Ces dernières sont choisies pour leur stabilité dans un environnement laitier sans considérer leurs bénéfices santé. Un yogourt additionné de probiotiques doit être consommé moins d’une semaine après sa fabrication, et même là, la plupart des bifidobactéries n’y survivent pas. Bien sûr, certains produits laitiers se démarquent dans le domaine des probiotiques, mais ils ne sont pas considérés comme étant des yogourts.

En plus, les probiotiques sont surtout disponibles sous forme de capsule contenant des bactéries séchées à froid ou lyophilisées. Les souches sont choisies en fonction de leur capacité à survivre au procédé de séchage ainsi qu’à leur capacité à revivre. Par contre, certaines études démontrent qu’il n’y a aucune différence significative entre les bactéries lyophilisées et les vivantes en ce qui concerne leur survie et leur pénétration.

Et les prébiotiques?

Les prébiotiques sont des fibres solubles qui ne sont pas digérées par nos enzymes, mais qui servent de nourriture préférentielle pour les probiotiques. On peut aussi dire que tous les prébiotiques sont des fibres, mais ceci ne signifie pas que toutes les fibres sont des prébiotiques.

De plus, il est important de savoir que toutes les fibres alimentaires végétales sont des sucres. Reliées entre elles, elles ne sont pas digestibles par les enzymes. Elles demeurent donc intactes et passent au travers du système digestif en améliorant le transit intestinal, la régularité et plus encore.

Sur le marché, on retrouve principalement le prébiotique fructo-oligo-saccharide, aussi appelé FOS. Ce nom signifie : courte chaîne de sucres principalement constituée de fructose. Évidemment, d’autres prébiotiques sont aussi disponibles tels que des dextrines à base de courtes chaînes de glucose ou des arabinogalactans à base d’arabinose (un autre type de sucre).

Lorsqu’il est question d’efficacité, les prébiotiques doivent être spécifiques. Ils doivent donc nourrir les bonnes bactéries sans nourrir les mauvaises bactéries ni les levures. Les fabricants de prébiotiques ont élaboré des scFOS (short chain FOS) ou oligosaccharides à très courte chaîne. Ces derniers semblent plus spécifiques que les FOS à chaînes plus longues comme l’inuline.

Connaissez-vous le terme synbiotique?

Non, ce n’est pas une erreur de frappe. Ce mot s’écrit bien avec un n et non un m avant la lettre b. Le terme synbiotique désigne la combinaison de probiotiques et d’un prébiotique. Ce qu’il faut retenir ici, c’est que la majorité des produits sur le marché contiennent une dose insuffisante de prébiotique. Pourquoi insuffisante? Eh bien, pour qu’un probiotique soit mesurable, il faut un minimum de 3000mg par dose, mais les capsules que nous trouvons sur le marché ne contiennent qu’un maximum de 200mg.

Mais lequel choisir; probiotique ou prébiotique?

Ce choix n’est pas facile puisque les indications des probiotiques et des prébiotiques semblent similaires. Tous les deux permettent d’améliorer l’écologie intestinale et augmentent le ratio bonnes bactéries versus mauvaises bactéries, et ce, peu importe la marque choisie.

Quel serait alors le meilleur choix? Vite comme cela, ce serait de consommer les deux puisqu’il existe une synergie importante entre les deux. Cependant, la majorité des gens n’aiment pas consommer plus de suppléments qu’il n’en faut et encore moins payer plus cher pour obtenir de bons résultats. Pour vous aider à faire le choix le plus éclairé pour votre situation, voici quelques détails pertinents sur ces deux types de produits!

Les probiotiques ont la capacité de changer l’équilibre de l’écologie intestinale et de déloger certains pathogènes. Ce qu’il faut savoir ici, c’est que cet effet est limité chez les adultes, car les bonnes bactéries provenant des suppléments colonisent l’intestin seulement durant la période de la prise des probiotiques. Peu de temps après l’arrêt du traitement, il ne reste que quelques traces de ces bactéries spécifiques. L’usage des probiotiques est alors primordial lors d’infection puisque ces bonnes bactéries empêchent le pathogène de se loger dans l’intestin et de causer des problèmes ou, si l’infection est déjà installée, elles aident à déloger les mauvaises bactéries. Les probiotiques devraient donc être le premier choix en cas d’infection ou de troubles aigus du système digestif en tant que traitement, en prévention ou en association avec un traitement médical.

Les prébiotiques, quant à eux, jouent un rôle important d’entretien et de prévention une fois le problème aigu réglé. Ils favoriseront alors l’accroissement des bonnes bactéries qui se trouvent déjà dans le système digestif. Les probiotiques sont aussi le meilleur choix en cas de constipation chronique, d’alternances de diarrhées et de constipation ou de diarrhées chroniques. Par contre, lors de maladies plus complexes et plus graves comme les maladies inflammatoires intestinales, les allergies et le syndrome de l’intestin irritable, les probiotiques semblent plus intéressants.

En fin de compte, le choix entre ces deux types de produits reste personnel puisqu’il n’existe pas de règle absolue ou de science absolue. Un produit peut très bien fonctionner pour une personne et être un peu moins efficace pour une autre. Faites quelques essais et choisissez la solution qui vous correspond le mieux.

J’espère que cet article vous aura permis d’obtenir plus d’informations concernant les probiotiques et les prébiotiques. Au besoin, n’hésitez pas à poser des questions à votre pharmacien!

 

Voici un document résumé des avantages de nos probiotiques de BASE . Vous pouvez le télécharger en cliquant ici. 

 


 

Références:

  • Nighswonger BD, Brasears MM, Gilliland SE. Viability of Lactobacillus acidophilus and Lactobacillus casei in fermented Milk Products During Refrigerated Storage. J Dairy Sci 1996;79:212-9.
  • Shah et al. Survival of Lactobacillus acidophilus and Bifidobacterium bifidum in commercial yoghurt during refrigerated storage. Int Dairy J. 1995;5:515-21.
  • De Angelis M, Gobbetti M. Environmental stress responses in Lactobacillus: A review. Proteomics 2004, 4, 106–122.
  • Rochet V, Rigottier-Gois L, Ledaire A, et al. Survival of Bifidobacterium animalis DN-173 010 in the faecal microbiota after administration in lyophilised form or in fermented product – a randomised study in healthy adults. J Mol Microbiol Biotechnol. 2008;14(1-3):128-36.
  • Timmerman HM, Koning CJ, Mulder L, et al. Monostrain, multistrain and multispecies probiotics–A comparison of functionality and efficacy. Int J Food Microbiol. 2004 Nov 15;96(3):219-33.
  • Collado MC, Meriluoto J, Salminen S. In vitro analysis of probiotic strain combinations to inhibit pathogen adhesion to internal mucus. Food Res Intern. 2007;40:629-36.

Avec ce temps froid qui semble ne pas vouloir laisser place aux bourgeons, l’équipe de Vitoli et moi avons décidé de vous offrir une autre création de fruits de mer, car nous n’en avons pas fait beaucoup jusqu’à présent. Dans le même ordre d’idée, la vitamine D, le zinc sont de mise en cette saison hivernale, et devraient l’être tout au long de l’année, additionnée de polyphénols d’olive de haute qualité, tout comme ceux des produits Vitoli, pour maintenir une immunité optimale qui pourra affronter n’importe quel virus.

À ce sujet, une étude récente (Kim et al, 2021), réalisée auprès de 2884 agents de santé de première ligne de six pays (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis), a démontré une réduction de 73 % et 59 % des risques en moins de Covid-19 modérée à grave pour les gens ayant des régimes à base de plantes ou consommant moins de viande rouge et transformée, respectivement. Pour la vitamine D3, c’est 14 fois moins de risque d’hospitalisation et 10 fois moins de risque de décès pour les personnes ayant des taux sanguins plus élevés (Dror et al, 2022).

De là vient notre grand intérêt pour la diète méditerranéenne qui contient les polyphénols d’olive et les produits de la mer. Nous avons donc choisi de vous proposer une paella de fruits de mer simplifiée. Ne stressez surtout pas, votre chef est bien conscient que c’est un plat qui demande un certain niveau de difficulté. J’ai judicieusement pensé à la simplifier pour vous. Même si vous n’avez pas de gros brûleur au propane avec le poêlon traditionnel, ne craignez rien, nous avons pensé à une solution, pour vous permettre de la réaliser dans le confort de votre maison.

Notre chef a trouvé un peu d’histoire sur ce délice espagnol. Selon ses trouvailles, on croit qu’à l’époque des rois maures, les servants usaient d’une ingéniosité plus que créative, pour concocter des plats de riz originaux à partir de toute sorte de restes de banquets royaux. Certains disent que le mot «Paella» proviendrait du mot «baqiyah» qui veut dire restant. Les linguistes se mettent d’un commun accord pour dire que le mot «Paella» serait associé à un outil de cuisson pour créer le mets : un large poêlon plat en acier inoxydable. Ce dernier, à cause de sa grosseur gigantesque, est souvent utilisé sur un feu, ou encore une disposition au propane conçue pour un tel plat à cuisiner.

Il est sans contredit qu’une paella sans le riz adéquat, vous donnera une bouillie de céréales. Ce qui serait loin du résultat souhaité. On s’attend à un grain de riz séparé, gorgé de saveur. C’est possible de trouver du riz traditionnel à paella dans certaines épiceries fines. Parmi les riz à paella traditionnels, les plus courants sont Bomba, Senia, Bahia et Calsparra. Vu que la paella est d’origine espagnole, plusieurs pays latino-américains se sont approprié ce type de plat. À défaut d’avoir le grain adéquat, on utilise du riz calrose : une variété s’apparentant étroitement au riz bomba.

Saviez-vous que le riz calrose aurait été un projet purement expérimental? Ce grain prit naissance dans une rizière expérimentale, financé par l’Université Davis, en Californie. C’est depuis 1940 que la variété connut un succès vertigineux auprès de la population américaine, et même asiatique. Selon les riziculteurs, le calrose serait très productif.

Il s’agit ainsi d’un plat princier, aux arômes et saveurs safranés, qui permettra d’impressionner vos amis et votre famille! On vous promet un voyage culinaire inégalé avec notre recette de paella de fruits de mer. Nous avons choisi d’opter pour une paella aux influences valenciennes, du sud de l’Espagne, car on y ajoute de bons légumes verts. Vous ne pourrez manger ce plat seul, c’est pourquoi nous vous conseillons d’avoir quelques convives avec vous.

Paella de fruits de mer simplifiée

(…aux couleurs sud-espagnoles, celles de Valence)

Ingrédients

  • Huile d’olive extra vierge
  • Un moyen oignon coupé en petits dés
  • 1/2 poivron rouge coupé en lanières
  • 1 ¼ de tasse de riz à paella (Bomba, Senia, Bahia ou Calsparra) ou de riz calrose
  • 1 saucisson Chorizo (qualité tapas) non tranché

(ou)

  • 3 saucisses italiennes fortes ou douces
  • 1 sac de crevettes colossales
  • Une vingtaine de haricots verts équeutés, coupés en deux

(ou)

  • Fleurons de brocoli
  • 1 boîte de cœurs d’artichauts égouttés et coupés en deux
  • 1 petite canne d’olives noires bien rincées et tranchées
  • 1 tasse de pois chiches égouttés et bien rincés

Bouillon

  • 8 tasses de bouillon de poulet

(ou)

  • 8 tasses d’eau additionnée de 4 cubes de bouillon de poisson Knorr
  • Une vingtaine de coquillages frais : moules bleues, palourdes et/ou huîtres moyennes
  • Une bonne branche de romarin frais
  • Un oignon épluché et coupé en deux
  • Une tête d’ail entière non épluchée
  • Entre 8 et 10 pistils de safran (Dion, Jardin ou autre marque)
  • Sel et poivre au goût

Sofrito

  • ¼ de tasse d’huile d’olive extra vierge
  • 1/2 poivrons rouges épépinés
  • 4 à 6 gousses d’ail pelées
  • 1/2 oignons épluchés, coupés en deux
  • 1/2 cuillerées à thé de romarin séché
  • 1 cuillère à thé de romarin séché
  • 1 cuillerée à thé de paprika fumé
  • une pincée de flocons de piment fort

Outil de cuisson

Un plat de cuisson rectangulaire, en pyrex, mesurant 9 x 13 pouces environ

Étapes

  1. Dans un premier temps, nous allons préparer une sauce magique qui s’appelle «sofrito»; cette liquéfaction très aromatique est à la base de plusieurs plats espagnols. Dans un mélangeur sur socle ou robot culinaire, ajouter tous les ingrédients requis pour le sofrito, tel que décrit précédemment. Pour ce qui est de l’huile d’olive, vous pourriez en mettre une demi-tasse. Pulsez à basse vitesse jusqu’à l’obtention d’une sauce lisse, puis augmentez la vitesse pendant quelques minutes pour s’assurer d’une parfaite liquéfaction. Réservez-le, nous y reviendrons sous peu.
  2. Le moment est venu de préparer un élixir doré, dans lequel cuira la paella. Pour ce faire, il faut d’abord brosser les coquillages choisis en les rinçant à l’eau froide. Dans le cas des moules, vous devez les ébarber, c’est-à-dire de retirer les genres de poils sur chaque côté de la moule; vous tirer simplement dessus jusqu’à ce qu’ils décrochent. Si vous apercevez, peu importe le coquillage, un d’entre eux qui serait ouvert avant la cuisson; jetez-le aux ordures sans remise en question, car ce dernier pourrait sérieusement vous intoxiquer.
  3. Nous confectionnerons le bouillon, à partir de vos coquillages soigneusement nettoyés, en plus d’y ajouter d’autres ingrédients. Sortez-vous un chaudron pouvant contenir 4 litres, voire 16 tasses, de manière à ce qu’il n’y aille aucun débordement pendant la cuisson du bouillon. Sur feu moyen fort, on fera ouvrir les coques; mettez les coques dans le fond du chaudron avec 2 tasses de bouillon de poulet ou d’eau; mettez le couvercle, puis cuisez pendant une dizaine de minutes, jusqu’à ce que les coques soient ouvertes; retirez-les du bouillon, puis réservez-les au frigo pour qu’ils ne se gâtent pas.
  4. Poursuivez la cuisson du bouillon en rajoutant les 6 tasses de liquide restant, en ajoutant l’oignon, la tête d’ail, la branche de romarin; saler, poivrer modérément puis cuire pendant une bonne demi-heure. Par la suite, baissez votre feu à minimum, retirez la branche de romarin, et jetez vos pistils de safran. Préchauffez votre four à 375 degrés Fahrenheit.
  5. Dans un grand poêlon antiadhésif, à feu moyen, versez une bonne tasse de «sofrito», faites-le cuire pendant un 5-6 minutes, de façon à ce qu’il ait réduit un peu. Ajouter le chorizo ou les saucisses, l’oignon, les lanières de poivron; cuisez-les jusqu’à légère coloration des saucisses. Par la suite, ajouter le riz et cuire un autre 5-6 minutes, en brassant constamment pour éviter que le riz colle. Transférer votre mixture dans votre plat de pyrex; versez-3 à 4 tasses de bouillon sur le riz, puis enfourner pour 40 minutes à 1 heure avec une feuille d’aluminium par-dessus. Ne jetez pas le restant du bouillon, parce qu’il pourrait servir, si votre riz est encore un peu croquant en cours de route.
  6. À mi-cuisson, vérifier le bouillon restant à absorber et si le riz a tout bu, et qu’il est encore un peu croquant, rajouter une louche de bouillon. Allez-y doucement, une louche à la fois, pour ne pas vous retrouver avec un résultat trop liquide! Vous pouvez maintenant ajouter à la paella les derniers ingrédients : cœurs d’artichauts, olives noires, haricots verts ou brocoli, crevettes colossales et pois chiche si désiré. Remettez votre plat au four avec sa feuille d’aluminium pour les 20-30 minutes restantes.

Tadahh! Votre délice de la mer est enfin prêt; sortez-le du four, enlevez la feuille d’aluminium, ajoutez les coquillages réservés et remettez l’aluminium. Fermez votre four, puis remettez votre plat de pyrex au four pour 5 à 10 minutes avant de servir. Cela permettra de réchauffer les mollusques précuits.

Invitez vos amis, préparez une sangria blanche et régalez-vous! Votre maison sera parfumée d’une irrésistible odeur safranée!

 

Références :

  • Kim et al, 2021. Plant-based diets, pescatarian diets and COVID-19 severity: a population-based case-control study in six countries. BMJ Nutr Prev Health. 2021 Jun 7;4(1):257-266. doi: 10.1136/bmjnph-2021-000272. PMID: 34308134; PMCID: PMC8219480.
  • Dror et al, 2022. Pre-infection 25-hydroxyvitamin D3 levels and association with severity of COVID-19 illness. PLoS One. 2022 Feb 3;17(2):e0263069.

Avec ce temps froid qui semble ne pas vouloir laisser place aux bourgeons, l’équipe de Vitoli et moi avons décidé de vous offrir une autre création de fruits de mer, car nous n’en avons pas fait beaucoup jusqu’à présent. Dans le même ordre d’idée, la vitamine D, le zinc sont de mise en cette saison hivernale, et devraient l’être tout au long de l’année, additionnée de polyphénols d’olive de haute qualité, tout comme ceux des produits Vitoli, pour maintenir une immunité optimale qui pourra affronter n’importe quel virus.

À ce sujet, une étude récente (Kim et al, 2021), réalisée auprès de 2884 agents de santé de première ligne de six pays (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis), a démontré une réduction de 73 % et 59 % des risques en moins de Covid-19 modérée à grave pour les gens ayant des régimes à base de plantes ou consommant moins de viande rouge et transformée, respectivement. Pour la vitamine D3, c’est 14 fois moins de risque d’hospitalisation et 10 fois moins de risque de décès pour les personnes ayant des taux sanguins plus élevés (Dror et al, 2022).

De là vient notre grand intérêt pour la diète méditerranéenne qui contient les polyphénols d’olive et les produits de la mer. Nous avons donc choisi de vous proposer une paella de fruits de mer simplifiée. Ne stressez surtout pas, votre chef est bien conscient que c’est un plat qui demande un certain niveau de difficulté. J’ai judicieusement pensé à la simplifier pour vous. Même si vous n’avez pas de gros brûleur au propane avec le poêlon traditionnel, ne craignez rien, nous avons pensé à une solution, pour vous permettre de la réaliser dans le confort de votre maison.

Notre chef a trouvé un peu d’histoire sur ce délice espagnol. Selon ses trouvailles, on croit qu’à l’époque des rois maures, les servants usaient d’une ingéniosité plus que créative, pour concocter des plats de riz originaux à partir de toute sorte de restes de banquets royaux. Certains disent que le mot «Paella» proviendrait du mot «baqiyah» qui veut dire restant. Les linguistes se mettent d’un commun accord pour dire que le mot «Paella» serait associé à un outil de cuisson pour créer le mets : un large poêlon plat en acier inoxydable. Ce dernier, à cause de sa grosseur gigantesque, est souvent utilisé sur un feu, ou encore une disposition au propane conçue pour un tel plat à cuisiner.

Il est sans contredit qu’une paella sans le riz adéquat, vous donnera une bouillie de céréales. Ce qui serait loin du résultat souhaité. On s’attend à un grain de riz séparé, gorgé de saveur. C’est possible de trouver du riz traditionnel à paella dans certaines épiceries fines. Parmi les riz à paella traditionnels, les plus courants sont Bomba, Senia, Bahia et Calsparra. Vu que la paella est d’origine espagnole, plusieurs pays latino-américains se sont approprié ce type de plat. À défaut d’avoir le grain adéquat, on utilise du riz calrose : une variété s’apparentant étroitement au riz bomba.

Saviez-vous que le riz calrose aurait été un projet purement expérimental? Ce grain prit naissance dans une rizière expérimentale, financé par l’Université Davis, en Californie. C’est depuis 1940 que la variété connut un succès vertigineux auprès de la population américaine, et même asiatique. Selon les riziculteurs, le calrose serait très productif.

Il s’agit ainsi d’un plat princier, aux arômes et saveurs safranés, qui permettra d’impressionner vos amis et votre famille! On vous promet un voyage culinaire inégalé avec notre recette de paella de fruits de mer. Nous avons choisi d’opter pour une paella aux influences valenciennes, du sud de l’Espagne, car on y ajoute de bons légumes verts. Vous ne pourrez manger ce plat seul, c’est pourquoi nous vous conseillons d’avoir quelques convives avec vous.

Paella de fruits de mer simplifiée

(…aux couleurs sud-espagnoles, celles de Valence)

Ingrédients

  • Huile d’olive extra vierge
  • Un moyen oignon coupé en petits dés
  • 1/2 poivron rouge coupé en lanières
  • 1 ¼ de tasse de riz à paella (Bomba, Senia, Bahia ou Calsparra) ou de riz calrose
  • 1 saucisson Chorizo (qualité tapas) non tranché

(ou)

  • 3 saucisses italiennes fortes ou douces
  • 1 sac de crevettes colossales
  • Une vingtaine de haricots verts équeutés, coupés en deux

(ou)

  • Fleurons de brocoli
  • 1 boîte de cœurs d’artichauts égouttés et coupés en deux
  • 1 petite canne d’olives noires bien rincées et tranchées
  • 1 tasse de pois chiches égouttés et bien rincés

Bouillon

  • 8 tasses de bouillon de poulet

(ou)

  • 8 tasses d’eau additionnée de 4 cubes de bouillon de poisson Knorr
  • Une vingtaine de coquillages frais : moules bleues, palourdes et/ou huîtres moyennes
  • Une bonne branche de romarin frais
  • Un oignon épluché et coupé en deux
  • Une tête d’ail entière non épluchée
  • Entre 8 et 10 pistils de safran (Dion, Jardin ou autre marque)
  • Sel et poivre au goût

Sofrito

  • ¼ de tasse d’huile d’olive extra vierge
  • 1/2 poivrons rouges épépinés
  • 4 à 6 gousses d’ail pelées
  • 1/2 oignons épluchés, coupés en deux
  • 1/2 cuillerées à thé de romarin séché
  • 1 cuillère à thé de romarin séché
  • 1 cuillerée à thé de paprika fumé
  • une pincée de flocons de piment fort

Outil de cuisson

Un plat de cuisson rectangulaire, en pyrex, mesurant 9 x 13 pouces environ

Étapes

  1. Dans un premier temps, nous allons préparer une sauce magique qui s’appelle «sofrito»; cette liquéfaction très aromatique est à la base de plusieurs plats espagnols. Dans un mélangeur sur socle ou robot culinaire, ajouter tous les ingrédients requis pour le sofrito, tel que décrit précédemment. Pour ce qui est de l’huile d’olive, vous pourriez en mettre une demi-tasse. Pulsez à basse vitesse jusqu’à l’obtention d’une sauce lisse, puis augmentez la vitesse pendant quelques minutes pour s’assurer d’une parfaite liquéfaction. Réservez-le, nous y reviendrons sous peu.
  2. Le moment est venu de préparer un élixir doré, dans lequel cuira la paella. Pour ce faire, il faut d’abord brosser les coquillages choisis en les rinçant à l’eau froide. Dans le cas des moules, vous devez les ébarber, c’est-à-dire de retirer les genres de poils sur chaque côté de la moule; vous tirer simplement dessus jusqu’à ce qu’ils décrochent. Si vous apercevez, peu importe le coquillage, un d’entre eux qui serait ouvert avant la cuisson; jetez-le aux ordures sans remise en question, car ce dernier pourrait sérieusement vous intoxiquer.
  3. Nous confectionnerons le bouillon, à partir de vos coquillages soigneusement nettoyés, en plus d’y ajouter d’autres ingrédients. Sortez-vous un chaudron pouvant contenir 4 litres, voire 16 tasses, de manière à ce qu’il n’y aille aucun débordement pendant la cuisson du bouillon. Sur feu moyen fort, on fera ouvrir les coques; mettez les coques dans le fond du chaudron avec 2 tasses de bouillon de poulet ou d’eau; mettez le couvercle, puis cuisez pendant une dizaine de minutes, jusqu’à ce que les coques soient ouvertes; retirez-les du bouillon, puis réservez-les au frigo pour qu’ils ne se gâtent pas.
  4. Poursuivez la cuisson du bouillon en rajoutant les 6 tasses de liquide restant, en ajoutant l’oignon, la tête d’ail, la branche de romarin; saler, poivrer modérément puis cuire pendant une bonne demi-heure. Par la suite, baissez votre feu à minimum, retirez la branche de romarin, et jetez vos pistils de safran. Préchauffez votre four à 375 degrés Fahrenheit.
  5. Dans un grand poêlon antiadhésif, à feu moyen, versez une bonne tasse de «sofrito», faites-le cuire pendant un 5-6 minutes, de façon à ce qu’il ait réduit un peu. Ajouter le chorizo ou les saucisses, l’oignon, les lanières de poivron; cuisez-les jusqu’à légère coloration des saucisses. Par la suite, ajouter le riz et cuire un autre 5-6 minutes, en brassant constamment pour éviter que le riz colle. Transférer votre mixture dans votre plat de pyrex; versez-3 à 4 tasses de bouillon sur le riz, puis enfourner pour 40 minutes à 1 heure avec une feuille d’aluminium par-dessus. Ne jetez pas le restant du bouillon, parce qu’il pourrait servir, si votre riz est encore un peu croquant en cours de route.
  6. À mi-cuisson, vérifier le bouillon restant à absorber et si le riz a tout bu, et qu’il est encore un peu croquant, rajouter une louche de bouillon. Allez-y doucement, une louche à la fois, pour ne pas vous retrouver avec un résultat trop liquide! Vous pouvez maintenant ajouter à la paella les derniers ingrédients : cœurs d’artichauts, olives noires, haricots verts ou brocoli, crevettes colossales et pois chiche si désiré. Remettez votre plat au four avec sa feuille d’aluminium pour les 20-30 minutes restantes.

Tadahh! Votre délice de la mer est enfin prêt; sortez-le du four, enlevez la feuille d’aluminium, ajoutez les coquillages réservés et remettez l’aluminium. Fermez votre four, puis remettez votre plat de pyrex au four pour 5 à 10 minutes avant de servir. Cela permettra de réchauffer les mollusques précuits.

Invitez vos amis, préparez une sangria blanche et régalez-vous! Votre maison sera parfumée d’une irrésistible odeur safranée!

 

Références :

  • Kim et al, 2021. Plant-based diets, pescatarian diets and COVID-19 severity: a population-based case-control study in six countries. BMJ Nutr Prev Health. 2021 Jun 7;4(1):257-266. doi: 10.1136/bmjnph-2021-000272. PMID: 34308134; PMCID: PMC8219480.
  • Dror et al, 2022. Pre-infection 25-hydroxyvitamin D3 levels and association with severity of COVID-19 illness. PLoS One. 2022 Feb 3;17(2):e0263069.

Depuis deux ans, nous sommes aux prises avec une pandémie qui a largement mis à mal la plupart des êtres humains… Un virus qui mute à une vitesse vertigineuse, contrairement à la rougeole ou la polio, met une pression énorme sur les systèmes publics et privés des différentes nations.

Joël Monzée, docteur en neurosciences et éthicien (www.joelmonzee.com), et Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com), vous proposent une réflexion sur des oublis volontaires de la pandémie.

Pour rappel, une théorie n’est scientifique que parce qu’elle est soumise à diverses critiques émergeant d’un univers d’informations contradictoires (1). Si une théorie est priorisée au détriment d’autres, car les canaux de communication sont efficacement exploités, cela induit un faux sentiment de consensus. Au mieux, c’est une théorie dominante qui ne reflète pas les nuances nécessaires.

Même dans le domaine de la physique solidement ancrée dans les mathématiques, il est parfois difficile de démontrer certaines théories. On sait tous que la terre est ronde et tourne autour du soleil, mais le démontrer hors de tout doute est un large défi. Ainsi, ce n’est pas parce que la démonstration est difficile que ce n’est pas vrai.

Dans le domaine de la Santé, cela peut induire de nombreuses personnes en erreur. Et nous avons, collectivement, manqué de prudence en laissant un seul discours occuper toutes les pensées. Il était possiblement nécessaire, mais devait-il être le seul? Serait-il possible d’oser se permettre de remettre les choses en perspective?

L’exemple de la méditation

Associée aux pratiques spirituelles orientales, la méditation est encouragée depuis des millénaires pour créer un état de sérénité chez les praticiens. Elle est devenue à la mode ces dernières années grâce au développement spirituel appelé « new age », mais surtout les études de Jon Kabat-Zinn (2). Il a mis 30 ans pour que son protocole de gestion du stress et de l’anxiété puisse recevoir une certaine considération. Pourtant, elle est encore critiquée, et ce, même si on constate de puissants effets positifs sur les fonctions physiologiques.

En fait, cette pratique (comme d’autres approches dites de médecine douce) n’est pas garantie. Elle demande un effort, parfois ardu, pour l’utiliser sur une base régulière. Dans un monde sous pression, il est parfois plus simple de prendre un psychotrope. La molécule force une réaction du cerveau et la personne peut éventuellement rester fonctionnelle sans consacrer, pour réduire sa charge mentale, quelque 30 minutes d’une journée déjà bien occupée.

L’exemple de la dépression

Dans le traitement de la dépression, de nombreuses études (3) ont montré que trois stratégies permettaient de diminuer les symptômes: 1- un antidépresseur durant 3 à 12 mois; 2- une psychothérapie durant 3 à 12 mois; 3- la marche à pied, au moins 30 minutes 3 fois par semaine, durant 3 à 12 mois. Toutefois, les personnes pratiquant les exercices physiques ont statistiquement moins de risques de faire une rechute que celles qui avaient pris le médicament ou fait de la psychothérapie.

Manifestement, l’efficacité d’une psychothérapie ou de l’activité physique dépend de la disponibilité et des habitudes de vie de la personne. Or, la personne n’a peut-être pas l’énergie nécessaire. Elle peut se décourager face à la transformation nécessaire de ses habitudes de vie. Elle peut légitimement privilégier la solution pharmacologique, car elle a plus de sens pour elle. C’est un choix personnel qui n’invalide pas les autres options.

Par ailleurs, une étude récente (4) a porté sur l’activité physique auprès de personnes affectées par la crise sanitaire au niveau de leur santé mentale. Les auteurs démontrent son efficacité pour diminuer l’anxiété, la tristesse et la dépression, voire recouvrer sa sérénité.

L’exemple du gluten

On a beaucoup discuté dans les milieux cliniques, comme dans le grand public, d’une augmentation fulgurante du nombre de personnes qui présument avoir une intolérance au gluten sans pour autant avoir la maladie céliaque. La théorie dominante affirme que c’est une mode. Pourtant, il est fréquent que les personnes arrêtant la consommation d’aliments contenant du gluten témoignent mieux se porter. Est-ce que leur expérience mérite d’être ridiculisée par ceux qui n’y croient pas ou ne veulent pas modifier leurs habitudes alimentaires?

Le problème de l’intolérance au gluten, c’est que les symptômes sont différents selon le terrain, c’est-à-dire les conditions initiales et les habitudes de vie de chaque individu (5). Dans ce cas-là, il est très compliqué de faire émerger des données quantifiées reliant deux variables. Ceux qui réduisent leur consommation de gluten ne sont pas pour autant affublés du sobriquet de conspirationniste.

L’apport des médecines douces

Parmi les rendez-vous manqués depuis le début de la pandémie, figure l’apport des médecines douces. Peu de professionnels ont osé expliquer comment nous pouvons prendre soin de notre système immunitaire. Pourtant, ils sont nombreux à appliquer eux-mêmes ces recommandations qu’ils préfèrent taire par risque de se voir critiquer. On marche sur des œufs, de peur d’être catalogués d’antivax.

Par exemple, plusieurs dizaines d’études (6) démontrent des conséquences plus importantes des infections en lien avec certaines carences alimentaires, alors que les comorbidités liées à l’obésité sont très fréquentes chez les personnes hospitalisées ou, malheureusement, décédées.

Le piège des études quantitatives, c’est de nous faire croire que la vie ressemble à l’environnement hypercontrôlé des protocoles de recherche. Cela mène souvent à un combat de coqs: la méthode-A marche à 70%, alors que la méthode-B ne fonctionne qu’à 60%. Soit. Et si les 30% d’insatisfaction de la méthode-A étaient satisfaits par la méthode-B? Doit-on abandonner ce 30% parce que la méthode-A à un taux de satisfaction supérieur à la méthode-B? Et si on laissait choisir la personne aux prises avec le problème selon ses préférences? N’est-ce pas sa vie?

Comme société, nous jugeons toujours que cela n’est pas suffisamment significatif pour justifier des recommandations à la population. Qu’en est-il du niveau de corrélation si toutes ces facettes étaient considérées en même temps? Devant des approches sans risques, doit-on s’abstenir d’en parler? Doit-on être sûr de présenter des données de mortalité plus élevées pour juger de la pertinence? Où en est l’évaluation du risque/bénéfice?

En attendant la création d’un antiviral spécifique, on a mis beaucoup d’espoirs dans un candidat-vaccin, mais ce sérum n’empêche pas la transmission du virus et il est moins efficace qu’escompté. Preuve en est, l’accumulation des doses nécessaires pour prévenir les effets graves et la fermeture des lieux exclusivement réservés aux détenteurs du code QR. Nous devrons vivre avec le virus, mais comment?

Malheureusement, on ne s’est jamais intéressé aux personnes qui guérissaient sans avoir recours aux traitements médicaux. Pourtant, plus de 95% des gens ont guéri grâce à l’efficience du corps humain, c’est-à-dire grâce à l’efficacité de leur système immunitaire… Et si nous pouvions favoriser aussi cette capacité naturelle? Nous aurions la possibilité de donner des outils concrets à la population pour qu’ils puissent à nouveau se sentir responsables de leur santé.

 

________________________________________

(1) Joël Monzée, Recherche en santé : un univers d’informations contradictoires, LaPresse.

(2) Pour une large revue scientifique, voir J. Kabat-Zinn, L’éveil des Sciences, Les Arènes, 2005; J. Kabt-Zinn, Au cœur de la tourmente, la pleine conscience : MBSR, la réduction du stress basée sur la mindfulness (trad. de l’anglais), Bruxelles, De Boeck, coll. « Carrefour des Psychothérapies », 2009.

(3) Pour des revues scientifiques, citons notamment S. Renaud, De l’utilité des neurosciences dans la compréhension de la psychothérapie de la dépression, in J. Monzée (dir.) Neurosciences et psychothérapie, Liber, 2009; J. Monzée, Médicaments et performance humaine, Liber, 2010; Dishman et al, 2021, Customary physical activity and odds of depression: a systematic review and meta-analysis of 111 prospective cohort studies. Br J Sports Med. 2021.

(4) Ai, X. and Yang, J. and Lin, Z. and Wan, X. (2021) ‘Mental health and the role of physical activity during the COVID-19 pandemic.’, Frontiers in Psychology: Environmental Psychology, 12, 759987

(5) Par exemple, Uhde M, et al. Intestinal cell damage and systemic immune activation in individuals reporting sensitivity to wheat in the absence of coeliac disease. Gut. 2016 Dec;65(12):1930-1937; Borrelli A et al. Is it time to rethink the burden of non-coeliac gluten sensitivity? A systematic review. Minerva Gastroenterol (Torino), 2021 Dec 21. (ahead of print). PMID: 34929997.

(6) Citons notamment : Kumrungsee T. et al. Potential Role of Vitamin B6 in Ameliorating the Severity of COVID-19 and Its Complications. Front Nutr. 2020 Oct 29;7:562051; Hernández JL et al. Vitamin D Status in Hospitalized Patients with SARS-CoV-2 Infection. J Clin Endocrinol Metab. 2021 Mar 8;106(3):e1343-e1353; Asher A. et al. Blood omega-3 fatty acids and death from COVID-19: A pilot study. Prostaglandins Leukot Essent Fatty Acids. 2021;166:102250; Du Laing G. et al. Course and Survival of COVID-19 Patients with Comorbidities in Relation to the Trace Element Status at Hospital Admission. Nutrients. 2021 Sep 22;13(10):3304; Salazar-Robles E. et al. Association between severity of COVID-19 symptoms and habitual food intake in adult outpatients. BMJ Nutr Prev Health. 2021 Nov 12;4(2):469-478.

Depuis deux ans, nous sommes aux prises avec une pandémie qui a largement mis à mal la plupart des êtres humains… Un virus qui mute à une vitesse vertigineuse, contrairement à la rougeole ou la polio, met une pression énorme sur les systèmes publics et privés des différentes nations.

Joël Monzée, docteur en neurosciences et éthicien (www.joelmonzee.com), et Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com), vous proposent une réflexion sur des oublis volontaires de la pandémie.

Pour rappel, une théorie n’est scientifique que parce qu’elle est soumise à diverses critiques émergeant d’un univers d’informations contradictoires (1). Si une théorie est priorisée au détriment d’autres, car les canaux de communication sont efficacement exploités, cela induit un faux sentiment de consensus. Au mieux, c’est une théorie dominante qui ne reflète pas les nuances nécessaires.

Même dans le domaine de la physique solidement ancrée dans les mathématiques, il est parfois difficile de démontrer certaines théories. On sait tous que la terre est ronde et tourne autour du soleil, mais le démontrer hors de tout doute est un large défi. Ainsi, ce n’est pas parce que la démonstration est difficile que ce n’est pas vrai.

Dans le domaine de la Santé, cela peut induire de nombreuses personnes en erreur. Et nous avons, collectivement, manqué de prudence en laissant un seul discours occuper toutes les pensées. Il était possiblement nécessaire, mais devait-il être le seul? Serait-il possible d’oser se permettre de remettre les choses en perspective?

L’exemple de la méditation

Associée aux pratiques spirituelles orientales, la méditation est encouragée depuis des millénaires pour créer un état de sérénité chez les praticiens. Elle est devenue à la mode ces dernières années grâce au développement spirituel appelé « new age », mais surtout les études de Jon Kabat-Zinn (2). Il a mis 30 ans pour que son protocole de gestion du stress et de l’anxiété puisse recevoir une certaine considération. Pourtant, elle est encore critiquée, et ce, même si on constate de puissants effets positifs sur les fonctions physiologiques.

En fait, cette pratique (comme d’autres approches dites de médecine douce) n’est pas garantie. Elle demande un effort, parfois ardu, pour l’utiliser sur une base régulière. Dans un monde sous pression, il est parfois plus simple de prendre un psychotrope. La molécule force une réaction du cerveau et la personne peut éventuellement rester fonctionnelle sans consacrer, pour réduire sa charge mentale, quelque 30 minutes d’une journée déjà bien occupée.

L’exemple de la dépression

Dans le traitement de la dépression, de nombreuses études (3) ont montré que trois stratégies permettaient de diminuer les symptômes: 1- un antidépresseur durant 3 à 12 mois; 2- une psychothérapie durant 3 à 12 mois; 3- la marche à pied, au moins 30 minutes 3 fois par semaine, durant 3 à 12 mois. Toutefois, les personnes pratiquant les exercices physiques ont statistiquement moins de risques de faire une rechute que celles qui avaient pris le médicament ou fait de la psychothérapie.

Manifestement, l’efficacité d’une psychothérapie ou de l’activité physique dépend de la disponibilité et des habitudes de vie de la personne. Or, la personne n’a peut-être pas l’énergie nécessaire. Elle peut se décourager face à la transformation nécessaire de ses habitudes de vie. Elle peut légitimement privilégier la solution pharmacologique, car elle a plus de sens pour elle. C’est un choix personnel qui n’invalide pas les autres options.

Par ailleurs, une étude récente (4) a porté sur l’activité physique auprès de personnes affectées par la crise sanitaire au niveau de leur santé mentale. Les auteurs démontrent son efficacité pour diminuer l’anxiété, la tristesse et la dépression, voire recouvrer sa sérénité.

L’exemple du gluten

On a beaucoup discuté dans les milieux cliniques, comme dans le grand public, d’une augmentation fulgurante du nombre de personnes qui présument avoir une intolérance au gluten sans pour autant avoir la maladie céliaque. La théorie dominante affirme que c’est une mode. Pourtant, il est fréquent que les personnes arrêtant la consommation d’aliments contenant du gluten témoignent mieux se porter. Est-ce que leur expérience mérite d’être ridiculisée par ceux qui n’y croient pas ou ne veulent pas modifier leurs habitudes alimentaires?

Le problème de l’intolérance au gluten, c’est que les symptômes sont différents selon le terrain, c’est-à-dire les conditions initiales et les habitudes de vie de chaque individu (5). Dans ce cas-là, il est très compliqué de faire émerger des données quantifiées reliant deux variables. Ceux qui réduisent leur consommation de gluten ne sont pas pour autant affublés du sobriquet de conspirationniste.

L’apport des médecines douces

Parmi les rendez-vous manqués depuis le début de la pandémie, figure l’apport des médecines douces. Peu de professionnels ont osé expliquer comment nous pouvons prendre soin de notre système immunitaire. Pourtant, ils sont nombreux à appliquer eux-mêmes ces recommandations qu’ils préfèrent taire par risque de se voir critiquer. On marche sur des œufs, de peur d’être catalogués d’antivax.

Par exemple, plusieurs dizaines d’études (6) démontrent des conséquences plus importantes des infections en lien avec certaines carences alimentaires, alors que les comorbidités liées à l’obésité sont très fréquentes chez les personnes hospitalisées ou, malheureusement, décédées.

Le piège des études quantitatives, c’est de nous faire croire que la vie ressemble à l’environnement hypercontrôlé des protocoles de recherche. Cela mène souvent à un combat de coqs: la méthode-A marche à 70%, alors que la méthode-B ne fonctionne qu’à 60%. Soit. Et si les 30% d’insatisfaction de la méthode-A étaient satisfaits par la méthode-B? Doit-on abandonner ce 30% parce que la méthode-A à un taux de satisfaction supérieur à la méthode-B? Et si on laissait choisir la personne aux prises avec le problème selon ses préférences? N’est-ce pas sa vie?

Comme société, nous jugeons toujours que cela n’est pas suffisamment significatif pour justifier des recommandations à la population. Qu’en est-il du niveau de corrélation si toutes ces facettes étaient considérées en même temps? Devant des approches sans risques, doit-on s’abstenir d’en parler? Doit-on être sûr de présenter des données de mortalité plus élevées pour juger de la pertinence? Où en est l’évaluation du risque/bénéfice?

En attendant la création d’un antiviral spécifique, on a mis beaucoup d’espoirs dans un candidat-vaccin, mais ce sérum n’empêche pas la transmission du virus et il est moins efficace qu’escompté. Preuve en est, l’accumulation des doses nécessaires pour prévenir les effets graves et la fermeture des lieux exclusivement réservés aux détenteurs du code QR. Nous devrons vivre avec le virus, mais comment?

Malheureusement, on ne s’est jamais intéressé aux personnes qui guérissaient sans avoir recours aux traitements médicaux. Pourtant, plus de 95% des gens ont guéri grâce à l’efficience du corps humain, c’est-à-dire grâce à l’efficacité de leur système immunitaire… Et si nous pouvions favoriser aussi cette capacité naturelle? Nous aurions la possibilité de donner des outils concrets à la population pour qu’ils puissent à nouveau se sentir responsables de leur santé.

 

________________________________________

(1) Joël Monzée, Recherche en santé : un univers d’informations contradictoires, LaPresse.

(2) Pour une large revue scientifique, voir J. Kabat-Zinn, L’éveil des Sciences, Les Arènes, 2005; J. Kabt-Zinn, Au cœur de la tourmente, la pleine conscience : MBSR, la réduction du stress basée sur la mindfulness (trad. de l’anglais), Bruxelles, De Boeck, coll. « Carrefour des Psychothérapies », 2009.

(3) Pour des revues scientifiques, citons notamment S. Renaud, De l’utilité des neurosciences dans la compréhension de la psychothérapie de la dépression, in J. Monzée (dir.) Neurosciences et psychothérapie, Liber, 2009; J. Monzée, Médicaments et performance humaine, Liber, 2010; Dishman et al, 2021, Customary physical activity and odds of depression: a systematic review and meta-analysis of 111 prospective cohort studies. Br J Sports Med. 2021.

(4) Ai, X. and Yang, J. and Lin, Z. and Wan, X. (2021) ‘Mental health and the role of physical activity during the COVID-19 pandemic.’, Frontiers in Psychology: Environmental Psychology, 12, 759987

(5) Par exemple, Uhde M, et al. Intestinal cell damage and systemic immune activation in individuals reporting sensitivity to wheat in the absence of coeliac disease. Gut. 2016 Dec;65(12):1930-1937; Borrelli A et al. Is it time to rethink the burden of non-coeliac gluten sensitivity? A systematic review. Minerva Gastroenterol (Torino), 2021 Dec 21. (ahead of print). PMID: 34929997.

(6) Citons notamment : Kumrungsee T. et al. Potential Role of Vitamin B6 in Ameliorating the Severity of COVID-19 and Its Complications. Front Nutr. 2020 Oct 29;7:562051; Hernández JL et al. Vitamin D Status in Hospitalized Patients with SARS-CoV-2 Infection. J Clin Endocrinol Metab. 2021 Mar 8;106(3):e1343-e1353; Asher A. et al. Blood omega-3 fatty acids and death from COVID-19: A pilot study. Prostaglandins Leukot Essent Fatty Acids. 2021;166:102250; Du Laing G. et al. Course and Survival of COVID-19 Patients with Comorbidities in Relation to the Trace Element Status at Hospital Admission. Nutrients. 2021 Sep 22;13(10):3304; Salazar-Robles E. et al. Association between severity of COVID-19 symptoms and habitual food intake in adult outpatients. BMJ Nutr Prev Health. 2021 Nov 12;4(2):469-478.

Docteur en neurosciences, Joël Monzée dispose d’une formation multidisciplinaire en pédagogie, psychologie, neurophysiologie et éthique clinique. Boursier d’excellence des grands fonds de recherche pour son doctorat (FRSQ) et son post-doctorat (IRSC), il a été récipiendaire de nombreux prix dont l’Avenir personnalité de l’année 2002. Professeur associé à la Faculté d’Éducation de l’UQAM au milieu des années 2000, il fut ensuite associé à la Faculté de Médecine et des Sciences de la santé. C’est ainsi qu’il se consacre à la clinique, à la formation continue (Canada, France et Belgique) et l’écriture de livres tant cliniques que destinés au grand public.

Depuis une vingtaine d’années, il anime des formations continues pour des intervenants du monde de l’enfance et des domaines de la santé, ainsi qu’auprès de gestionnaires (direction, gestion des ressources humaines, etc). Auteur de 10 livres et de nombreux chapitres ou articles scientifiques et cliniques, il est conférencier international. À travers ses formations et écrits, il associe les neurosciences à la psychologie et la pédagogie. En marge de ses activités de formation et de clinique, il fait partie de tables de consultation et de concertation au sein d’institutions et de ministères (Éducation et Services sociaux). Il est fréquemment invité dans les médias pour commenter les sujets d’actualité touchant la santé mentale et l’éducation, mais il est également chroniqueur au sein de diverses émissions d’intérêts publics. Par ailleurs, il est également consultant pour différents organismes et institutions publiques.

Il complète en expliquant que « depuis ma jeune enfance, j’observe les personnes autour de moi et j’essaie de comprendre l’expérience humaine. Cette curiosité m’a, dès lors, amené à un parcours académique original: pédagogie, psychologie, psychomotricité, neurosciences et éthique. Jusqu’à récemment, ma vie professionnelle s’est écrite autour de trois pôles: la pratique psychothérapeutique, la recherche universitaire et la formation continue de professionnels de la santé ou du milieu de l’éducation, ainsi que de parents. Toutefois, j’ai renoncé à mes mandats universitaires en décembre 2019 pour donner plus de place à un projet qui me tient à cœur depuis des années: la mise en place d’un centre de formation virtuel alliant les neurosciences affectives, la psychologie et l’éthique dans les domaines de l’intervention éducative, clinique ou administrative. C’est ainsi que « Cerveau et Psychologie » est devenu le cœur de ma vie professionnelle. »

 

Joël Monzée, docteur en neurosciences

Directeur-fondateur de l’Institut du développement de l’enfant et de la famille et de l’Institut de psychologie et neurosciences.

https://www.facebook.com/JoelMonzeePhDNeurosciences

https://www.formationscerveau.com/accueil

https://joelmonzee.com

Docteur en neurosciences, Joël Monzée dispose d’une formation multidisciplinaire en pédagogie, psychologie, neurophysiologie et éthique clinique. Boursier d’excellence des grands fonds de recherche pour son doctorat (FRSQ) et son post-doctorat (IRSC), il a été récipiendaire de nombreux prix dont l’Avenir personnalité de l’année 2002. Professeur associé à la Faculté d’Éducation de l’UQAM au milieu des années 2000, il fut ensuite associé à la Faculté de Médecine et des Sciences de la santé. C’est ainsi qu’il se consacre à la clinique, à la formation continue (Canada, France et Belgique) et l’écriture de livres tant cliniques que destinés au grand public.

Depuis une vingtaine d’années, il anime des formations continues pour des intervenants du monde de l’enfance et des domaines de la santé, ainsi qu’auprès de gestionnaires (direction, gestion des ressources humaines, etc). Auteur de 10 livres et de nombreux chapitres ou articles scientifiques et cliniques, il est conférencier international. À travers ses formations et écrits, il associe les neurosciences à la psychologie et la pédagogie. En marge de ses activités de formation et de clinique, il fait partie de tables de consultation et de concertation au sein d’institutions et de ministères (Éducation et Services sociaux). Il est fréquemment invité dans les médias pour commenter les sujets d’actualité touchant la santé mentale et l’éducation, mais il est également chroniqueur au sein de diverses émissions d’intérêts publics. Par ailleurs, il est également consultant pour différents organismes et institutions publiques.

Il complète en expliquant que « depuis ma jeune enfance, j’observe les personnes autour de moi et j’essaie de comprendre l’expérience humaine. Cette curiosité m’a, dès lors, amené à un parcours académique original: pédagogie, psychologie, psychomotricité, neurosciences et éthique. Jusqu’à récemment, ma vie professionnelle s’est écrite autour de trois pôles: la pratique psychothérapeutique, la recherche universitaire et la formation continue de professionnels de la santé ou du milieu de l’éducation, ainsi que de parents. Toutefois, j’ai renoncé à mes mandats universitaires en décembre 2019 pour donner plus de place à un projet qui me tient à cœur depuis des années: la mise en place d’un centre de formation virtuel alliant les neurosciences affectives, la psychologie et l’éthique dans les domaines de l’intervention éducative, clinique ou administrative. C’est ainsi que « Cerveau et Psychologie » est devenu le cœur de ma vie professionnelle. »

 

Joël Monzée, docteur en neurosciences

Directeur-fondateur de l’Institut du développement de l’enfant et de la famille et de l’Institut de psychologie et neurosciences.

https://www.facebook.com/JoelMonzeePhDNeurosciences

https://www.formationscerveau.com/accueil

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Les omégas-3 sont des acides gras qui sont connus pour apporter des bénéfices santé. Mais, d’où proviennent ces omégas? Quelle quantité est recommandée? Ce guide a été rédigé pour répondre à ces questions et plus encore!

Quels sont les types d’omégas-3?

Il existe deux types d’omégas-3: les omégas-3 d’origine végétale et les omégas-3 à chaînes longues d’origine marine.

Tout d’abord, les omégas-3 d’origine végétale sont des molécules composées de chaînes de carbones plus courtes et moins insaturées que ceux d’origine marine. Le principal est l’acide alpha linolénique, aussi appelé AAL ou ALA en anglais, il se trouve dans plusieurs noix (ex. : noix de Grenoble), la graine de lin, la graine de chia, l’huile de canola, le soya, etc. Cet acide est généralement accompagné de l’oméga-6. À noter, les omégas-3 et 6 sont des acides gras essentiels, car ils ne sont pas fabriqués par notre corps.

Les omégas-3 végétaux seraient considérés comme des précurseurs des omégas-3 à chaîne longue dus au fait que notre corps peut fabriquer ceux à chaîne longue à partir des végétaux. Mais, cette vision est un peu réductrice, car les omégas végétaux ne servent pas uniquement de matière première aux omégas-3 à chaîne longue. Entre autres, ils jouent un rôle pour la structure de nos membranes cellulaires ainsi que d’autres rôles importants dans notre corps. D’ailleurs, saviez-vous que notre corps brûle environ 80% de ces acides gras pour créer de l’énergie? En fin de compte, cela signifie que notre corps ne stocke pas ces acides gras et qu’il est très peu efficace pour les transformer en chaîne longue.

Ensuite, il y a les omégas-3 d’origine marine qui se retrouvent dans les huiles de poisson. Ce sont les plus vendues sur le marché en plus de faire partie d’une très grande majorité d’études! Dans leur état naturel, les gras arrivent en paquet de 3, car ils sont stockés sous forme de triglycérides. Sous forme de quoi? La forme “triglycérides” se définit comme 3 acides gras qui sont liés à un squelette de glycérine. Pour les huiles de poisson, c’est un peu différent. Chaque triglycéride est composé d’un seul acide gras à chaîne longue (AEP ou ADH) lié à deux autres acides gras moins intéressants tels que des acides gras mono-insaturés et saturés. Ceci fait en sorte que les produits d’huile de poisson de base contiennent une concentration maximale en omégas-3 d’environ 30%. Sur le marché, c’est ce qui se trouve sur les tablettes. Des produits de base composés à 18% d’AEP et 12% d’ADH.

Comment obtenir une concentration plus élevée?

Les producteurs de matières premières comme Ocean Nutrition (un des plus importants fournisseurs au monde, basé en Nouvelle-Écosse) utilisent une technologie industrielle qui permet de détacher les acides gras de leur triglycéride (TG). Il faut savoir qu’on ne peut pas fabriquer un produit avec des acides gras libres, car ils sont instables. Une fois libérés de leur glycérine, on les recombine donc en insérant un second acide gras à chaîne longue dans la structure pour obtenir deux omégas-3 par triglycéride (2/3). Il est impossible de mettre trois acides gras à chaîne longue sur un même triglycéride parce que la molécule ainsi obtenue est instable par manque d’espace. En effet, les omégas-3 à chaînes longues, à cause de leurs nombreuses liaisons doubles, ont une structure tridimensionnelle beaucoup plus complexe que celle d’un acide gras saturé ou même d’un oméga-3 végétal.

C’est un maximum de 60% d’omégas-3 qui se retrouve dans les produits créés à partir de ce processus. Les principaux contiennent 40% d’AEP et 20% d’ADH.

Si on désire arriver à des concentrations plus élevées (60% et plus) ou des ratios d’omégas-3 différents, la technologie et le composé chimique doivent être changés. Les éthyles esters entrent donc en jeu à ce moment-ci. Puisque les acides gras libres ne sont pas stables, une façon de les stabiliser a été développée en les combinant à un éthanol par un lien chimique nommé ester, d’où le nom éthyle ester ou EE. Ces nouveaux composés permettent de distinguer l’effet de l’ADH de celui de l’AEP.

Mais alors, entre les triglycérides et les éthyles esters, est-ce qu’il y en a un qui est plus naturel que l’autre? Les éthyles esters existent déjà dans la nature et notre foie en fabrique comme intermédiaire pour le transport d’acides gras. Malgré cela, il faut savoir qu’il existe peu de différence entre ces deux molécules.

Étant presque identique en termes de biodisponibilités, il est tout de même important de souligner que les triglycérides sont légèrement mieux absorbés. Elles comptent aussi un plus grand nombre de documentations clinique sauf pour les indications psychologiques (troubles de l’humeur, troubles bipolaires ou dépression). Dans les cas d’indications psychologiques, ce sont les AEP concentrés (un EE) qui sont à considérer.

N.B. Le fait qu’ils soient moins naturels ne veut pas dire qu’ils sont moins bons.

Les mythes vs. La réalité

Est-ce que l’association oméga-3 et styromousse vous dit quelque chose? Le tout s’est déroulé à Vancouver lorsqu’un représentant a comparé son produit riche en oméga-3 à celui de la concurrence. Sa démonstration consistait à verser son produit dans un verre de styromousse pour montrer que rien ne se produisait alors qu’avec le produit de la concurrence, le verre de styromousse fondait sous les yeux des spectateurs. Suite à la démonstration, ce représentant affirmait que son produit était bon et naturel alors que celui de la concurrence était dangereux.

Bien sûr, il y a une explication logique derrière cette réaction, mais ceci ne démontre en rien qu’un produit est dangereux ou non. C’est la différence de polarité entre les triglycérides et les éthyles esters qui créent ou non cette réaction. Les derniers font fondre la styromousse, mais pas les triglycérides. Même si cette démonstration peut paraître très surprenante, elle ne signifie pas qu’un produit soit plus naturel et sécuritaire que l’autre. Vous en doutez? Si on regarde dans le domaine des huiles essentielles, certaines dissolvent les vernis et les plastiques, mais elles ne sont pas toxiques pour autant. Ici aussi, c’est simplement une question d’affinité entre deux substances.

Un autre point dont nous devons faire attention concerne le discours de certaines compagnies. Ces dernières assurent qu’il n’y a que leur produit qui est frais, car l’huile utilisée provient d’une pêche environnementale sous leur contrôle strict et que seuls de petits poissons sont utilisés, etc. Le hic ici, c’est que la majorité des entreprises s’approvisionnent chez les mêmes fournisseurs. De plus, la fraîcheur de l’huile n’est aucunement influencée par la pêche, mais par le contrôle de la qualité. Cette fraîcheur se mesure d’ailleurs par la valeur de peroxyde qui établit le taux d’oxydation réel de l’huile (cette étape fait partie des tests de contrôle de qualité des fournisseurs d’omégas-3).

Est-ce vrai de dire que les petits poissons sont moins contaminés que les gros? Dans les aliments, ceci est vrai, mais lorsqu’il est question d’un extrait tel qu’une huile de poisson, cette affirmation ne s’applique pas. Chez les bons fabricants, les huiles sont purifiées à travers la filtration et la distillation en plus d’un contrôle de qualité rigoureux qui mesure la présence des divers contaminants. Ceci garantit donc une teneur sous les seuils de détection. Il faut aussi savoir que toutes les compagnies canadiennes doivent effectuer ces contrôles de qualité qui sont imposés par la Direction des produits de santé naturels de Santé Canada (DPSN).

Quelles sont les recommandations liées à l’efficacité?

Afin d’obtenir les résultats souhaités, il est important de connaître les quantités recommandées en omégas-3 selon le problème de santé visé. Pour ce guide, on va se concentrer sur 4 aspects en particulier.

  1. Lorsqu’il est question de dépression, il a été conclu qu’un produit doit contenir environ 1000mg de AEP et le moins possible de ADH.
  2. En ce qui concerne les problèmes d’inflammation, la logique voudrait qu’on utilise surtout du AEP puisqu’il est le précurseur des éicosanoïdes anti-inflammatoires qui sont des médiateurs chimiques produits par les cellules. Mais, la majorité des études ont été effectuées avec les huiles de poisson TG qui contenait une proportion importante d’ADH. D’ailleurs, on a maintenant découvert des médiateurs chimiques anti-inflammatoires dérivés de l’ADH qu’on nomme docosanoïdes.
  3. Pour les problèmes cardiovasculaires, on ne retrouve pas de consensus sur la prédominance d’un oméga-3 comparativement à un autre. Il existe autant d’études qui ont utilisé des produits riches en ADH qu’en AEP. Au final, les experts ne parlent pas de ratio précis, mais s’entendent sur des dosages d’omégas-3 globaux.
  4. Le dernier aspect concerne le développement du cerveau. Nous savons que le cerveau du fœtus, des bébés, des enfants et des jeunes adolescents est capable d’utiliser l’ADH comme un outil de construction. Cependant, une fois à l’âge adulte, cette capacité est grandement diminuée. C’est pourquoi il est crucial que l’ADH soit consommé tout au long de notre vie pour pouvoir affirmer qu’il peut prévenir le déclin cognitif. En d’autres mots, pour diminuer les risques de déclin cognitif, l’ADH ou la consommation de poisson doit être adopté comme une saine habitude de vie et non pas comme un composé unique. Dans ce cas-ci, c’est aussi la quantité totale d’omégas-3 qui compte, sans ratio précis.

Bref, les omégas-3 de poisson font partie des substances les plus importantes pour la santé humaine ainsi que pour toutes sortes d’indications. Rappelez-vous que c’est la dose totale qui est le facteur le plus important comparativement au rapport entre les deux omégas-3 et la structure chimique sous laquelle ils nous sont présentés.

En espérant que cet article a permis de vous aider à y voir plus clair.

 

 

Références:

  • Appleton KM, Rogers PJ, Ness AR. Is there a role for n-3 long-chain polyunsaturated fatty acids in the regulation of mood and behaviour? A review of the evidence to date from epidemiological studies, clinical studies and intervention trials. Nutr Res Rev. 2008 Jun;21(1):13-41.
  • Goldberg RJ, Katz J. A meta-analysis of the analgesic effects of omega-3 polyunsaturated fatty acid supplementation for inflammatory joint pain. Pain. 2007 May;129(1-2):210-23.
  • Calder PC. Session 3: Joint Nutrition Society and Irish Nutrition and Dietetic Institute Symposium on ‘Nutrition and autoimmune disease’ PUFA, inflammatory processes and rheumatoid arthritis. Proc Nutr Soc. 2008 Nov;67(4):409-18.

Les omégas-3 sont des acides gras qui sont connus pour apporter des bénéfices santé. Mais, d’où proviennent ces omégas? Quelle quantité est recommandée? Ce guide a été rédigé pour répondre à ces questions et plus encore!

Quels sont les types d’omégas-3?

Il existe deux types d’omégas-3: les omégas-3 d’origine végétale et les omégas-3 à chaînes longues d’origine marine.

Tout d’abord, les omégas-3 d’origine végétale sont des molécules composées de chaînes de carbones plus courtes et moins insaturées que ceux d’origine marine. Le principal est l’acide alpha linolénique, aussi appelé AAL ou ALA en anglais, il se trouve dans plusieurs noix (ex. : noix de Grenoble), la graine de lin, la graine de chia, l’huile de canola, le soya, etc. Cet acide est généralement accompagné de l’oméga-6. À noter, les omégas-3 et 6 sont des acides gras essentiels, car ils ne sont pas fabriqués par notre corps.

Les omégas-3 végétaux seraient considérés comme des précurseurs des omégas-3 à chaîne longue dus au fait que notre corps peut fabriquer ceux à chaîne longue à partir des végétaux. Mais, cette vision est un peu réductrice, car les omégas végétaux ne servent pas uniquement de matière première aux omégas-3 à chaîne longue. Entre autres, ils jouent un rôle pour la structure de nos membranes cellulaires ainsi que d’autres rôles importants dans notre corps. D’ailleurs, saviez-vous que notre corps brûle environ 80% de ces acides gras pour créer de l’énergie? En fin de compte, cela signifie que notre corps ne stocke pas ces acides gras et qu’il est très peu efficace pour les transformer en chaîne longue.

Ensuite, il y a les omégas-3 d’origine marine qui se retrouvent dans les huiles de poisson. Ce sont les plus vendues sur le marché en plus de faire partie d’une très grande majorité d’études! Dans leur état naturel, les gras arrivent en paquet de 3, car ils sont stockés sous forme de triglycérides. Sous forme de quoi? La forme “triglycérides” se définit comme 3 acides gras qui sont liés à un squelette de glycérine. Pour les huiles de poisson, c’est un peu différent. Chaque triglycéride est composé d’un seul acide gras à chaîne longue (AEP ou ADH) lié à deux autres acides gras moins intéressants tels que des acides gras mono-insaturés et saturés. Ceci fait en sorte que les produits d’huile de poisson de base contiennent une concentration maximale en omégas-3 d’environ 30%. Sur le marché, c’est ce qui se trouve sur les tablettes. Des produits de base composés à 18% d’AEP et 12% d’ADH.

Comment obtenir une concentration plus élevée?

Les producteurs de matières premières comme Ocean Nutrition (un des plus importants fournisseurs au monde, basé en Nouvelle-Écosse) utilisent une technologie industrielle qui permet de détacher les acides gras de leur triglycéride (TG). Il faut savoir qu’on ne peut pas fabriquer un produit avec des acides gras libres, car ils sont instables. Une fois libérés de leur glycérine, on les recombine donc en insérant un second acide gras à chaîne longue dans la structure pour obtenir deux omégas-3 par triglycéride (2/3). Il est impossible de mettre trois acides gras à chaîne longue sur un même triglycéride parce que la molécule ainsi obtenue est instable par manque d’espace. En effet, les omégas-3 à chaînes longues, à cause de leurs nombreuses liaisons doubles, ont une structure tridimensionnelle beaucoup plus complexe que celle d’un acide gras saturé ou même d’un oméga-3 végétal.

C’est un maximum de 60% d’omégas-3 qui se retrouve dans les produits créés à partir de ce processus. Les principaux contiennent 40% d’AEP et 20% d’ADH.

Si on désire arriver à des concentrations plus élevées (60% et plus) ou des ratios d’omégas-3 différents, la technologie et le composé chimique doivent être changés. Les éthyles esters entrent donc en jeu à ce moment-ci. Puisque les acides gras libres ne sont pas stables, une façon de les stabiliser a été développée en les combinant à un éthanol par un lien chimique nommé ester, d’où le nom éthyle ester ou EE. Ces nouveaux composés permettent de distinguer l’effet de l’ADH de celui de l’AEP.

Mais alors, entre les triglycérides et les éthyles esters, est-ce qu’il y en a un qui est plus naturel que l’autre? Les éthyles esters existent déjà dans la nature et notre foie en fabrique comme intermédiaire pour le transport d’acides gras. Malgré cela, il faut savoir qu’il existe peu de différence entre ces deux molécules.

Étant presque identique en termes de biodisponibilités, il est tout de même important de souligner que les triglycérides sont légèrement mieux absorbés. Elles comptent aussi un plus grand nombre de documentations clinique sauf pour les indications psychologiques (troubles de l’humeur, troubles bipolaires ou dépression). Dans les cas d’indications psychologiques, ce sont les AEP concentrés (un EE) qui sont à considérer.

N.B. Le fait qu’ils soient moins naturels ne veut pas dire qu’ils sont moins bons.

Les mythes vs. La réalité

Est-ce que l’association oméga-3 et styromousse vous dit quelque chose? Le tout s’est déroulé à Vancouver lorsqu’un représentant a comparé son produit riche en oméga-3 à celui de la concurrence. Sa démonstration consistait à verser son produit dans un verre de styromousse pour montrer que rien ne se produisait alors qu’avec le produit de la concurrence, le verre de styromousse fondait sous les yeux des spectateurs. Suite à la démonstration, ce représentant affirmait que son produit était bon et naturel alors que celui de la concurrence était dangereux.

Bien sûr, il y a une explication logique derrière cette réaction, mais ceci ne démontre en rien qu’un produit est dangereux ou non. C’est la différence de polarité entre les triglycérides et les éthyles esters qui créent ou non cette réaction. Les derniers font fondre la styromousse, mais pas les triglycérides. Même si cette démonstration peut paraître très surprenante, elle ne signifie pas qu’un produit soit plus naturel et sécuritaire que l’autre. Vous en doutez? Si on regarde dans le domaine des huiles essentielles, certaines dissolvent les vernis et les plastiques, mais elles ne sont pas toxiques pour autant. Ici aussi, c’est simplement une question d’affinité entre deux substances.

Un autre point dont nous devons faire attention concerne le discours de certaines compagnies. Ces dernières assurent qu’il n’y a que leur produit qui est frais, car l’huile utilisée provient d’une pêche environnementale sous leur contrôle strict et que seuls de petits poissons sont utilisés, etc. Le hic ici, c’est que la majorité des entreprises s’approvisionnent chez les mêmes fournisseurs. De plus, la fraîcheur de l’huile n’est aucunement influencée par la pêche, mais par le contrôle de la qualité. Cette fraîcheur se mesure d’ailleurs par la valeur de peroxyde qui établit le taux d’oxydation réel de l’huile (cette étape fait partie des tests de contrôle de qualité des fournisseurs d’omégas-3).

Est-ce vrai de dire que les petits poissons sont moins contaminés que les gros? Dans les aliments, ceci est vrai, mais lorsqu’il est question d’un extrait tel qu’une huile de poisson, cette affirmation ne s’applique pas. Chez les bons fabricants, les huiles sont purifiées à travers la filtration et la distillation en plus d’un contrôle de qualité rigoureux qui mesure la présence des divers contaminants. Ceci garantit donc une teneur sous les seuils de détection. Il faut aussi savoir que toutes les compagnies canadiennes doivent effectuer ces contrôles de qualité qui sont imposés par la Direction des produits de santé naturels de Santé Canada (DPSN).

Quelles sont les recommandations liées à l’efficacité?

Afin d’obtenir les résultats souhaités, il est important de connaître les quantités recommandées en omégas-3 selon le problème de santé visé. Pour ce guide, on va se concentrer sur 4 aspects en particulier.

  1. Lorsqu’il est question de dépression, il a été conclu qu’un produit doit contenir environ 1000mg de AEP et le moins possible de ADH.
  2. En ce qui concerne les problèmes d’inflammation, la logique voudrait qu’on utilise surtout du AEP puisqu’il est le précurseur des éicosanoïdes anti-inflammatoires qui sont des médiateurs chimiques produits par les cellules. Mais, la majorité des études ont été effectuées avec les huiles de poisson TG qui contenait une proportion importante d’ADH. D’ailleurs, on a maintenant découvert des médiateurs chimiques anti-inflammatoires dérivés de l’ADH qu’on nomme docosanoïdes.
  3. Pour les problèmes cardiovasculaires, on ne retrouve pas de consensus sur la prédominance d’un oméga-3 comparativement à un autre. Il existe autant d’études qui ont utilisé des produits riches en ADH qu’en AEP. Au final, les experts ne parlent pas de ratio précis, mais s’entendent sur des dosages d’omégas-3 globaux.
  4. Le dernier aspect concerne le développement du cerveau. Nous savons que le cerveau du fœtus, des bébés, des enfants et des jeunes adolescents est capable d’utiliser l’ADH comme un outil de construction. Cependant, une fois à l’âge adulte, cette capacité est grandement diminuée. C’est pourquoi il est crucial que l’ADH soit consommé tout au long de notre vie pour pouvoir affirmer qu’il peut prévenir le déclin cognitif. En d’autres mots, pour diminuer les risques de déclin cognitif, l’ADH ou la consommation de poisson doit être adopté comme une saine habitude de vie et non pas comme un composé unique. Dans ce cas-ci, c’est aussi la quantité totale d’omégas-3 qui compte, sans ratio précis.

Bref, les omégas-3 de poisson font partie des substances les plus importantes pour la santé humaine ainsi que pour toutes sortes d’indications. Rappelez-vous que c’est la dose totale qui est le facteur le plus important comparativement au rapport entre les deux omégas-3 et la structure chimique sous laquelle ils nous sont présentés.

En espérant que cet article a permis de vous aider à y voir plus clair.

 

 

Références:

  • Appleton KM, Rogers PJ, Ness AR. Is there a role for n-3 long-chain polyunsaturated fatty acids in the regulation of mood and behaviour? A review of the evidence to date from epidemiological studies, clinical studies and intervention trials. Nutr Res Rev. 2008 Jun;21(1):13-41.
  • Goldberg RJ, Katz J. A meta-analysis of the analgesic effects of omega-3 polyunsaturated fatty acid supplementation for inflammatory joint pain. Pain. 2007 May;129(1-2):210-23.
  • Calder PC. Session 3: Joint Nutrition Society and Irish Nutrition and Dietetic Institute Symposium on ‘Nutrition and autoimmune disease’ PUFA, inflammatory processes and rheumatoid arthritis. Proc Nutr Soc. 2008 Nov;67(4):409-18.

Je suis Peggy Béland, animatrice et formatrice, voici mon parcours.

Le monde des communications circule à l’intérieur de mes veines depuis ma tendre enfance. Dès que je prononce mes premiers mots, j’adore réciter des discours devant un miroir en personnifiant différents artistes que j’adore.  Je crée mon propre scénario, les paroles glissent de ma tête tout naturellement. Je sais que je veux parler, communiquer et inspirer le monde.

Dès l’âge de 8 ans, je remporte mon premier concours d’art qui consiste à s’exprimer en public devant tout un auditoire.  Je remporte un second concours intitulé Journaliste 7-15 animé par Claudine Desrochers sur le canal Vidéoway de Vidéotron la même année.  Ma passion pour parler en public m’amène à participer à plusieurs autres concours par la suite : Art Oratoire, essai littéraire, gala artistique et même finaliste pour un concours présenté par le prestigieux magazine Entreprendre à l’âge de 15 ans.

À l’âge de 17 ans, je déniche mon premier emploi dans le domaine des communications en tant que journaliste pour les journaux l’Éveil et La Concorde. Je poursuis alors mes études en communications au Cégep de Bois-de-Boulogne, et par la suite, à l’Université du Québec à Montréal. Je développe ainsi mon expertise en développement plusieurs projets communautaires dans la région des Laurentides.  Ma passion de communiquer m’amène plus loin en tant que chroniqueuse culturelle sur les ondes télévisuelles de TVRL où je fais mon entrée dans le milieu artistique en tant que relationniste de presse. Par la suite, je joins l’équipe télévisuelle de TVBL en animant et coproduisant ma première émission télévisée :  Un Brin de Jeunesse.

J’obtiens mon baccalauréat en communication de L’Université du Québec à Montréal en 2006. À la suite de l’obtention de mon diplôme universitaire, je décide de fonder ma propre compagnie dans le domaine des communications, à l’âge de 24 ans. J’ai vécu mes premières expériences professionnelles avec les grands de l’industrie de la musique et plusieurs personnalités connues où j’ai occupé diverses fonctions du côté de la production d’albums, la gérance d’artistes, des relations de presse, de la coordination de projets et l’organisation d’événements caritatifs tels que : Louis-Josée Houde, Simple Plan, Elles chantent Cabrel, Marie-Chantal Toupin, Joe Bocan, Pier Béland, et plusieurs autres.

​Pendant près de 6 ans, je me suis surpassée dans de multiples projets, mais également par mon engagement social. D’ailleurs, je me suis mérité de prestigieux prix en tant que femme d’affaires, mais également en tant que femme engagée socialement. Entre autres : Lauréate régionale et finaliste nationale au concours québécois en entrepreneuriat : Ose Entreprendre dans la catégorie « Entreprise d’économie sociale », nominée au prix Arista – Jeune leader du Québec : responsabilité sociale, de la jeune Chambre de commerce de Montréal et Récipiendaire du prix Claude-Masson qui souligne l’engagement des personnes âgées de 14 à 35 ans qui sont particulièrement actives en tant que bénévole dans leur collectivité. Remis à l’Assemblée nationale à Québec.

Entre 2008 et 2014, j’ai su me démarquer en tant que productrice, communicatrice, consultante, en devenant une femme d’affaires multidisciplinaire accomplie. Ma carrière a cumulé de nombreux succès. Entre autres, j’ai été la fondatrice et coproductrice du premier Télédon télévisuel diffusé sur la Rive-Nord de Montréal. Ce projet télévisuel unique, diffusé en direct sur les ondes de MaTV Montréal, a été animé par Éric Salvail, Isabelle Racicot, Mario Tessier, Emmanuel Auger et Derek Aucoin ( www.Teledon.tv). Il s’agit à ce jour du plus grand rendez-vous télévisuel qu’a connu la Rive-Nord de Montréal en acculant une cote d’écoute de plus de 180 000 spectateurs, et permettant d’amasser plus d’un 1 million de dollars en 8 ans.

Avec l’arrivée de mon premier enfant en 2015, je décide de réorienter mes activités professionnelles pour consacrer plus de temps à ma famille. Soucieuse de propager ma mission de faire évoluer notre société et de s’entraider, je signe mon premier livre en collaboration avec le journaliste Érick Rémy Donnez-Recevez publié par la maison d’édition Performance. Le premier ouvrage offrant des témoignages et des trucs en matière d’engagement social au Québec. Plusieurs personnalités se sont jointes à ce livre : Chantal Lacroix (animatrice), Mitsou (animatrice), Karine Champagne (les Mère-Veilleuses), Isabelle Huot (nutritionniste- diététiste), Robert Piché (commandant de bord), M. André Comeau (Fondation Simple Plan), Jean-Marie Lapointe (comédien). Pendant 2 ans, j’organise des projets pour valoriser l’engagement social, je donne également plusieurs conférences et formations auprès de bénévoles et d’organisations à but non lucratives. J’ai écrit également plusieurs articles sur les bénéfices psychologiques de l’engagement social pour le magazine Mieux-être pendant 2 ans.

​En 2018, l’arrivée de mon deuxième enfant m’oblige à arrêter de travailler pour des problèmes de santé reliés à ma grossesse. Je dois réorganiser ma vie professionnelle. Pour la première fois de ma vie, ma santé physique est gravement affectée. Étant toujours soucieuse de propager ma mission d’inspirer le meilleur chez les gens pour parvenir à un monde meilleur et en santé, je décide de suivre des formations en santé et sécurité du travail pendant ma grossesse. L’arrivée de la légalisation du cannabis en octobre 2018 me touche et m’amène à me perfectionner en tant que formatrice dans ce domaine, mais également au niveau de l’alcool, des drogues et des médicaments auprès des entreprises. J’ai formé plus de 250 entreprises à travers le Québec. J’ai le vent dans les voiles.

Le 13 mars 2020, tout s’arrête d’un seul coup… Je perds tous mes contrats de formatrices. Je suis sous le choc : Une pandémie mondiale oblige le monde à se mettre sur pause.  Le choc fut violent pour moi au niveau de ma santé physique et mentale. Je me retrouve face à moi-même et sans travail. Je décide de remédier à la situation en consultant mon médecin de famille qui me suggère de suivre une thérapie cognitive comportementale. Faute de professionnelle de la santé disponible, je décide de prendre ma santé en main dès maintenant par moi-même. Ce premier mois de pandémie ne fut que le début d’une série d’événements négatifs qui se succèderont pendant 8 mois, dont une agression physique ainsi que de la violence psychologie.

En novembre 2020, ma reconstruction débute réellement. J’ai tout remis en question : Ma manière de vivre, mes relations, mon alimentation et ma manière de penser. Je me suis analysée, je me suis mise à la lecture et j’ai suivi des formations. J’ai décidé de prendre soin de ma santé mentale et physique avec, entre autres, les outils de la psychologie positive. J’ai reconnecté avec mon essence, ma raison d’être et j’ai trouvé un équilibre de vie dans cette nouvelle réalité.

Aujourd’hui, 2 ans plus tard, je suis animatrice à la radio et à la télévision ainsi que formatrice. J’utilise mes découvertes et mes outils dans mes formations. J’ai terminé une certification en santé mentale avec le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail. Je serai bientôt diplômé en psychologie positive par l’organisation Internationale : L’International Practitioners of Holistic Medicine (IPHM).  Je suis une femme dynamique et déterminée : Je souhaite, avec mes services, ainsi que mes animations : Inspirer le meilleur chez les gens pour parvenir à un monde meilleur et en santé!

 

Mon mantra : Sois bon et fait le bien

Prêt à prendre soin de soi, des autres et de la planète?

Gardons le cap ensemble vers la destination du mieux-être positif !

Je suis Peggy Béland, animatrice et formatrice, voici mon parcours.

Le monde des communications circule à l’intérieur de mes veines depuis ma tendre enfance. Dès que je prononce mes premiers mots, j’adore réciter des discours devant un miroir en personnifiant différents artistes que j’adore.  Je crée mon propre scénario, les paroles glissent de ma tête tout naturellement. Je sais que je veux parler, communiquer et inspirer le monde.

Dès l’âge de 8 ans, je remporte mon premier concours d’art qui consiste à s’exprimer en public devant tout un auditoire.  Je remporte un second concours intitulé Journaliste 7-15 animé par Claudine Desrochers sur le canal Vidéoway de Vidéotron la même année.  Ma passion pour parler en public m’amène à participer à plusieurs autres concours par la suite : Art Oratoire, essai littéraire, gala artistique et même finaliste pour un concours présenté par le prestigieux magazine Entreprendre à l’âge de 15 ans.

À l’âge de 17 ans, je déniche mon premier emploi dans le domaine des communications en tant que journaliste pour les journaux l’Éveil et La Concorde. Je poursuis alors mes études en communications au Cégep de Bois-de-Boulogne, et par la suite, à l’Université du Québec à Montréal. Je développe ainsi mon expertise en développement plusieurs projets communautaires dans la région des Laurentides.  Ma passion de communiquer m’amène plus loin en tant que chroniqueuse culturelle sur les ondes télévisuelles de TVRL où je fais mon entrée dans le milieu artistique en tant que relationniste de presse. Par la suite, je joins l’équipe télévisuelle de TVBL en animant et coproduisant ma première émission télévisée :  Un Brin de Jeunesse.

J’obtiens mon baccalauréat en communication de L’Université du Québec à Montréal en 2006. À la suite de l’obtention de mon diplôme universitaire, je décide de fonder ma propre compagnie dans le domaine des communications, à l’âge de 24 ans. J’ai vécu mes premières expériences professionnelles avec les grands de l’industrie de la musique et plusieurs personnalités connues où j’ai occupé diverses fonctions du côté de la production d’albums, la gérance d’artistes, des relations de presse, de la coordination de projets et l’organisation d’événements caritatifs tels que : Louis-Josée Houde, Simple Plan, Elles chantent Cabrel, Marie-Chantal Toupin, Joe Bocan, Pier Béland, et plusieurs autres.

​Pendant près de 6 ans, je me suis surpassée dans de multiples projets, mais également par mon engagement social. D’ailleurs, je me suis mérité de prestigieux prix en tant que femme d’affaires, mais également en tant que femme engagée socialement. Entre autres : Lauréate régionale et finaliste nationale au concours québécois en entrepreneuriat : Ose Entreprendre dans la catégorie « Entreprise d’économie sociale », nominée au prix Arista – Jeune leader du Québec : responsabilité sociale, de la jeune Chambre de commerce de Montréal et Récipiendaire du prix Claude-Masson qui souligne l’engagement des personnes âgées de 14 à 35 ans qui sont particulièrement actives en tant que bénévole dans leur collectivité. Remis à l’Assemblée nationale à Québec.

Entre 2008 et 2014, j’ai su me démarquer en tant que productrice, communicatrice, consultante, en devenant une femme d’affaires multidisciplinaire accomplie. Ma carrière a cumulé de nombreux succès. Entre autres, j’ai été la fondatrice et coproductrice du premier Télédon télévisuel diffusé sur la Rive-Nord de Montréal. Ce projet télévisuel unique, diffusé en direct sur les ondes de MaTV Montréal, a été animé par Éric Salvail, Isabelle Racicot, Mario Tessier, Emmanuel Auger et Derek Aucoin ( www.Teledon.tv). Il s’agit à ce jour du plus grand rendez-vous télévisuel qu’a connu la Rive-Nord de Montréal en acculant une cote d’écoute de plus de 180 000 spectateurs, et permettant d’amasser plus d’un 1 million de dollars en 8 ans.

Avec l’arrivée de mon premier enfant en 2015, je décide de réorienter mes activités professionnelles pour consacrer plus de temps à ma famille. Soucieuse de propager ma mission de faire évoluer notre société et de s’entraider, je signe mon premier livre en collaboration avec le journaliste Érick Rémy Donnez-Recevez publié par la maison d’édition Performance. Le premier ouvrage offrant des témoignages et des trucs en matière d’engagement social au Québec. Plusieurs personnalités se sont jointes à ce livre : Chantal Lacroix (animatrice), Mitsou (animatrice), Karine Champagne (les Mère-Veilleuses), Isabelle Huot (nutritionniste- diététiste), Robert Piché (commandant de bord), M. André Comeau (Fondation Simple Plan), Jean-Marie Lapointe (comédien). Pendant 2 ans, j’organise des projets pour valoriser l’engagement social, je donne également plusieurs conférences et formations auprès de bénévoles et d’organisations à but non lucratives. J’ai écrit également plusieurs articles sur les bénéfices psychologiques de l’engagement social pour le magazine Mieux-être pendant 2 ans.

​En 2018, l’arrivée de mon deuxième enfant m’oblige à arrêter de travailler pour des problèmes de santé reliés à ma grossesse. Je dois réorganiser ma vie professionnelle. Pour la première fois de ma vie, ma santé physique est gravement affectée. Étant toujours soucieuse de propager ma mission d’inspirer le meilleur chez les gens pour parvenir à un monde meilleur et en santé, je décide de suivre des formations en santé et sécurité du travail pendant ma grossesse. L’arrivée de la légalisation du cannabis en octobre 2018 me touche et m’amène à me perfectionner en tant que formatrice dans ce domaine, mais également au niveau de l’alcool, des drogues et des médicaments auprès des entreprises. J’ai formé plus de 250 entreprises à travers le Québec. J’ai le vent dans les voiles.

Le 13 mars 2020, tout s’arrête d’un seul coup… Je perds tous mes contrats de formatrices. Je suis sous le choc : Une pandémie mondiale oblige le monde à se mettre sur pause.  Le choc fut violent pour moi au niveau de ma santé physique et mentale. Je me retrouve face à moi-même et sans travail. Je décide de remédier à la situation en consultant mon médecin de famille qui me suggère de suivre une thérapie cognitive comportementale. Faute de professionnelle de la santé disponible, je décide de prendre ma santé en main dès maintenant par moi-même. Ce premier mois de pandémie ne fut que le début d’une série d’événements négatifs qui se succèderont pendant 8 mois, dont une agression physique ainsi que de la violence psychologie.

En novembre 2020, ma reconstruction débute réellement. J’ai tout remis en question : Ma manière de vivre, mes relations, mon alimentation et ma manière de penser. Je me suis analysée, je me suis mise à la lecture et j’ai suivi des formations. J’ai décidé de prendre soin de ma santé mentale et physique avec, entre autres, les outils de la psychologie positive. J’ai reconnecté avec mon essence, ma raison d’être et j’ai trouvé un équilibre de vie dans cette nouvelle réalité.

Aujourd’hui, 2 ans plus tard, je suis animatrice à la radio et à la télévision ainsi que formatrice. J’utilise mes découvertes et mes outils dans mes formations. J’ai terminé une certification en santé mentale avec le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail. Je serai bientôt diplômé en psychologie positive par l’organisation Internationale : L’International Practitioners of Holistic Medicine (IPHM).  Je suis une femme dynamique et déterminée : Je souhaite, avec mes services, ainsi que mes animations : Inspirer le meilleur chez les gens pour parvenir à un monde meilleur et en santé!

 

Mon mantra : Sois bon et fait le bien

Prêt à prendre soin de soi, des autres et de la planète?

Gardons le cap ensemble vers la destination du mieux-être positif !

Les conférences Vitoli ont pour objectifs de vous informer sur une multitude de sujet de santé autant sur la pratique des différents professionnels et praticiens que sur les saines habitudes de vie et certaines avancées de la recherche ou les applications de certains produits. Ces conférences sont toujours animées par Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) et souvent coanimées par des collaborateurs du blogue de Vitoli ou d’autres experts.

Nous sommes heureux de vous partager notre programmation du 15 mars au 29 avril 2022 qui comprend neuf conférences sur des sujets variés associés à la santé et la prévention. Éric Simard sera accompagné de 6 collaborateurs(trices) dont trois naturopathes, deux docteures en nutrition et une pharmacienne.

En plus d’avoir écrit 4 livres avec 11 autres professionnels de la santé, Éric Simard a aussi regroupé plus de 25 spécialistes de différentes professions qui écrivent sur le blogue de Vitoli. Ces informations gratuites sont disponibles en ligne avec des conférences grand public, le tout sur des sujets variés. Vous pouvez dès maintenant réserver les dates à votre agenda.

Voici de brefs descriptifs pour chacune de ces conférences.

15 mars 19h00 à 20h00 : Naturopathie, nutrithérapie et ostéopathie : vivre la santé intégrative avec Valérie Conway.

Docteur en science et technologie des aliments, Valérie Conway a par la suite complété un stage postdoctoral sur l’étude des bienfaits des acides gras omégas-3 sur la cognition au sein du centre de recherche sur le vieillissement de Sherbrooke (CDRV). Ces études lui ont permis d’obtenir le Fellowship de la Faculté de Médecine de l’Université de Sherbrooke et de participer à la prestigieuse école d’été Nutribrain à l’Université de Bordeaux.

Éternelle curieuse et passionné de la santé humaine, elle décide de laisser le monde de la recherche pour suivre son cœur vers la promotion de la santé, non pas à titre de chercheur, mais à titre de praticienne! Entre 2015 et 2020, elle s’est intéressée aux médecines douces, plus particulièrement à la naturopathie et à la nutrithérapie. Elle enseigne maintenant à ce titre à l’école Enseignement Supérieur de Naturopathie du Québec depuis 2015 et elle publie des chroniques mensuelles sur le lien étroit entre la santé et l’alimentation dans le Magazine Vitalité Québec.

Puisque les bancs d’école lui manquaient déjà, elle s’est engagée dans une passionnante formation en ostéopathie en 2016. Deuxième coup de cœur, elle découvre les liens étroits qui existent entre les fonctions biomécaniques optimales, la santé tissulaire, l’équilibre fonctionnel du corps, l’alimentation et les saines habitudes de vie. Elle a trouvé sa vocation! Elle œuvre actuellement à sa clinique privée située à Drummondville à titre de Naturopathe agréé et Ostéopraticienne.

Durant cette entrevue, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com), s’entretiendra avec Valérie Conway pour parler de ses multiples professions (https://cliniqueexpertisesante.com/). Ils seront disponibles pour répondre à vos questions.

Inscrivez-vous dès maintenant : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_8ue3Phq7TTae0u06-If1nQ

16 mars 19h00 à 20h00 : Alimentation de longévité et anti-inflammatoire – offerte par l’AFSFC-VS.

Les informations sur l’alimentation et la longévité sont basées en grande partie sur un livre publié par un grand chercheur dans le domaine : monsieur Valter Longo. Attention : bien que nous ayons entendu toutes sortes de choses sur l’alimentation et la longévité, les informations qui seront présentées lors de la conférence sont basées sur les observations des trente dernières années du directeur de deux grands centres de recherches sur le vieillissement et le cancer: un en Californie et l’autre en Italie, respectivement. Éric Simard, docteur en biologie et chercheur sur la longévité cellulaire, présentera les bases scientifiques des liens entre l’alimentation et la longévité, avant de discuter des 9 principales recommandations de Pr Valter Longo. Il fera par la suite le lien entre ces recommandations et l’inflammation afin de conclure sur l’alimentation anti-inflammatoire.

Cette conférence vous est offerte par l’Association de fibromyalgie et du syndrome de fatigue chronique de Vaudreuil-Soulanges (AFSFC-VS). L’AFSFC-VS est un organisme communautaire autonome qui a pour mission d’une part d’informer, de rassurer, de soutenir ses membres afin de leur permettre de reprendre le pouvoir sur leur vie et d’autre part, de sensibiliser le grand public ainsi que les professionnels de la santé: www.afsfc-vs.org.

Durant cette conférence, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) vous présentera les principales facettes de l’alimentation adaptées à une plus grande longévité en faisant le lien sur les considérations importantes pour l’inflammation.

Inscrivez-vous dès maintenant : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_a5ujEnVqRJCSNaixfc5PIw

22 mars 19h00 à 20h00 : La santé : ce jeu dont vous êtes le héros. Conférence d’Éric Simard et de Tessadit Ouiddir.

Conférence en deux parties: 1) La vie des centenaires et la place des suppléments de qualité (15 minutes; par Éric Simard) et 2) Coaching santé; la responsabilisation du patient, acteur de sa vie pour le changement de ses habitudes de vie et la modulation de l’épigénétique pour l’expression de ses gènes et des facteurs de risque (Tessadit Ouiddir, pharmacienne).

Ayant fait ses études de pharmacie en Algérie, il y a plus de 15 ans, elle a travaillé comme représentante médicale au sein d’un grand laboratoire pharmaceutique. Elle a alors commencé à subir ses premières crises d’anxiété qu’elle attribuait à la fatigue engendrée par son perfectionnisme. Plusieurs années passent, avec différentes difficultés, dont une dépression, de l’irritabilité et des sautes d’humeur. Elle immigre au Canada et recommence à zéro pour obtenir son équivalence de pharmacienne. C’est alors qu’elle reçoit un diagnostic de bipolarité; type 2.

Un long voyage de guérison commence. Elle a tout remis en question : ses pensées, ses émotions (souvent ignorées), son alimentation, sa relation avec son corps et avec les autres. Elle a commencé à s’observer, à saisir ses pensées, son conditionnement, ses comportements ! Elle vivait en mode survie, en état d’alerte constant prêt à attaquer ou à fuir.

Aujourd’hui, ses apprentissages et les autres formations qu’elle a complétées lui permettent d’accompagner d’autres personnes afin de créer la vie qu’elles désirent.

Deux conférenciers: Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) et Tessadit Ouiddir, pharmacienne et coach santé. Ils seront disponibles pour répondre à vos questions.

Inscrivez-vous dès maintenant : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_adwd7cfSRHy8JpsGbRevkQ

24 mars 19h00 à 20h00 : Prévenir et renverser la maladie cardiovasculaire – offerte par le Centre Axis

Vous êtes à risque de maladie cardiovasculaire ou vous avez déjà reçu un tel diagnostic? Vous êtes tout simplement à la recherche de conseils pour optimiser votre santé? Vous souhaitez explorer les solutions qui s’offrent à vous dans une optique de prévention, d’amélioration, voire de renversement de la maladie?

Le Centre Axis a créé le tout premier séminaire francophone sur le sujet, accessible à n’importe quel moment, par vidéoconférence, à partir de contenus enregistrés. Avec plus de 9h de formations et la collaboration de plus de 20 experts, dont de nombreux médecins, vous saurez enfin par où commencer pour prévenir ou renverser la maladie cardiovasculaire!

Voici quelques exemples des thématiques traitées :

Introduction à la maladie cardiovasculaire:
• Définition, physiologie et facteurs de risque.

Médication et suppléments
• Médication après un événement.
• Comment réduire sa prise de médicament?
• Les suppléments ?

Dentisterie
• L’importance de la santé buccodentaire et comment l’améliorer

Activité physique
• La physiologie à l’entraînement et les bienfaits
• Précautions et recommandations

Alimentation
• Les lipides et le cholestérol : les démystifier
• La résistance à l’insuline ; un tueur silencieux

Le jeûne intermittent
• La biologie du jeûne
• Les types de jeûnes et recommandations

Gestion du stress et pleine conscience
• La gestion du stress : définition et conseils pratiques
• Méditation guidée

Le sommeil
• La pertinence du sommeil et l’optimiser
• L’apnée du sommeil

L’impact de l’environnement sur la santé

Maintenir ses bonnes habitudes à long terme

Lors de cet événement sous forme d’entretien, Dre Anne-Isabelle Dionne présentera le contenu du séminaire qui sera disponible en ligne sur le site internet du Centre Axis (www.centreaxis.ca). Elle s’entretiendra avec Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com). D’autres experts pourraient se joindre à eux.

Inscrivez-vous dès maintenant : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_80S4Cl8DRJ27W-FEZ1bySA

30 mars 19h00 à 20h00 : Isabelle Huot: nutrition, passion, entrepreneure et petits bonheurs.

Isabelle Huot est titulaire d’un doctorat en nutrition de l’Université de Montréal (PhD, Santé Publique/Nutrition1996 – 2003). Elle a participé à plusieurs projets de recherche tant au Canada qu’à l’étranger. Elle a également participé à plusieurs congrès internationaux dans le domaine de la nutrition et de la médecine préventive.

Elle fut rapidement remarquée par les médias pour ses qualités de communicatrice: « J’ai débuté par des collaborations écrites dans le magazine Bel Âge et aussi une chronique télé à Canal Vie. Ensuite, se sont succédé, Hop la vie, C’est simple comme bonjour, Salut Bonjour, Deux filles le matin, la radio (Les midis de Véro, Rythme au travail, les médias écrits (Le Journal de Montréal, Le Bel Âge, le magazine MOI ET CIE, etc.). Et ça continue! Encore aujourd’hui, je rédige des chroniques pour Le Journal de Montréal et pour le magazine Bel Âge en plus d’être chroniqueuse à TVA et à la radio. »

En 2009, elle fonde sa propre clinique de nutrition Kilo Solution à Verdun. Elle y accueille, avec d’autres experts – nutritionnistes, kinésiologues et psychologues spécialisées en troubles alimentaires -, des personnes qui souhaitent améliorer leurs habitudes alimentaires et perdre du poids. Parallèlement, elle a lancé sa gamme de produits prêts à manger livrés directement à domicile : repas, collations, céréales, tartinades, muffins et biscuits, assaisonnements et plus encore.

Isabelle est fortement impliquée dans plusieurs causes sociales, dont Moisson Montréal, le Club des petits déjeuners et le Garde-Manger Pour Tous. Le bénévolat l’a d’ailleurs toujours interpellée, et ce, depuis son adolescence!

Durant cet entretien avec Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com), vous pourrez en apprendre davantage sur son parcours, sa vision de la nutrition, ses passions et surtout, ses petits bonheurs qui lui permettent de profiter pleinement de la vie.

Inscrivez-vous dès maintenant : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_nCLCpK20QpeCfYjhoN6abg

5 avril : Tout savoir sur la diète cétogène ou très faible en glucide – Dino Halikas 

Ces dernières années, la diète cétogène est devenue de plus en plus populaire. Par contre, celle-ci ne fait pas l’unanimité. D’une part, il y a des gens qui disent que la diète cétogène est une découverte importante pour la nutrition et la santé. D’autre part, certains pensent qu’elle est plutôt un danger majeur pour notre santé.

Pour faire simple, cette diète privilégie les lipides (sources de gras) au détriment des glucides. Les lipides sont donc utilisés par le corps comme source d’énergie. Il est important de souligner que la quantité de protéines à consommer ne doit pas changer. Les changements au niveau des portions s’effectuent alors au niveau des glucides et des lipides uniquement. Au lieu de consommer de 10 à 15% de lipides et de 70 à 75% de glucides, la diète cétogène demande de consommer de 10 à 15% de glucides et de 70 à 75% de lipides.

La diète cétogène ne date pas d’hier. Ce type d’alimentation remonte aux années 1920. À cette époque, la diète cétogène était utilisée afin de traiter les enfants épileptiques. Ceci est encore le cas aujourd’hui chez les enfants qui ne répondent pas à la médication.

Durant cette conférence, Dino Halikas vous présentera la diète cétogène en détail et il sera disponible pour répondre à vos questions. Dino fait partit de cette nouvelle mouvance de naturopathes ayant une solide base en science de la vie et voulant redonner ses lettres de noblesse à une profession pouvant répondre à nos besoins en matière de maladies chroniques et de prévention. Il est président de l’association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) dont le mandat est de regrouper les naturopathes québécois ayant la meilleure formation afin d’obtenir un statut professionnel comme c’est le cas dans six provinces canadiennes, 25 états américains et plusieurs autres pays dans le monde. Monsieur Halikas est aussi un collaborateur du blogue de Vitoli et un administrateur de l’Association professionnelle pour la santé intégrative.

Inscrivez-vous dès maintenant : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_pFKezIqrRNShLlAwwI0n5g

12 avril : La diète cétogène et le cancer avec Véronique Bourbeau naturopathe 

La cellule tumorale présente des caractéristiques qui lui sont propres, ce qui la distingue des cellules saines ou dites normales. Parmi ses particularités, elle exprime une modification significative de son métabolisme énergétique, ce qui lui attribue une dent sucrée. En effet, en absence de glucose, la cellule tumorale peine à se développer et à maintenir sa viabilité. La diète cétogène enclenche une réduction des niveaux de glucose et améliore la sensibilité à l’insuline. Une meilleure sensibilité à l’insuline rend plus difficile le développement des cellules cancéreuses. Pour rappel, cela se traduit par une baisse d’activité du facteur de croissance nommé l’IGF-1, soit une hormone associée à la prolifération cellulaire dans la majorité des cancers.

La diète cétogène privilégie les lipides (sources de gras) au détriment des glucides. Les lipides sont donc utilisés par le corps comme source d’énergie. Il est important de souligner que la quantité de protéines à consommer ne doit pas changer. Au lieu de consommer de 10 à 15% de lipides et de 70 à 75% de glucides, la diète cétogène demande de consommer de 10 à 15% de glucides et de 70 à 75% de lipides.

Durant cette conférence, Véronique Bourbeau, naturopathe agréée, passera en revue la littérature scientifique en vous expliquant les raisons qui font que la diète cétogène peut être pertinente dans un contexte de cancer. Elle est diplômée de l’Institut d’Enseignement en Science naturopathique et herboriste clinicienne diplômée de la réputée Académie de Phytothérapie du Canada. Elle cumule plus de 20 ans d’études, d’enseignement et de service comme consultante en santé globale. Consultante, elle pratique en bureau privé à Saint-Jean-sur-Richelieu depuis 25 ans, en plus d’y avoir fondé la Clinique Intégrative du Haut-Richelieu en 2018. Elle se spécialise en équilibre hormonal et en accompagnement auprès des gens confrontés au cancer. Elle est aussi collaboratrice au blogue de Vitoli.

Inscrivez-vous dès maintenant : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_U-iV1HE6RbGNi2ppkxn1Hw

19 avril : Le jeûne pour rester jeune plus longtemps par Éric Simard, docteur en biologie et chercheur

Dernièrement, je suis tombé sur un texte qui mentionnait que le jeûne n’est pas un outil thérapeutique. Eh bien, c’est faux. Le jeûne peut être un outil thérapeutique, mais il peut aussi faire partie des saines habitudes de vie sans qu’il soit question de traitement ou de protocole.

Son usage thérapeutique fut popularisé au cours des dernières années, par un médecin de Toronto, le Dr Jason Fung. Après avoir terminé ses études de médecine, il a complété une spécialisation en néphrologie en Californie. Sa spécialisation en néphrologie, la médecine des reins, l’a amenée à soigner des patients obèses et diabétiques avec des médicaments ou de la chirurgie bariatrique. Cherchant un moyen de les faire maigrir et de leur permettre de maintenir leur poids et leur glycémie durablement, il s’est intéressé au jeûne. Il a donc étudié les effets biologiques du jeûne, les applications cliniques et il a décidé de commencer à le prescrire. Son livre, Le guide complet du jeûne, est né de ses recherches d’informations, mais surtout, de son expérience clinique.

Il est donc possible d’utiliser le jeûne comme outil thérapeutique, entre autres les jeûnes prolongés sous supervision médicale, mais aussi, de l’intégrer à vos habitudes de vie comme un moyen de contrôle du poids corporel et de longévité accrue. Je vais donc vous parler :

– de son lien avec les recherches sur la longévité,

– le jeûne d’un point de vue biologique,

– du développement de la flexibilité métabolique,

– des mimétismes naturels qui peuvent améliorer ces processus bénéfiques,

– de l’intégration du jeûne aux habitudes de vie.

Éric Simard est docteur en biologie, chercheur sur la longévité cellulaire (www.esimard.com), auteur de 4 livres sur la longévité en santé, chroniqueur et conférencier. Il est président de l’Association professionnelle pour la santé intégrative et de l’entreprise Idunn Technologies qui commercialise les produits Vitoli.

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26 avril : Médecine fonctionnelle et santé métabolique avec Julie Goulet, PhD, N.D., CFMP, Docteure en nutrition, naturopathe

La médecine fonctionnelle est une approche qui cherche à mieux comprendre les causes sous-jacentes des problèmes de santé, en utilisant une approche globale qui engage à la fois le client et le thérapeute. Au lieu d’être centré sur la maladie, le thérapeute en médecine fonctionnelle s’adresse à l’ensemble de la personne, et non seulement à un ensemble isolé de symptômes. Le thérapeute examine les interactions entre les facteurs génétiques, environnementaux et de mode de vie de la personne qui peuvent influencer la santé à long terme dans le but de soutenir l’expression unique de la santé et de la vitalité de chaque individu.

Saviez-vous que seulement 12% des Américains sont en santé métabolique? 12%, c’est si peu. C’est le résultat de nos excès de bouffe, de travail, de stress, de consommation et du manque de soins et de temps qu’on s’offre à soi. On ne mange rien par accident, c’est une décision que l’on prend chaque fois que l’on mange. Graduellement, au fil des ans, j’ai aidé des milliers de clients à changer leurs habitudes de vie.

Pourquoi ne pas avoir appelé ça : « médecine d’éducation en habitudes de vie » ? Car tant que l’on ne prend pas le temps d’éduquer les gens sur ce qui ne fonctionne pas pour eux, il s’avère difficile de faire des changements. Il est grand temps de changer notre vision des choses pour redonner aux gens le contrôle de leur santé. D’éduquer les gens sur leur santé et de les amener à considérer la santé comme le bien le plus précieux. Comme le dirait mon mentor Sachin Patel : « Le médecin du futur sera le patient ».

Et si au lieu d’attendre la maladie on créait la santé?

Durant cet entretien, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) vous présentera cette collaboratrice au blogue de Vitoli en discutant de son parcours, de sa pratique, de sa vision et de santé métabolique. Ils seront disponibles pour répondre à vos questions.

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Les conférences Vitoli ont pour objectifs de vous informer sur une multitude de sujet de santé autant sur la pratique des différents professionnels et praticiens que sur les saines habitudes de vie et certaines avancées de la recherche ou les applications de certains produits. Ces conférences sont toujours animées par Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) et souvent coanimées par des collaborateurs du blogue de Vitoli ou d’autres experts.

Nous sommes heureux de vous partager notre programmation du 15 mars au 29 avril 2022 qui comprend neuf conférences sur des sujets variés associés à la santé et la prévention. Éric Simard sera accompagné de 6 collaborateurs(trices) dont trois naturopathes, deux docteures en nutrition et une pharmacienne.

En plus d’avoir écrit 4 livres avec 11 autres professionnels de la santé, Éric Simard a aussi regroupé plus de 25 spécialistes de différentes professions qui écrivent sur le blogue de Vitoli. Ces informations gratuites sont disponibles en ligne avec des conférences grand public, le tout sur des sujets variés. Vous pouvez dès maintenant réserver les dates à votre agenda.

Voici de brefs descriptifs pour chacune de ces conférences.

15 mars 19h00 à 20h00 : Naturopathie, nutrithérapie et ostéopathie : vivre la santé intégrative avec Valérie Conway.

Docteur en science et technologie des aliments, Valérie Conway a par la suite complété un stage postdoctoral sur l’étude des bienfaits des acides gras omégas-3 sur la cognition au sein du centre de recherche sur le vieillissement de Sherbrooke (CDRV). Ces études lui ont permis d’obtenir le Fellowship de la Faculté de Médecine de l’Université de Sherbrooke et de participer à la prestigieuse école d’été Nutribrain à l’Université de Bordeaux.

Éternelle curieuse et passionné de la santé humaine, elle décide de laisser le monde de la recherche pour suivre son cœur vers la promotion de la santé, non pas à titre de chercheur, mais à titre de praticienne! Entre 2015 et 2020, elle s’est intéressée aux médecines douces, plus particulièrement à la naturopathie et à la nutrithérapie. Elle enseigne maintenant à ce titre à l’école Enseignement Supérieur de Naturopathie du Québec depuis 2015 et elle publie des chroniques mensuelles sur le lien étroit entre la santé et l’alimentation dans le Magazine Vitalité Québec.

Puisque les bancs d’école lui manquaient déjà, elle s’est engagée dans une passionnante formation en ostéopathie en 2016. Deuxième coup de cœur, elle découvre les liens étroits qui existent entre les fonctions biomécaniques optimales, la santé tissulaire, l’équilibre fonctionnel du corps, l’alimentation et les saines habitudes de vie. Elle a trouvé sa vocation! Elle œuvre actuellement à sa clinique privée située à Drummondville à titre de Naturopathe agréé et Ostéopraticienne.

Durant cette entrevue, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com), s’entretiendra avec Valérie Conway pour parler de ses multiples professions (https://cliniqueexpertisesante.com/). Ils seront disponibles pour répondre à vos questions.

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16 mars 19h00 à 20h00 : Alimentation de longévité et anti-inflammatoire – offerte par l’AFSFC-VS.

Les informations sur l’alimentation et la longévité sont basées en grande partie sur un livre publié par un grand chercheur dans le domaine : monsieur Valter Longo. Attention : bien que nous ayons entendu toutes sortes de choses sur l’alimentation et la longévité, les informations qui seront présentées lors de la conférence sont basées sur les observations des trente dernières années du directeur de deux grands centres de recherches sur le vieillissement et le cancer: un en Californie et l’autre en Italie, respectivement. Éric Simard, docteur en biologie et chercheur sur la longévité cellulaire, présentera les bases scientifiques des liens entre l’alimentation et la longévité, avant de discuter des 9 principales recommandations de Pr Valter Longo. Il fera par la suite le lien entre ces recommandations et l’inflammation afin de conclure sur l’alimentation anti-inflammatoire.

Cette conférence vous est offerte par l’Association de fibromyalgie et du syndrome de fatigue chronique de Vaudreuil-Soulanges (AFSFC-VS). L’AFSFC-VS est un organisme communautaire autonome qui a pour mission d’une part d’informer, de rassurer, de soutenir ses membres afin de leur permettre de reprendre le pouvoir sur leur vie et d’autre part, de sensibiliser le grand public ainsi que les professionnels de la santé: www.afsfc-vs.org.

Durant cette conférence, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) vous présentera les principales facettes de l’alimentation adaptées à une plus grande longévité en faisant le lien sur les considérations importantes pour l’inflammation.

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22 mars 19h00 à 20h00 : La santé : ce jeu dont vous êtes le héros. Conférence d’Éric Simard et de Tessadit Ouiddir.

Conférence en deux parties: 1) La vie des centenaires et la place des suppléments de qualité (15 minutes; par Éric Simard) et 2) Coaching santé; la responsabilisation du patient, acteur de sa vie pour le changement de ses habitudes de vie et la modulation de l’épigénétique pour l’expression de ses gènes et des facteurs de risque (Tessadit Ouiddir, pharmacienne).

Ayant fait ses études de pharmacie en Algérie, il y a plus de 15 ans, elle a travaillé comme représentante médicale au sein d’un grand laboratoire pharmaceutique. Elle a alors commencé à subir ses premières crises d’anxiété qu’elle attribuait à la fatigue engendrée par son perfectionnisme. Plusieurs années passent, avec différentes difficultés, dont une dépression, de l’irritabilité et des sautes d’humeur. Elle immigre au Canada et recommence à zéro pour obtenir son équivalence de pharmacienne. C’est alors qu’elle reçoit un diagnostic de bipolarité; type 2.

Un long voyage de guérison commence. Elle a tout remis en question : ses pensées, ses émotions (souvent ignorées), son alimentation, sa relation avec son corps et avec les autres. Elle a commencé à s’observer, à saisir ses pensées, son conditionnement, ses comportements ! Elle vivait en mode survie, en état d’alerte constant prêt à attaquer ou à fuir.

Aujourd’hui, ses apprentissages et les autres formations qu’elle a complétées lui permettent d’accompagner d’autres personnes afin de créer la vie qu’elles désirent.

Deux conférenciers: Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) et Tessadit Ouiddir, pharmacienne et coach santé. Ils seront disponibles pour répondre à vos questions.

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24 mars 19h00 à 20h00 : Prévenir et renverser la maladie cardiovasculaire – offerte par le Centre Axis

Vous êtes à risque de maladie cardiovasculaire ou vous avez déjà reçu un tel diagnostic? Vous êtes tout simplement à la recherche de conseils pour optimiser votre santé? Vous souhaitez explorer les solutions qui s’offrent à vous dans une optique de prévention, d’amélioration, voire de renversement de la maladie?

Le Centre Axis a créé le tout premier séminaire francophone sur le sujet, accessible à n’importe quel moment, par vidéoconférence, à partir de contenus enregistrés. Avec plus de 9h de formations et la collaboration de plus de 20 experts, dont de nombreux médecins, vous saurez enfin par où commencer pour prévenir ou renverser la maladie cardiovasculaire!

Voici quelques exemples des thématiques traitées :

Introduction à la maladie cardiovasculaire:
• Définition, physiologie et facteurs de risque.

Médication et suppléments
• Médication après un événement.
• Comment réduire sa prise de médicament?
• Les suppléments ?

Dentisterie
• L’importance de la santé buccodentaire et comment l’améliorer

Activité physique
• La physiologie à l’entraînement et les bienfaits
• Précautions et recommandations

Alimentation
• Les lipides et le cholestérol : les démystifier
• La résistance à l’insuline ; un tueur silencieux

Le jeûne intermittent
• La biologie du jeûne
• Les types de jeûnes et recommandations

Gestion du stress et pleine conscience
• La gestion du stress : définition et conseils pratiques
• Méditation guidée

Le sommeil
• La pertinence du sommeil et l’optimiser
• L’apnée du sommeil

L’impact de l’environnement sur la santé

Maintenir ses bonnes habitudes à long terme

Lors de cet événement sous forme d’entretien, Dre Anne-Isabelle Dionne présentera le contenu du séminaire qui sera disponible en ligne sur le site internet du Centre Axis (www.centreaxis.ca). Elle s’entretiendra avec Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com). D’autres experts pourraient se joindre à eux.

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30 mars 19h00 à 20h00 : Isabelle Huot: nutrition, passion, entrepreneure et petits bonheurs.

Isabelle Huot est titulaire d’un doctorat en nutrition de l’Université de Montréal (PhD, Santé Publique/Nutrition1996 – 2003). Elle a participé à plusieurs projets de recherche tant au Canada qu’à l’étranger. Elle a également participé à plusieurs congrès internationaux dans le domaine de la nutrition et de la médecine préventive.

Elle fut rapidement remarquée par les médias pour ses qualités de communicatrice: « J’ai débuté par des collaborations écrites dans le magazine Bel Âge et aussi une chronique télé à Canal Vie. Ensuite, se sont succédé, Hop la vie, C’est simple comme bonjour, Salut Bonjour, Deux filles le matin, la radio (Les midis de Véro, Rythme au travail, les médias écrits (Le Journal de Montréal, Le Bel Âge, le magazine MOI ET CIE, etc.). Et ça continue! Encore aujourd’hui, je rédige des chroniques pour Le Journal de Montréal et pour le magazine Bel Âge en plus d’être chroniqueuse à TVA et à la radio. »

En 2009, elle fonde sa propre clinique de nutrition Kilo Solution à Verdun. Elle y accueille, avec d’autres experts – nutritionnistes, kinésiologues et psychologues spécialisées en troubles alimentaires -, des personnes qui souhaitent améliorer leurs habitudes alimentaires et perdre du poids. Parallèlement, elle a lancé sa gamme de produits prêts à manger livrés directement à domicile : repas, collations, céréales, tartinades, muffins et biscuits, assaisonnements et plus encore.

Isabelle est fortement impliquée dans plusieurs causes sociales, dont Moisson Montréal, le Club des petits déjeuners et le Garde-Manger Pour Tous. Le bénévolat l’a d’ailleurs toujours interpellée, et ce, depuis son adolescence!

Durant cet entretien avec Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com), vous pourrez en apprendre davantage sur son parcours, sa vision de la nutrition, ses passions et surtout, ses petits bonheurs qui lui permettent de profiter pleinement de la vie.

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5 avril : Tout savoir sur la diète cétogène ou très faible en glucide – Dino Halikas 

Ces dernières années, la diète cétogène est devenue de plus en plus populaire. Par contre, celle-ci ne fait pas l’unanimité. D’une part, il y a des gens qui disent que la diète cétogène est une découverte importante pour la nutrition et la santé. D’autre part, certains pensent qu’elle est plutôt un danger majeur pour notre santé.

Pour faire simple, cette diète privilégie les lipides (sources de gras) au détriment des glucides. Les lipides sont donc utilisés par le corps comme source d’énergie. Il est important de souligner que la quantité de protéines à consommer ne doit pas changer. Les changements au niveau des portions s’effectuent alors au niveau des glucides et des lipides uniquement. Au lieu de consommer de 10 à 15% de lipides et de 70 à 75% de glucides, la diète cétogène demande de consommer de 10 à 15% de glucides et de 70 à 75% de lipides.

La diète cétogène ne date pas d’hier. Ce type d’alimentation remonte aux années 1920. À cette époque, la diète cétogène était utilisée afin de traiter les enfants épileptiques. Ceci est encore le cas aujourd’hui chez les enfants qui ne répondent pas à la médication.

Durant cette conférence, Dino Halikas vous présentera la diète cétogène en détail et il sera disponible pour répondre à vos questions. Dino fait partit de cette nouvelle mouvance de naturopathes ayant une solide base en science de la vie et voulant redonner ses lettres de noblesse à une profession pouvant répondre à nos besoins en matière de maladies chroniques et de prévention. Il est président de l’association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) dont le mandat est de regrouper les naturopathes québécois ayant la meilleure formation afin d’obtenir un statut professionnel comme c’est le cas dans six provinces canadiennes, 25 états américains et plusieurs autres pays dans le monde. Monsieur Halikas est aussi un collaborateur du blogue de Vitoli et un administrateur de l’Association professionnelle pour la santé intégrative.

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12 avril : La diète cétogène et le cancer avec Véronique Bourbeau naturopathe 

La cellule tumorale présente des caractéristiques qui lui sont propres, ce qui la distingue des cellules saines ou dites normales. Parmi ses particularités, elle exprime une modification significative de son métabolisme énergétique, ce qui lui attribue une dent sucrée. En effet, en absence de glucose, la cellule tumorale peine à se développer et à maintenir sa viabilité. La diète cétogène enclenche une réduction des niveaux de glucose et améliore la sensibilité à l’insuline. Une meilleure sensibilité à l’insuline rend plus difficile le développement des cellules cancéreuses. Pour rappel, cela se traduit par une baisse d’activité du facteur de croissance nommé l’IGF-1, soit une hormone associée à la prolifération cellulaire dans la majorité des cancers.

La diète cétogène privilégie les lipides (sources de gras) au détriment des glucides. Les lipides sont donc utilisés par le corps comme source d’énergie. Il est important de souligner que la quantité de protéines à consommer ne doit pas changer. Au lieu de consommer de 10 à 15% de lipides et de 70 à 75% de glucides, la diète cétogène demande de consommer de 10 à 15% de glucides et de 70 à 75% de lipides.

Durant cette conférence, Véronique Bourbeau, naturopathe agréée, passera en revue la littérature scientifique en vous expliquant les raisons qui font que la diète cétogène peut être pertinente dans un contexte de cancer. Elle est diplômée de l’Institut d’Enseignement en Science naturopathique et herboriste clinicienne diplômée de la réputée Académie de Phytothérapie du Canada. Elle cumule plus de 20 ans d’études, d’enseignement et de service comme consultante en santé globale. Consultante, elle pratique en bureau privé à Saint-Jean-sur-Richelieu depuis 25 ans, en plus d’y avoir fondé la Clinique Intégrative du Haut-Richelieu en 2018. Elle se spécialise en équilibre hormonal et en accompagnement auprès des gens confrontés au cancer. Elle est aussi collaboratrice au blogue de Vitoli.

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19 avril : Le jeûne pour rester jeune plus longtemps par Éric Simard, docteur en biologie et chercheur

Dernièrement, je suis tombé sur un texte qui mentionnait que le jeûne n’est pas un outil thérapeutique. Eh bien, c’est faux. Le jeûne peut être un outil thérapeutique, mais il peut aussi faire partie des saines habitudes de vie sans qu’il soit question de traitement ou de protocole.

Son usage thérapeutique fut popularisé au cours des dernières années, par un médecin de Toronto, le Dr Jason Fung. Après avoir terminé ses études de médecine, il a complété une spécialisation en néphrologie en Californie. Sa spécialisation en néphrologie, la médecine des reins, l’a amenée à soigner des patients obèses et diabétiques avec des médicaments ou de la chirurgie bariatrique. Cherchant un moyen de les faire maigrir et de leur permettre de maintenir leur poids et leur glycémie durablement, il s’est intéressé au jeûne. Il a donc étudié les effets biologiques du jeûne, les applications cliniques et il a décidé de commencer à le prescrire. Son livre, Le guide complet du jeûne, est né de ses recherches d’informations, mais surtout, de son expérience clinique.

Il est donc possible d’utiliser le jeûne comme outil thérapeutique, entre autres les jeûnes prolongés sous supervision médicale, mais aussi, de l’intégrer à vos habitudes de vie comme un moyen de contrôle du poids corporel et de longévité accrue. Je vais donc vous parler :

– de son lien avec les recherches sur la longévité,

– le jeûne d’un point de vue biologique,

– du développement de la flexibilité métabolique,

– des mimétismes naturels qui peuvent améliorer ces processus bénéfiques,

– de l’intégration du jeûne aux habitudes de vie.

Éric Simard est docteur en biologie, chercheur sur la longévité cellulaire (www.esimard.com), auteur de 4 livres sur la longévité en santé, chroniqueur et conférencier. Il est président de l’Association professionnelle pour la santé intégrative et de l’entreprise Idunn Technologies qui commercialise les produits Vitoli.

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26 avril : Médecine fonctionnelle et santé métabolique avec Julie Goulet, PhD, N.D., CFMP, Docteure en nutrition, naturopathe

La médecine fonctionnelle est une approche qui cherche à mieux comprendre les causes sous-jacentes des problèmes de santé, en utilisant une approche globale qui engage à la fois le client et le thérapeute. Au lieu d’être centré sur la maladie, le thérapeute en médecine fonctionnelle s’adresse à l’ensemble de la personne, et non seulement à un ensemble isolé de symptômes. Le thérapeute examine les interactions entre les facteurs génétiques, environnementaux et de mode de vie de la personne qui peuvent influencer la santé à long terme dans le but de soutenir l’expression unique de la santé et de la vitalité de chaque individu.

Saviez-vous que seulement 12% des Américains sont en santé métabolique? 12%, c’est si peu. C’est le résultat de nos excès de bouffe, de travail, de stress, de consommation et du manque de soins et de temps qu’on s’offre à soi. On ne mange rien par accident, c’est une décision que l’on prend chaque fois que l’on mange. Graduellement, au fil des ans, j’ai aidé des milliers de clients à changer leurs habitudes de vie.

Pourquoi ne pas avoir appelé ça : « médecine d’éducation en habitudes de vie » ? Car tant que l’on ne prend pas le temps d’éduquer les gens sur ce qui ne fonctionne pas pour eux, il s’avère difficile de faire des changements. Il est grand temps de changer notre vision des choses pour redonner aux gens le contrôle de leur santé. D’éduquer les gens sur leur santé et de les amener à considérer la santé comme le bien le plus précieux. Comme le dirait mon mentor Sachin Patel : « Le médecin du futur sera le patient ».

Et si au lieu d’attendre la maladie on créait la santé?

Durant cet entretien, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) vous présentera cette collaboratrice au blogue de Vitoli en discutant de son parcours, de sa pratique, de sa vision et de santé métabolique. Ils seront disponibles pour répondre à vos questions.

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Quand on fait référence à la valeur d’un produit, beaucoup de gens pensent tout de suite au coût. Le coût et la valeur sont deux choses totalement différentes. Dans le cas de produits de santé naturels, la valeur devrait reposer avant tout sur le bénéfice potentiel et le prix du produit devrait être un élément de comparaison pour ce qui est disponible sur le marché. La grande difficulté dans ce domaine, c’est que le bénéfice potentiel dépend de beaucoup de caractéristiques qui sont habituellement peu connues des utilisateurs et même, des professionnels de la santé.

Nous allons donc en parler en considérant les 5 principales facettes suivantes :

  1. Est-ce un produit fabriqué au Québec par une entreprise sérieuse ?
  2. Est-ce qu’il s’agit d’ingrédients standardisés ?
  3. Est-ce que les dosages des ingrédients respectent les dosages démontrés en études cliniques ?
  4. À quoi correspond le nombre de capsules ?
  5. Ressentez-vous les bénéfices ?
  6. Payez-vous trop cher ?

1. Est-ce un produit fabriqué au Québec par une entreprise sérieuse ?

Si vous n’êtes pas capable de savoir facilement d’où il provient, méfiez-vous. Beaucoup de produits sont vendus par des entreprises étrangères. Parfois, ils sont importés. Les normes de production à l’étranger ne sont pas les mêmes et les ingrédients pourraient être de moins bonne qualité. Idunn Technologies, qui commercialise les produits VitoliMD, est une entreprise québécoise fondée par un chercheur (www.esimard.com), dont les produits sont fabriqués ici au Québec, dans une usine ayant sa licence de fabrication pharmaceutique. Il s’agit des plus hauts standards de l’industrie.

2. Est-ce qu’il s’agit d’ingrédients standardisés ?

La standardisation, aussi appelée normalisation, est l’utilisation du dosage d’un ingrédient actif ou d’un marqueur. Pour certaines plantes où l’on connaît l’ingrédient actif précis, celui-ci peut être dosé afin de garantir sa présence en quantité suffisante. Par exemple, pour le ginkgo biloba, il s’agit des glucoflavonoïdes (24% flavones glycosides) et des terpènes lactones (6%). Pour ce produit, il existe donc une double standardisation.

La standardisation permet ainsi une plus grande efficacité, mais aussi, la production de produits plus sécuritaires. En plus de confirmer la présence des molécules actives, cela permet aussi de confirmer de façon plus précise l’origine de l’extrait et d’éviter l’adultération. Dans certains cas, des analyses plus poussées sont nécessaires. Par exemple, pour VitoliMD Ménopause, il ne s’agit pas simplement d’isoflavone de soya, nous garantissons aussi la quantité des deux molécules actives que sont la daïzine et la génistéine. Idunn Technologies, qui commercialise les produits VitoliMD, est la seule entreprise à garantir que tous les extraits utilisés sont standardisés.

3. Est-ce que les quantités des ingrédients respectent les dosages démontrés en études cliniques ?

Les démonstrations cliniques réalisées, ce que l’on appelle aussi les données probantes, correspondent toujours à des quantités d’éléments actifs qui sont nécessaires afin de rendre les bénéfices de l’étude possibles dans les mêmes conditions (durée, population, bénéfices visés, etc.).

Malheureusement, Santé Canada permet l’utilisation de quantités qui ne sont parfois que de 10% des doses utilisées pour la démonstration des données probantes. Cela est dû à plusieurs raisons. Par exemple, Santé Canada permet l’addition des effets potentiels d’extraits de plantes sur la base de possibles mécanismes d’actions similaires. Il faut savoir que les bénéfices des ingrédients utilisés sont rarement additifs. Ainsi, 5 extraits de plantes à 20% de leurs doses respectives, dans la même formule, ne donneront probablement pas un effet équivalent à 100%.

Ici encore, Idunn Technologies garantit que tous les ingrédients utilisés sont aux dosages nécessaires pour permettre l’efficacité.

4. À quoi correspond le nombre de capsules ?

Beaucoup de gens se laissent influencer par le nombre de capsules offert par un produit. Il est important de savoir que souvent, même en prenant 6 capsules d’un produit concurrent, vous n’avez pas encore les dosages équivalents des ingrédients présents dans les produits VitoliMD pour une seule capsule. C’est qu’il s’agit d’extraits très concentrés permettant de réduire le nombre de capsules à prendre chaque jour. Par exemple, une capsule de VitoliMD Bien vieillir est l’équivalent de 46 capsules de plantes non concentrées. La bouteille de 30 capsules, pour un mois, correspond donc à 1380 capsules de plante. Pensez-vous que le produit qui contient les ingrédients les plus concentrés, mieux caractérisés et qui vous permet de prendre une seule capsule par jour à une valeur plus grande que le produit dont vous devez prendre 46 capsules par jour ?

5. Ressentez-vous les bénéfices ?

Il s’agit de la facette probablement la plus importante pour la majorité des applications. Le fait de sentir un bénéfice, ou simplement de se sentir mieux est bien sûr le résultat recherché. Certaines applications n’ont cependant pas ou peu de bénéfices ressentis comme c’est le cas pour la supplémentation en certains minéraux ou certaines vitamines. En revanche, certains suppléments pour le sommeil ou le stress, par exemple, devraient permettre des bénéfices rapides, s’ils sont de bonne qualité. Les produits VitoliMD se sont démarqués au cours des dernières années grâce à leur plus grande efficacité.

6. Payez-vous trop cher ?

Finalement, pour en revenir à la valeur. Si la qualité est présente et que le bénéfice est ressenti, il est maintenant le temps d’évaluer le coût auquel le produit est offert en comparant avec ce qui est disponible sur le marché. Certaines entreprises vendent des produits très cher pour supporter un positionnement « haut de gamme » qui ne correspond pas toujours à la qualité ou l’efficacité. Un produit à 55$ la bouteille n’est pas nécessairement de meilleure qualité ou plus efficace qu’un produit à 24,99$.

Les produits VitoliMD ont été créés pour rendre disponibles des produits plus efficaces, à des prix plus abordables, pour toute la population.

 

 

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Quand on fait référence à la valeur d’un produit, beaucoup de gens pensent tout de suite au coût. Le coût et la valeur sont deux choses totalement différentes. Dans le cas de produits de santé naturels, la valeur devrait reposer avant tout sur le bénéfice potentiel et le prix du produit devrait être un élément de comparaison pour ce qui est disponible sur le marché. La grande difficulté dans ce domaine, c’est que le bénéfice potentiel dépend de beaucoup de caractéristiques qui sont habituellement peu connues des utilisateurs et même, des professionnels de la santé.

Nous allons donc en parler en considérant les 5 principales facettes suivantes :

  1. Est-ce un produit fabriqué au Québec par une entreprise sérieuse ?
  2. Est-ce qu’il s’agit d’ingrédients standardisés ?
  3. Est-ce que les dosages des ingrédients respectent les dosages démontrés en études cliniques ?
  4. À quoi correspond le nombre de capsules ?
  5. Ressentez-vous les bénéfices ?
  6. Payez-vous trop cher ?

1. Est-ce un produit fabriqué au Québec par une entreprise sérieuse ?

Si vous n’êtes pas capable de savoir facilement d’où il provient, méfiez-vous. Beaucoup de produits sont vendus par des entreprises étrangères. Parfois, ils sont importés. Les normes de production à l’étranger ne sont pas les mêmes et les ingrédients pourraient être de moins bonne qualité. Idunn Technologies, qui commercialise les produits VitoliMD, est une entreprise québécoise fondée par un chercheur (www.esimard.com), dont les produits sont fabriqués ici au Québec, dans une usine ayant sa licence de fabrication pharmaceutique. Il s’agit des plus hauts standards de l’industrie.

2. Est-ce qu’il s’agit d’ingrédients standardisés ?

La standardisation, aussi appelée normalisation, est l’utilisation du dosage d’un ingrédient actif ou d’un marqueur. Pour certaines plantes où l’on connaît l’ingrédient actif précis, celui-ci peut être dosé afin de garantir sa présence en quantité suffisante. Par exemple, pour le ginkgo biloba, il s’agit des glucoflavonoïdes (24% flavones glycosides) et des terpènes lactones (6%). Pour ce produit, il existe donc une double standardisation.

La standardisation permet ainsi une plus grande efficacité, mais aussi, la production de produits plus sécuritaires. En plus de confirmer la présence des molécules actives, cela permet aussi de confirmer de façon plus précise l’origine de l’extrait et d’éviter l’adultération. Dans certains cas, des analyses plus poussées sont nécessaires. Par exemple, pour VitoliMD Ménopause, il ne s’agit pas simplement d’isoflavone de soya, nous garantissons aussi la quantité des deux molécules actives que sont la daïzine et la génistéine. Idunn Technologies, qui commercialise les produits VitoliMD, est la seule entreprise à garantir que tous les extraits utilisés sont standardisés.

3. Est-ce que les quantités des ingrédients respectent les dosages démontrés en études cliniques ?

Les démonstrations cliniques réalisées, ce que l’on appelle aussi les données probantes, correspondent toujours à des quantités d’éléments actifs qui sont nécessaires afin de rendre les bénéfices de l’étude possibles dans les mêmes conditions (durée, population, bénéfices visés, etc.).

Malheureusement, Santé Canada permet l’utilisation de quantités qui ne sont parfois que de 10% des doses utilisées pour la démonstration des données probantes. Cela est dû à plusieurs raisons. Par exemple, Santé Canada permet l’addition des effets potentiels d’extraits de plantes sur la base de possibles mécanismes d’actions similaires. Il faut savoir que les bénéfices des ingrédients utilisés sont rarement additifs. Ainsi, 5 extraits de plantes à 20% de leurs doses respectives, dans la même formule, ne donneront probablement pas un effet équivalent à 100%.

Ici encore, Idunn Technologies garantit que tous les ingrédients utilisés sont aux dosages nécessaires pour permettre l’efficacité.

4. À quoi correspond le nombre de capsules ?

Beaucoup de gens se laissent influencer par le nombre de capsules offert par un produit. Il est important de savoir que souvent, même en prenant 6 capsules d’un produit concurrent, vous n’avez pas encore les dosages équivalents des ingrédients présents dans les produits VitoliMD pour une seule capsule. C’est qu’il s’agit d’extraits très concentrés permettant de réduire le nombre de capsules à prendre chaque jour. Par exemple, une capsule de VitoliMD Bien vieillir est l’équivalent de 46 capsules de plantes non concentrées. La bouteille de 30 capsules, pour un mois, correspond donc à 1380 capsules de plante. Pensez-vous que le produit qui contient les ingrédients les plus concentrés, mieux caractérisés et qui vous permet de prendre une seule capsule par jour à une valeur plus grande que le produit dont vous devez prendre 46 capsules par jour ?

5. Ressentez-vous les bénéfices ?

Il s’agit de la facette probablement la plus importante pour la majorité des applications. Le fait de sentir un bénéfice, ou simplement de se sentir mieux est bien sûr le résultat recherché. Certaines applications n’ont cependant pas ou peu de bénéfices ressentis comme c’est le cas pour la supplémentation en certains minéraux ou certaines vitamines. En revanche, certains suppléments pour le sommeil ou le stress, par exemple, devraient permettre des bénéfices rapides, s’ils sont de bonne qualité. Les produits VitoliMD se sont démarqués au cours des dernières années grâce à leur plus grande efficacité.

6. Payez-vous trop cher ?

Finalement, pour en revenir à la valeur. Si la qualité est présente et que le bénéfice est ressenti, il est maintenant le temps d’évaluer le coût auquel le produit est offert en comparant avec ce qui est disponible sur le marché. Certaines entreprises vendent des produits très cher pour supporter un positionnement « haut de gamme » qui ne correspond pas toujours à la qualité ou l’efficacité. Un produit à 55$ la bouteille n’est pas nécessairement de meilleure qualité ou plus efficace qu’un produit à 24,99$.

Les produits VitoliMD ont été créés pour rendre disponibles des produits plus efficaces, à des prix plus abordables, pour toute la population.

 

 

Autres lectures suggérées :

En ce mois des amoureux, l’équipe de Vitoli et moi-même, chef Jean-François, avons eu l’idée de reprendre une recette de circonstance. Celle du poulet « Marry me ». Eh oui! Vous avez parfaitement bien entendu. De surcroît, nous pensons que cette recette pourrait peut-être raviver la flamme avec votre partenaire et qui sait, vous introduire à une demande en mariage inattendue ?

Fidèles à notre objectif de favoriser la longévité en santé, nous mettons en valeur l’importance de se faire plaisir avec cette recette; se faire plaisir au niveau gustatif. Ce qui est l’objectif d’un chef, mais l’objectif est aussi de se faire plaisir en offrant un mets particulier à la personne que l’on aime dans le but de lui souligner son importance pour nous. Il faut savoir qu’une étude récente rapporte que les couples satisfaits de leur relation sont plus engagés dans des comportements santé conjoints (Wilson et Novak, 2021). De plus, le niveau de satisfaction de leur vie en couple et leurs habitudes de vie santé sont deux éléments ayant chacun un impact positif sur leur perception de leur état de santé et sur la réduction des sentiments dépressifs. Les gens satisfaits de leur relation prendraient aussi moins de médicaments. Donc, se préoccuper de notre santé, c’est bien, mais à deux, c’est encore mieux.

Selon les croyances qu’on attribue à cet événement, il pourrait forcément avoir un fond de vérité sous les cœurs en chocolat ou les bonbons cannelés. En effeuillant les archives de notre chef, nous avons déniché cette recette de volaille et nous avons accroché sur le nom. Cela nous permet de souligner le mois de l’amour, sans vous encourager à augmenter votre consommation de glucides raffinés.

Prime à bord, nous avons jugé que la recette originale était un peu simpliste pour vous, mais à cause des vibrantes couleurs du plat, nous avons jugé bon de l’exploiter en guise de thématique de la Saint-Valentin. Nous avons décidé de faire certaines modifications à la recette de manière à lui donner une touche méditerranéenne plus complète et plus santé. C’est-à-dire qu’il fallait à cette recette un supplément d’olives noires et d’artichauts. Nous vous proposerons des choix d’accompagnements, hauts en saveurs et en couleurs, de manière à compléter parfaitement ce plat. Allons-y pour un mariage de saveurs naviguant entre l’Espagne et la Grèce!

 

 

Ingrédients :

– Huile d’olive

– 2 livres de haut de cuisses de poulet avec os et peau (environ 6 morceaux) OU 4 poitrines de poulet avec os et peau

– 1 sac de crevettes moyennes cuites, décortiquées et décongelées

– Sel et poivre au goût (si vous utilisez du poivre blanc, mettre ¼ cuillerée à thé)

– une branche de thym et/ou romarin

– 4 à 6 gousses d’ail coupées en fines tranches

– 1 cuillerée à thé d’origan séché

– 1/2 cuillerées à thé de flocons de piment séché

– 3/4 à 1 tasse de bouillon de poulet non salé ou très peu

– 1/2 tasses de crème à cuisson 15% ou 35%

– 1 canne de cœurs d’artichaut bien rincés

– 2/3 de tasse d’olives noires tranchées

– 1/4 de tasse de pois chiches cuits ou en conserve, bien égouttés et rincés (facultatif, mais recommandé)

– 1/2 tasse de tomates séchées ou tomates cerises fraîches

– 1/4 de tasse de fromage parmesan, pecorino, kefalotyri ou feta

– Persil et/ou basilic frais au goût

 

Accompagnements suggérés :

– Mélange de légumes californiens (brocoli, chou-fleur, carotte) cuit-vapeur

– Riz brun à grains entier cuit

– Fettucine de blé entier

– Pain croûté de votre choix (multigrains de préférence santé)

 

Étapes :

  1. Dans un premier temps, sortez vos morceaux de poulet du réfrigérateur de manière à les laisser tempérer quelques minutes. Sortez un gros poêlon (environ 12 pouces de diamètre) allant au four; la fonte émaillée est un choix judicieux, sinon tout autre poêlon à fond épais, allant au four, conviendra aussi. Disposez les morceaux de volaille dans une assiette, puis salez et poivrez de chaque côté. Saisir les pièces de chaque côté, de cinq à six minutes dans une huile grésillante, puis réserver pour plus tard.
  2. Préchauffer votre four à 375 degrés Fahrenheit. Une fois que la température désirée est atteinte, mettez un peu d’huile dans le même poêlon ayant servi à brunir le poulet, à feu moyen. Par la suite, faire suer légèrement l’ail, l’origan, les flocons de piment; vous verrez que l’huile prendra une petite teinte orangée; c’est signe qu’elle est bien parfumée. Cette opération peut vous prendre seulement une à deux minutes, car on ne veut surtout pas brûler les aromates. Après cela, à feu moyen, versez la crème et le bouillon en laissant mijoter deux à trois minutes, jusqu’à ce que la mixture vous semble bien homogène.
  3. Voilà que votre four est fin prêt pour la cuisson! Vous pourrez enfourner votre délice. Mais avant, il vous reste à y ajouter certains ingrédients tels que les cœurs d’artichauts, les olives noires, les pois chiches, les tomates séchées ou fraîches ainsi que nos belles crevettes bien roses. Mettre votre poêlée au four pour une vingtaine de minutes tout au plus.
  4. Voilà le moment tant attendu; retirez votre poêlon du four, puis mettez-le sur une planche de bois épaisse, en guise de sous-plat, car la fonte peut être parfois très chaude et par conséquent brûler vos jolis sous-plats en osier. Versez-vous un bon verre de vin blanc auquel vous pourriez ajouter quelques tranches de fraises. Amenez aussi vos ou votre accompagnement(s) désiré(s) sur la table pour commencer à festoyer. Au moment où vous serez prêt à manger, parsemez votre plat de fromage parmesan ou autre type mentionné ainsi que de persil et/ou basilic frais, si souhaité.

 

 

Références:

  • Wilson et Novak, 2021. The Implications of Being “In it Together”: Relationship Satisfaction and Joint Health Behaviors Predict Better Health and Stronger Concordance Between Partners. Ann Behav Med. 2021 Nov 27:kaab099.

En ce mois des amoureux, l’équipe de Vitoli et moi-même, chef Jean-François, avons eu l’idée de reprendre une recette de circonstance. Celle du poulet « Marry me ». Eh oui! Vous avez parfaitement bien entendu. De surcroît, nous pensons que cette recette pourrait peut-être raviver la flamme avec votre partenaire et qui sait, vous introduire à une demande en mariage inattendue ?

Fidèles à notre objectif de favoriser la longévité en santé, nous mettons en valeur l’importance de se faire plaisir avec cette recette; se faire plaisir au niveau gustatif. Ce qui est l’objectif d’un chef, mais l’objectif est aussi de se faire plaisir en offrant un mets particulier à la personne que l’on aime dans le but de lui souligner son importance pour nous. Il faut savoir qu’une étude récente rapporte que les couples satisfaits de leur relation sont plus engagés dans des comportements santé conjoints (Wilson et Novak, 2021). De plus, le niveau de satisfaction de leur vie en couple et leurs habitudes de vie santé sont deux éléments ayant chacun un impact positif sur leur perception de leur état de santé et sur la réduction des sentiments dépressifs. Les gens satisfaits de leur relation prendraient aussi moins de médicaments. Donc, se préoccuper de notre santé, c’est bien, mais à deux, c’est encore mieux.

Selon les croyances qu’on attribue à cet événement, il pourrait forcément avoir un fond de vérité sous les cœurs en chocolat ou les bonbons cannelés. En effeuillant les archives de notre chef, nous avons déniché cette recette de volaille et nous avons accroché sur le nom. Cela nous permet de souligner le mois de l’amour, sans vous encourager à augmenter votre consommation de glucides raffinés.

Prime à bord, nous avons jugé que la recette originale était un peu simpliste pour vous, mais à cause des vibrantes couleurs du plat, nous avons jugé bon de l’exploiter en guise de thématique de la Saint-Valentin. Nous avons décidé de faire certaines modifications à la recette de manière à lui donner une touche méditerranéenne plus complète et plus santé. C’est-à-dire qu’il fallait à cette recette un supplément d’olives noires et d’artichauts. Nous vous proposerons des choix d’accompagnements, hauts en saveurs et en couleurs, de manière à compléter parfaitement ce plat. Allons-y pour un mariage de saveurs naviguant entre l’Espagne et la Grèce!

 

 

Ingrédients :

– Huile d’olive

– 2 livres de haut de cuisses de poulet avec os et peau (environ 6 morceaux) OU 4 poitrines de poulet avec os et peau

– 1 sac de crevettes moyennes cuites, décortiquées et décongelées

– Sel et poivre au goût (si vous utilisez du poivre blanc, mettre ¼ cuillerée à thé)

– une branche de thym et/ou romarin

– 4 à 6 gousses d’ail coupées en fines tranches

– 1 cuillerée à thé d’origan séché

– 1/2 cuillerées à thé de flocons de piment séché

– 3/4 à 1 tasse de bouillon de poulet non salé ou très peu

– 1/2 tasses de crème à cuisson 15% ou 35%

– 1 canne de cœurs d’artichaut bien rincés

– 2/3 de tasse d’olives noires tranchées

– 1/4 de tasse de pois chiches cuits ou en conserve, bien égouttés et rincés (facultatif, mais recommandé)

– 1/2 tasse de tomates séchées ou tomates cerises fraîches

– 1/4 de tasse de fromage parmesan, pecorino, kefalotyri ou feta

– Persil et/ou basilic frais au goût

 

Accompagnements suggérés :

– Mélange de légumes californiens (brocoli, chou-fleur, carotte) cuit-vapeur

– Riz brun à grains entier cuit

– Fettucine de blé entier

– Pain croûté de votre choix (multigrains de préférence santé)

 

Étapes :

  1. Dans un premier temps, sortez vos morceaux de poulet du réfrigérateur de manière à les laisser tempérer quelques minutes. Sortez un gros poêlon (environ 12 pouces de diamètre) allant au four; la fonte émaillée est un choix judicieux, sinon tout autre poêlon à fond épais, allant au four, conviendra aussi. Disposez les morceaux de volaille dans une assiette, puis salez et poivrez de chaque côté. Saisir les pièces de chaque côté, de cinq à six minutes dans une huile grésillante, puis réserver pour plus tard.
  2. Préchauffer votre four à 375 degrés Fahrenheit. Une fois que la température désirée est atteinte, mettez un peu d’huile dans le même poêlon ayant servi à brunir le poulet, à feu moyen. Par la suite, faire suer légèrement l’ail, l’origan, les flocons de piment; vous verrez que l’huile prendra une petite teinte orangée; c’est signe qu’elle est bien parfumée. Cette opération peut vous prendre seulement une à deux minutes, car on ne veut surtout pas brûler les aromates. Après cela, à feu moyen, versez la crème et le bouillon en laissant mijoter deux à trois minutes, jusqu’à ce que la mixture vous semble bien homogène.
  3. Voilà que votre four est fin prêt pour la cuisson! Vous pourrez enfourner votre délice. Mais avant, il vous reste à y ajouter certains ingrédients tels que les cœurs d’artichauts, les olives noires, les pois chiches, les tomates séchées ou fraîches ainsi que nos belles crevettes bien roses. Mettre votre poêlée au four pour une vingtaine de minutes tout au plus.
  4. Voilà le moment tant attendu; retirez votre poêlon du four, puis mettez-le sur une planche de bois épaisse, en guise de sous-plat, car la fonte peut être parfois très chaude et par conséquent brûler vos jolis sous-plats en osier. Versez-vous un bon verre de vin blanc auquel vous pourriez ajouter quelques tranches de fraises. Amenez aussi vos ou votre accompagnement(s) désiré(s) sur la table pour commencer à festoyer. Au moment où vous serez prêt à manger, parsemez votre plat de fromage parmesan ou autre type mentionné ainsi que de persil et/ou basilic frais, si souhaité.

 

 

Références:

  • Wilson et Novak, 2021. The Implications of Being “In it Together”: Relationship Satisfaction and Joint Health Behaviors Predict Better Health and Stronger Concordance Between Partners. Ann Behav Med. 2021 Nov 27:kaab099.

L’entreprise qui commercialise les produits VitoliMD se nomme Idunn Technologies. Le nom Idunn provient du nom de la déesse de l’éternelle jeunesse. Dans la mythologie, quand les dieux ne veulent pas vieillir, ils font appel à la déesse Idunn qui leur remet la pomme d’or de la longévité. Idunn Technologies fut créée pour mettre en place un ambitieux programme de recherche sur la longévité cellulaire qui allait permettre de découvrir de nouveaux agents gérosuppresseurs. Le programme de recherche fut élaboré à l’automne 2013 et il fut supporté depuis ses tout débuts par le Conseil de recherche en science naturelle et en génie du Canada (CRSNG).

Ces travaux de recherche ont permis d’identifier de nouveaux agents gérosuppresseurs : des molécules naturelles capables de ralentir le vieillissement cellulaire. Alors que la majorité des approches antivieillissement ou anti-âge visent l’apparence ou une facette de la santé en particulier, les agents gérosuppresseurs agissent sur les mécanismes cellulaires en amont des changements physiologiques de façon à conserver plus longtemps, à la fois l’apparence et les capacités.

Confiant de l’importance de ces découvertes, mais aussi conscient des connaissances sur les populations centenaires par le monde, j’ai alors décidé :

  • de continuer les recherches sur la longévité cellulaire,
  • d’écrire des livres sur la longévité en santé (les livres Vivre jeune plus longtemps),
  • de regrouper des professionnels de différentes professions sur un blogue (blogue de Vitoli),
  • et de commercialiser des produits naturels contenant des agents gérosuppresseurs.

Nos recherches sur la longévité cellulaire

La grande majorité des recherches sur le vieillissement visent à comprendre ce qui se passe en vieillissant, à constater les dommages, à identifier les origines des changements; habituellement dans le but de mieux les comprendre ou de développer des traitements. Ce n’est que tout récemment que les recherches sur la prévention du vieillissement ont débuté.

La grande majorité des scientifiques des gérosciences s’entendent pour dire que la recherche sur le vieillissement primaire permettra de concentrer les maladies associées au vieillissement durant une période plus courte en fin de vie. Cela permettra de prolonger la période active, en santé, durant laquelle nous conservons l’autonomie et les capacités nécessaires pour profiter de la vie. Il n’est donc pas question d’être « vieux et malade plus longtemps », mais de vivre jeune plus longtemps (d’où le titre de mes livres).

Les modulateurs du vieillissement primaire, les agents gérosuppresseurs, que nous sommes en train de découvrir, devraient augmenter nos chances de vieillir comme les gens des populations centenaires. Il faut savoir que la période de maladie chronique chez les centenaires est d’environ 6 à 10 % de leur espérance de vie contre environ 19% pour la population nord-américaine. Donc, les centenaires, en plus de vivre plus longtemps, connaissent une période beaucoup plus courte au cours de laquelle ils sont affectés par des maladies associées au vieillissement. Une étude récente auprès de 3000 personnes le confirme et dans certains cas, la période de maladie se limite à quelques mois ou quelques semaines chez les centenaires.

Nos recherches ont permis de former un grand nombre d’étudiants gradués tout en publiant les résultats dans une revue scientifique de haut niveau révisée par les paires. Deux grandes familles de brevets furent déposées pour protéger la découverte de 21 nouveaux agents gérosuppresseurs.

Des produits naturels pour vivre en santé, plus longtemps.

« Vivre en santé. Plus longtemps. » C’est le slogan des produits VitoliMD que vous retrouvez sur chaque bouteille. Ils ont été développés pour mettre en application certaines de nos découvertes sur la longévité cellulaire en créant des produits naturels beaucoup plus efficaces.

Lorsque l’on parle de produits de santé naturels, les gens sont très sceptiques de l’efficacité potentielle et avec raison. Notre objectif était de sélectionner tous les ingrédients ayant le plus haut niveau de démonstration scientifique, cumulant la plus grande quantité de données probantes, de s’assurer d’une plus grande qualité de ces ingrédients qui seront formulés et d’un dosage respectant les démonstrations cliniques. Ainsi, cette plus grande efficacité des produits VitoliMD est reliée à plusieurs aspects :

  1. La sélection des ingrédients, la standardisation et la quantité.
  2. La combinaison de mécanismes d’action complémentaires, lorsqu’applicable.
  3. La présence d’agents gérosuppresseurs.

Nous ne voulions pas considérer d’approches qui ne seraient pas scientifiquement valables et suffisamment supportées par des données probantes. Nous avons considéré seulement les bénéfices pour lesquels des extraits de plante de bonne qualité et en quantité suffisante, peuvent permettre un effet significatif et justifiable. Pour chaque bénéfice considéré, nous avons sélectionné les extraits de plante ayant le plus de démonstrations cliniques et permettant l’effet bénéfique le plus important. Nous avons alors décidé de standardiser tous les ingrédients qui seraient utilisés.

La standardisation est l’identification des molécules actives des extraits de plante. Cela permet une plus grande efficacité si les dosages sont adéquats, mais aussi, la production de produits plus sécuritaires. Par exemple, pour VitoliMD Ménopause, un seul fournisseur d’isoflavone de soya a accepté de produire l’extrait que l’on utilise parce que nous garantissons, non pas juste la quantité d’isoflavone comme les autres compagnies, mais la quantité des deux molécules actives que sont la daïzine et la génistéine. Il s’agit du plus haut niveau de qualité. Idunn Technologies est la seule entreprise à garantir que tous les extraits utilisés sont standardisés.

Mais attention, ce n’est pas suffisant d’avoir les bons ingrédients. Même s’il s’agit des ingrédients les mieux documentés scientifiquement et d’ingrédients standardisés, il faut aussi s’assurer d’en avoir suffisamment pour permettre les bénéfices santé visés. Les produits VitoliMD contiennent des doses plus élevées des ingrédients, en respect des démonstrations cliniques réalisées.

Toujours afin d’offrir une plus grande efficacité, nous avons porté attention à la possibilité d’additionner des mécanismes d’action complémentaires. Par exemple, les effets de la valériane sont plus significatifs en combinaison avec d’autres extraits de plantes, qu’en usage seul, autant pour le sommeil, que pour l’anxiété. Cette affirmation fut validée par une analyse systématique indépendante de la littérature scientifique. C’est pourquoi nos produits VitoliMD Stress et anxiété et VitoliMD Sommeil contiennent des extraits de valériane combinées à d’autres extraits de plantes de qualité supérieure telle que la L-Théanine, la passiflore et les extraits d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif.

La présence d’agents gérosuppresseurs

Certains agents gérosuppresseurs sont très bien documentés pour agir sur toutes les facettes importantes de la longévité en santé. Nous avons donc intégré un agent gérosuppresseur exclusif aux produits VitoliMD, dans tous les produits : le Complexe ProvitolMD exclusif (polyphénols particuliers extraits d’olives).

Ainsi, dans chaque produit VitoliMD, vous bénéficiez de la présence d’agents gérosuppresseurs, auxquels s’ajoutent les extraits de plante ayant le plus de démonstrations scientifiques pour chacune des applications visées. Nos connaissances poussées du domaine de la longévité en santé nous ont amenés à compléter certaines formules par des vitamines et minéraux lorsque cet apport était jugé significatif. Par exemple, VitoliMD Immunité, en plus de contenir les extraits de plantes ayant les meilleurs effets antiviraux non spécifiques, contient aussi le zinc et la vitamine D3 nécessaire à une meilleure santé du système immunitaire.

Un article scientifique récent, publié par des chercheurs indépendants de l’Espagne et de la France (de Pablos et al, 2019), affirme que ces agents gérosuppresseurs protègent du vieillissement via plusieurs mécanismes cellulaires.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références:

  • Andersen, et al. 2012. Health span approximates life span among many supercentenarians: compression of morbidity at the approximate limit of life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Apr;67(4):395-405.
  • Dakik P, Rodriguez MEL, Junio JAB, et al. Discovery of fifteen new geroprotective plant extracts and identification of cellular processes they affect to prolong the chronological lifespan of budding yeast. 2020;11(23):2182-2203. Published 2020 Jun 9. doi:10.18632/oncotarget.27615
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eileen M. Crimmins. 2015. Lifespan and Healthspan: Past, Present, and Promise. 2015 Dec; 55(6): 901–911.
  • Ismail K, Nussbaum L, Sebastiani P, Andersen S, Perls T, Barzilai N, Milman S. 2016. Compression of Morbidity Is Observed Across Cohorts with Exceptional Longevity. J Am Geriatr Soc. 2016 Aug;64(8):1583-91.
  • Kaeberlein, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science, 2015 Dec 4 ;350(6265) :1191-3.
  • Kennedy BK, Pennypacker JK. 2014. Drugs that modulate aging: the promising yet difficult path ahead. Transl Res. 2014 May;163(5):456-65.
  • Jin et al, 2014. The Critical Need to Promote Research of Aging and Aging-related Diseases to Improve Health and Longevity of the Elderly Population. Aging Dis. 2014 Dec 15;6(1):1-5.
  • Kaeberlein et al, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. 2015 Dec 4;350(6265):1191-3.
  • Longo et al, 2015. Interventions to Slow Aging in Humans: Are We Ready? Aging Cell. 2015 Aug;14(4):497-510.
  • López-Otín et al, 2013. The hallmarks of aging. Jun 6;153(6):1194-217.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Seals DR, Justice JN, LaRocca TJ. 2016. Physiological geroscience: targeting function to increase healthspan and achieve optimal longevity. J Physiol. 2016 Apr 15;594(8):2001-24.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.

L’entreprise qui commercialise les produits VitoliMD se nomme Idunn Technologies. Le nom Idunn provient du nom de la déesse de l’éternelle jeunesse. Dans la mythologie, quand les dieux ne veulent pas vieillir, ils font appel à la déesse Idunn qui leur remet la pomme d’or de la longévité. Idunn Technologies fut créée pour mettre en place un ambitieux programme de recherche sur la longévité cellulaire qui allait permettre de découvrir de nouveaux agents gérosuppresseurs. Le programme de recherche fut élaboré à l’automne 2013 et il fut supporté depuis ses tout débuts par le Conseil de recherche en science naturelle et en génie du Canada (CRSNG).

Ces travaux de recherche ont permis d’identifier de nouveaux agents gérosuppresseurs : des molécules naturelles capables de ralentir le vieillissement cellulaire. Alors que la majorité des approches antivieillissement ou anti-âge visent l’apparence ou une facette de la santé en particulier, les agents gérosuppresseurs agissent sur les mécanismes cellulaires en amont des changements physiologiques de façon à conserver plus longtemps, à la fois l’apparence et les capacités.

Confiant de l’importance de ces découvertes, mais aussi conscient des connaissances sur les populations centenaires par le monde, j’ai alors décidé :

  • de continuer les recherches sur la longévité cellulaire,
  • d’écrire des livres sur la longévité en santé (les livres Vivre jeune plus longtemps),
  • de regrouper des professionnels de différentes professions sur un blogue (blogue de Vitoli),
  • et de commercialiser des produits naturels contenant des agents gérosuppresseurs.

Nos recherches sur la longévité cellulaire

La grande majorité des recherches sur le vieillissement visent à comprendre ce qui se passe en vieillissant, à constater les dommages, à identifier les origines des changements; habituellement dans le but de mieux les comprendre ou de développer des traitements. Ce n’est que tout récemment que les recherches sur la prévention du vieillissement ont débuté.

La grande majorité des scientifiques des gérosciences s’entendent pour dire que la recherche sur le vieillissement primaire permettra de concentrer les maladies associées au vieillissement durant une période plus courte en fin de vie. Cela permettra de prolonger la période active, en santé, durant laquelle nous conservons l’autonomie et les capacités nécessaires pour profiter de la vie. Il n’est donc pas question d’être « vieux et malade plus longtemps », mais de vivre jeune plus longtemps (d’où le titre de mes livres).

Les modulateurs du vieillissement primaire, les agents gérosuppresseurs, que nous sommes en train de découvrir, devraient augmenter nos chances de vieillir comme les gens des populations centenaires. Il faut savoir que la période de maladie chronique chez les centenaires est d’environ 6 à 10 % de leur espérance de vie contre environ 19% pour la population nord-américaine. Donc, les centenaires, en plus de vivre plus longtemps, connaissent une période beaucoup plus courte au cours de laquelle ils sont affectés par des maladies associées au vieillissement. Une étude récente auprès de 3000 personnes le confirme et dans certains cas, la période de maladie se limite à quelques mois ou quelques semaines chez les centenaires.

Nos recherches ont permis de former un grand nombre d’étudiants gradués tout en publiant les résultats dans une revue scientifique de haut niveau révisée par les paires. Deux grandes familles de brevets furent déposées pour protéger la découverte de 21 nouveaux agents gérosuppresseurs.

Des produits naturels pour vivre en santé, plus longtemps.

« Vivre en santé. Plus longtemps. » C’est le slogan des produits VitoliMD que vous retrouvez sur chaque bouteille. Ils ont été développés pour mettre en application certaines de nos découvertes sur la longévité cellulaire en créant des produits naturels beaucoup plus efficaces.

Lorsque l’on parle de produits de santé naturels, les gens sont très sceptiques de l’efficacité potentielle et avec raison. Notre objectif était de sélectionner tous les ingrédients ayant le plus haut niveau de démonstration scientifique, cumulant la plus grande quantité de données probantes, de s’assurer d’une plus grande qualité de ces ingrédients qui seront formulés et d’un dosage respectant les démonstrations cliniques. Ainsi, cette plus grande efficacité des produits VitoliMD est reliée à plusieurs aspects :

  1. La sélection des ingrédients, la standardisation et la quantité.
  2. La combinaison de mécanismes d’action complémentaires, lorsqu’applicable.
  3. La présence d’agents gérosuppresseurs.

Nous ne voulions pas considérer d’approches qui ne seraient pas scientifiquement valables et suffisamment supportées par des données probantes. Nous avons considéré seulement les bénéfices pour lesquels des extraits de plante de bonne qualité et en quantité suffisante, peuvent permettre un effet significatif et justifiable. Pour chaque bénéfice considéré, nous avons sélectionné les extraits de plante ayant le plus de démonstrations cliniques et permettant l’effet bénéfique le plus important. Nous avons alors décidé de standardiser tous les ingrédients qui seraient utilisés.

La standardisation est l’identification des molécules actives des extraits de plante. Cela permet une plus grande efficacité si les dosages sont adéquats, mais aussi, la production de produits plus sécuritaires. Par exemple, pour VitoliMD Ménopause, un seul fournisseur d’isoflavone de soya a accepté de produire l’extrait que l’on utilise parce que nous garantissons, non pas juste la quantité d’isoflavone comme les autres compagnies, mais la quantité des deux molécules actives que sont la daïzine et la génistéine. Il s’agit du plus haut niveau de qualité. Idunn Technologies est la seule entreprise à garantir que tous les extraits utilisés sont standardisés.

Mais attention, ce n’est pas suffisant d’avoir les bons ingrédients. Même s’il s’agit des ingrédients les mieux documentés scientifiquement et d’ingrédients standardisés, il faut aussi s’assurer d’en avoir suffisamment pour permettre les bénéfices santé visés. Les produits VitoliMD contiennent des doses plus élevées des ingrédients, en respect des démonstrations cliniques réalisées.

Toujours afin d’offrir une plus grande efficacité, nous avons porté attention à la possibilité d’additionner des mécanismes d’action complémentaires. Par exemple, les effets de la valériane sont plus significatifs en combinaison avec d’autres extraits de plantes, qu’en usage seul, autant pour le sommeil, que pour l’anxiété. Cette affirmation fut validée par une analyse systématique indépendante de la littérature scientifique. C’est pourquoi nos produits VitoliMD Stress et anxiété et VitoliMD Sommeil contiennent des extraits de valériane combinées à d’autres extraits de plantes de qualité supérieure telle que la L-Théanine, la passiflore et les extraits d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif.

La présence d’agents gérosuppresseurs

Certains agents gérosuppresseurs sont très bien documentés pour agir sur toutes les facettes importantes de la longévité en santé. Nous avons donc intégré un agent gérosuppresseur exclusif aux produits VitoliMD, dans tous les produits : le Complexe ProvitolMD exclusif (polyphénols particuliers extraits d’olives).

Ainsi, dans chaque produit VitoliMD, vous bénéficiez de la présence d’agents gérosuppresseurs, auxquels s’ajoutent les extraits de plante ayant le plus de démonstrations scientifiques pour chacune des applications visées. Nos connaissances poussées du domaine de la longévité en santé nous ont amenés à compléter certaines formules par des vitamines et minéraux lorsque cet apport était jugé significatif. Par exemple, VitoliMD Immunité, en plus de contenir les extraits de plantes ayant les meilleurs effets antiviraux non spécifiques, contient aussi le zinc et la vitamine D3 nécessaire à une meilleure santé du système immunitaire.

Un article scientifique récent, publié par des chercheurs indépendants de l’Espagne et de la France (de Pablos et al, 2019), affirme que ces agents gérosuppresseurs protègent du vieillissement via plusieurs mécanismes cellulaires.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références:

  • Andersen, et al. 2012. Health span approximates life span among many supercentenarians: compression of morbidity at the approximate limit of life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Apr;67(4):395-405.
  • Dakik P, Rodriguez MEL, Junio JAB, et al. Discovery of fifteen new geroprotective plant extracts and identification of cellular processes they affect to prolong the chronological lifespan of budding yeast. 2020;11(23):2182-2203. Published 2020 Jun 9. doi:10.18632/oncotarget.27615
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eileen M. Crimmins. 2015. Lifespan and Healthspan: Past, Present, and Promise. 2015 Dec; 55(6): 901–911.
  • Ismail K, Nussbaum L, Sebastiani P, Andersen S, Perls T, Barzilai N, Milman S. 2016. Compression of Morbidity Is Observed Across Cohorts with Exceptional Longevity. J Am Geriatr Soc. 2016 Aug;64(8):1583-91.
  • Kaeberlein, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science, 2015 Dec 4 ;350(6265) :1191-3.
  • Kennedy BK, Pennypacker JK. 2014. Drugs that modulate aging: the promising yet difficult path ahead. Transl Res. 2014 May;163(5):456-65.
  • Jin et al, 2014. The Critical Need to Promote Research of Aging and Aging-related Diseases to Improve Health and Longevity of the Elderly Population. Aging Dis. 2014 Dec 15;6(1):1-5.
  • Kaeberlein et al, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. 2015 Dec 4;350(6265):1191-3.
  • Longo et al, 2015. Interventions to Slow Aging in Humans: Are We Ready? Aging Cell. 2015 Aug;14(4):497-510.
  • López-Otín et al, 2013. The hallmarks of aging. Jun 6;153(6):1194-217.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Seals DR, Justice JN, LaRocca TJ. 2016. Physiological geroscience: targeting function to increase healthspan and achieve optimal longevity. J Physiol. 2016 Apr 15;594(8):2001-24.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.

Les produits Vitoli sont très appréciés des pharmaciens qui les connaissent. La raison est simple et dépend de plusieurs facteurs :

  • Tous les ingrédients utilisés sont standardisés (Idunn Technologies est la seule entreprise à le garantir).
  • Tous les ingrédients aux doses nécessaires pour permettre l’efficacité (pas de saupoudrage décoratif).
  • Fabriqué au Québec dans une usine ayant sa licence de production pharmaceutique.
  • Efficacité appréciée de la clientèle.

Les pharmaciens sont formés pour l’usage de molécules spécifiques (la standardisation) utilisées selon les données probantes publiées. La plus grande qualité des produits Vitoli a ainsi permis de rétablir leur confiance envers les suppléments.

Une formation appréciée

Les produits Vitoli ont été développés avec la collaboration de deux pharmaciens spécialisés (ayant des formations en naturopathie) dans le but de rendre disponibles des produits plus efficaces. Il était important pour nous de bien expliquer les critères de qualité appliqués, ainsi que les recommandations d’usage et les contre-indications potentielles.

Il faut savoir que 73 à 85% de la population utilise des produits de santé naturels et seulement 25% consultent leur professionnel de la santé à ce sujet. La disponibilité de produits plus efficaces permet de combler un besoin autant pour le consommateur que pour les professionnels de la santé.

Il ne suffit pas d’avoir accès à des informations pour être bien renseigné. Beaucoup de gens savent que l’on offre de la formation aux pharmaciens, médecins, infirmières, naturopathes et à tous ceux et celles qui désirent être mieux outillés pour recommander les produits. Beaucoup de pharmaciens nous ont dit que c’est la meilleure formation sur les produits de santé naturels à laquelle ils ont assisté jusqu’à maintenant. Nous avons déjà plus de 1500 professionnels de formés au Québec.

Un sondage TELUS Santé, auprès des gens formés, nous a permis de constater un taux de satisfaction de plus de 95%. On peut affirmer que la formation à l’usage des produits Vitoli ajoute des informations pertinentes dans la pratique de leurs fonctions.

Témoignages

Voici quelques témoignages impliquant des recommandations de pharmaciens. Ils sont issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • Vitoli m’a grandement aidé depuis plus d’un an avec les conseils de mon pharmacien. Vraiment impressionné par les résultats! Je ne prends plus aucune médication sauf un médicament à faible dose sur recommandation de mon cardiologue. Étant suivi en rhumatologie depuis 25 ans pour arthrite inflammatoire et ayant pris tout ce qui était disponible sur le marché pendant des années. Je suis tellement libérée! Je prends maintenant Vitoli Bien vieillir, Vitoli Mémoire et santé cognitive et Vitoli Immunité. Avec Mémoire et santé cognitive, j’ai vu une amélioration de mes capacités au piano. Merci ! Merci! Merci Vitoli! Manon Bédard, 60 ans, L’Île-Cadieux.
  • Je suis tellement stressée et anxieuse que je n’arrive à dormir que 3-4 heures par nuit. Mon “hamster de cerveau” tourne sans arrêt. À un moment donné, ça ne fonctionnait plus, j’avais de la difficulté à faire mes journées et n’arrivais pas à remonter la pente. Depuis que Valérie, ma pharmacienne chez Familiprix, m’a conseillé de prendre Vitoli Énergie, tout a changé! J’arrive à faire mes journées et je “pète le feu” comme on dirait. Ça ne fait même pas deux bouteilles que je prends et déjà je me sens tellement mieux! Je sais que je dois régler mes problèmes de stress et d’anxiété quand même, mais au moins, je réussis à passer au travers grâce à Vitoli! Johanne Marquis, 53 ans de Saint-Félix-de-Valois.
  • J’ai connu les produits Vitoli par ma pharmacienne. J’ai tellement souffert et j’ai reçu quatre infiltrations tous les quatre mois. Maintenant plus d’infiltration depuis plusieurs mois. Je prends Vitoli Articulations pour mes problèmes d’arthrose. Aucune crise d’arthrose et j’avais une marchette que je n’ai pas utilisée depuis ce temps. Je suis heureuse d’avoir connu ces produits par la pharmacienne. Merci Vitoli ! Céline Bégin Marois, 71 ans, Lévis.
  • À mes 50 ans, je suis tombée vraiment dans le creux des chaleurs de la ménopause. Un enfer. Chaleurs nocturnes épouvantables au point d’être obligé de me lever pour me changer et mettre une serviette de plage sur mes draps, car tout était mouillé. La température de ma chambre à 15 degrés, au grand désespoir de mon conjoint. Des chaleurs aussi au travail, bref à tous les moments de la journée, je n’étais plus capable. Je suis allée voir ma pharmacienne chez Familiprix et elle m’a conseillé Vitoli. J’avais déjà entendu dire que les produits naturels n’étaient pas très efficaces pour la ménopause, mais comme j’étais très désespérée, j’ai décidé d’essayer le produit Vitoli. Sonya Tremblay, 50 ans, Repentigny.
  • J’avais de l’anxiété sévère. Mon médecin m’a prescrit des médicaments pour mon stress et j’étais incapable de prendre ces médicaments, qui seraient devenus une habitude. Après sept jours, je suis allée voir le pharmacien pour lui demander si je pouvais avoir un produit naturel. Il m’a conseillé Vitoli Stress et anxiété et ça fonctionne vraiment. Après 1h, j’ai senti mon stress relâcher. Je ne me passerais plus de ce produit. C’est merveilleux! 😍 Lynda Morin, 52 ans, Maniwaki.

Et nous en avons beaucoup d’autres. Les gens sont habituellement surpris de l’efficacité des produits et beaucoup nous écrivent pour nous remercier. Vous pouvez lire d’autres témoignages sur le site de Vitoli et même sélectionner les témoignages en fonction des produits qui vous intéressent.

 

 

Autres lectures suggérées :

Les produits Vitoli sont très appréciés des pharmaciens qui les connaissent. La raison est simple et dépend de plusieurs facteurs :

  • Tous les ingrédients utilisés sont standardisés (Idunn Technologies est la seule entreprise à le garantir).
  • Tous les ingrédients aux doses nécessaires pour permettre l’efficacité (pas de saupoudrage décoratif).
  • Fabriqué au Québec dans une usine ayant sa licence de production pharmaceutique.
  • Efficacité appréciée de la clientèle.

Les pharmaciens sont formés pour l’usage de molécules spécifiques (la standardisation) utilisées selon les données probantes publiées. La plus grande qualité des produits Vitoli a ainsi permis de rétablir leur confiance envers les suppléments.

Une formation appréciée

Les produits Vitoli ont été développés avec la collaboration de deux pharmaciens spécialisés (ayant des formations en naturopathie) dans le but de rendre disponibles des produits plus efficaces. Il était important pour nous de bien expliquer les critères de qualité appliqués, ainsi que les recommandations d’usage et les contre-indications potentielles.

Il faut savoir que 73 à 85% de la population utilise des produits de santé naturels et seulement 25% consultent leur professionnel de la santé à ce sujet. La disponibilité de produits plus efficaces permet de combler un besoin autant pour le consommateur que pour les professionnels de la santé.

Il ne suffit pas d’avoir accès à des informations pour être bien renseigné. Beaucoup de gens savent que l’on offre de la formation aux pharmaciens, médecins, infirmières, naturopathes et à tous ceux et celles qui désirent être mieux outillés pour recommander les produits. Beaucoup de pharmaciens nous ont dit que c’est la meilleure formation sur les produits de santé naturels à laquelle ils ont assisté jusqu’à maintenant. Nous avons déjà plus de 1500 professionnels de formés au Québec.

Un sondage TELUS Santé, auprès des gens formés, nous a permis de constater un taux de satisfaction de plus de 95%. On peut affirmer que la formation à l’usage des produits Vitoli ajoute des informations pertinentes dans la pratique de leurs fonctions.

Témoignages

Voici quelques témoignages impliquant des recommandations de pharmaciens. Ils sont issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • Vitoli m’a grandement aidé depuis plus d’un an avec les conseils de mon pharmacien. Vraiment impressionné par les résultats! Je ne prends plus aucune médication sauf un médicament à faible dose sur recommandation de mon cardiologue. Étant suivi en rhumatologie depuis 25 ans pour arthrite inflammatoire et ayant pris tout ce qui était disponible sur le marché pendant des années. Je suis tellement libérée! Je prends maintenant Vitoli Bien vieillir, Vitoli Mémoire et santé cognitive et Vitoli Immunité. Avec Mémoire et santé cognitive, j’ai vu une amélioration de mes capacités au piano. Merci ! Merci! Merci Vitoli! Manon Bédard, 60 ans, L’Île-Cadieux.
  • Je suis tellement stressée et anxieuse que je n’arrive à dormir que 3-4 heures par nuit. Mon “hamster de cerveau” tourne sans arrêt. À un moment donné, ça ne fonctionnait plus, j’avais de la difficulté à faire mes journées et n’arrivais pas à remonter la pente. Depuis que Valérie, ma pharmacienne chez Familiprix, m’a conseillé de prendre Vitoli Énergie, tout a changé! J’arrive à faire mes journées et je “pète le feu” comme on dirait. Ça ne fait même pas deux bouteilles que je prends et déjà je me sens tellement mieux! Je sais que je dois régler mes problèmes de stress et d’anxiété quand même, mais au moins, je réussis à passer au travers grâce à Vitoli! Johanne Marquis, 53 ans de Saint-Félix-de-Valois.
  • J’ai connu les produits Vitoli par ma pharmacienne. J’ai tellement souffert et j’ai reçu quatre infiltrations tous les quatre mois. Maintenant plus d’infiltration depuis plusieurs mois. Je prends Vitoli Articulations pour mes problèmes d’arthrose. Aucune crise d’arthrose et j’avais une marchette que je n’ai pas utilisée depuis ce temps. Je suis heureuse d’avoir connu ces produits par la pharmacienne. Merci Vitoli ! Céline Bégin Marois, 71 ans, Lévis.
  • À mes 50 ans, je suis tombée vraiment dans le creux des chaleurs de la ménopause. Un enfer. Chaleurs nocturnes épouvantables au point d’être obligé de me lever pour me changer et mettre une serviette de plage sur mes draps, car tout était mouillé. La température de ma chambre à 15 degrés, au grand désespoir de mon conjoint. Des chaleurs aussi au travail, bref à tous les moments de la journée, je n’étais plus capable. Je suis allée voir ma pharmacienne chez Familiprix et elle m’a conseillé Vitoli. J’avais déjà entendu dire que les produits naturels n’étaient pas très efficaces pour la ménopause, mais comme j’étais très désespérée, j’ai décidé d’essayer le produit Vitoli. Sonya Tremblay, 50 ans, Repentigny.
  • J’avais de l’anxiété sévère. Mon médecin m’a prescrit des médicaments pour mon stress et j’étais incapable de prendre ces médicaments, qui seraient devenus une habitude. Après sept jours, je suis allée voir le pharmacien pour lui demander si je pouvais avoir un produit naturel. Il m’a conseillé Vitoli Stress et anxiété et ça fonctionne vraiment. Après 1h, j’ai senti mon stress relâcher. Je ne me passerais plus de ce produit. C’est merveilleux! 😍 Lynda Morin, 52 ans, Maniwaki.

Et nous en avons beaucoup d’autres. Les gens sont habituellement surpris de l’efficacité des produits et beaucoup nous écrivent pour nous remercier. Vous pouvez lire d’autres témoignages sur le site de Vitoli et même sélectionner les témoignages en fonction des produits qui vous intéressent.

 

 

Autres lectures suggérées :

Quand on parle de santé cardiovasculaire, tout le monde pense au cholestérol. Il est tout de même important de rappeler que le cholestérol est essentiel à la vie. Bien qu’il y ait ce que l’on appelle le bon et le mauvais cholestérol, il n’existe qu’une molécule. Le bon cholestérol fait référence au HDL qui sont des transporteurs de haute densité qui sont efficace pour déplacer le cholestérol dans le corps humain. Le mauvais cholestérol, le LDL, est un transporteur de faible densité qui, une fois oxydé, se colle aux parois des artères pour causer l’athérosclérose (blocage des artères qui impliquent aussi des processus inflammatoires).

Il est maintenant évident que la consommation de cholestérol alimentaire à un faible impact sur le cholestérol sanguin. La vaste majorité de notre cholestérol est produit par le foie en réponse à nos besoins pour la santé de nos cellules ou pour la production des hormones. Cela est modulé selon la qualité de notre alimentation. C’est donc vers nos habitudes de vie qu’il est préférable de se tourner afin d’améliorer le profil de notre cholestérol, et surtout, l’empêcher de s’oxyder afin qu’il ne bloque pas nos artères. Une alliée importante pour nous aider : une alimentation équilibrée du type Méditerranéenne avec de l’huile d’olive.

Les adeptes de la diète méditerranéenne en Europe consomment couramment de l’huile d’olive de très grande qualité à des quantités de 25 à 50 ml d’huile par jour. Une vaste analyse de la littérature scientifique a mené l’Union européenne à approuver une allégation santé pour 5 mg d’hydroxytyrosol et ses dérivés (polyphénols d’olives) par jour, ce qui correspond à la consommation alimentaire. Il s’agit justement d’une allégation pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires reliées au blocage des artères par le mauvais cholestérol oxydé (ce que l’on appelle l’athérosclérose). C’est sur cette allégation santé que nous avons basé la dose des polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif aux produits VitoliMD (présent dans VitoliMD Cardiovasculaire).

Les polyphénols d’olives réduisent l’oxydation du mauvais cholestérol et favorisent la production du bon cholestérol, mais ce n’est pas tout. Ces molécules naturelles ralentiraient le vieillissement selon une étude publiée par des chercheurs européens (de Pablos et al, 2019).

Ralentir le vieillissement

De Pablos et ses collaborateurs ont passé en revue l’ensemble des mécanismes cellulaires qui expliquent les effets antivieillissement des polyphénols d’olives. Il s’agit d’effets sur :

  1. La réduction de la lipogenèse (la production des graisses).
  2. L’augmentation de la lipolyse (la dégradation des graisses).
  3. L’augmentation de la survie cellulaire.
  4. L’augmentation des capacités antioxydantes.
  5. L’augmentation de la réparation de l’ADN.
  6. L’amélioration de la santé des mitochondries.
  7. Des modifications épigénétiques ayant des effets préventifs sur le cancer.

Ce qui est le plus intéressant dans cet article scientifique, c’est que ces mécanismes d’action sont par la suite reliés à des bénéfices santé associés à la prévention ou au vieillissement.

Les auteurs présentent aussi un grand nombre d’études animales et des études cliniques humaines. 18 études cliniques sont rapportées sur des sujets variés tels que :

  • l’arthrose,
  • les maladies cardiovasculaires,
  • les problèmes de cholestérol et
  • les problèmes métaboliques.

Un produit très complet

Nous avons développé VitoliMD Cardiovasculaire afin de créer le meilleur produit pour les gens qui sont préoccupés par leur santé cardiovasculaire. Il n’agit pas seulement sur le cholestérol, mais sur plusieurs facettes à la fois.

Il contient :

  • la dose recommandée par l’Union européenne de polyphénols d’olives (le Complexe ProvitolMD exclusif) pour la réduction des risques d’athérosclérose reliés à l’oxydation,
  • la Coenzyme Q10 et
  • les vitamines du groupe B (B6, B9 et B12).

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Cardiovasculaire:

  • Aide au maintien et au soutien de la santé cardiovasculaire.
  • Antioxydant pour le maintien d’une bonne santé.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • J’ai 81 ans. Je souffrais de haute tension chronique (entre 140 et 180). Je ne voulais pas augmenter ma médication. La découverte de Vitoli Cardiovasculaire a complètement changé ma vie. Ma tension oscille maintenant entre 120 et 127 (systolique) et 77 et 81 (diastolique). Bien plus, à mon grand étonnement, ma vitalité générale a beaucoup augmenté. Merci Vitoli! Jean-Paul Simard, 81 ans, Chicoutimi.
  • J’ai commencé à prendre Vitoli Articulations ce qui a réglé mon problème. J’ai ensuite écrit à Vitoli pour demander, étant donné que ma pression artérielle était toujours élevée et que mon médecin me talonnait pour que je prenne du chimique, s’il existait Vitoli pour la pression? Ils m’ont conseillé Vitoli Cardiovasculaire. Je prends ce produit depuis trois mois et ma pression artérielle est redevenue normale. Ma pression qui était toujours élevée: 150/95 est retombée à 130/75. C’est merveilleux! Merci encore Vitoli. Hélène Lamontagne, 69 ans, Joliette.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références:

  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4).
  • Bertelli M, Kiani AK, Paolacci S, et al. Hydroxytyrosol: A natural compound with promising pharmacological activities. J Biotechnol. 2020;309:29–33.
  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos RM, Espinosa-Oliva AM, Hornedo-Ortega R, Cano M, Arguelles S. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019;143:58–72.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Matthew J. Rossman, Jessica R. Santos-Parker, Chelsea A.C. Steward, Nina Z. Bispham, Lauren M. Cuevas, Hannah L. Rosenberg, Kayla A. Woodward, Michel Chonchol, Rachel A. Gioscia-Ryan, Michael P. Murphy, and Douglas R. Seals. Chronic Supplementation With a Mitochondrial Antioxidant (MitoQ) Improves Vascular Function in Healthy Older Adults. Hypertension. 2018;71:1056–1063.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Nahas R. 2008. Complementary and alternative medicine approaches to blood pressure reduction: An evidence-based review. Can Fam Physician 2008 – Review.
  • Nallamothu BK, Fendrick AM, Omenn GS. Homocyst(e)ine and coronary heart disease: pharmacoeconomic support for interventions to lower hyperhomocyst(e)inaemia. 2002;20(7):429–442.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Review. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Raizner AE. 2019. Coenzyme Q(10). Methodist Debakey Cardiovasc J 2019 – Review.
  • Visioli et al, 2002. Antioxidant and other biological activities of phenols from olives and olive oil. Med Res Rev. Jan;22(1):65-75. Review.

Quand on parle de santé cardiovasculaire, tout le monde pense au cholestérol. Il est tout de même important de rappeler que le cholestérol est essentiel à la vie. Bien qu’il y ait ce que l’on appelle le bon et le mauvais cholestérol, il n’existe qu’une molécule. Le bon cholestérol fait référence au HDL qui sont des transporteurs de haute densité qui sont efficace pour déplacer le cholestérol dans le corps humain. Le mauvais cholestérol, le LDL, est un transporteur de faible densité qui, une fois oxydé, se colle aux parois des artères pour causer l’athérosclérose (blocage des artères qui impliquent aussi des processus inflammatoires).

Il est maintenant évident que la consommation de cholestérol alimentaire à un faible impact sur le cholestérol sanguin. La vaste majorité de notre cholestérol est produit par le foie en réponse à nos besoins pour la santé de nos cellules ou pour la production des hormones. Cela est modulé selon la qualité de notre alimentation. C’est donc vers nos habitudes de vie qu’il est préférable de se tourner afin d’améliorer le profil de notre cholestérol, et surtout, l’empêcher de s’oxyder afin qu’il ne bloque pas nos artères. Une alliée importante pour nous aider : une alimentation équilibrée du type Méditerranéenne avec de l’huile d’olive.

Les adeptes de la diète méditerranéenne en Europe consomment couramment de l’huile d’olive de très grande qualité à des quantités de 25 à 50 ml d’huile par jour. Une vaste analyse de la littérature scientifique a mené l’Union européenne à approuver une allégation santé pour 5 mg d’hydroxytyrosol et ses dérivés (polyphénols d’olives) par jour, ce qui correspond à la consommation alimentaire. Il s’agit justement d’une allégation pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires reliées au blocage des artères par le mauvais cholestérol oxydé (ce que l’on appelle l’athérosclérose). C’est sur cette allégation santé que nous avons basé la dose des polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif aux produits VitoliMD (présent dans VitoliMD Cardiovasculaire).

Les polyphénols d’olives réduisent l’oxydation du mauvais cholestérol et favorisent la production du bon cholestérol, mais ce n’est pas tout. Ces molécules naturelles ralentiraient le vieillissement selon une étude publiée par des chercheurs européens (de Pablos et al, 2019).

Ralentir le vieillissement

De Pablos et ses collaborateurs ont passé en revue l’ensemble des mécanismes cellulaires qui expliquent les effets antivieillissement des polyphénols d’olives. Il s’agit d’effets sur :

  1. La réduction de la lipogenèse (la production des graisses).
  2. L’augmentation de la lipolyse (la dégradation des graisses).
  3. L’augmentation de la survie cellulaire.
  4. L’augmentation des capacités antioxydantes.
  5. L’augmentation de la réparation de l’ADN.
  6. L’amélioration de la santé des mitochondries.
  7. Des modifications épigénétiques ayant des effets préventifs sur le cancer.

Ce qui est le plus intéressant dans cet article scientifique, c’est que ces mécanismes d’action sont par la suite reliés à des bénéfices santé associés à la prévention ou au vieillissement.

Les auteurs présentent aussi un grand nombre d’études animales et des études cliniques humaines. 18 études cliniques sont rapportées sur des sujets variés tels que :

  • l’arthrose,
  • les maladies cardiovasculaires,
  • les problèmes de cholestérol et
  • les problèmes métaboliques.

Un produit très complet

Nous avons développé VitoliMD Cardiovasculaire afin de créer le meilleur produit pour les gens qui sont préoccupés par leur santé cardiovasculaire. Il n’agit pas seulement sur le cholestérol, mais sur plusieurs facettes à la fois.

Il contient :

  • la dose recommandée par l’Union européenne de polyphénols d’olives (le Complexe ProvitolMD exclusif) pour la réduction des risques d’athérosclérose reliés à l’oxydation,
  • la Coenzyme Q10 et
  • les vitamines du groupe B (B6, B9 et B12).

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Cardiovasculaire:

  • Aide au maintien et au soutien de la santé cardiovasculaire.
  • Antioxydant pour le maintien d’une bonne santé.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • J’ai 81 ans. Je souffrais de haute tension chronique (entre 140 et 180). Je ne voulais pas augmenter ma médication. La découverte de Vitoli Cardiovasculaire a complètement changé ma vie. Ma tension oscille maintenant entre 120 et 127 (systolique) et 77 et 81 (diastolique). Bien plus, à mon grand étonnement, ma vitalité générale a beaucoup augmenté. Merci Vitoli! Jean-Paul Simard, 81 ans, Chicoutimi.
  • J’ai commencé à prendre Vitoli Articulations ce qui a réglé mon problème. J’ai ensuite écrit à Vitoli pour demander, étant donné que ma pression artérielle était toujours élevée et que mon médecin me talonnait pour que je prenne du chimique, s’il existait Vitoli pour la pression? Ils m’ont conseillé Vitoli Cardiovasculaire. Je prends ce produit depuis trois mois et ma pression artérielle est redevenue normale. Ma pression qui était toujours élevée: 150/95 est retombée à 130/75. C’est merveilleux! Merci encore Vitoli. Hélène Lamontagne, 69 ans, Joliette.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références:

  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4).
  • Bertelli M, Kiani AK, Paolacci S, et al. Hydroxytyrosol: A natural compound with promising pharmacological activities. J Biotechnol. 2020;309:29–33.
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  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Matthew J. Rossman, Jessica R. Santos-Parker, Chelsea A.C. Steward, Nina Z. Bispham, Lauren M. Cuevas, Hannah L. Rosenberg, Kayla A. Woodward, Michel Chonchol, Rachel A. Gioscia-Ryan, Michael P. Murphy, and Douglas R. Seals. Chronic Supplementation With a Mitochondrial Antioxidant (MitoQ) Improves Vascular Function in Healthy Older Adults. Hypertension. 2018;71:1056–1063.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
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  • Visioli et al, 2002. Antioxidant and other biological activities of phenols from olives and olive oil. Med Res Rev. Jan;22(1):65-75. Review.

Les études récentes sur la longévité, autant la longévité des populations centenaires que les études sur la longévité cellulaire démontrent très clairement que les bénéfices les plus importants proviennent des effets synergiques. Cela complique les études scientifiques, mais souligne par le fait même la possibilité qu’il y ait d’autres effets synergiques insoupçonnés qui pourraient avoir une très grande importance en santé humaine. Des découvertes récentes de nos travaux sur la longévité cellulaire avec l’Université Concordia pointent dans cette direction.

L’approche scientifique

L’approche scientifique habituelle consiste à émettre une hypothèse visant un seul facteur et de l’isoler le plus possible afin de proposer une démarche pour vérifier cette hypothèse. Par exemple : est-ce que les omégas-3 ont un impact significatif sur la santé cardiovasculaire ? Toutefois, il est évident que la santé humaine est influencée par une multitude de facteurs, tous en même temps et non de façon isolée. Ainsi, certains bénéfices peuvent être difficiles à étudier dû à la présence de facteurs confondants qui influencent positivement ou négativement les résultats de l’étude. Les analyses statistiques permettent habituellement d’en tenir compte lorsqu’ils sont identifiés. Dans certains cas, ces facteurs confondants pourraient même être à l’origine du bénéfice en permettant un effet synergique qui rend l’effet étudié significatif. C’est par exemple ce qui explique l’efficacité d’un grand nombre d’extraits de plantes parmi les produits naturels. Lorsque l’élément actif principal est isolé, souvent l’efficacité n’est plus significative parce qu’elle dépend de plusieurs mécanismes d’action. C’est le cas entre autres pour la valériane (Shinjyo et al, 2020) et pour la griffe du diable (Georgiev et al, 2013).

La synergie des habitudes de vie

L’étude des populations centenaires nous démontre qu’il ne suffit pas de bien manger pour vivre centenaire et que plusieurs facteurs sont importants pour une longévité en santé. Par exemple, les centenaires avec la personnalité typique des gens qui vieillissent bien (optimistes, extravertis, agréables, ayant une grande capacité à exprimer leurs émotions) conservent de meilleures capacités cognitives que les centenaires ayant une personnalité négative. Plusieurs études ont démontré aussi que la qualité des relations, de la vie sociale, peut servir à prévoir à la fois l’état de santé en vieillissant, mais aussi les capacités cognitives que les gens conserveront. Serait-ce possible, par exemple, que la personnalité positive, typique des centenaires, facilite la qualité des relations ? Je crois que c’est évident, de même que la capacité d’exprimer nos émotions.

Pour revenir à l’alimentation, la diète méditerranéenne est surement la plus étudiée. Elle réduit l’incidence d’un grand nombre de cancers, mais aussi la mortalité de toute cause confondue. Toutefois, plusieurs études récentes soulignent que ce n’est pas seulement ce que l’on mange, mais aussi quand on le mange qui est important. Le jeûne intermittent et la restriction calorique auraient de très gros impacts sur les bénéfices de l’alimentation. Et si nous avons la bonne personnalité et la bonne alimentation ?

J’ai mentionné à plusieurs reprises dans mes livres que ce qui fait le vieillissement réussi des centenaires (la longévité en santé), ce n’est pas un, deux ou même trois facteurs, mais la synergie produite par l’ensemble de leurs habitudes de vie.

Des hypothèses récentes

À l’intérieur même de la diète méditerranéenne, certaines composantes auraient des effets synergiques sur le fonctionnement du corps humain. Je pourrais vous parler de publications scientifiques récentes, mais aussi de nos découvertes avec l’Université Concordia (https://esimard.com/recherches/).

Particulièrement, l’hydroxytyrosol, le principal polyphénol d’olive, qui fut catégorisé d’agent gérosuppresseur (Menendez et al, 2013), protégeant du vieillissement via l’AMPK et l’autophagie (de Pablos et al, 2019), aurait des effets synergiques avec le resvératrol. Ces effets synergiques pourraient avoir un rôle important dans la prévention ou le traitement de la dégénérescence neuronale ou musculaire (Petrella et al, 2021).

Un autre exemple avec l’hydroxytyrosol qui démontre la complexité d’étudier l’impact de multiples facteurs est son effet sur le métabolisme des omégas-3 (Valenzuela et al, 2017). Il favoriserait une plus grande présence des omégas-3 dans les tissus par une action ciblée sur la réduction de l’oxydation et les désaturases (enzyme permettant d’augmenter le nombre de lien non saturés des acides gras).

Des agents gérosuppresseurs issus d’extraits de plantes

Et si je vous disais maintenant que pour la longévité cellulaire il existe des molécules qui synergisent l’impact de tous les autres agents gérosuppresseurs ? Ces « synegiseurs » universels, eux-mêmes des agents gérosuppresseurs, pourraient avoir des impacts très importants pour la longévité cellulaire et l’espérance de vie en santé.

Il importe ici de définir ce qu’est un agent gérosuppresseur. Au milieu des années 2000, les processus cellulaires du vieillissement primaire, ce qui pousse l’organisme à vieillir, furent reliés à l’apport en calories suite aux multiples études sur la restriction calorique. Il fut alors possible de partir à la recherche de molécules qui pourraient ralentir ces processus. Certaines molécules naturelles ont des effets similaires à la restriction calorique. Elles sont très peu nombreuses. Les molécules capables de ralentir le vieillissement primaire étaient alors nommées « mimétismes de la restriction calorique ».

Nous les appelons maintenant des agents gérosuppresseurs; du grec « géro » qui veut dire vieillissement et « supresseur » pour le ralentissement du processus. Ce terme représente mieux l’objectif poursuivi. Les mimétismes de la restriction calorique ne visaient pas à réduire l’apport calorique, mais à reproduire les bénéfices par le ralentissement du vieillissement primaire.

Nos travaux de recherche avec l’Université Concordia, qui sont supportés par le Conseil National de Recherche en Science naturelle et en Génie du Canada depuis 2014 (CRSNG), en ont identifié 21 nouveaux, tous issus d’extraits de plantes. Ces travaux visaient initialement à valider deux hypothèses : 1) la possibilité d’identifier de nouveaux agents gérosuppresseurs et 2) que les agents gérosuppresseurs qui agiraient sur des voies métaboliques complémentaires auraient des effets synergiques significatifs.

Connaître les voies métaboliques complémentaires

Notre deuxième hypothèse était basée sur le fait qu’il existe 4 principales voies métaboliques du vieillissement primaire associées à deux grands processus biologiques : la poussée de l’organisme à vieillir et les mécanismes de maintenance et de réparation. Les animaux qui vivent particulièrement longtemps, comme les chauves-souris (10 fois plus longtemps que les autres organismes de leur taille), optimisent ces deux processus biologiques pour obtenir une meilleure longévité en santé. Ainsi, en agissant sur les deux types de mécanismes, il serait possible de réduire la poussée de l’organisme à vieillir tout en augmentant ses capacités de maintenance et de réparation.

Cette hypothèse fut validée par nos travaux et publiée dans la revue scientifique Oncotarget (Dakik et al, 2019). Durant ces travaux, nous avons aussi identifié 3 agents gérosuppresseurs qui sont des synergiseurs universels. C’est-à-dire que tous les agents gérosuppresseurs que nous avons testés en combinaison avec ces molécules ont montré des effets synergiques considérables allant jusqu’à une augmentation de plus de 1000% de la longévité cellulaire. Nous avons déposé des brevets pour protéger cette importante découverte. Parmi ces synergiseurs universels se trouvent le resvératrol (que l’on retrouve en faible quantité dans différents aliments comme les raisins, le chocolat noir ou le vin rouge) et la spermidine (ananas, câpre, noisettes, amandes, pistaches, châtaignes, etc.). Les effets du resvératrol sont possiblement dus à la modulation épigénétique et des sirtuines, qui stimuleraient les mécanismes de maintenance et de réparation pour favoriser la longévité (hypothèse). Pour la spermidine, cela pourrait être relié aux mécanismes d’autophagie (hypothèse).

Les autres agents gérosuppresseurs identifiés proviennent tous d’extraits de plantes connus pour d’autres bénéfices santé : (PE pour « plant extract ») PE4 (Cimicifuga racemosa), PE5 (Valeriana officinalis L.), PE6 (Passiflora incarnata L.), PE8 (Ginkgo biloba), PE 12 (Apium graveolens L.), PE21 (Salix alba), PE26 (Serenoa repens), PE39 (Hypericum perforatum), PE42 (Ilex paraguariensis), PE47 (Ocimum tenuiflorum), PE59 (Solidago virgaurea), PE64 (Citrus sinensis), PE68 (Humulus lupulus), PE69 (Vitis vinifera), PE72 (Andrographis paniculata), PE75 (Hydrastis canadensis), PE77 Trigonella foenumgraecum), PE78 (Berberis vulgaris), PE79 (Crataegus monogyna), PE81 (Taraxacum erythrospermum) et PE83 (Ilex paraguariensis).

La synergie des approches en santé – la santé intégrative

Certains de ces agents gérosuppresseurs, comme les polyphénols d’olives, le resvératrol et ceux découverts provenant de la graine de céleri, peuvent se retrouver en quantité significative dans notre alimentation. Outre leurs effets gérosuppresseurs, ils pourraient avoir des effets synergiques entre eux.

De la même façon, il m’apparaît évident qu’il sera possible d’optimiser la longévité humaine en synergisant les saines habitudes de vie (dont la saine alimentation) et les agents gérosuppresseurs : les habitudes de vie + la saine alimentation + suppléments = optimisation. Vos naturopathes sont des ressources tout indiquées pour vous accompagner sur cette voix.

Lorsque nécessaire, il sera bien sûr pertinent de considérer aussi la synergie des approches thérapeutiques afin d’optimiser les services offerts. La synergie des approches en santé devrait donner de meilleurs résultats que de toujours considérer une seule approche à la fois. Par exemple, une étude récente (Xi et al, 2021) a démontré de meilleurs résultats, pour le traitement de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) en cumulant les approches de la médecine moderne avec la médecine traditionnelle chinoise. Il s’agit d’une confirmation de l’importance de la santé intégrative.

 

 

Références:

  • Dakik et al, 2019. Pairwise combinations of chemical compounds that delay yeast chronological aging through different signaling pathways display synergistic effects on the extent of aging delay. Oncotarget. 2019 Jan 8;10(3):313-338.
  • Davez et al, 2015. Georgia Centenarian Study. Personality Structure Among Centenarians: The Georgia Centenarian Study. Exp Aging Res. 2015;41(4):361-85.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019 May;143:58-72.
  • Franceschi et al, 2018. Nutrition and Inflammation: Are Centenarians Similar to Individuals on Calorie-Restricted Diets? Annu Rev Nutr. 2018 Aug 21;38:329-356.
  • Georgiev et al, 2013. Harpagoside: from Kalahari Desert to pharmacy shelf. Phytochemistry. 2013 Aug;92:8-15. doi: 10.1016/j.phytochem.2013.04.009. Epub 2013 May 1. PMID: 23642455.
  • Martin et al, 2015. Defining successful aging: a tangible or elusive concept? Gerontologist. 2015 Feb;55(1):14-25.
  • Meccariello R, D’Angelo S. Impact of Polyphenolic-Food on Longevity: An Elixir of Life. An Overview. Antioxidants (Basel). 2021 Mar 24;10(4):507.
  • Menedez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil: a new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle. 2013 Feb 15;12(4):555-78.
  • Morze et al, 2021. An updated systematic review and meta-analysis on adherence to mediterranean diet and risk of cancer. Eur J Nutr. 2021 Apr;60(3):1561-1586.
  • Petrella et al, 2021. Mediterranean Diet, Brain and Muscle: Olive Polyphenols and Resveratrol Protection in Neurodegenerative and Neuromuscular Disorders. Curr Med Chem. 2021 May 3.
  • Rong et al, 2019. A Comparative Study on the Health Status and Behavioral Lifestyle of Centenarians and Non-centenarians in Zhejiang Province, China-A Cross-Sectional Study. Front Public Health. 2019 Nov 22;7:344.
  • Scoditti et al, 2014. Vascular effects of the Mediterranean diet-part II: role of omega-3 fatty acids and olive oil polyphenols. Vascul Pharmacol. 2014 Dec;63(3):127-34.
  • Schwingshackl et al, 2017. Adherence to Mediterranean Diet and Risk of Cancer: An Updated Systematic Review and Meta-Analysis. Nutrients. 2017 Sep 26;9(10):1063.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.
  • Soltani et al, 2019. Adherence to the Mediterranean Diet in Relation to All-Cause Mortality: A Systematic Review and Dose-Response Meta-Analysis of Prospective Cohort Studies. Adv Nutr. 2019 Nov 1;10(6):1029-1039.
  • Robert Waldinger : Qu’est-ce qui nous garde heureux et en bonne santé tout au long de la vie ? – TED Talks
  • Valenzuela et al, 2017. Hydroxytyrosol prevents reduction in liver activity of Δ-5 and Δ-6 desaturases, oxidative stress, and depletion in long chain polyunsaturated fatty acid content in different tissues of high-fat diet fed mice. Lipids Health Dis. 2017 Apr 11;16(1):64.
  • Willcox et al, 2009. The Okinawan diet: health implications of a low-calorie, nutrient-dense, antioxidant-rich dietary pattern low in glycemic load. J Am Coll Nutr. 2009 Aug;28 Suppl:500S-516S.
  • Xi et al, 2021. Application of traditional Chinese and Western medicine combined with chronic disease management in pulmonary rehabilitation and evaluation of efficacy. Am J Transl Res. 2021;13(6):6372-6381. Published 2021 Jun 15.

Les études récentes sur la longévité, autant la longévité des populations centenaires que les études sur la longévité cellulaire démontrent très clairement que les bénéfices les plus importants proviennent des effets synergiques. Cela complique les études scientifiques, mais souligne par le fait même la possibilité qu’il y ait d’autres effets synergiques insoupçonnés qui pourraient avoir une très grande importance en santé humaine. Des découvertes récentes de nos travaux sur la longévité cellulaire avec l’Université Concordia pointent dans cette direction.

L’approche scientifique

L’approche scientifique habituelle consiste à émettre une hypothèse visant un seul facteur et de l’isoler le plus possible afin de proposer une démarche pour vérifier cette hypothèse. Par exemple : est-ce que les omégas-3 ont un impact significatif sur la santé cardiovasculaire ? Toutefois, il est évident que la santé humaine est influencée par une multitude de facteurs, tous en même temps et non de façon isolée. Ainsi, certains bénéfices peuvent être difficiles à étudier dû à la présence de facteurs confondants qui influencent positivement ou négativement les résultats de l’étude. Les analyses statistiques permettent habituellement d’en tenir compte lorsqu’ils sont identifiés. Dans certains cas, ces facteurs confondants pourraient même être à l’origine du bénéfice en permettant un effet synergique qui rend l’effet étudié significatif. C’est par exemple ce qui explique l’efficacité d’un grand nombre d’extraits de plantes parmi les produits naturels. Lorsque l’élément actif principal est isolé, souvent l’efficacité n’est plus significative parce qu’elle dépend de plusieurs mécanismes d’action. C’est le cas entre autres pour la valériane (Shinjyo et al, 2020) et pour la griffe du diable (Georgiev et al, 2013).

La synergie des habitudes de vie

L’étude des populations centenaires nous démontre qu’il ne suffit pas de bien manger pour vivre centenaire et que plusieurs facteurs sont importants pour une longévité en santé. Par exemple, les centenaires avec la personnalité typique des gens qui vieillissent bien (optimistes, extravertis, agréables, ayant une grande capacité à exprimer leurs émotions) conservent de meilleures capacités cognitives que les centenaires ayant une personnalité négative. Plusieurs études ont démontré aussi que la qualité des relations, de la vie sociale, peut servir à prévoir à la fois l’état de santé en vieillissant, mais aussi les capacités cognitives que les gens conserveront. Serait-ce possible, par exemple, que la personnalité positive, typique des centenaires, facilite la qualité des relations ? Je crois que c’est évident, de même que la capacité d’exprimer nos émotions.

Pour revenir à l’alimentation, la diète méditerranéenne est surement la plus étudiée. Elle réduit l’incidence d’un grand nombre de cancers, mais aussi la mortalité de toute cause confondue. Toutefois, plusieurs études récentes soulignent que ce n’est pas seulement ce que l’on mange, mais aussi quand on le mange qui est important. Le jeûne intermittent et la restriction calorique auraient de très gros impacts sur les bénéfices de l’alimentation. Et si nous avons la bonne personnalité et la bonne alimentation ?

J’ai mentionné à plusieurs reprises dans mes livres que ce qui fait le vieillissement réussi des centenaires (la longévité en santé), ce n’est pas un, deux ou même trois facteurs, mais la synergie produite par l’ensemble de leurs habitudes de vie.

Des hypothèses récentes

À l’intérieur même de la diète méditerranéenne, certaines composantes auraient des effets synergiques sur le fonctionnement du corps humain. Je pourrais vous parler de publications scientifiques récentes, mais aussi de nos découvertes avec l’Université Concordia (https://esimard.com/recherches/).

Particulièrement, l’hydroxytyrosol, le principal polyphénol d’olive, qui fut catégorisé d’agent gérosuppresseur (Menendez et al, 2013), protégeant du vieillissement via l’AMPK et l’autophagie (de Pablos et al, 2019), aurait des effets synergiques avec le resvératrol. Ces effets synergiques pourraient avoir un rôle important dans la prévention ou le traitement de la dégénérescence neuronale ou musculaire (Petrella et al, 2021).

Un autre exemple avec l’hydroxytyrosol qui démontre la complexité d’étudier l’impact de multiples facteurs est son effet sur le métabolisme des omégas-3 (Valenzuela et al, 2017). Il favoriserait une plus grande présence des omégas-3 dans les tissus par une action ciblée sur la réduction de l’oxydation et les désaturases (enzyme permettant d’augmenter le nombre de lien non saturés des acides gras).

Des agents gérosuppresseurs issus d’extraits de plantes

Et si je vous disais maintenant que pour la longévité cellulaire il existe des molécules qui synergisent l’impact de tous les autres agents gérosuppresseurs ? Ces « synegiseurs » universels, eux-mêmes des agents gérosuppresseurs, pourraient avoir des impacts très importants pour la longévité cellulaire et l’espérance de vie en santé.

Il importe ici de définir ce qu’est un agent gérosuppresseur. Au milieu des années 2000, les processus cellulaires du vieillissement primaire, ce qui pousse l’organisme à vieillir, furent reliés à l’apport en calories suite aux multiples études sur la restriction calorique. Il fut alors possible de partir à la recherche de molécules qui pourraient ralentir ces processus. Certaines molécules naturelles ont des effets similaires à la restriction calorique. Elles sont très peu nombreuses. Les molécules capables de ralentir le vieillissement primaire étaient alors nommées « mimétismes de la restriction calorique ».

Nous les appelons maintenant des agents gérosuppresseurs; du grec « géro » qui veut dire vieillissement et « supresseur » pour le ralentissement du processus. Ce terme représente mieux l’objectif poursuivi. Les mimétismes de la restriction calorique ne visaient pas à réduire l’apport calorique, mais à reproduire les bénéfices par le ralentissement du vieillissement primaire.

Nos travaux de recherche avec l’Université Concordia, qui sont supportés par le Conseil National de Recherche en Science naturelle et en Génie du Canada depuis 2014 (CRSNG), en ont identifié 21 nouveaux, tous issus d’extraits de plantes. Ces travaux visaient initialement à valider deux hypothèses : 1) la possibilité d’identifier de nouveaux agents gérosuppresseurs et 2) que les agents gérosuppresseurs qui agiraient sur des voies métaboliques complémentaires auraient des effets synergiques significatifs.

Connaître les voies métaboliques complémentaires

Notre deuxième hypothèse était basée sur le fait qu’il existe 4 principales voies métaboliques du vieillissement primaire associées à deux grands processus biologiques : la poussée de l’organisme à vieillir et les mécanismes de maintenance et de réparation. Les animaux qui vivent particulièrement longtemps, comme les chauves-souris (10 fois plus longtemps que les autres organismes de leur taille), optimisent ces deux processus biologiques pour obtenir une meilleure longévité en santé. Ainsi, en agissant sur les deux types de mécanismes, il serait possible de réduire la poussée de l’organisme à vieillir tout en augmentant ses capacités de maintenance et de réparation.

Cette hypothèse fut validée par nos travaux et publiée dans la revue scientifique Oncotarget (Dakik et al, 2019). Durant ces travaux, nous avons aussi identifié 3 agents gérosuppresseurs qui sont des synergiseurs universels. C’est-à-dire que tous les agents gérosuppresseurs que nous avons testés en combinaison avec ces molécules ont montré des effets synergiques considérables allant jusqu’à une augmentation de plus de 1000% de la longévité cellulaire. Nous avons déposé des brevets pour protéger cette importante découverte. Parmi ces synergiseurs universels se trouvent le resvératrol (que l’on retrouve en faible quantité dans différents aliments comme les raisins, le chocolat noir ou le vin rouge) et la spermidine (ananas, câpre, noisettes, amandes, pistaches, châtaignes, etc.). Les effets du resvératrol sont possiblement dus à la modulation épigénétique et des sirtuines, qui stimuleraient les mécanismes de maintenance et de réparation pour favoriser la longévité (hypothèse). Pour la spermidine, cela pourrait être relié aux mécanismes d’autophagie (hypothèse).

Les autres agents gérosuppresseurs identifiés proviennent tous d’extraits de plantes connus pour d’autres bénéfices santé : (PE pour « plant extract ») PE4 (Cimicifuga racemosa), PE5 (Valeriana officinalis L.), PE6 (Passiflora incarnata L.), PE8 (Ginkgo biloba), PE 12 (Apium graveolens L.), PE21 (Salix alba), PE26 (Serenoa repens), PE39 (Hypericum perforatum), PE42 (Ilex paraguariensis), PE47 (Ocimum tenuiflorum), PE59 (Solidago virgaurea), PE64 (Citrus sinensis), PE68 (Humulus lupulus), PE69 (Vitis vinifera), PE72 (Andrographis paniculata), PE75 (Hydrastis canadensis), PE77 Trigonella foenumgraecum), PE78 (Berberis vulgaris), PE79 (Crataegus monogyna), PE81 (Taraxacum erythrospermum) et PE83 (Ilex paraguariensis).

La synergie des approches en santé – la santé intégrative

Certains de ces agents gérosuppresseurs, comme les polyphénols d’olives, le resvératrol et ceux découverts provenant de la graine de céleri, peuvent se retrouver en quantité significative dans notre alimentation. Outre leurs effets gérosuppresseurs, ils pourraient avoir des effets synergiques entre eux.

De la même façon, il m’apparaît évident qu’il sera possible d’optimiser la longévité humaine en synergisant les saines habitudes de vie (dont la saine alimentation) et les agents gérosuppresseurs : les habitudes de vie + la saine alimentation + suppléments = optimisation. Vos naturopathes sont des ressources tout indiquées pour vous accompagner sur cette voix.

Lorsque nécessaire, il sera bien sûr pertinent de considérer aussi la synergie des approches thérapeutiques afin d’optimiser les services offerts. La synergie des approches en santé devrait donner de meilleurs résultats que de toujours considérer une seule approche à la fois. Par exemple, une étude récente (Xi et al, 2021) a démontré de meilleurs résultats, pour le traitement de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) en cumulant les approches de la médecine moderne avec la médecine traditionnelle chinoise. Il s’agit d’une confirmation de l’importance de la santé intégrative.

 

 

Références:

  • Dakik et al, 2019. Pairwise combinations of chemical compounds that delay yeast chronological aging through different signaling pathways display synergistic effects on the extent of aging delay. Oncotarget. 2019 Jan 8;10(3):313-338.
  • Davez et al, 2015. Georgia Centenarian Study. Personality Structure Among Centenarians: The Georgia Centenarian Study. Exp Aging Res. 2015;41(4):361-85.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019 May;143:58-72.
  • Franceschi et al, 2018. Nutrition and Inflammation: Are Centenarians Similar to Individuals on Calorie-Restricted Diets? Annu Rev Nutr. 2018 Aug 21;38:329-356.
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  • Martin et al, 2015. Defining successful aging: a tangible or elusive concept? Gerontologist. 2015 Feb;55(1):14-25.
  • Meccariello R, D’Angelo S. Impact of Polyphenolic-Food on Longevity: An Elixir of Life. An Overview. Antioxidants (Basel). 2021 Mar 24;10(4):507.
  • Menedez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil: a new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle. 2013 Feb 15;12(4):555-78.
  • Morze et al, 2021. An updated systematic review and meta-analysis on adherence to mediterranean diet and risk of cancer. Eur J Nutr. 2021 Apr;60(3):1561-1586.
  • Petrella et al, 2021. Mediterranean Diet, Brain and Muscle: Olive Polyphenols and Resveratrol Protection in Neurodegenerative and Neuromuscular Disorders. Curr Med Chem. 2021 May 3.
  • Rong et al, 2019. A Comparative Study on the Health Status and Behavioral Lifestyle of Centenarians and Non-centenarians in Zhejiang Province, China-A Cross-Sectional Study. Front Public Health. 2019 Nov 22;7:344.
  • Scoditti et al, 2014. Vascular effects of the Mediterranean diet-part II: role of omega-3 fatty acids and olive oil polyphenols. Vascul Pharmacol. 2014 Dec;63(3):127-34.
  • Schwingshackl et al, 2017. Adherence to Mediterranean Diet and Risk of Cancer: An Updated Systematic Review and Meta-Analysis. Nutrients. 2017 Sep 26;9(10):1063.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.
  • Soltani et al, 2019. Adherence to the Mediterranean Diet in Relation to All-Cause Mortality: A Systematic Review and Dose-Response Meta-Analysis of Prospective Cohort Studies. Adv Nutr. 2019 Nov 1;10(6):1029-1039.
  • Robert Waldinger : Qu’est-ce qui nous garde heureux et en bonne santé tout au long de la vie ? – TED Talks
  • Valenzuela et al, 2017. Hydroxytyrosol prevents reduction in liver activity of Δ-5 and Δ-6 desaturases, oxidative stress, and depletion in long chain polyunsaturated fatty acid content in different tissues of high-fat diet fed mice. Lipids Health Dis. 2017 Apr 11;16(1):64.
  • Willcox et al, 2009. The Okinawan diet: health implications of a low-calorie, nutrient-dense, antioxidant-rich dietary pattern low in glycemic load. J Am Coll Nutr. 2009 Aug;28 Suppl:500S-516S.
  • Xi et al, 2021. Application of traditional Chinese and Western medicine combined with chronic disease management in pulmonary rehabilitation and evaluation of efficacy. Am J Transl Res. 2021;13(6):6372-6381. Published 2021 Jun 15.

Plusieurs scientifiques et médecins parlent maintenant de renverser le déclin cognitif et la maladie d’Alzheimer. Le plus connu étant surement le Dr Dale Bredesen qui créa le protocole « Bredesen » aussi appelé RECODE qui vise le renversement de la maladie ou PRECODE qui vise la prévention. Le Dr Bredesen est un neurologue américain ayant consacré 30 années à la recherche sur la dégénérescence nerveuse. Il vient de sortir une version française de son livre qui contient des mises à jour sur son protocole de renversement (La fin d’Alzheimer – Le programme. 2021. Édition Thierry Souccar, 411 pages).

On parle de renversement parce que les symptômes des stades précoces peuvent être renversés. Dr Bredesen n’est pas le seul à le dire. Un autre auteur, médecin et chercheur, le Dr Michael Nehls, arrive à la même conclusion avec à peu près les mêmes recommandations. Il est l’auteur de deux livres sur le sujet dont : Guérir Alzheimer: Comprendre et agir à temps, 2017, Éditions Actes Sud, 301 pages. Il affirme même que : « Ces résultats spectaculaires apportent la preuve que certaines prescriptions non médicamenteuses combinées (mode de vie, alimentation, détox, sommeil, sport…), non seulement empêchent la progression de la maladie, mais suppriment les symptômes déjà apparus. Un jour, de plus en plus de patients pourront dire : J’avais l’Alzheimer. » (Et ils s’en souviendront).

Mieux vaut prévenir que guérir

Beaucoup de gens pensent que la maladie est d’ordre génétique et que l’on ne peut rien y faire. Sachez qu’il existe un grand nombre de facteurs génétiques qui peuvent augmenter les risques, mais leur expression et leurs impacts dépendent de l’ensemble de vos habitudes de vie. Nous pourrions regrouper les risques sous trois principaux groupes : la génétique (impliquée plus fortement dans environ 30% des cas), les habitudes de vie (particulièrement celles qui influencent la pression sanguine et la résistance à l’insuline) et l’usage de certains médicaments (qui expliquerait jusqu’à 10% des cas; les somnifères et les anticholinergiques sévères). Ces risques sont bien sûr reliés au fonctionnement du cerveau.

Le cerveau consomme de 20 à 25% de nos calories. La production d’énergie augmente aussi la production de molécules oxydantes et les besoins en antioxydants. Il est donc fortement vascularisé. Que se passe-t-il si ces vaisseaux sanguins sont endommagés?

Les cellules du cerveau sont particulièrement sensibles au manque d’oxygène et meurent rapidement. Ainsi, après 5 minutes les cellules manquent déjà d’oxygène et après environ 10 minutes, il y a déjà des dommages irréparables. Donc, si ces vaisseaux sanguins se brisent ou se bloquent, les risques de démences et d’Alzheimer augmentent. Pour cette raison, il est fortement recommandé de réduire ou d’éliminer les mauvaises habitudes suivantes :

  • Le tabac,
  • La sédentarité,
  • Le mauvais cholestérol oxydé (athérosclérose),
  • L’obésité (en lien avec la santé cardiovasculaire et la résistance à l’insuline) et
  • La haute pression.

Ceci est aussi valable pour les chocs causés au cerveau tel que les commotions cérébrales. Ces chocs endommageront ou briseront certains vaisseaux sanguins ce qui augmentera les risques de développer la démence ou la maladie d’Alzheimer à moyen ou long terme.

Réparer les cellules endommagées

Les habitudes de vie favorisant la conservation des capacités cognitives agissent à la fois sur la réduction des risques mentionnés auparavant et sur la capacité du cerveau à produire de nouvelles connexions nerveuses et/ou à réparer des secteurs endommagés. Nous avons longtemps pensé qu’à l’âge adulte les cellules nerveuses arrêtaient de se développer. Ce n’est pas le cas, ou du moins, elles conservent la capacité de le faire si elles ont accès aux ressources nécessaires, que leur environnement est propice et que la nécessité se fait sentir. C’est ce que l’on appelle la neurogenèse; il est possible de la stimuler par l’alimentation, les habitudes de vie et la prise de suppléments.

L’alimentation

La diète MIND (Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay) aiderait à réduire de 54% les risques d’Alzheimer. Ce régime alimentaire priorise des aliments de grande qualité nutritionnelle tels que les légumes verts feuillus, les grains entiers, les noix, les petits fruits, les légumineuses, le poisson et la volaille. Toujours selon cette diète, il est recommandé de consommer le moins possible de la viande rouge, du beurre, de la margarine, du fromage, des desserts ou tous autres aliments transformés.

Puisque les cellules du cerveau ont un grand besoin d’énergie, elles sont particulièrement sensibles à la résistance à l’insuline. Ainsi, les approches comme le jeûne intermittent ou la diète cétogène permettent d’améliorer leur fonctionnement soit en réduisant la résistance à l’insuline, si c’est le cas, mais aussi, en donnant accès à une autre source d’énergie : les corps cétogènes. Il s’agit d’un aspect très important des protocoles de renversement des symptômes. La flexibilité métabolique serait un aspect très important à la fois pour la prévention et le traitement.

Un aliment à ne pas négliger; les œufs. Effectivement, ceux-ci auraient un impact positif sur la réduction des risques de démence par leur composition en Vitamine B12, en lutéine et en choline.

L’exercice physique

Ici, il suffit de rester actif au quotidien et de favoriser des activités exigeantes qui feront travailler votre cerveau en activant plusieurs systèmes à la fois : coordination des mouvements, équilibre, parole, sentiment, etc. Voici quelques exemples : jouer au tennis; œil-mouvement, danser; rythme-mouvement et la vie sociale de qualité. Pour avoir un cerveau en santé, il faut l’utiliser à sa pleine capacité.

En étant actif quotidiennement, vous améliorerez aussi votre circulation sanguine, la santé de vos mitochondries (vos petites usines énergétiques) et augmenterez le volume de votre hippocampe : le siège de la mémoire. Ce n’est pas tout! Le jour même, les bénéfices engendrés par l’activité physique auront un impact sur votre mémoire. L’activité physique à elle seule pourrait réduire les risques de démence de 50%.

Le sommeil et le stress

Vous ne serez pas surpris de lire qu’un sommeil de mauvaise qualité favorise le développement de la démence et de l’Alzheimer. Une étude a démontré une augmentation des risques chez les personnes qui ne dormaient pas plus de 5 heures par nuit. Attention, l’usage des somnifères chimiques pourrait augmenter les risques. Les suppléments naturels pour aider à dormir sont bien sûr à favoriser, si vous en avez besoin. De même, il ne fait aucun doute que réduire son stress serait une approche efficace pour diminuer les risques de la maladie. La qualité du sommeil et la gestion du stress sont bien sûr reliées. Les autres habitudes de vie ont un impact important sur la gestion du stress, autant pour l’alimentation, l’activité physique, que la qualité de la vie sociale.

Vie sociale de qualité

Une étude provenant de l’Université Harvard a conclu, après avoir observé 10 228 personnes sur une période de 28 ans, que les gens âgés de 60 ans qui fréquentaient des amis tous les jours diminuaient leurs risques de démence de 12%. Tout porte à croire que ce pourcentage tend à augmenter si la qualité de la vie sociale augmente. La qualité de la vie sociale dépend de la personnalité. Dans un article précédent (La personnalité pour vivre 100 ans), je vous ai mentionné que les centenaires du Japon, de la Suède, des États-Unis et de l’Europe partagent des traits de personnalité communs. Ces mêmes traits de personnalité, reliés à une longévité plus courte ou plus élevée, sont aussi reliés au développement de la maladie d’Alzheimer. Une étude récente a démontré une plus grande quantité de plaques amyloïdes et d’enchevêtrements de protéine tau (qui caractérisent la maladie d’Alzheimer) était observée chez les participants qui avaient un score plus élevé en neuroticisme et plus faible de « consciencieusité » (Terracciano et al, 2021). Pour faire simple, pour prévenir, il faut être fondamentalement positif, agréable et avoir une grande facilité à exprimer nos émotions.

Les suppléments

Les facettes de santé qui peuvent être améliorée par les suppléments, en lien avec les risques et la prévention de l’Alzheimer, sont principalement :

  • La résistance à l’insuline,
  • L’apport en antioxydants,
  • La santé des vaisseaux sanguins,
  • Les carences pouvant réduire les capacités de neurogenèse,
  • L’amélioration de la circulation sanguine,
  • La stimulation de l’autophagie,
  • La réduction de l’inflammation du cerveau et
  • La réduction du stress ainsi que l’amélioration du sommeil.

Le cerveau étant plutôt étanche aux molécules en circulation sanguine, ce n’est pas tous les suppléments reconnus pour ces applications qui peuvent nécessairement être utiles. Soulignons qu’une découverte récente est venue confirmer une hypothèse importante qui date de plusieurs années. Les porteurs de l’APO-E4, une mutation génétique qui modifie le transport des lipides sanguins, auraient besoin de consommer une quantité beaucoup plus importante d’oméga-3 pour permettre au cerveau d’en avoir suffisamment. Il s’agit d’une des mutations connues pour augmenter davantage les risques de développer l’Alzheimer. Ainsi, la prise d’un supplément ou une consommation alimentaire très élevée en oméga-3 pourrait aider à réduire les risques associés à cette mutation.

Parmi les vitamines, la vitamine B12 et la vitamine D3 sont probablement les plus importantes. Les carences en sélénium, zinc et en lithium pourraient aussi être en cause (manger des fruits de mer et des noix est une très bonne habitude). Pour les extraits de plante, le ginkgo biloba cumule surement le plus de données probantes reliées à l’amélioration de la circulation sanguine (à éviter avec la prise d’anticoagulants). Une analyse systématique récente s’est penchée spécifiquement sur les suppléments pour l’autophagie et la neuro-inflammation en lien avec la maladie d’Alzheimer (Gruendler et al, 2020). Les auteurs soulignent l’importance de l’EGCG (du thé), de la fisétine (fraises) et la spermidine (ananas, câpres, noix, légumineuses, châtaignes, etc.). Ces molécules ont aussi des impacts connus sur les mécanismes du vieillissement (ce que j’ai souligné dans un chapitre de mon 2e livre : Vivre jeune DEUX fois plus longtemps).

Parmi les molécules naturelles les plus intéressantes pour le cerveau, Petrella et ses collaborateurs (2021) présente deux des polyphénols les plus importants de la diète méditerranéenne : les polyphénols d’olives et le resvératrol. Ils permettent à la fois de réduire l’inflammation, de réduire la résistance à l’insuline, de stimuler l’autophagie, de réduire l’oxydation et de stimuler plusieurs mécanismes de réparation. Ces chercheurs proposent leur utilisation autant pour la dégénérescence nerveuse que pour les applications de dégénérescence neuromusculaires.

N’hésitez pas à m’écrire si vous avez des questions ou commentaires!

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références:

  • Arellanes et al, 2020. Brain delivery of supplemental docosahexaenoic acid (DHA): A randomized placebo-controlled clinical trial. EBioMedicine. 2020 Sep;59:102883.
  • Blankevoort et al., 2013. Physical Predictors of Cognitive Performance in Healthy Older Adults: A Cross-Sectional Analysis. PLoS One. 2013 Jul 30; 8(7).
  • Bredesen, 2021. La fin d’Alzheimer – Le programme. 2021. Édition Thierry Souccar, 411 pages.
  • Coupland et al., 2019. Anticholinergic Drug Exposure and the Risk of DementiaA Nested Case-Control Study. JAMA Intern Med. 2019;179(8):1084-1093.
  • Croll et al., 2018. Better diet quality relates to larger brain tissue volumes: The Rotterdam Study. Neurology. 2018 Jun 12;90(24):e2166-e2173.
  • Gruendler et al, 2020. Nutraceutical Approaches of Autophagy and Neuroinflammation in Alzheimer’s Disease: A Systematic Review. Molecules. 2020 Dec 18;25(24):6018.
  • Harvard-health, Published by Harvard Medical School. 2018. Alzheimers disease a guide to diagnosis treatment and caregiving. David Roberts, MD, Dean for External Education, 53 pages.
  • Harvard Men’s Health Watch, Décembre 2015, mise à jour Janvier 2019. Alzheimer’s in the family: Dementia affects the person diagnosed but also raises fears for siblings and children. Here are the facts. Harvard health publications.
  • Henry et al., 2019. The relationship between sleep duration, cognition and dementia: a Mendelian randomization study. Int J Epidemiol. 2019 Jun 1;48(3):849-860.
  • Khalsa, 2015. Stress, Meditation, and Alzheimer’s Disease Prevention: Where The Evidence Stands. J Alzheimers Dis. 2015;48(1):1-12.
  • Machado et al., 2014. Chronic stress as a risk factor for Alzheimer’s disease. Rev Neurosci. 2014;25(6):785-804.
  • Michael Nehls, 2016. Unified theory of Alzheimer’s disease (UTAD): implications for prevention and curative therapy. J Mol Psychiatry. 2016 Jul 15;4:3.
  • Michael Nehls, 2017. Guérir Alzheimer: Comprendre et agir à temps, 2017, Éditions Actes Sud, 301 pages.
  • Morris MC. 2016. Nutrition and risk of dementia: overview and methodological issues. Ann N Y Acad Sci. 2016 Mar;1367(1):31-7.
  • Morris, et al., 2015. MIND diet slows cognitive decline with aging. Alzheimers Dement. 2015 Sep;11(9):1015-22.
  • Petrella et al, 2021. Mediterranean Diet, Brain and Muscle: Olive Polyphenols and Resveratrol Protection in Neurodegenerative and Neuromuscular Disorders. Curr Med Chem. 2021 May 3.
  • Pottie et al., 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64 : MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Robert Waldinger : Qu’est-ce qui nous garde heureux et en bonne santé tout au long de la vie ? – TED Talks
  • Sabia et al., august 2019. Association of ideal cardiovascular health at age 50 with incidence of dementia: 25 year follow-up of Whitehall II cohort study. BMJ 2019; 366.
  • Samieri et al., 2018. Association of Cardiovascular Health Level in Older Age With Cognitive Decline and Incident Dementia, JAMA. 2018; 320(7):657-664.
  • Sommerlad et al., august 2019. Association of social contact with dementia and cognition: 28-year follow-up of the Whitehall II cohort study. PLoS Medicine August 2, 2019.
  • Terracciano et al, 2021. Personality Associations With Amyloid and Tau: Results From the Baltimore Longitudinal Study of Aging and Meta-analysis. Biol Psychiatry. 2021 Sep 3:S0006-3223(21)01566-3.
  • Velaquez et al., Sept 2019. Lifelong choline supplementation ameliorates Alzheimer’s disease pathology and associated cognitive deficits by attenuating microglia activation. Aging Cell. 2019 Dec;18(6):e13037.
  • Wahlin and Nyberg, 2019. At the Heart of Cognitive Functioning in Aging. Trends in Cognitive Sciences July 11, 2019.
  • Weng et al., august 2019. Acute exercise effects predict training change in cognition and connectivity. journal Medicine & Science in Sports & Exercise. Med Sci Sports Exerc. 2019 Aug 2.

Plusieurs scientifiques et médecins parlent maintenant de renverser le déclin cognitif et la maladie d’Alzheimer. Le plus connu étant surement le Dr Dale Bredesen qui créa le protocole « Bredesen » aussi appelé RECODE qui vise le renversement de la maladie ou PRECODE qui vise la prévention. Le Dr Bredesen est un neurologue américain ayant consacré 30 années à la recherche sur la dégénérescence nerveuse. Il vient de sortir une version française de son livre qui contient des mises à jour sur son protocole de renversement (La fin d’Alzheimer – Le programme. 2021. Édition Thierry Souccar, 411 pages).

On parle de renversement parce que les symptômes des stades précoces peuvent être renversés. Dr Bredesen n’est pas le seul à le dire. Un autre auteur, médecin et chercheur, le Dr Michael Nehls, arrive à la même conclusion avec à peu près les mêmes recommandations. Il est l’auteur de deux livres sur le sujet dont : Guérir Alzheimer: Comprendre et agir à temps, 2017, Éditions Actes Sud, 301 pages. Il affirme même que : « Ces résultats spectaculaires apportent la preuve que certaines prescriptions non médicamenteuses combinées (mode de vie, alimentation, détox, sommeil, sport…), non seulement empêchent la progression de la maladie, mais suppriment les symptômes déjà apparus. Un jour, de plus en plus de patients pourront dire : J’avais l’Alzheimer. » (Et ils s’en souviendront).

Mieux vaut prévenir que guérir

Beaucoup de gens pensent que la maladie est d’ordre génétique et que l’on ne peut rien y faire. Sachez qu’il existe un grand nombre de facteurs génétiques qui peuvent augmenter les risques, mais leur expression et leurs impacts dépendent de l’ensemble de vos habitudes de vie. Nous pourrions regrouper les risques sous trois principaux groupes : la génétique (impliquée plus fortement dans environ 30% des cas), les habitudes de vie (particulièrement celles qui influencent la pression sanguine et la résistance à l’insuline) et l’usage de certains médicaments (qui expliquerait jusqu’à 10% des cas; les somnifères et les anticholinergiques sévères). Ces risques sont bien sûr reliés au fonctionnement du cerveau.

Le cerveau consomme de 20 à 25% de nos calories. La production d’énergie augmente aussi la production de molécules oxydantes et les besoins en antioxydants. Il est donc fortement vascularisé. Que se passe-t-il si ces vaisseaux sanguins sont endommagés?

Les cellules du cerveau sont particulièrement sensibles au manque d’oxygène et meurent rapidement. Ainsi, après 5 minutes les cellules manquent déjà d’oxygène et après environ 10 minutes, il y a déjà des dommages irréparables. Donc, si ces vaisseaux sanguins se brisent ou se bloquent, les risques de démences et d’Alzheimer augmentent. Pour cette raison, il est fortement recommandé de réduire ou d’éliminer les mauvaises habitudes suivantes :

  • Le tabac,
  • La sédentarité,
  • Le mauvais cholestérol oxydé (athérosclérose),
  • L’obésité (en lien avec la santé cardiovasculaire et la résistance à l’insuline) et
  • La haute pression.

Ceci est aussi valable pour les chocs causés au cerveau tel que les commotions cérébrales. Ces chocs endommageront ou briseront certains vaisseaux sanguins ce qui augmentera les risques de développer la démence ou la maladie d’Alzheimer à moyen ou long terme.

Réparer les cellules endommagées

Les habitudes de vie favorisant la conservation des capacités cognitives agissent à la fois sur la réduction des risques mentionnés auparavant et sur la capacité du cerveau à produire de nouvelles connexions nerveuses et/ou à réparer des secteurs endommagés. Nous avons longtemps pensé qu’à l’âge adulte les cellules nerveuses arrêtaient de se développer. Ce n’est pas le cas, ou du moins, elles conservent la capacité de le faire si elles ont accès aux ressources nécessaires, que leur environnement est propice et que la nécessité se fait sentir. C’est ce que l’on appelle la neurogenèse; il est possible de la stimuler par l’alimentation, les habitudes de vie et la prise de suppléments.

L’alimentation

La diète MIND (Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay) aiderait à réduire de 54% les risques d’Alzheimer. Ce régime alimentaire priorise des aliments de grande qualité nutritionnelle tels que les légumes verts feuillus, les grains entiers, les noix, les petits fruits, les légumineuses, le poisson et la volaille. Toujours selon cette diète, il est recommandé de consommer le moins possible de la viande rouge, du beurre, de la margarine, du fromage, des desserts ou tous autres aliments transformés.

Puisque les cellules du cerveau ont un grand besoin d’énergie, elles sont particulièrement sensibles à la résistance à l’insuline. Ainsi, les approches comme le jeûne intermittent ou la diète cétogène permettent d’améliorer leur fonctionnement soit en réduisant la résistance à l’insuline, si c’est le cas, mais aussi, en donnant accès à une autre source d’énergie : les corps cétogènes. Il s’agit d’un aspect très important des protocoles de renversement des symptômes. La flexibilité métabolique serait un aspect très important à la fois pour la prévention et le traitement.

Un aliment à ne pas négliger; les œufs. Effectivement, ceux-ci auraient un impact positif sur la réduction des risques de démence par leur composition en Vitamine B12, en lutéine et en choline.

L’exercice physique

Ici, il suffit de rester actif au quotidien et de favoriser des activités exigeantes qui feront travailler votre cerveau en activant plusieurs systèmes à la fois : coordination des mouvements, équilibre, parole, sentiment, etc. Voici quelques exemples : jouer au tennis; œil-mouvement, danser; rythme-mouvement et la vie sociale de qualité. Pour avoir un cerveau en santé, il faut l’utiliser à sa pleine capacité.

En étant actif quotidiennement, vous améliorerez aussi votre circulation sanguine, la santé de vos mitochondries (vos petites usines énergétiques) et augmenterez le volume de votre hippocampe : le siège de la mémoire. Ce n’est pas tout! Le jour même, les bénéfices engendrés par l’activité physique auront un impact sur votre mémoire. L’activité physique à elle seule pourrait réduire les risques de démence de 50%.

Le sommeil et le stress

Vous ne serez pas surpris de lire qu’un sommeil de mauvaise qualité favorise le développement de la démence et de l’Alzheimer. Une étude a démontré une augmentation des risques chez les personnes qui ne dormaient pas plus de 5 heures par nuit. Attention, l’usage des somnifères chimiques pourrait augmenter les risques. Les suppléments naturels pour aider à dormir sont bien sûr à favoriser, si vous en avez besoin. De même, il ne fait aucun doute que réduire son stress serait une approche efficace pour diminuer les risques de la maladie. La qualité du sommeil et la gestion du stress sont bien sûr reliées. Les autres habitudes de vie ont un impact important sur la gestion du stress, autant pour l’alimentation, l’activité physique, que la qualité de la vie sociale.

Vie sociale de qualité

Une étude provenant de l’Université Harvard a conclu, après avoir observé 10 228 personnes sur une période de 28 ans, que les gens âgés de 60 ans qui fréquentaient des amis tous les jours diminuaient leurs risques de démence de 12%. Tout porte à croire que ce pourcentage tend à augmenter si la qualité de la vie sociale augmente. La qualité de la vie sociale dépend de la personnalité. Dans un article précédent (La personnalité pour vivre 100 ans), je vous ai mentionné que les centenaires du Japon, de la Suède, des États-Unis et de l’Europe partagent des traits de personnalité communs. Ces mêmes traits de personnalité, reliés à une longévité plus courte ou plus élevée, sont aussi reliés au développement de la maladie d’Alzheimer. Une étude récente a démontré une plus grande quantité de plaques amyloïdes et d’enchevêtrements de protéine tau (qui caractérisent la maladie d’Alzheimer) était observée chez les participants qui avaient un score plus élevé en neuroticisme et plus faible de « consciencieusité » (Terracciano et al, 2021). Pour faire simple, pour prévenir, il faut être fondamentalement positif, agréable et avoir une grande facilité à exprimer nos émotions.

Les suppléments

Les facettes de santé qui peuvent être améliorée par les suppléments, en lien avec les risques et la prévention de l’Alzheimer, sont principalement :

  • La résistance à l’insuline,
  • L’apport en antioxydants,
  • La santé des vaisseaux sanguins,
  • Les carences pouvant réduire les capacités de neurogenèse,
  • L’amélioration de la circulation sanguine,
  • La stimulation de l’autophagie,
  • La réduction de l’inflammation du cerveau et
  • La réduction du stress ainsi que l’amélioration du sommeil.

Le cerveau étant plutôt étanche aux molécules en circulation sanguine, ce n’est pas tous les suppléments reconnus pour ces applications qui peuvent nécessairement être utiles. Soulignons qu’une découverte récente est venue confirmer une hypothèse importante qui date de plusieurs années. Les porteurs de l’APO-E4, une mutation génétique qui modifie le transport des lipides sanguins, auraient besoin de consommer une quantité beaucoup plus importante d’oméga-3 pour permettre au cerveau d’en avoir suffisamment. Il s’agit d’une des mutations connues pour augmenter davantage les risques de développer l’Alzheimer. Ainsi, la prise d’un supplément ou une consommation alimentaire très élevée en oméga-3 pourrait aider à réduire les risques associés à cette mutation.

Parmi les vitamines, la vitamine B12 et la vitamine D3 sont probablement les plus importantes. Les carences en sélénium, zinc et en lithium pourraient aussi être en cause (manger des fruits de mer et des noix est une très bonne habitude). Pour les extraits de plante, le ginkgo biloba cumule surement le plus de données probantes reliées à l’amélioration de la circulation sanguine (à éviter avec la prise d’anticoagulants). Une analyse systématique récente s’est penchée spécifiquement sur les suppléments pour l’autophagie et la neuro-inflammation en lien avec la maladie d’Alzheimer (Gruendler et al, 2020). Les auteurs soulignent l’importance de l’EGCG (du thé), de la fisétine (fraises) et la spermidine (ananas, câpres, noix, légumineuses, châtaignes, etc.). Ces molécules ont aussi des impacts connus sur les mécanismes du vieillissement (ce que j’ai souligné dans un chapitre de mon 2e livre : Vivre jeune DEUX fois plus longtemps).

Parmi les molécules naturelles les plus intéressantes pour le cerveau, Petrella et ses collaborateurs (2021) présente deux des polyphénols les plus importants de la diète méditerranéenne : les polyphénols d’olives et le resvératrol. Ils permettent à la fois de réduire l’inflammation, de réduire la résistance à l’insuline, de stimuler l’autophagie, de réduire l’oxydation et de stimuler plusieurs mécanismes de réparation. Ces chercheurs proposent leur utilisation autant pour la dégénérescence nerveuse que pour les applications de dégénérescence neuromusculaires.

N’hésitez pas à m’écrire si vous avez des questions ou commentaires!

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références:

  • Arellanes et al, 2020. Brain delivery of supplemental docosahexaenoic acid (DHA): A randomized placebo-controlled clinical trial. EBioMedicine. 2020 Sep;59:102883.
  • Blankevoort et al., 2013. Physical Predictors of Cognitive Performance in Healthy Older Adults: A Cross-Sectional Analysis. PLoS One. 2013 Jul 30; 8(7).
  • Bredesen, 2021. La fin d’Alzheimer – Le programme. 2021. Édition Thierry Souccar, 411 pages.
  • Coupland et al., 2019. Anticholinergic Drug Exposure and the Risk of DementiaA Nested Case-Control Study. JAMA Intern Med. 2019;179(8):1084-1093.
  • Croll et al., 2018. Better diet quality relates to larger brain tissue volumes: The Rotterdam Study. Neurology. 2018 Jun 12;90(24):e2166-e2173.
  • Gruendler et al, 2020. Nutraceutical Approaches of Autophagy and Neuroinflammation in Alzheimer’s Disease: A Systematic Review. Molecules. 2020 Dec 18;25(24):6018.
  • Harvard-health, Published by Harvard Medical School. 2018. Alzheimers disease a guide to diagnosis treatment and caregiving. David Roberts, MD, Dean for External Education, 53 pages.
  • Harvard Men’s Health Watch, Décembre 2015, mise à jour Janvier 2019. Alzheimer’s in the family: Dementia affects the person diagnosed but also raises fears for siblings and children. Here are the facts. Harvard health publications.
  • Henry et al., 2019. The relationship between sleep duration, cognition and dementia: a Mendelian randomization study. Int J Epidemiol. 2019 Jun 1;48(3):849-860.
  • Khalsa, 2015. Stress, Meditation, and Alzheimer’s Disease Prevention: Where The Evidence Stands. J Alzheimers Dis. 2015;48(1):1-12.
  • Machado et al., 2014. Chronic stress as a risk factor for Alzheimer’s disease. Rev Neurosci. 2014;25(6):785-804.
  • Michael Nehls, 2016. Unified theory of Alzheimer’s disease (UTAD): implications for prevention and curative therapy. J Mol Psychiatry. 2016 Jul 15;4:3.
  • Michael Nehls, 2017. Guérir Alzheimer: Comprendre et agir à temps, 2017, Éditions Actes Sud, 301 pages.
  • Morris MC. 2016. Nutrition and risk of dementia: overview and methodological issues. Ann N Y Acad Sci. 2016 Mar;1367(1):31-7.
  • Morris, et al., 2015. MIND diet slows cognitive decline with aging. Alzheimers Dement. 2015 Sep;11(9):1015-22.
  • Petrella et al, 2021. Mediterranean Diet, Brain and Muscle: Olive Polyphenols and Resveratrol Protection in Neurodegenerative and Neuromuscular Disorders. Curr Med Chem. 2021 May 3.
  • Pottie et al., 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64 : MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Robert Waldinger : Qu’est-ce qui nous garde heureux et en bonne santé tout au long de la vie ? – TED Talks
  • Sabia et al., august 2019. Association of ideal cardiovascular health at age 50 with incidence of dementia: 25 year follow-up of Whitehall II cohort study. BMJ 2019; 366.
  • Samieri et al., 2018. Association of Cardiovascular Health Level in Older Age With Cognitive Decline and Incident Dementia, JAMA. 2018; 320(7):657-664.
  • Sommerlad et al., august 2019. Association of social contact with dementia and cognition: 28-year follow-up of the Whitehall II cohort study. PLoS Medicine August 2, 2019.
  • Terracciano et al, 2021. Personality Associations With Amyloid and Tau: Results From the Baltimore Longitudinal Study of Aging and Meta-analysis. Biol Psychiatry. 2021 Sep 3:S0006-3223(21)01566-3.
  • Velaquez et al., Sept 2019. Lifelong choline supplementation ameliorates Alzheimer’s disease pathology and associated cognitive deficits by attenuating microglia activation. Aging Cell. 2019 Dec;18(6):e13037.
  • Wahlin and Nyberg, 2019. At the Heart of Cognitive Functioning in Aging. Trends in Cognitive Sciences July 11, 2019.
  • Weng et al., august 2019. Acute exercise effects predict training change in cognition and connectivity. journal Medicine & Science in Sports & Exercise. Med Sci Sports Exerc. 2019 Aug 2.

La dernière année a été marquée par une polarisation importante des discussions concernant la science. Ce phénomène est bien sûr causé par la pandémie et l’opinion des gens sur les origines ou les meilleures approches de gestion de la crise ou encore, par la nécessité ou l’innocuité de l’usage des vaccins. Cette polarisation a même fortement affecté le monde scientifique à un point où certains échanges ou débats d’opinion ne sont plus possibles. Et ce n’est pas la première fois. Nous avons qu’à penser au fait qu’il est maintenant possible de guérir certains cas de diabète de type II et personne n’ose en parler. La situation est différente ailleurs dans le monde. Au États-Unis, on parle ouvertement de renverser l’Alzheimer. J’en discuterai avec une médecin lors d’un événement le 12 janvier 2022 (voici le lien : https://bit.ly/12janvAD ).

Il s’agit d’un recul préoccupant pour la diffusion de l’information scientifique juste et éclairée. Une grande partie de la valeur d’une opinion scientifique réside dans la capacité de douter et de remettre en question les hypothèses ou conclusions formulées. Que serait la science s’il s’agissait de certitude ? Rappelons-nous que la terre a déjà été plate; avec certitude.

Dans ce contexte, Idunn Technologies, qui commercialise les produits Vitoli, a redoublé d’efforts en 2021 pour vous offrir toujours plus d’informations de haute qualité. Ce sont maintenant plus de 25 collaborateurs, tous des experts dans des domaines variés, qui participent à produire des textes bien documentés sur les sujets les plus importants en santé humaine. Plus de 75 textes ont été ajoutés au cours des 12 derniers mois.

Plus d’experts collaborateurs

En 2021, nous avons présenté des collaborateurs par des entrevues virtuelles gratuites qui vous permettent d’en savoir plus à la fois sur les différentes professions et sur la pratique de ces experts. Ces entrevues s’ajoutent à l’offre de conférences Vitoli qui nous aide à atteindre notre objectif d’accompagner les gens à mieux vivre et à garder leurs capacités le plus longtemps possible.

Permettez-moi de souligner 2021 en présentant certains contenus du blogue de Vitoli, basé sur la science bien établie, qui sont des sujets qui vous tiennent à cœur. Je terminerai par une nouvelle importante : le lancement de nouveaux produits de grande qualité pour le début de l’année 2022. Voici nos sujets de ce survol de l’année :

  1. Les nouveaux(velles) collaborateurs(trices)
  2. La longévité en santé
  3. La vitamine D
  4. Le jeûne
  5. La mémoire
  6. La ménopause
  7. Les nouveaux produits

 

  1. Les nouveaux collaborateurs(trices)

L’année 2021 a été marquée par l’ajout de 9 nouveaux experts provenant de professions très variées. Vous pouvez retrouver leur biographie sur le côté droit du blogue de Vitoli. J’aimerais profiter de l’occasion pour souligner que tous ces collaborateurs(trices) participent gratuitement afin de mettre l’épaule à la roue pour créer de la santé. Bienvenue à ces experts que je remercie du fond du cœur pour leur engagement. Les voici dans l’ordre des ajouts de la dernière année :

  1. 9 février = Une psychologue (la 2e) : Dre Geneviève Labonté-Chartrand
  2. 2 mars = Un kinésiologue (le 2e) : Pierre-Olivier Pinard
  3. 19 mars = Une ostéopathe (1ère), naturopathe (2e) et Dre en science des aliments (1ère) : Valérie Conway, Ph.D., ND. A, Ostéopathe
  4. 30 mars = Une pharmacienne (5e) coach santé (1ère) : Tessadit Ouiddir
  5. 9 avril = Une naturopathe (3e) et Dre en nutrition (1ère) : Julie Goulet PhD, N.D., CFMP
  6. 14 mai = Une médecin (2e) : Dre Anne-Isabelle Dionne
  7. 15 juin = Un kinésiologue (3e) : Patrice Beaudry, B.Sc.
  8. 25 juin = Une hypnothérapeute (1ère) : Denise Tapp
  9. 7 décembre = Un kinésiologue (4e) : Jean-Christophe Poirier

 

  1. La longévité en santé

Idunn Technologies, qui commercialise les produits Vitoli et fournit le support nécessaire à la communication de toutes ces informations scientifiques, est une entreprise spécialisée sur la longévité en santé. Vous pouvez en savoir plus sur nos recherches sur mon site internet professionnels. Il est donc normal de retrouver sur le blogue un contenu à la fine pointe sur la longévité :

  1. Produits naturels et sirtuines; Comment prévenir les maladies?
  2. Les agents gérosuppresseurs
  3. Des recherches québécoises sur le vieillissement primaire
  4. Pourquoi vivre vieux et malade plus longtemps ?
  5. Le régime de longévité (livre du Pr Valter Longo) : article 1 de 2
  6. Des olives tous les jours pour rester jeune pour toujours?
  7. Le régime de longévité (livre du Pr Valter Longo) : article 2 de 2
  8. Autophagie : produits naturels, sirtuines et longévité (article 3 de 3)
  9. La personnalité pour vivre 100 ans
  10. Vieillir en santé; c’est possible!
  11. L’autophagie : la digestion cellulaire au service de la longévité

 

  1. La vitamine D et le système immunitaire

Voici un sujet qui aurait dû faire couler beaucoup d’encre en 2021, mais qui fut très peu considéré par nos médias. Ces textes devraient vous permettre d’y voir plus claire.

  1. Pourquoi la vitamine D est-elle si importante?
  2. Recette SYSTÈME IMMUNITAIRE avec zinc et vitamine D (Fruits de mer, poisson,…
  3. Système immunitaire 2 de 2 : 6 suppléments efficaces
  4. Immunité et vitamine D; point de vue d’un pharmacien
  5. 7 trucs pour se protéger des complications du virus
  6. La vérité sur la vitamine D
  7. Vitoli Immunité : le produit le plus complet

 

  1. Jeûne et diète cétogène

L’année 2020 avait été marqué par l’ajout d’une dizaine de texte sur ce sujet. Il est toujours possible de les consulter en cliquant sur la sous-section correspondante du blogue. En voici quatre nouveaux, publiés en 2021, qui devraient vous permettre d’approfondir vos connaissances.

  1. Comment le jeûne pourrait aider à combattre le cancer?
  2. Un régime anti-inflammatoire; vraiment?
  3. Autophagie : les effets du jeûne (article 2 de 3)
  4. Le jeûne 6 : longévité et flexibilité métabolique

 

  1. La mémoire

La mémoire serait la préoccupation la plus importante en vieillissant (la santé cognitive), dépassant même le cancer et les maladies cardiovasculaires. Vous noterez que le 3e article, qui est un résumé des deux premiers, mentionne qu’il fut initialement publié dans la revue Vitalité Québec. Nous collaborons à diffuser de l’information sur la longévité en santé avec différents médias, écrits, télévisés et numériques, pour lesquels je suis l’expert sur ce sujet qui interpelle tout le monde.

  1. Mémoire et santé cognitive – Ginkgo biloba (1 de 2)
  2. Mémoire et santé cognitive – Ginkgo biloba (2 de 2)
  3. Un arbre millénaire pour une mémoire améliorée
  4. Maintenir une santé cognitive de manière naturelle

 

  1. La ménopause

La ménopause est une étape qui comporte beaucoup de surprises. Certaines sont chanceuses, d’autres moins, mais il s’agit sans aucun doute d’un sujet important. Voici 3 articles qui l’aborde, sous 3 angles différents, pour répondre au plus grand nombre de questions possibles.

  1. Au cœur de la ménopause
  2. L’autre préménopause
  3. La ménopause : comment réduire les symptômes?

 

  1. Les nouveaux produits

Nous sommes très fiers de vous annoncer que nos efforts pour rendre des produits naturels de plus grande qualité, plus efficaces, disponibles facilement pour la population vont s’étendre à d’autres types de produits. Dès le début 2022, nous vous annoncerons la commercialisation de 4 nouveaux produits qui seront suivi de près par un 5e qui est toujours en développement. Suivez-nous pour en être informés, en vous abonnant à notre infolettre et en aimant notre page Facebook !

*De toute l’équipe de Idunn Technologies et Vitoli, merci de tout cœur de faire partie de notre aventure et surtout, une bonne nouvelle année à tous, en pleine santé!

La dernière année a été marquée par une polarisation importante des discussions concernant la science. Ce phénomène est bien sûr causé par la pandémie et l’opinion des gens sur les origines ou les meilleures approches de gestion de la crise ou encore, par la nécessité ou l’innocuité de l’usage des vaccins. Cette polarisation a même fortement affecté le monde scientifique à un point où certains échanges ou débats d’opinion ne sont plus possibles. Et ce n’est pas la première fois. Nous avons qu’à penser au fait qu’il est maintenant possible de guérir certains cas de diabète de type II et personne n’ose en parler. La situation est différente ailleurs dans le monde. Au États-Unis, on parle ouvertement de renverser l’Alzheimer. J’en discuterai avec une médecin lors d’un événement le 12 janvier 2022 (voici le lien : https://bit.ly/12janvAD ).

Il s’agit d’un recul préoccupant pour la diffusion de l’information scientifique juste et éclairée. Une grande partie de la valeur d’une opinion scientifique réside dans la capacité de douter et de remettre en question les hypothèses ou conclusions formulées. Que serait la science s’il s’agissait de certitude ? Rappelons-nous que la terre a déjà été plate; avec certitude.

Dans ce contexte, Idunn Technologies, qui commercialise les produits Vitoli, a redoublé d’efforts en 2021 pour vous offrir toujours plus d’informations de haute qualité. Ce sont maintenant plus de 25 collaborateurs, tous des experts dans des domaines variés, qui participent à produire des textes bien documentés sur les sujets les plus importants en santé humaine. Plus de 75 textes ont été ajoutés au cours des 12 derniers mois.

Plus d’experts collaborateurs

En 2021, nous avons présenté des collaborateurs par des entrevues virtuelles gratuites qui vous permettent d’en savoir plus à la fois sur les différentes professions et sur la pratique de ces experts. Ces entrevues s’ajoutent à l’offre de conférences Vitoli qui nous aide à atteindre notre objectif d’accompagner les gens à mieux vivre et à garder leurs capacités le plus longtemps possible.

Permettez-moi de souligner 2021 en présentant certains contenus du blogue de Vitoli, basé sur la science bien établie, qui sont des sujets qui vous tiennent à cœur. Je terminerai par une nouvelle importante : le lancement de nouveaux produits de grande qualité pour le début de l’année 2022. Voici nos sujets de ce survol de l’année :

  1. Les nouveaux(velles) collaborateurs(trices)
  2. La longévité en santé
  3. La vitamine D
  4. Le jeûne
  5. La mémoire
  6. La ménopause
  7. Les nouveaux produits

 

  1. Les nouveaux collaborateurs(trices)

L’année 2021 a été marquée par l’ajout de 9 nouveaux experts provenant de professions très variées. Vous pouvez retrouver leur biographie sur le côté droit du blogue de Vitoli. J’aimerais profiter de l’occasion pour souligner que tous ces collaborateurs(trices) participent gratuitement afin de mettre l’épaule à la roue pour créer de la santé. Bienvenue à ces experts que je remercie du fond du cœur pour leur engagement. Les voici dans l’ordre des ajouts de la dernière année :

  1. 9 février = Une psychologue (la 2e) : Dre Geneviève Labonté-Chartrand
  2. 2 mars = Un kinésiologue (le 2e) : Pierre-Olivier Pinard
  3. 19 mars = Une ostéopathe (1ère), naturopathe (2e) et Dre en science des aliments (1ère) : Valérie Conway, Ph.D., ND. A, Ostéopathe
  4. 30 mars = Une pharmacienne (5e) coach santé (1ère) : Tessadit Ouiddir
  5. 9 avril = Une naturopathe (3e) et Dre en nutrition (1ère) : Julie Goulet PhD, N.D., CFMP
  6. 14 mai = Une médecin (2e) : Dre Anne-Isabelle Dionne
  7. 15 juin = Un kinésiologue (3e) : Patrice Beaudry, B.Sc.
  8. 25 juin = Une hypnothérapeute (1ère) : Denise Tapp
  9. 7 décembre = Un kinésiologue (4e) : Jean-Christophe Poirier

 

  1. La longévité en santé

Idunn Technologies, qui commercialise les produits Vitoli et fournit le support nécessaire à la communication de toutes ces informations scientifiques, est une entreprise spécialisée sur la longévité en santé. Vous pouvez en savoir plus sur nos recherches sur mon site internet professionnels. Il est donc normal de retrouver sur le blogue un contenu à la fine pointe sur la longévité :

  1. Produits naturels et sirtuines; Comment prévenir les maladies?
  2. Les agents gérosuppresseurs
  3. Des recherches québécoises sur le vieillissement primaire
  4. Pourquoi vivre vieux et malade plus longtemps ?
  5. Le régime de longévité (livre du Pr Valter Longo) : article 1 de 2
  6. Des olives tous les jours pour rester jeune pour toujours?
  7. Le régime de longévité (livre du Pr Valter Longo) : article 2 de 2
  8. Autophagie : produits naturels, sirtuines et longévité (article 3 de 3)
  9. La personnalité pour vivre 100 ans
  10. Vieillir en santé; c’est possible!
  11. L’autophagie : la digestion cellulaire au service de la longévité

 

  1. La vitamine D et le système immunitaire

Voici un sujet qui aurait dû faire couler beaucoup d’encre en 2021, mais qui fut très peu considéré par nos médias. Ces textes devraient vous permettre d’y voir plus claire.

  1. Pourquoi la vitamine D est-elle si importante?
  2. Recette SYSTÈME IMMUNITAIRE avec zinc et vitamine D (Fruits de mer, poisson,…
  3. Système immunitaire 2 de 2 : 6 suppléments efficaces
  4. Immunité et vitamine D; point de vue d’un pharmacien
  5. 7 trucs pour se protéger des complications du virus
  6. La vérité sur la vitamine D
  7. Vitoli Immunité : le produit le plus complet

 

  1. Jeûne et diète cétogène

L’année 2020 avait été marqué par l’ajout d’une dizaine de texte sur ce sujet. Il est toujours possible de les consulter en cliquant sur la sous-section correspondante du blogue. En voici quatre nouveaux, publiés en 2021, qui devraient vous permettre d’approfondir vos connaissances.

  1. Comment le jeûne pourrait aider à combattre le cancer?
  2. Un régime anti-inflammatoire; vraiment?
  3. Autophagie : les effets du jeûne (article 2 de 3)
  4. Le jeûne 6 : longévité et flexibilité métabolique

 

  1. La mémoire

La mémoire serait la préoccupation la plus importante en vieillissant (la santé cognitive), dépassant même le cancer et les maladies cardiovasculaires. Vous noterez que le 3e article, qui est un résumé des deux premiers, mentionne qu’il fut initialement publié dans la revue Vitalité Québec. Nous collaborons à diffuser de l’information sur la longévité en santé avec différents médias, écrits, télévisés et numériques, pour lesquels je suis l’expert sur ce sujet qui interpelle tout le monde.

  1. Mémoire et santé cognitive – Ginkgo biloba (1 de 2)
  2. Mémoire et santé cognitive – Ginkgo biloba (2 de 2)
  3. Un arbre millénaire pour une mémoire améliorée
  4. Maintenir une santé cognitive de manière naturelle

 

  1. La ménopause

La ménopause est une étape qui comporte beaucoup de surprises. Certaines sont chanceuses, d’autres moins, mais il s’agit sans aucun doute d’un sujet important. Voici 3 articles qui l’aborde, sous 3 angles différents, pour répondre au plus grand nombre de questions possibles.

  1. Au cœur de la ménopause
  2. L’autre préménopause
  3. La ménopause : comment réduire les symptômes?

 

  1. Les nouveaux produits

Nous sommes très fiers de vous annoncer que nos efforts pour rendre des produits naturels de plus grande qualité, plus efficaces, disponibles facilement pour la population vont s’étendre à d’autres types de produits. Dès le début 2022, nous vous annoncerons la commercialisation de 4 nouveaux produits qui seront suivi de près par un 5e qui est toujours en développement. Suivez-nous pour en être informés, en vous abonnant à notre infolettre et en aimant notre page Facebook !

*De toute l’équipe de Idunn Technologies et Vitoli, merci de tout cœur de faire partie de notre aventure et surtout, une bonne nouvelle année à tous, en pleine santé!

J’ai fini mon baccalauréat il y a plus de 20 ans. Déjà, il y a 20 ans, je trouvais que quelque chose clochait dans la manière de voir les maladies chroniques. J’ai donc fait une maîtrise, puis un doctorat pour essayer de mieux comprendre. C’est en 2010 que j’ai découvert la médecine fonctionnelle alors que ma fille, encore petite, était pleine d’eczéma, que ma santé déclinait et que ma mère a reçu un diagnostic de maladie auto-immune. C’est alors que j’ai réalisé que je ne connaissais pas grand-chose au fonctionnement de l’organisme et du métabolisme malgré 10 années d’études universitaires en poche. Il m’a fallu des années à désapprendre ce que je croyais pour acquis et me refaire de nouvelles bases.

En 2016, j’ai décidé de quitter mon poste en recherche pour fonder ma pratique privée en naturopathie fonctionnelle. Je m’inscris donc au programme de la Functionnal Medicine University tout en travaillant en clinique. Mais tous les protocoles de suppléments, de tests, etc. me dépassent, car je me dis pourquoi ne pas revenir simplement à la base. À quoi servent tous ces suppléments si les fondations ne sont pas bonnes. Après tout, éteindre un feu en jetant de l’huile sur le feu, ça ne fonctionne pas?

Mais qu’est-ce que la médecine fonctionnelle?

La médecine fonctionnelle est basée sur la science. C’est une approche qui cherche à mieux comprendre les causes sous-jacentes des problèmes de santé, en utilisant une approche globale qui engage à la fois le client et le thérapeute. Au lieu d’être centré sur la maladie, le thérapeute en médecine fonctionnelle s’adresse à l’ensemble de la personne, et non seulement à un ensemble isolé de symptômes. Le thérapeute examine les interactions entre les facteurs génétiques, environnementaux et de mode de vie de la personne qui peuvent influencer la santé à long terme dans le but de soutenir l’expression unique de la santé et de la vitalité de chaque individu. Cette approche globale de la personne est fantastique, mais qu’en est-il de la réalité ?

La réalité

Malgré une certification en médecine fonctionnelle et plusieurs diplômes, je me questionne encore à savoir qu’elle est la meilleure approche. Qui sommes-nous en tant qu’humains et de quoi avons-nous vraiment besoin? Pourquoi autant de gens sont atteints de maladies chroniques? Malgré toutes les avancées scientifiques, notre santé ne cesse de se détériorer. Qu’avons-nous fait pour en arriver là? À trop vouloir compartimenter la santé, on a fini par oublier l’humain derrière.

Saviez-vous que seulement 12% des Américains sont en santé métabolique. 12%, c’est si peu. C’est le résultat de nos excès de bouffe, de travail, de stress, de consommation et du manque de soins et de temps qu’on s’offre à soi. On ne mange rien par accident, c’est une décision que l’on prend chaque fois que l’on mange. Graduellement, au fil des ans, j’ai aidé des milliers de clients à changer leurs habitudes de vie. Mon constat est le suivant : aucun supplément ne peut compenser pour de mauvaises habitudes alimentaires ou habitudes de vie (activité physique, gestion du stress, etc.), mais quand les conditions sont gagnantes, une capsule bien ciblée peut faire toute la différence.

Si le feu est pris dans la maison, est-ce le temps de peinturer? NON! Il faut éteindre le feu.

Parce que malgré tous les protocoles et les suppléments du monde rien ne peut compenser de mauvaises habitudes de vie. On ne peut pas négocier avec la nature. On ne peut pas compenser nos réels besoins par autre chose. C’est comme si vous partez en vacances 3 semaines et que vous laissez vos plantes au soleil en vous disant qu’au moins, même si elles n’auront pas d’eau, elles auront du soleil. Évidemment, une catastrophe vous attend au retour. C’est pareil pour nous, si on passe notre temps à masquer nos symptômes avec des anti-ceci ou des anti-cela, on ne fera qu’enlever la batterie du détecteur de fumée, mais il n’en demeure pas moins que le feu est quand même là.

On se fait dire que cuisiner c’est long et compliqué, on manque de temps pour tout et on passe tellement de temps à regarder les réseaux sociaux, la télévision, etc., mais ça ne nourrit pas. On possède tous le même temps et ce que l’on décide d’en faire est un choix.

Pourquoi ne pas avoir appelé ça : « médecine d’éducation en habitudes de vie » ? Car tant que l’on ne prend pas le temps d’éduquer les gens sur ce qui ne fonctionne pas pour eux, il s’avère difficile de faire des changements. Il est grand temps de changer notre vision des choses pour redonner aux gens le contrôle de leur santé. D’éduquer les gens sur leur santé et de les amener à considérer la santé comme le bien le plus précieux. Comme le dirait mon mentor Sachin Patel : « Le médecin du futur sera le patient ».

Et si au lieu d’attendre la maladie on créait la santé?

J’ai fini mon baccalauréat il y a plus de 20 ans. Déjà, il y a 20 ans, je trouvais que quelque chose clochait dans la manière de voir les maladies chroniques. J’ai donc fait une maîtrise, puis un doctorat pour essayer de mieux comprendre. C’est en 2010 que j’ai découvert la médecine fonctionnelle alors que ma fille, encore petite, était pleine d’eczéma, que ma santé déclinait et que ma mère a reçu un diagnostic de maladie auto-immune. C’est alors que j’ai réalisé que je ne connaissais pas grand-chose au fonctionnement de l’organisme et du métabolisme malgré 10 années d’études universitaires en poche. Il m’a fallu des années à désapprendre ce que je croyais pour acquis et me refaire de nouvelles bases.

En 2016, j’ai décidé de quitter mon poste en recherche pour fonder ma pratique privée en naturopathie fonctionnelle. Je m’inscris donc au programme de la Functionnal Medicine University tout en travaillant en clinique. Mais tous les protocoles de suppléments, de tests, etc. me dépassent, car je me dis pourquoi ne pas revenir simplement à la base. À quoi servent tous ces suppléments si les fondations ne sont pas bonnes. Après tout, éteindre un feu en jetant de l’huile sur le feu, ça ne fonctionne pas?

Mais qu’est-ce que la médecine fonctionnelle?

La médecine fonctionnelle est basée sur la science. C’est une approche qui cherche à mieux comprendre les causes sous-jacentes des problèmes de santé, en utilisant une approche globale qui engage à la fois le client et le thérapeute. Au lieu d’être centré sur la maladie, le thérapeute en médecine fonctionnelle s’adresse à l’ensemble de la personne, et non seulement à un ensemble isolé de symptômes. Le thérapeute examine les interactions entre les facteurs génétiques, environnementaux et de mode de vie de la personne qui peuvent influencer la santé à long terme dans le but de soutenir l’expression unique de la santé et de la vitalité de chaque individu. Cette approche globale de la personne est fantastique, mais qu’en est-il de la réalité ?

La réalité

Malgré une certification en médecine fonctionnelle et plusieurs diplômes, je me questionne encore à savoir qu’elle est la meilleure approche. Qui sommes-nous en tant qu’humains et de quoi avons-nous vraiment besoin? Pourquoi autant de gens sont atteints de maladies chroniques? Malgré toutes les avancées scientifiques, notre santé ne cesse de se détériorer. Qu’avons-nous fait pour en arriver là? À trop vouloir compartimenter la santé, on a fini par oublier l’humain derrière.

Saviez-vous que seulement 12% des Américains sont en santé métabolique. 12%, c’est si peu. C’est le résultat de nos excès de bouffe, de travail, de stress, de consommation et du manque de soins et de temps qu’on s’offre à soi. On ne mange rien par accident, c’est une décision que l’on prend chaque fois que l’on mange. Graduellement, au fil des ans, j’ai aidé des milliers de clients à changer leurs habitudes de vie. Mon constat est le suivant : aucun supplément ne peut compenser pour de mauvaises habitudes alimentaires ou habitudes de vie (activité physique, gestion du stress, etc.), mais quand les conditions sont gagnantes, une capsule bien ciblée peut faire toute la différence.

Si le feu est pris dans la maison, est-ce le temps de peinturer? NON! Il faut éteindre le feu.

Parce que malgré tous les protocoles et les suppléments du monde rien ne peut compenser de mauvaises habitudes de vie. On ne peut pas négocier avec la nature. On ne peut pas compenser nos réels besoins par autre chose. C’est comme si vous partez en vacances 3 semaines et que vous laissez vos plantes au soleil en vous disant qu’au moins, même si elles n’auront pas d’eau, elles auront du soleil. Évidemment, une catastrophe vous attend au retour. C’est pareil pour nous, si on passe notre temps à masquer nos symptômes avec des anti-ceci ou des anti-cela, on ne fera qu’enlever la batterie du détecteur de fumée, mais il n’en demeure pas moins que le feu est quand même là.

On se fait dire que cuisiner c’est long et compliqué, on manque de temps pour tout et on passe tellement de temps à regarder les réseaux sociaux, la télévision, etc., mais ça ne nourrit pas. On possède tous le même temps et ce que l’on décide d’en faire est un choix.

Pourquoi ne pas avoir appelé ça : « médecine d’éducation en habitudes de vie » ? Car tant que l’on ne prend pas le temps d’éduquer les gens sur ce qui ne fonctionne pas pour eux, il s’avère difficile de faire des changements. Il est grand temps de changer notre vision des choses pour redonner aux gens le contrôle de leur santé. D’éduquer les gens sur leur santé et de les amener à considérer la santé comme le bien le plus précieux. Comme le dirait mon mentor Sachin Patel : « Le médecin du futur sera le patient ».

Et si au lieu d’attendre la maladie on créait la santé?

Parce que oui, soyons claires, certains produits naturels peuvent améliorer les approches thérapeutiques modernes, surtout dans un contexte de vieillissement de la population. J’en suis fortement convaincu et je ne suis pas le seul. Mes propos risquent de choquer certaines personnes, mais il faut bien que quelqu’un en parle. Mieux vaut que ce soit un chercheur.

Ce n’est pas tous les produits, bien sûr! Il faut s’assurer de la qualité, des dosages des ingrédients utilisés et des évidences cliniques qui permettent d’affirmer les effets bénéfiques visés. La somme de données probantes est très élevée, mais pas pour tous les produits ni pour toutes les applications.

Par exemple, une analyse systématique récente de la littérature scientifique (Shinjyo et al, 2020), contenant deux méta-analyses positives, a conclu à l’efficacité de la valériane autant pour l’anxiété le jour que les problèmes de sommeil, basé sur 60 études cliniques. 60 études cliniques; est-ce que c’est suffisant pour en parler ? Votre médecin n’est pas au courant ? C’est tout à fait normal; personne ne va lui dire. Les médecins font très bien ce qu’on leur a demandé de faire. C’est tout le système qui est à revoir.

Donc, je vais vous donner 4 exemples pour lesquels il est évident que l’utilisation de produits de santé naturels de qualité peut améliorer les approches thérapeutiques conventionnelles, particulièrement pour les gens vieillissants. Juste avant, je vais vous présenter 5 angles à considérer pour discuter de la place des produits naturels de qualité dans l’offre thérapeutique. Donc en 6 points :

  1. Les risques de dépendances ou d’accoutumance
  2. Moins d’effets secondaires – la tapette à mouches
  3. Les problèmes non résolus
  4. La complémentarité des approches – la santé intégrative
  5. Le désir de favoriser une approche naturelle
  6. 4 exemples spécifiques

 

1. Risques de dépendances ou d’accoutumance

Il s’agit d’un sujet que vous avez peut-être déjà entendu parler concernant, par exemple, les somnifères pour dormir, ou encore, les opioïdes pour la douleur. La dépendance à un médicament est l’incapacité de réduire ou d’arrêter la prise d’un médicament dû à une prise plus ou moins répétée. Certains médicaments causent ainsi des dépendances très fortes qui nécessitent souvent 6 mois ou plus de sevrage avec des conséquences importantes sur la qualité de vie durant cette période de sevrage.

L’accoutumance est définie comme la baisse de la réponse à un médicament dû à l’usage répété qui nécessite alors soit une dose plus élevée, soit la prise d’un deuxième médicament. Cela est souvent accompagné d’une dépendance puisqu’il n’est plus possible d’arrêter la prise de ces médicaments. Des avertissements devraient vous être expliqués par votre médecin et votre pharmacien pour ces médicaments.

Les produits naturels de qualité qui sont utilisés pour les mêmes types d’applications ne causent habituellement pas de dépendance et d’accoutumance parce que leurs bénéfices cliniques dépendent de plusieurs molécules et de l’effet cumulés de plusieurs mécanismes d’action. Non pas d’un seul mécanisme fortement sollicité comme c’est le cas pour les médicaments. La valériane, mentionnée précédemment, en est un bon exemple pour son effet anxiolytique. Il s’agit aussi de la raison pour laquelle les produits de santé naturels présentent habituellement moins d’effets secondaires.

2. Moins d’effets secondaires – la tapette à mouches

Tel que mentionné, les extraits de plante tirent souvent leur efficacité de la synergie entre différents composés, ce qui les rend inutilisables pour le développement de médicaments, mais aussi moins sujets aux effets secondaires. Les effets secondaires des médicaments proviennent souvent d’une action très ciblée, très puissante, sur un seul mécanisme d’action. L’usage des médicaments pour certains problèmes légers revient à utiliser un marteau pour tuer des mouches : ça va fonctionner, mais vous risquez de faire des trous dans les murs. Les produits de santé naturels sont donc la tapette à mouches que l’on devrait essayer en premier lieu. Par exemple, pour la dépression, Amsterdam et ses collaborateurs (2016) avaient identifié 2 études cliniques randomisées avec placébo et 7 études cliniques observationnelles (N=860 au total) qui suggéraient un effet antidépresseur de la rhodiole. Cet effet fut comparé à un médicament antidépresseur, la sertraline, avec la conclusion que la rhodiole est un peu moins efficace, mais avec moins de 50% des effets secondaires du médicament (Mao et al, 2015).

3. Problèmes non résolus

Il existe plusieurs types de problèmes non résolus par les approches thérapeutiques conventionnelles, soit parce que la personne ne répond pas au traitement, soit parce qu’elle est allergique aux molécules utilisées, soit parce qu’il n’existe simplement pas de traitement ou de diagnostic clair. Par exemple, pour les douleurs chroniques, une personne allergique aux médicaments anti-inflammatoires peut trouver des solutions potentielles dans les produits de santé naturels de qualité. Il s’agit alors d’une alternative pouvant être essayée. C’est la même chose pour la fibromyalgie ou le syndrome de fatigue chronique. Aussi, il y aurait peut-être des solutions pour la Covid longue (symptômes résiduels qui perdurent plusieurs mois à la suite d’une contamination à la Covid-19).

4. Complémentarité des approches – la santé intégrative

Dans certains cas, il est simplement possible d’obtenir de meilleurs résultats en combinant les deux approches. Pour reprendre l’exemple de la rhodiole, un autre groupe de chercheur a confirmé un effet additif à la sertraline dépendamment de la dose (Gao et al, 2020). Donc, en plus de constituer une alternative à la prise d’antidépresseurs, la rhodiole pourrait être utilisée en concomitance et ainsi permettre de soit réduire la dose du médicament (pour réduire les effets secondaires) ou d’améliorer la qualité du traitement. Étant donné qu’elle présente moins d’effets secondaires, elle devrait logiquement être essayée en priorité pour valider si cela convient à la personne déprimée. Votre médecin n’est pas au courant ? C’est tout à fait normal; personne ne va lui dire et aucune formation ne lui est offerte dans le domaine au Québec.

Un autre exemple, une étude récente (Xi et al, 2021) a démontré de meilleurs résultats pour le traitement de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) en cumulant les approches de la médecine moderne avec la médecine traditionnelle chinoise. Il s’agit d’une confirmation de l’importance de la santé intégrative. Il serait peut-être temps qu’on l’enseigne dans nos universités ?

5. Désir de favoriser une approche naturelle

Ce dernier aspect fait référence au désir et au respect des patients. Par exemple, pour le traitement de la dépression ou de l’insomnie, peut-être que beaucoup de gens voudraient essayer d’éviter les antidépresseurs ou les somnifères en essayant en premier lieu une approche naturelle avec un produit de qualité. Il est évident que si cette possibilité ne leur est pas offerte, ils n’auront d’autres choix que de prendre les médicaments qui leur sont souvent présentés comme la seule option.

6. 4 exemples spécifiques

Problèmes de sommeil

Saviez-vous que selon un guide de pratique clinique publié dans la revue ‘’ Canadian Family Physician | Le médecin de famille canadien (2018)’’, il n’y aurait aucun usage justifiable des benzodiazépines pour les gens de plus de 65 ans et pour une consommation de plus de 4 semaines pour les moins de 65 ans? L’équipe de cette publication scientifique comptait 8 cliniciens : 1 médecin de famille, 2 psychiatres, 1 psychologue clinique, 1 pharmacologue clinique, 2 pharmaciennes cliniques et 1 gériatre. Il s’agit donc à la fois de médicaments causant des dépendances et accoutumances, des effets secondaires importants (risques de chute, augmentation des risques d’Alzheimer), mais aussi de problèmes non résolus puisqu’habituellement, rien d’autre n’est proposé pour soit accompagner le sevrage, soit remplacer cette médication inappropriée. Il y a clairement ici une place pour la santé intégrative et l’usage de produits naturels de qualité.

Problèmes de stress

Les médicaments anxiolytiques causent très souvent des dépendances ou des accoutumances tout comme les somnifères. Souvent, il s’agit des mêmes médicaments ou du même type de médicaments. Les commentaires précédents concernant les somnifères s’appliquent donc ici aussi. S’ajoute à ceux-ci l’usage des antidépresseurs. Personnellement, je crois qu’il s’agit d’une classe de médicaments beaucoup trop utilisée, et ce, sans en aviser suffisamment les utilisateurs(trices) des risques potentiels. Il est à souligner que le Canada, et encore plus particulièrement le Québec, est un des endroits dans le monde qui utilise le plus d’antidépresseur. Ça doit être déprimant d’être québécois…

Toutefois, le principal problème n’est pas là. Ces médicaments, qui devraient être évités autant que possible, sont présentés comme la seule option valable, sans aucune autre alternative. Comprenez-moi bien, dans beaucoup de situations l’usage des antidépresseurs est nécessaire et souhaitable, mais pour beaucoup de gens, l’activité physique, une meilleure hygiène de vie, une thérapie cognitivo-comportementale et/ou des produits de santé naturels de qualité auraient peut-être permis d’éviter la médication.

Déprime saisonnière ou autre

Malheureusement, l’usage des antidépresseurs suit une variation annuelle qui reflète des facteurs externes prédisposant à la déprime. Parmi ceux-ci, la déprime saisonnière trouve bien sûr une partie de ses raisons dans la baisse de la luminosité (et de la production de vitamine D), mais probablement aussi dans le changement des activités, la baisse du niveau d’activités physiques, le changement de l’alimentation et d’autres facteurs. Ici aussi, avant de traiter le symptôme avec des médicaments qui peuvent causer des torts, nous devrions considérer les sources du problème et agir en amont. Les habitudes de vie, l’amélioration du sommeil, l’alimentation et les produits naturels de qualité peuvent surement aider.

La douleur

La gestion de la douleur est une des facettes pour laquelle la réponse à des traitements ou à des approches complémentaires varie grandement. Plusieurs approches peuvent être considérées et elles devraient être offertes au même titre que la médication, avant, en concomitance ou comme dernier recourt si les gens sont allergiques ou qu’ils ont trop d’effets secondaires ou qu’ils ne répondent pas aux traitements proposés. Parlez-en à votre naturopathe! Il saura vous orienter vers les différentes possibilités à votre portée, dont les suppléments applicables à votre situation.

Conclusion

Il existe une place pour les produits de santé naturels efficaces, non pas seulement pour les aspects de nutrition, mais aussi pour compléter les besoins des approches conventionnelles. La maladie n’est pas le symptôme d’une carence en médicament et il faut arrêter de tout opposer comme si une approche détenait la vérité. La santé intégrative, qui consiste à tenir compte de l’ensemble des approches documentées scientifiquement, devrait permettre de plus grands bénéfices pour tous, et ce, dans le respect des choix de la personne.

 

 

Références:

  • Amsterdam JD, Panossian AG. Rhodiola rosea L. as a putative botanical antidepressant. Phytomedicine. 2016 Jun 15;23(7):770-83.
  • Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD : Vivre jeune DEUX fois plus longtemps, chapitre 12 : Sommeil. Marcel Broquet la nouvelle édition, 270 pages.
  • Gao et al, 2020. Antidepressants effects of Rhodiola capsule combined with sertraline for major depressive disorder: A randomized double-blind placebo-controlled clinical trial. J Affect Disord. 2020 Mar 15;265:99-103.
  • Georgiev et al, 2013. Harpagoside: from Kalahari Desert to pharmacy shelf. Phytochemistry. 2013 Aug;92:8-15. doi: 10.1016/j.phytochem.2013.04.009. Epub 2013 May 1. PMID: 23642455.
  • Mao et al, 2015. Rhodiola rosea versus sertraline for major depressive disorder: A randomized placebo-controlled trial. Phytomedicine. 2015 Mar 15;22(3):394-9.
  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64: MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Site Internet Choisir avec soin : choisiravecsoin.org. Choisir avec soin est la version francophone de la campagne nationale Choosing Wisely Canada. Choisir avec soin agit comme porte-parole national pour la réduction des examens et des traitements inutiles en santé.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.
  • Xi et al, 2021. Application of traditional Chinese and Western medicine combined with chronic disease management in pulmonary rehabilitation and evaluation of efficacy. Am J Transl Res. 2021;13(6):6372-6381. Published 2021 Jun 15.

Parce que oui, soyons claires, certains produits naturels peuvent améliorer les approches thérapeutiques modernes, surtout dans un contexte de vieillissement de la population. J’en suis fortement convaincu et je ne suis pas le seul. Mes propos risquent de choquer certaines personnes, mais il faut bien que quelqu’un en parle. Mieux vaut que ce soit un chercheur.

Ce n’est pas tous les produits, bien sûr! Il faut s’assurer de la qualité, des dosages des ingrédients utilisés et des évidences cliniques qui permettent d’affirmer les effets bénéfiques visés. La somme de données probantes est très élevée, mais pas pour tous les produits ni pour toutes les applications.

Par exemple, une analyse systématique récente de la littérature scientifique (Shinjyo et al, 2020), contenant deux méta-analyses positives, a conclu à l’efficacité de la valériane autant pour l’anxiété le jour que les problèmes de sommeil, basé sur 60 études cliniques. 60 études cliniques; est-ce que c’est suffisant pour en parler ? Votre médecin n’est pas au courant ? C’est tout à fait normal; personne ne va lui dire. Les médecins font très bien ce qu’on leur a demandé de faire. C’est tout le système qui est à revoir.

Donc, je vais vous donner 4 exemples pour lesquels il est évident que l’utilisation de produits de santé naturels de qualité peut améliorer les approches thérapeutiques conventionnelles, particulièrement pour les gens vieillissants. Juste avant, je vais vous présenter 5 angles à considérer pour discuter de la place des produits naturels de qualité dans l’offre thérapeutique. Donc en 6 points :

  1. Les risques de dépendances ou d’accoutumance
  2. Moins d’effets secondaires – la tapette à mouches
  3. Les problèmes non résolus
  4. La complémentarité des approches – la santé intégrative
  5. Le désir de favoriser une approche naturelle
  6. 4 exemples spécifiques

 

1. Risques de dépendances ou d’accoutumance

Il s’agit d’un sujet que vous avez peut-être déjà entendu parler concernant, par exemple, les somnifères pour dormir, ou encore, les opioïdes pour la douleur. La dépendance à un médicament est l’incapacité de réduire ou d’arrêter la prise d’un médicament dû à une prise plus ou moins répétée. Certains médicaments causent ainsi des dépendances très fortes qui nécessitent souvent 6 mois ou plus de sevrage avec des conséquences importantes sur la qualité de vie durant cette période de sevrage.

L’accoutumance est définie comme la baisse de la réponse à un médicament dû à l’usage répété qui nécessite alors soit une dose plus élevée, soit la prise d’un deuxième médicament. Cela est souvent accompagné d’une dépendance puisqu’il n’est plus possible d’arrêter la prise de ces médicaments. Des avertissements devraient vous être expliqués par votre médecin et votre pharmacien pour ces médicaments.

Les produits naturels de qualité qui sont utilisés pour les mêmes types d’applications ne causent habituellement pas de dépendance et d’accoutumance parce que leurs bénéfices cliniques dépendent de plusieurs molécules et de l’effet cumulés de plusieurs mécanismes d’action. Non pas d’un seul mécanisme fortement sollicité comme c’est le cas pour les médicaments. La valériane, mentionnée précédemment, en est un bon exemple pour son effet anxiolytique. Il s’agit aussi de la raison pour laquelle les produits de santé naturels présentent habituellement moins d’effets secondaires.

2. Moins d’effets secondaires – la tapette à mouches

Tel que mentionné, les extraits de plante tirent souvent leur efficacité de la synergie entre différents composés, ce qui les rend inutilisables pour le développement de médicaments, mais aussi moins sujets aux effets secondaires. Les effets secondaires des médicaments proviennent souvent d’une action très ciblée, très puissante, sur un seul mécanisme d’action. L’usage des médicaments pour certains problèmes légers revient à utiliser un marteau pour tuer des mouches : ça va fonctionner, mais vous risquez de faire des trous dans les murs. Les produits de santé naturels sont donc la tapette à mouches que l’on devrait essayer en premier lieu. Par exemple, pour la dépression, Amsterdam et ses collaborateurs (2016) avaient identifié 2 études cliniques randomisées avec placébo et 7 études cliniques observationnelles (N=860 au total) qui suggéraient un effet antidépresseur de la rhodiole. Cet effet fut comparé à un médicament antidépresseur, la sertraline, avec la conclusion que la rhodiole est un peu moins efficace, mais avec moins de 50% des effets secondaires du médicament (Mao et al, 2015).

3. Problèmes non résolus

Il existe plusieurs types de problèmes non résolus par les approches thérapeutiques conventionnelles, soit parce que la personne ne répond pas au traitement, soit parce qu’elle est allergique aux molécules utilisées, soit parce qu’il n’existe simplement pas de traitement ou de diagnostic clair. Par exemple, pour les douleurs chroniques, une personne allergique aux médicaments anti-inflammatoires peut trouver des solutions potentielles dans les produits de santé naturels de qualité. Il s’agit alors d’une alternative pouvant être essayée. C’est la même chose pour la fibromyalgie ou le syndrome de fatigue chronique. Aussi, il y aurait peut-être des solutions pour la Covid longue (symptômes résiduels qui perdurent plusieurs mois à la suite d’une contamination à la Covid-19).

4. Complémentarité des approches – la santé intégrative

Dans certains cas, il est simplement possible d’obtenir de meilleurs résultats en combinant les deux approches. Pour reprendre l’exemple de la rhodiole, un autre groupe de chercheur a confirmé un effet additif à la sertraline dépendamment de la dose (Gao et al, 2020). Donc, en plus de constituer une alternative à la prise d’antidépresseurs, la rhodiole pourrait être utilisée en concomitance et ainsi permettre de soit réduire la dose du médicament (pour réduire les effets secondaires) ou d’améliorer la qualité du traitement. Étant donné qu’elle présente moins d’effets secondaires, elle devrait logiquement être essayée en priorité pour valider si cela convient à la personne déprimée. Votre médecin n’est pas au courant ? C’est tout à fait normal; personne ne va lui dire et aucune formation ne lui est offerte dans le domaine au Québec.

Un autre exemple, une étude récente (Xi et al, 2021) a démontré de meilleurs résultats pour le traitement de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) en cumulant les approches de la médecine moderne avec la médecine traditionnelle chinoise. Il s’agit d’une confirmation de l’importance de la santé intégrative. Il serait peut-être temps qu’on l’enseigne dans nos universités ?

5. Désir de favoriser une approche naturelle

Ce dernier aspect fait référence au désir et au respect des patients. Par exemple, pour le traitement de la dépression ou de l’insomnie, peut-être que beaucoup de gens voudraient essayer d’éviter les antidépresseurs ou les somnifères en essayant en premier lieu une approche naturelle avec un produit de qualité. Il est évident que si cette possibilité ne leur est pas offerte, ils n’auront d’autres choix que de prendre les médicaments qui leur sont souvent présentés comme la seule option.

6. 4 exemples spécifiques

Problèmes de sommeil

Saviez-vous que selon un guide de pratique clinique publié dans la revue ‘’ Canadian Family Physician | Le médecin de famille canadien (2018)’’, il n’y aurait aucun usage justifiable des benzodiazépines pour les gens de plus de 65 ans et pour une consommation de plus de 4 semaines pour les moins de 65 ans? L’équipe de cette publication scientifique comptait 8 cliniciens : 1 médecin de famille, 2 psychiatres, 1 psychologue clinique, 1 pharmacologue clinique, 2 pharmaciennes cliniques et 1 gériatre. Il s’agit donc à la fois de médicaments causant des dépendances et accoutumances, des effets secondaires importants (risques de chute, augmentation des risques d’Alzheimer), mais aussi de problèmes non résolus puisqu’habituellement, rien d’autre n’est proposé pour soit accompagner le sevrage, soit remplacer cette médication inappropriée. Il y a clairement ici une place pour la santé intégrative et l’usage de produits naturels de qualité.

Problèmes de stress

Les médicaments anxiolytiques causent très souvent des dépendances ou des accoutumances tout comme les somnifères. Souvent, il s’agit des mêmes médicaments ou du même type de médicaments. Les commentaires précédents concernant les somnifères s’appliquent donc ici aussi. S’ajoute à ceux-ci l’usage des antidépresseurs. Personnellement, je crois qu’il s’agit d’une classe de médicaments beaucoup trop utilisée, et ce, sans en aviser suffisamment les utilisateurs(trices) des risques potentiels. Il est à souligner que le Canada, et encore plus particulièrement le Québec, est un des endroits dans le monde qui utilise le plus d’antidépresseur. Ça doit être déprimant d’être québécois…

Toutefois, le principal problème n’est pas là. Ces médicaments, qui devraient être évités autant que possible, sont présentés comme la seule option valable, sans aucune autre alternative. Comprenez-moi bien, dans beaucoup de situations l’usage des antidépresseurs est nécessaire et souhaitable, mais pour beaucoup de gens, l’activité physique, une meilleure hygiène de vie, une thérapie cognitivo-comportementale et/ou des produits de santé naturels de qualité auraient peut-être permis d’éviter la médication.

Déprime saisonnière ou autre

Malheureusement, l’usage des antidépresseurs suit une variation annuelle qui reflète des facteurs externes prédisposant à la déprime. Parmi ceux-ci, la déprime saisonnière trouve bien sûr une partie de ses raisons dans la baisse de la luminosité (et de la production de vitamine D), mais probablement aussi dans le changement des activités, la baisse du niveau d’activités physiques, le changement de l’alimentation et d’autres facteurs. Ici aussi, avant de traiter le symptôme avec des médicaments qui peuvent causer des torts, nous devrions considérer les sources du problème et agir en amont. Les habitudes de vie, l’amélioration du sommeil, l’alimentation et les produits naturels de qualité peuvent surement aider.

La douleur

La gestion de la douleur est une des facettes pour laquelle la réponse à des traitements ou à des approches complémentaires varie grandement. Plusieurs approches peuvent être considérées et elles devraient être offertes au même titre que la médication, avant, en concomitance ou comme dernier recourt si les gens sont allergiques ou qu’ils ont trop d’effets secondaires ou qu’ils ne répondent pas aux traitements proposés. Parlez-en à votre naturopathe! Il saura vous orienter vers les différentes possibilités à votre portée, dont les suppléments applicables à votre situation.

Conclusion

Il existe une place pour les produits de santé naturels efficaces, non pas seulement pour les aspects de nutrition, mais aussi pour compléter les besoins des approches conventionnelles. La maladie n’est pas le symptôme d’une carence en médicament et il faut arrêter de tout opposer comme si une approche détenait la vérité. La santé intégrative, qui consiste à tenir compte de l’ensemble des approches documentées scientifiquement, devrait permettre de plus grands bénéfices pour tous, et ce, dans le respect des choix de la personne.

 

 

Références:

  • Amsterdam JD, Panossian AG. Rhodiola rosea L. as a putative botanical antidepressant. Phytomedicine. 2016 Jun 15;23(7):770-83.
  • Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD : Vivre jeune DEUX fois plus longtemps, chapitre 12 : Sommeil. Marcel Broquet la nouvelle édition, 270 pages.
  • Gao et al, 2020. Antidepressants effects of Rhodiola capsule combined with sertraline for major depressive disorder: A randomized double-blind placebo-controlled clinical trial. J Affect Disord. 2020 Mar 15;265:99-103.
  • Georgiev et al, 2013. Harpagoside: from Kalahari Desert to pharmacy shelf. Phytochemistry. 2013 Aug;92:8-15. doi: 10.1016/j.phytochem.2013.04.009. Epub 2013 May 1. PMID: 23642455.
  • Mao et al, 2015. Rhodiola rosea versus sertraline for major depressive disorder: A randomized placebo-controlled trial. Phytomedicine. 2015 Mar 15;22(3):394-9.
  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64: MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Site Internet Choisir avec soin : choisiravecsoin.org. Choisir avec soin est la version francophone de la campagne nationale Choosing Wisely Canada. Choisir avec soin agit comme porte-parole national pour la réduction des examens et des traitements inutiles en santé.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.
  • Xi et al, 2021. Application of traditional Chinese and Western medicine combined with chronic disease management in pulmonary rehabilitation and evaluation of efficacy. Am J Transl Res. 2021;13(6):6372-6381. Published 2021 Jun 15.

Dernièrement, je suis tombé sur un texte qui mentionnait que le jeûne n’est pas un outil thérapeutique. Eh bien, c’est faux. Le jeûne peut être un outil thérapeutique, mais il peut aussi faire partie des saines habitudes de vie sans qu’il soit question de traitement ou de protocole.

Son usage thérapeutique fut popularisé au cours des dernières années, par un médecin de Toronto, le Dr Jason Fung. Après avoir terminé ses études de médecine, il a complété une spécialisation en néphrologie en Californie. Sa spécialisation en néphrologie, la médecine des reins, l’a amenée à soigner des patients obèses et diabétiques avec des médicaments ou de la chirurgie bariatrique. Cherchant un moyen de les faire maigrir et de leur permettre de maintenir leur poids et leur glycémie durablement, il s’est intéressé au jeûne. Il a donc étudié les effets biologiques du jeûne, les applications cliniques et il a décidé de commencer à le prescrire. Son livre, Le guide complet du jeûne, est né de ses recherches d’informations, mais surtout, de son expérience clinique.

Il est donc possible d’utiliser le jeûne comme outil thérapeutique, entre autres les jeûnes prolongés sous supervision médicale, mais aussi, de l’intégrer à vos habitudes de vie comme un moyen de contrôle du poids corporel et de longévité accrue. Dans mon sixième article sur le jeûne, je vais vous parler :

  1. de son lien avec les recherches sur la longévité,
  2. le jeûne d’un point de vue biologique,
  3. du développement de la flexibilité métabolique,
  4. des mimétismes naturels qui peuvent améliorer ces processus bénéfiques,
  5. de l’intégration du jeûne aux habitudes de vie et
  6. de mon expérience personnelle des deux dernières années, sans traitement ni protocole.

1. Le lien entre les recherches sur la longévité et le jeûne.

Le jeûne provoque des changements métaboliques qui sont bénéfiques, mais saviez-vous qu’ils sont directement reliés au processus du vieillissement primaire? Il permet à la fois d’améliorer la réparation cellulaire et de ralentir le vieillissement. Un des plus prestigieux journaux scientifiques dans le monde de la médecine a même récemment publié sur le sujet. Je vais y revenir.

Mon domaine est la recherche sur la longévité cellulaire et les saines habitudes de vie associée au vieillissement en santé; comment faire pour garder nos capacités le plus longtemps possible? Plusieurs chercheurs en recherche fondamentale sur le jeûne sont aussi des chercheurs sur le vieillissement primaire parce que les mêmes mécanismes y sont reliés.

Un exemple intéressant, en lien avec l’article que je vous ai mentionné, ce sont les chercheurs Rafael de Cabo et Mark P. Mattson. Deux chercheurs de l’Institut national du vieillissement, une division des National Institutes of Health des États-Unis, qui sont à l’origine de l’article de revu qui fut publié en décembre 2019 dans le New England Journal of Medecine. Pourquoi est-ce si important ?

Le New England Journal of Medicine (NEJM) est l’un des plus importants périodiques médicaux:

« Notre mission est d’apporter aux médecins les meilleures recherches et informations dans le domaine de la science biomédicale et de la pratique clinique et de présenter ces informations dans des formats compréhensibles et cliniquement utiles qui éclairent la prestation des soins de santé et améliorent les résultats pour les patients ».

Pour publier dans cette revue scientifique, il faut être considéré comme une sommité dans son domaine et apporter des informations qui sont utiles pour la pratique de la médecine. Il s’agit donc d’une démonstration éloquente que le jeûne peut être considéré comme une approche thérapeutique.

2. Le jeûne d’un point de vue biologique.

Le jeûne, c’est tout à fait naturel et ce fut surement omniprésent durant l’évolution humaine. Il est évident que l’être humain ne mangeait pas trois repas par jour en plus de deux collations à l’époque de l’homme des cavernes. Nous avons évolué pendant des milliers d’années avec l’objectif journalier de trouver de la nourriture pour réussir à survivre. Nous avons simplement à penser aux émissions de télévision qui mettent dans la nature des spécialistes de la survie en forêt, durant 3 semaines, avec seulement un couteau et un récipient pour la cuisson. Ils perdent entre 10 et 15 kilos habituellement parce qu’ils ne sont pas capables de manger suffisamment. Ainsi, l’être humain n’a surement pas évolué dans l’abondance.

Et donc, nous avons développé des mécanismes reliés au jeûne durant l’évolution. Qu’est-ce qui se passe d’un point de vue biologique? Le corps va premièrement s’adapter au manque de glucose en brulant les réserves de glycogène du foie (12 à 24 heures selon la demande énergétique). Il va commencer à produire du glucose à partir d’autres sources comme les protéines ou les graisses; ce que l’on appelle la néoglucogenèse. Ce qu’il y a de plus intéressant, c’est l’induction des mécanismes de recyclage (l’autophagie) et de réparation cellulaire (dont la réparation de l’ADN).

Le corps, qui comprend qu’il va manquer d’énergie, démarre l’utilisation des réserves énergétiques et tous les mécanismes de maintenance et de réparation pour être en mesure de traverser une période difficile. Il va aussi ralentir la poussée de l’organisme à vieillir. Réparer plus et vieillir moins; biologiquement parlant, le jeûne vous garde plus jeune, plus longtemps.

3. Le jeûne et la flexibilité métabolique

Ici, c’est une question d’épigénétique. L’épigénétique est la science de la régulation des gènes. C’est donc ce qui va être lu de notre génétique et la fréquence de cette lecture. Par exemple, une personne qui fait beaucoup d’activité physique à de meilleures capacités antioxydantes, car l’activité physique génère de l’oxydation et avec la fréquence, le corps va continuer à produire les antioxydants en plus grande quantité, même au repos.

Pour le jeûne, ce sont les gènes de régulation de l’utilisation des graisses comme source d’énergie, et d’autres sources comme les protéines, qui seront plus facilement accessibles. C’est un peu comme un livre de recettes qui contient votre recette préférée. Si vous la faite souvent, vous allez conserver le livre à portée de main, peut-être même ouvert à la bonne page, dans la cuisine. Le jeûne va permettre une plus grande efficacité à utiliser les graisses en maintenant la machinerie et l’information nécessaire sur place. Ça permet donc une plus grande efficacité énergétique. Je vais y revenir avec mon propre exemple.

4. Les mimétismes qui peuvent aussi améliorer le métabolisme (Vitoli Bien vieillir)

Il existe aussi des molécules qui peuvent améliorer le métabolisme énergétique et stimuler les mécanismes de maintenance et de réparation. Nous les appelions, depuis 20 ans environ, les mimétismes de la restriction calorique (parce que c’est à partir de la restriction calorique que les nombreux effets bénéfiques ont été identifiés). Toutefois, leurs multiples effets à ralentir le vieillissement primaire, la poussée de l’organisme à vieillir, ont fait en sorte que nous les appelons maintenant les agents gérosuppresseurs; des suppresseurs du vieillissement. Parce que oui, en passant, le manque d’énergie, le jeûne ou la restriction calorique réduisent la poussée de l’organisme à vieillir, ce que nous appelons le vieillissement primaire.

C’est mon domaine de recherche et nous avons un important programme avec l’Université Concordia supporté par le Conseil de Recherche en Science Naturelle et en Génie du Canada. Je suis très fier de vous mentionner que les meilleurs agents gérosuppresseurs connus actuellement sont dans un produit que j’ai moi-même développé et que vous pouvez trouver dans environ 2000 points de vente au Québec, dont toutes les grandes pharmacies et beaucoup de magasins d’aliments naturels. Il s’appelle : VitoliMD Bien vieillir.

5. Intégration du jeûne aux habitudes de vie

Pour intégrer le jeûne à vos habitudes de vie, c’est plus facile que vous pourriez l’imaginer. Le premier pas à faire est de réaliser que nous sommes conditionnés à manger à certains moments de la journée. Vous aurez donc plus faim à midi parce que vous êtes habitué de manger à midi. Un des meilleurs trucs est de consommer un bouillon d’os lorsqu’arrive le temps du repas afin de faire quelque chose de différent qui va venir aider à répondre au besoin du conditionnement. En y allant graduellement, vous aurez de plus en plus de faciliter à faire des périodes de plus en plus longues.

6. Mon expérience personnelle

J’ai toujours eu une grande facilité à ne pas déjeuner, donc c’est facile, on se rend au dîner. Au dîner, j’ai remarqué que si j’attends jusqu’à 14h00, je vais facilement me rendre au souper. J’ai donc sauté le dîner environ 2 fois par semaine durant plusieurs semaines pour, par la suite, le faire 3 ou 4 fois par semaine. Maintenant, c’est à raison de 5 fois par semaine.

Après un an, j’ai remarqué que je suis capable de m’entraîner sans avoir mangé de la journée. Je n’aurais jamais été capable auparavant. J’aurais eu des étourdissements dus à la baisse du glucose sanguin. C’est ce que l’on appelle une plus grande flexibilité métabolique. J’ai entraîné mon corps à puiser plus facilement dans les différentes réserves énergétiques. Il est toutefois important d’y aller graduellement et de prendre le temps de s’adapter à ne pas manger.

 

 

Références:

  • Anton SD, Moehl K, Donahoo WT, et al. Flipping the Metabolic Switch: Understanding and Applying the Health Benefits of Fasting. Obesity (Silver Spring). 2018;26(2):254‐268.
  • Bagherniya M, Butler AE, Barreto GE, Sahebkar A. 2018. The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature. Ageing Res Rev. 2018;47:183‐197.
  • de Cabo R, Mattson MP, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. N Engl J Med. 2019 Dec 26;381(26):2541-2551. doi: 10.1056/NEJMra1905136. Erratum in: N Engl J Med. 2020 Jan 16;382(3):298. Erratum in: N Engl J Med. 2020 Mar 5;382(10):978. PMID: 31881139.
  • de Pablos RM, Espinosa-Oliva AM, Hornedo-Ortega R, Cano M, Arguelles S. 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019;143:58‐72.
  • Dr Jason Fung, 2017. Le guide complet du jeûne. Editeur français : Thierry Souccar Editions. 374 pages.
  • Eric Simard, 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 365 pages.
  • Leri M, Scuto M, Ontario ML, et al. 2020. Healthy Effects of Plant Polyphenols: Molecular Mechanisms. Int J Mol Sci. 2020;21(4):1250. Published 2020 Feb 13.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7.
  • Pallauf K, Giller K, Huebbe P, Rimbach G. 2013. Nutrition and healthy ageing: calorie restriction or polyphenol-rich “MediterrAsian” diet?. Oxid Med Cell Longev. 2013;2013:707421.
  • Patterson RE, Sears DD, 2017. Metabolic Effects of Intermittent Fasting. Annu Rev Nutr. 2017 Aug 21;37:371-393. doi: 10.1146/annurev-nutr-071816-064634. Epub 2017 Jul 17. PMID: 28715993.
  • Stekovic S, Hofer SJ, Tripolt N, et al. 2019. Alternate Day Fasting Improves Physiological and Molecular Markers of Aging in Healthy, Non-obese Humans [published correction appears in Cell Metab. 2020 Apr 7;31(4):878-881]. Cell Metab. 2019;30(3):462‐476.

Dernièrement, je suis tombé sur un texte qui mentionnait que le jeûne n’est pas un outil thérapeutique. Eh bien, c’est faux. Le jeûne peut être un outil thérapeutique, mais il peut aussi faire partie des saines habitudes de vie sans qu’il soit question de traitement ou de protocole.

Son usage thérapeutique fut popularisé au cours des dernières années, par un médecin de Toronto, le Dr Jason Fung. Après avoir terminé ses études de médecine, il a complété une spécialisation en néphrologie en Californie. Sa spécialisation en néphrologie, la médecine des reins, l’a amenée à soigner des patients obèses et diabétiques avec des médicaments ou de la chirurgie bariatrique. Cherchant un moyen de les faire maigrir et de leur permettre de maintenir leur poids et leur glycémie durablement, il s’est intéressé au jeûne. Il a donc étudié les effets biologiques du jeûne, les applications cliniques et il a décidé de commencer à le prescrire. Son livre, Le guide complet du jeûne, est né de ses recherches d’informations, mais surtout, de son expérience clinique.

Il est donc possible d’utiliser le jeûne comme outil thérapeutique, entre autres les jeûnes prolongés sous supervision médicale, mais aussi, de l’intégrer à vos habitudes de vie comme un moyen de contrôle du poids corporel et de longévité accrue. Dans mon sixième article sur le jeûne, je vais vous parler :

  1. de son lien avec les recherches sur la longévité,
  2. le jeûne d’un point de vue biologique,
  3. du développement de la flexibilité métabolique,
  4. des mimétismes naturels qui peuvent améliorer ces processus bénéfiques,
  5. de l’intégration du jeûne aux habitudes de vie et
  6. de mon expérience personnelle des deux dernières années, sans traitement ni protocole.

1. Le lien entre les recherches sur la longévité et le jeûne.

Le jeûne provoque des changements métaboliques qui sont bénéfiques, mais saviez-vous qu’ils sont directement reliés au processus du vieillissement primaire? Il permet à la fois d’améliorer la réparation cellulaire et de ralentir le vieillissement. Un des plus prestigieux journaux scientifiques dans le monde de la médecine a même récemment publié sur le sujet. Je vais y revenir.

Mon domaine est la recherche sur la longévité cellulaire et les saines habitudes de vie associée au vieillissement en santé; comment faire pour garder nos capacités le plus longtemps possible? Plusieurs chercheurs en recherche fondamentale sur le jeûne sont aussi des chercheurs sur le vieillissement primaire parce que les mêmes mécanismes y sont reliés.

Un exemple intéressant, en lien avec l’article que je vous ai mentionné, ce sont les chercheurs Rafael de Cabo et Mark P. Mattson. Deux chercheurs de l’Institut national du vieillissement, une division des National Institutes of Health des États-Unis, qui sont à l’origine de l’article de revu qui fut publié en décembre 2019 dans le New England Journal of Medecine. Pourquoi est-ce si important ?

Le New England Journal of Medicine (NEJM) est l’un des plus importants périodiques médicaux:

« Notre mission est d’apporter aux médecins les meilleures recherches et informations dans le domaine de la science biomédicale et de la pratique clinique et de présenter ces informations dans des formats compréhensibles et cliniquement utiles qui éclairent la prestation des soins de santé et améliorent les résultats pour les patients ».

Pour publier dans cette revue scientifique, il faut être considéré comme une sommité dans son domaine et apporter des informations qui sont utiles pour la pratique de la médecine. Il s’agit donc d’une démonstration éloquente que le jeûne peut être considéré comme une approche thérapeutique.

2. Le jeûne d’un point de vue biologique.

Le jeûne, c’est tout à fait naturel et ce fut surement omniprésent durant l’évolution humaine. Il est évident que l’être humain ne mangeait pas trois repas par jour en plus de deux collations à l’époque de l’homme des cavernes. Nous avons évolué pendant des milliers d’années avec l’objectif journalier de trouver de la nourriture pour réussir à survivre. Nous avons simplement à penser aux émissions de télévision qui mettent dans la nature des spécialistes de la survie en forêt, durant 3 semaines, avec seulement un couteau et un récipient pour la cuisson. Ils perdent entre 10 et 15 kilos habituellement parce qu’ils ne sont pas capables de manger suffisamment. Ainsi, l’être humain n’a surement pas évolué dans l’abondance.

Et donc, nous avons développé des mécanismes reliés au jeûne durant l’évolution. Qu’est-ce qui se passe d’un point de vue biologique? Le corps va premièrement s’adapter au manque de glucose en brulant les réserves de glycogène du foie (12 à 24 heures selon la demande énergétique). Il va commencer à produire du glucose à partir d’autres sources comme les protéines ou les graisses; ce que l’on appelle la néoglucogenèse. Ce qu’il y a de plus intéressant, c’est l’induction des mécanismes de recyclage (l’autophagie) et de réparation cellulaire (dont la réparation de l’ADN).

Le corps, qui comprend qu’il va manquer d’énergie, démarre l’utilisation des réserves énergétiques et tous les mécanismes de maintenance et de réparation pour être en mesure de traverser une période difficile. Il va aussi ralentir la poussée de l’organisme à vieillir. Réparer plus et vieillir moins; biologiquement parlant, le jeûne vous garde plus jeune, plus longtemps.

3. Le jeûne et la flexibilité métabolique

Ici, c’est une question d’épigénétique. L’épigénétique est la science de la régulation des gènes. C’est donc ce qui va être lu de notre génétique et la fréquence de cette lecture. Par exemple, une personne qui fait beaucoup d’activité physique à de meilleures capacités antioxydantes, car l’activité physique génère de l’oxydation et avec la fréquence, le corps va continuer à produire les antioxydants en plus grande quantité, même au repos.

Pour le jeûne, ce sont les gènes de régulation de l’utilisation des graisses comme source d’énergie, et d’autres sources comme les protéines, qui seront plus facilement accessibles. C’est un peu comme un livre de recettes qui contient votre recette préférée. Si vous la faite souvent, vous allez conserver le livre à portée de main, peut-être même ouvert à la bonne page, dans la cuisine. Le jeûne va permettre une plus grande efficacité à utiliser les graisses en maintenant la machinerie et l’information nécessaire sur place. Ça permet donc une plus grande efficacité énergétique. Je vais y revenir avec mon propre exemple.

4. Les mimétismes qui peuvent aussi améliorer le métabolisme (Vitoli Bien vieillir)

Il existe aussi des molécules qui peuvent améliorer le métabolisme énergétique et stimuler les mécanismes de maintenance et de réparation. Nous les appelions, depuis 20 ans environ, les mimétismes de la restriction calorique (parce que c’est à partir de la restriction calorique que les nombreux effets bénéfiques ont été identifiés). Toutefois, leurs multiples effets à ralentir le vieillissement primaire, la poussée de l’organisme à vieillir, ont fait en sorte que nous les appelons maintenant les agents gérosuppresseurs; des suppresseurs du vieillissement. Parce que oui, en passant, le manque d’énergie, le jeûne ou la restriction calorique réduisent la poussée de l’organisme à vieillir, ce que nous appelons le vieillissement primaire.

C’est mon domaine de recherche et nous avons un important programme avec l’Université Concordia supporté par le Conseil de Recherche en Science Naturelle et en Génie du Canada. Je suis très fier de vous mentionner que les meilleurs agents gérosuppresseurs connus actuellement sont dans un produit que j’ai moi-même développé et que vous pouvez trouver dans environ 2000 points de vente au Québec, dont toutes les grandes pharmacies et beaucoup de magasins d’aliments naturels. Il s’appelle : VitoliMD Bien vieillir.

5. Intégration du jeûne aux habitudes de vie

Pour intégrer le jeûne à vos habitudes de vie, c’est plus facile que vous pourriez l’imaginer. Le premier pas à faire est de réaliser que nous sommes conditionnés à manger à certains moments de la journée. Vous aurez donc plus faim à midi parce que vous êtes habitué de manger à midi. Un des meilleurs trucs est de consommer un bouillon d’os lorsqu’arrive le temps du repas afin de faire quelque chose de différent qui va venir aider à répondre au besoin du conditionnement. En y allant graduellement, vous aurez de plus en plus de faciliter à faire des périodes de plus en plus longues.

6. Mon expérience personnelle

J’ai toujours eu une grande facilité à ne pas déjeuner, donc c’est facile, on se rend au dîner. Au dîner, j’ai remarqué que si j’attends jusqu’à 14h00, je vais facilement me rendre au souper. J’ai donc sauté le dîner environ 2 fois par semaine durant plusieurs semaines pour, par la suite, le faire 3 ou 4 fois par semaine. Maintenant, c’est à raison de 5 fois par semaine.

Après un an, j’ai remarqué que je suis capable de m’entraîner sans avoir mangé de la journée. Je n’aurais jamais été capable auparavant. J’aurais eu des étourdissements dus à la baisse du glucose sanguin. C’est ce que l’on appelle une plus grande flexibilité métabolique. J’ai entraîné mon corps à puiser plus facilement dans les différentes réserves énergétiques. Il est toutefois important d’y aller graduellement et de prendre le temps de s’adapter à ne pas manger.

 

 

Références:

  • Anton SD, Moehl K, Donahoo WT, et al. Flipping the Metabolic Switch: Understanding and Applying the Health Benefits of Fasting. Obesity (Silver Spring). 2018;26(2):254‐268.
  • Bagherniya M, Butler AE, Barreto GE, Sahebkar A. 2018. The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature. Ageing Res Rev. 2018;47:183‐197.
  • de Cabo R, Mattson MP, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. N Engl J Med. 2019 Dec 26;381(26):2541-2551. doi: 10.1056/NEJMra1905136. Erratum in: N Engl J Med. 2020 Jan 16;382(3):298. Erratum in: N Engl J Med. 2020 Mar 5;382(10):978. PMID: 31881139.
  • de Pablos RM, Espinosa-Oliva AM, Hornedo-Ortega R, Cano M, Arguelles S. 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019;143:58‐72.
  • Dr Jason Fung, 2017. Le guide complet du jeûne. Editeur français : Thierry Souccar Editions. 374 pages.
  • Eric Simard, 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 365 pages.
  • Leri M, Scuto M, Ontario ML, et al. 2020. Healthy Effects of Plant Polyphenols: Molecular Mechanisms. Int J Mol Sci. 2020;21(4):1250. Published 2020 Feb 13.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7.
  • Pallauf K, Giller K, Huebbe P, Rimbach G. 2013. Nutrition and healthy ageing: calorie restriction or polyphenol-rich “MediterrAsian” diet?. Oxid Med Cell Longev. 2013;2013:707421.
  • Patterson RE, Sears DD, 2017. Metabolic Effects of Intermittent Fasting. Annu Rev Nutr. 2017 Aug 21;37:371-393. doi: 10.1146/annurev-nutr-071816-064634. Epub 2017 Jul 17. PMID: 28715993.
  • Stekovic S, Hofer SJ, Tripolt N, et al. 2019. Alternate Day Fasting Improves Physiological and Molecular Markers of Aging in Healthy, Non-obese Humans [published correction appears in Cell Metab. 2020 Apr 7;31(4):878-881]. Cell Metab. 2019;30(3):462‐476.

Premièrement, je dois commencer en mentionnant que je suis un passionné du sport et de l’activité physique depuis que je suis né. Natif de Sherbrooke, je faisais partie de toutes les équipes sportives qu’il m’était possible de pratiquer, et ce, dès le primaire. Avec les années, j’ai développé un plus grand intérêt pour les sports d’équipes.

Je savais déjà très jeune ce que je voulais faire dans la vie (autre qu’être un athlète professionnel). Aider les gens à atteindre leurs objectifs et se dépasser.

Une fois au cégep, je choisis mon sport de prédilection et m’oriente vers le Collège Champlain à Lennoxville pour apprendre à maîtriser l’anglais et jouer au football. Pour ensuite aller à l’université de Sherbrooke où j’ai fait mon baccalauréat en Kinésiologie en plus de faire partie de l’équipe de football du Vert et Or pendant tout mon parcours universitaire de 4 ans. Au cours de mon baccalauréat, je commence déjà à travailler en préparation physique pour STAXX. Dès lors, je débute avec une clientèle très variée allant des jeunes du primaire à des athlètes universitaires, tous sports confondus.

À la fin de mes études, j’ai eu la chance de rencontrer celle qui est aujourd’hui ma femme et la mère de nos 2 petits garçons, âgés de 2 et 5 ans. Au travers de mes années de préparation physique et mentale avec les athlètes, j’ai également travaillé comme représentant pour Nike Team pour la région de l’Estrie.

C’est d’ailleurs 1 an avant la naissance d’Émile que je me suis questionné sur l’impact que je voulais avoir dans la vie. J’ai donc pris la décision de sortir de la performance athlétique pour me concentrer sur la performance au quotidien pour aider le plus de gens possible à se sentir mieux. C’est à ce moment que j’ai défini ma mission dans la vie : simplifier la santé pour motiver les gens à améliorer leurs habitudes de vie pour avoir plus d’énergie.

De cette mission, j’ai créé Bougezmieux. Son but : intervenir dans les entreprises pour améliorer la santé du personnel pour une meilleure productivité et diminuer l’absentéisme.

Depuis la création de Bougezmieux, tous les jours, je me fais un devoir d’écouter au moins 1 heure de podcast sur la santé avec des spécialistes certifiés en médecine fonctionnelle pour approfondir mes connaissances dans les différents piliers de la santé préventive.

Maintenant, avec la création de la plateforme HUMAIN360, j’espère pouvoir outiller et influencer des centaines de milliers de personnes vers une meilleure santé.

 

Jean-Christophe Poirier, kinésiologue

Fondateur chez Bougezmieux et co-fondateur Humain360

www.humain360.com

www.facebook.com/bougezmieux/

Premièrement, je dois commencer en mentionnant que je suis un passionné du sport et de l’activité physique depuis que je suis né. Natif de Sherbrooke, je faisais partie de toutes les équipes sportives qu’il m’était possible de pratiquer, et ce, dès le primaire. Avec les années, j’ai développé un plus grand intérêt pour les sports d’équipes.

Je savais déjà très jeune ce que je voulais faire dans la vie (autre qu’être un athlète professionnel). Aider les gens à atteindre leurs objectifs et se dépasser.

Une fois au cégep, je choisis mon sport de prédilection et m’oriente vers le Collège Champlain à Lennoxville pour apprendre à maîtriser l’anglais et jouer au football. Pour ensuite aller à l’université de Sherbrooke où j’ai fait mon baccalauréat en Kinésiologie en plus de faire partie de l’équipe de football du Vert et Or pendant tout mon parcours universitaire de 4 ans. Au cours de mon baccalauréat, je commence déjà à travailler en préparation physique pour STAXX. Dès lors, je débute avec une clientèle très variée allant des jeunes du primaire à des athlètes universitaires, tous sports confondus.

À la fin de mes études, j’ai eu la chance de rencontrer celle qui est aujourd’hui ma femme et la mère de nos 2 petits garçons, âgés de 2 et 5 ans. Au travers de mes années de préparation physique et mentale avec les athlètes, j’ai également travaillé comme représentant pour Nike Team pour la région de l’Estrie.

C’est d’ailleurs 1 an avant la naissance d’Émile que je me suis questionné sur l’impact que je voulais avoir dans la vie. J’ai donc pris la décision de sortir de la performance athlétique pour me concentrer sur la performance au quotidien pour aider le plus de gens possible à se sentir mieux. C’est à ce moment que j’ai défini ma mission dans la vie : simplifier la santé pour motiver les gens à améliorer leurs habitudes de vie pour avoir plus d’énergie.

De cette mission, j’ai créé Bougezmieux. Son but : intervenir dans les entreprises pour améliorer la santé du personnel pour une meilleure productivité et diminuer l’absentéisme.

Depuis la création de Bougezmieux, tous les jours, je me fais un devoir d’écouter au moins 1 heure de podcast sur la santé avec des spécialistes certifiés en médecine fonctionnelle pour approfondir mes connaissances dans les différents piliers de la santé préventive.

Maintenant, avec la création de la plateforme HUMAIN360, j’espère pouvoir outiller et influencer des centaines de milliers de personnes vers une meilleure santé.

 

Jean-Christophe Poirier, kinésiologue

Fondateur chez Bougezmieux et co-fondateur Humain360

www.humain360.com

www.facebook.com/bougezmieux/

Le système immunitaire a beaucoup attiré l’attention au cours des dernières années. Il est responsable de la défense de l’organisme, de nos risques d’infection, mais aussi, de l’inflammation, des allergies, d’une partie de la défense contre le cancer et des maladies auto-immunes comme l’arthrite rhumatoïde, le psoriasis et la maladie de Crohn. Il a aussi une influence importante sur notre métabolisme principalement dû aux réactions inflammatoires.

Bien sûr, plusieurs de nos habitudes de vie ont un impact sur le bon fonctionnement de votre système immunitaire. Avant tout, la qualité du sommeil et la gestion du stress. La majorité d’entre nous a déjà vécu une période particulièrement épuisante ou stressante qui fut suivie d’une grippe, d’un rhume ou d’un autre type d’infection. Vous pouvez utiliser VitoliMD Sommeil ou VitoliMD Stress et anxiété pour vous aider à avoir un sommeil naturel et réparateur et à bien gérer votre stress.

Il y a aussi l’alimentation. La saine alimentation, riche en fibres et en polyphénols végétaux, par une grande consommation de légumes, de grains entiers et de noix, favorise un microbiote sain et diversifié. Il est bien sûr possible d’avoir recours aux probiotiques. Ces bonnes bactéries de notre intestin sont en équilibre permanent avec les fonctions du système immunitaire. Un mauvais microbiote, contenant trop de mauvaises bactéries, influence négativement les fonctions immunitaires et peut favoriser l’inflammation et l’augmentation des symptômes des maladies auto-immunes ou des allergies. Dans l’autre sens, un système immunitaire débalancé, par exemple par une mauvaise gestion du stress, peut causer des problèmes de digestion et favoriser une mauvaise composition du microbiote. Cet équilibre est donc bidirectionnel.

Et les suppléments ?

Nous pourrions diviser en deux grandes catégories les suppléments pour le système immunitaire : 1) les vitamines et minéraux et 2) les extraits de plantes. Certaines vitamines et minéraux sont essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire comme le zinc et la vitamine D3. Pour ce qui est des extraits de plantes, il s’agit plus de réduire les symptômes et/ou les risques d’infection, par différents mécanismes parfois très complexes, qui incluent des effets antibactériens et antiviraux non spécifiques. Les deux extraits de plantes les mieux documentés scientifiquement pour ces applications sont probablement l’échinacée et l’astragale.

Dans le but d’offrir le produit le plus complet sur le marché, nous avons créé VitoliMD Immunité. Il contient des extraits standardisés d’échinacée, d’astragale et d’olives (le Complexe ProvitolMD exclusif). En plus des trois extraits de grande qualité de ces plantes spécifiques, il renferme de la vitamine D3 et du zinc afin d’améliorer la réponse du système immunitaire. Il peut être utilisé en prévention ou en traitement.

Pour ceux et celles qui veulent prévenir les infections en améliorant la santé du système immunitaire, nous recommandons d’utiliser une capsule le matin et une capsule le soir. Il est suggéré de cesser l’utilisation durant une semaine entre chaque bouteille et de recommencer au besoin.

En cas d’infections, afin de renforcer les défenses naturelles de l’organisme, vous pouvez utiliser VitoliMD Immunité jusqu’à la fin des symptômes; toujours une capsule le matin et une le soir.

Il est donc essentiel de conserver de bonnes habitudes alimentaires, de faire attention à la qualité du sommeil ainsi qu’à la gestion du stress et, au besoin, de considérer certains suppléments de qualité.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions mentionner leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • J’ai connu les produits Vitoli d’une personne qui m’en a parlé. Je les ai vus en pharmacie et à la télévision. J’ai décidé de les essayer. Moi aussi j’avais souvent des allergies et j’attrapais souvent des virus, la grippe et je faisais des pneumonies. J’avais des problèmes à mes glandes et depuis que j’utilise Vitoli Immunité, tout va mieux. Je vais bien et même l’asthme a disparu. Beaucoup de bienfaits. Je vis à Thetford Mines et c’est froid ici l’hiver. Merci Vitoli et merci Dr Simard. Georgette Frimmel, 59 ans, Thetford Mines.
  • J’ai vu une publicité et comme je voulais renforcer mon système immunitaire, j’ai essayé Vitoli. J’ai utilisé Vitoli Immunité cet hiver durant 3 mois et c’est la première fois depuis 6 ans que je ne fais pas de sinusites et de bronchites. Merci Vitoli. Johanne St-Georges, 62 ans, Notre-Dame-Des-Prairies.
  • Il y a quelques années, j’ai fait une pneumonie et comme je suis asthmatique, je suis restée fragile et j’attrapais le moindre petit virus. Mon frère m’a fait découvrir Vitoli Immunité et je peux vous dire qu’il a été très efficace. Depuis, j’en garde toujours à ma portée, car si je suis en contact avec mes allergies ou si je commence un mal de gorge ou un rhume, je prends mon Vitoli Immunité et ça fonctionne. Donc, cela m’évite des infections bronchiques et par le fait même les antibiotiques. Vitoli Immunité m’aide vraiment à renforcir mon système immunitaire. Je le recommande sans aucune hésitation, car il est très efficace. Sylvie Desbiens, 61 ans, Alma.
  • Je prenais déjà Vitoli Sommeil et Vitoli Articulations, dont je suis très satisfaite. J’ai été malade durant deux semaines avec de la toux et beaucoup de fatigue. Je suis très active. Je suis allée acheter Vitoli Immunité et quelques jours plus tard je voyais déjà une grande amélioration. Merci Vitoli! Johanne Corriveau, 57 ans, Sherbrooke.

Allégations permises par Santé Canada pour Vitoli Immunité :

  • Utilisé en phytothérapie pour aider à maintenir un système immunitaire sain.
  • Aide à soulager les symptômes et réduire la durée des infections des voies respiratoires supérieures.
  • Fournit des antioxydants.

N’hésitez pas à consulter le site internet de Vitoli pour d’autres détails et des conseils utiles provenant de plus de 25 collaborateurs chevronnés.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références:

  • Barnes et al. 2005. Echinacea species (Echinacea angustifolia (DC.) Hell., Echinacea pallida (Nutt.) Nutt.,Echinacea purpurea (L.) Moench) : a review of their chemistry, pharmacology and clinical properties. J Pharm Pharmacol.
  • Brush et al, 2006. The Effect of Echinacea purpurea, Astragalus membranaceus and Glycyrrhiza glabra on CD69 Expression and Immune Cell Activation in Humans. PHYTOTHERAPY RESEARCH Res. 20, 687–695 (2006).
  • Carlberg C. 2019. Vitamin D Signaling in the Context of Innate Immunity: Focus on Human Monocytes. Front Immunol. 2019 Sep 13 ; 10:2211. Review.
  • Ardjomand-Woelkart et Bauer. 2016. Review and Assessment of Medicinal Safety Data of Orally Used Echinacea Preparations. Planta Med. 2016 Jan;82(1-2) : 17-31.
  • David S, Cunningham R. 2019. Echinacea for the prevention and treatment of upper respiratory tract infections: A systematic review and meta-analysis. Complement Ther Med. 2019 Jun; 44:18-26.
  • Lei WT, Shih PC, Liu SJ, Lin CY, Yeh TL. 2017. Effect of Probiotics and Prebiotics on Immune Response to Influenza Vaccination in Adults: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Nutrients. 2017 Oct 27 ; 9(11).
  • Liu et al, 2010. Comparison of the Immunoregulatory Function of Different Constituents in Radix Astragali and Radix Hedysari. Hindawi Publishing Corporation, Journal of Biomedicine and Biotechnology. Volume 2010, Article ID 479426, 12 pages.
  • Liu et al, 2017. Anti-Aging Implications of Astragalus Membranaceus (Huangqi): A Well-Known Chinese Tonic. Aging and Disease, Volume 8, Number 6; 868-886, December 2017
  • Prasad AS. 2013. Discovery of human zinc deficiency: its impact on human health and disease. Adv Nutr. 2013 Mar 1;4(2):176-90. Review.
  • Read SA, Obeid S, Ahlenstiel C, Ahlenstiel G. 2019. The Role of Zinc in Antiviral Immunity. Adv Nutr. 2019 Jul 1;10(4):696-710.
  • Schapowal A, Klein P, Johnston SL. 2015. Echinacea reduces the risk of recurrent respiratory tract infections and complications: a meta-analysis of randomized controlled trials. Adv Ther. 2015 Mar;32(3):187-200.
  • Shan H, Zheng X, Li M. 2019. The effects of Astragalus Membranaceus Active Extracts on Autophagy-related Diseases. Int J Mol Sci. 2019 Apr 17 ; 20(8). Review.
  • Zmijewski MA. 2019. Vitamin D and Human Health. Int J Mol Sci. 2019 Jan 3 ; 20(1).

Le système immunitaire a beaucoup attiré l’attention au cours des dernières années. Il est responsable de la défense de l’organisme, de nos risques d’infection, mais aussi, de l’inflammation, des allergies, d’une partie de la défense contre le cancer et des maladies auto-immunes comme l’arthrite rhumatoïde, le psoriasis et la maladie de Crohn. Il a aussi une influence importante sur notre métabolisme principalement dû aux réactions inflammatoires.

Bien sûr, plusieurs de nos habitudes de vie ont un impact sur le bon fonctionnement de votre système immunitaire. Avant tout, la qualité du sommeil et la gestion du stress. La majorité d’entre nous a déjà vécu une période particulièrement épuisante ou stressante qui fut suivie d’une grippe, d’un rhume ou d’un autre type d’infection. Vous pouvez utiliser VitoliMD Sommeil ou VitoliMD Stress et anxiété pour vous aider à avoir un sommeil naturel et réparateur et à bien gérer votre stress.

Il y a aussi l’alimentation. La saine alimentation, riche en fibres et en polyphénols végétaux, par une grande consommation de légumes, de grains entiers et de noix, favorise un microbiote sain et diversifié. Il est bien sûr possible d’avoir recours aux probiotiques. Ces bonnes bactéries de notre intestin sont en équilibre permanent avec les fonctions du système immunitaire. Un mauvais microbiote, contenant trop de mauvaises bactéries, influence négativement les fonctions immunitaires et peut favoriser l’inflammation et l’augmentation des symptômes des maladies auto-immunes ou des allergies. Dans l’autre sens, un système immunitaire débalancé, par exemple par une mauvaise gestion du stress, peut causer des problèmes de digestion et favoriser une mauvaise composition du microbiote. Cet équilibre est donc bidirectionnel.

Et les suppléments ?

Nous pourrions diviser en deux grandes catégories les suppléments pour le système immunitaire : 1) les vitamines et minéraux et 2) les extraits de plantes. Certaines vitamines et minéraux sont essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire comme le zinc et la vitamine D3. Pour ce qui est des extraits de plantes, il s’agit plus de réduire les symptômes et/ou les risques d’infection, par différents mécanismes parfois très complexes, qui incluent des effets antibactériens et antiviraux non spécifiques. Les deux extraits de plantes les mieux documentés scientifiquement pour ces applications sont probablement l’échinacée et l’astragale.

Dans le but d’offrir le produit le plus complet sur le marché, nous avons créé VitoliMD Immunité. Il contient des extraits standardisés d’échinacée, d’astragale et d’olives (le Complexe ProvitolMD exclusif). En plus des trois extraits de grande qualité de ces plantes spécifiques, il renferme de la vitamine D3 et du zinc afin d’améliorer la réponse du système immunitaire. Il peut être utilisé en prévention ou en traitement.

Pour ceux et celles qui veulent prévenir les infections en améliorant la santé du système immunitaire, nous recommandons d’utiliser une capsule le matin et une capsule le soir. Il est suggéré de cesser l’utilisation durant une semaine entre chaque bouteille et de recommencer au besoin.

En cas d’infections, afin de renforcer les défenses naturelles de l’organisme, vous pouvez utiliser VitoliMD Immunité jusqu’à la fin des symptômes; toujours une capsule le matin et une le soir.

Il est donc essentiel de conserver de bonnes habitudes alimentaires, de faire attention à la qualité du sommeil ainsi qu’à la gestion du stress et, au besoin, de considérer certains suppléments de qualité.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions mentionner leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • J’ai connu les produits Vitoli d’une personne qui m’en a parlé. Je les ai vus en pharmacie et à la télévision. J’ai décidé de les essayer. Moi aussi j’avais souvent des allergies et j’attrapais souvent des virus, la grippe et je faisais des pneumonies. J’avais des problèmes à mes glandes et depuis que j’utilise Vitoli Immunité, tout va mieux. Je vais bien et même l’asthme a disparu. Beaucoup de bienfaits. Je vis à Thetford Mines et c’est froid ici l’hiver. Merci Vitoli et merci Dr Simard. Georgette Frimmel, 59 ans, Thetford Mines.
  • J’ai vu une publicité et comme je voulais renforcer mon système immunitaire, j’ai essayé Vitoli. J’ai utilisé Vitoli Immunité cet hiver durant 3 mois et c’est la première fois depuis 6 ans que je ne fais pas de sinusites et de bronchites. Merci Vitoli. Johanne St-Georges, 62 ans, Notre-Dame-Des-Prairies.
  • Il y a quelques années, j’ai fait une pneumonie et comme je suis asthmatique, je suis restée fragile et j’attrapais le moindre petit virus. Mon frère m’a fait découvrir Vitoli Immunité et je peux vous dire qu’il a été très efficace. Depuis, j’en garde toujours à ma portée, car si je suis en contact avec mes allergies ou si je commence un mal de gorge ou un rhume, je prends mon Vitoli Immunité et ça fonctionne. Donc, cela m’évite des infections bronchiques et par le fait même les antibiotiques. Vitoli Immunité m’aide vraiment à renforcir mon système immunitaire. Je le recommande sans aucune hésitation, car il est très efficace. Sylvie Desbiens, 61 ans, Alma.
  • Je prenais déjà Vitoli Sommeil et Vitoli Articulations, dont je suis très satisfaite. J’ai été malade durant deux semaines avec de la toux et beaucoup de fatigue. Je suis très active. Je suis allée acheter Vitoli Immunité et quelques jours plus tard je voyais déjà une grande amélioration. Merci Vitoli! Johanne Corriveau, 57 ans, Sherbrooke.

Allégations permises par Santé Canada pour Vitoli Immunité :

  • Utilisé en phytothérapie pour aider à maintenir un système immunitaire sain.
  • Aide à soulager les symptômes et réduire la durée des infections des voies respiratoires supérieures.
  • Fournit des antioxydants.

N’hésitez pas à consulter le site internet de Vitoli pour d’autres détails et des conseils utiles provenant de plus de 25 collaborateurs chevronnés.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références:

  • Barnes et al. 2005. Echinacea species (Echinacea angustifolia (DC.) Hell., Echinacea pallida (Nutt.) Nutt.,Echinacea purpurea (L.) Moench) : a review of their chemistry, pharmacology and clinical properties. J Pharm Pharmacol.
  • Brush et al, 2006. The Effect of Echinacea purpurea, Astragalus membranaceus and Glycyrrhiza glabra on CD69 Expression and Immune Cell Activation in Humans. PHYTOTHERAPY RESEARCH Res. 20, 687–695 (2006).
  • Carlberg C. 2019. Vitamin D Signaling in the Context of Innate Immunity: Focus on Human Monocytes. Front Immunol. 2019 Sep 13 ; 10:2211. Review.
  • Ardjomand-Woelkart et Bauer. 2016. Review and Assessment of Medicinal Safety Data of Orally Used Echinacea Preparations. Planta Med. 2016 Jan;82(1-2) : 17-31.
  • David S, Cunningham R. 2019. Echinacea for the prevention and treatment of upper respiratory tract infections: A systematic review and meta-analysis. Complement Ther Med. 2019 Jun; 44:18-26.
  • Lei WT, Shih PC, Liu SJ, Lin CY, Yeh TL. 2017. Effect of Probiotics and Prebiotics on Immune Response to Influenza Vaccination in Adults: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Nutrients. 2017 Oct 27 ; 9(11).
  • Liu et al, 2010. Comparison of the Immunoregulatory Function of Different Constituents in Radix Astragali and Radix Hedysari. Hindawi Publishing Corporation, Journal of Biomedicine and Biotechnology. Volume 2010, Article ID 479426, 12 pages.
  • Liu et al, 2017. Anti-Aging Implications of Astragalus Membranaceus (Huangqi): A Well-Known Chinese Tonic. Aging and Disease, Volume 8, Number 6; 868-886, December 2017
  • Prasad AS. 2013. Discovery of human zinc deficiency: its impact on human health and disease. Adv Nutr. 2013 Mar 1;4(2):176-90. Review.
  • Read SA, Obeid S, Ahlenstiel C, Ahlenstiel G. 2019. The Role of Zinc in Antiviral Immunity. Adv Nutr. 2019 Jul 1;10(4):696-710.
  • Schapowal A, Klein P, Johnston SL. 2015. Echinacea reduces the risk of recurrent respiratory tract infections and complications: a meta-analysis of randomized controlled trials. Adv Ther. 2015 Mar;32(3):187-200.
  • Shan H, Zheng X, Li M. 2019. The effects of Astragalus Membranaceus Active Extracts on Autophagy-related Diseases. Int J Mol Sci. 2019 Apr 17 ; 20(8). Review.
  • Zmijewski MA. 2019. Vitamin D and Human Health. Int J Mol Sci. 2019 Jan 3 ; 20(1).

En cette saison pré-hivernale, Éric Simard, docteur en biologie, et moi-même, chef cuisinier international du blogue, avons eu l’idée de vous proposer une recette tirée de la culture québécoise qui saura rejoindre notre clientèle, et ce, peu importe l’âge.

Avec ces températures qui se rafraîchissent considérablement, nous avons besoin de nous mettre du gras autour de l’os! D’autant plus, qu’en ce moment, dans nos supermarchés, nos légumes racines (carotte, pomme de terre, panais, betterave, navet, oignon, etc.) sont à des prix abordables, voire presque dérisoires. Il ne faut surtout pas passer à côté de la chance de préparer un bouilli de légume. Les légumes sont bien sûr un élément clé de la longévité en santé et le nombre d’articles scientifiques publié annuellement sur le sujet est passé d’une trentaine dans les années 90 à plus de 1000 en 2020 (source PubMed : légumes et santé). La consommation de légumes est donc associée à la réduction de la mortalité, toutes causes confondues.

Si l’on remonte à l’époque de nos grands-parents, dont tout était fait main, il y avait une pénurie, voire une absence de légume durant l’hiver. C’est pourquoi le printemps et l’été étaient favorables pour la pousse de légumes racines, des fèves vertes ou jaunes et du chou. Ces légumes ne demandaient pas une terre très riche pour croître. Plusieurs de ces végétaux pouvaient se conserver assez longtemps dans les caveaux de nos chaumières d’autrefois. Cultiver son propre potager faisait le bonheur des familles, surtout pour la confection d’un bouilli québécois.

« Bouilli » tirerait son nom de « bouillon », signifiant « qui cuit lentement et longtemps ». Quelques-uns, au contraire, pensent que le terme « bouilli » vient du fait que les légumes bien cuits se défont en bouillie. Avant et pendant l’hiver, les premiers colons français suivaient cette tradition de cuire des légumes avec de la viande ou des os à moelle. Ils souhaitaient faire de ce plat un mets conséquent et familial que l’on réchauffe. En Europe, et dans le monde entier, notre bouilli québécois a beaucoup de variantes que l’on appelle entre autres « pot-au-feu ».

Le pot-au-feu contient différents légumes, en plus de ceux auxquels nous sommes habitués, accompagnés de plusieurs sortes de viandes; ce qui n’est pas habituel dans notre recette québécoise. Certains vous diront qu’on ne doit jamais utiliser des viandes nobles pour confectionner un bouilli. C’est impératif d’utiliser des morceaux de viande persillée, pas trop sèche et pas trop maigre, afin que la saveur se transmette aux légumes par le gras de viande. Certaines viandes comme le rôti (de bas ou de haut) de palette, le jarret de bœuf, la macreuse et l’épaule sont des choix judicieux pour ce plat.

Voici un peu d’histoire concernant un légume vedette dans le bouilli de légume; le navet ou rutabaga! Selon de nombreuses sources, « rutabaga » serait une déformation du nom suédois « rottabaggar » qui signifierait « chou-navet ». Après enquête, « rot » veut dire racine et baggar signifie béliers : rottabaggar équivaudrait donc à « racine pour bélier », faisant référence à l’utilisation très répandue du rutabaga (navet) comme plante fourragère tout au long de son histoire.

Saviez-vous que le rutabaga ou navet est très prisé dans la gastronomie suédoise? On le cuisine en succulent gratin avec de la muscade. Au Québec, nos aïeux l’appelaient chou de Siam. À un autre siècle, c’était aussi le nom donné au chou-rave par les Français qui croyaient avoir affaire à un chou thaïlandais. Il s’agissait d’une appellation donnée autrefois en Thaïlande. Le navet est un légume que les Français ont consommé dans des proportions inouïes au moment de la Seconde Guerre mondiale. Pourquoi? Parce que ce tubercule, auparavant adressé au bétail, n’était pas réquisitionné par l’occupant nazi! Peut-être que les soldats allemands prenaient leur revanche, eux qui avaient mangé des tonnes de rutabaga pendant le blocus de la Première Guerre mondiale. Le navet était même entré dans la composition du pain et du café!

Le navet fut très populaire en Europe, jusqu’au 18e siècle, lorsque l’arrivée de la pomme de terre le poussa au second plan. Alors que tant de produits ont été rapportés en Europe par les conquistadors portugais, le navet fut introduit en Amérique du Nord par Jacques Cartier en 1541 avec la laitue et le chou. Il fut rapidement adopté par les Amérindiens qui se mirent à le cultiver.

En définitive, pour ce mois de novembre, nous aimerions vous offrir un bouilli de légume réinventé avec une touche toute spéciale; celle d’ajouter un légume feuillu, des champignons ainsi qu’un assaisonnement personnalisé. Bonne cuisine et surtout bon partage avec nos aînés!

 

Ingrédients :

– 4 à 6 livres de viande : gros rôti de bas et/ou de haut de palette OU culotte de haut de surlonge

– 1 à 2 jarrets de bœuf avec os OU 3 à 4 os à moelle (os à soupe)

– farine blanche (quelques cuillérées)

– sel et poivre

– paprika bien rouge (régulier ou hongrois)

– huile végétale ou d’olive

– 10 tasses d’eau, de bouillon de bœuf ou de légumes

– 2 enveloppes de soupe à l’oignon Lipton

– 3 à 4 blancs de poireaux coupés en rondelles grossières OU 3 à 5 oignons moyens coupés en moitié, redétaillés en quatre (gros dés)

-6 à 8 gousses d’ail finement émincées

-3 branches de céleri coupées en tronçons diagonaux larges

-5 carottes moyennes ou 3 grosses carottes coupées en rondelles grossières

-1 gros navet (rutabaga) coupé en gros cubes

– 3 panais coupés en rondelles grossières (facultatifs)

– 1 gros chou vert ou de Savoie coupé en deux, recoupé en quatre

– 3 à 4 tasses de champignons blancs tranchés épais

– Haricots verts et/ou jaunes (environ une trentaine)

– 1 gros sac d’épinards larges ou feuillus au choix (kale, collard, bette à carde, etc.)

– persil frais (facultatif)

– Une vingtaine de pommes de terre dites « grelot » ou « nouvelle » (rouges, blanches, bleues ou mixtes) OU une dizaine de pommes de terre moyennes épluchées, taillées en gros morceaux

Bouquet garni* et assaisonnement (bouilli) :

– Thym frais (4 à 5 branches)

– Sarriette fraîche (3 à 4 branches)

– Marjolaine fraîche (3 à 5 branches)

– 4 à 6 feuilles de laurier fraîches ou séchées

– 1 cuillère à soupe de grains de poivre noir

– 1/2 cuillères à thé de graines de coriandre

– 1 boule de muscade

– 4 clous de girofle

 

*Note : Pour le bouquet garni, voici quelques précisions en ce qui concerne les herbes. Elles peuvent être attachées à l’aide d’un petit bout de corde de boucher ou de ficelle de coton. Si vous choisissez de laisser infuser les herbes ainsi que les feuilles de laurier sans les fixer, n’oubliez pas de les retirer au moment de servir. Vous pouvez mettre vos épices entières dans une boule à thé ou même un morceau de coton fromage (étamine) bien noué. Aucun d’entre nous ne souhaiterait croquer dans une épice entière.

Étapes :

  1. Dans une assiette, mettez quelques cuillérées de farine avec du paprika, sel et poivre. Cet heureux mélange vous servira à enduire vos morceaux de viande. Sortez un gros faitout, ou encore, un énorme chaudron à soupe. L’important est qu’il puisse contenir jusqu’à environ 20 tasses de liquide. Connaissant bien vos chaudrons, choisissez-en un qui possède une cuisson uniforme. Confectionnez vos bouquets garnis (fines herbes, épices entières) afin qu’ils soient déjà prêts pour la cuisson du bouilli. Farinez les morceaux de viande (incluant les os à moelle), puis dans votre chaudron, faites-les sauter dans l’huile à feu moyen élevé. Saisir les viandes de chaque côté en assurant une coloration bien dorée et ajouter vos dix tasses de liquide. Portez à ébullition à feu moyen. Après un moment, vous observerez une mousse grisâtre (des phospholipides) remontant à la surface; retirez-la le plus possible jusqu’à ce que le bouillon redevienne clair. Après une bonne demi-heure, votre viande commencera sans doute à mijoter uniformément. Par la suite, jetez les bouquets garnis et poursuivez la cuisson durant 40 minutes à couvercle demi-fermé.
  2. Voilà qu’une heure dix de cuisson est écoulée! Il est maintenant le moment d’ajouter les poireaux et/ou oignons, le céleri, les rondelles de carotte, le navet, le panais et les enveloppes de soupe à l’oignon. Ne stressez surtout pas. On veut une viande tendre. Par conséquent, ça exige du temps. C’est pourquoi vous pourriez couper tous ces légumes, puis les ajouter au fur et à mesure au bouilli. Nous vous avons suggéré de débuter avec ces derniers, car ils sont plus longs à cuire; permettant ainsi à la viande d’être fondante à souhait. Préparez le chou, puis ajoutez-le au bouilli lorsque vos légumes commenceront à s’attendrir. Si vous choisissez d’utiliser des pommes de terre grelots ou nouvelles, vous pourrez les ajouter au même moment. Si vous utilisez les patates régulières, attendez avant de les ajouter parce qu’elles cuiront beaucoup plus rapidement. Cette étape devrait durer environ une heure et demie pour que vos légumes racines et votre viande soient tendres.
  3. Étant rendu à un moment crucial de l’amalgame des saveurs de votre bouilli, il est important d’ajuster l’assaisonnement. C’est-à-dire saler, même poivrer au besoin. Il est possible que ce ne soit pas nécessaire à cause de l’assaisonnement de soupe à l’oignon qui est déjà bien salé. Néanmoins, il vous faudra sans doute réajuster l’assaisonnement à la fin à cause de l’ajout des derniers légumes. Tranchez les champignons, équeutez les fèves, lavez les feuillus à l’exception des épinards qui sont souvent prélavés, sans oublier les patates régulières, si utilisées. Dans le cas d’autres feuillus comme le kale, la bette à carde ou encore le collard, il faut retirer la feuille de la tige, après cela les laver puis les détailler en gros rubans. Retirez les bouquets garnis du bouilli. Par la suite, ajouter les derniers légumes taillés de façon à finaliser le plat. Leur cuisson pourrait varier de 20 à 30 minutes. Cette dernière étape devrait aussi permettre à la viande de se couper à la fourchette.
  4. Alors que votre festin est sur le point d’être servi, il faut goûter et corriger l’assaisonnement au besoin. Du coup, vérifiez la tendreté de vos derniers légumes ajoutés qui devraient être cuits. Hachez finement l’ail et le persil (si désiré) puis additionnez-les au bouilli. Vous pouvez maintenant éteindre le rond pour laisser l’ail et le persil infuser de 2 à 3 minutes.

Ce plat est convivial. Il est donc possible d’apporter le chaudron sur la table et servir, mais préparer des portions de manière à rendre les parts de viande égales est préférable. Les marinades comme les cornichons sucrés, les chutneys ou les betteraves marinées sont de mise avec ce plat. Nous vous suggérons d’avoir un pain croûté de blé entier et/ou de grains entiers qui saura s’harmoniser parfaitement avec les riches saveurs du bouillon. Vos amis, votre famille et même le cœur de grand-maman seront conquis par ce bouilli réinventé.

En ces temps difficiles, on vous propose ce plat réconfortant tout en souhaitant que notre touche personnalisée sache égayer vos sourires!

 

 

Références:

  • Li et al., 2017. Legume Consumption and All-Cause and Cardiovascular Disease Mortality. Biomed Res Int. 2017;2017:8450618.
  • Willcox et al., 2014. Healthy aging diets other than the Mediterranean: a focus on the Okinawan diet. Mech Ageing Dev. 2014 Mar-Apr;136-137:148-62.

En cette saison pré-hivernale, Éric Simard, docteur en biologie, et moi-même, chef cuisinier international du blogue, avons eu l’idée de vous proposer une recette tirée de la culture québécoise qui saura rejoindre notre clientèle, et ce, peu importe l’âge.

Avec ces températures qui se rafraîchissent considérablement, nous avons besoin de nous mettre du gras autour de l’os! D’autant plus, qu’en ce moment, dans nos supermarchés, nos légumes racines (carotte, pomme de terre, panais, betterave, navet, oignon, etc.) sont à des prix abordables, voire presque dérisoires. Il ne faut surtout pas passer à côté de la chance de préparer un bouilli de légume. Les légumes sont bien sûr un élément clé de la longévité en santé et le nombre d’articles scientifiques publié annuellement sur le sujet est passé d’une trentaine dans les années 90 à plus de 1000 en 2020 (source PubMed : légumes et santé). La consommation de légumes est donc associée à la réduction de la mortalité, toutes causes confondues.

Si l’on remonte à l’époque de nos grands-parents, dont tout était fait main, il y avait une pénurie, voire une absence de légume durant l’hiver. C’est pourquoi le printemps et l’été étaient favorables pour la pousse de légumes racines, des fèves vertes ou jaunes et du chou. Ces légumes ne demandaient pas une terre très riche pour croître. Plusieurs de ces végétaux pouvaient se conserver assez longtemps dans les caveaux de nos chaumières d’autrefois. Cultiver son propre potager faisait le bonheur des familles, surtout pour la confection d’un bouilli québécois.

« Bouilli » tirerait son nom de « bouillon », signifiant « qui cuit lentement et longtemps ». Quelques-uns, au contraire, pensent que le terme « bouilli » vient du fait que les légumes bien cuits se défont en bouillie. Avant et pendant l’hiver, les premiers colons français suivaient cette tradition de cuire des légumes avec de la viande ou des os à moelle. Ils souhaitaient faire de ce plat un mets conséquent et familial que l’on réchauffe. En Europe, et dans le monde entier, notre bouilli québécois a beaucoup de variantes que l’on appelle entre autres « pot-au-feu ».

Le pot-au-feu contient différents légumes, en plus de ceux auxquels nous sommes habitués, accompagnés de plusieurs sortes de viandes; ce qui n’est pas habituel dans notre recette québécoise. Certains vous diront qu’on ne doit jamais utiliser des viandes nobles pour confectionner un bouilli. C’est impératif d’utiliser des morceaux de viande persillée, pas trop sèche et pas trop maigre, afin que la saveur se transmette aux légumes par le gras de viande. Certaines viandes comme le rôti (de bas ou de haut) de palette, le jarret de bœuf, la macreuse et l’épaule sont des choix judicieux pour ce plat.

Voici un peu d’histoire concernant un légume vedette dans le bouilli de légume; le navet ou rutabaga! Selon de nombreuses sources, « rutabaga » serait une déformation du nom suédois « rottabaggar » qui signifierait « chou-navet ». Après enquête, « rot » veut dire racine et baggar signifie béliers : rottabaggar équivaudrait donc à « racine pour bélier », faisant référence à l’utilisation très répandue du rutabaga (navet) comme plante fourragère tout au long de son histoire.

Saviez-vous que le rutabaga ou navet est très prisé dans la gastronomie suédoise? On le cuisine en succulent gratin avec de la muscade. Au Québec, nos aïeux l’appelaient chou de Siam. À un autre siècle, c’était aussi le nom donné au chou-rave par les Français qui croyaient avoir affaire à un chou thaïlandais. Il s’agissait d’une appellation donnée autrefois en Thaïlande. Le navet est un légume que les Français ont consommé dans des proportions inouïes au moment de la Seconde Guerre mondiale. Pourquoi? Parce que ce tubercule, auparavant adressé au bétail, n’était pas réquisitionné par l’occupant nazi! Peut-être que les soldats allemands prenaient leur revanche, eux qui avaient mangé des tonnes de rutabaga pendant le blocus de la Première Guerre mondiale. Le navet était même entré dans la composition du pain et du café!

Le navet fut très populaire en Europe, jusqu’au 18e siècle, lorsque l’arrivée de la pomme de terre le poussa au second plan. Alors que tant de produits ont été rapportés en Europe par les conquistadors portugais, le navet fut introduit en Amérique du Nord par Jacques Cartier en 1541 avec la laitue et le chou. Il fut rapidement adopté par les Amérindiens qui se mirent à le cultiver.

En définitive, pour ce mois de novembre, nous aimerions vous offrir un bouilli de légume réinventé avec une touche toute spéciale; celle d’ajouter un légume feuillu, des champignons ainsi qu’un assaisonnement personnalisé. Bonne cuisine et surtout bon partage avec nos aînés!

 

Ingrédients :

– 4 à 6 livres de viande : gros rôti de bas et/ou de haut de palette OU culotte de haut de surlonge

– 1 à 2 jarrets de bœuf avec os OU 3 à 4 os à moelle (os à soupe)

– farine blanche (quelques cuillérées)

– sel et poivre

– paprika bien rouge (régulier ou hongrois)

– huile végétale ou d’olive

– 10 tasses d’eau, de bouillon de bœuf ou de légumes

– 2 enveloppes de soupe à l’oignon Lipton

– 3 à 4 blancs de poireaux coupés en rondelles grossières OU 3 à 5 oignons moyens coupés en moitié, redétaillés en quatre (gros dés)

-6 à 8 gousses d’ail finement émincées

-3 branches de céleri coupées en tronçons diagonaux larges

-5 carottes moyennes ou 3 grosses carottes coupées en rondelles grossières

-1 gros navet (rutabaga) coupé en gros cubes

– 3 panais coupés en rondelles grossières (facultatifs)

– 1 gros chou vert ou de Savoie coupé en deux, recoupé en quatre

– 3 à 4 tasses de champignons blancs tranchés épais

– Haricots verts et/ou jaunes (environ une trentaine)

– 1 gros sac d’épinards larges ou feuillus au choix (kale, collard, bette à carde, etc.)

– persil frais (facultatif)

– Une vingtaine de pommes de terre dites « grelot » ou « nouvelle » (rouges, blanches, bleues ou mixtes) OU une dizaine de pommes de terre moyennes épluchées, taillées en gros morceaux

Bouquet garni* et assaisonnement (bouilli) :

– Thym frais (4 à 5 branches)

– Sarriette fraîche (3 à 4 branches)

– Marjolaine fraîche (3 à 5 branches)

– 4 à 6 feuilles de laurier fraîches ou séchées

– 1 cuillère à soupe de grains de poivre noir

– 1/2 cuillères à thé de graines de coriandre

– 1 boule de muscade

– 4 clous de girofle

 

*Note : Pour le bouquet garni, voici quelques précisions en ce qui concerne les herbes. Elles peuvent être attachées à l’aide d’un petit bout de corde de boucher ou de ficelle de coton. Si vous choisissez de laisser infuser les herbes ainsi que les feuilles de laurier sans les fixer, n’oubliez pas de les retirer au moment de servir. Vous pouvez mettre vos épices entières dans une boule à thé ou même un morceau de coton fromage (étamine) bien noué. Aucun d’entre nous ne souhaiterait croquer dans une épice entière.

Étapes :

  1. Dans une assiette, mettez quelques cuillérées de farine avec du paprika, sel et poivre. Cet heureux mélange vous servira à enduire vos morceaux de viande. Sortez un gros faitout, ou encore, un énorme chaudron à soupe. L’important est qu’il puisse contenir jusqu’à environ 20 tasses de liquide. Connaissant bien vos chaudrons, choisissez-en un qui possède une cuisson uniforme. Confectionnez vos bouquets garnis (fines herbes, épices entières) afin qu’ils soient déjà prêts pour la cuisson du bouilli. Farinez les morceaux de viande (incluant les os à moelle), puis dans votre chaudron, faites-les sauter dans l’huile à feu moyen élevé. Saisir les viandes de chaque côté en assurant une coloration bien dorée et ajouter vos dix tasses de liquide. Portez à ébullition à feu moyen. Après un moment, vous observerez une mousse grisâtre (des phospholipides) remontant à la surface; retirez-la le plus possible jusqu’à ce que le bouillon redevienne clair. Après une bonne demi-heure, votre viande commencera sans doute à mijoter uniformément. Par la suite, jetez les bouquets garnis et poursuivez la cuisson durant 40 minutes à couvercle demi-fermé.
  2. Voilà qu’une heure dix de cuisson est écoulée! Il est maintenant le moment d’ajouter les poireaux et/ou oignons, le céleri, les rondelles de carotte, le navet, le panais et les enveloppes de soupe à l’oignon. Ne stressez surtout pas. On veut une viande tendre. Par conséquent, ça exige du temps. C’est pourquoi vous pourriez couper tous ces légumes, puis les ajouter au fur et à mesure au bouilli. Nous vous avons suggéré de débuter avec ces derniers, car ils sont plus longs à cuire; permettant ainsi à la viande d’être fondante à souhait. Préparez le chou, puis ajoutez-le au bouilli lorsque vos légumes commenceront à s’attendrir. Si vous choisissez d’utiliser des pommes de terre grelots ou nouvelles, vous pourrez les ajouter au même moment. Si vous utilisez les patates régulières, attendez avant de les ajouter parce qu’elles cuiront beaucoup plus rapidement. Cette étape devrait durer environ une heure et demie pour que vos légumes racines et votre viande soient tendres.
  3. Étant rendu à un moment crucial de l’amalgame des saveurs de votre bouilli, il est important d’ajuster l’assaisonnement. C’est-à-dire saler, même poivrer au besoin. Il est possible que ce ne soit pas nécessaire à cause de l’assaisonnement de soupe à l’oignon qui est déjà bien salé. Néanmoins, il vous faudra sans doute réajuster l’assaisonnement à la fin à cause de l’ajout des derniers légumes. Tranchez les champignons, équeutez les fèves, lavez les feuillus à l’exception des épinards qui sont souvent prélavés, sans oublier les patates régulières, si utilisées. Dans le cas d’autres feuillus comme le kale, la bette à carde ou encore le collard, il faut retirer la feuille de la tige, après cela les laver puis les détailler en gros rubans. Retirez les bouquets garnis du bouilli. Par la suite, ajouter les derniers légumes taillés de façon à finaliser le plat. Leur cuisson pourrait varier de 20 à 30 minutes. Cette dernière étape devrait aussi permettre à la viande de se couper à la fourchette.
  4. Alors que votre festin est sur le point d’être servi, il faut goûter et corriger l’assaisonnement au besoin. Du coup, vérifiez la tendreté de vos derniers légumes ajoutés qui devraient être cuits. Hachez finement l’ail et le persil (si désiré) puis additionnez-les au bouilli. Vous pouvez maintenant éteindre le rond pour laisser l’ail et le persil infuser de 2 à 3 minutes.

Ce plat est convivial. Il est donc possible d’apporter le chaudron sur la table et servir, mais préparer des portions de manière à rendre les parts de viande égales est préférable. Les marinades comme les cornichons sucrés, les chutneys ou les betteraves marinées sont de mise avec ce plat. Nous vous suggérons d’avoir un pain croûté de blé entier et/ou de grains entiers qui saura s’harmoniser parfaitement avec les riches saveurs du bouillon. Vos amis, votre famille et même le cœur de grand-maman seront conquis par ce bouilli réinventé.

En ces temps difficiles, on vous propose ce plat réconfortant tout en souhaitant que notre touche personnalisée sache égayer vos sourires!

 

 

Références:

  • Li et al., 2017. Legume Consumption and All-Cause and Cardiovascular Disease Mortality. Biomed Res Int. 2017;2017:8450618.
  • Willcox et al., 2014. Healthy aging diets other than the Mediterranean: a focus on the Okinawan diet. Mech Ageing Dev. 2014 Mar-Apr;136-137:148-62.

Régulièrement, nous entendons quelque chose qui ressemble à : « Attention au soleil! Il peut donner le cancer et nous tuer. » On se protège donc avec de la crème contenant un FPS (facteur de protection solaire). Malheureusement, notre corps ne fabrique pas de vitamine D lorsque nous mettons un FPS de 15 ou plus. Pourquoi me demandez-vous? Eh bien, avec un FPS de 15, les rayons du soleil sont bloqués à 97%! Nous savons pourtant que la vitamine D est produite dans notre peau grâce au soleil, par les ultraviolets B, aussi appelés les UVB. Nous qui vivons au nord du 45e parallèle avons donc un problème de fabrication, car ces ultraviolets nous arrivent entre 10-11h et 14-15h uniquement lors de la saison estivale.

Tout dépend d’où nous vivons

Notre relation avec le soleil dépend grandement de l’endroit où nous nous trouvons. Évidemment, une personne qui habite au Congo aura moins de problèmes puisque le soleil et les ultraviolets B sont présents à l’année. Lorsque vous partez en voyage dans le Sud, il est très important de vous protéger avec une bonne crème solaire, car le soleil est plus fort là-bas.

Ici, ce n’est pas pareil! Nous fabriquons de la vitamine D entre l’équinoxe de mars et celui de septembre, donc durant l’été. Par contre, on ne sait pas vraiment à quel moment nous devons commencer à nous exposer au soleil. Est-ce en mars ou plutôt en avril? D’une année à l’autre, ça peut changer en raison des saisons et du réchauffement climatique. Ce que l’on sait, c’est que le soleil ne modifie pas pour autant son inclinaison.

Pour ceux qui, comme moi, travaillent à l’intérieur, vous profitez surement de vos heures de dîner pour profiter du soleil d’été et obtenir une bonne dose de vitamine D. Mais, lorsque la fin de semaine arrive et que nous en profitons pour rester toute la journée dehors, nous mettons de la crème pour ne pas brûler.

On peut rapidement en déduire que nous n’avons pas assez de vitamine D et que la grande majorité d’entre nous sont carencées.

Une vitamine importante pour notre santé

La vitamine D est utile pour plusieurs choses et a un réel impact sur les hormones, le calcium, le système immunitaire et le système nerveux. Alors que la carence en vitamine D est liée à :

  • Plus de dépression
  • Plus de trouble affectif saisonnier
  • La plasticité neuronale
  • Le déclin cognitif

Cette liste pourrait être encore plus longue… D’ailleurs, même les femmes enceintes qui ont une carence en vitamine D augmentent les risques de schizophrénie chez leur bébé garçon. Ça commence à faire beaucoup.

Sources alimentaires

Pouvons-nous répondre à nos besoins en vitamine D seulement à l’aide de la nourriture? Brièvement, un verre de lait contient 100 unités (UI) et un pavé de saumon en contient 300 unités. Pour les gens souffrant de problèmes liés à l’inflammation, il est recommandé de consommer 75 UI par kilo par jour alors que pour les autres, on parle de 50 UI par kilo par jour. Ces quantités sont énormes comparer à ce que l’on s’est fait dire : « N’en mets pas trop parce que ça s’accumule, tu vas avoir de la toxicité. » Cette peur est infondée, car en bas de 10 000 UI par jour, il n’y a pas de toxicité. Donc, 10 000 unités par jour, ce n’est pas un danger pour l’adulte moyen. On va commencer à parler de toxicité rendue à 100 000 et plus. Nous sommes très loin de cela!

En plus de ne pas fabriquer cette vitamine essentielle, il est difficile d’obtenir la quantité suffisante à travers notre alimentation. Il faut quand même s’assurer de ne pas manquer de vitamine D.

Et les suppléments?

Sur le marché, nous retrouvons deux types de vitamine D.

D’un côté, nous avons la D3 qui est d’origine animale. Celle-ci est fabriquée à partir de la lanoline de mouton. Sachez que ces bêtes ne souffrent pas du tout puisque la lanoline est prise de la laine qui a déjà été tondue des moutons. C’est facile, peu couteux et sans cruauté animale.

De l’autre côté, il s’agit de la D2 qui est d’origine végétale. Cette source de vitamine D est fabriquée à partir de levures et des champignons. Ce qu’il faut savoir c’est que la D2 est 30% moins efficace que la D3.

Mais comment choisir parmi toutes les marques disponibles? Eh bien, je vous conseille de prendre la marque maison. Je sais que je vais probablement me faire des ennemis avec ce conseil, car certaines personnes suggèrent une marque en particulier due au fait qu’elle est dans l’huile. Mais, pour la vitamine D, vous pouvez simplement manger gras à côté et ça devrait être suffisant. En termes d’absorption, il n’y a pas de différence entre la petite pilule blanche et le produit haut de gamme.

En terminant, je me permets de vous énumérer des cofacteurs intéressants à connaître :

  • La vitamine K2 va bien avec la D3,
  • Le magnésium,
  • Le zinc,
  • Le bore.

Régulièrement, nous entendons quelque chose qui ressemble à : « Attention au soleil! Il peut donner le cancer et nous tuer. » On se protège donc avec de la crème contenant un FPS (facteur de protection solaire). Malheureusement, notre corps ne fabrique pas de vitamine D lorsque nous mettons un FPS de 15 ou plus. Pourquoi me demandez-vous? Eh bien, avec un FPS de 15, les rayons du soleil sont bloqués à 97%! Nous savons pourtant que la vitamine D est produite dans notre peau grâce au soleil, par les ultraviolets B, aussi appelés les UVB. Nous qui vivons au nord du 45e parallèle avons donc un problème de fabrication, car ces ultraviolets nous arrivent entre 10-11h et 14-15h uniquement lors de la saison estivale.

Tout dépend d’où nous vivons

Notre relation avec le soleil dépend grandement de l’endroit où nous nous trouvons. Évidemment, une personne qui habite au Congo aura moins de problèmes puisque le soleil et les ultraviolets B sont présents à l’année. Lorsque vous partez en voyage dans le Sud, il est très important de vous protéger avec une bonne crème solaire, car le soleil est plus fort là-bas.

Ici, ce n’est pas pareil! Nous fabriquons de la vitamine D entre l’équinoxe de mars et celui de septembre, donc durant l’été. Par contre, on ne sait pas vraiment à quel moment nous devons commencer à nous exposer au soleil. Est-ce en mars ou plutôt en avril? D’une année à l’autre, ça peut changer en raison des saisons et du réchauffement climatique. Ce que l’on sait, c’est que le soleil ne modifie pas pour autant son inclinaison.

Pour ceux qui, comme moi, travaillent à l’intérieur, vous profitez surement de vos heures de dîner pour profiter du soleil d’été et obtenir une bonne dose de vitamine D. Mais, lorsque la fin de semaine arrive et que nous en profitons pour rester toute la journée dehors, nous mettons de la crème pour ne pas brûler.

On peut rapidement en déduire que nous n’avons pas assez de vitamine D et que la grande majorité d’entre nous sont carencées.

Une vitamine importante pour notre santé

La vitamine D est utile pour plusieurs choses et a un réel impact sur les hormones, le calcium, le système immunitaire et le système nerveux. Alors que la carence en vitamine D est liée à :

  • Plus de dépression
  • Plus de trouble affectif saisonnier
  • La plasticité neuronale
  • Le déclin cognitif

Cette liste pourrait être encore plus longue… D’ailleurs, même les femmes enceintes qui ont une carence en vitamine D augmentent les risques de schizophrénie chez leur bébé garçon. Ça commence à faire beaucoup.

Sources alimentaires

Pouvons-nous répondre à nos besoins en vitamine D seulement à l’aide de la nourriture? Brièvement, un verre de lait contient 100 unités (UI) et un pavé de saumon en contient 300 unités. Pour les gens souffrant de problèmes liés à l’inflammation, il est recommandé de consommer 75 UI par kilo par jour alors que pour les autres, on parle de 50 UI par kilo par jour. Ces quantités sont énormes comparer à ce que l’on s’est fait dire : « N’en mets pas trop parce que ça s’accumule, tu vas avoir de la toxicité. » Cette peur est infondée, car en bas de 10 000 UI par jour, il n’y a pas de toxicité. Donc, 10 000 unités par jour, ce n’est pas un danger pour l’adulte moyen. On va commencer à parler de toxicité rendue à 100 000 et plus. Nous sommes très loin de cela!

En plus de ne pas fabriquer cette vitamine essentielle, il est difficile d’obtenir la quantité suffisante à travers notre alimentation. Il faut quand même s’assurer de ne pas manquer de vitamine D.

Et les suppléments?

Sur le marché, nous retrouvons deux types de vitamine D.

D’un côté, nous avons la D3 qui est d’origine animale. Celle-ci est fabriquée à partir de la lanoline de mouton. Sachez que ces bêtes ne souffrent pas du tout puisque la lanoline est prise de la laine qui a déjà été tondue des moutons. C’est facile, peu couteux et sans cruauté animale.

De l’autre côté, il s’agit de la D2 qui est d’origine végétale. Cette source de vitamine D est fabriquée à partir de levures et des champignons. Ce qu’il faut savoir c’est que la D2 est 30% moins efficace que la D3.

Mais comment choisir parmi toutes les marques disponibles? Eh bien, je vous conseille de prendre la marque maison. Je sais que je vais probablement me faire des ennemis avec ce conseil, car certaines personnes suggèrent une marque en particulier due au fait qu’elle est dans l’huile. Mais, pour la vitamine D, vous pouvez simplement manger gras à côté et ça devrait être suffisant. En termes d’absorption, il n’y a pas de différence entre la petite pilule blanche et le produit haut de gamme.

En terminant, je me permets de vous énumérer des cofacteurs intéressants à connaître :

  • La vitamine K2 va bien avec la D3,
  • Le magnésium,
  • Le zinc,
  • Le bore.

Dans les textes précédents, nous avons couvert les facteurs de risque et de prévention des problèmes de prostate, de même que les symptômes d’inflammation ou de cancer. Il est bien connu qu’il existe des suppléments alimentaires qui accumulent, depuis très longtemps, des démonstrations scientifiques pour la prévention ou le traitement. Bien qu’il soit toujours important de consulter votre médecin si vous avez des symptômes, ces suppléments peuvent vous aider à mettre toutes les chances de votre côté. Rappelons les principaux symptômes d’inflammation de la prostate :

  • Douleurs ou mictions intermittentes
  • Besoins fréquents d’uriner (mictions fréquentes)
  • Besoin pressant ou soudain d’uriner (mictions urgentes)
  • Problèmes sexuels (ex. : douleur à l’éjaculation ou problème érectile)
  • Lourdeur au niveau du rectum (sensation d’avoir besoin d’aller à la selle)

Si vous avez des doutes, il est bien sûr important de consulter rapidement votre médecin qui vous réfèrera au besoin à un urologue. Ces symptômes sont similaires à ceux causés par un cancer de la prostate.

L’anti-inflammatoire qui nous vient des Amérindiens

Dans certains pays d’Europe, ces suppléments sont utilisés comme première ligne de traitement. Il s’agit donc de la première solution proposée avant d’avoir recours aux médicaments. Les fruits du palmier nain, qui servent à produire ces suppléments, faisaient même partie de la liste des médicaments aux États-Unis jusqu’en 1950.

L’utilisation du palmier nain pour les problèmes de prostate daterait du 15e siècle (et peut-être avant). Le palmier nain, comme son nom l’indique, est un petit palmier de l’espèce Serenoa repens. Il s’agit de la seule espèce de ce genre. Ces fruits sont riches en lipides uniques qui ont des effets anti-inflammatoires spécifiquement sur la prostate. Les Amérindiens de la péninsule de la Floride, que l’on appelait les Séminoles, consommaient ces fruits pour différents bénéfices santé. Il faut savoir que les fruits du palmier nain ne sont pas quelque chose d’attirant au goût. Ils donnent une sensation et un goût de savon.

Il s’agit d’un bel exemple, pour lequel, les suppléments permettent de prendre les doses appropriées de molécules naturelles pour une plante, dont la consommation n’est pas appréciée. Certains suppléments sont donc développés parce que les molécules bénéfiques, souvent uniques à certaines plantes, ne sont pas disponibles dans d’autres types d’aliments. Les suppléments permettent aussi de les prendre à la dose appropriée pour permettre les bénéfices visés.

La prostate et les cheveux

Tel que mentionné, l’inflammation de la prostate partage un mécanisme d’action avec la perte des cheveux chez l’homme. C’est une enzyme, la 5α-réductase, qui transforme la testostérone en androstanolone que l’on appelle aussi dihydrotestostérone ou DTH. L’androstanolone est soupçonnée d’être un facteur principal dans la chute des cheveux (calvitie androgénétique), mais aussi, dans l’inflammation de la prostate. La molécule fait mourir les follicules et cause donc la perte des cheveux. La 5α-réductase est produite dans la prostate, les testicules, les follicules capillaires et la glande surrénale.

Les extraits de palmier nain sont un inhibiteur compétitif et non sélectif des deux isoformes de la 5α-réductase, bloquant la production de l’androstanolone et diminuant sa capacité de liaison aux récepteurs androgènes de près de 50 %. Il s’agit d’une inhibition de l’activité de cette enzyme et de l’augmentation de l’activité de la 3α-hydroxystéroïdedéshydrogénase, une enzyme convertissant l’androstanolone en son métabolite plus faible, l’androstanediol. Il y aurait peut-être aussi d’autres mécanismes d’impliqués.

Pour la perte des cheveux, tout comme pour l’inflammation de la prostate, d’autres facteurs influents comme l’état de la condition physique, le niveau de stress, l’alimentation, la prise de médicaments ou des carences en vitamines.

Une étude récente

Evron et ses collaborateurs (2020) ont fait une revue systématique de la littérature scientifique en lien avec les produits naturels pour la perte des cheveux. L’étude s’est penchée plus spécifiquement sur l’utilisation des extraits de palmier nain pour l’homme, parce qu’il semble qu’il y ait une forte augmentation de l’utilisation pour cette application. 9 études cliniques ont été retenues pour l’analyse et les conclusions sont très intéressantes :

  • 60% d’amélioration sur la qualité des cheveux de façon générale,
  • 27% d’augmentation du décompte total des cheveux,
  • Augmentation de la densité des cheveux chez 83,3% des patients et
  • Stabilisation de la progression chez 52%.

Notons au passage que parmi les avantages, en comparaison avec les médicaments inhibiteurs de la 5α-réductase, l’usage des extraits de palmier nain présenterait beaucoup moins d’effets secondaires.

Le produit le plus complet

D’autres suppléments pourraient aussi aider à réduire l’inflammation de la prostate comme le sélénium et le lycopène qui accumulent une grande quantité de démonstrations scientifiques. Il existe un seul produit sur le marché qui peut vous offrir à la fois le palmier nain, le lycopène, le sélénium et les antioxydants puissants des polyphénols d’olives (issus du Complexe ProvitolMD exclusif) : VitoliMD Prostate.

Il peut être utilisé en traitement ou en prévention et peut être pris en concomitance de la médication habituelle (N.B., il est toujours important d’en parler à son pharmacien). Voici les allégations santé permises par Santé Canada pour VitoliMD Prostate (vendu pour la santé de la prostate) :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

Des témoignages éloquents

Les témoignages proviennent d’hommes qui nous ont écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé le droit de les utiliser en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin qu’elles puissent être identifiées. Il s’agit donc de vrais témoignages :

  • Je me suis enfin décidé à prendre Vitoli Prostate. J’avais une certaine crainte de me faire avoir, mais non, au contraire, c’est super. Je continue à le prendre avec les médicaments et ça fonctionne. Ça fait un mois que je les prends, il y a amélioration, je dirais, de 90%. Merci Vitoli. Michel Gingras, 64 ans, Saint-Jérôme.
  • Il y a 2 années passées, mon médecin de famille me fait prendre des prises de sang et il me confirme que mon taux de PSA pour la prostate est élevé. Je me levais plusieurs fois la nuit pour aller uriner. Il me prescrit du flomax que je prends pendant 3 mois et je lui mentionne que je dégoutte un peu. En me rendant à la pharmacie pour acheter une bouteille de Vitoli pour les articulations, je vois que Vitoli vend un produit pour la prostate. Je l’ai acheté et depuis 2 ans, mon taux de PSA est revenu à la normale. Je vais passer d’autre prise de sang au printemps 2021 et j’en discuterai avec mon médecin selon les résultats, car je ne lui ai pas encore mentionné que je prenais Vitoli Prostate. Jean-Marie Audet, 67 ans, St-Jean-Sur-Richelieu.

 

Autres lectures suggérées

 

 

Références:

  • Cimino et al, 2014. Oxidative stress and body composition in prostate cancer and benign prostatic hyperplasia patients. Anticancer Res. 2014 Sep;34(9):5051-6.
  • Crowe-White KM, Phillips TA, Ellis AC. Lycopene and cognitive function. J Nutr Sci. 2019;8:e20. Published 2019 May 29.
  • Evron E, Juhasz M, Babadjouni A, Mesinkovska NA, 2020. Natural Hair Supplement: Friend or Foe? Saw Palmetto, a Systematic Review in Alopecia. Skin Appendage Disord. 2020 Nov;6(6):329-337.
  • Grabowska M , Wawrzyniak D , Rolle K , et al. Let food be your medicine: nutraceutical properties of lycopene. Food Funct. 2019;10(6):3090‐3102.
  • Hackshaw-McGeagh LE, Perry RE, Leach VA, Qandil S, Jeffreys M, Martin RM, Lane JA. 2015. A systematic review of dietary, nutritional, and physical activity interventions for the prevention of prostate cancer progression and mortality. Cancer Causes Control. 2015 Nov;26(11):1521-50. Review.
  • Morgia et al, 2013. Effects of Serenoa repens, selenium and lycopene (Profluss®) on chronic inflammation associated with benign prostatic hyperplasia: results of “FLOG” (Flogosis and Profluss in Prostatic and Genital Disease), a multicentre Italian study. Int Braz J Urol. 2013 Mar-Apr;39(2):214-21.
  • Li et Xu, 2014. Meta-analysis of the association between dietary lycopene intake and ovarian cancer risk in postmenopausal women. Scientific Report. 2014. 4 : 4885.
  • Petyaev IM. Lycopene Deficiency in Ageing and Cardiovascular Disease. Oxid Med Cell Longev. 2016;2016:3218605.
  • Russo et al, 2016. Serenoa repens, selenium and lycopene to manage lower urinary tract symptoms suggestive for benign prostatic hyperplasia. Expert Opin Drug Saf. 2016 Dec;15(12):1661-1670.
  • Samarinas et al, 2020. The Clinical Impact of Hexanic Extract of Serenoa repens in Men with Prostatic Inflammation: A Post Hoc Analysis of a Randomized Biopsy Study. J Clin Med. 2020 Mar 30;9(4):957.
  • Wilt T, Ishani A, Mac Donald R. Serenoa repens for benign prostatic hyperplasia. Cochrane Database Syst Rev. 2002;(3):CD001423. doi: 10.1002/14651858.CD001423. Update in: Cochrane Database Syst Rev. 2009;(2):CD001423. PMID: 12137626.

Dans les textes précédents, nous avons couvert les facteurs de risque et de prévention des problèmes de prostate, de même que les symptômes d’inflammation ou de cancer. Il est bien connu qu’il existe des suppléments alimentaires qui accumulent, depuis très longtemps, des démonstrations scientifiques pour la prévention ou le traitement. Bien qu’il soit toujours important de consulter votre médecin si vous avez des symptômes, ces suppléments peuvent vous aider à mettre toutes les chances de votre côté. Rappelons les principaux symptômes d’inflammation de la prostate :

  • Douleurs ou mictions intermittentes
  • Besoins fréquents d’uriner (mictions fréquentes)
  • Besoin pressant ou soudain d’uriner (mictions urgentes)
  • Problèmes sexuels (ex. : douleur à l’éjaculation ou problème érectile)
  • Lourdeur au niveau du rectum (sensation d’avoir besoin d’aller à la selle)

Si vous avez des doutes, il est bien sûr important de consulter rapidement votre médecin qui vous réfèrera au besoin à un urologue. Ces symptômes sont similaires à ceux causés par un cancer de la prostate.

L’anti-inflammatoire qui nous vient des Amérindiens

Dans certains pays d’Europe, ces suppléments sont utilisés comme première ligne de traitement. Il s’agit donc de la première solution proposée avant d’avoir recours aux médicaments. Les fruits du palmier nain, qui servent à produire ces suppléments, faisaient même partie de la liste des médicaments aux États-Unis jusqu’en 1950.

L’utilisation du palmier nain pour les problèmes de prostate daterait du 15e siècle (et peut-être avant). Le palmier nain, comme son nom l’indique, est un petit palmier de l’espèce Serenoa repens. Il s’agit de la seule espèce de ce genre. Ces fruits sont riches en lipides uniques qui ont des effets anti-inflammatoires spécifiquement sur la prostate. Les Amérindiens de la péninsule de la Floride, que l’on appelait les Séminoles, consommaient ces fruits pour différents bénéfices santé. Il faut savoir que les fruits du palmier nain ne sont pas quelque chose d’attirant au goût. Ils donnent une sensation et un goût de savon.

Il s’agit d’un bel exemple, pour lequel, les suppléments permettent de prendre les doses appropriées de molécules naturelles pour une plante, dont la consommation n’est pas appréciée. Certains suppléments sont donc développés parce que les molécules bénéfiques, souvent uniques à certaines plantes, ne sont pas disponibles dans d’autres types d’aliments. Les suppléments permettent aussi de les prendre à la dose appropriée pour permettre les bénéfices visés.

La prostate et les cheveux

Tel que mentionné, l’inflammation de la prostate partage un mécanisme d’action avec la perte des cheveux chez l’homme. C’est une enzyme, la 5α-réductase, qui transforme la testostérone en androstanolone que l’on appelle aussi dihydrotestostérone ou DTH. L’androstanolone est soupçonnée d’être un facteur principal dans la chute des cheveux (calvitie androgénétique), mais aussi, dans l’inflammation de la prostate. La molécule fait mourir les follicules et cause donc la perte des cheveux. La 5α-réductase est produite dans la prostate, les testicules, les follicules capillaires et la glande surrénale.

Les extraits de palmier nain sont un inhibiteur compétitif et non sélectif des deux isoformes de la 5α-réductase, bloquant la production de l’androstanolone et diminuant sa capacité de liaison aux récepteurs androgènes de près de 50 %. Il s’agit d’une inhibition de l’activité de cette enzyme et de l’augmentation de l’activité de la 3α-hydroxystéroïdedéshydrogénase, une enzyme convertissant l’androstanolone en son métabolite plus faible, l’androstanediol. Il y aurait peut-être aussi d’autres mécanismes d’impliqués.

Pour la perte des cheveux, tout comme pour l’inflammation de la prostate, d’autres facteurs influents comme l’état de la condition physique, le niveau de stress, l’alimentation, la prise de médicaments ou des carences en vitamines.

Une étude récente

Evron et ses collaborateurs (2020) ont fait une revue systématique de la littérature scientifique en lien avec les produits naturels pour la perte des cheveux. L’étude s’est penchée plus spécifiquement sur l’utilisation des extraits de palmier nain pour l’homme, parce qu’il semble qu’il y ait une forte augmentation de l’utilisation pour cette application. 9 études cliniques ont été retenues pour l’analyse et les conclusions sont très intéressantes :

  • 60% d’amélioration sur la qualité des cheveux de façon générale,
  • 27% d’augmentation du décompte total des cheveux,
  • Augmentation de la densité des cheveux chez 83,3% des patients et
  • Stabilisation de la progression chez 52%.

Notons au passage que parmi les avantages, en comparaison avec les médicaments inhibiteurs de la 5α-réductase, l’usage des extraits de palmier nain présenterait beaucoup moins d’effets secondaires.

Le produit le plus complet

D’autres suppléments pourraient aussi aider à réduire l’inflammation de la prostate comme le sélénium et le lycopène qui accumulent une grande quantité de démonstrations scientifiques. Il existe un seul produit sur le marché qui peut vous offrir à la fois le palmier nain, le lycopène, le sélénium et les antioxydants puissants des polyphénols d’olives (issus du Complexe ProvitolMD exclusif) : VitoliMD Prostate.

Il peut être utilisé en traitement ou en prévention et peut être pris en concomitance de la médication habituelle (N.B., il est toujours important d’en parler à son pharmacien). Voici les allégations santé permises par Santé Canada pour VitoliMD Prostate (vendu pour la santé de la prostate) :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

Des témoignages éloquents

Les témoignages proviennent d’hommes qui nous ont écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé le droit de les utiliser en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin qu’elles puissent être identifiées. Il s’agit donc de vrais témoignages :

  • Je me suis enfin décidé à prendre Vitoli Prostate. J’avais une certaine crainte de me faire avoir, mais non, au contraire, c’est super. Je continue à le prendre avec les médicaments et ça fonctionne. Ça fait un mois que je les prends, il y a amélioration, je dirais, de 90%. Merci Vitoli. Michel Gingras, 64 ans, Saint-Jérôme.
  • Il y a 2 années passées, mon médecin de famille me fait prendre des prises de sang et il me confirme que mon taux de PSA pour la prostate est élevé. Je me levais plusieurs fois la nuit pour aller uriner. Il me prescrit du flomax que je prends pendant 3 mois et je lui mentionne que je dégoutte un peu. En me rendant à la pharmacie pour acheter une bouteille de Vitoli pour les articulations, je vois que Vitoli vend un produit pour la prostate. Je l’ai acheté et depuis 2 ans, mon taux de PSA est revenu à la normale. Je vais passer d’autre prise de sang au printemps 2021 et j’en discuterai avec mon médecin selon les résultats, car je ne lui ai pas encore mentionné que je prenais Vitoli Prostate. Jean-Marie Audet, 67 ans, St-Jean-Sur-Richelieu.

 

Autres lectures suggérées

 

 

Références:

  • Cimino et al, 2014. Oxidative stress and body composition in prostate cancer and benign prostatic hyperplasia patients. Anticancer Res. 2014 Sep;34(9):5051-6.
  • Crowe-White KM, Phillips TA, Ellis AC. Lycopene and cognitive function. J Nutr Sci. 2019;8:e20. Published 2019 May 29.
  • Evron E, Juhasz M, Babadjouni A, Mesinkovska NA, 2020. Natural Hair Supplement: Friend or Foe? Saw Palmetto, a Systematic Review in Alopecia. Skin Appendage Disord. 2020 Nov;6(6):329-337.
  • Grabowska M , Wawrzyniak D , Rolle K , et al. Let food be your medicine: nutraceutical properties of lycopene. Food Funct. 2019;10(6):3090‐3102.
  • Hackshaw-McGeagh LE, Perry RE, Leach VA, Qandil S, Jeffreys M, Martin RM, Lane JA. 2015. A systematic review of dietary, nutritional, and physical activity interventions for the prevention of prostate cancer progression and mortality. Cancer Causes Control. 2015 Nov;26(11):1521-50. Review.
  • Morgia et al, 2013. Effects of Serenoa repens, selenium and lycopene (Profluss®) on chronic inflammation associated with benign prostatic hyperplasia: results of “FLOG” (Flogosis and Profluss in Prostatic and Genital Disease), a multicentre Italian study. Int Braz J Urol. 2013 Mar-Apr;39(2):214-21.
  • Li et Xu, 2014. Meta-analysis of the association between dietary lycopene intake and ovarian cancer risk in postmenopausal women. Scientific Report. 2014. 4 : 4885.
  • Petyaev IM. Lycopene Deficiency in Ageing and Cardiovascular Disease. Oxid Med Cell Longev. 2016;2016:3218605.
  • Russo et al, 2016. Serenoa repens, selenium and lycopene to manage lower urinary tract symptoms suggestive for benign prostatic hyperplasia. Expert Opin Drug Saf. 2016 Dec;15(12):1661-1670.
  • Samarinas et al, 2020. The Clinical Impact of Hexanic Extract of Serenoa repens in Men with Prostatic Inflammation: A Post Hoc Analysis of a Randomized Biopsy Study. J Clin Med. 2020 Mar 30;9(4):957.
  • Wilt T, Ishani A, Mac Donald R. Serenoa repens for benign prostatic hyperplasia. Cochrane Database Syst Rev. 2002;(3):CD001423. doi: 10.1002/14651858.CD001423. Update in: Cochrane Database Syst Rev. 2009;(2):CD001423. PMID: 12137626.

Malheureusement, la vaste majorité des hommes auront des problèmes d’inflammation de la prostate. Encore aujourd’hui, les symptômes sont méconnus ou considérés comme normaux. Pourtant, en vieillissant, des méthodes de prévention existent. Effectivement, l’inflammation de la prostate touche jusqu’à 50% des hommes de 50 à 60 ans, 60 % des 60 à 70 ans et jusqu’à 90% des 80 ans et plus.

Une étude randomisée a confirmé récemment (Samarinas et al, 2020) que les extraits de palmiers nains peuvent aider à réduire l’inflammation de la prostate reliée à l’âge. D’autres études avaient déjà démontré l’intérêt de formulations plus complètes qui incluent aussi le lycopène et le sélénium pour la santé de la prostate (Morgia et al, 2013; Russo et al, 2016). En parallèle, une analyse poussée réalisée chez des hommes ayant eu une biopsie pour de l’inflammation de la prostate, souligne l’importance de la gestion de l’oxydation systémique qui serait corrélée à cette inflammation.

VitoliMD Prostate est le produit le plus complet sur le marché et regroupe à la fois le palmier nain, le lycopène et le sélénium, en plus des antioxydants puissants des polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif à la gamme Vitoli. Cette formule unique fait partie des 12 produits Vitoli reconnus pour leur grande efficacité.

Il est intéressant de souligner que plusieurs raisons expliquent l’intérêt des hommes pour une approche naturelle comme VitoliMD Prostate :

  • La somme des données probantes disponibles,
  • l’absence d’effet secondaire significatif,
  • la possibilité de l’utiliser en même temps que la médication prescrite pour ce problème (toujours en parler au pharmacien avant) et
  • la possibilité d’utiliser une approche naturelle au lieu de molécules chimiques.

Soulignons aussi que plusieurs facteurs de risque ou de prévention devraient être considérés. Mieux vaut en être bien informé afin de pouvoir agir le plus tôt possible pour notre santé.

Des témoignages éloquents

Je vais vous présenter quelques témoignages reçus pour VitoliMD Prostate. Les témoignages proviennent d’hommes qui nous ont écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé le droit de les utiliser en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin qu’ils puissent être identifiés. Il s’agit donc de vrais témoignages :

  • Avant de prendre Vitoli Prostate, je me levais plusieurs fois la nuit pour aller uriner. Maintenant, je fais mes nuits sans avoir à me lever. J’ai vu la différence après 3 mois. Merci Vitoli. Michel Houle, 56 ans, Lanaudière.
  • Il y a plusieurs années, suite à une prise de sang de routine, mon médecin trouvait que mon taux de PSA était trop élevé. Il me suggéra de voir un urologue qui constata une inflammation élevée de ma prostate. J’ai dû alors subir une biopsie et, heureusement, aucune trace de cancer. Mais comme le taux de PSA demeurait trop élevé et que ma prostate était trop grosse, l’urologue m’a fait prendre des médicaments pendant quelques années afin de réduire le taux de PSA et la grosseur de la prostate. Après avoir arrêté de prendre des médicaments, l’urologue m’a averti que ce serait normal avec l’âge que mon taux de PSA augmente et que ma prostate augmente aussi. Cette année, après avoir discuté avec le docteur Éric Simard, celui-ci m’a conseillé de prendre Vitoli Prostate. Trois (3) mois après avoir pris Vitoli Prostate, je suis retourné voir mon urologue et il a constaté, avec surprise, que mon taux de PSA avait diminué et que ma prostate était très belle, ce qui l’a un peu dérouté. Il m’a alors demandé ce que j’avais changé dans ma vie et je lui ai expliqué que j’avais pris ce produit naturel. Merci au docteur Simard et merci à Vitoli Prostate. Michel Brunet, 69 ans, Montréal.

En plus d’être approuvé par Santé Canada, VitoliMD Prostate est produit dans une usine ayant sa licence de fabrication pharmaceutique, selon les plus hauts standards de l’industrie. Ne prenez pas de chance, exigez la qualité Vitoli.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Prostate :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Références :

  • Cimino et al, 2014. Oxidative stress and body composition in prostate cancer and benign prostatic hyperplasia patients. Anticancer Res. 2014 Sep;34(9):5051-6.
  • Morgia et al, 2013. Effects of Serenoa repens, selenium and lycopene (Profluss®) on chronic inflammation associated with benign prostatic hyperplasia: results of “FLOG” (Flogosis and Profluss in Prostatic and Genital Disease), a multicentre Italian study. Int Braz J Urol. 2013 Mar-Apr;39(2):214-21.
  • Russo et al, 2016. Serenoa repens, selenium and lycopene to manage lower urinary tract symptoms suggestive for benign prostatic hyperplasia. Expert Opin Drug Saf. 2016 Dec;15(12):1661-1670.
  • Samarinas et al, 2020. The Clinical Impact of Hexanic Extract of Serenoa repens in Men with Prostatic Inflammation: A Post Hoc Analysis of a Randomized Biopsy Study. J Clin Med. 2020 Mar 30;9(4):957.

Malheureusement, la vaste majorité des hommes auront des problèmes d’inflammation de la prostate. Encore aujourd’hui, les symptômes sont méconnus ou considérés comme normaux. Pourtant, en vieillissant, des méthodes de prévention existent. Effectivement, l’inflammation de la prostate touche jusqu’à 50% des hommes de 50 à 60 ans, 60 % des 60 à 70 ans et jusqu’à 90% des 80 ans et plus.

Une étude randomisée a confirmé récemment (Samarinas et al, 2020) que les extraits de palmiers nains peuvent aider à réduire l’inflammation de la prostate reliée à l’âge. D’autres études avaient déjà démontré l’intérêt de formulations plus complètes qui incluent aussi le lycopène et le sélénium pour la santé de la prostate (Morgia et al, 2013; Russo et al, 2016). En parallèle, une analyse poussée réalisée chez des hommes ayant eu une biopsie pour de l’inflammation de la prostate, souligne l’importance de la gestion de l’oxydation systémique qui serait corrélée à cette inflammation.

VitoliMD Prostate est le produit le plus complet sur le marché et regroupe à la fois le palmier nain, le lycopène et le sélénium, en plus des antioxydants puissants des polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif à la gamme Vitoli. Cette formule unique fait partie des 12 produits Vitoli reconnus pour leur grande efficacité.

Il est intéressant de souligner que plusieurs raisons expliquent l’intérêt des hommes pour une approche naturelle comme VitoliMD Prostate :

  • La somme des données probantes disponibles,
  • l’absence d’effet secondaire significatif,
  • la possibilité de l’utiliser en même temps que la médication prescrite pour ce problème (toujours en parler au pharmacien avant) et
  • la possibilité d’utiliser une approche naturelle au lieu de molécules chimiques.

Soulignons aussi que plusieurs facteurs de risque ou de prévention devraient être considérés. Mieux vaut en être bien informé afin de pouvoir agir le plus tôt possible pour notre santé.

Des témoignages éloquents

Je vais vous présenter quelques témoignages reçus pour VitoliMD Prostate. Les témoignages proviennent d’hommes qui nous ont écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé le droit de les utiliser en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin qu’ils puissent être identifiés. Il s’agit donc de vrais témoignages :

  • Avant de prendre Vitoli Prostate, je me levais plusieurs fois la nuit pour aller uriner. Maintenant, je fais mes nuits sans avoir à me lever. J’ai vu la différence après 3 mois. Merci Vitoli. Michel Houle, 56 ans, Lanaudière.
  • Il y a plusieurs années, suite à une prise de sang de routine, mon médecin trouvait que mon taux de PSA était trop élevé. Il me suggéra de voir un urologue qui constata une inflammation élevée de ma prostate. J’ai dû alors subir une biopsie et, heureusement, aucune trace de cancer. Mais comme le taux de PSA demeurait trop élevé et que ma prostate était trop grosse, l’urologue m’a fait prendre des médicaments pendant quelques années afin de réduire le taux de PSA et la grosseur de la prostate. Après avoir arrêté de prendre des médicaments, l’urologue m’a averti que ce serait normal avec l’âge que mon taux de PSA augmente et que ma prostate augmente aussi. Cette année, après avoir discuté avec le docteur Éric Simard, celui-ci m’a conseillé de prendre Vitoli Prostate. Trois (3) mois après avoir pris Vitoli Prostate, je suis retourné voir mon urologue et il a constaté, avec surprise, que mon taux de PSA avait diminué et que ma prostate était très belle, ce qui l’a un peu dérouté. Il m’a alors demandé ce que j’avais changé dans ma vie et je lui ai expliqué que j’avais pris ce produit naturel. Merci au docteur Simard et merci à Vitoli Prostate. Michel Brunet, 69 ans, Montréal.

En plus d’être approuvé par Santé Canada, VitoliMD Prostate est produit dans une usine ayant sa licence de fabrication pharmaceutique, selon les plus hauts standards de l’industrie. Ne prenez pas de chance, exigez la qualité Vitoli.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Prostate :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Références :

  • Cimino et al, 2014. Oxidative stress and body composition in prostate cancer and benign prostatic hyperplasia patients. Anticancer Res. 2014 Sep;34(9):5051-6.
  • Morgia et al, 2013. Effects of Serenoa repens, selenium and lycopene (Profluss®) on chronic inflammation associated with benign prostatic hyperplasia: results of “FLOG” (Flogosis and Profluss in Prostatic and Genital Disease), a multicentre Italian study. Int Braz J Urol. 2013 Mar-Apr;39(2):214-21.
  • Russo et al, 2016. Serenoa repens, selenium and lycopene to manage lower urinary tract symptoms suggestive for benign prostatic hyperplasia. Expert Opin Drug Saf. 2016 Dec;15(12):1661-1670.
  • Samarinas et al, 2020. The Clinical Impact of Hexanic Extract of Serenoa repens in Men with Prostatic Inflammation: A Post Hoc Analysis of a Randomized Biopsy Study. J Clin Med. 2020 Mar 30;9(4):957.

Avec ce bel automne en cours, ainsi que ses belles feuilles colorées, un légume oublié de chez nous, la citrouille, sera à l’honneur dans notre nouvelle recette. La citrouille est en quelque sorte un légume boudé, ayant seulement un intérêt pour décorer à l’Halloween, voire servir de lanterne.

Cette plante est devenue l’emblème de la fête d’Halloween, originaire du Royaume-Uni, notamment de l’Irlande et d’Écosse, célébrée le 31 octobre en guise de visages illuminés afin d’être utilisés comme lampions décoratifs. Elles invitent ainsi les enfants à se présenter pour réclamer des friandises aux habitants le soir d’Halloween. Ces citrouilles décoratives s’appellent des «Jack-O-lantern», ou citrouille lanterne. Historiquement, les «Jack-O-lantern» étaient réalisées en Irlande ou Écosse à partir de rutabaga (navet). Ce légume fut remplacé par la citrouille lorsque les émigrants, notamment irlandais, arrivèrent en Amérique, région du globe d’où la citrouille était originaire avant d’être introduite dans le reste du monde entier.

À titre informatif, la citrouille est une courge du genre Curcubita. Il y a deux espèces qu’on appelle citrouille: Curcubita Pepo (la citrouille traditionnelle) et Curcubita Maxima (la citrouille géante, appelée potiron en France). Toutes deux auraient été domestiquées au moins 5 000 ans avant Jésus-Christ au Mexique. À l’origine, le fruit était petit et l’écorce dure; on le cultivait pour ses graines comestibles. Avec le temps, des variétés à chair plus épaisse et de texture moins fibreuse ont été développées et utilisées pour la consommation humaine. Quand Jacques Cartier visita le Québec pour la toute première fois en 1535, il trouva les champs de la région de Québec remplis d’un fruit inconnu que nous appelons maintenant citrouille. Ce serait toutefois l’explorateur espagnol Alvar Nuñez Cabeza de Vaca qui vit des citrouilles en Floride en 1528 et rapporta les premières graines en Europe, où le nouveau fruit prit un certain temps avant d’être généralement accepté.

Eric Simard, docteur en biologie et chercheur, et moi, chef cuisiner international du blogue, avons appris une foule d’informations intéressantes sur cette courge mystérieuse. Saviez-vous qu’il s’agit d’une bonne source de bêtacarotène, pigment orange que l’on retrouve dans un grand nombre de légumes et de fruits ? Ce pigment a eu mauvaise presse ces dernières années, surtout auprès des fumeurs, pour lesquels il augmenterait les risques de cancer du poumon. Pourtant, pour les non-fumeurs, les caroténoïdes réduiraient les risques de cancer et les risques de propagation des cellules cancéreuses (métastases). Ils auraient aussi des impacts positifs sur les processus inflammatoires et le syndrome métabolique.

Nous croyons qu’après avoir expérimenté notre toute nouvelle recette, votre opinion sur la citrouille aura changé du tout au tout. De plus, nous avons pensé à rendre ce met complet, avec une source de protéine végétale, le haricot blanc, qui en fera un plat protéiné malgré l’absence de viande. Certains d’entre vous pourraient penser qu’un potage à la citrouille pourrait être insipide et sans intérêt. Vous serez tellement séduits par le goût, que vous ne jetterez plus jamais la ou les citrouilles décoratives, utilisées pour la fête des bonbons. Joyeuse Halloween à vous tous, et puisse la citrouille être votre nouveau délice automnal, source de santé!

 

Potage à la citrouille de luxe hyper protéiné

Ingrédients (citrouille rôtie) :

-1 grosse citrouille ou 2 moyennes citrouilles

– huile d’olive

–  1 cuillère à table de mélange d’épices pour citrouille (de type Club House)

(ou)

-1 cuillère à table du mélange maison* [Recette du mélange = 1/2 cuillère à thé chacune, à parts égales : cannelle, muscade, gingembre, piment de la Jamaïque]

– plaque(s) de cuisson

-papier parchemin ou aluminium

*Prenez note du mélange d’épices maison proposé précédemment; il vous en restera suffisamment pour cuisiner autre chose, ou même encore, en ajouter dans ce délicieux potage! N’oubliez pas que les citrouilles ayant servi de décoration peuvent très bien se prêter à l’occasion pour réduire le gaspillage!

 

Ingrédients (potage) :

– 2 à 4 cuillères à table d’huile d’olive ou de noix de coco

– 1 moyen oignon ou 2 blancs de poireaux coupés en lamelles grossières

– 4-5 gousses d’ail entières et pelées

– 2 carottes moyennes coupées en larges tronçons

– 1 canne (15 onces) de haricots blancs bien rincés et égouttés (environ 2 tasses)

– 4 1/2 à 5 tasses de notre purée de citrouille rôtie au four

– 4 à 6 tasses de bouillon de poulet, légumes ou d’eau

-2 cuillères à thé de sel kascher ou 3 cuillères à thé de sel de mer

-1/2 cuillères à thé de poivre noir fraîchement moulu

-1 cuillère à thé de curcuma moulu

– 1 cuillère à thé d’épices à citrouille (de type Club House) ou du mélange maison

-1/2 à 3/4 de tasse de jus d’orange (facultatif, mais hautement recommandé)

-1/4 à 1/2 de tasse de sirop d’érable foncé

-Pacanes coupées en morceaux et/ou graines de citrouille vertes décortiquées (pour servir)

 

Étapes :

Citrouille rôtie

1- Préchauffer le four à 400°F. Couvrez votre ou vos plaques de cuisson d’un papier parchemin ou aluminium. Découpez vos citrouilles en deux, puis retranchez-les en deux ou quatre morceaux; cela dépendra éventuellement du type de citrouille utilisée; placez-les sur la ou les plaques une fois la tâche achevée, sans oublier que le côté écorce est sur la plaque, chaire vers le haut. Dans un petit bol, mélanger de l’huile d’olive et la cuillère à soupe d’épices choisies (Club House ou maison). À l’aide d’un pinceau, badigeonnez généreusement les pièces de courge, après quoi vous cuirez la citrouille de 30 minutes à 1 heure maximum. La chaire doit être moelleuse de façon à pouvoir la gratter sur la pelure; vous pourrez faire un test à l’aide d’une cuillère à soupe.

Potage

2- Pendant la cuisson de notre joyau d’Halloween, c’est le moment parfait pour préparer tous les ingrédients ayant besoin d’être taillés. Couper les oignons ou poireaux, les carottes sans oublier de peler les gousses d’ail. Garder vos retailles de légumes pour un moment; ils vous seront peut-être utiles. Ouvrez votre canne de haricots blancs en les égouttant à la passoire; n’oubliez pas de les rincer à l’eau froide pour réduire le sodium. Regarder ce qui est à votre portée en tant que bouillon, voire poulet ou légume. [Si votre option est de préférer l’eau au bouillon, vous pourriez y ajouter vos retailles de légumes dans environ 10 tasses d’eau. Faites bouillir vigoureusement vos retailles, avec un peu de sel, pendant un 10 à 15 minutes; or réservez ce bouillon, en laissant le chaudron sur le rond, pour laisser infuser les épluchures.]

3- Il est maintenant venu le moment de vérifier votre courge; il est possible qu’elle ait un peu de résistance quand vous tenterez de la gratter à la cuillère, ou bien cette dernière sera parfaitement cuite. Si tel est le cas, vous serez en mesure de sortir les morceaux du four; après coup, vous pourrez les gratter contre la pelure, de manière à réserver cette chaire pour le potage plus tard. En principe, votre citrouille devrait être bien cuite; il y a toujours moyen de la laisser quelques minutes de plus au four, si le besoin est.

4- Munissez-vous d’un gros chaudron à soupe, si vous en avez un, sinon tout gros chaudron à fond épais fera l’affaire. Dans l’huile d’olive ou de coco, faites suer brièvement les oignons, les carottes, les gousses d’ail pelées, les haricots blancs, jusqu’à ce que l’oignon ait une moyenne coloration. Saler, poivrer, ajouter le curcuma et les épices à citrouille pour assaisonner la soupe, tout en remuant pendant quelques minutes encore. Subséquemment, vous verserez le bouillon choisi, sans retailles ou os, par-dessus les légumes en cours de cuisson. Laisser le tout cuire à feu moyen, pendant 15-20 minutes, jusqu’à tendreté des carottes, puis ajouter les 4 à 5 tasses de purée de citrouille rôtie. Poursuivez la cuisson d’une dizaine de minutes encore jusqu’à ce que la purée soit bien introduite.

5- Voilà que votre potage est presque terminé; vous pourrez le passer au pied mélangeur ou encore par portion au mélangeur électrique. Notez bien qu’il est préférable que le récipient de votre mélangeur électrique soit en verre. N’oubliez pas de retourner cette soupe dans le chaudron après transformation. Ajouter le jus d’orange et le sirop d’érable pour la finition. Il est possible de rajouter un peu plus de jus d’orange et d’eau, si vous la trouvez trop épaisse. À ce moment-là, réajuster la quantité de sirop d’érable et de sel, poivre si nécessaire. Pour servir la soupe, dans de jolis bols, mettre le potage avec un tourbillon de crème de table 15%, sans oublier les pacanes ou graines de citrouilles, pour décorer!

Ce potage peut rester congelé pendant 4-5 mois. Si vous décidez de le faire, n’ajoutez pas la crème, car elle ne tiendra pas à la congélation. Peut-être que vous serez à présent conquis par la citrouille, qui sait?

 

Références :

  • Koklesova L, Liskova A, Samec M, Zhai K, Abotaleb M, Ashrafizadeh M, Brockmueller A, Shakibaei M, Biringer K, Bugos O, Najafi M, Golubnitschaja O, Büsselberg D, Kubatka P. Carotenoids in Cancer Metastasis-Status Quo and Outlook. Biomolecules. 2020 Dec 10;10(12):1653.
  • Xavier AA, Pérez-Gálvez A. Carotenoids as a Source of Antioxidants in the Diet. Subcell Biochem. 2016;79:359-75.
  • Yen CH, Chang PS, Chiu CJ, Huang YY, Lin PT. β-Carotene Status Is Associated with Inflammation and Two Components of Metabolic Syndrome in Patients with and without Osteoarthritis. 2021 Jun 30;13(7):2280.

Avec ce bel automne en cours, ainsi que ses belles feuilles colorées, un légume oublié de chez nous, la citrouille, sera à l’honneur dans notre nouvelle recette. La citrouille est en quelque sorte un légume boudé, ayant seulement un intérêt pour décorer à l’Halloween, voire servir de lanterne.

Cette plante est devenue l’emblème de la fête d’Halloween, originaire du Royaume-Uni, notamment de l’Irlande et d’Écosse, célébrée le 31 octobre en guise de visages illuminés afin d’être utilisés comme lampions décoratifs. Elles invitent ainsi les enfants à se présenter pour réclamer des friandises aux habitants le soir d’Halloween. Ces citrouilles décoratives s’appellent des «Jack-O-lantern», ou citrouille lanterne. Historiquement, les «Jack-O-lantern» étaient réalisées en Irlande ou Écosse à partir de rutabaga (navet). Ce légume fut remplacé par la citrouille lorsque les émigrants, notamment irlandais, arrivèrent en Amérique, région du globe d’où la citrouille était originaire avant d’être introduite dans le reste du monde entier.

À titre informatif, la citrouille est une courge du genre Curcubita. Il y a deux espèces qu’on appelle citrouille: Curcubita Pepo (la citrouille traditionnelle) et Curcubita Maxima (la citrouille géante, appelée potiron en France). Toutes deux auraient été domestiquées au moins 5 000 ans avant Jésus-Christ au Mexique. À l’origine, le fruit était petit et l’écorce dure; on le cultivait pour ses graines comestibles. Avec le temps, des variétés à chair plus épaisse et de texture moins fibreuse ont été développées et utilisées pour la consommation humaine. Quand Jacques Cartier visita le Québec pour la toute première fois en 1535, il trouva les champs de la région de Québec remplis d’un fruit inconnu que nous appelons maintenant citrouille. Ce serait toutefois l’explorateur espagnol Alvar Nuñez Cabeza de Vaca qui vit des citrouilles en Floride en 1528 et rapporta les premières graines en Europe, où le nouveau fruit prit un certain temps avant d’être généralement accepté.

Eric Simard, docteur en biologie et chercheur, et moi, chef cuisiner international du blogue, avons appris une foule d’informations intéressantes sur cette courge mystérieuse. Saviez-vous qu’il s’agit d’une bonne source de bêtacarotène, pigment orange que l’on retrouve dans un grand nombre de légumes et de fruits ? Ce pigment a eu mauvaise presse ces dernières années, surtout auprès des fumeurs, pour lesquels il augmenterait les risques de cancer du poumon. Pourtant, pour les non-fumeurs, les caroténoïdes réduiraient les risques de cancer et les risques de propagation des cellules cancéreuses (métastases). Ils auraient aussi des impacts positifs sur les processus inflammatoires et le syndrome métabolique.

Nous croyons qu’après avoir expérimenté notre toute nouvelle recette, votre opinion sur la citrouille aura changé du tout au tout. De plus, nous avons pensé à rendre ce met complet, avec une source de protéine végétale, le haricot blanc, qui en fera un plat protéiné malgré l’absence de viande. Certains d’entre vous pourraient penser qu’un potage à la citrouille pourrait être insipide et sans intérêt. Vous serez tellement séduits par le goût, que vous ne jetterez plus jamais la ou les citrouilles décoratives, utilisées pour la fête des bonbons. Joyeuse Halloween à vous tous, et puisse la citrouille être votre nouveau délice automnal, source de santé!

 

Potage à la citrouille de luxe hyper protéiné

Ingrédients (citrouille rôtie) :

-1 grosse citrouille ou 2 moyennes citrouilles

– huile d’olive

–  1 cuillère à table de mélange d’épices pour citrouille (de type Club House)

(ou)

-1 cuillère à table du mélange maison* [Recette du mélange = 1/2 cuillère à thé chacune, à parts égales : cannelle, muscade, gingembre, piment de la Jamaïque]

– plaque(s) de cuisson

-papier parchemin ou aluminium

*Prenez note du mélange d’épices maison proposé précédemment; il vous en restera suffisamment pour cuisiner autre chose, ou même encore, en ajouter dans ce délicieux potage! N’oubliez pas que les citrouilles ayant servi de décoration peuvent très bien se prêter à l’occasion pour réduire le gaspillage!

 

Ingrédients (potage) :

– 2 à 4 cuillères à table d’huile d’olive ou de noix de coco

– 1 moyen oignon ou 2 blancs de poireaux coupés en lamelles grossières

– 4-5 gousses d’ail entières et pelées

– 2 carottes moyennes coupées en larges tronçons

– 1 canne (15 onces) de haricots blancs bien rincés et égouttés (environ 2 tasses)

– 4 1/2 à 5 tasses de notre purée de citrouille rôtie au four

– 4 à 6 tasses de bouillon de poulet, légumes ou d’eau

-2 cuillères à thé de sel kascher ou 3 cuillères à thé de sel de mer

-1/2 cuillères à thé de poivre noir fraîchement moulu

-1 cuillère à thé de curcuma moulu

– 1 cuillère à thé d’épices à citrouille (de type Club House) ou du mélange maison

-1/2 à 3/4 de tasse de jus d’orange (facultatif, mais hautement recommandé)

-1/4 à 1/2 de tasse de sirop d’érable foncé

-Pacanes coupées en morceaux et/ou graines de citrouille vertes décortiquées (pour servir)

 

Étapes :

Citrouille rôtie

1- Préchauffer le four à 400°F. Couvrez votre ou vos plaques de cuisson d’un papier parchemin ou aluminium. Découpez vos citrouilles en deux, puis retranchez-les en deux ou quatre morceaux; cela dépendra éventuellement du type de citrouille utilisée; placez-les sur la ou les plaques une fois la tâche achevée, sans oublier que le côté écorce est sur la plaque, chaire vers le haut. Dans un petit bol, mélanger de l’huile d’olive et la cuillère à soupe d’épices choisies (Club House ou maison). À l’aide d’un pinceau, badigeonnez généreusement les pièces de courge, après quoi vous cuirez la citrouille de 30 minutes à 1 heure maximum. La chaire doit être moelleuse de façon à pouvoir la gratter sur la pelure; vous pourrez faire un test à l’aide d’une cuillère à soupe.

Potage

2- Pendant la cuisson de notre joyau d’Halloween, c’est le moment parfait pour préparer tous les ingrédients ayant besoin d’être taillés. Couper les oignons ou poireaux, les carottes sans oublier de peler les gousses d’ail. Garder vos retailles de légumes pour un moment; ils vous seront peut-être utiles. Ouvrez votre canne de haricots blancs en les égouttant à la passoire; n’oubliez pas de les rincer à l’eau froide pour réduire le sodium. Regarder ce qui est à votre portée en tant que bouillon, voire poulet ou légume. [Si votre option est de préférer l’eau au bouillon, vous pourriez y ajouter vos retailles de légumes dans environ 10 tasses d’eau. Faites bouillir vigoureusement vos retailles, avec un peu de sel, pendant un 10 à 15 minutes; or réservez ce bouillon, en laissant le chaudron sur le rond, pour laisser infuser les épluchures.]

3- Il est maintenant venu le moment de vérifier votre courge; il est possible qu’elle ait un peu de résistance quand vous tenterez de la gratter à la cuillère, ou bien cette dernière sera parfaitement cuite. Si tel est le cas, vous serez en mesure de sortir les morceaux du four; après coup, vous pourrez les gratter contre la pelure, de manière à réserver cette chaire pour le potage plus tard. En principe, votre citrouille devrait être bien cuite; il y a toujours moyen de la laisser quelques minutes de plus au four, si le besoin est.

4- Munissez-vous d’un gros chaudron à soupe, si vous en avez un, sinon tout gros chaudron à fond épais fera l’affaire. Dans l’huile d’olive ou de coco, faites suer brièvement les oignons, les carottes, les gousses d’ail pelées, les haricots blancs, jusqu’à ce que l’oignon ait une moyenne coloration. Saler, poivrer, ajouter le curcuma et les épices à citrouille pour assaisonner la soupe, tout en remuant pendant quelques minutes encore. Subséquemment, vous verserez le bouillon choisi, sans retailles ou os, par-dessus les légumes en cours de cuisson. Laisser le tout cuire à feu moyen, pendant 15-20 minutes, jusqu’à tendreté des carottes, puis ajouter les 4 à 5 tasses de purée de citrouille rôtie. Poursuivez la cuisson d’une dizaine de minutes encore jusqu’à ce que la purée soit bien introduite.

5- Voilà que votre potage est presque terminé; vous pourrez le passer au pied mélangeur ou encore par portion au mélangeur électrique. Notez bien qu’il est préférable que le récipient de votre mélangeur électrique soit en verre. N’oubliez pas de retourner cette soupe dans le chaudron après transformation. Ajouter le jus d’orange et le sirop d’érable pour la finition. Il est possible de rajouter un peu plus de jus d’orange et d’eau, si vous la trouvez trop épaisse. À ce moment-là, réajuster la quantité de sirop d’érable et de sel, poivre si nécessaire. Pour servir la soupe, dans de jolis bols, mettre le potage avec un tourbillon de crème de table 15%, sans oublier les pacanes ou graines de citrouilles, pour décorer!

Ce potage peut rester congelé pendant 4-5 mois. Si vous décidez de le faire, n’ajoutez pas la crème, car elle ne tiendra pas à la congélation. Peut-être que vous serez à présent conquis par la citrouille, qui sait?

 

Références :

  • Koklesova L, Liskova A, Samec M, Zhai K, Abotaleb M, Ashrafizadeh M, Brockmueller A, Shakibaei M, Biringer K, Bugos O, Najafi M, Golubnitschaja O, Büsselberg D, Kubatka P. Carotenoids in Cancer Metastasis-Status Quo and Outlook. Biomolecules. 2020 Dec 10;10(12):1653.
  • Xavier AA, Pérez-Gálvez A. Carotenoids as a Source of Antioxidants in the Diet. Subcell Biochem. 2016;79:359-75.
  • Yen CH, Chang PS, Chiu CJ, Huang YY, Lin PT. β-Carotene Status Is Associated with Inflammation and Two Components of Metabolic Syndrome in Patients with and without Osteoarthritis. 2021 Jun 30;13(7):2280.

Les troubles de l’humeur (altération de la pensée, de l’humeur ou du comportement étant associée à un certain niveau de détresse) sont fortement prévalents au Canada. En effet, 1 personne sur 7 est affligée de cet état1. Jusqu’à 1 personne sur 3 ressentira de l’anxiété à un moment ou à un autre de sa vie2. L’implantation de la psychothérapie, les outils de croissance personnelle et d’autogestion des émotions ainsi que la prescription d’antidépresseurs de tout genre font partie des thérapies de première ligne pour traiter un trouble de l’humeur3. Étonnamment, il a aussi été démontré que les personnes atteintes d’un trouble mental comme la dépression ou l’anxiété sont aussi plus susceptibles d’être atteintes d’une maladie chronique comme la maladie cardiovasculaire, le diabète, l’hypertension artérielle, la maladie pulmonaire obstructive chronique, etc4. Sachant que les maladies cardio-métaboliques du genre sont très souvent issues de mauvaises habitudes de vie, entre autres de mauvaises habitudes alimentaires, pourrait-il y avoir un lien physiologique entre les deux? En quoi l’alimentation peut-elle avoir un impact sur le fonctionnement du cerveau et la gestion des humeurs?

L’alimentation est considérée par la majorité d’entre nous comme l’action d’ingérer des « calories » pour dépenser cette d’énergie au quotidien sous différentes formes. Pour ajouter à cette conception limitée, l’alimentation se révèle aussi être un puissant vecteur de santé en permettant de fournir au corps, à chaque bouchée, des milliers de molécules chimiques ayant une pertinence biochimique bien claire dans le corps et sans lesquelles une tonne de réactions enzymatiques n’arriverait pas à se faire correctement. De ces fonctions vitales qui relèvent de l’interaction dynamique et continue avec plusieurs nutriments essentiels issus de notre alimentation, la production des neurotransmetteurs qui régulent les humeurs et comportements dans le cerveau en fait clairement partie.

Plusieurs études chez l’humain se sont penchées sur l’effet de l’alimentation sur l’état de la santé mentale. Il n’est pas surprenant de retrouver des conclusions qui soutiennent le fait qu’une alimentation saine est associée à un degré moindre de dépression5,6,7,8,9. En effet, on peut définitivement conclure qu’une approche alimentaire qui favorise la consommation d’une abondance de légumes et fruits, de grains entiers non transformés, de poissons gras, d’huile d’olive, de noix et de graines est en tout point reliée à une santé psychologique plus équilibrée. À l’inverse, on voit un risque accru de dépression chez les grands mangeurs de viandes rouges et/ou transformées (charcuteries), de grains/céréales raffinés (farines, pains, céréales à déjeuner, pâtes, etc.), de produits laitiers riches en gras ainsi que des desserts, bonbons et confiseries. Étonnement, on constate que ce type d’alimentation est aussi associée à une réduction significative de souffrir d’une maladie cardiovasculaire, comme quoi l’effet biochimique induit par ces habitudes alimentaires ont une implication dans les mécanismes inflammatoires pouvant affecter le cerveau autant que la santé des artères10. Il est tout aussi stupéfiant de constater que l’alimentation de la mère qui porte son fœtus a le pouvoir d’affecter l’état de la santé mentale de son bébé à venir lors de l’enfance et de l’adolescence. En effet, plus cette alimentation est pauvre en nutriments et riche en produits transformés, plus l’enfant à naître est susceptible de développer des problèmes psychiatriques tout au long de son développement11,12,13,14. Mais pourquoi l’alimentation a-t-elle un si grand impact sur la santé mentale? L’effet sur le microbiote, la balance entre l’inflammation et le stress oxydatif ainsi que l’impact sur la plasticité cérébrale sont des mécanismes bien décrits.

Le microbiote = notre deuxième cerveau

En premier lieu, on ne peut pas passer sous le silence l’effet puissant du microbiote intestinal et son lien sur la santé mentale qui est à l’origine de milliers de publications scientifiques dans les dernières années. Considéré comme un « organe » en soi, le microbiote intestinal comporte près de 100 trillions de bactéries, soit plus que le nombre de cellules qui nous constituent15. Ces bactéries nous habitent de façon symbiotique en étant étroitement impliquées dans plusieurs processus essentiels à la survie de l’humain telles que la synthèse de vitamines et de neurotransmetteurs, la régulation de l’immunité systémique et de l’inflammation, la protection de la barrière épithéliale digestive servant à l’absorption des nutriments, etc.16. Il n’est pas surprenant que les perturbations du microbiote, particulièrement la perte de diversité, soient associées à de nombreuses maladies chroniques cardio-métaboliques et inflammatoires17. Ces bactéries qui nous colonisent réagissent et assurent leur croissance selon ce qui leur est donné à « manger » (soit de la façon dont on s’alimente au quotidien) et interagissent de façon bidirectionnelle avec les 500 millions de neurones individuelles qui tapissent le système digestif18.  Les fibres et plusieurs polyphénols (retrouvées dans les noix, les graines, les grains entiers non transformés, les légumineuses, les fruits et légumes) sont les nutriments de choix permettant une bonne sélection, diversité et croissance des bactéries les plus saines19. À l’inverse, une prise excessive de certains médicaments (antibiotiques, antiacides, anti-inflammatoires, etc.), un état de stress chronique ainsi qu’une alimentation pauvre en fibres et riches en aliments transformés, en sucres de tout genre, en édulcorant et en pesticides peut grandement affecter la qualité du microbiote20,21.  Quand le microbiote est perturbé par les stresseurs cités précédemment, on peut assister à un phénomène de perte d’intégrité de la barrière épithéliale tapissant la lumière du tube digestif, engendrant un bris entre les protéines liant les cellules les unes aux autres permettant d’assurer une bonne perméabilité entre le contenu intestinal et la circulation systémique. On appelle le « syndrome d’intestin perméable » le phénomène où les molécules alimentaires, métabolites bactériens et/ou bactéries elles-mêmes s’immiscent dans la circulation systémique sans avoir pu être filtrés adéquatement et dont la présence déclenche l’activation du système immunitaire et un état d’inflammation constant. On a associé ce syndrome à plusieurs pathologies systémiques comme les maladies inflammatoires intestinales, le diabète, l’asthme et les désordres psychiatriques comme l’anxiété, la dépression et l’autisme22,23,24,25,26.  Les molécules inflammatoires engendrées par la présence de ces molécules exogènes, en circulation et neutralisées par le système immunitaire, affectent le corps en entier : inhabilité à bien réguler la glycémie, douleurs chroniques, fatigue, humeur négative ou anxieuse, ballonnements digestifs, etc. Dans cette situation, un assainissement de l’alimentation, le retrait des comportements ou substances nuisant à l’équilibre du microbiote ainsi que l’usage de probiotiques peut s’avérer très pertinent pour retrouver une diversité et une fonction optimale du microbiote avec son effet attendu sur la régulation de l’immunité et de l’inflammation systémique ainsi que sur le métabolisme de neurotransmetteurs et plusieurs vitamines et molécules biochimiques essentielles à la fonction des systèmes du corps27.

L’inflammation, le stress oxydatif et le besoin en antioxydants

L’inflammation est un phénomène normal et essentiel à la survie qui permet la guérison d’une structure lésée à la suite d’un dommage de tout genre aux structures du corps. Elle est importante en situation aigüe et occasionnelle lorsque le dommage est créé accidentellement, mais elle devient un problème lorsqu’elle est présente de façon chronique à cause de dommages réguliers et persistants. Par exemple, l’exposition quotidienne à des toxines (comme la cigarette ou les moisissures dans l’environnement), le stress et le manque de sommeil chronique (impliquant des perturbations hormonales pro-inflammatoires persistantes) et une alimentation remplie de sucre et d’aliments transformés néfaste pour le système digestif sont des situations qui contribuent à causer l’inflammation chronique. Il a été démontré que l’inflammation chronique de bas grade est associée à la dépression, la schizophrénie et la maladie bipolaire28,29,30. Le stress oxydatif est le résultat de l’inflammation chronique et résulte en la fabrication de radicaux libres qui s’attaquent aux structures saines du corps (incluant les neurones!) et qui est la cause de la perte de fonction des organes et du vieillissement accéléré. Une des façons de contrer le stress oxydatif est d’administrer au corps une quantité significative « d’antioxydants » qui sont en réalité les phytonutriments, vitamines et minéraux divers qui se retrouvent dans une alimentation saine, riche en végétaux, non transformée et diversifiée. On a effectivement remarqué dans certaines études que plusieurs marqueurs antioxydants étaient réduits chez les individus ayant des épisodes dépressifs aigus31,32.

La plasticité cérébrale, essentielle pour la régulation émotionnelle

Une région essentielle du cerveau, l’hippocampe, est impliquée dans les phénomènes d’apprentissage, la création de la mémoire et la régulation émotionnelle. Les neurones de cette région du cerveau semblent être capables de se former et de croitre sous l’effet d’une substance appelée BDNF (Brain-derived neurotrophic factor)33,34. À défaut d’avoir un hippocampe bien développé et fonctionnel, on peut faire face à des troubles de la mémoire, de la difficulté à apprendre de nouvelles tâches et une mauvaise gestion des émotions, symptômes que l’on voit très souvent dans la dépression et l’anxiété. Le stress est l’un des facteurs les plus puissants pouvant affecter négativement les niveaux de BDNF35, mais de plus en plus d’évidences pointent vers le fait qu’une diète d’une grande densité nutritionnelle affecte favorablement les niveaux de BDNF pouvant stimuler la neurogenèse, alors que les diètes riches en sucre et en gras de mauvaise qualité retrouvés dans les aliments transformés ont un effet totalement contraire36,37,38.

Pour toutes les raisons physiologiques discutées ci-haut, une bonne santé mentale repose sur un apport optimal en nutriments essentiels permettant d’assurer toutes les réactions biochimiques du corps impliqué dans la sélection d’un microbiote diversifié, dans la synthèse de neurotransmetteurs, dans la neurogenèse et l’atténuation du stress oxydatif engendré par l’environnement et/ou les habitudes de vie pouvant créer un dommage cellulaire jusqu’aux neurones du cerveau. Chaque bouchée que l’on ingère devrait être la plus nutritive possible :

  • Aucun aliment transformé par l’industrie alimentaire : les aliments consommés devraient s’approcher le plus près possible de ce que l’on pourrait cueillir dans un jardin ou retirer d’un animal en liberté, dont l’environnement est optimal.
  • Une abondance de végétaux de tout genre. Par exemple, aller chercher l’arc-en-ciel des couleurs à travers des choix de fruits et légumes sur l’espace d’une semaine. Il serait sage de prioriser les légumes aux fruits pour éviter un excès de sucre pouvant être moins bien toléré chez les individus susceptibles métaboliquement.
  • Un apport significatif en fibres à ajouter quotidiennement sous forme de noix, graines, légumes et fruits, grains entiers non transformés et de légumineuses.
  • Un apport en gras de bonne qualité tel que l’huile d’olive, les noix, les poissons gras, etc. tout en faisant attention de ne pas surchauffer l’huile alors que ses propriétés favorables pourraient être perdues.
  • Un apport en probiotiques par le biais d’aliments fermentés (choucroute, kimchi, yogourt nature, kefir, tempeh, etc.).
  • Aucun sucre raffiné ou sucre concentré provenant d’aliments entiers.

L’alimentation devrait toujours être optimisée avant de proposer une supplémentation visant à permettre un apport suffisant d’un nutriment quelconque puisqu’un aliment entier apporte beaucoup plus sur le plan biochimique que ce qu’on peut retrouver dans un comprimé. Cependant, il est parfois nécessaire d’avoir recours à la supplémentation pour des raisons diverses (intolérances alimentaires à certains aliments, inhabilité à ingérer l’apport nutritionnel recommandé d’un certain nutriment, mode de vie qui sollicite un apport plus grand que recommandé d’une certaine substance que l’alimentation n’arrive pas à fournir en assez grande quantité, etc.). La personnalisation de l’approche est essentielle afin de cibler les risques de carences et les niveaux d’apport en nutriments et surtout d’évaluer la qualité et la diversité du microbiote qui nous habite tout en cherchant des stratégies pour l’optimiser, connaissant son impact positif bien démontré sur la santé mentale. Somme toute, il est clair que la psychothérapie et l’utilisation des antidépresseurs ne sont pas les seules options dans la prise en charge des troubles de l’humeur. Le fait de se tourner vers des stratégies d’assainissement de l’alimentation et des habitudes de vie peut s’avérer parfois beaucoup plus puissant dans la quête d’améliorer la santé mentale!

 

 

References:

1 https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/rapport-systeme-canadien-surveillance-maladies-chroniques-maladies-mentales-canada-2015.html#s0

2 Katzman, M.A., Bleau, P., Blier, P. et al. Canadian clinical practice guidelines for the management of anxiety, posttraumatic stress and obsessive-compulsive disorders. BMC Psychiatry 14, S1 (2014). https://doi.org/10.1186/1471-244X-14-S1-S1

3 Kennedy SH, Lam RW, McIntyre RS, Tourjman SV, Bhat V, Blier P, Hasnain M, Jollant F, Levitt AJ, MacQueen GM, McInerney SJ, McIntosh D, Milev RV, Müller DJ, Parikh SV, Pearson NL, Ravindran AV, Uher R; CANMAT Depression Work Group. Canadian Network for Mood and Anxiety Treatments (CANMAT) 2016 Clinical Guidelines for the Management of Adults with Major Depressive Disorder: Section 3. Pharmacological Treatments. Can J Psychiatry. 2016 Sep;61(9):540-60. doi: 10.1177/0706743716659417. Epub 2016 Aug 2. Erratum in: Can J Psychiatry. 2017 May;62(5):356. PMID: 27486148; PMCID: PMC4994790.

4 https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/rapport-systeme-canadien-surveillance-maladies-chroniques-maladies-mentales-canada-2015.html

5 Lai, JS, Hiles, S, Bisquera, A et al. (2014) A systematic review and meta-analysis of dietary patterns and depression in community-dwelling adults. Am J Clin Nutr 99, 181–197

6 Psaltopoulou, T, Sergentanis, TN, Panagiotakos, DB et al. (2013) Mediterranean diet, stroke, cognitive impairment, and depression: a meta-analysis. Ann Neurol 74, 580–591.

7 Quirk, SE, Williams, LJ, O’Neil, A et al. (2013) The association between diet quality, dietary patterns and depression in adults: a systematic review. BMC Psychiatry 13, 175

8 Rahe, C, Unrath, M & Berger, K (2014) Dietary patterns and the risk of depression in adults: a systematic review of observational studies. Eur J Nutr 53, 997–1013

9 Li, Y, Lv, MR, Wei, YJ et al. (2017) Dietary patterns and depression risk: a meta-analysis. Psychiatry Res 253, 373–382.

10 Sanchez-Villegas, A, Martinez-Gonzalez, MA, Estruch, R et al. (2013) Mediterranean dietary pattern and depression: the PREDIMED randomized trial. BMC Med 11, 208.

11 O’Neil, A, Quirk, SE, Housden, S et al. (2014) Relationship between diet and mental health in children and adolescents: a systematic review. Am J Public Health 104, e31–e42

12 Muhlig, Y, Antel, J, Focker, M et al. (2016) Are bidirectional associations of obesity and depression already apparent in childhood and adolescence as based on high-quality studies? A systematic review. Obes Rev 17, 235–249.

13 Sparling, TM, Henschke, N, Nesbitt, RC et al. (2017) The role of diet and nutritional supplementation in perinatal depression: a systematic review. Matern Child Nutr 13, e12235.

14 Baskin, R, Hill, B, Jacka, FN et al. (2015) The association between diet quality and mental health during the perinatal period. A systematic review. Appetite 91, 41–47.

15 Valdes A M, Walter J, Segal E, Spector T D. Role of the gut microbiota in nutrition and health  BMJ 2018;  361 :k2179 doi:10.1136/bmj.k2179

16T hursby E, Juge N. Introduction to the human gut microbiota. Biochem J. 2017;474(11):1823-1836. Published 2017 May 16. doi:10.1042/BCJ20160510

17 Valdes A M, Walter J, Segal E, Spector T D. Role of the gut microbiota in nutrition and health  BMJ 2018;  361 :k2179 doi:10.1136/bmj.k2179

18 Barett KE BS. Ganong’s review of medical physiology: The autonomic nervous system 2010.

19 Yang Q, Liang Q, Balakrishnan B, Belobrajdic DP, Feng QJ, Zhang W. Role of Dietary Nutrients in the Modulation of Gut Microbiota: A Narrative Review. Nutrients. 2020;12(2):381. Published 2020 Jan 31. doi:10.3390/nu12020381

20 Vich Vila, A., Collij, V., Sanna, S. et al. Impact of commonly used drugs on the composition and metabolic function of the gut microbiota. Nat Commun 11, 362 (2020). https://doi.org/10.1038/s41467-019-14177-z

21 Madison A, Kiecolt-Glaser JK. Stress, depression, diet, and the gut microbiota: human-bacteria interactions at the core of psychoneuroimmunology and nutrition. Curr Opin Behav Sci. 2019;28:105-110. doi:10.1016/j.cobeha.2019.01.011

22 Carabotti M, Scirocco A, Maselli MA, Carola S. The gut-brain axis: interactions between enteric microbiota, central and enteric nervous systems. Ann Gastroent 2015;28:203-9

23 Ait-Belgnaoui A, Durand H, Cartier C, et al. Prevention of gut leakiness by a probiotic treatment leads to attenuated HPA response to an acute psychological stress in rats. Psychoneuroendocrino 2012;37:1885-95

24 Foster JA, McVey Neufeld KA. Gutbrain axis: how the microbiome influences anxiety and depression. Trends Neurosci 2013;36:305-12.

25 Ho JT Chan GC Li JC.. Systemic effects of gut microbiota and its relationship with disease and modulation. BMC Immunol 2015;16

26 Bischoff SC, Barbara G, Buurman W, et al. Intestinal permeability–a new target for disease prevention and therapy. BMC Gastroenterol 2014;14:189.

27 Clapp M, Aurora N, Herrera L, Bhatia M, Wilen E, Wakefield S. Gut microbiota’s effect on mental health: The gut-brain axis. Clin Pract. 2017;7(4):987. Published 2017 Sep 15. doi:10.4081/cp.2017.987

28 Berk, M, Williams, LJ, Jacka, FN et al. (2013) So depression is an inflammatory disease, but where does the inflammation come from? BMC Med 11, 200

29 Fernandes, BS, Steiner, J, Molendijk, ML et al. (2016) C-reactive protein concentrations across the mood spectrum in bipolar disorder: a systematic review and meta-analysis. Lancet Psychiatry 3, 1147–1156

30 Fernandes, BS, Steiner, J, Bernstein, HG et al. (2016) C-reactive protein is increased in schizophrenia but is not altered by antipsychotics: meta-analysis and implications. Mol Psychiatry 21, 554–564.

31 Moylan, S, Berk, M, Dean, OM et al. (2014) Oxidative & nitrosative stress in depression: why so much stress?Neurosci Biobehav Rev 45, 46–62.

32 Liu, T, Zhong, S, Liao, X et al. (2015) A meta-analysis of oxidative stress markers in depression. PLoS ONE 10, e0138904.

33 Fernandes, BS, Berk, M, Turck, CW et al. (2014) Decreased peripheral brain-derived neurotrophic factor levels are a biomarker of disease activity in major psychiatric disorders: a comparative meta-analysis. Mol Psychiatry19, 750–751

34 Fernandes, BS, Molendijk, ML, Kohler, CA et al. (2015) Peripheral brain-derived neurotrophic factor (BDNF) as a biomarker in bipolar disorder: a meta-analysis of 52 studies. BMC Med 13, 289.

35 Miao Z, Wang Y, Sun Z. The Relationships Between Stress, Mental Disorders, and Epigenetic Regulation of BDNF. Int J Mol Sci. 2020;21(4):1375. Published 2020 Feb 18. doi:10.3390/ijms21041375

36 Zainuddin, MS & Thuret, S (2012) Nutrition, adult hippocampal neurogenesis and mental health. Br Med Bull103, 89–114.

37 Guimaraes, LR, Jacka, FN, Gama, CS et al. (2008) Serum levels of brain-derived neurotrophic factor in schizophrenia on a hypocaloric diet. Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry 32, 1595–1598.

38 Molteni, R, Barnard, RJ, Ying, Z et al. (2002) A high-fat, refined sugar diet reduces hippocampal brain-derived neurotrophic factor, neuronal plasticity, and learning. Neuroscience 112, 803–814.

Les troubles de l’humeur (altération de la pensée, de l’humeur ou du comportement étant associée à un certain niveau de détresse) sont fortement prévalents au Canada. En effet, 1 personne sur 7 est affligée de cet état1. Jusqu’à 1 personne sur 3 ressentira de l’anxiété à un moment ou à un autre de sa vie2. L’implantation de la psychothérapie, les outils de croissance personnelle et d’autogestion des émotions ainsi que la prescription d’antidépresseurs de tout genre font partie des thérapies de première ligne pour traiter un trouble de l’humeur3. Étonnamment, il a aussi été démontré que les personnes atteintes d’un trouble mental comme la dépression ou l’anxiété sont aussi plus susceptibles d’être atteintes d’une maladie chronique comme la maladie cardiovasculaire, le diabète, l’hypertension artérielle, la maladie pulmonaire obstructive chronique, etc4. Sachant que les maladies cardio-métaboliques du genre sont très souvent issues de mauvaises habitudes de vie, entre autres de mauvaises habitudes alimentaires, pourrait-il y avoir un lien physiologique entre les deux? En quoi l’alimentation peut-elle avoir un impact sur le fonctionnement du cerveau et la gestion des humeurs?

L’alimentation est considérée par la majorité d’entre nous comme l’action d’ingérer des « calories » pour dépenser cette d’énergie au quotidien sous différentes formes. Pour ajouter à cette conception limitée, l’alimentation se révèle aussi être un puissant vecteur de santé en permettant de fournir au corps, à chaque bouchée, des milliers de molécules chimiques ayant une pertinence biochimique bien claire dans le corps et sans lesquelles une tonne de réactions enzymatiques n’arriverait pas à se faire correctement. De ces fonctions vitales qui relèvent de l’interaction dynamique et continue avec plusieurs nutriments essentiels issus de notre alimentation, la production des neurotransmetteurs qui régulent les humeurs et comportements dans le cerveau en fait clairement partie.

Plusieurs études chez l’humain se sont penchées sur l’effet de l’alimentation sur l’état de la santé mentale. Il n’est pas surprenant de retrouver des conclusions qui soutiennent le fait qu’une alimentation saine est associée à un degré moindre de dépression5,6,7,8,9. En effet, on peut définitivement conclure qu’une approche alimentaire qui favorise la consommation d’une abondance de légumes et fruits, de grains entiers non transformés, de poissons gras, d’huile d’olive, de noix et de graines est en tout point reliée à une santé psychologique plus équilibrée. À l’inverse, on voit un risque accru de dépression chez les grands mangeurs de viandes rouges et/ou transformées (charcuteries), de grains/céréales raffinés (farines, pains, céréales à déjeuner, pâtes, etc.), de produits laitiers riches en gras ainsi que des desserts, bonbons et confiseries. Étonnement, on constate que ce type d’alimentation est aussi associée à une réduction significative de souffrir d’une maladie cardiovasculaire, comme quoi l’effet biochimique induit par ces habitudes alimentaires ont une implication dans les mécanismes inflammatoires pouvant affecter le cerveau autant que la santé des artères10. Il est tout aussi stupéfiant de constater que l’alimentation de la mère qui porte son fœtus a le pouvoir d’affecter l’état de la santé mentale de son bébé à venir lors de l’enfance et de l’adolescence. En effet, plus cette alimentation est pauvre en nutriments et riche en produits transformés, plus l’enfant à naître est susceptible de développer des problèmes psychiatriques tout au long de son développement11,12,13,14. Mais pourquoi l’alimentation a-t-elle un si grand impact sur la santé mentale? L’effet sur le microbiote, la balance entre l’inflammation et le stress oxydatif ainsi que l’impact sur la plasticité cérébrale sont des mécanismes bien décrits.

Le microbiote = notre deuxième cerveau

En premier lieu, on ne peut pas passer sous le silence l’effet puissant du microbiote intestinal et son lien sur la santé mentale qui est à l’origine de milliers de publications scientifiques dans les dernières années. Considéré comme un « organe » en soi, le microbiote intestinal comporte près de 100 trillions de bactéries, soit plus que le nombre de cellules qui nous constituent15. Ces bactéries nous habitent de façon symbiotique en étant étroitement impliquées dans plusieurs processus essentiels à la survie de l’humain telles que la synthèse de vitamines et de neurotransmetteurs, la régulation de l’immunité systémique et de l’inflammation, la protection de la barrière épithéliale digestive servant à l’absorption des nutriments, etc.16. Il n’est pas surprenant que les perturbations du microbiote, particulièrement la perte de diversité, soient associées à de nombreuses maladies chroniques cardio-métaboliques et inflammatoires17. Ces bactéries qui nous colonisent réagissent et assurent leur croissance selon ce qui leur est donné à « manger » (soit de la façon dont on s’alimente au quotidien) et interagissent de façon bidirectionnelle avec les 500 millions de neurones individuelles qui tapissent le système digestif18.  Les fibres et plusieurs polyphénols (retrouvées dans les noix, les graines, les grains entiers non transformés, les légumineuses, les fruits et légumes) sont les nutriments de choix permettant une bonne sélection, diversité et croissance des bactéries les plus saines19. À l’inverse, une prise excessive de certains médicaments (antibiotiques, antiacides, anti-inflammatoires, etc.), un état de stress chronique ainsi qu’une alimentation pauvre en fibres et riches en aliments transformés, en sucres de tout genre, en édulcorant et en pesticides peut grandement affecter la qualité du microbiote20,21.  Quand le microbiote est perturbé par les stresseurs cités précédemment, on peut assister à un phénomène de perte d’intégrité de la barrière épithéliale tapissant la lumière du tube digestif, engendrant un bris entre les protéines liant les cellules les unes aux autres permettant d’assurer une bonne perméabilité entre le contenu intestinal et la circulation systémique. On appelle le « syndrome d’intestin perméable » le phénomène où les molécules alimentaires, métabolites bactériens et/ou bactéries elles-mêmes s’immiscent dans la circulation systémique sans avoir pu être filtrés adéquatement et dont la présence déclenche l’activation du système immunitaire et un état d’inflammation constant. On a associé ce syndrome à plusieurs pathologies systémiques comme les maladies inflammatoires intestinales, le diabète, l’asthme et les désordres psychiatriques comme l’anxiété, la dépression et l’autisme22,23,24,25,26.  Les molécules inflammatoires engendrées par la présence de ces molécules exogènes, en circulation et neutralisées par le système immunitaire, affectent le corps en entier : inhabilité à bien réguler la glycémie, douleurs chroniques, fatigue, humeur négative ou anxieuse, ballonnements digestifs, etc. Dans cette situation, un assainissement de l’alimentation, le retrait des comportements ou substances nuisant à l’équilibre du microbiote ainsi que l’usage de probiotiques peut s’avérer très pertinent pour retrouver une diversité et une fonction optimale du microbiote avec son effet attendu sur la régulation de l’immunité et de l’inflammation systémique ainsi que sur le métabolisme de neurotransmetteurs et plusieurs vitamines et molécules biochimiques essentielles à la fonction des systèmes du corps27.

L’inflammation, le stress oxydatif et le besoin en antioxydants

L’inflammation est un phénomène normal et essentiel à la survie qui permet la guérison d’une structure lésée à la suite d’un dommage de tout genre aux structures du corps. Elle est importante en situation aigüe et occasionnelle lorsque le dommage est créé accidentellement, mais elle devient un problème lorsqu’elle est présente de façon chronique à cause de dommages réguliers et persistants. Par exemple, l’exposition quotidienne à des toxines (comme la cigarette ou les moisissures dans l’environnement), le stress et le manque de sommeil chronique (impliquant des perturbations hormonales pro-inflammatoires persistantes) et une alimentation remplie de sucre et d’aliments transformés néfaste pour le système digestif sont des situations qui contribuent à causer l’inflammation chronique. Il a été démontré que l’inflammation chronique de bas grade est associée à la dépression, la schizophrénie et la maladie bipolaire28,29,30. Le stress oxydatif est le résultat de l’inflammation chronique et résulte en la fabrication de radicaux libres qui s’attaquent aux structures saines du corps (incluant les neurones!) et qui est la cause de la perte de fonction des organes et du vieillissement accéléré. Une des façons de contrer le stress oxydatif est d’administrer au corps une quantité significative « d’antioxydants » qui sont en réalité les phytonutriments, vitamines et minéraux divers qui se retrouvent dans une alimentation saine, riche en végétaux, non transformée et diversifiée. On a effectivement remarqué dans certaines études que plusieurs marqueurs antioxydants étaient réduits chez les individus ayant des épisodes dépressifs aigus31,32.

La plasticité cérébrale, essentielle pour la régulation émotionnelle

Une région essentielle du cerveau, l’hippocampe, est impliquée dans les phénomènes d’apprentissage, la création de la mémoire et la régulation émotionnelle. Les neurones de cette région du cerveau semblent être capables de se former et de croitre sous l’effet d’une substance appelée BDNF (Brain-derived neurotrophic factor)33,34. À défaut d’avoir un hippocampe bien développé et fonctionnel, on peut faire face à des troubles de la mémoire, de la difficulté à apprendre de nouvelles tâches et une mauvaise gestion des émotions, symptômes que l’on voit très souvent dans la dépression et l’anxiété. Le stress est l’un des facteurs les plus puissants pouvant affecter négativement les niveaux de BDNF35, mais de plus en plus d’évidences pointent vers le fait qu’une diète d’une grande densité nutritionnelle affecte favorablement les niveaux de BDNF pouvant stimuler la neurogenèse, alors que les diètes riches en sucre et en gras de mauvaise qualité retrouvés dans les aliments transformés ont un effet totalement contraire36,37,38.

Pour toutes les raisons physiologiques discutées ci-haut, une bonne santé mentale repose sur un apport optimal en nutriments essentiels permettant d’assurer toutes les réactions biochimiques du corps impliqué dans la sélection d’un microbiote diversifié, dans la synthèse de neurotransmetteurs, dans la neurogenèse et l’atténuation du stress oxydatif engendré par l’environnement et/ou les habitudes de vie pouvant créer un dommage cellulaire jusqu’aux neurones du cerveau. Chaque bouchée que l’on ingère devrait être la plus nutritive possible :

  • Aucun aliment transformé par l’industrie alimentaire : les aliments consommés devraient s’approcher le plus près possible de ce que l’on pourrait cueillir dans un jardin ou retirer d’un animal en liberté, dont l’environnement est optimal.
  • Une abondance de végétaux de tout genre. Par exemple, aller chercher l’arc-en-ciel des couleurs à travers des choix de fruits et légumes sur l’espace d’une semaine. Il serait sage de prioriser les légumes aux fruits pour éviter un excès de sucre pouvant être moins bien toléré chez les individus susceptibles métaboliquement.
  • Un apport significatif en fibres à ajouter quotidiennement sous forme de noix, graines, légumes et fruits, grains entiers non transformés et de légumineuses.
  • Un apport en gras de bonne qualité tel que l’huile d’olive, les noix, les poissons gras, etc. tout en faisant attention de ne pas surchauffer l’huile alors que ses propriétés favorables pourraient être perdues.
  • Un apport en probiotiques par le biais d’aliments fermentés (choucroute, kimchi, yogourt nature, kefir, tempeh, etc.).
  • Aucun sucre raffiné ou sucre concentré provenant d’aliments entiers.

L’alimentation devrait toujours être optimisée avant de proposer une supplémentation visant à permettre un apport suffisant d’un nutriment quelconque puisqu’un aliment entier apporte beaucoup plus sur le plan biochimique que ce qu’on peut retrouver dans un comprimé. Cependant, il est parfois nécessaire d’avoir recours à la supplémentation pour des raisons diverses (intolérances alimentaires à certains aliments, inhabilité à ingérer l’apport nutritionnel recommandé d’un certain nutriment, mode de vie qui sollicite un apport plus grand que recommandé d’une certaine substance que l’alimentation n’arrive pas à fournir en assez grande quantité, etc.). La personnalisation de l’approche est essentielle afin de cibler les risques de carences et les niveaux d’apport en nutriments et surtout d’évaluer la qualité et la diversité du microbiote qui nous habite tout en cherchant des stratégies pour l’optimiser, connaissant son impact positif bien démontré sur la santé mentale. Somme toute, il est clair que la psychothérapie et l’utilisation des antidépresseurs ne sont pas les seules options dans la prise en charge des troubles de l’humeur. Le fait de se tourner vers des stratégies d’assainissement de l’alimentation et des habitudes de vie peut s’avérer parfois beaucoup plus puissant dans la quête d’améliorer la santé mentale!

 

 

References:

1 https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/rapport-systeme-canadien-surveillance-maladies-chroniques-maladies-mentales-canada-2015.html#s0

2 Katzman, M.A., Bleau, P., Blier, P. et al. Canadian clinical practice guidelines for the management of anxiety, posttraumatic stress and obsessive-compulsive disorders. BMC Psychiatry 14, S1 (2014). https://doi.org/10.1186/1471-244X-14-S1-S1

3 Kennedy SH, Lam RW, McIntyre RS, Tourjman SV, Bhat V, Blier P, Hasnain M, Jollant F, Levitt AJ, MacQueen GM, McInerney SJ, McIntosh D, Milev RV, Müller DJ, Parikh SV, Pearson NL, Ravindran AV, Uher R; CANMAT Depression Work Group. Canadian Network for Mood and Anxiety Treatments (CANMAT) 2016 Clinical Guidelines for the Management of Adults with Major Depressive Disorder: Section 3. Pharmacological Treatments. Can J Psychiatry. 2016 Sep;61(9):540-60. doi: 10.1177/0706743716659417. Epub 2016 Aug 2. Erratum in: Can J Psychiatry. 2017 May;62(5):356. PMID: 27486148; PMCID: PMC4994790.

4 https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/rapport-systeme-canadien-surveillance-maladies-chroniques-maladies-mentales-canada-2015.html

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7 Quirk, SE, Williams, LJ, O’Neil, A et al. (2013) The association between diet quality, dietary patterns and depression in adults: a systematic review. BMC Psychiatry 13, 175

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15 Valdes A M, Walter J, Segal E, Spector T D. Role of the gut microbiota in nutrition and health  BMJ 2018;  361 :k2179 doi:10.1136/bmj.k2179

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17 Valdes A M, Walter J, Segal E, Spector T D. Role of the gut microbiota in nutrition and health  BMJ 2018;  361 :k2179 doi:10.1136/bmj.k2179

18 Barett KE BS. Ganong’s review of medical physiology: The autonomic nervous system 2010.

19 Yang Q, Liang Q, Balakrishnan B, Belobrajdic DP, Feng QJ, Zhang W. Role of Dietary Nutrients in the Modulation of Gut Microbiota: A Narrative Review. Nutrients. 2020;12(2):381. Published 2020 Jan 31. doi:10.3390/nu12020381

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25 Ho JT Chan GC Li JC.. Systemic effects of gut microbiota and its relationship with disease and modulation. BMC Immunol 2015;16

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27 Clapp M, Aurora N, Herrera L, Bhatia M, Wilen E, Wakefield S. Gut microbiota’s effect on mental health: The gut-brain axis. Clin Pract. 2017;7(4):987. Published 2017 Sep 15. doi:10.4081/cp.2017.987

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29 Fernandes, BS, Steiner, J, Molendijk, ML et al. (2016) C-reactive protein concentrations across the mood spectrum in bipolar disorder: a systematic review and meta-analysis. Lancet Psychiatry 3, 1147–1156

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32 Liu, T, Zhong, S, Liao, X et al. (2015) A meta-analysis of oxidative stress markers in depression. PLoS ONE 10, e0138904.

33 Fernandes, BS, Berk, M, Turck, CW et al. (2014) Decreased peripheral brain-derived neurotrophic factor levels are a biomarker of disease activity in major psychiatric disorders: a comparative meta-analysis. Mol Psychiatry19, 750–751

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36 Zainuddin, MS & Thuret, S (2012) Nutrition, adult hippocampal neurogenesis and mental health. Br Med Bull103, 89–114.

37 Guimaraes, LR, Jacka, FN, Gama, CS et al. (2008) Serum levels of brain-derived neurotrophic factor in schizophrenia on a hypocaloric diet. Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry 32, 1595–1598.

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Vous arrive-t-il d’échapper votre vaisselle ou de vous retrouver dans une pièce pour ensuite oublier pourquoi vous êtes là?

Je tiens à vous rassurer, vous n’êtes pas fou! C’est juste que vous n’êtes pas pleinement présent ou conscient.

Qu’est-ce que la pleine conscience?

La pleine conscience signifie être conscient et pleinement présent dans ce qui est en train de se passer, en se calant dans l’instant présent. Elle résulte du fait de porter intentionnellement son attention, ses pensées, ses sensations corporelles au moment présent, sans juger.

La pratique de la pleine conscience produit une augmentation de notre prise de conscience et nous aide à remplacer, dans la vie quotidienne, les comportements réactifs et automatiques par des choix conscients et fonctionnels.

Le concept de la « mindfulness » ou de la pleine conscience tient principalement ses racines des traditions contemplatives bouddhistes. Elle vise à réduire et éliminer les souffrances liées à une mauvaise compréhension de la réalité en tirant ses origines des Quatre Nobles Vérités et du Sentier Octuple appartenant à la plus ancienne culture spirituelle bouddhiste :

  1. « La souffrance fait partie de la nature et de l’existence humaine. »
  2. « L’origine de la souffrance est l’attachement, l’aversion, la mauvaise vision. »
  3. « La cessation de la souffrance est possible. »
  4. « Le parcours pour la cessation de la souffrance existe et la voie est le SENTIER OCTUPLE. »

Le Noble Sentier Octuple guide la pratique de l’idéal de vie bouddhiste chez l’individu et consiste en :

  1. La compréhension droite (samma ditthi);
  2. La pensée droite (samma sankappa);
  3. La parole droite (samma vaca);
  4. L’action droite (samma kammanta);
  5. Le mode de vie droit (samma ajiva);
  6. L’effort droit (samma vayama);
  7. La prise de conscience droite (samma sati) : Mindfulness;
  8. La concentration droite (samma samadhi).

La pleine conscience a été introduite en Occident en 1979, grâce à Jon Kabat-Zinn, docteur en biologie moléculaire diplômé du MIT aux États-Unis. Pratiquant lui-même le yoga et la méditation, il a su adapter les pratiques bouddhistes de la Mindfulness au milieu médical laïc pour réduire le stress aussi bien chez les patients que chez les soignants en proposant des protocoles et des programmes précis.

La mindfulness se déploie aujourd’hui dans de nombreuses sphères de notre société et fait l’objet d’un nombre croissant d’études scientifiques. D’ailleurs, plusieurs études ont prouvé que la pratique à long terme de la pleine conscience confère un certain nombre d’avantage par le biais de changements dans le fonctionnement et la structure du cerveau, par l’activation du néocortex frontal et préfrontal gauche, renforçant ainsi l’activation comportementale et l’extraversion (Attitude, comportement d’un individu qui montre une grande facilité à établir des contacts avec ceux qui l’entourent, qui exprime aisément ses sentiments).

Grâce à ce même mécanisme, elle peut directement contrer l’anxiété.

Cela augmente également l’intégration d’un certain nombre de zones du cerveau qui sont essentielles à la régulation émotionnelle. Plus précisément, grâce à une connectivité accrue, elle permet au cortex préfrontal de mieux réguler l’activité de l’amygdale, réduisant ainsi la tendance à l’anxiété et aux réactions excessives.

Des changements dans la structure peuvent être observés dans diverses zones du cerveau liées au système limbique.

Sachez que la pleine conscience est une qualité que tout être humain possède déjà.

Ce n’est pas quelque chose que vous devez imaginer, vous devez simplement apprendre à y accéder.

Elle peut se cultiver par la méditation formelle et des pratiques informelles. (Être présent lors des activités tout au long de la journée, par exemple.)

Personnellement, je préfère parler de pleine présence, car l’idée d’une pleine conscience peut être ambiguë par rapport au fait qu’il pourrait y avoir plein de choses dans la conscience. Et si l’esprit est plein, nous n’irons pas dans la bonne direction. C’est pour ça qu’il est pertinent de parler de présence : être présent, c’est porter son attention sur le moment présent.

Finalement, la pleine conscience n’est autre que de prendre pleinement conscience du moment présent.

Vous pouvez avoir une idée de votre prédisposition à la pleine conscience en répondant aux questions suivantes par : Presque toujours, Très souvent, Assez souvent, Assez peu, Rarement ou Presque jamais.

  1. Je peux vivre une émotion et ne m’en rendre compte qu’après un certain temps.
  2. Je renverse ou brise des objets par négligence ou par inattention ou parce que j’ai l’esprit ailleurs.
  3. Je trouve difficile de rester concentré sur ce qui se passe dans le moment présent.
  4. J’ai tendance à marcher rapidement pour atteindre un lieu, sans prêter attention à ce qui se passe ou ce que je ressens en chemin.
  5. Je remarque peu les signes de tension physique ou d’inconfort, jusqu’au moment où ils deviennent criants.
  6. J’oublie presque toujours le nom des gens la première fois qu’on me les dit.
  7. Je fonctionne souvent sur un mode automatique sans vraiment avoir conscience de ce que je fais.
  8. Je m’acquitte de la plupart des activités sans vraiment y faire attention.
  9. Je suis tellement focalisé sur mes objectifs que je ne suis pas conscient de ce que je fais pour y arriver.
  10. Je fais mon travail automatiquement sans en avoir une conscience approfondie.
  11. Il m’arrive d’écouter quelqu’un d’une oreille tout en faisant autre chose au même moment.
  12. Je me retrouve parfois à certains endroits, soudain surpris, et sans savoir pourquoi j’y suis allé.
  13. Je suis préoccupé par le futur ou le passé.
  14. Je me retrouve parfois à faire des choses sans être totalement conscient de ce que je fais.
  15. Parfois, je mange machinalement sans savoir réellement que je suis en train de manger.

À chaque question si vous avez répondu par: Presque toujours, comptez 1 point ; Très souvent, comptez 2 points ; Assez souvent, comptez 3 points ; Assez peu, comptez 4 points ; Rarement, comptez 5 points ; Presque jamais, comptez 6 points.

Faites la somme de vos points et divisez par 9. Vous obtiendrez, sur dix, votre score de prédisposition à la pleine conscience. Plus votre score est élevé plus votre prédisposition est élevée.

 

 

Reference:

Vous arrive-t-il d’échapper votre vaisselle ou de vous retrouver dans une pièce pour ensuite oublier pourquoi vous êtes là?

Je tiens à vous rassurer, vous n’êtes pas fou! C’est juste que vous n’êtes pas pleinement présent ou conscient.

Qu’est-ce que la pleine conscience?

La pleine conscience signifie être conscient et pleinement présent dans ce qui est en train de se passer, en se calant dans l’instant présent. Elle résulte du fait de porter intentionnellement son attention, ses pensées, ses sensations corporelles au moment présent, sans juger.

La pratique de la pleine conscience produit une augmentation de notre prise de conscience et nous aide à remplacer, dans la vie quotidienne, les comportements réactifs et automatiques par des choix conscients et fonctionnels.

Le concept de la « mindfulness » ou de la pleine conscience tient principalement ses racines des traditions contemplatives bouddhistes. Elle vise à réduire et éliminer les souffrances liées à une mauvaise compréhension de la réalité en tirant ses origines des Quatre Nobles Vérités et du Sentier Octuple appartenant à la plus ancienne culture spirituelle bouddhiste :

  1. « La souffrance fait partie de la nature et de l’existence humaine. »
  2. « L’origine de la souffrance est l’attachement, l’aversion, la mauvaise vision. »
  3. « La cessation de la souffrance est possible. »
  4. « Le parcours pour la cessation de la souffrance existe et la voie est le SENTIER OCTUPLE. »

Le Noble Sentier Octuple guide la pratique de l’idéal de vie bouddhiste chez l’individu et consiste en :

  1. La compréhension droite (samma ditthi);
  2. La pensée droite (samma sankappa);
  3. La parole droite (samma vaca);
  4. L’action droite (samma kammanta);
  5. Le mode de vie droit (samma ajiva);
  6. L’effort droit (samma vayama);
  7. La prise de conscience droite (samma sati) : Mindfulness;
  8. La concentration droite (samma samadhi).

La pleine conscience a été introduite en Occident en 1979, grâce à Jon Kabat-Zinn, docteur en biologie moléculaire diplômé du MIT aux États-Unis. Pratiquant lui-même le yoga et la méditation, il a su adapter les pratiques bouddhistes de la Mindfulness au milieu médical laïc pour réduire le stress aussi bien chez les patients que chez les soignants en proposant des protocoles et des programmes précis.

La mindfulness se déploie aujourd’hui dans de nombreuses sphères de notre société et fait l’objet d’un nombre croissant d’études scientifiques. D’ailleurs, plusieurs études ont prouvé que la pratique à long terme de la pleine conscience confère un certain nombre d’avantage par le biais de changements dans le fonctionnement et la structure du cerveau, par l’activation du néocortex frontal et préfrontal gauche, renforçant ainsi l’activation comportementale et l’extraversion (Attitude, comportement d’un individu qui montre une grande facilité à établir des contacts avec ceux qui l’entourent, qui exprime aisément ses sentiments).

Grâce à ce même mécanisme, elle peut directement contrer l’anxiété.

Cela augmente également l’intégration d’un certain nombre de zones du cerveau qui sont essentielles à la régulation émotionnelle. Plus précisément, grâce à une connectivité accrue, elle permet au cortex préfrontal de mieux réguler l’activité de l’amygdale, réduisant ainsi la tendance à l’anxiété et aux réactions excessives.

Des changements dans la structure peuvent être observés dans diverses zones du cerveau liées au système limbique.

Sachez que la pleine conscience est une qualité que tout être humain possède déjà.

Ce n’est pas quelque chose que vous devez imaginer, vous devez simplement apprendre à y accéder.

Elle peut se cultiver par la méditation formelle et des pratiques informelles. (Être présent lors des activités tout au long de la journée, par exemple.)

Personnellement, je préfère parler de pleine présence, car l’idée d’une pleine conscience peut être ambiguë par rapport au fait qu’il pourrait y avoir plein de choses dans la conscience. Et si l’esprit est plein, nous n’irons pas dans la bonne direction. C’est pour ça qu’il est pertinent de parler de présence : être présent, c’est porter son attention sur le moment présent.

Finalement, la pleine conscience n’est autre que de prendre pleinement conscience du moment présent.

Vous pouvez avoir une idée de votre prédisposition à la pleine conscience en répondant aux questions suivantes par : Presque toujours, Très souvent, Assez souvent, Assez peu, Rarement ou Presque jamais.

  1. Je peux vivre une émotion et ne m’en rendre compte qu’après un certain temps.
  2. Je renverse ou brise des objets par négligence ou par inattention ou parce que j’ai l’esprit ailleurs.
  3. Je trouve difficile de rester concentré sur ce qui se passe dans le moment présent.
  4. J’ai tendance à marcher rapidement pour atteindre un lieu, sans prêter attention à ce qui se passe ou ce que je ressens en chemin.
  5. Je remarque peu les signes de tension physique ou d’inconfort, jusqu’au moment où ils deviennent criants.
  6. J’oublie presque toujours le nom des gens la première fois qu’on me les dit.
  7. Je fonctionne souvent sur un mode automatique sans vraiment avoir conscience de ce que je fais.
  8. Je m’acquitte de la plupart des activités sans vraiment y faire attention.
  9. Je suis tellement focalisé sur mes objectifs que je ne suis pas conscient de ce que je fais pour y arriver.
  10. Je fais mon travail automatiquement sans en avoir une conscience approfondie.
  11. Il m’arrive d’écouter quelqu’un d’une oreille tout en faisant autre chose au même moment.
  12. Je me retrouve parfois à certains endroits, soudain surpris, et sans savoir pourquoi j’y suis allé.
  13. Je suis préoccupé par le futur ou le passé.
  14. Je me retrouve parfois à faire des choses sans être totalement conscient de ce que je fais.
  15. Parfois, je mange machinalement sans savoir réellement que je suis en train de manger.

À chaque question si vous avez répondu par: Presque toujours, comptez 1 point ; Très souvent, comptez 2 points ; Assez souvent, comptez 3 points ; Assez peu, comptez 4 points ; Rarement, comptez 5 points ; Presque jamais, comptez 6 points.

Faites la somme de vos points et divisez par 9. Vous obtiendrez, sur dix, votre score de prédisposition à la pleine conscience. Plus votre score est élevé plus votre prédisposition est élevée.

 

 

Reference:

Having had a wonderful, even scorching summer, we look forward to a promising fall. We can still enjoy beautiful sunny days; do not give up hope. Our Canadian orchards currently offer you one of the most beautiful family activities, which is apple picking. As a chef, the apple has a peculiarity that few fruits have; that is, it is rich in pectin. Regardless of the culinary specialty, the apple acts as a natural thickener that gels perfectly; this is absolutely brilliant! The apple is great in desserts, salads, and even savory dishes; it is very versatile.

Of all fruits, apples contain the most quercetin, an antioxidant from the flavonoid family. It is also the antioxidant and anti-inflammatory properties of quercetin that appear to be beneficial on several levels for health. According to Richard Béliveau, doctor of biochemistry, each serving of fruits and vegetables reduces the risk of cardiovascular disease by approximately 4%. Apple pectin, in addition to being a remarkable culinary ally, lowers cholesterol as well as is a glycemic controller. The latter is a soluble fiber that swells in the stomach, slowing down the passage of food through the intestine, which promotes satiety.

About 3000 years ago, the history of the apple began in the Neolithic era on the Central Asian plateaus (in the south of the Caucasus to Xinjiang (Western China province)) to reach the domestic apple (Malus pumila) consumed today. The spread of the apple in Europe coincides with the human expansion and the arrival of agriculture in the Neolithic era. This leads us to think… that our fruit qualified par excellence may well have been correlated with the beginning of humanity.

The Romans, with their emperor at the time, Charlemagne, in turn participated in the implantation of the fruit in a large part of Europe, according to their conquests, while they feasted on about thirty varieties. There is no doubt that these would be the first settlers who introduced the apple tree and other fruit trees from France to North America. The very first apple tree, according to records, appeared in Port-Royal, Nova Scotia around 1610.

Apples have been cultivated in Quebec since the 17th century. Louis Hébert, an apothecary (former term for pharmacist), is credited with planting the first apple trees brought from Normandy around 1617 to Quebec. Since then, apple growing has firmly established itself in Quebec. In 1670, the Jesuits planted apple trees on Mount Royal in Montreal. Market development has now supplanted those that had been introduced.

Today, there are more than 500 apple growers located mainly in 4 regions (Laurentians, Borders, Vallée Montérégienne and Eastern Quebec). We would like to offer you a little apple treat. We take your health to heart, which is why we have thought about introducing dates as a sweetening agent. Ms. Labriski, a pioneer in desserts with natural sugars, including date puree, would be very impressed with our recipe. Our crumble will be purely comforting with a scoop of vanilla ice cream! Bon appétit to you all!

 

Labriski-style apple crumble
Ingredients

✗ 6 medium apples or 4-5 large peeled apples, cut into small/medium dice
✗ A few dashes of lemon juice (bottled or fresh)

✗ 16 Medjool dates or 20 regular dates (pitted)
✗ 1 cup of hot water or orange juice
(Or)
✗ 1 cup of Madame Labriski’s date puree, already prepared

✗ 1 1/2 cups of whole grain oatmeal (not instant)
✗ 1/2 cup of chopped walnuts (Grenoble, slivered almonds, macadamia nuts or other)
✗ Ground cinnamon to taste
✗ 1/8 to 1/4 teaspoon of ground nutmeg
✗ 6 tablespoons of maple syrup or organic honey
✗ 3 tablespoons of softened butter or coconut oil
✗ 3-4 small squares of softened butter for the apples

✗ An 8-inch x 8-inch-deep square Pyrex dish
(Or)
✗ A square aluminum or dark nonstick baking dish of approximately the same dimensions

Note: if you are lucky and your budget allows it; we recommend that you use Cortland, Honey Crisp or Paula Red apples, as they are more suitable for cooking. Otherwise fear not, any apple will be able to do the trick.

 

Steps:

1- First of all, you will need to cook one of the star ingredients: the nutritious date puree. For those who wish to use Madame Labriski’s; don’t be ashamed, because it is just as delicious. In a medium glass mug or bowl that can hold 2-3 cups, place the pitted dates with hot water or orange juice. Heat this solution in the microwave for 1 minute in 20-second intervals. In principle, your dates will be as tender as you want; you just need to pass them through a mixer until you obtain a puree, or even a smooth paste. Remember to scrape the base of your blender well to get everything.

2- Leaving your homemade puree to rest, if you have chosen this option, you will be able to prepare your apples during this time. Take a medium bowl, half-filled with lukewarm water with a few dashes of lemon juice, in which you will place your fruits, so that they do not oxidize. Peel the apples, quarter them to remove the core, then cut them into small to medium cubes. At this point, you have half of the recipe executed.

3- We will use a new medium-sized mixing bowl to prepare the oatmeal in it, which will complete the crisp. In this same container, add the oatmeal, the walnuts pieces, cinnamon to taste, the maple syrup or honey, the butter or the coconut oil, then stir with the help of a wooden spoon. Unlike a regular crumble mix, your mixture may not clump together as much, but that’s okay. Once this step is complete, you can preheat your oven to 350 degrees Fahrenheit. Note that if you are using a dark nonstick pan, you will need to subtract 25 degrees, since the latter cooks faster.

4- Have your Pyrex, foiled or dark nonstick baking pan on hand to make the crumble. Take the dish with your apples, drain them, then add the date puree, nutmeg, while stirring them evenly with a wooden spoon. Then transfer the apples to the chosen baking dish, being careful to spread them out in an even layer. Likewise, you will put the oatmeal mixture you made in the previous step on top of the apples. After that, your crumble will be ready to be put in the oven. Your oven should be preheated.

5- Let’s say, roughly speaking, this apple crumble can take 30 to 45 minutes to cook. When you see syrupy bubbles around the edges, as well as a gilding of the oat crust; it will be a nice indication that your fall delight is almost ready; it will be up to you to decide.

Now your apple crumble is really steaming! We suggest serving it hot or warm in small bowls with a scoop of vanilla ice cream. The two make the perfect pair every time. You could invite friends, family, without an inkling of embarrassment when serving this comforting dish. For an incredible experience, we suggest you try the same recipe with pears instead of apples; you will be unequivocally speechless. However, consider adding an additional ten to fifteen minutes of cooking, because pears are firmer.

Enjoy!

 

References

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  • Skinner RC, Gigliotti JC, Ku KM, Tou JC. A comprehensive analysis of the composition, health benefits, and safety of apple pomace. Nutr Rev. 2018 Dec 1;76(12):893-909.
  • Soliman GA. Dietary Fiber, Atherosclerosis, and Cardiovascular Disease. 2019 May 23;11(5):1155.
  • Surampudi P, Enkhmaa B, Anuurad E, Berglund L. Lipid Lowering with Soluble Dietary Fiber. Curr Atheroscler Rep. 2016 Dec;18(12):75.
  • Williamson G. The role of polyphenols in modern nutrition. Nutr Bull. 2017 Sep;42(3):226-235. doi: 10.1111/nbu.12278. Epub 2017 Aug 15.

Having had a wonderful, even scorching summer, we look forward to a promising fall. We can still enjoy beautiful sunny days; do not give up hope. Our Canadian orchards currently offer you one of the most beautiful family activities, which is apple picking. As a chef, the apple has a peculiarity that few fruits have; that is, it is rich in pectin. Regardless of the culinary specialty, the apple acts as a natural thickener that gels perfectly; this is absolutely brilliant! The apple is great in desserts, salads, and even savory dishes; it is very versatile.

Of all fruits, apples contain the most quercetin, an antioxidant from the flavonoid family. It is also the antioxidant and anti-inflammatory properties of quercetin that appear to be beneficial on several levels for health. According to Richard Béliveau, doctor of biochemistry, each serving of fruits and vegetables reduces the risk of cardiovascular disease by approximately 4%. Apple pectin, in addition to being a remarkable culinary ally, lowers cholesterol as well as is a glycemic controller. The latter is a soluble fiber that swells in the stomach, slowing down the passage of food through the intestine, which promotes satiety.

About 3000 years ago, the history of the apple began in the Neolithic era on the Central Asian plateaus (in the south of the Caucasus to Xinjiang (Western China province)) to reach the domestic apple (Malus pumila) consumed today. The spread of the apple in Europe coincides with the human expansion and the arrival of agriculture in the Neolithic era. This leads us to think… that our fruit qualified par excellence may well have been correlated with the beginning of humanity.

The Romans, with their emperor at the time, Charlemagne, in turn participated in the implantation of the fruit in a large part of Europe, according to their conquests, while they feasted on about thirty varieties. There is no doubt that these would be the first settlers who introduced the apple tree and other fruit trees from France to North America. The very first apple tree, according to records, appeared in Port-Royal, Nova Scotia around 1610.

Apples have been cultivated in Quebec since the 17th century. Louis Hébert, an apothecary (former term for pharmacist), is credited with planting the first apple trees brought from Normandy around 1617 to Quebec. Since then, apple growing has firmly established itself in Quebec. In 1670, the Jesuits planted apple trees on Mount Royal in Montreal. Market development has now supplanted those that had been introduced.

Today, there are more than 500 apple growers located mainly in 4 regions (Laurentians, Borders, Vallée Montérégienne and Eastern Quebec). We would like to offer you a little apple treat. We take your health to heart, which is why we have thought about introducing dates as a sweetening agent. Ms. Labriski, a pioneer in desserts with natural sugars, including date puree, would be very impressed with our recipe. Our crumble will be purely comforting with a scoop of vanilla ice cream! Bon appétit to you all!

 

Labriski-style apple crumble
Ingredients

✗ 6 medium apples or 4-5 large peeled apples, cut into small/medium dice
✗ A few dashes of lemon juice (bottled or fresh)

✗ 16 Medjool dates or 20 regular dates (pitted)
✗ 1 cup of hot water or orange juice
(Or)
✗ 1 cup of Madame Labriski’s date puree, already prepared

✗ 1 1/2 cups of whole grain oatmeal (not instant)
✗ 1/2 cup of chopped walnuts (Grenoble, slivered almonds, macadamia nuts or other)
✗ Ground cinnamon to taste
✗ 1/8 to 1/4 teaspoon of ground nutmeg
✗ 6 tablespoons of maple syrup or organic honey
✗ 3 tablespoons of softened butter or coconut oil
✗ 3-4 small squares of softened butter for the apples

✗ An 8-inch x 8-inch-deep square Pyrex dish
(Or)
✗ A square aluminum or dark nonstick baking dish of approximately the same dimensions

Note: if you are lucky and your budget allows it; we recommend that you use Cortland, Honey Crisp or Paula Red apples, as they are more suitable for cooking. Otherwise fear not, any apple will be able to do the trick.

 

Steps:

1- First of all, you will need to cook one of the star ingredients: the nutritious date puree. For those who wish to use Madame Labriski’s; don’t be ashamed, because it is just as delicious. In a medium glass mug or bowl that can hold 2-3 cups, place the pitted dates with hot water or orange juice. Heat this solution in the microwave for 1 minute in 20-second intervals. In principle, your dates will be as tender as you want; you just need to pass them through a mixer until you obtain a puree, or even a smooth paste. Remember to scrape the base of your blender well to get everything.

2- Leaving your homemade puree to rest, if you have chosen this option, you will be able to prepare your apples during this time. Take a medium bowl, half-filled with lukewarm water with a few dashes of lemon juice, in which you will place your fruits, so that they do not oxidize. Peel the apples, quarter them to remove the core, then cut them into small to medium cubes. At this point, you have half of the recipe executed.

3- We will use a new medium-sized mixing bowl to prepare the oatmeal in it, which will complete the crisp. In this same container, add the oatmeal, the walnuts pieces, cinnamon to taste, the maple syrup or honey, the butter or the coconut oil, then stir with the help of a wooden spoon. Unlike a regular crumble mix, your mixture may not clump together as much, but that’s okay. Once this step is complete, you can preheat your oven to 350 degrees Fahrenheit. Note that if you are using a dark nonstick pan, you will need to subtract 25 degrees, since the latter cooks faster.

4- Have your Pyrex, foiled or dark nonstick baking pan on hand to make the crumble. Take the dish with your apples, drain them, then add the date puree, nutmeg, while stirring them evenly with a wooden spoon. Then transfer the apples to the chosen baking dish, being careful to spread them out in an even layer. Likewise, you will put the oatmeal mixture you made in the previous step on top of the apples. After that, your crumble will be ready to be put in the oven. Your oven should be preheated.

5- Let’s say, roughly speaking, this apple crumble can take 30 to 45 minutes to cook. When you see syrupy bubbles around the edges, as well as a gilding of the oat crust; it will be a nice indication that your fall delight is almost ready; it will be up to you to decide.

Now your apple crumble is really steaming! We suggest serving it hot or warm in small bowls with a scoop of vanilla ice cream. The two make the perfect pair every time. You could invite friends, family, without an inkling of embarrassment when serving this comforting dish. For an incredible experience, we suggest you try the same recipe with pears instead of apples; you will be unequivocally speechless. However, consider adding an additional ten to fifteen minutes of cooking, because pears are firmer.

Enjoy!

 

References

  • Batiha GE, Beshbishy AM, Ikram M, Mulla ZS, El-Hack MEA, Taha AE, Algammal AM, Elewa YHA. The Pharmacological Activity, Biochemical Properties, and Pharmacokinetics of the Major Natural Polyphenolic Flavonoid: Quercetin. Foods. 2020 Mar 23;9(3):374.
  • Skinner RC, Gigliotti JC, Ku KM, Tou JC. A comprehensive analysis of the composition, health benefits, and safety of apple pomace. Nutr Rev. 2018 Dec 1;76(12):893-909.
  • Soliman GA. Dietary Fiber, Atherosclerosis, and Cardiovascular Disease. 2019 May 23;11(5):1155.
  • Surampudi P, Enkhmaa B, Anuurad E, Berglund L. Lipid Lowering with Soluble Dietary Fiber. Curr Atheroscler Rep. 2016 Dec;18(12):75.
  • Williamson G. The role of polyphenols in modern nutrition. Nutr Bull. 2017 Sep;42(3):226-235. doi: 10.1111/nbu.12278. Epub 2017 Aug 15.

N.B. Dans cet article, par régimes, je ne sous-entends pas seulement les « diètes » de perte de poids, mais aussi les modes et les recommandations en nutrition d’une façon générale.

Non seulement pour ceux qui adhèrent aux régimes, soit monsieur et madame Tout-le-monde, mais je me permets aussi d’inclure les différents professionnels de la santé (je ne me ferai pas d’amis ici) qui en font la promotion avec, j’en conviens, les meilleures intentions du monde. Vous savez, on dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions.

Ces régimes qui ont porté plusieurs noms au fil des années

Cétogène, jeûne intermittent, méditerranéen, paléo, végétalien : ce ne sont pas les options qui manquent. On les appelle parfois régimes, parfois diètes, parfois modes de vie, mais ils suggèrent tous néanmoins la même chose : manger selon des règles précises en favorisant des aliments, en évitant certains autres, pour en retirer des résultats positifs sur la santé et, très souvent, sur la perte de poids. Manger moins d’aliments ultra-transformés. Éviter les sucres ajoutés. Ce sont tous des conseils qui, effectivement, peuvent influencer positivement la santé d’une population. Cependant, est-ce que le discours actuel en nutrition aide vraiment la population à long terme, dans la vraie vie? Ici, je veux vraiment porter votre attention sur cette nuance si importante : le long terme et la vraie vie, et non un contexte d’études cliniques. Quel est réellement le produit final sur la santé physique et mentale après plusieurs mois et années à suivre un régime ou des recommandations en nutrition?

Les bienfaits de plusieurs de ces régimes sur la santé et sur la gestion de poids sont quand même bien démontrés à travers la littérature scientifique. Prenons par exemple le régime cétogène, qui fait beaucoup parler ces dernières années. Vous pouvez trouver beaucoup de données scientifiques qui montrent des améliorations notables sur plusieurs paramètres de la santé, notamment sur l’inflammation, sur la gestion de la glycémie et sur la perte de poids. Par contre, ce sont toutes des données provenant d’études de courte durée et dans des contextes qui ne reflètent pas du tout la vraie vie.

La dimension psychosociale mise de côté

En nutrition, des études de quelques semaines ou de quelques mois, non seulement c’est trop court, mais c’est aussi très difficile, voire impossible, de penser pouvoir suivre ces recommandations durant toute une vie. Vous savez, l’alimentation de l’humain, c’est très complexe. Cela dépend de notre contexte socio-économique, de nos préférences, de la relation que nous avons avec l’alimentation, de notre éducation et j’en passe. Se nourrir s’inscrit dans un modèle biopsychosocial à travers lequel les dimensions physique, sociale et psychologique sont en constante interrelation et indissociables. Malheureusement, les recherches sur la nutrition et de ses impacts sur la santé semblent s’intéresser trop souvent qu’à la dimension biologique (physique), par exemple sur les paramètres métaboliques (glycémie, tension artérielle, cholestérol, cancer, etc.) et ça, c’est un énorme problème en soi.

La ligne est très mince entre l’équilibre et le perfectionnisme alimentaires

L’intention est noble de promouvoir les effets positifs sur la santé de certains régimes, mais la science tend à démontrer avec assez de force que sur le long terme les personnes reviennent en arrière avec au passage des épisodes de reprise de poids, des périodes de yo-yo avec celui-ci et probablement une relation avec l’alimentation perturbée, mais les études ne mesurent jamais ça. Entre autres, saviez-vous que la littérature scientifique semble démontrer qu’environ 90% des personnes qui s’investissent dans une démarche de perte de poids avec les régimes reviennent à leur poids de départ ou encore plus au bout de quelques mois ou années? Saviez-vous aussi qu’il y a plusieurs données scientifiques qui suggèrent qu’il serait encore plus néfaste de jouer au yo-yo avec son poids que d’avoir un poids élevé, mais qui reste stable au courant de la vie?

Des solutions en toute humilité

J’ai, moi-même, fait partie du courant qui favorise beaucoup l’approche biologique de la nutrition (je m’y intéresse encore beaucoup cela dit) et de ses impacts positifs sur notre métabolisme et sur notre santé physique. Je ne prétends pas connaître la vérité et je ne cherche pas non plus à réduire l’importance de la santé physique. Par contre, afin d’apporter des changements qui sont durables en santé, mon expérience clinique ainsi que la science des dernières années confirment qu’une approche personnalisée qui respecte le modèle biopsychosocial aura beaucoup plus de chances de fonctionner sur le long terme. En ce sens, demander aux gens de suivre des conseils alimentaires simplement parce qu’ils améliorent les paramètres biologiques est voué à l’échec; enfin, au moins jusqu’à 90% du temps…

Donc, pour concrètement augmenter ses chances de succès, il faut tout d’abord choisir un professionnel de la santé qui se spécialise à la fois en nutrition, mais aussi en changement d’habitudes de vie et qui préconise une approche globale de santé.

Celui-ci devra fournir des solutions simples et concrètes au quotidien qui tiennent compte de l’humain dans son ensemble; entre autres sa famille, son travail, sa personnalité, ses expériences passées, ses attentes, son style de vie, ses préférences alimentaires, son bilan médical et, surtout, ses raisons profondes qui expliquent ce désir de changement. Ajoutez à cela de la patience, de la persévérance et du plaisir et vous avez la recette gagnante pour améliorer vos habitudes alimentaires pour le reste de votre vie!

 

 

References:

N.B. Dans cet article, par régimes, je ne sous-entends pas seulement les « diètes » de perte de poids, mais aussi les modes et les recommandations en nutrition d’une façon générale.

Non seulement pour ceux qui adhèrent aux régimes, soit monsieur et madame Tout-le-monde, mais je me permets aussi d’inclure les différents professionnels de la santé (je ne me ferai pas d’amis ici) qui en font la promotion avec, j’en conviens, les meilleures intentions du monde. Vous savez, on dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions.

Ces régimes qui ont porté plusieurs noms au fil des années

Cétogène, jeûne intermittent, méditerranéen, paléo, végétalien : ce ne sont pas les options qui manquent. On les appelle parfois régimes, parfois diètes, parfois modes de vie, mais ils suggèrent tous néanmoins la même chose : manger selon des règles précises en favorisant des aliments, en évitant certains autres, pour en retirer des résultats positifs sur la santé et, très souvent, sur la perte de poids. Manger moins d’aliments ultra-transformés. Éviter les sucres ajoutés. Ce sont tous des conseils qui, effectivement, peuvent influencer positivement la santé d’une population. Cependant, est-ce que le discours actuel en nutrition aide vraiment la population à long terme, dans la vraie vie? Ici, je veux vraiment porter votre attention sur cette nuance si importante : le long terme et la vraie vie, et non un contexte d’études cliniques. Quel est réellement le produit final sur la santé physique et mentale après plusieurs mois et années à suivre un régime ou des recommandations en nutrition?

Les bienfaits de plusieurs de ces régimes sur la santé et sur la gestion de poids sont quand même bien démontrés à travers la littérature scientifique. Prenons par exemple le régime cétogène, qui fait beaucoup parler ces dernières années. Vous pouvez trouver beaucoup de données scientifiques qui montrent des améliorations notables sur plusieurs paramètres de la santé, notamment sur l’inflammation, sur la gestion de la glycémie et sur la perte de poids. Par contre, ce sont toutes des données provenant d’études de courte durée et dans des contextes qui ne reflètent pas du tout la vraie vie.

La dimension psychosociale mise de côté

En nutrition, des études de quelques semaines ou de quelques mois, non seulement c’est trop court, mais c’est aussi très difficile, voire impossible, de penser pouvoir suivre ces recommandations durant toute une vie. Vous savez, l’alimentation de l’humain, c’est très complexe. Cela dépend de notre contexte socio-économique, de nos préférences, de la relation que nous avons avec l’alimentation, de notre éducation et j’en passe. Se nourrir s’inscrit dans un modèle biopsychosocial à travers lequel les dimensions physique, sociale et psychologique sont en constante interrelation et indissociables. Malheureusement, les recherches sur la nutrition et de ses impacts sur la santé semblent s’intéresser trop souvent qu’à la dimension biologique (physique), par exemple sur les paramètres métaboliques (glycémie, tension artérielle, cholestérol, cancer, etc.) et ça, c’est un énorme problème en soi.

La ligne est très mince entre l’équilibre et le perfectionnisme alimentaires

L’intention est noble de promouvoir les effets positifs sur la santé de certains régimes, mais la science tend à démontrer avec assez de force que sur le long terme les personnes reviennent en arrière avec au passage des épisodes de reprise de poids, des périodes de yo-yo avec celui-ci et probablement une relation avec l’alimentation perturbée, mais les études ne mesurent jamais ça. Entre autres, saviez-vous que la littérature scientifique semble démontrer qu’environ 90% des personnes qui s’investissent dans une démarche de perte de poids avec les régimes reviennent à leur poids de départ ou encore plus au bout de quelques mois ou années? Saviez-vous aussi qu’il y a plusieurs données scientifiques qui suggèrent qu’il serait encore plus néfaste de jouer au yo-yo avec son poids que d’avoir un poids élevé, mais qui reste stable au courant de la vie?

Des solutions en toute humilité

J’ai, moi-même, fait partie du courant qui favorise beaucoup l’approche biologique de la nutrition (je m’y intéresse encore beaucoup cela dit) et de ses impacts positifs sur notre métabolisme et sur notre santé physique. Je ne prétends pas connaître la vérité et je ne cherche pas non plus à réduire l’importance de la santé physique. Par contre, afin d’apporter des changements qui sont durables en santé, mon expérience clinique ainsi que la science des dernières années confirment qu’une approche personnalisée qui respecte le modèle biopsychosocial aura beaucoup plus de chances de fonctionner sur le long terme. En ce sens, demander aux gens de suivre des conseils alimentaires simplement parce qu’ils améliorent les paramètres biologiques est voué à l’échec; enfin, au moins jusqu’à 90% du temps…

Donc, pour concrètement augmenter ses chances de succès, il faut tout d’abord choisir un professionnel de la santé qui se spécialise à la fois en nutrition, mais aussi en changement d’habitudes de vie et qui préconise une approche globale de santé.

Celui-ci devra fournir des solutions simples et concrètes au quotidien qui tiennent compte de l’humain dans son ensemble; entre autres sa famille, son travail, sa personnalité, ses expériences passées, ses attentes, son style de vie, ses préférences alimentaires, son bilan médical et, surtout, ses raisons profondes qui expliquent ce désir de changement. Ajoutez à cela de la patience, de la persévérance et du plaisir et vous avez la recette gagnante pour améliorer vos habitudes alimentaires pour le reste de votre vie!

 

 

References:

La COVID-19 a fait couler beaucoup d’encre depuis le début de l’année 2020. Et au grand désarroi de chacun, ce n’est pas demain la veille que le sujet deviendra dépassé. On a parlé de méthodes de prévention physique, d’économie chamboulée, de réorganisation du système de santé, de vaccination, etc. Mais a-t-on véritablement fait le point sur les facteurs de risque étroitement reliés au fait de développer la forme sévère de la COVID-19 nécessitant une hospitalisation et des soins de santé avancés ainsi que la façon de les diminuer ? Chose certaine, même si le sujet a été soulevé sommairement, peu de stratégies concrètes ont été mises en branle dans notre système de santé pour permettre aux gens désirant réduire leur risque de développer des complications liées à la COVID-19 de le faire réellement. Dans cet article, je désire vous permettre de mieux comprendre les réels impacts de vos habitudes de vie sur la santé de votre système immunitaire dans le but de vous donner tous les outils possibles pour prendre votre santé en main malgré le chaos sociétal qui persiste, et ce, à très faible coût !

Premièrement, il est important de comprendre les bases très sommaires du fonctionnement de notre système immunitaire afin de réaliser l’impact de nos divers comportements sur ce dernier. Lorsque nous sommes exposés à un pathogène (virus, bactérie, champignon, etc.), les cellules de notre système immunitaire inné (première ligne de défense) s’activent en reconnaissant la présence d’un micro-organisme étranger au corps. Elles attaquent et tentent d’affaiblir ce dernier afin de le neutraliser et d’éviter le développement d’une infection plus sévère. Ces cellules de première ligne produisent aussi des substances chimiques (cytokines) qui agissent à titre de signal pour avertir les autres cellules appartenant à notre système immunitaire acquis (deuxième ligne de défense) de se mobiliser, c’est-à-dire la fonction de l’immunité qui se spécialise dans la fabrication d’anticorps qui seront fabriqués pour contribuer à la destruction du pathogène inconnu au corps.

Dans l’infection au SARS-COV2 menant à développer la COVID-19, le système immunitaire réagit de la même façon. On s’est toutefois longtemps demandé pourquoi il existe une si grande hétérogénicité (diversité) dans la présentation de la maladie, c’est-à-dire que certaines personnes peuvent éliminer le virus sans même avoir développé des symptômes (porteurs asymptomatiques), alors que d’autres sont hospitalisés aux soins intensifs dans un état très instable. Physiologiquement, il existe plusieurs raisons à cela et voici les 3 principales :

On remarque que les individus qui ont développé des complications plus sévères ont manifesté une incompétence relative de leur système immunitaire inné (premières cellules de défense du corps) retardant la détection du virus et par ricochet l’atténuation du signalement d’alerte aux autres cellules immunitaires du corps.[1], [2]Ainsi, le virus, ayant eu une meilleure capacité de se reproduire sans être neutralisé au bon moment, cause beaucoup plus de destruction dans le corps de son hôte avant que celui-ci ne puisse réagir adéquatement dans ses mécanismes de défense. Certains facteurs peuvent perturber l’efficacité des barrières de première ligne et l’un des plus importants est la nutrition. En effet, un individu malnutri et/ou déficient en certains micronutriments sera plus à même d’avoir un système immunitaire peu compétent[3].

On remarque aussi que les complications liées à l’infection à la SARS-COV2 sont plus nombreuses chez les gens souffrant de maladies chroniques cardiométaboliques (maladies cardiovasculaires, diabète, hypertension, obésité…) dans une proportion inquiétante[4]. En y réfléchissant bien, on constate que le dénominateur commun de ces pathologies est… l’inflammation ![5] Ce phénomène témoigne de l’activation relative du système immunitaire sous l’effet de comportements souvent malsains afin de protéger l’organisme de ces « attaques répétées » à son intégrité (tabagisme, exposition à des toxines environnementales, ingestion d’aliments transformés malsains pour le corps, sécrétions excessives d’hormones de stress, etc.). Cette activation du système immunitaire ne le rend pas plus compétent, bien au contraire. On remarque déjà chez les individus souffrant de maladies chroniques une augmentation des cytokines inflammatoires (ces substances chimiques qui visent à alerter l’organisme en cas de bris de défense), avant même que le virus ne les infecte[6].

Il est aussi important de mentionner que le virus SARS-COV2 permet d’infecter l’organisme en liant sa protéine « spike » aux récepteurs ACE2 présents à la surface des cellules de plusieurs organes du corps et particulièrement dans les poumons, les reins, l’intestin, le cerveau, le cœur, etc.[7] Tout juste après sa liaison avec le récepteur cellulaire, le virus peut alors entrer dans la cellule et utiliser la mécanique cellulaire à sa disposition pour assurer sa propre réplication, et ainsi, infecter d’autres cellules par les virions (nouveaux virus) produits, et ce, jusqu’à ce que le système immunitaire tente de neutraliser ce processus. Ce faisant, les cellules infectées sont détruites et ne sont plus fonctionnelles pour assurer leurs propriétés habituelles, conduisant ainsi aux dysfonctions d’organes multiples que l’on voit apparaitre dans les cas de COVID-19 sévères (insuffisance respiratoire, thromboses, myocardites, diarrhée, anosmie, etc.). Or, ce récepteur ACE2 semble avoir des propriétés protectrices en étant interpellé dans certaines réactions enzymatiques régulant la pression artérielle, le tonus vasculaire et l’état inflammatoire des vaisseaux sanguins[8]. Il a été reconnu que certaines conditions de santé présentes chez un individu sont susceptibles de provoquer une sous-expression des récepteurs ACE2 à la surface des cellules telle que dans l’hypertension, le diabète, la maladie cardiovasculaire et chez les gens plus âgés[9]. Ainsi, la destruction subséquente des cellules infectées contenant ce récepteur ACE2, qui a un effet bénéfique et protecteur pour l’organisme, semble être un des facteurs contribuant au degré de sévérité de l’atteinte à la COVID-19 chez cette population. En outre, la destruction des récepteurs ACE2 serait en cause dans la réaction inflammatoire démesurée qui cause des problèmes de fonctionnement à différents organes, dont les poumons.

Quand on parle de la COVID-19, on craint ce qu’on appelle la « tempête de cytokines » pouvant provoquer un état d’instabilité majeure chez un individu et nécessiter son hospitalisation. Ces cytokines inflammatoires, alors qu’elles sont présentes dans notre corps pour une raison essentielle, soit de stimuler le recrutement des cellules immunitaires impliquées dans la défense de l’organisme lorsque celui-ci est confronté à une attaque, peuvent causer bien des problèmes lorsqu’elles sont présentes en trop grande quantité : chute de pression, chute de l’oxygénation, altération de la contractilité du cœur, coagulation inappropriée du sang dans les veines et artères, dysfonctionnement des reins et du foie, etc. La tempête de cytokines a donc beaucoup plus de chances de survenir chez les individus qui ont une barrière de première ligne insuffisante retardant ainsi la détection du virus et provoquant une réaction exagérée du système immunitaire une fois qu’il se rend compte de la présence du virus dupliqué dans l’organisme, ainsi que chez les individus ayant déjà des cytokines inflammatoires élevées dans leur corps en raison de leurs habitudes de vie (conduisant aux maladies chroniques que l’on connait). Il faut savoir que les 2 mécanismes peuvent cohabiter, rendant la situation des patients concernés très préoccupante.

Pour se sauver des potentielles complications de la COVID-19, les interventions sur notre santé pouvant réellement changer les choses vont au-delà d’un bon contrôle des maladies chroniques et/ou d’une supplémentation ou médicamentation systématique en « prévention ».  Il ne suffit pas de ne PAS avoir de diagnostic de maladie, car le métabolisme peut cacher un tout autre tableau de vulnérabilité. Au contraire, il faut agir de façon personnalisée dans le but de renverser les mécanismes physiologiques causant éventuellement les maladies chroniques que l’on connaît et idéalement déterminer et traiter l’existence de déficiences nutritionnelles pouvant être présentes chez un individu en fonction de ses propres comportements. Il n’y a pas de « one size fits all » dans la prévention ! La nécessité de travailler avec des professionnels de la santé qui sont capables d’adapter les recommandations à la réalité de chacun est primordiale.

Parmi les stratégies principales permettant d’améliorer l’état inflammatoire et de solidifier les défenses de première ligne, on retrouve les éléments suivants :

  1. Perdre du poids, particulièrement le gras se situant sur la ceinture abdominale. Il est bien connu que le gras dit « viscéral » sécrète une grande quantité de cytokines inflammatoires. Le surpoids est un des facteurs de risque le plus important de souffrir d’une forme sévère de la COVID-19. En effet près de 75% des patients admis aux soins intensifs dans les circonstances ont un IMC de >25 et la mortalité est accrue de 48%[10].
  2. Renverser la résistance à l’insuline en adoptant une alimentation plus faible en glucides. L’hyperinsulinémie est un phénomène qui précède l’apparition du diabète de plusieurs années, voire quelques décennies[11]. On voit cette particularité métabolique de plus en plus chez les jeunes qui ont de mauvaises habitudes alimentaires et cela s’exacerbe avec le temps. En effet, l’alimentation riche en glucides (autant celle comportant une grande charge glycémique que celle comportant des aliments à fort index glycémique) a un effet néfaste sur le taux d’insuline dans le sang qui s’élève anormalement et de façon constante provoquant ainsi des dommages au niveau des artères et de plusieurs organes clés[12]. L’hyperinsulinémie est une source importante d’inflammation et est de plus en plus associée à la maladie cardiovasculaire[13].
  3. Bouger tous les jours, mais éviter les excès ! Ce n’est pas parce qu’on fait des marathons ou des « Ironman » qu’on est plus en santé que quiconque. Au contraire, les activités physiques trop rigoureuses avec peu de temps pour récupérer et/ou une alimentation insuffisante peuvent déclencher un processus inflammatoire et une moins bonne compétence du système immunitaire.[14], [15]À l’inverse, les individus sédentaires se trouvent dans une situation aussi délétère métaboliquement[16]. Pour optimiser l’effet positif sur le système immunitaire et l’inflammation, on recommande de bouger avec une intensité modérée, 30 minutes par jour au minimum (ou 150 minutes / semaine).
  4. Éliminer le stress de son quotidien. Plus facile à dire qu’à faire dans la société actuelle, mais on doit reconnaitre le lien étroit entre le stress chronique et la perte de compétence du système immunitaire à long terme. Il est bien démontré qu’en aigu, les hormones de stress sécrétées permettent l’adaptation de l’organisme dans le but d’assurer sa survie par différents mécanismes et cela est bien souhaitable. Cependant, lorsque ces hormones restent élevées chroniquement dans le sang (ce qu’on voit de plus en plus avec la façon dont on gère notre quotidien qui va trop vite !), on aperçoit une perte d’efficacité de la défense immunitaire tout en contribuant à garder les niveaux d’inflammation hauts dans le corps[17]. Les exercices de relaxation, de méditation, les activités sociales et le contact avec la nature peuvent aider à diminuer le stress.
  5. Favoriser un sommeil de qualité, idéalement entre 6 et 9h par nuit. Le manque de sommeil est sans contredit un des paramètres qui influencent le plus la réponse immunitaire[18]. On a même remarqué une plus faible production d’anticorps chez les individus qui n’avaient pas bien dormi la veille de l’administration d’un vaccin[19]. Il faut aussi garder en tête que le sommeil qui est provoqué artificiellement avec certains médicaments de type « somnifères » peut avoir une architecture significativement affectée, rendant son effet réparateur très peu présent[20].
  6. Encourager la croissance d’un microbiome sain et équilibré. On n’en parle jamais assez, mais le microbiome qui occupe le tractus digestif peut être considéré comme un organe en soit tellement il a d’interactions dynamiques avec différentes fonctions du corps. Il faut savoir que près de 70% des cellules immunitaires de notre organisme séjournent dans notre système digestif et plusieurs signaux d’activation de ces cellules relèvent du métabolisme de nombreuses substances par le microbiote.[21],[22] La consommation de fibres et d’aliments contenant des probiotiques, l’évitement du sucre raffiné ou d’aliments transformés, la réduction du stress et une grande précaution en lien avec les médicaments consommés au quotidien (par exemple, les antiacides à long terme et les antibiotiques pour des raisons non infectieuses) sont des éléments qui favorisent la croissance d’un microbiote optimal.
  7. Optimiser l’état nutritionnel, de façon personnalisée. Il est scandaleux de réaliser que la population canadienne consomme 60% de ses calories sous forme d’aliments ultra-transformés, de sorte que le contenu en vitamines et minéraux est quasi nul [23]. Sans compter la consommation accrue en médicaments divers qui provoquent une altération de l’absorption ou une augmentation de l’excrétion de plusieurs nutriments essentiels. On peut presque dire que l’état nutritionnel d’un individu obèse ressemble parfois à celui d’un individu en état de privation alimentaire chronique[24]. Il n’est pas rare de constater des déficiences nutritionnelles supplémentaires chez ceux qui consomment de l’alcool, qui ont des problèmes d’absorption intestinale, qui mangent peu ou qui sont très sélectifs, etc. On entend fréquemment parler du zinc, de la vitamine C et de la vitamine D qui ont un impact majeur sur le fonctionnement immunitaire, mais plusieurs autres micronutriments peuvent s’avérer cruciaux pour éviter de perturber le fonctionnement immunitaire en cas de carence[25]. La prise de suppléments devrait être personnalisée au cas par cas en fonction des facteurs de risque de développer une déficience en divers vitamines et minéraux.

En conclusion, on peut réaliser que chaque individu a plus de pouvoir qu’il ne le croit pour réussir à agir sur les facteurs de risque qui augmentent la probabilité de souffrir d’une forme sévère de la COVID-19. L’optimisation des défenses de première ligne et son impact sur le reste du système immunitaire afin d’augmenter la facilité avec lequel le corps peut neutraliser le virus ainsi que la réduction de l’inflammation systémique pour diminuer le risque de déclencher une tempête de cytokines sont des éléments physiologiques importants à considérer dans la mise en place de stratégies de réduction du risque. La COVID-19 aura certainement créé un chaos sociétal important, mais peut-être nous aura-t-elle permis de prendre enfin conscience des stratégies qui permettent de soutenir la santé plutôt que de traiter la maladie une fois installée ? C’est la puissance de la médecine préventive personnalisée !


 

[1] Zheng M, Gao Y, Wang G, Song G, Liu S, Sun D, Xu Y, Tian Z. Functional exhaustion of antiviral lymphocytes in COVID-19 patients. Cell Mol Immunol. 2020 May;17(5):533-535. doi: 10.1038/s41423-020-0402-2. Epub 2020 Mar 19. PMID: 32203188; PMCID: PMC7091858.

2 Antonioli, L., Fornai, M., Pellegrini, C. et al. NKG2A and COVID-19: another brick in the wall. Cell Mol Immunol 17, 672–674 (2020). https://doi.org/10.1038/s41423-020-0450-7

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11 Li C, Ford ES, McGuire LC, Mokdad AH, Little RR, Reaven GM. Trends in hyperinsulinemia among nondiabetic adults in the U.S. Diabetes Care. 2006 Nov;29(11):2396-402. doi: 10.2337/dc06-0289. PMID: 17065674.

12 Gower BA, Pearson K, Bush N, Shikany JM, Howard VJ, Cohen CW, Tison SE, Howard G, Judd S. Diet pattern may affect fasting insulin in a large sample of black and white adults. Eur J Clin Nutr. 2021 Apr;75(4):628-635. doi: 10.1038/s41430-020-00762-9. Epub 2020 Oct 6. PMID: 33024285.

13 Dugani SB, Moorthy MV, Li C, et al. Association of Lipid, Inflammatory, and Metabolic Biomarkers With Age at Onset for Incident Coronary Heart Disease in Women. JAMA Cardiol. Published online January 20, 2021. doi:10.1001/jamacardio.2020.7073

14 Lakier Smith L. Overtraining, excessive exercise, and altered immunity: is this a T helper-1 versus T helper-2 lymphocyte response? Sports Med. 2003;33(5):347-64. doi: 10.2165/00007256-200333050-00002. PMID: 12696983.

15 Ertek S, Cicero A. Impact of physical activity on inflammation: effects on cardiovascular disease risk and other inflammatory conditions. Arch Med Sci. 2012;8(5):794-804. doi:10.5114/aoms.2012.31614

16 Falconer CL, Cooper AR, Walhin JP, et al. Sedentary time and markers of inflammation in people with newly diagnosed type 2 diabetes. Nutr Metab Cardiovasc Dis. 2014;24(9):956-962. doi:10.1016/j.numecd.2014.03.009

17 Cain DW, Cidlowski JA. Immune regulation by glucocorticoids. Nat Rev Immunol. 2017 Apr;17(4):233-247. doi: 10.1038/nri.2017.1. Epub 2017 Feb 13. PMID: 28192415.

18 Hirotsu C, Tufik S, Andersen ML. Interactions between sleep, stress, and metabolism: From  physiological to pathological conditions. Sleep Sci. 2015;8(3):143-152. doi:10.1016/j.slsci.2015.09.002

19 Benedict C, Cedernaes J. Could a good night’s sleep improve COVID-19 vaccine efficacy? Lancet Respir Med. 2021 Mar 12:S2213-2600(21)00126-0. doi: 10.1016/S2213-2600(21)00126-0. Epub ahead of print. PMID: 33721558; PMCID: PMC7954467.

20 Lie JD, Tu KN, Shen DD, Wong BM. Pharmacological Treatment of Insomnia. P T. 2015;40(11):759-771.

21 Rooks, M., Garrett, W. Gut microbiota, metabolites and host immunity. Nat Rev Immunol 16, 341–352 (2016). https://doi.org/10.1038/nri.2016.42

22 Blander JM, Longman RS, Iliev ID, Sonnenberg GF, Artis D. Regulation of inflammation by microbiota interactions with the host. Nature immunology, 18(8), 851–860.

23 https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-003-x/2020011/article/00001/tbl/tbl02-eng.htm

24 Butterfield S. Obesity and malnutrition are not mutually exclusive. Nutrition / ACP. February 2015. https://acphospitalist.org/archives/2015/02/nutrition.htm

25 Delafuente JC. Nutrients and immune responses. Rheum Dis Clin North Am. 1991 May;17(2):203-12. PMID: 1907394.

La COVID-19 a fait couler beaucoup d’encre depuis le début de l’année 2020. Et au grand désarroi de chacun, ce n’est pas demain la veille que le sujet deviendra dépassé. On a parlé de méthodes de prévention physique, d’économie chamboulée, de réorganisation du système de santé, de vaccination, etc. Mais a-t-on véritablement fait le point sur les facteurs de risque étroitement reliés au fait de développer la forme sévère de la COVID-19 nécessitant une hospitalisation et des soins de santé avancés ainsi que la façon de les diminuer ? Chose certaine, même si le sujet a été soulevé sommairement, peu de stratégies concrètes ont été mises en branle dans notre système de santé pour permettre aux gens désirant réduire leur risque de développer des complications liées à la COVID-19 de le faire réellement. Dans cet article, je désire vous permettre de mieux comprendre les réels impacts de vos habitudes de vie sur la santé de votre système immunitaire dans le but de vous donner tous les outils possibles pour prendre votre santé en main malgré le chaos sociétal qui persiste, et ce, à très faible coût !

Premièrement, il est important de comprendre les bases très sommaires du fonctionnement de notre système immunitaire afin de réaliser l’impact de nos divers comportements sur ce dernier. Lorsque nous sommes exposés à un pathogène (virus, bactérie, champignon, etc.), les cellules de notre système immunitaire inné (première ligne de défense) s’activent en reconnaissant la présence d’un micro-organisme étranger au corps. Elles attaquent et tentent d’affaiblir ce dernier afin de le neutraliser et d’éviter le développement d’une infection plus sévère. Ces cellules de première ligne produisent aussi des substances chimiques (cytokines) qui agissent à titre de signal pour avertir les autres cellules appartenant à notre système immunitaire acquis (deuxième ligne de défense) de se mobiliser, c’est-à-dire la fonction de l’immunité qui se spécialise dans la fabrication d’anticorps qui seront fabriqués pour contribuer à la destruction du pathogène inconnu au corps.

Dans l’infection au SARS-COV2 menant à développer la COVID-19, le système immunitaire réagit de la même façon. On s’est toutefois longtemps demandé pourquoi il existe une si grande hétérogénicité (diversité) dans la présentation de la maladie, c’est-à-dire que certaines personnes peuvent éliminer le virus sans même avoir développé des symptômes (porteurs asymptomatiques), alors que d’autres sont hospitalisés aux soins intensifs dans un état très instable. Physiologiquement, il existe plusieurs raisons à cela et voici les 3 principales :

On remarque que les individus qui ont développé des complications plus sévères ont manifesté une incompétence relative de leur système immunitaire inné (premières cellules de défense du corps) retardant la détection du virus et par ricochet l’atténuation du signalement d’alerte aux autres cellules immunitaires du corps.[1], [2]Ainsi, le virus, ayant eu une meilleure capacité de se reproduire sans être neutralisé au bon moment, cause beaucoup plus de destruction dans le corps de son hôte avant que celui-ci ne puisse réagir adéquatement dans ses mécanismes de défense. Certains facteurs peuvent perturber l’efficacité des barrières de première ligne et l’un des plus importants est la nutrition. En effet, un individu malnutri et/ou déficient en certains micronutriments sera plus à même d’avoir un système immunitaire peu compétent[3].

On remarque aussi que les complications liées à l’infection à la SARS-COV2 sont plus nombreuses chez les gens souffrant de maladies chroniques cardiométaboliques (maladies cardiovasculaires, diabète, hypertension, obésité…) dans une proportion inquiétante[4]. En y réfléchissant bien, on constate que le dénominateur commun de ces pathologies est… l’inflammation ![5] Ce phénomène témoigne de l’activation relative du système immunitaire sous l’effet de comportements souvent malsains afin de protéger l’organisme de ces « attaques répétées » à son intégrité (tabagisme, exposition à des toxines environnementales, ingestion d’aliments transformés malsains pour le corps, sécrétions excessives d’hormones de stress, etc.). Cette activation du système immunitaire ne le rend pas plus compétent, bien au contraire. On remarque déjà chez les individus souffrant de maladies chroniques une augmentation des cytokines inflammatoires (ces substances chimiques qui visent à alerter l’organisme en cas de bris de défense), avant même que le virus ne les infecte[6].

Il est aussi important de mentionner que le virus SARS-COV2 permet d’infecter l’organisme en liant sa protéine « spike » aux récepteurs ACE2 présents à la surface des cellules de plusieurs organes du corps et particulièrement dans les poumons, les reins, l’intestin, le cerveau, le cœur, etc.[7] Tout juste après sa liaison avec le récepteur cellulaire, le virus peut alors entrer dans la cellule et utiliser la mécanique cellulaire à sa disposition pour assurer sa propre réplication, et ainsi, infecter d’autres cellules par les virions (nouveaux virus) produits, et ce, jusqu’à ce que le système immunitaire tente de neutraliser ce processus. Ce faisant, les cellules infectées sont détruites et ne sont plus fonctionnelles pour assurer leurs propriétés habituelles, conduisant ainsi aux dysfonctions d’organes multiples que l’on voit apparaitre dans les cas de COVID-19 sévères (insuffisance respiratoire, thromboses, myocardites, diarrhée, anosmie, etc.). Or, ce récepteur ACE2 semble avoir des propriétés protectrices en étant interpellé dans certaines réactions enzymatiques régulant la pression artérielle, le tonus vasculaire et l’état inflammatoire des vaisseaux sanguins[8]. Il a été reconnu que certaines conditions de santé présentes chez un individu sont susceptibles de provoquer une sous-expression des récepteurs ACE2 à la surface des cellules telle que dans l’hypertension, le diabète, la maladie cardiovasculaire et chez les gens plus âgés[9]. Ainsi, la destruction subséquente des cellules infectées contenant ce récepteur ACE2, qui a un effet bénéfique et protecteur pour l’organisme, semble être un des facteurs contribuant au degré de sévérité de l’atteinte à la COVID-19 chez cette population. En outre, la destruction des récepteurs ACE2 serait en cause dans la réaction inflammatoire démesurée qui cause des problèmes de fonctionnement à différents organes, dont les poumons.

Quand on parle de la COVID-19, on craint ce qu’on appelle la « tempête de cytokines » pouvant provoquer un état d’instabilité majeure chez un individu et nécessiter son hospitalisation. Ces cytokines inflammatoires, alors qu’elles sont présentes dans notre corps pour une raison essentielle, soit de stimuler le recrutement des cellules immunitaires impliquées dans la défense de l’organisme lorsque celui-ci est confronté à une attaque, peuvent causer bien des problèmes lorsqu’elles sont présentes en trop grande quantité : chute de pression, chute de l’oxygénation, altération de la contractilité du cœur, coagulation inappropriée du sang dans les veines et artères, dysfonctionnement des reins et du foie, etc. La tempête de cytokines a donc beaucoup plus de chances de survenir chez les individus qui ont une barrière de première ligne insuffisante retardant ainsi la détection du virus et provoquant une réaction exagérée du système immunitaire une fois qu’il se rend compte de la présence du virus dupliqué dans l’organisme, ainsi que chez les individus ayant déjà des cytokines inflammatoires élevées dans leur corps en raison de leurs habitudes de vie (conduisant aux maladies chroniques que l’on connait). Il faut savoir que les 2 mécanismes peuvent cohabiter, rendant la situation des patients concernés très préoccupante.

Pour se sauver des potentielles complications de la COVID-19, les interventions sur notre santé pouvant réellement changer les choses vont au-delà d’un bon contrôle des maladies chroniques et/ou d’une supplémentation ou médicamentation systématique en « prévention ».  Il ne suffit pas de ne PAS avoir de diagnostic de maladie, car le métabolisme peut cacher un tout autre tableau de vulnérabilité. Au contraire, il faut agir de façon personnalisée dans le but de renverser les mécanismes physiologiques causant éventuellement les maladies chroniques que l’on connaît et idéalement déterminer et traiter l’existence de déficiences nutritionnelles pouvant être présentes chez un individu en fonction de ses propres comportements. Il n’y a pas de « one size fits all » dans la prévention ! La nécessité de travailler avec des professionnels de la santé qui sont capables d’adapter les recommandations à la réalité de chacun est primordiale.

Parmi les stratégies principales permettant d’améliorer l’état inflammatoire et de solidifier les défenses de première ligne, on retrouve les éléments suivants :

  1. Perdre du poids, particulièrement le gras se situant sur la ceinture abdominale. Il est bien connu que le gras dit « viscéral » sécrète une grande quantité de cytokines inflammatoires. Le surpoids est un des facteurs de risque le plus important de souffrir d’une forme sévère de la COVID-19. En effet près de 75% des patients admis aux soins intensifs dans les circonstances ont un IMC de >25 et la mortalité est accrue de 48%[10].
  2. Renverser la résistance à l’insuline en adoptant une alimentation plus faible en glucides. L’hyperinsulinémie est un phénomène qui précède l’apparition du diabète de plusieurs années, voire quelques décennies[11]. On voit cette particularité métabolique de plus en plus chez les jeunes qui ont de mauvaises habitudes alimentaires et cela s’exacerbe avec le temps. En effet, l’alimentation riche en glucides (autant celle comportant une grande charge glycémique que celle comportant des aliments à fort index glycémique) a un effet néfaste sur le taux d’insuline dans le sang qui s’élève anormalement et de façon constante provoquant ainsi des dommages au niveau des artères et de plusieurs organes clés[12]. L’hyperinsulinémie est une source importante d’inflammation et est de plus en plus associée à la maladie cardiovasculaire[13].
  3. Bouger tous les jours, mais éviter les excès ! Ce n’est pas parce qu’on fait des marathons ou des « Ironman » qu’on est plus en santé que quiconque. Au contraire, les activités physiques trop rigoureuses avec peu de temps pour récupérer et/ou une alimentation insuffisante peuvent déclencher un processus inflammatoire et une moins bonne compétence du système immunitaire.[14], [15]À l’inverse, les individus sédentaires se trouvent dans une situation aussi délétère métaboliquement[16]. Pour optimiser l’effet positif sur le système immunitaire et l’inflammation, on recommande de bouger avec une intensité modérée, 30 minutes par jour au minimum (ou 150 minutes / semaine).
  4. Éliminer le stress de son quotidien. Plus facile à dire qu’à faire dans la société actuelle, mais on doit reconnaitre le lien étroit entre le stress chronique et la perte de compétence du système immunitaire à long terme. Il est bien démontré qu’en aigu, les hormones de stress sécrétées permettent l’adaptation de l’organisme dans le but d’assurer sa survie par différents mécanismes et cela est bien souhaitable. Cependant, lorsque ces hormones restent élevées chroniquement dans le sang (ce qu’on voit de plus en plus avec la façon dont on gère notre quotidien qui va trop vite !), on aperçoit une perte d’efficacité de la défense immunitaire tout en contribuant à garder les niveaux d’inflammation hauts dans le corps[17]. Les exercices de relaxation, de méditation, les activités sociales et le contact avec la nature peuvent aider à diminuer le stress.
  5. Favoriser un sommeil de qualité, idéalement entre 6 et 9h par nuit. Le manque de sommeil est sans contredit un des paramètres qui influencent le plus la réponse immunitaire[18]. On a même remarqué une plus faible production d’anticorps chez les individus qui n’avaient pas bien dormi la veille de l’administration d’un vaccin[19]. Il faut aussi garder en tête que le sommeil qui est provoqué artificiellement avec certains médicaments de type « somnifères » peut avoir une architecture significativement affectée, rendant son effet réparateur très peu présent[20].
  6. Encourager la croissance d’un microbiome sain et équilibré. On n’en parle jamais assez, mais le microbiome qui occupe le tractus digestif peut être considéré comme un organe en soit tellement il a d’interactions dynamiques avec différentes fonctions du corps. Il faut savoir que près de 70% des cellules immunitaires de notre organisme séjournent dans notre système digestif et plusieurs signaux d’activation de ces cellules relèvent du métabolisme de nombreuses substances par le microbiote.[21],[22] La consommation de fibres et d’aliments contenant des probiotiques, l’évitement du sucre raffiné ou d’aliments transformés, la réduction du stress et une grande précaution en lien avec les médicaments consommés au quotidien (par exemple, les antiacides à long terme et les antibiotiques pour des raisons non infectieuses) sont des éléments qui favorisent la croissance d’un microbiote optimal.
  7. Optimiser l’état nutritionnel, de façon personnalisée. Il est scandaleux de réaliser que la population canadienne consomme 60% de ses calories sous forme d’aliments ultra-transformés, de sorte que le contenu en vitamines et minéraux est quasi nul [23]. Sans compter la consommation accrue en médicaments divers qui provoquent une altération de l’absorption ou une augmentation de l’excrétion de plusieurs nutriments essentiels. On peut presque dire que l’état nutritionnel d’un individu obèse ressemble parfois à celui d’un individu en état de privation alimentaire chronique[24]. Il n’est pas rare de constater des déficiences nutritionnelles supplémentaires chez ceux qui consomment de l’alcool, qui ont des problèmes d’absorption intestinale, qui mangent peu ou qui sont très sélectifs, etc. On entend fréquemment parler du zinc, de la vitamine C et de la vitamine D qui ont un impact majeur sur le fonctionnement immunitaire, mais plusieurs autres micronutriments peuvent s’avérer cruciaux pour éviter de perturber le fonctionnement immunitaire en cas de carence[25]. La prise de suppléments devrait être personnalisée au cas par cas en fonction des facteurs de risque de développer une déficience en divers vitamines et minéraux.

En conclusion, on peut réaliser que chaque individu a plus de pouvoir qu’il ne le croit pour réussir à agir sur les facteurs de risque qui augmentent la probabilité de souffrir d’une forme sévère de la COVID-19. L’optimisation des défenses de première ligne et son impact sur le reste du système immunitaire afin d’augmenter la facilité avec lequel le corps peut neutraliser le virus ainsi que la réduction de l’inflammation systémique pour diminuer le risque de déclencher une tempête de cytokines sont des éléments physiologiques importants à considérer dans la mise en place de stratégies de réduction du risque. La COVID-19 aura certainement créé un chaos sociétal important, mais peut-être nous aura-t-elle permis de prendre enfin conscience des stratégies qui permettent de soutenir la santé plutôt que de traiter la maladie une fois installée ? C’est la puissance de la médecine préventive personnalisée !


 

[1] Zheng M, Gao Y, Wang G, Song G, Liu S, Sun D, Xu Y, Tian Z. Functional exhaustion of antiviral lymphocytes in COVID-19 patients. Cell Mol Immunol. 2020 May;17(5):533-535. doi: 10.1038/s41423-020-0402-2. Epub 2020 Mar 19. PMID: 32203188; PMCID: PMC7091858.

2 Antonioli, L., Fornai, M., Pellegrini, C. et al. NKG2A and COVID-19: another brick in the wall. Cell Mol Immunol 17, 672–674 (2020). https://doi.org/10.1038/s41423-020-0450-7

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4 Alyammahi SK, Abdin SM, Alhamad DW, Elgendy SM, Altell AT, Omar HA. The dynamic association between COVID-19 and chronic disorders: An updated insight into prevalence, mechanisms and therapeutic modalities. Infect Genet Evol. 2021;87:104647. doi:10.1016/j.meegid.2020.104647

5 Pahwa R, Goyal A, Bansal P, et al. Chronic Inflammation. [Updated 2020 Nov 20]. In: StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2021 Jan-. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK493173/

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10 Popkin BM, Du S, Green WD, Beck MA, Algaith T, Herbst CH, Alsukait RF, Alluhidan M, Alazemi N, Shekar M. Individuals with obesity and COVID-19: A global perspective on the epidemiology and biological relationships. Obes Rev. 2020 Nov;21(11):e13128. doi: 10.1111/obr.13128. Epub 2020 Aug 26. PMID: 32845580; PMCID: PMC7461480.

11 Li C, Ford ES, McGuire LC, Mokdad AH, Little RR, Reaven GM. Trends in hyperinsulinemia among nondiabetic adults in the U.S. Diabetes Care. 2006 Nov;29(11):2396-402. doi: 10.2337/dc06-0289. PMID: 17065674.

12 Gower BA, Pearson K, Bush N, Shikany JM, Howard VJ, Cohen CW, Tison SE, Howard G, Judd S. Diet pattern may affect fasting insulin in a large sample of black and white adults. Eur J Clin Nutr. 2021 Apr;75(4):628-635. doi: 10.1038/s41430-020-00762-9. Epub 2020 Oct 6. PMID: 33024285.

13 Dugani SB, Moorthy MV, Li C, et al. Association of Lipid, Inflammatory, and Metabolic Biomarkers With Age at Onset for Incident Coronary Heart Disease in Women. JAMA Cardiol. Published online January 20, 2021. doi:10.1001/jamacardio.2020.7073

14 Lakier Smith L. Overtraining, excessive exercise, and altered immunity: is this a T helper-1 versus T helper-2 lymphocyte response? Sports Med. 2003;33(5):347-64. doi: 10.2165/00007256-200333050-00002. PMID: 12696983.

15 Ertek S, Cicero A. Impact of physical activity on inflammation: effects on cardiovascular disease risk and other inflammatory conditions. Arch Med Sci. 2012;8(5):794-804. doi:10.5114/aoms.2012.31614

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18 Hirotsu C, Tufik S, Andersen ML. Interactions between sleep, stress, and metabolism: From  physiological to pathological conditions. Sleep Sci. 2015;8(3):143-152. doi:10.1016/j.slsci.2015.09.002

19 Benedict C, Cedernaes J. Could a good night’s sleep improve COVID-19 vaccine efficacy? Lancet Respir Med. 2021 Mar 12:S2213-2600(21)00126-0. doi: 10.1016/S2213-2600(21)00126-0. Epub ahead of print. PMID: 33721558; PMCID: PMC7954467.

20 Lie JD, Tu KN, Shen DD, Wong BM. Pharmacological Treatment of Insomnia. P T. 2015;40(11):759-771.

21 Rooks, M., Garrett, W. Gut microbiota, metabolites and host immunity. Nat Rev Immunol 16, 341–352 (2016). https://doi.org/10.1038/nri.2016.42

22 Blander JM, Longman RS, Iliev ID, Sonnenberg GF, Artis D. Regulation of inflammation by microbiota interactions with the host. Nature immunology, 18(8), 851–860.

23 https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-003-x/2020011/article/00001/tbl/tbl02-eng.htm

24 Butterfield S. Obesity and malnutrition are not mutually exclusive. Nutrition / ACP. February 2015. https://acphospitalist.org/archives/2015/02/nutrition.htm

25 Delafuente JC. Nutrients and immune responses. Rheum Dis Clin North Am. 1991 May;17(2):203-12. PMID: 1907394.

Nous sommes heureux de vous partager notre programmation de l’automne 2021 qui comprend une dizaine de conférences sur des sujets variés associés à la santé et la prévention. Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) sera accompagné de 6 collaborateurs(trices), dont deux psychologues, un pharmacien, un naturopathe, une médecin et un kinésiologue certifié en médecine fonctionnelle.

En plus d’avoir écrit 4 livres avec 11 autres professionnels de la santé, Éric Simard a aussi regroupé plus de 25 spécialistes de différentes professions qui écrivent sur le Blogue de Vitoli. En plus de ces informations gratuites disponibles en ligne, des conférences grand publiques sont organisées sur des sujets variés. Vous pouvez dès maintenant réserver les dates à votre agenda.

Regardons les brefs descriptifs pour chacune de ces conférences.

 

8 septembre – Les produits Vitoli : Pour vivre jeune. Plus longtemps :

Les produits Vitoli ont été développés par un chercheur québécois en collaboration avec deux pharmaciens spécialisés afin de créer des produits plus efficaces. Pour chaque bénéfice considéré, ils ont sélectionné les extraits de plantes ayant le plus de démonstrations cliniques et permettant l’effet bénéfique le plus important. Les produits contiennent uniquement des extraits standardisés, tous aux doses pour permettre les bénéfices santé visés.

Tous les produits Vitoli contiennent aussi les agents gérosuppresseurs exclusifs du Complexe ProvitolMD.

Idunn Technologies est la seule entreprise à garantir que tous les extraits utilisés sont standardisés et tous à la dose pour être actifs; aucun saupoudrage marketing.

Durant cette conférence, nous vous présenterons:

– Les différences de la qualité Vitoli.

– Chacun des produits avec les usages recommandés.

– Les contre-indications les plus importantes.

Inscrivez-vous ici : Inscription – Les produits Vitoli

 

16 septembre – La santé émotionnelle avec Stéphane Migneault, psychologue, collaborateur au blogue de Vitoli.

Stéphane Migneault est psychologue, conférencier, formateur et auteur. Il pratique la psychothérapie depuis plus d’une douzaine d’années en bureau privé à Québec. Sa clientèle se compose principalement de travailleurs et travailleuses aux prises avec des difficultés comme l’épuisement, le stress, l’anxiété, la douleur chronique, des phobies et du stress post-traumatique. Il anime des conférences et des ateliers qui portent sur des sujets variés : l’insomnie, la gestion du stress et de l’anxiété, la communication au travail, l’automotivation, l’adaptation au travail de nuit, l’intervention auprès d’employés en difficulté, etc.

La mission qu’il s’est donnée: aider les gens à améliorer leur santé émotionnelle pour qu’ils puissent mieux remplir leur mission personnelle ou professionnelle.

Durant cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) vous présentera ce collaborateur au blogue de Vitoli et ils seront tous les deux disponibles pour répondre à vos questions.

Inscrivez-vous ici : Inscription – La santé émotionnelle

 

23 septembre – Soins pharmaceutiques intégrés : Jean-Yves Dionne, Pharmacien, collaborateur au blogue de Vitoli

Monsieur Dionne est reconnu comme expert en produits de santé naturels (PSN) et interactions possibles avec les médicaments par de nombreuses organisations professionnelles dans le domaine de la santé. Conférencier apprécié, vulgarisateur scientifique et enseignant, il collabore et enseigne à la faculté de pharmacie de l’Université de Montréal, à la faculté de pharmacie de l’Université Laval, au département de pharmacologie de l’Université de Montréal et en formation médicale continue « Développer l’expertise en produits de santé naturels » à l’Académie de l’apothicaire (www.jydionne.com et www.apothicaire.ca).

Ses champs d’intérêt couvrent l’usage de substances à visées thérapeutiques: plantes médicinales, vitamines, médicaments et autres; ainsi que les approches complémentaires: nutrition, acupuncture, activité physique, aromathérapie, gestion du stress, etc. Bref, tout ce qui peut avoir un impact sur la santé. Sa force: intégrer ces différentes approches pour en permettre un usage intelligent et éclairé.

Durant cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) vous présentera ce collaborateur au blogue de Vitoli et ils seront tous les deux disponibles pour répondre à vos questions.

Inscrivez-vous ici : Inscription – Soins pharmaceutiques intégrés

 

2 octobre – Les 10 commandements de la longévité (offerte par l’APRQ) :

Eric Simard, docteur en biologie, et le Dr Jacques Lambert, MD, ont choisi ensemble les 10 recommandations les plus importantes afin de favoriser les chances de rester en santé et profiter de la vie, plus longtemps :
1. Le positivisme
2. La qualité des relations
3. Être actif dans la vie de tous les jours
4. Le stress et l’anxiété
5. Le sommeil
6. Etc.
Ces 10 recommandations couvrent toutes les facettes les plus importantes du vieillissement en santé. Il s’agit également de conseils pratiques permettant de les mettre en applications dans la vie de tous les jours. Des explications basées sur les publications scientifiques récentes et sur les habitudes de vie des centenaires viennent compléter le tout.

L’APRQ, qui vous offre cette conférence pour souligner la journée internationale des ainés, est l’Association de professionnelles et professionnels retraités du Québec (www.aprq.ca).

Inscrivez-vous ici : Inscription – Les 10 commandements de la longévité

 

5 octobre – Stress chronique, insomnie et poids corporel :

Le stress chronique découle d’une exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones de stress. Ces hormones ont des rôles très spécifiques et bénéfiques à jouer, mais leur surproduction mène à l’épuisement, à l’affaiblissement du système immunitaire et à la baisse d’efficacité de plusieurs autres systèmes. Nous parlons ici du stress ressenti comme un risque, comme une urgence, et non pas de celui qui peut nous pousser à performer (ce que l’on considère souvent comme le bon et le mauvais stress; concentrons-nous sur le mauvais). Le stress chronique peut aussi causer une augmentation du poids corporel dû à plusieurs mécanismes physiologiques.

Durant cette conférence, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) vous présentera le stress chronique, ses effets sur la santé et ses impacts sur le sommeil et la prise de poids tout en vous partageant des conseils pour mieux y faire face.

Inscrivez-vous ici : Inscription – Stress chronique, insomnie et poids corporel

 

14 octobre – Qu’est-ce qu’un naturopathe : Dino Halikas, président de l’ANAQ et collaborateur au blogue de Vitoli.

Dino Halikas est naturopathe agréé gradué de l’institut d’enseignement en science naturopathique de Montréal en 1997. Il détient un certificat en biologie médicale de l’Université du Québec à Trois-Rivières et a suivi de nombreux cours en médecine fonctionnelle avec des experts internationaux.

Il est un pédagogue reconnu par ses pairs pour sa facilité à vulgariser la science des mécanismes physiologiques liée aux saines habitudes de vie et en particulier à l’alimentation. Il a donné des cours et conférences dans de nombreux évènements partout au Canada depuis presque 30 ans maintenant. Il est, depuis 2014, rédacteur en chef de la revue Vitalité Québec tirée à plus de 50 000 exemplaires chaque mois au Québec et offerte dans les boutiques de produits naturels. Il s’intéresse depuis quelques années à l’alimentation faible en glucides et au jeûne pour leurs avantages dans la santé métabolique et le diabète. Il fait partie d’un groupe de spécialistes qui collaborent à l’éducation sur ce mode de vie auprès de la population par le biais des réseaux sociaux.

Durant cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur ne biologie et chercheur (www.esimard.com), vous présentera ce collaborateur du blogue de Vitoli et ils seront tous deux disponibles pour répondre à vos questions.

Inscrivez-vous ici : Inscription – Qu’est-ce qu’un naturopathe?

 

27 octobre – La médecine fonctionnelle avec Dre Anne-Isabelle Dionne, MD, collaboratrice au blogue de Vitoli.

Dre Anne-Isabelle Dionne est diplômée de l’Université Laval en médecine depuis 2012 et a fait sa résidence en médecine familiale en Montérégie, là où elle a aussi établi sa pratique par la suite. Elle a créé, en 2018, le Centre Axis ; un centre de réadaptation cardiovasculaire et de médecine préventive dédiée à accompagner gratuitement les patients souffrant de maladies chroniques (principalement cardiovasculaires) vers l’intégration de plus saines habitudes de vie grâce à des services multidisciplinaires entièrement personnalisés.

Ayant aussi fait sa certification de médecine fonctionnelle, l’approche de Dre Dionne et de son équipe vise à traiter l’individu dans sa globalité en soutenant tous les processus menant à une santé durable (gestion du stress, optimisation du sommeil, intégration d’une alimentation fonctionnelle saine, implantation d’un programme d’activité physique, développement de la spiritualité, etc.).

Son souhait le plus cher? Convaincre les gouvernements de donner une place de choix à la médecine préventive afin de soutenir la santé de façon efficace, et ce, entièrement complémentaire au système conventionnel actuel qui s’occupe déjà très bien de traiter la maladie une fois implantée.

Lors de cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, vous présentera cette collaboratrice au blogue de Vitoli et ils seront tous deux disponibles pour répondre à vos questions.

Inscrivez-vous ici : Inscription – La médecine fonctionnelle

 

2 novembre – Vivre jeune en musique et en santé: Richard Abel

« Vivre jeune en musique et en santé » est une série d’émissions de télévision portant sur différents problèmes de santé et sur la prévention animée par Richard Abel et Éric Simard, Dr en biologie et chercheur dans le domaine du vieillissement (www.esimard.com).

Richard Abel est un pianiste québécois de renommée internationale. Il est récipiendaire de 5 Félix, dont 2 pour ses albums de Noël (catégorie « Meilleur album instrumental de l’année »), 6 disques d’Or, 2 disques Platine, et 3 DVD Platine (www.richardabel.ca). Il compte à son actif 20 albums originaux et 4 compilations, totalisant plus d’un million d’albums vendus. Il est beaucoup plus qu’un pianiste. Il est de ces rares artistes qui arrivent, grâce à leur magnétisme, à soulever la salle, à la transporter sur les ailes de la magie pour la laisser, rempli de souvenirs délicieux, d’une intimité partagée. Il éblouit par sa fougue et sa virtuosité.

Sa biographie intitulée : « Ma vie en noir et blanc, le clavier de ma vie » a été certifiée « Bestseller » au Québec en 2017.

Durant cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, nous présentera ce grand pianiste et monsieur Abel nous fera l’honneur d’interpréter quelques pièces au piano. Ils seront disponibles pour répondre à vos questions.

Inscrivez-vous ici : Inscription – Vivre jeune en musique et en santé

 

11 novembre – Produits Vitoli : recommandations et témoignages

Les découvertes récentes dans le domaine de la longévité cellulaire démontrent clairement qu’il est possible de ralentir les processus de vieillissement afin de réduire l’incidence des maladies associées. Idunn Technologies, l’entreprise que j’ai créée et qui commercialise les produits Vitoli, est à l’origine de découvertes très importantes dans ce domaine à la suite de 7 années de recherches avec l’Université Concordia.

Durant cette conférence, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, passera en revue les recommandations d’usage des 12 produits Vitoli en présentant des témoignages de satisfaction de la clientèle qui permettent de bien comprendre à quel point la qualité Vitoli fait toute la différence. Il sera disponible pour répondre à vos questions.

Inscrivez-vous ici : Inscription – Produits Vitoli : recommandations et témoignages

 

24 novembre – Santé intégrative et psychologie : Dre Geneviève Labonté-Chartrand, collaboratrice au blogue de Vitoli

Dre Labonté-Chartrand a travaillé dans le secteur de la recherche au sein d’un laboratoire de Cyberpsychologie clinique et elle a aussi enseigné plusieurs charges de cours au baccalauréat et au niveau doctoral. Ses projets de recherche étaient spécifiquement axés sur le développement de thérapies virtuelles pour le traitement des troubles d’anxiété et le traitement en thérapie cognitivo-comportementale des troubles de l’anxiété.

Alors qu’elle offrait des soins en psychologie au sein d’une équipe multidisciplinaire, elle observa l’efficacité de la complémentarité afin de traiter l’individu de manière globale. Malheureusement, les ressources étant réduites et le modèle de soin étant principalement pharmaceutique, le sentiment qu’elle pouvait faire plus l’habitait de plus en plus. Après avoir tenté des approches alternatives qui ont eu un grand succès auprès du développement et du rétablissement de son fils, elle a développé une réelle passion pour la santé intégrative.

Lors de cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, vous présentera cette collaboratrice au blogue de Vitoli et ils seront tous deux disponibles pour répondre à vos questions.

Inscrivez-vous ici : Inscription – Santé intégrative et psychologie

 

8 décembre – Humain 360 : Pierre-Olivier Pinard, Kinésiologue certifié en médecine fonctionnelle, collaborateur au blogue de Vitoli

Pierre-Olivier Pinard a créé sa première entreprise Kin Impact (www.kinimpact.com) durant ses études universitaires en kinésiologie en 2007. Il a ensuite effectué plusieurs formations qui l’ont mené notamment en Suède et en Californie. Il a entre autres assisté M. Charles Poliquin, entraîneur de renommée internationale, durant 6 mois dans son centre de hautes performances du Rhode Island aux États-Unis en 2009. Il a eu la chance de peaufiner ses techniques de counseling en nutrition, saines habitudes de vie et entraînement à Paris, Genève et Montréal avant de s’établir en Estrie. En 2015, il a complété sa formation de médecine fonctionnelle de la Functionnal Medecine University et il poursuit actuellement ses études supérieures en nutrition à l’Université Laval.

Durant la pandémie, il a décidé de créer une plateforme web révolutionnaire dans le domaine de la santé intégrative. La plateforme Humain 360 (www.humain360.com), lancée officiellement en mars 2021, regroupe une foule de professionnels de la santé, réunis pour offrir des outils pertinents et scientifiquement appuyés sur la santé. Ainsi, les gens souffrant de problèmes de sommeil, vieillissement prématuré, gain de poids, stress important, problèmes de nutrition, etc. retrouveront des ressources d’accompagnement.

Durant cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) vous présentera ce collaborateur au blogue de Vitoli et ils seront tous les deux disponibles pour répondre à vos questions.

Inscrivez-vous ici : Inscription – Humain 360

 

En espérant que ces conférences sauront répondre à toutes vos questions tout en offrant des conseils utiles pour vous permettre de vivre en santé, plus longtemps. Pour toutes questions, n’hésitez pas à nous écrire à info@vitoli.ca.

Nous sommes heureux de vous partager notre programmation de l’automne 2021 qui comprend une dizaine de conférences sur des sujets variés associés à la santé et la prévention. Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) sera accompagné de 6 collaborateurs(trices), dont deux psychologues, un pharmacien, un naturopathe, une médecin et un kinésiologue certifié en médecine fonctionnelle.

En plus d’avoir écrit 4 livres avec 11 autres professionnels de la santé, Éric Simard a aussi regroupé plus de 25 spécialistes de différentes professions qui écrivent sur le Blogue de Vitoli. En plus de ces informations gratuites disponibles en ligne, des conférences grand publiques sont organisées sur des sujets variés. Vous pouvez dès maintenant réserver les dates à votre agenda.

Regardons les brefs descriptifs pour chacune de ces conférences.

 

8 septembre – Les produits Vitoli : Pour vivre jeune. Plus longtemps :

Les produits Vitoli ont été développés par un chercheur québécois en collaboration avec deux pharmaciens spécialisés afin de créer des produits plus efficaces. Pour chaque bénéfice considéré, ils ont sélectionné les extraits de plantes ayant le plus de démonstrations cliniques et permettant l’effet bénéfique le plus important. Les produits contiennent uniquement des extraits standardisés, tous aux doses pour permettre les bénéfices santé visés.

Tous les produits Vitoli contiennent aussi les agents gérosuppresseurs exclusifs du Complexe ProvitolMD.

Idunn Technologies est la seule entreprise à garantir que tous les extraits utilisés sont standardisés et tous à la dose pour être actifs; aucun saupoudrage marketing.

Durant cette conférence, nous vous présenterons:

– Les différences de la qualité Vitoli.

– Chacun des produits avec les usages recommandés.

– Les contre-indications les plus importantes.

Inscrivez-vous ici : Inscription – Les produits Vitoli

 

16 septembre – La santé émotionnelle avec Stéphane Migneault, psychologue, collaborateur au blogue de Vitoli.

Stéphane Migneault est psychologue, conférencier, formateur et auteur. Il pratique la psychothérapie depuis plus d’une douzaine d’années en bureau privé à Québec. Sa clientèle se compose principalement de travailleurs et travailleuses aux prises avec des difficultés comme l’épuisement, le stress, l’anxiété, la douleur chronique, des phobies et du stress post-traumatique. Il anime des conférences et des ateliers qui portent sur des sujets variés : l’insomnie, la gestion du stress et de l’anxiété, la communication au travail, l’automotivation, l’adaptation au travail de nuit, l’intervention auprès d’employés en difficulté, etc.

La mission qu’il s’est donnée: aider les gens à améliorer leur santé émotionnelle pour qu’ils puissent mieux remplir leur mission personnelle ou professionnelle.

Durant cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) vous présentera ce collaborateur au blogue de Vitoli et ils seront tous les deux disponibles pour répondre à vos questions.

Inscrivez-vous ici : Inscription – La santé émotionnelle

 

23 septembre – Soins pharmaceutiques intégrés : Jean-Yves Dionne, Pharmacien, collaborateur au blogue de Vitoli

Monsieur Dionne est reconnu comme expert en produits de santé naturels (PSN) et interactions possibles avec les médicaments par de nombreuses organisations professionnelles dans le domaine de la santé. Conférencier apprécié, vulgarisateur scientifique et enseignant, il collabore et enseigne à la faculté de pharmacie de l’Université de Montréal, à la faculté de pharmacie de l’Université Laval, au département de pharmacologie de l’Université de Montréal et en formation médicale continue « Développer l’expertise en produits de santé naturels » à l’Académie de l’apothicaire (www.jydionne.com et www.apothicaire.ca).

Ses champs d’intérêt couvrent l’usage de substances à visées thérapeutiques: plantes médicinales, vitamines, médicaments et autres; ainsi que les approches complémentaires: nutrition, acupuncture, activité physique, aromathérapie, gestion du stress, etc. Bref, tout ce qui peut avoir un impact sur la santé. Sa force: intégrer ces différentes approches pour en permettre un usage intelligent et éclairé.

Durant cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) vous présentera ce collaborateur au blogue de Vitoli et ils seront tous les deux disponibles pour répondre à vos questions.

Inscrivez-vous ici : Inscription – Soins pharmaceutiques intégrés

 

2 octobre – Les 10 commandements de la longévité (offerte par l’APRQ) :

Eric Simard, docteur en biologie, et le Dr Jacques Lambert, MD, ont choisi ensemble les 10 recommandations les plus importantes afin de favoriser les chances de rester en santé et profiter de la vie, plus longtemps :
1. Le positivisme
2. La qualité des relations
3. Être actif dans la vie de tous les jours
4. Le stress et l’anxiété
5. Le sommeil
6. Etc.
Ces 10 recommandations couvrent toutes les facettes les plus importantes du vieillissement en santé. Il s’agit également de conseils pratiques permettant de les mettre en applications dans la vie de tous les jours. Des explications basées sur les publications scientifiques récentes et sur les habitudes de vie des centenaires viennent compléter le tout.

L’APRQ, qui vous offre cette conférence pour souligner la journée internationale des ainés, est l’Association de professionnelles et professionnels retraités du Québec (www.aprq.ca).

Inscrivez-vous ici : Inscription – Les 10 commandements de la longévité

 

5 octobre – Stress chronique, insomnie et poids corporel :

Le stress chronique découle d’une exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones de stress. Ces hormones ont des rôles très spécifiques et bénéfiques à jouer, mais leur surproduction mène à l’épuisement, à l’affaiblissement du système immunitaire et à la baisse d’efficacité de plusieurs autres systèmes. Nous parlons ici du stress ressenti comme un risque, comme une urgence, et non pas de celui qui peut nous pousser à performer (ce que l’on considère souvent comme le bon et le mauvais stress; concentrons-nous sur le mauvais). Le stress chronique peut aussi causer une augmentation du poids corporel dû à plusieurs mécanismes physiologiques.

Durant cette conférence, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) vous présentera le stress chronique, ses effets sur la santé et ses impacts sur le sommeil et la prise de poids tout en vous partageant des conseils pour mieux y faire face.

Inscrivez-vous ici : Inscription – Stress chronique, insomnie et poids corporel

 

14 octobre – Qu’est-ce qu’un naturopathe : Dino Halikas, président de l’ANAQ et collaborateur au blogue de Vitoli.

Dino Halikas est naturopathe agréé gradué de l’institut d’enseignement en science naturopathique de Montréal en 1997. Il détient un certificat en biologie médicale de l’Université du Québec à Trois-Rivières et a suivi de nombreux cours en médecine fonctionnelle avec des experts internationaux.

Il est un pédagogue reconnu par ses pairs pour sa facilité à vulgariser la science des mécanismes physiologiques liée aux saines habitudes de vie et en particulier à l’alimentation. Il a donné des cours et conférences dans de nombreux évènements partout au Canada depuis presque 30 ans maintenant. Il est, depuis 2014, rédacteur en chef de la revue Vitalité Québec tirée à plus de 50 000 exemplaires chaque mois au Québec et offerte dans les boutiques de produits naturels. Il s’intéresse depuis quelques années à l’alimentation faible en glucides et au jeûne pour leurs avantages dans la santé métabolique et le diabète. Il fait partie d’un groupe de spécialistes qui collaborent à l’éducation sur ce mode de vie auprès de la population par le biais des réseaux sociaux.

Durant cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur ne biologie et chercheur (www.esimard.com), vous présentera ce collaborateur du blogue de Vitoli et ils seront tous deux disponibles pour répondre à vos questions.

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27 octobre – La médecine fonctionnelle avec Dre Anne-Isabelle Dionne, MD, collaboratrice au blogue de Vitoli.

Dre Anne-Isabelle Dionne est diplômée de l’Université Laval en médecine depuis 2012 et a fait sa résidence en médecine familiale en Montérégie, là où elle a aussi établi sa pratique par la suite. Elle a créé, en 2018, le Centre Axis ; un centre de réadaptation cardiovasculaire et de médecine préventive dédiée à accompagner gratuitement les patients souffrant de maladies chroniques (principalement cardiovasculaires) vers l’intégration de plus saines habitudes de vie grâce à des services multidisciplinaires entièrement personnalisés.

Ayant aussi fait sa certification de médecine fonctionnelle, l’approche de Dre Dionne et de son équipe vise à traiter l’individu dans sa globalité en soutenant tous les processus menant à une santé durable (gestion du stress, optimisation du sommeil, intégration d’une alimentation fonctionnelle saine, implantation d’un programme d’activité physique, développement de la spiritualité, etc.).

Son souhait le plus cher? Convaincre les gouvernements de donner une place de choix à la médecine préventive afin de soutenir la santé de façon efficace, et ce, entièrement complémentaire au système conventionnel actuel qui s’occupe déjà très bien de traiter la maladie une fois implantée.

Lors de cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, vous présentera cette collaboratrice au blogue de Vitoli et ils seront tous deux disponibles pour répondre à vos questions.

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2 novembre – Vivre jeune en musique et en santé: Richard Abel

« Vivre jeune en musique et en santé » est une série d’émissions de télévision portant sur différents problèmes de santé et sur la prévention animée par Richard Abel et Éric Simard, Dr en biologie et chercheur dans le domaine du vieillissement (www.esimard.com).

Richard Abel est un pianiste québécois de renommée internationale. Il est récipiendaire de 5 Félix, dont 2 pour ses albums de Noël (catégorie « Meilleur album instrumental de l’année »), 6 disques d’Or, 2 disques Platine, et 3 DVD Platine (www.richardabel.ca). Il compte à son actif 20 albums originaux et 4 compilations, totalisant plus d’un million d’albums vendus. Il est beaucoup plus qu’un pianiste. Il est de ces rares artistes qui arrivent, grâce à leur magnétisme, à soulever la salle, à la transporter sur les ailes de la magie pour la laisser, rempli de souvenirs délicieux, d’une intimité partagée. Il éblouit par sa fougue et sa virtuosité.

Sa biographie intitulée : « Ma vie en noir et blanc, le clavier de ma vie » a été certifiée « Bestseller » au Québec en 2017.

Durant cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, nous présentera ce grand pianiste et monsieur Abel nous fera l’honneur d’interpréter quelques pièces au piano. Ils seront disponibles pour répondre à vos questions.

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11 novembre – Produits Vitoli : recommandations et témoignages

Les découvertes récentes dans le domaine de la longévité cellulaire démontrent clairement qu’il est possible de ralentir les processus de vieillissement afin de réduire l’incidence des maladies associées. Idunn Technologies, l’entreprise que j’ai créée et qui commercialise les produits Vitoli, est à l’origine de découvertes très importantes dans ce domaine à la suite de 7 années de recherches avec l’Université Concordia.

Durant cette conférence, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, passera en revue les recommandations d’usage des 12 produits Vitoli en présentant des témoignages de satisfaction de la clientèle qui permettent de bien comprendre à quel point la qualité Vitoli fait toute la différence. Il sera disponible pour répondre à vos questions.

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24 novembre – Santé intégrative et psychologie : Dre Geneviève Labonté-Chartrand, collaboratrice au blogue de Vitoli

Dre Labonté-Chartrand a travaillé dans le secteur de la recherche au sein d’un laboratoire de Cyberpsychologie clinique et elle a aussi enseigné plusieurs charges de cours au baccalauréat et au niveau doctoral. Ses projets de recherche étaient spécifiquement axés sur le développement de thérapies virtuelles pour le traitement des troubles d’anxiété et le traitement en thérapie cognitivo-comportementale des troubles de l’anxiété.

Alors qu’elle offrait des soins en psychologie au sein d’une équipe multidisciplinaire, elle observa l’efficacité de la complémentarité afin de traiter l’individu de manière globale. Malheureusement, les ressources étant réduites et le modèle de soin étant principalement pharmaceutique, le sentiment qu’elle pouvait faire plus l’habitait de plus en plus. Après avoir tenté des approches alternatives qui ont eu un grand succès auprès du développement et du rétablissement de son fils, elle a développé une réelle passion pour la santé intégrative.

Lors de cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, vous présentera cette collaboratrice au blogue de Vitoli et ils seront tous deux disponibles pour répondre à vos questions.

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8 décembre – Humain 360 : Pierre-Olivier Pinard, Kinésiologue certifié en médecine fonctionnelle, collaborateur au blogue de Vitoli

Pierre-Olivier Pinard a créé sa première entreprise Kin Impact (www.kinimpact.com) durant ses études universitaires en kinésiologie en 2007. Il a ensuite effectué plusieurs formations qui l’ont mené notamment en Suède et en Californie. Il a entre autres assisté M. Charles Poliquin, entraîneur de renommée internationale, durant 6 mois dans son centre de hautes performances du Rhode Island aux États-Unis en 2009. Il a eu la chance de peaufiner ses techniques de counseling en nutrition, saines habitudes de vie et entraînement à Paris, Genève et Montréal avant de s’établir en Estrie. En 2015, il a complété sa formation de médecine fonctionnelle de la Functionnal Medecine University et il poursuit actuellement ses études supérieures en nutrition à l’Université Laval.

Durant la pandémie, il a décidé de créer une plateforme web révolutionnaire dans le domaine de la santé intégrative. La plateforme Humain 360 (www.humain360.com), lancée officiellement en mars 2021, regroupe une foule de professionnels de la santé, réunis pour offrir des outils pertinents et scientifiquement appuyés sur la santé. Ainsi, les gens souffrant de problèmes de sommeil, vieillissement prématuré, gain de poids, stress important, problèmes de nutrition, etc. retrouveront des ressources d’accompagnement.

Durant cette conférence gratuite, Éric Simard, docteur en biologie et chercheur (www.esimard.com) vous présentera ce collaborateur au blogue de Vitoli et ils seront tous les deux disponibles pour répondre à vos questions.

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En espérant que ces conférences sauront répondre à toutes vos questions tout en offrant des conseils utiles pour vous permettre de vivre en santé, plus longtemps. Pour toutes questions, n’hésitez pas à nous écrire à info@vitoli.ca.

La rhodiole est une famille de plantes contenant plus de 200 espèces, dont plus d’une vingtaine sont utilisées en médecine traditionnelle chinoise. Ces plantes proviennent principalement de la ceinture de l’Himalaya, de la Mongolie et de la Chine. Il s’agit d’une des plantes médicinales les plus connues dans le nord de l’Europe. Ses usages les plus documentés sont pour l’apport énergétique, comme tonique, comme antidépresseur ou comme anti-inflammatoire. La plus connue et la mieux documentée scientifiquement est l’espèce Rhodiola rosea dont je vais vous parler aujourd’hui.

Il s’agit d’une plante riche en polyphénols, dont la salidroside, la rosavine et le tyrosol (que l’on retrouve aussi parmi les polyphénols d’olives) qui font partie des molécules actives. C’est la racine, une racine dorée, qui est utilisée. Certains empereurs chinois auraient même envoyé des expéditions de serviteurs en Sibérie afin de rapporter la précieuse racine dorée. Les molécules uniques que l’on retrouve dans cette racine ne peuvent pas être retrouvées à l’intérieur des fruits et légumes de consommation. Il s’agit d’un autre exemple qui explique que certains suppléments ont été développés parce que ces molécules bénéfiques, uniques à certaines plantes, ne sont pas disponibles dans d’autres types d’aliments. Aussi, pour des problèmes de santé importants, les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour obtenir l’efficacité potentielle.

La championne de la performance

La rhodiole est utilisée depuis très longtemps en Europe et en Asie pour l’augmentation des performances physiques et cognitives. Ses effets stimulants sur le cerveau permettent à la fois une amélioration des capacités de concentration et de vigueur intellectuelle, en plus de la réduction de la fatigue et des symptômes dépressifs. Il est vrai que le fait de se sentir plein d’énergie, c’est bon pour le moral et ça aide à être positif.

Déjà en 2011, une revue systématique des études cliniques réalisées relevait 11 études cliniques de qualité modérée à élevée. Cette revue systématique, considérant toute l’information scientifique de qualité publiée, concluait sur la base des données probantes à l’efficacité pour : (1) la performance physique, (2) la performance mentale et (3) l’amélioration de certains états d’esprit (principalement la dépression légère à modérée). Depuis, d’autres études scientifiques ont été réalisées pour mieux comprendre les bénéfices des extraits de qualité de la rhodiole et approfondir les applications comme antidépresseurs légers. En effet, les extraits de la rhodiole, utilisés au bon dosage, réduisent les symptômes dépressifs de façon moins prononcée que les antidépresseurs chimiques, mais avec aucun effet secondaire significatif.

Un adaptogène

Il s’agit d’une des plantes considérées comme adaptogènes : une substance qui aide à la normalisation des réponses physiologiques au stress, qui augmente les capacités physiques et mentales et augmente la résistance aux effets négatifs du stress. Pour bien comprendre le terme, il s’agit de plantes médicinales dont leurs multiples bénéfices permettent de mieux s’adapter aux situations exigeantes pour le corps ou l’esprit. Pour l’ensemble de ces facettes, je considère que la rhodiole est la plante médicinale qui cumule les meilleures démonstrations scientifiques. Vous comprendrez tout de suite que des impacts aussi globaux sur le fonctionnement du corps permettent un grand nombre d’usages bénéfiques. Chiang et ses collaborateurs (2015) ont repassé l’ensemble des effets physiologiques documentés par des études en laboratoire, animales ou cliniques pour résumer les effets:

  • adaptogènes et anti-fatigues,
  • sur la longévité en santé (nous y reviendrons),
  • antioxydants,
  • anti-inflammatoires et antidouleurs,
  • sur le système immunitaire,
  • antidépresseurs,
  • sur le système nerveux,
  • sur le foie,
  • sur les maladies cardiovasculaires,
  • sur le diabète et le syndrome métabolique, et
  • sur le cancer.

Personnellement, je n’aime vraiment pas les produits ou ingrédients qui ont la prétention d’être bons pour tout. Il faut considérer ces énumérations comme des bénéfices potentiels nombreux, pour lesquels les démonstrations scientifiques justifient certaines utilisations pour des bénéfices santé et d’autres, comme étant des bénéfices supplémentaires associés. Par exemple, pour la santé cardiovasculaire, le diabète et le syndrome métabolique, il y a d’autres plantes ou ingrédients naturels qui ont plus de support scientifique et probablement des bénéfices plus significatifs. Même quand il y a un bénéfice santé démontré scientifiquement, cela ne veut pas dire qu’il est automatiquement significatif pour un usage donné. Il faut plutôt les considérer comme des avantages supplémentaires.

Par exemple, quelqu’un qui utilise de la rhodiole pour augmenter la performance physique ou cognitive, ce qui est très bien démontré scientifiquement, bénéficie aussi des effets positifs sur la santé cardiovasculaire. Il s’agit donc d’une plante ayant un grand nombre de bénéfices potentiels, mais dont les usages recommandés, basés sur les données probantes, devraient être :

  • la performance sportive,
  • la performance cognitive (vigueur intellectuelle et concentration),
  • la gestion du stress chronique,
  • la fatigue ou la déprime.

Se comparer à des médicaments

Sur ce dernier point, il est intéressant de souligner que la rhodiole est l’une des rares plantes médicinales ayant fait l’objet de comparaisons directes avec un médicament lors d’une étude clinique de qualité, contrôlée, avec placébo (ce qui est le cas aussi pour la griffe du diable (anti-inflammatoire) et la valériane (anxiolytique)). Il s’agit d’un des extraits de plantes ayant été comparés avec un médicament d’ordonnance avec succès. Mao et ses collaborateurs (2015) l’ont comparé à la sertraline. Bien qu’il s’agisse d’une étude avec peu de patients (N=57), les chercheurs concluent que la rhodiole semble moins efficace que la sertraline, mais qu’elle présente beaucoup moins d’effets secondaires rapportés et pourrait donc être une alternative intéressante à considérer.

Une autre étude, encore plus récente, a comparé l’ajout de la rhodiole toujours à la sertraline en étude clinique randomisée avec placébo (N=100). Gao et ses collaborateurs (2020) ont réalisé cette étude portant sur des cas de dépressions majeures en comparant 2 doses de la rhodiole toujours avec la sertraline.  Ils ont conclu à l’efficacité de la rhodiole; les résultats en combinaison étant supérieurs et une efficacité plus élevée avec une dose plus élevée de rhodiole. Ils ont conclu que la rhodiole est efficace pour les cas de dépression majeure, plus efficace à plus forte dose et que l’usage est sécuritaire.

Spécifiquement sur ses effets antidépresseurs, Amsterdam et ses collaborateurs (2016) relevaient 2 études cliniques randomisées avec placébo et 7 études cliniques observationnelles (N=860 au total) qui suggéraient un effet antidépresseur.

La rhodiole et le vieillissement

Les effets documentés scientifiquement de la rhodiole sur la longévité proviennent d’un grand nombre d’études sur des cellules, la drosophile (mouche à fruit), les nématodes, les rongeurs et des poissons. Ces études ont porté sur la télomérase, la sénescence cellulaire, les effets de l’oxydation, de multiples mécanismes de résistance cellulaires et sur la longévité des organismes.

Ici encore, il faut souligner que bien qu’il s’agisse d’effet sur la longévité et le vieillissement, cela ne veut pas dire qu’il s’agit de la meilleure plante pour ces applications. Durant nos travaux de recherche avec l’Université Concordia sur la longévité cellulaire, nous avons identifié 21 nouveaux agents gérosuppresseurs provenant de différentes plantes et épices. Bien que la rhodiole ait fait partie des plantes testées, les résultats obtenus n’ont pas été suffisamment élevés pour qu’on la considère parmi les 21 élus. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une plante médicinale fort intéressante dans un contexte de vieillissement.

La rhodiole est une plante considérée comme « antivieillissement » en médecine traditionnelle chinoise et elle est utilisée dans le traitement des maladies associées. Les études récentes soulignent une valeur thérapeutique potentielle pour l’Alzheimer, le parkinson, les maladies cérébro-vasculaires, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Zhuang et ses collaborateurs (2019) font une revue complète de ces aspects et des études reliées.

Ainsi, je ne crois pas que la rhodiole devrait être considérée comme une plante « antivieillissement » si nous ne pouvons identifier d’agents gérosuppresseurs, mais il s’agit d’une plante forte utile dans un contexte de vieillissement considérant l’application de ses multiples bénéfices santé.

Effets neuroprotecteurs et Alzheimer ?

Les effets potentiels sur la réduction des risques d’Alzheimer ou de dégénérescence nerveuse de la rhodiole pourraient provenir de ses effets antioxydants ou de ses effets bénéfiques sur la réduction des risques de maladies cardiovasculaires. Rappelons que le lien étroit entre les risques de maladies cardiovasculaires et d’Alzheimer provient de la fragilité des vaisseaux sanguins du cerveau. Sun et ses collaborateurs (2020) font une revue complète des effets bénéfiques de la rhodiole à ce niveau.

Ce sont toutefois les effets stimulants sur le cerveau qui ont attiré l’attention d’un usage possible pour la maladie d’Alzheimer. Cela souligne que certaines molécules sont capables d’avoir un effet au niveau du cerveau. Le cerveau est plutôt « étanche » aux molécules qui circulent dans notre sang et peu de molécules peuvent accéder aux cellules neuronales. Beaucoup d’études ont documenté des effets neuroprotecteurs basés sur ses effets antioxydants, anti-inflammatoires et de réduction de la neurotoxicité. Il s’agit donc d’une plante qui pourrait être bénéfique pour la gestion de cette maladie. Des études cliniques sont requises pour confirmer ou infirmer cette possibilité.

Encore une question de qualité

Malheureusement comme c’est le cas pour beaucoup d’extraits de plantes, il existe un grand nombre de produits contrefaits, contenant la mauvaise plante ou des extraits de mauvaise qualité. Cela provient du manque de rigueur de certains fournisseurs, ou pire encore, de l’ajout volontaire d’autres plantes moins dispendieuses pour augmenter les rendements. Par exemple, une étude réalisée en Chine (Xin et al, 2015), portant sur des produits de la médecine traditionnelle chinoise contenant de la rhodiole a conclu que 60% des produits évalués n’étaient pas la bonne plante. Il s’agit pourtant d’une des plantes les plus importantes pour la médecine traditionnelle chinoise. Notez que la situation n’est pas différente ailleurs dans le monde et cela souligne simplement qu’il faut porter attention à la qualité des produits sur le marché.

Les dosages recommandés

Les dosages recommandés seraient de 100 à 600 mg d’extraits de la racine. Bien sûr, la concentration en molécules actives des extraits disponibles sur le marché ne sera pas toujours la même. La signification du ratio d’extraction, les mentions 4:1 ou 8:1 signifient 4 ou 8 fois plus concentré, respectivement, que la plante originale, mais en quoi, on n’en a aucune idée. Les standardisations, comme la rosavine ou la salidroside, permettent de confirmer la provenance, réduire les risques d’adultération et confirmer le niveau de concentration en éléments actifs.

La réglementation canadienne accepte des niveaux relativement faibles d’éléments actifs par rapport aux moyennes des études cliniques publiées, mais les niveaux maximaux respectent les risques usuels. Ainsi, un produit 2 fois plus concentré qu’un autre produit sur le marché risque d’être plus près des doses cliniques significatives même si vous ne les connaissez pas par cœur.

Santé Canada recommande de 144 à 680 milligrammes d’extraits, par jour; ne pas dépasser 200 milligrammes, par dose unique. La standardisation serait de 0,8 à 3 % de salidroside et/ou 1 à 6 % de rosavine. Il est évident que 200 mg à 1% de rosavine est très loin de 200 mg à 6% (6 fois plus concentré). Il ne suffit donc pas d’avoir la plante, il faut tenir compte de la qualité et de la quantité.

VitoliMD Énergie

Nous avons développé les produits Vitoli dans le but d’offrir des produits plus efficaces pour des facettes précises associées à la longévité en santé. Ainsi, nous utilisons la rhodiole pour VitoliMD Énergie. Ce produit contient aussi du magnésium, de la vitamine B6 et le Complexe ProvitolMD exclusif (des polyphénols d’olives issus d’une technologie brevetée). Ces polyphénols d’olives sont des antioxydants systémiques très puissants et des agents gérosuppresseurs. La dose utilisée du Complexe ProvitolMD est celle recommandée par l’Union européenne pour la réduction des risques d’athérosclérose reliés à l’oxydation du mauvais cholestérol.

Il est donc tout indiqué pour vous aider à traverser les périodes difficiles. Il ne cause pas de dépendance, d’accoutumance ou de problème de sommeil. Il ne devrait pas avoir d’impact sur la pression artérielle et il ne fait pas prendre de poids comme les antidépresseurs chimiques. Il est recommandé de prendre une à deux capsules par jour au besoin. Certaines personnes l’utilisent de façon momentanée, quand elles en ressentent le besoin, d’autres l’utilisent de façon permanente, tous les jours. Il n’y a aucune interaction connue aux médicaments avec ce produit, mais il y a une contre-indication pour les troubles bipolaires. Parlez-en à votre pharmacien si vous prenez des médicaments.

Allégations santé autorisées par Santé Canada pour VitoliMD Énergie :

  • Aide temporairement à soulager les symptômes de stress tels que la fatigue intellectuelle et la sensation de faiblesse.
  • Aide au maintien des fonctions cognitives telles que la concentration et la vigueur intellectuelle.
  • Aide au bon fonctionnement des muscles.
  • Fournit des antioxydants.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Amsterdam JD, Panossian AG. Rhodiola rosea L. as a putative botanical antidepressant. Phytomedicine. 2016 Jun 15;23(7):770-83.
  • Anghelescu IG, Edwards D, Seifritz E, Kasper S. Stress management and the role of Rhodiola rosea: a review. Int J Psychiatry Clin Pract. 2018 Nov;22(4):242-252.
  • Chiang HM, Chen HC, Wu CS, Wu PY, Wen KC. Rhodiola plants: Chemistry and biological activity. J Food Drug Anal. 2015 Sep;23(3):359-369.
  • Fan F, Yang L, Li R, Zou X, Li N, Meng X, Zhang Y, Wang X. Salidroside as a potential neuroprotective agent for ischemic stroke: a review of sources, pharmacokinetics, mechanism and safety. Biomed Pharmacother. 2020 Sep;129:110458.
  • Gao L, Wu C, Liao Y, Wang J. Antidepressants effects of Rhodiola capsule combined with sertraline for major depressive disorder: A randomized double-blind placebo-controlled clinical trial. J Affect Disord. 2020 Mar 15;265:99-103.
  • Hung SK, Perry R, Ernst E. 2011. The effectiveness and efficacy of Rhodiola rosea L.: a systematic review of randomized clinical trials. 2011;18(4):235–244.
  • Li Y, Pham V, Bui M, Song L, Wu C, Walia A, Uchio E, Smith-Liu F, Zi X. Rhodiola rosea L.: an herb with anti-stress, anti-aging, and immunostimulating properties for cancer chemoprevention. Curr Pharmacol Rep. 2017 Dec;3(6):384-395.
  • Mao JJ, Xie SX, Zee J, Soeller I, Li QS, Rockwell K, Amsterdam JD. Rhodiola rosea versus sertraline for major depressive disorder: A randomized placebo-controlled trial. Phytomedicine. 2015 Mar 15;22(3):394-9.
  • Nabavi SF, Braidy N, Orhan IE, Badiee A, Daglia M, Nabavi SM. Rhodiola rosea L. and Alzheimer’s Disease: From Farm to Pharmacy. Phytother Res. 2016 Apr;30(4):532-9.
  • Pu WL, Zhang MY, Bai RY, Sun LK, Li WH, Yu YL, Zhang Y, Song L, Wang ZX, Peng YF, Shi H, Zhou K, Li TX. Anti-inflammatory effects of Rhodiola rosea L.: A review. Biomed Pharmacother. 2020 Jan;121:109552.
  • Sun S, Tuo Q, Li D, Wang X, Li X, Zhang Y, Zhao G, Lin F. Antioxidant Effects of Salidroside in the Cardiovascular System. Evid Based Complement Alternat Med. 2020 Sep 26;2020:9568647.
  • Wang X, Ren Y, Du X, Song L, Chen F, Su F. Effects of late-onset dietary intake of salidroside on insulin/insulin-like growth factor-1 (IGF-1) signaling pathway of the annual fish Nothobranchius guentheri. Arch Gerontol Geriatr. 2020 Aug 17;91:104233.
  • Xin, T., Li, X., Yao, H., Lin, Y., Ma, X., Cheng, R., Song, J., Ni, L., Fan, C., Chen, S. 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. Feb 9;5:8337.
  • Zhuang W, Yue L, Dang X, Chen F, Gong Y, Lin X, Luo Y. Rosenroot (Rhodiola): Potential Applications in Aging-related Diseases. Aging Dis. 2019 Feb 1;10(1):134-146.

La rhodiole est une famille de plantes contenant plus de 200 espèces, dont plus d’une vingtaine sont utilisées en médecine traditionnelle chinoise. Ces plantes proviennent principalement de la ceinture de l’Himalaya, de la Mongolie et de la Chine. Il s’agit d’une des plantes médicinales les plus connues dans le nord de l’Europe. Ses usages les plus documentés sont pour l’apport énergétique, comme tonique, comme antidépresseur ou comme anti-inflammatoire. La plus connue et la mieux documentée scientifiquement est l’espèce Rhodiola rosea dont je vais vous parler aujourd’hui.

Il s’agit d’une plante riche en polyphénols, dont la salidroside, la rosavine et le tyrosol (que l’on retrouve aussi parmi les polyphénols d’olives) qui font partie des molécules actives. C’est la racine, une racine dorée, qui est utilisée. Certains empereurs chinois auraient même envoyé des expéditions de serviteurs en Sibérie afin de rapporter la précieuse racine dorée. Les molécules uniques que l’on retrouve dans cette racine ne peuvent pas être retrouvées à l’intérieur des fruits et légumes de consommation. Il s’agit d’un autre exemple qui explique que certains suppléments ont été développés parce que ces molécules bénéfiques, uniques à certaines plantes, ne sont pas disponibles dans d’autres types d’aliments. Aussi, pour des problèmes de santé importants, les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour obtenir l’efficacité potentielle.

La championne de la performance

La rhodiole est utilisée depuis très longtemps en Europe et en Asie pour l’augmentation des performances physiques et cognitives. Ses effets stimulants sur le cerveau permettent à la fois une amélioration des capacités de concentration et de vigueur intellectuelle, en plus de la réduction de la fatigue et des symptômes dépressifs. Il est vrai que le fait de se sentir plein d’énergie, c’est bon pour le moral et ça aide à être positif.

Déjà en 2011, une revue systématique des études cliniques réalisées relevait 11 études cliniques de qualité modérée à élevée. Cette revue systématique, considérant toute l’information scientifique de qualité publiée, concluait sur la base des données probantes à l’efficacité pour : (1) la performance physique, (2) la performance mentale et (3) l’amélioration de certains états d’esprit (principalement la dépression légère à modérée). Depuis, d’autres études scientifiques ont été réalisées pour mieux comprendre les bénéfices des extraits de qualité de la rhodiole et approfondir les applications comme antidépresseurs légers. En effet, les extraits de la rhodiole, utilisés au bon dosage, réduisent les symptômes dépressifs de façon moins prononcée que les antidépresseurs chimiques, mais avec aucun effet secondaire significatif.

Un adaptogène

Il s’agit d’une des plantes considérées comme adaptogènes : une substance qui aide à la normalisation des réponses physiologiques au stress, qui augmente les capacités physiques et mentales et augmente la résistance aux effets négatifs du stress. Pour bien comprendre le terme, il s’agit de plantes médicinales dont leurs multiples bénéfices permettent de mieux s’adapter aux situations exigeantes pour le corps ou l’esprit. Pour l’ensemble de ces facettes, je considère que la rhodiole est la plante médicinale qui cumule les meilleures démonstrations scientifiques. Vous comprendrez tout de suite que des impacts aussi globaux sur le fonctionnement du corps permettent un grand nombre d’usages bénéfiques. Chiang et ses collaborateurs (2015) ont repassé l’ensemble des effets physiologiques documentés par des études en laboratoire, animales ou cliniques pour résumer les effets:

  • adaptogènes et anti-fatigues,
  • sur la longévité en santé (nous y reviendrons),
  • antioxydants,
  • anti-inflammatoires et antidouleurs,
  • sur le système immunitaire,
  • antidépresseurs,
  • sur le système nerveux,
  • sur le foie,
  • sur les maladies cardiovasculaires,
  • sur le diabète et le syndrome métabolique, et
  • sur le cancer.

Personnellement, je n’aime vraiment pas les produits ou ingrédients qui ont la prétention d’être bons pour tout. Il faut considérer ces énumérations comme des bénéfices potentiels nombreux, pour lesquels les démonstrations scientifiques justifient certaines utilisations pour des bénéfices santé et d’autres, comme étant des bénéfices supplémentaires associés. Par exemple, pour la santé cardiovasculaire, le diabète et le syndrome métabolique, il y a d’autres plantes ou ingrédients naturels qui ont plus de support scientifique et probablement des bénéfices plus significatifs. Même quand il y a un bénéfice santé démontré scientifiquement, cela ne veut pas dire qu’il est automatiquement significatif pour un usage donné. Il faut plutôt les considérer comme des avantages supplémentaires.

Par exemple, quelqu’un qui utilise de la rhodiole pour augmenter la performance physique ou cognitive, ce qui est très bien démontré scientifiquement, bénéficie aussi des effets positifs sur la santé cardiovasculaire. Il s’agit donc d’une plante ayant un grand nombre de bénéfices potentiels, mais dont les usages recommandés, basés sur les données probantes, devraient être :

  • la performance sportive,
  • la performance cognitive (vigueur intellectuelle et concentration),
  • la gestion du stress chronique,
  • la fatigue ou la déprime.

Se comparer à des médicaments

Sur ce dernier point, il est intéressant de souligner que la rhodiole est l’une des rares plantes médicinales ayant fait l’objet de comparaisons directes avec un médicament lors d’une étude clinique de qualité, contrôlée, avec placébo (ce qui est le cas aussi pour la griffe du diable (anti-inflammatoire) et la valériane (anxiolytique)). Il s’agit d’un des extraits de plantes ayant été comparés avec un médicament d’ordonnance avec succès. Mao et ses collaborateurs (2015) l’ont comparé à la sertraline. Bien qu’il s’agisse d’une étude avec peu de patients (N=57), les chercheurs concluent que la rhodiole semble moins efficace que la sertraline, mais qu’elle présente beaucoup moins d’effets secondaires rapportés et pourrait donc être une alternative intéressante à considérer.

Une autre étude, encore plus récente, a comparé l’ajout de la rhodiole toujours à la sertraline en étude clinique randomisée avec placébo (N=100). Gao et ses collaborateurs (2020) ont réalisé cette étude portant sur des cas de dépressions majeures en comparant 2 doses de la rhodiole toujours avec la sertraline.  Ils ont conclu à l’efficacité de la rhodiole; les résultats en combinaison étant supérieurs et une efficacité plus élevée avec une dose plus élevée de rhodiole. Ils ont conclu que la rhodiole est efficace pour les cas de dépression majeure, plus efficace à plus forte dose et que l’usage est sécuritaire.

Spécifiquement sur ses effets antidépresseurs, Amsterdam et ses collaborateurs (2016) relevaient 2 études cliniques randomisées avec placébo et 7 études cliniques observationnelles (N=860 au total) qui suggéraient un effet antidépresseur.

La rhodiole et le vieillissement

Les effets documentés scientifiquement de la rhodiole sur la longévité proviennent d’un grand nombre d’études sur des cellules, la drosophile (mouche à fruit), les nématodes, les rongeurs et des poissons. Ces études ont porté sur la télomérase, la sénescence cellulaire, les effets de l’oxydation, de multiples mécanismes de résistance cellulaires et sur la longévité des organismes.

Ici encore, il faut souligner que bien qu’il s’agisse d’effet sur la longévité et le vieillissement, cela ne veut pas dire qu’il s’agit de la meilleure plante pour ces applications. Durant nos travaux de recherche avec l’Université Concordia sur la longévité cellulaire, nous avons identifié 21 nouveaux agents gérosuppresseurs provenant de différentes plantes et épices. Bien que la rhodiole ait fait partie des plantes testées, les résultats obtenus n’ont pas été suffisamment élevés pour qu’on la considère parmi les 21 élus. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une plante médicinale fort intéressante dans un contexte de vieillissement.

La rhodiole est une plante considérée comme « antivieillissement » en médecine traditionnelle chinoise et elle est utilisée dans le traitement des maladies associées. Les études récentes soulignent une valeur thérapeutique potentielle pour l’Alzheimer, le parkinson, les maladies cérébro-vasculaires, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Zhuang et ses collaborateurs (2019) font une revue complète de ces aspects et des études reliées.

Ainsi, je ne crois pas que la rhodiole devrait être considérée comme une plante « antivieillissement » si nous ne pouvons identifier d’agents gérosuppresseurs, mais il s’agit d’une plante forte utile dans un contexte de vieillissement considérant l’application de ses multiples bénéfices santé.

Effets neuroprotecteurs et Alzheimer ?

Les effets potentiels sur la réduction des risques d’Alzheimer ou de dégénérescence nerveuse de la rhodiole pourraient provenir de ses effets antioxydants ou de ses effets bénéfiques sur la réduction des risques de maladies cardiovasculaires. Rappelons que le lien étroit entre les risques de maladies cardiovasculaires et d’Alzheimer provient de la fragilité des vaisseaux sanguins du cerveau. Sun et ses collaborateurs (2020) font une revue complète des effets bénéfiques de la rhodiole à ce niveau.

Ce sont toutefois les effets stimulants sur le cerveau qui ont attiré l’attention d’un usage possible pour la maladie d’Alzheimer. Cela souligne que certaines molécules sont capables d’avoir un effet au niveau du cerveau. Le cerveau est plutôt « étanche » aux molécules qui circulent dans notre sang et peu de molécules peuvent accéder aux cellules neuronales. Beaucoup d’études ont documenté des effets neuroprotecteurs basés sur ses effets antioxydants, anti-inflammatoires et de réduction de la neurotoxicité. Il s’agit donc d’une plante qui pourrait être bénéfique pour la gestion de cette maladie. Des études cliniques sont requises pour confirmer ou infirmer cette possibilité.

Encore une question de qualité

Malheureusement comme c’est le cas pour beaucoup d’extraits de plantes, il existe un grand nombre de produits contrefaits, contenant la mauvaise plante ou des extraits de mauvaise qualité. Cela provient du manque de rigueur de certains fournisseurs, ou pire encore, de l’ajout volontaire d’autres plantes moins dispendieuses pour augmenter les rendements. Par exemple, une étude réalisée en Chine (Xin et al, 2015), portant sur des produits de la médecine traditionnelle chinoise contenant de la rhodiole a conclu que 60% des produits évalués n’étaient pas la bonne plante. Il s’agit pourtant d’une des plantes les plus importantes pour la médecine traditionnelle chinoise. Notez que la situation n’est pas différente ailleurs dans le monde et cela souligne simplement qu’il faut porter attention à la qualité des produits sur le marché.

Les dosages recommandés

Les dosages recommandés seraient de 100 à 600 mg d’extraits de la racine. Bien sûr, la concentration en molécules actives des extraits disponibles sur le marché ne sera pas toujours la même. La signification du ratio d’extraction, les mentions 4:1 ou 8:1 signifient 4 ou 8 fois plus concentré, respectivement, que la plante originale, mais en quoi, on n’en a aucune idée. Les standardisations, comme la rosavine ou la salidroside, permettent de confirmer la provenance, réduire les risques d’adultération et confirmer le niveau de concentration en éléments actifs.

La réglementation canadienne accepte des niveaux relativement faibles d’éléments actifs par rapport aux moyennes des études cliniques publiées, mais les niveaux maximaux respectent les risques usuels. Ainsi, un produit 2 fois plus concentré qu’un autre produit sur le marché risque d’être plus près des doses cliniques significatives même si vous ne les connaissez pas par cœur.

Santé Canada recommande de 144 à 680 milligrammes d’extraits, par jour; ne pas dépasser 200 milligrammes, par dose unique. La standardisation serait de 0,8 à 3 % de salidroside et/ou 1 à 6 % de rosavine. Il est évident que 200 mg à 1% de rosavine est très loin de 200 mg à 6% (6 fois plus concentré). Il ne suffit donc pas d’avoir la plante, il faut tenir compte de la qualité et de la quantité.

VitoliMD Énergie

Nous avons développé les produits Vitoli dans le but d’offrir des produits plus efficaces pour des facettes précises associées à la longévité en santé. Ainsi, nous utilisons la rhodiole pour VitoliMD Énergie. Ce produit contient aussi du magnésium, de la vitamine B6 et le Complexe ProvitolMD exclusif (des polyphénols d’olives issus d’une technologie brevetée). Ces polyphénols d’olives sont des antioxydants systémiques très puissants et des agents gérosuppresseurs. La dose utilisée du Complexe ProvitolMD est celle recommandée par l’Union européenne pour la réduction des risques d’athérosclérose reliés à l’oxydation du mauvais cholestérol.

Il est donc tout indiqué pour vous aider à traverser les périodes difficiles. Il ne cause pas de dépendance, d’accoutumance ou de problème de sommeil. Il ne devrait pas avoir d’impact sur la pression artérielle et il ne fait pas prendre de poids comme les antidépresseurs chimiques. Il est recommandé de prendre une à deux capsules par jour au besoin. Certaines personnes l’utilisent de façon momentanée, quand elles en ressentent le besoin, d’autres l’utilisent de façon permanente, tous les jours. Il n’y a aucune interaction connue aux médicaments avec ce produit, mais il y a une contre-indication pour les troubles bipolaires. Parlez-en à votre pharmacien si vous prenez des médicaments.

Allégations santé autorisées par Santé Canada pour VitoliMD Énergie :

  • Aide temporairement à soulager les symptômes de stress tels que la fatigue intellectuelle et la sensation de faiblesse.
  • Aide au maintien des fonctions cognitives telles que la concentration et la vigueur intellectuelle.
  • Aide au bon fonctionnement des muscles.
  • Fournit des antioxydants.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Amsterdam JD, Panossian AG. Rhodiola rosea L. as a putative botanical antidepressant. Phytomedicine. 2016 Jun 15;23(7):770-83.
  • Anghelescu IG, Edwards D, Seifritz E, Kasper S. Stress management and the role of Rhodiola rosea: a review. Int J Psychiatry Clin Pract. 2018 Nov;22(4):242-252.
  • Chiang HM, Chen HC, Wu CS, Wu PY, Wen KC. Rhodiola plants: Chemistry and biological activity. J Food Drug Anal. 2015 Sep;23(3):359-369.
  • Fan F, Yang L, Li R, Zou X, Li N, Meng X, Zhang Y, Wang X. Salidroside as a potential neuroprotective agent for ischemic stroke: a review of sources, pharmacokinetics, mechanism and safety. Biomed Pharmacother. 2020 Sep;129:110458.
  • Gao L, Wu C, Liao Y, Wang J. Antidepressants effects of Rhodiola capsule combined with sertraline for major depressive disorder: A randomized double-blind placebo-controlled clinical trial. J Affect Disord. 2020 Mar 15;265:99-103.
  • Hung SK, Perry R, Ernst E. 2011. The effectiveness and efficacy of Rhodiola rosea L.: a systematic review of randomized clinical trials. 2011;18(4):235–244.
  • Li Y, Pham V, Bui M, Song L, Wu C, Walia A, Uchio E, Smith-Liu F, Zi X. Rhodiola rosea L.: an herb with anti-stress, anti-aging, and immunostimulating properties for cancer chemoprevention. Curr Pharmacol Rep. 2017 Dec;3(6):384-395.
  • Mao JJ, Xie SX, Zee J, Soeller I, Li QS, Rockwell K, Amsterdam JD. Rhodiola rosea versus sertraline for major depressive disorder: A randomized placebo-controlled trial. Phytomedicine. 2015 Mar 15;22(3):394-9.
  • Nabavi SF, Braidy N, Orhan IE, Badiee A, Daglia M, Nabavi SM. Rhodiola rosea L. and Alzheimer’s Disease: From Farm to Pharmacy. Phytother Res. 2016 Apr;30(4):532-9.
  • Pu WL, Zhang MY, Bai RY, Sun LK, Li WH, Yu YL, Zhang Y, Song L, Wang ZX, Peng YF, Shi H, Zhou K, Li TX. Anti-inflammatory effects of Rhodiola rosea L.: A review. Biomed Pharmacother. 2020 Jan;121:109552.
  • Sun S, Tuo Q, Li D, Wang X, Li X, Zhang Y, Zhao G, Lin F. Antioxidant Effects of Salidroside in the Cardiovascular System. Evid Based Complement Alternat Med. 2020 Sep 26;2020:9568647.
  • Wang X, Ren Y, Du X, Song L, Chen F, Su F. Effects of late-onset dietary intake of salidroside on insulin/insulin-like growth factor-1 (IGF-1) signaling pathway of the annual fish Nothobranchius guentheri. Arch Gerontol Geriatr. 2020 Aug 17;91:104233.
  • Xin, T., Li, X., Yao, H., Lin, Y., Ma, X., Cheng, R., Song, J., Ni, L., Fan, C., Chen, S. 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. Feb 9;5:8337.
  • Zhuang W, Yue L, Dang X, Chen F, Gong Y, Lin X, Luo Y. Rosenroot (Rhodiola): Potential Applications in Aging-related Diseases. Aging Dis. 2019 Feb 1;10(1):134-146.

Quand nous pensons à l’énergie, c’est aussi bien aux performances physiques qu’aux performances mentales ou à l’état d’esprit. Se sentir fatigué peut vouloir dire que l’on est déprimé, que l’on vit un stress chronique, que notre corps ne produit pas bien son énergie ou encore, que nous accumulons de la fatigue due à une période très exigeante. VitoliMD Énergie est le produit le plus complet sur le marché pour vous aider sur l’ensemble de ces facettes.

Nous avons développé les produits Vitoli dans le but d’offrir des produits plus efficaces pour des facettes précises associées à la longévité en santé. Ainsi, nous utilisons la rhodiole pour VitoliMD Énergie. Cette formule contient aussi du magnésium, de la vitamine B6 et le Complexe ProvitolMD exclusif (des polyphénols d’olives issus d’une technologie brevetée). Ces polyphénols d’olives sont des antioxydants systémiques très puissants et des agents gérosuppresseurs. La dose utilisée du Complexe ProvitolMD est celle recommandée par l’Union européenne pour la réduction des risques d’athérosclérose reliés à l’oxydation du mauvais cholestérol. Il s’agit d’un antioxydant systémique puissant.

VitoliMD Énergie est donc tout indiqué pour vous aider à traverser les périodes difficiles. Il ne cause pas de dépendance, d’accoutumance ou de problèmes de sommeil. Il ne devrait pas avoir d’impact sur la pression artérielle et il ne fait pas prendre de poids comme les antidépresseurs chimiques. Il est recommandé de prendre une à deux capsules par jour au besoin. Certaines personnes l’utilisent de façon momentanée, quand elles en ressentent le besoin, d’autres l’utilisent de façon permanente, tous les jours. Sa seule contre-indication concerne les troubles bipolaires. Parlez-en à votre pharmacien si vous prenez des médicaments.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • Toujours fatiguée, autant du côté intellectuel que physique, j’ai décidé d’utiliser le produit Énergie. Quelle différence! Même après de grosses journées de travail, j’ai encore l’énergie pour faire une séance d’entraînement d’une heure avec mon conjoint, ce que je ne pouvais faire avant. En plus, je n’ai plus besoin d’autant d’heures​ de sommeil pour pouvoir fonctionner le lendemain. Je recommande ce produit à 100%. Véronique Mongeon, 39 ans, Gatineau.
  • Mon fils m’a fait connaître les produits Vitoli et je suis très contente. Les capsules de Vitoli Énergie sont super. J’ai beaucoup plus d’énergie et je peux faire l’entretien de mon appartement beaucoup plus facilement tout en étant moins fatigué. Je l’apprécie beaucoup, merci encore. Gisèle Gauthier, 85 ans, Laval.
  • Je suis tellement stressée et anxieuse que je n’arrive à dormir que 3 à 4 heures par nuit. Mon « hamster de cerveau » tourne sans arrêt. À un moment donné, ça ne fonctionnait plus, j’avais de la difficulté à faire mes journées et n’arrivais pas à remonter la pente. Depuis que Valérie, ma pharmacienne chez Familiprix, m’a conseillé de prendre Vitoli Énergie, tout a changé! J’arrive à faire mes journées et je « pète le feu » comme on dirait. Ça ne fait même pas deux bouteilles que je prends et déjà je me sens tellement mieux! Je sais que je dois régler mes problèmes de stress et d’anxiété quand même, mais au moins, je réussis à passer au travers grâce à Vitoli! Johanne Marquis, 53 ans, Saint-Félix-de-Valois.
  • Ça fait 4 ans que je suis toujours fatigué. J’avais tout essayé. J’ai pris Vitoli Énergie et wow! Après une semaine, j’étais déjà beaucoup mieux. Ça fait maintenant deux semaines et je trouve cela merveilleux. Vitoli a changé ma vie. Merci Vitoli. Vicky Deschamps, 38 ans, Pointe-Aux-Trembles.
  • Je prends Vitoli Énergie depuis quelques semaines et tout de suite après une semaine je me suis sentie plus énergisée et moins stressée. Jamais je n’aurais pensé avoir de tels résultats! Merci à Vitoli! Chantale Larouche, 51 ans, Côte-Nord.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Énergie :

  • Aide à maintenir un bon niveau d’énergie.
  • Aide temporairement à soulager les symptômes de stress tels que la fatigue intellectuelle et la sensation de faiblesse.
  • Aide au maintien des fonctions cognitives telles que la concentration et la vigueur intellectuelle.
  • Aide au bon fonctionnement des muscles.
  • Fournit des antioxydants.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Amsterdam JD, Panossian AG. Rhodiola rosea L. as a putative botanical antidepressant. Phytomedicine. 2016 Jun 15;23(7):770-83.
  • Anghelescu IG, Edwards D, Seifritz E, Kasper S. Stress management and the role of Rhodiola rosea: a review. Int J Psychiatry Clin Pract. 2018 Nov;22(4):242-252.
  • Chiang HM, Chen HC, Wu CS, Wu PY, Wen KC. Rhodiola plants: Chemistry and biological activity. J Food Drug Anal. 2015 Sep;23(3):359-369.
  • Gao L, Wu C, Liao Y, Wang J. Antidepressants effects of Rhodiola capsule combined with sertraline for major depressive disorder: A randomized double-blind placebo-controlled clinical trial. J Affect Disord. 2020 Mar 15;265:99-103.
  • Mao JJ, Xie SX, Zee J, Soeller I, Li QS, Rockwell K, Amsterdam JD. Rhodiola rosea versus sertraline for major depressive disorder: A randomized placebo-controlled trial. Phytomedicine. 2015 Mar 15;22(3):394-9.

Quand nous pensons à l’énergie, c’est aussi bien aux performances physiques qu’aux performances mentales ou à l’état d’esprit. Se sentir fatigué peut vouloir dire que l’on est déprimé, que l’on vit un stress chronique, que notre corps ne produit pas bien son énergie ou encore, que nous accumulons de la fatigue due à une période très exigeante. VitoliMD Énergie est le produit le plus complet sur le marché pour vous aider sur l’ensemble de ces facettes.

Nous avons développé les produits Vitoli dans le but d’offrir des produits plus efficaces pour des facettes précises associées à la longévité en santé. Ainsi, nous utilisons la rhodiole pour VitoliMD Énergie. Cette formule contient aussi du magnésium, de la vitamine B6 et le Complexe ProvitolMD exclusif (des polyphénols d’olives issus d’une technologie brevetée). Ces polyphénols d’olives sont des antioxydants systémiques très puissants et des agents gérosuppresseurs. La dose utilisée du Complexe ProvitolMD est celle recommandée par l’Union européenne pour la réduction des risques d’athérosclérose reliés à l’oxydation du mauvais cholestérol. Il s’agit d’un antioxydant systémique puissant.

VitoliMD Énergie est donc tout indiqué pour vous aider à traverser les périodes difficiles. Il ne cause pas de dépendance, d’accoutumance ou de problèmes de sommeil. Il ne devrait pas avoir d’impact sur la pression artérielle et il ne fait pas prendre de poids comme les antidépresseurs chimiques. Il est recommandé de prendre une à deux capsules par jour au besoin. Certaines personnes l’utilisent de façon momentanée, quand elles en ressentent le besoin, d’autres l’utilisent de façon permanente, tous les jours. Sa seule contre-indication concerne les troubles bipolaires. Parlez-en à votre pharmacien si vous prenez des médicaments.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • Toujours fatiguée, autant du côté intellectuel que physique, j’ai décidé d’utiliser le produit Énergie. Quelle différence! Même après de grosses journées de travail, j’ai encore l’énergie pour faire une séance d’entraînement d’une heure avec mon conjoint, ce que je ne pouvais faire avant. En plus, je n’ai plus besoin d’autant d’heures​ de sommeil pour pouvoir fonctionner le lendemain. Je recommande ce produit à 100%. Véronique Mongeon, 39 ans, Gatineau.
  • Mon fils m’a fait connaître les produits Vitoli et je suis très contente. Les capsules de Vitoli Énergie sont super. J’ai beaucoup plus d’énergie et je peux faire l’entretien de mon appartement beaucoup plus facilement tout en étant moins fatigué. Je l’apprécie beaucoup, merci encore. Gisèle Gauthier, 85 ans, Laval.
  • Je suis tellement stressée et anxieuse que je n’arrive à dormir que 3 à 4 heures par nuit. Mon « hamster de cerveau » tourne sans arrêt. À un moment donné, ça ne fonctionnait plus, j’avais de la difficulté à faire mes journées et n’arrivais pas à remonter la pente. Depuis que Valérie, ma pharmacienne chez Familiprix, m’a conseillé de prendre Vitoli Énergie, tout a changé! J’arrive à faire mes journées et je « pète le feu » comme on dirait. Ça ne fait même pas deux bouteilles que je prends et déjà je me sens tellement mieux! Je sais que je dois régler mes problèmes de stress et d’anxiété quand même, mais au moins, je réussis à passer au travers grâce à Vitoli! Johanne Marquis, 53 ans, Saint-Félix-de-Valois.
  • Ça fait 4 ans que je suis toujours fatigué. J’avais tout essayé. J’ai pris Vitoli Énergie et wow! Après une semaine, j’étais déjà beaucoup mieux. Ça fait maintenant deux semaines et je trouve cela merveilleux. Vitoli a changé ma vie. Merci Vitoli. Vicky Deschamps, 38 ans, Pointe-Aux-Trembles.
  • Je prends Vitoli Énergie depuis quelques semaines et tout de suite après une semaine je me suis sentie plus énergisée et moins stressée. Jamais je n’aurais pensé avoir de tels résultats! Merci à Vitoli! Chantale Larouche, 51 ans, Côte-Nord.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Énergie :

  • Aide à maintenir un bon niveau d’énergie.
  • Aide temporairement à soulager les symptômes de stress tels que la fatigue intellectuelle et la sensation de faiblesse.
  • Aide au maintien des fonctions cognitives telles que la concentration et la vigueur intellectuelle.
  • Aide au bon fonctionnement des muscles.
  • Fournit des antioxydants.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Amsterdam JD, Panossian AG. Rhodiola rosea L. as a putative botanical antidepressant. Phytomedicine. 2016 Jun 15;23(7):770-83.
  • Anghelescu IG, Edwards D, Seifritz E, Kasper S. Stress management and the role of Rhodiola rosea: a review. Int J Psychiatry Clin Pract. 2018 Nov;22(4):242-252.
  • Chiang HM, Chen HC, Wu CS, Wu PY, Wen KC. Rhodiola plants: Chemistry and biological activity. J Food Drug Anal. 2015 Sep;23(3):359-369.
  • Gao L, Wu C, Liao Y, Wang J. Antidepressants effects of Rhodiola capsule combined with sertraline for major depressive disorder: A randomized double-blind placebo-controlled clinical trial. J Affect Disord. 2020 Mar 15;265:99-103.
  • Mao JJ, Xie SX, Zee J, Soeller I, Li QS, Rockwell K, Amsterdam JD. Rhodiola rosea versus sertraline for major depressive disorder: A randomized placebo-controlled trial. Phytomedicine. 2015 Mar 15;22(3):394-9.

Accessibles chez nos cultivateurs ou épiciers québécois; nous ne passerons certainement pas à côté de la chance de vous proposer une recette avec des fraises. Ces jolies demoiselles bien écarlates.

Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, m’a aidé à vous parler spécifiquement des bénéfices santé de la fraise, sans oublier sa molécule antivieillissement nommée « fisétine ». Il avait parlé de cette molécule dans son deuxième livre écrit en collaboration avec Dr Lambert (Vivre jeune deux fois plus longtemps).

La fisétine est une molécule présente dans différentes plantes, dans les mangues, les concombres, les oignons, les raisins, les kiwis et dans les fraises. Il s’agit d’un flavonoïde, un sous-groupe des polyphénols végétaux. La fisétine est connue pour son impact sur les sirtuines, tout comme le resvératrol. Les sirtuines sont un groupe de protéines particulièrement important pour les mécanismes de réparation cellulaire. Leurs implications dans les processus de vieillissement en font des cibles importantes pour le prolongement de la vie en santé. Cette molécule aurait aussi des impacts bénéfiques sur un grand nombre de cancers. Il s’agit d’une des molécules naturelles connues pour ses impacts sénolytiques qui aident à réduire le nombre de cellules sénescentes responsables de plusieurs changements métaboliques associés au vieillissement.

Pour votre plaisir et le nôtre, un peu d’histoire s’impose concernant ce fruit maintenant connu de tous. C’est vers le 16e siècle que l’explorateur Christophe Colomb rapporte du Canada des plants de fraisiers de Virginie (Fragaria Virgiana). Cette espèce fut fort intéressante pour ses fruits parfumés pour le commerce en Grande-Bretagne et aux États-Unis. De nos jours, sa production est plutôt faible, mais elle est quand même la première variété à mûrir. En 1714, l’officier du génie maritime Amédée François Frézier rapporte, de manière frauduleuse du Chili, plusieurs plants de Blanches du Chili (Fragaria Chiloensis). Cinq de ces gros fraisiers, à gros fruit blanc, survivent au voyage. Ces plantes fruitières, cultivées antérieurement par les Amérindiens, se révélèrent être uniquement des plants femelles ne pouvant pas donner de fruit sans plant mâle. Quelques décennies plus tard, après l’importation de plants fertiles, la culture de Blanches du Chili a été tentée au Royaume-Uni, à condition toutefois que ces dernières s’adaptent au climat anglais. Malheureusement, le climat nordique britannique ne permettait pas de faire fructifier adéquatement ces fraises. Vers 1740, le botaniste Antoine Nicolas Duschesne observe que de belles baies sont obtenues lorsqu’un fraisier du Chili est cultivé près d’un fraisier de Virginie. Ce croisement spontané qui se produit en France, en Angleterre et aux Pays-Bas est à l’origine d’un nouvel hybride que l’on associait à un parfum rappelant celui de l’ananas, d’où son nom botanique « Fragaria Ananassa ». C’est désormais issu de cet hybride, que l’on récolte les variétés à gros fruit tant appréciées par les amateurs. Selon la variété, la saison de maturation des fraises s’étend de mai à septembre dans l’hémisphère Nord. Grâce à des techniques de culture artificialisées de types hors-sol, sous tunnel et chauffées, il est possible d’en produire en dehors de la période, d’avril à novembre. C’est avec fierté que nos fraisiculteurs québécois eurent la mention, en 1996, des meilleures fraises. Cette mention fut attribuée à la fraise authentique d’Orléans certifié biologique. Des analyses ont été effectuées sur sa teneur antioxydante, surtout celle en acide ellagique, étant notamment plus élevée que certaines autres sortes.

En cette période estivale, nous sommes fiers de vous offrir une nouvelle recette avec des fraises. On vous promet que ce délice bien original sera le complément de vos journées les plus chaudes!

 

Ingrédients:

– 1 oignon rouge coupé en demi-rondelles (fines ou moyennes)

– 2 bouquets de chou frisé kale (environ 6 tasses) rincés et essorés (tiges séparées)

(ou)

– 1 gros contenant de plastique de bébés épinards prélavés (11 oz)

(ou)

– 2 sacs d’épinards larges coupés grossièrement (un peu déchirées)

– 2 avocats moyens coupés en dés moyens

– 2 tasses de fraises tranchées

– Le jus d’un demi-citron

– 1/2 tasse d’amandes effilées ou tranchées

– Quelques feuilles de menthe ciselées (facultatives)

– Un peu de fromage feta émietté (facultatif)

Vinaigrette maison aux graines de pavot

Ingrédients :

-1/4 de tasse de crème sure

-1/4 de tasse de mayonnaise

-1 à 2 gousses d’ail finement émincées

– Le jus d’un demi-citron

– 1 cuillère à table de miel

– 1 cuillère à table de graines de pavot noires

– sel et poivre au goût

– lait 2% ou d’amandes

 

Étapes:

  1. Dans un premier temps, il est impératif que vous prépariez votre vinaigrette afin que les saveurs puissent bien se développer. Dans un bol non métallique, placez la crème sure, la mayonnaise, l’ail émincé, le miel, le jus de citron et les graines de pavot. À l’aide d’un fouet, mélangez le tout jusqu’à ce que la texture soit bien lisse et sans grumeau. Ajustez le goût en salant et poivrant. Vous diluerez un peu votre sauce avec le lait, une cuillère à table à la fois, jusqu’à l’obtention d’une vinaigrette onctueuse, mais pas trop épaisse pour napper facilement votre salade. Réfrigérez la vinaigrette le temps de préparer votre salade.
  2. Au fond d’un grand cul de poule ou saladier, déposez les demi-rondelles d’oignons avec un peu de sel par-dessus. Cela permettra de réduire un peu l’intensité de l’oignon. Préparez le kale, en retirant au couteau la tige au centre, puis roulez les feuilles sur elles-mêmes. Dans le même ordre d’idées, vous couperez vos rouleaux de droite à gauche, en effectuant une largeur moyenne à chaque coup de couteau. Prenez tous vos rubans de chou frisé, et mélangez-les avec les oignons, à l’aide de grosses pinces ou cuillères. Pour ce qui est des tiges, vous pourriez les tailler en rondelles ou en dés moyens, pour ensuite les mettre à congeler dans un petit Ziploc. Ces morceaux de kale seront extraordinaires pour une prochaine soupe aux légumes. Si vous choisissez les épinards, ceux-ci seront ajoutés plutôt vers la fin pour éviter qu’ils ne flétrissent trop rapidement; ce qui ne pourrait se produire avec le chou frisé à cause de sa texture.
  3. Coupez les avocats en deux en retirant le noyau et la peau de manière à pouvoir les détailler en gros cubes. Déposez les cubes d’avocat dans un bol avec le jus du demi-citron pour prévenir l’oxydation. Faites de belles tranches de fraises qui iront rejoindre le kale et les oignons. Si vous avez décidé d’utiliser les épinards, vous pourrez à ce moment-ci les mettre avec les oignons réservés en y ajoutant les fraises et l’avocat tout en remuant délicatement pour éviter de réaliser un guacamole.
  4. Pour le service, sortez votre vinaigrette du réfrigérateur et brassant la de nouveau pour s’assurer qu’elle ait une texture facilement versable. Pour la touche finale, parsemez votre salade d’amandes avant de la servir dans de jolis bols. Après cela, versez-leur chacun une quantité généreuse de vinaigrette. Pour ceux qui le souhaiteraient, un peu de feta avec un peu de menthe ciselée est un bel ajout qui se marie bien à la salade.

Dans le futur, on vous propose d’accompagner cette délicieuse salade avec du poulet grillé, des pois chiches ou du saumon; ce qui en fera un repas complet ainsi que parfait pour recevoir des amis. Cette salade ne doit pas être cuisinée à l’avance, car elle finira détrempée. En revanche, la vinaigrette pourrait être préparée deux jours à l’avance. On vous recommande fortement de garder la vinaigrette pas plus de sept jours au frigo dû aux produits laitiers utilisés. N’oubliez surtout pas de fouetter la vinaigrette avant de l’utiliser; rajoutez un peu de lait si nécessaire. On vous souhaite un bon appétit et vive les fraises du Québec!

 

 

Références:

  • Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD. 2018. Vivre jeune DEUX fois plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition, 270 pages.
  • Farooqi et al, 2021. Cancer chemopreventive role of fisetin: Regulation of cell signaling pathways in different cancers. Pharmacol Res. 2021 Jul 22;172:105784. doi: 10.1016/j.phrs.2021.105784.
  • Gruendler et al, 2020. Nutraceutical Approaches of Autophagy and Neuroinflammation in Alzheimer’s Disease: A Systematic Review. 2020 Dec 18;25(24):6018.
  • Kirkland et Tchkonia, 2020. Senolytic drugs: from discovery to translation. J Intern Med. 2020 Nov;288(5):518-536.

Accessibles chez nos cultivateurs ou épiciers québécois; nous ne passerons certainement pas à côté de la chance de vous proposer une recette avec des fraises. Ces jolies demoiselles bien écarlates.

Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, m’a aidé à vous parler spécifiquement des bénéfices santé de la fraise, sans oublier sa molécule antivieillissement nommée « fisétine ». Il avait parlé de cette molécule dans son deuxième livre écrit en collaboration avec Dr Lambert (Vivre jeune deux fois plus longtemps).

La fisétine est une molécule présente dans différentes plantes, dans les mangues, les concombres, les oignons, les raisins, les kiwis et dans les fraises. Il s’agit d’un flavonoïde, un sous-groupe des polyphénols végétaux. La fisétine est connue pour son impact sur les sirtuines, tout comme le resvératrol. Les sirtuines sont un groupe de protéines particulièrement important pour les mécanismes de réparation cellulaire. Leurs implications dans les processus de vieillissement en font des cibles importantes pour le prolongement de la vie en santé. Cette molécule aurait aussi des impacts bénéfiques sur un grand nombre de cancers. Il s’agit d’une des molécules naturelles connues pour ses impacts sénolytiques qui aident à réduire le nombre de cellules sénescentes responsables de plusieurs changements métaboliques associés au vieillissement.

Pour votre plaisir et le nôtre, un peu d’histoire s’impose concernant ce fruit maintenant connu de tous. C’est vers le 16e siècle que l’explorateur Christophe Colomb rapporte du Canada des plants de fraisiers de Virginie (Fragaria Virgiana). Cette espèce fut fort intéressante pour ses fruits parfumés pour le commerce en Grande-Bretagne et aux États-Unis. De nos jours, sa production est plutôt faible, mais elle est quand même la première variété à mûrir. En 1714, l’officier du génie maritime Amédée François Frézier rapporte, de manière frauduleuse du Chili, plusieurs plants de Blanches du Chili (Fragaria Chiloensis). Cinq de ces gros fraisiers, à gros fruit blanc, survivent au voyage. Ces plantes fruitières, cultivées antérieurement par les Amérindiens, se révélèrent être uniquement des plants femelles ne pouvant pas donner de fruit sans plant mâle. Quelques décennies plus tard, après l’importation de plants fertiles, la culture de Blanches du Chili a été tentée au Royaume-Uni, à condition toutefois que ces dernières s’adaptent au climat anglais. Malheureusement, le climat nordique britannique ne permettait pas de faire fructifier adéquatement ces fraises. Vers 1740, le botaniste Antoine Nicolas Duschesne observe que de belles baies sont obtenues lorsqu’un fraisier du Chili est cultivé près d’un fraisier de Virginie. Ce croisement spontané qui se produit en France, en Angleterre et aux Pays-Bas est à l’origine d’un nouvel hybride que l’on associait à un parfum rappelant celui de l’ananas, d’où son nom botanique « Fragaria Ananassa ». C’est désormais issu de cet hybride, que l’on récolte les variétés à gros fruit tant appréciées par les amateurs. Selon la variété, la saison de maturation des fraises s’étend de mai à septembre dans l’hémisphère Nord. Grâce à des techniques de culture artificialisées de types hors-sol, sous tunnel et chauffées, il est possible d’en produire en dehors de la période, d’avril à novembre. C’est avec fierté que nos fraisiculteurs québécois eurent la mention, en 1996, des meilleures fraises. Cette mention fut attribuée à la fraise authentique d’Orléans certifié biologique. Des analyses ont été effectuées sur sa teneur antioxydante, surtout celle en acide ellagique, étant notamment plus élevée que certaines autres sortes.

En cette période estivale, nous sommes fiers de vous offrir une nouvelle recette avec des fraises. On vous promet que ce délice bien original sera le complément de vos journées les plus chaudes!

 

Ingrédients:

– 1 oignon rouge coupé en demi-rondelles (fines ou moyennes)

– 2 bouquets de chou frisé kale (environ 6 tasses) rincés et essorés (tiges séparées)

(ou)

– 1 gros contenant de plastique de bébés épinards prélavés (11 oz)

(ou)

– 2 sacs d’épinards larges coupés grossièrement (un peu déchirées)

– 2 avocats moyens coupés en dés moyens

– 2 tasses de fraises tranchées

– Le jus d’un demi-citron

– 1/2 tasse d’amandes effilées ou tranchées

– Quelques feuilles de menthe ciselées (facultatives)

– Un peu de fromage feta émietté (facultatif)

Vinaigrette maison aux graines de pavot

Ingrédients :

-1/4 de tasse de crème sure

-1/4 de tasse de mayonnaise

-1 à 2 gousses d’ail finement émincées

– Le jus d’un demi-citron

– 1 cuillère à table de miel

– 1 cuillère à table de graines de pavot noires

– sel et poivre au goût

– lait 2% ou d’amandes

 

Étapes:

  1. Dans un premier temps, il est impératif que vous prépariez votre vinaigrette afin que les saveurs puissent bien se développer. Dans un bol non métallique, placez la crème sure, la mayonnaise, l’ail émincé, le miel, le jus de citron et les graines de pavot. À l’aide d’un fouet, mélangez le tout jusqu’à ce que la texture soit bien lisse et sans grumeau. Ajustez le goût en salant et poivrant. Vous diluerez un peu votre sauce avec le lait, une cuillère à table à la fois, jusqu’à l’obtention d’une vinaigrette onctueuse, mais pas trop épaisse pour napper facilement votre salade. Réfrigérez la vinaigrette le temps de préparer votre salade.
  2. Au fond d’un grand cul de poule ou saladier, déposez les demi-rondelles d’oignons avec un peu de sel par-dessus. Cela permettra de réduire un peu l’intensité de l’oignon. Préparez le kale, en retirant au couteau la tige au centre, puis roulez les feuilles sur elles-mêmes. Dans le même ordre d’idées, vous couperez vos rouleaux de droite à gauche, en effectuant une largeur moyenne à chaque coup de couteau. Prenez tous vos rubans de chou frisé, et mélangez-les avec les oignons, à l’aide de grosses pinces ou cuillères. Pour ce qui est des tiges, vous pourriez les tailler en rondelles ou en dés moyens, pour ensuite les mettre à congeler dans un petit Ziploc. Ces morceaux de kale seront extraordinaires pour une prochaine soupe aux légumes. Si vous choisissez les épinards, ceux-ci seront ajoutés plutôt vers la fin pour éviter qu’ils ne flétrissent trop rapidement; ce qui ne pourrait se produire avec le chou frisé à cause de sa texture.
  3. Coupez les avocats en deux en retirant le noyau et la peau de manière à pouvoir les détailler en gros cubes. Déposez les cubes d’avocat dans un bol avec le jus du demi-citron pour prévenir l’oxydation. Faites de belles tranches de fraises qui iront rejoindre le kale et les oignons. Si vous avez décidé d’utiliser les épinards, vous pourrez à ce moment-ci les mettre avec les oignons réservés en y ajoutant les fraises et l’avocat tout en remuant délicatement pour éviter de réaliser un guacamole.
  4. Pour le service, sortez votre vinaigrette du réfrigérateur et brassant la de nouveau pour s’assurer qu’elle ait une texture facilement versable. Pour la touche finale, parsemez votre salade d’amandes avant de la servir dans de jolis bols. Après cela, versez-leur chacun une quantité généreuse de vinaigrette. Pour ceux qui le souhaiteraient, un peu de feta avec un peu de menthe ciselée est un bel ajout qui se marie bien à la salade.

Dans le futur, on vous propose d’accompagner cette délicieuse salade avec du poulet grillé, des pois chiches ou du saumon; ce qui en fera un repas complet ainsi que parfait pour recevoir des amis. Cette salade ne doit pas être cuisinée à l’avance, car elle finira détrempée. En revanche, la vinaigrette pourrait être préparée deux jours à l’avance. On vous recommande fortement de garder la vinaigrette pas plus de sept jours au frigo dû aux produits laitiers utilisés. N’oubliez surtout pas de fouetter la vinaigrette avant de l’utiliser; rajoutez un peu de lait si nécessaire. On vous souhaite un bon appétit et vive les fraises du Québec!

 

 

Références:

  • Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD. 2018. Vivre jeune DEUX fois plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition, 270 pages.
  • Farooqi et al, 2021. Cancer chemopreventive role of fisetin: Regulation of cell signaling pathways in different cancers. Pharmacol Res. 2021 Jul 22;172:105784. doi: 10.1016/j.phrs.2021.105784.
  • Gruendler et al, 2020. Nutraceutical Approaches of Autophagy and Neuroinflammation in Alzheimer’s Disease: A Systematic Review. 2020 Dec 18;25(24):6018.
  • Kirkland et Tchkonia, 2020. Senolytic drugs: from discovery to translation. J Intern Med. 2020 Nov;288(5):518-536.

Quel drôle de concept; des mécanismes cellulaires qui digèrent des partis de nos propres cellules. Pourtant, ces mécanismes « d’autodigestion » sont cruciaux et intimement reliés à la longévité en santé. Leur rôle est de permettre de (1) réorienter une partie des ressources disponibles ou encore, de (2) désengorger une cellule encombrée par des protéines ou organites (structures de la cellule qui ont différentes fonctions) qui ne sont plus fonctionnelles. Si l’on fait une analogie avec une usine, l’autophagie peut ainsi (1) récupérer des matériaux inutilisés ou peu utilisés pour les rendre disponibles à une autre section de l’usine. Ces mécanismes de digestion, de recyclage, peuvent aussi (2) récupérer des matériaux ou des appareils endommagés afin de les recycler dans de nouvelles machines qui seront disponibles pour cette usine.

Le plus intéressant est que ces processus sont essentiels à la vie, ils ont une grande implication dans le développement, la défense contre le cancer, dans la longévité en santé et ils peuvent être induits par le jeûne, l’activité physique, l’alimentation ou les suppléments.

Recycler pour s’adapter

La biologie est grandement basée sur l’optimisation de l’usage des ressources pour permettre aux espèces de perdurer. Ainsi, une des grandes lois de la biologie est que ce qui ne sert pas, disparaît. Par exemple : si nous n’utilisons pas suffisamment nos muscles, la masse musculaire baisse. Vous êtes-vous déjà demandé comment c’est possible ? Pourquoi le corps ne garde-t-il pas la masse musculaire inutilisée ? C’est que durant l’évolution, l’accès aux ressources de façon suffisante était un défi de tous les jours. Afin de permettre une adaptation fine à nos modes de vie, le corps a développé la capacité de faire croître de façon plus importante les muscles dont on a le plus besoin, tout en étant capable de réorienter les matériaux utilisés si la demande envers cette capacité musculaire baisse. Il s’agit d’un fin système d’adaptation, qui fonctionne à merveille lorsque l’on est jeune. L’autophagie, c’est le même principe, pour tout ce qui est du recyclage et des appareils endommagés des cellules.

Trois modes de fonctionnement adaptés aux besoins

Il existe principalement 3 types d’autophagie : la macroautophagie (macro = grossière; pour les gros besoins) la microautophagie (pour les petits recyclages) et l’autophagie reliée à l’usage des chaperons moléculaires (des protéines ayant le rôle de réparer d’autres protéines et si elles ne réussissent pas, les protéines endommagées sont dégradées par autophagie).

Pour la microautophagie, les petites composantes à recycler sont dirigées vers le lysosome et sont directement digérées par une forme d’invagination de la membrane lysosomale. Le lysosome est un organite cellulaire qui sert à digérer une forme d’estomac ou de broyeur à déchet. La microautophagie est considérée comme étant le principal type d’autophagie responsable du renouvellement des organites et des protéines dans toutes les cellules. Elle sert aussi à réorienter certaines ressources. Par exemple, lorsqu’il y a une carence en acides aminés, les protéines cytosoliques, présentent dans la cellule, sont détruites par ce type d’autophagie pour récupérer les acides aminés essentiels.

La macroautophagie est l’un des types d’autophagie le plus étudié et il est lié à plusieurs maladies chez l’humain. Ce type de recyclage considère habituellement des composantes comme des organites endommagés ou des protéines mal repliées, comme la microautophagie, mais il incorpore l’agrégation des protéines dans son mécanisme de transport pour effectuer de grandes dégradations. Comme la micoautophagie, elle fonctionne aussi avec des mécanismes sélectifs et non sélectifs. La macroautophagie crée un phagophore qui, une fois complété, est appelé l’autophagosome, qui entoure le composant à recycler (ce que l’on appelle une cargaison cytoplasmique/autophagique) qui sera envoyé au lysosome pour élimination. Nous pourrions faire un parallèle avec les camions qui récupèrent nos matériaux recyclables. Ce sont des véhicules de transport qui prennent les matériaux endommagés de l’appareil de récupération (les lysosomes). Cet autophagosome est une vésicule à double membrane qui fusionne avec la membrane du lysosome afin d’expulser ces composantes pour les éliminer.

Les chaperons moléculaires

L’autophagie provoquée par une protéine chaperon fonctionne très différemment des deux autres types. Les protéines chaperon servent à réactiver des protéines mal repliées. On pourrait définir le chaperon un peu comme une personne qui aurait pour objectif de surveiller/superviser quelque chose. S’il ne réussit pas à rendre la protéine à nouveau fonctionnelle, il y restera attaché pour former un complexe d’identification et il engendrera sa récupération pour être recyclé.

Un complexe chaperon est nécessaire afin d’identifier les protéines solubles à apporter au lysosome pour la destruction. Celles-ci travaillent seulement avec des mécanismes sélectifs qui sont beaucoup plus complexes puisque les protéines chaperons (comme les protéines à choc thermique) sont reconnues par un récepteur lysosomique (protéine membranaire lysosomique), qui travaillent ensemble, dans plusieurs cas, pour le recyclage. C’est comme si un employé d’un concessionnaire automobile usagé avait identifié celles qui pouvaient être détruites afin de réutiliser les pièces de métal et qu’il avait alors donné le signal « de les détruire ».

L’autophagie par chaperons moléculaires est toutefois très intéressante d’un point de vue santé humaine parce qu’elle pourrait permettre d’orienter le recyclage spécifique de certaines protéines. Par exemple, les protéines impliquées dans la maladie d’Alzheimer.

Nous pourrions en présenter un 4e type relié à des fonctions spécifiques comme l’autophagie des mitochondries (la mitophagie), des lipides cellulaires (lypophagie) ou des corps étrangers comme les virus et les bactéries (exophagie).

Vieillir parce que l’on accumule des équipements endommagés

D’où vient le lien entre le vieillissement et l’autophagie si celle-ci sert au recyclage cellulaire? L’autophagie fait partie de ce que l’on appelle les mécanismes de maintenance et de réparation. Ces mécanismes fonctionnent parfaitement bien lorsque l’on est jeune, mais en vieillissant leur efficacité baissent. Il y a donc le recyclage des déchets pour garder les cellules fonctionnelles en évitant l’encombrement et le recyclage nutritionnel causé par le besoin en ressources.

Ainsi, si le corps manque de ressources, il réduira la croissance et le développement par l’inhibition du MTOR (de l’anglais ‘’mechanistic target of rapamycin’’; le chef d’orchestre du développement, la plus importante voie métabolique qui pousse l’organisme à vieillir) et il stimulera l’autophagie pour essayer de récupérer les matériaux disponibles. Cela est extrêmement bénéfique parce que :

  1. Il freine le vieillissement et
  2. rend les cellules plus fonctionnelles.

Un autre exemple pertinent est l’efficacité et l’état de santé des mitochondries. Nos petites usines énergétiques intracellulaires ont la capacité de polluer nos cellules et d’augmenter le risque d’un grand nombre de maladies si leur fonctionnement est déréglé. Normalement, lorsque les mitochondries fonctionnent moins bien, leur potentiel membranaire baisse et elles laisseront s’échapper des molécules oxydatives qui peuvent causer des dommages à l’ADN ou aux protéines (de la pollution). Ce sont les mécanismes d’autophagie qui permettent de remplacer les mitochondries endommagées.

En vieillissant, l’autophagie fonctionnant moins bien, nos cellules ont tendance à devenir encombrées, à mal fonctionner et à produire des molécules oxydatives. La stimulation de l’autophagie permet de rendre les cellules fonctionnelles à nouveau, de les rajeunir. Ce processus de rajeunissement a aussi un impact important sur les mécanismes inflammatoires.

Autophagie et inflammasome

L’inflammasome est un complexe de protéines qui régule les réactions pro-inflammatoires innées par l’activation de la caspase-1 et la production de l’IL-1β et l’IL-18. Il existe différents types d’inflammasomes. La production d’inflammasomes est stimulée par la baisse de l’autophagie et cause une augmentation de l’inflammation. L’augmentation de la production de l’oxydation causée par le dysfonctionnement des mitochondries stimule aussi la production d’inflammasome et des molécules pro-inflammatoires. Cette augmentation de l’inflammation dans tout le corps humain accentue les problèmes ou la vitesse de développement des maladies auto-immunes, des maladies cardiovasculaires, le diabète de type II, les maladies dégénératives et le cancer. Ainsi, l’autophagie a un rôle important à jouer pour garder les cellules fonctionnelles et contrôler l’inflammation.

S’autodigérer lorsque l’on a faim

Deux habitudes de vie sont reliées à la stimulation de l’autophagie : l’activité physique qui stimule les mécanismes de maintenance et de réparation de façon générale, et le jeûne qui crée une situation de déficit en ressource. Tel que mentionné précédemment, le manque de ressource stimule l’autophagie afin de récupérer rapidement les ressources disponibles. Notez qu’en vieillissant, l’action du MTOR, présenté auparavant, diminue l’autophagie et accélère le vieillissement. La réduction de l’apport calorique, par le jeûne ou la restriction calorique, stimule l’autophagie de deux façons : en inhibant MTOR et en stimulant les mécanismes de réparation. De plus, l’inhibition du MTOR réduirait l’accumulation des protéines cellulaires qui ont tendance à rendre nos cellules difonctionnelles en vieillissant. Cela réduit aussi la nécessité d’avoir recourt à l’autophagie, ou encore, la tâche nécessaire pour que l’autophagie soit capable de répondre à la demande.

Notre capacité à stimuler l’autophagie serait une des clés permettant la longévité en santé. Notez que la stimulation par l’activité physique est dépendante du niveau d’intensité. Autrement dit, une activité physique de haute intensité est nécessaire à la stimulation de l’autophagie. Une autre option serait de stimuler l’autophagie par l’alimentation ou la prise de suppléments.

Stimuler l’autophagie grâce aux molécules végétales

Plusieurs extraits ou molécules végétales ont démontré la capacité de stimuler l’autophagie et/ou de réduire la création des inflammasomes. Les plus connus sont surement la spermidine (une polyamine) et le resvératrol (un polyphénol de la famille des stilbènes). Mentionnons aussi la quercétine, le gallate d’épigallocatéchine (EGCG; un polyphénol de la famille des flavanols, le plus abondant du thé vert), la catéchine (polyphénol, flavone aussi du thé vert) et l’hydroxytyrosol (le plus important polyphénol d’olive).

Il est intéressant de mentionner que les cellules neuronales sont particulièrement sensibles à l’accumulation de débris cellulaire ou d’organites dysfonctionnels. Cela accélère la mort cellulaire et réduit la neurogenèse (la production de nouvelles cellules). Ainsi, les polyphénols végétaux mentionnés auparavant et la spermidine, qui stimulent l’autophagie, ont des bénéfices importants sur la prévention ou le traitement des maladies dégénératives. Plusieurs sont connus aussi pour améliorer les fonctions mitochondriales ou stimuler l’apoptose (la mort cellulaire programmée qui sert à remplacer les cellules endommagées). Ces processus sont tous interreliés.

Une approche de santé intégrative visant l’autophagie

La santé intégrative vise à considérer la prévention avant tout, en considérant l’ensemble des approches qui peuvent être utilisées. Il est intéressant de souligner que la stimulation de l’autophagie peut mettre en application l’intégration de plusieurs solutions. Je vous ai parlé de l’activité physique, du jeûne, de l’alimentation et de la prise de suppléments. L’approche la plus productive sera surement d’intégrer toutes ces facettes par la mise en application de l’ensemble des 4.

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références :

  • Barbosa MC, Grosso RA, Fader CM. Hallmarks of Aging: An Autophagic Perspective. Front Endocrinol (Lausanne). 2019 Jan 9;9:790.
  • Chuang SY, Lin CH, Fang JY. Natural compounds and aging: between autophagy and inflammasome. Biomed Res Int. 2014;2014:297293.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Escobar KA, Cole NH, Mermier CM, VanDusseldorp TA. Autophagy and aging: Maintaining the proteome through exercise and caloric restriction. Aging Cell. 2019 Feb;18(1):e12876.
  • Kou X, Chen N. Resveratrol as a Natural Autophagy Regulator for Prevention and Treatment of Alzheimer’s Disease. Nutrients. 2017 Aug 24;9(9):927.
  • Madeo F, Zimmermann A, Maiuri MC, Kroemer G. Essential role for autophagy in life span extension. J Clin Invest. 2015 Jan;125(1):85-93. doi: 10.1172/JCI73946. Epub 2015 Jan 2. PMID: 25654554; PMCID: PMC4382258.
  • Sigrist SJ, Carmona-Gutierrez D, Gupta VK, Bhukel A, Mertel S, Eisenberg T, Madeo F. Spermidine-triggered autophagy ameliorates memory during aging. Autophagy. 2014 Jan;10(1):178-9. doi: 10.4161/auto.26918. Epub 2013 Nov 15.
  • Varghese N, Werner S, Grimm A, Eckert A. Dietary Mitophagy Enhancer: A Strategy for Healthy Brain Aging? Antioxidants (Basel). 2020 Sep 29;9(10):932.
  • Yessenkyzy A, Saliev T, Zhanaliyeva M, Masoud AR, Umbayev B, Sergazy S, Krivykh E, Gulyayev A, Nurgozhin T. Polyphenols as Caloric-Restriction Mimetics and Autophagy Inducers in Aging Research. Nutrients. 2020 May 8;12(5):1344.

Quel drôle de concept; des mécanismes cellulaires qui digèrent des partis de nos propres cellules. Pourtant, ces mécanismes « d’autodigestion » sont cruciaux et intimement reliés à la longévité en santé. Leur rôle est de permettre de (1) réorienter une partie des ressources disponibles ou encore, de (2) désengorger une cellule encombrée par des protéines ou organites (structures de la cellule qui ont différentes fonctions) qui ne sont plus fonctionnelles. Si l’on fait une analogie avec une usine, l’autophagie peut ainsi (1) récupérer des matériaux inutilisés ou peu utilisés pour les rendre disponibles à une autre section de l’usine. Ces mécanismes de digestion, de recyclage, peuvent aussi (2) récupérer des matériaux ou des appareils endommagés afin de les recycler dans de nouvelles machines qui seront disponibles pour cette usine.

Le plus intéressant est que ces processus sont essentiels à la vie, ils ont une grande implication dans le développement, la défense contre le cancer, dans la longévité en santé et ils peuvent être induits par le jeûne, l’activité physique, l’alimentation ou les suppléments.

Recycler pour s’adapter

La biologie est grandement basée sur l’optimisation de l’usage des ressources pour permettre aux espèces de perdurer. Ainsi, une des grandes lois de la biologie est que ce qui ne sert pas, disparaît. Par exemple : si nous n’utilisons pas suffisamment nos muscles, la masse musculaire baisse. Vous êtes-vous déjà demandé comment c’est possible ? Pourquoi le corps ne garde-t-il pas la masse musculaire inutilisée ? C’est que durant l’évolution, l’accès aux ressources de façon suffisante était un défi de tous les jours. Afin de permettre une adaptation fine à nos modes de vie, le corps a développé la capacité de faire croître de façon plus importante les muscles dont on a le plus besoin, tout en étant capable de réorienter les matériaux utilisés si la demande envers cette capacité musculaire baisse. Il s’agit d’un fin système d’adaptation, qui fonctionne à merveille lorsque l’on est jeune. L’autophagie, c’est le même principe, pour tout ce qui est du recyclage et des appareils endommagés des cellules.

Trois modes de fonctionnement adaptés aux besoins

Il existe principalement 3 types d’autophagie : la macroautophagie (macro = grossière; pour les gros besoins) la microautophagie (pour les petits recyclages) et l’autophagie reliée à l’usage des chaperons moléculaires (des protéines ayant le rôle de réparer d’autres protéines et si elles ne réussissent pas, les protéines endommagées sont dégradées par autophagie).

Pour la microautophagie, les petites composantes à recycler sont dirigées vers le lysosome et sont directement digérées par une forme d’invagination de la membrane lysosomale. Le lysosome est un organite cellulaire qui sert à digérer une forme d’estomac ou de broyeur à déchet. La microautophagie est considérée comme étant le principal type d’autophagie responsable du renouvellement des organites et des protéines dans toutes les cellules. Elle sert aussi à réorienter certaines ressources. Par exemple, lorsqu’il y a une carence en acides aminés, les protéines cytosoliques, présentent dans la cellule, sont détruites par ce type d’autophagie pour récupérer les acides aminés essentiels.

La macroautophagie est l’un des types d’autophagie le plus étudié et il est lié à plusieurs maladies chez l’humain. Ce type de recyclage considère habituellement des composantes comme des organites endommagés ou des protéines mal repliées, comme la microautophagie, mais il incorpore l’agrégation des protéines dans son mécanisme de transport pour effectuer de grandes dégradations. Comme la micoautophagie, elle fonctionne aussi avec des mécanismes sélectifs et non sélectifs. La macroautophagie crée un phagophore qui, une fois complété, est appelé l’autophagosome, qui entoure le composant à recycler (ce que l’on appelle une cargaison cytoplasmique/autophagique) qui sera envoyé au lysosome pour élimination. Nous pourrions faire un parallèle avec les camions qui récupèrent nos matériaux recyclables. Ce sont des véhicules de transport qui prennent les matériaux endommagés de l’appareil de récupération (les lysosomes). Cet autophagosome est une vésicule à double membrane qui fusionne avec la membrane du lysosome afin d’expulser ces composantes pour les éliminer.

Les chaperons moléculaires

L’autophagie provoquée par une protéine chaperon fonctionne très différemment des deux autres types. Les protéines chaperon servent à réactiver des protéines mal repliées. On pourrait définir le chaperon un peu comme une personne qui aurait pour objectif de surveiller/superviser quelque chose. S’il ne réussit pas à rendre la protéine à nouveau fonctionnelle, il y restera attaché pour former un complexe d’identification et il engendrera sa récupération pour être recyclé.

Un complexe chaperon est nécessaire afin d’identifier les protéines solubles à apporter au lysosome pour la destruction. Celles-ci travaillent seulement avec des mécanismes sélectifs qui sont beaucoup plus complexes puisque les protéines chaperons (comme les protéines à choc thermique) sont reconnues par un récepteur lysosomique (protéine membranaire lysosomique), qui travaillent ensemble, dans plusieurs cas, pour le recyclage. C’est comme si un employé d’un concessionnaire automobile usagé avait identifié celles qui pouvaient être détruites afin de réutiliser les pièces de métal et qu’il avait alors donné le signal « de les détruire ».

L’autophagie par chaperons moléculaires est toutefois très intéressante d’un point de vue santé humaine parce qu’elle pourrait permettre d’orienter le recyclage spécifique de certaines protéines. Par exemple, les protéines impliquées dans la maladie d’Alzheimer.

Nous pourrions en présenter un 4e type relié à des fonctions spécifiques comme l’autophagie des mitochondries (la mitophagie), des lipides cellulaires (lypophagie) ou des corps étrangers comme les virus et les bactéries (exophagie).

Vieillir parce que l’on accumule des équipements endommagés

D’où vient le lien entre le vieillissement et l’autophagie si celle-ci sert au recyclage cellulaire? L’autophagie fait partie de ce que l’on appelle les mécanismes de maintenance et de réparation. Ces mécanismes fonctionnent parfaitement bien lorsque l’on est jeune, mais en vieillissant leur efficacité baissent. Il y a donc le recyclage des déchets pour garder les cellules fonctionnelles en évitant l’encombrement et le recyclage nutritionnel causé par le besoin en ressources.

Ainsi, si le corps manque de ressources, il réduira la croissance et le développement par l’inhibition du MTOR (de l’anglais ‘’mechanistic target of rapamycin’’; le chef d’orchestre du développement, la plus importante voie métabolique qui pousse l’organisme à vieillir) et il stimulera l’autophagie pour essayer de récupérer les matériaux disponibles. Cela est extrêmement bénéfique parce que :

  1. Il freine le vieillissement et
  2. rend les cellules plus fonctionnelles.

Un autre exemple pertinent est l’efficacité et l’état de santé des mitochondries. Nos petites usines énergétiques intracellulaires ont la capacité de polluer nos cellules et d’augmenter le risque d’un grand nombre de maladies si leur fonctionnement est déréglé. Normalement, lorsque les mitochondries fonctionnent moins bien, leur potentiel membranaire baisse et elles laisseront s’échapper des molécules oxydatives qui peuvent causer des dommages à l’ADN ou aux protéines (de la pollution). Ce sont les mécanismes d’autophagie qui permettent de remplacer les mitochondries endommagées.

En vieillissant, l’autophagie fonctionnant moins bien, nos cellules ont tendance à devenir encombrées, à mal fonctionner et à produire des molécules oxydatives. La stimulation de l’autophagie permet de rendre les cellules fonctionnelles à nouveau, de les rajeunir. Ce processus de rajeunissement a aussi un impact important sur les mécanismes inflammatoires.

Autophagie et inflammasome

L’inflammasome est un complexe de protéines qui régule les réactions pro-inflammatoires innées par l’activation de la caspase-1 et la production de l’IL-1β et l’IL-18. Il existe différents types d’inflammasomes. La production d’inflammasomes est stimulée par la baisse de l’autophagie et cause une augmentation de l’inflammation. L’augmentation de la production de l’oxydation causée par le dysfonctionnement des mitochondries stimule aussi la production d’inflammasome et des molécules pro-inflammatoires. Cette augmentation de l’inflammation dans tout le corps humain accentue les problèmes ou la vitesse de développement des maladies auto-immunes, des maladies cardiovasculaires, le diabète de type II, les maladies dégénératives et le cancer. Ainsi, l’autophagie a un rôle important à jouer pour garder les cellules fonctionnelles et contrôler l’inflammation.

S’autodigérer lorsque l’on a faim

Deux habitudes de vie sont reliées à la stimulation de l’autophagie : l’activité physique qui stimule les mécanismes de maintenance et de réparation de façon générale, et le jeûne qui crée une situation de déficit en ressource. Tel que mentionné précédemment, le manque de ressource stimule l’autophagie afin de récupérer rapidement les ressources disponibles. Notez qu’en vieillissant, l’action du MTOR, présenté auparavant, diminue l’autophagie et accélère le vieillissement. La réduction de l’apport calorique, par le jeûne ou la restriction calorique, stimule l’autophagie de deux façons : en inhibant MTOR et en stimulant les mécanismes de réparation. De plus, l’inhibition du MTOR réduirait l’accumulation des protéines cellulaires qui ont tendance à rendre nos cellules difonctionnelles en vieillissant. Cela réduit aussi la nécessité d’avoir recourt à l’autophagie, ou encore, la tâche nécessaire pour que l’autophagie soit capable de répondre à la demande.

Notre capacité à stimuler l’autophagie serait une des clés permettant la longévité en santé. Notez que la stimulation par l’activité physique est dépendante du niveau d’intensité. Autrement dit, une activité physique de haute intensité est nécessaire à la stimulation de l’autophagie. Une autre option serait de stimuler l’autophagie par l’alimentation ou la prise de suppléments.

Stimuler l’autophagie grâce aux molécules végétales

Plusieurs extraits ou molécules végétales ont démontré la capacité de stimuler l’autophagie et/ou de réduire la création des inflammasomes. Les plus connus sont surement la spermidine (une polyamine) et le resvératrol (un polyphénol de la famille des stilbènes). Mentionnons aussi la quercétine, le gallate d’épigallocatéchine (EGCG; un polyphénol de la famille des flavanols, le plus abondant du thé vert), la catéchine (polyphénol, flavone aussi du thé vert) et l’hydroxytyrosol (le plus important polyphénol d’olive).

Il est intéressant de mentionner que les cellules neuronales sont particulièrement sensibles à l’accumulation de débris cellulaire ou d’organites dysfonctionnels. Cela accélère la mort cellulaire et réduit la neurogenèse (la production de nouvelles cellules). Ainsi, les polyphénols végétaux mentionnés auparavant et la spermidine, qui stimulent l’autophagie, ont des bénéfices importants sur la prévention ou le traitement des maladies dégénératives. Plusieurs sont connus aussi pour améliorer les fonctions mitochondriales ou stimuler l’apoptose (la mort cellulaire programmée qui sert à remplacer les cellules endommagées). Ces processus sont tous interreliés.

Une approche de santé intégrative visant l’autophagie

La santé intégrative vise à considérer la prévention avant tout, en considérant l’ensemble des approches qui peuvent être utilisées. Il est intéressant de souligner que la stimulation de l’autophagie peut mettre en application l’intégration de plusieurs solutions. Je vous ai parlé de l’activité physique, du jeûne, de l’alimentation et de la prise de suppléments. L’approche la plus productive sera surement d’intégrer toutes ces facettes par la mise en application de l’ensemble des 4.

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références :

  • Barbosa MC, Grosso RA, Fader CM. Hallmarks of Aging: An Autophagic Perspective. Front Endocrinol (Lausanne). 2019 Jan 9;9:790.
  • Chuang SY, Lin CH, Fang JY. Natural compounds and aging: between autophagy and inflammasome. Biomed Res Int. 2014;2014:297293.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Escobar KA, Cole NH, Mermier CM, VanDusseldorp TA. Autophagy and aging: Maintaining the proteome through exercise and caloric restriction. Aging Cell. 2019 Feb;18(1):e12876.
  • Kou X, Chen N. Resveratrol as a Natural Autophagy Regulator for Prevention and Treatment of Alzheimer’s Disease. Nutrients. 2017 Aug 24;9(9):927.
  • Madeo F, Zimmermann A, Maiuri MC, Kroemer G. Essential role for autophagy in life span extension. J Clin Invest. 2015 Jan;125(1):85-93. doi: 10.1172/JCI73946. Epub 2015 Jan 2. PMID: 25654554; PMCID: PMC4382258.
  • Sigrist SJ, Carmona-Gutierrez D, Gupta VK, Bhukel A, Mertel S, Eisenberg T, Madeo F. Spermidine-triggered autophagy ameliorates memory during aging. Autophagy. 2014 Jan;10(1):178-9. doi: 10.4161/auto.26918. Epub 2013 Nov 15.
  • Varghese N, Werner S, Grimm A, Eckert A. Dietary Mitophagy Enhancer: A Strategy for Healthy Brain Aging? Antioxidants (Basel). 2020 Sep 29;9(10):932.
  • Yessenkyzy A, Saliev T, Zhanaliyeva M, Masoud AR, Umbayev B, Sergazy S, Krivykh E, Gulyayev A, Nurgozhin T. Polyphenols as Caloric-Restriction Mimetics and Autophagy Inducers in Aging Research. Nutrients. 2020 May 8;12(5):1344.

Jouer avec vos petits-enfants, voyager à 90 ans, continuer à profiter de la vie; n’est-ce pas ce que tout le monde souhaite ? Garder nos capacités pour une longévité en santé est un objectif extrêmement important. Sachez que de nouveaux mécanismes cellulaires reliés au vieillissement primaire viennent de donner un nouvel espoir afin de faciliter cette longévité à profiter de la vie.

Au milieu des années 2000, il fut possible de partir à la recherche de molécules qui pourraient influencer ces processus de vieillissement cellulaire. Certaines molécules naturelles sont capables de ralentir le vieillissement primaire. Elles étaient initialement nommées « mimétismes de la restriction calorique ».

Nous appelons maintenant ces molécules des agents gérosuppresseur; du grec « géro » qui veut dire vieillissement et « suppresseur » pour le ralentissement du processus. Ce terme représente mieux l’objectif poursuivi. Les mimétismes de la restriction calorique ne visaient pas à réduire l’apport calorique, mais à reproduire les bénéfices par le ralentissement du vieillissement primaire. C’est ce que d’autres chercheurs ont qualifié « d’ultime médecine préventive ».

En 2013, un groupe de recherche espagnol utilisa ce terme pour catégoriser les multiples bénéfices santé des polyphénols d’olives en les reliant aux processus du vieillissement. Un second article, d’un autre groupe de recherche, est venu confirmer cette affirmation en 2019 par une revue de littérature très complète (194 références) qui résume à la fois les mécanismes cellulaires, les modèles animaux et les études cliniques réalisées.

VitoliMD Bien vieillir a été spécifiquement développé pour agir sur le vieillissement. Nous avons ajouté le resvératrol aux polyphénols d’olives exclusifs du Complexe ProvitolMD pour tenir compte d’une découverte importante réalisée avec l’Université Concordia. Le resvératrol est un modulateur des protéines responsables de la réparation cellulaire : les sirtuines. Un article scientifique récent fait état de 244 études cliniques publiées sur cette molécule et 27 autres toujours en cours lors de sa publication en 2019.

Ainsi, VitoliMD Bien vieillir est un produit commercialisé pour vous aider à garder vos capacités le plus longtemps possible. Il est autorisé pour la vente par Santé Canada avec le numéro de NPN800633775 et l’allégation « Fournit des antioxydants ».

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • Je prends les produits Vitoli Articulations et Vitoli Bien Vieillir pour la fibromyalgie et je suis une proche aidante pour ma mère de 91 ans. Elle est en bonne forme et elle n’a pas de maladie grave, juste son ostéoporose. Malgré ça, évidemment à cause de son âge, elle avait toujours de petites douleurs par-ci, par-là que je faisais disparaître avec des crèmes en vente en pharmacie. J’ai commencé, il y a un mois, à lui donner Vitoli Articulations et Vitoli Bien Vieillir, et le soir Vitoli Sommeil pour dormir. Aujourd’hui, je lui ai demandé: « Maman as-tu encore des douleurs au dos et à tes jambes comme avant ? Il me semble que tu ne me demandes plus de te frotter avec la crème? » et elle m’a dit : « C’est vrai !! Je n’en ai plus. », alors merci Vitoli. Elle dort plus longtemps et plus profondément, et elle n’a vraiment plus de douleurs, donc plus besoin des crèmes. Ma mère ne se rappelait jamais ses rêves, et maintenant oui. Sa mémoire onirique s’est améliorée. Sa qualité de vie s’est améliorée pour beaucoup. Merci infiniment pour vos bons produits. Je suis fan numéro 1! Marisol Robles, 56 ans, St-Hyppolite.
  • Super ! Antioxydants provenant du resvératrol et d’olives, de grande qualité pharmaceutique, créer par un docteur en biologie ayant étudié le vieillissement ici au Québec, auteur du livre vivre jeune plus longtemps, merci Éric Simard, depuis 2 semaines je prends 1 capsule le matin et je constate déjà les bienfaits de Vitoli Bien Vieillir! Je me sens moins angoissée, plus d’énergie moins de fatigue durant la journée. Vitoli Sommeil est aussi très bien, pas de somnolence au matin avec 1 comprimé. J’en prends au besoin seulement. Sylvie, 59 ans, Vaudreuil.
  • Moi, ça fait plus de huit ans que je souffre de douleurs aux épaules et à un genou. J’ai essayé du collagène d’une autre compagnie, en plus de certains minéraux, et le résultat n’a pas été très encourageant !?? Lorsque j’ai vu votre pub sur Facebook et tous les témoignages encourageants, j’ai décidé, depuis le 30 décembre, de prendre Vitoli Articulations, Vitoli Bien vieillir et Vitoli Sommeil. Le résultat m’a vraiment encouragé, après une semaine déjà il y avait moins de douleur. Après trois semaines, j’évalue 50% moins de douleurs, j’ai un meilleur sommeil, j’ai recommencé à faire des rêves, choses que je n’avais plus, et j’ai recommencé à faire mes exercices !! J’ai enfin mis la main sur de supers produits qui donnent vraiment des résultats !!! Merci Vitoli !! Céline Séguin, 62 ans, Gatineau.
  • J’utilise Vitoli et j’adore. C’est très efficace. Merci à vous! Je prends Bien Vieillir, Sommeil, Stress et Anxiété. Je vais aller chercher Immunité et Articulations. Merci encore! Pierrette Smith, 66 ans, Lanaudière.

Comme c’est le cas pour ces personnes, nous conseillons de prendre VitoliMD Bien vieillir tous les jours et de compléter par le ou les produits les plus importants pour votre état de santé. Il y a 12 produits Vitoli, fabriqués au Québec selon les plus hauts standards de qualité, et il n’y a pas de problème à utiliser plusieurs produits. Bien qu’ils contiennent tous les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif, cela permet simplement d’augmenter leurs effets bénéfiques. Il n’est pas possible de consommer trop de polyphénols d’olives.

 

Autres textes proposés :

 

 

Références :

  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Galiniak S, Aebisher D, Bartusik-Aebisher D. Health benefits of resveratrol administration. Acta Biochim Pol. 2019 Feb 28;66(1):13-21. doi: 10.18388/abp.2018_2749.
  • Kaeberlein, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science, 2015 Dec 4 ;350(6265) :1191-3.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Mikhail V. Blagosklonny, 2013. Big mice die young but large animals live longer. AGING, Avril 2013, Vol. 5 No 4.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Singh AP, Singh R, Verma SS, Rai V, Kaschula CH, Maiti P, Gupta SC. Health benefits of resveratrol: Evidence from clinical studies. Med Res Rev. 2019 Sep;39(5):1851-1891. doi: 10.1002/med.21565. Epub 2019 Feb 11. PMID: 30741437.

Jouer avec vos petits-enfants, voyager à 90 ans, continuer à profiter de la vie; n’est-ce pas ce que tout le monde souhaite ? Garder nos capacités pour une longévité en santé est un objectif extrêmement important. Sachez que de nouveaux mécanismes cellulaires reliés au vieillissement primaire viennent de donner un nouvel espoir afin de faciliter cette longévité à profiter de la vie.

Au milieu des années 2000, il fut possible de partir à la recherche de molécules qui pourraient influencer ces processus de vieillissement cellulaire. Certaines molécules naturelles sont capables de ralentir le vieillissement primaire. Elles étaient initialement nommées « mimétismes de la restriction calorique ».

Nous appelons maintenant ces molécules des agents gérosuppresseur; du grec « géro » qui veut dire vieillissement et « suppresseur » pour le ralentissement du processus. Ce terme représente mieux l’objectif poursuivi. Les mimétismes de la restriction calorique ne visaient pas à réduire l’apport calorique, mais à reproduire les bénéfices par le ralentissement du vieillissement primaire. C’est ce que d’autres chercheurs ont qualifié « d’ultime médecine préventive ».

En 2013, un groupe de recherche espagnol utilisa ce terme pour catégoriser les multiples bénéfices santé des polyphénols d’olives en les reliant aux processus du vieillissement. Un second article, d’un autre groupe de recherche, est venu confirmer cette affirmation en 2019 par une revue de littérature très complète (194 références) qui résume à la fois les mécanismes cellulaires, les modèles animaux et les études cliniques réalisées.

VitoliMD Bien vieillir a été spécifiquement développé pour agir sur le vieillissement. Nous avons ajouté le resvératrol aux polyphénols d’olives exclusifs du Complexe ProvitolMD pour tenir compte d’une découverte importante réalisée avec l’Université Concordia. Le resvératrol est un modulateur des protéines responsables de la réparation cellulaire : les sirtuines. Un article scientifique récent fait état de 244 études cliniques publiées sur cette molécule et 27 autres toujours en cours lors de sa publication en 2019.

Ainsi, VitoliMD Bien vieillir est un produit commercialisé pour vous aider à garder vos capacités le plus longtemps possible. Il est autorisé pour la vente par Santé Canada avec le numéro de NPN800633775 et l’allégation « Fournit des antioxydants ».

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • Je prends les produits Vitoli Articulations et Vitoli Bien Vieillir pour la fibromyalgie et je suis une proche aidante pour ma mère de 91 ans. Elle est en bonne forme et elle n’a pas de maladie grave, juste son ostéoporose. Malgré ça, évidemment à cause de son âge, elle avait toujours de petites douleurs par-ci, par-là que je faisais disparaître avec des crèmes en vente en pharmacie. J’ai commencé, il y a un mois, à lui donner Vitoli Articulations et Vitoli Bien Vieillir, et le soir Vitoli Sommeil pour dormir. Aujourd’hui, je lui ai demandé: « Maman as-tu encore des douleurs au dos et à tes jambes comme avant ? Il me semble que tu ne me demandes plus de te frotter avec la crème? » et elle m’a dit : « C’est vrai !! Je n’en ai plus. », alors merci Vitoli. Elle dort plus longtemps et plus profondément, et elle n’a vraiment plus de douleurs, donc plus besoin des crèmes. Ma mère ne se rappelait jamais ses rêves, et maintenant oui. Sa mémoire onirique s’est améliorée. Sa qualité de vie s’est améliorée pour beaucoup. Merci infiniment pour vos bons produits. Je suis fan numéro 1! Marisol Robles, 56 ans, St-Hyppolite.
  • Super ! Antioxydants provenant du resvératrol et d’olives, de grande qualité pharmaceutique, créer par un docteur en biologie ayant étudié le vieillissement ici au Québec, auteur du livre vivre jeune plus longtemps, merci Éric Simard, depuis 2 semaines je prends 1 capsule le matin et je constate déjà les bienfaits de Vitoli Bien Vieillir! Je me sens moins angoissée, plus d’énergie moins de fatigue durant la journée. Vitoli Sommeil est aussi très bien, pas de somnolence au matin avec 1 comprimé. J’en prends au besoin seulement. Sylvie, 59 ans, Vaudreuil.
  • Moi, ça fait plus de huit ans que je souffre de douleurs aux épaules et à un genou. J’ai essayé du collagène d’une autre compagnie, en plus de certains minéraux, et le résultat n’a pas été très encourageant !?? Lorsque j’ai vu votre pub sur Facebook et tous les témoignages encourageants, j’ai décidé, depuis le 30 décembre, de prendre Vitoli Articulations, Vitoli Bien vieillir et Vitoli Sommeil. Le résultat m’a vraiment encouragé, après une semaine déjà il y avait moins de douleur. Après trois semaines, j’évalue 50% moins de douleurs, j’ai un meilleur sommeil, j’ai recommencé à faire des rêves, choses que je n’avais plus, et j’ai recommencé à faire mes exercices !! J’ai enfin mis la main sur de supers produits qui donnent vraiment des résultats !!! Merci Vitoli !! Céline Séguin, 62 ans, Gatineau.
  • J’utilise Vitoli et j’adore. C’est très efficace. Merci à vous! Je prends Bien Vieillir, Sommeil, Stress et Anxiété. Je vais aller chercher Immunité et Articulations. Merci encore! Pierrette Smith, 66 ans, Lanaudière.

Comme c’est le cas pour ces personnes, nous conseillons de prendre VitoliMD Bien vieillir tous les jours et de compléter par le ou les produits les plus importants pour votre état de santé. Il y a 12 produits Vitoli, fabriqués au Québec selon les plus hauts standards de qualité, et il n’y a pas de problème à utiliser plusieurs produits. Bien qu’ils contiennent tous les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif, cela permet simplement d’augmenter leurs effets bénéfiques. Il n’est pas possible de consommer trop de polyphénols d’olives.

 

Autres textes proposés :

 

 

Références :

  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Galiniak S, Aebisher D, Bartusik-Aebisher D. Health benefits of resveratrol administration. Acta Biochim Pol. 2019 Feb 28;66(1):13-21. doi: 10.18388/abp.2018_2749.
  • Kaeberlein, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science, 2015 Dec 4 ;350(6265) :1191-3.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Mikhail V. Blagosklonny, 2013. Big mice die young but large animals live longer. AGING, Avril 2013, Vol. 5 No 4.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Singh AP, Singh R, Verma SS, Rai V, Kaschula CH, Maiti P, Gupta SC. Health benefits of resveratrol: Evidence from clinical studies. Med Res Rev. 2019 Sep;39(5):1851-1891. doi: 10.1002/med.21565. Epub 2019 Feb 11. PMID: 30741437.

Saviez-vous que les problèmes de mémoire et la santé cognitive sont les préoccupations numéro 1 des gens vieillissants? Ils arrivent même avant le cancer et les maladies cardiovasculaires qui sont pourtant les causes de décès les plus importantes. Il est vrai qu’il est plutôt difficile de profiter de la vie sans nos capacités cognitives.

Au niveau des suppléments, outre les carences potentielles de certaines vitamines et certains minéraux, le Ginkgo biloba demeure l’extrait naturel le plus étudié pour ses effets préventifs. Dans mon premier livre (Vivre jeune plus longtemps), je présentais le Ginkgo biloba comme un des ingrédients importants à considérer pour une longévité en santé. Je ne pouvais pas encore mentionner à l’époque que nous y avions aussi découvert de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire, ce que l’on appelle maintenant des agents gérosuppresseurs, durant nos recherches avec l’Université Concordia. Ces découvertes sont maintenant publiées dans une revue scientifique à fort niveau d’impact en recherche fondamentale sur le vieillissement primaire et des brevets ont été déposés.

Sans entrer dans les détails, il est évident que les agents gérosuppresseurs que nous avons identifiés dans le Ginkgo biloba ont un effet sur les mécanismes du vieillissement primaire et ces effets pourraient, du moins en partie, expliquer les nombreux bénéfices de cette plante utilisée en médecine traditionnelle chinoise depuis des centaines d’années.

En plus d’un extrait de Ginkgo biloba de grande qualité (50 :1 à double standardisation) à 200 mg par dose journalière, VitoliMD Mémoire et santé cognitive contient aussi :

  • les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif (50 mg)
  • de la vitamine D (1000 UI)
  • de la vitamine B12 (400 ug) et
  • de l’acide folique (400 ug)

Notre objectif était d’en faire le produit le plus complet et le plus efficace sur le marché pour la santé cognitive. Il est important de se référer aux usages reconnus pour ce produit. Santé Canada reconnaît cinq allégations santé pour VitoliMD Mémoire et santé cognitive.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • Mon conjoint a la maladie de démence de Lewy qui a été déclaré en janvier 2019. Il prend de la médication depuis juillet. Après la pose d’un pacemaker pour régulariser son cœur, la prise de médication à 5 mg pendant 1 mois pour ensuite augmenter à 10 mg, ça ne fonctionnait pas du tout et j’ai entendu parler de Vitoli. J’ai demandé au pharmacien si mon conjoint pouvait le prendre. Le pharmacien a vérifié et tout allait. Mon conjoint en a donc pris pendant 1 mois et il m’a confirmé qu’il se sentait mieux et plus alerte. On en a repris, mais nous en avons manqué pendant 2 semaines. La différence était flagrante même les gens de notre entourage m’en ont parlé. J’en ai retrouvé et 2 jours plus tard, il était 50% plus allumé. C’est vraiment très bon que vous puissiez aider les gens! Colette Roy, 60 ans, Jonquière.
  • J’ai découvert vos produits récemment et je vous avoue qu’ayant essayé beaucoup d’autres produits, en partie naturels et autres (comme des infiltrations dues à mes sept hernies discales et mon arthrose facettaire) j’étais un peu sceptique! Je suis très heureuse d’avoir trouvé le produit Vitoli Mémoire et Santé cognitive. Une autre belle découverte! Je commandais un produit d’Europe, mais pour moi, vos produits sont nettement supérieurs! Merci! Minda Dantas, 52 ans, Drummondville.
  • On dirait qu’il faut que j’en manque pour réaliser le bien que ça me fait … Ça fait 3 semaines que je ne prends plus de Vitoli Mémoire et Santé cognitive et me revoilà comme dans une petite brume, oubliant toutes sortes de choses et je me suis mise à faire à nouveau de l’angoisse et à me trouver incompétente à conduire mon auto. Ce n’est pas facile vieillir 😉, mais vive Vitoli! Nicole Dumoulin, 66 ans, Tremblant.
  • Voici des nouvelles telles que demandé sur Vitoli Mémoire et Santé cognitive. J’en prends maintenant depuis 2 semaines et je remarque une bonne amélioration au niveau de la mémoire; je cherche beaucoup moins mes mots et me souviens des noms plus facilement qu’avant. Aussi je remarque que ma vision s’est améliorée de 50% après mon AVC de mon nerf optique gauche, confirmé par mon ophtalmologiste le 14 mai 2020. Je prenais déjà Vitoli Sommeil et Vitoli Articulations. Je suis satisfait des résultats! C’est avec plaisir que je recommande ces produits qui sont d’excellente qualité et qui fonctionnent très bien. Merci beaucoup Vitoli. Alain Sr. Huot, 70 ans, Ville LaSalle.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Mémoire et Sante Cognitive :

  • Aide à améliorer les fonctions cognitives chez l’adulte.
  • Aide à améliorer la mémoire chez l’adulte.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine B12.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine D.
  • Fournit des antioxydants.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Amieva et al, 2013. Ginkgo biloba extract and long-term cognitive decline: a 20-year follow-up population-based study. PLoS One. 8(1):e52755.
  • Brondino et al, 2013. A Systematic Review and Meta-Analysis of Ginkgo biloba in Neuropsychiatric Disorders: From Ancient Tradition to Modern-Day Medicine. Evid Based Complement Alternat Med. 2013:915691.
  • Franke et al, 2014. The use of Ginkgo biloba in healthy elderly. Age (Dordr). Feb;36(1):435-44.
  • Jiang et al, 2013. Ginkgo biloba extract for dementia: a systematic review. Shanghai Arch Psychiatry. Feb;25(1):10-21.
  • Kennedy, D.O., Scholey, A.B., Wesnes, K.A. 2000. The dose-dependent cognitive effects of acute administration of Ginkgo biloba to healthy young volunteers. Psychopharmacology (Berl). Sep;151(4):416-23.
  • Le Bars et al, 1997. A placébo-controlled, double-blind, randomized trial of an extract of Ginkgo biloba for dementia. (North America EGb Study Group). JAMA. 278:1327-32.
  • Sarkar et al, 2020. Therapeutic promises of Ginkgolide A: A literature-based review. Biomed Pharmacother. 2020 Dec;132:110908.

Saviez-vous que les problèmes de mémoire et la santé cognitive sont les préoccupations numéro 1 des gens vieillissants? Ils arrivent même avant le cancer et les maladies cardiovasculaires qui sont pourtant les causes de décès les plus importantes. Il est vrai qu’il est plutôt difficile de profiter de la vie sans nos capacités cognitives.

Au niveau des suppléments, outre les carences potentielles de certaines vitamines et certains minéraux, le Ginkgo biloba demeure l’extrait naturel le plus étudié pour ses effets préventifs. Dans mon premier livre (Vivre jeune plus longtemps), je présentais le Ginkgo biloba comme un des ingrédients importants à considérer pour une longévité en santé. Je ne pouvais pas encore mentionner à l’époque que nous y avions aussi découvert de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire, ce que l’on appelle maintenant des agents gérosuppresseurs, durant nos recherches avec l’Université Concordia. Ces découvertes sont maintenant publiées dans une revue scientifique à fort niveau d’impact en recherche fondamentale sur le vieillissement primaire et des brevets ont été déposés.

Sans entrer dans les détails, il est évident que les agents gérosuppresseurs que nous avons identifiés dans le Ginkgo biloba ont un effet sur les mécanismes du vieillissement primaire et ces effets pourraient, du moins en partie, expliquer les nombreux bénéfices de cette plante utilisée en médecine traditionnelle chinoise depuis des centaines d’années.

En plus d’un extrait de Ginkgo biloba de grande qualité (50 :1 à double standardisation) à 200 mg par dose journalière, VitoliMD Mémoire et santé cognitive contient aussi :

  • les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif (50 mg)
  • de la vitamine D (1000 UI)
  • de la vitamine B12 (400 ug) et
  • de l’acide folique (400 ug)

Notre objectif était d’en faire le produit le plus complet et le plus efficace sur le marché pour la santé cognitive. Il est important de se référer aux usages reconnus pour ce produit. Santé Canada reconnaît cinq allégations santé pour VitoliMD Mémoire et santé cognitive.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • Mon conjoint a la maladie de démence de Lewy qui a été déclaré en janvier 2019. Il prend de la médication depuis juillet. Après la pose d’un pacemaker pour régulariser son cœur, la prise de médication à 5 mg pendant 1 mois pour ensuite augmenter à 10 mg, ça ne fonctionnait pas du tout et j’ai entendu parler de Vitoli. J’ai demandé au pharmacien si mon conjoint pouvait le prendre. Le pharmacien a vérifié et tout allait. Mon conjoint en a donc pris pendant 1 mois et il m’a confirmé qu’il se sentait mieux et plus alerte. On en a repris, mais nous en avons manqué pendant 2 semaines. La différence était flagrante même les gens de notre entourage m’en ont parlé. J’en ai retrouvé et 2 jours plus tard, il était 50% plus allumé. C’est vraiment très bon que vous puissiez aider les gens! Colette Roy, 60 ans, Jonquière.
  • J’ai découvert vos produits récemment et je vous avoue qu’ayant essayé beaucoup d’autres produits, en partie naturels et autres (comme des infiltrations dues à mes sept hernies discales et mon arthrose facettaire) j’étais un peu sceptique! Je suis très heureuse d’avoir trouvé le produit Vitoli Mémoire et Santé cognitive. Une autre belle découverte! Je commandais un produit d’Europe, mais pour moi, vos produits sont nettement supérieurs! Merci! Minda Dantas, 52 ans, Drummondville.
  • On dirait qu’il faut que j’en manque pour réaliser le bien que ça me fait … Ça fait 3 semaines que je ne prends plus de Vitoli Mémoire et Santé cognitive et me revoilà comme dans une petite brume, oubliant toutes sortes de choses et je me suis mise à faire à nouveau de l’angoisse et à me trouver incompétente à conduire mon auto. Ce n’est pas facile vieillir 😉, mais vive Vitoli! Nicole Dumoulin, 66 ans, Tremblant.
  • Voici des nouvelles telles que demandé sur Vitoli Mémoire et Santé cognitive. J’en prends maintenant depuis 2 semaines et je remarque une bonne amélioration au niveau de la mémoire; je cherche beaucoup moins mes mots et me souviens des noms plus facilement qu’avant. Aussi je remarque que ma vision s’est améliorée de 50% après mon AVC de mon nerf optique gauche, confirmé par mon ophtalmologiste le 14 mai 2020. Je prenais déjà Vitoli Sommeil et Vitoli Articulations. Je suis satisfait des résultats! C’est avec plaisir que je recommande ces produits qui sont d’excellente qualité et qui fonctionnent très bien. Merci beaucoup Vitoli. Alain Sr. Huot, 70 ans, Ville LaSalle.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Mémoire et Sante Cognitive :

  • Aide à améliorer les fonctions cognitives chez l’adulte.
  • Aide à améliorer la mémoire chez l’adulte.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine B12.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine D.
  • Fournit des antioxydants.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Amieva et al, 2013. Ginkgo biloba extract and long-term cognitive decline: a 20-year follow-up population-based study. PLoS One. 8(1):e52755.
  • Brondino et al, 2013. A Systematic Review and Meta-Analysis of Ginkgo biloba in Neuropsychiatric Disorders: From Ancient Tradition to Modern-Day Medicine. Evid Based Complement Alternat Med. 2013:915691.
  • Franke et al, 2014. The use of Ginkgo biloba in healthy elderly. Age (Dordr). Feb;36(1):435-44.
  • Jiang et al, 2013. Ginkgo biloba extract for dementia: a systematic review. Shanghai Arch Psychiatry. Feb;25(1):10-21.
  • Kennedy, D.O., Scholey, A.B., Wesnes, K.A. 2000. The dose-dependent cognitive effects of acute administration of Ginkgo biloba to healthy young volunteers. Psychopharmacology (Berl). Sep;151(4):416-23.
  • Le Bars et al, 1997. A placébo-controlled, double-blind, randomized trial of an extract of Ginkgo biloba for dementia. (North America EGb Study Group). JAMA. 278:1327-32.
  • Sarkar et al, 2020. Therapeutic promises of Ginkgolide A: A literature-based review. Biomed Pharmacother. 2020 Dec;132:110908.

Dans mon premier livre (Vivre jeune plus longtemps), je présentais le ginkgo biloba comme un des ingrédients importants à considérer pour une longévité en santé. Je ne pouvais encore mentionner à l’époque que nous y avions aussi découvert de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire durant nos recherches avec l’Université Concordia. Ces découvertes sont maintenant publiées dans une revue scientifique à fort niveau d’impact en recherche fondamentale sur le vieillissement primaire et des brevets ont été déposés. Je pourrai donc faire le lien entre nos recherches, les bénéfices santé bien démontrés du Ginkgo biloba et sa pertinence dans un contexte de vieillissement.

Parlons de qualité avant tout

Lorsque l’on parle des bénéfices santé des plantes et extraits de plante, il est toujours très important de parler de la qualité de la matière première, surtout dans le cas du Ginkgo biloba. Il est considéré comme l’ingrédient le plus contrefait, présentant les plus hauts taux d’adultération sur le marché. Il peut s’agir de l’ajout de substances externes, de présence de contaminants, de l’usage de la mauvaise plante ou encore, de la mauvaise partie de la plante. Souvent, même le fabricant n’est pas au courant de la présence d’un ingrédient adultéré. Plusieurs études scientifiques ont démontré des irrégularités dans la concentration des extraits standardisés commercialisés. Par exemple, une analyse rapporte que sur 29 extraits testés, seulement quatre contenaient exactement les doses mentionnées (25 étaient erronés; 86%).

Pour le Ginkgo biloba, les principes actifs sont extraits à partir de la feuille. Il s’agit de polyphénols du groupe des flavones glycosides, des terpènes lactones et proanthocyanidines. Les plus abondants seraient les flavones glycosides, dont la quercétine et la catéchine. Les terpènes lactones contiennent des molécules uniques au ginkgo biloba, nommées ginkolides. Les terpénoïdes, flavonoïdes et anthocyanidines sont connus pour être les éléments actifs de cette plante. Les extraits de qualité sont standardisés à raison de 24 % de flavonoïde et de 6 % de terpénoïdes.

Les problèmes de l’adultération sont très complexes. Par exemple, une des flavones du ginkgo biloba est la rutine. La source de rutine la moins chère sur le marché est le sarrasin (Fagopyrum esculentum M). Un producteur d’extraits peut ainsi ajouter suffisamment d’extraits de sarrasin à son produit pour obtenir 24 % de flavonoïdes. Est-ce que ce produit aura les mêmes propriétés que le ginkgo biloba ? Probablement pas. Le profil obtenu par l’analyse au HPLC (chromatographie en phase liquide à haute performance) sera pratiquement le même! Les isoflavones de soya peuvent aussi être utilisées pour tromper cette standardisation. La grande variation de composition et de qualité des extraits pourrait aussi expliquer la variabilité des résultats cliniques rapportée dans la littérature.

Par exemple, plusieurs méta-analyses ont conclu à l’inefficacité des extraits de ginkgo biloba pour les acouphènes. Pourtant, une méta-analyse, publiée en 2011, concluait qu’il y a un effet significatif évident pour l’acouphène. Il s’agit d’extraits standardisés de ginkgo biloba. L’étude souligne spécifiquement l’efficacité de l’extrait EGb 761®. L’auteur mentionne que les deux facteurs importants sont la qualité des études considérées et la qualité des extraits. Les extraits ne sont pas tous équivalents. Un autre exemple, si la prise d’un produit de ginkgo biloba entraîne des réactions cutanées comme des urticaires (rash) ou des maux de tête, ce produit contient probablement de l’acide ginkgolique et est donc de mauvaise qualité. Ne le consommez plus.

D’hier à aujourd’hui

Le ginkgo biloba est un grand arbre qualifié de fossile vivant, car il est le dernier représentant inchangé d’une famille d’arbres qui s’est éteinte il y a plus de 300 millions d’années. Les dinosaures ont croisé les ginkgoacées. Il peut vivre plus de 1 000 ans et atteindre 40 mètres de hauteur. On utilise la feuille principalement pour ses vertus antioxydantes, neuroprotectrices et vasodilatatrices. Le ginkgo biloba est utilisé en médecine traditionnelle depuis des siècles. Il s’agit d’une des plantes les plus utilisées pour son usage médicinal à travers le monde. Une étude réalisée en Allemagne auprès de gens de 60 à 94 ans rapporte que 66 % des répondants consomment des suppléments alimentaires. Pour le ginkgo biloba, 57 % des utilisateurs confirment avoir eu la recommandation de l’utiliser de leur médecin.

Lorsqu’on considère les médecins et pharmaciens, ils représentent 73 % des raisons de consommation chez les gens âgés en Allemagne. De toute évidence, il s’agit d’une confirmation très claire des perceptions positives du corps médical allemand vis-à-vis de l’usage du ginkgo biloba. Le gouvernement allemand reconnaît l’usage du ginkgo biloba pour :

  • Les pertes de mémoire et de concentration, les états dépressifs, l’acouphène, les étourdissements et les maux de tête associés au syndrome organique cérébral et toutes les formes de démence;
  • L’amélioration de la circulation périphérique dans les syndromes vasculaires occlusifs, dont la claudication intermittente;
  • Les vertiges et l’acouphène d’origine vasculaire.

Contre la démence

Une étude (2013) a comparé l’utilisation du ginkgo biloba à celle du piracétam, médicament sous prescription aux États-Unis pour la démence et les troubles cognitifs. Il s’agit d’une étude de suivi, sur une période de 20 ans, durant laquelle les capacités cognitives de 3 612 personnes de 65 ans et plus ont été évaluées.

Cette étude a démontré une amélioration des capacités cognitives des gens prenant un supplément de ginkgo biloba standardisé (le EGb 761®), alors que les patients prenant le piracétam n’ont eu aucune amélioration, mais une détérioration. Il ne faut toutefois pas remettre en question l’utilisation des médicaments de notre médecine moderne, mais plutôt savoir que certaines alternatives peuvent être tout aussi valables si elles sont appuyées par une science de qualité. La principale utilisation du ginkgo biloba, très bien soutenue cliniquement, concerne la mémoire et la prévention du déclin cognitif ou de la démence.

Une grande quantité d’études

Le ginkgo biloba demeure le produit naturel le plus étudié pour ses effets préventifs sur la démence. Une étude a relevé plus de 1 142 études scientifiques sur le ginkgo biloba. En ne considérant que les études cliniques de plus haute qualité (neuf études totalisant 2 578 patients), les auteurs concluent que les extraits de ginkgo biloba sont supérieurs au placébo pour la prévention du déclin cognitif et la conservation des capacités de tous les jours. Ces résultats sont significatifs seulement pour les plus jeunes participants (dont l’âge moyen est inférieur à 75 ans). Ce dernier point souligne probablement que pour prévenir, il faut agir assez tôt, mais qu’à 75 ans, il n’est pas trop tard. Il est aussi intéressant de mentionner que ces études durent habituellement six mois. Donc, une période de six mois est déjà suffisante pour voir une amélioration des capacités cognitives.

Mécanismes d’action

Concernant les voies métaboliques du vieillissement, les extraits standardisés de ginkgo biloba ont démontré des effets positifs chez la levure, le nématode et les neurones humains en culture. Il y aurait une augmentation des défenses contre l’oxydation et une augmentation de la capacité de réparation de l’ADN.

Chez le nématode, cet effet bénéfique s’est traduit par une augmentation de 8 % de la durée de vie et une augmentation de la résistance aux stress thermique et oxydatif de 33 % et 25 % respectivement. Un flavonoïde purifié à partir de l’extrait de ginkgo biloba, le tamarixetine, augmente la durée de vie des nématodes de 25 %.

Il fut aussi démontré que les extraits de ginkgo biloba améliorent la production d’énergie par nos mitochondries. Il s’agit d’un des plus importants aspects pouvant réduire les effets négatifs du vieillissement.

Doses effectives

Les recherches cliniques sérieuses sont effectuées avec des extraits standardisés : 120 à 360 mg d’un extrait (ratio moyen 50:1; c.-à-d. 50 fois plus concentré que la plante originale), titré à 24 % flavonoïdes et 6 % terpénoïdes. Nous devrions viser une dose moyenne de 200 mg par jour. Malheureusement, même les produits standardisés ne contiennent souvent pas les doses mentionnées ou les bonnes molécules. Il est important d’acheter d’une entreprise sérieuse. Attention aux produits ne contenant que des feuilles pulvérisées : la dose devrait alors atteindre environ 10 000 mg par jour !

Indications

Pour les troubles de circulation périphérique (ex.: syndrome de Raynaud), les problèmes de mémoire et pour favoriser une meilleure concentration, surtout chez les personnes vieillissantes. Peut diminuer les vertiges et les altérations de l’ouïe dues à une mauvaise circulation ou à l’artériosclérose. Les altérations de l’ouïe incluent les acouphènes, ces bruits divers que notre oreille perçoit, avec ou sans la présence réelle de bruits.

Une étude de bonne qualité a démontré une efficacité contre les troubles anxieux et des mécanismes d’action sont connus. Utile comme adjuvant dans le traitement des migraines, des maux de tête et des jambes lourdes (insuffisance veineuse). Peut être considéré pour la dysfonction érectile et les hémorroïdes.

Les autres applications

Dans la pharmacopée chinoise, le ginkgo biloba est utilisé pour traiter l’asthme, grâce à son effet inhibiteur du facteur d’agrégation plaquettaire (PAF). L’extrait de ginkgo biloba démontre aussi des effets vasodilatateurs périphériques, antioxydants et neuroprotecteurs. Ces effets peuvent expliquer son action sur la mémoire, en particulier en présence d’artériosclérose chez les personnes âgées. Il présente aussi des effets sur la claudication intermittente, sur la démence sénile et l’Alzheimer. Notez que l’usage du ginkgo biloba ne prévient pas nécessairement l’Alzheimer.

D’un point de vue cognitif, les extraits de ginkgo biloba peuvent diminuer les concentrations plasmatiques de corticostérone, d’hormone adrénocorticotrophique, de norépinéphrine et d’épinéphrine dans différentes régions du cerveau. Le stress et l’anxiété causent une augmentation de ces substances au cerveau. Ainsi, la prise de ginkgo biloba pourrait réduire les effets néfastes du stress et de l’anxiété.

Interactions possibles avec des médicaments

Les ginkgolides ont des effets agonistes des récepteurs des facteurs d’activation plaquettaires (Platelet-activating factor (PAF)). Ces molécules PAF ont la fonction de provoquer des réactions inflammatoires et/ou l’agrégation plaquettaire (la coagulation sanguine). Cette activité biologique est reliée aux bénéfices physiologiques du Ginkgo biloba, mais elle modifie l’efficacité des médicaments anticoagulants et donc cause une interaction qui pourrait être dommageable. Bien que la dose qui pourrait être problématique ne soit pas encore clairement établie, et pourrait ne pas être atteinte par l’usage de suppléments courants, il est recommandé de s’abstenir de prendre des suppléments contenant du Gingko biloba si vous prenez des médicaments anticoagulants.

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références :

  • Amieva, H., Meillon, C., Helmer, C., Barberger-Gateau, P., Dartigues, J.F. 2013. Ginkgo biloba extract and long-term cognitive decline: a 20-year follow-up population-based study. PLoS One. 8(1):e52755.
  • Andrieu, S., Gillette, S., Amouyal, K., Nourhashemi, F., Reynish, E., Ousset, P.J., Albarede, J.L., Vellas, B., Grandjean, H. ;EPIDOS study. 2003. Association of Alzheimer’s disease onset with Ginkgo biloba and other symptomatic cognitive treatments in a population of women aged 75 years and older from the EPIDOS study. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 58(4):372-377.
  • Brondino, N., De Silvestri, A., Re, S., Lanati, N., Thiemann, P., Verna, A., Emanuele, E., Politi, P. 2013. A Systematic Review and Meta-Analysis of Ginkgo biloba in Neuropsychiatric Disorders: From Ancient Tradition to Modern-Day Medicine. Evid Based Complement Alternat 2013:915691.
  • Budec et al, 2019. Verification of authenticity of Ginkgo biloba L. leaf extract and its products present on the Croatian market by analysis of quantity and ratio of ginkgo flavone glycosides to terpene trilactones to the effect of unmasking counterfeit drug endangering patient health. Acta Clin Croat. 2019 Dec;58(4):672-692.
  • Chan, P.C., Xia, Q., Fu, P.P. 2007. Ginkgo biloba leave extract: biological, medicinal, and toxicological effects. J Environ Sci Health C Environ Carcinog Ecotoxicol Rev. 2007 Jul-Sep;25(3):211-44.
  • Duff Sloley, B., Tawfik, S.R., Sherban, K.A., Tam, Y.K. 2003. Quality Control Analyses for Ginkgo Extracts Require Analysis of Intact Flavonol Glycosides. J Food Drug Analysis. 11(2):102-7.
  • Eckert, A. 2012. Mitochondrial effects of Ginkgo biloba extract. Int Aug;24 Suppl 1:S18-20. Review.
  • Franke, A.G., Heinrich, I., Lieb, K., Fellgiebel, A. 2014. The use of Ginkgo biloba in healthy elderly. Age (Dordr). Feb;36(1):435-44.
  • Gauthier, S., Schlaefke, S. 2014. Efficacy and tolerability of Ginkgo biloba extract EGb 761® in dementia: a systematic review and metaanalysis of randomized placébo-controlled trials. Clin Interv Aging. Nov 28;9:2065-77.
  • Jiang, L., Su, L., Cui, H., Ren, J., Li, C. 2013. Ginkgo biloba extract for dementia: a systematic review. Shanghai Arch Psychiatry. Feb;25(1):10-21.
  • Kennedy, D.O., Scholey, A.B., Wesnes, K.A. 2000. The dose-dependent cognitive effects of acute administration of Ginkgo biloba to healthy young volunteers. Psychopharmacology (Berl). Sep;151(4):416-23.
  • Le Bars, P.L. Katz, M.M., Berman, N., Itil, T.M., Freedman, A.M., Schatzberg, A.F. 1997. A placébo-controlled, double-blind, randomized trial of an extract of Ginkgo biloba for dementia. (North America EGb Study Group). JAMA. 278:1327-32.
  • Marques, F., Azevedo, F., Johansson, B., Oliveira, R. 2011. Stimulation of DNA repair in Saccharomyces cerevisiae by Ginkgo biloba leaf extract. Food Chem Toxicol. Jun;49(6):1361-6.
  • Sarkar et al, 2020. Therapeutic promises of ginkgolide A: A literature-based review. Biomed Pharmacother. 2020 Dec;132:110908.
  • Soulié, C., Nicole, A., Christen, Y., Ceballos-Picot, I. 2002. The Ginkgo biloba extract EGb 761 increases viability of hnt human neurons in culture and affects the expression of genes implicated in the stress response. Cell Mol Biol (Noisy-le-grand). Sep;48(6):641-6.
  • Wu Z., Smith, J.V., Paramasivam, V., Butko, P., Khan, I., Cypser, J.R., Luo, Y. 2002. Ginkgo biloba extract EGb 761 increases stress resistance and extends life span of Caenorhabditis elegans. Cell Mol Biol (Noisyle- grand). 2002 Sep;48(6):725-31.

Dans mon premier livre (Vivre jeune plus longtemps), je présentais le ginkgo biloba comme un des ingrédients importants à considérer pour une longévité en santé. Je ne pouvais encore mentionner à l’époque que nous y avions aussi découvert de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire durant nos recherches avec l’Université Concordia. Ces découvertes sont maintenant publiées dans une revue scientifique à fort niveau d’impact en recherche fondamentale sur le vieillissement primaire et des brevets ont été déposés. Je pourrai donc faire le lien entre nos recherches, les bénéfices santé bien démontrés du Ginkgo biloba et sa pertinence dans un contexte de vieillissement.

Parlons de qualité avant tout

Lorsque l’on parle des bénéfices santé des plantes et extraits de plante, il est toujours très important de parler de la qualité de la matière première, surtout dans le cas du Ginkgo biloba. Il est considéré comme l’ingrédient le plus contrefait, présentant les plus hauts taux d’adultération sur le marché. Il peut s’agir de l’ajout de substances externes, de présence de contaminants, de l’usage de la mauvaise plante ou encore, de la mauvaise partie de la plante. Souvent, même le fabricant n’est pas au courant de la présence d’un ingrédient adultéré. Plusieurs études scientifiques ont démontré des irrégularités dans la concentration des extraits standardisés commercialisés. Par exemple, une analyse rapporte que sur 29 extraits testés, seulement quatre contenaient exactement les doses mentionnées (25 étaient erronés; 86%).

Pour le Ginkgo biloba, les principes actifs sont extraits à partir de la feuille. Il s’agit de polyphénols du groupe des flavones glycosides, des terpènes lactones et proanthocyanidines. Les plus abondants seraient les flavones glycosides, dont la quercétine et la catéchine. Les terpènes lactones contiennent des molécules uniques au ginkgo biloba, nommées ginkolides. Les terpénoïdes, flavonoïdes et anthocyanidines sont connus pour être les éléments actifs de cette plante. Les extraits de qualité sont standardisés à raison de 24 % de flavonoïde et de 6 % de terpénoïdes.

Les problèmes de l’adultération sont très complexes. Par exemple, une des flavones du ginkgo biloba est la rutine. La source de rutine la moins chère sur le marché est le sarrasin (Fagopyrum esculentum M). Un producteur d’extraits peut ainsi ajouter suffisamment d’extraits de sarrasin à son produit pour obtenir 24 % de flavonoïdes. Est-ce que ce produit aura les mêmes propriétés que le ginkgo biloba ? Probablement pas. Le profil obtenu par l’analyse au HPLC (chromatographie en phase liquide à haute performance) sera pratiquement le même! Les isoflavones de soya peuvent aussi être utilisées pour tromper cette standardisation. La grande variation de composition et de qualité des extraits pourrait aussi expliquer la variabilité des résultats cliniques rapportée dans la littérature.

Par exemple, plusieurs méta-analyses ont conclu à l’inefficacité des extraits de ginkgo biloba pour les acouphènes. Pourtant, une méta-analyse, publiée en 2011, concluait qu’il y a un effet significatif évident pour l’acouphène. Il s’agit d’extraits standardisés de ginkgo biloba. L’étude souligne spécifiquement l’efficacité de l’extrait EGb 761®. L’auteur mentionne que les deux facteurs importants sont la qualité des études considérées et la qualité des extraits. Les extraits ne sont pas tous équivalents. Un autre exemple, si la prise d’un produit de ginkgo biloba entraîne des réactions cutanées comme des urticaires (rash) ou des maux de tête, ce produit contient probablement de l’acide ginkgolique et est donc de mauvaise qualité. Ne le consommez plus.

D’hier à aujourd’hui

Le ginkgo biloba est un grand arbre qualifié de fossile vivant, car il est le dernier représentant inchangé d’une famille d’arbres qui s’est éteinte il y a plus de 300 millions d’années. Les dinosaures ont croisé les ginkgoacées. Il peut vivre plus de 1 000 ans et atteindre 40 mètres de hauteur. On utilise la feuille principalement pour ses vertus antioxydantes, neuroprotectrices et vasodilatatrices. Le ginkgo biloba est utilisé en médecine traditionnelle depuis des siècles. Il s’agit d’une des plantes les plus utilisées pour son usage médicinal à travers le monde. Une étude réalisée en Allemagne auprès de gens de 60 à 94 ans rapporte que 66 % des répondants consomment des suppléments alimentaires. Pour le ginkgo biloba, 57 % des utilisateurs confirment avoir eu la recommandation de l’utiliser de leur médecin.

Lorsqu’on considère les médecins et pharmaciens, ils représentent 73 % des raisons de consommation chez les gens âgés en Allemagne. De toute évidence, il s’agit d’une confirmation très claire des perceptions positives du corps médical allemand vis-à-vis de l’usage du ginkgo biloba. Le gouvernement allemand reconnaît l’usage du ginkgo biloba pour :

  • Les pertes de mémoire et de concentration, les états dépressifs, l’acouphène, les étourdissements et les maux de tête associés au syndrome organique cérébral et toutes les formes de démence;
  • L’amélioration de la circulation périphérique dans les syndromes vasculaires occlusifs, dont la claudication intermittente;
  • Les vertiges et l’acouphène d’origine vasculaire.

Contre la démence

Une étude (2013) a comparé l’utilisation du ginkgo biloba à celle du piracétam, médicament sous prescription aux États-Unis pour la démence et les troubles cognitifs. Il s’agit d’une étude de suivi, sur une période de 20 ans, durant laquelle les capacités cognitives de 3 612 personnes de 65 ans et plus ont été évaluées.

Cette étude a démontré une amélioration des capacités cognitives des gens prenant un supplément de ginkgo biloba standardisé (le EGb 761®), alors que les patients prenant le piracétam n’ont eu aucune amélioration, mais une détérioration. Il ne faut toutefois pas remettre en question l’utilisation des médicaments de notre médecine moderne, mais plutôt savoir que certaines alternatives peuvent être tout aussi valables si elles sont appuyées par une science de qualité. La principale utilisation du ginkgo biloba, très bien soutenue cliniquement, concerne la mémoire et la prévention du déclin cognitif ou de la démence.

Une grande quantité d’études

Le ginkgo biloba demeure le produit naturel le plus étudié pour ses effets préventifs sur la démence. Une étude a relevé plus de 1 142 études scientifiques sur le ginkgo biloba. En ne considérant que les études cliniques de plus haute qualité (neuf études totalisant 2 578 patients), les auteurs concluent que les extraits de ginkgo biloba sont supérieurs au placébo pour la prévention du déclin cognitif et la conservation des capacités de tous les jours. Ces résultats sont significatifs seulement pour les plus jeunes participants (dont l’âge moyen est inférieur à 75 ans). Ce dernier point souligne probablement que pour prévenir, il faut agir assez tôt, mais qu’à 75 ans, il n’est pas trop tard. Il est aussi intéressant de mentionner que ces études durent habituellement six mois. Donc, une période de six mois est déjà suffisante pour voir une amélioration des capacités cognitives.

Mécanismes d’action

Concernant les voies métaboliques du vieillissement, les extraits standardisés de ginkgo biloba ont démontré des effets positifs chez la levure, le nématode et les neurones humains en culture. Il y aurait une augmentation des défenses contre l’oxydation et une augmentation de la capacité de réparation de l’ADN.

Chez le nématode, cet effet bénéfique s’est traduit par une augmentation de 8 % de la durée de vie et une augmentation de la résistance aux stress thermique et oxydatif de 33 % et 25 % respectivement. Un flavonoïde purifié à partir de l’extrait de ginkgo biloba, le tamarixetine, augmente la durée de vie des nématodes de 25 %.

Il fut aussi démontré que les extraits de ginkgo biloba améliorent la production d’énergie par nos mitochondries. Il s’agit d’un des plus importants aspects pouvant réduire les effets négatifs du vieillissement.

Doses effectives

Les recherches cliniques sérieuses sont effectuées avec des extraits standardisés : 120 à 360 mg d’un extrait (ratio moyen 50:1; c.-à-d. 50 fois plus concentré que la plante originale), titré à 24 % flavonoïdes et 6 % terpénoïdes. Nous devrions viser une dose moyenne de 200 mg par jour. Malheureusement, même les produits standardisés ne contiennent souvent pas les doses mentionnées ou les bonnes molécules. Il est important d’acheter d’une entreprise sérieuse. Attention aux produits ne contenant que des feuilles pulvérisées : la dose devrait alors atteindre environ 10 000 mg par jour !

Indications

Pour les troubles de circulation périphérique (ex.: syndrome de Raynaud), les problèmes de mémoire et pour favoriser une meilleure concentration, surtout chez les personnes vieillissantes. Peut diminuer les vertiges et les altérations de l’ouïe dues à une mauvaise circulation ou à l’artériosclérose. Les altérations de l’ouïe incluent les acouphènes, ces bruits divers que notre oreille perçoit, avec ou sans la présence réelle de bruits.

Une étude de bonne qualité a démontré une efficacité contre les troubles anxieux et des mécanismes d’action sont connus. Utile comme adjuvant dans le traitement des migraines, des maux de tête et des jambes lourdes (insuffisance veineuse). Peut être considéré pour la dysfonction érectile et les hémorroïdes.

Les autres applications

Dans la pharmacopée chinoise, le ginkgo biloba est utilisé pour traiter l’asthme, grâce à son effet inhibiteur du facteur d’agrégation plaquettaire (PAF). L’extrait de ginkgo biloba démontre aussi des effets vasodilatateurs périphériques, antioxydants et neuroprotecteurs. Ces effets peuvent expliquer son action sur la mémoire, en particulier en présence d’artériosclérose chez les personnes âgées. Il présente aussi des effets sur la claudication intermittente, sur la démence sénile et l’Alzheimer. Notez que l’usage du ginkgo biloba ne prévient pas nécessairement l’Alzheimer.

D’un point de vue cognitif, les extraits de ginkgo biloba peuvent diminuer les concentrations plasmatiques de corticostérone, d’hormone adrénocorticotrophique, de norépinéphrine et d’épinéphrine dans différentes régions du cerveau. Le stress et l’anxiété causent une augmentation de ces substances au cerveau. Ainsi, la prise de ginkgo biloba pourrait réduire les effets néfastes du stress et de l’anxiété.

Interactions possibles avec des médicaments

Les ginkgolides ont des effets agonistes des récepteurs des facteurs d’activation plaquettaires (Platelet-activating factor (PAF)). Ces molécules PAF ont la fonction de provoquer des réactions inflammatoires et/ou l’agrégation plaquettaire (la coagulation sanguine). Cette activité biologique est reliée aux bénéfices physiologiques du Ginkgo biloba, mais elle modifie l’efficacité des médicaments anticoagulants et donc cause une interaction qui pourrait être dommageable. Bien que la dose qui pourrait être problématique ne soit pas encore clairement établie, et pourrait ne pas être atteinte par l’usage de suppléments courants, il est recommandé de s’abstenir de prendre des suppléments contenant du Gingko biloba si vous prenez des médicaments anticoagulants.

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références :

  • Amieva, H., Meillon, C., Helmer, C., Barberger-Gateau, P., Dartigues, J.F. 2013. Ginkgo biloba extract and long-term cognitive decline: a 20-year follow-up population-based study. PLoS One. 8(1):e52755.
  • Andrieu, S., Gillette, S., Amouyal, K., Nourhashemi, F., Reynish, E., Ousset, P.J., Albarede, J.L., Vellas, B., Grandjean, H. ;EPIDOS study. 2003. Association of Alzheimer’s disease onset with Ginkgo biloba and other symptomatic cognitive treatments in a population of women aged 75 years and older from the EPIDOS study. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 58(4):372-377.
  • Brondino, N., De Silvestri, A., Re, S., Lanati, N., Thiemann, P., Verna, A., Emanuele, E., Politi, P. 2013. A Systematic Review and Meta-Analysis of Ginkgo biloba in Neuropsychiatric Disorders: From Ancient Tradition to Modern-Day Medicine. Evid Based Complement Alternat 2013:915691.
  • Budec et al, 2019. Verification of authenticity of Ginkgo biloba L. leaf extract and its products present on the Croatian market by analysis of quantity and ratio of ginkgo flavone glycosides to terpene trilactones to the effect of unmasking counterfeit drug endangering patient health. Acta Clin Croat. 2019 Dec;58(4):672-692.
  • Chan, P.C., Xia, Q., Fu, P.P. 2007. Ginkgo biloba leave extract: biological, medicinal, and toxicological effects. J Environ Sci Health C Environ Carcinog Ecotoxicol Rev. 2007 Jul-Sep;25(3):211-44.
  • Duff Sloley, B., Tawfik, S.R., Sherban, K.A., Tam, Y.K. 2003. Quality Control Analyses for Ginkgo Extracts Require Analysis of Intact Flavonol Glycosides. J Food Drug Analysis. 11(2):102-7.
  • Eckert, A. 2012. Mitochondrial effects of Ginkgo biloba extract. Int Aug;24 Suppl 1:S18-20. Review.
  • Franke, A.G., Heinrich, I., Lieb, K., Fellgiebel, A. 2014. The use of Ginkgo biloba in healthy elderly. Age (Dordr). Feb;36(1):435-44.
  • Gauthier, S., Schlaefke, S. 2014. Efficacy and tolerability of Ginkgo biloba extract EGb 761® in dementia: a systematic review and metaanalysis of randomized placébo-controlled trials. Clin Interv Aging. Nov 28;9:2065-77.
  • Jiang, L., Su, L., Cui, H., Ren, J., Li, C. 2013. Ginkgo biloba extract for dementia: a systematic review. Shanghai Arch Psychiatry. Feb;25(1):10-21.
  • Kennedy, D.O., Scholey, A.B., Wesnes, K.A. 2000. The dose-dependent cognitive effects of acute administration of Ginkgo biloba to healthy young volunteers. Psychopharmacology (Berl). Sep;151(4):416-23.
  • Le Bars, P.L. Katz, M.M., Berman, N., Itil, T.M., Freedman, A.M., Schatzberg, A.F. 1997. A placébo-controlled, double-blind, randomized trial of an extract of Ginkgo biloba for dementia. (North America EGb Study Group). JAMA. 278:1327-32.
  • Marques, F., Azevedo, F., Johansson, B., Oliveira, R. 2011. Stimulation of DNA repair in Saccharomyces cerevisiae by Ginkgo biloba leaf extract. Food Chem Toxicol. Jun;49(6):1361-6.
  • Sarkar et al, 2020. Therapeutic promises of ginkgolide A: A literature-based review. Biomed Pharmacother. 2020 Dec;132:110908.
  • Soulié, C., Nicole, A., Christen, Y., Ceballos-Picot, I. 2002. The Ginkgo biloba extract EGb 761 increases viability of hnt human neurons in culture and affects the expression of genes implicated in the stress response. Cell Mol Biol (Noisy-le-grand). Sep;48(6):641-6.
  • Wu Z., Smith, J.V., Paramasivam, V., Butko, P., Khan, I., Cypser, J.R., Luo, Y. 2002. Ginkgo biloba extract EGb 761 increases stress resistance and extends life span of Caenorhabditis elegans. Cell Mol Biol (Noisyle- grand). 2002 Sep;48(6):725-31.

Nous avons développé les produits Vitoli dans le but d’offrir des produits plus efficaces pour des facettes précises associées à la longévité en santé.

VitoliMD Stress et anxiété contient de la L-théanine (une molécule anxiolytique identifiée à partir du thé vert), des extraits de grande qualité de valériane et le Complexe ProvitolMD exclusif (antioxydants puissants; polyphénols d’olives). Il peut être utilisé durant le jour pour réduire l’anxiété ou durant la nuit pour aider à dormir. Bien qu’il soit important de toujours faire attention aux risques de somnolence, VitoliMD Stress et anxiété ne devrait pas causer de somnolence si vous dormez bien.

Spécifiquement pour la valériane, une analyse systématique, incluant deux méta-analyses, fut publiée en 2020 par Shinjyo et ses collaborateurs. Ils ont relevé 60 études, dont 49 études cliniques randomisées et 8 études observationnelles spécifiquement sur le sommeil et l’anxiété (6894 personnes). Il va sans dire que d’affirmer qu’il n’y a pas d’étude dans le domaine des produits de santé naturels peut démontrer un certain manque de connaissances sur le sujet ainsi qu’une mauvaise opinion du domaine qui peut conclure en de fausses affirmations.

Il est à noter que les médicaments anxiolytiques et les somnifères chimiques peuvent avoir leur utilité sur de courtes périodes, mais l’usage prolongé est déconseillé. VitoliMD Stress et anxiété ne causera pas de dépendance ou d’accoutumance et peut être utilisés au besoin ou en continu de façon très sécuritaire.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • J’ai été diagnostiquée TAG (troubles anxieux généralisés) il y a quelque temps, médicamentée avec un médicament antidépresseur et une médication pour dormir. En février, à ma visite médicale annuelle, mon médecin a commencé à réduire ma médication en me parlant des produits Vitoli. Au début, j’ai commencé à utiliser Vitoli Stress et Anxiété et dès les premières semaines, une nette amélioration! J’ai cessé le médicament antidépresseur et je prends Vitoli au besoin. Ils ont été très utiles pendant le 52h sans électricité! Je commence Vitoli Sommeil, mais ça me va très bien au besoin. Namasté! Gynette Dostaler, 67 ans, Blainville.
  • L’été 2019 a été difficile pour moi, j’ai perdu ma mère et ç’a été un choc pour moi. Le matin de ses funérailles, je n’avais plus le contrôle de mon corps tellement j’étais crispé. Mon conjoint m’a procuré Vitoli Stress et Anxiété. J’ai pris deux comprimés et j’ai ressenti les effets après 30 minutes. Mon corps s’est relaxé et j’ai réussi à passer cette journée sans perdre le contrôle de mes émotions. Je le prends maintenant avant de me coucher pour relâcher le stress de la journée et je passe de meilleures nuits. En janvier dernier, la ménopause s’est installée avec les douleurs musculaires, impatience et bouffées de chaleur. Un comprimé de Vitoli Ménopause le matin pour m’aider à passer la journée et un le soir afin de réduire les bouffées de chaleur nocturne. En trois jours les bouffées ont réduit de beaucoup. J’utilise ces deux produits régulièrement afin de maintenir une qualité de vie. Chantal Clément, 51 ans, Rouyn-Noranda.
  • J’aimerais vous dire que j’ai essayé Vitoli Stress et Anxiété et je ne peux que vous en remercier. Mon anxiété s’est calmée et en plus, mes pensées sont positives. C’est incroyable. Je suis tellement contente d’avoir trouvé ce produit qui fonctionne tellement. Je vous le recommande à 100%. Florence Carfagnini, 69 ans, Laval.
  • Je suis une personne septuagénaire de nature très anxieuse et ça depuis ma tendre enfance. Le stress et l’anxiété me faisaient faire de l’insomnie. Je stressais juste à l’idée de faire une sortie à l’extérieur de chez moi. J’ai déjà pris des antidépresseurs à plusieurs périodes de ma vie. Récemment, j’ai pris un médicament antidépresseur pendant environ 6-7 mois, je me sentais mieux, mais j’ai pris du poids et j’ai préféré arrêter. Environ un an plus tard, j’ai découvert Vitoli. J’ai commencé à les prendre il y a quelques mois et je me sens très bien. Je me sens plus relaxe, beaucoup moins anxieuse. L’effet a commencé à se faire ressentir après à peine quelques jours. J’aime le fait que la posologie soit au besoin et que ça ne crée pas une dépendance, contrairement au médicament d’ordonnance. Marielle Lachance, 78 ans, Montérégie.
  • Honnêtement, j’ai déjà essayé d’autres produits naturels, mais celui-là, dès la première pilule, j’ai vu une amélioration. J’étais très anxieuse et je ne pouvais dormir, j’ai alors pris Vitoli Stress et Anxiété pendant quelques semaines et j’ai retrouvé mon énergie. J’ai pu commencer à voir clair et régler le pourquoi de… je l’ai conseillé à plusieurs personnes et ils m’ont dit la même chose. Et là, j’ai commencé Vitoli Ménopause. Merci Vitoli! Julie Yair Azcuy, 47 ans, Repentigny.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Stress et Anxiété :

  • Aide à soulager l’anxiété et le stress.
  • Aide à promouvoir temporairement un état de relaxation.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Lakhan SE, Vieira KF. Nutritional and herbal supplements for anxiety and anxiety-related disorders: systematic review. Nutr J. 2010 Oct 7;9:42.
  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique Clinique.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.

Nous avons développé les produits Vitoli dans le but d’offrir des produits plus efficaces pour des facettes précises associées à la longévité en santé.

VitoliMD Stress et anxiété contient de la L-théanine (une molécule anxiolytique identifiée à partir du thé vert), des extraits de grande qualité de valériane et le Complexe ProvitolMD exclusif (antioxydants puissants; polyphénols d’olives). Il peut être utilisé durant le jour pour réduire l’anxiété ou durant la nuit pour aider à dormir. Bien qu’il soit important de toujours faire attention aux risques de somnolence, VitoliMD Stress et anxiété ne devrait pas causer de somnolence si vous dormez bien.

Spécifiquement pour la valériane, une analyse systématique, incluant deux méta-analyses, fut publiée en 2020 par Shinjyo et ses collaborateurs. Ils ont relevé 60 études, dont 49 études cliniques randomisées et 8 études observationnelles spécifiquement sur le sommeil et l’anxiété (6894 personnes). Il va sans dire que d’affirmer qu’il n’y a pas d’étude dans le domaine des produits de santé naturels peut démontrer un certain manque de connaissances sur le sujet ainsi qu’une mauvaise opinion du domaine qui peut conclure en de fausses affirmations.

Il est à noter que les médicaments anxiolytiques et les somnifères chimiques peuvent avoir leur utilité sur de courtes périodes, mais l’usage prolongé est déconseillé. VitoliMD Stress et anxiété ne causera pas de dépendance ou d’accoutumance et peut être utilisés au besoin ou en continu de façon très sécuritaire.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • J’ai été diagnostiquée TAG (troubles anxieux généralisés) il y a quelque temps, médicamentée avec un médicament antidépresseur et une médication pour dormir. En février, à ma visite médicale annuelle, mon médecin a commencé à réduire ma médication en me parlant des produits Vitoli. Au début, j’ai commencé à utiliser Vitoli Stress et Anxiété et dès les premières semaines, une nette amélioration! J’ai cessé le médicament antidépresseur et je prends Vitoli au besoin. Ils ont été très utiles pendant le 52h sans électricité! Je commence Vitoli Sommeil, mais ça me va très bien au besoin. Namasté! Gynette Dostaler, 67 ans, Blainville.
  • L’été 2019 a été difficile pour moi, j’ai perdu ma mère et ç’a été un choc pour moi. Le matin de ses funérailles, je n’avais plus le contrôle de mon corps tellement j’étais crispé. Mon conjoint m’a procuré Vitoli Stress et Anxiété. J’ai pris deux comprimés et j’ai ressenti les effets après 30 minutes. Mon corps s’est relaxé et j’ai réussi à passer cette journée sans perdre le contrôle de mes émotions. Je le prends maintenant avant de me coucher pour relâcher le stress de la journée et je passe de meilleures nuits. En janvier dernier, la ménopause s’est installée avec les douleurs musculaires, impatience et bouffées de chaleur. Un comprimé de Vitoli Ménopause le matin pour m’aider à passer la journée et un le soir afin de réduire les bouffées de chaleur nocturne. En trois jours les bouffées ont réduit de beaucoup. J’utilise ces deux produits régulièrement afin de maintenir une qualité de vie. Chantal Clément, 51 ans, Rouyn-Noranda.
  • J’aimerais vous dire que j’ai essayé Vitoli Stress et Anxiété et je ne peux que vous en remercier. Mon anxiété s’est calmée et en plus, mes pensées sont positives. C’est incroyable. Je suis tellement contente d’avoir trouvé ce produit qui fonctionne tellement. Je vous le recommande à 100%. Florence Carfagnini, 69 ans, Laval.
  • Je suis une personne septuagénaire de nature très anxieuse et ça depuis ma tendre enfance. Le stress et l’anxiété me faisaient faire de l’insomnie. Je stressais juste à l’idée de faire une sortie à l’extérieur de chez moi. J’ai déjà pris des antidépresseurs à plusieurs périodes de ma vie. Récemment, j’ai pris un médicament antidépresseur pendant environ 6-7 mois, je me sentais mieux, mais j’ai pris du poids et j’ai préféré arrêter. Environ un an plus tard, j’ai découvert Vitoli. J’ai commencé à les prendre il y a quelques mois et je me sens très bien. Je me sens plus relaxe, beaucoup moins anxieuse. L’effet a commencé à se faire ressentir après à peine quelques jours. J’aime le fait que la posologie soit au besoin et que ça ne crée pas une dépendance, contrairement au médicament d’ordonnance. Marielle Lachance, 78 ans, Montérégie.
  • Honnêtement, j’ai déjà essayé d’autres produits naturels, mais celui-là, dès la première pilule, j’ai vu une amélioration. J’étais très anxieuse et je ne pouvais dormir, j’ai alors pris Vitoli Stress et Anxiété pendant quelques semaines et j’ai retrouvé mon énergie. J’ai pu commencer à voir clair et régler le pourquoi de… je l’ai conseillé à plusieurs personnes et ils m’ont dit la même chose. Et là, j’ai commencé Vitoli Ménopause. Merci Vitoli! Julie Yair Azcuy, 47 ans, Repentigny.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Stress et Anxiété :

  • Aide à soulager l’anxiété et le stress.
  • Aide à promouvoir temporairement un état de relaxation.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Lakhan SE, Vieira KF. Nutritional and herbal supplements for anxiety and anxiety-related disorders: systematic review. Nutr J. 2010 Oct 7;9:42.
  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique Clinique.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.

En améliorant ou en conservant la qualité de notre sommeil, nous augmentons nos chances d’éloigner plusieurs problèmes de santé. Il a été démontré pour nos voisins du sud, les personnes vivant aux États-Unis, que celles qui font de l’insomnie dépensent en moyenne 2000$ de plus par année pour des frais de santé comparativement au reste de la population. Le manque de sommeil réduit l’efficacité du système immunitaire, augmente les risques de dépression, les risques de maladies cardiovasculaires, d’Alzheimer et les processus inflammatoires. Ainsi, un sommeil profond et réparateur est un allié puissant pour la longévité en santé.

Au centre de notre santé

Avez-vous déjà entendu parler du cycle circadien? Sur une période de 24 heures, ce cycle régularise beaucoup de paramètres métaboliques pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme. Parmi ces paramètres, on retrouve la température corporelle, la production d’hormones, la gestion du glucose et le sommeil. Lorsque nous dormons, c’est tout notre corps qui travaille! Les cellules des différents tissus et organes s’activent à réparer ce qui est à réparer ou entreposent ce dont il sera nécessaire pour le lendemain. Tout ce processus est coordonné par le sommeil lui-même.

Selon une étude, nous perdons environ 30 minutes de sommeil aux 10 ans à partir de nos 40 ans. Évidemment, plusieurs facteurs peuvent influencer ceci dont :

  • La prise de médicaments;
  • Des problèmes psychologiques;
  • Le déphasage du cycle circadien;
  • Tout autre problème de santé qui joue sur le sommeil (ex. : la douleur).

Sans compter certains cercles vicieux qui peuvent entrer dans notre quotidien. Par exemple, les symptômes de la ménopause peuvent nuire au sommeil et la mauvaise qualité de celui-ci empirera ces mêmes symptômes ou en causera de nouveaux.

Une formule complète pour vous aider

VitoliMD Sommeil contient de la mélatonine et des extraits de qualité de la valériane, de la passiflore et de l’olive (des antioxydants puissants; polyphénols d’olives). Ces quatre ingrédients agissent en synergie afin d’aider à toutes les facettes du sommeil : l’endormissement, le sommeil profond et la nuit complète. Notez qu’il est possible de prendre jusqu’à deux capsules, mais habituellement, une seule capsule suffit; 30 minutes à une heure avant de dormir. Aussi, sachez que certaines personnes préfèrent utiliser VitoliMD Stress et anxiété pour dormir; c’est une deuxième option. Il peut être intéressant d’essayer les deux et de voir lequel nous convient le mieux. VitoliMD Stress et anxiété est utilisé aussi à une ou deux capsules, habituellement une seule suffit, 30 minutes à une heure avant de dormir.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • Il y a deux semaines maintenant que je prends Vitoli Sommeil et croyez-moi cela a changé drastiquement mon sommeil. Je vis avec la fibromyalgie et la fatigue chronique depuis 10 ans et maintenant je m’endors immédiatement et me réveille reposée comme jamais auparavant. Je le recommande fortement, pour moi les bienfaits sont immenses. Jace Leroux, 59 ans, Bourget, Ontario.
  • Je prends couramment plusieurs produits de la gamme Vitoli et je les ai recommandés à ma sœur et mes parents. Cela a permis à mes parents de remplacer un somnifère très populaire par Vitoli Sommeil. Merci Vitoli! Natalie Lapointe, 50 ans, Sainte-Sophie.
  • Je prenais un somnifère chimique depuis des années, mais pas de façon continuelle (2-3 fois semaine). Parfois, je ne dormais pas mieux et j’étais souvent somnolente durant la journée. J’ai essayé de la mélatonine, sans succès. Quand j’ai vu l’annonce du produit Vitoli, j’étais très sceptique, mais j’ai décidé de l’essayer pareil, car j’étais tanné des effets secondaires des somnifères. J’ai essayé Vitoli pour la première fois cette semaine. J’ai commencé par un comprimé. Je n’ai pas eu de résultats. La journée suivante, j’en ai pris 2 et j’ai mieux dormi qu’avec les somnifères. Je veux éventuellement revenir à 1 comprimé. Mon sommeil a vraiment changé. Je peux vous dire qu’ils sont plus efficaces que les somnifères chimiques que je prenais, et ce, sans effets secondaires! Sylvie Bousquet, 61 ans, Drummondville.
  • Avant, je ne dormais jamais bien. J’ai entendu parler des produits Vitoli sur Facebook et j’ai décidé d’essayer Vitoli Sommeil. C’est merveilleux! Une capsule tous les soirs, et je dors comme un bébé, sans effets secondaires et je me lève reposée. Mon conjoint lui prend aussi deux de vos produits et il adore. Sylvie Charrette, 56 ans, Rouyn-Noranda.
  • Merci pour vos bons produits! J’ai acheté Vitoli Sommeil dimanche et le soir même, 1 heure avant de dormir, j’ai pris 1 capsule et j’ai dormi 9 heures sans me réveiller. Je prends Vitoli Articulations depuis 2 ans. Ça va merveilleusement bien. Je peux croiser mes jambes, donc cet hiver, j’avais moins de misère pour enfiler mes bottes. Vitoli, c’est un vrai miracle! Je m’étais informée pour une autre compagnie, mais leurs produits sont trop dispendieux. Merci Dr Simard. Bientôt 81 ans! Je ne prends aucun médicament sauf pour ma pression. J’ai lâché mes médicaments pour l’anxiété et l’insomnie. Vive les produits Vitoli! Merci. Huguette Marchand, 80 ans, Montréal.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Sommeil :

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité et le stress.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références:

  • Anafi RC, Pellegrino R, Shockley KR, Romer M, Tufik S, Pack AI. 2013. Sleep is not just for the brain: transcriptional responses to sleep in peripheral tissues. BMC Genomics. 2013 May 30;14:362.
  • Campos Costa, et al, 2013. Aging, circadian rhythms and depressive disorders: a review. Am J Neurodegener Dis. Nov 29;2(4):228-46. Review.
  • Cirelli C. 2012. Brain plasticity, sleep and aging. 2012;58(5):441-5.
  • Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD. 2018. Vivre jeune DEUX fois plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition, 270 pages.
  • Hood S, Amir S. 2017. The aging clock: circadian rhythms and later life. J Clin Invest. 2017 Feb 1;127(2):437-446.
  • Liu F, Chang HC. 2017. Physiological links of circadian clock and biological clock of aging. Protein Cell. 2017 Jul;8(7):477-488.
  • Mazzotti DR, Guindalini C, Moraes WA, Andersen ML, Cendoroglo MS, Ramos LR, Tufik S. 2014. Human longevity is associated with regular sleep patterns, maintenance of slow wave sleep, and favorable lipid profile. Front Aging Neurosci. 2014 Jun 24;6:134.
  • Moa Bengtsson, 2018. Middle age men with short sleep duration have two times higher risk of cardiovascular events than those with normal sleep duration, a cohort study with 21 years follow-up. European society of cardiology; Congress 2018.
  • Ohara et al, 2018. Association Between Daily Sleep Duration and Risk of Dementia and Mortality in a Japanese Community. J Am Geriatr Soc. 2018 Oct;66(10):1911-1918.

En améliorant ou en conservant la qualité de notre sommeil, nous augmentons nos chances d’éloigner plusieurs problèmes de santé. Il a été démontré pour nos voisins du sud, les personnes vivant aux États-Unis, que celles qui font de l’insomnie dépensent en moyenne 2000$ de plus par année pour des frais de santé comparativement au reste de la population. Le manque de sommeil réduit l’efficacité du système immunitaire, augmente les risques de dépression, les risques de maladies cardiovasculaires, d’Alzheimer et les processus inflammatoires. Ainsi, un sommeil profond et réparateur est un allié puissant pour la longévité en santé.

Au centre de notre santé

Avez-vous déjà entendu parler du cycle circadien? Sur une période de 24 heures, ce cycle régularise beaucoup de paramètres métaboliques pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme. Parmi ces paramètres, on retrouve la température corporelle, la production d’hormones, la gestion du glucose et le sommeil. Lorsque nous dormons, c’est tout notre corps qui travaille! Les cellules des différents tissus et organes s’activent à réparer ce qui est à réparer ou entreposent ce dont il sera nécessaire pour le lendemain. Tout ce processus est coordonné par le sommeil lui-même.

Selon une étude, nous perdons environ 30 minutes de sommeil aux 10 ans à partir de nos 40 ans. Évidemment, plusieurs facteurs peuvent influencer ceci dont :

  • La prise de médicaments;
  • Des problèmes psychologiques;
  • Le déphasage du cycle circadien;
  • Tout autre problème de santé qui joue sur le sommeil (ex. : la douleur).

Sans compter certains cercles vicieux qui peuvent entrer dans notre quotidien. Par exemple, les symptômes de la ménopause peuvent nuire au sommeil et la mauvaise qualité de celui-ci empirera ces mêmes symptômes ou en causera de nouveaux.

Une formule complète pour vous aider

VitoliMD Sommeil contient de la mélatonine et des extraits de qualité de la valériane, de la passiflore et de l’olive (des antioxydants puissants; polyphénols d’olives). Ces quatre ingrédients agissent en synergie afin d’aider à toutes les facettes du sommeil : l’endormissement, le sommeil profond et la nuit complète. Notez qu’il est possible de prendre jusqu’à deux capsules, mais habituellement, une seule capsule suffit; 30 minutes à une heure avant de dormir. Aussi, sachez que certaines personnes préfèrent utiliser VitoliMD Stress et anxiété pour dormir; c’est une deuxième option. Il peut être intéressant d’essayer les deux et de voir lequel nous convient le mieux. VitoliMD Stress et anxiété est utilisé aussi à une ou deux capsules, habituellement une seule suffit, 30 minutes à une heure avant de dormir.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • Il y a deux semaines maintenant que je prends Vitoli Sommeil et croyez-moi cela a changé drastiquement mon sommeil. Je vis avec la fibromyalgie et la fatigue chronique depuis 10 ans et maintenant je m’endors immédiatement et me réveille reposée comme jamais auparavant. Je le recommande fortement, pour moi les bienfaits sont immenses. Jace Leroux, 59 ans, Bourget, Ontario.
  • Je prends couramment plusieurs produits de la gamme Vitoli et je les ai recommandés à ma sœur et mes parents. Cela a permis à mes parents de remplacer un somnifère très populaire par Vitoli Sommeil. Merci Vitoli! Natalie Lapointe, 50 ans, Sainte-Sophie.
  • Je prenais un somnifère chimique depuis des années, mais pas de façon continuelle (2-3 fois semaine). Parfois, je ne dormais pas mieux et j’étais souvent somnolente durant la journée. J’ai essayé de la mélatonine, sans succès. Quand j’ai vu l’annonce du produit Vitoli, j’étais très sceptique, mais j’ai décidé de l’essayer pareil, car j’étais tanné des effets secondaires des somnifères. J’ai essayé Vitoli pour la première fois cette semaine. J’ai commencé par un comprimé. Je n’ai pas eu de résultats. La journée suivante, j’en ai pris 2 et j’ai mieux dormi qu’avec les somnifères. Je veux éventuellement revenir à 1 comprimé. Mon sommeil a vraiment changé. Je peux vous dire qu’ils sont plus efficaces que les somnifères chimiques que je prenais, et ce, sans effets secondaires! Sylvie Bousquet, 61 ans, Drummondville.
  • Avant, je ne dormais jamais bien. J’ai entendu parler des produits Vitoli sur Facebook et j’ai décidé d’essayer Vitoli Sommeil. C’est merveilleux! Une capsule tous les soirs, et je dors comme un bébé, sans effets secondaires et je me lève reposée. Mon conjoint lui prend aussi deux de vos produits et il adore. Sylvie Charrette, 56 ans, Rouyn-Noranda.
  • Merci pour vos bons produits! J’ai acheté Vitoli Sommeil dimanche et le soir même, 1 heure avant de dormir, j’ai pris 1 capsule et j’ai dormi 9 heures sans me réveiller. Je prends Vitoli Articulations depuis 2 ans. Ça va merveilleusement bien. Je peux croiser mes jambes, donc cet hiver, j’avais moins de misère pour enfiler mes bottes. Vitoli, c’est un vrai miracle! Je m’étais informée pour une autre compagnie, mais leurs produits sont trop dispendieux. Merci Dr Simard. Bientôt 81 ans! Je ne prends aucun médicament sauf pour ma pression. J’ai lâché mes médicaments pour l’anxiété et l’insomnie. Vive les produits Vitoli! Merci. Huguette Marchand, 80 ans, Montréal.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Sommeil :

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité et le stress.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références:

  • Anafi RC, Pellegrino R, Shockley KR, Romer M, Tufik S, Pack AI. 2013. Sleep is not just for the brain: transcriptional responses to sleep in peripheral tissues. BMC Genomics. 2013 May 30;14:362.
  • Campos Costa, et al, 2013. Aging, circadian rhythms and depressive disorders: a review. Am J Neurodegener Dis. Nov 29;2(4):228-46. Review.
  • Cirelli C. 2012. Brain plasticity, sleep and aging. 2012;58(5):441-5.
  • Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD. 2018. Vivre jeune DEUX fois plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition, 270 pages.
  • Hood S, Amir S. 2017. The aging clock: circadian rhythms and later life. J Clin Invest. 2017 Feb 1;127(2):437-446.
  • Liu F, Chang HC. 2017. Physiological links of circadian clock and biological clock of aging. Protein Cell. 2017 Jul;8(7):477-488.
  • Mazzotti DR, Guindalini C, Moraes WA, Andersen ML, Cendoroglo MS, Ramos LR, Tufik S. 2014. Human longevity is associated with regular sleep patterns, maintenance of slow wave sleep, and favorable lipid profile. Front Aging Neurosci. 2014 Jun 24;6:134.
  • Moa Bengtsson, 2018. Middle age men with short sleep duration have two times higher risk of cardiovascular events than those with normal sleep duration, a cohort study with 21 years follow-up. European society of cardiology; Congress 2018.
  • Ohara et al, 2018. Association Between Daily Sleep Duration and Risk of Dementia and Mortality in a Japanese Community. J Am Geriatr Soc. 2018 Oct;66(10):1911-1918.

L’hypnose et l’autohypnose nous aident grandement à améliorer notre qualité de vie. Quand on se fait de l’autohypnose, on est l’hypnotiseur et l’hypnotisé. On tient les deux rôles, encore faut-il savoir comment bien le faire! Chaque personne à sa manière de pratiquer son autohypnose et ici, je vous livre quelques points essentiels afin de bien réussir le vôtre. Je dis souvent à mes clients qui se questionnent à savoir s’ils sont de bons sujets à l’hypnose et/ou à l’autohypnose: « Vous avez été capable de vous programmer négativement alors vous pouvez le faire positivement. ».

Voici quelques points importants facilitant l’atteinte de vos objectifs:

Dans un premier temps, on choisit notre objectif et il se doit d’être clair, car ceci facilitera le choix des mots lors de nos autoprogrammations.

Ensuite, on formule des suggestions positives et constructives. On peut faire de courtes phrases ou, parfois, un seul mot peut suffire. Une suggestion courte pourrait être « J’ai confiance en moi. » ou « J’ai de plus en plus confiance en moi. ». Un seul mot décrivant notre objectif de confiance en soi pourrait être : « Capable » ou encore le mot « Solide ».

L’utilisation d’affirmations courtes et puissantes va nous permettre de retrouver l’équilibre plus rapidement. Pourquoi courtes? Quand elles sont trop longues, on s’efforce de se souvenir de nos suggestions et cela nous sort de l’état de relaxation qui nous aide à mieux nous programmer. Donc, on se détend le plus possible tout en se répétant à plusieurs reprises une courte autosuggestion du genre « Je suis en pleine possession de mes moyens. », « Je trouve des solutions. ». D’ailleurs, c’est cette dernière phrase que je me répétais depuis environ une semaine quand, au premier jour de cette saison, j’ai trouvé une solution pour mes douleurs chroniques et mon diagnostic de fibromyalgie. J’étais ouverte aux solutions et j’en ai trouvé. S’ouvrir aux solutions, peu importe dans quelle sphère, est un facteur très important dans la réussite de nos objectifs.

La répétition des pensées et des mots est un autre facteur de succès dans l’univers de l’autohypnose et de l’hypnose. Certains appellent cela des mantras. Chaque répétition vient renforcer la précédente et cela a un effet exponentiel. Toutefois, il arrive que, selon les circonstances, une seule répétition soit suffisante pour rendre les mots ou les pensées bien réels. Ainsi, selon l’état dans lequel se trouve une personne, l’ancrage d’un mot, d’une phrase clé ou encore d’un état peut se faire instantanément. Vous pouvez retrouver un exemple de cette technique de répétition sur mon CD Mémoire d’Éléphant où j’y répète une douzaine de fois plusieurs affirmations constructives facilitant une meilleure mémoire. Quand on fait ceci, on se retrouve rapidement en état Thêta; un état favorisant encore plus rapidement la réussite des résultats souhaités. On se répète donc plusieurs fois une affirmation sur un sujet précis, par exemple : « Ma mémoire s’améliore de jour en jour. ». Encore une fois, il peut y avoir un ensemble de facteurs faisant en sorte que notre mémoire soit moins performante. Il est important de considérer l’ensemble des facettes des saines habitudes de vie et au besoin de consulter un professionnel ou un praticien en approches complémentaires.

Formuler des affirmations au temps présent contribue à les rendre réelles. En acceptant mentalement l’objectif comme étant déjà accompli, on envoie ce message au subconscient. En remerciant pour l’obtention du résultat positif, on se place en mode de gratitude. L’état de gratitude participe aussi à la concrétisation de l’objectif.

L’être se nourrit de ses pensées et de ses dires. Il est donc nettement préférable que cela soit constructif. En prenant conscience de ceci, on s’ouvre à notre pouvoir, celui de choisir efficacement nos paroles et nos pensées afin d’obtenir une meilleure qualité de vie. Évidemment, lorsque l’on connaît les étapes pour se déprogrammer et se reprogrammer, cela devient beaucoup plus facile.  Mon premier livre détaille la programmation ainsi que certains pièges à éviter comme l’utilisation des mots « essayer et espérer » qui nous font douter de l’efficacité des résultats.

La pratique quotidienne du choix des mots pensés et prononcés, tout comme celle de l’autohypnose, est absolument bénéfique. Cela devient une façon de vivre, un nouveau mode de vie, une façon d’être et de faire à chaque instant, dans le moment présent, nous programmant positivement. Cela nous place dans notre pouvoir.

Consciemment, avec nos mots et nos pensées, nous programmons notre subconscient, positivement ou négativement.  Aussi bien choisir de se programmer positivement!

Bonnes programmations!

 

Pour plus d’informations, je vous invite sur mes pages Facebook et site internet, car je continue mes projets d’écritures. Trois nouveaux MP3 à venir : (L’apaisement, Lâcher-prise et Mieux respirer) ainsi que d’autres livres qui sont en écriture tout comme je continue la promotion de mon tout dernier livre L’amour avec un grand cœur. Ce dernier vous offre aussi des outils de transformations positives conduisant à un meilleur équilibre physique, mental, émotionnel, relationnel et spirituel.

L’hypnose et l’autohypnose nous aident grandement à améliorer notre qualité de vie. Quand on se fait de l’autohypnose, on est l’hypnotiseur et l’hypnotisé. On tient les deux rôles, encore faut-il savoir comment bien le faire! Chaque personne à sa manière de pratiquer son autohypnose et ici, je vous livre quelques points essentiels afin de bien réussir le vôtre. Je dis souvent à mes clients qui se questionnent à savoir s’ils sont de bons sujets à l’hypnose et/ou à l’autohypnose: « Vous avez été capable de vous programmer négativement alors vous pouvez le faire positivement. ».

Voici quelques points importants facilitant l’atteinte de vos objectifs:

Dans un premier temps, on choisit notre objectif et il se doit d’être clair, car ceci facilitera le choix des mots lors de nos autoprogrammations.

Ensuite, on formule des suggestions positives et constructives. On peut faire de courtes phrases ou, parfois, un seul mot peut suffire. Une suggestion courte pourrait être « J’ai confiance en moi. » ou « J’ai de plus en plus confiance en moi. ». Un seul mot décrivant notre objectif de confiance en soi pourrait être : « Capable » ou encore le mot « Solide ».

L’utilisation d’affirmations courtes et puissantes va nous permettre de retrouver l’équilibre plus rapidement. Pourquoi courtes? Quand elles sont trop longues, on s’efforce de se souvenir de nos suggestions et cela nous sort de l’état de relaxation qui nous aide à mieux nous programmer. Donc, on se détend le plus possible tout en se répétant à plusieurs reprises une courte autosuggestion du genre « Je suis en pleine possession de mes moyens. », « Je trouve des solutions. ». D’ailleurs, c’est cette dernière phrase que je me répétais depuis environ une semaine quand, au premier jour de cette saison, j’ai trouvé une solution pour mes douleurs chroniques et mon diagnostic de fibromyalgie. J’étais ouverte aux solutions et j’en ai trouvé. S’ouvrir aux solutions, peu importe dans quelle sphère, est un facteur très important dans la réussite de nos objectifs.

La répétition des pensées et des mots est un autre facteur de succès dans l’univers de l’autohypnose et de l’hypnose. Certains appellent cela des mantras. Chaque répétition vient renforcer la précédente et cela a un effet exponentiel. Toutefois, il arrive que, selon les circonstances, une seule répétition soit suffisante pour rendre les mots ou les pensées bien réels. Ainsi, selon l’état dans lequel se trouve une personne, l’ancrage d’un mot, d’une phrase clé ou encore d’un état peut se faire instantanément. Vous pouvez retrouver un exemple de cette technique de répétition sur mon CD Mémoire d’Éléphant où j’y répète une douzaine de fois plusieurs affirmations constructives facilitant une meilleure mémoire. Quand on fait ceci, on se retrouve rapidement en état Thêta; un état favorisant encore plus rapidement la réussite des résultats souhaités. On se répète donc plusieurs fois une affirmation sur un sujet précis, par exemple : « Ma mémoire s’améliore de jour en jour. ». Encore une fois, il peut y avoir un ensemble de facteurs faisant en sorte que notre mémoire soit moins performante. Il est important de considérer l’ensemble des facettes des saines habitudes de vie et au besoin de consulter un professionnel ou un praticien en approches complémentaires.

Formuler des affirmations au temps présent contribue à les rendre réelles. En acceptant mentalement l’objectif comme étant déjà accompli, on envoie ce message au subconscient. En remerciant pour l’obtention du résultat positif, on se place en mode de gratitude. L’état de gratitude participe aussi à la concrétisation de l’objectif.

L’être se nourrit de ses pensées et de ses dires. Il est donc nettement préférable que cela soit constructif. En prenant conscience de ceci, on s’ouvre à notre pouvoir, celui de choisir efficacement nos paroles et nos pensées afin d’obtenir une meilleure qualité de vie. Évidemment, lorsque l’on connaît les étapes pour se déprogrammer et se reprogrammer, cela devient beaucoup plus facile.  Mon premier livre détaille la programmation ainsi que certains pièges à éviter comme l’utilisation des mots « essayer et espérer » qui nous font douter de l’efficacité des résultats.

La pratique quotidienne du choix des mots pensés et prononcés, tout comme celle de l’autohypnose, est absolument bénéfique. Cela devient une façon de vivre, un nouveau mode de vie, une façon d’être et de faire à chaque instant, dans le moment présent, nous programmant positivement. Cela nous place dans notre pouvoir.

Consciemment, avec nos mots et nos pensées, nous programmons notre subconscient, positivement ou négativement.  Aussi bien choisir de se programmer positivement!

Bonnes programmations!

 

Pour plus d’informations, je vous invite sur mes pages Facebook et site internet, car je continue mes projets d’écritures. Trois nouveaux MP3 à venir : (L’apaisement, Lâcher-prise et Mieux respirer) ainsi que d’autres livres qui sont en écriture tout comme je continue la promotion de mon tout dernier livre L’amour avec un grand cœur. Ce dernier vous offre aussi des outils de transformations positives conduisant à un meilleur équilibre physique, mental, émotionnel, relationnel et spirituel.

Peut-on penser autrement pour le bien de tous?

79% des Canadiens qui cherchent à être en meilleure santé ont utilisé au moins un service au niveau des approches complémentaires, parfois appelées approches alternatives, en plus ou plutôt que les soins conventionnels offerts gratuitement dans le système de santé actuel [1]. Étonnant ?

Non, inspirant !

Comme médecins, nous avons appris au cours de notre formation une quantité incommensurable d’informations relatives à la santé de l’humain et de son homéostasie. Les longues études universitaires et particulièrement l’exposition clinique à des patients nous ont appris à devenir d’excellents cliniciens. Nous sommes habilement capables de répertorier les signes cliniques et les symptômes ressentis par le patient pour ensuite élaborer un diagnostic différentiel raffiné. Une fois que le patient est mis dans la « boîte » du diagnostic, nous sommes les experts de la maîtrise du traitement de première, deuxième ou troisième ligne et de ses effets cliniques supposés. Par contre, lorsque cette approche ne fonctionne pas, que le patient est toujours en souffrance, il peut se passer 2 choses : soit on tente de changer le patient de « boîte » de diagnostic et on réessaye un autre traitement médicamenteux (en se croisant les doigts !)  ou on admet que la médecine actuelle ne peut plus rien faire pour lui (avec un peu d’empathie, on l’espère !).  Rendu à ce point, le patient peut manquer de patience, mais surtout de réponses.

Nos lignes directrices qui appuient le dépistage de nombreuses conditions en première ligne (cancer, maladie métabolique ou autre) ont été élaborées pour que l’on soit capable de prescrire un traitement pharmacologique ou chirurgical au moment du diagnostic dans le but de prévenir une complication ou un décès relié à la condition en question qui engendrerait parallèlement des coûts significatifs pour le système de santé. Cependant, aucune indication de dépistage systématique en première ligne n’existe pour orienter la prise en charge des habitudes de vie de nos patients de façon personnalisée dans le but qu’il ne développe jamais ces maladies. Tant qu’un patient n’est pas placé dans la « boîte » d’un diagnostic quelconque, il n’a pas lieu d’intervenir (voir ici, on se met un peu la tête dans le sable !). Ce n’est pas parce qu’un patient n’a aucun diagnostic qu’il est en excellente santé, bien au contraire !

Et pourtant, une puissance immense de nos interventions, en tant que médecin, serait particulièrement observée à ce moment exact, avant même que les critères de maladie ne se manifestent. On pourrait habilement réussir à améliorer des comportements ou habitudes de vie ayant le potentiel de favoriser un meilleur équilibre de la santé humaine. La prévention réelle est beaucoup plus qu’un dépistage précoce de la maladie pour l’attraper à un stade de développement peu avancé. C’est l’art d’orienter et d’influencer les habitudes de vie du patient, entre autres par la personnalisation des conseils les plus favorables pour chaque individu, mais aussi, et surtout, de réussir à mobiliser le patient pour qu’il soit à l’avant-plan dans ce processus de création de santé en y étant l’acteur principal.

Serait-il temps de se questionner sur la pertinence de nos méthodes actuelles de nos approches avec le patient à l’ère des épidémies de maladies chroniques ? La médecine conventionnelle est d’une efficacité spectaculaire dans la gestion de maladies aiguës et/ou menaçant la vie, mais nous ne pouvons pas en dire autant par rapport à notre performance sur la gestion des maladies chroniques, dont l’incidence ne cesse de s’accroître à mesure que de nouvelles thérapies sont accessibles pour les traiter (paradoxalement !). Ces maladies, toutes issues de comportements malsains au quotidien, pourraient être prévenues en majorité si on savait mieux comment accompagner de façon plus efficace, en esquivant le paternalisme médical usuel et en mobilisant le patient pour faire de sa santé le leitmotiv de ses actions. Les choix de médicaments à prescrire recommandés par les lignes directrices dans la gestion de plusieurs maladies chroniques sont maintenant plus nombreux que le nombre de minutes que nous avons à consacrer à la communication, à l’éducation, à la mobilisation du patient et sa responsabilisation en regard de sa propre santé lorsque celui-ci est dans notre bureau. Et puis après un patient, vient l’autre… puis l’autre.

Que cherche le patient à l’extérieur du cabinet du médecin ? Se pourrait-il que l’approche pharmacologique que nous valorisons tous et que nous appliquons assez facilement dans la prise en charge de nos patients ne soit pas réellement ce que le patient désire pour soutenir sa santé et ce dont il a réellement besoin ? On rétablit rarement la santé avec les médicaments, on freine simplement l’évolution d’une maladie. Tout comme l’a défini l’OMS, la santé est un état de bien-être physique, mental et social complet, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. Mais en réalité, que ferait le médecin s’il n’y avait plus de maladie chez son patient ? Sommes-nous réellement aptes, comme médecins, avec nos connaissances actuelles, à adresser et optimiser cet état de bien-être complet, même s’il y a absence de maladie ? Se pourrait-il que d’autres professionnels aient les compétences et connaissances complémentaires que les médecins n’ont pas ou peu afin de soutenir efficacement la santé en concordance avec les valeurs du patient ?

Le patient nous démontre qu’il a le désir de se sentir en meilleure santé en investissant dans les approches complémentaires. Je rêve du moment où le patient sera réellement au centre de ses soins en matière de santé et où nous serons en mesure de lui présenter toutes ses options bien-être et l’accompagnerons dans ce sens, sans jugement, dans l’ouverture et le respect de la personne qui est devant nous et en l’aidant à se réapproprier sa santé et savoir comment la maintenir. Soyons tous, professionnels de la santé et praticiens en approches complémentaires, collaborants, rigoureux et dotons-nous de structures de protection pour le public, mais sans pour autant lui enlever la possibilité d’avoir à choisir entre les médecines conventionnelles ou les approches complémentaires. La santé passe par l’écoute et le soutien pour optimiser la nutrition, le mouvement, la gestion du stress, le sommeil, la spiritualité, les relations sociales, la qualité de l’environnement, etc. Il n’est pas absolument nécessaire d’être médecin pour agir en ce sens, mais c’est définitivement dans cette direction que nous créerons plus de santé !

Dre Anne-Isabelle Dionne MD

Dre Dionne est omnipraticienne depuis 2014 et pratique aux soins intensifs de l’hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe ainsi que dans un GMF sur la Rive-Sud de Montréal. Elle a fondé en 2018 un centre de médecine préventive se spécialisant dans l’accompagnement des gens souffrant de problèmes de santé divers dans l’amélioration de leurs habitudes de vie au quotidien par le biais de l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et du sommeil. Le Centre Axis est un OBNL qui offre une prise en charge multidisciplinaire à visée préventive à la population générale désirant améliorer leur santé, prévenir ou renverser une maladie chronique connue tout en diminuant le besoin de médication associé.

Dre Raphaëlle Leroux-Lévesque MD.

Dre Leroux-Lévesque est diplômée de la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke en 2004. Elle a complété une formation à l’unité de médecine familiale de Moncton au Nouveau-Brunswick en plus d’une formation complémentaire en médecine d’urgence. Depuis 2007, elle pratique à l’urgence et aux soins intensifs de l’hôpital Honoré-Mercier à Saint-Hyacinthe. Son intérêt pour la santé intégrative, l’activité physique et la nutrition l’a naturellement amenée à s’impliquer auprès du Centre Axis. Récipiendaire du Prix de leadership pour étudiant en médecine de l’Université de Sherbrooke en 2004, elle souhaite utiliser cette qualité pour contribuer au développement du Centre Axis dans le CISSS Richelieu-Yamaska.

 

 

Autres co-signataires MD :

  • Dre Anne-Isabelle Dionne MD, omnipraticienne
  • Dre Raphaëlle Leroux-Lévesque MD, omnipraticienne
  • Dre Catherine Bouchard MD, omnipraticienne
  • Dre Marie-Ève Bouchard Rochette MD, omnipraticienne
  • Dre Jane Omer MD, omnipraticienne
  • Dre Sophie Stavrinidis MD, cardiologue
  • Dre Émilie Boisvert MD, omnipraticienne
  • Dre Alexandra Albert MD, rhumatologue
  • Dr Éric Sauvageau MD, omnipraticien
  • Dre Anne-Marie Bédard MD, omnipraticienne
  • Dre Anne Levesque MD, omnipraticienne
  • Dre Marion Dumais MD, omnipraticienne
  • Dre Évelyne Borduas Roy MD, omnipraticienne
  • Dre Lyne Desautels MD, omnipraticienne
  • Dre Pascale Hudon MD, omnipraticienne
  • Dr Pierre Cloutier MD, omnipraticien
  • Dr Hugo Viens MD, Chirurgien orthopédique
  • Dr Alain Bédard MD, omnipraticien
  • Dr Gaétan Brouillard MD, omnipraticien
  • Dr Bernard Bassleer MD (Belgique), Cardiologue
  • Dre Peggy Pères MD (France), omnipraticienne

 

[1] ESMAIL, NADEEM (2017), Complementary and Alternative Medicine : Use and Public Attitutes 1997, 2006, and 2016, Fraser Institute, Alberta, 79 p. (en ligne consulté le 18 septembre 2017 https:// www.fraserinstitute.org/sites/default/files/complementary-and-alternative-medicine-2017.pdf

Peut-on penser autrement pour le bien de tous?

79% des Canadiens qui cherchent à être en meilleure santé ont utilisé au moins un service au niveau des approches complémentaires, parfois appelées approches alternatives, en plus ou plutôt que les soins conventionnels offerts gratuitement dans le système de santé actuel [1]. Étonnant ?

Non, inspirant !

Comme médecins, nous avons appris au cours de notre formation une quantité incommensurable d’informations relatives à la santé de l’humain et de son homéostasie. Les longues études universitaires et particulièrement l’exposition clinique à des patients nous ont appris à devenir d’excellents cliniciens. Nous sommes habilement capables de répertorier les signes cliniques et les symptômes ressentis par le patient pour ensuite élaborer un diagnostic différentiel raffiné. Une fois que le patient est mis dans la « boîte » du diagnostic, nous sommes les experts de la maîtrise du traitement de première, deuxième ou troisième ligne et de ses effets cliniques supposés. Par contre, lorsque cette approche ne fonctionne pas, que le patient est toujours en souffrance, il peut se passer 2 choses : soit on tente de changer le patient de « boîte » de diagnostic et on réessaye un autre traitement médicamenteux (en se croisant les doigts !)  ou on admet que la médecine actuelle ne peut plus rien faire pour lui (avec un peu d’empathie, on l’espère !).  Rendu à ce point, le patient peut manquer de patience, mais surtout de réponses.

Nos lignes directrices qui appuient le dépistage de nombreuses conditions en première ligne (cancer, maladie métabolique ou autre) ont été élaborées pour que l’on soit capable de prescrire un traitement pharmacologique ou chirurgical au moment du diagnostic dans le but de prévenir une complication ou un décès relié à la condition en question qui engendrerait parallèlement des coûts significatifs pour le système de santé. Cependant, aucune indication de dépistage systématique en première ligne n’existe pour orienter la prise en charge des habitudes de vie de nos patients de façon personnalisée dans le but qu’il ne développe jamais ces maladies. Tant qu’un patient n’est pas placé dans la « boîte » d’un diagnostic quelconque, il n’a pas lieu d’intervenir (voir ici, on se met un peu la tête dans le sable !). Ce n’est pas parce qu’un patient n’a aucun diagnostic qu’il est en excellente santé, bien au contraire !

Et pourtant, une puissance immense de nos interventions, en tant que médecin, serait particulièrement observée à ce moment exact, avant même que les critères de maladie ne se manifestent. On pourrait habilement réussir à améliorer des comportements ou habitudes de vie ayant le potentiel de favoriser un meilleur équilibre de la santé humaine. La prévention réelle est beaucoup plus qu’un dépistage précoce de la maladie pour l’attraper à un stade de développement peu avancé. C’est l’art d’orienter et d’influencer les habitudes de vie du patient, entre autres par la personnalisation des conseils les plus favorables pour chaque individu, mais aussi, et surtout, de réussir à mobiliser le patient pour qu’il soit à l’avant-plan dans ce processus de création de santé en y étant l’acteur principal.

Serait-il temps de se questionner sur la pertinence de nos méthodes actuelles de nos approches avec le patient à l’ère des épidémies de maladies chroniques ? La médecine conventionnelle est d’une efficacité spectaculaire dans la gestion de maladies aiguës et/ou menaçant la vie, mais nous ne pouvons pas en dire autant par rapport à notre performance sur la gestion des maladies chroniques, dont l’incidence ne cesse de s’accroître à mesure que de nouvelles thérapies sont accessibles pour les traiter (paradoxalement !). Ces maladies, toutes issues de comportements malsains au quotidien, pourraient être prévenues en majorité si on savait mieux comment accompagner de façon plus efficace, en esquivant le paternalisme médical usuel et en mobilisant le patient pour faire de sa santé le leitmotiv de ses actions. Les choix de médicaments à prescrire recommandés par les lignes directrices dans la gestion de plusieurs maladies chroniques sont maintenant plus nombreux que le nombre de minutes que nous avons à consacrer à la communication, à l’éducation, à la mobilisation du patient et sa responsabilisation en regard de sa propre santé lorsque celui-ci est dans notre bureau. Et puis après un patient, vient l’autre… puis l’autre.

Que cherche le patient à l’extérieur du cabinet du médecin ? Se pourrait-il que l’approche pharmacologique que nous valorisons tous et que nous appliquons assez facilement dans la prise en charge de nos patients ne soit pas réellement ce que le patient désire pour soutenir sa santé et ce dont il a réellement besoin ? On rétablit rarement la santé avec les médicaments, on freine simplement l’évolution d’une maladie. Tout comme l’a défini l’OMS, la santé est un état de bien-être physique, mental et social complet, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. Mais en réalité, que ferait le médecin s’il n’y avait plus de maladie chez son patient ? Sommes-nous réellement aptes, comme médecins, avec nos connaissances actuelles, à adresser et optimiser cet état de bien-être complet, même s’il y a absence de maladie ? Se pourrait-il que d’autres professionnels aient les compétences et connaissances complémentaires que les médecins n’ont pas ou peu afin de soutenir efficacement la santé en concordance avec les valeurs du patient ?

Le patient nous démontre qu’il a le désir de se sentir en meilleure santé en investissant dans les approches complémentaires. Je rêve du moment où le patient sera réellement au centre de ses soins en matière de santé et où nous serons en mesure de lui présenter toutes ses options bien-être et l’accompagnerons dans ce sens, sans jugement, dans l’ouverture et le respect de la personne qui est devant nous et en l’aidant à se réapproprier sa santé et savoir comment la maintenir. Soyons tous, professionnels de la santé et praticiens en approches complémentaires, collaborants, rigoureux et dotons-nous de structures de protection pour le public, mais sans pour autant lui enlever la possibilité d’avoir à choisir entre les médecines conventionnelles ou les approches complémentaires. La santé passe par l’écoute et le soutien pour optimiser la nutrition, le mouvement, la gestion du stress, le sommeil, la spiritualité, les relations sociales, la qualité de l’environnement, etc. Il n’est pas absolument nécessaire d’être médecin pour agir en ce sens, mais c’est définitivement dans cette direction que nous créerons plus de santé !

Dre Anne-Isabelle Dionne MD

Dre Dionne est omnipraticienne depuis 2014 et pratique aux soins intensifs de l’hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe ainsi que dans un GMF sur la Rive-Sud de Montréal. Elle a fondé en 2018 un centre de médecine préventive se spécialisant dans l’accompagnement des gens souffrant de problèmes de santé divers dans l’amélioration de leurs habitudes de vie au quotidien par le biais de l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et du sommeil. Le Centre Axis est un OBNL qui offre une prise en charge multidisciplinaire à visée préventive à la population générale désirant améliorer leur santé, prévenir ou renverser une maladie chronique connue tout en diminuant le besoin de médication associé.

Dre Raphaëlle Leroux-Lévesque MD.

Dre Leroux-Lévesque est diplômée de la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke en 2004. Elle a complété une formation à l’unité de médecine familiale de Moncton au Nouveau-Brunswick en plus d’une formation complémentaire en médecine d’urgence. Depuis 2007, elle pratique à l’urgence et aux soins intensifs de l’hôpital Honoré-Mercier à Saint-Hyacinthe. Son intérêt pour la santé intégrative, l’activité physique et la nutrition l’a naturellement amenée à s’impliquer auprès du Centre Axis. Récipiendaire du Prix de leadership pour étudiant en médecine de l’Université de Sherbrooke en 2004, elle souhaite utiliser cette qualité pour contribuer au développement du Centre Axis dans le CISSS Richelieu-Yamaska.

 

 

Autres co-signataires MD :

  • Dre Anne-Isabelle Dionne MD, omnipraticienne
  • Dre Raphaëlle Leroux-Lévesque MD, omnipraticienne
  • Dre Catherine Bouchard MD, omnipraticienne
  • Dre Marie-Ève Bouchard Rochette MD, omnipraticienne
  • Dre Jane Omer MD, omnipraticienne
  • Dre Sophie Stavrinidis MD, cardiologue
  • Dre Émilie Boisvert MD, omnipraticienne
  • Dre Alexandra Albert MD, rhumatologue
  • Dr Éric Sauvageau MD, omnipraticien
  • Dre Anne-Marie Bédard MD, omnipraticienne
  • Dre Anne Levesque MD, omnipraticienne
  • Dre Marion Dumais MD, omnipraticienne
  • Dre Évelyne Borduas Roy MD, omnipraticienne
  • Dre Lyne Desautels MD, omnipraticienne
  • Dre Pascale Hudon MD, omnipraticienne
  • Dr Pierre Cloutier MD, omnipraticien
  • Dr Hugo Viens MD, Chirurgien orthopédique
  • Dr Alain Bédard MD, omnipraticien
  • Dr Gaétan Brouillard MD, omnipraticien
  • Dr Bernard Bassleer MD (Belgique), Cardiologue
  • Dre Peggy Pères MD (France), omnipraticienne

 

[1] ESMAIL, NADEEM (2017), Complementary and Alternative Medicine : Use and Public Attitutes 1997, 2006, and 2016, Fraser Institute, Alberta, 79 p. (en ligne consulté le 18 septembre 2017 https:// www.fraserinstitute.org/sites/default/files/complementary-and-alternative-medicine-2017.pdf

Lorsque l’on parle de produits de santé naturels, les gens sont très sceptiques de l’efficacité potentielle et avec raison. Et si je vous disais que les produits VitoliMD ont été créés par moi-même, un chercheur québécois (www.esimard.com), avec la collaboration de deux pharmaciens spécialisés, afin de rendre disponibles des produits plus efficaces ?

Voici des explications sur la façon dont nous avons procédé pour obtenir les meilleurs produits sur le marché. Je vais vous parler :

  1. De la sélection des extraits de plantes pour chaque bénéfice santé visé.
  2. De la standardisation et de la qualité.
  3. De la combinaison de mécanismes d’action complémentaires.
  4. De la présence du Complexe ProvitolMD
  5. D’une entreprise québécoise spécialisée.

La sélection des extraits

En partant, nous voulions créer le meilleur produit qui soit pour un bénéfice santé donné. Nous avons considéré seulement les bénéfices pour lesquels des extraits de plantes, de bonne qualité et en quantité suffisante, peuvent permettre un effet significatif et justifiable. Ainsi, nous ne voulions pas considérer d’approches qui ne seraient pas scientifiquement valables et suffisamment supportées par des données probantes.

Pour chaque bénéfice considéré, nous avons sélectionné les extraits de plantes ayant le plus de démonstrations cliniques et permettant l’effet bénéfique le plus important. Il s’agit ici de favoriser la science et non pas les modes créées à grands coups de marketing par des entreprises qui essaient de se démarquer avec peu de science. Une fois la sélection complétée, il faut s’assurer qu’il s’agit du bon extrait, produit de la bonne façon et à la bonne quantité.

La standardisation et la qualité

La standardisation, aussi appelée normalisation, est l’utilisation du dosage d’un ingrédient actif ou d’un marqueur. Pour certaines plantes où l’on connaît l’ingrédient actif précis, celui-ci peut être dosé afin de garantir sa présence en quantité suffisante et ainsi assurer l’efficacité du produit si la formulation est adéquate. Par exemple, pour le ginkgo biloba, il s’agit des glucoflavonoïdes (24% flavones glycosides) et des terpènes lactones (6%). Pour ce produit, il existe donc une double standardisation.

La standardisation permet donc une plus grande efficacité, mais aussi, la production de produits plus sécuritaires. En plus de confirmer la présence des molécules actives, cela permet aussi de confirmer de façon plus précise l’origine de l’extrait et d’éviter l’adultération. Dans certains cas, des analyses plus poussées sont nécessaires. Par exemple, pour VitoliMD Ménopause, un seul fournisseur d’isoflavone de soya a accepté de produire l’extrait que l’on utilise parce que nous ne garantissons pas seulement la quantité d’isoflavone comme les autres compagnies, mais la quantité des deux molécules actives que sont la daïzine et la génistéine.

La combinaison de mécanismes complémentaires

Afin d’offrir une plus grande efficacité, nous avons porté attention à la possibilité qu’il soit justifiable d’allier plusieurs extraits de plantes permettant des mécanismes d’action complémentaires. Toutefois, attention, il s’agit d’une sélection très rigoureuse considérant que l’impact du mécanisme complémentaire peut être significatif et que les usages sont bien supportés par la littérature scientifique. Par exemple, la valériane est encore plus efficace en combinaison avec d’autres extraits de plantes qu’en usage seul, autant pour le sommeil, que pour l’anxiété. En effet, 8 études cliniques portant sur le sommeil se sont avérées positives, de même que les 6 études cliniques portant sur l’anxiété et une analyse systématique ont confirmé cette affirmation en comparaison avec les études cliniques utilisant la plante seule. C’est pourquoi nos produits VitoliMD Stress et anxiété et VitoliMD Sommeil contiennent des extraits de valériane combinée à d’autres extraits de plantes de qualité supérieure tels que la L-Théanine, la passiflore et les extraits d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif.

La présence du Complexe ProvitolMD exclusif

Un autre aspect très important de notre démarche, afin de développer des produits plus efficaces, est la présence des agents gérosuppresseurs du Complexe ProvitolMD exclusif dans tous les produits. Les découvertes récentes dans le domaine de la longévité cellulaire démontrent clairement qu’il est possible de ralentir les processus de vieillissement afin de réduire l’incidence des maladies associées. Il est important de rappeler qu’Idunn Technologies, l’entreprise que j’ai créée et qui commercialise les produits VitoliMD, est à l’origine de découvertes très importantes dans ce domaine à la suite de 7 années de recherches avec l’Université Concordia.

Un article scientifique récent, publié par des chercheurs de l’Espagne et de la France (de Pablos et al, 2019), affirme que l’hydroxytyrosol, le plus important des polyphénols d’olive, protège du vieillissement via plusieurs mécanismes cellulaires. Il est intéressant de mentionner qu’une vaste analyse de la littérature scientifique avait amené l’Union européenne à approuver une allégation santé pour 5 mg d’hydroxytyrosol et ses dérivés. Il s’agit d’une allégation pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires reliées au blocage des artères par le mauvais cholestérol oxydé (ce que l’on appelle l’athérosclérose). C’est sur cette allégation santé que nous nous sommes basés pour établir la dose du Complexe ProvitolMD dans les produits VitoliMD.

Ainsi, dans chaque produit VitoliMD, vous bénéficiez de la présence des polyphénols d’olives, à la dose recommandée par l’Union européenne, à laquelle s’ajoutent les extraits de plantes ayant le plus de démonstrations scientifiques pour chacune des applications visées. Nos connaissances poussées du domaine de la longévité en santé nous ont amenées à compléter certaines formules par des vitamines et minéraux lorsque cet apport était jugé significatif. Par exemple, VitoliMD Immunité, en plus de contenir les extraits de plantes ayant les meilleurs effets antiviraux non spécifiques, contient aussi le zinc et la vitamine D3 nécessaires à une meilleure santé du système immunitaire.

D’une entreprise québécoise spécialisée

Le dernier point important à considérer, dans le choix d’un produit de qualité, c’est l’entreprise qui se trouve derrière. Il est recommandé d’éviter les produits dont l’entreprise productrice n’est pas bien identifiée. De plus, les entreprises spécialisées dans leur domaine sont à même de formuler des produits spécifiques plus efficaces. Il n’est pas suffisant d’utiliser des ingrédients de qualité et aux bonnes quantités, il faut aussi utiliser les bons ingrédients pour les bonnes raisons. Les produits VitoliMD utilisent les ingrédients ayant le plus de support scientifique pour chaque application, toujours en tenant compte des besoins particuliers de la longévité en santé. Demandez la qualité Vitoli!

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références:

  • Chan, P.C., Xia, Q., Fu, P.P. 2007. Ginkgo biloba leave extract: biological, medicinal, and toxicological effects. J Environ Sci Health C Environ Carcinog Ecotoxicol Rev. 2007 Jul-Sep;25(3):211-44.
  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Duff et al, 2003. Quality Control Analyses for Ginkgo Extracts Require Analysis of Intact Flavonol Glycosides. J Food Drug Analysis. 11(2):102-7.
  • Kaeberlein, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science, 2015 Dec 4 ;350(6265) :1191-3.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.

Lorsque l’on parle de produits de santé naturels, les gens sont très sceptiques de l’efficacité potentielle et avec raison. Et si je vous disais que les produits VitoliMD ont été créés par moi-même, un chercheur québécois (www.esimard.com), avec la collaboration de deux pharmaciens spécialisés, afin de rendre disponibles des produits plus efficaces ?

Voici des explications sur la façon dont nous avons procédé pour obtenir les meilleurs produits sur le marché. Je vais vous parler :

  1. De la sélection des extraits de plantes pour chaque bénéfice santé visé.
  2. De la standardisation et de la qualité.
  3. De la combinaison de mécanismes d’action complémentaires.
  4. De la présence du Complexe ProvitolMD
  5. D’une entreprise québécoise spécialisée.

La sélection des extraits

En partant, nous voulions créer le meilleur produit qui soit pour un bénéfice santé donné. Nous avons considéré seulement les bénéfices pour lesquels des extraits de plantes, de bonne qualité et en quantité suffisante, peuvent permettre un effet significatif et justifiable. Ainsi, nous ne voulions pas considérer d’approches qui ne seraient pas scientifiquement valables et suffisamment supportées par des données probantes.

Pour chaque bénéfice considéré, nous avons sélectionné les extraits de plantes ayant le plus de démonstrations cliniques et permettant l’effet bénéfique le plus important. Il s’agit ici de favoriser la science et non pas les modes créées à grands coups de marketing par des entreprises qui essaient de se démarquer avec peu de science. Une fois la sélection complétée, il faut s’assurer qu’il s’agit du bon extrait, produit de la bonne façon et à la bonne quantité.

La standardisation et la qualité

La standardisation, aussi appelée normalisation, est l’utilisation du dosage d’un ingrédient actif ou d’un marqueur. Pour certaines plantes où l’on connaît l’ingrédient actif précis, celui-ci peut être dosé afin de garantir sa présence en quantité suffisante et ainsi assurer l’efficacité du produit si la formulation est adéquate. Par exemple, pour le ginkgo biloba, il s’agit des glucoflavonoïdes (24% flavones glycosides) et des terpènes lactones (6%). Pour ce produit, il existe donc une double standardisation.

La standardisation permet donc une plus grande efficacité, mais aussi, la production de produits plus sécuritaires. En plus de confirmer la présence des molécules actives, cela permet aussi de confirmer de façon plus précise l’origine de l’extrait et d’éviter l’adultération. Dans certains cas, des analyses plus poussées sont nécessaires. Par exemple, pour VitoliMD Ménopause, un seul fournisseur d’isoflavone de soya a accepté de produire l’extrait que l’on utilise parce que nous ne garantissons pas seulement la quantité d’isoflavone comme les autres compagnies, mais la quantité des deux molécules actives que sont la daïzine et la génistéine.

La combinaison de mécanismes complémentaires

Afin d’offrir une plus grande efficacité, nous avons porté attention à la possibilité qu’il soit justifiable d’allier plusieurs extraits de plantes permettant des mécanismes d’action complémentaires. Toutefois, attention, il s’agit d’une sélection très rigoureuse considérant que l’impact du mécanisme complémentaire peut être significatif et que les usages sont bien supportés par la littérature scientifique. Par exemple, la valériane est encore plus efficace en combinaison avec d’autres extraits de plantes qu’en usage seul, autant pour le sommeil, que pour l’anxiété. En effet, 8 études cliniques portant sur le sommeil se sont avérées positives, de même que les 6 études cliniques portant sur l’anxiété et une analyse systématique ont confirmé cette affirmation en comparaison avec les études cliniques utilisant la plante seule. C’est pourquoi nos produits VitoliMD Stress et anxiété et VitoliMD Sommeil contiennent des extraits de valériane combinée à d’autres extraits de plantes de qualité supérieure tels que la L-Théanine, la passiflore et les extraits d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif.

La présence du Complexe ProvitolMD exclusif

Un autre aspect très important de notre démarche, afin de développer des produits plus efficaces, est la présence des agents gérosuppresseurs du Complexe ProvitolMD exclusif dans tous les produits. Les découvertes récentes dans le domaine de la longévité cellulaire démontrent clairement qu’il est possible de ralentir les processus de vieillissement afin de réduire l’incidence des maladies associées. Il est important de rappeler qu’Idunn Technologies, l’entreprise que j’ai créée et qui commercialise les produits VitoliMD, est à l’origine de découvertes très importantes dans ce domaine à la suite de 7 années de recherches avec l’Université Concordia.

Un article scientifique récent, publié par des chercheurs de l’Espagne et de la France (de Pablos et al, 2019), affirme que l’hydroxytyrosol, le plus important des polyphénols d’olive, protège du vieillissement via plusieurs mécanismes cellulaires. Il est intéressant de mentionner qu’une vaste analyse de la littérature scientifique avait amené l’Union européenne à approuver une allégation santé pour 5 mg d’hydroxytyrosol et ses dérivés. Il s’agit d’une allégation pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires reliées au blocage des artères par le mauvais cholestérol oxydé (ce que l’on appelle l’athérosclérose). C’est sur cette allégation santé que nous nous sommes basés pour établir la dose du Complexe ProvitolMD dans les produits VitoliMD.

Ainsi, dans chaque produit VitoliMD, vous bénéficiez de la présence des polyphénols d’olives, à la dose recommandée par l’Union européenne, à laquelle s’ajoutent les extraits de plantes ayant le plus de démonstrations scientifiques pour chacune des applications visées. Nos connaissances poussées du domaine de la longévité en santé nous ont amenées à compléter certaines formules par des vitamines et minéraux lorsque cet apport était jugé significatif. Par exemple, VitoliMD Immunité, en plus de contenir les extraits de plantes ayant les meilleurs effets antiviraux non spécifiques, contient aussi le zinc et la vitamine D3 nécessaires à une meilleure santé du système immunitaire.

D’une entreprise québécoise spécialisée

Le dernier point important à considérer, dans le choix d’un produit de qualité, c’est l’entreprise qui se trouve derrière. Il est recommandé d’éviter les produits dont l’entreprise productrice n’est pas bien identifiée. De plus, les entreprises spécialisées dans leur domaine sont à même de formuler des produits spécifiques plus efficaces. Il n’est pas suffisant d’utiliser des ingrédients de qualité et aux bonnes quantités, il faut aussi utiliser les bons ingrédients pour les bonnes raisons. Les produits VitoliMD utilisent les ingrédients ayant le plus de support scientifique pour chaque application, toujours en tenant compte des besoins particuliers de la longévité en santé. Demandez la qualité Vitoli!

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références:

  • Chan, P.C., Xia, Q., Fu, P.P. 2007. Ginkgo biloba leave extract: biological, medicinal, and toxicological effects. J Environ Sci Health C Environ Carcinog Ecotoxicol Rev. 2007 Jul-Sep;25(3):211-44.
  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Duff et al, 2003. Quality Control Analyses for Ginkgo Extracts Require Analysis of Intact Flavonol Glycosides. J Food Drug Analysis. 11(2):102-7.
  • Kaeberlein, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science, 2015 Dec 4 ;350(6265) :1191-3.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.

Dans un premier temps, situons l’importance de la personnalité dans un contexte de longévité. Depuis 2013, nous réalisons des études en laboratoire à l’Université Concordia, avec le support du Conseil de Recherche en Science Naturelle et en Génie du Canada, afin de découvrir de nouvelles molécules permettant de ralentir la poussée de l’organisme à vieillir, ralentir le vieillissement primaire. Cette approche faisant appel à des molécules naturelles issues des plantes viendra s’ajouter aux saines habitudes de vie afin d’augmenter nos chances de vivre plus longtemps et en santé. Pour ce faire, il sera important de porter une attention à toutes les facettes des saines habitudes de vie, y compris la personnalité.

Pour l’écriture de mes livres (Vivre jeune plus longtemps), j’ai regroupé les saines habitudes de vie sous 4 facteurs principaux en décrivant un 5e facteur que j’ai nommé un facteur facilitant. Ce facteur facilitant est le fait d’être fondamentalement positif et il relève plus d’un type de personnalité que d’une simple qualité. Et si je vous disais que tous les centenaires ont les mêmes traits de personnalité, peu importe leur pays d’origine, peu importe leur culture? Il s’agit forcément d’un aspect important permettant de vieillir en santé.

La personnalité : s’empêcher de devenir vieux

Henri Matisse, grand artiste français décédé en 1954, disait que « l’on ne peut pas s’empêcher de vieillir, mais l’on peut s’empêcher de devenir vieux ». Il faisait bien sûr référence à l’état d’esprit. Parmi les facteurs associés à la longévité, la personnalité en est un appuyé par un grand nombre d’études regroupant des centenaires du Japon, de la Suède, des États-Unis et de l’Europe. Il s’agit d’études fascinantes. La majorité des centenaires partagent des traits de personnalité communs. Il va sans dire que si ces traits de personnalité sont communs à une multitude de nationalités ayant des coutumes totalement différentes, ils doivent faciliter ou expliquer en partie la longévité de ces individus.

Mais qu’est-ce que la personnalité ? De quoi dépend-elle ? La personnalité réfère à un état stable de caractéristiques cognitives, de motivations, de caractéristiques sociales, émotionnelles et comportementales. Afin d’étudier l’importance de la personnalité dans un contexte de vieillissement, des outils de mesure furent développés. Ces outils considèrent le neuroticisme/la stabilité émotionnelle, l’extraversion, l’ouverture aux expériences, le caractère agréable et consciencieux des gens.

Le neuroticisme se caractérise par une tendance persistante aux émotions négatives; des gens négatifs. Ce trait de personnalité est relié à une moins bonne longévité. Ces individus sont portés vers l’anxiété, la colère, la culpabilité et la déprime (dépression).

Pour ce qui est des individus extravertis, ils ont tendance à tirer une grande satisfaction des interactions sociales. Ils vont donc accorder une plus grande importance à la vie sociale et à sa qualité. Ils sont enthousiastes et bavards. Ils aiment les activités de groupe et sont portés à interagir socialement plutôt que de rester seuls. La vie sociale de qualité est fortement corrélée à la longévité et au vieillissement en santé, y compris la conservation des capacités cognitives.

Est-ce héréditaire ?

Notre personnalité est bien sûr influencée par la façon dont nous avons été élevés, par l’histoire familiale, mais aussi par certaines prédispositions génétiques, l’environnement et les facteurs socioculturels. Si l’on parle de prédispositions, c’est que la génétique peut influencer le développement de certaines personnalités. Nous aurions tendance à penser que la génétique n’y est pas pour grand-chose et que l’éducation et l’environnement familial jouent un rôle primordial. Certains traits de personnalité ont une forte dépendance génétique. Le neuroticisme (tendance fortement négative d’un individu) serait fortement héréditaire, avec 43 % de dépendance génétique. Il en est de même pour les caractères consciencieux et extravertis avec des niveaux de 43 et 47 % de dépendance génétique. Il faut aussi constater que pour 57% des gens négatifs, il ne s’agit pas de génétique, ils l’ont appris.

Rechercher le positif

Les études ont démontré que les centenaires sont moins stressés, plus faciles à vivre, plus efficaces en général. Ils sont très peu négatifs (neuroticisme) et beaucoup plus extravertis et consciencieux. De plus, il fut démontré que le neuroticisme est un facteur de risque important de dépression et de mortalité prématurée. Pour être plus précis, les effets physiologiques directs du fait d’avoir des pensées constamment orientées vers des émotions négatives augmentent les risques de maladies. Ces effets physiologiques se traduisent par des impacts sur l’hypothalamus et la glande hypophyse, la production des hormones de stress, l’augmentation de la pression artérielle, la modification du métabolisme, l’augmentation de l’inflammation et la réduction des fonctions de défense immunitaire.

Une personnalité plus consciencieuse aura des impacts indirects par des habitudes de vie portée vers la prévention, une meilleure alimentation, la réduction des habitudes négatives, etc. Une étude récente a regroupé les traits de personnalité bénéfiques des centenaires sous deux catégories :

  1. Une attitude de vie positive (optimisme, facile à vivre, ricaneur);
  2. Une capacité à exprimer ses émotions (librement, sans les refouler).

Une étude a démontré un lien entre l’attitude positive envers son état de santé général et le maintien des capacités cognitives. En plus d’aider à bien vieillir, une attitude positive envers la vie permettrait de maintenir ses capacités cognitives plus longtemps. Une autre étude récente, portant sur des centenaires de Hong Kong, rapporte quatre considérations importantes pour eux :

  • une relation positive avec les autres,
  • être joyeux et vivre des événements positifs,
  • l’espoir envers l’avenir et
  • une attitude de vie positive.

À quel point c’est important pour les centenaires

La population la plus connue et la plus étudiée pour sa forte proportion de centenaires est celle d’Okinawa, au Japon. L’île d’Okinawa fait partie de l’archipel d’Okinawa, constitué d’un grand nombre d’îles au sud du Japon. Ces îles forment une réserve naturelle abritant des espèces animales uniques. On peut y retrouver de 4 à 5 fois plus de centenaires et les descendants d’Okinawa ont de 2,5 à 5 fois plus de chances de vivre plus de 90 ans que la moyenne nord-américaine.

Bien que le Japon soit le pays industrialisé où les habitants ont la plus grande espérance de vie, celle des habitants d’Okinawa est encore significativement supérieure de 4 à 5 % à celle du reste du Japon. Okinawa est aussi à l’origine de la plus importante étude de suivi des centenaires au monde. L’étude a débuté en 1976 et a suivi plus de 900 centenaires jusqu’à maintenant. Cette population conserve une culture unique, distincte de la culture japonaise traditionnelle en termes d’alimentation, d’art, de religion et de leurs habitudes alimentaires. Les familles sont plus nombreuses et demeurent habituellement sous le même toit ou à proximité dans le même village.

La génétique ?

Vers la fin des années 80, certains facteurs génétiques, reliés à l’inflammation, avaient déjà été identifiés comme représentatifs de la population d’Okinawa. De la même façon, la caractérisation de leur état de santé exceptionnel a permis de constater de faibles taux de maladies cardiovasculaires, une plus forte densité osseuse, une plus faible perte cognitive en vieillissant, etc. Les centenaires d’Okinawa vieillissent en santé. Ils demeurent, dans 80 % des cas, sans problèmes de santé avant l’âge de 80 ans. La majorité des centenaires n’ont aucun problème sérieux avant 100 ans. Leur santé se détériore par la suite entre 100 et 105 ans. De plus, le cancer ou les maladies cardiovasculaires ne sont pas les premières causes de décès des centenaires japonais : c’est la pneumonie.

Il est difficile toutefois de relier ces caractéristiques de bonne santé à leur génétique particulière ou à leurs habitudes de vie. Étant donné que chaque famille partage les mêmes habitudes de vie et le même bagage génétique, on peut imaginer que la recherche de la cause de leur longévité est laborieuse. Il est clair toutefois que l’hérédité et les habitudes de vie y sont pour quelque chose.

L’alimentation ?

La diète Okinawa est maintenant reconnue pour ses bénéfices santé très importants :

  • peu de viande,
  • beaucoup de légumes,
  • du soya,
  • du poisson,
  • aucun produit de grains raffinés (farines blanchies),
  • peu de sel,
  • peu de gras saturé,
  • peu de produits laitiers.

Leurs diètes sont riches en nutriments provenant des fruits et légumes, et faibles en calories. Cette diète aurait, entre autres, un impact anti-inflammatoire important. Il est aussi important de mentionner que les Japonais ont tendance à arrêter de manger avant d’être complètement satisfaits : « Hara Hachi bu » (manger seulement pour être rassasié à 80 %). À cause de cette habitude et de leur régime faible en calories, ils présentent un indice de poids corporel faible (faible poids par rapport à leur taille) et un profil de santé qui ressemble à ceux obtenus par la restriction calorique.

Il ne faut toutefois pas négliger non plus l’importance des autres habitudes de vie. Ils travaillent encore à la production de légumes et ils les vendent eux-mêmes. Ils font de la bicyclette, marchent plusieurs kilomètres par jour et font du yoga, du karaté ou de la danse. Certains ont même affirmé avoir encore une vie sexuelle active à 90 ans. L’activité physique les gardes aussi connectés à la société. Ils accordent beaucoup d’importance à prendre soin les uns des autres. En général, ils ont une attitude positive envers la vie, dégagent une joie de vivre et croient fortement que tout le monde a une raison d’être (« ikari »). Cette raison d’être est aussi une raison de vivre, une façon d’être optimiste envers la vie et de rester positifs. Cette attitude leur permet de vivre très peu de stress. Ce qui ramène à leur personnalité.

Et les autres populations de supercentenaires ?

Il existe cinq régions connues et bien documentées (il y en a bien sûr d’autres), dont les habitants ont une plus grande espérance de vie :

  • la région d’Okinawa,
  • l’île de la Sardaigne en Italie,
  • une petite communauté en Californie,
  • une région en montagne au Costa Rica (la péninsule de Nicoya) et
  • l’île d’Ikaria en Grèce.

Ces régions furent catégorisées comme des « blue zones », des endroits où les centenaires sont encore en santé. Valter Longo, éminent chercheur dans le domaine du vieillissement, directeur de deux centres de recherche de pointe, en a décrit une 6e dans son livre « La diète de longévité », aussi située en Italie. Ces gens sont particulièrement en bonne santé toute leur vie. Par exemple, pour la péninsule du Nicoya au Costa Rica, il s’agit de la population ayant le plus bas taux de mortalité de vie moyenne (âge moyen) dans le monde entier. Une personne de 60 ans là-bas a quatre fois plus de chances de vivre jusqu’à 90 ans qu’un Américain moyen.

De façon similaire à Okinawa, toutes ces communautés partagent les mêmes facteurs de longévité : une diète basée sur une grande consommation de fruits et légumes, une activité physique modérée intégrée à leur mode de vie, une vie sociale/familiale très importante, un côté spirituel/de sens en la vie qui leur donne une raison de vivre et réduit leur stress.

Le facteur le plus important

Lorsque l’on me demande quel est le facteur le plus important, je réponds toujours la qualité de la vie sociale. Toutefois, pour réussir à développer une vie sociale de grande qualité, il faut être une personne rayonnante, agréable, positive et extravertie. Pour y arriver, développez votre personnalité!

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références :

  • Gavrilova, N.S., Gavrilov, L.A. 2012. Comments on dietary restriction, Okinawa diet and longevity. Gerontology. ;58(3):221-3; discussion 224-6.
  • Kato K1, Zweig R, Barzilai N, Atzmon G. 2012. Positive attitude towards life and emotional expression as personality phenotypes for centenarians. Aging (Albany NY). May;4(5):359-67.
  • Panagiotakos, D.B., Chrysohoou, C., Siasos, G., Zisimos, K., Skoumas, J., Pitsavos, C., Stefanadis, C. 2011. Sociodemographic and lifestyle statistics of oldest old people (>80 years) living in ikaria island: the ikaria study. Cardiol Res Pract. Feb 24;2011:679187.
  • Simard, E. 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 364 pages.
  • Willcox DC1, Willcox BJ, Todoriki H, Suzuki M. 2009. The Okinawan diet: health implications of a low-calorie, nutrient-dense, antioxidant-rich dietary pattern low in glycemic load. J Am Coll Nutr. Aug;28 Suppl:500S-516S.
  • Willcox, D.C., Willcox, B.J., Wang, N.C., He, Q., Rosenbaum, M., Suzuki, M. 2008. Life at the extreme limit: phenotypic characteristics of supercentenarians in Okinawa. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2008 Nov;63(11):1201-8.
  • Wong, W.C., Lau, H.P., Kwok, C.F., Leung, Y.M., Chan, M.Y., Chan, W.M., Cheung, S.L. 2014. The well-being of community-dwelling near-centenarians and centenarians in Hong Kong: a qualitative study. BMC Geriatr. May 13;14:63.

Dans un premier temps, situons l’importance de la personnalité dans un contexte de longévité. Depuis 2013, nous réalisons des études en laboratoire à l’Université Concordia, avec le support du Conseil de Recherche en Science Naturelle et en Génie du Canada, afin de découvrir de nouvelles molécules permettant de ralentir la poussée de l’organisme à vieillir, ralentir le vieillissement primaire. Cette approche faisant appel à des molécules naturelles issues des plantes viendra s’ajouter aux saines habitudes de vie afin d’augmenter nos chances de vivre plus longtemps et en santé. Pour ce faire, il sera important de porter une attention à toutes les facettes des saines habitudes de vie, y compris la personnalité.

Pour l’écriture de mes livres (Vivre jeune plus longtemps), j’ai regroupé les saines habitudes de vie sous 4 facteurs principaux en décrivant un 5e facteur que j’ai nommé un facteur facilitant. Ce facteur facilitant est le fait d’être fondamentalement positif et il relève plus d’un type de personnalité que d’une simple qualité. Et si je vous disais que tous les centenaires ont les mêmes traits de personnalité, peu importe leur pays d’origine, peu importe leur culture? Il s’agit forcément d’un aspect important permettant de vieillir en santé.

La personnalité : s’empêcher de devenir vieux

Henri Matisse, grand artiste français décédé en 1954, disait que « l’on ne peut pas s’empêcher de vieillir, mais l’on peut s’empêcher de devenir vieux ». Il faisait bien sûr référence à l’état d’esprit. Parmi les facteurs associés à la longévité, la personnalité en est un appuyé par un grand nombre d’études regroupant des centenaires du Japon, de la Suède, des États-Unis et de l’Europe. Il s’agit d’études fascinantes. La majorité des centenaires partagent des traits de personnalité communs. Il va sans dire que si ces traits de personnalité sont communs à une multitude de nationalités ayant des coutumes totalement différentes, ils doivent faciliter ou expliquer en partie la longévité de ces individus.

Mais qu’est-ce que la personnalité ? De quoi dépend-elle ? La personnalité réfère à un état stable de caractéristiques cognitives, de motivations, de caractéristiques sociales, émotionnelles et comportementales. Afin d’étudier l’importance de la personnalité dans un contexte de vieillissement, des outils de mesure furent développés. Ces outils considèrent le neuroticisme/la stabilité émotionnelle, l’extraversion, l’ouverture aux expériences, le caractère agréable et consciencieux des gens.

Le neuroticisme se caractérise par une tendance persistante aux émotions négatives; des gens négatifs. Ce trait de personnalité est relié à une moins bonne longévité. Ces individus sont portés vers l’anxiété, la colère, la culpabilité et la déprime (dépression).

Pour ce qui est des individus extravertis, ils ont tendance à tirer une grande satisfaction des interactions sociales. Ils vont donc accorder une plus grande importance à la vie sociale et à sa qualité. Ils sont enthousiastes et bavards. Ils aiment les activités de groupe et sont portés à interagir socialement plutôt que de rester seuls. La vie sociale de qualité est fortement corrélée à la longévité et au vieillissement en santé, y compris la conservation des capacités cognitives.

Est-ce héréditaire ?

Notre personnalité est bien sûr influencée par la façon dont nous avons été élevés, par l’histoire familiale, mais aussi par certaines prédispositions génétiques, l’environnement et les facteurs socioculturels. Si l’on parle de prédispositions, c’est que la génétique peut influencer le développement de certaines personnalités. Nous aurions tendance à penser que la génétique n’y est pas pour grand-chose et que l’éducation et l’environnement familial jouent un rôle primordial. Certains traits de personnalité ont une forte dépendance génétique. Le neuroticisme (tendance fortement négative d’un individu) serait fortement héréditaire, avec 43 % de dépendance génétique. Il en est de même pour les caractères consciencieux et extravertis avec des niveaux de 43 et 47 % de dépendance génétique. Il faut aussi constater que pour 57% des gens négatifs, il ne s’agit pas de génétique, ils l’ont appris.

Rechercher le positif

Les études ont démontré que les centenaires sont moins stressés, plus faciles à vivre, plus efficaces en général. Ils sont très peu négatifs (neuroticisme) et beaucoup plus extravertis et consciencieux. De plus, il fut démontré que le neuroticisme est un facteur de risque important de dépression et de mortalité prématurée. Pour être plus précis, les effets physiologiques directs du fait d’avoir des pensées constamment orientées vers des émotions négatives augmentent les risques de maladies. Ces effets physiologiques se traduisent par des impacts sur l’hypothalamus et la glande hypophyse, la production des hormones de stress, l’augmentation de la pression artérielle, la modification du métabolisme, l’augmentation de l’inflammation et la réduction des fonctions de défense immunitaire.

Une personnalité plus consciencieuse aura des impacts indirects par des habitudes de vie portée vers la prévention, une meilleure alimentation, la réduction des habitudes négatives, etc. Une étude récente a regroupé les traits de personnalité bénéfiques des centenaires sous deux catégories :

  1. Une attitude de vie positive (optimisme, facile à vivre, ricaneur);
  2. Une capacité à exprimer ses émotions (librement, sans les refouler).

Une étude a démontré un lien entre l’attitude positive envers son état de santé général et le maintien des capacités cognitives. En plus d’aider à bien vieillir, une attitude positive envers la vie permettrait de maintenir ses capacités cognitives plus longtemps. Une autre étude récente, portant sur des centenaires de Hong Kong, rapporte quatre considérations importantes pour eux :

  • une relation positive avec les autres,
  • être joyeux et vivre des événements positifs,
  • l’espoir envers l’avenir et
  • une attitude de vie positive.

À quel point c’est important pour les centenaires

La population la plus connue et la plus étudiée pour sa forte proportion de centenaires est celle d’Okinawa, au Japon. L’île d’Okinawa fait partie de l’archipel d’Okinawa, constitué d’un grand nombre d’îles au sud du Japon. Ces îles forment une réserve naturelle abritant des espèces animales uniques. On peut y retrouver de 4 à 5 fois plus de centenaires et les descendants d’Okinawa ont de 2,5 à 5 fois plus de chances de vivre plus de 90 ans que la moyenne nord-américaine.

Bien que le Japon soit le pays industrialisé où les habitants ont la plus grande espérance de vie, celle des habitants d’Okinawa est encore significativement supérieure de 4 à 5 % à celle du reste du Japon. Okinawa est aussi à l’origine de la plus importante étude de suivi des centenaires au monde. L’étude a débuté en 1976 et a suivi plus de 900 centenaires jusqu’à maintenant. Cette population conserve une culture unique, distincte de la culture japonaise traditionnelle en termes d’alimentation, d’art, de religion et de leurs habitudes alimentaires. Les familles sont plus nombreuses et demeurent habituellement sous le même toit ou à proximité dans le même village.

La génétique ?

Vers la fin des années 80, certains facteurs génétiques, reliés à l’inflammation, avaient déjà été identifiés comme représentatifs de la population d’Okinawa. De la même façon, la caractérisation de leur état de santé exceptionnel a permis de constater de faibles taux de maladies cardiovasculaires, une plus forte densité osseuse, une plus faible perte cognitive en vieillissant, etc. Les centenaires d’Okinawa vieillissent en santé. Ils demeurent, dans 80 % des cas, sans problèmes de santé avant l’âge de 80 ans. La majorité des centenaires n’ont aucun problème sérieux avant 100 ans. Leur santé se détériore par la suite entre 100 et 105 ans. De plus, le cancer ou les maladies cardiovasculaires ne sont pas les premières causes de décès des centenaires japonais : c’est la pneumonie.

Il est difficile toutefois de relier ces caractéristiques de bonne santé à leur génétique particulière ou à leurs habitudes de vie. Étant donné que chaque famille partage les mêmes habitudes de vie et le même bagage génétique, on peut imaginer que la recherche de la cause de leur longévité est laborieuse. Il est clair toutefois que l’hérédité et les habitudes de vie y sont pour quelque chose.

L’alimentation ?

La diète Okinawa est maintenant reconnue pour ses bénéfices santé très importants :

  • peu de viande,
  • beaucoup de légumes,
  • du soya,
  • du poisson,
  • aucun produit de grains raffinés (farines blanchies),
  • peu de sel,
  • peu de gras saturé,
  • peu de produits laitiers.

Leurs diètes sont riches en nutriments provenant des fruits et légumes, et faibles en calories. Cette diète aurait, entre autres, un impact anti-inflammatoire important. Il est aussi important de mentionner que les Japonais ont tendance à arrêter de manger avant d’être complètement satisfaits : « Hara Hachi bu » (manger seulement pour être rassasié à 80 %). À cause de cette habitude et de leur régime faible en calories, ils présentent un indice de poids corporel faible (faible poids par rapport à leur taille) et un profil de santé qui ressemble à ceux obtenus par la restriction calorique.

Il ne faut toutefois pas négliger non plus l’importance des autres habitudes de vie. Ils travaillent encore à la production de légumes et ils les vendent eux-mêmes. Ils font de la bicyclette, marchent plusieurs kilomètres par jour et font du yoga, du karaté ou de la danse. Certains ont même affirmé avoir encore une vie sexuelle active à 90 ans. L’activité physique les gardes aussi connectés à la société. Ils accordent beaucoup d’importance à prendre soin les uns des autres. En général, ils ont une attitude positive envers la vie, dégagent une joie de vivre et croient fortement que tout le monde a une raison d’être (« ikari »). Cette raison d’être est aussi une raison de vivre, une façon d’être optimiste envers la vie et de rester positifs. Cette attitude leur permet de vivre très peu de stress. Ce qui ramène à leur personnalité.

Et les autres populations de supercentenaires ?

Il existe cinq régions connues et bien documentées (il y en a bien sûr d’autres), dont les habitants ont une plus grande espérance de vie :

  • la région d’Okinawa,
  • l’île de la Sardaigne en Italie,
  • une petite communauté en Californie,
  • une région en montagne au Costa Rica (la péninsule de Nicoya) et
  • l’île d’Ikaria en Grèce.

Ces régions furent catégorisées comme des « blue zones », des endroits où les centenaires sont encore en santé. Valter Longo, éminent chercheur dans le domaine du vieillissement, directeur de deux centres de recherche de pointe, en a décrit une 6e dans son livre « La diète de longévité », aussi située en Italie. Ces gens sont particulièrement en bonne santé toute leur vie. Par exemple, pour la péninsule du Nicoya au Costa Rica, il s’agit de la population ayant le plus bas taux de mortalité de vie moyenne (âge moyen) dans le monde entier. Une personne de 60 ans là-bas a quatre fois plus de chances de vivre jusqu’à 90 ans qu’un Américain moyen.

De façon similaire à Okinawa, toutes ces communautés partagent les mêmes facteurs de longévité : une diète basée sur une grande consommation de fruits et légumes, une activité physique modérée intégrée à leur mode de vie, une vie sociale/familiale très importante, un côté spirituel/de sens en la vie qui leur donne une raison de vivre et réduit leur stress.

Le facteur le plus important

Lorsque l’on me demande quel est le facteur le plus important, je réponds toujours la qualité de la vie sociale. Toutefois, pour réussir à développer une vie sociale de grande qualité, il faut être une personne rayonnante, agréable, positive et extravertie. Pour y arriver, développez votre personnalité!

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références :

  • Gavrilova, N.S., Gavrilov, L.A. 2012. Comments on dietary restriction, Okinawa diet and longevity. Gerontology. ;58(3):221-3; discussion 224-6.
  • Kato K1, Zweig R, Barzilai N, Atzmon G. 2012. Positive attitude towards life and emotional expression as personality phenotypes for centenarians. Aging (Albany NY). May;4(5):359-67.
  • Panagiotakos, D.B., Chrysohoou, C., Siasos, G., Zisimos, K., Skoumas, J., Pitsavos, C., Stefanadis, C. 2011. Sociodemographic and lifestyle statistics of oldest old people (>80 years) living in ikaria island: the ikaria study. Cardiol Res Pract. Feb 24;2011:679187.
  • Simard, E. 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 364 pages.
  • Willcox DC1, Willcox BJ, Todoriki H, Suzuki M. 2009. The Okinawan diet: health implications of a low-calorie, nutrient-dense, antioxidant-rich dietary pattern low in glycemic load. J Am Coll Nutr. Aug;28 Suppl:500S-516S.
  • Willcox, D.C., Willcox, B.J., Wang, N.C., He, Q., Rosenbaum, M., Suzuki, M. 2008. Life at the extreme limit: phenotypic characteristics of supercentenarians in Okinawa. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2008 Nov;63(11):1201-8.
  • Wong, W.C., Lau, H.P., Kwok, C.F., Leung, Y.M., Chan, M.Y., Chan, W.M., Cheung, S.L. 2014. The well-being of community-dwelling near-centenarians and centenarians in Hong Kong: a qualitative study. BMC Geriatr. May 13;14:63.

Travailler sur les croyances fait partie de ma vie depuis de nombreuses années. J’ai donc dirigé mon attention vers des formations qui se concentraient sur ce sujet. En premier lieu, il y eut l’univers fascinant de l’hypnose thérapeutique. Étant, depuis maintes années, une hypnothérapeute formée pour aider les enfants et les adultes, je me suis instantanément trouvée à ma place dès la première journée de la formation. Cela m’a tellement passionnée que j’en suis venue, plusieurs années plus tard, à écrire un livre qui démystifie l’hypnose thérapeutique tout en donnant de précieux conseils afin d’améliorer sa qualité de vie, et ce, facilement et rapidement. Comme j’aimais beaucoup écrire, j’ai écrit et produit plusieurs CDs de visualisation. Diplômée en Hypnose et membre de l’Association ACTMD (Association Canadienne des Thérapeutes en Médecines Douces), j’émets des reçus pour mes séances.

Ensuite, mon intérêt s’est porté vers la Métaphysique appliquée qui englobe une philosophie de vie basée sur l’aspect positif de celle-ci et qui nous fait découvrir l’hypnose, la méditation, les croyances, la pensée positive, les rêves, le yoga… Cela m’a permis d’en apprendre encore plus sur les croyances. Pendant cette formation, j’ai écrit une thèse de maîtrise sur l’art de formuler nos commandes à l’univers qui fut suivi par une thèse de doctorat sur l’autohypnose et la manière de s’autoprogrammer positivement.

Le « ThetaHealing » fut aussi une autre technique que j’ai apprise allant même jusqu’à l’enseigner pendant plusieurs années. C’est une autre façon de faire et de vivre sa vie tout en étant attentif aux mots prononcés et parlés, car ceux-ci nous programment soit positivement, soit négativement.

Au fil des ans, j’ai même écrit plusieurs textes de chansons. En 2021, j’ai publié un deuxième livre de cheminement personnel qui regroupe 180 histoires d’amour de toutes sortes qui sont sous forme poétique. Dans L’amour avec un grand cœur, je donne beaucoup d’outils aux lecteurs et lectrices afin d’améliorer leur qualité de vie.

Tout récemment, suite à un grave problème de santé, j’ai découvert les produits Vitoli ce qui m’a conduite à rencontrer Éric Simard, docteur en biologie et président de l’entreprise. Vitoli a changé ma vie! Je peux même affirmer que c’est un autre miracle dans ma vie. Suite à cela, j’ai partagé mes témoignages sur les réseaux sociaux afin d’aider le plus de personnes possibles à améliorer leur qualité de vie.

Toujours dans l’esprit d’entraide, j’ai créé une page Facebook sur la fibromyalgie : Fibromyalgie et plus : des Solutions. On peut y retrouver une foule de solutions afin d’être mieux dans sa peau, mentalement, physiquement, relationnellement et émotionnellement. Comme je vais nettement mieux physiquement (grâce à Vitoli), je continue de partager mes talents d’écriture. J’ai écrit trois autres audios qui aident à mieux vivre sa vie au quotidien : Mieux respirer, L’apaisement et Lâcher prise. Beaucoup d’outils vous attendent, même ici, sur ce blogue. Je vous en partagerai avec plaisir.

Je vous invite donc sur mes pages Facebook : Denise Tapp, Denise Tapp auteure, Clinique Santé Denise Tapp et Fibromyalgie et plus : des Solutions ainsi que sur ma page www.hypnoseclinique.ca. En vous abonnant à mon infolettre, je vous enverrai un de mes audios : Je suis unique et je prends soin de moi.

Travailler sur les croyances fait partie de ma vie depuis de nombreuses années. J’ai donc dirigé mon attention vers des formations qui se concentraient sur ce sujet. En premier lieu, il y eut l’univers fascinant de l’hypnose thérapeutique. Étant, depuis maintes années, une hypnothérapeute formée pour aider les enfants et les adultes, je me suis instantanément trouvée à ma place dès la première journée de la formation. Cela m’a tellement passionnée que j’en suis venue, plusieurs années plus tard, à écrire un livre qui démystifie l’hypnose thérapeutique tout en donnant de précieux conseils afin d’améliorer sa qualité de vie, et ce, facilement et rapidement. Comme j’aimais beaucoup écrire, j’ai écrit et produit plusieurs CDs de visualisation. Diplômée en Hypnose et membre de l’Association ACTMD (Association Canadienne des Thérapeutes en Médecines Douces), j’émets des reçus pour mes séances.

Ensuite, mon intérêt s’est porté vers la Métaphysique appliquée qui englobe une philosophie de vie basée sur l’aspect positif de celle-ci et qui nous fait découvrir l’hypnose, la méditation, les croyances, la pensée positive, les rêves, le yoga… Cela m’a permis d’en apprendre encore plus sur les croyances. Pendant cette formation, j’ai écrit une thèse de maîtrise sur l’art de formuler nos commandes à l’univers qui fut suivi par une thèse de doctorat sur l’autohypnose et la manière de s’autoprogrammer positivement.

Le « ThetaHealing » fut aussi une autre technique que j’ai apprise allant même jusqu’à l’enseigner pendant plusieurs années. C’est une autre façon de faire et de vivre sa vie tout en étant attentif aux mots prononcés et parlés, car ceux-ci nous programment soit positivement, soit négativement.

Au fil des ans, j’ai même écrit plusieurs textes de chansons. En 2021, j’ai publié un deuxième livre de cheminement personnel qui regroupe 180 histoires d’amour de toutes sortes qui sont sous forme poétique. Dans L’amour avec un grand cœur, je donne beaucoup d’outils aux lecteurs et lectrices afin d’améliorer leur qualité de vie.

Tout récemment, suite à un grave problème de santé, j’ai découvert les produits Vitoli ce qui m’a conduite à rencontrer Éric Simard, docteur en biologie et président de l’entreprise. Vitoli a changé ma vie! Je peux même affirmer que c’est un autre miracle dans ma vie. Suite à cela, j’ai partagé mes témoignages sur les réseaux sociaux afin d’aider le plus de personnes possibles à améliorer leur qualité de vie.

Toujours dans l’esprit d’entraide, j’ai créé une page Facebook sur la fibromyalgie : Fibromyalgie et plus : des Solutions. On peut y retrouver une foule de solutions afin d’être mieux dans sa peau, mentalement, physiquement, relationnellement et émotionnellement. Comme je vais nettement mieux physiquement (grâce à Vitoli), je continue de partager mes talents d’écriture. J’ai écrit trois autres audios qui aident à mieux vivre sa vie au quotidien : Mieux respirer, L’apaisement et Lâcher prise. Beaucoup d’outils vous attendent, même ici, sur ce blogue. Je vous en partagerai avec plaisir.

Je vous invite donc sur mes pages Facebook : Denise Tapp, Denise Tapp auteure, Clinique Santé Denise Tapp et Fibromyalgie et plus : des Solutions ainsi que sur ma page www.hypnoseclinique.ca. En vous abonnant à mon infolettre, je vous enverrai un de mes audios : Je suis unique et je prends soin de moi.

Les produits Vitoli ont été développés par un chercheur québécois en collaboration avec deux pharmaciens spécialisés afin d’offrir des produits plus efficaces, de plus grandes qualités et plus sécuritaires. VitoliMD Articulations est un bon exemple.

Il contient seulement 2 ingrédients : un extrait de très grande qualité de la griffe du diable (une double standardisation) et le Complexe ProvitolMD exclusif (antioxydants puissants; polyphénols d’olives). Notez que les ingrédients des produits Vitoli sont toujours sélectionnés pour des actions complémentaires, mais chaque ingrédient est à la dose nécessaire pour permettre l’efficacité.

Les doses des ingrédients de VitoliMD Articulations sont basées sur des démonstrations scientifiques bien établies. Pour la griffe du diable, la dose utilisée a été déterminée par une analyse systématique de la littérature scientifique relevant 12 études cliniques. Cette analyse a été réalisée par un chercheur du département de médecine de l’Université de Toronto. Gagnier et ses collaborateurs (2004) ont confirmé les quantités nécessaires en molécules actives pour avoir des effets significatifs sur les douleurs reliées à l’arthrose ou les douleurs non spécifiques au dos. Pour les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif aux produits Vitoli, il s’agit de la dose recommandée par l’Union européenne pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires reliées à l’athérosclérose. Il s’agit d’une dose équivalente à la consommation de la diète méditerranéenne.

Il est intéressant de souligner que la griffe du diable est aussi une plante médicinale qui cumule plusieurs études cliniques positives d’équivalence contre des médicaments; des études cliniques durant lesquelles ils ont comparé l’efficacité des extraits naturels à des médicaments couramment utilisés. Elle est reconnue à la fois comme antidouleur et anti-inflammatoire.

Il s’agit de l’anti-inflammatoire naturel le plus puissant et le plus sécuritaire. Une analyse systématique portant sur la sécurité de l’usage des extraits de qualité de la griffe du diable a conclu qu’il n’y avait aucun risque basé sur 28 études cliniques, dont 20 avaient rapporté des effets secondaires similaires à l’usage des placébos (environ 3%, principalement des inconforts digestifs).  Il va sans dire que d’affirmer qu’il n’y a pas d’étude dans le domaine des produits de santé naturels peut démontrer un certain manque de connaissances sur le sujet ainsi qu’une mauvaise opinion du domaine qui peut conclure en de fausses affirmations.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • J’en suis à mon troisième mois de Vitoli Articulations. J’ai réalisé depuis deux semaines deux ascensions dans le parc de la Gaspésie. Ce qui n’aurait pas été possible depuis que j’ai dû abandonner le vélo de montagne il y six ans et le vélo de route il y deux ans en raison d’une douleur intense au genou droit, de l’usure. Selon le médecin, cette douleur m’empêchait même de prendre mes marches quotidiennes entre 8 et 10 km. J’en étais réduit à deux ou trois sortis de 5 km par semaine, mais la prise de Vitoli Articulations m’a donné une seconde chance. Dans mon cas, c’est presque une seconde vie. Michel Langis, 67 ans, du Bas-St-Laurent.
  • Ma pharmacienne m’a proposé Vitoli parce que ce sont des produits naturels. Depuis 2 mois, j’utilise Vitoli Articulations. J’ai vu une grande amélioration pour l’arthrose. Malgré mon âge, je suis bien active et maintenant, je peux monter les escaliers, ce qui était devenu très souffrant. De plus, depuis une semaine, j’utilise Vitoli Sommeil. Dormir sans me réveiller aux heures à cause de la douleur, je ne connaissais plus ça. C’est fameux! Merci Vitoli. Hélène Duguay, 75 ans, de la Montérégie.
  • J’ai connu les produits Vitoli par ma pharmacienne. J’ai tellement souffert et j’ai reçu quatre infiltrations tous les quatre mois. Maintenant, plus d’infiltration depuis plusieurs mois. Je prends Vitoli Articulations pour mes problèmes d’arthrose. Aucune crise d’arthrose et j’avais une marchette que je n’ai pas utilisée depuis ce temps. Je suis heureuse d’avoir connu ces produits par la pharmacienne. Merci Vitoli! Céline Bégin Marois, 71 ans, de Lévis.
  • Il y a un an, je débutais des exercices de poids et haltères. Mais, des douleurs aux articulations des épaules et surtout aux coudes m’ont obligé à ralentir mon entrainement. La douleur était permanente et persistante. Puis un jour, on me présenta le produit « Vitoli Articulations ». J’ai donc décidé de prendre une capsule par jour de « Vitoli Articulations »; et, après environ dix jours, ma condition s’améliora beaucoup. Puis après 2 semaines, j’ai augmenté́ le rythme de mon entrainement et mes douleurs aux articulations ont disparu. J’en suis très heureux. Merci. Michel Paquet, 70 ans, Saint-Sauveur.
  • J’utilise Vitoli Articulations depuis un peu plus d’un mois et je n’ai plus de douleurs au dos ainsi qu’à l’épaule, mais le plus important, c’est que j’ai retrouvé l’usage de ma main droite avec laquelle je n’étais plus capable d’ouvrir de petits contenants. Merci Vitoli! Chantal Boulianne, 64 ans, Lac-Saint-Jean.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Articulations :

  • Aide à soulager la douleur articulaire associée à l’arthrose lors de traitements en phytothérapie.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres lectures proposées :

 

 

Références:

  • Gagnier JJ, Chrubasik S, Manheimer E. Harpgophytum procumbens for osteoarthritis and low back pain: a systematic review. BMC Complement Altern Med. 2004 Sep 15;4:13.

Les produits Vitoli ont été développés par un chercheur québécois en collaboration avec deux pharmaciens spécialisés afin d’offrir des produits plus efficaces, de plus grandes qualités et plus sécuritaires. VitoliMD Articulations est un bon exemple.

Il contient seulement 2 ingrédients : un extrait de très grande qualité de la griffe du diable (une double standardisation) et le Complexe ProvitolMD exclusif (antioxydants puissants; polyphénols d’olives). Notez que les ingrédients des produits Vitoli sont toujours sélectionnés pour des actions complémentaires, mais chaque ingrédient est à la dose nécessaire pour permettre l’efficacité.

Les doses des ingrédients de VitoliMD Articulations sont basées sur des démonstrations scientifiques bien établies. Pour la griffe du diable, la dose utilisée a été déterminée par une analyse systématique de la littérature scientifique relevant 12 études cliniques. Cette analyse a été réalisée par un chercheur du département de médecine de l’Université de Toronto. Gagnier et ses collaborateurs (2004) ont confirmé les quantités nécessaires en molécules actives pour avoir des effets significatifs sur les douleurs reliées à l’arthrose ou les douleurs non spécifiques au dos. Pour les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif aux produits Vitoli, il s’agit de la dose recommandée par l’Union européenne pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires reliées à l’athérosclérose. Il s’agit d’une dose équivalente à la consommation de la diète méditerranéenne.

Il est intéressant de souligner que la griffe du diable est aussi une plante médicinale qui cumule plusieurs études cliniques positives d’équivalence contre des médicaments; des études cliniques durant lesquelles ils ont comparé l’efficacité des extraits naturels à des médicaments couramment utilisés. Elle est reconnue à la fois comme antidouleur et anti-inflammatoire.

Il s’agit de l’anti-inflammatoire naturel le plus puissant et le plus sécuritaire. Une analyse systématique portant sur la sécurité de l’usage des extraits de qualité de la griffe du diable a conclu qu’il n’y avait aucun risque basé sur 28 études cliniques, dont 20 avaient rapporté des effets secondaires similaires à l’usage des placébos (environ 3%, principalement des inconforts digestifs).  Il va sans dire que d’affirmer qu’il n’y a pas d’étude dans le domaine des produits de santé naturels peut démontrer un certain manque de connaissances sur le sujet ainsi qu’une mauvaise opinion du domaine qui peut conclure en de fausses affirmations.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section Témoignages du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • J’en suis à mon troisième mois de Vitoli Articulations. J’ai réalisé depuis deux semaines deux ascensions dans le parc de la Gaspésie. Ce qui n’aurait pas été possible depuis que j’ai dû abandonner le vélo de montagne il y six ans et le vélo de route il y deux ans en raison d’une douleur intense au genou droit, de l’usure. Selon le médecin, cette douleur m’empêchait même de prendre mes marches quotidiennes entre 8 et 10 km. J’en étais réduit à deux ou trois sortis de 5 km par semaine, mais la prise de Vitoli Articulations m’a donné une seconde chance. Dans mon cas, c’est presque une seconde vie. Michel Langis, 67 ans, du Bas-St-Laurent.
  • Ma pharmacienne m’a proposé Vitoli parce que ce sont des produits naturels. Depuis 2 mois, j’utilise Vitoli Articulations. J’ai vu une grande amélioration pour l’arthrose. Malgré mon âge, je suis bien active et maintenant, je peux monter les escaliers, ce qui était devenu très souffrant. De plus, depuis une semaine, j’utilise Vitoli Sommeil. Dormir sans me réveiller aux heures à cause de la douleur, je ne connaissais plus ça. C’est fameux! Merci Vitoli. Hélène Duguay, 75 ans, de la Montérégie.
  • J’ai connu les produits Vitoli par ma pharmacienne. J’ai tellement souffert et j’ai reçu quatre infiltrations tous les quatre mois. Maintenant, plus d’infiltration depuis plusieurs mois. Je prends Vitoli Articulations pour mes problèmes d’arthrose. Aucune crise d’arthrose et j’avais une marchette que je n’ai pas utilisée depuis ce temps. Je suis heureuse d’avoir connu ces produits par la pharmacienne. Merci Vitoli! Céline Bégin Marois, 71 ans, de Lévis.
  • Il y a un an, je débutais des exercices de poids et haltères. Mais, des douleurs aux articulations des épaules et surtout aux coudes m’ont obligé à ralentir mon entrainement. La douleur était permanente et persistante. Puis un jour, on me présenta le produit « Vitoli Articulations ». J’ai donc décidé de prendre une capsule par jour de « Vitoli Articulations »; et, après environ dix jours, ma condition s’améliora beaucoup. Puis après 2 semaines, j’ai augmenté́ le rythme de mon entrainement et mes douleurs aux articulations ont disparu. J’en suis très heureux. Merci. Michel Paquet, 70 ans, Saint-Sauveur.
  • J’utilise Vitoli Articulations depuis un peu plus d’un mois et je n’ai plus de douleurs au dos ainsi qu’à l’épaule, mais le plus important, c’est que j’ai retrouvé l’usage de ma main droite avec laquelle je n’étais plus capable d’ouvrir de petits contenants. Merci Vitoli! Chantal Boulianne, 64 ans, Lac-Saint-Jean.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Articulations :

  • Aide à soulager la douleur articulaire associée à l’arthrose lors de traitements en phytothérapie.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres lectures proposées :

 

 

Références:

  • Gagnier JJ, Chrubasik S, Manheimer E. Harpgophytum procumbens for osteoarthritis and low back pain: a systematic review. BMC Complement Altern Med. 2004 Sep 15;4:13.

Que diriez-vous de vous gâter un peu en laissant de côté la cuisinière durant les canicules ou les chaudes journées d’été? En ce début de saison estivale, nous avons pensé vous proposer une toute nouvelle création avec un fruit.

Nous avons opté pour l’ananas. Il s’agit d’un fruit qui aurait des bénéfices santé très variés. Une revue récente de la littérature rapporte qu’outre sa composition riche en éléments nutritifs, dont les vitamines et minéraux, l’ananas pourrait :

  • réduire les risques de diabètes et de maladies cérébro-vasculaires,
  • favoriser la stabilité émotionnelle,
  • stimuler la croissance osseuse,
  • avoir une activité antibactérienne,
  • améliorer les fonctions digestives,
  • réduire l’inflammation,
  • fournir des antioxydants,
  • réduire les risques de maladies cardiovasculaires.

Il s’agit donc d’un fruit très nutritif, composé d’une grande variété de molécules bénéfiques, qui lui confère une valeur élevée pour le maintien d’une bonne santé.

En ce début d’été, une tranche d’ananas avec un cocktail au rhum; ça pourrait être fort intéressant, mais nous avons pensé à quelque chose de plus complet. Il nous est venu l’idée de vous présenter une salsa d’ananas aux couleurs de Bob Marley (jaune, verte, noire et rouge) avec du poulet jerk que vous pourrez cuisiner au gril. Ce poulet et cette salsa seront relativement simples à faire, à un tel point, que vous serez en mesure de profiter de vos convives sans être esclave de la cuisine.

Parlons un peu de l’histoire culturelle de la cuisine dite « Jerk ». Cette dernière est riche en découvertes et en exploration. Comme plusieurs excursions européennes, faites dans le Nouveau Monde (les Antilles), Christophe Colomb (l’un des grands explorateurs) s’appropria en 1494 l’île jamaïcaine entière au nom de l’Espagne. Ce pays avait déjà, et cela depuis plusieurs années, un plein pouvoir sur le trafic d’esclaves et sur le pillage de ressources naturelles caraïbéennes.

En 1655, l’amiral britannique William Penn s’empara de la Jamaïque, profitant de l’exportation de la canne à sucre, sur le dos de ses esclaves d’origine africaine. Certains de ces esclaves s’étaient échappés de la marine anglaise. Ces fugitifs africains étaient connus sous le nom de « Marron ». On les retrouvait partout dans les Antilles, incluant la Jamaïque bien sûr! Il faut savoir que les premiers marrons de la Jamaïque sont les Indiens Taïnos, rescapés du génocide pratiqué par les conquistadores espagnols lorsqu’ils s’emparèrent de l’île. Les Taïnos, les Arawaks et d’autres Indiens habitaient depuis des décennies dans les Antilles et en Amérique du Sud.

Le terme « jerk » réfère à un type de cuisson dans lequel l’ingrédient vedette peut être du poulet, du bœuf, du porc, de la chèvre, du sanglier, des fruits de mer et même des légumes. La protéine appelée « Jerk » est toujours cuite lentement sur un feu de bois dans lequel il y a de gros copeaux de bois d’Inde, desquels il en résulte une fumée au goût et arôme de piment de la Jamaïque. On peut dire, avec du recul, que la culture ancestrale africaine y est mêlée avec des éléments occidentaux. Cette culture avait des traditions culinaires reliées à l’assaisonnement jerk jamaïcain. À ce jour, on pourrait même lier ces ingrédients et coutumes au marronnage. En Jamaïque, le poulet jerk est connu pour sa marinade mordante marquée de piment de la Jamaïque et de piment forts « Scotch Bonnet ». On fait généralement des incisions dans la viande pour faire pénétrer toutes ces belles saveurs. On accompagne ce plat de riz, de haricots, de plantains ou encore de patates douces. En tant que chef cuisinier passionné de cuisine internationale, je suis tout autant emballé de vous offrir une nouvelle recette que de vous en faire comprendre la provenance.

Donc, à l’aube d’un été prometteur, j’aimerais vous apporter du soleil avec un poulet jerk jamaïcain accompagné de sa salsa d’ananas aux couleurs de Bob Marley (on fait bien sûr référence au traditionnel chapeau rastafari). Vivement l’été!

 

Poulet jerk

(Recette pour 6 à 12 cuisses de poulet)

 

Marinade (ingrédients):

-une bonne botte d’oignons verts (échalotes); parties blanches et vertes coupées en tronçons d’un pouce de longueur

-un oignon moyen haché grossièrement

-3 gousses d’ail hachées grossièrement

-1 à 5 piment(s) Scotch Bonnet ou Habanero (avec graines si vous aimez le piquant et le pédoncule retiré)

-1 cuillerée à thé de thym frais ou séché

-1 1/2 cuillerée à thé de gros sel cacher ou de mer

-1 cuillère à thé de poivre noir (fraîchement moulu)

-1/2 cuillerées à thé de piment de la Jamaïque moulu (allspice)

-1/2 cuillerées à thé de cannelle moulue

-1/8 de cuillerée à thé de muscade moulue

– un morceau de gingembre de 2 pouces détaillé en juliennes grossières

-1/2 tasse de jus d’orange ou d’ananas

-1/8 tasse de vinaigre de cidre de pomme ou blanc

-1 cuillère à soupe de sauce soya foncée

-1/2 tasse de cassonade ou sucre de canne

-1/4 de tasse d’huile végétale (pour agrémenter la consistance de la marinade)

 

* Notez que cette marinade est conçue au préalable pour 6 à 12 cuisses de poulet, voire environ 3 à 4 livres (grosso modo entre 6 et 8 tasses). On peut expérimenter cette marinade avec des fruits de mer, du poisson, du bœuf, de l’agneau, de la dinde, même du tofu ou encore des pois chiches pour les végétariens. Le temps de macération sera beaucoup plus court sur des fruits de mer ou du poisson; il ne devrait pas dépasser une heure. Pour les autres protéines mentionnées ci-haut, elles pourront mariner au réfrigérateur de 4 à 12 heures.

 

Salsa d’ananas à la Bob Marley (ingrédients) :

-1 ananas, moyen ou gros, coupé en cubes moyens à petit (cœur enlevé)

– 1 gros poivron vert en petits dés

-1 gros poivron rouge en petits dés

– 1 petite canne de maïs en grains

-1 1/2 tasses de papayes en petits dés (facultatif)

-1 petit piment fort épépiné (facultatif)

-1 gros oignon rouge coupé en petits dés

-1 tasse de raisins secs foncés

– 1/4 cuillerée à thé de poudre de curry

– jus de lime au goût

-coriandre fraîche au goût

-sel et poivre au goût

 

 

Étapes :

  1. Il vous suffit d’ouvrir le vase de votre mélangeur (le même avec lequel vous préparer vos smoothies) et d’y jeter tous les ingrédients de la marinade. Pour commencer, pulsez doucement afin que tous les ingrédients puissent bien se liquéfier. Cette marinade se mélange relativement bien à cause de plusieurs aromates qui produisent du jus. Une fois votre marinade achevée (votre sauce jerk), prenez de grands sacs en plastique refermable et disposez les morceaux de poulet avec une quantité généreuse de sauce jerk à l’intérieur. Faites mariner au réfrigérateur de 4 à 12 heures.
  2. Le jour de la cuisson, certaines options s’offrent à vous. La première consiste à faire cuire vos morceaux de poulet sur une plaque, recouverte de papier parchemin, pendant environ 2 heures, à 325°F, ou encore les cuisiner sur le gril. Si vous avez la chance de le faire, cuisinez-les sur le gril, les saveurs n’en seront qu’accentuées et savoureuses. Peu importe la cuisson choisie, vérifiez votre viande de temps en temps pour qu’elle ne carbonise pas. Toutefois, cette dernière aura quand même une teinte foncée, ne vous inquiétez pas, c’est normal.
  3. Pendant la cuisson de votre viande, vous pourrez préparer votre salsa d’ananas. Coupez tous vos ingrédients, à l’exception de la poudre de curry, du jus de lime, de la coriandre hachée, du sel et du poivre. Réfrigérez votre salsa jusqu’au moment où votre poulet jerk sera prêt. Lorsque vous verrez votre viande sur le point d’être cuite, sortez votre salsa et ajoutez-y les aromates manquants.
  4. Vous voilà fin prêt à déguster ce plat estival caraïbéen tant attendu! Ce poulet peut être accompagné de riz créole (avec des haricots) ou riz brun, du pain de maïs ou encore des patates douces. Servez-le dans de belles assiettes colorées, ornées de mosaïque jaune, verte, brune, rouge; rappelant l’emblème jamaïcain. Sinon, n’importe quelle assiette fera l’affaire. Mais le clou du spectacle sera votre magnifique salsa d’ananas qui sera très rafraîchissante tout en étant santé et qui accompagnera bien votre poulet. Préparez-vous une bonne once de rhum avec une quantité égale de jus d’orange ainsi qu’un trait de lime et des glaçons. Puis hop! Vous vous sentirez comme en Jamaïque!

 

 

Référence :

  • Mohd Ali M, Hashim N, Abd Aziz S, Lasekan O. Pineapple (Ananas comosus): A comprehensive review of nutritional values, volatile compounds, health benefits, and potential food products. Food Res Int. 2020 Nov;137:109675.

Que diriez-vous de vous gâter un peu en laissant de côté la cuisinière durant les canicules ou les chaudes journées d’été? En ce début de saison estivale, nous avons pensé vous proposer une toute nouvelle création avec un fruit.

Nous avons opté pour l’ananas. Il s’agit d’un fruit qui aurait des bénéfices santé très variés. Une revue récente de la littérature rapporte qu’outre sa composition riche en éléments nutritifs, dont les vitamines et minéraux, l’ananas pourrait :

  • réduire les risques de diabètes et de maladies cérébro-vasculaires,
  • favoriser la stabilité émotionnelle,
  • stimuler la croissance osseuse,
  • avoir une activité antibactérienne,
  • améliorer les fonctions digestives,
  • réduire l’inflammation,
  • fournir des antioxydants,
  • réduire les risques de maladies cardiovasculaires.

Il s’agit donc d’un fruit très nutritif, composé d’une grande variété de molécules bénéfiques, qui lui confère une valeur élevée pour le maintien d’une bonne santé.

En ce début d’été, une tranche d’ananas avec un cocktail au rhum; ça pourrait être fort intéressant, mais nous avons pensé à quelque chose de plus complet. Il nous est venu l’idée de vous présenter une salsa d’ananas aux couleurs de Bob Marley (jaune, verte, noire et rouge) avec du poulet jerk que vous pourrez cuisiner au gril. Ce poulet et cette salsa seront relativement simples à faire, à un tel point, que vous serez en mesure de profiter de vos convives sans être esclave de la cuisine.

Parlons un peu de l’histoire culturelle de la cuisine dite « Jerk ». Cette dernière est riche en découvertes et en exploration. Comme plusieurs excursions européennes, faites dans le Nouveau Monde (les Antilles), Christophe Colomb (l’un des grands explorateurs) s’appropria en 1494 l’île jamaïcaine entière au nom de l’Espagne. Ce pays avait déjà, et cela depuis plusieurs années, un plein pouvoir sur le trafic d’esclaves et sur le pillage de ressources naturelles caraïbéennes.

En 1655, l’amiral britannique William Penn s’empara de la Jamaïque, profitant de l’exportation de la canne à sucre, sur le dos de ses esclaves d’origine africaine. Certains de ces esclaves s’étaient échappés de la marine anglaise. Ces fugitifs africains étaient connus sous le nom de « Marron ». On les retrouvait partout dans les Antilles, incluant la Jamaïque bien sûr! Il faut savoir que les premiers marrons de la Jamaïque sont les Indiens Taïnos, rescapés du génocide pratiqué par les conquistadores espagnols lorsqu’ils s’emparèrent de l’île. Les Taïnos, les Arawaks et d’autres Indiens habitaient depuis des décennies dans les Antilles et en Amérique du Sud.

Le terme « jerk » réfère à un type de cuisson dans lequel l’ingrédient vedette peut être du poulet, du bœuf, du porc, de la chèvre, du sanglier, des fruits de mer et même des légumes. La protéine appelée « Jerk » est toujours cuite lentement sur un feu de bois dans lequel il y a de gros copeaux de bois d’Inde, desquels il en résulte une fumée au goût et arôme de piment de la Jamaïque. On peut dire, avec du recul, que la culture ancestrale africaine y est mêlée avec des éléments occidentaux. Cette culture avait des traditions culinaires reliées à l’assaisonnement jerk jamaïcain. À ce jour, on pourrait même lier ces ingrédients et coutumes au marronnage. En Jamaïque, le poulet jerk est connu pour sa marinade mordante marquée de piment de la Jamaïque et de piment forts « Scotch Bonnet ». On fait généralement des incisions dans la viande pour faire pénétrer toutes ces belles saveurs. On accompagne ce plat de riz, de haricots, de plantains ou encore de patates douces. En tant que chef cuisinier passionné de cuisine internationale, je suis tout autant emballé de vous offrir une nouvelle recette que de vous en faire comprendre la provenance.

Donc, à l’aube d’un été prometteur, j’aimerais vous apporter du soleil avec un poulet jerk jamaïcain accompagné de sa salsa d’ananas aux couleurs de Bob Marley (on fait bien sûr référence au traditionnel chapeau rastafari). Vivement l’été!

 

Poulet jerk

(Recette pour 6 à 12 cuisses de poulet)

 

Marinade (ingrédients):

-une bonne botte d’oignons verts (échalotes); parties blanches et vertes coupées en tronçons d’un pouce de longueur

-un oignon moyen haché grossièrement

-3 gousses d’ail hachées grossièrement

-1 à 5 piment(s) Scotch Bonnet ou Habanero (avec graines si vous aimez le piquant et le pédoncule retiré)

-1 cuillerée à thé de thym frais ou séché

-1 1/2 cuillerée à thé de gros sel cacher ou de mer

-1 cuillère à thé de poivre noir (fraîchement moulu)

-1/2 cuillerées à thé de piment de la Jamaïque moulu (allspice)

-1/2 cuillerées à thé de cannelle moulue

-1/8 de cuillerée à thé de muscade moulue

– un morceau de gingembre de 2 pouces détaillé en juliennes grossières

-1/2 tasse de jus d’orange ou d’ananas

-1/8 tasse de vinaigre de cidre de pomme ou blanc

-1 cuillère à soupe de sauce soya foncée

-1/2 tasse de cassonade ou sucre de canne

-1/4 de tasse d’huile végétale (pour agrémenter la consistance de la marinade)

 

* Notez que cette marinade est conçue au préalable pour 6 à 12 cuisses de poulet, voire environ 3 à 4 livres (grosso modo entre 6 et 8 tasses). On peut expérimenter cette marinade avec des fruits de mer, du poisson, du bœuf, de l’agneau, de la dinde, même du tofu ou encore des pois chiches pour les végétariens. Le temps de macération sera beaucoup plus court sur des fruits de mer ou du poisson; il ne devrait pas dépasser une heure. Pour les autres protéines mentionnées ci-haut, elles pourront mariner au réfrigérateur de 4 à 12 heures.

 

Salsa d’ananas à la Bob Marley (ingrédients) :

-1 ananas, moyen ou gros, coupé en cubes moyens à petit (cœur enlevé)

– 1 gros poivron vert en petits dés

-1 gros poivron rouge en petits dés

– 1 petite canne de maïs en grains

-1 1/2 tasses de papayes en petits dés (facultatif)

-1 petit piment fort épépiné (facultatif)

-1 gros oignon rouge coupé en petits dés

-1 tasse de raisins secs foncés

– 1/4 cuillerée à thé de poudre de curry

– jus de lime au goût

-coriandre fraîche au goût

-sel et poivre au goût

 

 

Étapes :

  1. Il vous suffit d’ouvrir le vase de votre mélangeur (le même avec lequel vous préparer vos smoothies) et d’y jeter tous les ingrédients de la marinade. Pour commencer, pulsez doucement afin que tous les ingrédients puissent bien se liquéfier. Cette marinade se mélange relativement bien à cause de plusieurs aromates qui produisent du jus. Une fois votre marinade achevée (votre sauce jerk), prenez de grands sacs en plastique refermable et disposez les morceaux de poulet avec une quantité généreuse de sauce jerk à l’intérieur. Faites mariner au réfrigérateur de 4 à 12 heures.
  2. Le jour de la cuisson, certaines options s’offrent à vous. La première consiste à faire cuire vos morceaux de poulet sur une plaque, recouverte de papier parchemin, pendant environ 2 heures, à 325°F, ou encore les cuisiner sur le gril. Si vous avez la chance de le faire, cuisinez-les sur le gril, les saveurs n’en seront qu’accentuées et savoureuses. Peu importe la cuisson choisie, vérifiez votre viande de temps en temps pour qu’elle ne carbonise pas. Toutefois, cette dernière aura quand même une teinte foncée, ne vous inquiétez pas, c’est normal.
  3. Pendant la cuisson de votre viande, vous pourrez préparer votre salsa d’ananas. Coupez tous vos ingrédients, à l’exception de la poudre de curry, du jus de lime, de la coriandre hachée, du sel et du poivre. Réfrigérez votre salsa jusqu’au moment où votre poulet jerk sera prêt. Lorsque vous verrez votre viande sur le point d’être cuite, sortez votre salsa et ajoutez-y les aromates manquants.
  4. Vous voilà fin prêt à déguster ce plat estival caraïbéen tant attendu! Ce poulet peut être accompagné de riz créole (avec des haricots) ou riz brun, du pain de maïs ou encore des patates douces. Servez-le dans de belles assiettes colorées, ornées de mosaïque jaune, verte, brune, rouge; rappelant l’emblème jamaïcain. Sinon, n’importe quelle assiette fera l’affaire. Mais le clou du spectacle sera votre magnifique salsa d’ananas qui sera très rafraîchissante tout en étant santé et qui accompagnera bien votre poulet. Préparez-vous une bonne once de rhum avec une quantité égale de jus d’orange ainsi qu’un trait de lime et des glaçons. Puis hop! Vous vous sentirez comme en Jamaïque!

 

 

Référence :

  • Mohd Ali M, Hashim N, Abd Aziz S, Lasekan O. Pineapple (Ananas comosus): A comprehensive review of nutritional values, volatile compounds, health benefits, and potential food products. Food Res Int. 2020 Nov;137:109675.

La prostate est une glande sexuelle composée de muscles, de fibres et de ganglions lymphatiques. Elle sert, par sa contraction musculaire, à l’éjaculation. Ses ganglions produisent les molécules nécessaires à la survie des spermatozoïdes. Malheureusement, la vaste majorité des hommes auront des problèmes d’inflammation de la prostate. Encore aujourd’hui, les symptômes sont méconnus ou considérés comme normaux en vieillissant (sans être une obligation; des méthodes de prévention existent). Effectivement, l’inflammation de la prostate touche jusqu’à 50% des hommes de 50 à 60 ans, 60 % des 60 à 70 ans et jusqu’à 90% des 80 ans et plus.

Une solution qui nous vient des Première Nations

Quand on parle d’inflammation de la prostate, un supplément bien connu est généralement considéré : le palmier nain. Le palmier nain, comme son nom l’indique, est un petit palmier de l’espèce Serenoa repens. Il s’agit de la seule espèce de ce genre. Ce petit arbre produit des fruits riches en lipides uniques qui ont des effets anti-inflammatoires spécifiquement sur la prostate. Les communautés des Première Nations de la péninsule de la Floride, que l’on appelait les Séminoles, consommaient ces fruits pour différents bénéfices santé. Leurs usages pour l’inflammation de la prostate ont fait en sorte que ces fruits étaient un membre de la liste des médicaments aux États-Unis jusqu’en 1950. À ce moment-là, les autorités décidèrent, pour des questions d’aspects réglementaires, de retirer le seul fruit qui était présent dans la liste des médicaments approuvés.

Quelques années plus tard, des développements eurent lieu en Europe pour développer des extraits qui pourraient être utilisés en supplément. Il faut savoir que les fruits du palmier nain ne sont pas quelque chose d’attirant au goût. Ils donnent une sensation et un goût de savon.

Ainsi, certains suppléments sont développés parce que les molécules bénéfiques, souvent uniques à certaines plantes, comme c’est le cas pour le palmier nain, ne sont pas disponibles dans d’autres types d’aliments. Aussi, pour des problèmes de santé importants, les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour permettre l’efficacité potentielle.

Dans certains pays d’Europe, ces suppléments sont utilisés comme première ligne de traitement. Il s’agit donc de la première solution proposée avant d’avoir recours aux médicaments. Notez qu’il est toutefois important de consulter si vous avez des problèmes de prostate afin d’écarter un éventuel diagnostic de cancer.

Symptômes fréquents

L’élargissement de la prostate est fréquent à partir de 40 ans. La prostate a initialement la taille d’une noix de Grenoble, ou d’une balle de ping-pong chez les jeunes adultes. Dès l’âge de 50 ans, elle aura souvent la taille d’un citron et à 70 ans, la taille d’une orange. Cette augmentation de taille cause aussi une réduction de l’espace disponible pour la vessie, qui est située juste au-dessus, et la compression de l’urètre qui laisse sortir l’urine. Donc, le volume de la vessie est plus faible et il est plus difficile de la vider complètement. Cela entraîne des mictions plus fréquentes, un jet plus faible et, même parfois, une incontinence.

Il est important de reconnaître les symptômes pouvant provenir d’une inflammation de la prostate. C’est ce que l’on appelle habituellement l’hyperplasie prostatique bénigne (HPB) ou hypertrophie de la prostate.

Voici donc les principaux symptômes :

  • Douleurs ou mictions intermittentes
  • Besoins fréquents d’uriner (mictions fréquentes)
  • Besoin pressant ou soudain d’uriner (mictions urgentes)
  • Problèmes sexuels (ex. : douleur à l’éjaculation ou problème érectile)
  • Lourdeur au niveau du rectum (sensation d’avoir besoin d’aller à la selle)

Si vous avez des doutes, il faut bien sûr consulter rapidement votre médecin qui vous recommandera au besoin à un urologue. Ces symptômes sont similaires aux symptômes causés par un cancer de la prostate.

Sélénium et lycopène

Pourquoi parler de sélénium et de lycopène dans un article sur la prostate ? Parce qu’il s’agit de deux molécules présentes dans l’alimentation qui ont été reliées à la santé de la prostate. Certaines études ont fait un lien entre leur consommation et la réduction des risques de maladies associées à la prostate. Le sélénium est un oligo-élément; une molécule essentielle à la santé humaine, mais dont une faible quantité suffit. Malheureusement, on en trouve aussi très peu dans l’alimentation. Les aliments les plus riches en sélénium sont les noix du brésil et les produits de la mer.

Pour ce qui est du lycopène, il s’agit d’un puissant antioxydant, responsable de la couleur rouge de plusieurs fruits et légumes. Ce pigment naturel, de la famille des caroténoïdes, est présent en plus grande quantité dans la tomate et la pastèque. Bien que bénéfique pour réduire les risques de maladies associées à la prostate, sachez, mesdames, qu’il réduirait probablement aussi les risques du cancer de l’ovaire. De plus, le taux de lycopène en circulation sanguine en vieillissant est un bon indicateur des risques de maladies cardiovasculaires. Prenez note que cette molécule est peu biodisponible et elle sera mieux adsorbée à partir des préparations de tomate cuite.

Un produit complet

Il existe un seul produit sur le marché qui peut vous offrir à la fois le palmier nain, le lycopène, le sélénium et les antioxydants puissants des polyphénols d’olives (issus du Complexe ProvitolMD exclusif). VitoliMD Prostate peut être utilisé en traitement ou en prévention. Il peut être pris en concomitance de la médication habituelle (N.B., il est toujours important d’en parler à son pharmacien). Voici les allégations santé permises par Santé Canada pour VitoliMD Prostate :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références:

  • Crowe-White KM, Phillips TA, Ellis AC. Lycopene and cognitive function. J Nutr Sci. 2019;8:e20. Published 2019 May 29.
  • Grabowska M , Wawrzyniak D , Rolle K , et al. Let food be your medicine: nutraceutical properties of lycopene. Food Funct. 2019;10(6):3090‐3102.
  • Hackshaw-McGeagh LE, Perry RE, Leach VA, Qandil S, Jeffreys M, Martin RM, Lane JA. 2015. A systematic review of dietary, nutritional, and physical activity interventions for the prevention of prostate cancer progression and mortality. Cancer Causes Control. 2015 Nov;26(11):1521-50. Review.
  • Li et Xu, 2014. Meta-analysis of the association between dietary lycopene intake and ovarian cancer risk in postmenopausal women. Scientific Report. 2014. 4 : 4885.
  • Petyaev IM. Lycopene Deficiency in Ageing and Cardiovascular Disease. Oxid Med Cell Longev. 2016;2016:3218605.

La prostate est une glande sexuelle composée de muscles, de fibres et de ganglions lymphatiques. Elle sert, par sa contraction musculaire, à l’éjaculation. Ses ganglions produisent les molécules nécessaires à la survie des spermatozoïdes. Malheureusement, la vaste majorité des hommes auront des problèmes d’inflammation de la prostate. Encore aujourd’hui, les symptômes sont méconnus ou considérés comme normaux en vieillissant (sans être une obligation; des méthodes de prévention existent). Effectivement, l’inflammation de la prostate touche jusqu’à 50% des hommes de 50 à 60 ans, 60 % des 60 à 70 ans et jusqu’à 90% des 80 ans et plus.

Une solution qui nous vient des Première Nations

Quand on parle d’inflammation de la prostate, un supplément bien connu est généralement considéré : le palmier nain. Le palmier nain, comme son nom l’indique, est un petit palmier de l’espèce Serenoa repens. Il s’agit de la seule espèce de ce genre. Ce petit arbre produit des fruits riches en lipides uniques qui ont des effets anti-inflammatoires spécifiquement sur la prostate. Les communautés des Première Nations de la péninsule de la Floride, que l’on appelait les Séminoles, consommaient ces fruits pour différents bénéfices santé. Leurs usages pour l’inflammation de la prostate ont fait en sorte que ces fruits étaient un membre de la liste des médicaments aux États-Unis jusqu’en 1950. À ce moment-là, les autorités décidèrent, pour des questions d’aspects réglementaires, de retirer le seul fruit qui était présent dans la liste des médicaments approuvés.

Quelques années plus tard, des développements eurent lieu en Europe pour développer des extraits qui pourraient être utilisés en supplément. Il faut savoir que les fruits du palmier nain ne sont pas quelque chose d’attirant au goût. Ils donnent une sensation et un goût de savon.

Ainsi, certains suppléments sont développés parce que les molécules bénéfiques, souvent uniques à certaines plantes, comme c’est le cas pour le palmier nain, ne sont pas disponibles dans d’autres types d’aliments. Aussi, pour des problèmes de santé importants, les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour permettre l’efficacité potentielle.

Dans certains pays d’Europe, ces suppléments sont utilisés comme première ligne de traitement. Il s’agit donc de la première solution proposée avant d’avoir recours aux médicaments. Notez qu’il est toutefois important de consulter si vous avez des problèmes de prostate afin d’écarter un éventuel diagnostic de cancer.

Symptômes fréquents

L’élargissement de la prostate est fréquent à partir de 40 ans. La prostate a initialement la taille d’une noix de Grenoble, ou d’une balle de ping-pong chez les jeunes adultes. Dès l’âge de 50 ans, elle aura souvent la taille d’un citron et à 70 ans, la taille d’une orange. Cette augmentation de taille cause aussi une réduction de l’espace disponible pour la vessie, qui est située juste au-dessus, et la compression de l’urètre qui laisse sortir l’urine. Donc, le volume de la vessie est plus faible et il est plus difficile de la vider complètement. Cela entraîne des mictions plus fréquentes, un jet plus faible et, même parfois, une incontinence.

Il est important de reconnaître les symptômes pouvant provenir d’une inflammation de la prostate. C’est ce que l’on appelle habituellement l’hyperplasie prostatique bénigne (HPB) ou hypertrophie de la prostate.

Voici donc les principaux symptômes :

  • Douleurs ou mictions intermittentes
  • Besoins fréquents d’uriner (mictions fréquentes)
  • Besoin pressant ou soudain d’uriner (mictions urgentes)
  • Problèmes sexuels (ex. : douleur à l’éjaculation ou problème érectile)
  • Lourdeur au niveau du rectum (sensation d’avoir besoin d’aller à la selle)

Si vous avez des doutes, il faut bien sûr consulter rapidement votre médecin qui vous recommandera au besoin à un urologue. Ces symptômes sont similaires aux symptômes causés par un cancer de la prostate.

Sélénium et lycopène

Pourquoi parler de sélénium et de lycopène dans un article sur la prostate ? Parce qu’il s’agit de deux molécules présentes dans l’alimentation qui ont été reliées à la santé de la prostate. Certaines études ont fait un lien entre leur consommation et la réduction des risques de maladies associées à la prostate. Le sélénium est un oligo-élément; une molécule essentielle à la santé humaine, mais dont une faible quantité suffit. Malheureusement, on en trouve aussi très peu dans l’alimentation. Les aliments les plus riches en sélénium sont les noix du brésil et les produits de la mer.

Pour ce qui est du lycopène, il s’agit d’un puissant antioxydant, responsable de la couleur rouge de plusieurs fruits et légumes. Ce pigment naturel, de la famille des caroténoïdes, est présent en plus grande quantité dans la tomate et la pastèque. Bien que bénéfique pour réduire les risques de maladies associées à la prostate, sachez, mesdames, qu’il réduirait probablement aussi les risques du cancer de l’ovaire. De plus, le taux de lycopène en circulation sanguine en vieillissant est un bon indicateur des risques de maladies cardiovasculaires. Prenez note que cette molécule est peu biodisponible et elle sera mieux adsorbée à partir des préparations de tomate cuite.

Un produit complet

Il existe un seul produit sur le marché qui peut vous offrir à la fois le palmier nain, le lycopène, le sélénium et les antioxydants puissants des polyphénols d’olives (issus du Complexe ProvitolMD exclusif). VitoliMD Prostate peut être utilisé en traitement ou en prévention. Il peut être pris en concomitance de la médication habituelle (N.B., il est toujours important d’en parler à son pharmacien). Voici les allégations santé permises par Santé Canada pour VitoliMD Prostate :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

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Références:

  • Crowe-White KM, Phillips TA, Ellis AC. Lycopene and cognitive function. J Nutr Sci. 2019;8:e20. Published 2019 May 29.
  • Grabowska M , Wawrzyniak D , Rolle K , et al. Let food be your medicine: nutraceutical properties of lycopene. Food Funct. 2019;10(6):3090‐3102.
  • Hackshaw-McGeagh LE, Perry RE, Leach VA, Qandil S, Jeffreys M, Martin RM, Lane JA. 2015. A systematic review of dietary, nutritional, and physical activity interventions for the prevention of prostate cancer progression and mortality. Cancer Causes Control. 2015 Nov;26(11):1521-50. Review.
  • Li et Xu, 2014. Meta-analysis of the association between dietary lycopene intake and ovarian cancer risk in postmenopausal women. Scientific Report. 2014. 4 : 4885.
  • Petyaev IM. Lycopene Deficiency in Ageing and Cardiovascular Disease. Oxid Med Cell Longev. 2016;2016:3218605.

Diplômé de l’Université de Montréal en kinésiologie (2010), Patrice Beaudry se considère aujourd’hui davantage comme un spécialiste des saines habitudes de vie et de la performance athlétique. En effet, dès le début de ses études universitaires en 2007, il s’intéresse déjà aux multiples dimensions de la santé humaine, comme les dimensions physique, sociale et émotionnelle, en plus de s’intéresser aux diverses approches naturelles et complémentaires reliées au bien-être global, mais aussi à la performance dans les sports.

« Je dois avouer qu’il m’est arrivé très souvent pendant mes cours au cégep et à l’université de lire des livres pendant que le prof donnait son cours. Des livres sur la nutrition, la psychologie, la biologie, la performance dans les sports, les suppléments et les produits de santé naturels et j’en passe. Par chance, j’avais de la facilité à l’école, ouf! Aujourd’hui, je ne regrette rien, car c’était l’expression de ma soif de connaissances sur l’humain dans toute sa magnifique complexité et, aujourd’hui, ça m’est d’une grande utilité. »

Passionné, curieux de nature et voulant accompagner du mieux possible sa clientèle vers de nouvelles habitudes de vie, il développe au fil des années ses connaissances à travers plusieurs champs d’expertise par la formation continue et par des lectures constantes de la littérature scientifique en lien avec l’activité physique, la réhabilitation musculosquelettique et la nutrition. Étant à la base un passionné du sport, de la nutrition sportive, du fitness et même de la psychologie, il est surtout devenu un passionné de l’humain. Depuis le début de sa carrière, il a aidé une clientèle très diversifiée, allant de la gestion de poids, en passant par la performance athlétique et jusqu’à l’atteinte d’une santé optimale via les approches naturelles. Ce parcours très varié a grandement nourri l’expertise globale d’un kinésiologue qui est devenu aujourd’hui bien plus qu’un spécialiste du mouvement humain.

« On me demande souvent quelle est mon approche à moi; es-tu plus pour telle façon de t’entraîner, telle diète, tel supplément ou bien telle ligne de pensée ?! Je réponds toujours à peu près la même chose : moi je suis assez au centre, je m’adapte et je personnalise mon approche selon le cas. Personnellement, si vous voulez savoir ma méthode à moi, c’est de m’intéresser à la personne en face de moi, l’humain en face de moi. J’aime dire à mes clients et clientes : you’re the boss et moi je suis présent pour vous guider à l’aide de mon expertise pour faire les choses du mieux qu’on peut dans le respect de vos besoins et de vos valeurs. »

Après environ une douzaine d’années dans le domaine de la santé, il favorise maintenant une approche biopsychosociale pour aider la population à améliorer ses habitudes de vie pour que celles-ci soient durables et dans le respect de l’individualité de chacun et chacune. Il tient toujours compte, à travers son processus d’accompagnement, des facteurs de la vraie vie, c’est-à-dire, la famille, le travail, les amis, les expériences, les croyances, les craintes, les facteurs génétiques et les plaisirs gourmands pour aider les gens à trouver un équilibre sain et durable.

Vous pouvez suivre Patrice sur les médias sociaux et dans le monde numérique via ses pages Facebook (Patrice Beaudry B. Sc., Kinésiologue et Naturothérapeute) et Instagram (pbeaudry.kin).

« J’aime beaucoup les chips, la poutine et savourer un bon vin à l’occasion, c’est mon petit secret! Les plaisirs gourmands de la vie, c’est important pour moi. Si ça l’est aussi pour vous, vous ne devriez pas vous en passer. La santé, ce n’est pas juste physique ».

Diplômé de l’Université de Montréal en kinésiologie (2010), Patrice Beaudry se considère aujourd’hui davantage comme un spécialiste des saines habitudes de vie et de la performance athlétique. En effet, dès le début de ses études universitaires en 2007, il s’intéresse déjà aux multiples dimensions de la santé humaine, comme les dimensions physique, sociale et émotionnelle, en plus de s’intéresser aux diverses approches naturelles et complémentaires reliées au bien-être global, mais aussi à la performance dans les sports.

« Je dois avouer qu’il m’est arrivé très souvent pendant mes cours au cégep et à l’université de lire des livres pendant que le prof donnait son cours. Des livres sur la nutrition, la psychologie, la biologie, la performance dans les sports, les suppléments et les produits de santé naturels et j’en passe. Par chance, j’avais de la facilité à l’école, ouf! Aujourd’hui, je ne regrette rien, car c’était l’expression de ma soif de connaissances sur l’humain dans toute sa magnifique complexité et, aujourd’hui, ça m’est d’une grande utilité. »

Passionné, curieux de nature et voulant accompagner du mieux possible sa clientèle vers de nouvelles habitudes de vie, il développe au fil des années ses connaissances à travers plusieurs champs d’expertise par la formation continue et par des lectures constantes de la littérature scientifique en lien avec l’activité physique, la réhabilitation musculosquelettique et la nutrition. Étant à la base un passionné du sport, de la nutrition sportive, du fitness et même de la psychologie, il est surtout devenu un passionné de l’humain. Depuis le début de sa carrière, il a aidé une clientèle très diversifiée, allant de la gestion de poids, en passant par la performance athlétique et jusqu’à l’atteinte d’une santé optimale via les approches naturelles. Ce parcours très varié a grandement nourri l’expertise globale d’un kinésiologue qui est devenu aujourd’hui bien plus qu’un spécialiste du mouvement humain.

« On me demande souvent quelle est mon approche à moi; es-tu plus pour telle façon de t’entraîner, telle diète, tel supplément ou bien telle ligne de pensée ?! Je réponds toujours à peu près la même chose : moi je suis assez au centre, je m’adapte et je personnalise mon approche selon le cas. Personnellement, si vous voulez savoir ma méthode à moi, c’est de m’intéresser à la personne en face de moi, l’humain en face de moi. J’aime dire à mes clients et clientes : you’re the boss et moi je suis présent pour vous guider à l’aide de mon expertise pour faire les choses du mieux qu’on peut dans le respect de vos besoins et de vos valeurs. »

Après environ une douzaine d’années dans le domaine de la santé, il favorise maintenant une approche biopsychosociale pour aider la population à améliorer ses habitudes de vie pour que celles-ci soient durables et dans le respect de l’individualité de chacun et chacune. Il tient toujours compte, à travers son processus d’accompagnement, des facteurs de la vraie vie, c’est-à-dire, la famille, le travail, les amis, les expériences, les croyances, les craintes, les facteurs génétiques et les plaisirs gourmands pour aider les gens à trouver un équilibre sain et durable.

Vous pouvez suivre Patrice sur les médias sociaux et dans le monde numérique via ses pages Facebook (Patrice Beaudry B. Sc., Kinésiologue et Naturothérapeute) et Instagram (pbeaudry.kin).

« J’aime beaucoup les chips, la poutine et savourer un bon vin à l’occasion, c’est mon petit secret! Les plaisirs gourmands de la vie, c’est important pour moi. Si ça l’est aussi pour vous, vous ne devriez pas vous en passer. La santé, ce n’est pas juste physique ».

Maintenant que nous avons vu les différents rôles de l’autophagie, les voies de signalisations qui sont impliquées et comment l’autophagie peut être influencée par divers facteurs tels que le jeûne, je vais aller encore plus loin en commençant avec le concept de la mitophagie.

Mitophagie

La mitophagie est le processus autophagique qui permet de se débarrasser des mitochondries dysfonctionnelles ou non utiles. Les mitochondries sont les centrales énergétiques des cellules qui, à travers la respiration cellulaire, fournissent l’énergie chimique (sous forme d’ATP) à notre corps. En ce qui concerne la longévité, les mitochondries sont un facteur extrêmement important dû au fait qu’ils sont des acteurs clés dans le processus du vieillissement et qu’ils sont reliés à un grand nombre de maladies associées au vieillissement. C’est pourquoi l’autophagie et, encore plus, la mitophagie sont cruciales pour maintenir la longévité en santé. Certaines théories prétendent que les dommages oxydatifs accumulés au fil du temps dus aux dérivés réactifs de l’oxygène (DRO : ce qui cause l’oxydation) proviennent principalement du déclin de la fonction de la respiration cellulaire dans les mitochondries. Les recherches effectuées par des scientifiques, tels que Varghese et ses collaborateurs (2020), suggèrent que la consommation de certains produits naturels comme le resvératrol, l’hydroxytyrosol et la spermidine peuvent soutenir ou même améliorer l’action de la mitophagie.

Spermidine, hydroxytyrosol et resvératrol

La spermidine est un mimétisme naturel de la restriction calorique qui stimule l’autophagie et se retrouve, entre autres, dans les produits de soya, les grains entiers, les légumes et les champignons. Dans l’article précédent, j’ai brièvement mentionné comment la rapamycine, la spermidine et la metformin agissent sur les voies autophagiques, et ce, de différentes manières. La spermidine régule aussi les marqueurs impliqués dans la mitophagie.

L’hydroxytyrosol est le polyphénol prédominant contenu dans les olives. Il est aussi lié à un large éventail de bénéfices en ce qui concerne les maladies associées au vieillissement ainsi qu’à la diminution du stress oxydatif, de la mort cellulaire et du dysfonctionnement cellulaire, selon Pablos et ses collaborateurs (2019). Il a été démontré que l’hydroxytyrosol aide les fonctions biologiques tout en empêchant l’apparition des maladies associées au vieillissement dû à ses effets stimulants sur l’autophagie, surtout sur la mitophagie.

Le resvératrol est un type de polyphénol naturel qui possède un potentiel antioxydant et anticancéreux élevé. On le retrouve naturellement dans plusieurs aliments, dont un très populaire, le vin rouge et/ou le raisin. Comme je l’avais expliqué dans mon article sur les sirtuines, le resvératrol est un activateur de la SIRT1. Les sirtuines régissent de nombreuses fonctions et voies biologiques. On ne devrait donc pas s’étonner que les sirtuines aient aussi un rôle modulateur sur l’autophagie dont je reviendrais plus tard dans cet article. Il a aussi été suggéré que le jeûne/la restriction calorique et le resvératrol stimulent l’activité de la sirtuine. Vous pouvez maintenant voir que nos acteurs de la longévité ont tendance à travailler ensemble pour obtenir un résultat commun; une longévité en santé en empruntant des voies semblables.

Restriction calorique/jeûne

Tel que mentionné dans l’un des articles sur le blogue de Vitoli écrit par Éric Simard, docteur en biologie, portant sur la longévité en santé, la restriction calorique permet :

  • L’amélioration de la gestion du glucose
  • La réduction de l’inflammation et du poids corporel
  • Une diminution des triglycérides et du mauvais cholestérol sanguin
  • Une augmentation du bon cholestérol
  • La diminution des niveaux d’hormones de croissance
  • La réduction des risques de cancer
  • La préservation des fonctions des cellules souches
  • L’amélioration du métabolisme des mitochondries
  • La réduction de la perte de masse musculaire
  • La préservation de la structure et des fonctions cognitives

Ici, vous pouvez voir que la restriction calorique ne favorise pas seulement la fonction autophagique, mais est aussi considérée pour l’amélioration du métabolisme au sein des mitochondries. Gardez tout de même en tête que la restriction calorique est associée à ces multiples bénéfices et qu’en incluant des produits naturels ainsi que des mimétiques de la restriction calorique, on crée une base solide pour protéger l’action de l’autophagie; en particulier, la mitophagie, ce qui permet de retarder ou même de freiner les maladies associées au vieillissement. Tel qu’illustré sur l’image ci-dessous, l’autophagie est impliquée dans plusieurs mécanismes de longévité et, encore une fois, montre qu’il est un acteur important dans ce domaine.

déclencheurs autophagie, Nakamura et al 2018

Sirtuines    

Non seulement les sirtuines prennent les devants pour de multiples processus biologiques, mais, comme mentionnée plus haut, les sirtuines jouent aussi un rôle dans les processus de l’autophagie. Dans un article de 2019, Dr Lee affirme que « globalement, les sirtuines mitochondriales régulent les réseaux de protéines mitochondriaux, orchestrent les fonctions mitochondriales et permettent aux cellules de s’adapter aux stress métaboliques ». Encore une fois, les sirtuines montrent un grand potentiel comme étant un domaine d’intérêt pour la recherche de produits thérapeutiques qui pourrait maintenir la santé globale pour de plus longues périodes.

L’image ci-dessous, provenant de l’article sur le blogue de Vitoli intitulé : Les polyphénols d’olives protègent du vieillissement (article 1 de 2), montre bien la manière dont l’hydroxytyrosol affecte l’action de l’AMPK, l’autophagie, les sirtuines et la diminution des dysfonctions mitochondriales. Même si l’image illustre un diagramme représentant la manière dont une facette de la santé peut apporter certains résultats biologiques, nous savons très bien que ces facettes s’affectent aussi entre elles de manière cyclique et diagonale. Imaginez seulement à quoi ressemblerait le diagramme si on y ajoutait les produits naturels et la restriction calorique. Ce serait très désordonné, mais aussi très complet en ce qui concerne la démonstration de la manière dont notre corps fonctionne à l’échelle microscopique.

tableau bénéfices hydroxytyrosol

En conclusion

Bref, beaucoup de détails et de concepts sont encore à l’étude, mais le potentiel dans le domaine des maladies et de la longévité est large considérant les implications de l’autophagie sur la longévité. Avec des modulateurs clés tels que les sirtuines, et des influenceurs clés tels que le jeûne, le resvératrol et l’hydoxytyrosol, les bases de la longévité en santé pourront être bien établies. C’est important de comprendre les principes fondamentaux de la longévité afin d’intégrer un mode de vie préventif pour vieillir en santé, tout en gardant à l’esprit les produits de qualité. Maintenant que vous connaissez mieux ces différents sujets et thèmes de la longévité, des maladies et de leur apparition; restez à l’affût, car mon prochain article mettra en lumière les caractéristiques de la longévité et du vieillissement!

J’espère que vous avez apprécié cet article et je vous reviendrai avec d’autres textes traitant de différents sujets sur la santé! N’hésitez pas à nous écrire si vous avez des commentaires ou pour obtenir plus de renseignements.

info@vitoli.ca

 

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références:

  • Bagherniya M, Butler AE, Barreto GE, Sahebkar A. The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature. Ageing Res Rev. 2018;47:183-197. doi:10.1016/j.arr.2018.08.004
  • Morselli E, Maiuri MC, Markaki M, et al. Caloric restriction and resveratrol promote longevity through the Sirtuin-1-dependent induction of autophagy. Cell Death Dis. 2010;1(1):e10. Doi:10.1038/cddis.2009.8
  • Varghese N, Werner S, Grimm A, Eckert A. Dietary Mitophagy Enhancer: A Strategy for Healthy Brain Aging? Antioxidants (Basel). 2020 Sep 29;9(10):E932. doi: 10.3390/antiox9100932. PMID: 33003315.
  • Alirezaei M, Kemball CC, Flynn CT, Wood MR, Whitton JL, Kiosses WB. Short-term fasting induces profound neuronal autophagy. Autophagy. 2010;6(6):702-710. doi:10.4161/auto.6.6.12376
  • Antunes F, Erustes AG, Costa AJ, et al. Autophagy and intermittent fasting: the connection for cancer therapy?. Clinics (Sao Paulo). 2018;73(suppl 1):e814s. Published 2018 Dec 10. doi:10.6061/clinics/2018/e814s
  • Cuervo, A., Wong, E. Chaperone-mediated autophagy: roles in disease and aging. Cell Res 24, 92–104 (2013). https://doi.org/10.1038/cr.2013.153
  • Bejarano E, Cuervo AM. Chaperone-mediated autophagy. Proc Am Thorac Soc. 2010;7(1):29-39. doi:10.1513/pats.200909-102JS
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Maintenant que nous avons vu les différents rôles de l’autophagie, les voies de signalisations qui sont impliquées et comment l’autophagie peut être influencée par divers facteurs tels que le jeûne, je vais aller encore plus loin en commençant avec le concept de la mitophagie.

Mitophagie

La mitophagie est le processus autophagique qui permet de se débarrasser des mitochondries dysfonctionnelles ou non utiles. Les mitochondries sont les centrales énergétiques des cellules qui, à travers la respiration cellulaire, fournissent l’énergie chimique (sous forme d’ATP) à notre corps. En ce qui concerne la longévité, les mitochondries sont un facteur extrêmement important dû au fait qu’ils sont des acteurs clés dans le processus du vieillissement et qu’ils sont reliés à un grand nombre de maladies associées au vieillissement. C’est pourquoi l’autophagie et, encore plus, la mitophagie sont cruciales pour maintenir la longévité en santé. Certaines théories prétendent que les dommages oxydatifs accumulés au fil du temps dus aux dérivés réactifs de l’oxygène (DRO : ce qui cause l’oxydation) proviennent principalement du déclin de la fonction de la respiration cellulaire dans les mitochondries. Les recherches effectuées par des scientifiques, tels que Varghese et ses collaborateurs (2020), suggèrent que la consommation de certains produits naturels comme le resvératrol, l’hydroxytyrosol et la spermidine peuvent soutenir ou même améliorer l’action de la mitophagie.

Spermidine, hydroxytyrosol et resvératrol

La spermidine est un mimétisme naturel de la restriction calorique qui stimule l’autophagie et se retrouve, entre autres, dans les produits de soya, les grains entiers, les légumes et les champignons. Dans l’article précédent, j’ai brièvement mentionné comment la rapamycine, la spermidine et la metformin agissent sur les voies autophagiques, et ce, de différentes manières. La spermidine régule aussi les marqueurs impliqués dans la mitophagie.

L’hydroxytyrosol est le polyphénol prédominant contenu dans les olives. Il est aussi lié à un large éventail de bénéfices en ce qui concerne les maladies associées au vieillissement ainsi qu’à la diminution du stress oxydatif, de la mort cellulaire et du dysfonctionnement cellulaire, selon Pablos et ses collaborateurs (2019). Il a été démontré que l’hydroxytyrosol aide les fonctions biologiques tout en empêchant l’apparition des maladies associées au vieillissement dû à ses effets stimulants sur l’autophagie, surtout sur la mitophagie.

Le resvératrol est un type de polyphénol naturel qui possède un potentiel antioxydant et anticancéreux élevé. On le retrouve naturellement dans plusieurs aliments, dont un très populaire, le vin rouge et/ou le raisin. Comme je l’avais expliqué dans mon article sur les sirtuines, le resvératrol est un activateur de la SIRT1. Les sirtuines régissent de nombreuses fonctions et voies biologiques. On ne devrait donc pas s’étonner que les sirtuines aient aussi un rôle modulateur sur l’autophagie dont je reviendrais plus tard dans cet article. Il a aussi été suggéré que le jeûne/la restriction calorique et le resvératrol stimulent l’activité de la sirtuine. Vous pouvez maintenant voir que nos acteurs de la longévité ont tendance à travailler ensemble pour obtenir un résultat commun; une longévité en santé en empruntant des voies semblables.

Restriction calorique/jeûne

Tel que mentionné dans l’un des articles sur le blogue de Vitoli écrit par Éric Simard, docteur en biologie, portant sur la longévité en santé, la restriction calorique permet :

  • L’amélioration de la gestion du glucose
  • La réduction de l’inflammation et du poids corporel
  • Une diminution des triglycérides et du mauvais cholestérol sanguin
  • Une augmentation du bon cholestérol
  • La diminution des niveaux d’hormones de croissance
  • La réduction des risques de cancer
  • La préservation des fonctions des cellules souches
  • L’amélioration du métabolisme des mitochondries
  • La réduction de la perte de masse musculaire
  • La préservation de la structure et des fonctions cognitives

Ici, vous pouvez voir que la restriction calorique ne favorise pas seulement la fonction autophagique, mais est aussi considérée pour l’amélioration du métabolisme au sein des mitochondries. Gardez tout de même en tête que la restriction calorique est associée à ces multiples bénéfices et qu’en incluant des produits naturels ainsi que des mimétiques de la restriction calorique, on crée une base solide pour protéger l’action de l’autophagie; en particulier, la mitophagie, ce qui permet de retarder ou même de freiner les maladies associées au vieillissement. Tel qu’illustré sur l’image ci-dessous, l’autophagie est impliquée dans plusieurs mécanismes de longévité et, encore une fois, montre qu’il est un acteur important dans ce domaine.

déclencheurs autophagie, Nakamura et al 2018

Sirtuines    

Non seulement les sirtuines prennent les devants pour de multiples processus biologiques, mais, comme mentionnée plus haut, les sirtuines jouent aussi un rôle dans les processus de l’autophagie. Dans un article de 2019, Dr Lee affirme que « globalement, les sirtuines mitochondriales régulent les réseaux de protéines mitochondriaux, orchestrent les fonctions mitochondriales et permettent aux cellules de s’adapter aux stress métaboliques ». Encore une fois, les sirtuines montrent un grand potentiel comme étant un domaine d’intérêt pour la recherche de produits thérapeutiques qui pourrait maintenir la santé globale pour de plus longues périodes.

L’image ci-dessous, provenant de l’article sur le blogue de Vitoli intitulé : Les polyphénols d’olives protègent du vieillissement (article 1 de 2), montre bien la manière dont l’hydroxytyrosol affecte l’action de l’AMPK, l’autophagie, les sirtuines et la diminution des dysfonctions mitochondriales. Même si l’image illustre un diagramme représentant la manière dont une facette de la santé peut apporter certains résultats biologiques, nous savons très bien que ces facettes s’affectent aussi entre elles de manière cyclique et diagonale. Imaginez seulement à quoi ressemblerait le diagramme si on y ajoutait les produits naturels et la restriction calorique. Ce serait très désordonné, mais aussi très complet en ce qui concerne la démonstration de la manière dont notre corps fonctionne à l’échelle microscopique.

tableau bénéfices hydroxytyrosol

En conclusion

Bref, beaucoup de détails et de concepts sont encore à l’étude, mais le potentiel dans le domaine des maladies et de la longévité est large considérant les implications de l’autophagie sur la longévité. Avec des modulateurs clés tels que les sirtuines, et des influenceurs clés tels que le jeûne, le resvératrol et l’hydoxytyrosol, les bases de la longévité en santé pourront être bien établies. C’est important de comprendre les principes fondamentaux de la longévité afin d’intégrer un mode de vie préventif pour vieillir en santé, tout en gardant à l’esprit les produits de qualité. Maintenant que vous connaissez mieux ces différents sujets et thèmes de la longévité, des maladies et de leur apparition; restez à l’affût, car mon prochain article mettra en lumière les caractéristiques de la longévité et du vieillissement!

J’espère que vous avez apprécié cet article et je vous reviendrai avec d’autres textes traitant de différents sujets sur la santé! N’hésitez pas à nous écrire si vous avez des commentaires ou pour obtenir plus de renseignements.

info@vitoli.ca

 

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références:

  • Bagherniya M, Butler AE, Barreto GE, Sahebkar A. The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature. Ageing Res Rev. 2018;47:183-197. doi:10.1016/j.arr.2018.08.004
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  • Varghese N, Werner S, Grimm A, Eckert A. Dietary Mitophagy Enhancer: A Strategy for Healthy Brain Aging? Antioxidants (Basel). 2020 Sep 29;9(10):E932. doi: 10.3390/antiox9100932. PMID: 33003315.
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  • Chung KW, Chung HY. The Effects of Calorie Restriction on Autophagy: Role on Aging Intervention. Nutrients. 2019;11(12):2923. Published 2019 Dec 2. doi:10.3390/nu11122923
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  • Lee IH, Yun J, Finkel T. The emerging links between sirtuins and autophagy. Methods Mol Biol. 2013;1077:259-271. doi:10.1007/978-1-62703-637-5_17
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Quand on parle de ménopause, tout le monde pense aux bouffées de chaleur, et ce, avec raison. Pour certaines femmes, il s’agit d’une période difficile qui amène de grands changements. La variabilité des symptômes, autant en termes d’intensité que de fréquence, s’explique par la génétique et les habitudes de vies. Les études récentes nous montrent que ces symptômes sont aussi reliés aux risques de certaines maladies.

Je vais donc vous parler de comment réduire les symptômes en mentionnant l’impact des habitudes de vie, certains risques de maladies associés à ces symptômes et en vous présentant des témoignages de VitoliMD Ménopause.

La ménopause; un phénomène naturel

La ménopause est un phénomène incontournable causé par l’arrêt de la production des ovules. Chaque femme a un nombre déterminé d’ovules, après quoi, le corps subit des changements importants coordonnés par une altération des niveaux hormonaux. Ces niveaux hormonaux, et leurs variations journalières varient d’une femme à l’autre. Voici les principaux facteurs qui modifient les niveaux hormonaux journaliers :

  • la qualité du sommeil,
  • l’alimentation,
  • le niveau d’activité physique et
  • la gestion du stress et de l’anxiété.

C’est donc dire que toutes les facettes des saines habitudes de vie influencent la production hormonale.

Plus de symptômes = plus de risques

Une étude récente (méta-analyse considérant 32 études et 310 000 femmes) a rapporté que les femmes de moins de 40 ans, ayant des symptômes de ménopause, auraient un risque accru de maladies cardiovasculaires. Les conclusions sont les suivantes : 50 % plus de risques de maladies cardiovasculaires et 23 % plus de risque d’AVC. Trois séances de 30 minutes par semaines d’une activité physique intense (durant laquelle vous avez de la difficulté, voire l’impossibilité de discuter) aideraient à ramener ce risque à la normale.

En plus des bouffées de chaleur, les problèmes de sommeil et de dépression, souvent tous trois reliés, sont aussi corrélés à l’augmentation des risques de maladies cardiovasculaires. Même chez les femmes dont les symptômes apparaissent plus tard, après 50 ans, les risques de maladies cardiovasculaires augmentent et sont corrélés à l’intensité des symptômes.

Habitudes de vie

Outre l’activité physique intense, qui a des impacts significatifs sur la réduction des symptômes de la ménopause, l’alimentation est sûrement le deuxième facteur à considérer. La consommation de flavonoïdes de soya est particulièrement intéressante. Les produits du soya, boisson, tofu, fèves sont à incorporer à l’alimentation, mais les autres légumineuses et les graines de lin peuvent aussi aider. Pour les graines de lin, il est préférable de les moudre juste avant la consommation afin d’éviter l’oxydation des molécules bénéfiques et d’en assurer une bonne digestion.

La qualité du sommeil est importante à la fois pour la régulation de la production hormonale journalière, pour la gestion du stress et de l’anxiété ainsi que pour la gestion de l’humeur et des émotions. Des facteurs durement affectés par l’arrivée de la ménopause. La qualité du sommeil est donc un aspect à privilégier. Plusieurs articles du blogue de Vitoli peuvent vous aider à améliorer la qualité et la durée de votre sommeil. Sachez que les somnifères chimiques ne procurent habituellement pas un sommeil profond et réparateur.

VitoliMD Ménopause

Ce produit contient à la fois la dose d’isoflavone de soya, la dose d’actée à grappe noire et la dose des antioxydants les plus puissants : Complexe Provitol exclusif (polyphénols d’olives). Notez qu’il s’agit d’une différence importante des produits Vitoli : chaque ingrédient complémentaire contient la dose pour qu’il soit efficace et non pas une dose effective divisée en trois parce qu’il y a trois ingrédients dans la formule comme le font beaucoup d’entreprises. Ce principe, associé à la qualité des ingrédients et aux synergies des formulations, permet une plus grande efficacité.

Pour l’actée à grappe noire, il s’agit d’une fleur que l’on retrouve ici, au Québec. Ces molécules bénéfiques ne peuvent pas faire partie d’une alimentation équilibrée. De la même façon, bien que la quantité d’isoflavone de soya de VitoliMD Ménopause soit basée sur l’alimentation des femmes asiatiques, peu de femmes en consomment suffisamment et assez régulièrement, pour permettre un apport adéquat. Les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour l’efficacité potentielle.

Des témoignages éloquents

Je vais vous présenter des témoignages reçus pour VitoliMD Ménopause. Les témoignages proviennent de femmes qui nous ont écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé le droit de les utiliser en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin qu’elles puissent être identifiées.

  • J’ai essayé de vraies hormones et j’ai eu beaucoup d’effets secondaires; après, je me suis tournée vers les produits naturels. J’ai essayé une autre marque très dispendieuse de produits naturels qui m’aidait, mais j’avais encore des chaleurs et de l’insomnie. J’ai décidé d’essayer Vitoli et je suis très impressionnée, car après seulement une semaine, je n’ai plus eu aucune chaleur la nuit et je dors beaucoup mieux. Merci Vitoli. – Johanne St-Pierre, 53 ans, Bas-St-Laurent.
  • J’ai commencé à prendre VitoliMD Ménopause depuis un mois et c’est un produit vraiment efficace, car je vois tellement la différence. Avant, je me réveillais souvent la nuit, car j’étais tellement en sueur qu’il fallait que je me change. Maintenant, je peux dormir sans me réveiller, car je n’ai plus de sueurs nocturnes. Merci infiniment pour vos produits. Je le recommande à ceux qui en ont besoin, car l’essayer, c’est l’adopter. – Sylvie Chicoine, 55 ans, Saint-Paul de Joliette.
  • J’ai connu les produits Vitoli via la page Facebook Eric Simard, Priorité bien vieillir. C’est grâce à vous, bien sûr (monsieur Simard), que j’ai connu les bienfaits de ce produit en même pas une semaine. J’ai bien l’intention de continuer avec Vitoli pour mes bouffées de chaleur et aussi je crois beaucoup en vos produits. De plus, mon médecin me le recommande. Merci Vitoli! – Éléonore Bacon, 63 ans, Châteauguay.
  • J’étais sceptique, ça faisait deux ans que j’essayais toutes sortes de choses dans les produits de santé naturels. VitoliMD Ménopause a complètement fait disparaître mes chaleurs en une semaine et maintenant, je suis à juste une capsule par jour et c’est merveilleux. Merci Vitoli. – Lisette Doucet, 50 ans, Pointe-Calumet.

Pour celles qui préfèrent une approche naturelle, il y a donc VitoliMD Ménopause; le produit le plus efficace sur le marché. Vous pouvez aussi utiliser VitoliMD Sommeil pour la nuit et/ou VitoliMD Stress et anxiété pour la nuit et/ou le jour, afin de vous aider sur ces autres aspects importants. Demandez la qualité Vitoli!

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • El Khoudary SR et al, 2020. American Heart Association Prevention Science Committee of the Council on Epidemiology and Prevention; and Council on Cardiovascular and Stroke Nursing. Menopause Transition and Cardiovascular Disease Risk: Implications for Timing of Early Prevention: A Scientific Statement From the American Heart Association. Circulation. 2020 Dec 22;142(25):e506-e532.
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Quand on parle de ménopause, tout le monde pense aux bouffées de chaleur, et ce, avec raison. Pour certaines femmes, il s’agit d’une période difficile qui amène de grands changements. La variabilité des symptômes, autant en termes d’intensité que de fréquence, s’explique par la génétique et les habitudes de vies. Les études récentes nous montrent que ces symptômes sont aussi reliés aux risques de certaines maladies.

Je vais donc vous parler de comment réduire les symptômes en mentionnant l’impact des habitudes de vie, certains risques de maladies associés à ces symptômes et en vous présentant des témoignages de VitoliMD Ménopause.

La ménopause; un phénomène naturel

La ménopause est un phénomène incontournable causé par l’arrêt de la production des ovules. Chaque femme a un nombre déterminé d’ovules, après quoi, le corps subit des changements importants coordonnés par une altération des niveaux hormonaux. Ces niveaux hormonaux, et leurs variations journalières varient d’une femme à l’autre. Voici les principaux facteurs qui modifient les niveaux hormonaux journaliers :

  • la qualité du sommeil,
  • l’alimentation,
  • le niveau d’activité physique et
  • la gestion du stress et de l’anxiété.

C’est donc dire que toutes les facettes des saines habitudes de vie influencent la production hormonale.

Plus de symptômes = plus de risques

Une étude récente (méta-analyse considérant 32 études et 310 000 femmes) a rapporté que les femmes de moins de 40 ans, ayant des symptômes de ménopause, auraient un risque accru de maladies cardiovasculaires. Les conclusions sont les suivantes : 50 % plus de risques de maladies cardiovasculaires et 23 % plus de risque d’AVC. Trois séances de 30 minutes par semaines d’une activité physique intense (durant laquelle vous avez de la difficulté, voire l’impossibilité de discuter) aideraient à ramener ce risque à la normale.

En plus des bouffées de chaleur, les problèmes de sommeil et de dépression, souvent tous trois reliés, sont aussi corrélés à l’augmentation des risques de maladies cardiovasculaires. Même chez les femmes dont les symptômes apparaissent plus tard, après 50 ans, les risques de maladies cardiovasculaires augmentent et sont corrélés à l’intensité des symptômes.

Habitudes de vie

Outre l’activité physique intense, qui a des impacts significatifs sur la réduction des symptômes de la ménopause, l’alimentation est sûrement le deuxième facteur à considérer. La consommation de flavonoïdes de soya est particulièrement intéressante. Les produits du soya, boisson, tofu, fèves sont à incorporer à l’alimentation, mais les autres légumineuses et les graines de lin peuvent aussi aider. Pour les graines de lin, il est préférable de les moudre juste avant la consommation afin d’éviter l’oxydation des molécules bénéfiques et d’en assurer une bonne digestion.

La qualité du sommeil est importante à la fois pour la régulation de la production hormonale journalière, pour la gestion du stress et de l’anxiété ainsi que pour la gestion de l’humeur et des émotions. Des facteurs durement affectés par l’arrivée de la ménopause. La qualité du sommeil est donc un aspect à privilégier. Plusieurs articles du blogue de Vitoli peuvent vous aider à améliorer la qualité et la durée de votre sommeil. Sachez que les somnifères chimiques ne procurent habituellement pas un sommeil profond et réparateur.

VitoliMD Ménopause

Ce produit contient à la fois la dose d’isoflavone de soya, la dose d’actée à grappe noire et la dose des antioxydants les plus puissants : Complexe Provitol exclusif (polyphénols d’olives). Notez qu’il s’agit d’une différence importante des produits Vitoli : chaque ingrédient complémentaire contient la dose pour qu’il soit efficace et non pas une dose effective divisée en trois parce qu’il y a trois ingrédients dans la formule comme le font beaucoup d’entreprises. Ce principe, associé à la qualité des ingrédients et aux synergies des formulations, permet une plus grande efficacité.

Pour l’actée à grappe noire, il s’agit d’une fleur que l’on retrouve ici, au Québec. Ces molécules bénéfiques ne peuvent pas faire partie d’une alimentation équilibrée. De la même façon, bien que la quantité d’isoflavone de soya de VitoliMD Ménopause soit basée sur l’alimentation des femmes asiatiques, peu de femmes en consomment suffisamment et assez régulièrement, pour permettre un apport adéquat. Les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour l’efficacité potentielle.

Des témoignages éloquents

Je vais vous présenter des témoignages reçus pour VitoliMD Ménopause. Les témoignages proviennent de femmes qui nous ont écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé le droit de les utiliser en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin qu’elles puissent être identifiées.

  • J’ai essayé de vraies hormones et j’ai eu beaucoup d’effets secondaires; après, je me suis tournée vers les produits naturels. J’ai essayé une autre marque très dispendieuse de produits naturels qui m’aidait, mais j’avais encore des chaleurs et de l’insomnie. J’ai décidé d’essayer Vitoli et je suis très impressionnée, car après seulement une semaine, je n’ai plus eu aucune chaleur la nuit et je dors beaucoup mieux. Merci Vitoli. – Johanne St-Pierre, 53 ans, Bas-St-Laurent.
  • J’ai commencé à prendre VitoliMD Ménopause depuis un mois et c’est un produit vraiment efficace, car je vois tellement la différence. Avant, je me réveillais souvent la nuit, car j’étais tellement en sueur qu’il fallait que je me change. Maintenant, je peux dormir sans me réveiller, car je n’ai plus de sueurs nocturnes. Merci infiniment pour vos produits. Je le recommande à ceux qui en ont besoin, car l’essayer, c’est l’adopter. – Sylvie Chicoine, 55 ans, Saint-Paul de Joliette.
  • J’ai connu les produits Vitoli via la page Facebook Eric Simard, Priorité bien vieillir. C’est grâce à vous, bien sûr (monsieur Simard), que j’ai connu les bienfaits de ce produit en même pas une semaine. J’ai bien l’intention de continuer avec Vitoli pour mes bouffées de chaleur et aussi je crois beaucoup en vos produits. De plus, mon médecin me le recommande. Merci Vitoli! – Éléonore Bacon, 63 ans, Châteauguay.
  • J’étais sceptique, ça faisait deux ans que j’essayais toutes sortes de choses dans les produits de santé naturels. VitoliMD Ménopause a complètement fait disparaître mes chaleurs en une semaine et maintenant, je suis à juste une capsule par jour et c’est merveilleux. Merci Vitoli. – Lisette Doucet, 50 ans, Pointe-Calumet.

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Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • El Khoudary SR et al, 2020. American Heart Association Prevention Science Committee of the Council on Epidemiology and Prevention; and Council on Cardiovascular and Stroke Nursing. Menopause Transition and Cardiovascular Disease Risk: Implications for Timing of Early Prevention: A Scientific Statement From the American Heart Association. Circulation. 2020 Dec 22;142(25):e506-e532.
  • Mehrpooya et al, 2018. A comparative study on the effect of “black cohosh” and “evening primrose oil” on menopausal hot flashes. J Educ Health Promot. 2018 Mar 1;7:36.
  • Taulant et al, 2016. Association of Age at Onset of Menopause and Time Since Onset of menopause With Cardiovascular Outcomes, Intermediate Vascular Traits, and All-Cause Mortality. JAMA Cardiology, 2016;1(7):767-776.
  • Zhang et al, 2017. Dietary isoflavone intake and all-cause mortality in breast cancer survivors: The Breast Cancer Family Registry. 2017 Jun 1;123(11):2070-2079.

Cycles irréguliers et anovulatoires, prise de poids, bouffées de chaleur et insomnie sont les signes communs qui ne surprennent personne lorsqu’une femme avance vers sa ménopause. Ces symptômes représentent de bons indicateurs de transformation de l’horloge biologique et d’amenuisement du potentiel fertile. En revanche, « l’autre préménopause » se réfère à un ensemble de signes physiologiques tout aussi important, qui passe toutefois sous le radar du changement hormonal. Et pourtant ! En effet, plusieurs femmes expérimentent des inconforts divers, qui, à première vue, ne laissent aucunement présager une relation hormonale, puisqu’étrangement, le cycle menstruel demeure habituellement inchangé.

La préménopause (ou périménopause) renvoie à la période de transition précédant la ménopause au cours de laquelle les taux d’hormones progestérone et estrogènes diminuent progressivement. Le remaniement hormonal débute sournoisement dans la trentaine pour s’intensifier avec les années. Ce déséquilibre hormonal induit des symptômes désagréables variés, parfois étranges, particulièrement notables dans la quarantaine et la cinquantaine. Explorons quelques-uns de ces symptômes moins familiers, mais tout à fait normaux.

Céphalée et migraine

Les modifications hormonales influencent la prépondérance féminine à la céphalée et à la migraine. En effet, près des deux tiers des personnes migraineuses ont des déclencheurs hormonaux et les probabilités augmentent de 50 % lorsque les niveaux d’estrogènes, et conséquemment de progestérone, sont faibles (1). Puisque ces deux hormones majeures diminuent progressivement durant la préménopause, une hausse proportionnelle des maux de tête, pouvant atteindre de 25 à 30 %, est ressentie chez les femmes à partir de 35 à 40 ans (2).

Lorsque les niveaux d’estrogènes et de progestérone diminuent, nous assistons à un remaniement neuroendocrinien global. Ces hormones ont toutes deux une action importante sur les récepteurs sérotoninergiques centraux et sur les récepteurs opiacés impliqués dans la sensation de douleur. Toutefois la chute de l’estradiol semble être le mécanisme principal de la migraine hormonale (3, 4).

Estrogènes et sérotonine : La sérotonine est le principal neurotransmetteur responsable de l’attitude positive, mais là ne se limite pas son rôle. La sérotonine affecte également le dynamisme des vaisseaux sanguins (dilatation et vasoconstriction), la viscosité sanguine, la perception de la douleur via le nerf trijumeau et les noyaux du raphé ainsi que la réponse neuroendocrinienne de l’hypothalamus, soit la majorité des causes officielles liées à la migraine. L’implication de la sérotonine est bien définie, d’où la pertinence des médicaments appartenant à la catégorie des triptans (agonistes de récepteurs de la sérotonine), reconnus comme traitement efficace contre les migraines. Chez la femme, la perception de la douleur varie en fonction des phases du cycle menstruel (7). En effet, les estrogènes sont reconnus pour augmenter la densité des récepteurs de sérotonine, ce qui influence directement le transport de celle-ci dans le cerveau. Ceci signifie qu’en réduction d’estrogènes, la participation de la sérotonine sera également diminuée et la susceptibilité aux céphalées augmentée. La relation entre estrogènes et sérotonine est aussi celle qui détermine la sévérité du syndrome prémenstruel (5), dont les changements d’humeur et les fringales sucrées (par leur apport en tryptophane, le précurseur de la sérotonine) que plusieurs femmes connaissent ! Ceci laisse sous-entendre que la vitesse des changements hormonaux pendant la périménopause pourrait représenter un élément prédictif pour le développement des céphalées, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de syndrome prémenstruel important au cours de leur période reproductive (6).

Estrogènes et opiacés : Les récepteurs opiacés sont directement impliqués dans la sensation de douleur. Parmi les neurotransmetteurs antalgiques appartenant à cette famille, nous retrouvons les endorphines. Or, les estrogènes favorisent leur synthèse, ce qui se traduit par une inhibition de la perception douloureuse. Lorsque les concentrations d’estrogènes diminuent et conséquemment celle des endorphines, « toute douleur est perçue comme plus intense, et particulièrement dans le cas d’une migraine menstruelle », souligne le Dr Calhoun, neurologue (1).

Douleurs articulaires

Les hormones de reproduction travaillent de concert pour assurer la santé articulaire. Pas étonnant que l’augmentation des rhumatismes et des arthralgies concorde avec la chute de ces hormones et qu’elle s’accentue à partir de la préménopause. En effet, les estrogènes et la progestérone agissent en modulant l’inflammation à la baisse. Les douleurs s’installent progressivement, en suivant les fluctuations hormonales durant le cycle. Cette réalité est vécue par plus de la moitié des femmes lors de la périménopause (8). L’hormonothérapie substitutive représente, à cet égard, une mesure conservatrice et efficace pour faire face à ce syndrome inconfortable (9). D’ailleurs, les arthralgies surviennent fréquemment après l’arrêt soudain de celle-ci, lors d’un traitement antiestrogénique suivant un cancer hormonodépendant et à la suite d’une hystérectomie, puisqu’ils provoquent tous trois une chute marquée des estrogènes circulants.

Non seulement les estrogènes sont anti-inflammatoires et modulateurs de la douleur, mais ils favorisent aussi le renouvellement des chondrocytes endommagées, soit les cellules responsables de fabriquer le collagène et d’ainsi maintenir l’intégrité du tissu cartilagineux (10). Les chondrocytes sont des cellules sensibles à l’inflammation et aux désordres hormonaux. En fait, elles possèdent des récepteurs aux estrogènes à leur surface (11). Lors d’une raréfaction en estrogènes, le renouvellement des chondrocytes est ralenti, ce qui favorise la dégradation du cartilage et de l’os. Plusieurs modèles animaux ont confirmé l’importance des estrogènes en utilisant des marqueurs biochimiques de la dégradation articulaire. Ils ont démontré une inhibition d’environ 50 % de la destruction du cartilage lorsque les estrogènes sont disponibles (12). Chez les femmes vivant avec une polyarthrite rhumatoïde, on note d’ailleurs un soulagement de la douleur lorsque les estrogènes sont plus élevés (autour de l’ovulation) au cours du cycle menstruel (13, 14, 15).

Palpitations cardiaques

Les fluctuations hormonales peuvent également entraîner des modifications du rythme cardiaque. Ceci est souvent plus notable le soir, une fois la femme allongée et détendue, mais peut survenir à tout moment du jour également. Le cœur s’emballe sans pourtant qu’on ressente de la nervosité. Les palpitations occasionnelles et temporaires font possiblement partie de l’expérience de transition et se manifestent couramment lors de la périménopause. Les palpitations cardiaques peuvent augmenter la fréquence cardiaque de 8 à 16 battements en moyenne par minute. Alors que la préménopause peut commencer 8 à 10 ans avant la ménopause, c’est surtout au cours des dernières années de cette transition que la baisse des estrogènes s’accélère significativement et influence la fréquence cardiaque, augmente la tendance aux palpitations et aux arythmies non menaçantes. La baisse en estrogènes est connue pour entraîner une surstimulation cardiaque. Toutefois, il est suggéré de consulter un médecin pour s’assurer que ces manifestations sont effectivement inoffensives !

De récentes recherches montrent que les palpitations sont un problème pénible pour environ 25 % des femmes pendant la périménopause. La prévalence pour une femme de signaler une détresse due aux palpitations est plus élevées chez celles qui souffrent d’insomnie, de dépression et de stress. Dans ce sous-groupe, près de 34 % ont signalé des épisodes de palpitations cardiaques (16). Puisque plusieurs symptômes hormonaux se produisent en raison de changements dans le système nerveux, tels que l’insomnie, les bouffées de chaleur et les douleurs articulaires, il serait possible que les palpitations s’expliquent ainsi (17).

Énergie et intérêt : faible tolérance à l’effort physique et mental

Avec la diminution des hormones sexuelles, plusieurs femmes ressentent un brouillard cérébral, une perte de clarté mentale, des difficultés de concentration et de mémoire. Ceci n’est pas surprenant, puisque les estrogènes, comme modulateurs de plusieurs neurotransmetteurs, influencent la fonction exécutive et la vitesse de traitement de l’information. Ceci est bien répertorié comme symptôme lié à la chute des hormones, mais explorons une autre facette moins connue, celle de la dopamine.

La dopamine est l’un des neurotransmetteurs sensibles au taux d’estrogènes circulants. Elle contrôle l’activité musculaire et module notre niveau d’attention et de motivation. Ceci explique pourquoi les femmes ont des capacités cognitives et athlétiques variables selon différents moments de leur cycle menstruel. Les scientifiques savent depuis des décennies que la mémoire de travail (traitement de l’information à court terme) dépend de la dopamine. Il y a quelques années, une équipe de neuroscientifiques de l’Université de Californie à Berkeley a exploré comment les fluctuations hormonales au cours du cycle menstruel d’une femme peuvent affecter le cerveau. Les chercheurs ont constaté que cette hormone agissait aussi puissamment que la caféine, les méthamphétamines ou le médicament d’attention populaire Ritalin. En effet, les femmes qui avaient une production faible d’estrogènes, et conséquemment de dopamine, ont eu plus de mal à effectuer les tâches proposées. Ceci est venu confirmer la relation entre les estrogènes et la libération de dopamine. Ce constat serait uniquement observé chez les femmes, et non les hommes. Cela peut signifier également que la caféine, qui déclenche une libération de dopamine, comme les médicaments de type Ritalin, est moins efficace à certains moments du mois pour certaines femmes (18).

Les estrogènes modulent assurément le comportement par leur impact sur la dopamine. Celle-ci étant reconnue comme la molécule principale du plaisir et de la satisfaction, plusieurs femmes ressentent une baisse de motivation lors de la périménopause. Ceci se traduit par un désintérêt variable et une baisse d’initiative. Plus la chute hormonale est marquée, plus la dopamine sera affectée et plus l’enthousiasme sera maigre. La préménopause peut ainsi devenir une période perturbante et même prendre l’ampleur d’une crise psychique majeure pour certaines femmes.

Les hormones sexuelles, et particulièrement les estrogènes, influencent l’individu bien au-delà de l’aspect reproductif. La périménopause est un passage obligé qui transforme la vie de l’ensemble des femmes. Les signes cliniques diffèrent d’une femme à l’autre. Certains symptômes, bien répertoriés, comme l’arrêt des règles et les bouffées de chaleur, nous indiquent sans équivoque l’arrivée de cette période transitoire. Cependant, plusieurs autres manifestations sournoises et moins caractérisées débutent des années bien avant la ménopause. Elles affectent la qualité de vie et ne sont pas d’office interprétées en regard des fluctuations hormonales qui s’intensifient. Reconnaître que ces symptômes sont normaux et transitoires permet de réduire leur caractère anxiogène. La périménopause est un processus évolutif qui débute plus tôt pour certaines femmes que d’autres, sachez-le !

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références:

  • Calhoun A, Ford S. Elimination of menstrual-related migraine beneficially impacts chronification and medication overuse. Headache. 2008;48(8):1186-1193;
  • Low estrogene levels trigger menstrual migraine, Neurology Review, 2009 may 17;
  • Nater, J. Bougousslavsky, Migraine et hormones. Rev Med Suisse 2002, volume 2;
  • B W Somerville, The role of progesterone in menstrual migraine, Neurology, 1971 Aug;21(8):853-9;
  • Rémy C. Martin-Du-Pan. Syndrome prémenstruel, envie de sucre et sérotonine. Rev Med Suisse 2010; volume 6. 1517-1517;
  • Faubion S, Batur P, Calhoun AH. Migraine Throughout the Female Reproductive Life CycleMayo Clinic Proceedings. 2018 May;93(5):639–645;
  • International Association for the Study of Pain, September 2007. iasp­pain.org;
  • Magliano M. Menopausal arthralgia: Fact or fiction. 2010 Sep 1;67(1):29-33;
  • Rowan T Chlebowski,  Dominic J Cirillo et al. Estrogen alone and joint symptoms in the Women’s Health Initiative randomized trial, Menopause, 2018 Nov;25(11):1313-1320;
  • Reena M TalwarB, rendan S Wong et al. Effects of estrogen on chondrocyte proliferation and collagen synthesis in skeletally mature articular cartilage, J Oral Maxillofac Surg, 2006 Apr;64(4):600-9;
  • Anita BreuBenedikt Sprinzing et al. Estrogen reduces cellular aging in human mesenchymal stem cells and chondrocytes, J Orthop Res, 2011 Oct;29(10):1563-71;
  • M A KarsdalA C Bay-JensenK HenriksenC Christiansen, The pathogenesis of osteoarthritis involves bone, cartilage and synovial inflammation: may estrogen be a magic bullet? Menopause Int, 2012 Dec;18(4):139-46;
  • J E McDonaghM M SinghI D Griffiths. Menstrual arthritis. Ann Rheum Dis, 1993;
  • N S Latman, Relation of menstrual cycle phase to symptoms of rheumatoid arthritis, Am J Med, 1983 Jun;74(6):957-60;
  • Rowan T. ChlebowskiDominic J. Cirillo et al. Estrogen Alone and Joint Symptoms in the Women’s Health Initiative Randomized Trial, 2013 Jun;
  • Jenet Carpenter, PhD, distinguished professor, Audrey Geisel Endowed Chair in Innovation, associate dean of research, Indiana University School of Nursing, Indianapolis;
  • Stephanie Faubion, MD, medical director, North American Menopause Society, and director, Center for Women’s Health, Mayo Clinic, Rochester, Minn.; Journal of Women’s Health,  20, 2020, online;
  • Jacobs, Emily Christine, Estrogen shapes dopamine-dependent cognitive processes: Implications for women’s health. Berkeley, University of California, 2010.

Cycles irréguliers et anovulatoires, prise de poids, bouffées de chaleur et insomnie sont les signes communs qui ne surprennent personne lorsqu’une femme avance vers sa ménopause. Ces symptômes représentent de bons indicateurs de transformation de l’horloge biologique et d’amenuisement du potentiel fertile. En revanche, « l’autre préménopause » se réfère à un ensemble de signes physiologiques tout aussi important, qui passe toutefois sous le radar du changement hormonal. Et pourtant ! En effet, plusieurs femmes expérimentent des inconforts divers, qui, à première vue, ne laissent aucunement présager une relation hormonale, puisqu’étrangement, le cycle menstruel demeure habituellement inchangé.

La préménopause (ou périménopause) renvoie à la période de transition précédant la ménopause au cours de laquelle les taux d’hormones progestérone et estrogènes diminuent progressivement. Le remaniement hormonal débute sournoisement dans la trentaine pour s’intensifier avec les années. Ce déséquilibre hormonal induit des symptômes désagréables variés, parfois étranges, particulièrement notables dans la quarantaine et la cinquantaine. Explorons quelques-uns de ces symptômes moins familiers, mais tout à fait normaux.

Céphalée et migraine

Les modifications hormonales influencent la prépondérance féminine à la céphalée et à la migraine. En effet, près des deux tiers des personnes migraineuses ont des déclencheurs hormonaux et les probabilités augmentent de 50 % lorsque les niveaux d’estrogènes, et conséquemment de progestérone, sont faibles (1). Puisque ces deux hormones majeures diminuent progressivement durant la préménopause, une hausse proportionnelle des maux de tête, pouvant atteindre de 25 à 30 %, est ressentie chez les femmes à partir de 35 à 40 ans (2).

Lorsque les niveaux d’estrogènes et de progestérone diminuent, nous assistons à un remaniement neuroendocrinien global. Ces hormones ont toutes deux une action importante sur les récepteurs sérotoninergiques centraux et sur les récepteurs opiacés impliqués dans la sensation de douleur. Toutefois la chute de l’estradiol semble être le mécanisme principal de la migraine hormonale (3, 4).

Estrogènes et sérotonine : La sérotonine est le principal neurotransmetteur responsable de l’attitude positive, mais là ne se limite pas son rôle. La sérotonine affecte également le dynamisme des vaisseaux sanguins (dilatation et vasoconstriction), la viscosité sanguine, la perception de la douleur via le nerf trijumeau et les noyaux du raphé ainsi que la réponse neuroendocrinienne de l’hypothalamus, soit la majorité des causes officielles liées à la migraine. L’implication de la sérotonine est bien définie, d’où la pertinence des médicaments appartenant à la catégorie des triptans (agonistes de récepteurs de la sérotonine), reconnus comme traitement efficace contre les migraines. Chez la femme, la perception de la douleur varie en fonction des phases du cycle menstruel (7). En effet, les estrogènes sont reconnus pour augmenter la densité des récepteurs de sérotonine, ce qui influence directement le transport de celle-ci dans le cerveau. Ceci signifie qu’en réduction d’estrogènes, la participation de la sérotonine sera également diminuée et la susceptibilité aux céphalées augmentée. La relation entre estrogènes et sérotonine est aussi celle qui détermine la sévérité du syndrome prémenstruel (5), dont les changements d’humeur et les fringales sucrées (par leur apport en tryptophane, le précurseur de la sérotonine) que plusieurs femmes connaissent ! Ceci laisse sous-entendre que la vitesse des changements hormonaux pendant la périménopause pourrait représenter un élément prédictif pour le développement des céphalées, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de syndrome prémenstruel important au cours de leur période reproductive (6).

Estrogènes et opiacés : Les récepteurs opiacés sont directement impliqués dans la sensation de douleur. Parmi les neurotransmetteurs antalgiques appartenant à cette famille, nous retrouvons les endorphines. Or, les estrogènes favorisent leur synthèse, ce qui se traduit par une inhibition de la perception douloureuse. Lorsque les concentrations d’estrogènes diminuent et conséquemment celle des endorphines, « toute douleur est perçue comme plus intense, et particulièrement dans le cas d’une migraine menstruelle », souligne le Dr Calhoun, neurologue (1).

Douleurs articulaires

Les hormones de reproduction travaillent de concert pour assurer la santé articulaire. Pas étonnant que l’augmentation des rhumatismes et des arthralgies concorde avec la chute de ces hormones et qu’elle s’accentue à partir de la préménopause. En effet, les estrogènes et la progestérone agissent en modulant l’inflammation à la baisse. Les douleurs s’installent progressivement, en suivant les fluctuations hormonales durant le cycle. Cette réalité est vécue par plus de la moitié des femmes lors de la périménopause (8). L’hormonothérapie substitutive représente, à cet égard, une mesure conservatrice et efficace pour faire face à ce syndrome inconfortable (9). D’ailleurs, les arthralgies surviennent fréquemment après l’arrêt soudain de celle-ci, lors d’un traitement antiestrogénique suivant un cancer hormonodépendant et à la suite d’une hystérectomie, puisqu’ils provoquent tous trois une chute marquée des estrogènes circulants.

Non seulement les estrogènes sont anti-inflammatoires et modulateurs de la douleur, mais ils favorisent aussi le renouvellement des chondrocytes endommagées, soit les cellules responsables de fabriquer le collagène et d’ainsi maintenir l’intégrité du tissu cartilagineux (10). Les chondrocytes sont des cellules sensibles à l’inflammation et aux désordres hormonaux. En fait, elles possèdent des récepteurs aux estrogènes à leur surface (11). Lors d’une raréfaction en estrogènes, le renouvellement des chondrocytes est ralenti, ce qui favorise la dégradation du cartilage et de l’os. Plusieurs modèles animaux ont confirmé l’importance des estrogènes en utilisant des marqueurs biochimiques de la dégradation articulaire. Ils ont démontré une inhibition d’environ 50 % de la destruction du cartilage lorsque les estrogènes sont disponibles (12). Chez les femmes vivant avec une polyarthrite rhumatoïde, on note d’ailleurs un soulagement de la douleur lorsque les estrogènes sont plus élevés (autour de l’ovulation) au cours du cycle menstruel (13, 14, 15).

Palpitations cardiaques

Les fluctuations hormonales peuvent également entraîner des modifications du rythme cardiaque. Ceci est souvent plus notable le soir, une fois la femme allongée et détendue, mais peut survenir à tout moment du jour également. Le cœur s’emballe sans pourtant qu’on ressente de la nervosité. Les palpitations occasionnelles et temporaires font possiblement partie de l’expérience de transition et se manifestent couramment lors de la périménopause. Les palpitations cardiaques peuvent augmenter la fréquence cardiaque de 8 à 16 battements en moyenne par minute. Alors que la préménopause peut commencer 8 à 10 ans avant la ménopause, c’est surtout au cours des dernières années de cette transition que la baisse des estrogènes s’accélère significativement et influence la fréquence cardiaque, augmente la tendance aux palpitations et aux arythmies non menaçantes. La baisse en estrogènes est connue pour entraîner une surstimulation cardiaque. Toutefois, il est suggéré de consulter un médecin pour s’assurer que ces manifestations sont effectivement inoffensives !

De récentes recherches montrent que les palpitations sont un problème pénible pour environ 25 % des femmes pendant la périménopause. La prévalence pour une femme de signaler une détresse due aux palpitations est plus élevées chez celles qui souffrent d’insomnie, de dépression et de stress. Dans ce sous-groupe, près de 34 % ont signalé des épisodes de palpitations cardiaques (16). Puisque plusieurs symptômes hormonaux se produisent en raison de changements dans le système nerveux, tels que l’insomnie, les bouffées de chaleur et les douleurs articulaires, il serait possible que les palpitations s’expliquent ainsi (17).

Énergie et intérêt : faible tolérance à l’effort physique et mental

Avec la diminution des hormones sexuelles, plusieurs femmes ressentent un brouillard cérébral, une perte de clarté mentale, des difficultés de concentration et de mémoire. Ceci n’est pas surprenant, puisque les estrogènes, comme modulateurs de plusieurs neurotransmetteurs, influencent la fonction exécutive et la vitesse de traitement de l’information. Ceci est bien répertorié comme symptôme lié à la chute des hormones, mais explorons une autre facette moins connue, celle de la dopamine.

La dopamine est l’un des neurotransmetteurs sensibles au taux d’estrogènes circulants. Elle contrôle l’activité musculaire et module notre niveau d’attention et de motivation. Ceci explique pourquoi les femmes ont des capacités cognitives et athlétiques variables selon différents moments de leur cycle menstruel. Les scientifiques savent depuis des décennies que la mémoire de travail (traitement de l’information à court terme) dépend de la dopamine. Il y a quelques années, une équipe de neuroscientifiques de l’Université de Californie à Berkeley a exploré comment les fluctuations hormonales au cours du cycle menstruel d’une femme peuvent affecter le cerveau. Les chercheurs ont constaté que cette hormone agissait aussi puissamment que la caféine, les méthamphétamines ou le médicament d’attention populaire Ritalin. En effet, les femmes qui avaient une production faible d’estrogènes, et conséquemment de dopamine, ont eu plus de mal à effectuer les tâches proposées. Ceci est venu confirmer la relation entre les estrogènes et la libération de dopamine. Ce constat serait uniquement observé chez les femmes, et non les hommes. Cela peut signifier également que la caféine, qui déclenche une libération de dopamine, comme les médicaments de type Ritalin, est moins efficace à certains moments du mois pour certaines femmes (18).

Les estrogènes modulent assurément le comportement par leur impact sur la dopamine. Celle-ci étant reconnue comme la molécule principale du plaisir et de la satisfaction, plusieurs femmes ressentent une baisse de motivation lors de la périménopause. Ceci se traduit par un désintérêt variable et une baisse d’initiative. Plus la chute hormonale est marquée, plus la dopamine sera affectée et plus l’enthousiasme sera maigre. La préménopause peut ainsi devenir une période perturbante et même prendre l’ampleur d’une crise psychique majeure pour certaines femmes.

Les hormones sexuelles, et particulièrement les estrogènes, influencent l’individu bien au-delà de l’aspect reproductif. La périménopause est un passage obligé qui transforme la vie de l’ensemble des femmes. Les signes cliniques diffèrent d’une femme à l’autre. Certains symptômes, bien répertoriés, comme l’arrêt des règles et les bouffées de chaleur, nous indiquent sans équivoque l’arrivée de cette période transitoire. Cependant, plusieurs autres manifestations sournoises et moins caractérisées débutent des années bien avant la ménopause. Elles affectent la qualité de vie et ne sont pas d’office interprétées en regard des fluctuations hormonales qui s’intensifient. Reconnaître que ces symptômes sont normaux et transitoires permet de réduire leur caractère anxiogène. La périménopause est un processus évolutif qui débute plus tôt pour certaines femmes que d’autres, sachez-le !

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références:

  • Calhoun A, Ford S. Elimination of menstrual-related migraine beneficially impacts chronification and medication overuse. Headache. 2008;48(8):1186-1193;
  • Low estrogene levels trigger menstrual migraine, Neurology Review, 2009 may 17;
  • Nater, J. Bougousslavsky, Migraine et hormones. Rev Med Suisse 2002, volume 2;
  • B W Somerville, The role of progesterone in menstrual migraine, Neurology, 1971 Aug;21(8):853-9;
  • Rémy C. Martin-Du-Pan. Syndrome prémenstruel, envie de sucre et sérotonine. Rev Med Suisse 2010; volume 6. 1517-1517;
  • Faubion S, Batur P, Calhoun AH. Migraine Throughout the Female Reproductive Life CycleMayo Clinic Proceedings. 2018 May;93(5):639–645;
  • International Association for the Study of Pain, September 2007. iasp­pain.org;
  • Magliano M. Menopausal arthralgia: Fact or fiction. 2010 Sep 1;67(1):29-33;
  • Rowan T Chlebowski,  Dominic J Cirillo et al. Estrogen alone and joint symptoms in the Women’s Health Initiative randomized trial, Menopause, 2018 Nov;25(11):1313-1320;
  • Reena M TalwarB, rendan S Wong et al. Effects of estrogen on chondrocyte proliferation and collagen synthesis in skeletally mature articular cartilage, J Oral Maxillofac Surg, 2006 Apr;64(4):600-9;
  • Anita BreuBenedikt Sprinzing et al. Estrogen reduces cellular aging in human mesenchymal stem cells and chondrocytes, J Orthop Res, 2011 Oct;29(10):1563-71;
  • M A KarsdalA C Bay-JensenK HenriksenC Christiansen, The pathogenesis of osteoarthritis involves bone, cartilage and synovial inflammation: may estrogen be a magic bullet? Menopause Int, 2012 Dec;18(4):139-46;
  • J E McDonaghM M SinghI D Griffiths. Menstrual arthritis. Ann Rheum Dis, 1993;
  • N S Latman, Relation of menstrual cycle phase to symptoms of rheumatoid arthritis, Am J Med, 1983 Jun;74(6):957-60;
  • Rowan T. ChlebowskiDominic J. Cirillo et al. Estrogen Alone and Joint Symptoms in the Women’s Health Initiative Randomized Trial, 2013 Jun;
  • Jenet Carpenter, PhD, distinguished professor, Audrey Geisel Endowed Chair in Innovation, associate dean of research, Indiana University School of Nursing, Indianapolis;
  • Stephanie Faubion, MD, medical director, North American Menopause Society, and director, Center for Women’s Health, Mayo Clinic, Rochester, Minn.; Journal of Women’s Health,  20, 2020, online;
  • Jacobs, Emily Christine, Estrogen shapes dopamine-dependent cognitive processes: Implications for women’s health. Berkeley, University of California, 2010.

La ménopause est un phénomène incontournable marqué par une altération des niveaux hormonaux. Ces niveaux et leurs variations journalières varient d’une femme à l’autre. La qualité du sommeil, l’ali­mentation, le niveau d’activité physique et la gestion du stress et de l’anxiété sont tous des facteurs qui modifient leurs niveaux et ainsi, les symptômes et l’augmentation des risques de maladies associées à la ménopause.

Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès chez les femmes, qui présentent une augmentation notable de risque à la suite de la ménopause. L’Association américaine du cœur a émis un avis scientifique en décembre 2020 portant sur la ménopause et les risques de maladies cardiovasculaires. Les résultats soulignent la transi­tion vers la ménopause en tant que période d’accélération du risque de maladie cardiovasculaire, dévoilant l’importance de la surveillance de la santé des femmes pendant la quarantaine, une période critique pour l’application de stratégies d’intervention précoce pour réduire ce risque.

L’âge moyen de la ménopause (12 mois sans menstruation) dans les sociétés occidentales est de 50 ans, mais elle survient généralement entre 42 et 56 ans (10 % avant 45 ans, 1,9 % avant 40 ans). L’apparition des symptômes et leur fréquence ou intensité, particulièrement les symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur), sont corrélées avec l’augmentation des risques de maladies comme le syndrome métabo­lique et les maladies cardiovasculaires.

Malheureusement, la majorité des femmes ignore cet aspect important et les approches de préven­tion pouvant être considérées

Une méta-analyse récente considérant 310 000 femmes à travers 32 études a rapporté que les femmes de moins de 40 ans ayant des symp­tômes de ménopause auraient un risque accru de maladies cardiovascu­laires. Les conclusions sont qu’il y a 50 % plus de risques de maladies car­diovasculaires et 23 % plus de risques d’accident vasculaire cérébral (AVC).

En plus des bouffées de chaleur, les troubles du sommeil et de dépres­sion, souvent tous trois reliés, sont aussi corrélés à l’augmentation des risques de maladies cardiovasculaires. Même chez les femmes dont les symptômes apparaissent plus tard, après 50 ans, les risques de maladies cardiovasculaires augmentent et sont corrélés à l’intensité des symptômes.

Les saines habitudes de vie sont à prioriser pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires et des symptômes de la ménopause. Trois séances de 30 minutes par semaine d’une activité physique intense (du­rant laquelle vous avez de la difficulté, voire une impossibilité à discuter) aideraient à diminuer ce risque.

Outre l’activité physique intense, l’alimentation est sûrement un deu­xième facteur à considérer. La consommation de flavonoïdes de soya est particulièrement intéressante. Trois flavonoïdes sont responsables de la réduction des symptômes de ménopause : la génistéine, la glycitéine et la daidzéine. Les isoflavones de soya ont longtemps été suspectées d’augmen­ter les risques de cancers hormonaux, toutefois, ce serait plutôt l’inverse. La consommation de soya a même un effet préventif sur les cancers hormo­nodépendants et sur les risques de maladies cardiovasculaires.

D’autres traitements naturels peuvent aussi être considérés. L’actée à grappes noires favorise le soulagement naturel des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, de l’insomnie et autres symptômes ménopausiques. Plusieurs études cliniques sur cette plante sont positives, mais la qualité des produits serait un facteur important à considérer.

L’hormonothérapie peut être indiquée dans les cas où les symptômes ménopausiques sont sévères au point de nuire aux activités quotidiennes et dont ils ne sont pas soulagés par d’autres mesures. Pourtant, la prise d’hor­mones est contre-indiquée dans plusieurs cas, y compris pour les femmes qui ont des antécédents de maladies cardiovasculaires.

La ménopause est un processus biologique naturel, mais elle est dif­férente pour chaque femme. De nombreux symptômes disparaîtront avec le temps, mais s’ils posent des problèmes, plusieurs traitements peuvent vous aider à vous sentir mieux. Parlez à votre médecin avant de commencer tout traitement.

 

Publié initialement dans la revue MONTRÉAL enSANTÉ Magazine, édition Printemps 2021.

 

 

Références:

  • El Khoudary SR et al, 2020. American Heart Association Prevention Science Committee of the Council on Epidemiology and Prevention; and Council on Cardiovascular and Stroke Nursing. Menopause Transition and Cardiovascular Disease Risk: Implications for Timing of Early Prevention: A Scientific Statement From the American Heart Association. Circulation. 2020 Dec 22;142(25):e506-e532
  • Mehrpooya et al, 2018. A comparative study on the effect of “black cohosh” and “evening primrose oil” on menopausal hot flashes. J Educ Health Promot. 2018 Mar 1;7:36
  • Taulant et al, 2016. Association of Age at Onset of Menopause and Time Since Onset of menopause With Cardiovascular Outcomes, Intermediate Vascular Traits, and All-Cause Mortality. JAMA Cardiology, 2016;1(7):767-776
  • Zhang et al, 2017. Dietary isoflavone intake and all-cause mortality in breast cancer survivors: The Breast Cancer Family Registry. Cancer. 2017 Jun 1;123(11):2070-2079.

La ménopause est un phénomène incontournable marqué par une altération des niveaux hormonaux. Ces niveaux et leurs variations journalières varient d’une femme à l’autre. La qualité du sommeil, l’ali­mentation, le niveau d’activité physique et la gestion du stress et de l’anxiété sont tous des facteurs qui modifient leurs niveaux et ainsi, les symptômes et l’augmentation des risques de maladies associées à la ménopause.

Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès chez les femmes, qui présentent une augmentation notable de risque à la suite de la ménopause. L’Association américaine du cœur a émis un avis scientifique en décembre 2020 portant sur la ménopause et les risques de maladies cardiovasculaires. Les résultats soulignent la transi­tion vers la ménopause en tant que période d’accélération du risque de maladie cardiovasculaire, dévoilant l’importance de la surveillance de la santé des femmes pendant la quarantaine, une période critique pour l’application de stratégies d’intervention précoce pour réduire ce risque.

L’âge moyen de la ménopause (12 mois sans menstruation) dans les sociétés occidentales est de 50 ans, mais elle survient généralement entre 42 et 56 ans (10 % avant 45 ans, 1,9 % avant 40 ans). L’apparition des symptômes et leur fréquence ou intensité, particulièrement les symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur), sont corrélées avec l’augmentation des risques de maladies comme le syndrome métabo­lique et les maladies cardiovasculaires.

Malheureusement, la majorité des femmes ignore cet aspect important et les approches de préven­tion pouvant être considérées

Une méta-analyse récente considérant 310 000 femmes à travers 32 études a rapporté que les femmes de moins de 40 ans ayant des symp­tômes de ménopause auraient un risque accru de maladies cardiovascu­laires. Les conclusions sont qu’il y a 50 % plus de risques de maladies car­diovasculaires et 23 % plus de risques d’accident vasculaire cérébral (AVC).

En plus des bouffées de chaleur, les troubles du sommeil et de dépres­sion, souvent tous trois reliés, sont aussi corrélés à l’augmentation des risques de maladies cardiovasculaires. Même chez les femmes dont les symptômes apparaissent plus tard, après 50 ans, les risques de maladies cardiovasculaires augmentent et sont corrélés à l’intensité des symptômes.

Les saines habitudes de vie sont à prioriser pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires et des symptômes de la ménopause. Trois séances de 30 minutes par semaine d’une activité physique intense (du­rant laquelle vous avez de la difficulté, voire une impossibilité à discuter) aideraient à diminuer ce risque.

Outre l’activité physique intense, l’alimentation est sûrement un deu­xième facteur à considérer. La consommation de flavonoïdes de soya est particulièrement intéressante. Trois flavonoïdes sont responsables de la réduction des symptômes de ménopause : la génistéine, la glycitéine et la daidzéine. Les isoflavones de soya ont longtemps été suspectées d’augmen­ter les risques de cancers hormonaux, toutefois, ce serait plutôt l’inverse. La consommation de soya a même un effet préventif sur les cancers hormo­nodépendants et sur les risques de maladies cardiovasculaires.

D’autres traitements naturels peuvent aussi être considérés. L’actée à grappes noires favorise le soulagement naturel des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, de l’insomnie et autres symptômes ménopausiques. Plusieurs études cliniques sur cette plante sont positives, mais la qualité des produits serait un facteur important à considérer.

L’hormonothérapie peut être indiquée dans les cas où les symptômes ménopausiques sont sévères au point de nuire aux activités quotidiennes et dont ils ne sont pas soulagés par d’autres mesures. Pourtant, la prise d’hor­mones est contre-indiquée dans plusieurs cas, y compris pour les femmes qui ont des antécédents de maladies cardiovasculaires.

La ménopause est un processus biologique naturel, mais elle est dif­férente pour chaque femme. De nombreux symptômes disparaîtront avec le temps, mais s’ils posent des problèmes, plusieurs traitements peuvent vous aider à vous sentir mieux. Parlez à votre médecin avant de commencer tout traitement.

 

Publié initialement dans la revue MONTRÉAL enSANTÉ Magazine, édition Printemps 2021.

 

 

Références:

  • El Khoudary SR et al, 2020. American Heart Association Prevention Science Committee of the Council on Epidemiology and Prevention; and Council on Cardiovascular and Stroke Nursing. Menopause Transition and Cardiovascular Disease Risk: Implications for Timing of Early Prevention: A Scientific Statement From the American Heart Association. Circulation. 2020 Dec 22;142(25):e506-e532
  • Mehrpooya et al, 2018. A comparative study on the effect of “black cohosh” and “evening primrose oil” on menopausal hot flashes. J Educ Health Promot. 2018 Mar 1;7:36
  • Taulant et al, 2016. Association of Age at Onset of Menopause and Time Since Onset of menopause With Cardiovascular Outcomes, Intermediate Vascular Traits, and All-Cause Mortality. JAMA Cardiology, 2016;1(7):767-776
  • Zhang et al, 2017. Dietary isoflavone intake and all-cause mortality in breast cancer survivors: The Breast Cancer Family Registry. Cancer. 2017 Jun 1;123(11):2070-2079.

Tiré du chapitre 3.3 du livre Vivre jeune plus longtemps, Éric Simard, 365 pages.

Découverte en 1958 par Aaron Bunsen Lerner, de l’Université Yale aux États-Unis, la mélatonine est une hormone particulièrement connue pour sa faculté à réguler les rythmes chronobiologiques (rythmes circadiens), à améliorer le sommeil et à soulager le jet lag (fatigue due au décalage horaire).

Surnommée l’hormone du sommeil, elle est produite à partir du tryptophane (un acide aminé), surtout par la glande pinéale, mais aussi dans plusieurs autres tissus, incluant la rétine, le système digestif, la moelle osseuse, les lymphocytes, la peau et le tissu osseux. Elle est produite par la glande pinéale en réponse aux variations de luminosité (signal du sommeil).

À l’origine de la nuit des temps

La mélatonine est présente dans l’ensemble du règne animal, chez les bactéries et même chez les végétaux. Pour plusieurs organismes vivants, la mélatonine et/ou les molécules associées, joue(nt) un rôle de protection et d’adaptation vis-à-vis des conditions difficiles de l’environnement. Plusieurs plantes vont augmenter leur production de mélatonine pour se protéger de certaines conditions difficiles et réduire le stress oxydatif.

Le rôle de cette molécule dans le monde vivant est si bien conservé qu’elle est aussi responsable du rythme circadien (rythme biologique sur une base de 24 heures) chez certaines algues microscopiques.

L’origine de cette molécule pourrait remonter tellement loin d’un point de vue évolutif (3,5 milliards d’années), que cela expliquerait sa présence dans l’ensemble du monde vivant, mais aussi son importance en termes de bénéfices santé.

Il est même suggéré que les mitochondries, ces petites usines énergétiques de nos cellules, qui sont des organismes symbiotiques, auraient conservé leur capacité à produire de la mélatonine. Elles nous auraient possiblement même transféré la recette de production (ADN) de cette molécule si importante pour la santé. Quoi qu’il en soit, l’action de la mélatonine sur les mitochondries est maintenant indiscutable et elle pourrait être responsable en grande partie de ses effets bénéfiques sur les processus du vieillissement.

La production de mélatonine est stimulée par la baisse de luminosité. Nous savons maintenant que cette production de mélatonine stimule la réparation de l’ADN et inhibe certains mécanismes favorisant les mutations. Ainsi, la production de mélatonine joue un rôle important pour nos processus de maintenance et de réparation, ce qui pourrait ralentir le vieillissement.

 

mélatonine jour et nuit

 

Mélatonine et télomères

Il y a peut-être un lien entre les courtes nuits de sommeil (5 heures et moins) qui sont associées à des télomères courts (qui protègent les extrémités des fragments d’ADN) et la production de mélatonine ? Il fut proposé récemment que la mélatonine pourrait aider à prévenir la dégénérescence maculaire reliée à l’âge en gardant les télomères plus longs.

Premièrement, il faut savoir que la production de mélatonine endogène (produite par notre corps) diminue avec l’âge, passant graduellement d’environ 170 pg/ml de sang vers l’âge de 5 ans, à moins de 30 pg/ ml de sang passé l’âge de 70 ans. Il s’agit d’une réduction de plus de 80 %.

La mélatonine est principalement produite durant la nuit. La concentration sanguine de la mélatonine durant la nuit est de 10 à 50 fois plus élevée que durant le jour. Cette mélatonine que l’on retrouve dans le sang est produite par la glande pinéale. D’autres organes peuvent en contenir en plus ou moins grande quantité, dont l’intestin qui pourrait en contenir jusqu’à 400 fois plus que la glande pinéale.

Il est important de souligner que cette baisse de mélatonine, en vieillissant, est plus marquée chez les femmes que chez les hommes. Il est vrai aussi que deux fois plus de femmes que d’hommes expérimentent des problèmes de sommeil. De plus, les symptômes de la ménopause s’ajoutent à la baisse de mélatonine pour rendre les nuits des femmes difficiles.

mélatonine et vieillissement

Cancer et système immunitaire

Dans un autre ordre d’idées, la baisse de production de mélatonine, en vieillissant, en même temps que l’augmentation de l’incidence du cancer pourraient être reliées. Le rôle de la mélatonine est bien démontré en prévention du cancer pour limiter la croissance des cellules cancéreuses ou encore pour causer la mort des tumeurs.

Il est aussi connu qu’une baisse de mélatonine plus importante est associée à une incidence plus élevée de la maladie d’Alzheimer.

De la même façon, si ce n’est pas la diminution de la mélatonine qui est directement responsable du dérèglement du système immunitaire, un apport supplémentaire de mélatonine, en vieillissant, pourrait permettre de le garder fonctionnel plus longtemps. La mélatonine permettrait de conserver le système immunitaire fonctionnel d’une façon similaire à ce qui est observé chez les centenaires.

Cela permettrait d’améliorer la résistance aux infections, mais aussi de prévenir l’augmentation de l’inflammation systémique. L’augmentation de l’inflammation, en vieillissant, prédispose ou accentue le développement des maladies et dérègle le métabolisme.

Ses effets bénéfiques sur le système immunitaire et ses effets protecteurs contre les infections virales font en sorte que la mélatonine pourrait être utilisée aussi bien en prévention qu’en traitement de certaines maladies virales. Il fut récemment proposé (2015) que la mélatonine pourrait être une alliée importante pour lutter contre le virus Ebola.

Métabolisme, réparation cellulaire et antioxydant

La mélatonine permettrait de maintenir un métabolisme général plus sain et plus jeune. Elle agirait en amont sur les processus du vieillissement en protégeant le fonctionnement des mitochondries et en conservant leur densité dans les cellules. La mélatonine permettrait aussi d’augmenter la productivité de nos usines énergétiques, tout en réduisant leurs émissions polluantes (oxydation). C’est exactement le contraire de ce qui est généralement observé durant le vieillissement.

Cet effet bénéfique pourrait réduire l’incidence d’un grand nombre de maladies, dont les maladies dégénératives comme le Parkinson et l’Alzheimer.

Un autre mécanisme important reliant la mélatonine au vieillissement et aux mitochondries est l’expression de la protéine sirtuine 1 (Sirt 1). Les sirtuines jouent un rôle cellulaire très important dans les mécanismes de résistance au stress à la fois au niveau du cytoplasme des cellules et au niveau interne des mitochondries. Ainsi, en état de stress, ces protéines peuvent activer un grand nombre de gènes essentiels aux défenses antioxydantes naturelles du corps, mais aussi les mécanismes de réparation cellulaire. L’expression de la protéine antivieillissement Sirt 1 est augmentée par la mélatonine.

La mélatonine est aussi un antioxydant direct et indirect. Elle présente un effet antioxydant et elle stimule les défenses naturelles contre l’oxydation. Son accumulation dans certains organes pourrait être reliée à son rôle antioxydant. À titre d’antioxydant, elle possède aussi la capacité d’être soluble dans l’eau et dans les huiles, ce qui lui permet de traverser facilement les membranes cellulaires.

En résumé, un niveau de mélatonine plus élevé permettrait de conserver le fonctionnement de l’organisme plus jeune, plus longtemps. Il est intéressant de souligner que la restriction calorique retarde la diminution de la production de mélatonine généralement observée en vieillissant.

Les sources de mélatonine

Mélatonine est le nom du principe actif, ou le N-acétyl-5-méthoxytryptamine, pour les intimes. La première source de mélatonine est, bien sûr, notre production quotidienne durant la nuit.

Certains aliments comme les cerises Montmorency, les canneberges et certaines plantes médicinales en contiennent, mais la concentration se mesure en picogrammes (1 pg = 0,000 000 000 001 g). On en retrouverait une quantité beaucoup plus importante dans les graines de moutarde, les amandes et les pistaches.

Les pistaches pourraient en contenir jusqu’à 230 ug/gr (ce qui correspond à 0,23 mg/gr). Toutefois, il n’est pas certain qu’il soit possible d’en consommer suffisamment dans l’alimentation pour faire augmenter sa concentration sanguine. De plus, le microbiote intestinal – nos bactéries vivant dans l’intestin – pourrait être une source de production ou de consommation.

La mélatonine que l’on retrouve dans les suppléments était autrefois extraite de la glande pinéale bovine. Rassurez-vous, elle est maintenant synthétisée et n’est plus d’origine animale.

Pharmacologie, dose effective et toxicité

La mélatonine présente un pic d’absorption à l’intérieur d’une heure. Son temps de demi-vie (50 % d’élimination) serait de 35 à 50 minutes. Les doses utilisées en études cliniques (plus de 35 études de qualité) varient de 0,3 à 10 milligrammes, mais une majorité d’études se situant autour de 3 à 5 milligrammes. Par exemple, il fut démontré, en étude clinique, qu’en plus d’aider au sommeil, une dose de 3 à 5 mg par jour, avant le coucher, améliorerait significativement les symptômes du côlon irritable. Les études humaines qui ont utilisé de plus fortes doses (1 à 6 grammes = environ 1 000 fois les doses recommandées) n’ont pas démontré d’effets secondaires significatifs. La mélatonine serait hautement sécuritaire.

La mélatonine module plusieurs gènes impliqués dans le métabolisme et la physiologie des systèmes cardiovasculaires et immunitaires, de la détoxication et de la réduction des cancers, ainsi que dans le métabolisme osseux. Nous discuterons de quelques études importantes portant sur ces facettes de santé associées au vieillissement.

La mélatonine suscite beaucoup d’intérêt en recherche, non seulement pour les différents troubles du sommeil, mais aussi pour plusieurs indications associées au vieillissement. Il est maintenant largement accepté que la mélatonine améliore l’ensemble des paramètres physiologiques du syndrome métabolique (déséquilibre métabolique causé par l’obésité : hypertension, lipides sanguins, poids corporel, gestion du glucose, etc.). Il s’agit d’une action sur les voies métaboliques régulées par l’apport calorique. Ce sont les mêmes voies métaboliques impliquées dans la multitude d’effets bénéfiques de la restriction calorique. Ces mêmes voies métaboliques pousseraient l’organisme à vieillir. Cela pourrait expliquer l’effet antivieillissement de la mélatonine observée chez l’animal.

Hormones féminines et santé intestinale

Des chercheurs ont constaté que la mélatonine a des effets modulateurs sélectifs des récepteurs oestrogéniques (Selective Estrogen Receptor Modulator [SERM]) et modulateurs des enzymes liés aux œstrogènes (Selective Estrogen Enzyme Modulator [SEEM]) qui sont d’intérêt en cancer du sein et pour prévenir l’ostéoporose.

Plus spécifiquement, une étude pilote impliquant 18 femmes en périménopause (45-54 ans) montre que l’usage de 3 mg de mélatonine au coucher durant 6 mois améliore leur qualité de vie.

La mélatonine aurait plusieurs effets bénéfiques sur la muqueuse intestinale (mécanismes d’action démontrés en études précliniques), qui pourraient expliquer l’amélioration des symptômes du côlon irritable et ses effets bénéfiques sur le tractus intestinal. Des récepteurs à la mélatonine (MT1, MT2 et MT3) sont présents dans l’intestin et jouent un rôle dans la régulation de la motilité (faculté du mouvement), de l’inflammation et de la douleur.

Effets secondaires

Les suppléments de mélatonine sont très bien tolérés. Effet résiduel matinal rare (la luminothérapie et l’exercice intense aident à l’éliminer).

Interactions

Nifédipine : compétition. À éviter. Potentiel synergique avec les benzodiazépines et autres sédatifs.

Parlez-en à votre pharmacien!

Grossesse et allaitement

Non recommandé.

Contre-indication

Aucune contre-indication absolue. Usez de précaution dans les cas suivants : déséquilibre hormonal, diabète, convulsions et désordres psychiatriques.

VitoliMD Sommeil

VitoliMD Sommeil contient de la mélatonine. Toutefois, la mélatonine seule aide surtout à l’endormissement. Elle est rarement suffisante seule pour obtenir un sommeil profond et une nuit complète. C’est pour cette raison que dans VitoliMD Sommeil, elle est accompagnée des extraits de qualité de la valériane, de la passiflore et de l’olive (antioxydants puissants; polyphénols d’olives). Ces quatre ingrédients agissent en synergie afin d’aider à toutes les facettes du sommeil :

  • l’endormissement,
  • le sommeil profond et
  • la nuit complète.

Notez qu’il est possible de prendre jusqu’à deux capsules, mais habituellement, une seule capsule suffit; 30 minutes à une heure avec de dormir. Aussi, certaines personnes préfèrent utiliser VitoliMD Stress et anxiété pour dormir; c’est une deuxième option. Il peut être intéressant d’essayer les deux et de voir lequel nous convient le mieux. VitoliMD Stress et anxiété ne contient pas de mélatonine et est utilisé aussi à une ou deux capsules, mais habituellement une seule suffit, 30 minutes à une heure avant de dormir.

Voici les allégations permises par Santé Canada :

VitoliMD Sommeil

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité et le stress.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres lectures suggérées

 

 

Références:

  • Anderson et al. 2015. Ebola virus: Melatonin as a readily available treatment option. J Med Virol. 2015 Apr;87(4):537-43.
  • Altun et al. 2007. Melatonin: therapeutic and clinical utilization. Int J Clin Pract. 2007 May;61(5):835-45. Review.
  • Belancio et al. 2015. The aging clock and circadian control of metabolism and genome stability. Front Genet. Jan 14;5:455. Review.
  • Bonnefont-Rousselot, D., Collin, F. 2010. Melatonin: action as antioxidant and potential applications in human disease and aging. Toxicology. Nov 28;278(1):55-67.
  • Bubenik, G.A., Konturek, S.J. 2011. Melatonin and aging: prospects for human treatment. J Physiol Pharmacol. Feb;62(1):13-9. Review.
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  • Zhang et al. 2014. Melatonin Attenuates Noise Stress-induced Gastrointestinal Motility Disorder and Gastric Stress Ulcer: Role of Gastrointestinal Hormones and Oxidative Stress. J Neurogastroenterol Motil. Dec 26.

Tiré du chapitre 3.3 du livre Vivre jeune plus longtemps, Éric Simard, 365 pages.

Découverte en 1958 par Aaron Bunsen Lerner, de l’Université Yale aux États-Unis, la mélatonine est une hormone particulièrement connue pour sa faculté à réguler les rythmes chronobiologiques (rythmes circadiens), à améliorer le sommeil et à soulager le jet lag (fatigue due au décalage horaire).

Surnommée l’hormone du sommeil, elle est produite à partir du tryptophane (un acide aminé), surtout par la glande pinéale, mais aussi dans plusieurs autres tissus, incluant la rétine, le système digestif, la moelle osseuse, les lymphocytes, la peau et le tissu osseux. Elle est produite par la glande pinéale en réponse aux variations de luminosité (signal du sommeil).

À l’origine de la nuit des temps

La mélatonine est présente dans l’ensemble du règne animal, chez les bactéries et même chez les végétaux. Pour plusieurs organismes vivants, la mélatonine et/ou les molécules associées, joue(nt) un rôle de protection et d’adaptation vis-à-vis des conditions difficiles de l’environnement. Plusieurs plantes vont augmenter leur production de mélatonine pour se protéger de certaines conditions difficiles et réduire le stress oxydatif.

Le rôle de cette molécule dans le monde vivant est si bien conservé qu’elle est aussi responsable du rythme circadien (rythme biologique sur une base de 24 heures) chez certaines algues microscopiques.

L’origine de cette molécule pourrait remonter tellement loin d’un point de vue évolutif (3,5 milliards d’années), que cela expliquerait sa présence dans l’ensemble du monde vivant, mais aussi son importance en termes de bénéfices santé.

Il est même suggéré que les mitochondries, ces petites usines énergétiques de nos cellules, qui sont des organismes symbiotiques, auraient conservé leur capacité à produire de la mélatonine. Elles nous auraient possiblement même transféré la recette de production (ADN) de cette molécule si importante pour la santé. Quoi qu’il en soit, l’action de la mélatonine sur les mitochondries est maintenant indiscutable et elle pourrait être responsable en grande partie de ses effets bénéfiques sur les processus du vieillissement.

La production de mélatonine est stimulée par la baisse de luminosité. Nous savons maintenant que cette production de mélatonine stimule la réparation de l’ADN et inhibe certains mécanismes favorisant les mutations. Ainsi, la production de mélatonine joue un rôle important pour nos processus de maintenance et de réparation, ce qui pourrait ralentir le vieillissement.

 

mélatonine jour et nuit

 

Mélatonine et télomères

Il y a peut-être un lien entre les courtes nuits de sommeil (5 heures et moins) qui sont associées à des télomères courts (qui protègent les extrémités des fragments d’ADN) et la production de mélatonine ? Il fut proposé récemment que la mélatonine pourrait aider à prévenir la dégénérescence maculaire reliée à l’âge en gardant les télomères plus longs.

Premièrement, il faut savoir que la production de mélatonine endogène (produite par notre corps) diminue avec l’âge, passant graduellement d’environ 170 pg/ml de sang vers l’âge de 5 ans, à moins de 30 pg/ ml de sang passé l’âge de 70 ans. Il s’agit d’une réduction de plus de 80 %.

La mélatonine est principalement produite durant la nuit. La concentration sanguine de la mélatonine durant la nuit est de 10 à 50 fois plus élevée que durant le jour. Cette mélatonine que l’on retrouve dans le sang est produite par la glande pinéale. D’autres organes peuvent en contenir en plus ou moins grande quantité, dont l’intestin qui pourrait en contenir jusqu’à 400 fois plus que la glande pinéale.

Il est important de souligner que cette baisse de mélatonine, en vieillissant, est plus marquée chez les femmes que chez les hommes. Il est vrai aussi que deux fois plus de femmes que d’hommes expérimentent des problèmes de sommeil. De plus, les symptômes de la ménopause s’ajoutent à la baisse de mélatonine pour rendre les nuits des femmes difficiles.

mélatonine et vieillissement

Cancer et système immunitaire

Dans un autre ordre d’idées, la baisse de production de mélatonine, en vieillissant, en même temps que l’augmentation de l’incidence du cancer pourraient être reliées. Le rôle de la mélatonine est bien démontré en prévention du cancer pour limiter la croissance des cellules cancéreuses ou encore pour causer la mort des tumeurs.

Il est aussi connu qu’une baisse de mélatonine plus importante est associée à une incidence plus élevée de la maladie d’Alzheimer.

De la même façon, si ce n’est pas la diminution de la mélatonine qui est directement responsable du dérèglement du système immunitaire, un apport supplémentaire de mélatonine, en vieillissant, pourrait permettre de le garder fonctionnel plus longtemps. La mélatonine permettrait de conserver le système immunitaire fonctionnel d’une façon similaire à ce qui est observé chez les centenaires.

Cela permettrait d’améliorer la résistance aux infections, mais aussi de prévenir l’augmentation de l’inflammation systémique. L’augmentation de l’inflammation, en vieillissant, prédispose ou accentue le développement des maladies et dérègle le métabolisme.

Ses effets bénéfiques sur le système immunitaire et ses effets protecteurs contre les infections virales font en sorte que la mélatonine pourrait être utilisée aussi bien en prévention qu’en traitement de certaines maladies virales. Il fut récemment proposé (2015) que la mélatonine pourrait être une alliée importante pour lutter contre le virus Ebola.

Métabolisme, réparation cellulaire et antioxydant

La mélatonine permettrait de maintenir un métabolisme général plus sain et plus jeune. Elle agirait en amont sur les processus du vieillissement en protégeant le fonctionnement des mitochondries et en conservant leur densité dans les cellules. La mélatonine permettrait aussi d’augmenter la productivité de nos usines énergétiques, tout en réduisant leurs émissions polluantes (oxydation). C’est exactement le contraire de ce qui est généralement observé durant le vieillissement.

Cet effet bénéfique pourrait réduire l’incidence d’un grand nombre de maladies, dont les maladies dégénératives comme le Parkinson et l’Alzheimer.

Un autre mécanisme important reliant la mélatonine au vieillissement et aux mitochondries est l’expression de la protéine sirtuine 1 (Sirt 1). Les sirtuines jouent un rôle cellulaire très important dans les mécanismes de résistance au stress à la fois au niveau du cytoplasme des cellules et au niveau interne des mitochondries. Ainsi, en état de stress, ces protéines peuvent activer un grand nombre de gènes essentiels aux défenses antioxydantes naturelles du corps, mais aussi les mécanismes de réparation cellulaire. L’expression de la protéine antivieillissement Sirt 1 est augmentée par la mélatonine.

La mélatonine est aussi un antioxydant direct et indirect. Elle présente un effet antioxydant et elle stimule les défenses naturelles contre l’oxydation. Son accumulation dans certains organes pourrait être reliée à son rôle antioxydant. À titre d’antioxydant, elle possède aussi la capacité d’être soluble dans l’eau et dans les huiles, ce qui lui permet de traverser facilement les membranes cellulaires.

En résumé, un niveau de mélatonine plus élevé permettrait de conserver le fonctionnement de l’organisme plus jeune, plus longtemps. Il est intéressant de souligner que la restriction calorique retarde la diminution de la production de mélatonine généralement observée en vieillissant.

Les sources de mélatonine

Mélatonine est le nom du principe actif, ou le N-acétyl-5-méthoxytryptamine, pour les intimes. La première source de mélatonine est, bien sûr, notre production quotidienne durant la nuit.

Certains aliments comme les cerises Montmorency, les canneberges et certaines plantes médicinales en contiennent, mais la concentration se mesure en picogrammes (1 pg = 0,000 000 000 001 g). On en retrouverait une quantité beaucoup plus importante dans les graines de moutarde, les amandes et les pistaches.

Les pistaches pourraient en contenir jusqu’à 230 ug/gr (ce qui correspond à 0,23 mg/gr). Toutefois, il n’est pas certain qu’il soit possible d’en consommer suffisamment dans l’alimentation pour faire augmenter sa concentration sanguine. De plus, le microbiote intestinal – nos bactéries vivant dans l’intestin – pourrait être une source de production ou de consommation.

La mélatonine que l’on retrouve dans les suppléments était autrefois extraite de la glande pinéale bovine. Rassurez-vous, elle est maintenant synthétisée et n’est plus d’origine animale.

Pharmacologie, dose effective et toxicité

La mélatonine présente un pic d’absorption à l’intérieur d’une heure. Son temps de demi-vie (50 % d’élimination) serait de 35 à 50 minutes. Les doses utilisées en études cliniques (plus de 35 études de qualité) varient de 0,3 à 10 milligrammes, mais une majorité d’études se situant autour de 3 à 5 milligrammes. Par exemple, il fut démontré, en étude clinique, qu’en plus d’aider au sommeil, une dose de 3 à 5 mg par jour, avant le coucher, améliorerait significativement les symptômes du côlon irritable. Les études humaines qui ont utilisé de plus fortes doses (1 à 6 grammes = environ 1 000 fois les doses recommandées) n’ont pas démontré d’effets secondaires significatifs. La mélatonine serait hautement sécuritaire.

La mélatonine module plusieurs gènes impliqués dans le métabolisme et la physiologie des systèmes cardiovasculaires et immunitaires, de la détoxication et de la réduction des cancers, ainsi que dans le métabolisme osseux. Nous discuterons de quelques études importantes portant sur ces facettes de santé associées au vieillissement.

La mélatonine suscite beaucoup d’intérêt en recherche, non seulement pour les différents troubles du sommeil, mais aussi pour plusieurs indications associées au vieillissement. Il est maintenant largement accepté que la mélatonine améliore l’ensemble des paramètres physiologiques du syndrome métabolique (déséquilibre métabolique causé par l’obésité : hypertension, lipides sanguins, poids corporel, gestion du glucose, etc.). Il s’agit d’une action sur les voies métaboliques régulées par l’apport calorique. Ce sont les mêmes voies métaboliques impliquées dans la multitude d’effets bénéfiques de la restriction calorique. Ces mêmes voies métaboliques pousseraient l’organisme à vieillir. Cela pourrait expliquer l’effet antivieillissement de la mélatonine observée chez l’animal.

Hormones féminines et santé intestinale

Des chercheurs ont constaté que la mélatonine a des effets modulateurs sélectifs des récepteurs oestrogéniques (Selective Estrogen Receptor Modulator [SERM]) et modulateurs des enzymes liés aux œstrogènes (Selective Estrogen Enzyme Modulator [SEEM]) qui sont d’intérêt en cancer du sein et pour prévenir l’ostéoporose.

Plus spécifiquement, une étude pilote impliquant 18 femmes en périménopause (45-54 ans) montre que l’usage de 3 mg de mélatonine au coucher durant 6 mois améliore leur qualité de vie.

La mélatonine aurait plusieurs effets bénéfiques sur la muqueuse intestinale (mécanismes d’action démontrés en études précliniques), qui pourraient expliquer l’amélioration des symptômes du côlon irritable et ses effets bénéfiques sur le tractus intestinal. Des récepteurs à la mélatonine (MT1, MT2 et MT3) sont présents dans l’intestin et jouent un rôle dans la régulation de la motilité (faculté du mouvement), de l’inflammation et de la douleur.

Effets secondaires

Les suppléments de mélatonine sont très bien tolérés. Effet résiduel matinal rare (la luminothérapie et l’exercice intense aident à l’éliminer).

Interactions

Nifédipine : compétition. À éviter. Potentiel synergique avec les benzodiazépines et autres sédatifs.

Parlez-en à votre pharmacien!

Grossesse et allaitement

Non recommandé.

Contre-indication

Aucune contre-indication absolue. Usez de précaution dans les cas suivants : déséquilibre hormonal, diabète, convulsions et désordres psychiatriques.

VitoliMD Sommeil

VitoliMD Sommeil contient de la mélatonine. Toutefois, la mélatonine seule aide surtout à l’endormissement. Elle est rarement suffisante seule pour obtenir un sommeil profond et une nuit complète. C’est pour cette raison que dans VitoliMD Sommeil, elle est accompagnée des extraits de qualité de la valériane, de la passiflore et de l’olive (antioxydants puissants; polyphénols d’olives). Ces quatre ingrédients agissent en synergie afin d’aider à toutes les facettes du sommeil :

  • l’endormissement,
  • le sommeil profond et
  • la nuit complète.

Notez qu’il est possible de prendre jusqu’à deux capsules, mais habituellement, une seule capsule suffit; 30 minutes à une heure avec de dormir. Aussi, certaines personnes préfèrent utiliser VitoliMD Stress et anxiété pour dormir; c’est une deuxième option. Il peut être intéressant d’essayer les deux et de voir lequel nous convient le mieux. VitoliMD Stress et anxiété ne contient pas de mélatonine et est utilisé aussi à une ou deux capsules, mais habituellement une seule suffit, 30 minutes à une heure avant de dormir.

Voici les allégations permises par Santé Canada :

VitoliMD Sommeil

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité et le stress.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres lectures suggérées

 

 

Références:

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  • Altun et al. 2007. Melatonin: therapeutic and clinical utilization. Int J Clin Pract. 2007 May;61(5):835-45. Review.
  • Belancio et al. 2015. The aging clock and circadian control of metabolism and genome stability. Front Genet. Jan 14;5:455. Review.
  • Bonnefont-Rousselot, D., Collin, F. 2010. Melatonin: action as antioxidant and potential applications in human disease and aging. Toxicology. Nov 28;278(1):55-67.
  • Bubenik, G.A., Konturek, S.J. 2011. Melatonin and aging: prospects for human treatment. J Physiol Pharmacol. Feb;62(1):13-9. Review.
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  • Campos et al. 2013. The Angiotensin-melatonin axis. Int J Hypertens. 2013:521783.
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  • Zhang et al. 2014. Melatonin Attenuates Noise Stress-induced Gastrointestinal Motility Disorder and Gastric Stress Ulcer: Role of Gastrointestinal Hormones and Oxidative Stress. J Neurogastroenterol Motil. Dec 26.

Que connaissez-vous de la maladie de Parkinson? Peut-être avez-vous déjà observé auprès d’une connaissance ou d’un proche des tremblements ou encore du blocage (freezing) lors de mouvements ou de déplacement. Mais que cause cette maladie et comment l’activité physique peut-elle aider?

La source de la maladie de Parkinson

Sommairement, la maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui fait surface suite à la mort de cellules qui produisent de la dopamine. Vous connaissez déjà peut-être la dopamine comme étant « l’hormone du bonheur ». La quantité de dopamine produit par votre cerveau ainsi que sa proportion relative à la sérotonine a en effet un impact direct sur votre humeur. C’est pour cette raison que la dépression figure parmi l’un des symptômes non moteurs les plus courants auprès des gens atteints de la maladie de Parkinson.1 La dopamine est aussi responsable de transmettre l’information entre les cellules du cerveau. La mort de cellules qui génèrent de la dopamine crée donc un ralentissement de la transmission de l’information nécessaire à générer nos mouvements. Cela résulte en des conséquences négatives sur la fluidité ou la capacité à contrôler adéquatement les mouvements de notre corps. Cela devient très visible auprès de personnes atteintes par la maladie lorsque l’on observe des symptômes tels que de la lenteur à effectuer un mouvement ou du blocage (freezing).

Autres symptômes visibles

Le symptôme le plus connu se résume aux tremblements. Ils peuvent être présents au repos ou lorsque des mouvements sont effectués. Les autres symptômes les plus présents sont :

  • De la rigidité ou des raideurs
  • De la difficulté à initier un mouvement
  • De la perte de dextérité
  • Des troubles de la posture

Pourquoi est-ce que bouger permet de mieux gérer les symptômes du Parkinson?

La relation entre les cellules qui créent la dopamine et le mouvement va dans les 2 sens. En d’autres termes, la libération de dopamine par ces cellules rend le mouvement possible et le mouvement active les cellules qui créent de la dopamine. Par conséquent, plus nous bougeons, plus nous créons de la dopamine qui par la suite nous permet de continuer à générer du mouvement. L’inverse est aussi vrai. Le manque de mouvement ou l’inactivité physique fait en sorte que ces cellules ne sont pas sollicitées, résultant éventuellement en leur mort. L’activité physique devient donc ici un outil de prévention qui permet le ralentissement de la progression de la maladie de Parkinson puisqu’elle permet de garder ces cellules actives plus longtemps.

Pourquoi privilégier une intervention en physiothérapie?

Auprès de clients atteints de la maladie de Parkinson, le professionnel de la physiothérapie optera pour une approche dite fonctionnelle. Son objectif sera de s’assurer que la personne atteinte pourra continuer à participer aux tâches et activités de la vie quotidienne le plus longtemps possible. Le professionnel travaillera en prévention en priorisant les problématiques les plus courantes.

Un exemple pourrait être celui du blocage (freezing) dont nous vous avons parlé plus tôt. Parkinson Québec définit ce terme comme étant un « phénomène frustrant et mal compris où les gens ont de la difficulté à initier un mouvement ou, tout à coup et pour un court moment, sont incapables de continuer à marcher. »2 Le professionnel adresserait cette problématique en travaillant avec le client pour développer des stratégies « anti-freezing ».

Cela pourrait inclure :

  • La création d’automatismes par la répétition de certaines activités ou tâches. Cela permet de conserver une mémoire motrice procédurale du mouvement.
  • La mise en place d’indices qui sollicite les automatismes. Par exemple, mettre un ruban sur une marchette et créer un automatisme dans lequel le genou doit venir toucher le ruban, ce qui initiera un mouvement de marche.

Une autre problématique qui sera généralement adressée est la double tâche. Avec la progression de la maladie, il devient de plus en plus difficile pour un client qui est atteint de faire 2 choses en même temps. Prenons par exemple le fait de marcher et de parler en même temps. Il est important de considérer cette problématique, car il est possible que le client ne soit plus capable de diviser son attention entre les deux tâches et oublie le mouvement nécessaire à la marche. Le professionnel pratiquera donc avec le client différentes activités dans lesquelles son attention sera divisée afin de conserver cette capacité le plus longtemps possible.

En plus des suivis en personne, le professionnel de la physiothérapie remettra au client un plan individualisé d’exercices à effectuer durant son absence. Les suivis permettront de suivre le client dans la progression de la maladie et adapter les exercices au fur et à mesure pour assurer sa sécurité et sa qualité de vie.

 

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[1] https://www.parkinson.ca/fr/la-maladie/frsymptoms/

[2] https://parkinsonquebec.ca/

Que connaissez-vous de la maladie de Parkinson? Peut-être avez-vous déjà observé auprès d’une connaissance ou d’un proche des tremblements ou encore du blocage (freezing) lors de mouvements ou de déplacement. Mais que cause cette maladie et comment l’activité physique peut-elle aider?

La source de la maladie de Parkinson

Sommairement, la maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui fait surface suite à la mort de cellules qui produisent de la dopamine. Vous connaissez déjà peut-être la dopamine comme étant « l’hormone du bonheur ». La quantité de dopamine produit par votre cerveau ainsi que sa proportion relative à la sérotonine a en effet un impact direct sur votre humeur. C’est pour cette raison que la dépression figure parmi l’un des symptômes non moteurs les plus courants auprès des gens atteints de la maladie de Parkinson.1 La dopamine est aussi responsable de transmettre l’information entre les cellules du cerveau. La mort de cellules qui génèrent de la dopamine crée donc un ralentissement de la transmission de l’information nécessaire à générer nos mouvements. Cela résulte en des conséquences négatives sur la fluidité ou la capacité à contrôler adéquatement les mouvements de notre corps. Cela devient très visible auprès de personnes atteintes par la maladie lorsque l’on observe des symptômes tels que de la lenteur à effectuer un mouvement ou du blocage (freezing).

Autres symptômes visibles

Le symptôme le plus connu se résume aux tremblements. Ils peuvent être présents au repos ou lorsque des mouvements sont effectués. Les autres symptômes les plus présents sont :

  • De la rigidité ou des raideurs
  • De la difficulté à initier un mouvement
  • De la perte de dextérité
  • Des troubles de la posture

Pourquoi est-ce que bouger permet de mieux gérer les symptômes du Parkinson?

La relation entre les cellules qui créent la dopamine et le mouvement va dans les 2 sens. En d’autres termes, la libération de dopamine par ces cellules rend le mouvement possible et le mouvement active les cellules qui créent de la dopamine. Par conséquent, plus nous bougeons, plus nous créons de la dopamine qui par la suite nous permet de continuer à générer du mouvement. L’inverse est aussi vrai. Le manque de mouvement ou l’inactivité physique fait en sorte que ces cellules ne sont pas sollicitées, résultant éventuellement en leur mort. L’activité physique devient donc ici un outil de prévention qui permet le ralentissement de la progression de la maladie de Parkinson puisqu’elle permet de garder ces cellules actives plus longtemps.

Pourquoi privilégier une intervention en physiothérapie?

Auprès de clients atteints de la maladie de Parkinson, le professionnel de la physiothérapie optera pour une approche dite fonctionnelle. Son objectif sera de s’assurer que la personne atteinte pourra continuer à participer aux tâches et activités de la vie quotidienne le plus longtemps possible. Le professionnel travaillera en prévention en priorisant les problématiques les plus courantes.

Un exemple pourrait être celui du blocage (freezing) dont nous vous avons parlé plus tôt. Parkinson Québec définit ce terme comme étant un « phénomène frustrant et mal compris où les gens ont de la difficulté à initier un mouvement ou, tout à coup et pour un court moment, sont incapables de continuer à marcher. »2 Le professionnel adresserait cette problématique en travaillant avec le client pour développer des stratégies « anti-freezing ».

Cela pourrait inclure :

  • La création d’automatismes par la répétition de certaines activités ou tâches. Cela permet de conserver une mémoire motrice procédurale du mouvement.
  • La mise en place d’indices qui sollicite les automatismes. Par exemple, mettre un ruban sur une marchette et créer un automatisme dans lequel le genou doit venir toucher le ruban, ce qui initiera un mouvement de marche.

Une autre problématique qui sera généralement adressée est la double tâche. Avec la progression de la maladie, il devient de plus en plus difficile pour un client qui est atteint de faire 2 choses en même temps. Prenons par exemple le fait de marcher et de parler en même temps. Il est important de considérer cette problématique, car il est possible que le client ne soit plus capable de diviser son attention entre les deux tâches et oublie le mouvement nécessaire à la marche. Le professionnel pratiquera donc avec le client différentes activités dans lesquelles son attention sera divisée afin de conserver cette capacité le plus longtemps possible.

En plus des suivis en personne, le professionnel de la physiothérapie remettra au client un plan individualisé d’exercices à effectuer durant son absence. Les suivis permettront de suivre le client dans la progression de la maladie et adapter les exercices au fur et à mesure pour assurer sa sécurité et sa qualité de vie.

 

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[1] https://www.parkinson.ca/fr/la-maladie/frsymptoms/

[2] https://parkinsonquebec.ca/

Le soya…une protéine végétale complète à considérer

Pour ce mois-ci, il nous est venu à l’idée de créer une recette végétarienne et complète du point de vue nutritionnel. Le soya est une protéine fabuleuse. Sous forme de tofu, il est aussi riche en calcium, en fer, en zinc et peut convenir autant aux végétariens qu’aux gens intolérants au lactose ou qui ne peuvent simplement pas consommer de produits laitiers. Le soya se retrouve sous différentes formes dont certains produits fermentés comme le tempeh et le miso. Il est toujours pertinent de considérer les produits bio et sans OGM.

La fève de soya a un contenu élevé en protéine et un contenu faible en hydrate de carbone (sucres complexes). Ses bénéfices santé sont souvent associés à son contenu en polyphénols, particulièrement les isoflavones. Ils réduiraient les risques de maladies cardiovasculaires et réduiraient aussi les risques de plusieurs cancers hormonaux dépendant par un mécanisme de compétition pour le récepteur (ils empêchent les hormones de s’y lier). Les études épidémiologiques démontrent des effets préventifs pour le cancer du sein, de la prostate, du colon et de l’ovaire. Ils auraient aussi des bénéfices pour réduire les symptômes de la ménopause, les risques d’ostéoporose et maintenir de meilleures fonctions cognitives.

Parlons un peu d’histoire concernant nos ingrédients vedettes. Le tofu et la fève edamame, tous deux issus du soya, sont sans contredit bien populaire au sein de la population asiatique en général. Le tofu a cimenté le rôle de la fève de soya dans la cuisine chinoise. La légende dit que le tofu aurait été découvert par Liu An, ayant vécu de 122 à 179 ans avant Jésus Christ, prince de Huainan, fils aîné du fondateur Liu Bang, de la Dynastie Han de l’Ouest.

Selon les croyances taoïstes, ainsi que les connaissances alchimistes, Liu An aurait créé le tofu en quête d’immortalité et de longévité. Les savants de l’époque pensèrent que le tofu était créé en ajoutant du sel à du lait de soya en ébullition. Des morceaux de caillé apparaissaient dans la mixture; voilà comment le tofu aurait vu le jour. Selon la légende, le prince Liu An était connu comme étant un fin connaisseur en matière de caillage dans sa ville natale de Huainan, dans la province d’Anhui. Depuis maintenant plusieurs siècles, dans la ville de Huainan, le 15 septembre de chaque année, il y a un festival du tofu en la mémoire du Prince Liu An. Par ailleurs, pour ceux qui ne le savent pas, les Chinois ne consomment pas la fève de soya en totalité, à moins qu’elle soit verte, étant le stade auquel on attribue leur maturité. De plus, dans cette phase de maturation, les trois fèves présentes dans la cosse sont comestibles.

L’edamame est le nom donné par les Japonais; il est à noter que sa récolte s’effectue avant que la fève sèche, qui celle-ci sera plus communes à d’autres usages. Vu la saison chaude qui approche, nous avons pensé à vous proposer un sauté de tofu et d’edamame aux couleurs vibrantes. Puisse notre recette faire l’unanimité auprès des personnes végétariennes et de toutes celles qui souhaiteraient introduire du soya dans leur diète.

Plusieurs moines bouddhistes seraient envieux de cette recette, à cause de ces aliments de base qui font couramment partie de leur régime. Pour notre plus grand plaisir, ce sera vous qui serez les premiers à l’expérimenter. De plus, cette nouvelle découverte sera rapide à exécuter, vous permettant de ne pas être esclave de la cuisine.

 

Ingrédients:

Sauté

– 1 à 2 paquets de tofu ferme (nature ou aromatisé au gingembre)

– 4 carottes moyennes coupées en fines juliennes

– 1 chou rouge moyen, cœur enlevé (coupé en moyennes lamelles)

– 2 tasses d’edamames écossés et cuits

– 3 tasses de légumes feuillus ciselés grossièrement (épinard, kale, bette à carde)

– 3 gousses d’ail coupées en fines lamelles

– Gingembre frais (morceau de 2 pouces environ) émincé

– 2-3 cuillères à soupe d’huile de sésame ou végétale

– Poivre blanc ou noir au goût

– Graines de sésame blanches

– Une pincée de poudre de cari au choix (1/8 cuillère à thé)

– Riz brun ou multigrain cuit (en accompagnement)

Sauce satay spéciale

– 3 à 4 cuillères à table de beurre d’amande ou d’arachide naturel

– 2-3 cuillères à table de sauce chili sucrée

– 3 cuillères à table de sauce soya réduite en sodium ou Tamari

– 1 cuillère à thé de vinaigre de cidre de pomme

– 1/4 tasse de lait de coco léger

 

Étapes:

  1. Dans une petite casserole, à feu moyen doux, introduire tous les ingrédients pour la sauce satay spéciale. Lors de la cuisson, mélangez de temps à autre la sauce à l’aide d’un fouet. Cette opération peut prendre une dizaine de minutes, jusqu’à ce que le tout soit chaud et homogène. Laisser refroidir la préparation. Nous la réchaufferons légèrement au moment venu.
  2. Préparez tous vos légumes selon les coupes demandées. Vous pourrez ainsi les réserver dans une grande assiette ou plateau pour qu’ils soient prêts à l’usage. N’ayez crainte, vos légumes resteront croquants jusqu’à la cuisson, car ils ne resteront pas assez longtemps hors du frigo.
  3. Sortez-vous un grand wok, une sauteuse profonde ou encore un grand poêlon antiadhésif de bonne qualité afin de cuire votre sauté. Si vous désirez avoir un accompagnement, tel du riz brun ou multigrain; ce sera alors le bon moment pour vous de le faire cuire selon les instructions du fabricant afin qu’il soit chaud au moment du service. Vous pourrez juger de la taille du chaudron selon la quantité de riz estimée.
  4. Dans votre wok, sauteuse ou poêlon; à feu moyen, faites suer le gingembre, l’ail avec la pincée de poudre de cari dans de l’huile de sésame ou végétale. Par la suite, jetez-y vos cubes de tofu, puis laissez-les bien dorer sans qu’ils ne brûlent bien sûr! Une fois bien grillés, retirez vos cubes, après quoi vous les réserverez dans un bol. Montez la température du feu à moyen vif en ajoutant un peu d’huile pour poursuivre le sauté. Dans cette huile chaude, mettez-y les carottes, le chou, les edamames et les feuilles en brassant sans arrêt pendant 6-7 minutes pour que vos végétaux soient croquants, mais cuits. Remettre les cubes de tofus dans le sauté tout en prenant soin d’éteindre le feu. Saler et poivrer au goût et mettre un couvercle pour garder le plat chaud.
  5. À cette étape-ci, le riz sera cuit, donc prêt pour le service. Réchauffez doucement votre sauce, au besoin. Vous pourriez faire réchauffer cette sauce dans un récipient en verre, au micro-ondes; 2 à 3 minutes. Dans des assiettes de services, de type asiatique ou autre; dressez le riz au centre (en forme de demi-boule), entouré du sauté de tofu et edamames. Par la suite, ajoutez, en filets généreux, de la sauce satay.

Faites-nous confiance, votre sauté saura éblouir vos convives avec ces couleurs ainsi que la présentation suggérée!

 

 

Références:

  • Rizzo G, Baroni L. Soy, Soy Foods and Their Role in Vegetarian Diets. Nutrients. 2018 Jan 5;10(1):43.
  • Messina M. Soy and Health Update: Evaluation of the Clinical and Epidemiologic Literature. Nutrients. 2016 Nov 24;8(12):754.

Le soya…une protéine végétale complète à considérer

Pour ce mois-ci, il nous est venu à l’idée de créer une recette végétarienne et complète du point de vue nutritionnel. Le soya est une protéine fabuleuse. Sous forme de tofu, il est aussi riche en calcium, en fer, en zinc et peut convenir autant aux végétariens qu’aux gens intolérants au lactose ou qui ne peuvent simplement pas consommer de produits laitiers. Le soya se retrouve sous différentes formes dont certains produits fermentés comme le tempeh et le miso. Il est toujours pertinent de considérer les produits bio et sans OGM.

La fève de soya a un contenu élevé en protéine et un contenu faible en hydrate de carbone (sucres complexes). Ses bénéfices santé sont souvent associés à son contenu en polyphénols, particulièrement les isoflavones. Ils réduiraient les risques de maladies cardiovasculaires et réduiraient aussi les risques de plusieurs cancers hormonaux dépendant par un mécanisme de compétition pour le récepteur (ils empêchent les hormones de s’y lier). Les études épidémiologiques démontrent des effets préventifs pour le cancer du sein, de la prostate, du colon et de l’ovaire. Ils auraient aussi des bénéfices pour réduire les symptômes de la ménopause, les risques d’ostéoporose et maintenir de meilleures fonctions cognitives.

Parlons un peu d’histoire concernant nos ingrédients vedettes. Le tofu et la fève edamame, tous deux issus du soya, sont sans contredit bien populaire au sein de la population asiatique en général. Le tofu a cimenté le rôle de la fève de soya dans la cuisine chinoise. La légende dit que le tofu aurait été découvert par Liu An, ayant vécu de 122 à 179 ans avant Jésus Christ, prince de Huainan, fils aîné du fondateur Liu Bang, de la Dynastie Han de l’Ouest.

Selon les croyances taoïstes, ainsi que les connaissances alchimistes, Liu An aurait créé le tofu en quête d’immortalité et de longévité. Les savants de l’époque pensèrent que le tofu était créé en ajoutant du sel à du lait de soya en ébullition. Des morceaux de caillé apparaissaient dans la mixture; voilà comment le tofu aurait vu le jour. Selon la légende, le prince Liu An était connu comme étant un fin connaisseur en matière de caillage dans sa ville natale de Huainan, dans la province d’Anhui. Depuis maintenant plusieurs siècles, dans la ville de Huainan, le 15 septembre de chaque année, il y a un festival du tofu en la mémoire du Prince Liu An. Par ailleurs, pour ceux qui ne le savent pas, les Chinois ne consomment pas la fève de soya en totalité, à moins qu’elle soit verte, étant le stade auquel on attribue leur maturité. De plus, dans cette phase de maturation, les trois fèves présentes dans la cosse sont comestibles.

L’edamame est le nom donné par les Japonais; il est à noter que sa récolte s’effectue avant que la fève sèche, qui celle-ci sera plus communes à d’autres usages. Vu la saison chaude qui approche, nous avons pensé à vous proposer un sauté de tofu et d’edamame aux couleurs vibrantes. Puisse notre recette faire l’unanimité auprès des personnes végétariennes et de toutes celles qui souhaiteraient introduire du soya dans leur diète.

Plusieurs moines bouddhistes seraient envieux de cette recette, à cause de ces aliments de base qui font couramment partie de leur régime. Pour notre plus grand plaisir, ce sera vous qui serez les premiers à l’expérimenter. De plus, cette nouvelle découverte sera rapide à exécuter, vous permettant de ne pas être esclave de la cuisine.

 

Ingrédients:

Sauté

– 1 à 2 paquets de tofu ferme (nature ou aromatisé au gingembre)

– 4 carottes moyennes coupées en fines juliennes

– 1 chou rouge moyen, cœur enlevé (coupé en moyennes lamelles)

– 2 tasses d’edamames écossés et cuits

– 3 tasses de légumes feuillus ciselés grossièrement (épinard, kale, bette à carde)

– 3 gousses d’ail coupées en fines lamelles

– Gingembre frais (morceau de 2 pouces environ) émincé

– 2-3 cuillères à soupe d’huile de sésame ou végétale

– Poivre blanc ou noir au goût

– Graines de sésame blanches

– Une pincée de poudre de cari au choix (1/8 cuillère à thé)

– Riz brun ou multigrain cuit (en accompagnement)

Sauce satay spéciale

– 3 à 4 cuillères à table de beurre d’amande ou d’arachide naturel

– 2-3 cuillères à table de sauce chili sucrée

– 3 cuillères à table de sauce soya réduite en sodium ou Tamari

– 1 cuillère à thé de vinaigre de cidre de pomme

– 1/4 tasse de lait de coco léger

 

Étapes:

  1. Dans une petite casserole, à feu moyen doux, introduire tous les ingrédients pour la sauce satay spéciale. Lors de la cuisson, mélangez de temps à autre la sauce à l’aide d’un fouet. Cette opération peut prendre une dizaine de minutes, jusqu’à ce que le tout soit chaud et homogène. Laisser refroidir la préparation. Nous la réchaufferons légèrement au moment venu.
  2. Préparez tous vos légumes selon les coupes demandées. Vous pourrez ainsi les réserver dans une grande assiette ou plateau pour qu’ils soient prêts à l’usage. N’ayez crainte, vos légumes resteront croquants jusqu’à la cuisson, car ils ne resteront pas assez longtemps hors du frigo.
  3. Sortez-vous un grand wok, une sauteuse profonde ou encore un grand poêlon antiadhésif de bonne qualité afin de cuire votre sauté. Si vous désirez avoir un accompagnement, tel du riz brun ou multigrain; ce sera alors le bon moment pour vous de le faire cuire selon les instructions du fabricant afin qu’il soit chaud au moment du service. Vous pourrez juger de la taille du chaudron selon la quantité de riz estimée.
  4. Dans votre wok, sauteuse ou poêlon; à feu moyen, faites suer le gingembre, l’ail avec la pincée de poudre de cari dans de l’huile de sésame ou végétale. Par la suite, jetez-y vos cubes de tofu, puis laissez-les bien dorer sans qu’ils ne brûlent bien sûr! Une fois bien grillés, retirez vos cubes, après quoi vous les réserverez dans un bol. Montez la température du feu à moyen vif en ajoutant un peu d’huile pour poursuivre le sauté. Dans cette huile chaude, mettez-y les carottes, le chou, les edamames et les feuilles en brassant sans arrêt pendant 6-7 minutes pour que vos végétaux soient croquants, mais cuits. Remettre les cubes de tofus dans le sauté tout en prenant soin d’éteindre le feu. Saler et poivrer au goût et mettre un couvercle pour garder le plat chaud.
  5. À cette étape-ci, le riz sera cuit, donc prêt pour le service. Réchauffez doucement votre sauce, au besoin. Vous pourriez faire réchauffer cette sauce dans un récipient en verre, au micro-ondes; 2 à 3 minutes. Dans des assiettes de services, de type asiatique ou autre; dressez le riz au centre (en forme de demi-boule), entouré du sauté de tofu et edamames. Par la suite, ajoutez, en filets généreux, de la sauce satay.

Faites-nous confiance, votre sauté saura éblouir vos convives avec ces couleurs ainsi que la présentation suggérée!

 

 

Références:

  • Rizzo G, Baroni L. Soy, Soy Foods and Their Role in Vegetarian Diets. Nutrients. 2018 Jan 5;10(1):43.
  • Messina M. Soy and Health Update: Evaluation of the Clinical and Epidemiologic Literature. Nutrients. 2016 Nov 24;8(12):754.

Tiré du chapitre 5.2 du livre « Vivre jeune 4 : ne soyez pas esclave de votre génétique ». Eric Simard, 245 pages, 2020.

Dans le premier article, je vous ai présenté ce livre passionnant d’un musicien intéressé par la longévité, qui deviendra un des plus importants chercheurs dans le domaine. Le professeur Valter Longo dirige l’Institut de la longévité de l’université de Californie du Sud à Los Angeles. Il enseigne en gérontologie et en biologie, avec une spécialité pour la compréhension des processus du vieillissement primaire et les effets de l’alimentation sur celui-ci.

Le premier article introduit son histoire comme chercheur émérite et présente ses quatre premières recommandations. Voici maintenant ses 5 autres recommandations pour le développement d’une alimentation axée sur la longévité en santé.

5. Mangez ce que mangeaient vos ancêtres.

Mes commentaires

Attention à bien comprendre de quoi il s’agit. Ici, le professeur Longo ne fait pas référence à la « diète paléo », avec laquelle il n’est pas en accord et moi non plus d’ailleurs. En résumé, la diète paléo recommande de manger comme mangeaient les hommes des cavernes, puisque c’est de cette façon que nous avons évolué depuis des milliers d’années. Cela a beaucoup de sens, mais…

Ce n’est pas parce que nous n’avions pas accès aux grains entiers en grande quantité que cela est nécessairement mauvais. Une étude récente, publiée en janvier 2019, rapporte les analyses des données de l’Organisation mondiale de la Santé pour 51 pays au sujet des décès cardiovasculaires attribuables à une alimentation déséquilibrée (par ordre d’importance [Meier T. et al. 2019]). En voici les résultats :

  • pauvre en grains entiers = 429 000 décès ;
  • faible en noix et graines = 341 000 décès ;
  • pauvre en fruits = 262 000 décès ;
  • riche en sodium = 251 000 décès ;
  • pauvre en oméga-3 = 227 000 décès.

Les grains entiers sont extrêmement bénéfiques pour la santé.

Ce à quoi fait référence le professeur Longo est l’accès à certains types d’aliments, en fonction de nos origines, remontant à quelques centaines, voire un millier d’années. Par exemple, pratiquement toutes les personnes d’origine asiatique ne sont pas capables de digérer le lactose à l’âge adulte. C’est dû au fait que leurs ancêtres n’en consommaient tout simplement pas. À l’âge adulte, ils ne produisent plus l’enzyme que l’on nomme β-galactosidase, permettant de digérer le lactose.

Le professeur Longo souligne ainsi le fait que nous devrions essayer de respecter, dans nos choix alimentaires, les principaux aliments qui étaient consommés par nos ancêtres. Pour une personne d’origine italienne, il ne faudrait pas essayer de manger comme un Africain.

6. Les repas :

  • À moins d’un poids et/ou tour de taille normal : prendre 2 repas par jour, dont un repas principal, un petit repas et une collation nutritive.
  • Si poids normal, perte de poids ou perte de masse musculaire : prendre 3 repas par jour + une collation nutritive.

Mes commentaires

Ici, il s’agit d’un des plus importants messages de ce grand spécialiste de la nutrition/longévité et d’un des plus délicats. Le professeur Longo mentionne aussi que, passé 70 ans, tout comme pour l’apport en protéines, il faut faire beaucoup plus attention à ce type de recommandations. Passé cet âge, la capacité d’adaptation diminue. Il est plus difficile de gérer des périodes avec moins de calories.

Retenez que notre fréquence alimentaire et la taille de nos repas – en tenant pour acquis qu’ils sont riches en légumes – devraient servir à surveiller notre tour de taille et à s’adapter en conséquence. Nous mangeons habituellement trop, et ce, trop souvent. La recommandation est donc de deux repas, dont un léger et un normal (pas un buffet) ainsi qu’une collation nutritive telle que des légumes crus avec fruits ou noix. Trois repas si le poids est normal ou en perte de poids.

Il est possible ici de développer un autre réflexe : la satisfaction de ressentir notre faim. Souvent nous n’avons pas réellement faim. Nous mangeons parce qu’il faut manger, parce que c’est l’heure de manger. De plus, nous mangeons des portions que l’on considère adéquates parce que nos parents nous l’ont montrée ainsi ou parce que c’est le restaurant qui le propose.

Nous devrions porter une plus grande attention à manger selon la façon dont nous nous sentons en gardant aussi à l’esprit que les aliments peuvent être une belle récompense ou une source de réconfort.

Il n’existe pas deux personnes semblables et aucune recommandation ne devrait s’appliquer sans tenir compte des réalités de chacun. N’hésitez pas à consulter une nutritionniste.

Il est évident que cette recommandation de 2 repas et une collation n’est pas en phase avec les recommandations véhiculées depuis des décennies : il est soi-disant nécessaire de prendre 3 repas par jour et deux collations. Retenez que pour la majorité des gens, le fait d’avoir faim est bénéfique pour la santé et que nous devrions y porter attention pour nous assurer de le ressentir chaque jour.

Voici à cet égard, une confirmation intéressante de l’importance de cette recommandation, tirée d’une étude publiée en 2019 par un cardiologue, professeur à l’Université Duke aux États-Unis :

« Une restriction calorique modérée (300 calories) chez des gens ayant déjà un poids santé, améliore leurs paramètres physiologiques en lien avec les risques de maladies métaboliques (obésité, diabète de type II et maladies cardiovasculaires). »

Une réduction moyenne d’aussi peu que 300 calories par jour diminue déjà les risques de maladies cardiovasculaires. La croyance populaire veut que si on n’a pas de problème de poids, nous puissions manger ce que l’on désire. C’est en partie vrai, à condition de bien manger, et que cette alimentation soit axée sur un apport riche en nutriments et faible en calories (pas de « fast-food »).

7. Répartissez vos repas sur un maximum de 12 heures.

Mes commentaires

Dans mes explications sur la recommandation précédente, j’ai mentionné deux éléments particulièrement importants :

  • nous mangeons habituellement trop, et ce, trop souvent, et
  • le fait d’avoir faim est bénéfique pour la santé et nous devrions y porter attention pour nous assurer de le ressentir chaque jour.

La recommandation numéro 7 du professeur Longo regroupe ces deux aspects, en lien avec ses résultats de recherche. Au cours des dernières décennies, beaucoup de recommandations alimentaires ont été orientées vers l’équilibre constant de l’apport énergétique. Le fait, entre autres, d’éviter de ne pas manger suffisamment à un repas, pour ne pas compenser et trop manger au repas suivant. Voilà ici un autre exemple mettant trop l’attention sur le négatif : le risque de compenser au repas suivant. Pour ma part, je recommande de mettre l’accent sur le positif : portez attention à votre sentiment de satiété afin de ne pas trop manger et rappelez-vous que le fait d’avoir faim est bénéfique pour la santé.

Ainsi, la période de 12 heures sans manger permet au corps d’entrer dans son cycle d’utilisation de ses réserves, ce qui est très bénéfique pour la santé. Retenez que pour un apport calorique égal, il est bénéfique qu’il soit consommé sur une plus courte période. Cette période pourrait aussi être de 8 ou 10 heures dans la journée.

Ici, la recommandation du professeur Longo est d’un maximum de 12 heures. Cela est facilement réalisable. Même si vous soupez relativement tard, il est possible de déjeuner aussi plus tard : finir de souper à 21 h et déjeuner à 9 h le lendemain matin. Il est à noter que cette recommandation fait largement consensus au sein des chercheurs dans le domaine de la longévité, mais elle n’est pas applicable à certaines personnes qui pourraient ainsi se retrouver avec des niveaux de glycémie trop bas ou des chutes de pression artérielle. Dans certains cas, l’amélioration d’autres conditions de santé serait un préalable à l’application de cette recommandation. Par exemple, l’activité physique, avec perte de poids si applicable, pourrait améliorer suffisamment la gestion du glucose pour permettre, par la suite, de réduire la durée des périodes d’alimentation durant la journée.

8. Pratiquez régulièrement des périodes de diètes à plus faible apport calorique (≈ 800 calories), mais très nutritif, si vous êtes à un poids normal et non affecté par des maladies.

Mes commentaires

Que veut dire le terme « régulièrement » et « très nutritive » ? Le « régulièrement » s’applique en considérant bien sûr que la personne ne court aucun risque à réduire, durant une semaine, son apport calorique de tous les jours. Le professeur Longo recommande de le faire pour les personnes ayant un poids normal, deux fois par année. Il s’agit de réduire l’apport calorique à 800 calories durant 5 à 7 jours.

Le « très nutritive » se rapporte à une alimentation pratiquement végétarienne, très riche en nutriments, comme cette salade de légumineuses contenant des avocats. Vous avez ici vos légumes, un peu de fruits, vos protéines et de bons gras ; tout ceci dans un petit repas très nourrissant sans trop de calories.

Il est complexe de calculer les calories et de faire attention à ce que ces périodes de réduction soient bien équilibrées en éléments nutritifs. Le professeur Longo donne des exemples de repas dans son livre, mais le plus simple est de consulter un(e) nutritionniste.

9. Utiliser les 8 recommandations précédentes pour contrôler votre poids : 34 de taille pour les hommes, 28 pour les femmes. À partir de 40 et 35 respectivement, on double les risques de mortalité prématurée.

Mes commentaires

Bien manger et être bien dans votre peau doit, bien sûr, être la priorité. L’objectif du professeur Longo est d’attirer votre attention sur l’usage de la taille des portions et de la fréquence de l’alimentation pour aider à conserver un poids santé. N’oubliez pas que l’objectif premier de ce chapitre n’était pas le contrôle du poids, mais l’alimentation en lien avec la longévité.

Sachez aussi que pour les personnes au-dessus des valeurs mentionnées, perdre un peu de poids est déjà bénéfique. De plus, en vieillissant, il semble qu’un poids légèrement plus élevé réduise les risques de certains problèmes de santé. Le professeur Longo mentionne que pour les personnes de 70 ans et plus, un indice de masse corporel un peu plus élevé les aiderait à conserver leur masse musculaire.

La recommandation ici est d’utiliser les conseils de saine alimentation pour bien gérer son poids ; mais si vous avez des problèmes de poids, ce n’est pas suffisant. Une approche globale de santé est tout avisée. Cela doit être complémentaire aux autres facteurs d’une saine gestion du poids corporel, comme le fait de faire de l’exercice, de bien dormir, de bien gérer son stress et surtout, d’avoir une bonne façon de voir les choses.

 

 

Autres lectures proposées :

 

 

Références :

  • Bergeron et Pouliot, 2011. La carence en vitamine B12 — sous-estimée et sous-diagnostiquée. Le Médecin du Québec, Volume 46, Numéro 2, 2011.
  • International Agency for Research on Cancer. 2015. Volume 114 : Consumption of red meat and processed meat. IARC Working Group. Lyon ; 6–13 September, 2015. IARC Monogr Eval Carcinog Risks Hum (in press). https://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(15)00444-1/fulltext
  • Kolber et Houle, 2014. Oral vitamin B12 — a cost-effective alternative. Vol 60 : february • février 2014 | Canadian Family Physician • Le Médecin de famille canadien.
  • Kraus et al, 2 years of calorie restriction and cardiometabolic risk (CALERIE): exploratory outcomes of a multicentre, phase 2, randomised controlled. The Lancet Diabetes & Endocrinology. Volume 7, ISSUE 9, P673-683, September 01, 2019.
  • Meier T. et al. Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 51 countries in the WHO European Region from 1990 to 2016: a systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. European Journal of Epidemiology (2019).
  • Moore E, Mander A, Ames D, Carne R, Sanders K, Watters D. 2012. Cognitive impairment and vitamin B12: a review. Int Psychogeriatr. 2012 Apr;24(4):541-56. Review.
  • Valter Longo, 2016 (en français 2018). Le Régime de Longévité. Editions Actes Sud Format : 336 pages.
  • Willcox et al., Caloric Restriction, the Traditional Okinawan Diet, and Healthy Aging: The Diet of the World’s Longest-Lived People and Its Potential Impact on …. Ann. N.Y. Acad. Sci. 1114: 434–455 (2007).

Tiré du chapitre 5.2 du livre « Vivre jeune 4 : ne soyez pas esclave de votre génétique ». Eric Simard, 245 pages, 2020.

Dans le premier article, je vous ai présenté ce livre passionnant d’un musicien intéressé par la longévité, qui deviendra un des plus importants chercheurs dans le domaine. Le professeur Valter Longo dirige l’Institut de la longévité de l’université de Californie du Sud à Los Angeles. Il enseigne en gérontologie et en biologie, avec une spécialité pour la compréhension des processus du vieillissement primaire et les effets de l’alimentation sur celui-ci.

Le premier article introduit son histoire comme chercheur émérite et présente ses quatre premières recommandations. Voici maintenant ses 5 autres recommandations pour le développement d’une alimentation axée sur la longévité en santé.

5. Mangez ce que mangeaient vos ancêtres.

Mes commentaires

Attention à bien comprendre de quoi il s’agit. Ici, le professeur Longo ne fait pas référence à la « diète paléo », avec laquelle il n’est pas en accord et moi non plus d’ailleurs. En résumé, la diète paléo recommande de manger comme mangeaient les hommes des cavernes, puisque c’est de cette façon que nous avons évolué depuis des milliers d’années. Cela a beaucoup de sens, mais…

Ce n’est pas parce que nous n’avions pas accès aux grains entiers en grande quantité que cela est nécessairement mauvais. Une étude récente, publiée en janvier 2019, rapporte les analyses des données de l’Organisation mondiale de la Santé pour 51 pays au sujet des décès cardiovasculaires attribuables à une alimentation déséquilibrée (par ordre d’importance [Meier T. et al. 2019]). En voici les résultats :

  • pauvre en grains entiers = 429 000 décès ;
  • faible en noix et graines = 341 000 décès ;
  • pauvre en fruits = 262 000 décès ;
  • riche en sodium = 251 000 décès ;
  • pauvre en oméga-3 = 227 000 décès.

Les grains entiers sont extrêmement bénéfiques pour la santé.

Ce à quoi fait référence le professeur Longo est l’accès à certains types d’aliments, en fonction de nos origines, remontant à quelques centaines, voire un millier d’années. Par exemple, pratiquement toutes les personnes d’origine asiatique ne sont pas capables de digérer le lactose à l’âge adulte. C’est dû au fait que leurs ancêtres n’en consommaient tout simplement pas. À l’âge adulte, ils ne produisent plus l’enzyme que l’on nomme β-galactosidase, permettant de digérer le lactose.

Le professeur Longo souligne ainsi le fait que nous devrions essayer de respecter, dans nos choix alimentaires, les principaux aliments qui étaient consommés par nos ancêtres. Pour une personne d’origine italienne, il ne faudrait pas essayer de manger comme un Africain.

6. Les repas :

  • À moins d’un poids et/ou tour de taille normal : prendre 2 repas par jour, dont un repas principal, un petit repas et une collation nutritive.
  • Si poids normal, perte de poids ou perte de masse musculaire : prendre 3 repas par jour + une collation nutritive.

Mes commentaires

Ici, il s’agit d’un des plus importants messages de ce grand spécialiste de la nutrition/longévité et d’un des plus délicats. Le professeur Longo mentionne aussi que, passé 70 ans, tout comme pour l’apport en protéines, il faut faire beaucoup plus attention à ce type de recommandations. Passé cet âge, la capacité d’adaptation diminue. Il est plus difficile de gérer des périodes avec moins de calories.

Retenez que notre fréquence alimentaire et la taille de nos repas – en tenant pour acquis qu’ils sont riches en légumes – devraient servir à surveiller notre tour de taille et à s’adapter en conséquence. Nous mangeons habituellement trop, et ce, trop souvent. La recommandation est donc de deux repas, dont un léger et un normal (pas un buffet) ainsi qu’une collation nutritive telle que des légumes crus avec fruits ou noix. Trois repas si le poids est normal ou en perte de poids.

Il est possible ici de développer un autre réflexe : la satisfaction de ressentir notre faim. Souvent nous n’avons pas réellement faim. Nous mangeons parce qu’il faut manger, parce que c’est l’heure de manger. De plus, nous mangeons des portions que l’on considère adéquates parce que nos parents nous l’ont montrée ainsi ou parce que c’est le restaurant qui le propose.

Nous devrions porter une plus grande attention à manger selon la façon dont nous nous sentons en gardant aussi à l’esprit que les aliments peuvent être une belle récompense ou une source de réconfort.

Il n’existe pas deux personnes semblables et aucune recommandation ne devrait s’appliquer sans tenir compte des réalités de chacun. N’hésitez pas à consulter une nutritionniste.

Il est évident que cette recommandation de 2 repas et une collation n’est pas en phase avec les recommandations véhiculées depuis des décennies : il est soi-disant nécessaire de prendre 3 repas par jour et deux collations. Retenez que pour la majorité des gens, le fait d’avoir faim est bénéfique pour la santé et que nous devrions y porter attention pour nous assurer de le ressentir chaque jour.

Voici à cet égard, une confirmation intéressante de l’importance de cette recommandation, tirée d’une étude publiée en 2019 par un cardiologue, professeur à l’Université Duke aux États-Unis :

« Une restriction calorique modérée (300 calories) chez des gens ayant déjà un poids santé, améliore leurs paramètres physiologiques en lien avec les risques de maladies métaboliques (obésité, diabète de type II et maladies cardiovasculaires). »

Une réduction moyenne d’aussi peu que 300 calories par jour diminue déjà les risques de maladies cardiovasculaires. La croyance populaire veut que si on n’a pas de problème de poids, nous puissions manger ce que l’on désire. C’est en partie vrai, à condition de bien manger, et que cette alimentation soit axée sur un apport riche en nutriments et faible en calories (pas de « fast-food »).

7. Répartissez vos repas sur un maximum de 12 heures.

Mes commentaires

Dans mes explications sur la recommandation précédente, j’ai mentionné deux éléments particulièrement importants :

  • nous mangeons habituellement trop, et ce, trop souvent, et
  • le fait d’avoir faim est bénéfique pour la santé et nous devrions y porter attention pour nous assurer de le ressentir chaque jour.

La recommandation numéro 7 du professeur Longo regroupe ces deux aspects, en lien avec ses résultats de recherche. Au cours des dernières décennies, beaucoup de recommandations alimentaires ont été orientées vers l’équilibre constant de l’apport énergétique. Le fait, entre autres, d’éviter de ne pas manger suffisamment à un repas, pour ne pas compenser et trop manger au repas suivant. Voilà ici un autre exemple mettant trop l’attention sur le négatif : le risque de compenser au repas suivant. Pour ma part, je recommande de mettre l’accent sur le positif : portez attention à votre sentiment de satiété afin de ne pas trop manger et rappelez-vous que le fait d’avoir faim est bénéfique pour la santé.

Ainsi, la période de 12 heures sans manger permet au corps d’entrer dans son cycle d’utilisation de ses réserves, ce qui est très bénéfique pour la santé. Retenez que pour un apport calorique égal, il est bénéfique qu’il soit consommé sur une plus courte période. Cette période pourrait aussi être de 8 ou 10 heures dans la journée.

Ici, la recommandation du professeur Longo est d’un maximum de 12 heures. Cela est facilement réalisable. Même si vous soupez relativement tard, il est possible de déjeuner aussi plus tard : finir de souper à 21 h et déjeuner à 9 h le lendemain matin. Il est à noter que cette recommandation fait largement consensus au sein des chercheurs dans le domaine de la longévité, mais elle n’est pas applicable à certaines personnes qui pourraient ainsi se retrouver avec des niveaux de glycémie trop bas ou des chutes de pression artérielle. Dans certains cas, l’amélioration d’autres conditions de santé serait un préalable à l’application de cette recommandation. Par exemple, l’activité physique, avec perte de poids si applicable, pourrait améliorer suffisamment la gestion du glucose pour permettre, par la suite, de réduire la durée des périodes d’alimentation durant la journée.

8. Pratiquez régulièrement des périodes de diètes à plus faible apport calorique (≈ 800 calories), mais très nutritif, si vous êtes à un poids normal et non affecté par des maladies.

Mes commentaires

Que veut dire le terme « régulièrement » et « très nutritive » ? Le « régulièrement » s’applique en considérant bien sûr que la personne ne court aucun risque à réduire, durant une semaine, son apport calorique de tous les jours. Le professeur Longo recommande de le faire pour les personnes ayant un poids normal, deux fois par année. Il s’agit de réduire l’apport calorique à 800 calories durant 5 à 7 jours.

Le « très nutritive » se rapporte à une alimentation pratiquement végétarienne, très riche en nutriments, comme cette salade de légumineuses contenant des avocats. Vous avez ici vos légumes, un peu de fruits, vos protéines et de bons gras ; tout ceci dans un petit repas très nourrissant sans trop de calories.

Il est complexe de calculer les calories et de faire attention à ce que ces périodes de réduction soient bien équilibrées en éléments nutritifs. Le professeur Longo donne des exemples de repas dans son livre, mais le plus simple est de consulter un(e) nutritionniste.

9. Utiliser les 8 recommandations précédentes pour contrôler votre poids : 34 de taille pour les hommes, 28 pour les femmes. À partir de 40 et 35 respectivement, on double les risques de mortalité prématurée.

Mes commentaires

Bien manger et être bien dans votre peau doit, bien sûr, être la priorité. L’objectif du professeur Longo est d’attirer votre attention sur l’usage de la taille des portions et de la fréquence de l’alimentation pour aider à conserver un poids santé. N’oubliez pas que l’objectif premier de ce chapitre n’était pas le contrôle du poids, mais l’alimentation en lien avec la longévité.

Sachez aussi que pour les personnes au-dessus des valeurs mentionnées, perdre un peu de poids est déjà bénéfique. De plus, en vieillissant, il semble qu’un poids légèrement plus élevé réduise les risques de certains problèmes de santé. Le professeur Longo mentionne que pour les personnes de 70 ans et plus, un indice de masse corporel un peu plus élevé les aiderait à conserver leur masse musculaire.

La recommandation ici est d’utiliser les conseils de saine alimentation pour bien gérer son poids ; mais si vous avez des problèmes de poids, ce n’est pas suffisant. Une approche globale de santé est tout avisée. Cela doit être complémentaire aux autres facteurs d’une saine gestion du poids corporel, comme le fait de faire de l’exercice, de bien dormir, de bien gérer son stress et surtout, d’avoir une bonne façon de voir les choses.

 

 

Autres lectures proposées :

 

 

Références :

  • Bergeron et Pouliot, 2011. La carence en vitamine B12 — sous-estimée et sous-diagnostiquée. Le Médecin du Québec, Volume 46, Numéro 2, 2011.
  • International Agency for Research on Cancer. 2015. Volume 114 : Consumption of red meat and processed meat. IARC Working Group. Lyon ; 6–13 September, 2015. IARC Monogr Eval Carcinog Risks Hum (in press). https://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(15)00444-1/fulltext
  • Kolber et Houle, 2014. Oral vitamin B12 — a cost-effective alternative. Vol 60 : february • février 2014 | Canadian Family Physician • Le Médecin de famille canadien.
  • Kraus et al, 2 years of calorie restriction and cardiometabolic risk (CALERIE): exploratory outcomes of a multicentre, phase 2, randomised controlled. The Lancet Diabetes & Endocrinology. Volume 7, ISSUE 9, P673-683, September 01, 2019.
  • Meier T. et al. Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 51 countries in the WHO European Region from 1990 to 2016: a systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. European Journal of Epidemiology (2019).
  • Moore E, Mander A, Ames D, Carne R, Sanders K, Watters D. 2012. Cognitive impairment and vitamin B12: a review. Int Psychogeriatr. 2012 Apr;24(4):541-56. Review.
  • Valter Longo, 2016 (en français 2018). Le Régime de Longévité. Editions Actes Sud Format : 336 pages.
  • Willcox et al., Caloric Restriction, the Traditional Okinawan Diet, and Healthy Aging: The Diet of the World’s Longest-Lived People and Its Potential Impact on …. Ann. N.Y. Acad. Sci. 1114: 434–455 (2007).

Anne-Isabelle Dionne est médecin omnipraticienne diplômée depuis 2014. Elle a pratiqué à temps plein aux soins intensifs à l’Hôpital Pierre-Boucher et aux soins intensifs de l’Hôpital Honoré-Mercier ainsi qu’en GMF. Passionnée de santé, elle a fondé en 2018 le Centre Axis dans le but de créer un espace sécuritaire et bien encadré pour les patients désirant reprendre le pouvoir sur leur santé par le biais de l’intégration de saines habitudes de vie, tout en étant accompagnés de façon bienveillante par des professionnels de la santé qualifiés. Certifiée en médecine fonctionnelle par l’Institute for functional medicine, Dre Dionne peaufine graduellement ses compétences en médecine intégrative pour faire du Centre Axis un leader dans ce domaine au Québec. Elle croit fermement que la médecine de demain passe par la considération de l’individu dans sa globalité en lui donnant les outils lui permettant de soutenir la santé plutôt que de seulement traiter la maladie.

Ayant aussi fait sa certification de médecine fonctionnelle, l’approche de Dre Dionne et de son équipe vise à traiter l’individu dans sa globalité en soutenant tous les processus menant à une santé durable (gestion du stress, optimisation du sommeil, intégration d’une alimentation fonctionnelle saine, implantation d’un programme d’activité physique, développement de la spiritualité, etc.).

Son souhait le plus cher? Convaincre les instances gouvernementales de donner une place de choix à la médecine préventive permettant de soutenir la santé de façon efficace, et ce, de façon entièrement complémentaire au système conventionnel actuel qui s’occupe déjà très bien de traiter la maladie une fois implantée. Selon Dre Anne-Isabelle Dionne, la médecine fonctionnelle est la médecine de demain!

Anne-Isabelle Dionne est médecin omnipraticienne diplômée depuis 2014. Elle a pratiqué à temps plein aux soins intensifs à l’Hôpital Pierre-Boucher et aux soins intensifs de l’Hôpital Honoré-Mercier ainsi qu’en GMF. Passionnée de santé, elle a fondé en 2018 le Centre Axis dans le but de créer un espace sécuritaire et bien encadré pour les patients désirant reprendre le pouvoir sur leur santé par le biais de l’intégration de saines habitudes de vie, tout en étant accompagnés de façon bienveillante par des professionnels de la santé qualifiés. Certifiée en médecine fonctionnelle par l’Institute for functional medicine, Dre Dionne peaufine graduellement ses compétences en médecine intégrative pour faire du Centre Axis un leader dans ce domaine au Québec. Elle croit fermement que la médecine de demain passe par la considération de l’individu dans sa globalité en lui donnant les outils lui permettant de soutenir la santé plutôt que de seulement traiter la maladie.

Ayant aussi fait sa certification de médecine fonctionnelle, l’approche de Dre Dionne et de son équipe vise à traiter l’individu dans sa globalité en soutenant tous les processus menant à une santé durable (gestion du stress, optimisation du sommeil, intégration d’une alimentation fonctionnelle saine, implantation d’un programme d’activité physique, développement de la spiritualité, etc.).

Son souhait le plus cher? Convaincre les instances gouvernementales de donner une place de choix à la médecine préventive permettant de soutenir la santé de façon efficace, et ce, de façon entièrement complémentaire au système conventionnel actuel qui s’occupe déjà très bien de traiter la maladie une fois implantée. Selon Dre Anne-Isabelle Dionne, la médecine fonctionnelle est la médecine de demain!

Plusieurs plantes médicinales nous viennent de populations aborigènes ou des médecines traditionnelles de la Chine ou de l’Inde.  Nous avons seulement à penser au Ginkgo biloba pour la circulation sanguine et la mémoire/les capacités cognitives qui viennent de la médecine traditionnelle chinoise ou encore le palmier nain pour la prostate dont l’usage provient des Amérindiens qui peuplaient la péninsule de la Floride. Un troisième exemple est la griffe du diable (harpagophytum procumbens). Les peuples aborigènes du sud de l’Afrique l’utilisent pour un grand nombre d’applications depuis des centaines d’années. Il s’agit d’une plante désertique qui tient son nom commun des griffes de ses fruits qui leur permettent de s’accrocher aux pattes ou au poil des animaux pour aider à leur distribution. La griffe du diable est une des plantes médicinales les plus utilisées à travers le monde.

Des plantes aux molécules uniques

En plus des deux autres exemples mentionnés auparavant (les feuilles de l’arbre ginkgo biloba et le fruit du palmier nain serenoa repens), la griffe du diable contient des molécules uniques ayant de grandes propriétés pharmaceutiques. Il est impossible de retrouver des molécules équivalentes, pour ces trois exemples, dans notre alimentation. Ainsi, certains suppléments sont développés parce que les molécules bénéfiques, souvent uniques à certaines plantes, ne sont pas disponibles dans d’autres types d’aliments. Aussi, pour des problèmes de santé importants, les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour permettre l’efficacité potentielle.

Plusieurs mécanismes d’action = moins d’effets secondaires

La griffe du diable tire son efficacité de l’harpagoside et de plusieurs autres molécules apparentées. Ses usages traditionnels sont principalement les douleurs arthritiques et l’aide à la digestion. Au niveau de la douleur et de l’inflammation, plusieurs études sur les mécanismes d’action ont clairement démontré des actions à la fois sur Cox-1 et Cox2 (cyclooxygénase; complexe d’enzymes produisant les molécules pro-inflammatoires), en plus d’action sur l’oxyde nitrique (messager cellulaire), sur une panoplie de cytokines pro-inflammatoires, sur l’activation de NF-κB (modulateur des processus inflammatoires) et quelques autres mécanismes reliés à la régulation de certains gènes. Une étude récente (2020) a même démontré un impact sur le système endocannabinoïde (dérivés d’acide gras naturels des cellules, formés à partir des lipides, impliqués dans la gestion de la douleur; un antidouleur naturel) en soulignant que les bénéfices des extraits de cette plante proviennent d’un grand nombre de mécanismes d’action. Cette multitude de mécanismes met en relation des effets synergiques, qui tous ensemble, permettent d’atteindre un effet physiologique significatif sans les effets secondaires habituellement associés aux inhibiteurs de Cox-1 ou Cox-2. Ainsi, les extraits de qualité de la griffe du diable, utilisés en quantité suffisante, sont une alternative aux anti-inflammatoires et antidouleurs habituels pour lesquels la liste des effets secondaires possibles est imposante.

Les études cliniques

Déjà en 2004, il y a plus de 15 ans, un chercheur du département de médecine de l’Université de Toronto publiait une analyse systématique de la littérature scientifique relevant 12 études cliniques. Gagnier et ses collaborateurs (2004) ont confirmé les quantités nécessaires en molécules actives pour avoir des effets significatifs sur les douleurs reliées à l’arthrose ou les douleurs non spécifiques au dos. Il est intéressant de souligner que la griffe du diable est aussi une plante médicinale qui cumule plusieurs études cliniques positives d’équivalence contre des médicaments; des études cliniques durant lesquelles ils ont comparé l’efficacité des extraits naturels à des médicaments couramment utilisés. Une analyse systématique portant sur la sécurité de l’usage des extraits de qualité de la griffe du diable a conclu qu’il n’y avait aucun risque basé sur 28 études cliniques, dont 20 avaient rapporté des effets secondaires similaires à l’usage des placébos (environ 3%, principalement des inconforts digestifs). Il va sans dire que d’affirmer qu’il n’y a pas d’étude dans le domaine des produits de santé naturels peut démontrer un certain manque de connaissances sur le sujet ainsi qu’une mauvaise opinion du domaine qui peut conclure en de fausses affirmations.

Les extraits de qualité de la griffe du diable ont confirmé leur efficacité par des données probantes pour un grand nombre de douleurs. Par exemple, une étude clinique de 2007 (comptant 259 patients) a démontré une amélioration au niveau de la douleur totale, de la mobilité et des fonctions en notant une réduction des douleurs au niveau des mains, des poignets, des coudes, des épaules, des hanches, des genoux et du dos. Il peut donc avoir des effets antidouleurs sur pratiquement tout le corps humain. Il est intéressant de noter qu’il y a eu une amélioration significative de leur qualité de vie même si 60% des patients ont réduit ou arrêté leur médication contre la douleur.

Soulignons qu’une étude de toxicologie récente (Joshi et al, 2020) a conclu que son usage semble ne représenter aucun risque.

Problèmes de quantité et de qualité

Malheureusement, comme c’est le cas pour un grand nombre de produits de santé naturels, les extraits de la griffe du diable sur le marché sont de qualité très variable. La qualité est d’autant plus importante sur le fait de la grande variété de molécules actives impliquées dans différents mécanismes d’action. De plus, la réponse aux doses utilisées en études cliniques n’est pas linéaire et les faibles dosages ne donnent habituellement aucun bénéfice. Il est nécessaire d’utiliser l’équivalent de 4 à 5 grammes d’une plante de qualité pour obtenir l’efficacité.

Un produit plus complet, de grande qualité

VitoliMD Articulations est formulé à partir des extraits commerciaux les plus concentrés en éléments actifs, cet extrait de griffe du diable, obtenu à partir d’une technologie brevetée, permet de prendre l’équivalent de 4 à 5 grammes de la plante dans une seule capsule. De plus, il s’agit d’une double standardisation; c’est-à-dire une double évaluation portant sur différentes molécules actives afin d’assurer une plus grande efficacité. Il vous aidera à réduire les douleurs articulaires et à retrouver l’usage naturel de vos articulations. Certains bénéfices peuvent être ressentis durant les 30 premiers jours d’utilisation (Viljoen et al, 2012), mais il est conseillé d’utiliser le produit durant 2 à 3 mois avant de constater les effets bénéfiques. Il contient aussi les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif aux produits Vitoli. L’ajout des antioxydants systémiques les plus puissants ne peut qu’être bénéfique aux mécanismes d’action de la griffe du diable pour lesquels l’oxydation joue un rôle crucial.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section témoignage du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • J’en suis à mon troisième mois de Vitoli Articulations. J’ai réalisé depuis deux semaines deux ascensions dans le parc de la Gaspésie. Ce qui n’aurait pas été possible depuis que j’ai dû abandonner le vélo de montagne il y six ans et le vélo de route il y deux ans en raison d’une douleur intense au genou droit, de l’usure. Selon le médecin, cette douleur m’empêchait même de prendre mes marches quotidiennes entre 8 et 10 km. J’en étais réduit à deux ou trois sortis de 5 km par semaine, mais la prise de Vitoli Articulations m’a donné une seconde chance. Dans mon cas, c’est presque une seconde vie. Michel Langis, 67 ans, du Bas-St-Laurent.
  • Ma pharmacienne m’a proposé Vitoli parce que ce sont des produits naturels. Depuis 2 mois, j’utilise Vitoli Articulations. J’ai vu une grande amélioration pour l’arthrose. Malgré mon âge, je suis bien active et maintenant, je peux monter les escaliers, ce qui était devenu très souffrant. De plus, depuis une semaine, j’utilise Vitoli Sommeil. Dormir sans me réveiller aux heures, à cause de la douleur, je ne connaissais plus ça. C’est fameux! Merci Vitoli. Hélène Duguay, 75 ans, de la Montérégie.
  • J’ai connu les produits Vitoli par ma pharmacienne. J’ai tellement souffert et j’ai reçu quatre infiltrations tous les quatre mois. Maintenant plus d’infiltration depuis plusieurs mois. Je prends Vitoli Articulations pour mes problèmes d’arthrose. Aucune crise d’arthrose et j’avais une marchette que je n’ai pas utilisée depuis ce temps. Je suis heureuse d’avoir connu ces produits par la pharmacienne. Merci Vitoli ! Céline Bégin Marois, 71 ans, de Lévis.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Articulations :

  • Aide à soulager la douleur articulaire associée à l’arthrose lors de traitements en phytothérapie.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Dragos D, Gilca M, Gaman L, Vlad A, Iosif L, Stoian I, Lupescu O. Phytomedicine in Joint Disorders. 2017 Jan 16;9(1):70.
  • Gagnier JJ, Chrubasik S, Manheimer E. Harpgophytum procumbens for osteoarthritis and low back pain: a systematic review. BMC Complement Altern Med. 2004 Sep 15;4:13.
  • Georgiev et al, 2013. Harpagoside: From Kalahari Desert to Pharmacy Shelf. Phytochemistry, Aug 2013. 92, 8-15.
  • Joshi K, Parrish A, Grunz-Borgmann EA, Gerkovich M, Folk WR. Toxicology studies of aqueous-alcohol extracts of Harpagophytum procumbens subsp. procumbens (Burch.) DC.Ex Meisn. (Pedaliaceae) in female and male rats. BMC Complement Med Ther. 2020 Jan 15;20(1):9.
  • Mariano A, Di Sotto A, Leopizzi M, Garzoli S, Di Maio V, Gullì M, Dalla Vedova P, Ammendola S, Scotto d’Abusco A. Antiarthritic Effects of a Root Extract from Harpagophytum procumbens DC: Novel Insights into the Molecular Mechanisms and Possible Bioactive Phytochemicals. Nutrients. 2020 Aug 23;12(9):2545.
  • Menghini L, Recinella L, Leone S, Chiavaroli A, Cicala C, Brunetti L, Vladimir-Knežević S, Orlando G, Ferrante C. Devil’s claw (Harpagophytum procumbens) and chronic inflammatory diseases: A concise overview on preclinical and clinical data. Phytother Res. 2019 Sep;33(9):2152-2162.
  • Viljoen A, Mncwangi N, Vermaak I. Anti-inflammatory iridoids of botanical origin. Curr Med Chem. 2012;19(14):2104-27.
  • Warnock M, McBean D, Suter A, Tan J, Whittaker P. Effectiveness and safety of Devil’s Claw tablets in patients with general rheumatic disorders. Phytother Res. 2007 Dec;21(12):1228-33.

Plusieurs plantes médicinales nous viennent de populations aborigènes ou des médecines traditionnelles de la Chine ou de l’Inde.  Nous avons seulement à penser au Ginkgo biloba pour la circulation sanguine et la mémoire/les capacités cognitives qui viennent de la médecine traditionnelle chinoise ou encore le palmier nain pour la prostate dont l’usage provient des Amérindiens qui peuplaient la péninsule de la Floride. Un troisième exemple est la griffe du diable (harpagophytum procumbens). Les peuples aborigènes du sud de l’Afrique l’utilisent pour un grand nombre d’applications depuis des centaines d’années. Il s’agit d’une plante désertique qui tient son nom commun des griffes de ses fruits qui leur permettent de s’accrocher aux pattes ou au poil des animaux pour aider à leur distribution. La griffe du diable est une des plantes médicinales les plus utilisées à travers le monde.

Des plantes aux molécules uniques

En plus des deux autres exemples mentionnés auparavant (les feuilles de l’arbre ginkgo biloba et le fruit du palmier nain serenoa repens), la griffe du diable contient des molécules uniques ayant de grandes propriétés pharmaceutiques. Il est impossible de retrouver des molécules équivalentes, pour ces trois exemples, dans notre alimentation. Ainsi, certains suppléments sont développés parce que les molécules bénéfiques, souvent uniques à certaines plantes, ne sont pas disponibles dans d’autres types d’aliments. Aussi, pour des problèmes de santé importants, les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour permettre l’efficacité potentielle.

Plusieurs mécanismes d’action = moins d’effets secondaires

La griffe du diable tire son efficacité de l’harpagoside et de plusieurs autres molécules apparentées. Ses usages traditionnels sont principalement les douleurs arthritiques et l’aide à la digestion. Au niveau de la douleur et de l’inflammation, plusieurs études sur les mécanismes d’action ont clairement démontré des actions à la fois sur Cox-1 et Cox2 (cyclooxygénase; complexe d’enzymes produisant les molécules pro-inflammatoires), en plus d’action sur l’oxyde nitrique (messager cellulaire), sur une panoplie de cytokines pro-inflammatoires, sur l’activation de NF-κB (modulateur des processus inflammatoires) et quelques autres mécanismes reliés à la régulation de certains gènes. Une étude récente (2020) a même démontré un impact sur le système endocannabinoïde (dérivés d’acide gras naturels des cellules, formés à partir des lipides, impliqués dans la gestion de la douleur; un antidouleur naturel) en soulignant que les bénéfices des extraits de cette plante proviennent d’un grand nombre de mécanismes d’action. Cette multitude de mécanismes met en relation des effets synergiques, qui tous ensemble, permettent d’atteindre un effet physiologique significatif sans les effets secondaires habituellement associés aux inhibiteurs de Cox-1 ou Cox-2. Ainsi, les extraits de qualité de la griffe du diable, utilisés en quantité suffisante, sont une alternative aux anti-inflammatoires et antidouleurs habituels pour lesquels la liste des effets secondaires possibles est imposante.

Les études cliniques

Déjà en 2004, il y a plus de 15 ans, un chercheur du département de médecine de l’Université de Toronto publiait une analyse systématique de la littérature scientifique relevant 12 études cliniques. Gagnier et ses collaborateurs (2004) ont confirmé les quantités nécessaires en molécules actives pour avoir des effets significatifs sur les douleurs reliées à l’arthrose ou les douleurs non spécifiques au dos. Il est intéressant de souligner que la griffe du diable est aussi une plante médicinale qui cumule plusieurs études cliniques positives d’équivalence contre des médicaments; des études cliniques durant lesquelles ils ont comparé l’efficacité des extraits naturels à des médicaments couramment utilisés. Une analyse systématique portant sur la sécurité de l’usage des extraits de qualité de la griffe du diable a conclu qu’il n’y avait aucun risque basé sur 28 études cliniques, dont 20 avaient rapporté des effets secondaires similaires à l’usage des placébos (environ 3%, principalement des inconforts digestifs). Il va sans dire que d’affirmer qu’il n’y a pas d’étude dans le domaine des produits de santé naturels peut démontrer un certain manque de connaissances sur le sujet ainsi qu’une mauvaise opinion du domaine qui peut conclure en de fausses affirmations.

Les extraits de qualité de la griffe du diable ont confirmé leur efficacité par des données probantes pour un grand nombre de douleurs. Par exemple, une étude clinique de 2007 (comptant 259 patients) a démontré une amélioration au niveau de la douleur totale, de la mobilité et des fonctions en notant une réduction des douleurs au niveau des mains, des poignets, des coudes, des épaules, des hanches, des genoux et du dos. Il peut donc avoir des effets antidouleurs sur pratiquement tout le corps humain. Il est intéressant de noter qu’il y a eu une amélioration significative de leur qualité de vie même si 60% des patients ont réduit ou arrêté leur médication contre la douleur.

Soulignons qu’une étude de toxicologie récente (Joshi et al, 2020) a conclu que son usage semble ne représenter aucun risque.

Problèmes de quantité et de qualité

Malheureusement, comme c’est le cas pour un grand nombre de produits de santé naturels, les extraits de la griffe du diable sur le marché sont de qualité très variable. La qualité est d’autant plus importante sur le fait de la grande variété de molécules actives impliquées dans différents mécanismes d’action. De plus, la réponse aux doses utilisées en études cliniques n’est pas linéaire et les faibles dosages ne donnent habituellement aucun bénéfice. Il est nécessaire d’utiliser l’équivalent de 4 à 5 grammes d’une plante de qualité pour obtenir l’efficacité.

Un produit plus complet, de grande qualité

VitoliMD Articulations est formulé à partir des extraits commerciaux les plus concentrés en éléments actifs, cet extrait de griffe du diable, obtenu à partir d’une technologie brevetée, permet de prendre l’équivalent de 4 à 5 grammes de la plante dans une seule capsule. De plus, il s’agit d’une double standardisation; c’est-à-dire une double évaluation portant sur différentes molécules actives afin d’assurer une plus grande efficacité. Il vous aidera à réduire les douleurs articulaires et à retrouver l’usage naturel de vos articulations. Certains bénéfices peuvent être ressentis durant les 30 premiers jours d’utilisation (Viljoen et al, 2012), mais il est conseillé d’utiliser le produit durant 2 à 3 mois avant de constater les effets bénéfiques. Il contient aussi les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif aux produits Vitoli. L’ajout des antioxydants systémiques les plus puissants ne peut qu’être bénéfique aux mécanismes d’action de la griffe du diable pour lesquels l’oxydation joue un rôle crucial.

Quelques témoignages

Voici quelques témoignages issus de la section témoignage du site internet de Vitoli. Il s’agit de personnes nous ayant écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé si nous pouvions utiliser leur témoignage en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes :

  • J’en suis à mon troisième mois de Vitoli Articulations. J’ai réalisé depuis deux semaines deux ascensions dans le parc de la Gaspésie. Ce qui n’aurait pas été possible depuis que j’ai dû abandonner le vélo de montagne il y six ans et le vélo de route il y deux ans en raison d’une douleur intense au genou droit, de l’usure. Selon le médecin, cette douleur m’empêchait même de prendre mes marches quotidiennes entre 8 et 10 km. J’en étais réduit à deux ou trois sortis de 5 km par semaine, mais la prise de Vitoli Articulations m’a donné une seconde chance. Dans mon cas, c’est presque une seconde vie. Michel Langis, 67 ans, du Bas-St-Laurent.
  • Ma pharmacienne m’a proposé Vitoli parce que ce sont des produits naturels. Depuis 2 mois, j’utilise Vitoli Articulations. J’ai vu une grande amélioration pour l’arthrose. Malgré mon âge, je suis bien active et maintenant, je peux monter les escaliers, ce qui était devenu très souffrant. De plus, depuis une semaine, j’utilise Vitoli Sommeil. Dormir sans me réveiller aux heures, à cause de la douleur, je ne connaissais plus ça. C’est fameux! Merci Vitoli. Hélène Duguay, 75 ans, de la Montérégie.
  • J’ai connu les produits Vitoli par ma pharmacienne. J’ai tellement souffert et j’ai reçu quatre infiltrations tous les quatre mois. Maintenant plus d’infiltration depuis plusieurs mois. Je prends Vitoli Articulations pour mes problèmes d’arthrose. Aucune crise d’arthrose et j’avais une marchette que je n’ai pas utilisée depuis ce temps. Je suis heureuse d’avoir connu ces produits par la pharmacienne. Merci Vitoli ! Céline Bégin Marois, 71 ans, de Lévis.

Allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Articulations :

  • Aide à soulager la douleur articulaire associée à l’arthrose lors de traitements en phytothérapie.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Dragos D, Gilca M, Gaman L, Vlad A, Iosif L, Stoian I, Lupescu O. Phytomedicine in Joint Disorders. 2017 Jan 16;9(1):70.
  • Gagnier JJ, Chrubasik S, Manheimer E. Harpgophytum procumbens for osteoarthritis and low back pain: a systematic review. BMC Complement Altern Med. 2004 Sep 15;4:13.
  • Georgiev et al, 2013. Harpagoside: From Kalahari Desert to Pharmacy Shelf. Phytochemistry, Aug 2013. 92, 8-15.
  • Joshi K, Parrish A, Grunz-Borgmann EA, Gerkovich M, Folk WR. Toxicology studies of aqueous-alcohol extracts of Harpagophytum procumbens subsp. procumbens (Burch.) DC.Ex Meisn. (Pedaliaceae) in female and male rats. BMC Complement Med Ther. 2020 Jan 15;20(1):9.
  • Mariano A, Di Sotto A, Leopizzi M, Garzoli S, Di Maio V, Gullì M, Dalla Vedova P, Ammendola S, Scotto d’Abusco A. Antiarthritic Effects of a Root Extract from Harpagophytum procumbens DC: Novel Insights into the Molecular Mechanisms and Possible Bioactive Phytochemicals. Nutrients. 2020 Aug 23;12(9):2545.
  • Menghini L, Recinella L, Leone S, Chiavaroli A, Cicala C, Brunetti L, Vladimir-Knežević S, Orlando G, Ferrante C. Devil’s claw (Harpagophytum procumbens) and chronic inflammatory diseases: A concise overview on preclinical and clinical data. Phytother Res. 2019 Sep;33(9):2152-2162.
  • Viljoen A, Mncwangi N, Vermaak I. Anti-inflammatory iridoids of botanical origin. Curr Med Chem. 2012;19(14):2104-27.
  • Warnock M, McBean D, Suter A, Tan J, Whittaker P. Effectiveness and safety of Devil’s Claw tablets in patients with general rheumatic disorders. Phytother Res. 2007 Dec;21(12):1228-33.

La fibromyalgie, un syndrome de douleur chronique maintenant reconnu par l’Organisation mondiale de la santé, touche de 2 à 3,3% de la population dont 90% sont des femmes. Entraînant toute une variété de symptômes, cette condition physique peut être très handicapante pour les gens qui en sont touchés.

Heureusement, il y a de l’espoir! Les recherches montrent des résultats optimistes et certaines solutions naturelles peuvent améliorer le quotidien de ces personnes. Récemment, nous avons d’ailleurs été grandement touchés par le témoignage d’une dame qui était tellement affecté par la fibromyalgie qu’elle avait considéré l’aide médicale à mourir. Nous vous laissons découvrir son récit ainsi que la manière dont elle a retrouvé une belle qualité de vie.

Témoignage de Mme Denise Tapp, 66 ans de Saint-Sulpice

Je suis Denise Tapp, 66 ans de Saint-Sulpice ; une ressuscitée. Je pars de loin, de très loin. Je vous écris parce que, selon moi, puisque cela m’a sauvé, il est possible de sauver la vie d’autres personnes. Voici mon histoire.

À l’automne 2018, je pensais que j’allais relativement bien à part certaines douleurs au haut du dos qui, parfois, irradiaient la nuit dans ma poitrine. Je pensais que cela était dû au fait que j’écrivais beaucoup (étant auteure de quelques livres et CDs). Mon physiothérapeute me faisait des traitements et le massothérapeute aussi. Cela m’aidait un peu. Mais l’infarctus s’est présenté vers les 13h00, fin décembre 2018. Toute une surprise.

Entrée d’urgence à l’hôpital et après plusieurs examens, on m’a informé que l’on devait me faire cinq pontages et deux sous-pontages. On m’opéra d’urgence en pleine nuit, mon cœur ne fonctionnait plus qu’à 30%. La chirurgie eut lieu le 4 janvier 2019 et devait durer huit heures, mais après six heures d’intervention, mon cœur s’est arrêté et l’équipe a dû reprendre le travail deux jours après. Donc, deux chirurgies majeures en deux jours. Plein de complications se sont présentées pendant la première chirurgie et par la suite, j’étais branchée de partout. Onze jours inconsciente et intubée. On pensait me débrancher, mais un scan confirma que je n’avais pas de séquelle importante et on me laissa branchée. En tout, 3 semaines d’intubation et une pneumonie en prime. Un mois à l’hôpital, un mois dans un centre de réhabilitation et le restant chez moi.

Les statines ont fait partie de ma vie durant quelques mois, mais il vint un temps où je ne les tolérais plus du tout. J’avais des douleurs atroces dans tout mon corps. Quand je cessais les statines, je n’avais presque rien comme douleurs. J’étais tellement mal en point, en plus d’être très intolérante aux médicaments, que mon cardiologue de l’époque me donnait peu de temps à vivre.

J’ai changé de cardiologue et celui-ci m’a trouvé des médicaments que je tolérais mieux et qui m’aidaient au niveau cardiaque. Les mois ont passé, mais j’ai recommencé à avoir des douleurs, des difficultés digestives et en plus, mon corps brûlait tout partout, de plus en plus, chaque jour. Parfois, la nuit, quelque chose d’inusité me réveillait : ça bougeait dans mon cerveau. Comme si quelqu’un jouait avec. J’ai pensé que j’avais une tumeur.

Puis, j’ai eu tout plein de boutons sur le corps. J’ai alors pensé à la fibromyalgie. Après maintes recherches, j’ai supprimé le gluten tout en diminuant le sucre de mon alimentation. Ça m’aidait, mais ce n’était pas suffisant.

Novembre 2020 m’a frappée de plein fouet. Je passais mes journées et mes nuits couchée et en douleur. Accompagnée de mon fils, j’ai tout de même réussi à me rendre à la clinique et à mentionner à la docteure que je pensais avoir la fibromyalgie. Après plusieurs tests, on me confirma le tout. J’étais tellement souffrante que je songeais à demander l’aide médicale à mourir. Je ne voyais pas d’autres options. Je ne pouvais plus travailler, ni écrire, ni sortir, rien. Je survivais. La docteure m’a prescrit un médicament qui m’a aidée, mais ce n’était pas suffisant. Je ne pouvais même plus faire mes marches quotidiennes. Monter les escaliers était un supplice, ça brûlait partout dans mon corps. Je suis retournée consulter et on a doublé ma médication. Mais, j’étais encore très souffrante et cela m’endormait beaucoup trop.

Étant hypnothérapeute, je me suis enregistrée des séances d’hypnose. Cela m’aidait, mais pas suffisamment. Pourtant, j’avais déjà aidé des clientes aux prises avec la fibromyalgie. J’ai alors pensé qu’il me manquait encore quelque chose pour aller mieux, mais quoi? Continuant mes recherches, j’ai découvert qu’il y a plusieurs causes à la fibromyalgie, donc plus qu’un remède possible, si l’on peut dire ainsi. L’hypnose aide à gérer les émotions et les traumas, mais dans mon cas, il y avait aussi autre chose, mais quoi?

Un beau dimanche après-midi (le 21 mars 2021), sur Facebook, j’ai vu la publicité de Vitoli. Cela m’a intriguée. Je suis allée visiter leur site, regarder des vidéos d’Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, et lus plusieurs témoignages. Une dame y parlait de son expérience avec VitoliMD Articulations et Bien vieillir. Tout de suite, je suis allée chercher ces produits à la pharmacie et j’ai commencé ainsi un des plus beaux voyages de ma vie: le retour à la santé, une très bonne santé.

Depuis, chaque soir, j’accueille Vitoli dans mon corps : Bien vieillir et Articulations. Dès le lendemain de la première dose, j’ai constaté un changement positif et chaque jour m’apportait encore plus de confort et d’apaisement. Enfin! On aurait dit que mon corps cessait de brûler en sections. Certaines parties étaient plus atteintes que d’autres et demandaient plus de temps à guérir.

Depuis que je prends Vitoli, je vais beaucoup mieux. Presque plus de douleurs, en fait, elles continuent de diminuer au fil des jours et c’est terminé les brûlures dans tout le corps. J’ai aussi constaté que j’avais eu d’autres inconvénients reliés à la fibromyalgie et qui ne sont plus présents depuis que je prends Vitoli : de petites sinusites sans explication, le cerveau comme embrumé, fini les FA (fibrillation auriculaire), mon cerveau ne me réveille plus la nuit, car ça ne bouge plus comme avant (probablement que c’était dû à l’inflammation), faiblesse généralisée, étourdissements, gros frissons inexpliqués, lèvres bleues, doigts et orteils blancs par une mauvaise circulation, je boitais de la jambe droite…

Dans la première semaine, ces inconvénients sont partis et ne sont pas revenus.

J’ai aussi rajouté VitoliMD Cardiovasculaire le 4 avril. Je mets toutes les chances de mon côté.

J’ai retrouvé une meilleure qualité de vie. La fibromyalgie affectait aussi ma concentration ce qui était très nuisible. Après seulement quelques jours de Vitoli, mon cerveau se portait à merveille et le reste de mon corps était mieux à 90%. J’ai réussi à finaliser (avec une grande facilité) mon manuscrit L’amour avec un grand cœur (350 pages) avant de l’envoyer chez l’imprimeur. Tout un exploit en très peu de temps.

J’allais tellement bien que le 5 avril, j’ai recommencé à faire mes marches quotidiennes et je suis en écriture de deux autres livres.

Merci à toute l’équipe Vitoli. Vitoli, ça change une vie!

Commentaires d’Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, à l’origine des produits Vitoli :

Le grand nombre de témoignages positifs que nous avons reçus au cours des dernières années nécessitent que l’on s’y attarde. Nous allons documenter scientifiquement des cas cliniques qui pourront permettre d’établir les critères d’une nouvelle étude à réaliser. Le produit VitoliMD Articulations est approuvé par Santé Canada sur la base des données probantes pour les douleurs associées à l’arthrose. Nous avons peut-être découvert une façon d’améliorer cette approche naturelle pour les douleurs chroniques par l’ajout d’un ingrédient spécifique. Dans beaucoup de cas, la fibromyalgie peut avoir été causée par des douleurs associées à l’arthrose. Nous ne pouvons pas encore parler d’une nouvelle application, mais d’un nouvel espoir en recherche pour soulager les gens atteints et leur permettre de retrouver une vie meilleure.

Nous voulons remercier Mme Denise Tapp d’avoir accepté de partager son expérience personnelle avec nous. En espérant que ceci pourra peut-être aider d’autres personnes aux prises avec la fibromyalgie. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous écrire directement à info@vitoli.ca.

 

 

Autres articles suggérés :

La fibromyalgie, un syndrome de douleur chronique maintenant reconnu par l’Organisation mondiale de la santé, touche de 2 à 3,3% de la population dont 90% sont des femmes. Entraînant toute une variété de symptômes, cette condition physique peut être très handicapante pour les gens qui en sont touchés.

Heureusement, il y a de l’espoir! Les recherches montrent des résultats optimistes et certaines solutions naturelles peuvent améliorer le quotidien de ces personnes. Récemment, nous avons d’ailleurs été grandement touchés par le témoignage d’une dame qui était tellement affecté par la fibromyalgie qu’elle avait considéré l’aide médicale à mourir. Nous vous laissons découvrir son récit ainsi que la manière dont elle a retrouvé une belle qualité de vie.

Témoignage de Mme Denise Tapp, 66 ans de Saint-Sulpice

Je suis Denise Tapp, 66 ans de Saint-Sulpice ; une ressuscitée. Je pars de loin, de très loin. Je vous écris parce que, selon moi, puisque cela m’a sauvé, il est possible de sauver la vie d’autres personnes. Voici mon histoire.

À l’automne 2018, je pensais que j’allais relativement bien à part certaines douleurs au haut du dos qui, parfois, irradiaient la nuit dans ma poitrine. Je pensais que cela était dû au fait que j’écrivais beaucoup (étant auteure de quelques livres et CDs). Mon physiothérapeute me faisait des traitements et le massothérapeute aussi. Cela m’aidait un peu. Mais l’infarctus s’est présenté vers les 13h00, fin décembre 2018. Toute une surprise.

Entrée d’urgence à l’hôpital et après plusieurs examens, on m’a informé que l’on devait me faire cinq pontages et deux sous-pontages. On m’opéra d’urgence en pleine nuit, mon cœur ne fonctionnait plus qu’à 30%. La chirurgie eut lieu le 4 janvier 2019 et devait durer huit heures, mais après six heures d’intervention, mon cœur s’est arrêté et l’équipe a dû reprendre le travail deux jours après. Donc, deux chirurgies majeures en deux jours. Plein de complications se sont présentées pendant la première chirurgie et par la suite, j’étais branchée de partout. Onze jours inconsciente et intubée. On pensait me débrancher, mais un scan confirma que je n’avais pas de séquelle importante et on me laissa branchée. En tout, 3 semaines d’intubation et une pneumonie en prime. Un mois à l’hôpital, un mois dans un centre de réhabilitation et le restant chez moi.

Les statines ont fait partie de ma vie durant quelques mois, mais il vint un temps où je ne les tolérais plus du tout. J’avais des douleurs atroces dans tout mon corps. Quand je cessais les statines, je n’avais presque rien comme douleurs. J’étais tellement mal en point, en plus d’être très intolérante aux médicaments, que mon cardiologue de l’époque me donnait peu de temps à vivre.

J’ai changé de cardiologue et celui-ci m’a trouvé des médicaments que je tolérais mieux et qui m’aidaient au niveau cardiaque. Les mois ont passé, mais j’ai recommencé à avoir des douleurs, des difficultés digestives et en plus, mon corps brûlait tout partout, de plus en plus, chaque jour. Parfois, la nuit, quelque chose d’inusité me réveillait : ça bougeait dans mon cerveau. Comme si quelqu’un jouait avec. J’ai pensé que j’avais une tumeur.

Puis, j’ai eu tout plein de boutons sur le corps. J’ai alors pensé à la fibromyalgie. Après maintes recherches, j’ai supprimé le gluten tout en diminuant le sucre de mon alimentation. Ça m’aidait, mais ce n’était pas suffisant.

Novembre 2020 m’a frappée de plein fouet. Je passais mes journées et mes nuits couchée et en douleur. Accompagnée de mon fils, j’ai tout de même réussi à me rendre à la clinique et à mentionner à la docteure que je pensais avoir la fibromyalgie. Après plusieurs tests, on me confirma le tout. J’étais tellement souffrante que je songeais à demander l’aide médicale à mourir. Je ne voyais pas d’autres options. Je ne pouvais plus travailler, ni écrire, ni sortir, rien. Je survivais. La docteure m’a prescrit un médicament qui m’a aidée, mais ce n’était pas suffisant. Je ne pouvais même plus faire mes marches quotidiennes. Monter les escaliers était un supplice, ça brûlait partout dans mon corps. Je suis retournée consulter et on a doublé ma médication. Mais, j’étais encore très souffrante et cela m’endormait beaucoup trop.

Étant hypnothérapeute, je me suis enregistrée des séances d’hypnose. Cela m’aidait, mais pas suffisamment. Pourtant, j’avais déjà aidé des clientes aux prises avec la fibromyalgie. J’ai alors pensé qu’il me manquait encore quelque chose pour aller mieux, mais quoi? Continuant mes recherches, j’ai découvert qu’il y a plusieurs causes à la fibromyalgie, donc plus qu’un remède possible, si l’on peut dire ainsi. L’hypnose aide à gérer les émotions et les traumas, mais dans mon cas, il y avait aussi autre chose, mais quoi?

Un beau dimanche après-midi (le 21 mars 2021), sur Facebook, j’ai vu la publicité de Vitoli. Cela m’a intriguée. Je suis allée visiter leur site, regarder des vidéos d’Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, et lus plusieurs témoignages. Une dame y parlait de son expérience avec VitoliMD Articulations et Bien vieillir. Tout de suite, je suis allée chercher ces produits à la pharmacie et j’ai commencé ainsi un des plus beaux voyages de ma vie: le retour à la santé, une très bonne santé.

Depuis, chaque soir, j’accueille Vitoli dans mon corps : Bien vieillir et Articulations. Dès le lendemain de la première dose, j’ai constaté un changement positif et chaque jour m’apportait encore plus de confort et d’apaisement. Enfin! On aurait dit que mon corps cessait de brûler en sections. Certaines parties étaient plus atteintes que d’autres et demandaient plus de temps à guérir.

Depuis que je prends Vitoli, je vais beaucoup mieux. Presque plus de douleurs, en fait, elles continuent de diminuer au fil des jours et c’est terminé les brûlures dans tout le corps. J’ai aussi constaté que j’avais eu d’autres inconvénients reliés à la fibromyalgie et qui ne sont plus présents depuis que je prends Vitoli : de petites sinusites sans explication, le cerveau comme embrumé, fini les FA (fibrillation auriculaire), mon cerveau ne me réveille plus la nuit, car ça ne bouge plus comme avant (probablement que c’était dû à l’inflammation), faiblesse généralisée, étourdissements, gros frissons inexpliqués, lèvres bleues, doigts et orteils blancs par une mauvaise circulation, je boitais de la jambe droite…

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J’allais tellement bien que le 5 avril, j’ai recommencé à faire mes marches quotidiennes et je suis en écriture de deux autres livres.

Merci à toute l’équipe Vitoli. Vitoli, ça change une vie!

Commentaires d’Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, à l’origine des produits Vitoli :

Le grand nombre de témoignages positifs que nous avons reçus au cours des dernières années nécessitent que l’on s’y attarde. Nous allons documenter scientifiquement des cas cliniques qui pourront permettre d’établir les critères d’une nouvelle étude à réaliser. Le produit VitoliMD Articulations est approuvé par Santé Canada sur la base des données probantes pour les douleurs associées à l’arthrose. Nous avons peut-être découvert une façon d’améliorer cette approche naturelle pour les douleurs chroniques par l’ajout d’un ingrédient spécifique. Dans beaucoup de cas, la fibromyalgie peut avoir été causée par des douleurs associées à l’arthrose. Nous ne pouvons pas encore parler d’une nouvelle application, mais d’un nouvel espoir en recherche pour soulager les gens atteints et leur permettre de retrouver une vie meilleure.

Nous voulons remercier Mme Denise Tapp d’avoir accepté de partager son expérience personnelle avec nous. En espérant que ceci pourra peut-être aider d’autres personnes aux prises avec la fibromyalgie. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous écrire directement à info@vitoli.ca.

 

 

Autres articles suggérés :

Quel serait l’aliment que je considère le plus important, supporté par des données probantes, pour la longévité en santé ? Il y a déjà 11 ans, en 2010, un scientifique travaillant en recherche sur le cancer avait émis l’hypothèse que les nombreux bénéfices santé des polyphénols d’olives pourraient provenir d’un impact sur les mécanismes du vieillissement. Cet énoncé a même empêché une entreprise américaine d’obtenir un brevet. La science du vieillissement, tel que nous la connaissons aujourd’hui, commençait à définir l’implication des voies métaboliques reliées, que l’on appelle maintenant le « vieillissement primaire ».

À l’époque, cette hypothèse tentait d’expliquer pourquoi les polyphénols d’olives ont des bénéfices santé aussi variés. Ils cumulent des données probantes pour les maladies cardiovasculaires, le cancer, l’ostéoporose, les maladies neurodégénératives, les processus inflammatoires, le syndrome métabolique et le diabète de type II. Les dix dernières années donnèrent raison à ce scientifique en permettant l’identification de mécanismes d’actions reliés au processus du vieillissement.

La grande famille des polyphénols

Les polyphénols végétaux constituent une vaste famille de plus de 10 000 molécules ayant des effets bénéfiques variés. Provenant de différentes origines, les polyphénols ont, entre autres, des impacts antioxydants et anti-inflammatoires, des bénéfices cardiovasculaires, des effets préventifs sur le cancer et, pour certains, des effets antivieillissements. Les molécules bénéfiques des plantes proviennent très souvent des polyphénols, qui regroupent les flavonoïdes (ex. : les anthocyanines), les stilbènes (ex. : le resvératrol), les lignanes (ex. : sécoisolaricirésinol du lin), les acides phénoliques (ex : l’acide caféique) et les coumarines (à l’origine du médicament anticoagulant du même nom).

On pourrait penser que les multiples bénéfices santé de l’huile d’olive sont reliés à sa forte composition en acide gras monoinsaturés (MUFAs), particulièrement l’acide oléique. Toutefois, plusieurs huiles végétales riches en acide gras monoinsaturés ne permettent pas d’obtenir les mêmes bénéfices santé que l’huile d’olive (huile de tournesol, de soya et de canola). C’est la fraction phénolique, les polyphénols, de l’huile d’olive qui serait en majeur parti responsable des multiples bénéfices santé de cette huile. Des études ont même permis de démontrer une corrélation directe entre certains bénéfices santé et la quantité de polyphénols présente dans l’huile (santé cardiovasculaire). Les polyphénols étant solubles dans l’eau et non dans l’huile, certaines huiles n’en contiennent presque pas. Nous y reviendrons.

Les olives; cultivées depuis les pharaons

Les olives proviennent d’un petit arbre que l’on appelle l’olivier (famille des Oleaceae). Bien qu’on les retrouve maintenant dans différentes régions du monde, le bassin de la mer Méditerranée compte pour 98% de la production mondiale des olives. L’huile d’olive constitue la principale source de gras de la diète méditerranéenne. Les olives sont cultivées depuis plus de 7 000 ans. Les Égyptiens de l’ancienne Égypte utilisaient les feuilles pour momifier les pharaons. Les bénéfices santé des olives sont dus à la composition de son huile (principalement monoinsaturée) et à la présence de certains nutriments : les tocophérols, caroténoïdes, phospholipides et les polyphénols. On y retrouve plus de 30 types différents de polyphénols dont les concentrations dépendent du type de cultivar, de sa zone de production, de la méthode d’extraction et de la maturité du fruit. Il y aurait environ 2 500 variétés d’olives, dont 250 seraient cultivées. L’Espagne est actuellement le plus gros producteur, suivie par l’Italie et la Grèce.

L’hydroxytyrosol comme agent gérosuppresseur

Durant les années 2000, plusieurs études avaient permis de faire le lien entre la concentration de certains polyphénols et des bénéfices santé. Les plus importants polyphénols d’olives, en termes de quantité et de bénéfices démontrés, sont l’hydroxytyrosol et le tyrosol. Dû à sa grande biodisponibilité, à sa stabilité et à ses multiples bénéfices santé, l’hydroxytyrosol serait maintenant le polyphénol le plus étudié. Des mécanismes d’action se sont récemment ajoutés pour le cancer du sein, la densité osseuse, les chondrocytes, la fibromyalgie et même des résultats pour combattre le SARS-Cov2.

C’est en 2013 qu’un premier groupe de scientifiques espagnol proposa de qualifier les polyphénols d’olives d’agents gérosuppresseurs; des suppresseurs du vieillissement. Six ans plus tard, de Pablos et ses collaborateurs (2019) réalisait une impressionnante revue de littérature sur l’ensemble des mécanismes d’action, des modèles animaux et des études cliniques humaines en affirmant que l’hydroxytyrosol protège du vieillissement via un impact sur l’AMPK (un effecteur du vieillissement primaire) et l’autophagie. L’autophagie est un processus d’autodégradation permettant de recycler et/ou de détruire des cellules ou des structures endommagées de façon à garder les cellules plus fonctionnelles et prévenir certains cas de cancer. Il s’agit d’un processus de recyclage fortement relié à la longévité en santé.

Outre l’autophagie et l’action sur l’AMPK, l’hydroxytyrosol bénéficie d’une action sur les sirtuines, sur la régulation épigénétique, sur la santé des mitochondries et sur le stress oxydatif.

tableau bénéfices hydroxytyrosol

 

La dose effective

Une des informations les plus intéressantes lorsque l’on parle de bénéfice santé, c’est la dose effective; la dose nécessaire pour permettre un bénéfice significatif. Une allégation est permise en Europe pour une consommation de 5 mg d’hydroxytyrosol et de ses dérivés. L’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) a conclu qu’il y avait une relation de cause à effet bien établie et que la consommation des polyphénols d’huile d’olive permettait un bénéfice santé significatif pour l’ensemble de la population (réduction des risques de maladies cardiovasculaires par la baisse de l’oxydation du mauvais cholestérol).

Les études cliniques réalisées, pour différents bénéfices santé, ont obtenu des résultats positifs pour des doses allant principalement de 1 à 15 mg d’hydroxytyrosol par jour pour un adulte. La question qui se pose alors : à quelle quantité d’huile d’olive correspond cette dose ? Suite à l’analyse de 430 huiles commerciales, une étude rapporte des concentrations de polyphénols de 23 à 751 mg/kg.

Cette grande variation est due aux types d’olives utilisées, à leur maturité lors du pressage et à l’oxydation ou non de l’huile. La quantité de 5 mg de polyphénols d’olives correspond à une quantité de 7 à 217 grammes d’huile par jour. Pour les huiles ayant une bonne teneur en polyphénols d’olives (huiles foncées au goût âcre prononcé), il s’agit d’une quantité raisonnable. Cela correspond à la quantité d’huile d’olive consommée par les gens respectant la diète méditerranéenne en Europe : de 25 à 50 ml par jour.

Les recherches continues

En plus des polyphénols d’olives, d’autres molécules végétales sont actuellement identifiées et à l’étude afin d’obtenir de nouveaux agents gérosuppresseurs. Comme pour les polyphénols d’olives, certaines proviennent d’aliments (ex. : la graine de céleri ou le fenugrec) et d’autres d’extraits de plante (ex. : le saule blanc ou la valériane). La compréhension de leurs effets bénéfiques sur le fonctionnement des cellules, et surtout, sur la longévité en santé, devrait nous donner de nouveaux outils d’intervention en prévention.

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références :

  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4)
  • Bertelli M, Kiani AK, Paolacci S, Manara E, Kurti D, Dhuli K, Bushati V, Miertus J, Pangallo D, Baglivo M, Beccari T, Michelini S. Hydroxytyrosol: A natural compound with promising pharmacological activities. J Biotechnol. 2020 Feb 10;309:29-33.
  • Calahorra J, Martínez-Lara E, Granadino-Roldán JM, Martí JM, Cañuelo A, Blanco S, Oliver FJ, Siles E. Crosstalk between hydroxytyrosol, a major olive oil phenol, and HIF-1 in MCF-7 breast cancer cells. Sci Rep. 2020 Apr 14;10(1):6361.
  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Ergoren MC, Paolacci S, Manara E, Dautaj A, Dhuli K, Anpilogov K, Camilleri G, Suer HK, Sayan M, Tuncel G, Sultanoglu N, Farronato M, Tartaglia GM, Dundar M, Farronato G, Gunsel IS, Bertelli M, Sanlidag T. A pilot study on the preventative potential of alpha-cyclodextrin and hydroxytyrosol against SARS-CoV-2 transmission. Acta Biomed. 2020 Nov 9;91(13-S):e2020022.
  • Hano C, Tungmunnithum D. Plant Polyphenols, More than Just Simple Natural Antioxidants: Oxidative Stress, Aging and Age-Related Diseases. Medicines (Basel). 2020 May 9;7(5):26.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Ramírez-Tejero JA, Martínez-Lara E, Peinado MÁ, Del Moral ML, Siles E. Hydroxytyrosol as a Promising Ally in the Treatment of Fibromyalgia. Nutrients. 2020 Aug 9;12(8):2386.

Quel serait l’aliment que je considère le plus important, supporté par des données probantes, pour la longévité en santé ? Il y a déjà 11 ans, en 2010, un scientifique travaillant en recherche sur le cancer avait émis l’hypothèse que les nombreux bénéfices santé des polyphénols d’olives pourraient provenir d’un impact sur les mécanismes du vieillissement. Cet énoncé a même empêché une entreprise américaine d’obtenir un brevet. La science du vieillissement, tel que nous la connaissons aujourd’hui, commençait à définir l’implication des voies métaboliques reliées, que l’on appelle maintenant le « vieillissement primaire ».

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L’hydroxytyrosol comme agent gérosuppresseur

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C’est en 2013 qu’un premier groupe de scientifiques espagnol proposa de qualifier les polyphénols d’olives d’agents gérosuppresseurs; des suppresseurs du vieillissement. Six ans plus tard, de Pablos et ses collaborateurs (2019) réalisait une impressionnante revue de littérature sur l’ensemble des mécanismes d’action, des modèles animaux et des études cliniques humaines en affirmant que l’hydroxytyrosol protège du vieillissement via un impact sur l’AMPK (un effecteur du vieillissement primaire) et l’autophagie. L’autophagie est un processus d’autodégradation permettant de recycler et/ou de détruire des cellules ou des structures endommagées de façon à garder les cellules plus fonctionnelles et prévenir certains cas de cancer. Il s’agit d’un processus de recyclage fortement relié à la longévité en santé.

Outre l’autophagie et l’action sur l’AMPK, l’hydroxytyrosol bénéficie d’une action sur les sirtuines, sur la régulation épigénétique, sur la santé des mitochondries et sur le stress oxydatif.

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Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références :

  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4)
  • Bertelli M, Kiani AK, Paolacci S, Manara E, Kurti D, Dhuli K, Bushati V, Miertus J, Pangallo D, Baglivo M, Beccari T, Michelini S. Hydroxytyrosol: A natural compound with promising pharmacological activities. J Biotechnol. 2020 Feb 10;309:29-33.
  • Calahorra J, Martínez-Lara E, Granadino-Roldán JM, Martí JM, Cañuelo A, Blanco S, Oliver FJ, Siles E. Crosstalk between hydroxytyrosol, a major olive oil phenol, and HIF-1 in MCF-7 breast cancer cells. Sci Rep. 2020 Apr 14;10(1):6361.
  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Ergoren MC, Paolacci S, Manara E, Dautaj A, Dhuli K, Anpilogov K, Camilleri G, Suer HK, Sayan M, Tuncel G, Sultanoglu N, Farronato M, Tartaglia GM, Dundar M, Farronato G, Gunsel IS, Bertelli M, Sanlidag T. A pilot study on the preventative potential of alpha-cyclodextrin and hydroxytyrosol against SARS-CoV-2 transmission. Acta Biomed. 2020 Nov 9;91(13-S):e2020022.
  • Hano C, Tungmunnithum D. Plant Polyphenols, More than Just Simple Natural Antioxidants: Oxidative Stress, Aging and Age-Related Diseases. Medicines (Basel). 2020 May 9;7(5):26.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Ramírez-Tejero JA, Martínez-Lara E, Peinado MÁ, Del Moral ML, Siles E. Hydroxytyrosol as a Promising Ally in the Treatment of Fibromyalgia. Nutrients. 2020 Aug 9;12(8):2386.

Commençons par définir ce qu’est la naturopathie. Un certain nombre de gens ne connaissent pas du tout cette profession ou ont une image qui ne correspond que très peu à la réalité de la naturopathie d’aujourd’hui.

La naturopathie n’est pas une mode ou une approche un peu « flyée » sans fondement scientifique. Les personnalités qui ont contribué à ce qu’est devenue la naturopathie, par leurs recherches et leur pratique, sont en majorité médecins. L’histoire de la naturopathie est directement liée à l’histoire de la médecine jusqu’au XVIIIe siècle, à l’époque où la discipline commence à se scinder en deux : la médecine conventionnelle (moderne ou d’État) et la médecine traditionnelle (alternative, complémentaire ou parallèle).

La naturopathie d’aujourd’hui est une approche de traitement ou, devrais-je dire, d’éducation à la santé (non invasive) dont les origines remontent au début de l’humanité. L’être humain s’est toujours soigné à l’aide de plantes, d’argile, d’eau, d’aliments et de jeûnes. Les thérapies naturelles sont donc ses premiers moyens de guérison et elles ont joué un rôle important dans l’histoire médicale.

Les premières connaissances empiriques ont formé des ensembles thérapeutiques comme l’Ayurveda en Inde et la médecine traditionnelle chinoise en Orient. En Grèce, la médecine traditionnelle occidentale a atteint son apogée grâce à Hippocrate au IVe siècle avant notre ère. Plus tard, certains médecins comme Dioscoride ont établi des classifications d’herbes et de végétaux à usage médicinal qui ont été les références jusqu’au XVIIe siècle. Certaines de ces découvertes ont apporté la pharmacologie moderne que l’on connait.

La médecine hippocratique sous-tend encore une grande partie des fondements de la naturopathie actuelle. D’ailleurs, la médecine d’État se réclame toujours d’Hippocrate : il est l’auteur du fameux « serment » que prêtent les médecins encore aujourd’hui.

Le terme officiel « naturopathy » trouve son origine en 1895 aux États-Unis et vient de l’anglais nature’s path qui signifie « la voie de la nature ». C’est le Dr Benedict Lust, médecin, ostéopathe et chiropraticien d’origine allemande, qui a enregistré le terme sept ans plus tard et qui établit officiellement la profession de naturopathe aux États-Unis. En 1902, il inaugure donc la première école de naturopathie au monde. On y enseigne l’hydrologie, l’herboristerie, la nutrition, la physiothérapie, la physiologie, la psychologie et bien d’autres techniques thérapeutiques. Dans la demande d’enregistrement de « naturopathy », il décrit une pratique clinique qui intègre des méthodes de guérison naturelles et la relation thérapeutique axée sur le mode de vie. Cette pratique s’institutionnalise et on l’enseigne depuis dans beaucoup d’universités de médecine américaines. L’apparition dans les années 1940 des premiers vaccins, des antibiotiques et de meilleures techniques de chirurgie crée un fossé entre les naturopathes et les médecins qui perdurera durant plusieurs années aux États-Unis et ailleurs dans le monde.

Dès les années 1960, certaines populations commencent à se poser des questions sur les limites de la médecine conventionnelle pour le traitement des maladies chroniques et dégénératives. Cette situation donne un nouvel essor aux pratiques alternatives un peu partout sur la planète, incluant le Canada.

Ici au Canada

En 1955, le gouvernement fédéral canadien reconnaît l’Association canadienne des docteurs en naturopathie (l’ACDN) qui a toujours pour mandat de regrouper les associations provinciales de naturopathes à ce jour. En 1964, une Commission royale sur les soins de santé publie une étude dont les conclusions amèneront cinq provinces à reconnaître officiellement la naturopathie. À l’époque, on compte quelque 500 naturopathes au Canada, tous formés aux États-Unis. Le Québec ne fait toujours pas partie de ces provinces où la profession est reconnue.

Pourtant en 1983, l’Organisation mondiale de la santé recommande aux autorités de tous les pays d’intégrer la naturopathie dans leur système de santé publique. En 1994, c’est à la Bastyr University, une des grandes écoles de naturopathie nord-américaine que le gouvernement des États-Unis accorde un budget de recherche scientifique sur le sida. En 1997, la naturopathie est reconnue comme « médecine non conventionnelle » par le Parlement européen et classée « médecine traditionnelle », au même titre que les médecines chinoise et indienne par l’OMS, en 2002. La naturopathie est maintenant officiellement reconnue dans de nombreux pays, dont la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Suisse, l’Irlande, la Norvège, le Danemark, la Suède, les Pays-Bas et le Portugal.

Les écoles de naturopathies, dans les pays où la pratique est reconnue, offrent aujourd’hui des programmes d’enseignement basés sur des fondements scientifiques très modernes. On y enseigne toutes les disciplines de bases qui sont vu en médecine comme la biologie, la physiologie, la biochimie, la pharmacologie et bien d’autres, en plus de l’utilisation des plantes médicinales, l’utilisation de compléments alimentaires adaptés et bien sûr toutes les recommandations les mieux documentées sur l’alimentation et la gestion du stress afin d’éduquer les gens à adopter un mode de vie sain favorisant la santé et la longévité.

Ici au Québec

Les Québécois ont bien accès à plusieurs médecines douces que l’on appelle les MAC (médecines alternatives et complémentaires), mais aucun cadre réglementaire ne leur accorde une reconnaissance officielle à ce jour, à part pour l’acuponcture et la chiropratique. Pourtant, le mandat du gouvernement et de l’office des professions est de protéger le public et il devient important, même urgent, selon moi de reconnaître que la popularité de ces approches augmente grandement surtout pour soutenir les gens qui souffrent de maladies chroniques. N’ayant à ce jour aucun statut professionnel pour la naturopathie au Québec, il y a un risque de recevoir des conseils qui ne sont pas prodigués par une personne ayant reçu une formation adéquate.

Une prochaine étape serait d’obtenir un statut qui pourrait reconnaître la formation et la pratique clinique de la naturopathie. Quelques écoles privées sont à l’œuvre au Québec et offrent une formation de très bonne qualité qui équivaut à un programme de baccalauréat universitaire. Toutefois, plusieurs écoles n’ont pas de standard et n’offrent que quelques heures de cours pour obtenir un diplôme de naturopathes ou de naturothérapeutes. C’est à ce niveau qu’il faut intervenir pour assurer une pratique uniforme de la profession et la protection du public. Des demandes par l’association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) et l’association des médecins naturopathes du Québec (AMNQ) ont été faites afin de présenter un projet de création d’un ordre professionnel et d’une formation reconnue par le ministère de l’Éducation. À ce jour, nous attendons toujours qu’une rencontre ait lieu.

Le naturopathe dans notre système de santé

Le naturopathe pourrait avoir un rôle d’éducation auprès des gens sur les composantes d’une bonne santé qui regroupe l’alimentation, l’exercice physique, la gestion du stress et du sommeil ainsi que l’utilisation des produits de santé naturels homologués comme les plantes médicinales, les vitamines et autres extraits naturels. Soyez rassuré quant à ces derniers, ils ont pour la plupart fait l’objet d’études modernes sur leurs modes d’action et leurs efficacités. Nous ne sommes plus en 1920 comme voudraient nous le faire croire certaines personnes. Le naturopathe devient un acteur complémentaire qui peut éduquer et faire des recommandations en plus de diriger la personne vers un spécialiste qui pourra compléter le suivi, s’il y a lieu. Il deviendrait en quelque sorte le généraliste des bonnes habitudes de vie et de la prévention des maladies chroniques. Pour le moment, personne n’occupe ce rôle dans le système de santé québécois. Nous avons bien sûr beaucoup de professions qui offrent des spécialités de ce type comme les nutritionnistes, les kinésiologues, les ostéopathes, les chiropraticiens, les psychologues, mais seul un médecin peut diriger les gens vers ces spécialités et il n’a habituellement pas la formation adéquate pour le faire. La pratique et la formation du médecin ne comprennent pas la prévention et les bonnes habitudes de vie. La pratique médicale du médecin de famille en 2021 est surtout orientée vers les examens, les tests diagnostiques et la prescription de médicaments.

Il y a bien un petit groupe de médecins au Québec qui pratiquent ce que l’on appelle la médecine fonctionnelle et qui s’intéressent de plus en plus au patient dans son ensemble avec une approche globale du traitement. Cette approche demeure médicale puisqu’elle traite une condition avec des analyses biologiques et des recommandations qui regroupent parfois des médicaments classiques, l’ajout de compléments alimentaires et à l’occasion des recommandations nutritionnelles. La plupart d’entre eux travaillent toutefois en équipe multidisciplinaire avec, dans certains cas, un naturopathe pour assurer un suivi dans une approche plus intégrative du traitement.

Il n’y a pas de doute pour moi que l’ensemble des professionnels de la santé doivent trouver le moyen de travailler ensemble et d’utiliser toutes les approches qui permettent le rétablissement du patient selon ses convictions et ses choix.

En conclusion, j’aimerais insister sur le fait que nous avons un système de santé de très haut niveau au Québec lorsqu’il s’agit de soins d’urgence. La science de ce côté nous a fait faire des bonds de géants depuis 50 ans (chirurgies, transplantation, diagnostics et traitement). Cependant, nous sommes un peu moins bons pour les maladies chroniques (obésité, diabète, maladies coronariennes, cancer, démences, etc.). Nous devons maintenant réfléchir à ce qui serait le mieux pour notre système de santé afin d’économiser de l’argent, mais surtout comme disait André Malraux : « ajouter de la vie aux années, pas des années à la vie ».

Commençons par définir ce qu’est la naturopathie. Un certain nombre de gens ne connaissent pas du tout cette profession ou ont une image qui ne correspond que très peu à la réalité de la naturopathie d’aujourd’hui.

La naturopathie n’est pas une mode ou une approche un peu « flyée » sans fondement scientifique. Les personnalités qui ont contribué à ce qu’est devenue la naturopathie, par leurs recherches et leur pratique, sont en majorité médecins. L’histoire de la naturopathie est directement liée à l’histoire de la médecine jusqu’au XVIIIe siècle, à l’époque où la discipline commence à se scinder en deux : la médecine conventionnelle (moderne ou d’État) et la médecine traditionnelle (alternative, complémentaire ou parallèle).

La naturopathie d’aujourd’hui est une approche de traitement ou, devrais-je dire, d’éducation à la santé (non invasive) dont les origines remontent au début de l’humanité. L’être humain s’est toujours soigné à l’aide de plantes, d’argile, d’eau, d’aliments et de jeûnes. Les thérapies naturelles sont donc ses premiers moyens de guérison et elles ont joué un rôle important dans l’histoire médicale.

Les premières connaissances empiriques ont formé des ensembles thérapeutiques comme l’Ayurveda en Inde et la médecine traditionnelle chinoise en Orient. En Grèce, la médecine traditionnelle occidentale a atteint son apogée grâce à Hippocrate au IVe siècle avant notre ère. Plus tard, certains médecins comme Dioscoride ont établi des classifications d’herbes et de végétaux à usage médicinal qui ont été les références jusqu’au XVIIe siècle. Certaines de ces découvertes ont apporté la pharmacologie moderne que l’on connait.

La médecine hippocratique sous-tend encore une grande partie des fondements de la naturopathie actuelle. D’ailleurs, la médecine d’État se réclame toujours d’Hippocrate : il est l’auteur du fameux « serment » que prêtent les médecins encore aujourd’hui.

Le terme officiel « naturopathy » trouve son origine en 1895 aux États-Unis et vient de l’anglais nature’s path qui signifie « la voie de la nature ». C’est le Dr Benedict Lust, médecin, ostéopathe et chiropraticien d’origine allemande, qui a enregistré le terme sept ans plus tard et qui établit officiellement la profession de naturopathe aux États-Unis. En 1902, il inaugure donc la première école de naturopathie au monde. On y enseigne l’hydrologie, l’herboristerie, la nutrition, la physiothérapie, la physiologie, la psychologie et bien d’autres techniques thérapeutiques. Dans la demande d’enregistrement de « naturopathy », il décrit une pratique clinique qui intègre des méthodes de guérison naturelles et la relation thérapeutique axée sur le mode de vie. Cette pratique s’institutionnalise et on l’enseigne depuis dans beaucoup d’universités de médecine américaines. L’apparition dans les années 1940 des premiers vaccins, des antibiotiques et de meilleures techniques de chirurgie crée un fossé entre les naturopathes et les médecins qui perdurera durant plusieurs années aux États-Unis et ailleurs dans le monde.

Dès les années 1960, certaines populations commencent à se poser des questions sur les limites de la médecine conventionnelle pour le traitement des maladies chroniques et dégénératives. Cette situation donne un nouvel essor aux pratiques alternatives un peu partout sur la planète, incluant le Canada.

Ici au Canada

En 1955, le gouvernement fédéral canadien reconnaît l’Association canadienne des docteurs en naturopathie (l’ACDN) qui a toujours pour mandat de regrouper les associations provinciales de naturopathes à ce jour. En 1964, une Commission royale sur les soins de santé publie une étude dont les conclusions amèneront cinq provinces à reconnaître officiellement la naturopathie. À l’époque, on compte quelque 500 naturopathes au Canada, tous formés aux États-Unis. Le Québec ne fait toujours pas partie de ces provinces où la profession est reconnue.

Pourtant en 1983, l’Organisation mondiale de la santé recommande aux autorités de tous les pays d’intégrer la naturopathie dans leur système de santé publique. En 1994, c’est à la Bastyr University, une des grandes écoles de naturopathie nord-américaine que le gouvernement des États-Unis accorde un budget de recherche scientifique sur le sida. En 1997, la naturopathie est reconnue comme « médecine non conventionnelle » par le Parlement européen et classée « médecine traditionnelle », au même titre que les médecines chinoise et indienne par l’OMS, en 2002. La naturopathie est maintenant officiellement reconnue dans de nombreux pays, dont la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Suisse, l’Irlande, la Norvège, le Danemark, la Suède, les Pays-Bas et le Portugal.

Les écoles de naturopathies, dans les pays où la pratique est reconnue, offrent aujourd’hui des programmes d’enseignement basés sur des fondements scientifiques très modernes. On y enseigne toutes les disciplines de bases qui sont vu en médecine comme la biologie, la physiologie, la biochimie, la pharmacologie et bien d’autres, en plus de l’utilisation des plantes médicinales, l’utilisation de compléments alimentaires adaptés et bien sûr toutes les recommandations les mieux documentées sur l’alimentation et la gestion du stress afin d’éduquer les gens à adopter un mode de vie sain favorisant la santé et la longévité.

Ici au Québec

Les Québécois ont bien accès à plusieurs médecines douces que l’on appelle les MAC (médecines alternatives et complémentaires), mais aucun cadre réglementaire ne leur accorde une reconnaissance officielle à ce jour, à part pour l’acuponcture et la chiropratique. Pourtant, le mandat du gouvernement et de l’office des professions est de protéger le public et il devient important, même urgent, selon moi de reconnaître que la popularité de ces approches augmente grandement surtout pour soutenir les gens qui souffrent de maladies chroniques. N’ayant à ce jour aucun statut professionnel pour la naturopathie au Québec, il y a un risque de recevoir des conseils qui ne sont pas prodigués par une personne ayant reçu une formation adéquate.

Une prochaine étape serait d’obtenir un statut qui pourrait reconnaître la formation et la pratique clinique de la naturopathie. Quelques écoles privées sont à l’œuvre au Québec et offrent une formation de très bonne qualité qui équivaut à un programme de baccalauréat universitaire. Toutefois, plusieurs écoles n’ont pas de standard et n’offrent que quelques heures de cours pour obtenir un diplôme de naturopathes ou de naturothérapeutes. C’est à ce niveau qu’il faut intervenir pour assurer une pratique uniforme de la profession et la protection du public. Des demandes par l’association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) et l’association des médecins naturopathes du Québec (AMNQ) ont été faites afin de présenter un projet de création d’un ordre professionnel et d’une formation reconnue par le ministère de l’Éducation. À ce jour, nous attendons toujours qu’une rencontre ait lieu.

Le naturopathe dans notre système de santé

Le naturopathe pourrait avoir un rôle d’éducation auprès des gens sur les composantes d’une bonne santé qui regroupe l’alimentation, l’exercice physique, la gestion du stress et du sommeil ainsi que l’utilisation des produits de santé naturels homologués comme les plantes médicinales, les vitamines et autres extraits naturels. Soyez rassuré quant à ces derniers, ils ont pour la plupart fait l’objet d’études modernes sur leurs modes d’action et leurs efficacités. Nous ne sommes plus en 1920 comme voudraient nous le faire croire certaines personnes. Le naturopathe devient un acteur complémentaire qui peut éduquer et faire des recommandations en plus de diriger la personne vers un spécialiste qui pourra compléter le suivi, s’il y a lieu. Il deviendrait en quelque sorte le généraliste des bonnes habitudes de vie et de la prévention des maladies chroniques. Pour le moment, personne n’occupe ce rôle dans le système de santé québécois. Nous avons bien sûr beaucoup de professions qui offrent des spécialités de ce type comme les nutritionnistes, les kinésiologues, les ostéopathes, les chiropraticiens, les psychologues, mais seul un médecin peut diriger les gens vers ces spécialités et il n’a habituellement pas la formation adéquate pour le faire. La pratique et la formation du médecin ne comprennent pas la prévention et les bonnes habitudes de vie. La pratique médicale du médecin de famille en 2021 est surtout orientée vers les examens, les tests diagnostiques et la prescription de médicaments.

Il y a bien un petit groupe de médecins au Québec qui pratiquent ce que l’on appelle la médecine fonctionnelle et qui s’intéressent de plus en plus au patient dans son ensemble avec une approche globale du traitement. Cette approche demeure médicale puisqu’elle traite une condition avec des analyses biologiques et des recommandations qui regroupent parfois des médicaments classiques, l’ajout de compléments alimentaires et à l’occasion des recommandations nutritionnelles. La plupart d’entre eux travaillent toutefois en équipe multidisciplinaire avec, dans certains cas, un naturopathe pour assurer un suivi dans une approche plus intégrative du traitement.

Il n’y a pas de doute pour moi que l’ensemble des professionnels de la santé doivent trouver le moyen de travailler ensemble et d’utiliser toutes les approches qui permettent le rétablissement du patient selon ses convictions et ses choix.

En conclusion, j’aimerais insister sur le fait que nous avons un système de santé de très haut niveau au Québec lorsqu’il s’agit de soins d’urgence. La science de ce côté nous a fait faire des bonds de géants depuis 50 ans (chirurgies, transplantation, diagnostics et traitement). Cependant, nous sommes un peu moins bons pour les maladies chroniques (obésité, diabète, maladies coronariennes, cancer, démences, etc.). Nous devons maintenant réfléchir à ce qui serait le mieux pour notre système de santé afin d’économiser de l’argent, mais surtout comme disait André Malraux : « ajouter de la vie aux années, pas des années à la vie ».

La valériane est une plante que l’on retrouve communément au Québec, entre autres le long des autoroutes. Elle fleurit et peut atteindre deux mètres. Il s’agit de fleurs blanches en bouquets. Elle aurait été introduite d’Europe où son usage remontrait aussi loin que l’époque des hommes de Cro-Magnon (retrouvé dans les cavernes). Comme l’exemple donné précédemment (ginkgo biloba), la valériane produit des molécules uniques qui ont de grands potentiels pharmacologiques. Étant donné que c’est la racine qui est utilisée et que celle-ci dégage des odeurs nauséabondes, ces molécules ne peuvent pas faire partie d’une alimentation équilibrée.

Il s’agit d’un autre exemple qui explique que certains suppléments ont été développés parce que ces molécules bénéfiques, uniques à certaines plantes, ne sont pas disponibles dans d’autres types d’aliments. Aussi, pour des problèmes de santé importants, les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour l’efficacité potentielle.

Un grand nombre d’études

Une analyse systématique, incluant une méta-analyse, fut publiée en 2020 par Shinjyo et ses collaborateurs. Bien qu’il existe un grand nombre de publications, nous nous attarderons sur cette dernière pour discuter des résultats des nombreuses études cliniques sur la valériane.  Shinjyo et ses collaborateurs (2020), ont relevé 60 études, dont 49 études cliniques randomisées et 8 études observationnelles spécifiquement sur le sommeil et l’anxiété. Il va sans dire que d’affirmer qu’il n’y a pas d’étude dans le domaine des produits de santé naturels peut démontrer un certain manque de connaissances sur le sujet ainsi qu’une mauvaise opinion du domaine qui peut conclure en de fausses affirmations.

Shinjyo et ses collaborateurs (2020) soulèvent, comme c’est le cas dans de multiples études systématiques et méta-analyse, qu’il existe des différences d’efficacité rapportées par les études cliniques publiées qui seraient reliées à la variabilité de la qualité des extraits utilisés. Pour faire simple : il est possible d’avoir de bons résultats pourvu que le produit soit de bonne qualité.

Ce qui rend cette revue de littérature très pertinente, c’est qu’elle considère les facettes importantes des sous-groupes d’études :

  • la qualité des produits,
  • l’usage de la plante ou d’extraits,
  • le type d’extraits utilisés (réalisé à l’eau ou avec un mélange d’eau et d’alcool),
  • la population à l’étude,
  • le type de compilation des résultats,
  • l’état de santé des individus (en santé ou insomniaques),
  • le nombre de doses (uniques ou répétées),
  • les effets sur le sommeil ou sur l’anxiété de façon séparée,
  • la plante seule ou en combinaisons.

Trop souvent dans les articles de revues, les résultats des études sont simplement compilés sans prendre le temps de différencier ces éléments importants. Tous ces points sont significatifs et cela fait réaliser que pour parler d’une ou des études, il importe de bien situer de quoi on parle.

Efficacité

Commençons par le sommeil. Quelques études ont démontré qu’une seule dose peut déjà donner des résultats positifs, mais de façon générale, un usage prolongé semble préférable. Il y a bien sûr des études négatives et des études positives. L’auteur rapporte les résultats d’une méta-analyse réalisée en considérant les usages répétés. 10 études cliniques randomisées ont été incluses (comptant 1065 personnes) : les résultats sont positifs et confirment l’efficacité de la valériane pour la qualité du sommeil. Toutefois, la méta-analyse rapporte une variabilité importante des résultats que l’auteur attribue aux différents types de produits utilisés.

Pour l’anxiété, l’auteur rapporte des résultats positifs pour 6 des 7 études considérées. Entre autres, deux études ont confirmé l’effet positif de la valériane, à une seule dose, pour réduire l’anxiété 1 heure avant une opération dentaire. Une étude rapporte aussi son usage positif pour réduire l’anxiété reliée aux cycles menstruels. Encore une fois, l’auteur rapporte par méta-analyse, la grande variabilité parmi les études. Cela est possiblement dû aux types de produits utilisés puisque deux des 7 études sur l’anxiété ont été effectuées directement avec la racine de la plante et non des extraits.

Au niveau des mécanismes d’action, deux études rapportent des effets positifs sur les activités anxiolytiques au niveau du cerveau. Les effets observés suggèrent des impacts autant à court qu’à long terme.

L’auteur rapporte aussi les résultats d’un grand nombre d’études qui ont porté sur la valériane en combinaison avec un ou d’autres ingrédients. Les 8 études cliniques portant sur le sommeil sont positives, de même que les 6 études cliniques portant sur l’anxiété. Ainsi, il semble que la valériane soit plus efficace en combinaison qu’en usage seul, autant pour le sommeil que pour l’anxiété. Faites cependant attention : il est fréquent que les produits contenant plusieurs ingrédients soient constitués de faibles quantités de chacun de ces ingrédients. La quantité des ingrédients présents est importante pour permettre l’efficacité.

Un usage sécuritaire

Il est intéressant de souligner qu’aucun effet secondaire sérieux ne fut rapporté durant ces 60 études considérant au total 6894 personnes. L’auteur mentionne qu’il y aurait eu quelques effets paradoxaux (effets contraires à ceux attendus) et une étude en particulier relirait cet effet à la dose utilisée (la plus forte dose testée augmentait l’anxiété). Il n’est toutefois pas possible de tirer de conclusion sur ce point, mais sachez qu’il est possible que certaines personnes aient des effets paradoxaux.

Pour ce qui est des effets indésirables potentiels, 6 études ont aussi évalué les risques de réduction de la performance cognitive ou psychomotrice.  L’auteur conclut que l’usage de la valériane est plus sécuritaire que trois médicaments rapportés d’usages courants.

Deux études ont aussi évalué les interactions potentielles avec les médicaments en étudiant les effets de la valériane sur les cytochromes P450 (une famille de protéines jouant un rôle très important sur la pharmacocinétique des médicaments et la détoxification de l’organisme). L’auteur conclut qu’il n’y a aucun risque d’interaction basé sur ces résultats et que les études démontrent que la valériane serait sécuritaire à tout âge.

La qualité du sommeil : pierre d’assise de notre santé

Les problèmes de sommeil réduisent notre résistance au stress, diminuent notre qualité de vie de façon générale, créent des problèmes d’humeur et de mémoire ainsi qu’une baisse de nos capacités. Ils contribuent aussi aux problèmes métaboliques, ce qui inclut l’hypertension, le contrôle des lipides sanguins et les risques de diabète de type II. Soulignons aussi que les problèmes de sommeil accentuent les risques de démence et de dégénérescence nerveuse. Il va sans dire : la qualité de notre sommeil est à la base de notre santé.

Bien que la valériane puisse être intéressante pour le sommeil, une approche intégrative misant sur l’ensemble des saines habitudes de vie est à privilégier. L’hygiène du sommeil, l’activité physique, l’alimentation, la méditation sont toutes des approches qui devraient être considérées. Mentionnons que les somnifères ont leur raison d’être, mais que généralement, leurs usages devraient être limités à de courtes périodes.

Des produits québécois de grande qualité

Nous avons développé les produits Vitoli dans le but d’offrir des produits plus efficaces pour des facettes précises associées à la longévité en santé. Ainsi, nous utilisons la valériane en combinaison dans deux produits : VitoliMD Sommeil et VitoliMD Stress et anxiété.

Pour le sommeil, VitoliMD Sommeil contient de la mélatonine et des extraits de qualité de la valériane, de la passiflore et de l’olive (antioxydants puissants; polyphénols d’olives). Ces quatre ingrédients agissent en synergie afin d’aider à toutes les facettes du sommeil : l’endormissement, le sommeil profond et la nuit complète. Notez qu’il est possible de prendre jusqu’à deux capsules, mais habituellement, une seule capsule suffit; 30 minutes à une heure avant le coucher. Aussi, certaines personnes préfèrent utiliser VitoliMD Stress et anxiété pour dormir; c’est une deuxième option. Il peut être intéressant d’essayer les deux et de voir lequel nous convient le mieux. VitoliMD Stress et anxiété est utilisé aussi à une ou deux capsules, habituellement une seule suffit, 30 minutes à une heure avant de dormir.

VitoliMD Stress et anxiété peut être utilisés durant le jour, pour réduire l’anxiété. Bien qu’il soit important de toujours faire attention aux risques de somnolence, VitoliMD Stress et anxiété ne devrait pas causer de somnolence si vous dormez bien. Il contient de la L-théanine (une molécule anxiolytique identifiée à partir du thé vert) et des extraits de grande qualité de valériane et de l’olive (antioxydants puissants; polyphénols d’olives).

Voici les allégations permises par Santé Canada pour ces deux produits :

VitoliMD Sommeil

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité et le stress.
  • Fournit des antioxydants.

VitoliMD Stress et anxiété

  • Aide à soulager l’anxiété et le stress.
  • Aide à promouvoir temporairement un état de relaxation.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Alramadhan E, Hanna MS, Hanna MS, Goldstein TA, Avila SM, Weeks BS. Dietary and botanical anxiolytics. Med Sci Monit. 2012 Apr;18(4):RA40-8. doi: 10.12659/msm.882608. PMID: 22460105; PMCID: PMC3560823.
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La valériane est une plante que l’on retrouve communément au Québec, entre autres le long des autoroutes. Elle fleurit et peut atteindre deux mètres. Il s’agit de fleurs blanches en bouquets. Elle aurait été introduite d’Europe où son usage remontrait aussi loin que l’époque des hommes de Cro-Magnon (retrouvé dans les cavernes). Comme l’exemple donné précédemment (ginkgo biloba), la valériane produit des molécules uniques qui ont de grands potentiels pharmacologiques. Étant donné que c’est la racine qui est utilisée et que celle-ci dégage des odeurs nauséabondes, ces molécules ne peuvent pas faire partie d’une alimentation équilibrée.

Il s’agit d’un autre exemple qui explique que certains suppléments ont été développés parce que ces molécules bénéfiques, uniques à certaines plantes, ne sont pas disponibles dans d’autres types d’aliments. Aussi, pour des problèmes de santé importants, les suppléments permettent de rendre ces molécules disponibles à la dose nécessaire pour l’efficacité potentielle.

Un grand nombre d’études

Une analyse systématique, incluant une méta-analyse, fut publiée en 2020 par Shinjyo et ses collaborateurs. Bien qu’il existe un grand nombre de publications, nous nous attarderons sur cette dernière pour discuter des résultats des nombreuses études cliniques sur la valériane.  Shinjyo et ses collaborateurs (2020), ont relevé 60 études, dont 49 études cliniques randomisées et 8 études observationnelles spécifiquement sur le sommeil et l’anxiété. Il va sans dire que d’affirmer qu’il n’y a pas d’étude dans le domaine des produits de santé naturels peut démontrer un certain manque de connaissances sur le sujet ainsi qu’une mauvaise opinion du domaine qui peut conclure en de fausses affirmations.

Shinjyo et ses collaborateurs (2020) soulèvent, comme c’est le cas dans de multiples études systématiques et méta-analyse, qu’il existe des différences d’efficacité rapportées par les études cliniques publiées qui seraient reliées à la variabilité de la qualité des extraits utilisés. Pour faire simple : il est possible d’avoir de bons résultats pourvu que le produit soit de bonne qualité.

Ce qui rend cette revue de littérature très pertinente, c’est qu’elle considère les facettes importantes des sous-groupes d’études :

  • la qualité des produits,
  • l’usage de la plante ou d’extraits,
  • le type d’extraits utilisés (réalisé à l’eau ou avec un mélange d’eau et d’alcool),
  • la population à l’étude,
  • le type de compilation des résultats,
  • l’état de santé des individus (en santé ou insomniaques),
  • le nombre de doses (uniques ou répétées),
  • les effets sur le sommeil ou sur l’anxiété de façon séparée,
  • la plante seule ou en combinaisons.

Trop souvent dans les articles de revues, les résultats des études sont simplement compilés sans prendre le temps de différencier ces éléments importants. Tous ces points sont significatifs et cela fait réaliser que pour parler d’une ou des études, il importe de bien situer de quoi on parle.

Efficacité

Commençons par le sommeil. Quelques études ont démontré qu’une seule dose peut déjà donner des résultats positifs, mais de façon générale, un usage prolongé semble préférable. Il y a bien sûr des études négatives et des études positives. L’auteur rapporte les résultats d’une méta-analyse réalisée en considérant les usages répétés. 10 études cliniques randomisées ont été incluses (comptant 1065 personnes) : les résultats sont positifs et confirment l’efficacité de la valériane pour la qualité du sommeil. Toutefois, la méta-analyse rapporte une variabilité importante des résultats que l’auteur attribue aux différents types de produits utilisés.

Pour l’anxiété, l’auteur rapporte des résultats positifs pour 6 des 7 études considérées. Entre autres, deux études ont confirmé l’effet positif de la valériane, à une seule dose, pour réduire l’anxiété 1 heure avant une opération dentaire. Une étude rapporte aussi son usage positif pour réduire l’anxiété reliée aux cycles menstruels. Encore une fois, l’auteur rapporte par méta-analyse, la grande variabilité parmi les études. Cela est possiblement dû aux types de produits utilisés puisque deux des 7 études sur l’anxiété ont été effectuées directement avec la racine de la plante et non des extraits.

Au niveau des mécanismes d’action, deux études rapportent des effets positifs sur les activités anxiolytiques au niveau du cerveau. Les effets observés suggèrent des impacts autant à court qu’à long terme.

L’auteur rapporte aussi les résultats d’un grand nombre d’études qui ont porté sur la valériane en combinaison avec un ou d’autres ingrédients. Les 8 études cliniques portant sur le sommeil sont positives, de même que les 6 études cliniques portant sur l’anxiété. Ainsi, il semble que la valériane soit plus efficace en combinaison qu’en usage seul, autant pour le sommeil que pour l’anxiété. Faites cependant attention : il est fréquent que les produits contenant plusieurs ingrédients soient constitués de faibles quantités de chacun de ces ingrédients. La quantité des ingrédients présents est importante pour permettre l’efficacité.

Un usage sécuritaire

Il est intéressant de souligner qu’aucun effet secondaire sérieux ne fut rapporté durant ces 60 études considérant au total 6894 personnes. L’auteur mentionne qu’il y aurait eu quelques effets paradoxaux (effets contraires à ceux attendus) et une étude en particulier relirait cet effet à la dose utilisée (la plus forte dose testée augmentait l’anxiété). Il n’est toutefois pas possible de tirer de conclusion sur ce point, mais sachez qu’il est possible que certaines personnes aient des effets paradoxaux.

Pour ce qui est des effets indésirables potentiels, 6 études ont aussi évalué les risques de réduction de la performance cognitive ou psychomotrice.  L’auteur conclut que l’usage de la valériane est plus sécuritaire que trois médicaments rapportés d’usages courants.

Deux études ont aussi évalué les interactions potentielles avec les médicaments en étudiant les effets de la valériane sur les cytochromes P450 (une famille de protéines jouant un rôle très important sur la pharmacocinétique des médicaments et la détoxification de l’organisme). L’auteur conclut qu’il n’y a aucun risque d’interaction basé sur ces résultats et que les études démontrent que la valériane serait sécuritaire à tout âge.

La qualité du sommeil : pierre d’assise de notre santé

Les problèmes de sommeil réduisent notre résistance au stress, diminuent notre qualité de vie de façon générale, créent des problèmes d’humeur et de mémoire ainsi qu’une baisse de nos capacités. Ils contribuent aussi aux problèmes métaboliques, ce qui inclut l’hypertension, le contrôle des lipides sanguins et les risques de diabète de type II. Soulignons aussi que les problèmes de sommeil accentuent les risques de démence et de dégénérescence nerveuse. Il va sans dire : la qualité de notre sommeil est à la base de notre santé.

Bien que la valériane puisse être intéressante pour le sommeil, une approche intégrative misant sur l’ensemble des saines habitudes de vie est à privilégier. L’hygiène du sommeil, l’activité physique, l’alimentation, la méditation sont toutes des approches qui devraient être considérées. Mentionnons que les somnifères ont leur raison d’être, mais que généralement, leurs usages devraient être limités à de courtes périodes.

Des produits québécois de grande qualité

Nous avons développé les produits Vitoli dans le but d’offrir des produits plus efficaces pour des facettes précises associées à la longévité en santé. Ainsi, nous utilisons la valériane en combinaison dans deux produits : VitoliMD Sommeil et VitoliMD Stress et anxiété.

Pour le sommeil, VitoliMD Sommeil contient de la mélatonine et des extraits de qualité de la valériane, de la passiflore et de l’olive (antioxydants puissants; polyphénols d’olives). Ces quatre ingrédients agissent en synergie afin d’aider à toutes les facettes du sommeil : l’endormissement, le sommeil profond et la nuit complète. Notez qu’il est possible de prendre jusqu’à deux capsules, mais habituellement, une seule capsule suffit; 30 minutes à une heure avant le coucher. Aussi, certaines personnes préfèrent utiliser VitoliMD Stress et anxiété pour dormir; c’est une deuxième option. Il peut être intéressant d’essayer les deux et de voir lequel nous convient le mieux. VitoliMD Stress et anxiété est utilisé aussi à une ou deux capsules, habituellement une seule suffit, 30 minutes à une heure avant de dormir.

VitoliMD Stress et anxiété peut être utilisés durant le jour, pour réduire l’anxiété. Bien qu’il soit important de toujours faire attention aux risques de somnolence, VitoliMD Stress et anxiété ne devrait pas causer de somnolence si vous dormez bien. Il contient de la L-théanine (une molécule anxiolytique identifiée à partir du thé vert) et des extraits de grande qualité de valériane et de l’olive (antioxydants puissants; polyphénols d’olives).

Voici les allégations permises par Santé Canada pour ces deux produits :

VitoliMD Sommeil

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité et le stress.
  • Fournit des antioxydants.

VitoliMD Stress et anxiété

  • Aide à soulager l’anxiété et le stress.
  • Aide à promouvoir temporairement un état de relaxation.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Alramadhan E, Hanna MS, Hanna MS, Goldstein TA, Avila SM, Weeks BS. Dietary and botanical anxiolytics. Med Sci Monit. 2012 Apr;18(4):RA40-8. doi: 10.12659/msm.882608. PMID: 22460105; PMCID: PMC3560823.
  • Guadagna S, Barattini DF, Rosu S, Ferini-Strambi L. Plant Extracts for Sleep Disturbances: A Systematic Review. Evid Based Complement Alternat Med. 2020 Apr 21;2020:3792390.
  • Kelber O, Nieber K, Kraft K. Valerian: no evidence for clinically relevant interactions. Evid Based Complement Alternat Med. 2014;2014:879396.
  • Lakhan SE, Vieira KF. Nutritional and herbal supplements for anxiety and anxiety-related disorders: systematic review. Nutr J. 2010 Oct 7;9:42.
  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique Clinique.
  • Shinjyo et al, 2020. Valerian Root in Treating Sleep Problems and Associated Disorders-A Systematic Review and Meta-Analysis. J Evid Based Integr Med. 2020 Jan-Dec;25:2515690X20967323.
  • Yurcheshen M, Seehuus M, Pigeon W. Updates on Nutraceutical Sleep Therapeutics and Investigational Research. Evid Based Complement Alternat Med. 2015;2015:105256.

Tiré du chapitre 5.2 du livre « Vivre jeune 4 : ne soyez pas esclave de votre génétique ». Éric Simard, 245 pages, 2020.

Il s’agit ici du titre d’un livre. Le récit passionnant d’un musicien intéressé par le vieillissement, qui deviendra un des plus importants chercheurs dans le domaine de la longévité. Le professeur Valter Longo dirige l’Institut de la longévité de l’université de Californie du Sud à Los Angeles. Il enseigne en gérontologie et en biologie, avec une spécialité pour la compréhension des processus du vieillissement primaire et les effets de l’alimentation sur celui-ci.

Depuis 2014, le professeur Longo dirige aussi le Programme d’oncologie et de longévité à l’Institut Firc d’oncologie moléculaire de Milan. Il s’agit d’un des meilleurs centres de recherches européens sur le cancer. Il est un des rares scientifiques à associer les observations sur les populations centenaires avec la recherche épidémiologique, la recherche fondamentale sur le vieillissement et la recherche clinique.

Le professeur Longo s’est fait connaître par ses travaux sur le jeûne et la restriction calorique. Il a aussi étudié durant trente ans l’alimentation des populations centenaires afin d’en tirer des approches de recherche pouvant optimiser les recommandations alimentaires de longévité. Il cherche, entre autres, à reproduire les effets bénéfiques de la restriction calorique – sans ses inconvénients et ses risques d’application pour la santé. Ses travaux ont permis des avancées importantes sur des applications en prévention et en traitement, dans le domaine du cancer, des maladies cardiovasculaires, de l’Alzheimer et de la sclérose en plaques.

Ses origines italiennes et la science de la longévité.

Au début du livre, le professeur Longo explique que ses parents et ses grands-parents étaient originaires d’une des régions du monde comptant le plus grand nombre de centenaires par habitant : le village de Molochio. Avec 2 centenaires par 1000 habitants, cela représente 3 fois plus de centenaires qu’à Okinawa, l’île japonaise reconnue pour la grande longévité de ses habitants.

Il est arrivé initialement aux États-Unis avec l’idée de jouer de la musique. Toutefois, les différences des habitudes alimentaires, son intérêt pour la biologie et sa curiosité pour la longévité particulière de ses origines lui ont ouvert les portes de la recherche scientifique. Le premier chapitre de son livre raconte comment le musicien est devenu un grand scientifique, en passant par les apprentissages de l’armée américaine.

Son approche diffère profondément des recommandations alimentaires habituelles parce qu’elle est centrée sur la longévité et non pas sur les maladies à combattre, sur les facteurs de risque à réduire ou encore sur la perte de poids. Plus précisément, il s’intéresse à la capacité à rester jeune. Il croit que le vieillissement existe parce que les espèces ont déjà atteint leur objectif (la reproduction), sans avoir à investir massivement dans leur protection pour atteindre une plus grande longévité. Il appelle cela la longévité programmée ou encore « la juventologie » (la science du rester jeune).

La compréhension du vieillissement

Ses travaux de recherche ont démontré que l’apport en protéine et en sucre simple accélère le vieillissement. Ses travaux sur les levures ont permis de grandes avancées pour l’identification des mécanismes cellulaires causant le vieillissement primaire.

Fortement convaincu qu’il est possible de vieillir en santé, même à un âge très avancé, il donne en exemple deux supercentenaires (plus de 110 ans) qu’il a pu lui-même rencontrer. Il raconte sa visite à une femme italienne qui était, à l’époque, la doyenne de l’humanité. Leurs grandes capacités physiques et mentales, pour des personnes de plus de 110 ans, l’ont convaincu qu’il était possible d’identifier des recommandations permettant à plus de personnes de parvenir à un âge avancé.

Pour ce faire, il se base sur ce qu’il a appelé ses cinq piliers :

  • La recherche fondamentale en biogérontologie (pourquoi on vieillit)
  • La recherche épidémiologique (sur les populations)
  • Les essais cliniques (visant à tester une approche chez l’humain dans un environnement contrôlé)
  • L’étude des centenaires
  • La compréhension des systèmes complexes (la mise en relation de l’ensemble des connaissances)

Son objectif : développer une alimentation qui permet de mimer les bénéfices de la restriction calorique (ou du jeûne), pour améliorer nos capacités de réparation et nous permettre de rester jeunes plus longtemps.

Il a ainsi élaboré des recommandations alimentaires ayant pour but de garder les gens en santé, de les préserver des maladies le plus longtemps possible. Il a estimé que les gens pouvaient gagner de 10 à 30 ans. J’avais moi-même estimé, en sous-titre de mon premier livre sorti en 2016 – en même temps que la première version en italien du livre du professeur Longo – que l’on pourrait gagner 20 ans : « Allongez votre vie de 20 ans ».

Le professeur Longo regroupe l’ensemble de ses recommandations alimentaires dans ce qu’il a appelé « Le régime de longévité ».

Le régime de longévité

Voici deux recommandations primordiales que l’on devrait toujours garder en tête lors de nos efforts pour bien manger :

  1. Premièrement, le plus important est d’obtenir tous les éléments nutritifs qui peuvent nous garder en santé et en consommer le plus possible.
  2. Deuxièmement, c’est de les obtenir en consommant le moins de calories possible, donc à partir d’aliments les plus concentrés en éléments nutritifs.

Je vous énoncerai les 9 principales recommandations du professeur Valter Longo concernant le régime de longévité pour vivre en santé plus longtemps. Je commenterai chacune d’elles pour les mettre en contexte et vous permettre de mieux les comprendre afin de les rendre plus facilement applicables.

1. Adopter une alimentation à base de végétaux et de poissons (2 à 3 fois par semaine), jusqu’à 65-70 ans. Intégrer par la suite des aliments d’origine animale (œufs, lait, fromage).

Mes commentaires

Il faut toutefois faire attention, avant 65 ans, à avoir des sources suffisantes de protéines. Le professeur Longo recommande ici une alimentation à base de protéines d’origine végétale (légumineuses, soya, arachides) avant 65 ans et l’intégration de protéines animales (œufs, lait et fromage) après 65 ans de façon à augmenter légèrement (10 %) l’apport en protéines. Cet apport en protéines est essentiel afin de limiter la perte musculaire (avec l’activité physique). Si vous ne mangez pas de légumineuses, essayez de les intégrer à votre régime alimentaire. Outre l’apport en protéines, elles sont reliées à la longévité pour plusieurs peuples dans le monde.

Selon les études récentes, il n’y a pas de risque et beaucoup de bénéfices à consommer des œufs avec modération (un à deux par jour). Personnellement, je recommande de considérer les œufs – même avant 65 ans – entre autres pour leur apport en lutéine, en vitamine B12 et en choline. Rappelez-vous aussi que si vous n’êtes pas capables d’appliquer ces recommandations à la lettre, le faire partiellement est déjà une bonne chose. Le remplacement d’une portion de protéines animales par une portion de protéines végétales devrait déjà être une source de fierté pour beaucoup de gens. Il faut marcher avant de courir.

2. Manger peu de protéines : 40 grammes pour des personnes de 100 livres, 60 grammes pour des personnes de 200 livres. Un repas plus riche en protéines par jour (30 gr ; après l’exercice de préférence) et augmenter de 10 % la quantité après 65 ans.

Mes commentaires

Ici, il faut savoir que le corps provoque en grande partie le vieillissement primaire (la poussée de l’organisme à vieillir) en réponse à sa mesure de notre capacité à nous développer. Notre vitesse de développement, quand nous sommes jeunes, est directement reliée à notre vitesse de vieillissement plus tard dans notre vie. Les méthodes d’évaluation de notre corps, concernant notre capacité à nous développer, sont reliées à l’apport en calories et l’apport en protéines. Par exemple, quand nous sommes jeunes, plus l’apport en calories et en protéines est élevé, plus la vitesse de croissance est grande (et inversement).

Étant donné qu’il s’agit des mêmes mécanismes pour le vieillissement, plus l’apport en calories et en protéines est grand, plus on vieillit rapidement. Il faut donc essayer de maintenir ces apports à l’essentiel pour rester en bonne santé. Les recommandations du professeur Longo se basent sur les données de ses recherches et les données d’observation des populations centenaires.

Par exemple, à Okinawa – cette île du Japon reconnue pour la longévité en santé de sa population –, l’apport journalier en calories était traditionnellement de 1785 calories pour un apport en protéines de 39 grammes. Il s’agissait d’une alimentation plus riche en éléments nutritifs pour la quantité de calories consommée. Ainsi, les habitants d’Okinawa mangent plus en quantité (poids), mais moins de calories. Leur alimentation est plus riche en légumes et contient moins de produits animaux.

3. Couper les mauvais gras et les sucres raffinés pour les remplacer par de bons gras et des sucres complexes de grains entiers.

Mes commentaires

C’est simple : tolérance zéro. Ici, ne vous dites pas que c’est bien d’en manger à l’occasion. Nous ne devrions jamais manger de produits de farine raffinée (pain blanc et pâtes alimentaires) ; toujours les manger de grains entiers (même les craquelins). Il faut viser la « tolérance zéro » pour avoir vraiment un impact significatif sur notre santé. Il s’agit simplement d’une habitude et y prendre goût, le temps de savourer ces aliments.

Pour ce qui est des mauvais gras, il faut arrêter la friture, la restauration rapide, le gras animal, les gras saturés et les charcuteries. Les bons gras sont ceux de l’huile d’olive, les noix, les poissons gras et les avocats.

4. Donnez à votre corps les nutriments nécessaires : une multivitamine de qualité tous les 3 jours (nutriments nécessaires pour vous, d’une entreprise sérieuse).

Mes commentaires

Eh oui, le professeur Longo recommande de prendre un supplément de multivitamine. Pourquoi ? Parce qu’il est primordial, pour vieillir en santé, de s’assurer de ne pas manquer de certaines vitamines et minéraux. Il en profite pour souligner qu’il est important de considérer la qualité des produits, sachant que les produits sur le marché ne sont pas tous équivalents.

Pour ma part, je mentionne régulièrement en conférence que si votre alimentation est suffisamment riche en fruits et légumes, auxquels s’ajoutent les noix, vous devriez considérer seulement les oméga-3 et la vitamine D. Une multivitamine ne peut pas faire de tort, mais elle n’est peut-être pas nécessaire.

Il faut savoir ici que le professeur Longo parle beaucoup dans son livre de réduction de l’apport calorique, de jeûne et de jeûne intermittent. Il est bien sûr encore plus important de considérer un supplément de vitamines et minéraux, si on fait des périodes de restriction calorique, afin de s’assurer de ne pas manquer d’éléments essentiels.

N’hésitez pas à consulter une nutritionniste et à en parler à votre médecin et sachez que ces périodes de restriction calorique ne sont pas recommandées pour tout le monde. Par exemple, la liste n’est pas exhaustive, il est conseillé d’avoir un avis médical si vous avez plus de 70 ans, une maladie chronique, des problèmes de gestion du glucose, des médicaments pour la pression artérielle ou un surpoids important.

Conclusion de cette première partie

Étant donné la grande quantité d’information, nous avons décidé de séparer le tout en deux articles. Dans l’article 2, je passerai en revue les 5 autres recommandations du professeur Longo et continuerai à vous donner mes commentaires sur ses recommandations visant à développer une alimentation axée sur la longévité en santé.

 

 

Autres lectures proposées :

 

 

References:

  • Bergeron et Pouliot, 2011. La carence en vitamine B12 — sous-estimée et sous-diagnostiquée. Le Médecin du Québec, Volume 46, Numéro 2, 2011.
  • International Agency for Research on Cancer. 2015. Volume 114 : Consumption of red meat and processed meat. IARC Working Group. Lyon ; 6–13 September, 2015. IARC Monogr Eval Carcinog Risks Hum (in press). https://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(15)00444-1/fulltext
  • Kolber et Houle, 2014. Oral vitamin B12 — a cost-effective alternative. Vol 60 : february • février 2014 | Canadian Family Physician • Le Médecin de famille canadien.
  • Kraus et al, 2019. 2 years of calorie restriction and cardiometabolic risk (CALERIE): exploratory outcomes of a multicentre, phase 2, randomised controlled. The Lancet Diabetes & Endocrinology. Volume 7, ISSUE 9, P673-683, September 01, 2019.
  • Meier T. et al. 2019. Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 51 countries in the WHO European Region from 1990 to 2016: a systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. European Journal of Epidemiology (2019).
  • Moore E, Mander A, Ames D, Carne R, Sanders K, Watters D. 2012. Cognitive impairment and vitamin B12: a review. Int Psychogeriatr. 2012 Apr;24(4):541-56. Review.
  • Valter Longo, 2016 (en français 2018). Le Régime de Longévité. Editions Actes Sud Format : 336 pages.
  • Willcox et al, 2007. Caloric Restriction, the Traditional Okinawan Diet, and Healthy Aging: The Diet of the World’s Longest-Lived People and Its Potential Impact on …. Ann. N.Y. Acad. Sci. 1114: 434–455 (2007).

Tiré du chapitre 5.2 du livre « Vivre jeune 4 : ne soyez pas esclave de votre génétique ». Éric Simard, 245 pages, 2020.

Il s’agit ici du titre d’un livre. Le récit passionnant d’un musicien intéressé par le vieillissement, qui deviendra un des plus importants chercheurs dans le domaine de la longévité. Le professeur Valter Longo dirige l’Institut de la longévité de l’université de Californie du Sud à Los Angeles. Il enseigne en gérontologie et en biologie, avec une spécialité pour la compréhension des processus du vieillissement primaire et les effets de l’alimentation sur celui-ci.

Depuis 2014, le professeur Longo dirige aussi le Programme d’oncologie et de longévité à l’Institut Firc d’oncologie moléculaire de Milan. Il s’agit d’un des meilleurs centres de recherches européens sur le cancer. Il est un des rares scientifiques à associer les observations sur les populations centenaires avec la recherche épidémiologique, la recherche fondamentale sur le vieillissement et la recherche clinique.

Le professeur Longo s’est fait connaître par ses travaux sur le jeûne et la restriction calorique. Il a aussi étudié durant trente ans l’alimentation des populations centenaires afin d’en tirer des approches de recherche pouvant optimiser les recommandations alimentaires de longévité. Il cherche, entre autres, à reproduire les effets bénéfiques de la restriction calorique – sans ses inconvénients et ses risques d’application pour la santé. Ses travaux ont permis des avancées importantes sur des applications en prévention et en traitement, dans le domaine du cancer, des maladies cardiovasculaires, de l’Alzheimer et de la sclérose en plaques.

Ses origines italiennes et la science de la longévité.

Au début du livre, le professeur Longo explique que ses parents et ses grands-parents étaient originaires d’une des régions du monde comptant le plus grand nombre de centenaires par habitant : le village de Molochio. Avec 2 centenaires par 1000 habitants, cela représente 3 fois plus de centenaires qu’à Okinawa, l’île japonaise reconnue pour la grande longévité de ses habitants.

Il est arrivé initialement aux États-Unis avec l’idée de jouer de la musique. Toutefois, les différences des habitudes alimentaires, son intérêt pour la biologie et sa curiosité pour la longévité particulière de ses origines lui ont ouvert les portes de la recherche scientifique. Le premier chapitre de son livre raconte comment le musicien est devenu un grand scientifique, en passant par les apprentissages de l’armée américaine.

Son approche diffère profondément des recommandations alimentaires habituelles parce qu’elle est centrée sur la longévité et non pas sur les maladies à combattre, sur les facteurs de risque à réduire ou encore sur la perte de poids. Plus précisément, il s’intéresse à la capacité à rester jeune. Il croit que le vieillissement existe parce que les espèces ont déjà atteint leur objectif (la reproduction), sans avoir à investir massivement dans leur protection pour atteindre une plus grande longévité. Il appelle cela la longévité programmée ou encore « la juventologie » (la science du rester jeune).

La compréhension du vieillissement

Ses travaux de recherche ont démontré que l’apport en protéine et en sucre simple accélère le vieillissement. Ses travaux sur les levures ont permis de grandes avancées pour l’identification des mécanismes cellulaires causant le vieillissement primaire.

Fortement convaincu qu’il est possible de vieillir en santé, même à un âge très avancé, il donne en exemple deux supercentenaires (plus de 110 ans) qu’il a pu lui-même rencontrer. Il raconte sa visite à une femme italienne qui était, à l’époque, la doyenne de l’humanité. Leurs grandes capacités physiques et mentales, pour des personnes de plus de 110 ans, l’ont convaincu qu’il était possible d’identifier des recommandations permettant à plus de personnes de parvenir à un âge avancé.

Pour ce faire, il se base sur ce qu’il a appelé ses cinq piliers :

  • La recherche fondamentale en biogérontologie (pourquoi on vieillit)
  • La recherche épidémiologique (sur les populations)
  • Les essais cliniques (visant à tester une approche chez l’humain dans un environnement contrôlé)
  • L’étude des centenaires
  • La compréhension des systèmes complexes (la mise en relation de l’ensemble des connaissances)

Son objectif : développer une alimentation qui permet de mimer les bénéfices de la restriction calorique (ou du jeûne), pour améliorer nos capacités de réparation et nous permettre de rester jeunes plus longtemps.

Il a ainsi élaboré des recommandations alimentaires ayant pour but de garder les gens en santé, de les préserver des maladies le plus longtemps possible. Il a estimé que les gens pouvaient gagner de 10 à 30 ans. J’avais moi-même estimé, en sous-titre de mon premier livre sorti en 2016 – en même temps que la première version en italien du livre du professeur Longo – que l’on pourrait gagner 20 ans : « Allongez votre vie de 20 ans ».

Le professeur Longo regroupe l’ensemble de ses recommandations alimentaires dans ce qu’il a appelé « Le régime de longévité ».

Le régime de longévité

Voici deux recommandations primordiales que l’on devrait toujours garder en tête lors de nos efforts pour bien manger :

  1. Premièrement, le plus important est d’obtenir tous les éléments nutritifs qui peuvent nous garder en santé et en consommer le plus possible.
  2. Deuxièmement, c’est de les obtenir en consommant le moins de calories possible, donc à partir d’aliments les plus concentrés en éléments nutritifs.

Je vous énoncerai les 9 principales recommandations du professeur Valter Longo concernant le régime de longévité pour vivre en santé plus longtemps. Je commenterai chacune d’elles pour les mettre en contexte et vous permettre de mieux les comprendre afin de les rendre plus facilement applicables.

1. Adopter une alimentation à base de végétaux et de poissons (2 à 3 fois par semaine), jusqu’à 65-70 ans. Intégrer par la suite des aliments d’origine animale (œufs, lait, fromage).

Mes commentaires

Il faut toutefois faire attention, avant 65 ans, à avoir des sources suffisantes de protéines. Le professeur Longo recommande ici une alimentation à base de protéines d’origine végétale (légumineuses, soya, arachides) avant 65 ans et l’intégration de protéines animales (œufs, lait et fromage) après 65 ans de façon à augmenter légèrement (10 %) l’apport en protéines. Cet apport en protéines est essentiel afin de limiter la perte musculaire (avec l’activité physique). Si vous ne mangez pas de légumineuses, essayez de les intégrer à votre régime alimentaire. Outre l’apport en protéines, elles sont reliées à la longévité pour plusieurs peuples dans le monde.

Selon les études récentes, il n’y a pas de risque et beaucoup de bénéfices à consommer des œufs avec modération (un à deux par jour). Personnellement, je recommande de considérer les œufs – même avant 65 ans – entre autres pour leur apport en lutéine, en vitamine B12 et en choline. Rappelez-vous aussi que si vous n’êtes pas capables d’appliquer ces recommandations à la lettre, le faire partiellement est déjà une bonne chose. Le remplacement d’une portion de protéines animales par une portion de protéines végétales devrait déjà être une source de fierté pour beaucoup de gens. Il faut marcher avant de courir.

2. Manger peu de protéines : 40 grammes pour des personnes de 100 livres, 60 grammes pour des personnes de 200 livres. Un repas plus riche en protéines par jour (30 gr ; après l’exercice de préférence) et augmenter de 10 % la quantité après 65 ans.

Mes commentaires

Ici, il faut savoir que le corps provoque en grande partie le vieillissement primaire (la poussée de l’organisme à vieillir) en réponse à sa mesure de notre capacité à nous développer. Notre vitesse de développement, quand nous sommes jeunes, est directement reliée à notre vitesse de vieillissement plus tard dans notre vie. Les méthodes d’évaluation de notre corps, concernant notre capacité à nous développer, sont reliées à l’apport en calories et l’apport en protéines. Par exemple, quand nous sommes jeunes, plus l’apport en calories et en protéines est élevé, plus la vitesse de croissance est grande (et inversement).

Étant donné qu’il s’agit des mêmes mécanismes pour le vieillissement, plus l’apport en calories et en protéines est grand, plus on vieillit rapidement. Il faut donc essayer de maintenir ces apports à l’essentiel pour rester en bonne santé. Les recommandations du professeur Longo se basent sur les données de ses recherches et les données d’observation des populations centenaires.

Par exemple, à Okinawa – cette île du Japon reconnue pour la longévité en santé de sa population –, l’apport journalier en calories était traditionnellement de 1785 calories pour un apport en protéines de 39 grammes. Il s’agissait d’une alimentation plus riche en éléments nutritifs pour la quantité de calories consommée. Ainsi, les habitants d’Okinawa mangent plus en quantité (poids), mais moins de calories. Leur alimentation est plus riche en légumes et contient moins de produits animaux.

3. Couper les mauvais gras et les sucres raffinés pour les remplacer par de bons gras et des sucres complexes de grains entiers.

Mes commentaires

C’est simple : tolérance zéro. Ici, ne vous dites pas que c’est bien d’en manger à l’occasion. Nous ne devrions jamais manger de produits de farine raffinée (pain blanc et pâtes alimentaires) ; toujours les manger de grains entiers (même les craquelins). Il faut viser la « tolérance zéro » pour avoir vraiment un impact significatif sur notre santé. Il s’agit simplement d’une habitude et y prendre goût, le temps de savourer ces aliments.

Pour ce qui est des mauvais gras, il faut arrêter la friture, la restauration rapide, le gras animal, les gras saturés et les charcuteries. Les bons gras sont ceux de l’huile d’olive, les noix, les poissons gras et les avocats.

4. Donnez à votre corps les nutriments nécessaires : une multivitamine de qualité tous les 3 jours (nutriments nécessaires pour vous, d’une entreprise sérieuse).

Mes commentaires

Eh oui, le professeur Longo recommande de prendre un supplément de multivitamine. Pourquoi ? Parce qu’il est primordial, pour vieillir en santé, de s’assurer de ne pas manquer de certaines vitamines et minéraux. Il en profite pour souligner qu’il est important de considérer la qualité des produits, sachant que les produits sur le marché ne sont pas tous équivalents.

Pour ma part, je mentionne régulièrement en conférence que si votre alimentation est suffisamment riche en fruits et légumes, auxquels s’ajoutent les noix, vous devriez considérer seulement les oméga-3 et la vitamine D. Une multivitamine ne peut pas faire de tort, mais elle n’est peut-être pas nécessaire.

Il faut savoir ici que le professeur Longo parle beaucoup dans son livre de réduction de l’apport calorique, de jeûne et de jeûne intermittent. Il est bien sûr encore plus important de considérer un supplément de vitamines et minéraux, si on fait des périodes de restriction calorique, afin de s’assurer de ne pas manquer d’éléments essentiels.

N’hésitez pas à consulter une nutritionniste et à en parler à votre médecin et sachez que ces périodes de restriction calorique ne sont pas recommandées pour tout le monde. Par exemple, la liste n’est pas exhaustive, il est conseillé d’avoir un avis médical si vous avez plus de 70 ans, une maladie chronique, des problèmes de gestion du glucose, des médicaments pour la pression artérielle ou un surpoids important.

Conclusion de cette première partie

Étant donné la grande quantité d’information, nous avons décidé de séparer le tout en deux articles. Dans l’article 2, je passerai en revue les 5 autres recommandations du professeur Longo et continuerai à vous donner mes commentaires sur ses recommandations visant à développer une alimentation axée sur la longévité en santé.

 

 

Autres lectures proposées :

 

 

References:

  • Bergeron et Pouliot, 2011. La carence en vitamine B12 — sous-estimée et sous-diagnostiquée. Le Médecin du Québec, Volume 46, Numéro 2, 2011.
  • International Agency for Research on Cancer. 2015. Volume 114 : Consumption of red meat and processed meat. IARC Working Group. Lyon ; 6–13 September, 2015. IARC Monogr Eval Carcinog Risks Hum (in press). https://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(15)00444-1/fulltext
  • Kolber et Houle, 2014. Oral vitamin B12 — a cost-effective alternative. Vol 60 : february • février 2014 | Canadian Family Physician • Le Médecin de famille canadien.
  • Kraus et al, 2019. 2 years of calorie restriction and cardiometabolic risk (CALERIE): exploratory outcomes of a multicentre, phase 2, randomised controlled. The Lancet Diabetes & Endocrinology. Volume 7, ISSUE 9, P673-683, September 01, 2019.
  • Meier T. et al. 2019. Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 51 countries in the WHO European Region from 1990 to 2016: a systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. European Journal of Epidemiology (2019).
  • Moore E, Mander A, Ames D, Carne R, Sanders K, Watters D. 2012. Cognitive impairment and vitamin B12: a review. Int Psychogeriatr. 2012 Apr;24(4):541-56. Review.
  • Valter Longo, 2016 (en français 2018). Le Régime de Longévité. Editions Actes Sud Format : 336 pages.
  • Willcox et al, 2007. Caloric Restriction, the Traditional Okinawan Diet, and Healthy Aging: The Diet of the World’s Longest-Lived People and Its Potential Impact on …. Ann. N.Y. Acad. Sci. 1114: 434–455 (2007).

Est-ce un poisson d’avril ou une simple coïncidence? Et non! Détrompez-vous! Nous avons convenu de vous proposer un plat de poisson en ce mois d’avril. Alors, il est intéressant de mentionner que le premier avril dernier, j’ai célébré mon 34e anniversaire; je suis un vrai poisson d’avril 😉. Il me fait donc plaisir de partager avec vous ma recette de poisson préférée. Un plat ultra vitaminé; notre recette pesco-végétarienne comprend du riz brun complet, du poisson, des oignons frits ainsi que des noix (cajou, aveline, noix de Grenoble, arachide, pistache ou autre).

Cette recette vous fera bénéficier des grains entiers (vitamines du groupe B), de la quercétine, du zinc, du sélénium, de la vitamine D et des omégas. Avec une telle richesse en nutriments, c’est tout à fait ce qu’il nous faut pour maintenir notre immunité à flot. En lien avec la longévité, il est important de souligner que ce type de plat fait partie de la diète méditerranéenne; le mode alimentaire ayant le plus de support scientifique pour son impact sur la longévité en santé.

Cette recette n’a pas une très grande mention historique; quoique depuis plusieurs années, ce riz composé (pilaf) ait été un repas de subsistance pour les pêcheurs libanais.

De nos jours, ce succulent plat est très populaire dans plusieurs foyers moyen-orientaux. Il y a plusieurs versions, de leur pays respectif, utilisant les poissons saisonniers, noix et épices accessibles. Plusieurs pays arabes, tout comme le Liban, se trouvent en bordure de la mer Méditerranée, puis vivent beaucoup de la pêche. Je dois vous avouer qu’il faut être d’origine libanaise ou encore un épicurien comme moi pour réussir à cuisiner ce mets. N’ayez aucune crainte, car j’ai pris soin de simplifier la recette pour vous. De plus, j’ai pensé à vous suggérer d’autres protéines que le poisson pour convenir à différents régimes alimentaires. En tant que cuisinier, je suis bien heureux de vous faire voyager en saveur pour une énième fois. Bon appétit à tous!

 

Ingrédients:

Choix de protéines suggérées:

-4 à 6 filets épais de poisson blanc (morue, aiglefin, barramundi, bar, turbot ou flétan)

ou

– 1 bloc de tofu ferme détaillé en tranches épaisses avec une conserve de pois chiches bien rincés et égouttés

ou

– 4 à 6 poitrines ou hauts de cuisse de poulet désossés coupés en cubes moyens

Épices:

-1 bâton de cannelle

-2 clous de girofle

– 1 à 3 cosses de cardamome verte (facultatives)

– Piment de la Jamaïque moulu

-cannelle moulue

-muscade moulue

-curcuma moulu

-sel et poivre blanc ou noir au goût

Autres ingrédients:

-2 tasses de riz brun à grains longs (Uncle Ben’s ou autre)

-3 3/4 à 4 tasses de fumet de poisson ou de bouillon de poulet

– Jus de citron fraîchement pressé (environ 2 à 3 citrons)

-4 à 5 oignons jaunes taillés en fines tranches

-1 tasse de noix mixtes non salées (cajou, aveline, arachide, pistache, noix de Grenoble)

-Huile d’olive

-Beurre

-Persil, menthe pour décorer (facultatives)

 

Étapes:

  1. Tout d’abord, il vous faudra choisir la protéine que vous aimeriez utiliser, car la période pour mariner chacune d’entre elles varie. Dans un petit contenant de plastique, mettez à quantités égales du piment de la Jamaïque, de la cannelle, de la muscade et du curcuma. Refermez le couvercle, puis brassez-les vigoureusement. Vous venez donc de préparer un mélange d’épices orientales simplifié que vous utiliserez tout au long de la recette. Profitez-en pour presser vos citrons, car ils vous seront bientôt utiles.

    • Si vous choisissez le poisson, il sera bien important de le mariner pas plus d’une heure sinon ce dernier pourrait se désagréger, voire se désintégrer! Pour mariner votre poisson, dans un plat de verre ou un sac refermable, mettez de l’huile d’olive, du jus de citron, du sel, du poivre et votre mélange oriental (environ 1/2 cuillère à thé). Puis, marinez au frais pas plus d’une heure (minimum 30 minutes). Donc lorsque vous commencerez à faire cuire votre riz; mettez-le à macérer.
    • Si vous choisissez le tofu avec les pois chiches; vous n’avez pas à vous soucier du temps de macération, or plus ils marineront, meilleurs ils seront. N’oubliez pas de bien rincer vos pois chiches avant l’opération. Vous utiliserez cependant une marinade dans le même esprit que celle du poisson; de l’huile d’olive, le jus de citron, le sel, le poivre, les épices orientales (environ 1/2 cuillerée à table). N.B. Si vous avez la chance de faire mariner la veille votre tofu, c’est fort recommandé, je vous assure!
    • Si vous choisissez le poulet, qui est à mon avis la meilleure substitution au poisson dû aux saveurs libanaises, vous pourrez mariner ce dernier de 1 à 4 heures sans aucun souci. Donc, dans un grand sac refermable, déposer votre poulet, l’huile d’olive, le jus de citron, le sel, le poivre, vos épices arabes avec un peu de yogourt nature, si vous en avez. Le yogourt nature apporte une touche de magie à la marinade, mais ce dernier est facultatif.
  2. Coupez les oignons en fines tranches, puis sortez-vous un poêlon dans lequel vous y ferez dorer vos noix avant de cuire les oignons. Dans votre poêlon, à sec, faites-y dorer les noix à feu moyen jusqu’à ce qu’elles soient légèrement torréfiées, puis réserver. Par la suite, dans un peu de beurre et huile d’olive, toujours à feu moyen, jetez les oignons et les laisser caraméliser sans trop les remuer. Cela peut prendre jusqu’à une bonne dizaine de minutes voire une quinzaine parfois. Une fois cuits, laissez-les dans le poêlon, ils resteront chauds un certain temps, c’est ainsi que nous pourrons les réchauffer plus tard sans qu’ils deviennent trop pâteux.

  3. Vers la fin de la cuisson des oignons, sortez-vous un chaudron dans lequel vous pourrez y cuire deux tasses de riz. Prenez note que le riz cuit sera doublé, voire triplé dans certains cas. Dans la casserole, mettez le riz brun, le bouillon ou fumet de poisson, le bâton de cannelle, les deux clous de girofle, les cosses de cardamome (si utilisées), du sel et du poivre au goût. Le riz brun peut prendre de trente à quarante minutes à cuire en général, tout dépendamment de la sorte. Par l’entremise, vous pourrez commencer à faire cuire vos protéines à la mi-cuisson du riz, dans un autre poêlon, afin que tout soit le plus chaud possible pour l’assemblage du Sayadieh (riz libanais).

  4. Voilà maintenant que tous les éléments de votre recette sont fin prêts. Veuillez ciseler un quart de botte de menthe et persil si vous le désirez; ce sera en guise de décoration. Cette touche décorative est recommandée, mais facultative. Elles permettront de trancher les couleurs terreuses du plat. Réchauffez les oignons à feu doux, seulement si vous jugez qu’ils sont complètement refroidis. Pendant ce temps, sortez-vous un plateau de service de forme ovale assez grand pour la présentation.
  5. Dans votre plat de présentation oblong, comme indiqué dans l’étape précédente, vous y dresserez vos aliments dans l’ordre qui suivra. En premier lieu, vous déposerez une généreuse couche de riz au fond du plat. Deuxièmement, vous poserez délicatement votre ou vos protéines cuites dans le milieu du riz. Troisièmement, assurez-vous que vos oignons ne sont pas trop cuits, puis disposez-les joliment sur la ou les protéines. Finalement, parsemez le tout de vos noix soigneusement sélectionnées, ainsi que de menthe et de persil frais ciselé.

Pour vous gâter un peu, un bon verre de vin blanc fruité, mais pas trop, avec quelques baklavas en desserts seront le parfait complément à cette œuvre d’art. Excellente dégustation à vous tous!

 

 

Références:

  • Chatzianagnostou K, Del Turco S, Pingitore A, Sabatino L, Vassalle C. The Mediterranean Lifestyle as a Non-Pharmacological and Natural Antioxidant for Healthy Aging. Antioxidants (Basel). 2015 Nov 12;4(4):719-36. doi: 10.3390/antiox4040719.
  • Román GC, Jackson RE, Gadhia R, Román AN, Reis J. Mediterranean diet: The role of long-chain ω-3 fatty acids in fish; polyphenols in fruits, vegetables, cereals, coffee, tea, cacao and wine; probiotics and vitamins in prevention of stroke, age-related cognitive decline, and Alzheimer disease. Rev Neurol (Paris). 2019 Dec;175(10):724-741.

Est-ce un poisson d’avril ou une simple coïncidence? Et non! Détrompez-vous! Nous avons convenu de vous proposer un plat de poisson en ce mois d’avril. Alors, il est intéressant de mentionner que le premier avril dernier, j’ai célébré mon 34e anniversaire; je suis un vrai poisson d’avril 😉. Il me fait donc plaisir de partager avec vous ma recette de poisson préférée. Un plat ultra vitaminé; notre recette pesco-végétarienne comprend du riz brun complet, du poisson, des oignons frits ainsi que des noix (cajou, aveline, noix de Grenoble, arachide, pistache ou autre).

Cette recette vous fera bénéficier des grains entiers (vitamines du groupe B), de la quercétine, du zinc, du sélénium, de la vitamine D et des omégas. Avec une telle richesse en nutriments, c’est tout à fait ce qu’il nous faut pour maintenir notre immunité à flot. En lien avec la longévité, il est important de souligner que ce type de plat fait partie de la diète méditerranéenne; le mode alimentaire ayant le plus de support scientifique pour son impact sur la longévité en santé.

Cette recette n’a pas une très grande mention historique; quoique depuis plusieurs années, ce riz composé (pilaf) ait été un repas de subsistance pour les pêcheurs libanais.

De nos jours, ce succulent plat est très populaire dans plusieurs foyers moyen-orientaux. Il y a plusieurs versions, de leur pays respectif, utilisant les poissons saisonniers, noix et épices accessibles. Plusieurs pays arabes, tout comme le Liban, se trouvent en bordure de la mer Méditerranée, puis vivent beaucoup de la pêche. Je dois vous avouer qu’il faut être d’origine libanaise ou encore un épicurien comme moi pour réussir à cuisiner ce mets. N’ayez aucune crainte, car j’ai pris soin de simplifier la recette pour vous. De plus, j’ai pensé à vous suggérer d’autres protéines que le poisson pour convenir à différents régimes alimentaires. En tant que cuisinier, je suis bien heureux de vous faire voyager en saveur pour une énième fois. Bon appétit à tous!

 

Ingrédients:

Choix de protéines suggérées:

-4 à 6 filets épais de poisson blanc (morue, aiglefin, barramundi, bar, turbot ou flétan)

ou

– 1 bloc de tofu ferme détaillé en tranches épaisses avec une conserve de pois chiches bien rincés et égouttés

ou

– 4 à 6 poitrines ou hauts de cuisse de poulet désossés coupés en cubes moyens

Épices:

-1 bâton de cannelle

-2 clous de girofle

– 1 à 3 cosses de cardamome verte (facultatives)

– Piment de la Jamaïque moulu

-cannelle moulue

-muscade moulue

-curcuma moulu

-sel et poivre blanc ou noir au goût

Autres ingrédients:

-2 tasses de riz brun à grains longs (Uncle Ben’s ou autre)

-3 3/4 à 4 tasses de fumet de poisson ou de bouillon de poulet

– Jus de citron fraîchement pressé (environ 2 à 3 citrons)

-4 à 5 oignons jaunes taillés en fines tranches

-1 tasse de noix mixtes non salées (cajou, aveline, arachide, pistache, noix de Grenoble)

-Huile d’olive

-Beurre

-Persil, menthe pour décorer (facultatives)

 

Étapes:

  1. Tout d’abord, il vous faudra choisir la protéine que vous aimeriez utiliser, car la période pour mariner chacune d’entre elles varie. Dans un petit contenant de plastique, mettez à quantités égales du piment de la Jamaïque, de la cannelle, de la muscade et du curcuma. Refermez le couvercle, puis brassez-les vigoureusement. Vous venez donc de préparer un mélange d’épices orientales simplifié que vous utiliserez tout au long de la recette. Profitez-en pour presser vos citrons, car ils vous seront bientôt utiles.

    • Si vous choisissez le poisson, il sera bien important de le mariner pas plus d’une heure sinon ce dernier pourrait se désagréger, voire se désintégrer! Pour mariner votre poisson, dans un plat de verre ou un sac refermable, mettez de l’huile d’olive, du jus de citron, du sel, du poivre et votre mélange oriental (environ 1/2 cuillère à thé). Puis, marinez au frais pas plus d’une heure (minimum 30 minutes). Donc lorsque vous commencerez à faire cuire votre riz; mettez-le à macérer.
    • Si vous choisissez le tofu avec les pois chiches; vous n’avez pas à vous soucier du temps de macération, or plus ils marineront, meilleurs ils seront. N’oubliez pas de bien rincer vos pois chiches avant l’opération. Vous utiliserez cependant une marinade dans le même esprit que celle du poisson; de l’huile d’olive, le jus de citron, le sel, le poivre, les épices orientales (environ 1/2 cuillerée à table). N.B. Si vous avez la chance de faire mariner la veille votre tofu, c’est fort recommandé, je vous assure!
    • Si vous choisissez le poulet, qui est à mon avis la meilleure substitution au poisson dû aux saveurs libanaises, vous pourrez mariner ce dernier de 1 à 4 heures sans aucun souci. Donc, dans un grand sac refermable, déposer votre poulet, l’huile d’olive, le jus de citron, le sel, le poivre, vos épices arabes avec un peu de yogourt nature, si vous en avez. Le yogourt nature apporte une touche de magie à la marinade, mais ce dernier est facultatif.
  2. Coupez les oignons en fines tranches, puis sortez-vous un poêlon dans lequel vous y ferez dorer vos noix avant de cuire les oignons. Dans votre poêlon, à sec, faites-y dorer les noix à feu moyen jusqu’à ce qu’elles soient légèrement torréfiées, puis réserver. Par la suite, dans un peu de beurre et huile d’olive, toujours à feu moyen, jetez les oignons et les laisser caraméliser sans trop les remuer. Cela peut prendre jusqu’à une bonne dizaine de minutes voire une quinzaine parfois. Une fois cuits, laissez-les dans le poêlon, ils resteront chauds un certain temps, c’est ainsi que nous pourrons les réchauffer plus tard sans qu’ils deviennent trop pâteux.

  3. Vers la fin de la cuisson des oignons, sortez-vous un chaudron dans lequel vous pourrez y cuire deux tasses de riz. Prenez note que le riz cuit sera doublé, voire triplé dans certains cas. Dans la casserole, mettez le riz brun, le bouillon ou fumet de poisson, le bâton de cannelle, les deux clous de girofle, les cosses de cardamome (si utilisées), du sel et du poivre au goût. Le riz brun peut prendre de trente à quarante minutes à cuire en général, tout dépendamment de la sorte. Par l’entremise, vous pourrez commencer à faire cuire vos protéines à la mi-cuisson du riz, dans un autre poêlon, afin que tout soit le plus chaud possible pour l’assemblage du Sayadieh (riz libanais).

  4. Voilà maintenant que tous les éléments de votre recette sont fin prêts. Veuillez ciseler un quart de botte de menthe et persil si vous le désirez; ce sera en guise de décoration. Cette touche décorative est recommandée, mais facultative. Elles permettront de trancher les couleurs terreuses du plat. Réchauffez les oignons à feu doux, seulement si vous jugez qu’ils sont complètement refroidis. Pendant ce temps, sortez-vous un plateau de service de forme ovale assez grand pour la présentation.
  5. Dans votre plat de présentation oblong, comme indiqué dans l’étape précédente, vous y dresserez vos aliments dans l’ordre qui suivra. En premier lieu, vous déposerez une généreuse couche de riz au fond du plat. Deuxièmement, vous poserez délicatement votre ou vos protéines cuites dans le milieu du riz. Troisièmement, assurez-vous que vos oignons ne sont pas trop cuits, puis disposez-les joliment sur la ou les protéines. Finalement, parsemez le tout de vos noix soigneusement sélectionnées, ainsi que de menthe et de persil frais ciselé.

Pour vous gâter un peu, un bon verre de vin blanc fruité, mais pas trop, avec quelques baklavas en desserts seront le parfait complément à cette œuvre d’art. Excellente dégustation à vous tous!

 

 

Références:

  • Chatzianagnostou K, Del Turco S, Pingitore A, Sabatino L, Vassalle C. The Mediterranean Lifestyle as a Non-Pharmacological and Natural Antioxidant for Healthy Aging. Antioxidants (Basel). 2015 Nov 12;4(4):719-36. doi: 10.3390/antiox4040719.
  • Román GC, Jackson RE, Gadhia R, Román AN, Reis J. Mediterranean diet: The role of long-chain ω-3 fatty acids in fish; polyphenols in fruits, vegetables, cereals, coffee, tea, cacao and wine; probiotics and vitamins in prevention of stroke, age-related cognitive decline, and Alzheimer disease. Rev Neurol (Paris). 2019 Dec;175(10):724-741.

La grande majorité des recherches sur le vieillissement visent à comprendre ce qui se passe en vieillissant, à constater les dommages, à identifier les origines des changements; habituellement dans le but de mieux les comprendre ou de développer des traitements. Ce n’est que tout récemment que les recherches sur la prévention du vieillissement ont débuté. La raison est simple : jusqu’à tout récemment, au début des années 2000, le vieillissement était considéré comme une accumulation d’usure, principalement causé par l’oxydation. Nous parlions alors:

  • de l’importance de la longueur des télomères,
  • du vieillissement causé par la sénescence cellulaire,
  • des dommages à l’ADN,
  • du dysfonctionnement des mitochondries,
  • du remodelage épigénétique,
  • des dommages aux protéines,
  • de l’épuisement des cellules souches,
  • des problèmes de détection de l’apport énergétique ou
  • des problèmes de communication entre les cellules.

Il était considéré à l’époque que ces indicateurs causaient, du moins en partie, le vieillissement. Dans mon premier livre (Vivre jeune plus longtemps, 2016), j’explique qu’il y avait plus de 300 théories qui tentaient d’expliquer le vieillissement biologique. Même après avoir observé que les niveaux d’oxydation n’étaient pas directement corrélés à la vitesse du vieillissement ou à la longévité, il aura fallu plus de 10 ans, pour qu’en 2013, une nouvelle théorie soit défendue par les scientifiques du domaine, donnant raison à un chercheur ayant émis cette hypothèse en 1957 (George C. Williams, 1926 – 2010 : la pléiotropie antagoniste, 1957). Elle a ensuite été rebaptisée par un grand chercheur américain (Mikhail V. Blagosklonny) : la théorie de l’hyperfonction. Nous y reviendrons dans un prochain article. Parlons plutôt de la recherche.

La génétique

Il va de soi qu’une des premières stratégies de recherche a été de considérer la génétique dans le but d’y découvrir des possibilités d’intervention. Les premières découvertes importantes qui ont donné beaucoup d’espoir dans la génétique ont été réalisées à partir de vers microscopiques. Dans les années 80: une seule mutation, le gène Age-1 de C. elegans, a permis d’augmenter de 40 à 65% sa longévité. Il s’agissait de la première démonstration avec un organisme complet que la génétique régule, du moins en partie, la longévité.

Une autre découverte importante fut réalisée, vingt ans plus tard en 2007. Cette fois-ci, une seule mutation permit d’augmenter de 10 fois la durée de vie de C. elegans.

Le vieillissement relié à la génétique fut alors vu comme quelque chose d’encodé que nous pourrions comprendre et modifier. Nous pourrions peut-être agir sur quelques gènes et vivre dix fois plus longtemps ? Pour ces vers microscopiques, qui ne comptent qu’environ 1000 cellules (le corps humain en compte environ 100 000 milliards), nous savons maintenant qu’il y aurait 550 gènes qui modulent la longévité et que possiblement la moitié des 20 000 gènes seraient aussi impliqués. Aussi, plus l’organisme étudié est complexe, plus l’impact des modifications génétiques est réduit. Par exemple, les travaux sur les souris n’ont pas permis de reproduire une longévité 10 fois supérieure, mais d’environ une fois. La raison qui explique ce phénomène est que plus l’organisme est complexe, plus il existe un grand nombre de mécanismes de régulation pour un même processus, ce qui réduit l’impact des modifications génétiques spécifiques.

Un autre exemple de ce phénomène est l’action de la restriction calorique. La restriction calorique demeure l’approche la mieux documentée pour l’augmentation de la longévité chez tous les organismes vivants. L’impact chez la levure (organismes unicellulaires eucaryotes; cellules similaires aux nôtres) est une longévité supérieure de 150 à 200%. Chez le nématode, il s’agit d’un impact de 50 à 150%. Pour la mouche, et la souris, respectivement de 100% et 30 à 50%. Pour les primates, tel que l’homme, l’impact serait aux environs de 15 à 23%. Donc, plus l’organisme est complexe, plus l’effet diminue. De plus, il est important de rappeler que la restriction calorique agit sur une multitude de gènes. Une approche visant un gène spécifique a donc très peu de chance de donner des résultats significatifs.

Les dix dernières années de recherche nous ont démontré que la génétique ne compte que pour 15 à 25% de la longévité humaine. Le 75 à 85% qui reste repose sur nos habitudes de vie. L’épigénétique étant bien sûr reliée à l’expression de gènes ayant des effets positifs ou négatifs sur nos chances de maladies.

La correction des dysfonctions

En vieillissant, un grand nombre de dysfonctions cellulaires viennent troubler le fonctionnement des tissus et ainsi causer les maladies associées au vieillissement. Plusieurs approches de recherche ont porté sur la correction de ces dysfonctions en espérant soit rétablir un état plus jeune, soit arrêter le processus du vieillissement, ou encore, trouver des façons de guérir des pathologies. Ces approches sont plutôt risquées puisque l’on découvre souvent que ce que l’on considère des dysfonctions a aussi des rôles biologiques précis.

Prenons le cas des télomères, ces séquences répétitives qui protègent l’extrémité de nos chromosomes. Ils rapetissent à chaque division cellulaire et causent la mort de la cellule lorsqu’ils sont trop courts. On pensait avoir découvert la fontaine de jouvence avec les télomères en croyant que si on les rallongeait continuellement, les cellules seraient éternelles. Il est vrai qu’il est possible de les rallonger pour ainsi prolonger la durée de vie des cellules.

Les télomères sont des indicateurs de la durée de vie utile des cellules en fonction de l’état de santé de la personne. Une personne plus en santé possède des télomères plus longs parce que ses cellules sont plus en santé et peuvent être utilisées plus longtemps. Si l’on rallonge volontairement les télomères d’une personne qui n’est pas en santé, ces cellules risquent d’être utilisées plus longtemps que ce qu’elles peuvent supporter. Des cellules trop vieilles qui n’auraient pas été remplacées à temps risqueraient de se dérégler et de causer des cancers. Ainsi, une approche visant à augmenter la durée de vie des cellules pourrait augmenter les risques de cancer.

D’un autre côté, des découvertes récentes (2016) ont porté sur l’élimination des cellules désuètes, les cellules dites sénescentes. Un des problèmes du vieillissement est l’accumulation de cellules désuètes, dysfonctionnelles, qui auraient dû être replacées, mais qui sont maintenant enfermées dans un état dysfonctionnel perpétuel que l’on appelle la sénescence cellulaire. L’élimination de ces cellules sénescentes a permis de conserver les organes plus jeunes, plus longtemps, et de prolonger la longévité de 30% chez la souris. Ces souris sont demeurées plus en santé, plus longtemps.

Un groupe de recherche américain, installé en Californie, fait la promotion d’un programme de recherche visant à corriger 7 dysfonctions spécifiques reliées au vieillissement dans le but de freiner/arrêter le processus. Ce groupe dirigé par Aubrey de Grey se nomme SENS pour « Strategies for Engineered Negligible Senescence ». Personnellement je n’y crois pas, pour une raison fondamentale : il sera plus productif d’agir sur les mécanismes de base du vieillissement (prévention) que d’essayer d’effacer des problèmes une fois qu’ils sont implantés. Ces dysfonctions ont des causes métaboliques et nous savons maintenant qu’il est possible d’agir sur les mécanismes du vieillissement afin de prévenir l’apparition de ces dysfonctions et d’améliorer le vieillissement en santé. Il est donc possible d’agir en amont sur le vieillissement, au lieu de viser à corriger ses conséquences.

Traiter ce qui n’est pas une maladie

Un des freins au développement des approches préventives sur le vieillissement est la structure de nos systèmes de santé. Nous vendons des « traitements », applicables lorsque le « diagnostic » a établi qu’il y a lieu de traiter. La FDA (Food and Drug Administration) aux États-Unis a déjà statué que le vieillissement n’est pas une maladie et donc qu’il ne peut y avoir de diagnostic et de traitement. Il y a tout de même beaucoup de recherche en cours qui sont financés par des gens très fortunés désireux de bien vieillir, voir même, de stopper le vieillissement. Des centaines de millions sont actuellement investis dans la recherche sur le vieillissement par différents milliardaires tels que les fondateurs de Google, qui ont investi dans Calico.

Un autre frein important sera la réalisation des études cliniques. L’utilisation des marqueurs du vieillissement sera discutable et une étude portant sur la longévité humaine devra possiblement durée au moins 25 ans pour être significative. Une équipe de chercheur a quand même statué récemment que ce type d’étude est réalisable et que les marqueurs à utiliser sont suffisamment bien documentés pour être valables.

La grande majorité des scientifiques des gérosciences s’entendent pour dire que la recherche sur le vieillissement permettra de concentrer les maladies associées au vieillissement durant une période plus courte en fin de vie. Cela permettra de prolonger la période active, en santé, durant laquelle nous conservons l’autonomie et les capacités nécessaires pour profiter de la vie. Il n’est donc pas question d’être « vieux et malade plus longtemps ».

Être vieux et malade plus longtemps ?

Les modulateurs du vieillissement primaire, les agents gérosuppresseurs, que nous sommes en train de découvrir, devraient augmenter nos chances de vieillir comme les gens des populations centenaires. Il faut savoir que la période de maladie chronique chez les centenaires est d’environ 6 à 10 % de leur espérance de vie contre environ 19% pour la population nord-américaine. Donc, les centenaires, en plus de vivre plus longtemps, connaissent une période beaucoup plus courte au cours de laquelle ils sont affectés par des maladies associées au vieillissement. Une étude récente auprès de 3000 personnes le confirme et dans certains cas, la période de maladie se limite à quelques mois ou quelques semaines chez les centenaires.

Au plaisir de vous accompagner à vivre jeune plus longtemps.

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références :

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La grande majorité des recherches sur le vieillissement visent à comprendre ce qui se passe en vieillissant, à constater les dommages, à identifier les origines des changements; habituellement dans le but de mieux les comprendre ou de développer des traitements. Ce n’est que tout récemment que les recherches sur la prévention du vieillissement ont débuté. La raison est simple : jusqu’à tout récemment, au début des années 2000, le vieillissement était considéré comme une accumulation d’usure, principalement causé par l’oxydation. Nous parlions alors:

  • de l’importance de la longueur des télomères,
  • du vieillissement causé par la sénescence cellulaire,
  • des dommages à l’ADN,
  • du dysfonctionnement des mitochondries,
  • du remodelage épigénétique,
  • des dommages aux protéines,
  • de l’épuisement des cellules souches,
  • des problèmes de détection de l’apport énergétique ou
  • des problèmes de communication entre les cellules.

Il était considéré à l’époque que ces indicateurs causaient, du moins en partie, le vieillissement. Dans mon premier livre (Vivre jeune plus longtemps, 2016), j’explique qu’il y avait plus de 300 théories qui tentaient d’expliquer le vieillissement biologique. Même après avoir observé que les niveaux d’oxydation n’étaient pas directement corrélés à la vitesse du vieillissement ou à la longévité, il aura fallu plus de 10 ans, pour qu’en 2013, une nouvelle théorie soit défendue par les scientifiques du domaine, donnant raison à un chercheur ayant émis cette hypothèse en 1957 (George C. Williams, 1926 – 2010 : la pléiotropie antagoniste, 1957). Elle a ensuite été rebaptisée par un grand chercheur américain (Mikhail V. Blagosklonny) : la théorie de l’hyperfonction. Nous y reviendrons dans un prochain article. Parlons plutôt de la recherche.

La génétique

Il va de soi qu’une des premières stratégies de recherche a été de considérer la génétique dans le but d’y découvrir des possibilités d’intervention. Les premières découvertes importantes qui ont donné beaucoup d’espoir dans la génétique ont été réalisées à partir de vers microscopiques. Dans les années 80: une seule mutation, le gène Age-1 de C. elegans, a permis d’augmenter de 40 à 65% sa longévité. Il s’agissait de la première démonstration avec un organisme complet que la génétique régule, du moins en partie, la longévité.

Une autre découverte importante fut réalisée, vingt ans plus tard en 2007. Cette fois-ci, une seule mutation permit d’augmenter de 10 fois la durée de vie de C. elegans.

Le vieillissement relié à la génétique fut alors vu comme quelque chose d’encodé que nous pourrions comprendre et modifier. Nous pourrions peut-être agir sur quelques gènes et vivre dix fois plus longtemps ? Pour ces vers microscopiques, qui ne comptent qu’environ 1000 cellules (le corps humain en compte environ 100 000 milliards), nous savons maintenant qu’il y aurait 550 gènes qui modulent la longévité et que possiblement la moitié des 20 000 gènes seraient aussi impliqués. Aussi, plus l’organisme étudié est complexe, plus l’impact des modifications génétiques est réduit. Par exemple, les travaux sur les souris n’ont pas permis de reproduire une longévité 10 fois supérieure, mais d’environ une fois. La raison qui explique ce phénomène est que plus l’organisme est complexe, plus il existe un grand nombre de mécanismes de régulation pour un même processus, ce qui réduit l’impact des modifications génétiques spécifiques.

Un autre exemple de ce phénomène est l’action de la restriction calorique. La restriction calorique demeure l’approche la mieux documentée pour l’augmentation de la longévité chez tous les organismes vivants. L’impact chez la levure (organismes unicellulaires eucaryotes; cellules similaires aux nôtres) est une longévité supérieure de 150 à 200%. Chez le nématode, il s’agit d’un impact de 50 à 150%. Pour la mouche, et la souris, respectivement de 100% et 30 à 50%. Pour les primates, tel que l’homme, l’impact serait aux environs de 15 à 23%. Donc, plus l’organisme est complexe, plus l’effet diminue. De plus, il est important de rappeler que la restriction calorique agit sur une multitude de gènes. Une approche visant un gène spécifique a donc très peu de chance de donner des résultats significatifs.

Les dix dernières années de recherche nous ont démontré que la génétique ne compte que pour 15 à 25% de la longévité humaine. Le 75 à 85% qui reste repose sur nos habitudes de vie. L’épigénétique étant bien sûr reliée à l’expression de gènes ayant des effets positifs ou négatifs sur nos chances de maladies.

La correction des dysfonctions

En vieillissant, un grand nombre de dysfonctions cellulaires viennent troubler le fonctionnement des tissus et ainsi causer les maladies associées au vieillissement. Plusieurs approches de recherche ont porté sur la correction de ces dysfonctions en espérant soit rétablir un état plus jeune, soit arrêter le processus du vieillissement, ou encore, trouver des façons de guérir des pathologies. Ces approches sont plutôt risquées puisque l’on découvre souvent que ce que l’on considère des dysfonctions a aussi des rôles biologiques précis.

Prenons le cas des télomères, ces séquences répétitives qui protègent l’extrémité de nos chromosomes. Ils rapetissent à chaque division cellulaire et causent la mort de la cellule lorsqu’ils sont trop courts. On pensait avoir découvert la fontaine de jouvence avec les télomères en croyant que si on les rallongeait continuellement, les cellules seraient éternelles. Il est vrai qu’il est possible de les rallonger pour ainsi prolonger la durée de vie des cellules.

Les télomères sont des indicateurs de la durée de vie utile des cellules en fonction de l’état de santé de la personne. Une personne plus en santé possède des télomères plus longs parce que ses cellules sont plus en santé et peuvent être utilisées plus longtemps. Si l’on rallonge volontairement les télomères d’une personne qui n’est pas en santé, ces cellules risquent d’être utilisées plus longtemps que ce qu’elles peuvent supporter. Des cellules trop vieilles qui n’auraient pas été remplacées à temps risqueraient de se dérégler et de causer des cancers. Ainsi, une approche visant à augmenter la durée de vie des cellules pourrait augmenter les risques de cancer.

D’un autre côté, des découvertes récentes (2016) ont porté sur l’élimination des cellules désuètes, les cellules dites sénescentes. Un des problèmes du vieillissement est l’accumulation de cellules désuètes, dysfonctionnelles, qui auraient dû être replacées, mais qui sont maintenant enfermées dans un état dysfonctionnel perpétuel que l’on appelle la sénescence cellulaire. L’élimination de ces cellules sénescentes a permis de conserver les organes plus jeunes, plus longtemps, et de prolonger la longévité de 30% chez la souris. Ces souris sont demeurées plus en santé, plus longtemps.

Un groupe de recherche américain, installé en Californie, fait la promotion d’un programme de recherche visant à corriger 7 dysfonctions spécifiques reliées au vieillissement dans le but de freiner/arrêter le processus. Ce groupe dirigé par Aubrey de Grey se nomme SENS pour « Strategies for Engineered Negligible Senescence ». Personnellement je n’y crois pas, pour une raison fondamentale : il sera plus productif d’agir sur les mécanismes de base du vieillissement (prévention) que d’essayer d’effacer des problèmes une fois qu’ils sont implantés. Ces dysfonctions ont des causes métaboliques et nous savons maintenant qu’il est possible d’agir sur les mécanismes du vieillissement afin de prévenir l’apparition de ces dysfonctions et d’améliorer le vieillissement en santé. Il est donc possible d’agir en amont sur le vieillissement, au lieu de viser à corriger ses conséquences.

Traiter ce qui n’est pas une maladie

Un des freins au développement des approches préventives sur le vieillissement est la structure de nos systèmes de santé. Nous vendons des « traitements », applicables lorsque le « diagnostic » a établi qu’il y a lieu de traiter. La FDA (Food and Drug Administration) aux États-Unis a déjà statué que le vieillissement n’est pas une maladie et donc qu’il ne peut y avoir de diagnostic et de traitement. Il y a tout de même beaucoup de recherche en cours qui sont financés par des gens très fortunés désireux de bien vieillir, voir même, de stopper le vieillissement. Des centaines de millions sont actuellement investis dans la recherche sur le vieillissement par différents milliardaires tels que les fondateurs de Google, qui ont investi dans Calico.

Un autre frein important sera la réalisation des études cliniques. L’utilisation des marqueurs du vieillissement sera discutable et une étude portant sur la longévité humaine devra possiblement durée au moins 25 ans pour être significative. Une équipe de chercheur a quand même statué récemment que ce type d’étude est réalisable et que les marqueurs à utiliser sont suffisamment bien documentés pour être valables.

La grande majorité des scientifiques des gérosciences s’entendent pour dire que la recherche sur le vieillissement permettra de concentrer les maladies associées au vieillissement durant une période plus courte en fin de vie. Cela permettra de prolonger la période active, en santé, durant laquelle nous conservons l’autonomie et les capacités nécessaires pour profiter de la vie. Il n’est donc pas question d’être « vieux et malade plus longtemps ».

Être vieux et malade plus longtemps ?

Les modulateurs du vieillissement primaire, les agents gérosuppresseurs, que nous sommes en train de découvrir, devraient augmenter nos chances de vieillir comme les gens des populations centenaires. Il faut savoir que la période de maladie chronique chez les centenaires est d’environ 6 à 10 % de leur espérance de vie contre environ 19% pour la population nord-américaine. Donc, les centenaires, en plus de vivre plus longtemps, connaissent une période beaucoup plus courte au cours de laquelle ils sont affectés par des maladies associées au vieillissement. Une étude récente auprès de 3000 personnes le confirme et dans certains cas, la période de maladie se limite à quelques mois ou quelques semaines chez les centenaires.

Au plaisir de vous accompagner à vivre jeune plus longtemps.

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références :

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La saison hivernale augmente de façon exponentielle les consultations auprès des gens qui se sentent déprimés, sans énergie ou qui ont la larme à l’œil. Dans la littérature, on note que la dépression saisonnière toucherait environ 10% des gens [1]. Suite à une consultation auprès de leurs médecins, mes clients arrivent généralement en thérapie avec une prescription d’antidépresseur et une prescription pour un traitement psychologique, deux traitements qui semblent permettre un rétablissement partiel [2]. La limite de ces interventions nous a amené à nous questionner davantage sur les raisons de la dépression saisonnière.

Après 10 ans de clinique, je considère maintenant le traitement de la dépression saisonnière avec une approche holistique, c’est-à-dire globale. L’hiver amène l’humain à cesser plusieurs comportements qui sont cruciaux pour notre survie physique et psychologique. D’un point de vue évolutif, nous n’avions pas l’habitude de conserver le même rythme l’hiver. Nos ancêtres étaient paralysés par le froid et les tempêtes. Donc forcés à une certaine forme de ralentissement, ce qui permettait au corps de se reposer, de passer du temps en proximité avec les membres de la famille et d’une certaine façon, de conserver ses énergies pour affronter la saison froide.

Je me permets donc de normaliser la dépression saisonnière d’intensité légère: la majorité des gens qui habitent les pays nordiques en ressentent les effets. Sur l’énergie entre autres. L’humeur peut être plus morose et le lever matinal très pénible en raison de la noirceur qui est plus présente.

Comprendre les cycles et la manière dont fonctionne notre corps nous permet plus facilement d’en contrôler les effets indésirables. Les gens qui souffrent de dépression saisonnière d’intensité sévère souffrent de ce que j’appelle un état de déséquilibre: ils sont carencés. Carencés en lumière et en air frais, en vitamines et minéraux, en relations interpersonnelles harmonieuses, en activités valorisantes. Ces carences amènent sans surprise une humeur déprimée, un état léthargique qui s’accompagnent d’une baisse de la libido et de l’énergie globale ainsi qu’une perte d’intérêt dans les activités.

Je catégorise les éléments qui sont susceptibles d’affecter l’humeur ou qui contribuent au maintien de l’humeur déprimée lors de la saison froide de la manière suivante:

Facteurs biologiques (perturbations du système hormonal et endocrinien) :

  1. Réduction de l’absorption de vitamine D en raison de l’absence de lumière [3]
  2. Insomnie ou hypersomnie = problème de régulation de la mélatonine
  3. Perte d’énergie = adaptation du corps face au changement climatique = réduction de l’énergie disponible pour effectuer nos activités
  4. Fatigue, baisse de vitalité et de libido = moins d’accès aux aliments vitaminés de saison, carence potentielle en vitamines et minéraux, baisse de la testostérone.

Facteurs psychologiques :

  1. Perceptions négatives de la dépression ou du manque d’énergie
  2. Perception que la dépression est une maladie plutôt qu’un symptôme
  3. Perception du manque de contrôle sur son retour à l’équilibre

Facteurs sociaux et comportementaux :

  1. Isolement et retrait social
  2. Inertie
  3. Réduction de l’activité physique = baisse de la sérotonine (5-HT) et de l’endorphine, deux hormones essentielles à notre équilibre psychique et physique [4]

Il est important de noter que dans la plupart des cas, le simple fait de modifier ses habitudes de vie aura un impact positif sur l’humeur. Voici ONZE conseils qui vous aideront à réduire les effets de la dépression saisonnière (à appliquer chaque jour) :

  1. ACCEPTEZ que le corps déprime légèrement pendant l’hiver. Il s’agit d’un mode de défense qui nous pousse au repos quand le climat est dur. Nous sommes plus fatigués par le manque de lumière et le corps nécessite une dépense d’énergie plus élevée pour demeurer en équilibre face au froid.
  2. MODIFIEZ vos activités en conséquence de cette baisse d’énergie, allégez votre horaire.
  3. DEMANDEZ un bilan de routine, tests sanguins et hormonaux à votre médecin généraliste;
  4. MANGEZ sainement et priorisez les aliments qui augmentent la sécrétion de 5-HT (telles que les protéines animales de bonne qualité, le matin);
  5. ÉVITEZ les substances qui sont des dépresseurs du système nerveux central (telles que l’alcool et la marijuana);
  6. FAITES de l’activité physique chaque jour, cela augmente la sécrétion d’endorphine et de la sérotonine et favorise le bien-être (commencez par 15 minutes de marche si vous ne faites aucun sport);
  7. EXPOSEZ-vous à la lumière du jour, même en hiver! (cette exposition est primordiale pour éviter une carence en vitamine D);
  8. ASSUREZ-vous d’investir davantage dans votre sommeil, surtout l’hiver;
  9. PLANIFIEZ des activités hivernales avec vos proches et vos enfants. Avoir des objectifs valorisants préalablement établis augmentent le plaisir et la motivation.
  10. ÉVITEZ l’inertie et réduisez votre temps passé devant les écrans. Surtout le soir avant le coucher (nous aborderons ce sujet dans une autre publication)
  1. SOYEZ patient et modifiez votre perception de la situation : acceptez que les symptômes qui vous font souffrir sont temporaires et s’estompent généralement avec la venue du beau temps.

________________________________________________________________

1https://www.nimh.nih.gov/health/topics/seasonal-affective-disorder/index.shtml

2 www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26560172

3 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3004726/

4https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12200204

La saison hivernale augmente de façon exponentielle les consultations auprès des gens qui se sentent déprimés, sans énergie ou qui ont la larme à l’œil. Dans la littérature, on note que la dépression saisonnière toucherait environ 10% des gens [1]. Suite à une consultation auprès de leurs médecins, mes clients arrivent généralement en thérapie avec une prescription d’antidépresseur et une prescription pour un traitement psychologique, deux traitements qui semblent permettre un rétablissement partiel [2]. La limite de ces interventions nous a amené à nous questionner davantage sur les raisons de la dépression saisonnière.

Après 10 ans de clinique, je considère maintenant le traitement de la dépression saisonnière avec une approche holistique, c’est-à-dire globale. L’hiver amène l’humain à cesser plusieurs comportements qui sont cruciaux pour notre survie physique et psychologique. D’un point de vue évolutif, nous n’avions pas l’habitude de conserver le même rythme l’hiver. Nos ancêtres étaient paralysés par le froid et les tempêtes. Donc forcés à une certaine forme de ralentissement, ce qui permettait au corps de se reposer, de passer du temps en proximité avec les membres de la famille et d’une certaine façon, de conserver ses énergies pour affronter la saison froide.

Je me permets donc de normaliser la dépression saisonnière d’intensité légère: la majorité des gens qui habitent les pays nordiques en ressentent les effets. Sur l’énergie entre autres. L’humeur peut être plus morose et le lever matinal très pénible en raison de la noirceur qui est plus présente.

Comprendre les cycles et la manière dont fonctionne notre corps nous permet plus facilement d’en contrôler les effets indésirables. Les gens qui souffrent de dépression saisonnière d’intensité sévère souffrent de ce que j’appelle un état de déséquilibre: ils sont carencés. Carencés en lumière et en air frais, en vitamines et minéraux, en relations interpersonnelles harmonieuses, en activités valorisantes. Ces carences amènent sans surprise une humeur déprimée, un état léthargique qui s’accompagnent d’une baisse de la libido et de l’énergie globale ainsi qu’une perte d’intérêt dans les activités.

Je catégorise les éléments qui sont susceptibles d’affecter l’humeur ou qui contribuent au maintien de l’humeur déprimée lors de la saison froide de la manière suivante:

Facteurs biologiques (perturbations du système hormonal et endocrinien) :

  1. Réduction de l’absorption de vitamine D en raison de l’absence de lumière [3]
  2. Insomnie ou hypersomnie = problème de régulation de la mélatonine
  3. Perte d’énergie = adaptation du corps face au changement climatique = réduction de l’énergie disponible pour effectuer nos activités
  4. Fatigue, baisse de vitalité et de libido = moins d’accès aux aliments vitaminés de saison, carence potentielle en vitamines et minéraux, baisse de la testostérone.

Facteurs psychologiques :

  1. Perceptions négatives de la dépression ou du manque d’énergie
  2. Perception que la dépression est une maladie plutôt qu’un symptôme
  3. Perception du manque de contrôle sur son retour à l’équilibre

Facteurs sociaux et comportementaux :

  1. Isolement et retrait social
  2. Inertie
  3. Réduction de l’activité physique = baisse de la sérotonine (5-HT) et de l’endorphine, deux hormones essentielles à notre équilibre psychique et physique [4]

Il est important de noter que dans la plupart des cas, le simple fait de modifier ses habitudes de vie aura un impact positif sur l’humeur. Voici ONZE conseils qui vous aideront à réduire les effets de la dépression saisonnière (à appliquer chaque jour) :

  1. ACCEPTEZ que le corps déprime légèrement pendant l’hiver. Il s’agit d’un mode de défense qui nous pousse au repos quand le climat est dur. Nous sommes plus fatigués par le manque de lumière et le corps nécessite une dépense d’énergie plus élevée pour demeurer en équilibre face au froid.
  2. MODIFIEZ vos activités en conséquence de cette baisse d’énergie, allégez votre horaire.
  3. DEMANDEZ un bilan de routine, tests sanguins et hormonaux à votre médecin généraliste;
  4. MANGEZ sainement et priorisez les aliments qui augmentent la sécrétion de 5-HT (telles que les protéines animales de bonne qualité, le matin);
  5. ÉVITEZ les substances qui sont des dépresseurs du système nerveux central (telles que l’alcool et la marijuana);
  6. FAITES de l’activité physique chaque jour, cela augmente la sécrétion d’endorphine et de la sérotonine et favorise le bien-être (commencez par 15 minutes de marche si vous ne faites aucun sport);
  7. EXPOSEZ-vous à la lumière du jour, même en hiver! (cette exposition est primordiale pour éviter une carence en vitamine D);
  8. ASSUREZ-vous d’investir davantage dans votre sommeil, surtout l’hiver;
  9. PLANIFIEZ des activités hivernales avec vos proches et vos enfants. Avoir des objectifs valorisants préalablement établis augmentent le plaisir et la motivation.
  10. ÉVITEZ l’inertie et réduisez votre temps passé devant les écrans. Surtout le soir avant le coucher (nous aborderons ce sujet dans une autre publication)
  1. SOYEZ patient et modifiez votre perception de la situation : acceptez que les symptômes qui vous font souffrir sont temporaires et s’estompent généralement avec la venue du beau temps.

________________________________________________________________

1https://www.nimh.nih.gov/health/topics/seasonal-affective-disorder/index.shtml

2 www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26560172

3 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3004726/

4https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12200204

Julie Goulet est mère de trois adolescents, épouse, naturopathe fonctionnelle, docteure en nutrition, certifiée CFMP (Functional Medicine University), conférencière, proche aidante, aimante de la nature et fascinée par les plantes médicinales. Elle est passionnée par la science et la santé, mais avant tout elle veut permettre aux gens d’optimiser leur santé en reprenant le contrôle de leur vie et de leur vitalité.

Julie a toujours été fascinée par l’être humain et a toujours eu une vision globale de la personne. Elle cherche sans cesse à comprendre comment mieux appliquer ses connaissances afin d’aider les gens. C’est cette volonté de comprendre qui l’a poussée à chercher un moyen qui pourrait aider, ses enfants et elle-même, à retrouver un meilleur état de santé. Elle s’est donc ouverte à des approches alternatives et s’est mise à rechercher dans la littérature scientifique les différentes options qui s’offraient à elle. C’est alors qu’elle découvre comment la naturopathie et la nutrition fonctionnelle pouvaient répondre à ses questions et permettre à sa famille de retrouver l’équilibre et le contrôle de leurs vies. Ses enfants ont fait d’elle une nouvelle personne et une thérapeute plus accomplie. Après avoir œuvré en recherche pendant 15 ans, elle a décidé de retourner à la pratique clinique, mais cette fois-ci en naturopathie fonctionnelle afin d’aider les gens à retrouver un meilleur état de santé. Elle a donc étudié l’herboristerie et la médecine fonctionnelle pour approfondir davantage ses connaissances. C’est maintenant par la naturopathie fonctionnelle qu’elle unit ses plus grandes passions et ses connaissances afin d’aider les gens à retrouver leur équilibre à différents moments de leur vie. Elle a vraiment un talent pour vulgariser ses connaissances afin que chaque individu puisse avoir des changements durables sur sa santé.

Tout comme son mentor Sachin Patel, elle est convaincue que le médecin du futur sera le patient. Elle s’est engagée à aider les autres à élever leur conscience face à leur santé, à activer leur guérisseur intérieur et à optimiser leur santé en profondeur grâce à l’utilisation de la nutrition, des habitudes de vie comme l’activité physique, le sommeil, la respiration et l’utilisation de super aliments comme les champignons médicinaux.

Elle souhaite contribuer à transformer le paradigme de la santé et elle consacre maintenant sa carrière à l’amélioration de l’approche en santé intégrative pour la population et les professionnels de la santé de sa communauté.

Vous serez fasciné par la passion et la joie de vivre qui habite Julie!

Julie Goulet est mère de trois adolescents, épouse, naturopathe fonctionnelle, docteure en nutrition, certifiée CFMP (Functional Medicine University), conférencière, proche aidante, aimante de la nature et fascinée par les plantes médicinales. Elle est passionnée par la science et la santé, mais avant tout elle veut permettre aux gens d’optimiser leur santé en reprenant le contrôle de leur vie et de leur vitalité.

Julie a toujours été fascinée par l’être humain et a toujours eu une vision globale de la personne. Elle cherche sans cesse à comprendre comment mieux appliquer ses connaissances afin d’aider les gens. C’est cette volonté de comprendre qui l’a poussée à chercher un moyen qui pourrait aider, ses enfants et elle-même, à retrouver un meilleur état de santé. Elle s’est donc ouverte à des approches alternatives et s’est mise à rechercher dans la littérature scientifique les différentes options qui s’offraient à elle. C’est alors qu’elle découvre comment la naturopathie et la nutrition fonctionnelle pouvaient répondre à ses questions et permettre à sa famille de retrouver l’équilibre et le contrôle de leurs vies. Ses enfants ont fait d’elle une nouvelle personne et une thérapeute plus accomplie. Après avoir œuvré en recherche pendant 15 ans, elle a décidé de retourner à la pratique clinique, mais cette fois-ci en naturopathie fonctionnelle afin d’aider les gens à retrouver un meilleur état de santé. Elle a donc étudié l’herboristerie et la médecine fonctionnelle pour approfondir davantage ses connaissances. C’est maintenant par la naturopathie fonctionnelle qu’elle unit ses plus grandes passions et ses connaissances afin d’aider les gens à retrouver leur équilibre à différents moments de leur vie. Elle a vraiment un talent pour vulgariser ses connaissances afin que chaque individu puisse avoir des changements durables sur sa santé.

Tout comme son mentor Sachin Patel, elle est convaincue que le médecin du futur sera le patient. Elle s’est engagée à aider les autres à élever leur conscience face à leur santé, à activer leur guérisseur intérieur et à optimiser leur santé en profondeur grâce à l’utilisation de la nutrition, des habitudes de vie comme l’activité physique, le sommeil, la respiration et l’utilisation de super aliments comme les champignons médicinaux.

Elle souhaite contribuer à transformer le paradigme de la santé et elle consacre maintenant sa carrière à l’amélioration de l’approche en santé intégrative pour la population et les professionnels de la santé de sa communauté.

Vous serez fasciné par la passion et la joie de vivre qui habite Julie!

Saviez-vous qu’il existe une plante médicinale spécifiquement utilisée depuis des centaines d’années pour aider à combattre la fatigue reliée au stress ? La rhodiole (rhodiola rosea) est une plante reconnue pour accroître la performance physique, les capacités de concentration, la vigueur intellectuelle et soulager les sensations de faiblesse (fatigue). Il s’agit d’une plante que l’on retrouve entre autres dans des régions très froides et jusqu’à 3000 mètres d’altitude. Présente dans les pays du nord de l’Europe comme la Sibérie, l’Islande, la Scandinavie, elle y est pour un usage traditionnel que les Suédois relient à la force légendaire des Vikings.

Les extraits de qualité de cette plante auraient à la fois des effets bénéfiques sur l’état d’esprit (la déprime et/ou la concentration) et le métabolisme énergétique. Il s’agit donc d’une solution naturelle efficace contre les problèmes de fatigue reliés au stress. Déjà en 2011, une revue systématique des études cliniques réalisées relevait 11 études de qualité modérée à élevée. Cette revue systématique, considérant toute l’information scientifique de qualité publiée, concluait sur la base des données probantes à son efficacité pour :

(1) la performance physique,

(2) la performance mentale et

(3) l’amélioration de certains états d’esprit (principalement la dépression légère à modérée).

Depuis, d’autres études scientifiques ont été réalisées pour mieux comprendre les bénéfices des extraits de qualité de la rhodiole et approfondir les applications comme antidépresseurs légers. En effet, les extraits de la rhodiole, utilisés au bon dosage, réduisent les symptômes dépressifs de façon moins prononcée que les antidépresseurs chimiques, mais avec très peu d’effets secondaires. Par exemple, l’étude de Maho et ses collaborateurs (2015) a comparé l’effet d’un extrait de qualité de la rhodiole à un antidépresseur couramment utilisé : la sertraline. Ce médicament appartient à la classe des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS). Il est utilisé principalement pour le traitement de la dépression, du trouble panique et du trouble obsessionnel compulsif (TOC). Cette étude comparative, contre placébo, a démontré un effet légèrement moins important de la rhodiole vs le médicament, mais avec moins de 50% des effets secondaires rapportés (30% des participants ayant rapporté un effet secondaire pour la rhodiole vs 63% pour le médicament). Il s’agit donc d’un exemple d’un produit naturel un peu moins efficace, mais avec beaucoup moins d’effets secondaires.

Santé Canada

Pour ce qui est de VitoliMD Énergie, il contient un extrait de grande qualité de la rhodiole, standardisé et plus concentré que ce que l’on retrouve habituellement sur le marché. La rhodiole y est accompagnée de magnésium, de vitamine B6 et du Complexe ProvitolMD exclusif (polyphénols d’olives issus d’une technologie brevetée).

Voici les allégations santé (5) approuvées par Santé Canada pour VitoliMD Énergie :

  1. Aide temporairement à soulager les symptômes de stress tels que la fatigue intellectuelle et la sensation de faiblesse.
  2. Aide au maintien des fonctions cognitives telles que la concentration et la vigueur intellectuelle.
  3. Aide au bon fonctionnement des muscles.
  4. Aide à prévenir une carence en vitamine B6.
  5. Fournit des antioxydants.

N.B. Contre-indiqué pour les diagnostics de troubles bipolaires.

Fatigue reliée au stress

La fatigue reliée au stress peut se traduire par de l’anxiété, de la nervosité, une baisse du désir sexuel, de la difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions, des maux de tête, des pertes de mémoire ou de la dépression. Habituellement, une seule capsule par jour de VitoliMD Énergie suffit pour se sentir mieux, mais il est possible d’en prendre 2. Dès les premiers jours, un effet bénéfique peut être ressenti et les bienfaits s’amélioreront avec un usage prolongé.

Des témoignages de partout au Québec

Voici quelques témoignages de personnes nous ayant écrit pour nous remercier. Nous leur avons demandé l’autorisation d’utiliser leur témoignage tout en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes.

  • Je ne croyais pas à ça, car j’avais essayé beaucoup de choses avant et ça ne marchait pas. Je me suis acheté VitoliMD Énergie et je suis plus en forme. Merci beaucoup ça me donne beaucoup d’énergie. Je revis maintenant grâce à Vitoli. Encore merci. Sylvie Beauchamp, 57 ans, Chandler en Gaspésie
  • Toujours fatiguée, autant du côté intellectuel que physique, j’ai décidé d’utiliser le produit Énergie. Quelle différence! Même après de grosses journées de travail, j’ai encore l’énergie pour faire une séance d’entraînement d’une heure avec mon conjoint, ce que je ne pouvais faire avant. En plus, je n’ai plus besoin d’autant d’heures​ de sommeil pour pouvoir fonctionner le lendemain. Je recommande ce produit à 100%. Véronique Mongeon, 39 ans, Gatineau.
  • Mon fils m’a fait connaître les produits Vitoli et je suis très contente. Les capsules de VitoliMD Énergie sont super. J’ai beaucoup plus d’énergie et je peux faire l’entretien de mon appartement beaucoup plus facilement tout en étant moins fatigué. Je l’apprécie beaucoup, merci encore. Gisèle Gauthier, 85 ans, Laval.
  • Je prends VitoliMD Énergie depuis quelques semaines. Tout de suite après une semaine, je me suis sentie plus énergisée et moins stressée. Jamais je n’aurais pensé avoir de tels résultats! Merci à Vitoli! Chantale Larouche, 51 ans, Côte-Nord.
  • Depuis déjà plusieurs années, je manque beaucoup d’énergie. La vie au quotidien me demande beaucoup d’efforts, que ce soit pour une activité avec mes enfants ou une sortie entre amis(es). Ça semble irréaliste, mais je devais tout planifier et je faisais une sieste avant chaque activité! J’ai parlé avec divers médecins qui soupçonnent de l’apnée du sommeil et je dois passer des tests, mais en attendant je dois fonctionner et c’est lourd pour mon entourage! En novembre dernier ma mère m’a parlé de Vitoli. Je n’y croyais pas une seule minute, car j’ai essayé d’autres produits naturels (pour l’énergie), sans résultats. J’ai pris VitoliMD Énergie, à raison de deux par jour. J’ai vu des résultats après environ 1 semaine : j’avais plus d’énergie, je ne ressentais plus le besoin de tout prévoir et de faire des siestes avant d’organiser une sortie. J’ai cessé d’en prendre parce que le point de vente de ma région était loin, et je me suis remise à manquer d’énergie…mon quotidien revenait! Un peu septique encore une fois, je suis retourné chercher le produit et j’ai vraiment réalisé que le VitoliMD Énergie était la raison de mon surplus d’énergie! Maintenant, je prends 1 à 2 capsules par jour de VitoliMD Énergie, en fonction de ma journée…en attendant mes tests pour l’apnée. Merci Vitoli! Vicky Deschamps, 38 ans, Pointe-aux-Trembles.
  • Je suis tellement stressée et anxieuse que je n’arrive à dormir que 3 à 4 heures par nuit. Mon « hamster de cerveau » tourne sans arrêt. À un moment donné, ça ne fonctionnait plus. J’avais de la difficulté à faire mes journées et n’arrivais pas à remonter la pente. Depuis que Valérie, ma pharmacienne chez Familiprix, m’a conseillé de prendre VitoliMD Énergie, tout a changé! J’arrive à faire mes journées et je « pète le feu » comme on dirait. Ça ne fait même pas deux bouteilles que je prends et déjà je me sens tellement mieux! Je sais que je dois régler mes problèmes de stress et d’anxiété quand même, mais au moins, je réussis à passer au travers grâce à Vitoli! Johanne Marquis, 53 ans, Saint-Félix-de-Valois.

 

Autres lectures suggérées:

 

 

Références:

  • Amsterdam JD, Panossian AG. 2016. Rhodiola rosea L. as a putative botanical antidepressant. 2016;23(7):770–783.
  • Hung SK, Perry R, Ernst E. 2011. The effectiveness and efficacy of Rhodiola rosea L.: a systematic review of randomized clinical trials. 2011;18(4):235–244.
  • Ishaque S, Shamseer L, Bukutu C, Vohra S. 2012. Rhodiola rosea for physical and mental fatigue: a systematic review. BMC Complement Altern Med. 2012;12:70. Published 2012 May 29.
  • Limanaqi F, Biagioni F, Busceti CL, Polzella M, Fabrizi C, Fornai F. 2020. Potential Antidepressant Effects of Scutellaria baicalensis, Hericium erinaceus and Rhodiola rosea. Antioxidants (Basel). 2020;9(3):E234. Published 2020 Mar 12.
  • Mao JJ, Xie SX, Zee J, Soeller I, Li QS, Rockwell K, Amsterdam JD. Rhodiola rosea versus sertraline for major depressive disorder: A randomized placebo-controlled trial. 2015 Mar 15;22(3):394-9.
  • Panossian et al, 2010. Rosenroot (Rhodiola rosea): traditional use, chemical composition, pharmacology and clinical efficacy. 2010 Jun;17(7):481-93.
  • Sarris et al, 2011. Herbal medicine for depression, anxiety and insomnia: a review of psychopharmacology and clinical evidence. Eur Neuropsychopharmacol. 2011 Dec;21(12):841-60.
  • Xin et al, 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. 2015 Feb 9;5:8337.

Saviez-vous qu’il existe une plante médicinale spécifiquement utilisée depuis des centaines d’années pour aider à combattre la fatigue reliée au stress ? La rhodiole (rhodiola rosea) est une plante reconnue pour accroître la performance physique, les capacités de concentration, la vigueur intellectuelle et soulager les sensations de faiblesse (fatigue). Il s’agit d’une plante que l’on retrouve entre autres dans des régions très froides et jusqu’à 3000 mètres d’altitude. Présente dans les pays du nord de l’Europe comme la Sibérie, l’Islande, la Scandinavie, elle y est pour un usage traditionnel que les Suédois relient à la force légendaire des Vikings.

Les extraits de qualité de cette plante auraient à la fois des effets bénéfiques sur l’état d’esprit (la déprime et/ou la concentration) et le métabolisme énergétique. Il s’agit donc d’une solution naturelle efficace contre les problèmes de fatigue reliés au stress. Déjà en 2011, une revue systématique des études cliniques réalisées relevait 11 études de qualité modérée à élevée. Cette revue systématique, considérant toute l’information scientifique de qualité publiée, concluait sur la base des données probantes à son efficacité pour :

(1) la performance physique,

(2) la performance mentale et

(3) l’amélioration de certains états d’esprit (principalement la dépression légère à modérée).

Depuis, d’autres études scientifiques ont été réalisées pour mieux comprendre les bénéfices des extraits de qualité de la rhodiole et approfondir les applications comme antidépresseurs légers. En effet, les extraits de la rhodiole, utilisés au bon dosage, réduisent les symptômes dépressifs de façon moins prononcée que les antidépresseurs chimiques, mais avec très peu d’effets secondaires. Par exemple, l’étude de Maho et ses collaborateurs (2015) a comparé l’effet d’un extrait de qualité de la rhodiole à un antidépresseur couramment utilisé : la sertraline. Ce médicament appartient à la classe des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS). Il est utilisé principalement pour le traitement de la dépression, du trouble panique et du trouble obsessionnel compulsif (TOC). Cette étude comparative, contre placébo, a démontré un effet légèrement moins important de la rhodiole vs le médicament, mais avec moins de 50% des effets secondaires rapportés (30% des participants ayant rapporté un effet secondaire pour la rhodiole vs 63% pour le médicament). Il s’agit donc d’un exemple d’un produit naturel un peu moins efficace, mais avec beaucoup moins d’effets secondaires.

Santé Canada

Pour ce qui est de VitoliMD Énergie, il contient un extrait de grande qualité de la rhodiole, standardisé et plus concentré que ce que l’on retrouve habituellement sur le marché. La rhodiole y est accompagnée de magnésium, de vitamine B6 et du Complexe ProvitolMD exclusif (polyphénols d’olives issus d’une technologie brevetée).

Voici les allégations santé (5) approuvées par Santé Canada pour VitoliMD Énergie :

  1. Aide temporairement à soulager les symptômes de stress tels que la fatigue intellectuelle et la sensation de faiblesse.
  2. Aide au maintien des fonctions cognitives telles que la concentration et la vigueur intellectuelle.
  3. Aide au bon fonctionnement des muscles.
  4. Aide à prévenir une carence en vitamine B6.
  5. Fournit des antioxydants.

N.B. Contre-indiqué pour les diagnostics de troubles bipolaires.

Fatigue reliée au stress

La fatigue reliée au stress peut se traduire par de l’anxiété, de la nervosité, une baisse du désir sexuel, de la difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions, des maux de tête, des pertes de mémoire ou de la dépression. Habituellement, une seule capsule par jour de VitoliMD Énergie suffit pour se sentir mieux, mais il est possible d’en prendre 2. Dès les premiers jours, un effet bénéfique peut être ressenti et les bienfaits s’amélioreront avec un usage prolongé.

Des témoignages de partout au Québec

Voici quelques témoignages de personnes nous ayant écrit pour nous remercier. Nous leur avons demandé l’autorisation d’utiliser leur témoignage tout en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin de démontrer qu’il s’agit de vraies personnes.

  • Je ne croyais pas à ça, car j’avais essayé beaucoup de choses avant et ça ne marchait pas. Je me suis acheté VitoliMD Énergie et je suis plus en forme. Merci beaucoup ça me donne beaucoup d’énergie. Je revis maintenant grâce à Vitoli. Encore merci. Sylvie Beauchamp, 57 ans, Chandler en Gaspésie
  • Toujours fatiguée, autant du côté intellectuel que physique, j’ai décidé d’utiliser le produit Énergie. Quelle différence! Même après de grosses journées de travail, j’ai encore l’énergie pour faire une séance d’entraînement d’une heure avec mon conjoint, ce que je ne pouvais faire avant. En plus, je n’ai plus besoin d’autant d’heures​ de sommeil pour pouvoir fonctionner le lendemain. Je recommande ce produit à 100%. Véronique Mongeon, 39 ans, Gatineau.
  • Mon fils m’a fait connaître les produits Vitoli et je suis très contente. Les capsules de VitoliMD Énergie sont super. J’ai beaucoup plus d’énergie et je peux faire l’entretien de mon appartement beaucoup plus facilement tout en étant moins fatigué. Je l’apprécie beaucoup, merci encore. Gisèle Gauthier, 85 ans, Laval.
  • Je prends VitoliMD Énergie depuis quelques semaines. Tout de suite après une semaine, je me suis sentie plus énergisée et moins stressée. Jamais je n’aurais pensé avoir de tels résultats! Merci à Vitoli! Chantale Larouche, 51 ans, Côte-Nord.
  • Depuis déjà plusieurs années, je manque beaucoup d’énergie. La vie au quotidien me demande beaucoup d’efforts, que ce soit pour une activité avec mes enfants ou une sortie entre amis(es). Ça semble irréaliste, mais je devais tout planifier et je faisais une sieste avant chaque activité! J’ai parlé avec divers médecins qui soupçonnent de l’apnée du sommeil et je dois passer des tests, mais en attendant je dois fonctionner et c’est lourd pour mon entourage! En novembre dernier ma mère m’a parlé de Vitoli. Je n’y croyais pas une seule minute, car j’ai essayé d’autres produits naturels (pour l’énergie), sans résultats. J’ai pris VitoliMD Énergie, à raison de deux par jour. J’ai vu des résultats après environ 1 semaine : j’avais plus d’énergie, je ne ressentais plus le besoin de tout prévoir et de faire des siestes avant d’organiser une sortie. J’ai cessé d’en prendre parce que le point de vente de ma région était loin, et je me suis remise à manquer d’énergie…mon quotidien revenait! Un peu septique encore une fois, je suis retourné chercher le produit et j’ai vraiment réalisé que le VitoliMD Énergie était la raison de mon surplus d’énergie! Maintenant, je prends 1 à 2 capsules par jour de VitoliMD Énergie, en fonction de ma journée…en attendant mes tests pour l’apnée. Merci Vitoli! Vicky Deschamps, 38 ans, Pointe-aux-Trembles.
  • Je suis tellement stressée et anxieuse que je n’arrive à dormir que 3 à 4 heures par nuit. Mon « hamster de cerveau » tourne sans arrêt. À un moment donné, ça ne fonctionnait plus. J’avais de la difficulté à faire mes journées et n’arrivais pas à remonter la pente. Depuis que Valérie, ma pharmacienne chez Familiprix, m’a conseillé de prendre VitoliMD Énergie, tout a changé! J’arrive à faire mes journées et je « pète le feu » comme on dirait. Ça ne fait même pas deux bouteilles que je prends et déjà je me sens tellement mieux! Je sais que je dois régler mes problèmes de stress et d’anxiété quand même, mais au moins, je réussis à passer au travers grâce à Vitoli! Johanne Marquis, 53 ans, Saint-Félix-de-Valois.

 

Autres lectures suggérées:

 

 

Références:

  • Amsterdam JD, Panossian AG. 2016. Rhodiola rosea L. as a putative botanical antidepressant. 2016;23(7):770–783.
  • Hung SK, Perry R, Ernst E. 2011. The effectiveness and efficacy of Rhodiola rosea L.: a systematic review of randomized clinical trials. 2011;18(4):235–244.
  • Ishaque S, Shamseer L, Bukutu C, Vohra S. 2012. Rhodiola rosea for physical and mental fatigue: a systematic review. BMC Complement Altern Med. 2012;12:70. Published 2012 May 29.
  • Limanaqi F, Biagioni F, Busceti CL, Polzella M, Fabrizi C, Fornai F. 2020. Potential Antidepressant Effects of Scutellaria baicalensis, Hericium erinaceus and Rhodiola rosea. Antioxidants (Basel). 2020;9(3):E234. Published 2020 Mar 12.
  • Mao JJ, Xie SX, Zee J, Soeller I, Li QS, Rockwell K, Amsterdam JD. Rhodiola rosea versus sertraline for major depressive disorder: A randomized placebo-controlled trial. 2015 Mar 15;22(3):394-9.
  • Panossian et al, 2010. Rosenroot (Rhodiola rosea): traditional use, chemical composition, pharmacology and clinical efficacy. 2010 Jun;17(7):481-93.
  • Sarris et al, 2011. Herbal medicine for depression, anxiety and insomnia: a review of psychopharmacology and clinical evidence. Eur Neuropsychopharmacol. 2011 Dec;21(12):841-60.
  • Xin et al, 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. 2015 Feb 9;5:8337.

J’aimerais vous introduire à des travaux de recherche de pointe sur le vieillissement primaire, réalisés ici au Québec, en collaboration avec l’Université Concordia. Depuis 2013, nous identifions de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire, aussi appelés des mimétismes de la restriction calorique, ou encore, des agents gérosuppresseurs.  Je vous expliquerai ici les bases de ces recherches et d’autres articles suivront pour discuter des résultats de façon plus approfondie et/ou du rôle des habitudes de vie sur le vieillissement en santé.

La science de l’antivieillissement

La science des dernières années nous a appris que ce n’est pas l’oxydation systémique qui est responsable du vieillissement de nos cellules. Au contraire, certains organismes vivants ayant des niveaux d’oxydation systémique plus élevés que la normale vivent jusqu’à 10 fois plus longtemps que d’autres organismes similaires. Comment est-ce possible ? Pourquoi vieillit-on ? Nous tenterons de répondre à ces questions.

La science des 15 dernières années a fait un bond phénoménal dans ce domaine en remettant en cause un des plus importants paradigmes de la biologie : la cause même du vieillissement. Nous distinguons maintenant le vieillissement primaire du vieillissement secondaire. La poussée de nos cellules à vieillir correspond au vieillissement primaire et le vieillissement relié aux habitudes de vie, est définie comme le vieillissement secondaire. Il est maintenant évident que nous pouvons agir en prévention, pour mieux vieillir, en ralentissant les processus du vieillissement primaire et en augmentant la résistance de nos cellules. Cela permettra de réduire l’incidence de plusieurs maladies. Nos recherches avec l’Université Concordia ont permis des avancées importantes dans ce domaine.

Revenons en arrière pour mieux comprendre le futur

Il est intéressant de constater que c’est en 1935 que des observations scientifiques ont jeté les bases de ce qui allait nous permettre de connaître les véritables causes du vieillissement. Il s’agit d’observations scientifiques reliées à l’importance du contenu calorique des aliments versus leur apport nutritif (Clive McCay, 1935). Pourtant, 80 ans plus tard, les aliments riches en calories et peu nutritifs sont responsables des problèmes d’obésité de notre époque.

Clive M. McCay (1898-1967) est à l’origine de l’observation des effets de la restriction calorique. C’est cette observation qui a permis les avancées les plus importantes du XXe siècle en matière de compréhension des processus et des voies métaboliques associées au vieillissement. En réduisant l’apport en calories de 30 %, sans réduire l’apport en vitamines, minéraux et éléments essentiels, on peut augmenter de 30 à 50 % la durée de vie chez les rongeurs. Par la suite, ce phénomène fut démontré chez la levure, le nématode, la mouche à fruit, les poissons, les souris et récemment chez les macaques japonais. Des mécanismes de fonctionnement similaires sont présents chez tous les organismes vivants. Ces mécanismes furent donc conservés au cours de l’évolution.

Malheureusement, ces observations ont été mal interprétées durant 70 ans. L’explication était logique : une baisse de l’apport calorique cause une baisse du métabolisme basal ce qui réduit le niveau d’oxydation systémique et permet une meilleure longévité. La petite machine fonctionne moins rapidement et use donc moins rapidement. Ce n’est toutefois pas le cas. Les animaux en restriction calorique ont des niveaux d’oxydation systémique plus élevés que la normale et le jeûne cause une augmentation du métabolisme basal. Que se passe-t-il donc ?

La croissance et la poussée de l’organisme à vieillir

Les espèces qui vivent plus longtemps, comparativement aux animaux similaires, ont habituellement une résistance beaucoup plus élevée à l’oxydation cellulaire, mais aussi, des mécanismes de maintenance et de réparation qui demeurent actifs beaucoup plus longtemps. On parle ici de la réparation de l’ADN, des protéines endommagées, des processus de recyclage cellulaires (autophagie), etc. Si on ajoute à cela le maintien en bonne santé des mitochondries (nos usines énergétiques qui sont au cœur des processus de vieillissement et d’un grand nombre de maladies), on obtient un vieillissement en santé. C’est de cette façon, en augmentant notre résistance face au vieillissement et en gardant nos mitochondries en santé, qu’il sera possible de prévenir un grand nombre de maladies associées au vieillissement (de réduire leur incidence).

Il faut savoir que la vitesse du vieillissement est reliée principalement à deux processus pour lesquels nos cellules ont développé des détecteurs moléculaires :

  1. D’un côté ces détecteurs identifient si nous avons suffisamment d’énergie disponible dans notre alimentation pour se développer lorsque l’on est jeune et pour vieillir lorsque l’on est vieux. Ces détecteurs vont ajuster la vitesse de croissance et/ou la vitesse du vieillissement en fonction de notre apport en certains nutriments.
  2. De l’autre côté, certains mécanismes de maintenance et de réparation de nos cellules sont inductibles et les cellules animales réagissent aux molécules produites par les végétaux pour des mécanismes similaires.

Ainsi, il est possible d’identifier des molécules qui soit réduisent la poussée de l’organisme à vieillir, soit augmentent les capacités de résistance de nos cellules. Nous avons développé une approche performante qui nous permet d’identifier les meilleures molécules naturelles qui agissent sur ces détecteurs cellulaires du vieillissement.

Des découvertes québécoises importantes

La plateforme de recherche utilise les levures afin d’identifier et de comprendre comment ces composés naturels ralentissent le vieillissement et rendent les cellules plus résistantes aux stress physiques. Il s’agit d’un modèle de recherche reconnu mondialement depuis plus de 10 ans. C’est entre autres à ce modèle que l’on doit la découverte des mécanismes d’actions du resvératrol au début des années 2000.

Nous avons déjà 8 articles scientifiques de publiés dans la revue ayant le plus haut classement en recherche fondamentale sur le vieillissement primaire. Plus d’un demi-million dépensé.  Nos travaux présentent les meilleurs résultats obtenus jusqu’à maintenant et les molécules utilisées sont issues d’extraits de plantes.

Les résultats publiés récemment ont été obtenus à partir d’extraits spécifiques déjà connus pour différents bénéfices santé. Avec l’équipe du professeur Titorenko à l’Université Concordia, nous avons identifié les nouvelles molécules antivieillissement à partir d’extraits (PE pour ‘’plant extract’’) qui sont numérotés PE26 (Serenoa repens), PE39 (Hypericum perforatum), PE42 (Ilex paraguariensis), PE47 (Ocimum tenuiflorum), PE59 (Solidago virgaurea), PE64 (Citrus sinensis), PE68 (Humulus lupulus), PE69 (Vitis vinifera), PE72 (Andrographis paniculata), PE75 (Hydrastis canadensis), PE77 Trigonella foenumgraecum), PE78 (Berberis vulgaris), PE79 (Crataegus monogyna), PE81 (Taraxacum erythrospermum) et PE83 (Ilex paraguariensis). Dans la grande majorité des cas, l’activité biologique n’est pas reliée aux molécules habituellement responsables des bénéfices santé de ces extraits de plante.

Les résultats obtenus portent sur la longévité moyenne et sur la longévité maximale. Ils incluent aussi des analyses sur l’activité métabolique des mitochondries, sur l’oxydation des lipides membranaires ainsi que sur l’oxydation des protéines, de l’ADN des mitochondries et de l’ADN du noyau cellulaire. Ces extraits antivieillissements, aussi appelés géroprotecteurs ou mimétismes de la restriction calorique, augmentent la résistance des cellules au stress oxydatif et à la température. L’amélioration du fonctionnement cellulaire réduit les dommages subis par les cellules tout en augmentant leur résistance face aux situations difficiles. Étant donné qu’il est possible d’agir sur deux types de mécanismes (vieillissement primaire et mécanismes de maintenance), nous avons aussi identifié des effets synergiques très importants. L’impact maximal observé jusqu’à maintenant est 7 fois plus important que celui du resvératrol seul (plus de 700% plus élevé).

Les résultats de ces recherches ont démontré clairement que les effets bénéfiques observés sur la longévité sont reliés au ralentissement du vieillissement des cellules et à l’amélioration des processus de maintenance. Ces quinze nouveaux groupes de molécules s’ajoutent aux 6 déjà découverts pour former une banque de 21 nouveaux modulateurs du vieillissement. Nous avons déposé deux nouvelles familles de brevet portant sur ces découvertes. Plus de 30 brevets d’invention devraient être développés à partir de ces recherches sur le ralentissement du vieillissement et les premières applications sont dans le domaine des produits naturels.

L’ultime médecine préventive

« L’ultime médecine préventive » c’est le titre d’un article scientifique qui fut publié dans la prestigieuse revue Science en décembre 2015 par un grand chercheur américain Matt Kaeberlein. Il s’agit de réduire l’incidence des maladies associées au vieillissement, toutes ensemble en un seul coup pour permettre aux gens de vieillir en santé. Les molécules que nous avons découvertes sont de nouveaux espoirs pour permettre d’y arriver.

Ces molécules naturelles pourraient aider à prévenir l’ensemble des maladies associées au vieillissement, non pas une à la fois, mais toutes en même temps. Il est donc question de réduire l’incidence d’affections courantes comme l’arthrose, le diabète, le cancer, les maladies du cœur, le Parkinson ou l’Alzheimer.

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références :

  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4)
  • Costantini et al, 2017. The Greenland shark: A new challenge for the oxidative stress theory of ageing? Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol. 2017 Jan;203:227-232.
  • Dakik P, Rodriguez MEL, Junio JAB, et al. Discovery of fifteen new geroprotective plant extracts and identification of cellular processes they affect to prolong the chronological lifespan of budding yeast. Oncotarget. 2020;11(23):2182-2203. Published 2020 Jun 9. doi:10.18632/oncotarget.27615
  • Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD. 2018. Vivre jeune DEUX fois plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 270 pages.
  • Kaeberlein M, Rabinovitch PS, Martin GM. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science. 2015;350(6265):1191-1193. doi:10.1126/science.aad3267
  • McCay, C. et al, 1935. The Effect of Retarded Growth Upon the Length of Life Span and Upon the Ultimate Body Size: One Figure. The Journal of Nutrition, Volume 10, Issue 1, July 1935, Pages 63–79, https://doi.org/10.1093/jn/10.1.63
  • Mikhail V. Blagosklonny, 2013. Big mice die young but large animals live longer. AGING, Avril 2013, Vol. 5 No 4.

J’aimerais vous introduire à des travaux de recherche de pointe sur le vieillissement primaire, réalisés ici au Québec, en collaboration avec l’Université Concordia. Depuis 2013, nous identifions de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire, aussi appelés des mimétismes de la restriction calorique, ou encore, des agents gérosuppresseurs.  Je vous expliquerai ici les bases de ces recherches et d’autres articles suivront pour discuter des résultats de façon plus approfondie et/ou du rôle des habitudes de vie sur le vieillissement en santé.

La science de l’antivieillissement

La science des dernières années nous a appris que ce n’est pas l’oxydation systémique qui est responsable du vieillissement de nos cellules. Au contraire, certains organismes vivants ayant des niveaux d’oxydation systémique plus élevés que la normale vivent jusqu’à 10 fois plus longtemps que d’autres organismes similaires. Comment est-ce possible ? Pourquoi vieillit-on ? Nous tenterons de répondre à ces questions.

La science des 15 dernières années a fait un bond phénoménal dans ce domaine en remettant en cause un des plus importants paradigmes de la biologie : la cause même du vieillissement. Nous distinguons maintenant le vieillissement primaire du vieillissement secondaire. La poussée de nos cellules à vieillir correspond au vieillissement primaire et le vieillissement relié aux habitudes de vie, est définie comme le vieillissement secondaire. Il est maintenant évident que nous pouvons agir en prévention, pour mieux vieillir, en ralentissant les processus du vieillissement primaire et en augmentant la résistance de nos cellules. Cela permettra de réduire l’incidence de plusieurs maladies. Nos recherches avec l’Université Concordia ont permis des avancées importantes dans ce domaine.

Revenons en arrière pour mieux comprendre le futur

Il est intéressant de constater que c’est en 1935 que des observations scientifiques ont jeté les bases de ce qui allait nous permettre de connaître les véritables causes du vieillissement. Il s’agit d’observations scientifiques reliées à l’importance du contenu calorique des aliments versus leur apport nutritif (Clive McCay, 1935). Pourtant, 80 ans plus tard, les aliments riches en calories et peu nutritifs sont responsables des problèmes d’obésité de notre époque.

Clive M. McCay (1898-1967) est à l’origine de l’observation des effets de la restriction calorique. C’est cette observation qui a permis les avancées les plus importantes du XXe siècle en matière de compréhension des processus et des voies métaboliques associées au vieillissement. En réduisant l’apport en calories de 30 %, sans réduire l’apport en vitamines, minéraux et éléments essentiels, on peut augmenter de 30 à 50 % la durée de vie chez les rongeurs. Par la suite, ce phénomène fut démontré chez la levure, le nématode, la mouche à fruit, les poissons, les souris et récemment chez les macaques japonais. Des mécanismes de fonctionnement similaires sont présents chez tous les organismes vivants. Ces mécanismes furent donc conservés au cours de l’évolution.

Malheureusement, ces observations ont été mal interprétées durant 70 ans. L’explication était logique : une baisse de l’apport calorique cause une baisse du métabolisme basal ce qui réduit le niveau d’oxydation systémique et permet une meilleure longévité. La petite machine fonctionne moins rapidement et use donc moins rapidement. Ce n’est toutefois pas le cas. Les animaux en restriction calorique ont des niveaux d’oxydation systémique plus élevés que la normale et le jeûne cause une augmentation du métabolisme basal. Que se passe-t-il donc ?

La croissance et la poussée de l’organisme à vieillir

Les espèces qui vivent plus longtemps, comparativement aux animaux similaires, ont habituellement une résistance beaucoup plus élevée à l’oxydation cellulaire, mais aussi, des mécanismes de maintenance et de réparation qui demeurent actifs beaucoup plus longtemps. On parle ici de la réparation de l’ADN, des protéines endommagées, des processus de recyclage cellulaires (autophagie), etc. Si on ajoute à cela le maintien en bonne santé des mitochondries (nos usines énergétiques qui sont au cœur des processus de vieillissement et d’un grand nombre de maladies), on obtient un vieillissement en santé. C’est de cette façon, en augmentant notre résistance face au vieillissement et en gardant nos mitochondries en santé, qu’il sera possible de prévenir un grand nombre de maladies associées au vieillissement (de réduire leur incidence).

Il faut savoir que la vitesse du vieillissement est reliée principalement à deux processus pour lesquels nos cellules ont développé des détecteurs moléculaires :

  1. D’un côté ces détecteurs identifient si nous avons suffisamment d’énergie disponible dans notre alimentation pour se développer lorsque l’on est jeune et pour vieillir lorsque l’on est vieux. Ces détecteurs vont ajuster la vitesse de croissance et/ou la vitesse du vieillissement en fonction de notre apport en certains nutriments.
  2. De l’autre côté, certains mécanismes de maintenance et de réparation de nos cellules sont inductibles et les cellules animales réagissent aux molécules produites par les végétaux pour des mécanismes similaires.

Ainsi, il est possible d’identifier des molécules qui soit réduisent la poussée de l’organisme à vieillir, soit augmentent les capacités de résistance de nos cellules. Nous avons développé une approche performante qui nous permet d’identifier les meilleures molécules naturelles qui agissent sur ces détecteurs cellulaires du vieillissement.

Des découvertes québécoises importantes

La plateforme de recherche utilise les levures afin d’identifier et de comprendre comment ces composés naturels ralentissent le vieillissement et rendent les cellules plus résistantes aux stress physiques. Il s’agit d’un modèle de recherche reconnu mondialement depuis plus de 10 ans. C’est entre autres à ce modèle que l’on doit la découverte des mécanismes d’actions du resvératrol au début des années 2000.

Nous avons déjà 8 articles scientifiques de publiés dans la revue ayant le plus haut classement en recherche fondamentale sur le vieillissement primaire. Plus d’un demi-million dépensé.  Nos travaux présentent les meilleurs résultats obtenus jusqu’à maintenant et les molécules utilisées sont issues d’extraits de plantes.

Les résultats publiés récemment ont été obtenus à partir d’extraits spécifiques déjà connus pour différents bénéfices santé. Avec l’équipe du professeur Titorenko à l’Université Concordia, nous avons identifié les nouvelles molécules antivieillissement à partir d’extraits (PE pour ‘’plant extract’’) qui sont numérotés PE26 (Serenoa repens), PE39 (Hypericum perforatum), PE42 (Ilex paraguariensis), PE47 (Ocimum tenuiflorum), PE59 (Solidago virgaurea), PE64 (Citrus sinensis), PE68 (Humulus lupulus), PE69 (Vitis vinifera), PE72 (Andrographis paniculata), PE75 (Hydrastis canadensis), PE77 Trigonella foenumgraecum), PE78 (Berberis vulgaris), PE79 (Crataegus monogyna), PE81 (Taraxacum erythrospermum) et PE83 (Ilex paraguariensis). Dans la grande majorité des cas, l’activité biologique n’est pas reliée aux molécules habituellement responsables des bénéfices santé de ces extraits de plante.

Les résultats obtenus portent sur la longévité moyenne et sur la longévité maximale. Ils incluent aussi des analyses sur l’activité métabolique des mitochondries, sur l’oxydation des lipides membranaires ainsi que sur l’oxydation des protéines, de l’ADN des mitochondries et de l’ADN du noyau cellulaire. Ces extraits antivieillissements, aussi appelés géroprotecteurs ou mimétismes de la restriction calorique, augmentent la résistance des cellules au stress oxydatif et à la température. L’amélioration du fonctionnement cellulaire réduit les dommages subis par les cellules tout en augmentant leur résistance face aux situations difficiles. Étant donné qu’il est possible d’agir sur deux types de mécanismes (vieillissement primaire et mécanismes de maintenance), nous avons aussi identifié des effets synergiques très importants. L’impact maximal observé jusqu’à maintenant est 7 fois plus important que celui du resvératrol seul (plus de 700% plus élevé).

Les résultats de ces recherches ont démontré clairement que les effets bénéfiques observés sur la longévité sont reliés au ralentissement du vieillissement des cellules et à l’amélioration des processus de maintenance. Ces quinze nouveaux groupes de molécules s’ajoutent aux 6 déjà découverts pour former une banque de 21 nouveaux modulateurs du vieillissement. Nous avons déposé deux nouvelles familles de brevet portant sur ces découvertes. Plus de 30 brevets d’invention devraient être développés à partir de ces recherches sur le ralentissement du vieillissement et les premières applications sont dans le domaine des produits naturels.

L’ultime médecine préventive

« L’ultime médecine préventive » c’est le titre d’un article scientifique qui fut publié dans la prestigieuse revue Science en décembre 2015 par un grand chercheur américain Matt Kaeberlein. Il s’agit de réduire l’incidence des maladies associées au vieillissement, toutes ensemble en un seul coup pour permettre aux gens de vieillir en santé. Les molécules que nous avons découvertes sont de nouveaux espoirs pour permettre d’y arriver.

Ces molécules naturelles pourraient aider à prévenir l’ensemble des maladies associées au vieillissement, non pas une à la fois, mais toutes en même temps. Il est donc question de réduire l’incidence d’affections courantes comme l’arthrose, le diabète, le cancer, les maladies du cœur, le Parkinson ou l’Alzheimer.

 

Publié initialement dans la revue Vitalité QC : https://vitalitequebec-magazine.com/

 

 

Références :

  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4)
  • Costantini et al, 2017. The Greenland shark: A new challenge for the oxidative stress theory of ageing? Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol. 2017 Jan;203:227-232.
  • Dakik P, Rodriguez MEL, Junio JAB, et al. Discovery of fifteen new geroprotective plant extracts and identification of cellular processes they affect to prolong the chronological lifespan of budding yeast. Oncotarget. 2020;11(23):2182-2203. Published 2020 Jun 9. doi:10.18632/oncotarget.27615
  • Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD. 2018. Vivre jeune DEUX fois plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 270 pages.
  • Kaeberlein M, Rabinovitch PS, Martin GM. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science. 2015;350(6265):1191-1193. doi:10.1126/science.aad3267
  • McCay, C. et al, 1935. The Effect of Retarded Growth Upon the Length of Life Span and Upon the Ultimate Body Size: One Figure. The Journal of Nutrition, Volume 10, Issue 1, July 1935, Pages 63–79, https://doi.org/10.1093/jn/10.1.63
  • Mikhail V. Blagosklonny, 2013. Big mice die young but large animals live longer. AGING, Avril 2013, Vol. 5 No 4.

Voici un terme qui est probablement nouveau pour la majorité d’entre vous. Le plus intéressant, c’est qu’il s’agit du sujet d’un programme de recherche ambitieux réalisé ici au Québec avec le support du Conseil de recherche en science naturelle et en génie du Canada (CRSNG) depuis maintenant 7 ans. Nos recherches visent à identifier de nouveaux agents gérosuppresseurs : des molécules capables de moduler les voies métaboliques du vieillissement primaire. Des découvertes récentes ont démontré qu’il est possible d’agir sur le vieillissement de façon à garder nos capacités plus longtemps. Le produit VitoliMD Bien vieillir fut développé spécifiquement pour cette raison.

Depuis le début des années 2000, les scientifiques ont fait des découvertes importantes qui remettent en question les théories du vieillissement élaborées précédemment. Le vieillissement n’est pas seulement la résultante de l’usure causée par l’oxydation ; ces molécules produites par la production d’énergie de nos cellules. Il aura fallu plus de 10 ans pour qu’en 2013 une nouvelle théorie soit défendue par certains scientifiques du domaine donnant raison à un chercheur qui a émis cette hypothèse en 1957 (George C. Williams, 1926 – 2010:  la pléiotropie antagoniste (1957)). Elle fut rebaptisée par la suite par un grand chercheur américain (Mikhail V. Blagosklonny) : la théorie de l’hyperfonction.

Voici donc quelques explications pour vous permettre de mieux comprendre la portée de ces recherches en vous parlant des points suivants :

  • Le vieillissement primaire et le vieillissement secondaire
  • Agir sur le vieillissement humain ; sommes-nous prêts ?
  • Les calories et le sucre ; au cœur du vieillissement
  • Les mimétismes de la restriction calorique
  • Les agents gérosuppresseurs

Vieillissement primaire et secondaire

Les recherches sur le vieillissement ont démontré qu’il existe deux grands niveaux de vieillissement : primaire et secondaire. Le vieillissement primaire réfère à la poussée de l’organisme à vieillir ; au fonctionnement cellulaire qui cause le vieillissement (ce qui est totalement nouveau et mieux compris depuis 2013 environ). Le vieillissement secondaire, de son côté, dépend de nos habitudes de vie, des 4 grands facteurs suivants : l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress (qui inclue la qualité du sommeil) et la qualité de la vie sociale.

Il existe un cinquième facteur que j’ai classé comme un facteur facilitant puisqu’il facilite l’obtention des saines habitudes de vie reliées aux quatre facteurs mentionnés. Il s’agit d’être fondamentalement positif. Être fondamentalement positif veut dire que l’on a un regard positif pratiquement inébranlable sur le passé, sur le présent et surtout, que l’on est confiant de l’avenir. Les gens fondamentalement positifs vont même jusqu’à évaluer plus positivement leur état de santé que ce qu’il est réellement. Ce positivisme favorise l’adoption de saines habitudes de vie. Le vieillissement secondaire est donc influencé par nos habitudes de vie et notre état d’esprit.

Le vieillissement primaire, quant à lui, peut être influencé par certaines molécules capables d’améliorer le fonctionnement de nos cellules en augmentant nos capacités de réparation ou en réduisant la poussée de l’organisme à vieillir.

Agir sur le vieillissement humain ; sommes-nous prêts ?

Il s’agit du titre d’un article scientifique publié en janvier 2015. 30 des plus importants scientifiques du domaine du vieillissement se sont regroupés pour publier un texte faisant la lumière sur la possibilité d’agir sur le vieillissement (Longo et al, 2015 : Interventions to Slow Aging in Humans: Are We Ready?).  Il est possible d’agir sur le vieillissement humain afin d’ajouter des années de qualité à la vie et de conserver nos capacités plus longtemps.

Un autre expert du domaine, le docteur Kirkland, du « Kogod Center on Aging » de la Clinic Mayo, a écrit dans son livre ‘’Aging : The Longevity Dividend’’ (2016) : « En visant les processus fondamentaux du vieillissement, il sera possible de repousser, prévenir, réduire ou traiter les maladies majeures qui y sont reliées, toutes ensemble, d’un seul coup. ». C’est aussi ce qui est décrit par un autre grand chercheur américain, Matt Kaeberlein de l’Université de Washington, qui a qualifié cette approche « d’ultime médecine préventive ». Les molécules qui modulent le vieillissement primaire pourraient permettre d’augmenter la longévité non pas en prolongeant l’état de vieillesse, faible ou malade, plus longtemps, mais bien en préservant les fonctions biologiques dans un état similaire à celui d’un organisme plus jeune.

Pour comprendre comment cela est possible, il est nécessaire de retourner en 1935 pour prendre connaissance des découvertes reliées à la restriction calorique.

Les calories et le sucre au cœur du vieillissement

Il est intéressant de constater que dès 1935, des observations scientifiques soulignaient déjà l’importance du contenu calorique des aliments versus leur apport nutritif (Clive McCay, 1935). Pourtant, 80 ans plus tard, les aliments riches en calories et peu nutritifs sont responsables des problèmes d’obésité de notre époque.

Clive M. McCay (1898-1967) est à l’origine de l’observation des effets de la restriction calorique. C’est cette observation qui a permis les avancées les plus importantes du XXe siècle en matière de compréhension des processus et des voies métaboliques associées au vieillissement. En réduisant l’apport en calories de 30 %, sans réduire l’apport en vitamines, minéraux et éléments essentiels, on peut augmenter de 30 à 50 % la durée de vie chez les rongeurs. Par la suite, ce phénomène fut démontré chez la levure, le nématode, la mouche à fruit, les poissons, les souris et récemment chez les macaques japonais. Les bénéfices métaboliques ont aussi fait l’objet d’études cliniques humaines. Des mécanismes de fonctionnement similaires sont présents chez tous les organismes vivants. Ces mécanismes furent donc conservés au cours de l’évolution.

Les mimétismes de la restriction calorique

La restriction calorique permet : d’améliorer la gestion du glucose, de réduire l’inflammation et le poids corporel, d’abaisser les triglycérides et le mauvais cholestérol sanguin, d’augmenter le bon cholestérol, de diminuer le niveau des hormones de croissance, de réduire les risques de cancer, de préserver les fonctions des cellules souches, d’améliorer le métabolisme des mitochondries, de réduire la perte de masse musculaire, de préserver la structure et les fonctions cognitives, etc.

Ces résultats spectaculaires sont possibles parce que les calories, et particulièrement le sucre, sont au coeur des processus du vieillissement. La science des dernières années nous a appris que lorsque le corps est à risque de manquer d’énergie, à la limite de son apport calorique pour survivre (restriction calorique), il dirige alors toutes ses capacités énergétiques vers les mécanismes de maintenance et de réparation. Il arrête alors la dépense énergétique pour la croissance; cette même dépense énergétique causant le vieillissement plus tard dans notre vie (le vieillissement primaire). Ainsi, le manque de calories, sans causer de déficit nutritionnel, engendre un ralentissement du vieillissement et une amélioration de l’état de santé général. Malheureusement, il s’agit d’un choix de vie extrêmement difficile à mettre en application. C’est aussi pour cette raison qu’un grand nombre de laboratoires de recherche travaille à découvrir des molécules qui pourraient avoir des effets similaires: des mimétismes.

Les agents gérosuppresseurs

À partir du moment où ces mécanismes moléculaires ont été reliés au vieillissement, au milieu des années 2000, il fut possible de partir à la recherche de molécules qui pourraient influencer ces processus. Certaines molécules naturelles ont des effets similaires à la restriction calorique. Elles sont très peu nombreuses. Les molécules capables de ralentir le vieillissement primaire étaient alors nommées «mimétismes de la restriction calorique».

Nous les appelons maintenant des agents gérosuppresseur; du grec « géro » qui veut dire vieillissement et « supresseur » pour le ralentissement du processus. Ce terme représente mieux l’objectif poursuivi. Les mimétismes de la restriction calorique ne visaient pas à réduire l’apport calorique, mais à reproduire les bénéfices par le ralentissement du vieillissement primaire.

En 2013, un groupe de recherche espagnol utilisa ce terme pour catégoriser les multiples bénéfices santé des polyphénols d’olives en les reliant aux processus du vieillissement. Un second article, d’un autre groupe de recherche, est venu confirmer cette affirmation en 2019 par une revue de littérature très complète (194 références) qui résume à la fois les mécanismes cellulaires, les modèles animaux et les études cliniques réalisées.

Tel que mentionné au début du texte, VitoliMD Bien vieillir a été spécifiquement développé pour agir sur le vieillissement. Nous avons ajouté le resvératrol aux polyphénols d’olives exclusifs du Complexe ProvitolMD pour tenir compte d’une découverte importante réalisée avec l’Université Concordia.  Le resvératrol est un modulateur des protéines responsables de la réparation cellulaire : les sirtuines. Un article scientifique récent fait état de 244 études cliniques publiées sur cette molécule et 27 autres toujours en cours lors de sa publication en 2019.

Ainsi, VitoliMD Bien vieillir est un produit commercialisé pour vous aider à garder vos capacités le plus longtemps possible. Il est autorisé pour la vente par Santé Canada avec le numéro NPN800633775 et l’allégation « Fournit des antioxydants ».

 

Autres textes proposés:

 

 

Références:

  • Costantini et al, 2017. The Greenland shark: A new challenge for the oxidative stress theory of ageing? Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol. 2017 Jan;203:227-232.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps ; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Galiniak S, Aebisher D, Bartusik-Aebisher D. Health benefits of resveratrol administration. Acta Biochim Pol. 2019 Feb 28;66(1):13-21. doi: 10.18388/abp.2018_2749. PMID: 30816367.
  • Kaeberlein, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science, 2015 Dec 4 ;350(6265) :1191-3.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Mikhail V. Blagosklonny, 2013. Big mice die young but large animals live longer. AGING, Avril 2013, Vol. 5 No 4.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Singh AP, Singh R, Verma SS, Rai V, Kaschula CH, Maiti P, Gupta SC. Health benefits of resveratrol: Evidence from clinical studies. Med Res Rev. 2019 Sep;39(5):1851-1891. doi: 10.1002/med.21565. Epub 2019 Feb 11. PMID: 30741437.

Voici un terme qui est probablement nouveau pour la majorité d’entre vous. Le plus intéressant, c’est qu’il s’agit du sujet d’un programme de recherche ambitieux réalisé ici au Québec avec le support du Conseil de recherche en science naturelle et en génie du Canada (CRSNG) depuis maintenant 7 ans. Nos recherches visent à identifier de nouveaux agents gérosuppresseurs : des molécules capables de moduler les voies métaboliques du vieillissement primaire. Des découvertes récentes ont démontré qu’il est possible d’agir sur le vieillissement de façon à garder nos capacités plus longtemps. Le produit VitoliMD Bien vieillir fut développé spécifiquement pour cette raison.

Depuis le début des années 2000, les scientifiques ont fait des découvertes importantes qui remettent en question les théories du vieillissement élaborées précédemment. Le vieillissement n’est pas seulement la résultante de l’usure causée par l’oxydation ; ces molécules produites par la production d’énergie de nos cellules. Il aura fallu plus de 10 ans pour qu’en 2013 une nouvelle théorie soit défendue par certains scientifiques du domaine donnant raison à un chercheur qui a émis cette hypothèse en 1957 (George C. Williams, 1926 – 2010:  la pléiotropie antagoniste (1957)). Elle fut rebaptisée par la suite par un grand chercheur américain (Mikhail V. Blagosklonny) : la théorie de l’hyperfonction.

Voici donc quelques explications pour vous permettre de mieux comprendre la portée de ces recherches en vous parlant des points suivants :

  • Le vieillissement primaire et le vieillissement secondaire
  • Agir sur le vieillissement humain ; sommes-nous prêts ?
  • Les calories et le sucre ; au cœur du vieillissement
  • Les mimétismes de la restriction calorique
  • Les agents gérosuppresseurs

Vieillissement primaire et secondaire

Les recherches sur le vieillissement ont démontré qu’il existe deux grands niveaux de vieillissement : primaire et secondaire. Le vieillissement primaire réfère à la poussée de l’organisme à vieillir ; au fonctionnement cellulaire qui cause le vieillissement (ce qui est totalement nouveau et mieux compris depuis 2013 environ). Le vieillissement secondaire, de son côté, dépend de nos habitudes de vie, des 4 grands facteurs suivants : l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress (qui inclue la qualité du sommeil) et la qualité de la vie sociale.

Il existe un cinquième facteur que j’ai classé comme un facteur facilitant puisqu’il facilite l’obtention des saines habitudes de vie reliées aux quatre facteurs mentionnés. Il s’agit d’être fondamentalement positif. Être fondamentalement positif veut dire que l’on a un regard positif pratiquement inébranlable sur le passé, sur le présent et surtout, que l’on est confiant de l’avenir. Les gens fondamentalement positifs vont même jusqu’à évaluer plus positivement leur état de santé que ce qu’il est réellement. Ce positivisme favorise l’adoption de saines habitudes de vie. Le vieillissement secondaire est donc influencé par nos habitudes de vie et notre état d’esprit.

Le vieillissement primaire, quant à lui, peut être influencé par certaines molécules capables d’améliorer le fonctionnement de nos cellules en augmentant nos capacités de réparation ou en réduisant la poussée de l’organisme à vieillir.

Agir sur le vieillissement humain ; sommes-nous prêts ?

Il s’agit du titre d’un article scientifique publié en janvier 2015. 30 des plus importants scientifiques du domaine du vieillissement se sont regroupés pour publier un texte faisant la lumière sur la possibilité d’agir sur le vieillissement (Longo et al, 2015 : Interventions to Slow Aging in Humans: Are We Ready?).  Il est possible d’agir sur le vieillissement humain afin d’ajouter des années de qualité à la vie et de conserver nos capacités plus longtemps.

Un autre expert du domaine, le docteur Kirkland, du « Kogod Center on Aging » de la Clinic Mayo, a écrit dans son livre ‘’Aging : The Longevity Dividend’’ (2016) : « En visant les processus fondamentaux du vieillissement, il sera possible de repousser, prévenir, réduire ou traiter les maladies majeures qui y sont reliées, toutes ensemble, d’un seul coup. ». C’est aussi ce qui est décrit par un autre grand chercheur américain, Matt Kaeberlein de l’Université de Washington, qui a qualifié cette approche « d’ultime médecine préventive ». Les molécules qui modulent le vieillissement primaire pourraient permettre d’augmenter la longévité non pas en prolongeant l’état de vieillesse, faible ou malade, plus longtemps, mais bien en préservant les fonctions biologiques dans un état similaire à celui d’un organisme plus jeune.

Pour comprendre comment cela est possible, il est nécessaire de retourner en 1935 pour prendre connaissance des découvertes reliées à la restriction calorique.

Les calories et le sucre au cœur du vieillissement

Il est intéressant de constater que dès 1935, des observations scientifiques soulignaient déjà l’importance du contenu calorique des aliments versus leur apport nutritif (Clive McCay, 1935). Pourtant, 80 ans plus tard, les aliments riches en calories et peu nutritifs sont responsables des problèmes d’obésité de notre époque.

Clive M. McCay (1898-1967) est à l’origine de l’observation des effets de la restriction calorique. C’est cette observation qui a permis les avancées les plus importantes du XXe siècle en matière de compréhension des processus et des voies métaboliques associées au vieillissement. En réduisant l’apport en calories de 30 %, sans réduire l’apport en vitamines, minéraux et éléments essentiels, on peut augmenter de 30 à 50 % la durée de vie chez les rongeurs. Par la suite, ce phénomène fut démontré chez la levure, le nématode, la mouche à fruit, les poissons, les souris et récemment chez les macaques japonais. Les bénéfices métaboliques ont aussi fait l’objet d’études cliniques humaines. Des mécanismes de fonctionnement similaires sont présents chez tous les organismes vivants. Ces mécanismes furent donc conservés au cours de l’évolution.

Les mimétismes de la restriction calorique

La restriction calorique permet : d’améliorer la gestion du glucose, de réduire l’inflammation et le poids corporel, d’abaisser les triglycérides et le mauvais cholestérol sanguin, d’augmenter le bon cholestérol, de diminuer le niveau des hormones de croissance, de réduire les risques de cancer, de préserver les fonctions des cellules souches, d’améliorer le métabolisme des mitochondries, de réduire la perte de masse musculaire, de préserver la structure et les fonctions cognitives, etc.

Ces résultats spectaculaires sont possibles parce que les calories, et particulièrement le sucre, sont au coeur des processus du vieillissement. La science des dernières années nous a appris que lorsque le corps est à risque de manquer d’énergie, à la limite de son apport calorique pour survivre (restriction calorique), il dirige alors toutes ses capacités énergétiques vers les mécanismes de maintenance et de réparation. Il arrête alors la dépense énergétique pour la croissance; cette même dépense énergétique causant le vieillissement plus tard dans notre vie (le vieillissement primaire). Ainsi, le manque de calories, sans causer de déficit nutritionnel, engendre un ralentissement du vieillissement et une amélioration de l’état de santé général. Malheureusement, il s’agit d’un choix de vie extrêmement difficile à mettre en application. C’est aussi pour cette raison qu’un grand nombre de laboratoires de recherche travaille à découvrir des molécules qui pourraient avoir des effets similaires: des mimétismes.

Les agents gérosuppresseurs

À partir du moment où ces mécanismes moléculaires ont été reliés au vieillissement, au milieu des années 2000, il fut possible de partir à la recherche de molécules qui pourraient influencer ces processus. Certaines molécules naturelles ont des effets similaires à la restriction calorique. Elles sont très peu nombreuses. Les molécules capables de ralentir le vieillissement primaire étaient alors nommées «mimétismes de la restriction calorique».

Nous les appelons maintenant des agents gérosuppresseur; du grec « géro » qui veut dire vieillissement et « supresseur » pour le ralentissement du processus. Ce terme représente mieux l’objectif poursuivi. Les mimétismes de la restriction calorique ne visaient pas à réduire l’apport calorique, mais à reproduire les bénéfices par le ralentissement du vieillissement primaire.

En 2013, un groupe de recherche espagnol utilisa ce terme pour catégoriser les multiples bénéfices santé des polyphénols d’olives en les reliant aux processus du vieillissement. Un second article, d’un autre groupe de recherche, est venu confirmer cette affirmation en 2019 par une revue de littérature très complète (194 références) qui résume à la fois les mécanismes cellulaires, les modèles animaux et les études cliniques réalisées.

Tel que mentionné au début du texte, VitoliMD Bien vieillir a été spécifiquement développé pour agir sur le vieillissement. Nous avons ajouté le resvératrol aux polyphénols d’olives exclusifs du Complexe ProvitolMD pour tenir compte d’une découverte importante réalisée avec l’Université Concordia.  Le resvératrol est un modulateur des protéines responsables de la réparation cellulaire : les sirtuines. Un article scientifique récent fait état de 244 études cliniques publiées sur cette molécule et 27 autres toujours en cours lors de sa publication en 2019.

Ainsi, VitoliMD Bien vieillir est un produit commercialisé pour vous aider à garder vos capacités le plus longtemps possible. Il est autorisé pour la vente par Santé Canada avec le numéro NPN800633775 et l’allégation « Fournit des antioxydants ».

 

Autres textes proposés:

 

 

Références:

  • Costantini et al, 2017. The Greenland shark: A new challenge for the oxidative stress theory of ageing? Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol. 2017 Jan;203:227-232.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps ; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Galiniak S, Aebisher D, Bartusik-Aebisher D. Health benefits of resveratrol administration. Acta Biochim Pol. 2019 Feb 28;66(1):13-21. doi: 10.18388/abp.2018_2749. PMID: 30816367.
  • Kaeberlein, 2015. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science, 2015 Dec 4 ;350(6265) :1191-3.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Mikhail V. Blagosklonny, 2013. Big mice die young but large animals live longer. AGING, Avril 2013, Vol. 5 No 4.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Singh AP, Singh R, Verma SS, Rai V, Kaschula CH, Maiti P, Gupta SC. Health benefits of resveratrol: Evidence from clinical studies. Med Res Rev. 2019 Sep;39(5):1851-1891. doi: 10.1002/med.21565. Epub 2019 Feb 11. PMID: 30741437.

J’ai fait mes études de pharmacie en Algérie, il y a de cela plus de 15 ans. Après un parcours universitaire exemplaire, j’ai travaillé comme représentante médicale au sein d’un grand laboratoire pharmaceutique. J’ai alors commencé à subir mes premières crises d’anxiété que j’attribuais à la fatigue engendrée par mon perfectionnisme.

Par la suite, j’ai pris la décision de partir en France pour étudier le marketing pharmaceutique. En arrivant sur les bancs de l’université, j’ai fait ma première dépression.

Après l’obtention du diplôme, j’ai travaillé dans l’une des plus grandes compagnies pharmaceutiques de France. J’ai fait en parallèle ma demande d’immigration pour le Canada. Je foule alors le sol québécois en 2013 avec la motivation de faire mes équivalences en pharmacie.

Je recommence tout à zéro et travaille comme technicienne en pharmacie. C’est à partir de ce moment-là que je me retrouve confrontée au mode de vie stressant du nord de l’Amérique. Suite à cela, je fais mon premier épisode d’hypomanie (période d’irritabilité, d’hyperactivité et de sautes d’humeur).

En 2014, je suis admise au programme d’équivalence en pharmacie. Dès le début, on nous sensibilise sur l’énorme charge de travail qui nous attend. Toute la cohorte a ressenti cette vague de stress et d’anxiété. En effet, je vivais une grande détresse psychologique qui m’a enfin poussé à consulter. Je rencontre, à ce moment, un médecin généraliste qui devient mon médecin de famille : une personne chaleureuse et ouverte d’esprit qui me réfère à un psychiatre. Le verdict tombe : diagnostic de bipolarité; type 2. Je suis à la fois soulagée et estomaquée.

Il va sans dire que ce diagnostic a été le choc qui m’a réveillé de ma torpeur et de mon mode de vie automatique. Cet éveil spirituel m’a offert tout simplement la capacité de m’observer, d’observer mes pensées et d’adopter une posture de témoin. J’avais pris la ferme décision de prendre ma vie en main de façon naturelle, ce qui avait étonné mon psychiatre qui n’a pas manqué de me souhaiter bonne chance.

Le long voyage de guérison commence. J’ai tout remis en question : mes pensées, mes émotions (souvent ignorées), mon alimentation, ma relation avec mon corps et avec les autres. J’ai commencé à m’observer, à saisir mes pensées, mon conditionnement, mes comportements ! Je me suis rendu compte que je vivais en mode survie : je vivais dans le chaos total. Mon corps était en état d’alerte constant prêt à attaquer ou à fuir.

La travailleuse sociale, qui utilise la méditation dans son approche thérapeutique, m’avait été assignée à la suite de ma demande. Grâce à elle, j’ai découvert la pleine conscience et les travaux de Dr John Kabbat-Zinn. Je me suis mise à pratiquer la méditation de façon régulière et m’informer sur les méthodes alternatives de prise en charge de la santé mentale, notamment, les thérapies somatiques et énergétiques. J’ai lu sur l’épigénétique, les chocs post-traumatiques, l’intelligence émotionnelle, la spiritualité et le développement personnel.

Un an après, je me mets au yoga. Ceci m’a permis de mieux me connecter à mon corps et réapprendre à respirer de façon profonde. J’ai tellement été impressionnée par les résultats de ces outils sur ma santé physique, mentale et émotionnelle ainsi que leurs impacts sur ma vie en général que j’avais décidé de me former à la pleine conscience et au yoga pour aider les personnes désirant améliorer leur bien-être de façon naturelle. La pleine conscience, la méditation et le yoga ont complètement transformé ma vie.

Aujourd’hui, j’utilise ses outils dans mes programmes de coaching. J’accompagne les femmes actives et perfectionnistes qui souffrent d’anxiété et d’épuisement professionnel. Je les aide à ralentir, à se connecter à leurs corps, reprendre leur énergie et leur pouvoir afin de créer la vie qu’elles désirent.

Dans cette optique de prévention, de partage et de collaboration, j’ai rejoint l’Association professionnelle pour la santé intégrative qui a été fondée en décembre 2020. Cette association me permet d’échanger avec les autres professionnels de la santé et informer le grand public sur les modalités thérapeutiques alternatives et holistiques qui considèrent l’être humain dans sa globalité et tiennent compte de tout ce qui influe directement ou indirectement sur la santé : le psychisme, le corps et l’environnement.

 

Tessadit Ouiddir, pharmacienne

J’ai fait mes études de pharmacie en Algérie, il y a de cela plus de 15 ans. Après un parcours universitaire exemplaire, j’ai travaillé comme représentante médicale au sein d’un grand laboratoire pharmaceutique. J’ai alors commencé à subir mes premières crises d’anxiété que j’attribuais à la fatigue engendrée par mon perfectionnisme.

Par la suite, j’ai pris la décision de partir en France pour étudier le marketing pharmaceutique. En arrivant sur les bancs de l’université, j’ai fait ma première dépression.

Après l’obtention du diplôme, j’ai travaillé dans l’une des plus grandes compagnies pharmaceutiques de France. J’ai fait en parallèle ma demande d’immigration pour le Canada. Je foule alors le sol québécois en 2013 avec la motivation de faire mes équivalences en pharmacie.

Je recommence tout à zéro et travaille comme technicienne en pharmacie. C’est à partir de ce moment-là que je me retrouve confrontée au mode de vie stressant du nord de l’Amérique. Suite à cela, je fais mon premier épisode d’hypomanie (période d’irritabilité, d’hyperactivité et de sautes d’humeur).

En 2014, je suis admise au programme d’équivalence en pharmacie. Dès le début, on nous sensibilise sur l’énorme charge de travail qui nous attend. Toute la cohorte a ressenti cette vague de stress et d’anxiété. En effet, je vivais une grande détresse psychologique qui m’a enfin poussé à consulter. Je rencontre, à ce moment, un médecin généraliste qui devient mon médecin de famille : une personne chaleureuse et ouverte d’esprit qui me réfère à un psychiatre. Le verdict tombe : diagnostic de bipolarité; type 2. Je suis à la fois soulagée et estomaquée.

Il va sans dire que ce diagnostic a été le choc qui m’a réveillé de ma torpeur et de mon mode de vie automatique. Cet éveil spirituel m’a offert tout simplement la capacité de m’observer, d’observer mes pensées et d’adopter une posture de témoin. J’avais pris la ferme décision de prendre ma vie en main de façon naturelle, ce qui avait étonné mon psychiatre qui n’a pas manqué de me souhaiter bonne chance.

Le long voyage de guérison commence. J’ai tout remis en question : mes pensées, mes émotions (souvent ignorées), mon alimentation, ma relation avec mon corps et avec les autres. J’ai commencé à m’observer, à saisir mes pensées, mon conditionnement, mes comportements ! Je me suis rendu compte que je vivais en mode survie : je vivais dans le chaos total. Mon corps était en état d’alerte constant prêt à attaquer ou à fuir.

La travailleuse sociale, qui utilise la méditation dans son approche thérapeutique, m’avait été assignée à la suite de ma demande. Grâce à elle, j’ai découvert la pleine conscience et les travaux de Dr John Kabbat-Zinn. Je me suis mise à pratiquer la méditation de façon régulière et m’informer sur les méthodes alternatives de prise en charge de la santé mentale, notamment, les thérapies somatiques et énergétiques. J’ai lu sur l’épigénétique, les chocs post-traumatiques, l’intelligence émotionnelle, la spiritualité et le développement personnel.

Un an après, je me mets au yoga. Ceci m’a permis de mieux me connecter à mon corps et réapprendre à respirer de façon profonde. J’ai tellement été impressionnée par les résultats de ces outils sur ma santé physique, mentale et émotionnelle ainsi que leurs impacts sur ma vie en général que j’avais décidé de me former à la pleine conscience et au yoga pour aider les personnes désirant améliorer leur bien-être de façon naturelle. La pleine conscience, la méditation et le yoga ont complètement transformé ma vie.

Aujourd’hui, j’utilise ses outils dans mes programmes de coaching. J’accompagne les femmes actives et perfectionnistes qui souffrent d’anxiété et d’épuisement professionnel. Je les aide à ralentir, à se connecter à leurs corps, reprendre leur énergie et leur pouvoir afin de créer la vie qu’elles désirent.

Dans cette optique de prévention, de partage et de collaboration, j’ai rejoint l’Association professionnelle pour la santé intégrative qui a été fondée en décembre 2020. Cette association me permet d’échanger avec les autres professionnels de la santé et informer le grand public sur les modalités thérapeutiques alternatives et holistiques qui considèrent l’être humain dans sa globalité et tiennent compte de tout ce qui influe directement ou indirectement sur la santé : le psychisme, le corps et l’environnement.

 

Tessadit Ouiddir, pharmacienne

C’est en 2010 que j’ai entendu parler de la médecine fonctionnelle pour la première fois. 5 ans plus tard, j’entamais une formation avec la Functional Medecine University. Bien que je ne sois pas médecin, mais bien kinésiologue, cette formation m’a permis d’ouvrir mes horizons et ma compréhension globale de plusieurs problèmes de santé. La médecine fonctionnelle n’est pas encore très connue au Québec malgré le fait que de plus en plus de professionnels de la santé s’y intéressent. Venant de tous les horizons, ils sont entre autres, médecins, nutritionnistes, chiropraticiens, pharmaciens, naturopathes et ont tous un intérêt commun pour la santé intégrative.

La médecine fonctionnelle a une vision et une approche différente de la médecine conventionnelle. Elle s’intéresse davantage à l’individu comme un tout et à l’impact de son environnement, ses actions, choix et habitudes sur sa santé. Évidemment, le médecin pratiquant la médecine traditionnelle ou conventionnelle s’intéresse également à son patient. En revanche, dans le cas d’un problème d’athérosclérose ou de haute pression, ce praticien proposera rapidement le médicament approprié, et avec un peu de chance, une référence vers un(e) nutritionniste et un(e) kinésiologue. La médecine fonctionnelle, de son côté, s’intéressera à approfondir rapidement les raisons pour lesquels le système circulatoire est embourbé. Y a-t-il des problèmes d’inflammation chronique ? Est-ce que la charge oxydante est trop élevée et ne réussit pas à être compensée par les mécanismes antioxydants du corps ? Le patient est-il fumeur? Travaille-t-il dans un milieu pollué? Est-il sédentaire ? Toutes ces questions et bien d’autres peuvent pister le praticien de médecine fonctionnelle à diriger son intervention pour éliminer non seulement les symptômes de la maladie, mais bien souvent la maladie elle-même.

Il est bien important de comprendre que la médecine conventionnelle est importante et excellente pour diagnostiquer une condition médicale. La recherche de pointe permet chaque jour de repousser les limites du traitement et du diagnostic. Elle permet également, grâce aux spécialistes, de traiter de façon très précise un système en particulier. Ainsi, dans le cas d’un problème avec la peau, le dermatologue fera un excellent travail de diagnostic et de traitement et ce sera la même chose pour le cardiologue, la gastroentérologue, etc.

Le praticien de médecine fonctionnelle aura une vue moins spécifique et plus globale afin d’amener des solutions en lien avec la nutrition, l’activité physique, le sommeil, la gestion du stress ou certains produits de santé naturels.

Pour citer le Dr Hyman, médecin américain pratiquant la médecine fonctionnelle et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, « Les maladies n’existent pas, elles ne sont que le résultat de plusieurs mécanismes dysfonctionnels sur lesquels nous avons un impact ». Bien qu’il paraisse ambitieux de dire que les maladies n’existent pas, il demeure intéressant de les interpréter comme l’aboutissement de différents processus et mécanismes biologiques qui ne fonctionnent pas comme ils le devraient. Ainsi, un débalancement de la charge oxydante de Jacques, par exemple, pourrait mener à une inflammation de bas grade qui elle poussera son « mauvais cholestérol » LDL à s’oxyder dans la paroi endothéliale et à s’accumuler graduellement jusqu’à la crise cardiaque ou l’AVC. Est-ce que le problème est l’AVC, l’athérosclérose, l’inflammation ou la charge oxydante ? Aucune de ces réponses, le problème est le fait que Jacques ne mange presque pas de légumes, beaucoup de viande rouge, qu’il est sédentaire malgré sa marche quotidienne de 15 minutes pour sortir le chien et qu’il ne dort pas suffisamment. Voilà où est réellement le problème qui devrait être traité prioritairement même si oui, la prise d’un anticoagulant serait sage pour lui laisser le temps d’améliorer ses habitudes.

En somme, notre système de santé axé sur la maladie et le traitement pharmacologique ne laisse pas suffisamment de place aux traitements alternatifs et à la prévention.

Pour avoir plus d’informations sur les saines habitudes de vie qui ont un impact majeur sur le maintien de la santé, vous pouvez consulter un praticien de médecine fonctionnelle ou une plateforme informative telle qu’Humain 360 (www.humain360.com) qui rassemble beaucoup de contenu touchant cette vision de la santé préventive.

C’est en 2010 que j’ai entendu parler de la médecine fonctionnelle pour la première fois. 5 ans plus tard, j’entamais une formation avec la Functional Medecine University. Bien que je ne sois pas médecin, mais bien kinésiologue, cette formation m’a permis d’ouvrir mes horizons et ma compréhension globale de plusieurs problèmes de santé. La médecine fonctionnelle n’est pas encore très connue au Québec malgré le fait que de plus en plus de professionnels de la santé s’y intéressent. Venant de tous les horizons, ils sont entre autres, médecins, nutritionnistes, chiropraticiens, pharmaciens, naturopathes et ont tous un intérêt commun pour la santé intégrative.

La médecine fonctionnelle a une vision et une approche différente de la médecine conventionnelle. Elle s’intéresse davantage à l’individu comme un tout et à l’impact de son environnement, ses actions, choix et habitudes sur sa santé. Évidemment, le médecin pratiquant la médecine traditionnelle ou conventionnelle s’intéresse également à son patient. En revanche, dans le cas d’un problème d’athérosclérose ou de haute pression, ce praticien proposera rapidement le médicament approprié, et avec un peu de chance, une référence vers un(e) nutritionniste et un(e) kinésiologue. La médecine fonctionnelle, de son côté, s’intéressera à approfondir rapidement les raisons pour lesquels le système circulatoire est embourbé. Y a-t-il des problèmes d’inflammation chronique ? Est-ce que la charge oxydante est trop élevée et ne réussit pas à être compensée par les mécanismes antioxydants du corps ? Le patient est-il fumeur? Travaille-t-il dans un milieu pollué? Est-il sédentaire ? Toutes ces questions et bien d’autres peuvent pister le praticien de médecine fonctionnelle à diriger son intervention pour éliminer non seulement les symptômes de la maladie, mais bien souvent la maladie elle-même.

Il est bien important de comprendre que la médecine conventionnelle est importante et excellente pour diagnostiquer une condition médicale. La recherche de pointe permet chaque jour de repousser les limites du traitement et du diagnostic. Elle permet également, grâce aux spécialistes, de traiter de façon très précise un système en particulier. Ainsi, dans le cas d’un problème avec la peau, le dermatologue fera un excellent travail de diagnostic et de traitement et ce sera la même chose pour le cardiologue, la gastroentérologue, etc.

Le praticien de médecine fonctionnelle aura une vue moins spécifique et plus globale afin d’amener des solutions en lien avec la nutrition, l’activité physique, le sommeil, la gestion du stress ou certains produits de santé naturels.

Pour citer le Dr Hyman, médecin américain pratiquant la médecine fonctionnelle et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, « Les maladies n’existent pas, elles ne sont que le résultat de plusieurs mécanismes dysfonctionnels sur lesquels nous avons un impact ». Bien qu’il paraisse ambitieux de dire que les maladies n’existent pas, il demeure intéressant de les interpréter comme l’aboutissement de différents processus et mécanismes biologiques qui ne fonctionnent pas comme ils le devraient. Ainsi, un débalancement de la charge oxydante de Jacques, par exemple, pourrait mener à une inflammation de bas grade qui elle poussera son « mauvais cholestérol » LDL à s’oxyder dans la paroi endothéliale et à s’accumuler graduellement jusqu’à la crise cardiaque ou l’AVC. Est-ce que le problème est l’AVC, l’athérosclérose, l’inflammation ou la charge oxydante ? Aucune de ces réponses, le problème est le fait que Jacques ne mange presque pas de légumes, beaucoup de viande rouge, qu’il est sédentaire malgré sa marche quotidienne de 15 minutes pour sortir le chien et qu’il ne dort pas suffisamment. Voilà où est réellement le problème qui devrait être traité prioritairement même si oui, la prise d’un anticoagulant serait sage pour lui laisser le temps d’améliorer ses habitudes.

En somme, notre système de santé axé sur la maladie et le traitement pharmacologique ne laisse pas suffisamment de place aux traitements alternatifs et à la prévention.

Pour avoir plus d’informations sur les saines habitudes de vie qui ont un impact majeur sur le maintien de la santé, vous pouvez consulter un praticien de médecine fonctionnelle ou une plateforme informative telle qu’Humain 360 (www.humain360.com) qui rassemble beaucoup de contenu touchant cette vision de la santé préventive.

Dans le premier article, nous avons parlé des problèmes de qualité de cette plante millénaire ayant des vertus santé importantes. Effectivement, un grand nombre de produits sur le marché peuvent contenir des extraits contrefaits. Nous avons donné quelques exemples et parlé de l’origine très ancienne de cet arbre qui a côtoyé les dinosaures. Nous avons terminé en expliquant que son usage est très fréquemment recommandé par les médecins et pharmaciens allemands; pays où la réglementation est très stricte.

Nous nous attarderons ici à d’autres facettes; les troubles cognitifs, les découvertes sur le vieillissement, nos recherches avec l’Université Concordia, ses interactions possibles avec certains médicaments et les usages recommandés par Santé Canada pour VitoliMD Mémoire et santé cognitive qui contient du Ginkgo biloba.

Pour les troubles cognitifs

Une étude (2013) a comparé l’utilisation du Ginkgo biloba à celle du piracetam, médicament sous prescription aux États-Unis pour la démence et les troubles cognitifs. Il s’agit d’une étude de suivi, sur une période de 20 ans, durant laquelle les capacités cognitives de 3 612 personnes de 65 ans et plus ont été évaluées. Cette étude a démontré une amélioration des capacités cognitives des gens prenant un supplément de Ginkgo biloba standardisé (le EGb 761®), alors que les patients prenant le piracetam n’ont eu aucune amélioration, mais une détérioration.

Il ne faut toutefois pas remettre en question l’utilisation des médicaments de notre médecine moderne, mais plutôt savoir que certaines alternatives peuvent être tout aussi valables si elles sont appuyées par une science de qualité. Du moins, il serait logique pour beaucoup d’applications d’essayer les produits naturels en premier et voir si cela est suffisant pour nous. La principale utilisation du Ginkgo biloba, très bien soutenue cliniquement, concerne la mémoire et la prévention du déclin cognitif ou de la démence.

Mécanismes d’action et vieillissement

Concernant les voies métaboliques du vieillissement, les extraits standardisés de Ginkgo biloba ont démontré des effets positifs chez la levure, le nématode et les neurones humains en culture. Il y aurait augmentation des défenses contre l’oxydation et augmentation de la capacité de réparation de l’ADN.

Chez le nématode (vers microscopique), cet effet bénéfique s’est traduit par une augmentation de 8 % de la durée de vie ainsi qu’une augmentation de la résistance aux stress thermiques et oxydatifs de 33 % et 25 % respectivement. Un flavonoïde purifié à partir de l’extrait de Ginkgo biloba, le tamarixetine, augmente la durée de vie des nématodes de 25 %.

Il fut aussi démontré que les extraits de Ginkgo biloba améliorent la production d’énergie par nos mitochondries. Il s’agit d’un des plus importants aspects pouvant réduire les effets négatifs du vieillissement.

Dans la pharmacopée chinoise, le Ginkgo biloba est utilisé pour traiter l’asthme, grâce à son effet inhibiteur du facteur d’agrégation plaquettaire (PAF) (la coagulation). L’extrait de Ginkgo biloba démontre aussi des effets vasodilatateurs périphériques (augmente la capacité d’écoulement des vaisseaux sanguins), antioxydants et neuroprotecteurs. Ces effets peuvent expliquer son action sur la mémoire, en particulier en présence d’artériosclérose chez les personnes âgées. Il présente aussi des effets sur la claudication intermittente (crampes musculaires causées par des problèmes de circulation sanguine), sur la démence sénile et l’Alzheimer. Notez que l’usage du Ginkgo biloba ne prévient pas nécessairement l’Alzheimer.

Des recherches québécoises

Durant nos recherches avec l’Université Concordia, nous avons identifié certaines molécules du Ginkgo biloba qui ont un impact significatif sur la longévité des cellules. Le modèle retenu pour ce type de recherche, le plus pertinent selon les études publiées, est l’usage des levures (cellules eucaryotes similaires aux cellules humaines, mais sans processus de différentiation). Il est important de souligner que nous avons considéré comme positifs les résultats supérieurs à ceux de la restriction calorique. Par exemple, le curcuma et la rhodiole n’ont pas permis d’obtenir des résultats suffisamment importants pour être retenus. Le Ginkgo biloba est l’un des 21 extraits identifiés jusqu’à maintenant par nos travaux et il est à l’origine de l’identification de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire. L’extrait utilisé permet une augmentation de la longévité moyenne de 133% et de la longévité maximale de 100%.

Les impacts sur le vieillissement primaire sont confirmés par des analyses très poussées de l’évaluation de la respiration mitochondriale, du potentiel des mitochondries, de l’oxydation des mitochondries, de l’oxydation des protéines, des dommages oxydatifs aux lipides, des mutations à l’ADN mitochondrial, de la résistance des cellules au stress oxydatif, de leur résistance au stress thermique et d’une augmentation de la consommation des lipides neutres (ce dernier point étant un processus d’assurance de longévité).

Sans entrer trop profondément dans les détails, l’impact sur le vieillissement primaire de certaines molécules du Ginkgo biloba est relié à une inhibition de l’axe pro-vieillissement du PKA (protéine kinase A) et la stimulation de l’axe antivieillissement SNF1 (‘’sucrose nonfermenting patway’’). L’identification des voies métaboliques en cause permet aussi de choisir d’autres molécules qui peuvent ajouter des effets synergiques très importants sur le vieillissement primaire. Par exemple, les agents gérosuppresseurs (suppresseurs du vieillissement) que nous avons identifiés dans l’actée à grappes noires ont un mécanisme d’action trop rapproché de ceux du Ginkgo biloba, ce qui fait qu’ils n’ont pas d’effet synergique. En revanche, ceux de la valériane ou de la graine de céleri permettent des effets synergiques sur la longévité allant jusqu’à une moyenne respective de + 367% et + 478% (comparé à 133% pour les molécules du Ginkgo biloba seules).

Il est évident que les agents gérosuppresseurs que nous avons identifiés dans le Ginko biloba ont un effet sur les mécanismes du vieillissement primaire et ces effets pourraient, du moins en partie, expliquer les nombreux bénéfices de cette plante utilisée en médecine traditionnelle chinoise depuis des centaines d’années.

Interactions possibles avec des médicaments

Les Ginkgolides ont des effets agonistes des récepteurs des facteurs d’activation plaquettaires (Platelet-activating factor (PAF)). Ces molécules PAF ont la fonction de provoquer des réactions inflammatoires et/ou l’agrégation plaquettaire (la coagulation sanguine). Cette activité biologique est reliée aux bénéfices physiologiques du Gingko biloba, mais elle modifie l’efficacité des médicaments anticoagulants et donc pourrait causer une interaction dommageable. Bien que la dose qui pourrait être problématique n’est pas encore clairement établie et pourrait ne pas être atteinte par l’usage de suppléments courants, il est recommandé de s’abstenir de prendre des suppléments qui contiennent du Gingko biloba si vous prenez des médicaments anticoagulants.

VitoliMD Mémoire et santé cognitive

En plus d’un extrait de Ginkgo biloba de grande qualité à 200 mg par dose journalière, VitoliMD Mémoire et santé cognitive contient aussi :

  • les polyphénols d’olives du Complexe Provitol exclusif (50 mg)
  • de la vitamine D (1000 UI)
  • de la vitamine B12 (400 ug) et
  • de l’acide folique (400 ug)

Notre objectif était d’en faire le produit le plus complet et le plus efficace sur le marché pour la santé cognitive. Il est important de se référer aux usages reconnus pour ce produit. Santé Canada reconnaît les cinq allégations santé suivantes pour la formule VitoliMD Mémoire et santé cognitive :

  1. Aide à améliorer les fonctions cognitives chez l’adulte.
  2. Aide à améliorer la mémoire chez l’adulte.
  3. Aide à prévenir une carence en vitamine B12
  4. Aide à prévenir une carence en vitamine D.
  5. Fournit des antioxydants.

 

Autres lectures proposées :

 

 

Références :

  • Amieva et al, 2013. Ginkgo biloba extract and long-term cognitive decline: a 20-year follow-up population-based study. PLoS One. 8(1):e52755.
  • Brondino et al, 2013. A Systematic Review and Meta-Analysis of Ginkgo biloba in Neuropsychiatric Disorders: From Ancient Tradition to Modern-Day Medicine. Evid Based Complement Alternat Med. 2013:915691.
  • Dakik et al, 2019. Pairwise combinations of chemical compounds that delay yeast chronological aging through different signaling pathways display synergistic effects on the extent of aging delay. Oncotarget. 2019 Jan 8;10(3):313-338.
  • Eckert, A. 2012. Mitochondrial effects of Ginkgo biloba extract. Int Psychogeriatr. Aug;24 Suppl 1:S18-20. Review.
  • Gauthier, S., Schlaefke, S. 2014. Efficacy and tolerability of Ginkgo biloba extract EGb 761® in dementia: a systematic review and meta-analysis of randomized placébo-controlled trials. Clin Interv Aging. Nov 28;9:2065-77.
  • Jiang et al, 2013. Ginkgo biloba extract for dementia: a systematic review. Shanghai Arch Psychiatry. Feb;25(1):10-21.
  • Lutchman et al, 2016. Discovery of plant extracts that greatly delay yeast chronological aging and have different effects on longevity-defining cellular processes. Oncotarget. 2016 Mar 29;7(13):16542-66.
  • Marques et al, 2011. Stimulation of DNA repair in Saccharomyces cerevisiae by Ginkgo biloba leaf extract. Food Chem Toxicol. Jun;49(6):1361-6.
  • Sarkar et al, 2020. Therapeutic promises of Ginkgolide A: A literature-based review. Biomed Pharmacother. 2020 Dec;132:110908.
  • Soulié et al, 2002. The Ginkgo biloba extract EGb 761 increases viability of hnt human neurons in culture and affects the expression of genes implicated in the stress response. Cell Mol Biol (Noisy-le-grand). Sep;48(6):641-6.
  • Wu et al, 2002. Ginkgo biloba extract EGb 761 increases stress resistance and extends life span of Caenorhabditis elegans. Cell Mol Biol (Noisyle- grand). 2002 Sep;48(6):725-31.

Dans le premier article, nous avons parlé des problèmes de qualité de cette plante millénaire ayant des vertus santé importantes. Effectivement, un grand nombre de produits sur le marché peuvent contenir des extraits contrefaits. Nous avons donné quelques exemples et parlé de l’origine très ancienne de cet arbre qui a côtoyé les dinosaures. Nous avons terminé en expliquant que son usage est très fréquemment recommandé par les médecins et pharmaciens allemands; pays où la réglementation est très stricte.

Nous nous attarderons ici à d’autres facettes; les troubles cognitifs, les découvertes sur le vieillissement, nos recherches avec l’Université Concordia, ses interactions possibles avec certains médicaments et les usages recommandés par Santé Canada pour VitoliMD Mémoire et santé cognitive qui contient du Ginkgo biloba.

Pour les troubles cognitifs

Une étude (2013) a comparé l’utilisation du Ginkgo biloba à celle du piracetam, médicament sous prescription aux États-Unis pour la démence et les troubles cognitifs. Il s’agit d’une étude de suivi, sur une période de 20 ans, durant laquelle les capacités cognitives de 3 612 personnes de 65 ans et plus ont été évaluées. Cette étude a démontré une amélioration des capacités cognitives des gens prenant un supplément de Ginkgo biloba standardisé (le EGb 761®), alors que les patients prenant le piracetam n’ont eu aucune amélioration, mais une détérioration.

Il ne faut toutefois pas remettre en question l’utilisation des médicaments de notre médecine moderne, mais plutôt savoir que certaines alternatives peuvent être tout aussi valables si elles sont appuyées par une science de qualité. Du moins, il serait logique pour beaucoup d’applications d’essayer les produits naturels en premier et voir si cela est suffisant pour nous. La principale utilisation du Ginkgo biloba, très bien soutenue cliniquement, concerne la mémoire et la prévention du déclin cognitif ou de la démence.

Mécanismes d’action et vieillissement

Concernant les voies métaboliques du vieillissement, les extraits standardisés de Ginkgo biloba ont démontré des effets positifs chez la levure, le nématode et les neurones humains en culture. Il y aurait augmentation des défenses contre l’oxydation et augmentation de la capacité de réparation de l’ADN.

Chez le nématode (vers microscopique), cet effet bénéfique s’est traduit par une augmentation de 8 % de la durée de vie ainsi qu’une augmentation de la résistance aux stress thermiques et oxydatifs de 33 % et 25 % respectivement. Un flavonoïde purifié à partir de l’extrait de Ginkgo biloba, le tamarixetine, augmente la durée de vie des nématodes de 25 %.

Il fut aussi démontré que les extraits de Ginkgo biloba améliorent la production d’énergie par nos mitochondries. Il s’agit d’un des plus importants aspects pouvant réduire les effets négatifs du vieillissement.

Dans la pharmacopée chinoise, le Ginkgo biloba est utilisé pour traiter l’asthme, grâce à son effet inhibiteur du facteur d’agrégation plaquettaire (PAF) (la coagulation). L’extrait de Ginkgo biloba démontre aussi des effets vasodilatateurs périphériques (augmente la capacité d’écoulement des vaisseaux sanguins), antioxydants et neuroprotecteurs. Ces effets peuvent expliquer son action sur la mémoire, en particulier en présence d’artériosclérose chez les personnes âgées. Il présente aussi des effets sur la claudication intermittente (crampes musculaires causées par des problèmes de circulation sanguine), sur la démence sénile et l’Alzheimer. Notez que l’usage du Ginkgo biloba ne prévient pas nécessairement l’Alzheimer.

Des recherches québécoises

Durant nos recherches avec l’Université Concordia, nous avons identifié certaines molécules du Ginkgo biloba qui ont un impact significatif sur la longévité des cellules. Le modèle retenu pour ce type de recherche, le plus pertinent selon les études publiées, est l’usage des levures (cellules eucaryotes similaires aux cellules humaines, mais sans processus de différentiation). Il est important de souligner que nous avons considéré comme positifs les résultats supérieurs à ceux de la restriction calorique. Par exemple, le curcuma et la rhodiole n’ont pas permis d’obtenir des résultats suffisamment importants pour être retenus. Le Ginkgo biloba est l’un des 21 extraits identifiés jusqu’à maintenant par nos travaux et il est à l’origine de l’identification de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire. L’extrait utilisé permet une augmentation de la longévité moyenne de 133% et de la longévité maximale de 100%.

Les impacts sur le vieillissement primaire sont confirmés par des analyses très poussées de l’évaluation de la respiration mitochondriale, du potentiel des mitochondries, de l’oxydation des mitochondries, de l’oxydation des protéines, des dommages oxydatifs aux lipides, des mutations à l’ADN mitochondrial, de la résistance des cellules au stress oxydatif, de leur résistance au stress thermique et d’une augmentation de la consommation des lipides neutres (ce dernier point étant un processus d’assurance de longévité).

Sans entrer trop profondément dans les détails, l’impact sur le vieillissement primaire de certaines molécules du Ginkgo biloba est relié à une inhibition de l’axe pro-vieillissement du PKA (protéine kinase A) et la stimulation de l’axe antivieillissement SNF1 (‘’sucrose nonfermenting patway’’). L’identification des voies métaboliques en cause permet aussi de choisir d’autres molécules qui peuvent ajouter des effets synergiques très importants sur le vieillissement primaire. Par exemple, les agents gérosuppresseurs (suppresseurs du vieillissement) que nous avons identifiés dans l’actée à grappes noires ont un mécanisme d’action trop rapproché de ceux du Ginkgo biloba, ce qui fait qu’ils n’ont pas d’effet synergique. En revanche, ceux de la valériane ou de la graine de céleri permettent des effets synergiques sur la longévité allant jusqu’à une moyenne respective de + 367% et + 478% (comparé à 133% pour les molécules du Ginkgo biloba seules).

Il est évident que les agents gérosuppresseurs que nous avons identifiés dans le Ginko biloba ont un effet sur les mécanismes du vieillissement primaire et ces effets pourraient, du moins en partie, expliquer les nombreux bénéfices de cette plante utilisée en médecine traditionnelle chinoise depuis des centaines d’années.

Interactions possibles avec des médicaments

Les Ginkgolides ont des effets agonistes des récepteurs des facteurs d’activation plaquettaires (Platelet-activating factor (PAF)). Ces molécules PAF ont la fonction de provoquer des réactions inflammatoires et/ou l’agrégation plaquettaire (la coagulation sanguine). Cette activité biologique est reliée aux bénéfices physiologiques du Gingko biloba, mais elle modifie l’efficacité des médicaments anticoagulants et donc pourrait causer une interaction dommageable. Bien que la dose qui pourrait être problématique n’est pas encore clairement établie et pourrait ne pas être atteinte par l’usage de suppléments courants, il est recommandé de s’abstenir de prendre des suppléments qui contiennent du Gingko biloba si vous prenez des médicaments anticoagulants.

VitoliMD Mémoire et santé cognitive

En plus d’un extrait de Ginkgo biloba de grande qualité à 200 mg par dose journalière, VitoliMD Mémoire et santé cognitive contient aussi :

  • les polyphénols d’olives du Complexe Provitol exclusif (50 mg)
  • de la vitamine D (1000 UI)
  • de la vitamine B12 (400 ug) et
  • de l’acide folique (400 ug)

Notre objectif était d’en faire le produit le plus complet et le plus efficace sur le marché pour la santé cognitive. Il est important de se référer aux usages reconnus pour ce produit. Santé Canada reconnaît les cinq allégations santé suivantes pour la formule VitoliMD Mémoire et santé cognitive :

  1. Aide à améliorer les fonctions cognitives chez l’adulte.
  2. Aide à améliorer la mémoire chez l’adulte.
  3. Aide à prévenir une carence en vitamine B12
  4. Aide à prévenir une carence en vitamine D.
  5. Fournit des antioxydants.

 

Autres lectures proposées :

 

 

Références :

  • Amieva et al, 2013. Ginkgo biloba extract and long-term cognitive decline: a 20-year follow-up population-based study. PLoS One. 8(1):e52755.
  • Brondino et al, 2013. A Systematic Review and Meta-Analysis of Ginkgo biloba in Neuropsychiatric Disorders: From Ancient Tradition to Modern-Day Medicine. Evid Based Complement Alternat Med. 2013:915691.
  • Dakik et al, 2019. Pairwise combinations of chemical compounds that delay yeast chronological aging through different signaling pathways display synergistic effects on the extent of aging delay. Oncotarget. 2019 Jan 8;10(3):313-338.
  • Eckert, A. 2012. Mitochondrial effects of Ginkgo biloba extract. Int Psychogeriatr. Aug;24 Suppl 1:S18-20. Review.
  • Gauthier, S., Schlaefke, S. 2014. Efficacy and tolerability of Ginkgo biloba extract EGb 761® in dementia: a systematic review and meta-analysis of randomized placébo-controlled trials. Clin Interv Aging. Nov 28;9:2065-77.
  • Jiang et al, 2013. Ginkgo biloba extract for dementia: a systematic review. Shanghai Arch Psychiatry. Feb;25(1):10-21.
  • Lutchman et al, 2016. Discovery of plant extracts that greatly delay yeast chronological aging and have different effects on longevity-defining cellular processes. Oncotarget. 2016 Mar 29;7(13):16542-66.
  • Marques et al, 2011. Stimulation of DNA repair in Saccharomyces cerevisiae by Ginkgo biloba leaf extract. Food Chem Toxicol. Jun;49(6):1361-6.
  • Sarkar et al, 2020. Therapeutic promises of Ginkgolide A: A literature-based review. Biomed Pharmacother. 2020 Dec;132:110908.
  • Soulié et al, 2002. The Ginkgo biloba extract EGb 761 increases viability of hnt human neurons in culture and affects the expression of genes implicated in the stress response. Cell Mol Biol (Noisy-le-grand). Sep;48(6):641-6.
  • Wu et al, 2002. Ginkgo biloba extract EGb 761 increases stress resistance and extends life span of Caenorhabditis elegans. Cell Mol Biol (Noisyle- grand). 2002 Sep;48(6):725-31.

Découvrez mon parcours professionnel…

Éternelle curieuse depuis mon très jeune âge, j’ai toujours voulu faire carrière dans un domaine scientifique. Je m’inscris donc au baccalauréat en science et technologie des aliments de l’Université Laval en 2002, encore incertaine de mes aspirations de carrière, principalement motivé par mon intérêt pour les aliments, la chimie et le domaine des sciences. Lors de mon parcours académique, j’ai vite compris que mon cœur penchait plutôt vers une amélioration de la qualité nutritionnelle des aliments que vers l’amélioration des textures, des saveurs, du goût ou de l’apparence des aliments consommés. Confirmer lors de la réalisation d’un stage en entreprise, la transformation, l’optimisation des qualités organoleptiques (le goût des aliments) et la salubrité des aliments n’est pas tout à fait ma tasse de thé! Je décide donc de poursuivre mes études de 2e et 3e cycles en sciences alimentaires, mais en m’intéressant spécifiquement aux aliments fonctionnels et nutraceutiques (aliments qui ont une action bénéfique sur l’organisme et les suppléments), particulièrement à l’étude des composés alimentaires pouvant améliorer la santé et maintenir les bonnes fonctions du corps humain. J’obtiens donc mon titre de docteur en 2013 et je m’engage pour un stage postdoctoral sur l’étude des bienfaits des acides gras oméga-3 sur la cognition au sein du centre de recherche sur le vieillissement de Sherbrooke (CDRV). Ces études m’ont permis d’obtenir le Fellowship de la Faculté de Médecine de l’Université de Sherbrooke et de participer à la prestigieuse école d’été Nutribrain à l’Université de Bordeaux.

Après cette belle expérience de près de 2 ans, j’en suis arrivée à la conclusion que, quoique ma jeune carrière dans le domaine de la recherche semble la suite logique, mon cœur penche plutôt vers la promotion de la santé non pas à titre de chercheur, mais à titre de praticienne! Entre 2015 et 2020, je me suis donc intéressé aux médecines douces, plus particulièrement à la naturopathie et à la nutrithérapie. J’enseigne à ce titre à l’école Enseignement Supérieur de Naturopathie du Québec depuis 2015 et je publie des chroniques mensuelles sur le lien étroit entre la santé et l’alimentation dans le Magazine Vitalité Québec.

Puisque les bancs d’école me manquaient déjà, je me suis engagé dans une passionnante formation en ostéopathie en 2016. Deuxième coup de cœur, je découvre les liens étroits qui existent entre les fonctions biomécaniques optimales, la santé tissulaire, l’équilibre fonctionnel du corps, l’alimentation et les saines habitudes de vie. Enfin, j’ai trouvé ma vocation!

J’œuvre actuellement à ma clinique privée située à Drummondville à titre de Naturopathe agréé et Ostéopraticienne. Grâce aux services offerts à la Clinique Expertise Santé, je poursuis ma vocation par une approche globale alliant nutrithérapie, ostéopathie, optimisation posturale et naturopathie afin de potentialiser la vitalité et le capital santé des gens au quotidien.

 

Au plaisir de vous rencontrer!

Valérie Conway, Ph.D., ND. A, Ostéopathe

www.cliniqueexpertisesante.com

Découvrez mon parcours professionnel…

Éternelle curieuse depuis mon très jeune âge, j’ai toujours voulu faire carrière dans un domaine scientifique. Je m’inscris donc au baccalauréat en science et technologie des aliments de l’Université Laval en 2002, encore incertaine de mes aspirations de carrière, principalement motivé par mon intérêt pour les aliments, la chimie et le domaine des sciences. Lors de mon parcours académique, j’ai vite compris que mon cœur penchait plutôt vers une amélioration de la qualité nutritionnelle des aliments que vers l’amélioration des textures, des saveurs, du goût ou de l’apparence des aliments consommés. Confirmer lors de la réalisation d’un stage en entreprise, la transformation, l’optimisation des qualités organoleptiques (le goût des aliments) et la salubrité des aliments n’est pas tout à fait ma tasse de thé! Je décide donc de poursuivre mes études de 2e et 3e cycles en sciences alimentaires, mais en m’intéressant spécifiquement aux aliments fonctionnels et nutraceutiques (aliments qui ont une action bénéfique sur l’organisme et les suppléments), particulièrement à l’étude des composés alimentaires pouvant améliorer la santé et maintenir les bonnes fonctions du corps humain. J’obtiens donc mon titre de docteur en 2013 et je m’engage pour un stage postdoctoral sur l’étude des bienfaits des acides gras oméga-3 sur la cognition au sein du centre de recherche sur le vieillissement de Sherbrooke (CDRV). Ces études m’ont permis d’obtenir le Fellowship de la Faculté de Médecine de l’Université de Sherbrooke et de participer à la prestigieuse école d’été Nutribrain à l’Université de Bordeaux.

Après cette belle expérience de près de 2 ans, j’en suis arrivée à la conclusion que, quoique ma jeune carrière dans le domaine de la recherche semble la suite logique, mon cœur penche plutôt vers la promotion de la santé non pas à titre de chercheur, mais à titre de praticienne! Entre 2015 et 2020, je me suis donc intéressé aux médecines douces, plus particulièrement à la naturopathie et à la nutrithérapie. J’enseigne à ce titre à l’école Enseignement Supérieur de Naturopathie du Québec depuis 2015 et je publie des chroniques mensuelles sur le lien étroit entre la santé et l’alimentation dans le Magazine Vitalité Québec.

Puisque les bancs d’école me manquaient déjà, je me suis engagé dans une passionnante formation en ostéopathie en 2016. Deuxième coup de cœur, je découvre les liens étroits qui existent entre les fonctions biomécaniques optimales, la santé tissulaire, l’équilibre fonctionnel du corps, l’alimentation et les saines habitudes de vie. Enfin, j’ai trouvé ma vocation!

J’œuvre actuellement à ma clinique privée située à Drummondville à titre de Naturopathe agréé et Ostéopraticienne. Grâce aux services offerts à la Clinique Expertise Santé, je poursuis ma vocation par une approche globale alliant nutrithérapie, ostéopathie, optimisation posturale et naturopathie afin de potentialiser la vitalité et le capital santé des gens au quotidien.

 

Au plaisir de vous rencontrer!

Valérie Conway, Ph.D., ND. A, Ostéopathe

www.cliniqueexpertisesante.com

Le café; un élixir tant prisé

Sous les vives couleurs du Brésil, le football, la capoeira (art martial), la samba, la bossa-nova, le caïpirinha (cocktail national) et les carnavals font vivre la culture brésilienne depuis des siècles. Il est aussi sans contredit, et surtout, le plus grand pays producteur de café au monde.

Un peu d’histoire

C’est au début du 18e siècle, alors que le Brésil était encore une colonie portugaise, que le tout premier plant de café fut introduit. À cette époque, la seule zone de l’Amérique du Sud où nous cultivions le café, était la Guyane française. Il faut savoir que cette plante n’a jamais existé à l’état naturel en Amérique latine. Cette dernière est originaire d’Afrique, plus précisément d’Éthiopie, qui fut donc importée sur le continent sud-américain.

En 1726, le gouverneur de la province du Grão Pará, désirant diversifier ses ressources uniquement constituées de cannes à sucre, confia une mission secrète à un jeune militaire. Cette responsabilité constituait à subtiliser des plants de café à la Guyane pour en faire la culture sur les terres brésiliennes. Les colons français installés en Guyane, ravis d’avoir en leur possession ce trésor, n’auraient évidemment jamais vendu de leur plein gré des graines de caféier à leur voisin frontalier. C’est alors que le jeune sergent missionné usa de ses charmes auprès de la femme du gouverneur pour avoir cette précieuse ressource.

Ce fut un franc succès qui faillit néanmoins être de courte durée, car un seul des plants de café récupérés parvint à survivre au voyage de retour jusqu’au Brésil. Cependant, la production de café prit naissance tout près de la ville de Rio de Janeiro, dans un monastère, avec ce plant rescapé duquel on attendit patiemment sa croissance.

Des bénéfices santé insoupçonnés

Les dernières années ont été aussi riches en information scientifique concernant ses multiples bénéfices santé que la variété de saveur que le café peut procurer. Des liens positifs ont été faits entre la consommation de café, l’asthme, les maladies du foie, les maladies cardiovasculaires, les risques de maladie d’Alzheimer et la longévité de façon générale. Plus précisément sur ce dernier point, la caféine est une des molécules naturelles connues pour avoir un impact bénéfique sur des voies métaboliques reliées au vieillissement primaire. Il semble que les bénéfices santé du café sont trop nombreux et trop importants pour qu’ils proviennent simplement d’un effet antioxydant ou anti-inflammatoire de ses polyphénols. Les molécules présentes dans le café permettraient d’induire des mécanismes de maintenance et de réparation cellulaire qui nous protègeraient des effets du vieillissement. Nous aimerions toutefois souligner deux conditions qui demandent des précautions concernant votre consommation de café : les problèmes d’anxiété/de sommeil et la pression artérielle élevée.

Sachant très bien qu’une tasse de café matinale est omniprésente dans nos vies; nous avons décidé de vous proposer une recette avec cet ingrédient tant convoité ayant des vertus antivieillissement insoupçonnées que Dr Simard (www.esimard.com) vous a présentées dans le chapitre précédent. On vous propose une recette de bœuf brésilien au café, bien délicieuse, dans laquelle on vous suggère des combinaisons de légumes personnalisées pour rendre ce plat encore plus santé.

 

Ingrédients :

– 1 oignon moyen coupé finement

– 2 à 3 cuillères à soupe d’huile d’olive

– 3 gousses d’ail coupées en fines lamelles ou émincées

– 3 tasses de cubes de bœuf à ragoût ou de steak d’intérieur de ronde

– 2 cuillères à table d’huile de noix de coco ou de beurre

– 1/4 de tasse de farine tout usage

– 1 tasse de vin rouge sec au choix

– 2 tasses de café fort refroidi au choix

– 1/2 cuillère à thé d’origan frais haché moyennement

– 1/2 cuillère à thé de romarin frais haché finement (sans les tiges)

– 6 gros champignons Portobellos coupés en six + 2 carottes moyennes coupées en rondelles
(ou)
1 aubergine moyenne non pelée coupée en dés + 1 grosse patate douce coupée en dés grossiers
(ou)
2 tasses de haricots noirs cuits + 2 tasses de petits fleurons de chou-fleur

– Poivre noir ou blanc, sel au goût

 

Étapes :

  1. Dans un chaudron allant au four, voire une cocotte; faire suer l’oignon à feu moyen, dans l’huile d’olive. Faites-y dorer vos morceaux de viande en une seule couche, pendant 10 minutes; il n’est pas nécessaire que vos cubes soient très colorés, mais seulement brunis un peu. C’est suffisant. Notez bien que cette recette peut se faire entièrement à la mijoteuse, si vous le souhaitez. Omettez la farine ainsi que l’huile de noix de coco pour la cuisson à la mijoteuse. Par contre, incorporez-y tous les autres ingrédients. Cette technique de braisage prendra de 6 à 8 heures à basse température ou de 4 à 5 heures à haute température.
  2. Dans votre même marmite de cuisson, une fois la viande légèrement saisie, salez et poivrez au goût, sans oublier de la réserver quelques instants après l’opération. À la suite du retrait de la protéine, ajoutez au récipient, en baissant le feu à moyen, la farine et l’huile de noix de coco ou le beurre avec la farine. Puis, brassez le tout dans le sens horaire, de façon à ce que la farine fasse un petit agglomérat. Surtout, ne laissez pas la farine brunir, car cette dernière pourrait apporter de l’amertume à votre plat.
  3. Il est maintenant venu le moment d’ajouter la viande réservée, le duo de légumes voulu, le vin, le café et les herbes en portant le tout à ébullition. Faites mijoter de 30 à 35 minutes ou jusqu’à ce que le tout soit tendre et fondant.
  4. Pour le service, vous pouvez tout simplement amener la casserole au centre de la table, pour que chacun se serve convivialement. De plus, on vous recommande fortement d’avoir du riz brun cuit ou encore du pain de blé entier de façon à absorber de la sauce.

Bon appétit à tous! Nous espérons que cette recette originale sera votre nouvelle découverte. Pour une prochaine fois, expérimentez différentes sortes de café corsé et dans le même ordre d’idée, pourquoi ne pas choisir du gibier ou même de la dinde…miam! miam!

 

 

Références :

  • Ekmekcioglu C. Nutrition and longevity – From mechanisms to uncertainties. Crit Rev Food Sci Nutr. 2020;60(18):3063-3082.
  • Kolb H, Kempf K, Martin S. Health Effects of Coffee: Mechanism Unraveled? Nutrients. 2020 Jun 20;12(6):1842.
  • O’Keefe JH, DiNicolantonio JJ, Lavie CJ. Coffee for Cardioprotection and Longevity. Prog Cardiovasc Dis. 2018 May-Jun;61(1):38-42.
  • Poole R, Kennedy OJ, Roderick P, Fallowfield JA, Hayes PC, Parkes J. Coffee consumption and health: umbrella review of meta-analyses of multiple health outcomes. BMJ. 2017 Nov 22;359:j5024.

Le café; un élixir tant prisé

Sous les vives couleurs du Brésil, le football, la capoeira (art martial), la samba, la bossa-nova, le caïpirinha (cocktail national) et les carnavals font vivre la culture brésilienne depuis des siècles. Il est aussi sans contredit, et surtout, le plus grand pays producteur de café au monde.

Un peu d’histoire

C’est au début du 18e siècle, alors que le Brésil était encore une colonie portugaise, que le tout premier plant de café fut introduit. À cette époque, la seule zone de l’Amérique du Sud où nous cultivions le café, était la Guyane française. Il faut savoir que cette plante n’a jamais existé à l’état naturel en Amérique latine. Cette dernière est originaire d’Afrique, plus précisément d’Éthiopie, qui fut donc importée sur le continent sud-américain.

En 1726, le gouverneur de la province du Grão Pará, désirant diversifier ses ressources uniquement constituées de cannes à sucre, confia une mission secrète à un jeune militaire. Cette responsabilité constituait à subtiliser des plants de café à la Guyane pour en faire la culture sur les terres brésiliennes. Les colons français installés en Guyane, ravis d’avoir en leur possession ce trésor, n’auraient évidemment jamais vendu de leur plein gré des graines de caféier à leur voisin frontalier. C’est alors que le jeune sergent missionné usa de ses charmes auprès de la femme du gouverneur pour avoir cette précieuse ressource.

Ce fut un franc succès qui faillit néanmoins être de courte durée, car un seul des plants de café récupérés parvint à survivre au voyage de retour jusqu’au Brésil. Cependant, la production de café prit naissance tout près de la ville de Rio de Janeiro, dans un monastère, avec ce plant rescapé duquel on attendit patiemment sa croissance.

Des bénéfices santé insoupçonnés

Les dernières années ont été aussi riches en information scientifique concernant ses multiples bénéfices santé que la variété de saveur que le café peut procurer. Des liens positifs ont été faits entre la consommation de café, l’asthme, les maladies du foie, les maladies cardiovasculaires, les risques de maladie d’Alzheimer et la longévité de façon générale. Plus précisément sur ce dernier point, la caféine est une des molécules naturelles connues pour avoir un impact bénéfique sur des voies métaboliques reliées au vieillissement primaire. Il semble que les bénéfices santé du café sont trop nombreux et trop importants pour qu’ils proviennent simplement d’un effet antioxydant ou anti-inflammatoire de ses polyphénols. Les molécules présentes dans le café permettraient d’induire des mécanismes de maintenance et de réparation cellulaire qui nous protègeraient des effets du vieillissement. Nous aimerions toutefois souligner deux conditions qui demandent des précautions concernant votre consommation de café : les problèmes d’anxiété/de sommeil et la pression artérielle élevée.

Sachant très bien qu’une tasse de café matinale est omniprésente dans nos vies; nous avons décidé de vous proposer une recette avec cet ingrédient tant convoité ayant des vertus antivieillissement insoupçonnées que Dr Simard (www.esimard.com) vous a présentées dans le chapitre précédent. On vous propose une recette de bœuf brésilien au café, bien délicieuse, dans laquelle on vous suggère des combinaisons de légumes personnalisées pour rendre ce plat encore plus santé.

 

Ingrédients :

– 1 oignon moyen coupé finement

– 2 à 3 cuillères à soupe d’huile d’olive

– 3 gousses d’ail coupées en fines lamelles ou émincées

– 3 tasses de cubes de bœuf à ragoût ou de steak d’intérieur de ronde

– 2 cuillères à table d’huile de noix de coco ou de beurre

– 1/4 de tasse de farine tout usage

– 1 tasse de vin rouge sec au choix

– 2 tasses de café fort refroidi au choix

– 1/2 cuillère à thé d’origan frais haché moyennement

– 1/2 cuillère à thé de romarin frais haché finement (sans les tiges)

– 6 gros champignons Portobellos coupés en six + 2 carottes moyennes coupées en rondelles
(ou)
1 aubergine moyenne non pelée coupée en dés + 1 grosse patate douce coupée en dés grossiers
(ou)
2 tasses de haricots noirs cuits + 2 tasses de petits fleurons de chou-fleur

– Poivre noir ou blanc, sel au goût

 

Étapes :

  1. Dans un chaudron allant au four, voire une cocotte; faire suer l’oignon à feu moyen, dans l’huile d’olive. Faites-y dorer vos morceaux de viande en une seule couche, pendant 10 minutes; il n’est pas nécessaire que vos cubes soient très colorés, mais seulement brunis un peu. C’est suffisant. Notez bien que cette recette peut se faire entièrement à la mijoteuse, si vous le souhaitez. Omettez la farine ainsi que l’huile de noix de coco pour la cuisson à la mijoteuse. Par contre, incorporez-y tous les autres ingrédients. Cette technique de braisage prendra de 6 à 8 heures à basse température ou de 4 à 5 heures à haute température.
  2. Dans votre même marmite de cuisson, une fois la viande légèrement saisie, salez et poivrez au goût, sans oublier de la réserver quelques instants après l’opération. À la suite du retrait de la protéine, ajoutez au récipient, en baissant le feu à moyen, la farine et l’huile de noix de coco ou le beurre avec la farine. Puis, brassez le tout dans le sens horaire, de façon à ce que la farine fasse un petit agglomérat. Surtout, ne laissez pas la farine brunir, car cette dernière pourrait apporter de l’amertume à votre plat.
  3. Il est maintenant venu le moment d’ajouter la viande réservée, le duo de légumes voulu, le vin, le café et les herbes en portant le tout à ébullition. Faites mijoter de 30 à 35 minutes ou jusqu’à ce que le tout soit tendre et fondant.
  4. Pour le service, vous pouvez tout simplement amener la casserole au centre de la table, pour que chacun se serve convivialement. De plus, on vous recommande fortement d’avoir du riz brun cuit ou encore du pain de blé entier de façon à absorber de la sauce.

Bon appétit à tous! Nous espérons que cette recette originale sera votre nouvelle découverte. Pour une prochaine fois, expérimentez différentes sortes de café corsé et dans le même ordre d’idée, pourquoi ne pas choisir du gibier ou même de la dinde…miam! miam!

 

 

Références :

  • Ekmekcioglu C. Nutrition and longevity – From mechanisms to uncertainties. Crit Rev Food Sci Nutr. 2020;60(18):3063-3082.
  • Kolb H, Kempf K, Martin S. Health Effects of Coffee: Mechanism Unraveled? Nutrients. 2020 Jun 20;12(6):1842.
  • O’Keefe JH, DiNicolantonio JJ, Lavie CJ. Coffee for Cardioprotection and Longevity. Prog Cardiovasc Dis. 2018 May-Jun;61(1):38-42.
  • Poole R, Kennedy OJ, Roderick P, Fallowfield JA, Hayes PC, Parkes J. Coffee consumption and health: umbrella review of meta-analyses of multiple health outcomes. BMJ. 2017 Nov 22;359:j5024.

Tel que mentionné dans l’article précédent, l’autophagie joue un rôle majeur pour notre santé et elle constitue une forme d’adaptation cellulaire pour divers types de stress. Ici, le stress est défini comme un facteur qui change les conditions homéostatiques (l’équilibre essentiel à la vie) où le corps doit s’adapter pour retrouver cet équilibre (comme la résistance à la température ou encore à l’oxydation; ce qui peut endommager le fonctionnement cellulaire). Il devient évident maintenant, en considérant l’importance de l’autophagie, que les scientifiques désirent développer des moyens de moduler ces mécanismes, afin de pouvoir les utiliser pour des applications santé. Dans cet article, je vais parler spécifiquement de l’effet d’un stress précis; le stress cellulaire provoqué par le jeûne.

Je commencerai par mentionner les différents facteurs qui stimulent l’autophagie afin de clarifier pourquoi le jeûne devrait être considéré comme un modulateur puissant. Il y a de multiples stimulus qui déclenchent le processus d’autophagie dont :

  • Le stress nutritionnel/énergétique
  • Les stimuli reliés à des pathogènes particuliers
  • Le stress oxydatif
  • Le stress du réticulum endoplasmique
  • L’hypoxie (manque d’oxygène dans les tissus)
  • L’accumulation de protéines mal repliées
  • L’ADN et/ou les dommages mitochondriaux

Comme vous pouvez le voir ici, le stress nutritionnel/énergétique est un stimulus qui déclenche le processus d’autophagie. Est-ce que cette stimulation a des conséquences positives ou négatives? Je vais développer ce point précis en élaborant sur le jeûne comme un moyen de restriction calorique.

Le jeûne et la restriction calorique sont des habitudes de vie qui ont été récemment reconnues comme très pertinentes pour le maintien de la santé générale ou de la longévité. Ils sont considérés comme un « bon stress » physiologique parce qu’ils forcent le corps à s’adapter aux nouvelles conditions afin de retrouver l’équilibre. Par exemple, pour ce qui est de l’apport énergétique, ils forcent l’organisme à entrer en cétose (après 12-24 heures de jeûne); processus durant lequel le corps commencera à décomposer la graisse en réserve au lieu d’utiliser du glucose comme source d’énergie.

Considérant ces bénéfices, le jeûne excessif entraîne-t-il des résultats positifs ou négatifs sur l’autophagie? Est-ce que le jeûne à court terme ou le jeûne à long terme aiderait ou mettrait en danger les mécanismes de l’autophagie? Tel que mentionné dans l’article précédent, l’autophagie peut parfois être provoquée par des pathogènes et des cancers pour leurs propres bénéfices plutôt que le nôtre. Serait-ce dommageable ou utile? Voyons voir…

À court terme vs. À long terme

En adoptant le jeûne pour une période approximative de 6-8 heures, la macroautophagie s’enclenche. À ce stade du jeûne, afin que le corps s’approvisionne des sources nécessaires, la macroautophagie va détruire les composants cellulaires de façon aléatoire. Dépendamment de l’organe/des tissus, l’autophagie à plus long terme est activée après environ 12 heures de jeûne où l’autophagie provoquée par une protéine chaperon détruira les protéines non essentielles de façon sélective (voir le premier article pour la définition de ces deux types d’autophagie).

Le jeûne chronique/famine grave

Il a été démontré que le jeûne chronique inhibe la fonction de l’autophagie et peut donc conduire à des dommages neuronaux plutôt que de bénéficier à l’individu dans sa globalité. Dans certains cas, ceci peut résulter d’une famine sévère. Comme vous pouvez l’imaginer, dans des conditions chroniques sévères, les niveaux de stress et de balance énergétique dans le corps atteindraient un point où l’autophagie pourrait créer trop de dommage si elle devait être maintenue comme elle le ferait dans des conditions normales. Cela a du sens, car l’autophagie devrait, à ce point, détruire les protéines essentielles afin de soutenir la survie. C’est pourquoi, sous le jeûne chronique, l’autophagie serait en quelque sorte inhibée et ne serait initiée que comme moyen de survie. C’est seulement dans des cas sévères ou chroniques que les effets de « recyclage » de l’autophagie seraient excessifs et provoqueraient une réponse négative sur le corps. Il n’y a donc pas de problème pour des jeûnes intermittents ou modérés.

L’autophagie, le jeûne et la longévité

Depuis que la restriction calorique et les mimétismes de la restriction calorique sont liés à la longévité, la question suivante demeure : les bénéfices santé de la restriction calorique proviennent-ils de l’action de l’autophagie? Est-ce le contraire? Ou les voies de signalisation cellulaire et le métabolisme cellulaire sont-ils davantage impliqués dans les bénéfices santé?

Il y a un grand nombre de composantes impliquées dans la signalisation cellulaire de l’autophagie et de la restriction calorique. Ces voies de signalisation qui font partie du métabolisme de la cellule, et régule l’autophagie, sont principalement celles du mTOR et de l’AMPK.

 

restriction calorique et mimétisme de la restriction calorique

 

Les voies mTOR et AMPK

Chez les mammifères, la rapamycine (un mimétisme de la restriction calorique; un agent gérosuppresseur) cible une molécule de signalisation (le mTOR) qui module la croissance/prolifération cellulaire, l’homéostasie énergique ainsi que l’autophagie. Elle est formée de complexes; le complexe mTOR 1 (TORC1) et le complexe mTOR 2 (TORC2) qui sont généralement régulés/régies par :

L’autophagie est aussi régie/régulée par l’une des principales protéines de signalisation sensibles aux nutriments; la protéine kinase activée par l’AMP (AMPK). Ce que nous ne voyons pas sur l’image ci-haut, c’est lorsque l’AMPK est activé, il diminue automatiquement l’activation de la mTOR. Donc, sous les conditions de la restriction calorique/le jeûne, les niveaux d’insuline ainsi que les voies de signalisation de facteur de croissance de l’insuline (IGF) diminueront. Ceci diminuera l’action de la signalisation de la mTOR qui, à son tour, activera l’autophagie. Sous les mêmes conditions, les niveaux d’énergie baisseront (baisse des niveaux d’ATP; la principale source d’énergie du corps) et les niveaux d’AMP augmenteront.

** Lors de l’utilisation de l’énergie dans le corps, l’ATP, l’adénosine triphosphate (trois groupes de phosphate) subit une hydrolyse pour éventuellement se retrouver avec seulement un groupement phosphate, l’AMP (adénosine monophosphate). Pour mieux comprendre les processus par lesquelles le glucose est décomposé en énergie cellulaire (ATP) et utilisée comme énergie à travers le corps, je suggère de revoir la respiration cellulaire et toutes ses complexités. **

Lorsque les niveaux d’AMP augmentent, la cellule comprend qu’elle est entrain de manquer d’énergie; l’AMPK est activé, ce qui active l’autophagie et réduit l’action de la mTOR (afin de freiner le développement). Une fois que vous comprenez l’essentiel de ces voies de signalisation, tout ceci a du sens et fonctionne de manière semblable à des dominos, car lorsqu’une seule pièce tombe, toutes les autres tomberont par la suite (c’est ce que les scientifiques appellent une cascade de signalisation où le stimulus d’un élément crée une réaction en chaîne). Pour faire simple, les cellules ont la capacité d’évaluer l’état énergétique, le niveau d’énergie disponible, afin de savoir quand ralentir le développement et démarrer les processus de recyclage.

Ce qui est intéressant de noter par rapport à l’image ci-dessus, c’est qu’il y a des molécules qui peuvent induire ou inhiber ces voies qui ont des effets antivieillissement; les plus connues seraient la rapamycine, la metformine et la spermidine (qui sont aussi considérées comme des mimétismes de la restriction calorique ou des agents gérosuppresseurs). La voie du complexe mTOR 1 (TORC1) est celle à laquelle l’on se réfère habituellement lorsqu’il est question des voies de la longévité et de leur régulation. La raison pour laquelle je vous le mentionne, c’est que les processus de l’autophagie diminuent avec l’âge et cette réduction est corrélée avec l’augmentation de la fréquence des maladies associées au vieillissement. Ainsi, l’usage des mimétismes (gérosuppresseurs) et du jeûne pour leur effet sur la longévité pourrait possiblement être révolutionnaire!

L’autophagie, le jeûne et la réponse immunitaire

Le vieillissement en général est attribué à plusieurs facteurs. L’autophagie a un rôle évident sur le vieillissement, comme je l’ai mentionné précédemment. Ce sujet sera davantage exploré dans mon prochain article où je discuterai de l’effet des sirtuines et des produits naturels sur l’autophagie.

À ce point-ci, vous pouvez imaginer, avec toutes les informations fournies, l’impact de l’autophagie sur les maladies en générale et sur celles liées au vieillissement. Les bénéfices du jeûne, en ce qui concerne les maladies et l’implication du système immunitaire, proviennent de la réduction de l’inflammation (un avantage pour beaucoup de maladies) et de l’augmentation de la résistance cellulaire qui renforcera les capacités immunitaires. Je vais profiter de l’occasion pour utiliser la pandémie actuelle, la Covid-19, comme exemple. Tel que mentionné dans l’article précédent, l’autophagie est aussi impliquée, avec la présentation de l’antigène et la signalisation cellulaire, dans la réponse immunitaire. Dans le cas du jeûne et de l’autophagie, l’action du système immunitaire serait amplifiée. Selon Hannan et ses collaborateurs (2020), « la restriction calorique sous forme de jeûne intermittent, a permis dans plusieurs milieux cliniques de promouvoir de nombreux bénéfices santé incluant l’augmentation de l’efficacité du système immunitaire » (Traduction libre).

 

autophagie; jeûne et virus

 

Même si la pandémie est trop récente pour fournir des résultats scientifiques concernant cette théorie/stratégie, les études actuelles fournissent des hypothèses positives. Malgré qu’il n’y ait pas de remède pour ce virus, les avantages du jeûne comme méthode de prévention quand le système immunitaire serait compromis, pourraient être utilisés comme un outil peu coûteux et potentiellement efficace. Notez cependant qu’il n’est pas recommandé de jeûner lors des périodes d’infection puisque le corps ne doit pas avoir de carence en nutriments ou un stress nutritionnel dans de telles conditions. Si vous choisissez de jeûner durant une période où votre système immunitaire est affaibli (comme ce serait le cas pour quelques maladies et les thérapies contre le cancer que j’aborde dans le paragraphe suivant), il serait recommandé d’être suivi par un professionnel de la santé. Le jeûne pris en exemple avec la Covid-19 est un moyen de stimuler le système immunitaire afin d’activer l’autophagie et les réponses immunitaires pour prévenir l’apparition de l’infection.

Dans le cas d’un cancer, le jeûne est apparu comme un moyen efficace d’améliorer l’action de l’autophagie tout en étant bénéfique lorsqu’il est combiné à d’autres thérapies de traitement. Dans l’article précédent, j’ai mentionné que l’autophagie élimine la formation de nouvelle tumeur et recyclera les organites ainsi que les protéines endommagées. Ainsi, la modulation de l’autophagie par le jeûne pourrait procurer des bénéfices anticancéreux. Ce domaine de recherche est assez complexe puisqu’il y a plusieurs facteurs qui interviennent concernant le type de cancer, la progression, les thérapies utilisées, etc. C’est la raison pour laquelle il est recommandé de consulter ou d’être suivi par un professionnel dans le cas où vous choisissez de jeûner tout en combattant un cancer ou toute autre maladie chronique.

Conclusion

Pour résumer, les processus de l’autophagie peuvent être modulés par le jeûne et/ou la restriction calorique. Il y a encore beaucoup de recherches à faire, mais on ne peut qu’imaginer les bienfaits thérapeutiques ainsi que leurs utilisations pour les conditions de défenses immunitaires telles que la Covid-19, les maladies liées au vieillissement ainsi que les cancers! Le potentiel de l’usage de l’autophagie et du jeûne serait presque infini s’il existait un moyen direct de bien le contrôler. Considérant le fait que le jeûne/la restriction calorique est une approche sécuritaire que tous peuvent intégrer facilement, à leur façon, dans leur vie quotidienne, les possibilités de bénéfices sont extrêmement excitantes; il va sans dire que la tendance de la diète cétogène a du sens!

La prochaine fois que vous jeûnerez, que ce soit pour des raisons religieuses, pour perdre du poids ou simplement parce que vous n’avez pas le temps de manger dû au fait que vous êtes trop occupé; pensez à quel point vos systèmes d’autophagie sont heureux en rétablissant l’homéostasie dans toutes vos cellules et vos tissus! Restez à l’affût pour le prochain article sur l’autophagie où j’approfondirai et discuterai de ses implications encore plus en détail concernant la longévité, les produits naturels et les sirtuines!

J’espère que vous avez apprécié cet article et je vais continuer mes recherches afin de vous offrir d’autres textes sur des sujets variés dans le domaine de la santé! Écrivez-nous un message pour toutes questions ou demande de renseignements.

info@vitoli.ca

 

 

Autres sujets proposés :

 

 

Références:

  • Bagherniya M, Butler AE, Barreto GE, Sahebkar A. The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature. Ageing Res Rev. 2018;47:183-197. doi:10.1016/j.arr.2018.08.004
  • Morselli E, Maiuri MC, Markaki M, et al. Caloric restriction and resveratrol promote longevity through the Sirtuin-1-dependent induction of autophagy. Cell Death Dis. 2010;1(1):e10. Doi:10.1038/cddis.2009.8
  • Varghese N, Werner S, Grimm A, Eckert A. Dietary Mitophagy Enhancer: A Strategy for Healthy Brain Aging? Antioxidants (Basel). 2020 Sep 29;9(10):E932. doi: 10.3390/antiox9100932. PMID: 33003315.
  • Alirezaei M, Kemball CC, Flynn CT, Wood MR, Whitton JL, Kiosses WB. Short-term fasting induces profound neuronal autophagy. Autophagy. 2010;6(6):702-710. doi:10.4161/auto.6.6.12376
  • Antunes F, Erustes AG, Costa AJ, et al. Autophagy and intermittent fasting: the connection for cancer therapy?. Clinics (Sao Paulo). 2018;73(suppl 1):e814s. Published 2018 Dec 10. doi:10.6061/clinics/2018/e814s
  • Cuervo, A., Wong, E. Chaperone-mediated autophagy: roles in disease and aging. Cell Res 24, 92–104 (2013). https://doi.org/10.1038/cr.2013.153
  • Bejarano E, Cuervo AM. Chaperone-mediated autophagy. Proc Am Thorac Soc. 2010;7(1):29-39. doi:10.1513/pats.200909-102JS
  • Glick D, Barth S, Macleod KF. Autophagy: cellular and molecular mechanisms. J Pathol. 2010;221(1):3-12. doi:10.1002/path.2697
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  • Blagosklonny MV. From causes of aging to death from COVID-19. Aging (Albany NY). 2020 Jun 12;12(11):10004-10021. doi: 10.18632/aging.103493. Epub 2020 Jun 12. PMID: 32534452; PMCID: PMC7346074.

Tel que mentionné dans l’article précédent, l’autophagie joue un rôle majeur pour notre santé et elle constitue une forme d’adaptation cellulaire pour divers types de stress. Ici, le stress est défini comme un facteur qui change les conditions homéostatiques (l’équilibre essentiel à la vie) où le corps doit s’adapter pour retrouver cet équilibre (comme la résistance à la température ou encore à l’oxydation; ce qui peut endommager le fonctionnement cellulaire). Il devient évident maintenant, en considérant l’importance de l’autophagie, que les scientifiques désirent développer des moyens de moduler ces mécanismes, afin de pouvoir les utiliser pour des applications santé. Dans cet article, je vais parler spécifiquement de l’effet d’un stress précis; le stress cellulaire provoqué par le jeûne.

Je commencerai par mentionner les différents facteurs qui stimulent l’autophagie afin de clarifier pourquoi le jeûne devrait être considéré comme un modulateur puissant. Il y a de multiples stimulus qui déclenchent le processus d’autophagie dont :

  • Le stress nutritionnel/énergétique
  • Les stimuli reliés à des pathogènes particuliers
  • Le stress oxydatif
  • Le stress du réticulum endoplasmique
  • L’hypoxie (manque d’oxygène dans les tissus)
  • L’accumulation de protéines mal repliées
  • L’ADN et/ou les dommages mitochondriaux

Comme vous pouvez le voir ici, le stress nutritionnel/énergétique est un stimulus qui déclenche le processus d’autophagie. Est-ce que cette stimulation a des conséquences positives ou négatives? Je vais développer ce point précis en élaborant sur le jeûne comme un moyen de restriction calorique.

Le jeûne et la restriction calorique sont des habitudes de vie qui ont été récemment reconnues comme très pertinentes pour le maintien de la santé générale ou de la longévité. Ils sont considérés comme un « bon stress » physiologique parce qu’ils forcent le corps à s’adapter aux nouvelles conditions afin de retrouver l’équilibre. Par exemple, pour ce qui est de l’apport énergétique, ils forcent l’organisme à entrer en cétose (après 12-24 heures de jeûne); processus durant lequel le corps commencera à décomposer la graisse en réserve au lieu d’utiliser du glucose comme source d’énergie.

Considérant ces bénéfices, le jeûne excessif entraîne-t-il des résultats positifs ou négatifs sur l’autophagie? Est-ce que le jeûne à court terme ou le jeûne à long terme aiderait ou mettrait en danger les mécanismes de l’autophagie? Tel que mentionné dans l’article précédent, l’autophagie peut parfois être provoquée par des pathogènes et des cancers pour leurs propres bénéfices plutôt que le nôtre. Serait-ce dommageable ou utile? Voyons voir…

À court terme vs. À long terme

En adoptant le jeûne pour une période approximative de 6-8 heures, la macroautophagie s’enclenche. À ce stade du jeûne, afin que le corps s’approvisionne des sources nécessaires, la macroautophagie va détruire les composants cellulaires de façon aléatoire. Dépendamment de l’organe/des tissus, l’autophagie à plus long terme est activée après environ 12 heures de jeûne où l’autophagie provoquée par une protéine chaperon détruira les protéines non essentielles de façon sélective (voir le premier article pour la définition de ces deux types d’autophagie).

Le jeûne chronique/famine grave

Il a été démontré que le jeûne chronique inhibe la fonction de l’autophagie et peut donc conduire à des dommages neuronaux plutôt que de bénéficier à l’individu dans sa globalité. Dans certains cas, ceci peut résulter d’une famine sévère. Comme vous pouvez l’imaginer, dans des conditions chroniques sévères, les niveaux de stress et de balance énergétique dans le corps atteindraient un point où l’autophagie pourrait créer trop de dommage si elle devait être maintenue comme elle le ferait dans des conditions normales. Cela a du sens, car l’autophagie devrait, à ce point, détruire les protéines essentielles afin de soutenir la survie. C’est pourquoi, sous le jeûne chronique, l’autophagie serait en quelque sorte inhibée et ne serait initiée que comme moyen de survie. C’est seulement dans des cas sévères ou chroniques que les effets de « recyclage » de l’autophagie seraient excessifs et provoqueraient une réponse négative sur le corps. Il n’y a donc pas de problème pour des jeûnes intermittents ou modérés.

L’autophagie, le jeûne et la longévité

Depuis que la restriction calorique et les mimétismes de la restriction calorique sont liés à la longévité, la question suivante demeure : les bénéfices santé de la restriction calorique proviennent-ils de l’action de l’autophagie? Est-ce le contraire? Ou les voies de signalisation cellulaire et le métabolisme cellulaire sont-ils davantage impliqués dans les bénéfices santé?

Il y a un grand nombre de composantes impliquées dans la signalisation cellulaire de l’autophagie et de la restriction calorique. Ces voies de signalisation qui font partie du métabolisme de la cellule, et régule l’autophagie, sont principalement celles du mTOR et de l’AMPK.

 

restriction calorique et mimétisme de la restriction calorique

 

Les voies mTOR et AMPK

Chez les mammifères, la rapamycine (un mimétisme de la restriction calorique; un agent gérosuppresseur) cible une molécule de signalisation (le mTOR) qui module la croissance/prolifération cellulaire, l’homéostasie énergique ainsi que l’autophagie. Elle est formée de complexes; le complexe mTOR 1 (TORC1) et le complexe mTOR 2 (TORC2) qui sont généralement régulés/régies par :

L’autophagie est aussi régie/régulée par l’une des principales protéines de signalisation sensibles aux nutriments; la protéine kinase activée par l’AMP (AMPK). Ce que nous ne voyons pas sur l’image ci-haut, c’est lorsque l’AMPK est activé, il diminue automatiquement l’activation de la mTOR. Donc, sous les conditions de la restriction calorique/le jeûne, les niveaux d’insuline ainsi que les voies de signalisation de facteur de croissance de l’insuline (IGF) diminueront. Ceci diminuera l’action de la signalisation de la mTOR qui, à son tour, activera l’autophagie. Sous les mêmes conditions, les niveaux d’énergie baisseront (baisse des niveaux d’ATP; la principale source d’énergie du corps) et les niveaux d’AMP augmenteront.

** Lors de l’utilisation de l’énergie dans le corps, l’ATP, l’adénosine triphosphate (trois groupes de phosphate) subit une hydrolyse pour éventuellement se retrouver avec seulement un groupement phosphate, l’AMP (adénosine monophosphate). Pour mieux comprendre les processus par lesquelles le glucose est décomposé en énergie cellulaire (ATP) et utilisée comme énergie à travers le corps, je suggère de revoir la respiration cellulaire et toutes ses complexités. **

Lorsque les niveaux d’AMP augmentent, la cellule comprend qu’elle est entrain de manquer d’énergie; l’AMPK est activé, ce qui active l’autophagie et réduit l’action de la mTOR (afin de freiner le développement). Une fois que vous comprenez l’essentiel de ces voies de signalisation, tout ceci a du sens et fonctionne de manière semblable à des dominos, car lorsqu’une seule pièce tombe, toutes les autres tomberont par la suite (c’est ce que les scientifiques appellent une cascade de signalisation où le stimulus d’un élément crée une réaction en chaîne). Pour faire simple, les cellules ont la capacité d’évaluer l’état énergétique, le niveau d’énergie disponible, afin de savoir quand ralentir le développement et démarrer les processus de recyclage.

Ce qui est intéressant de noter par rapport à l’image ci-dessus, c’est qu’il y a des molécules qui peuvent induire ou inhiber ces voies qui ont des effets antivieillissement; les plus connues seraient la rapamycine, la metformine et la spermidine (qui sont aussi considérées comme des mimétismes de la restriction calorique ou des agents gérosuppresseurs). La voie du complexe mTOR 1 (TORC1) est celle à laquelle l’on se réfère habituellement lorsqu’il est question des voies de la longévité et de leur régulation. La raison pour laquelle je vous le mentionne, c’est que les processus de l’autophagie diminuent avec l’âge et cette réduction est corrélée avec l’augmentation de la fréquence des maladies associées au vieillissement. Ainsi, l’usage des mimétismes (gérosuppresseurs) et du jeûne pour leur effet sur la longévité pourrait possiblement être révolutionnaire!

L’autophagie, le jeûne et la réponse immunitaire

Le vieillissement en général est attribué à plusieurs facteurs. L’autophagie a un rôle évident sur le vieillissement, comme je l’ai mentionné précédemment. Ce sujet sera davantage exploré dans mon prochain article où je discuterai de l’effet des sirtuines et des produits naturels sur l’autophagie.

À ce point-ci, vous pouvez imaginer, avec toutes les informations fournies, l’impact de l’autophagie sur les maladies en générale et sur celles liées au vieillissement. Les bénéfices du jeûne, en ce qui concerne les maladies et l’implication du système immunitaire, proviennent de la réduction de l’inflammation (un avantage pour beaucoup de maladies) et de l’augmentation de la résistance cellulaire qui renforcera les capacités immunitaires. Je vais profiter de l’occasion pour utiliser la pandémie actuelle, la Covid-19, comme exemple. Tel que mentionné dans l’article précédent, l’autophagie est aussi impliquée, avec la présentation de l’antigène et la signalisation cellulaire, dans la réponse immunitaire. Dans le cas du jeûne et de l’autophagie, l’action du système immunitaire serait amplifiée. Selon Hannan et ses collaborateurs (2020), « la restriction calorique sous forme de jeûne intermittent, a permis dans plusieurs milieux cliniques de promouvoir de nombreux bénéfices santé incluant l’augmentation de l’efficacité du système immunitaire » (Traduction libre).

 

autophagie; jeûne et virus

 

Même si la pandémie est trop récente pour fournir des résultats scientifiques concernant cette théorie/stratégie, les études actuelles fournissent des hypothèses positives. Malgré qu’il n’y ait pas de remède pour ce virus, les avantages du jeûne comme méthode de prévention quand le système immunitaire serait compromis, pourraient être utilisés comme un outil peu coûteux et potentiellement efficace. Notez cependant qu’il n’est pas recommandé de jeûner lors des périodes d’infection puisque le corps ne doit pas avoir de carence en nutriments ou un stress nutritionnel dans de telles conditions. Si vous choisissez de jeûner durant une période où votre système immunitaire est affaibli (comme ce serait le cas pour quelques maladies et les thérapies contre le cancer que j’aborde dans le paragraphe suivant), il serait recommandé d’être suivi par un professionnel de la santé. Le jeûne pris en exemple avec la Covid-19 est un moyen de stimuler le système immunitaire afin d’activer l’autophagie et les réponses immunitaires pour prévenir l’apparition de l’infection.

Dans le cas d’un cancer, le jeûne est apparu comme un moyen efficace d’améliorer l’action de l’autophagie tout en étant bénéfique lorsqu’il est combiné à d’autres thérapies de traitement. Dans l’article précédent, j’ai mentionné que l’autophagie élimine la formation de nouvelle tumeur et recyclera les organites ainsi que les protéines endommagées. Ainsi, la modulation de l’autophagie par le jeûne pourrait procurer des bénéfices anticancéreux. Ce domaine de recherche est assez complexe puisqu’il y a plusieurs facteurs qui interviennent concernant le type de cancer, la progression, les thérapies utilisées, etc. C’est la raison pour laquelle il est recommandé de consulter ou d’être suivi par un professionnel dans le cas où vous choisissez de jeûner tout en combattant un cancer ou toute autre maladie chronique.

Conclusion

Pour résumer, les processus de l’autophagie peuvent être modulés par le jeûne et/ou la restriction calorique. Il y a encore beaucoup de recherches à faire, mais on ne peut qu’imaginer les bienfaits thérapeutiques ainsi que leurs utilisations pour les conditions de défenses immunitaires telles que la Covid-19, les maladies liées au vieillissement ainsi que les cancers! Le potentiel de l’usage de l’autophagie et du jeûne serait presque infini s’il existait un moyen direct de bien le contrôler. Considérant le fait que le jeûne/la restriction calorique est une approche sécuritaire que tous peuvent intégrer facilement, à leur façon, dans leur vie quotidienne, les possibilités de bénéfices sont extrêmement excitantes; il va sans dire que la tendance de la diète cétogène a du sens!

La prochaine fois que vous jeûnerez, que ce soit pour des raisons religieuses, pour perdre du poids ou simplement parce que vous n’avez pas le temps de manger dû au fait que vous êtes trop occupé; pensez à quel point vos systèmes d’autophagie sont heureux en rétablissant l’homéostasie dans toutes vos cellules et vos tissus! Restez à l’affût pour le prochain article sur l’autophagie où j’approfondirai et discuterai de ses implications encore plus en détail concernant la longévité, les produits naturels et les sirtuines!

J’espère que vous avez apprécié cet article et je vais continuer mes recherches afin de vous offrir d’autres textes sur des sujets variés dans le domaine de la santé! Écrivez-nous un message pour toutes questions ou demande de renseignements.

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Autres sujets proposés :

 

 

Références:

  • Bagherniya M, Butler AE, Barreto GE, Sahebkar A. The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature. Ageing Res Rev. 2018;47:183-197. doi:10.1016/j.arr.2018.08.004
  • Morselli E, Maiuri MC, Markaki M, et al. Caloric restriction and resveratrol promote longevity through the Sirtuin-1-dependent induction of autophagy. Cell Death Dis. 2010;1(1):e10. Doi:10.1038/cddis.2009.8
  • Varghese N, Werner S, Grimm A, Eckert A. Dietary Mitophagy Enhancer: A Strategy for Healthy Brain Aging? Antioxidants (Basel). 2020 Sep 29;9(10):E932. doi: 10.3390/antiox9100932. PMID: 33003315.
  • Alirezaei M, Kemball CC, Flynn CT, Wood MR, Whitton JL, Kiosses WB. Short-term fasting induces profound neuronal autophagy. Autophagy. 2010;6(6):702-710. doi:10.4161/auto.6.6.12376
  • Antunes F, Erustes AG, Costa AJ, et al. Autophagy and intermittent fasting: the connection for cancer therapy?. Clinics (Sao Paulo). 2018;73(suppl 1):e814s. Published 2018 Dec 10. doi:10.6061/clinics/2018/e814s
  • Cuervo, A., Wong, E. Chaperone-mediated autophagy: roles in disease and aging. Cell Res 24, 92–104 (2013). https://doi.org/10.1038/cr.2013.153
  • Bejarano E, Cuervo AM. Chaperone-mediated autophagy. Proc Am Thorac Soc. 2010;7(1):29-39. doi:10.1513/pats.200909-102JS
  • Glick D, Barth S, Macleod KF. Autophagy: cellular and molecular mechanisms. J Pathol. 2010;221(1):3-12. doi:10.1002/path.2697
  • Parzych KR, Klionsky DJ. An overview of autophagy: morphology, mechanism, and regulation. Antioxid Redox Signal. 2014;20(3):460-473. doi:10.1089/ars.2013.5371
  • Schuck, Sebastian. Microautophagy – distinct molecular mechanisms handle cargoes of many sizes. Journal of Cell Science. Published 9 September 2020; 133: jcs246322 doi: 10.1242/jcs.246322
  • Ju Huang & Daniel J. Klionsky (2007) Autophagy and Human Disease, Cell Cycle, 6:15, 1837-1849, DOI: 10.4161/cc.6.15.4511
  • Nakamura S, Yoshimori T. Autophagy and Longevity. Mol Cells. 2018;41(1):65-72. doi:10.14348/molcells.2018.2333
  • Hannan MA, Rahman MA, Rahman MS, et al. Intermittent fasting, a possible priming tool for host defense against SARS-CoV-2 infection: Crosstalk among calorie restriction, autophagy and immune response. Immunol Lett. 2020;226:38-45. doi:10.1016/j.imlet.2020.07.001
  • Chung KW, Chung HY. The Effects of Calorie Restriction on Autophagy: Role on Aging Intervention. Nutrients. 2019;11(12):2923. Published 2019 Dec 2. doi:10.3390/nu11122923
  • Blagosklonny MV. From causes of aging to death from COVID-19. Aging (Albany NY). 2020 Jun 12;12(11):10004-10021. doi: 10.18632/aging.103493. Epub 2020 Jun 12. PMID: 32534452; PMCID: PMC7346074.

Diverses conclusions ou opinions circulent sur la diète cétogène. Souvent contradictoires, il est difficile de savoir quoi en penser. Cet article permettra de faire le point sur un aspect précis : l’impact de cette diète sur l’inflammation. Comparons ensemble des études provenant toutes de grands journaux scientifiques, mais qui présentent des opinions différentes.

Un seul repas, c’est une fois de trop?

Selon certaines études, la diète cétogène augmenterait l’inflammation. En 2019, González et ses collaborateurs ont publié une étude démontrant une augmentation importante de l’inflammation chez les participants qui avaient consommé un seul repas riche en gras. Vous avez bien lu! Après seulement un repas. Il faut savoir que plusieurs autres études semblables avaient démontré la même conclusion, dont celle de Lemay et ses collaborateurs.

La question à se poser ici est : est-ce que nous pouvons affirmer qu’après un seul repas riche en gras ce type de diète est néfaste pour la santé? Eh bien non! Il faut comprendre que le régime cétogène ne consiste pas seulement à manger un seul repas riche en gras et que ce mode de vie n’est pas uniquement basé sur une alimentation rien en gras. Tel qu’indiqué dans l’un de mes articles précédents, le principe de base consiste en fait à provoquer un changement de métabolisme en privilégiant les lipides (les sources de gras) comme source de carburant au détriment des glucides. Après un seul repas, on ne voit pas les résultats obtenus une fois que le corps s’est adapté à cette diète. Au final, les résultats rapportés après un seul repas ne sont pas suffisants pour en arriver à des conclusions reflétant tous les aspects de ce type d’alimentation.

Et les études sur les rongeurs?

Les tests effectués sur des rongeurs sont assez fréquents, mais est-ce pertinent dans ce cas-ci? Je ne crois pas. Voici quelques différences entre l’humain et les rongeurs :

  • Les métabolismes de l’humain et du rongeur sont totalement différents.
  • La nourriture des rongeurs n’est pas très spécifique. En général, les grandes lignes sont identifiées sans plus (ex. : nourriture riche en gras à base d’huile de palme). Puisque ceci n’est pas précis, il est difficile de savoir exactement ce dont nous comparons. De plus, cette nourriture n’est pas équivalente à ce qu’un humain mange.
  • Avec la diète cétogène, les rats et les souris peuvent prendre du poids. Ceci peut même causer un foie gras (stéatose) chez les souris ce qui ne se produit pas chez l’humain simplement à cause du point #1 de cette liste.

Études cliniques sur une plus longue durée

C’est avec les études cliniques de plus longue durée qu’on observe un effet anti-inflammatoire lié à la diète cétogène. On parle ici d’études qui durent au moins quelques semaines.

D’une durée de 6 mois, une étude clinique a démontré une baisse de l’inflammation ainsi qu’une perte de poids chez les participants qui étaient tous obèses au départ. Une deuxième étude clinique s’est concentrée sur la protéine réactive C (CRP; un marqueur de l’inflammation). Durant les 3 premières semaines, les participants ont adopté la diète cétogène. Les 3 semaines suivantes, ils ont repris une diète dite « standard » pour ensuite recommencer la diète cétogène durant les 3 dernières semaines de l’étude. Dès les 3 premières semaines, les chercheurs ont noté une réduction significative de la CRP tout comme lors de la reprise de cette diète lors des 3 dernières semaines.

Études sur les cétones

Selon des études portées sur les animaux, il a pu être observé que les cétones agissent directement sur les voies de l’inflammation. Le mécanisme d’action des cétones permet donc de freiner l’inflammation par les inflammasomes NLRP3, de réduire certaines interleukines (groupes de cytokines; IL1 bêta) et diminue le stress oxydatif en activant la voie métabolique Nrf2 ainsi qu’une inhibition des voies de l’inflammation (NF-κB).

Résumons un peu tout ça!

La diète cétogène est un processus complexe. Il est alors important de s’assurer des points suivants avant d’affirmer quelque chose :

  • Savoir de quoi on parle,
  • Vérifier que les sujets utiliser lors de l’étude présentent un métabolisme semblable à celui de l’humain,
  • Citer des études qui ont durée suffisante et
  • Chercher à avoir une vue d’ensemble.

Aussi, si des mécanismes d’actions ont été démontrés, c’est un plus!

Pour obtenir un résultat qui reflète la réalité, il ne suffit pas de se baser sur un seul détail. Par exemple, en se fiant aux études qui respectent tous les critères énumérés ci-haut, on peut conclure que la diète cétogène a un impact anti-inflammatoire chez l’humain.

Si vous souhaitez consulter des résultats plus détaillés concernant ma propre expérience personnelle, je vous invite à lire mes 3 articles suivants : Trois jours avec la diète cétogène…, Diète cétogène : des changements en seulement 3 mois! et Diète cétogène : l’attente des 6 mois suggérés!

 

 

Références:

  • Bian H, Hakkarainen A, Lundbom N, Yki-Järvinen H. Effects of dietary interventions on liver volume in humans. Obesity (Silver Spring). 2014;22(4):989‐ doi:10.1002/oby.20623. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/oby.20623
  • de Luis D, Domingo JC, Izaola O, Casanueva FF, Bellido D, Sajoux I. Effect of DHA supplementation in a very low-calorie ketogenic diet in the treatment of obesity: a randomized clinical trial. Endocrine. 2016;54(1):111‐ doi:10.1007/s12020-016-0964-z https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27117144/
  • Dupuis N, Curatolo N, Benoist JF, Auvin S. Ketogenic diet exhibits anti-inflammatory properties. Epilepsia. 2015;56(7):e95‐e98. doi:10.1111/epi.13038 https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/epi.13038
  • Ellenbroek JH, van Dijck L, Töns HA, et al. Long-term ketogenic diet causes glucose intolerance and reduced β- and α-cell mass but no weight loss in mice. Am J Physiol Endocrinol Metab. 2014;306(5):E552‐ doi:10.1152/ajpendo.00453.2013. https://journals.physiology.org/doi/full/10.1152/ajpendo.00453.2013
  • González F, Considine RV, Abdelhadi OA, Acton AJ. Saturated Fat Ingestion Promotes Lipopolysaccharide-Mediated Inflammation and Insulin Resistance in Polycystic Ovary Syndrome. J Clin Endocrinol Metab. 2019;104(3):934‐ doi:10.1210/jc.2018-01143 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6364509/
  • Jornayvaz FR, Jurczak MJ, Lee HY, et al. A high-fat, ketogenic diet causes hepatic insulin resistance in mice, despite increasing energy expenditure and preventing weight gain. Am J Physiol Endocrinol Metab. 2010;299(5):E808‐ doi:10.1152/ajpendo.00361.2010. https://journals.physiology.org/doi/full/10.1152/ajpendo.00361.2010
  • Kübeck R, Bonet-Ripoll C, Hoffmann C, et al. Dietary fat and gut microbiota interactions determine diet-induced obesity in mice. Mol Metab. 2016;5(12):1162‐ Published 2016 Oct 13. doi:10.1016/j.molmet.2016.10.001 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5123202/
  • Lemay DG, Huang S, Huang L, et al. Temporal changes in postprandial blood transcriptomes reveal subject-specific pattern of expression of innate immunity genes after a high-fat meal. J Nutr Biochem. 2019;72:108209. doi:10.1016/j.jnutbio.2019.06.007. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31473510/
  • Lu Y, Yang YY, Zhou MW, et al. Ketogenic diet attenuates oxidative stress and inflammation after spinal cord injury by activating Nrf2 and suppressing the NF-κB signaling pathways. Neurosci Lett. 2018;683:13‐18. doi:10.1016/j.neulet.2018.06.016 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29894768/
  • Merra G, Gratteri S, De Lorenzo A, et al. Effects of very-low-calorie diet on body composition, metabolic state, and genes expression: a randomized double-blind placebo-controlled trial. Eur Rev Med Pharmacol Sci. 2017;21(2):329‐345. https://www.europeanreview.org/article/12103
  • Youm YH, Nguyen KY, Grant RW, et al. The ketone metabolite β-hydroxybutyrate blocks NLRP3 inflammasome-mediated inflammatory disease. Nat Med. 2015;21(3):263‐269. doi:10.1038/nm.3804 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4352123/

Diverses conclusions ou opinions circulent sur la diète cétogène. Souvent contradictoires, il est difficile de savoir quoi en penser. Cet article permettra de faire le point sur un aspect précis : l’impact de cette diète sur l’inflammation. Comparons ensemble des études provenant toutes de grands journaux scientifiques, mais qui présentent des opinions différentes.

Un seul repas, c’est une fois de trop?

Selon certaines études, la diète cétogène augmenterait l’inflammation. En 2019, González et ses collaborateurs ont publié une étude démontrant une augmentation importante de l’inflammation chez les participants qui avaient consommé un seul repas riche en gras. Vous avez bien lu! Après seulement un repas. Il faut savoir que plusieurs autres études semblables avaient démontré la même conclusion, dont celle de Lemay et ses collaborateurs.

La question à se poser ici est : est-ce que nous pouvons affirmer qu’après un seul repas riche en gras ce type de diète est néfaste pour la santé? Eh bien non! Il faut comprendre que le régime cétogène ne consiste pas seulement à manger un seul repas riche en gras et que ce mode de vie n’est pas uniquement basé sur une alimentation rien en gras. Tel qu’indiqué dans l’un de mes articles précédents, le principe de base consiste en fait à provoquer un changement de métabolisme en privilégiant les lipides (les sources de gras) comme source de carburant au détriment des glucides. Après un seul repas, on ne voit pas les résultats obtenus une fois que le corps s’est adapté à cette diète. Au final, les résultats rapportés après un seul repas ne sont pas suffisants pour en arriver à des conclusions reflétant tous les aspects de ce type d’alimentation.

Et les études sur les rongeurs?

Les tests effectués sur des rongeurs sont assez fréquents, mais est-ce pertinent dans ce cas-ci? Je ne crois pas. Voici quelques différences entre l’humain et les rongeurs :

  • Les métabolismes de l’humain et du rongeur sont totalement différents.
  • La nourriture des rongeurs n’est pas très spécifique. En général, les grandes lignes sont identifiées sans plus (ex. : nourriture riche en gras à base d’huile de palme). Puisque ceci n’est pas précis, il est difficile de savoir exactement ce dont nous comparons. De plus, cette nourriture n’est pas équivalente à ce qu’un humain mange.
  • Avec la diète cétogène, les rats et les souris peuvent prendre du poids. Ceci peut même causer un foie gras (stéatose) chez les souris ce qui ne se produit pas chez l’humain simplement à cause du point #1 de cette liste.

Études cliniques sur une plus longue durée

C’est avec les études cliniques de plus longue durée qu’on observe un effet anti-inflammatoire lié à la diète cétogène. On parle ici d’études qui durent au moins quelques semaines.

D’une durée de 6 mois, une étude clinique a démontré une baisse de l’inflammation ainsi qu’une perte de poids chez les participants qui étaient tous obèses au départ. Une deuxième étude clinique s’est concentrée sur la protéine réactive C (CRP; un marqueur de l’inflammation). Durant les 3 premières semaines, les participants ont adopté la diète cétogène. Les 3 semaines suivantes, ils ont repris une diète dite « standard » pour ensuite recommencer la diète cétogène durant les 3 dernières semaines de l’étude. Dès les 3 premières semaines, les chercheurs ont noté une réduction significative de la CRP tout comme lors de la reprise de cette diète lors des 3 dernières semaines.

Études sur les cétones

Selon des études portées sur les animaux, il a pu être observé que les cétones agissent directement sur les voies de l’inflammation. Le mécanisme d’action des cétones permet donc de freiner l’inflammation par les inflammasomes NLRP3, de réduire certaines interleukines (groupes de cytokines; IL1 bêta) et diminue le stress oxydatif en activant la voie métabolique Nrf2 ainsi qu’une inhibition des voies de l’inflammation (NF-κB).

Résumons un peu tout ça!

La diète cétogène est un processus complexe. Il est alors important de s’assurer des points suivants avant d’affirmer quelque chose :

  • Savoir de quoi on parle,
  • Vérifier que les sujets utiliser lors de l’étude présentent un métabolisme semblable à celui de l’humain,
  • Citer des études qui ont durée suffisante et
  • Chercher à avoir une vue d’ensemble.

Aussi, si des mécanismes d’actions ont été démontrés, c’est un plus!

Pour obtenir un résultat qui reflète la réalité, il ne suffit pas de se baser sur un seul détail. Par exemple, en se fiant aux études qui respectent tous les critères énumérés ci-haut, on peut conclure que la diète cétogène a un impact anti-inflammatoire chez l’humain.

Si vous souhaitez consulter des résultats plus détaillés concernant ma propre expérience personnelle, je vous invite à lire mes 3 articles suivants : Trois jours avec la diète cétogène…, Diète cétogène : des changements en seulement 3 mois! et Diète cétogène : l’attente des 6 mois suggérés!

 

 

Références:

  • Bian H, Hakkarainen A, Lundbom N, Yki-Järvinen H. Effects of dietary interventions on liver volume in humans. Obesity (Silver Spring). 2014;22(4):989‐ doi:10.1002/oby.20623. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/oby.20623
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  • Dupuis N, Curatolo N, Benoist JF, Auvin S. Ketogenic diet exhibits anti-inflammatory properties. Epilepsia. 2015;56(7):e95‐e98. doi:10.1111/epi.13038 https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/epi.13038
  • Ellenbroek JH, van Dijck L, Töns HA, et al. Long-term ketogenic diet causes glucose intolerance and reduced β- and α-cell mass but no weight loss in mice. Am J Physiol Endocrinol Metab. 2014;306(5):E552‐ doi:10.1152/ajpendo.00453.2013. https://journals.physiology.org/doi/full/10.1152/ajpendo.00453.2013
  • González F, Considine RV, Abdelhadi OA, Acton AJ. Saturated Fat Ingestion Promotes Lipopolysaccharide-Mediated Inflammation and Insulin Resistance in Polycystic Ovary Syndrome. J Clin Endocrinol Metab. 2019;104(3):934‐ doi:10.1210/jc.2018-01143 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6364509/
  • Jornayvaz FR, Jurczak MJ, Lee HY, et al. A high-fat, ketogenic diet causes hepatic insulin resistance in mice, despite increasing energy expenditure and preventing weight gain. Am J Physiol Endocrinol Metab. 2010;299(5):E808‐ doi:10.1152/ajpendo.00361.2010. https://journals.physiology.org/doi/full/10.1152/ajpendo.00361.2010
  • Kübeck R, Bonet-Ripoll C, Hoffmann C, et al. Dietary fat and gut microbiota interactions determine diet-induced obesity in mice. Mol Metab. 2016;5(12):1162‐ Published 2016 Oct 13. doi:10.1016/j.molmet.2016.10.001 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5123202/
  • Lemay DG, Huang S, Huang L, et al. Temporal changes in postprandial blood transcriptomes reveal subject-specific pattern of expression of innate immunity genes after a high-fat meal. J Nutr Biochem. 2019;72:108209. doi:10.1016/j.jnutbio.2019.06.007. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31473510/
  • Lu Y, Yang YY, Zhou MW, et al. Ketogenic diet attenuates oxidative stress and inflammation after spinal cord injury by activating Nrf2 and suppressing the NF-κB signaling pathways. Neurosci Lett. 2018;683:13‐18. doi:10.1016/j.neulet.2018.06.016 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29894768/
  • Merra G, Gratteri S, De Lorenzo A, et al. Effects of very-low-calorie diet on body composition, metabolic state, and genes expression: a randomized double-blind placebo-controlled trial. Eur Rev Med Pharmacol Sci. 2017;21(2):329‐345. https://www.europeanreview.org/article/12103
  • Youm YH, Nguyen KY, Grant RW, et al. The ketone metabolite β-hydroxybutyrate blocks NLRP3 inflammasome-mediated inflammatory disease. Nat Med. 2015;21(3):263‐269. doi:10.1038/nm.3804 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4352123/

Le jeûne est présenté depuis toujours comme l’un des moyens les plus innés et les plus sûrs que possède le corps pour rétablir une bonne santé. Dans la prévention des maladies, le jeûne est devenu un sujet populaire, en particulier dans le domaine de l’oncologie. Et si le meilleur médicament résidait dans une approche nutritionnelle intégrative où le jeûne, jumelé aux traitements conventionnels, permettait d’optimiser au maximum les résultats ? Cette question, plusieurs chercheurs l’ont explorée, et parmi ceux-ci, le Dr Valter Longo de l’Université de Californie du Sud. Dans un communiqué de presse, il affirme : « Il se peut qu’en étant toujours exposés à tant de nourriture, nous ne profitions plus des systèmes de protection naturels qui permettent au corps de tuer les cellules cancéreuses (…) Mais en suivant un régime réduit en calories comme le jeûne, vous pouvez laisser le corps utiliser des mécanismes sophistiqués capables d’identifier et de détruire les cellules mauvaises de manière naturelle. »

L’autophagie et le jeûne

C’est au spécialiste japonais de biologie cellulaire Yoshinori Ohsumi que nous devons les explications du processus cellulaire nommé « autophagie », pour lequel il obtint le prix Nobel de médecine et de physiologie en 2016. En situation de stress, comme lors d’une carence en nutriments, l’autophagie représente un mécanisme naturel de régulation. Il consiste en la dégradation partielle du contenu de la cellule par la cellule elle-même. C’est une forme de nettoyage ou de recyclage des déchets ou des éléments non essentiels pour combler les besoins immédiats des cellules. L’autophagie est indispensable pour maintenir le bon fonctionnement de l’organisme, puisqu’elle permet de transformer les structures endommagées en molécules utilisables pour le métabolisme. En présence de cancer ou d’infection, la cellule peut, de la même manière, éliminer ses constituants défectueux ou potentiellement toxiques, voire s’autodétruire, afin de protéger l’organisme entier.

Bien qu’une autophagie réduite puisse permettre la formation d’une tumeur et sa survie à court terme, les cellules cancéreuses présenteraient généralement une capacité autophagique inférieure aux cellules saines. En effet, plusieurs études soulignent comment le manque d’autophagie conduit à des niveaux plus faibles de gènes suppresseurs de tumeurs. Parmi les avantages anticancer du processus autophagique, nous retrouvons une meilleure stabilité dans l’expression génétique, une réduction de la capacité de prolifération cellulaire et une nette diminution de l’inflammation requise pour le développement tumoral. L’autophagie est, de plus, reconnue pour amplifier la mort cellulaire induite par les traitements de radiothérapie et de chimiothérapie. Des avantages non négligeables ! Le jeûne pourrait, ainsi, représenter une façon potentiellement nouvelle de concevoir des stratégies de traitement anticancer plus efficaces.

Effets bénéfiques sur la qualité de vie en chimiothérapie

Dans une étude populaire, menée aux États-Unis, près d’une quarantaine de personnes ont jeûné en combinaison avec une chimiothérapie et ont rapporté que le jeûne était non seulement possible, mais réduisait un large éventail d’effets secondaires, y compris les nausées. Le jeûne améliorerait également les symptômes suivants :

  • la tolérance générale au traitement,
  • la fatigue,
  • les maux de tête,
  • les vomissements,
  • la diarrhée et
  • les crampes lorsque ce dernier est combiné avec la chimiothérapie par rapport à la chimiothérapie seule.

Parmi les effets délétères de la chimiothérapie, la baisse des cellules sanguines représente le facteur qui retarde le plus fréquemment les cycles de chimiothérapie, laissant la personne plus fragile aux infections opportunistes. Le jeûne semble offrir une solution intéressante sur ce point. Il protégerait les globules rouges et blancs des effets néfastes lors d’un traitement, assurant une protection immunitaire supplémentaire, dont un compte de neutrophiles supérieur, permettant le maintien du traitement.

Les autres avantages du jeûne pour combattre le cancer

La cellule tumorale présente des caractéristiques qui lui sont propres, ce qui la distingue des cellules saines ou dites normales. Parmi ses particularités, elle exprime une modification significative de son métabolisme énergétique, ce qui lui attribue une dent sucrée. En effet, en absence de glucose, la cellule tumorale peine à se développer et à maintenir sa viabilité. Le jeûne, sous toutes ses formes, enclenche une réduction des niveaux de glucose et améliore la sensibilité à l’insuline. Une meilleure sensibilité à l’insuline rend plus difficile le développement des cellules cancéreuses. Pour rappel, cela se traduit par une baisse d’activité du facteur de croissance nommé l’IGF-1, soit une hormone associée à la prolifération cellulaire dans la majorité des cancers. Pendant un jeûne, nos cellules trouvent des moyens d’économiser sur des activités qui nécessitent normalement beaucoup d’énergie, comme la croissance et la prolifération cellulaire. Le jeûne représente ici une proposition stratégique afin de limiter la croissance tumorale.

Parce que le jeûne favorise le changement le plus radical dans la disponibilité des nutriments, dont le glucose et les facteurs de croissance qui en dépendent, il a le potentiel de maximiser la sensibilité des cellules cancéreuses aux effets toxiques de la chimiothérapie, ce qui limite par le fait même le phénomène de résistance aux traitements, qui est, malheureusement, une réalité courante. Lors du jeûne, la chute des nutriments permet la mise en place d’un mode de protection cellulaire nommé « résistance aux contraintes différentielles » (traduction libre de Differential Stress Resistance, ou DSR). Cette manœuvre permet aux cellules saines de se protéger contre les effets toxiques de la chimiothérapie comparativement aux cellules cancéreuses, incapables d’élaborer cette stratégie. L’amélioration de l’efficacité d’une variété d’agents chimiothérapeutiques fut constatée sur de multiples lignées cellulaires malignes exprimées dans le cancer du sein, le mélanome, le neuroblastome, le cancer du pancréas et le cancer colorectal. De plus, il a été démontré que le jeûne potentialise également le rendement thérapeutique des inhibiteurs de la tyrosine kinase, qui représentent la nouvelle ère de traitement d’immunothérapie.

Le jeûne ou une restriction calorique importante (abaissement de l’apport calorique allant de 30 à 70 %) entraîne également des effets puissants sur le système immunitaire. L’équipe du Dr Longo a démontré que parmi ceux-ci, on note une hausse favorable du niveau de cellules lymphocytes T, lymphocytes B et des cellules tueuses naturelles, dont le rôle est d’infiltrer la tumeur pour la détruire, et ce sont, en passant, les mêmes cellules de notre immunité qui permettent de combattre les infections virales. Selon le Dr Longo, le jeûne et la restriction calorique représentent des moyens peu coûteux de rendre un large éventail de cellules cancéreuses plus vulnérables à une attaque par les cellules immunitaires, tout en rendant le cancer plus sensible à la chimiothérapie.

Puisque le jeûne entraîne une diminution des facteurs de croissance circulants, il force la cellule à réduire ses activités au détriment de sa prolifération. Ainsi un ensemble d’oncogènes et de stratégies favorables à la maladie se retrouvent affectés négativement (RAS, MAPK, PI3K-AKT, Hif-1). Ces derniers sous-tendent plusieurs caractéristiques tumorales essentielles, dont :

  • la croissance,
  • la multiplication cellulaire,
  • l’évasion de l’apoptose et
  • l’angiogenèse.

La restriction calorique est également capable de moduler le microenvironnement tumoral, en réduisant l’inflammation et conséquemment la fatigue qui en résulte. Mais encore, le jeûne améliore la fonctionnalité d’une protéine essentielle à la saine réplication des cellules et à la destruction des cellules malignes, soit la p53. Cette protéine est sujette à des mutations venant inhiber son pouvoir protecteur et anticancer dans la grande majorité des cellules tumorales ; toutefois, le jeûne permettrait de renverser cette inhibition.

2 formes de jeûnes à prioriser

Parmi les différentes formes de jeûne, celle qui attire le plus d’adeptes est le jeûne intermittent. Ce dernier se traduit par un arrêt d’apport en nourriture sur une période de 16 heures. C’est donc la forme la plus accessible et facile à appliquer au quotidien. Pour appliquer cette condition, il suffit d’éviter de manger au moins de 3 à 4 heures avant le coucher et de retarder le premier repas de la journée le lendemain. Par exemple, l’horaire de repas le plus populaire se résume à prendre son dernier repas au plus tard à 18h et de prendre la première bouchée de la journée à 10h le lendemain matin. Cette approche semble apporter des bénéfices tangibles lors d’un cancer sensible aux hormones, comme celui du sein, des ovaires et de la prostate.

Cependant, pour atteindre le maximum de bénéfices, induire une autophagie et réduire significativement le glucose sanguin, un jeûne prolongé demeure la meilleure option. Selon les études (animales et humaines), l’acte de jeûner sur une période de 72 heures, débutant la veille d’un traitement de chimiothérapie, de le maintenir le jour même et de le poursuivre jusqu’au lendemain du traitement apporterait les plus grands avantages. Cela dit, il faut maintenir la consommation d’eau ou même de bouillons, si vos inconforts sont importants.

Est-ce une approche qui vous convient ?

Contrairement à la plupart des thérapies utilisées contre le cancer, le jeûne ne provoque que des inconforts légers, tels qu’une faiblesse passagère, des vertiges et une perte de poids à court terme chez l’humain. L’ensemble des gens composant avec cette maladie ne représente pas tous des candidats pour l’application du jeûne pour autant. Les personnes ayant déjà subi une perte de poids sévère, ceux qui souffrent de sarcopénie avancée, de cachexie ou de malnutrition importante induite par une anorexie médicamenteuse ou de multiples foyers lésionnels dans les voies digestives devraient s’abstenir d’entreprendre une telle démarche.

Conclusion

La plupart des tumeurs sont générées et évoluent dans un environnement riche en nutriments. Pourtant la thérapie actuelle n’inclut pas de changements alimentaires pouvant créer un environnement hostile pour les cellules cancéreuses. En tant qu’intervention non pharmacologique pour améliorer la santé et augmenter la qualité de vie, le jeûne et la restriction calorique représentent, preuves abondantes et convaincantes à l’appui, un tremplin encourageant pour développer de futures stratégies dans le traitement de cette maladie. Bien que le jeûne et la restriction calorique soient des interventions prometteuses pour une grande variété de tumeurs, il est toujours sage d’en parler à votre équipe de soins pour évaluer votre condition générale au préalable.

 

Consultez la section Jeûne du blogue de Vitoli pour en apprendre encore plus sur le sujet !

 

 

Références:

  • Bourbeau Véronique. Existe-t-il une relation entre le sucre et le cancer? Vitalité Québec, avril 2020
  • Catherine R. Marinac, BA, Sandahl H. Nelson, MS, Caitlin I. Breen et al. Prolonged Nightly Fasting and Breast Cancer Prognosis. JAMA Oncol. 2016 Aug 1; 2(8): 1049–1055.
  • Cheng CW, Adams GB, Perin L, et al. Prolonged fasting reduces IGF-1/PKA to promote hematopoietic-stem-cell-based regeneration and reverse immunosuppression. Cell Stem Cell. 201
  • David Berrigan, Susan N. Perkins, Diana C. Haines, Stephen D. Hursting. Adult-onset calorie restriction and fasting delay spontaneous tumorigenesis in p53-deficient mice. Carcinogenesis, Volume 23, Issue 5, May 2002, Pages 817–822
  • Fasting-Like Diet May Naturally Fight Cancer and Boost Chemotherapy’s Effectiveness. Immuno-oncology News, 2016
  • Fernanda AntunesAdolfo Garcia Erustes et al. Autophagy and intermittent fasting: the connection for cancer therapy? Clinics (Sao Paulo). 2018
  • Irene Caffa1, Vito D’Agostino et al. Fasting potentiates the anticancer activity of tyrosine kinase inhibitors by strengthening MAPK signaling inhibition. Oncotarget, Vol. 6, No. 14
  • Lee C, Raffaghello L, Brandhorst S, Safdie FM, et al. Fasting cycles retard growth of tumors and sensitize a range of cancer cell types to chemotherapy. Science Translational Medicine 2012
  • M. Kalamian, Keto for cancer, ketogenic metabolic therapy as a targeted nutritional strategy. Ed Chelsea Green, 2017, p.90
  • Raffaghello L, Lee C, Safdie FM, Wei M, et al. Starvation-dependent differential stress resistance protects normal but not cancer cells against high-dose chemotherapy. Proc Natl Acad Sci U S A. 2008
  • Raffaghello L, Safdie F, Bianchi G, Dorff T, Fontana L, Longo VD. Fasting and differential chemotherapy protection in patients. Cell Cycle 2010
  • Stefanie de GrootHanno PijlJacobus J. M. van der Hoeven & Judith R. Kroep. Effects of short-term fasting on cancer treatment. Journal of Experimental & Clinical Cancer Research
  • Stefano Di BiaseChanghan Lee, Sebastian Brandhorst et al. Fasting mimicking diet reduces HO-1 to promote T cell-mediated tumor cytotoxicity. Cancer Cell. 2016
  • Stephan P. Bauersfeld , Christian S. Kessler et al. The effects of short-term fasting on quality of life and tolerance to chemotherapy in patients with breast and ovarian cancer: a randomized cross-over pilot study. Bauersfeld et al. BMC Cancer, 2018
  • Thissen JP, Ketelslegers JM, Underwood LE. Nutritional regulation of the insulin-like growth factors. Endocr Rev. 1994

Le jeûne est présenté depuis toujours comme l’un des moyens les plus innés et les plus sûrs que possède le corps pour rétablir une bonne santé. Dans la prévention des maladies, le jeûne est devenu un sujet populaire, en particulier dans le domaine de l’oncologie. Et si le meilleur médicament résidait dans une approche nutritionnelle intégrative où le jeûne, jumelé aux traitements conventionnels, permettait d’optimiser au maximum les résultats ? Cette question, plusieurs chercheurs l’ont explorée, et parmi ceux-ci, le Dr Valter Longo de l’Université de Californie du Sud. Dans un communiqué de presse, il affirme : « Il se peut qu’en étant toujours exposés à tant de nourriture, nous ne profitions plus des systèmes de protection naturels qui permettent au corps de tuer les cellules cancéreuses (…) Mais en suivant un régime réduit en calories comme le jeûne, vous pouvez laisser le corps utiliser des mécanismes sophistiqués capables d’identifier et de détruire les cellules mauvaises de manière naturelle. »

L’autophagie et le jeûne

C’est au spécialiste japonais de biologie cellulaire Yoshinori Ohsumi que nous devons les explications du processus cellulaire nommé « autophagie », pour lequel il obtint le prix Nobel de médecine et de physiologie en 2016. En situation de stress, comme lors d’une carence en nutriments, l’autophagie représente un mécanisme naturel de régulation. Il consiste en la dégradation partielle du contenu de la cellule par la cellule elle-même. C’est une forme de nettoyage ou de recyclage des déchets ou des éléments non essentiels pour combler les besoins immédiats des cellules. L’autophagie est indispensable pour maintenir le bon fonctionnement de l’organisme, puisqu’elle permet de transformer les structures endommagées en molécules utilisables pour le métabolisme. En présence de cancer ou d’infection, la cellule peut, de la même manière, éliminer ses constituants défectueux ou potentiellement toxiques, voire s’autodétruire, afin de protéger l’organisme entier.

Bien qu’une autophagie réduite puisse permettre la formation d’une tumeur et sa survie à court terme, les cellules cancéreuses présenteraient généralement une capacité autophagique inférieure aux cellules saines. En effet, plusieurs études soulignent comment le manque d’autophagie conduit à des niveaux plus faibles de gènes suppresseurs de tumeurs. Parmi les avantages anticancer du processus autophagique, nous retrouvons une meilleure stabilité dans l’expression génétique, une réduction de la capacité de prolifération cellulaire et une nette diminution de l’inflammation requise pour le développement tumoral. L’autophagie est, de plus, reconnue pour amplifier la mort cellulaire induite par les traitements de radiothérapie et de chimiothérapie. Des avantages non négligeables ! Le jeûne pourrait, ainsi, représenter une façon potentiellement nouvelle de concevoir des stratégies de traitement anticancer plus efficaces.

Effets bénéfiques sur la qualité de vie en chimiothérapie

Dans une étude populaire, menée aux États-Unis, près d’une quarantaine de personnes ont jeûné en combinaison avec une chimiothérapie et ont rapporté que le jeûne était non seulement possible, mais réduisait un large éventail d’effets secondaires, y compris les nausées. Le jeûne améliorerait également les symptômes suivants :

  • la tolérance générale au traitement,
  • la fatigue,
  • les maux de tête,
  • les vomissements,
  • la diarrhée et
  • les crampes lorsque ce dernier est combiné avec la chimiothérapie par rapport à la chimiothérapie seule.

Parmi les effets délétères de la chimiothérapie, la baisse des cellules sanguines représente le facteur qui retarde le plus fréquemment les cycles de chimiothérapie, laissant la personne plus fragile aux infections opportunistes. Le jeûne semble offrir une solution intéressante sur ce point. Il protégerait les globules rouges et blancs des effets néfastes lors d’un traitement, assurant une protection immunitaire supplémentaire, dont un compte de neutrophiles supérieur, permettant le maintien du traitement.

Les autres avantages du jeûne pour combattre le cancer

La cellule tumorale présente des caractéristiques qui lui sont propres, ce qui la distingue des cellules saines ou dites normales. Parmi ses particularités, elle exprime une modification significative de son métabolisme énergétique, ce qui lui attribue une dent sucrée. En effet, en absence de glucose, la cellule tumorale peine à se développer et à maintenir sa viabilité. Le jeûne, sous toutes ses formes, enclenche une réduction des niveaux de glucose et améliore la sensibilité à l’insuline. Une meilleure sensibilité à l’insuline rend plus difficile le développement des cellules cancéreuses. Pour rappel, cela se traduit par une baisse d’activité du facteur de croissance nommé l’IGF-1, soit une hormone associée à la prolifération cellulaire dans la majorité des cancers. Pendant un jeûne, nos cellules trouvent des moyens d’économiser sur des activités qui nécessitent normalement beaucoup d’énergie, comme la croissance et la prolifération cellulaire. Le jeûne représente ici une proposition stratégique afin de limiter la croissance tumorale.

Parce que le jeûne favorise le changement le plus radical dans la disponibilité des nutriments, dont le glucose et les facteurs de croissance qui en dépendent, il a le potentiel de maximiser la sensibilité des cellules cancéreuses aux effets toxiques de la chimiothérapie, ce qui limite par le fait même le phénomène de résistance aux traitements, qui est, malheureusement, une réalité courante. Lors du jeûne, la chute des nutriments permet la mise en place d’un mode de protection cellulaire nommé « résistance aux contraintes différentielles » (traduction libre de Differential Stress Resistance, ou DSR). Cette manœuvre permet aux cellules saines de se protéger contre les effets toxiques de la chimiothérapie comparativement aux cellules cancéreuses, incapables d’élaborer cette stratégie. L’amélioration de l’efficacité d’une variété d’agents chimiothérapeutiques fut constatée sur de multiples lignées cellulaires malignes exprimées dans le cancer du sein, le mélanome, le neuroblastome, le cancer du pancréas et le cancer colorectal. De plus, il a été démontré que le jeûne potentialise également le rendement thérapeutique des inhibiteurs de la tyrosine kinase, qui représentent la nouvelle ère de traitement d’immunothérapie.

Le jeûne ou une restriction calorique importante (abaissement de l’apport calorique allant de 30 à 70 %) entraîne également des effets puissants sur le système immunitaire. L’équipe du Dr Longo a démontré que parmi ceux-ci, on note une hausse favorable du niveau de cellules lymphocytes T, lymphocytes B et des cellules tueuses naturelles, dont le rôle est d’infiltrer la tumeur pour la détruire, et ce sont, en passant, les mêmes cellules de notre immunité qui permettent de combattre les infections virales. Selon le Dr Longo, le jeûne et la restriction calorique représentent des moyens peu coûteux de rendre un large éventail de cellules cancéreuses plus vulnérables à une attaque par les cellules immunitaires, tout en rendant le cancer plus sensible à la chimiothérapie.

Puisque le jeûne entraîne une diminution des facteurs de croissance circulants, il force la cellule à réduire ses activités au détriment de sa prolifération. Ainsi un ensemble d’oncogènes et de stratégies favorables à la maladie se retrouvent affectés négativement (RAS, MAPK, PI3K-AKT, Hif-1). Ces derniers sous-tendent plusieurs caractéristiques tumorales essentielles, dont :

  • la croissance,
  • la multiplication cellulaire,
  • l’évasion de l’apoptose et
  • l’angiogenèse.

La restriction calorique est également capable de moduler le microenvironnement tumoral, en réduisant l’inflammation et conséquemment la fatigue qui en résulte. Mais encore, le jeûne améliore la fonctionnalité d’une protéine essentielle à la saine réplication des cellules et à la destruction des cellules malignes, soit la p53. Cette protéine est sujette à des mutations venant inhiber son pouvoir protecteur et anticancer dans la grande majorité des cellules tumorales ; toutefois, le jeûne permettrait de renverser cette inhibition.

2 formes de jeûnes à prioriser

Parmi les différentes formes de jeûne, celle qui attire le plus d’adeptes est le jeûne intermittent. Ce dernier se traduit par un arrêt d’apport en nourriture sur une période de 16 heures. C’est donc la forme la plus accessible et facile à appliquer au quotidien. Pour appliquer cette condition, il suffit d’éviter de manger au moins de 3 à 4 heures avant le coucher et de retarder le premier repas de la journée le lendemain. Par exemple, l’horaire de repas le plus populaire se résume à prendre son dernier repas au plus tard à 18h et de prendre la première bouchée de la journée à 10h le lendemain matin. Cette approche semble apporter des bénéfices tangibles lors d’un cancer sensible aux hormones, comme celui du sein, des ovaires et de la prostate.

Cependant, pour atteindre le maximum de bénéfices, induire une autophagie et réduire significativement le glucose sanguin, un jeûne prolongé demeure la meilleure option. Selon les études (animales et humaines), l’acte de jeûner sur une période de 72 heures, débutant la veille d’un traitement de chimiothérapie, de le maintenir le jour même et de le poursuivre jusqu’au lendemain du traitement apporterait les plus grands avantages. Cela dit, il faut maintenir la consommation d’eau ou même de bouillons, si vos inconforts sont importants.

Est-ce une approche qui vous convient ?

Contrairement à la plupart des thérapies utilisées contre le cancer, le jeûne ne provoque que des inconforts légers, tels qu’une faiblesse passagère, des vertiges et une perte de poids à court terme chez l’humain. L’ensemble des gens composant avec cette maladie ne représente pas tous des candidats pour l’application du jeûne pour autant. Les personnes ayant déjà subi une perte de poids sévère, ceux qui souffrent de sarcopénie avancée, de cachexie ou de malnutrition importante induite par une anorexie médicamenteuse ou de multiples foyers lésionnels dans les voies digestives devraient s’abstenir d’entreprendre une telle démarche.

Conclusion

La plupart des tumeurs sont générées et évoluent dans un environnement riche en nutriments. Pourtant la thérapie actuelle n’inclut pas de changements alimentaires pouvant créer un environnement hostile pour les cellules cancéreuses. En tant qu’intervention non pharmacologique pour améliorer la santé et augmenter la qualité de vie, le jeûne et la restriction calorique représentent, preuves abondantes et convaincantes à l’appui, un tremplin encourageant pour développer de futures stratégies dans le traitement de cette maladie. Bien que le jeûne et la restriction calorique soient des interventions prometteuses pour une grande variété de tumeurs, il est toujours sage d’en parler à votre équipe de soins pour évaluer votre condition générale au préalable.

 

Consultez la section Jeûne du blogue de Vitoli pour en apprendre encore plus sur le sujet !

 

 

Références:

  • Bourbeau Véronique. Existe-t-il une relation entre le sucre et le cancer? Vitalité Québec, avril 2020
  • Catherine R. Marinac, BA, Sandahl H. Nelson, MS, Caitlin I. Breen et al. Prolonged Nightly Fasting and Breast Cancer Prognosis. JAMA Oncol. 2016 Aug 1; 2(8): 1049–1055.
  • Cheng CW, Adams GB, Perin L, et al. Prolonged fasting reduces IGF-1/PKA to promote hematopoietic-stem-cell-based regeneration and reverse immunosuppression. Cell Stem Cell. 201
  • David Berrigan, Susan N. Perkins, Diana C. Haines, Stephen D. Hursting. Adult-onset calorie restriction and fasting delay spontaneous tumorigenesis in p53-deficient mice. Carcinogenesis, Volume 23, Issue 5, May 2002, Pages 817–822
  • Fasting-Like Diet May Naturally Fight Cancer and Boost Chemotherapy’s Effectiveness. Immuno-oncology News, 2016
  • Fernanda AntunesAdolfo Garcia Erustes et al. Autophagy and intermittent fasting: the connection for cancer therapy? Clinics (Sao Paulo). 2018
  • Irene Caffa1, Vito D’Agostino et al. Fasting potentiates the anticancer activity of tyrosine kinase inhibitors by strengthening MAPK signaling inhibition. Oncotarget, Vol. 6, No. 14
  • Lee C, Raffaghello L, Brandhorst S, Safdie FM, et al. Fasting cycles retard growth of tumors and sensitize a range of cancer cell types to chemotherapy. Science Translational Medicine 2012
  • M. Kalamian, Keto for cancer, ketogenic metabolic therapy as a targeted nutritional strategy. Ed Chelsea Green, 2017, p.90
  • Raffaghello L, Lee C, Safdie FM, Wei M, et al. Starvation-dependent differential stress resistance protects normal but not cancer cells against high-dose chemotherapy. Proc Natl Acad Sci U S A. 2008
  • Raffaghello L, Safdie F, Bianchi G, Dorff T, Fontana L, Longo VD. Fasting and differential chemotherapy protection in patients. Cell Cycle 2010
  • Stefanie de GrootHanno PijlJacobus J. M. van der Hoeven & Judith R. Kroep. Effects of short-term fasting on cancer treatment. Journal of Experimental & Clinical Cancer Research
  • Stefano Di BiaseChanghan Lee, Sebastian Brandhorst et al. Fasting mimicking diet reduces HO-1 to promote T cell-mediated tumor cytotoxicity. Cancer Cell. 2016
  • Stephan P. Bauersfeld , Christian S. Kessler et al. The effects of short-term fasting on quality of life and tolerance to chemotherapy in patients with breast and ovarian cancer: a randomized cross-over pilot study. Bauersfeld et al. BMC Cancer, 2018
  • Thissen JP, Ketelslegers JM, Underwood LE. Nutritional regulation of the insulin-like growth factors. Endocr Rev. 1994

Dès le début de la vingtaine, j’ai su développer mes compétences dans plusieurs domaines sans m’imposer de frontières. Ayant créé ma première entreprise Kin Impact (www.kinimpact.com) durant mes études universitaires en kinésiologie en 2007, j’ai ensuite effectué plusieurs formations qui m’ont mené notamment en Suède et en Californie.

J’ai aussi assisté M. Charles Poliquin, entraîneur de renommée internationale, durant 6 mois dans son centre de hautes performances du Rhode Island aux États-Unis en 2009.

À partir de 2010, j’ai eu la chance de peaufiner mes techniques de counseling en nutrition, saines habitudes de vie et entraînement à Paris, Genève et Montréal avant de m’établir en Estrie. J’ai ensuite développé un logiciel d’évaluation pour les professionnels (www.globatest.com) de la santé qui a été commercialisé en 2012. La même année, j’ai ouvert un nouveau bureau à Sherbrooke avec une petite équipe de kinésiologues.

2015 a débuté avec l’ouverture de mon premier institut médico-athlétique de 4000 pieds carrés dans la bucolique ville de Magog, en plus de terminer la même année ma formation de médecine fonctionnelle de la Functionnal Medecine University.

Mon premier livre de recettes santé « Simplement Santé » a été édité l’année suivante. 2017 m’a permis d’ouvrir un 2e institut médico-athlétique avant de démarrer la première formation publique d’intervenant en conditionnement physique au Canada, en 2018. Cette formation d’un peu plus de 400 heures et reconnue par le Ministère de l’Éducation est la seule alternative aux études en kinésiologie et aux formations privées pour ceux et celles voulant évoluer dans le conditionnement physique. 2018 m’a aussi permis d’acquérir un studio de yoga pour ajouter une corde à mon arc. Kin Yoga, voisin de mon institut Kin Impact offre des dizaines de cours par semaine. Sur une note plus personnelle, j’ai aussi eu la chance d’accueillir mon fils qui nous comble toujours autant ma conjointe et moi.

Le besoin d’apprendre m’a poussé au début 2020 à poursuivre mes études supérieures en nutrition à l’Université Laval pour un diplôme qui devrait arriver à la fin 2021. Étudier demeure une priorité dans l’optique où je continue d’offrir des services de consultations en nutrition et saines habitudes de vie chaque semaine.

2020 et ses défis pandémiques a été l’année de préparation d’une plateforme web révolutionnaire dans le domaine de la santé intégrative. En effet, la plateforme Humain 360 (www.humain360.com), lancée officiellement en mars 2021, regroupe une foule de professionnels de la santé, réunis pour offrir des outils pertinents et scientifiquement appuyés sur la santé. Ainsi, les gens souffrant de problèmes de sommeil, vieillissement prématuré, gain de poids, stress important, problèmes de nutrition, etc. retrouveront des ressources d’accompagnement incomparables dans la francophonie. Cette plateforme est également idéale pour les professionnels voulant référer leurs clients vers une option numérique pour compléter leurs services.

 

-Pierre-Olivier Pinard, Kinésiologue certifié en médecine fonctionnelle

Dès le début de la vingtaine, j’ai su développer mes compétences dans plusieurs domaines sans m’imposer de frontières. Ayant créé ma première entreprise Kin Impact (www.kinimpact.com) durant mes études universitaires en kinésiologie en 2007, j’ai ensuite effectué plusieurs formations qui m’ont mené notamment en Suède et en Californie.

J’ai aussi assisté M. Charles Poliquin, entraîneur de renommée internationale, durant 6 mois dans son centre de hautes performances du Rhode Island aux États-Unis en 2009.

À partir de 2010, j’ai eu la chance de peaufiner mes techniques de counseling en nutrition, saines habitudes de vie et entraînement à Paris, Genève et Montréal avant de m’établir en Estrie. J’ai ensuite développé un logiciel d’évaluation pour les professionnels (www.globatest.com) de la santé qui a été commercialisé en 2012. La même année, j’ai ouvert un nouveau bureau à Sherbrooke avec une petite équipe de kinésiologues.

2015 a débuté avec l’ouverture de mon premier institut médico-athlétique de 4000 pieds carrés dans la bucolique ville de Magog, en plus de terminer la même année ma formation de médecine fonctionnelle de la Functionnal Medecine University.

Mon premier livre de recettes santé « Simplement Santé » a été édité l’année suivante. 2017 m’a permis d’ouvrir un 2e institut médico-athlétique avant de démarrer la première formation publique d’intervenant en conditionnement physique au Canada, en 2018. Cette formation d’un peu plus de 400 heures et reconnue par le Ministère de l’Éducation est la seule alternative aux études en kinésiologie et aux formations privées pour ceux et celles voulant évoluer dans le conditionnement physique. 2018 m’a aussi permis d’acquérir un studio de yoga pour ajouter une corde à mon arc. Kin Yoga, voisin de mon institut Kin Impact offre des dizaines de cours par semaine. Sur une note plus personnelle, j’ai aussi eu la chance d’accueillir mon fils qui nous comble toujours autant ma conjointe et moi.

Le besoin d’apprendre m’a poussé au début 2020 à poursuivre mes études supérieures en nutrition à l’Université Laval pour un diplôme qui devrait arriver à la fin 2021. Étudier demeure une priorité dans l’optique où je continue d’offrir des services de consultations en nutrition et saines habitudes de vie chaque semaine.

2020 et ses défis pandémiques a été l’année de préparation d’une plateforme web révolutionnaire dans le domaine de la santé intégrative. En effet, la plateforme Humain 360 (www.humain360.com), lancée officiellement en mars 2021, regroupe une foule de professionnels de la santé, réunis pour offrir des outils pertinents et scientifiquement appuyés sur la santé. Ainsi, les gens souffrant de problèmes de sommeil, vieillissement prématuré, gain de poids, stress important, problèmes de nutrition, etc. retrouveront des ressources d’accompagnement incomparables dans la francophonie. Cette plateforme est également idéale pour les professionnels voulant référer leurs clients vers une option numérique pour compléter leurs services.

 

-Pierre-Olivier Pinard, Kinésiologue certifié en médecine fonctionnelle

Le corps est un système complexe qui est tout à fait remarquable. Comme je l’ai déjà mentionné dans l’article Le concept de l’antivieillissement comme prévention contre la COVID-19?, le corps a différentes formes de programmes de maintenance pour s’assurer que toutes les parties soient fonctionnelles. C’est tout de même philosophique de penser à notre corps comme étant un système automatisé complexe, car nous vivons notre vie quotidienne sans avoir la moindre idée de ce qui se passe réellement, sur une microéchelle ou même macro, lors d’un battement de cœur!

C’est votre programme de maintenance qui entre en jeu lorsqu’il est question de conserver le bon fonctionnement d’un système aussi complexe à des conditions optimales alors que des dysfonctionnements surviennent. Je vais en profiter pour approfondir le monde de l’autophagie et son rôle sur notre système biologique ainsi que son rôle en lien avec les maladies et la longévité. Puisqu’il y a beaucoup de choses à dire sur le sujet, je vais séparer le tout en plusieurs segments. Je sais que ces thèmes peuvent devenir un peu lourds, précisément si plusieurs termes sont nouveaux. Une pause-café pourrait être bien méritée au cours de cette lecture! Dans mes prochains articles, je vais explorer l’implication des produits naturels et des saines habitudes de vie en ce qui concerne l’autophagie.

Un système de recyclage biologique

L’autophagie est un système de « nettoyage » (un « rôle d’entretien ») qui va arriver d’un coup et s’appliquer lorsque quelque chose fonctionne mal ou est influencé par le stress, avant qu’un dommage majeur ne survienne. L’autophagie est vraiment importante en santé humaine, car ses mécanismes de recyclage peuvent rendre des cellules fonctionnelles à nouveau en permettant la réparation de certaines fonctions ou encore, en retirant les déchets qui interfèrent avec le bon fonctionnement des cellules comme c’est le cas avec la maladie d’Alzheimer. C’est un processus crucial qui se produit dans certaines circonstances telles que :

  • Les étapes de développement,
  • En réponse à un stress nutritionnel,
  • Lorsqu’il y a un dysfonctionnement ou lors de l’agrégation de protéines,
  • Pour éliminer les organites endommagés (mitochondries, réticulum endoplasmique et peroxysomes),
  • Pour éliminer les pathogènes intracellulaires,
  • Pour réagir à des situations extrêmes comme un faible niveau d’oxygène.

L’efficacité avant tout

Votre corps souhaite être le plus efficace possible et lorsqu’il est question de ses ressources, il veut obtenir le meilleur de chaque situation donnée. Pour survivre, c’est essentiel! Il est important de souligner ici, que ces processus d’autophagie entrent en jeu, pas uniquement lors des situations énumérées auparavant, mais dans toutes les tâches reliées au dysfonctionnement ou au stress biologique. Ils agiront donc pour :

  • Permettre la sénescence cellulaire,
  • Activer la présentation des antigènes de surface cellulaire (qui est une forme de communication cellulaire (c’est-à-dire la signalisation cellulaire) pour que le corps comprenne ce qu’il doit faire par la suite, comme déclencher une réponse immunitaire, etc.),
  • Protéger contre l’instabilité du génome,
  • Prévenir la nécrose (mort prématurée de cellules vivantes et de tissus corporels),
  • Mobiliser les réserves d’énergie,
  • Supprimer la formation tumorale,
  • Recycler les organites endommagés dans les conditions suivantes : Les stress du réticulum endoplasmique, l’hypoxie (carence d’oxygène dans les tissus), un manque de nutriments, une accumulation de protéines anormales ou des dommages à l’ADN.

Quand la vie vous donne des citrons, l’autophagie sait définitivement comment faire de la limonade! Puisqu’elle a un rôle essentiel chez l’homme (et les organismes en général), celle-ci est aussi régulée et catégorisée en trois types; qui favorisent la dégradation des composants cytosoliques (à l’intérieur de la cellule) défectueux/envahissants via le lysosome (un genre de ‘’blob’’ digestif). Ces trois types sont :

  1. Microautophagie,
  2. Macroautophagie et
  3. Autophagie provoquée par une protéine chaperon.

 

3 types d'autophagie

 

1. Microautophagie : 

Tel que démontré sur l’image ci-haut à droite, par Bajarano et ses collaborateurs, la microautophagie est le processus de dégradation à microéchelle (les petits morceaux qui doivent être recyclés). Ces composantes sont dirigées vers le lysosome et sont directement prises dans le lysosome par une forme d’invagination de la membrane lysosomale. Le mécanisme exact derrière la microautophagie est toujours étudié par les chercheurs, mais elle est considérée comme étant le principal type d’autophagie responsable du renouvellement des organites et des protéines dans toutes les cellules. Chez les humains, lorsqu’il y a une carence en acides aminés, les protéines cytosoliques sont détruites par ce type d’autophagie pour récupérer les acides aminés essentiels. Il a la capacité de travailler avec des mécanismes sélectifs et non sélectifs qui implique que certains de ces processus requièrent une signalisation spécifique et des étapes prédéfinies, alors que certains ne le font pas.

2. Macroautophagie :

La macroautophagie est l’un des types d’autophagie le plus étudié et il est lié à plusieurs maladies chez l’humain (j’y reviendrai plus tard dans cet article ainsi que dans mon prochain article). Ce type de recyclage considère habituellement des composantes comme des organites endommagés ou des protéines mal repliées, comme la microautophagie, mais il incorpore l’agrégation des protéines dans son mécanisme de transport (qui est très différent) pour effectuer de grandes dégradations. Comme la micoautophagie, elle fonctionne aussi avec des mécanismes sélectifs et non sélectifs. La macroautophagie crée un phagophore qui, une fois complété, est appelé l’autophagosome, qui entoure le composant à recycler (ce que les scientifiques appellent une cargaison cytoplasmique/autophagique) qui sera envoyé au lysosome pour élimination. Nous pourrions faire un parallèle avec les camions qui récupèrent nos matériaux recyclables. Ce sont des véhicules de transport qui prennent les matériaux endommagés de l’appareil de récupération (les lysosomes). Cet autophagosome est une vésicule à double membrane qui fusionne avec la membrane du lysosome afin d’expulser ces composantes pour les éliminer (comme illustré dans l’image ci-dessous).

 

macroautophagie et microautophagie en français

 

3. Autophagie provoquée par une protéine chaperon :

L’autophagie provoquée par une protéine chaperon fonctionne très différemment des deux autres types. Les protéines chaperon servent à réactiver des protéines mal repliées. On pourrait définir le chaperon un peu comme une personne qui aurait pour objectif de surveiller/superviser quelque chose. S’il ne réussit pas à rendre la protéine à nouveau fonctionnelle, il y restera attaché pour former un complexe d’identification et il engendrera sa récupération pour être recyclée.

Un complexe chaperon est nécessaire afin d’identifier les protéines solubles à apporter au lysosome pour la destruction. Celles-ci travaillent seulement avec des mécanismes sélectifs qui sont beaucoup plus complexes puisque les protéines chaperons (comme les protéines à choc thermique) sont reconnues par un récepteur lysosomique (protéine membranaire lysosomique), qui travaillent ensemble, dans plusieurs cas, pour le recyclage. C’est comme si un employé d’un concessionnaire automobile usagé avait identifié celles qui pouvaient être détruites afin de réutiliser les pièces de métal et qu’il avait alors donné le signal « de les détruire ».

L’autophagie provoquée par une protéine chaperon est seulement dédiée à la dégradation des protéines solubles pas le processus sélectif de reconnaissance des acides aminés de la protéine. C’est un long processus qui comprend beaucoup d’exigences pour que la cargaison entre complètement dans le lysosome. Ce qui rend l’autophagie provoquée par une protéine chaperon si intéressante, c’est que son processus est si spécifique qu’il peut identifier des protéines précises sans perturber les autres protéines environnantes de manière efficace et effective. Pour continuer avec le même exemple, ce type d’autophagie est capable de sélectionner les voitures qui ne fonctionnent plus. Les exigences énergétiques, de signalement et de stress ainsi que beaucoup de détails spécifiques en lien avec le processus de l’autophagie provoquée par une protéine chaperon sont encore étudiées à ce jour.

L’autophagie et la longévité

Nous savons déjà que les processus de l’autophagie sont plus efficaces dans les organismes ayant une plus longue longévité. Tout au long de la vie, les processus de l’autophagie ont tendance à diminuer. D’autres facteurs, tels qu’une mauvaise alimentation, peuvent avoir tendance à diminuer leurs fonctions, ce qui à son tour, pourrait favoriser l’apparition de plusieurs maladies. Vous pouvez voir ici que c’est très similaire au concept de la poule et de l’œuf où la diminution de la fonction de l’autophagie peut conduire à la maladie alors que la fonction de l’autophagie tend à diminuer avec l’âge, ce qui provoque l’apparition des maladies liées au vieillissement. Je vais élaborer davantage sur le lien entre l’autophagie et la longévité dans le prochain article. Je vous recommande donc de rester à l’affût des nouveaux articles sur le blogue de Vitoli.

L’autophagie et les maladies

L’autophagie joue un rôle majeur pour notre santé, en passant par la suppression d’une tumeur jusqu’à promouvoir la survie cellulaire, la mort cellulaire et le recyclage cellulaire. En fait, l’autophagie est un système d’adaptation cellulaire face aux conditions difficiles (ce que l’on appelle un stress cellulaire). Toutes les situations qui changent les conditions homéostatiques où le corps doit s’adapter pour retrouver l’équilibre. Dans mon prochain article, je vais parler d’un stress bénéfique; le jeûne.

Comme mentionné par Glick et ses collaborateurs, « En plus de l’élimination des agrégats intracellulaires et des organites endommagés, l’autophagie favorise la sénescence cellulaire et la présentation des antigènes de surface des cellules, protège contre l’instabilité du génome et prévient la nécrose, ce qui lui donne un rôle clé dans la prévention des maladies telles que le cancer, la neurodégénérescence, la cardiomyopathie, le diabète, les maladies du foie, les maladies auto-immunes et les infections (Traduction libre). »

Certaines des multiples maladies associées au mécanisme et/ou dysfonctions de l’autophagie incluent :

  • La maladie de Parkinson,
  • La maladie de Huntington,
  • La sclérose latérale amyotrophique (SLA),
  • La maladie d’Alzheimer,
  • La dégénérescence fronto-temporale (DFT),
  • La maladie de Danon,
  • La maladie de Crohn,
  • Le cancer du sein, des ovaires, du colon et de la prostate,
  • La maladie de Batten,
  • La maladie de Paget
  • Etc.

 

« Cependant, l’importance des défauts de l’autophagie pour la maladie et le vieillissement est évidente à partir de preuves grandissantes reliant la mutation ou la perte de fonction des gènes de l’autophagie dans le cancer, les neuropathies, les maladies du cœur, les maladies auto-immunes et d’autres conditions. Du point de vue d’un biologiste du cancer, le fait que l’autophagie supprime les tumeurs (par arrêt du cycle cellulaire, par la promotion de l’intégrité du génome et des organites ou par inhibition de la nécrose et de l’inflammation) ou oncogènes (en favorisant la survie des cellules face au stress nutritionnel spontané ou induit) reste un sujet controversé. Pour d’autres maladies comme les neuropathies (maladie de Huntington, l’Alzheimer et le Parkinson) et les maladies cardiaques ischémiques, l’autophagie est plus largement acceptée comme bénéfique dû à son rôle dans l’élimination des actifs toxiques et de la promotion de la viabilité des cellules. Donc, l’autophagie est apparue comme un nouveau et puissant modulateur de la progression des maladies qui est à la fois intrigant et cliniquement pertinent. »

(Glick et al., 2010) (Traduction libre)

 

Malgré le fait que l’autophagie a une grande capacité à maintenir la santé et la longévité, elle a aussi ses implications négatives dans la santé. Certains pathogènes (bactéries et virus) peuvent parfois manipuler ces mécanismes étonnants à leur avantage. De même, parfois les cancers utilisent les mécanismes cytoprotecteurs qui leurs permettent de résister à de nombreux traitements. C’est pourquoi les mécanismes complets ainsi que leurs déclencheurs/signaux sont toujours étudiés par les chercheurs. Il y a beaucoup de potentiel au fait que ces systèmes soient utilisés pour des traitements qui permettraient de désactiver la manipulation pathogène/cancer de ces mécanismes et de détecter leur apparition afin d’éviter ces maladies.

J’espère que vous avez apprécié cet article! Je vais continuer de m’informer pour vous écrire sur d’autres sujets pertinents dans le domaine de la santé! N’hésitez pas à nous envoyer un message pour toutes questions ou commentaires. info@vitoli.com

 

Autres textes à consulter :

 

 

Références:

  • Bagherniya M, Butler AE, Barreto GE, Sahebkar A. The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature. Ageing Res Rev. 2018;47:183-197. doi:10.1016/j.arr.2018.08.004
  • Morselli E, Maiuri MC, Markaki M, et al. Caloric restriction and resveratrol promote longevity through the Sirtuin-1-dependent induction of autophagy. Cell Death Dis. 2010;1(1):e10. Doi:10.1038/cddis.2009.8
  • Varghese N, Werner S, Grimm A, Eckert A. Dietary Mitophagy Enhancer: A Strategy for Healthy Brain Aging? Antioxidants (Basel). 2020 Sep 29;9(10):E932. doi: 10.3390/antiox9100932. PMID: 33003315.
  • Alirezaei M, Kemball CC, Flynn CT, Wood MR, Whitton JL, Kiosses WB. Short-term fasting induces profound neuronal autophagy. Autophagy. 2010;6(6):702-710. doi:10.4161/auto.6.6.12376
  • Antunes F, Erustes AG, Costa AJ, et al. Autophagy and intermittent fasting: the connection for cancer therapy?. Clinics (Sao Paulo). 2018;73(suppl 1):e814s. Published 2018 Dec 10. doi:10.6061/clinics/2018/e814s
  • Cuervo, A., Wong, E. Chaperone-mediated autophagy: roles in disease and aging. Cell Res 24, 92–104 (2013). https://doi.org/10.1038/cr.2013.153
  • Bejarano E, Cuervo AM. Chaperone-mediated autophagy. Proc Am Thorac Soc. 2010;7(1):29-39. doi:10.1513/pats.200909-102JS
  • Glick D, Barth S, Macleod KF. Autophagy: cellular and molecular mechanisms. J Pathol. 2010;221(1):3-12. doi:10.1002/path.2697
  • Parzych KR, Klionsky DJ. An overview of autophagy: morphology, mechanism, and regulation. Antioxid Redox Signal. 2014;20(3):460-473. doi:10.1089/ars.2013.5371
  • Schuck, Sebastian. Microautophagy – distinct molecular mechanisms handle cargoes of many sizes. Journal of Cell Science. Published 9 September 2020; 133: jcs246322 doi: 10.1242/jcs.246322
  • Ju Huang & Daniel J. Klionsky (2007) Autophagy and Human Disease, Cell Cycle, 6:15, 1837-1849, DOI: 10.4161/cc.6.15.4511
  • Nakamura S, Yoshimori T. Autophagy and Longevity. Mol Cells. 2018;41(1):65-72. doi:10.14348/molcells.2018.2333

Le corps est un système complexe qui est tout à fait remarquable. Comme je l’ai déjà mentionné dans l’article Le concept de l’antivieillissement comme prévention contre la COVID-19?, le corps a différentes formes de programmes de maintenance pour s’assurer que toutes les parties soient fonctionnelles. C’est tout de même philosophique de penser à notre corps comme étant un système automatisé complexe, car nous vivons notre vie quotidienne sans avoir la moindre idée de ce qui se passe réellement, sur une microéchelle ou même macro, lors d’un battement de cœur!

C’est votre programme de maintenance qui entre en jeu lorsqu’il est question de conserver le bon fonctionnement d’un système aussi complexe à des conditions optimales alors que des dysfonctionnements surviennent. Je vais en profiter pour approfondir le monde de l’autophagie et son rôle sur notre système biologique ainsi que son rôle en lien avec les maladies et la longévité. Puisqu’il y a beaucoup de choses à dire sur le sujet, je vais séparer le tout en plusieurs segments. Je sais que ces thèmes peuvent devenir un peu lourds, précisément si plusieurs termes sont nouveaux. Une pause-café pourrait être bien méritée au cours de cette lecture! Dans mes prochains articles, je vais explorer l’implication des produits naturels et des saines habitudes de vie en ce qui concerne l’autophagie.

Un système de recyclage biologique

L’autophagie est un système de « nettoyage » (un « rôle d’entretien ») qui va arriver d’un coup et s’appliquer lorsque quelque chose fonctionne mal ou est influencé par le stress, avant qu’un dommage majeur ne survienne. L’autophagie est vraiment importante en santé humaine, car ses mécanismes de recyclage peuvent rendre des cellules fonctionnelles à nouveau en permettant la réparation de certaines fonctions ou encore, en retirant les déchets qui interfèrent avec le bon fonctionnement des cellules comme c’est le cas avec la maladie d’Alzheimer. C’est un processus crucial qui se produit dans certaines circonstances telles que :

  • Les étapes de développement,
  • En réponse à un stress nutritionnel,
  • Lorsqu’il y a un dysfonctionnement ou lors de l’agrégation de protéines,
  • Pour éliminer les organites endommagés (mitochondries, réticulum endoplasmique et peroxysomes),
  • Pour éliminer les pathogènes intracellulaires,
  • Pour réagir à des situations extrêmes comme un faible niveau d’oxygène.

L’efficacité avant tout

Votre corps souhaite être le plus efficace possible et lorsqu’il est question de ses ressources, il veut obtenir le meilleur de chaque situation donnée. Pour survivre, c’est essentiel! Il est important de souligner ici, que ces processus d’autophagie entrent en jeu, pas uniquement lors des situations énumérées auparavant, mais dans toutes les tâches reliées au dysfonctionnement ou au stress biologique. Ils agiront donc pour :

  • Permettre la sénescence cellulaire,
  • Activer la présentation des antigènes de surface cellulaire (qui est une forme de communication cellulaire (c’est-à-dire la signalisation cellulaire) pour que le corps comprenne ce qu’il doit faire par la suite, comme déclencher une réponse immunitaire, etc.),
  • Protéger contre l’instabilité du génome,
  • Prévenir la nécrose (mort prématurée de cellules vivantes et de tissus corporels),
  • Mobiliser les réserves d’énergie,
  • Supprimer la formation tumorale,
  • Recycler les organites endommagés dans les conditions suivantes : Les stress du réticulum endoplasmique, l’hypoxie (carence d’oxygène dans les tissus), un manque de nutriments, une accumulation de protéines anormales ou des dommages à l’ADN.

Quand la vie vous donne des citrons, l’autophagie sait définitivement comment faire de la limonade! Puisqu’elle a un rôle essentiel chez l’homme (et les organismes en général), celle-ci est aussi régulée et catégorisée en trois types; qui favorisent la dégradation des composants cytosoliques (à l’intérieur de la cellule) défectueux/envahissants via le lysosome (un genre de ‘’blob’’ digestif). Ces trois types sont :

  1. Microautophagie,
  2. Macroautophagie et
  3. Autophagie provoquée par une protéine chaperon.

 

3 types d'autophagie

 

1. Microautophagie : 

Tel que démontré sur l’image ci-haut à droite, par Bajarano et ses collaborateurs, la microautophagie est le processus de dégradation à microéchelle (les petits morceaux qui doivent être recyclés). Ces composantes sont dirigées vers le lysosome et sont directement prises dans le lysosome par une forme d’invagination de la membrane lysosomale. Le mécanisme exact derrière la microautophagie est toujours étudié par les chercheurs, mais elle est considérée comme étant le principal type d’autophagie responsable du renouvellement des organites et des protéines dans toutes les cellules. Chez les humains, lorsqu’il y a une carence en acides aminés, les protéines cytosoliques sont détruites par ce type d’autophagie pour récupérer les acides aminés essentiels. Il a la capacité de travailler avec des mécanismes sélectifs et non sélectifs qui implique que certains de ces processus requièrent une signalisation spécifique et des étapes prédéfinies, alors que certains ne le font pas.

2. Macroautophagie :

La macroautophagie est l’un des types d’autophagie le plus étudié et il est lié à plusieurs maladies chez l’humain (j’y reviendrai plus tard dans cet article ainsi que dans mon prochain article). Ce type de recyclage considère habituellement des composantes comme des organites endommagés ou des protéines mal repliées, comme la microautophagie, mais il incorpore l’agrégation des protéines dans son mécanisme de transport (qui est très différent) pour effectuer de grandes dégradations. Comme la micoautophagie, elle fonctionne aussi avec des mécanismes sélectifs et non sélectifs. La macroautophagie crée un phagophore qui, une fois complété, est appelé l’autophagosome, qui entoure le composant à recycler (ce que les scientifiques appellent une cargaison cytoplasmique/autophagique) qui sera envoyé au lysosome pour élimination. Nous pourrions faire un parallèle avec les camions qui récupèrent nos matériaux recyclables. Ce sont des véhicules de transport qui prennent les matériaux endommagés de l’appareil de récupération (les lysosomes). Cet autophagosome est une vésicule à double membrane qui fusionne avec la membrane du lysosome afin d’expulser ces composantes pour les éliminer (comme illustré dans l’image ci-dessous).

 

macroautophagie et microautophagie en français

 

3. Autophagie provoquée par une protéine chaperon :

L’autophagie provoquée par une protéine chaperon fonctionne très différemment des deux autres types. Les protéines chaperon servent à réactiver des protéines mal repliées. On pourrait définir le chaperon un peu comme une personne qui aurait pour objectif de surveiller/superviser quelque chose. S’il ne réussit pas à rendre la protéine à nouveau fonctionnelle, il y restera attaché pour former un complexe d’identification et il engendrera sa récupération pour être recyclée.

Un complexe chaperon est nécessaire afin d’identifier les protéines solubles à apporter au lysosome pour la destruction. Celles-ci travaillent seulement avec des mécanismes sélectifs qui sont beaucoup plus complexes puisque les protéines chaperons (comme les protéines à choc thermique) sont reconnues par un récepteur lysosomique (protéine membranaire lysosomique), qui travaillent ensemble, dans plusieurs cas, pour le recyclage. C’est comme si un employé d’un concessionnaire automobile usagé avait identifié celles qui pouvaient être détruites afin de réutiliser les pièces de métal et qu’il avait alors donné le signal « de les détruire ».

L’autophagie provoquée par une protéine chaperon est seulement dédiée à la dégradation des protéines solubles pas le processus sélectif de reconnaissance des acides aminés de la protéine. C’est un long processus qui comprend beaucoup d’exigences pour que la cargaison entre complètement dans le lysosome. Ce qui rend l’autophagie provoquée par une protéine chaperon si intéressante, c’est que son processus est si spécifique qu’il peut identifier des protéines précises sans perturber les autres protéines environnantes de manière efficace et effective. Pour continuer avec le même exemple, ce type d’autophagie est capable de sélectionner les voitures qui ne fonctionnent plus. Les exigences énergétiques, de signalement et de stress ainsi que beaucoup de détails spécifiques en lien avec le processus de l’autophagie provoquée par une protéine chaperon sont encore étudiées à ce jour.

L’autophagie et la longévité

Nous savons déjà que les processus de l’autophagie sont plus efficaces dans les organismes ayant une plus longue longévité. Tout au long de la vie, les processus de l’autophagie ont tendance à diminuer. D’autres facteurs, tels qu’une mauvaise alimentation, peuvent avoir tendance à diminuer leurs fonctions, ce qui à son tour, pourrait favoriser l’apparition de plusieurs maladies. Vous pouvez voir ici que c’est très similaire au concept de la poule et de l’œuf où la diminution de la fonction de l’autophagie peut conduire à la maladie alors que la fonction de l’autophagie tend à diminuer avec l’âge, ce qui provoque l’apparition des maladies liées au vieillissement. Je vais élaborer davantage sur le lien entre l’autophagie et la longévité dans le prochain article. Je vous recommande donc de rester à l’affût des nouveaux articles sur le blogue de Vitoli.

L’autophagie et les maladies

L’autophagie joue un rôle majeur pour notre santé, en passant par la suppression d’une tumeur jusqu’à promouvoir la survie cellulaire, la mort cellulaire et le recyclage cellulaire. En fait, l’autophagie est un système d’adaptation cellulaire face aux conditions difficiles (ce que l’on appelle un stress cellulaire). Toutes les situations qui changent les conditions homéostatiques où le corps doit s’adapter pour retrouver l’équilibre. Dans mon prochain article, je vais parler d’un stress bénéfique; le jeûne.

Comme mentionné par Glick et ses collaborateurs, « En plus de l’élimination des agrégats intracellulaires et des organites endommagés, l’autophagie favorise la sénescence cellulaire et la présentation des antigènes de surface des cellules, protège contre l’instabilité du génome et prévient la nécrose, ce qui lui donne un rôle clé dans la prévention des maladies telles que le cancer, la neurodégénérescence, la cardiomyopathie, le diabète, les maladies du foie, les maladies auto-immunes et les infections (Traduction libre). »

Certaines des multiples maladies associées au mécanisme et/ou dysfonctions de l’autophagie incluent :

  • La maladie de Parkinson,
  • La maladie de Huntington,
  • La sclérose latérale amyotrophique (SLA),
  • La maladie d’Alzheimer,
  • La dégénérescence fronto-temporale (DFT),
  • La maladie de Danon,
  • La maladie de Crohn,
  • Le cancer du sein, des ovaires, du colon et de la prostate,
  • La maladie de Batten,
  • La maladie de Paget
  • Etc.

 

« Cependant, l’importance des défauts de l’autophagie pour la maladie et le vieillissement est évidente à partir de preuves grandissantes reliant la mutation ou la perte de fonction des gènes de l’autophagie dans le cancer, les neuropathies, les maladies du cœur, les maladies auto-immunes et d’autres conditions. Du point de vue d’un biologiste du cancer, le fait que l’autophagie supprime les tumeurs (par arrêt du cycle cellulaire, par la promotion de l’intégrité du génome et des organites ou par inhibition de la nécrose et de l’inflammation) ou oncogènes (en favorisant la survie des cellules face au stress nutritionnel spontané ou induit) reste un sujet controversé. Pour d’autres maladies comme les neuropathies (maladie de Huntington, l’Alzheimer et le Parkinson) et les maladies cardiaques ischémiques, l’autophagie est plus largement acceptée comme bénéfique dû à son rôle dans l’élimination des actifs toxiques et de la promotion de la viabilité des cellules. Donc, l’autophagie est apparue comme un nouveau et puissant modulateur de la progression des maladies qui est à la fois intrigant et cliniquement pertinent. »

(Glick et al., 2010) (Traduction libre)

 

Malgré le fait que l’autophagie a une grande capacité à maintenir la santé et la longévité, elle a aussi ses implications négatives dans la santé. Certains pathogènes (bactéries et virus) peuvent parfois manipuler ces mécanismes étonnants à leur avantage. De même, parfois les cancers utilisent les mécanismes cytoprotecteurs qui leurs permettent de résister à de nombreux traitements. C’est pourquoi les mécanismes complets ainsi que leurs déclencheurs/signaux sont toujours étudiés par les chercheurs. Il y a beaucoup de potentiel au fait que ces systèmes soient utilisés pour des traitements qui permettraient de désactiver la manipulation pathogène/cancer de ces mécanismes et de détecter leur apparition afin d’éviter ces maladies.

J’espère que vous avez apprécié cet article! Je vais continuer de m’informer pour vous écrire sur d’autres sujets pertinents dans le domaine de la santé! N’hésitez pas à nous envoyer un message pour toutes questions ou commentaires. info@vitoli.com

 

Autres textes à consulter :

 

 

Références:

  • Bagherniya M, Butler AE, Barreto GE, Sahebkar A. The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature. Ageing Res Rev. 2018;47:183-197. doi:10.1016/j.arr.2018.08.004
  • Morselli E, Maiuri MC, Markaki M, et al. Caloric restriction and resveratrol promote longevity through the Sirtuin-1-dependent induction of autophagy. Cell Death Dis. 2010;1(1):e10. Doi:10.1038/cddis.2009.8
  • Varghese N, Werner S, Grimm A, Eckert A. Dietary Mitophagy Enhancer: A Strategy for Healthy Brain Aging? Antioxidants (Basel). 2020 Sep 29;9(10):E932. doi: 10.3390/antiox9100932. PMID: 33003315.
  • Alirezaei M, Kemball CC, Flynn CT, Wood MR, Whitton JL, Kiosses WB. Short-term fasting induces profound neuronal autophagy. Autophagy. 2010;6(6):702-710. doi:10.4161/auto.6.6.12376
  • Antunes F, Erustes AG, Costa AJ, et al. Autophagy and intermittent fasting: the connection for cancer therapy?. Clinics (Sao Paulo). 2018;73(suppl 1):e814s. Published 2018 Dec 10. doi:10.6061/clinics/2018/e814s
  • Cuervo, A., Wong, E. Chaperone-mediated autophagy: roles in disease and aging. Cell Res 24, 92–104 (2013). https://doi.org/10.1038/cr.2013.153
  • Bejarano E, Cuervo AM. Chaperone-mediated autophagy. Proc Am Thorac Soc. 2010;7(1):29-39. doi:10.1513/pats.200909-102JS
  • Glick D, Barth S, Macleod KF. Autophagy: cellular and molecular mechanisms. J Pathol. 2010;221(1):3-12. doi:10.1002/path.2697
  • Parzych KR, Klionsky DJ. An overview of autophagy: morphology, mechanism, and regulation. Antioxid Redox Signal. 2014;20(3):460-473. doi:10.1089/ars.2013.5371
  • Schuck, Sebastian. Microautophagy – distinct molecular mechanisms handle cargoes of many sizes. Journal of Cell Science. Published 9 September 2020; 133: jcs246322 doi: 10.1242/jcs.246322
  • Ju Huang & Daniel J. Klionsky (2007) Autophagy and Human Disease, Cell Cycle, 6:15, 1837-1849, DOI: 10.4161/cc.6.15.4511
  • Nakamura S, Yoshimori T. Autophagy and Longevity. Mol Cells. 2018;41(1):65-72. doi:10.14348/molcells.2018.2333

Dans les derniers jours, j’entendais à la radio un commentaire d’un éminent intervenant (dont je tairai le nom par courtoisie) souvent invité par plusieurs médias pour commenter la situation de la pandémie actuelle, affirmer qu’il n’y avait aucune preuve scientifique indiquant que la Vitamine D pouvait avoir un effet positif sur la Covid-19.

Selon lui, tout resterait à prouver et son rôle ne serait pas un rôle-clé. Ce n’est théoriquement pas faux, si l’on s’en tient à la traditionnelle « Evidence-based medicine ».

Cependant, j’en réfère ici à mon article publié sur le présent blogue le 22 mai dernier, où nous traitions de prévention et où la Vitamine D était le premier supplément dont nous discutions. Dans cet article, nous critiquions le fait qu’on accepte d’utiliser des médicaments traditionnels pour faire des expérimentations contre la Covid-19 (ex. : Colchicine, chloroquine, etc.), mais nous nions le fait que, de la même manière, certains suppléments dits « naturels » pourraient eux aussi ajouter une corde à notre arc.

C’est donc avec une certaine satisfaction que je prenais connaissance aujourd’hui d’un article publié par Jean-François Legault de la Presse canadienne, relatant une étude particulière, l’étude PROTEC, dirigée par les docteures Francine Ducharme (SHU Sainte-Justine) et Cécile Tremblay (Centre hospitalier de l’Université de Montréal). Ces deux chercheuses montréalaises pensent que l’ajout de la Vitamine D pourrait être significatif. Content de voir que certains intervenants sérieux sont prêts à envisager des alternatives plus « naturelles » pour combattre le coronavirus dont nous sommes tous affligés à travers le monde.

Je cite ici la docteure Ducharme : « Il y a un effet de prévention d’à peu près 10 à 20% qui a été démontré déjà, donc on réduit les risques qu’une personne développe un rhume commun. Est-ce que ça pourrait fonctionner avec la Covid? »

Les résultats de cette étude, qui portera sur 2414 travailleurs et travailleuses de la santé, qui ont un risque plus élevé d’entrer en contact avec le virus, devraient être disponibles d’ici une vingtaine de semaines.

Nos deux chercheuses montréalaises ne savent pas encore quelles seront les conclusions de leur étude et elles ne veulent pas que les gens se précipitent sur les mégadoses de Vitamine D. Je ne sais pas pour vous, mais considérant les apports nutritionnels de référence bien connus et l’absence d’exposition au soleil ces temps-ci, je ne recommanderais pas de mégadoses non plus, mais un bon petit supplément aux alentours de 1000 UI par jour ne ferait pas de tort dans les prochaines semaines.

Sachez aussi qu’une méta-analyse portant sur 11 321 personnes participant à 25 études cliniques a conclu à l’effet significatif de la vitamine D pour la réduction des risques d’infections respiratoires. De même, une étude rétrospective sur une période de 15 ans a conclu que les personnes ayant des carences en vitamine D ont un risque significativement plus élevé de mourir d’une maladie pulmonaire. Il est intéressant de souligner qu’en plus de ces bénéfices sur les risques d’infection ou de mortalité par maladies pulmonaires, la vitamine D a un rôle important à jouer sur le contrôle des réactions inflammatoires (en cause dans les cas graves de la Covid-19).

Si ces chercheuses sérieuses ont décidé d’approfondir la question, c’est qu’elle mérite notre attention…!

Nous attendrons avec beaucoup d’attention leurs conclusions dans les prochains mois…

André Perreault, Pharmacien

 

Autres lectures proposées :

 

 

Références:

  • Brenner H, Holleczek B, Schöttker B. Vitamin D insufficiency and deficiency and mortality from respiratory diseases in a cohort of older adults: potential for limiting the death toll during and beyond the COVID-19 pandemic? Nutrients. 2020;12(8):2488.
  • Grant WB, Lahore H, McDonnell SL, et al. 2020. Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths. Nutrients. 2020;12(4):E988. Published 2020 Apr 2.
  • Martineau AR, Jolliffe DA, Hooper RL, Greenberg L, Aloia JF, Bergman P, et al. Vitamin D supplementation to prevent acute respiratory tract infections: systematic review and meta-analysis of individual participant data. 2017;356:i6583.

Dans les derniers jours, j’entendais à la radio un commentaire d’un éminent intervenant (dont je tairai le nom par courtoisie) souvent invité par plusieurs médias pour commenter la situation de la pandémie actuelle, affirmer qu’il n’y avait aucune preuve scientifique indiquant que la Vitamine D pouvait avoir un effet positif sur la Covid-19.

Selon lui, tout resterait à prouver et son rôle ne serait pas un rôle-clé. Ce n’est théoriquement pas faux, si l’on s’en tient à la traditionnelle « Evidence-based medicine ».

Cependant, j’en réfère ici à mon article publié sur le présent blogue le 22 mai dernier, où nous traitions de prévention et où la Vitamine D était le premier supplément dont nous discutions. Dans cet article, nous critiquions le fait qu’on accepte d’utiliser des médicaments traditionnels pour faire des expérimentations contre la Covid-19 (ex. : Colchicine, chloroquine, etc.), mais nous nions le fait que, de la même manière, certains suppléments dits « naturels » pourraient eux aussi ajouter une corde à notre arc.

C’est donc avec une certaine satisfaction que je prenais connaissance aujourd’hui d’un article publié par Jean-François Legault de la Presse canadienne, relatant une étude particulière, l’étude PROTEC, dirigée par les docteures Francine Ducharme (SHU Sainte-Justine) et Cécile Tremblay (Centre hospitalier de l’Université de Montréal). Ces deux chercheuses montréalaises pensent que l’ajout de la Vitamine D pourrait être significatif. Content de voir que certains intervenants sérieux sont prêts à envisager des alternatives plus « naturelles » pour combattre le coronavirus dont nous sommes tous affligés à travers le monde.

Je cite ici la docteure Ducharme : « Il y a un effet de prévention d’à peu près 10 à 20% qui a été démontré déjà, donc on réduit les risques qu’une personne développe un rhume commun. Est-ce que ça pourrait fonctionner avec la Covid? »

Les résultats de cette étude, qui portera sur 2414 travailleurs et travailleuses de la santé, qui ont un risque plus élevé d’entrer en contact avec le virus, devraient être disponibles d’ici une vingtaine de semaines.

Nos deux chercheuses montréalaises ne savent pas encore quelles seront les conclusions de leur étude et elles ne veulent pas que les gens se précipitent sur les mégadoses de Vitamine D. Je ne sais pas pour vous, mais considérant les apports nutritionnels de référence bien connus et l’absence d’exposition au soleil ces temps-ci, je ne recommanderais pas de mégadoses non plus, mais un bon petit supplément aux alentours de 1000 UI par jour ne ferait pas de tort dans les prochaines semaines.

Sachez aussi qu’une méta-analyse portant sur 11 321 personnes participant à 25 études cliniques a conclu à l’effet significatif de la vitamine D pour la réduction des risques d’infections respiratoires. De même, une étude rétrospective sur une période de 15 ans a conclu que les personnes ayant des carences en vitamine D ont un risque significativement plus élevé de mourir d’une maladie pulmonaire. Il est intéressant de souligner qu’en plus de ces bénéfices sur les risques d’infection ou de mortalité par maladies pulmonaires, la vitamine D a un rôle important à jouer sur le contrôle des réactions inflammatoires (en cause dans les cas graves de la Covid-19).

Si ces chercheuses sérieuses ont décidé d’approfondir la question, c’est qu’elle mérite notre attention…!

Nous attendrons avec beaucoup d’attention leurs conclusions dans les prochains mois…

André Perreault, Pharmacien

 

Autres lectures proposées :

 

 

Références:

  • Brenner H, Holleczek B, Schöttker B. Vitamin D insufficiency and deficiency and mortality from respiratory diseases in a cohort of older adults: potential for limiting the death toll during and beyond the COVID-19 pandemic? Nutrients. 2020;12(8):2488.
  • Grant WB, Lahore H, McDonnell SL, et al. 2020. Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths. Nutrients. 2020;12(4):E988. Published 2020 Apr 2.
  • Martineau AR, Jolliffe DA, Hooper RL, Greenberg L, Aloia JF, Bergman P, et al. Vitamin D supplementation to prevent acute respiratory tract infections: systematic review and meta-analysis of individual participant data. 2017;356:i6583.

Le Ginkgo biloba demeure l’extrait naturel le plus étudié pour ses effets préventifs sur la démence. Une étude a relevé plus de 1 142 études scientifiques sur le Ginkgo biloba. En ne considérant que les études cliniques de plus haute qualité (neuf études totalisant 2 578 patients), les auteurs concluent que les extraits de Ginkgo biloba sont supérieurs au placébo pour la prévention du déclin cognitif et la conservation des capacités de tous les jours. Ces résultats sont significatifs seulement pour les plus jeunes participants (NB. dont l’âge moyen est inférieur à 75 ans). Ce dernier point souligne probablement que pour prévenir, il faut agir assez tôt, mais qu’à 75 ans, il n’est pas trop tard.

Dans mon premier livre (Vivre jeune plus longtemps), je présentais le Ginkgo biloba comme un des ingrédients importants à considérer pour une longévité en santé. Je ne pouvais pas encore mentionner à l’époque que nous y avions aussi découvert de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire durant nos recherches avec l’Université Concordia. Ces découvertes sont maintenant publiées dans une revue scientifique à fort niveau d’impact en recherche fondamentale sur le vieillissement primaire et des brevets ont été déposés. Je pourrai donc faire le lien entre nos recherches, les bénéfices santé bien démontrés du Ginkgo biloba et sa pertinence dans un contexte de vieillissement.

Parlons de qualité avant tout

Lorsque l’on parle des bénéfices santé des plantes et extraits de plante, il est toujours très important de parler de la qualité de la matière première surtout dans le cas du Ginkgo biloba. Il est considéré comme l’ingrédient le plus contrefait, présentant les plus hauts taux d’adultération sur le marché. Il peut s’agir de l’ajout de substances externe, de présence de contaminants, de l’usage de la mauvaise plante ou encore de la mauvaise partie de la plante. Souvent, même le fabricant n’est pas au courant de la présence d’un ingrédient adultéré. Plusieurs études scientifiques ont démontré des irrégularités dans la concentration des extraits standardisés commercialisés. Par exemple, une analyse rapporte que sur 29 extraits testés, seulement quatre contenaient exactement les doses mentionnées (25 étaient erronés; 86%).

Pour le Ginkgo biloba, les principes actifs sont extraits à partir de la feuille. Il s’agit de polyphénols du groupe des flavones glycosides, des terpènes lactones et des proanthocyanidines. Les plus abondants seraient les flavones glycosides, dont la quercétine et la catéchine. Les terpènes lactones contiennent des molécules uniques au Ginkgo biloba, nommées Ginkgolides. Les terpènoïdes, flavonoïdes et anthocyanidines sont connus pour être les éléments actifs de cette plante. Les terpènoïdes étant probablement responsables de ses bénéfices santé uniques. Les extraits de qualité sont standardisés à raison de 24 % de flavonoïde et de 6 % de terpènoïdes.

Sarrasin, soya, Ginkgo ?

Les problèmes de l’adultération sont très complexes. Par exemple, une des flavones du Ginkgo biloba est la rutine. La source de rutine la moins chère sur le marché est le sarrasin (Fagopyrum esculentum M). Un producteur d’extraits peut ainsi ajouter suffisamment d’extraits de sarrasin à son produit pour obtenir 24 % de flavonoïdes. Est-ce que ce produit aura les mêmes propriétés que le Ginkgo biloba ? Probablement pas. Le profil obtenu par l’analyse au HPLC (chromatographie en phase liquide à haute performance) sera pratiquement le même! Les isoflavones de soya peuvent aussi être utilisées pour tromper cette standardisation. La grande variation de composition et de qualité des extraits sur le marché pourrait aussi expliquer la variabilité des résultats cliniques rapportée dans la littérature scientifique.

Par exemple, plusieurs méta-analyses ont conclu à l’inefficacité des extraits de Ginkgo biloba pour les problèmes d’acouphènes. Pourtant, une méta-analyse, publiée en 2011, concluait qu’il y a un effet significatif évident pour l’acouphène. Il s’agit d’extraits standardisés de Ginkgo biloba. L’étude souligne spécifiquement l’efficacité de l’extrait EGb 761®. L’auteur mentionne que les deux facteurs importants sont la qualité des études considérées et la qualité des extraits. Un autre exemple; si la prise d’un produit de Ginkgo biloba entraîne des réactions cutanées comme des urticaires (rash) ou des maux de tête, ce produit contient probablement de l’acide Ginkgolique (un défaut de fabrication; il est de mauvaise qualité). Ne le consommez plus.

D’hier à aujourd’hui

Le Ginkgo biloba est un grand arbre qualifié de fossile vivant, car il est le dernier représentant inchangé d’une famille d’arbres qui s’est éteinte il y a plus de 300 millions d’années. Les dinosaures ont croisé les Ginkgoacées. Il peut vivre plus de 1 000 ans et atteindre 40 mètres de hauteur. On utilise la feuille principalement pour ses vertus antioxydantes, neuroprotectrices et vasodilatatrices. Le Ginkgo biloba est utilisé en médecine traditionnelle depuis des siècles. Il s’agit d’une des plantes les plus utilisées pour son usage médicinal à travers le monde. Une étude réalisée en Allemagne auprès de gens de 60 à 94 ans rapporte que 66 % des répondants consomment des suppléments alimentaires. Pour le Ginkgo biloba, 57 % des utilisateurs confirment avoir reçu la recommandation de leur médecin.

Lorsque l’on considère les médecins et pharmaciens, ils représentent 73 % des raisons de consommation par ces gens âgés en Allemagne. De toute évidence, il s’agit d’une confirmation très claire des perceptions positives du corps médical allemand vis-à-vis de l’usage du Ginkgo biloba. Le gouvernement allemand reconnaît l’usage du Ginkgo biloba pour :

  • Les pertes de mémoire et de concentration, les états dépressifs, l’acouphène, les étourdissements et les maux de tête associés au syndrome organique cérébral et toutes les formes de démence;
  • L’amélioration de la circulation périphérique dans les syndromes vasculaires occlusifs, dont la claudication intermittente;
  • Les vertiges et l’acouphène d’origine vasculaire.

Dans le deuxième article, nous parlerons de quelques démonstrations cliniques du Ginkgo biloba, des résultats de recherche sur ses effets sur le vieillissement (dont certaines de nos découvertes avec l’Université Concordia), de ses interactions avec certains médicaments et des usages recommandés par Santé Canada pour le produit VitoliMD Mémoire et santé cognitive, qui en contient.

 

Autres lectures proposées :

 

 

Références:

  • Amieva et al, 2013. Ginkgo biloba extract and long-term cognitive decline: a 20-year follow-up population-based study. PLoS One. 8(1):e52755.
  • Brondino et al, 2013. A Systematic Review and Meta-Analysis of Ginkgo biloba in Neuropsychiatric Disorders: From Ancient Tradition to Modern-Day Medicine. Evid Based Complement Alternat Med. 2013:915691.
  • Budec et al, 2019. Verification of authenticity of Ginkgo biloba L. leaf extract and its products present on the Croatian market by analysis of quantity and ratio of Ginkgo flavone glycosides to terpene trilactones to the effect of unmasking counterfeit drug endangering patient health. Acta Clin Croat. 2019 Dec;58(4):672-692.
  • Chan, P.C., Xia, Q., Fu, P.P. 2007. Ginkgo biloba leave extract: biological, medicinal, and toxicological effects. J Environ Sci Health C Environ Carcinog Ecotoxicol Rev. 2007 Jul-Sep;25(3):211-44.
  • Duff et al, 2003. Quality Control Analyses for Ginkgo Extracts Require Analysis of Intact Flavonol Glycosides. J Food Drug Analysis. 11(2):102-7.
  • Franke et al, 2014. The use of Ginkgo biloba in healthy elderly. Age (Dordr). Feb;36(1):435-44.
  • Jiang et al, 2013. Ginkgo biloba extract for dementia: a systematic review. Shanghai Arch Psychiatry. Feb;25(1):10-21.
  • Kennedy, D.O., Scholey, A.B., Wesnes, K.A. 2000. The dose-dependent cognitive effects of acute administration of Ginkgo biloba to healthy young volunteers. Psychopharmacology (Berl). Sep;151(4):416-23.
  • Le Bars et al, 1997. A placébo-controlled, double-blind, randomized trial of an extract of Ginkgo biloba for dementia. (North America EGb Study Group). JAMA. 278:1327-32.
  • Sarkar et al, 2020. Therapeutic promises of Ginkgolide A: A literature-based review. Biomed Pharmacother. 2020 Dec;132:110908.

Le Ginkgo biloba demeure l’extrait naturel le plus étudié pour ses effets préventifs sur la démence. Une étude a relevé plus de 1 142 études scientifiques sur le Ginkgo biloba. En ne considérant que les études cliniques de plus haute qualité (neuf études totalisant 2 578 patients), les auteurs concluent que les extraits de Ginkgo biloba sont supérieurs au placébo pour la prévention du déclin cognitif et la conservation des capacités de tous les jours. Ces résultats sont significatifs seulement pour les plus jeunes participants (NB. dont l’âge moyen est inférieur à 75 ans). Ce dernier point souligne probablement que pour prévenir, il faut agir assez tôt, mais qu’à 75 ans, il n’est pas trop tard.

Dans mon premier livre (Vivre jeune plus longtemps), je présentais le Ginkgo biloba comme un des ingrédients importants à considérer pour une longévité en santé. Je ne pouvais pas encore mentionner à l’époque que nous y avions aussi découvert de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire durant nos recherches avec l’Université Concordia. Ces découvertes sont maintenant publiées dans une revue scientifique à fort niveau d’impact en recherche fondamentale sur le vieillissement primaire et des brevets ont été déposés. Je pourrai donc faire le lien entre nos recherches, les bénéfices santé bien démontrés du Ginkgo biloba et sa pertinence dans un contexte de vieillissement.

Parlons de qualité avant tout

Lorsque l’on parle des bénéfices santé des plantes et extraits de plante, il est toujours très important de parler de la qualité de la matière première surtout dans le cas du Ginkgo biloba. Il est considéré comme l’ingrédient le plus contrefait, présentant les plus hauts taux d’adultération sur le marché. Il peut s’agir de l’ajout de substances externe, de présence de contaminants, de l’usage de la mauvaise plante ou encore de la mauvaise partie de la plante. Souvent, même le fabricant n’est pas au courant de la présence d’un ingrédient adultéré. Plusieurs études scientifiques ont démontré des irrégularités dans la concentration des extraits standardisés commercialisés. Par exemple, une analyse rapporte que sur 29 extraits testés, seulement quatre contenaient exactement les doses mentionnées (25 étaient erronés; 86%).

Pour le Ginkgo biloba, les principes actifs sont extraits à partir de la feuille. Il s’agit de polyphénols du groupe des flavones glycosides, des terpènes lactones et des proanthocyanidines. Les plus abondants seraient les flavones glycosides, dont la quercétine et la catéchine. Les terpènes lactones contiennent des molécules uniques au Ginkgo biloba, nommées Ginkgolides. Les terpènoïdes, flavonoïdes et anthocyanidines sont connus pour être les éléments actifs de cette plante. Les terpènoïdes étant probablement responsables de ses bénéfices santé uniques. Les extraits de qualité sont standardisés à raison de 24 % de flavonoïde et de 6 % de terpènoïdes.

Sarrasin, soya, Ginkgo ?

Les problèmes de l’adultération sont très complexes. Par exemple, une des flavones du Ginkgo biloba est la rutine. La source de rutine la moins chère sur le marché est le sarrasin (Fagopyrum esculentum M). Un producteur d’extraits peut ainsi ajouter suffisamment d’extraits de sarrasin à son produit pour obtenir 24 % de flavonoïdes. Est-ce que ce produit aura les mêmes propriétés que le Ginkgo biloba ? Probablement pas. Le profil obtenu par l’analyse au HPLC (chromatographie en phase liquide à haute performance) sera pratiquement le même! Les isoflavones de soya peuvent aussi être utilisées pour tromper cette standardisation. La grande variation de composition et de qualité des extraits sur le marché pourrait aussi expliquer la variabilité des résultats cliniques rapportée dans la littérature scientifique.

Par exemple, plusieurs méta-analyses ont conclu à l’inefficacité des extraits de Ginkgo biloba pour les problèmes d’acouphènes. Pourtant, une méta-analyse, publiée en 2011, concluait qu’il y a un effet significatif évident pour l’acouphène. Il s’agit d’extraits standardisés de Ginkgo biloba. L’étude souligne spécifiquement l’efficacité de l’extrait EGb 761®. L’auteur mentionne que les deux facteurs importants sont la qualité des études considérées et la qualité des extraits. Un autre exemple; si la prise d’un produit de Ginkgo biloba entraîne des réactions cutanées comme des urticaires (rash) ou des maux de tête, ce produit contient probablement de l’acide Ginkgolique (un défaut de fabrication; il est de mauvaise qualité). Ne le consommez plus.

D’hier à aujourd’hui

Le Ginkgo biloba est un grand arbre qualifié de fossile vivant, car il est le dernier représentant inchangé d’une famille d’arbres qui s’est éteinte il y a plus de 300 millions d’années. Les dinosaures ont croisé les Ginkgoacées. Il peut vivre plus de 1 000 ans et atteindre 40 mètres de hauteur. On utilise la feuille principalement pour ses vertus antioxydantes, neuroprotectrices et vasodilatatrices. Le Ginkgo biloba est utilisé en médecine traditionnelle depuis des siècles. Il s’agit d’une des plantes les plus utilisées pour son usage médicinal à travers le monde. Une étude réalisée en Allemagne auprès de gens de 60 à 94 ans rapporte que 66 % des répondants consomment des suppléments alimentaires. Pour le Ginkgo biloba, 57 % des utilisateurs confirment avoir reçu la recommandation de leur médecin.

Lorsque l’on considère les médecins et pharmaciens, ils représentent 73 % des raisons de consommation par ces gens âgés en Allemagne. De toute évidence, il s’agit d’une confirmation très claire des perceptions positives du corps médical allemand vis-à-vis de l’usage du Ginkgo biloba. Le gouvernement allemand reconnaît l’usage du Ginkgo biloba pour :

  • Les pertes de mémoire et de concentration, les états dépressifs, l’acouphène, les étourdissements et les maux de tête associés au syndrome organique cérébral et toutes les formes de démence;
  • L’amélioration de la circulation périphérique dans les syndromes vasculaires occlusifs, dont la claudication intermittente;
  • Les vertiges et l’acouphène d’origine vasculaire.

Dans le deuxième article, nous parlerons de quelques démonstrations cliniques du Ginkgo biloba, des résultats de recherche sur ses effets sur le vieillissement (dont certaines de nos découvertes avec l’Université Concordia), de ses interactions avec certains médicaments et des usages recommandés par Santé Canada pour le produit VitoliMD Mémoire et santé cognitive, qui en contient.

 

Autres lectures proposées :

 

 

Références:

  • Amieva et al, 2013. Ginkgo biloba extract and long-term cognitive decline: a 20-year follow-up population-based study. PLoS One. 8(1):e52755.
  • Brondino et al, 2013. A Systematic Review and Meta-Analysis of Ginkgo biloba in Neuropsychiatric Disorders: From Ancient Tradition to Modern-Day Medicine. Evid Based Complement Alternat Med. 2013:915691.
  • Budec et al, 2019. Verification of authenticity of Ginkgo biloba L. leaf extract and its products present on the Croatian market by analysis of quantity and ratio of Ginkgo flavone glycosides to terpene trilactones to the effect of unmasking counterfeit drug endangering patient health. Acta Clin Croat. 2019 Dec;58(4):672-692.
  • Chan, P.C., Xia, Q., Fu, P.P. 2007. Ginkgo biloba leave extract: biological, medicinal, and toxicological effects. J Environ Sci Health C Environ Carcinog Ecotoxicol Rev. 2007 Jul-Sep;25(3):211-44.
  • Duff et al, 2003. Quality Control Analyses for Ginkgo Extracts Require Analysis of Intact Flavonol Glycosides. J Food Drug Analysis. 11(2):102-7.
  • Franke et al, 2014. The use of Ginkgo biloba in healthy elderly. Age (Dordr). Feb;36(1):435-44.
  • Jiang et al, 2013. Ginkgo biloba extract for dementia: a systematic review. Shanghai Arch Psychiatry. Feb;25(1):10-21.
  • Kennedy, D.O., Scholey, A.B., Wesnes, K.A. 2000. The dose-dependent cognitive effects of acute administration of Ginkgo biloba to healthy young volunteers. Psychopharmacology (Berl). Sep;151(4):416-23.
  • Le Bars et al, 1997. A placébo-controlled, double-blind, randomized trial of an extract of Ginkgo biloba for dementia. (North America EGb Study Group). JAMA. 278:1327-32.
  • Sarkar et al, 2020. Therapeutic promises of Ginkgolide A: A literature-based review. Biomed Pharmacother. 2020 Dec;132:110908.

Nous sommes persuadés qu’un bon nombre d’entre vous se souvienne d’une photo du Dr Simard, avec un magnifique morceau de gâteau Forêt-Noire, n’est-ce pas? Lui ainsi que notre chef Jean-François ont été tout simplement ravis par tous les commentaires émis en réponse à cette publication sur Facebook. Voilà pourquoi nous avons unanimement décidé de vous proposer cette recette de dessert qui nous réjouira tous sans aucun doute, en ces temps difficiles. Notre cuisinier ainsi que Dr Simard ont toujours prôné les aliments santé ayant des effets bénéfiques sur la longévité, mais ils ne pouvaient pas passer à côté de votre engouement pour ce gâteau. En connaissance de cause, notre cuisto préféré a pris le temps de vous présenter son œuvre comme il l’entendait. Notez que nous ferons exception des commentaires santé habituels sur les principaux ingrédients puisqu’il s’agit d’un dessert.

Tout d’abord, un peu d’histoire. Le gâteau Forêt-Noire existe depuis plus de 100 ans. Ce somptueux dessert a une origine géographique très marquée. La Forêt-Noire est une région, dans le sud-ouest de l’Allemagne, qui est voisine à la région d’Alsace, en France. En 1915, un pâtissier du nom de Josef Keller aurait réalisé le premier gâteau Forêt-Noire dans son salon de thé à Bad Godesberg. Selon les croyances gitanes, on associerait les couleurs du gâteau (noir, rouge, blanc) au costume traditionnel des habitants de la Forêt-Noire. Étrange non? Dans les années 1930, la génoise était surtout connue à Berlin et dans les pâtisseries des grandes villes allemandes, autrichiennes et suisses. Avant cette date, les gâteaux à crème étaient peu répandus, car il n’existait qu’un nombre limité de frigidaires électriques pour les conserver.

De ce fait, en 1949, le gâteau Forêt-Noire n’occupait que la 13e place des 15 pâtisseries les plus connues en Allemagne. À partir de là, son ascension a été fulgurante. Il est vite devenu le gâteau chouchou, voire emblématique des Allemands. Depuis 2006, il existe un célèbre festival du gâteau Forêt-Noire qui a lieu tous les deux ans à Todtnauberg, un quartier où des pâtissiers amateurs et professionnels s’affrontent dans deux catégories d’épreuves avec leurs créations faites maison.

Sur ce, nous espérons que vos papilles seront satisfaites avec notre délicieuse recette.

 

Gâteau Forêt-Noire traditionnel allemand

Ingrédients (gâteau) :

– 2 tasses de sucre blanc

– 1 3/4 de tasse de poudre de cacao non sucrée

– 2 cuillérées à thé de bicarbonate de soude

– 1 3/4 de tasse de farine

– 1 cuillerée à thé de poudre à pâte

– 1 cuillerée à thé de sel

– 2 œufs

– 1 tasse de lait de babeurre

– 1 tasse de café noir corsé, au choix, refroidi

– 1/2 tasse d’huile végétale ou d’olive

– 1/4 de cuillerée à thé de piment de la Jamaïque moulu

– 1/8 de cuillerée à thé de clou de girofle moulu

– 2 cuillerées à thé de vanille artificielle ou pure

– 1 canne de garniture de cerise du commerce (ou) notre recette maison si désirée

 

Ingrédients (garniture de cerises maison) :

– 3 tasses de cerises dénoyautées (décongelées ou fraîches)

– 2 cuillères à table de jus de citron

– 2 cuillères à table de fécule de maïs

– 1/2 tasse d’eau

– 1/2 cuillerée à thé de beurre (facultative)

– Quelques traits de Kirsch ou Grand Marnier (si voulu)

 

Ingrédients (glaçage) :

– 2 1/4 tasse de crème à fouetter 35%

– 1 + 1/2 bloc de fromage à la crème (température pièce)

– 2 1/4 tasse de sucre en poudre

– 1 1/2 cuillerée à thé de vanille

 

Étapes :

  1. Pour cuire la garniture de cerises maison, si tel est votre choix; sortez une casserole moyenne, puis ajoutez-y tous les ingrédients de la sauce à l’exception de la liqueur de Kirsch ou Grand Marnier ainsi que du beurre si utilisé. Portez votre mixture à ébullition sur feu moyen, puis baissez à feu doux pendant 15 minutes. Une fois cuite, versez un trait ou deux de la liqueur choisit avant de la laisser tempérer. D’emblée, notre vie effrénée ne nous permet pas toujours de cuisiner; c’est pourquoi les garnitures aux fruits en conserve (Granny Smith, Nos Compliments, Sans nom, etc.) sont toutes aussi viables pour cette recette.
  2. Préparez-vous un bon café à torréfaction foncée (pour vous) et gardez-en une tasse supplémentaire sans aucun additif que vous laisserez refroidir.
  3. Trouvez-vous deux moules à gâteau ronds, de 9 pouces de diamètre, en aluminium foncé ou en verre. Dans un bol moyen, à l’aide d’un tamis, tamisez le sucre, la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et ajoutez le piment de la Jamaïque, le clou de girofle, puis le sel ensemble.
  4. Dans un autre bol à mélanger, avec l’aide de votre batteur électrique, fouettez les œufs, le lait de babeurre, le café, l’huile et la vanille conjointement jusqu’à homogénéité. Il ne faut surtout pas paniquer si votre préparation est liquide comme une soupe, car c’est tout à fait la consistance recherchée. Tout dépendamment du type de plat utilisé; vous préchaufferez le four à 325 °F pour employer des moules en aluminium foncé ou vous le préchaufferez à 350 °F si vous utilisez des plats de verre. Notez bien que votre cuisson se fera au milieu du four, donc ajustez votre grille en conséquence. Cuisez les génoises pendant 30 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dents puisse y ressortir propre.
  5. Après la cuisson souhaitée des gâteaux, vous pourrez les laisser refroidir complètement avant de les démouler sur une grille. Il est temps de vous trouver deux autres bols à mélanger. Dans le premier, vous y battrez le fromage à la crème, le sucre en poudre et la vanille jusqu’à texture aérée, alors que dans le second, vous y fouetterez votre crème à moyenne vitesse jusqu’à l’obtention de pics semi-fermes. À l’aide d’une spatule avec un bout caoutchouté, incorporez délicatement le glaçage au fromage à celui de crème fouettée. Il sera important de mélanger doucement en brassant pour laisser entrer l’air dans la préparation. Ne surtout pas utiliser un fouet, car vous perdrez instantanément votre texture aérée.
  6. Pour l’assemblage du gâteau Forêt-Noire, vous devez choisir entre une cloche à dessert ou une assiette. Il vous faudra couper les deux gâteaux dans le sens latéral, de façon à avoir quatre disques. Entre chaque étage, vous étendrez une couche de glaçage suivi de garniture aux cerises. Voyez à ne pas en mettre trop épais entre chaque couche; de manière qu’il vous en reste pour toute la confection. Le reste du glaçage, au même titre que les cerises restantes, sera une touche décorative; ces dernières seront pour mettre sur le dessus du gâteau.
  7. Réunissez votre petite famille et coupez des portions pour tous vos proches présents. Ce dessert pourrait être d’emblée accompagné d’un vin blanc sucré de type Muscat ou encore un délicieux café. Assurez-vous de bien de ranger au frigo toute part inutilisée pour éviter la péremption de votre dur labeur. Ce gâteau peut se conserver pendant près de deux semaines dans le réfrigérateur.

Bon appétit !

Nous sommes persuadés qu’un bon nombre d’entre vous se souvienne d’une photo du Dr Simard, avec un magnifique morceau de gâteau Forêt-Noire, n’est-ce pas? Lui ainsi que notre chef Jean-François ont été tout simplement ravis par tous les commentaires émis en réponse à cette publication sur Facebook. Voilà pourquoi nous avons unanimement décidé de vous proposer cette recette de dessert qui nous réjouira tous sans aucun doute, en ces temps difficiles. Notre cuisinier ainsi que Dr Simard ont toujours prôné les aliments santé ayant des effets bénéfiques sur la longévité, mais ils ne pouvaient pas passer à côté de votre engouement pour ce gâteau. En connaissance de cause, notre cuisto préféré a pris le temps de vous présenter son œuvre comme il l’entendait. Notez que nous ferons exception des commentaires santé habituels sur les principaux ingrédients puisqu’il s’agit d’un dessert.

Tout d’abord, un peu d’histoire. Le gâteau Forêt-Noire existe depuis plus de 100 ans. Ce somptueux dessert a une origine géographique très marquée. La Forêt-Noire est une région, dans le sud-ouest de l’Allemagne, qui est voisine à la région d’Alsace, en France. En 1915, un pâtissier du nom de Josef Keller aurait réalisé le premier gâteau Forêt-Noire dans son salon de thé à Bad Godesberg. Selon les croyances gitanes, on associerait les couleurs du gâteau (noir, rouge, blanc) au costume traditionnel des habitants de la Forêt-Noire. Étrange non? Dans les années 1930, la génoise était surtout connue à Berlin et dans les pâtisseries des grandes villes allemandes, autrichiennes et suisses. Avant cette date, les gâteaux à crème étaient peu répandus, car il n’existait qu’un nombre limité de frigidaires électriques pour les conserver.

De ce fait, en 1949, le gâteau Forêt-Noire n’occupait que la 13e place des 15 pâtisseries les plus connues en Allemagne. À partir de là, son ascension a été fulgurante. Il est vite devenu le gâteau chouchou, voire emblématique des Allemands. Depuis 2006, il existe un célèbre festival du gâteau Forêt-Noire qui a lieu tous les deux ans à Todtnauberg, un quartier où des pâtissiers amateurs et professionnels s’affrontent dans deux catégories d’épreuves avec leurs créations faites maison.

Sur ce, nous espérons que vos papilles seront satisfaites avec notre délicieuse recette.

 

Gâteau Forêt-Noire traditionnel allemand

Ingrédients (gâteau) :

– 2 tasses de sucre blanc

– 1 3/4 de tasse de poudre de cacao non sucrée

– 2 cuillérées à thé de bicarbonate de soude

– 1 3/4 de tasse de farine

– 1 cuillerée à thé de poudre à pâte

– 1 cuillerée à thé de sel

– 2 œufs

– 1 tasse de lait de babeurre

– 1 tasse de café noir corsé, au choix, refroidi

– 1/2 tasse d’huile végétale ou d’olive

– 1/4 de cuillerée à thé de piment de la Jamaïque moulu

– 1/8 de cuillerée à thé de clou de girofle moulu

– 2 cuillerées à thé de vanille artificielle ou pure

– 1 canne de garniture de cerise du commerce (ou) notre recette maison si désirée

 

Ingrédients (garniture de cerises maison) :

– 3 tasses de cerises dénoyautées (décongelées ou fraîches)

– 2 cuillères à table de jus de citron

– 2 cuillères à table de fécule de maïs

– 1/2 tasse d’eau

– 1/2 cuillerée à thé de beurre (facultative)

– Quelques traits de Kirsch ou Grand Marnier (si voulu)

 

Ingrédients (glaçage) :

– 2 1/4 tasse de crème à fouetter 35%

– 1 + 1/2 bloc de fromage à la crème (température pièce)

– 2 1/4 tasse de sucre en poudre

– 1 1/2 cuillerée à thé de vanille

 

Étapes :

  1. Pour cuire la garniture de cerises maison, si tel est votre choix; sortez une casserole moyenne, puis ajoutez-y tous les ingrédients de la sauce à l’exception de la liqueur de Kirsch ou Grand Marnier ainsi que du beurre si utilisé. Portez votre mixture à ébullition sur feu moyen, puis baissez à feu doux pendant 15 minutes. Une fois cuite, versez un trait ou deux de la liqueur choisit avant de la laisser tempérer. D’emblée, notre vie effrénée ne nous permet pas toujours de cuisiner; c’est pourquoi les garnitures aux fruits en conserve (Granny Smith, Nos Compliments, Sans nom, etc.) sont toutes aussi viables pour cette recette.
  2. Préparez-vous un bon café à torréfaction foncée (pour vous) et gardez-en une tasse supplémentaire sans aucun additif que vous laisserez refroidir.
  3. Trouvez-vous deux moules à gâteau ronds, de 9 pouces de diamètre, en aluminium foncé ou en verre. Dans un bol moyen, à l’aide d’un tamis, tamisez le sucre, la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et ajoutez le piment de la Jamaïque, le clou de girofle, puis le sel ensemble.
  4. Dans un autre bol à mélanger, avec l’aide de votre batteur électrique, fouettez les œufs, le lait de babeurre, le café, l’huile et la vanille conjointement jusqu’à homogénéité. Il ne faut surtout pas paniquer si votre préparation est liquide comme une soupe, car c’est tout à fait la consistance recherchée. Tout dépendamment du type de plat utilisé; vous préchaufferez le four à 325 °F pour employer des moules en aluminium foncé ou vous le préchaufferez à 350 °F si vous utilisez des plats de verre. Notez bien que votre cuisson se fera au milieu du four, donc ajustez votre grille en conséquence. Cuisez les génoises pendant 30 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dents puisse y ressortir propre.
  5. Après la cuisson souhaitée des gâteaux, vous pourrez les laisser refroidir complètement avant de les démouler sur une grille. Il est temps de vous trouver deux autres bols à mélanger. Dans le premier, vous y battrez le fromage à la crème, le sucre en poudre et la vanille jusqu’à texture aérée, alors que dans le second, vous y fouetterez votre crème à moyenne vitesse jusqu’à l’obtention de pics semi-fermes. À l’aide d’une spatule avec un bout caoutchouté, incorporez délicatement le glaçage au fromage à celui de crème fouettée. Il sera important de mélanger doucement en brassant pour laisser entrer l’air dans la préparation. Ne surtout pas utiliser un fouet, car vous perdrez instantanément votre texture aérée.
  6. Pour l’assemblage du gâteau Forêt-Noire, vous devez choisir entre une cloche à dessert ou une assiette. Il vous faudra couper les deux gâteaux dans le sens latéral, de façon à avoir quatre disques. Entre chaque étage, vous étendrez une couche de glaçage suivi de garniture aux cerises. Voyez à ne pas en mettre trop épais entre chaque couche; de manière qu’il vous en reste pour toute la confection. Le reste du glaçage, au même titre que les cerises restantes, sera une touche décorative; ces dernières seront pour mettre sur le dessus du gâteau.
  7. Réunissez votre petite famille et coupez des portions pour tous vos proches présents. Ce dessert pourrait être d’emblée accompagné d’un vin blanc sucré de type Muscat ou encore un délicieux café. Assurez-vous de bien de ranger au frigo toute part inutilisée pour éviter la péremption de votre dur labeur. Ce gâteau peut se conserver pendant près de deux semaines dans le réfrigérateur.

Bon appétit !

Je pratique la psychologie clinique depuis 2008. Après un baccalauréat en psychologie à l’Université du Québec en Outaouais, j’ai complété ma maîtrise ainsi que mes études doctorales à l’Université du Québec à Montréal.

À travers ce parcours académique, j’ai eu le bonheur de vivre la naissance de mes deux enfants, aujourd’hui âgés de 10 et 12 ans, qui m’ont énormément appris et qui m’aident chaque jour à devenir une meilleure personne.

Pendant mes études, j’ai travaillé dans le secteur de la recherche au sein d’un Laboratoire de Cyberpsychologie clinique et j’ai aussi enseigné plusieurs charges de cours au baccalauréat et au niveau doctoral. Mes projets de recherche étaient spécifiquement axés sur le développement de thérapies virtuelles pour le traitement des troubles d’anxiété et le traitement en thérapie cognitivo-comportementale des troubles de l’anxiété.

Dès l’obtention de mon permis de pratique clinique, j’ai débuté mon travail de clinicienne dans un Hôpital, puis en Hôpital psychiatrique auprès de clientèles diversifiées (clinique externe pour le traitement du Trouble de la personnalité limite, unité d’hospitalisation de court séjour, santé mentale adulte et unité de soins psychiatriques auprès des adolescents).

Alors que j’offrais des soins en psychologie au sein d’une équipe multidisciplinaire, j’observais l’efficacité de la complémentarité afin de traiter l’individu de manière globale. Malheureusement, les ressources étant réduites et le modèle de soin étant principalement pharmaceutique, le sentiment que je pouvais faire plus m’habitais souvent. Bien que riches, mes expériences dans le domaine de l’enseignement universitaire et en Centre hospitalier m’ont fait prendre conscience des lacunes du système : je les ai encore plus ressenties lorsque mon fils a reçu un diagnostic sur le spectre de l’autisme (TSA).  Après avoir tenté des approches alternatives qui ont eu un grand succès auprès du développement et du rétablissement de mon fils, j’ai développé une réelle passion pour la santé intégrative. J’ai donc débuté ma formation autodidacte qui visait à la fois à aider mon enfant, mais également, à développer tranquillement un modèle de psychologie holistique basée sur la santé intégrative. Tous ces chamboulements dans les connaissances universitaires que j’avais acquises me confirmaient que j’étais sur la bonne voie. Mes croyances profondes et les nouvelles connaissances acquises m’ont amenée vers la voie de la pratique privée.  J’avais alors en tête l’idée de mettre sur pied une clinique multidisciplinaire où nous pourrions appliquer un modèle holistique complet pour traiter les enjeux de santé mentale.

Depuis maintenant 6 ans, je suis propriétaire d’une clinique multidisciplinaire et j’ai développé une collaboration avec d’autres cliniques de la région de l’Outaouais afin d’avoir le maximum des professionnels impliqués dans mon projet de psychologie holistique.

Les clientèles auprès desquelles j’exerce sont les adultes, les adolescents et les couples. J’utilise principalement l’approche cognitive-comportementale comme approche psychologique de base. Je suis également formée en thérapie axée sur l’émotion (EFT), en thérapie de la pleine conscience, en thérapie EMDR, en thérapie des Schémas et en Thérapie dialectique comportementale. À ces outils psychologiques assez puissants, j’ai développé, avec mes observations, expériences cliniques et en collaboration auprès de collègues nutritionnistes, naturopathes et chiropraticiennes, un protocole de neuro-nutrition et de psychophysiologie adaptés à différents troubles de santé mentale et visant spécifiquement à traiter le microbiote et le corps pour moduler l’humeur et réduire les symptômes de santé mentale. Nos protocoles démontrent de l’efficacité avec les enjeux suivants :  l’anxiété, la dépression, l’insomnie, les crises de colère, les fluctuations de l’humeur liées aux perturbations hormonales, les dépendances, les troubles alimentaires, les douleurs chroniques de type inflammatoire, la fibromyalgie, les troubles neurologiques tels que l’autisme et les troubles d’apprentissage, les troubles psychotiques.

Les résultats sont incroyables et je souhaite depuis longtemps commencer à publier sur le sujet ! Manque de temps et principalement occupée à être en clinique, je repousse depuis trop longtemps ce devoir de partager ces informations cruciales.

Je me suis jointe, avec 54 autres membres fondateurs, à l’Association professionnelle pour la santé intégrative, qui fut fondée en décembre 2020. De faire partie de cette association en santé intégrative me permettra, non seulement d’échanger avec d’autres professionnels sur nos intérêts communs, mais également de prendre le temps de partager mes observations cliniques qui pourraient, à mon avis, révolutionner la manière de traiter les troubles mentaux !

 

Au plaisir d’en discuter davantage,

Dre Geneviève Labonté-Chartrand, psychologue.

Je pratique la psychologie clinique depuis 2008. Après un baccalauréat en psychologie à l’Université du Québec en Outaouais, j’ai complété ma maîtrise ainsi que mes études doctorales à l’Université du Québec à Montréal.

À travers ce parcours académique, j’ai eu le bonheur de vivre la naissance de mes deux enfants, aujourd’hui âgés de 10 et 12 ans, qui m’ont énormément appris et qui m’aident chaque jour à devenir une meilleure personne.

Pendant mes études, j’ai travaillé dans le secteur de la recherche au sein d’un Laboratoire de Cyberpsychologie clinique et j’ai aussi enseigné plusieurs charges de cours au baccalauréat et au niveau doctoral. Mes projets de recherche étaient spécifiquement axés sur le développement de thérapies virtuelles pour le traitement des troubles d’anxiété et le traitement en thérapie cognitivo-comportementale des troubles de l’anxiété.

Dès l’obtention de mon permis de pratique clinique, j’ai débuté mon travail de clinicienne dans un Hôpital, puis en Hôpital psychiatrique auprès de clientèles diversifiées (clinique externe pour le traitement du Trouble de la personnalité limite, unité d’hospitalisation de court séjour, santé mentale adulte et unité de soins psychiatriques auprès des adolescents).

Alors que j’offrais des soins en psychologie au sein d’une équipe multidisciplinaire, j’observais l’efficacité de la complémentarité afin de traiter l’individu de manière globale. Malheureusement, les ressources étant réduites et le modèle de soin étant principalement pharmaceutique, le sentiment que je pouvais faire plus m’habitais souvent. Bien que riches, mes expériences dans le domaine de l’enseignement universitaire et en Centre hospitalier m’ont fait prendre conscience des lacunes du système : je les ai encore plus ressenties lorsque mon fils a reçu un diagnostic sur le spectre de l’autisme (TSA).  Après avoir tenté des approches alternatives qui ont eu un grand succès auprès du développement et du rétablissement de mon fils, j’ai développé une réelle passion pour la santé intégrative. J’ai donc débuté ma formation autodidacte qui visait à la fois à aider mon enfant, mais également, à développer tranquillement un modèle de psychologie holistique basée sur la santé intégrative. Tous ces chamboulements dans les connaissances universitaires que j’avais acquises me confirmaient que j’étais sur la bonne voie. Mes croyances profondes et les nouvelles connaissances acquises m’ont amenée vers la voie de la pratique privée.  J’avais alors en tête l’idée de mettre sur pied une clinique multidisciplinaire où nous pourrions appliquer un modèle holistique complet pour traiter les enjeux de santé mentale.

Depuis maintenant 6 ans, je suis propriétaire d’une clinique multidisciplinaire et j’ai développé une collaboration avec d’autres cliniques de la région de l’Outaouais afin d’avoir le maximum des professionnels impliqués dans mon projet de psychologie holistique.

Les clientèles auprès desquelles j’exerce sont les adultes, les adolescents et les couples. J’utilise principalement l’approche cognitive-comportementale comme approche psychologique de base. Je suis également formée en thérapie axée sur l’émotion (EFT), en thérapie de la pleine conscience, en thérapie EMDR, en thérapie des Schémas et en Thérapie dialectique comportementale. À ces outils psychologiques assez puissants, j’ai développé, avec mes observations, expériences cliniques et en collaboration auprès de collègues nutritionnistes, naturopathes et chiropraticiennes, un protocole de neuro-nutrition et de psychophysiologie adaptés à différents troubles de santé mentale et visant spécifiquement à traiter le microbiote et le corps pour moduler l’humeur et réduire les symptômes de santé mentale. Nos protocoles démontrent de l’efficacité avec les enjeux suivants :  l’anxiété, la dépression, l’insomnie, les crises de colère, les fluctuations de l’humeur liées aux perturbations hormonales, les dépendances, les troubles alimentaires, les douleurs chroniques de type inflammatoire, la fibromyalgie, les troubles neurologiques tels que l’autisme et les troubles d’apprentissage, les troubles psychotiques.

Les résultats sont incroyables et je souhaite depuis longtemps commencer à publier sur le sujet ! Manque de temps et principalement occupée à être en clinique, je repousse depuis trop longtemps ce devoir de partager ces informations cruciales.

Je me suis jointe, avec 54 autres membres fondateurs, à l’Association professionnelle pour la santé intégrative, qui fut fondée en décembre 2020. De faire partie de cette association en santé intégrative me permettra, non seulement d’échanger avec d’autres professionnels sur nos intérêts communs, mais également de prendre le temps de partager mes observations cliniques qui pourraient, à mon avis, révolutionner la manière de traiter les troubles mentaux !

 

Au plaisir d’en discuter davantage,

Dre Geneviève Labonté-Chartrand, psychologue.

Le stress chronique est un tueur silencieux dont on ne parle pas suffisamment. En biologie, nous considérons les problèmes de haute pression artérielle comme un tueur silencieux parce qu’ils peuvent mener à une crise cardiaque ou à un AVC sans donner aucun avertissement. Le stress chronique peut être une des causes de la pression artérielle élevée, mais aussi, d’un mauvais fonctionnement du système immunitaire, du développement de plusieurs maladies et de l’accélération du vieillissement. Voici quelques explications pour mieux comprendre ces phénomènes. Je crois que ce que l’on connait mieux nous permet d’être plus motivés à agir pour prévenir ou réduire ses impacts sur notre vie de tous les jours.

Le stress, c’est naturel. C’est un processus physiologique, nécessaire à la survie, mais ressenti de façon unique pour chaque personne. Unique parce que nos moyens pour y faire face, ou non, dépendent du type de stress, de notre connaissance de sa présence, de notre personnalité et de notre situation comme individu. Ses conséquences sur la santé, comme sur le vieillissement, sont cependant universelles. Commençons par comprendre ses impacts sur la santé.

Stress chronique, ce tueur silencieux

Le stress chronique découle d’une exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones de stress. Ces hormones ont des rôles très spécifiques et bénéfiques à jouer, mais leur surproduction mène à l’épuisement, à l’affaiblissement du système immunitaire et à la baisse d’efficacité de plusieurs autres systèmes. Nous parlons ici du stress ressenti comme un risque, comme une urgence, et non pas de celui qui peut nous pousser à performer (ce que l’on considère souvent comme le bon et le mauvais stress; concentrons-nous sur le mauvais). La réponse physiologique au stress existe pour nous permettre de combattre ou de fuir. Nous déterminons qu’une situation est dangereuse pour notre survie et nous réagissons en mobilisant de l’énergie, en augmentant le rythme et la force des battements cardiaques et en produisant de l’adrénaline pour accélérer nos actions et nos décisions. Il s’agit d’un état d’alerte.

Lorsque l’alarme est déclenchée, le cerveau envoie des demandes de production des glucocorticoïdes. C’est ce que l’on appelle l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe HHS) qui gère la réponse au stress. La réponse au stress – l’état d’alerte – se traduit par une augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque, le tout géré par notre cerveau. Selon le niveau de stress perçu et notre capacité de résistance personnelle, la réponse sera plus ou moins importante. Toutefois, si le stress persiste, cet état physiologique peut favoriser l’apparition de certaines maladies, les aggraver et surtout, créer un grand nombre de symptômes à la fois physiques, émotionnels et comportementaux. La production excessive des glucocorticoïdes est provoquée par le stress chronique et cela accélère le vieillissement et mène à ce que l’on appelle la fatigue des surrénales.

L’état d’alerte maximale

Cette réaction naturelle momentanée devient donc problématique lorsqu’elle est chronique ou répétée avec une trop grande fréquence. Il s’agit d’un état d’urgence : il n’est pas bon d’être constamment en état d’urgence. Le stress chronique n’a pas seulement un impact sur le système immunitaire, mais aussi sur un grand nombre de processus physiologiques. Les glucocorticoïdes sont des hormones qui régulent une grande quantité d’activités physiologiques. La plus connue est probablement le cortisol. Le cortisol est souvent appelé l’hormone du stress, car les gens stressés ont des niveaux plus élevés de cortisol. Le cortisol sert, entre autres, à stimuler la production d’énergie lors d’évènements stressants. Il fut noté que la production de glucocorticoïdes (GC) provoque plusieurs réponses physiologiques typiques du vieillissement. Les GC nuisent à la plasticité synaptique (la capacité de réarranger nos neurones). C’est ce qui fait que lorsque nous sommes stressés durant de longues périodes, nous oublions plus facilement. De la même façon, les GC provoquent l’atrophie des muscles, réduisent l’efficacité du système immunitaire et augmentent la résorption osseuse. Ainsi, les GC pourraient même causer certaines maladies associées au vieillissement. La figure suivante résume plusieurs effets physiologiques des GC et leur lien avec les processus de vieillissement.

 

graphique stress chronique

 

Se souvenir des dangers

Les effets du stress sur le cerveau et le système nerveux sont nombreux. Le fait que le stress réduise la production des connexions nerveuses est une observation très préoccupante. Il réduit aussi la réorganisation (plasticité neuronale) qui est nécessaire pour apprendre ou mémoriser. Pourtant, il est capable d’induire des pensées récurrentes ou des souvenirs reliés à un évènement que nous avons perçu comme étant extrêmement dangereux. Cette capacité est une adaptation évolutive ayant permis à l’homme des cavernes de se souvenir de la présence de l’ours dans la troisième grotte à gauche. Malheureusement, aujourd’hui, cette capacité est à l’origine des pensées récurrentes ou des souvenirs des évènements difficiles.

Modifier le métabolisme et avoir faim

Des études récentes tendent à démontrer que le stress psychologique, que l’on différencie en biologie du stress physiologique qui peut être causé par la chaleur par exemple, influence fortement le comportement de nos mitochondries, ces petites usines énergétiques de nos cellules. Les hormones du stress modifieraient les mécanismes énergétiques de nos mitochondries tout en les incitant à changer certains facteurs épigénétiques et à produire certaines mitokines (cytokines de mitochondries) pro-inflammatoires. Cela pourrait expliquer en partie la prise de poids et la fatigue, mais ce n’est pas la seule explication.

Sans entrer dans les détails, le stress modifierait notre capacité à produire de l’énergie, tout en causant de la faim et en facilitant les mécanismes de récompense reliés à l’alimentation. C’est qu’une autre hormone que l’on appelle la ghréline, qui régule en grande partie l’appétit, est fortement impliquée dans les processus de gestion du stress et de résistance au stress chronique. Le lien entre l’appétit et le stress est facile à comprendre. D’un côté, lorsque l’on a faim, l’anxiété monte parce qu’il s’agit d’un problème essentiel à régler, d’un cas de survie (à l’époque des hommes des cavernes). De l’autre côté, le fait de manger est fortement associé aux mécanismes de récompense du cerveau afin d’avoir le goût de recommencer. Ainsi, le stress stimule l’appétit et le centre de récompense associé à l’alimentation ce qui fait que l’on se rassure en mangeant. Un beau principe pour prendre du poids.

Réduire l’efficacité du système immunitaire

Malheureusement, le stress chronique va réduire directement l’efficacité du système immunitaire, autant la première ligne de défense, que la production d’anticorps. La production d’anticorps fait partit de la deuxième ligne de défense qui est l’immunité acquise; acquise à la suite d’un vaccin ou d’une première infection. Il est ainsi plus facile d’attraper la grippe, un rhume ou de faire une pneumonie lorsque l’on est sous l’emprise du stress chronique. Toutefois, le stress n’est pas une forme de magie à laquelle il est impossible de réagir. Le stress se ressent, se gère et se vie.

Mieux gérer le stress

La gestion du stress c’est, d’abord et avant tout, un point de vue. Si on est pris dans un embouteillage et qu’on est en retard, ça ne donne rien de rager, de gueuler ou, pire, de sortir de sa voiture pour aller frapper le conducteur qui vient de nous couper ! Non, ça ne donne absolument RIEN ! Alors, il faut respirer par le nez et regarder la situation autrement. Quand on ne peut pas contrôler une situation, il faut s’assurer que la situation ne nous contrôle pas ! Chaque fois que le taux de stress augmente, c’est notre santé qui en prend… pour son rhume.

Il est important de développer notre résilience. Cela réfère à plusieurs « façons de voir les choses » qui nous aide à enlever la pression que l’on ressent constamment. Par exemple :

  • Rappelez-vous que vous pouvez vous adapter, que vous avez déjà fait face à des difficultés par le passé et que vous les avez traversées avec succès.
  • Essayer de réfléchir de façon calme, mais proactive.
  • Tolérez l’incertitude; il est normal de ne pas savoir comment les choses vont évoluées.
  • Évitez les médias qui ne font que dramatiser la situation.
  • Rappelez-vous que l’humanité a déjà traversé des situations difficiles par le passé.

Le stress étant propre à chaque personne, il importe aussi à chaque personne de bien apprendre à se connaître et de développer des trucs permettant de mieux gérer le stress. L’important n’est pas d’en appliquer le plus grand nombre possible, mais de les essayer et de garder ceux qui nous conviennent le mieux :

  • Acceptez les situations qui ne peuvent être contrôlées.
  • Renforcer ses liens sociaux (parlez de vos sentiments).
  • L’activité physique.
  • La méditation/relaxation.
  • La consommation d’oméga-3 (alimentaire ou en suppléments).
  • Attention à la caféine (café et boissons énergisantes).
  • Réduisez les sucres raffinés.
  • Augmentez votre consommation d’antioxydants (fruits et légumes).
  • Améliorez votre sommeil (hygiène du sommeil)
  • Utilisez des suppléments de qualité au besoin :

Mieux vivre le stress

Parce qu’il faut le vivre et non le fuir ou l’éviter. Beaucoup de problèmes de santé sont reliés de près ou de loin aux problèmes de stress. Il est important d’en être conscient et d’essayer de mettre en application des approches qui peuvent nous aider à mieux le vivre. En partant, l’attitude positive et la décision de mieux le vivre sont un premier pas dans la bonne direction.

 

 

Références:

  • Abizaid A. Stress and obesity: The ghrelin connection. J Neuroendocrinol. 2019 Jul;31(7):e12693. doi: 10.1111/jne.12693. Epub 2019 Feb 19. PMID: 30714236.
  • Al Massadi O, Nogueiras R, Dieguez C, Girault JA. Ghrelin and food reward. Neuropharmacology. 2019 Apr;148:131-138. doi: 10.1016/j.neuropharm.2019.01.001. Epub 2019 Jan 5. PMID: 30615902.
  • Bradbury J, Myers SP, Oliver C. An adaptogenic role for omega-3 fatty acids in stress ; a randomised placebo controlled double blind intervention study (pilot) [ISRCTN22569553]. Nutr J. 2004 Nov 28 ; 3 :20.
  • Brillon, P. 2020. COVID-19 Maximisons notre résilience. La Presse + 13 mars 2020.
  • Ditzen B1, Heinrichs M2., 2014. Psychobiology of social support: the social dimension of stress buffering. Restor Neurol Neurosci. Jan 1;32(1):149-62.
  • Hasan KM, Rahman MS, Arif KM, Sobhani ME. Psychological stress and aging: role of glucocorticoids (GCs). Age (Dordr). 2012;34(6):1421–1433.
  • Picard M, McEwen BS. Psychological Stress and Mitochondria: A Conceptual Framework. Psychosom Med. 2018 Feb/Mar;80(2):126-140. doi: 10.1097/PSY.0000000000000544. PMID: 29389735; PMCID: PMC5901651.
  • Stenman LK, Patterson E, Meunier J, Roman FJ, Lehtinen MJ. Strain specific stress-modulating effects of candidate probiotics: A systematic screening in a mouse model of chronic restraint stress. Behav Brain Res. 2020 Feb 3;379:112376. doi: 10.1016/j.bbr.2019.112376. Epub 2019 Nov 22. PMID: 31765723.

Le stress chronique est un tueur silencieux dont on ne parle pas suffisamment. En biologie, nous considérons les problèmes de haute pression artérielle comme un tueur silencieux parce qu’ils peuvent mener à une crise cardiaque ou à un AVC sans donner aucun avertissement. Le stress chronique peut être une des causes de la pression artérielle élevée, mais aussi, d’un mauvais fonctionnement du système immunitaire, du développement de plusieurs maladies et de l’accélération du vieillissement. Voici quelques explications pour mieux comprendre ces phénomènes. Je crois que ce que l’on connait mieux nous permet d’être plus motivés à agir pour prévenir ou réduire ses impacts sur notre vie de tous les jours.

Le stress, c’est naturel. C’est un processus physiologique, nécessaire à la survie, mais ressenti de façon unique pour chaque personne. Unique parce que nos moyens pour y faire face, ou non, dépendent du type de stress, de notre connaissance de sa présence, de notre personnalité et de notre situation comme individu. Ses conséquences sur la santé, comme sur le vieillissement, sont cependant universelles. Commençons par comprendre ses impacts sur la santé.

Stress chronique, ce tueur silencieux

Le stress chronique découle d’une exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones de stress. Ces hormones ont des rôles très spécifiques et bénéfiques à jouer, mais leur surproduction mène à l’épuisement, à l’affaiblissement du système immunitaire et à la baisse d’efficacité de plusieurs autres systèmes. Nous parlons ici du stress ressenti comme un risque, comme une urgence, et non pas de celui qui peut nous pousser à performer (ce que l’on considère souvent comme le bon et le mauvais stress; concentrons-nous sur le mauvais). La réponse physiologique au stress existe pour nous permettre de combattre ou de fuir. Nous déterminons qu’une situation est dangereuse pour notre survie et nous réagissons en mobilisant de l’énergie, en augmentant le rythme et la force des battements cardiaques et en produisant de l’adrénaline pour accélérer nos actions et nos décisions. Il s’agit d’un état d’alerte.

Lorsque l’alarme est déclenchée, le cerveau envoie des demandes de production des glucocorticoïdes. C’est ce que l’on appelle l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe HHS) qui gère la réponse au stress. La réponse au stress – l’état d’alerte – se traduit par une augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque, le tout géré par notre cerveau. Selon le niveau de stress perçu et notre capacité de résistance personnelle, la réponse sera plus ou moins importante. Toutefois, si le stress persiste, cet état physiologique peut favoriser l’apparition de certaines maladies, les aggraver et surtout, créer un grand nombre de symptômes à la fois physiques, émotionnels et comportementaux. La production excessive des glucocorticoïdes est provoquée par le stress chronique et cela accélère le vieillissement et mène à ce que l’on appelle la fatigue des surrénales.

L’état d’alerte maximale

Cette réaction naturelle momentanée devient donc problématique lorsqu’elle est chronique ou répétée avec une trop grande fréquence. Il s’agit d’un état d’urgence : il n’est pas bon d’être constamment en état d’urgence. Le stress chronique n’a pas seulement un impact sur le système immunitaire, mais aussi sur un grand nombre de processus physiologiques. Les glucocorticoïdes sont des hormones qui régulent une grande quantité d’activités physiologiques. La plus connue est probablement le cortisol. Le cortisol est souvent appelé l’hormone du stress, car les gens stressés ont des niveaux plus élevés de cortisol. Le cortisol sert, entre autres, à stimuler la production d’énergie lors d’évènements stressants. Il fut noté que la production de glucocorticoïdes (GC) provoque plusieurs réponses physiologiques typiques du vieillissement. Les GC nuisent à la plasticité synaptique (la capacité de réarranger nos neurones). C’est ce qui fait que lorsque nous sommes stressés durant de longues périodes, nous oublions plus facilement. De la même façon, les GC provoquent l’atrophie des muscles, réduisent l’efficacité du système immunitaire et augmentent la résorption osseuse. Ainsi, les GC pourraient même causer certaines maladies associées au vieillissement. La figure suivante résume plusieurs effets physiologiques des GC et leur lien avec les processus de vieillissement.

 

graphique stress chronique

 

Se souvenir des dangers

Les effets du stress sur le cerveau et le système nerveux sont nombreux. Le fait que le stress réduise la production des connexions nerveuses est une observation très préoccupante. Il réduit aussi la réorganisation (plasticité neuronale) qui est nécessaire pour apprendre ou mémoriser. Pourtant, il est capable d’induire des pensées récurrentes ou des souvenirs reliés à un évènement que nous avons perçu comme étant extrêmement dangereux. Cette capacité est une adaptation évolutive ayant permis à l’homme des cavernes de se souvenir de la présence de l’ours dans la troisième grotte à gauche. Malheureusement, aujourd’hui, cette capacité est à l’origine des pensées récurrentes ou des souvenirs des évènements difficiles.

Modifier le métabolisme et avoir faim

Des études récentes tendent à démontrer que le stress psychologique, que l’on différencie en biologie du stress physiologique qui peut être causé par la chaleur par exemple, influence fortement le comportement de nos mitochondries, ces petites usines énergétiques de nos cellules. Les hormones du stress modifieraient les mécanismes énergétiques de nos mitochondries tout en les incitant à changer certains facteurs épigénétiques et à produire certaines mitokines (cytokines de mitochondries) pro-inflammatoires. Cela pourrait expliquer en partie la prise de poids et la fatigue, mais ce n’est pas la seule explication.

Sans entrer dans les détails, le stress modifierait notre capacité à produire de l’énergie, tout en causant de la faim et en facilitant les mécanismes de récompense reliés à l’alimentation. C’est qu’une autre hormone que l’on appelle la ghréline, qui régule en grande partie l’appétit, est fortement impliquée dans les processus de gestion du stress et de résistance au stress chronique. Le lien entre l’appétit et le stress est facile à comprendre. D’un côté, lorsque l’on a faim, l’anxiété monte parce qu’il s’agit d’un problème essentiel à régler, d’un cas de survie (à l’époque des hommes des cavernes). De l’autre côté, le fait de manger est fortement associé aux mécanismes de récompense du cerveau afin d’avoir le goût de recommencer. Ainsi, le stress stimule l’appétit et le centre de récompense associé à l’alimentation ce qui fait que l’on se rassure en mangeant. Un beau principe pour prendre du poids.

Réduire l’efficacité du système immunitaire

Malheureusement, le stress chronique va réduire directement l’efficacité du système immunitaire, autant la première ligne de défense, que la production d’anticorps. La production d’anticorps fait partit de la deuxième ligne de défense qui est l’immunité acquise; acquise à la suite d’un vaccin ou d’une première infection. Il est ainsi plus facile d’attraper la grippe, un rhume ou de faire une pneumonie lorsque l’on est sous l’emprise du stress chronique. Toutefois, le stress n’est pas une forme de magie à laquelle il est impossible de réagir. Le stress se ressent, se gère et se vie.

Mieux gérer le stress

La gestion du stress c’est, d’abord et avant tout, un point de vue. Si on est pris dans un embouteillage et qu’on est en retard, ça ne donne rien de rager, de gueuler ou, pire, de sortir de sa voiture pour aller frapper le conducteur qui vient de nous couper ! Non, ça ne donne absolument RIEN ! Alors, il faut respirer par le nez et regarder la situation autrement. Quand on ne peut pas contrôler une situation, il faut s’assurer que la situation ne nous contrôle pas ! Chaque fois que le taux de stress augmente, c’est notre santé qui en prend… pour son rhume.

Il est important de développer notre résilience. Cela réfère à plusieurs « façons de voir les choses » qui nous aide à enlever la pression que l’on ressent constamment. Par exemple :

  • Rappelez-vous que vous pouvez vous adapter, que vous avez déjà fait face à des difficultés par le passé et que vous les avez traversées avec succès.
  • Essayer de réfléchir de façon calme, mais proactive.
  • Tolérez l’incertitude; il est normal de ne pas savoir comment les choses vont évoluées.
  • Évitez les médias qui ne font que dramatiser la situation.
  • Rappelez-vous que l’humanité a déjà traversé des situations difficiles par le passé.

Le stress étant propre à chaque personne, il importe aussi à chaque personne de bien apprendre à se connaître et de développer des trucs permettant de mieux gérer le stress. L’important n’est pas d’en appliquer le plus grand nombre possible, mais de les essayer et de garder ceux qui nous conviennent le mieux :

  • Acceptez les situations qui ne peuvent être contrôlées.
  • Renforcer ses liens sociaux (parlez de vos sentiments).
  • L’activité physique.
  • La méditation/relaxation.
  • La consommation d’oméga-3 (alimentaire ou en suppléments).
  • Attention à la caféine (café et boissons énergisantes).
  • Réduisez les sucres raffinés.
  • Augmentez votre consommation d’antioxydants (fruits et légumes).
  • Améliorez votre sommeil (hygiène du sommeil)
  • Utilisez des suppléments de qualité au besoin :

Mieux vivre le stress

Parce qu’il faut le vivre et non le fuir ou l’éviter. Beaucoup de problèmes de santé sont reliés de près ou de loin aux problèmes de stress. Il est important d’en être conscient et d’essayer de mettre en application des approches qui peuvent nous aider à mieux le vivre. En partant, l’attitude positive et la décision de mieux le vivre sont un premier pas dans la bonne direction.

 

 

Références:

  • Abizaid A. Stress and obesity: The ghrelin connection. J Neuroendocrinol. 2019 Jul;31(7):e12693. doi: 10.1111/jne.12693. Epub 2019 Feb 19. PMID: 30714236.
  • Al Massadi O, Nogueiras R, Dieguez C, Girault JA. Ghrelin and food reward. Neuropharmacology. 2019 Apr;148:131-138. doi: 10.1016/j.neuropharm.2019.01.001. Epub 2019 Jan 5. PMID: 30615902.
  • Bradbury J, Myers SP, Oliver C. An adaptogenic role for omega-3 fatty acids in stress ; a randomised placebo controlled double blind intervention study (pilot) [ISRCTN22569553]. Nutr J. 2004 Nov 28 ; 3 :20.
  • Brillon, P. 2020. COVID-19 Maximisons notre résilience. La Presse + 13 mars 2020.
  • Ditzen B1, Heinrichs M2., 2014. Psychobiology of social support: the social dimension of stress buffering. Restor Neurol Neurosci. Jan 1;32(1):149-62.
  • Hasan KM, Rahman MS, Arif KM, Sobhani ME. Psychological stress and aging: role of glucocorticoids (GCs). Age (Dordr). 2012;34(6):1421–1433.
  • Picard M, McEwen BS. Psychological Stress and Mitochondria: A Conceptual Framework. Psychosom Med. 2018 Feb/Mar;80(2):126-140. doi: 10.1097/PSY.0000000000000544. PMID: 29389735; PMCID: PMC5901651.
  • Stenman LK, Patterson E, Meunier J, Roman FJ, Lehtinen MJ. Strain specific stress-modulating effects of candidate probiotics: A systematic screening in a mouse model of chronic restraint stress. Behav Brain Res. 2020 Feb 3;379:112376. doi: 10.1016/j.bbr.2019.112376. Epub 2019 Nov 22. PMID: 31765723.

Créer de nouveaux produits pharmaceutiques est un processus rigoureux qui implique beaucoup de temps, d’argent et de recherches/études. Je suis tombée sur une information intéressante qui mentionne que, depuis 1981 (dans le cas des cancers, depuis les années 1940), approximativement 64% des traitements et près de la moitié de ceux utilisés pour le cancer proviennent, sous une forme ou une autre, de produits naturels (Mayack et al., 2020). Pour en arriver à ce stade de développement, il ne faut pas seulement beaucoup de recherches, mais ces recherches doivent être encadrées pour être utilisées à des fins thérapeutiques.

Avant de mettre en évidence le potentiel et l’importance des produits naturels sur la santé globale par la modulation des sirtuines, j’aimerais souligner quelques précautions à prendre en ce qui concerne certains produits sur le marché. Lorsqu’il est question des extraits naturels, contrairement aux produits pharmaceutiques, le domaine ne demande pas un processus aussi vigoureux et n’est pas aussi réglementé qu’il devrait l’être. Il est important que les consommateurs soient avisés de ce fait pour s’assurer que les produits naturels qu’ils achètent soient :

Qu’est-ce que des sirtuines et quelles importances ont-elles sur la santé humaine?

Les sirtuines (pour les passionnés de science, on les appelle des désacétylases NAD-dépendantes) ont beaucoup de fonctions biologiques dans le corps humain. Ces fonctions/implications incluent :

  • la suppression transcriptionnelle,
  • la survie cellulaire,
  • la mort cellulaire,
  • la suppression de tumeur,
  • la cardioprotection,
  • la maladie d’Alzheimer,
  • la création de la mémoire,
  • le rythme circadien,
  • les dommages sur l’ADN,
  • l’inflammation et bien plus!

C’est pour cette raison qu’il y a eu une augmentation de la popularité des sirtuines en recherche au cours des deux dernières décennies. Leurs liens avec le vieillissement ont été démontrés lors d’expériences qui éliminaient un gène (Sir2) dans les organismes inférieurs afin d’étudier son impact (levures naissantes; Saccharomyces cerevisiae). Ils ont découvert que la longévité des cellules diminuait grandement. Leurs actions sont donc essentielles ou grandement bénéfiques pour la longévité en santé.

D’autres recherches ont ensuite démontré que les sirtuines régularisent la longévité des organismes inférieurs et qu’elles ont de vastes implications chez l’humain, incluant la longévité. À partir de là, la popularité des sirtuines en recherche a grandi de manière exponentielle. « Durant la dernière décennie, l’étude des sirtuines a fait des progrès remarquables, entre autres pour la compréhension de leurs implications dans les processus du vieillissement et des maladies associées. Cependant, notre compréhension de la biologie des sirtuines est encore loin d’être complète et beaucoup de questions importantes restent sans réponses. » (Karaman Mayack et al., 2020).

impacts des sirtuines sur la santé humaine

Traduction libre : “The diverse physiological roles of the sirtuins” (Finkel et al., 2009)

 

L’image ci-haut représente une petite portion de l’implication des sirtuines, spécifiquement celles de la SIRT1, alors qu’en fait, les mammifères ont sept formes différentes de sirtuines (SIRT1 à SIRT7). Cependant, cette image a été choisie pour illustrer l’implication de la manière dont SIRT1 affecte aussi d’autres voies métaboliques. Le point que j’aimerais particulièrement souligner ici, c’est celui du gène FOXO. Le gène FOXO coordonne un grand nombre de mécanismes cellulaires de réparation, dont l’équilibre entre la suppression de tumeur et la longévité. (Carter et al., 2007).

Ce gène FOXO, et plus précisément FOXO3, est l’un des gènes les plus importants  pour le prolongement de la vie des centenaires en lien avec leur processus de maintenance et de réparation. Il s’agit seulement d’un des impacts, parmi tant d’autres, de l’influence des sirtuines sur la longévité; on ne peut qu’imaginer leur grand nombre de bénéfices!

Considérant le rôle des sirtuines et leurs fonctions à travers le corps, il est facile de comprendre pourquoi elles sont considérées si importantes dans plusieurs domaines de la recherche scientifique ainsi que pour le développement de produits thérapeutiques. Durant la dernière décennie, les recherches ont montré qu’il y a une diminution de l’activité des sirtuines durant le vieillissement ce qui motive la recherche de nouveaux modulateurs qui pourraient permettre de conserver leurs fonctions positives pour le corps humain. La question est donc; comment pouvons-nous maintenir ou augmenter leurs actions afin de favoriser la longévité en santé et retarder/empêcher l’apparition des maladies?

Le rôle des produits naturels

Le resvératrol et les molécules naturelles contenant une structure spécifique à certains polyphénols (structure chimique nommée chromone) sont des modulateurs bien démontrés des sirtuines pour différentes fonctions biologiques. Le resvératrol, un mot que vous avez déjà peut-être entendu durant vos lectures en lien avec le monde de la longévité ou à travers les découvertes entourant les bienfaits du vin rouge, est un polyphénol naturel qui possède un potentiel antioxydant et anticancéreux élevé. Mayack et ses collaborateurs rapportent que le resvératrol, ainsi que certains de ses dérivés ou métabolites, peut avoir des effets directs sur les fonctions biologiques des sirtuines. Ils ont découvert que les métabolites du resvératrol, les structures et molécules apparentées à la molécule initiale par suite de sa consommation, permettent des réponses biologiques spécifiques à certaines sirtuines. Des recherches sont donc en cours pour trouver la meilleure structure, ou le meilleur métabolite du resvératrol, permettant d’obtenir la réponse biologique optimale pour un bénéfice visé.

L’autre groupe de molécules naturelles mentionné est aussi impliqué dans plusieurs fonctions biologiques associées au vieillissement : ce sont les molécules du groupe des chromones. Les composés naturels qui présentent ce type de structure moléculaire proviennent de la famille des flavonoïdes. Elles se retrouvent naturellement dans plusieurs fruits et légumes. Elles ont un grand nombre d’effets bénéfiques; incluant des effets anticancéreux, anti-inflammatoires et même des effets positifs en ce qui concerne la maladie d’Alzheimer. Une molécule naturelle familière qui fait partit de ce groupe est la quercétine. Des travaux ont spécifiquement démontré que deux des chromones, la quercétine et la fisétine, augmente l’activité de la situine-1 de 500 et 700% respectivement

Conclusion

Plusieurs voies biologiques impliquant les sirtuines sont encore à l’étude, tout comme les modulateurs de ces voies en lien avec certaines maladies. Les plus importantes maladies de notre époque sont liées à l’âge et la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques basées sur le vieillissement primaire (comme l’utilisation des sirtuines) pourrait non seulement réduire le poids qui pèse sur notre système de santé, mais aussi, permettre à la population de profiter de la vie plus longtemps. Les produits naturels ont un vaste potentiel dans ce domaine spécifique. Ils ont aussi l’avantage de pouvoir être utilisés plus facilement que les produits pharmaceutiques étant donné qu’ils comportent moins de risque d’utilisation. Avec toutes les études présentement en cours, il semble que plusieurs solutions sont à portée de main. La recherche d’aujourd’hui laisse entrevoir un avenir prometteur!

Plus spécifiquement, notre équipe de recherche aide à faire avancer les connaissances sur le rôle que peut jouer le resvératrol sur la longévité en santé. Nos recherches avec l’Université Concordia nous ont appris que les capacités synergiques du resvératrol sont des partenaires idéaux pour augmenter les effets bénéfiques sur la longévité d’autres agents gérosuppresseurs telles que les polyphénols d’olives. C’est pour cette raison que nous avons créé le produit Vitoli Bien Vieillir.

J’espère que vous avez apprécié cet article et je vous reviendrai sous peu avec d’autres sujets pertinents dans le domaine de la longévité en santé! N’hésitez pas à nous écrire un message à info@vitoli.ca pour toutes questions ou commentaires.

 

Autres suggestions d’articles :

 

 

Références:

  • Karaman Mayack B, Sippl W, Ntie-Kang F. Natural Products as Modulators of Sirtuins. Molecules. 2020; 25(14):3287.
  • Rahnasto-Rilla, M., Tyni, J., Huovinen, M. et al. Natural polyphenols as sirtuin 6 modulators. Sci Rep 8, 4163 (2018). https://doi.org/10.1038/s41598-018-22388-5
  • Mahajan SS, Leko V, Simon JA, Bedalov A. Sirtuin modulators. Handb Exp Pharmacol. 2011;206:241-255. doi:10.1007/978-3-642-21631-2_11
  • Lee SH, Lee JH, Lee HY, Min KJ. Sirtuin signaling in cellular senescence and aging. BMB Rep. 2019;52(1):24-34. doi:10.5483/BMBRep.2019.52.1.290
  • Costa-Machado LF, Fernandez-Marcos PJ. The sirtuin family in cancer. Cell Cycle. 2019;18(18):2164-2196. doi:10.1080/15384101.2019.1634953
  • Favero G, Franceschetti L, Rodella LF, Rezzani R. Sirtuins, aging, and cardiovascular risks. Age (Dordr). 2015;37(4):9804. doi:10.1007/s11357-015-9804-y
  • Yuan H, Ma Q, Ye L, Piao G. The Traditional Medicine and Modern Medicine from Natural Products. Molecules. 2016;21(5):559. Published 2016 Apr 29. doi:10.3390/molecules21050559
  • Nakagawa and Guarente L. Sirtuins at a glance. Cell Science at a Glance. Journal of Cell Science 2011 124: 833-838; doi: 10.1242/jcs.081067
  • Johnson FB, Sinclair DA, and Guarente L. Molecular biology of aging. Cell. 1999; 96(2):291–302. DOI:https://doi.org/10.1016/S0092-8674(00)80567-X
  • Kaeberlein M. Lessons on longevity from budding yeast. Nature. 2010; 464: 513- 519. DOI: 10.1038/nature08981
  • Finkel T, Deng CX, Mostoslavsky R. Recent progress in the biology and physiology of sirtuins. Nature. 2009 Jul 30;460(7255):587-91. doi: 10.1038/nature08197. PMID: 19641587; PMCID: PMC3727385.
  • Carter ME, Brunet A. FOXO transcription factors. Curr Biol. 2007 Feb 20;17(4):R113-4. doi: 10.1016/j.cub.2007.01.008. PMID: 17307039.
  • Salehi B, Mishra AP, Nigam M, et al. Resveratrol: A Double-Edged Sword in Health Benefits. Biomedicines. 2018;6(3):91. Published 2018 Sep 9. doi:10.3390/biomedicines6030091
  • Wen H, Xue N, Wu F, et al. Exploration of the Fluorescent Properties and the Modulated Activities against Sirtuin Fluorogenic Assays of Chromenone-Derived Natural Products. Molecules. 2018;23(5):1063. Published 2018 May 2. doi:10.3390/molecules23051063
  • Mohsin NUA, Irfan M, Hassan SU, Saleem U. Current Strategies in Development of New Chromone Derivatives with Diversified Pharmacological Activities: A Review [published online ahead of print, 2020 Jun 15]. Pharm Chem J. 2020;1-17. doi:10.1007/s11094-020-02187-x
  • Dang W. The controversial world of sirtuins. Drug Discov Today Technol. 2014;12:e9-e17. doi:10.1016/j.ddtec.2012.08.003
  • Sinclair DA, Guarente L. Small-molecule allosteric activators of sirtuins. Annu Rev Pharmacol Toxicol. 2014;54:363-380. doi:10.1146/annurev-pharmtox-010611-134657
  • Howitz KT, Bitterman KJ, Cohen HY, et al. Small molecule activators of sirtuins extend Saccharomyces cerevisiae lifespan. Nature. 2003;425(6954):191-196. doi:10.1038/nature01960
  • Xiang L, Sun K, Lu J, et al. Anti-aging effects of phloridzin, an apple polyphenol, on yeast via the SOD and Sir2 genes. Biosci Biotechnol Biochem. 2011;75(5):854-858. doi:10.1271/bbb.100774
  • Morselli E, Maiuri MC, Markaki M, et al. Caloric restriction and resveratrol promote longevity through the Sirtuin-1-dependent induction of autophagy. Cell Death Dis. 2010;1(1):e10. doi:10.1038/cddis.2009.8

Créer de nouveaux produits pharmaceutiques est un processus rigoureux qui implique beaucoup de temps, d’argent et de recherches/études. Je suis tombée sur une information intéressante qui mentionne que, depuis 1981 (dans le cas des cancers, depuis les années 1940), approximativement 64% des traitements et près de la moitié de ceux utilisés pour le cancer proviennent, sous une forme ou une autre, de produits naturels (Mayack et al., 2020). Pour en arriver à ce stade de développement, il ne faut pas seulement beaucoup de recherches, mais ces recherches doivent être encadrées pour être utilisées à des fins thérapeutiques.

Avant de mettre en évidence le potentiel et l’importance des produits naturels sur la santé globale par la modulation des sirtuines, j’aimerais souligner quelques précautions à prendre en ce qui concerne certains produits sur le marché. Lorsqu’il est question des extraits naturels, contrairement aux produits pharmaceutiques, le domaine ne demande pas un processus aussi vigoureux et n’est pas aussi réglementé qu’il devrait l’être. Il est important que les consommateurs soient avisés de ce fait pour s’assurer que les produits naturels qu’ils achètent soient :

Qu’est-ce que des sirtuines et quelles importances ont-elles sur la santé humaine?

Les sirtuines (pour les passionnés de science, on les appelle des désacétylases NAD-dépendantes) ont beaucoup de fonctions biologiques dans le corps humain. Ces fonctions/implications incluent :

  • la suppression transcriptionnelle,
  • la survie cellulaire,
  • la mort cellulaire,
  • la suppression de tumeur,
  • la cardioprotection,
  • la maladie d’Alzheimer,
  • la création de la mémoire,
  • le rythme circadien,
  • les dommages sur l’ADN,
  • l’inflammation et bien plus!

C’est pour cette raison qu’il y a eu une augmentation de la popularité des sirtuines en recherche au cours des deux dernières décennies. Leurs liens avec le vieillissement ont été démontrés lors d’expériences qui éliminaient un gène (Sir2) dans les organismes inférieurs afin d’étudier son impact (levures naissantes; Saccharomyces cerevisiae). Ils ont découvert que la longévité des cellules diminuait grandement. Leurs actions sont donc essentielles ou grandement bénéfiques pour la longévité en santé.

D’autres recherches ont ensuite démontré que les sirtuines régularisent la longévité des organismes inférieurs et qu’elles ont de vastes implications chez l’humain, incluant la longévité. À partir de là, la popularité des sirtuines en recherche a grandi de manière exponentielle. « Durant la dernière décennie, l’étude des sirtuines a fait des progrès remarquables, entre autres pour la compréhension de leurs implications dans les processus du vieillissement et des maladies associées. Cependant, notre compréhension de la biologie des sirtuines est encore loin d’être complète et beaucoup de questions importantes restent sans réponses. » (Karaman Mayack et al., 2020).

impacts des sirtuines sur la santé humaine

Traduction libre : “The diverse physiological roles of the sirtuins” (Finkel et al., 2009)

 

L’image ci-haut représente une petite portion de l’implication des sirtuines, spécifiquement celles de la SIRT1, alors qu’en fait, les mammifères ont sept formes différentes de sirtuines (SIRT1 à SIRT7). Cependant, cette image a été choisie pour illustrer l’implication de la manière dont SIRT1 affecte aussi d’autres voies métaboliques. Le point que j’aimerais particulièrement souligner ici, c’est celui du gène FOXO. Le gène FOXO coordonne un grand nombre de mécanismes cellulaires de réparation, dont l’équilibre entre la suppression de tumeur et la longévité. (Carter et al., 2007).

Ce gène FOXO, et plus précisément FOXO3, est l’un des gènes les plus importants  pour le prolongement de la vie des centenaires en lien avec leur processus de maintenance et de réparation. Il s’agit seulement d’un des impacts, parmi tant d’autres, de l’influence des sirtuines sur la longévité; on ne peut qu’imaginer leur grand nombre de bénéfices!

Considérant le rôle des sirtuines et leurs fonctions à travers le corps, il est facile de comprendre pourquoi elles sont considérées si importantes dans plusieurs domaines de la recherche scientifique ainsi que pour le développement de produits thérapeutiques. Durant la dernière décennie, les recherches ont montré qu’il y a une diminution de l’activité des sirtuines durant le vieillissement ce qui motive la recherche de nouveaux modulateurs qui pourraient permettre de conserver leurs fonctions positives pour le corps humain. La question est donc; comment pouvons-nous maintenir ou augmenter leurs actions afin de favoriser la longévité en santé et retarder/empêcher l’apparition des maladies?

Le rôle des produits naturels

Le resvératrol et les molécules naturelles contenant une structure spécifique à certains polyphénols (structure chimique nommée chromone) sont des modulateurs bien démontrés des sirtuines pour différentes fonctions biologiques. Le resvératrol, un mot que vous avez déjà peut-être entendu durant vos lectures en lien avec le monde de la longévité ou à travers les découvertes entourant les bienfaits du vin rouge, est un polyphénol naturel qui possède un potentiel antioxydant et anticancéreux élevé. Mayack et ses collaborateurs rapportent que le resvératrol, ainsi que certains de ses dérivés ou métabolites, peut avoir des effets directs sur les fonctions biologiques des sirtuines. Ils ont découvert que les métabolites du resvératrol, les structures et molécules apparentées à la molécule initiale par suite de sa consommation, permettent des réponses biologiques spécifiques à certaines sirtuines. Des recherches sont donc en cours pour trouver la meilleure structure, ou le meilleur métabolite du resvératrol, permettant d’obtenir la réponse biologique optimale pour un bénéfice visé.

L’autre groupe de molécules naturelles mentionné est aussi impliqué dans plusieurs fonctions biologiques associées au vieillissement : ce sont les molécules du groupe des chromones. Les composés naturels qui présentent ce type de structure moléculaire proviennent de la famille des flavonoïdes. Elles se retrouvent naturellement dans plusieurs fruits et légumes. Elles ont un grand nombre d’effets bénéfiques; incluant des effets anticancéreux, anti-inflammatoires et même des effets positifs en ce qui concerne la maladie d’Alzheimer. Une molécule naturelle familière qui fait partit de ce groupe est la quercétine. Des travaux ont spécifiquement démontré que deux des chromones, la quercétine et la fisétine, augmente l’activité de la situine-1 de 500 et 700% respectivement

Conclusion

Plusieurs voies biologiques impliquant les sirtuines sont encore à l’étude, tout comme les modulateurs de ces voies en lien avec certaines maladies. Les plus importantes maladies de notre époque sont liées à l’âge et la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques basées sur le vieillissement primaire (comme l’utilisation des sirtuines) pourrait non seulement réduire le poids qui pèse sur notre système de santé, mais aussi, permettre à la population de profiter de la vie plus longtemps. Les produits naturels ont un vaste potentiel dans ce domaine spécifique. Ils ont aussi l’avantage de pouvoir être utilisés plus facilement que les produits pharmaceutiques étant donné qu’ils comportent moins de risque d’utilisation. Avec toutes les études présentement en cours, il semble que plusieurs solutions sont à portée de main. La recherche d’aujourd’hui laisse entrevoir un avenir prometteur!

Plus spécifiquement, notre équipe de recherche aide à faire avancer les connaissances sur le rôle que peut jouer le resvératrol sur la longévité en santé. Nos recherches avec l’Université Concordia nous ont appris que les capacités synergiques du resvératrol sont des partenaires idéaux pour augmenter les effets bénéfiques sur la longévité d’autres agents gérosuppresseurs telles que les polyphénols d’olives. C’est pour cette raison que nous avons créé le produit Vitoli Bien Vieillir.

J’espère que vous avez apprécié cet article et je vous reviendrai sous peu avec d’autres sujets pertinents dans le domaine de la longévité en santé! N’hésitez pas à nous écrire un message à info@vitoli.ca pour toutes questions ou commentaires.

 

Autres suggestions d’articles :

 

 

Références:

  • Karaman Mayack B, Sippl W, Ntie-Kang F. Natural Products as Modulators of Sirtuins. Molecules. 2020; 25(14):3287.
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  • Mahajan SS, Leko V, Simon JA, Bedalov A. Sirtuin modulators. Handb Exp Pharmacol. 2011;206:241-255. doi:10.1007/978-3-642-21631-2_11
  • Lee SH, Lee JH, Lee HY, Min KJ. Sirtuin signaling in cellular senescence and aging. BMB Rep. 2019;52(1):24-34. doi:10.5483/BMBRep.2019.52.1.290
  • Costa-Machado LF, Fernandez-Marcos PJ. The sirtuin family in cancer. Cell Cycle. 2019;18(18):2164-2196. doi:10.1080/15384101.2019.1634953
  • Favero G, Franceschetti L, Rodella LF, Rezzani R. Sirtuins, aging, and cardiovascular risks. Age (Dordr). 2015;37(4):9804. doi:10.1007/s11357-015-9804-y
  • Yuan H, Ma Q, Ye L, Piao G. The Traditional Medicine and Modern Medicine from Natural Products. Molecules. 2016;21(5):559. Published 2016 Apr 29. doi:10.3390/molecules21050559
  • Nakagawa and Guarente L. Sirtuins at a glance. Cell Science at a Glance. Journal of Cell Science 2011 124: 833-838; doi: 10.1242/jcs.081067
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  • Kaeberlein M. Lessons on longevity from budding yeast. Nature. 2010; 464: 513- 519. DOI: 10.1038/nature08981
  • Finkel T, Deng CX, Mostoslavsky R. Recent progress in the biology and physiology of sirtuins. Nature. 2009 Jul 30;460(7255):587-91. doi: 10.1038/nature08197. PMID: 19641587; PMCID: PMC3727385.
  • Carter ME, Brunet A. FOXO transcription factors. Curr Biol. 2007 Feb 20;17(4):R113-4. doi: 10.1016/j.cub.2007.01.008. PMID: 17307039.
  • Salehi B, Mishra AP, Nigam M, et al. Resveratrol: A Double-Edged Sword in Health Benefits. Biomedicines. 2018;6(3):91. Published 2018 Sep 9. doi:10.3390/biomedicines6030091
  • Wen H, Xue N, Wu F, et al. Exploration of the Fluorescent Properties and the Modulated Activities against Sirtuin Fluorogenic Assays of Chromenone-Derived Natural Products. Molecules. 2018;23(5):1063. Published 2018 May 2. doi:10.3390/molecules23051063
  • Mohsin NUA, Irfan M, Hassan SU, Saleem U. Current Strategies in Development of New Chromone Derivatives with Diversified Pharmacological Activities: A Review [published online ahead of print, 2020 Jun 15]. Pharm Chem J. 2020;1-17. doi:10.1007/s11094-020-02187-x
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  • Sinclair DA, Guarente L. Small-molecule allosteric activators of sirtuins. Annu Rev Pharmacol Toxicol. 2014;54:363-380. doi:10.1146/annurev-pharmtox-010611-134657
  • Howitz KT, Bitterman KJ, Cohen HY, et al. Small molecule activators of sirtuins extend Saccharomyces cerevisiae lifespan. Nature. 2003;425(6954):191-196. doi:10.1038/nature01960
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Tiré du chapitre 4.3 du livre : Vivre jeune 4 – Ne soyez pas esclave de votre génétique.

Dans notre premier article, nous avons expliqué le fonctionnement du système immunitaire. Ici, nous nous concentrons sur les suppléments les plus importants à considérer qui aident les fonctions immunitaires. Malheureusement, il est pratiquement impossible de ressentir leur impact, puisqu’il s’agit d’un bienfait plutôt silencieux ; ne pas tomber malade pourrait leur être dû.

1. La vitamine C

Le premier supplément qui nous vient à l’esprit est surement la vitamine C. Une analyse (Cochrane review), considérant 29 études cliniques, conclut à une efficacité en ce qui concerne une réduction de la durée des symptômes du rhume de 8 % chez l’adulte et de 13 % chez les enfants lorsque prise en prévention. Les évidences semblent fortes à supposer que la vitamine C réduise la durée des symptômes du rhume en prévention, mais pas nécessairement en traitement. La quantité nécessaire serait de seulement 200 mg par jour et une dose plus élevée n’apporterait rien de plus.

Ainsi, il n’est pas nécessaire de prendre de la vitamine C en supplément. Bien qu’elle soit bénéfique pour le système immunitaire, nous pouvons la consommer de sources alimentaires (agrumes, fruits et légumes verts). La vitamine C ne reste pas longtemps en circulation sanguine, il faut donc consommer ces aliments tous les jours. De toute façon, les fruits et légumes devraient constituer 50 % de notre alimentation.

2. La vitamine D

La vitamine D régule les équilibres calcium/phosphate dans tout le corps, mais elle est aussi essentielle au bon fonctionnement des muscles, du système nerveux, du système cardiovasculaire et du système immunitaire. Pour le système immunitaire, elle sert à la différenciation des cellules, nécessaire à conserver les bonnes proportions et l’efficacité. La vitamine D sert à provoquer le passage d’une défense immunitaire innée vers une défense immunitaire acquise pour combattre efficacement les infections. Étant aussi responsable des équilibres, elle pourrait même réduire la poussée des attaques du système immunitaire contre nos propres tissus, dans le cas des maladies auto-immunes.

Étant donné que la saison du rhume et de la grippe correspond à la saison où il y a une baisse de l’exposition au soleil et de la production de vitamine D, la prise d’un supplément ne peut qu’être bénéfique.

3. Probiotiques

Les probiotiques sont, bien sûr, les bonnes bactéries de notre intestin. Nous avons dix fois plus de bactéries dans l’intestin que de cellules dans le corps humain. Ces bactéries sont essentielles au bon fonctionnement du système immunitaire pour plusieurs raisons. Entre autres, 70 % des cellules de notre système immunitaire sont dans notre paroi intestinale. Le système immunitaire est en équilibre constant entre la quantité de bonnes bactéries qu’il tolère dans l’intestin et la quantité de mauvaises qu’il combat pour préserver l’équilibre. Une grande diversité des bonnes bactéries est garante d’un système immunitaire plus efficace, d’un meilleur contrôle du poids corporel, d’une meilleure gestion du stress, d’une meilleure digestion et d’une plus grande longévité.

Certaines personnes auront tendance à avoir une trop faible diversité parce que leur alimentation est déséquilibrée et/ou leur système immunitaire n’est pas assez permissif. Le contraire est aussi vrai : certaines personnes auront une trop grande diversité parce que leur alimentation est déséquilibrée ou que leur système immunitaire est trop permissif.

Dans un sens ou dans l’autre, les déséquilibres sont néfastes pour la santé. La grande consommation de fibres et de légumes est la première approche à considérer ; mais certaines personnes devront tout de même avoir recours aux probiotiques pour stabiliser leur situation. Sachez qu’il n’est habituellement pas nécessaire d’en prendre tous les jours et que certaines formules peuvent mieux convenir à certaines personnes qu’à d’autres. Il peut donc être avantageux d’essayer différents produits.

4. Échinacée

C’est la plante la plus connue pour ses effets sur le système immunitaire. Toutefois, attention, la très grande majorité des produits sur le marché ne sont pas standardisés ; cela veut dire que la quantité de molécules actives présente dans le produit n’a pas été testée. Cela veut dire aussi que nous ne sommes même pas certains de ce qu’il y a dans la bouteille ni de combien de temps ce qui est dans la bouteille peut être encore efficace (la date de péremption risque de ne pas être valide puisqu’au tout début, l’entreprise ne connaissait pas la quantité de molécules actives).

Aussi, dans le cas de l’échinacée, trois espèces de plantes sont largement utilisées et trois parties de la plante en question. Voilà d’autres raisons pour lesquelles il est possible que ce qui figure sur l’étiquette ne soit pas ce qui est réellement dans la bouteille. Des études récentes ont très bien démontré que les molécules présentes sont différentes pour chacune des espèces et pour chaque partie de la plante.

De plus, les extraits de plantes doivent être issus de processus de fabrication rigoureux. Ils doivent respecter les conditions utilisées pour la production des produits dont les études cliniques ont servi de référence pour l’efficacité. Malheureusement, il n’est pas possible d’identifier ces critères sur l’étiquette. Il faut donc rechercher les produits standardisés/normalisés (dont la quantité de molécules actives est mentionnée) et faire confiance à des entreprises spécialisées.

En considérant l’achat d’un produit de qualité, l’échinacée aurait un profil d’innocuité très sécuritaire et aucune interaction sérieuse avec les médicaments.

5. La racine d’astragale

Il existe un autre extrait de plante qui serait encore plus efficace que l’échinacée et dont l’effet pourrait être synergique ou additif à celle-ci : la racine d’astragale. Il s’agit d’une plante largement utilisée en médecine traditionnelle chinoise pour plusieurs applications, dont la santé immunitaire. Ce sont les polysaccharides, présents en grande quantité dans les racines, qui sont responsables de ses effets bénéfiques sur le système immunitaire. Ici encore, la qualité des produits sur le marché n’est pas équivalente d’un produit à l’autre.

6. Le zinc

Pour le système immunitaire, le zinc est aussi un élément essentiel pouvant être consommé en suppléments ou via les aliments. Il est présent en quantité appréciable dans la viande, les abats, les produits de la mer, les noix, certains légumes et le germe de blé. Il est essentiel à plus de 200 réactions enzymatiques dans tout le corps humain.

Certaines personnes sont plus à risque d’être carencées : végétariens et végétaliens, les gens âgés, les personnes ayant des maladies intestinales ou des maladies chroniques du foie ou des reins. Les chirurgies bariatriques augmentent aussi les risques de carence.

Outre son implication pour le bon fonctionnement du système immunitaire, notons aussi que le zinc est essentiel pour la vue et le fonctionnement du système nerveux.

Un produit complet

En ce qui concerne le système immunitaire, sachez que VitoliMD Immunité contient des extraits standardisés d’échinacée, d’astragale et d’olives (le Complexe ProvitolMD exclusif). En plus de trois extraits de ces plantes spécifiques, il renferme de la Vitamine D3 et du zinc, afin d’améliorer la réponse du système immunitaire. Il peut être utilisé en prévention ou en traitement.

Pour ceux et celles qui veulent prévenir les infections en améliorant la santé du système immunitaire, nous recommandons d’utiliser une capsule le matin et une capsule le soir. Il est suggéré de cesser l’utilisation durant une semaine entre chaque bouteille et de recommencer au besoin.

En cas d’infections, afin de renforcer les défenses naturelles de l’organisme, vous pouvez utiliser VitoliMD Immunité jusqu’à la fin des symptômes.

Il est donc essentiel de conserver de bonnes habitudes alimentaires et de considérer certains suppléments de qualité afin de maintenir son système immunitaire en santé. N’hésitez pas à nous contacter pour toutes questions!

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références :

  • Barnes et al. 2005. Echinacea species (Echinacea angustifolia (DC.) Hell., Echinacea pallida (Nutt.) Nutt.,Echinacea purpurea (L.) Moench) : a review of their chemistry, pharmacology and clinical properties. J Pharm Pharmacol.
  • Brush et al, 2006. The Effect of Echinacea purpurea, Astragalus membranaceus and Glycyrrhiza glabra on CD69 Expression and Immune Cell Activation in Humans. PHYTOTHERAPY RESEARCH Res. 20, 687–695 (2006).
  • Carlberg C. 2019. Vitamin D Signaling in the Context of Innate Immunity: Focus on Human Monocytes. Front Immunol. 2019 Sep 13 ; 10:2211. Review.
  • Ardjomand-Woelkart et Bauer. 2016. Review and Assessment of Medicinal Safety Data of Orally Used Echinacea Preparations. Planta Med. 2016 Jan;82(1-2) : 17-31.
  • David S, Cunningham R. 2019. Echinacea for the prevention and treatment of upper respiratory tract infections: A systematic review and meta-analysis. Complement Ther Med. 2019 Jun; 44:18-26.
  • Lei WT, Shih PC, Liu SJ, Lin CY, Yeh TL. 2017. Effect of Probiotics and Prebiotics on Immune Response to Influenza Vaccination in Adults: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Nutrients. 2017 Oct 27 ; 9(11).
  • Liu et al, 2010. Comparison of the Immunoregulatory Function of Different Constituents in Radix Astragali and Radix Hedysari. Hindawi Publishing Corporation, Journal of Biomedicine and Biotechnology. Volume 2010, Article ID 479426, 12 pages.
  • Liu et al, 2017. Anti-Aging Implications of Astragalus Membranaceus (Huangqi): A Well-Known Chinese Tonic. Aging and Disease, Volume 8, Number 6; 868-886, December 2017
  • Harri Hemila, 2011. The Effect of Vitamin C on the Common Cold. Journal of Pharmacy Practice24(2) 241-242.
  • Prasad AS. 2013. Discovery of human zinc deficiency: its impact on human health and disease. Adv Nutr. 2013 Mar 1;4(2):176-90. Review.
  • Read SA, Obeid S, Ahlenstiel C, Ahlenstiel G. 2019. The Role of Zinc in Antiviral Immunity. Adv Nutr. 2019 Jul 1;10(4):696-710.
  • Schapowal A, Klein P, Johnston SL. 2015. Echinacea reduces the risk of recurrent respiratory tract infections and complications: a meta-analysis of randomized controlled trials. Adv Ther. 2015 Mar;32(3):187-200.
  • Shan H, Zheng X, Li M. 2019. The effects of Astragalus Membranaceus Active Extracts on Autophagy-related Diseases. Int J Mol Sci. 2019 Apr 17 ; 20(8). Review.
  • Zmijewski MA. 2019. Vitamin D and Human Health. Int J Mol Sci. 2019 Jan 3 ; 20(1).

Tiré du chapitre 4.3 du livre : Vivre jeune 4 – Ne soyez pas esclave de votre génétique.

Dans notre premier article, nous avons expliqué le fonctionnement du système immunitaire. Ici, nous nous concentrons sur les suppléments les plus importants à considérer qui aident les fonctions immunitaires. Malheureusement, il est pratiquement impossible de ressentir leur impact, puisqu’il s’agit d’un bienfait plutôt silencieux ; ne pas tomber malade pourrait leur être dû.

1. La vitamine C

Le premier supplément qui nous vient à l’esprit est surement la vitamine C. Une analyse (Cochrane review), considérant 29 études cliniques, conclut à une efficacité en ce qui concerne une réduction de la durée des symptômes du rhume de 8 % chez l’adulte et de 13 % chez les enfants lorsque prise en prévention. Les évidences semblent fortes à supposer que la vitamine C réduise la durée des symptômes du rhume en prévention, mais pas nécessairement en traitement. La quantité nécessaire serait de seulement 200 mg par jour et une dose plus élevée n’apporterait rien de plus.

Ainsi, il n’est pas nécessaire de prendre de la vitamine C en supplément. Bien qu’elle soit bénéfique pour le système immunitaire, nous pouvons la consommer de sources alimentaires (agrumes, fruits et légumes verts). La vitamine C ne reste pas longtemps en circulation sanguine, il faut donc consommer ces aliments tous les jours. De toute façon, les fruits et légumes devraient constituer 50 % de notre alimentation.

2. La vitamine D

La vitamine D régule les équilibres calcium/phosphate dans tout le corps, mais elle est aussi essentielle au bon fonctionnement des muscles, du système nerveux, du système cardiovasculaire et du système immunitaire. Pour le système immunitaire, elle sert à la différenciation des cellules, nécessaire à conserver les bonnes proportions et l’efficacité. La vitamine D sert à provoquer le passage d’une défense immunitaire innée vers une défense immunitaire acquise pour combattre efficacement les infections. Étant aussi responsable des équilibres, elle pourrait même réduire la poussée des attaques du système immunitaire contre nos propres tissus, dans le cas des maladies auto-immunes.

Étant donné que la saison du rhume et de la grippe correspond à la saison où il y a une baisse de l’exposition au soleil et de la production de vitamine D, la prise d’un supplément ne peut qu’être bénéfique.

3. Probiotiques

Les probiotiques sont, bien sûr, les bonnes bactéries de notre intestin. Nous avons dix fois plus de bactéries dans l’intestin que de cellules dans le corps humain. Ces bactéries sont essentielles au bon fonctionnement du système immunitaire pour plusieurs raisons. Entre autres, 70 % des cellules de notre système immunitaire sont dans notre paroi intestinale. Le système immunitaire est en équilibre constant entre la quantité de bonnes bactéries qu’il tolère dans l’intestin et la quantité de mauvaises qu’il combat pour préserver l’équilibre. Une grande diversité des bonnes bactéries est garante d’un système immunitaire plus efficace, d’un meilleur contrôle du poids corporel, d’une meilleure gestion du stress, d’une meilleure digestion et d’une plus grande longévité.

Certaines personnes auront tendance à avoir une trop faible diversité parce que leur alimentation est déséquilibrée et/ou leur système immunitaire n’est pas assez permissif. Le contraire est aussi vrai : certaines personnes auront une trop grande diversité parce que leur alimentation est déséquilibrée ou que leur système immunitaire est trop permissif.

Dans un sens ou dans l’autre, les déséquilibres sont néfastes pour la santé. La grande consommation de fibres et de légumes est la première approche à considérer ; mais certaines personnes devront tout de même avoir recours aux probiotiques pour stabiliser leur situation. Sachez qu’il n’est habituellement pas nécessaire d’en prendre tous les jours et que certaines formules peuvent mieux convenir à certaines personnes qu’à d’autres. Il peut donc être avantageux d’essayer différents produits.

4. Échinacée

C’est la plante la plus connue pour ses effets sur le système immunitaire. Toutefois, attention, la très grande majorité des produits sur le marché ne sont pas standardisés ; cela veut dire que la quantité de molécules actives présente dans le produit n’a pas été testée. Cela veut dire aussi que nous ne sommes même pas certains de ce qu’il y a dans la bouteille ni de combien de temps ce qui est dans la bouteille peut être encore efficace (la date de péremption risque de ne pas être valide puisqu’au tout début, l’entreprise ne connaissait pas la quantité de molécules actives).

Aussi, dans le cas de l’échinacée, trois espèces de plantes sont largement utilisées et trois parties de la plante en question. Voilà d’autres raisons pour lesquelles il est possible que ce qui figure sur l’étiquette ne soit pas ce qui est réellement dans la bouteille. Des études récentes ont très bien démontré que les molécules présentes sont différentes pour chacune des espèces et pour chaque partie de la plante.

De plus, les extraits de plantes doivent être issus de processus de fabrication rigoureux. Ils doivent respecter les conditions utilisées pour la production des produits dont les études cliniques ont servi de référence pour l’efficacité. Malheureusement, il n’est pas possible d’identifier ces critères sur l’étiquette. Il faut donc rechercher les produits standardisés/normalisés (dont la quantité de molécules actives est mentionnée) et faire confiance à des entreprises spécialisées.

En considérant l’achat d’un produit de qualité, l’échinacée aurait un profil d’innocuité très sécuritaire et aucune interaction sérieuse avec les médicaments.

5. La racine d’astragale

Il existe un autre extrait de plante qui serait encore plus efficace que l’échinacée et dont l’effet pourrait être synergique ou additif à celle-ci : la racine d’astragale. Il s’agit d’une plante largement utilisée en médecine traditionnelle chinoise pour plusieurs applications, dont la santé immunitaire. Ce sont les polysaccharides, présents en grande quantité dans les racines, qui sont responsables de ses effets bénéfiques sur le système immunitaire. Ici encore, la qualité des produits sur le marché n’est pas équivalente d’un produit à l’autre.

6. Le zinc

Pour le système immunitaire, le zinc est aussi un élément essentiel pouvant être consommé en suppléments ou via les aliments. Il est présent en quantité appréciable dans la viande, les abats, les produits de la mer, les noix, certains légumes et le germe de blé. Il est essentiel à plus de 200 réactions enzymatiques dans tout le corps humain.

Certaines personnes sont plus à risque d’être carencées : végétariens et végétaliens, les gens âgés, les personnes ayant des maladies intestinales ou des maladies chroniques du foie ou des reins. Les chirurgies bariatriques augmentent aussi les risques de carence.

Outre son implication pour le bon fonctionnement du système immunitaire, notons aussi que le zinc est essentiel pour la vue et le fonctionnement du système nerveux.

Un produit complet

En ce qui concerne le système immunitaire, sachez que VitoliMD Immunité contient des extraits standardisés d’échinacée, d’astragale et d’olives (le Complexe ProvitolMD exclusif). En plus de trois extraits de ces plantes spécifiques, il renferme de la Vitamine D3 et du zinc, afin d’améliorer la réponse du système immunitaire. Il peut être utilisé en prévention ou en traitement.

Pour ceux et celles qui veulent prévenir les infections en améliorant la santé du système immunitaire, nous recommandons d’utiliser une capsule le matin et une capsule le soir. Il est suggéré de cesser l’utilisation durant une semaine entre chaque bouteille et de recommencer au besoin.

En cas d’infections, afin de renforcer les défenses naturelles de l’organisme, vous pouvez utiliser VitoliMD Immunité jusqu’à la fin des symptômes.

Il est donc essentiel de conserver de bonnes habitudes alimentaires et de considérer certains suppléments de qualité afin de maintenir son système immunitaire en santé. N’hésitez pas à nous contacter pour toutes questions!

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références :

  • Barnes et al. 2005. Echinacea species (Echinacea angustifolia (DC.) Hell., Echinacea pallida (Nutt.) Nutt.,Echinacea purpurea (L.) Moench) : a review of their chemistry, pharmacology and clinical properties. J Pharm Pharmacol.
  • Brush et al, 2006. The Effect of Echinacea purpurea, Astragalus membranaceus and Glycyrrhiza glabra on CD69 Expression and Immune Cell Activation in Humans. PHYTOTHERAPY RESEARCH Res. 20, 687–695 (2006).
  • Carlberg C. 2019. Vitamin D Signaling in the Context of Innate Immunity: Focus on Human Monocytes. Front Immunol. 2019 Sep 13 ; 10:2211. Review.
  • Ardjomand-Woelkart et Bauer. 2016. Review and Assessment of Medicinal Safety Data of Orally Used Echinacea Preparations. Planta Med. 2016 Jan;82(1-2) : 17-31.
  • David S, Cunningham R. 2019. Echinacea for the prevention and treatment of upper respiratory tract infections: A systematic review and meta-analysis. Complement Ther Med. 2019 Jun; 44:18-26.
  • Lei WT, Shih PC, Liu SJ, Lin CY, Yeh TL. 2017. Effect of Probiotics and Prebiotics on Immune Response to Influenza Vaccination in Adults: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Nutrients. 2017 Oct 27 ; 9(11).
  • Liu et al, 2010. Comparison of the Immunoregulatory Function of Different Constituents in Radix Astragali and Radix Hedysari. Hindawi Publishing Corporation, Journal of Biomedicine and Biotechnology. Volume 2010, Article ID 479426, 12 pages.
  • Liu et al, 2017. Anti-Aging Implications of Astragalus Membranaceus (Huangqi): A Well-Known Chinese Tonic. Aging and Disease, Volume 8, Number 6; 868-886, December 2017
  • Harri Hemila, 2011. The Effect of Vitamin C on the Common Cold. Journal of Pharmacy Practice24(2) 241-242.
  • Prasad AS. 2013. Discovery of human zinc deficiency: its impact on human health and disease. Adv Nutr. 2013 Mar 1;4(2):176-90. Review.
  • Read SA, Obeid S, Ahlenstiel C, Ahlenstiel G. 2019. The Role of Zinc in Antiviral Immunity. Adv Nutr. 2019 Jul 1;10(4):696-710.
  • Schapowal A, Klein P, Johnston SL. 2015. Echinacea reduces the risk of recurrent respiratory tract infections and complications: a meta-analysis of randomized controlled trials. Adv Ther. 2015 Mar;32(3):187-200.
  • Shan H, Zheng X, Li M. 2019. The effects of Astragalus Membranaceus Active Extracts on Autophagy-related Diseases. Int J Mol Sci. 2019 Apr 17 ; 20(8). Review.
  • Zmijewski MA. 2019. Vitamin D and Human Health. Int J Mol Sci. 2019 Jan 3 ; 20(1).

Les chercheurs ont récemment découvert une facette majeure de la vitamine D. Il s’agit de son action modulatrice sur le système immunitaire. Pourtant, sa contribution à la santé ne date pas d’hier. Autrefois, la saison froide signifiait le retour de la cuillère d’huile de foie de morue. Un remède bien savoureux! C’est bien avant l’utilisation des antibiotiques que cette potion préventive riche en vitamine D contre les infections hivernales circulait dans nos familles, mais aussi dans les sanatoriums de l’époque pour soigner la tuberculose et la consomption.

Carence en vitamine D

Au cours des dernières décennies, plusieurs études ont démontré qu’une carence en vitamine D représentait un facteur de risque pour diverses maladies, dont l’ostéoporose et la dépression saisonnière. Depuis, des études épidémiologiques ont démontré de fortes associations entre les variations saisonnières des taux de vitamine D et l’incidence de diverses maladies infectieuses, dont les infections respiratoires et la grippe. En effet, chez les personnes ayant une carence documentée en vitamine D, la réponse immunitaire serait affaiblie ou anormale, les rendant d’office plus susceptibles d’être victimes des flambées épidémiques saisonnières et de développer un degré accru de symptômes respiratoires graves.

Rapide survol du système immunitaire

Le rôle principal du système immunitaire est d’assurer l’intégrité de l’organisme. Il travaille à éliminer les substances perçues comme étrangères, aussi appelées « antigènes » (micro-organismes, cellules anormales, débris) tout en assurant la tolérance des différentes structures qui nous appartient.

Le système immunitaire est composé de deux types de défenses : innées et adaptatives. Représentant la première ligne de défense contre les antigènes, l’immunité innée est composée de barrières naturelles (peau, muqueuses et microbiotes, sécrétions tissulaires telles que la salive, sueur, sébum, acide chlorhydrique de l’estomac), de mécanismes inflammatoires (fièvres, cytokines), de production de substances antimicrobiennes et de fonctions de nettoyage (phagocytose). Cette réponse reste identique, et ce, peu importe le type d’antigène qui reste en dehors des cellules de l’organisme. Alors que l’immunité adaptative agit en second plan. C’est lorsque l’antigène pénètre à l’intérieur des cellules que l’immunité adaptative donnera une réponse spécifique à cet antigène en créant des anticorps (protéines spéciales qui neutralisent les antigènes).  Une fois que l’anticorps est créé, il reste en mémoire dans notre organisme. C’est ce que l’on appelle l’immunisation. C’est le principe de base visé par la vaccination.

Rôles et caractéristiques de la vitamine D

La vitamine D peut être inactive ou active (aussi nommée calcitriol). Récemment, nous avons découvert que les reins ne seraient pas les seuls organes activateurs, mais que les cellules immunitaires représenteraient également des joueurs importants.  Directement sur le site de l’infection, ces cellules renforceraient leurs actions en changeant les précurseurs de la vitamine D sous leur forme biologiquement active. Lorsqu’activé, le calcitriol se lie à son récepteur (retrouvé également dans ces mêmes cellules immunitaires) et déclenche une cascade d’événements issus à la fois de l’immunité innée et de l’immunité adaptative, dont l’augmentation des sécrétions antimicrobiennes, la production de protéines antivirales, l’activation des cellules éliminatrices, la création et la libération d’anticorps, la modulation de la réponse inflammatoire (ni trop ni moins) et la réparation des tissus lésés. Ces actions nous montrent bien l’importance de la vitamine D pour assurer une défense immunitaire énergétique.

Voici des fonctions utiles liées à la vitamine D :

  • Réduction de la perméabilité pulmonaire aux envahisseurs;
  • Modulation à la baisse de facteurs inflammatoires nocifs pouvait causer un rétrécissement des bronchioles;
  • Renforcement musculaire (dont les muscles intercostaux sollicités lors d’infections respiratoires);
  • Amélioration du volume maximal d’air expiré (capacité pulmonaire);
  • Induction de la mort des cellules infectées (apoptose);
  • Synthèse de radicaux libres visant à déstabiliser l’intrus.

En présence d’un virus

Lors d’une infection virale, ce n’est pas le pathogène qui détermine de la gravité clinique ou du risque de mortalité associés aux maladies (ex. : grippe, Covid-19), mais bien l’exubérance de la réponse immunitaire de l’organisme. Le SRAS-CoV-2 produit un fort dysfonctionnement du système immunitaire qui crée une réponse inflammatoire intense et la mise en place d’une affection potentiellement mortelle; SLC (syndrome de libération de cytokines inflammatoires). La dérégulation des réponses protectrices du système immunitaire ainsi que l’induction d’activités inefficaces dans différents types de cellules immunitaires peuvent mener au syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), principalement chez les personnes âgées.

Un taux optimal de vitamine D permet une nette amélioration des mécanismes de défense, l’atténuation de la gravité de l’infection, la réduction de la convalescence et de favoriser la qualité de vie. Ces bénéfices poussent alors plusieurs chercheurs à considérer l’utilisation de la vitamine D comme un adjuvant stratégique aux autres thérapeutiques utilisées actuellement. Au cours de la première vague de COVID-19, une corrélation inverse entre les concentrations sanguines de vitamine D et la sévérité de la maladie est d’ailleurs ressortie comme significative dans plus de 20 pays.

Des données épidémiologiques montrent que, par rapport aux plus jeunes ou les gens en meilleure santé, les personnes âgées ou chroniquement malades ont un risque plus élevé de décès après avoir été infectées par le SRAS-CoV-2. En fait, ces personnes présentent un affaiblissement chronique de la réponse immunitaire induit par des dysfonctionnements qualitatifs / quantitatifs des différents intervenants issus à la fois de l’immunité innée et de l’immunité adaptative. Ceci se traduit par un déséquilibre en faveur des cytokines pro-inflammatoires (IL-1α, IL-2, IL-6, IL-8, IL-12, IFN-γ) par rapport aux anti-inflammatoires (IL-1 Ra, IL-4, IL-10, TGF-β), ce qui fragilise constamment leur condition immunitaire. Ce phénomène est amplifié au contact du SRAS-CoV2 et peut mener à une tempête cytokinique. Cette dernière prend place à la fois dans le sang et dans les poumons des personnes infectées. La tempête cytokinique est la forme la plus sévère du syndrome de libération de cytokines mentionné plus haut. Plus la tempête est forte, plus la maladie est alarmante et les lésions pulmonaires préoccupantes.

Par conséquent, la régulation de la réponse inflammatoire exagérée observée au cours de l’infection par le SRAS-CoV-2 représente un élément clé dans la stratégie pour contrer le virus et prévenir ses effets potentiellement mortels. Or, une carence en vitamine D est associée à des niveaux plus élevés de cytokines pro-inflammatoires, suggérant qu’un statut adéquat de cette vitamine pourrait contribuer à limiter leur synthèse et donc atténuer le sérieux de l’infection virale. La vitamine D exerce également une action réparatrice des tissus alvéolaires pulmonaires (avec la contribution de la vitamine A). Puisqu’environ 20 % des personnes atteintes de la COVID-19 développent une pneumonie interstitielle accompagnée de lésions sévères, l’ajout de la vitamine D à l’arsenal thérapeutique classique semble, jusqu’à ce jour, favorable.

Les dernières années ont apporté un changement radical dans notre perspective sur la façon dont la vitamine D influence la santé. Les répercussions d’une carence en vitamine D sur le système immunitaire (inné et adaptatif) sont devenues plus claires. Dans une telle situation, il semble y avoir une susceptibilité accrue aux infections et une prédisposition à la flambée inflammatoire toxique. Plusieurs études appuient l’hypothèse selon laquelle la suffisance en vitamine D contribue à des fonctions immunorégulatrices et une réponse immunitaire équilibrée, particulièrement dans un contexte d’infection respiratoire d’origine virale. En ces temps de pandémie, l‘état des connaissances actuelles sur la vitamine D nous permet de croire que son statut sanguin représente l’un des facteurs qui influencent notre combativité face à la maladie.

 

 

References:

  • Adrian R MartineauDavid A JolliffeRichard L Hooper et al. Vitamin D supplementation to prevent acute respiratory tract infections: systematic review and meta-analysis of individual participant data. BMJ. 2017; 356: i6583. Published online 2017 Feb 15. doi: 1136/bmj.i6583
  • Alessandro Cuomo, Nicola Giordano et al. Depression and Vitamin D Deficiency: Causality, Assessment, and Clinical Practice Implications. Review Article – Neuropsychiatry (2017) Volume 7, Issue 5
  • Alexandra V. Yamshchikov, MD, Nirali S. Desai, MD et al. Vitamine D for treatment and prevention of infectious diseases: a systemic review of randomized controlled trials. Endocr Pract. 2009 Jul–Aug; 15(5): 438–449.doi: 4158/EP09101.ORR
  • Almerighi C, et al. 1Alpha,25-dihydroxyvitamin D3 inhibits CD40L-induced pro-inflammatory and immunomodulatory activity in human monocytes. Cytokine. 2009;45(3):190–7
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  • Cannell JJ, Vieth R, Willett W, Zasloff M, Hathcock JN, White JH, Tanumihardjo SA, Larson-Meyer DE, Bischoff-Ferrari HA, Lamberg-Allardt CJ, Lappe JM, Norman AW, Zittermann A, Whiting SJ, Grant WB, Hollis BW, Giovannucci E. Cod liver oil, vitamin A toxicity, frequent respiratory infections, and the vitamin D deficiency epidemic. Ann Otol Rhinol Laryngol 2008; 117: 864-870
  • Chan JF, Kok KH, Zhu Z, et al. Genomic characterization of the 2019 novel human-pathogenic coronavirus isolated from a patient with atypical pneumonia after visiting Wuhan. Emerg Microbes Infect. 2020;9:221–236. doi: 10.1080/22221751.2020.1719902
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  • Christina T. Fiske, Amondrea Blackman et al. Increased vitamin D receptor expression from macrophages after stimulation with  tuberculosisamong persons who have recovered from extrapulmonary tuberculosis. BMC Infect Dis. 2019; 19: 366. Published online 2019 Apr 30. doi: 10.1186/s12879-019-3958-7
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Les chercheurs ont récemment découvert une facette majeure de la vitamine D. Il s’agit de son action modulatrice sur le système immunitaire. Pourtant, sa contribution à la santé ne date pas d’hier. Autrefois, la saison froide signifiait le retour de la cuillère d’huile de foie de morue. Un remède bien savoureux! C’est bien avant l’utilisation des antibiotiques que cette potion préventive riche en vitamine D contre les infections hivernales circulait dans nos familles, mais aussi dans les sanatoriums de l’époque pour soigner la tuberculose et la consomption.

Carence en vitamine D

Au cours des dernières décennies, plusieurs études ont démontré qu’une carence en vitamine D représentait un facteur de risque pour diverses maladies, dont l’ostéoporose et la dépression saisonnière. Depuis, des études épidémiologiques ont démontré de fortes associations entre les variations saisonnières des taux de vitamine D et l’incidence de diverses maladies infectieuses, dont les infections respiratoires et la grippe. En effet, chez les personnes ayant une carence documentée en vitamine D, la réponse immunitaire serait affaiblie ou anormale, les rendant d’office plus susceptibles d’être victimes des flambées épidémiques saisonnières et de développer un degré accru de symptômes respiratoires graves.

Rapide survol du système immunitaire

Le rôle principal du système immunitaire est d’assurer l’intégrité de l’organisme. Il travaille à éliminer les substances perçues comme étrangères, aussi appelées « antigènes » (micro-organismes, cellules anormales, débris) tout en assurant la tolérance des différentes structures qui nous appartient.

Le système immunitaire est composé de deux types de défenses : innées et adaptatives. Représentant la première ligne de défense contre les antigènes, l’immunité innée est composée de barrières naturelles (peau, muqueuses et microbiotes, sécrétions tissulaires telles que la salive, sueur, sébum, acide chlorhydrique de l’estomac), de mécanismes inflammatoires (fièvres, cytokines), de production de substances antimicrobiennes et de fonctions de nettoyage (phagocytose). Cette réponse reste identique, et ce, peu importe le type d’antigène qui reste en dehors des cellules de l’organisme. Alors que l’immunité adaptative agit en second plan. C’est lorsque l’antigène pénètre à l’intérieur des cellules que l’immunité adaptative donnera une réponse spécifique à cet antigène en créant des anticorps (protéines spéciales qui neutralisent les antigènes).  Une fois que l’anticorps est créé, il reste en mémoire dans notre organisme. C’est ce que l’on appelle l’immunisation. C’est le principe de base visé par la vaccination.

Rôles et caractéristiques de la vitamine D

La vitamine D peut être inactive ou active (aussi nommée calcitriol). Récemment, nous avons découvert que les reins ne seraient pas les seuls organes activateurs, mais que les cellules immunitaires représenteraient également des joueurs importants.  Directement sur le site de l’infection, ces cellules renforceraient leurs actions en changeant les précurseurs de la vitamine D sous leur forme biologiquement active. Lorsqu’activé, le calcitriol se lie à son récepteur (retrouvé également dans ces mêmes cellules immunitaires) et déclenche une cascade d’événements issus à la fois de l’immunité innée et de l’immunité adaptative, dont l’augmentation des sécrétions antimicrobiennes, la production de protéines antivirales, l’activation des cellules éliminatrices, la création et la libération d’anticorps, la modulation de la réponse inflammatoire (ni trop ni moins) et la réparation des tissus lésés. Ces actions nous montrent bien l’importance de la vitamine D pour assurer une défense immunitaire énergétique.

Voici des fonctions utiles liées à la vitamine D :

  • Réduction de la perméabilité pulmonaire aux envahisseurs;
  • Modulation à la baisse de facteurs inflammatoires nocifs pouvait causer un rétrécissement des bronchioles;
  • Renforcement musculaire (dont les muscles intercostaux sollicités lors d’infections respiratoires);
  • Amélioration du volume maximal d’air expiré (capacité pulmonaire);
  • Induction de la mort des cellules infectées (apoptose);
  • Synthèse de radicaux libres visant à déstabiliser l’intrus.

En présence d’un virus

Lors d’une infection virale, ce n’est pas le pathogène qui détermine de la gravité clinique ou du risque de mortalité associés aux maladies (ex. : grippe, Covid-19), mais bien l’exubérance de la réponse immunitaire de l’organisme. Le SRAS-CoV-2 produit un fort dysfonctionnement du système immunitaire qui crée une réponse inflammatoire intense et la mise en place d’une affection potentiellement mortelle; SLC (syndrome de libération de cytokines inflammatoires). La dérégulation des réponses protectrices du système immunitaire ainsi que l’induction d’activités inefficaces dans différents types de cellules immunitaires peuvent mener au syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), principalement chez les personnes âgées.

Un taux optimal de vitamine D permet une nette amélioration des mécanismes de défense, l’atténuation de la gravité de l’infection, la réduction de la convalescence et de favoriser la qualité de vie. Ces bénéfices poussent alors plusieurs chercheurs à considérer l’utilisation de la vitamine D comme un adjuvant stratégique aux autres thérapeutiques utilisées actuellement. Au cours de la première vague de COVID-19, une corrélation inverse entre les concentrations sanguines de vitamine D et la sévérité de la maladie est d’ailleurs ressortie comme significative dans plus de 20 pays.

Des données épidémiologiques montrent que, par rapport aux plus jeunes ou les gens en meilleure santé, les personnes âgées ou chroniquement malades ont un risque plus élevé de décès après avoir été infectées par le SRAS-CoV-2. En fait, ces personnes présentent un affaiblissement chronique de la réponse immunitaire induit par des dysfonctionnements qualitatifs / quantitatifs des différents intervenants issus à la fois de l’immunité innée et de l’immunité adaptative. Ceci se traduit par un déséquilibre en faveur des cytokines pro-inflammatoires (IL-1α, IL-2, IL-6, IL-8, IL-12, IFN-γ) par rapport aux anti-inflammatoires (IL-1 Ra, IL-4, IL-10, TGF-β), ce qui fragilise constamment leur condition immunitaire. Ce phénomène est amplifié au contact du SRAS-CoV2 et peut mener à une tempête cytokinique. Cette dernière prend place à la fois dans le sang et dans les poumons des personnes infectées. La tempête cytokinique est la forme la plus sévère du syndrome de libération de cytokines mentionné plus haut. Plus la tempête est forte, plus la maladie est alarmante et les lésions pulmonaires préoccupantes.

Par conséquent, la régulation de la réponse inflammatoire exagérée observée au cours de l’infection par le SRAS-CoV-2 représente un élément clé dans la stratégie pour contrer le virus et prévenir ses effets potentiellement mortels. Or, une carence en vitamine D est associée à des niveaux plus élevés de cytokines pro-inflammatoires, suggérant qu’un statut adéquat de cette vitamine pourrait contribuer à limiter leur synthèse et donc atténuer le sérieux de l’infection virale. La vitamine D exerce également une action réparatrice des tissus alvéolaires pulmonaires (avec la contribution de la vitamine A). Puisqu’environ 20 % des personnes atteintes de la COVID-19 développent une pneumonie interstitielle accompagnée de lésions sévères, l’ajout de la vitamine D à l’arsenal thérapeutique classique semble, jusqu’à ce jour, favorable.

Les dernières années ont apporté un changement radical dans notre perspective sur la façon dont la vitamine D influence la santé. Les répercussions d’une carence en vitamine D sur le système immunitaire (inné et adaptatif) sont devenues plus claires. Dans une telle situation, il semble y avoir une susceptibilité accrue aux infections et une prédisposition à la flambée inflammatoire toxique. Plusieurs études appuient l’hypothèse selon laquelle la suffisance en vitamine D contribue à des fonctions immunorégulatrices et une réponse immunitaire équilibrée, particulièrement dans un contexte d’infection respiratoire d’origine virale. En ces temps de pandémie, l‘état des connaissances actuelles sur la vitamine D nous permet de croire que son statut sanguin représente l’un des facteurs qui influencent notre combativité face à la maladie.

 

 

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Nous avons eu la bonne idée, celle de consulter notre chef Jean-François, pour vous concocter une recette bien spéciale pour renforcer votre immunité; chose qui est grandement recommandée et indéniablement souhaitée en ces temps difficiles. Pour ce faire, notre cuisinier international s’en est donné à cœur joie pour vous faire découvrir des ingrédients peu connus au Québec dus à notre climat nordique. Lorsqu’on pense aux Antilles, voire la République dominicaine, la Guadeloupe, la Martinique ou encore Trinidad et Tobago, on les associe sans contredit à la gastronomie créole, à cause de ses couleurs, ainsi que ses saveurs divines et plus décadentes les unes que les autres. Pour ainsi dire, de multiples communautés ethniques indienne, espagnole, chinoise, britannique, française et libanaise ont laissé des traces importantes sur la gastronomie créole. Dans les Caraïbes, on peut manger toute sorte de plats internationaux, auxquels on ne s’attendrait jamais; cuisinés avec des herbes et tubercules locaux. Le monde créole ou communément appelé Antillais a su profiter d’héritages composites pour créer une cuisine fusion qui est absolument fascinante. Pour vous armer contre le virus actuel, la grippe ou même encore augmenter votre espérance de vie; nous avons pensé à vous suggérer une recette riche en zinc et en vitamine D. Si vous désirez aller plus loin, nous vous recommandons notre produit VitoliMD Immunité. Sur ce, on espère que cette toute nouvelle découverte culinaire fera partie de vos résolutions 2021.

 

Salade de provisions créoles de la mer avec noix

Ingrédients:

– 5 tasses de provisions créoles au choix pelées, bouillies, coupées en dés (plantain non épluché, patate douce, igname, eddoe, chayote, taro, malanga, courge à chair orangée)

ou

– 2 tasses de patates douces pelées, bouillies, coupées en dés + 3 tasses de pommes de terre pelées, bouillies, coupées

– 1 paquet de fruits de mer mariné «Sardo» (212 grammes) ou 2 boîtes de thon dans l’eau et/ou saumon

– 2 à 4 œufs cuits durs coupés en quatre segments chacun

– 1 à 2 branches de céleri coupées en petits dés

– 1 oignon rouge coupé en petits dés

– 1 poivron vert coupé en petits dés (facultatif)

– 1/2 tasse de noix de tournesol décortiquées, noix de cajou non salées ou noix de macadamia

– 1/2 tasse d’huile d’olive

– 4 cuillères à table de jus de lime ou citron frais

– 1 cuillerée à thé de moutarde

– 1 cuillère à table de coriandre fraîche

Tranches de concombre et de clémentines (facultatif)

– Ciboulette, persil au goût

– Sel et poivre au goût

 

 

Étapes:

  1. Dans une casserole moyenne, remplie d’eau à mi-hauteur, mettez vos provisions créoles au choix, avec les œufs sur le dessus. Toute provision incluant la pomme de terre doit être épluchée à l’aide d’un petit couteau. Notez bien que le plantain, si vous en utilisez, se coupe en trois morceaux avec la pelure, sinon il vous sera impossible de le peler. Faites bouillir le tout à feu moyen élevé jusqu’à ce que les provisions soient tendres; du coup, vos œufs seront cuits à souhait.
  2. Pendant que les tubercules bouillent, couper le céleri, l’oignon rouge, le poivron (si utilisé) selon la coupe demandée et ciseler toutes les herbes demandées. Trancher finement les tranches de concombres et de clémentines, seulement si vous désirez une présentation originale. Nous serons en mesure de vous expliquer comment procéder au fil des prochaines étapes. Ces tranches de fruits sont surtout à titre décoratif, alors libre à vous de choisir.
  3. Voilà que les provisions sont fin prêtes. Versez-les dans une passoire, puis rincez-les délicatement à l’eau froide en prenant soin de ne pas les briser. Asséchez-les un peu avant de les mettre au réfrigérateur pour une quinzaine de minutes, y compris les œufs. Vous pourriez toujours laver votre chaudron durant que vous patientez.
  4. Sortez vos légumes racines ainsi que les œufs du frigo; or ajoutez-leur de l’huile d’olive suivie du jus de citron. Subséquemment, il vous faudra les faire macérer au frais pour une demi-heure. Dans le même ordre d’idée, enlevez les coquilles de vos œufs, puis réservez-les au frais.
  5. Suite à la macération de votre salade; il est temps d’ajouter tous les autres ingrédients mentionnés: les fruits de mer (ou) le thon, les graines de tournesol (et/ou) noix, la moutarde, les fines herbes et le sel, poivre au goût.
  6. Prenez une belle assiette, voire votre préférée. Après cela, ornez-la de tranches de concombres, de clémentines et alternées en rang. On vous rappelle de nouveau que cette proposition est purement facultative, mais fortement suggérée. Déposez la salade au centre de l’assiette, puis décorez-la de quartiers d’œuf cuit dur. Cette salade saura impressionner vos amis lors de toute réception. Bon appétit à tous!

 

 

Références:

  • Adrian R Martineau, David A Jolliffe, Richard L Hooper et al. Vitamin D supplementation to prevent acute respiratory tract infections: systematic review and meta-analysis of individual participant data. BMJ. 2017; 356: i6583. Published online 2017 Feb 15. doi: 10.1136/bmj.i6583
  • Calder PC, Carr AC, Gombart AF, Eggersdorfer M. 2020. Optimal Nutritional Status for a Well-Functioning Immune System Is an Important Factor to Protect against Viral Infections. Nutrients. 2020;12(4):E1181. Published 2020 Apr 23.
  • Grant WB, Lahore H, McDonnell SL, et al. 2020. Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths. Nutrients. 2020;12(4):E988. Published 2020 Apr 2.

Nous avons eu la bonne idée, celle de consulter notre chef Jean-François, pour vous concocter une recette bien spéciale pour renforcer votre immunité; chose qui est grandement recommandée et indéniablement souhaitée en ces temps difficiles. Pour ce faire, notre cuisinier international s’en est donné à cœur joie pour vous faire découvrir des ingrédients peu connus au Québec dus à notre climat nordique. Lorsqu’on pense aux Antilles, voire la République dominicaine, la Guadeloupe, la Martinique ou encore Trinidad et Tobago, on les associe sans contredit à la gastronomie créole, à cause de ses couleurs, ainsi que ses saveurs divines et plus décadentes les unes que les autres. Pour ainsi dire, de multiples communautés ethniques indienne, espagnole, chinoise, britannique, française et libanaise ont laissé des traces importantes sur la gastronomie créole. Dans les Caraïbes, on peut manger toute sorte de plats internationaux, auxquels on ne s’attendrait jamais; cuisinés avec des herbes et tubercules locaux. Le monde créole ou communément appelé Antillais a su profiter d’héritages composites pour créer une cuisine fusion qui est absolument fascinante. Pour vous armer contre le virus actuel, la grippe ou même encore augmenter votre espérance de vie; nous avons pensé à vous suggérer une recette riche en zinc et en vitamine D. Si vous désirez aller plus loin, nous vous recommandons notre produit VitoliMD Immunité. Sur ce, on espère que cette toute nouvelle découverte culinaire fera partie de vos résolutions 2021.

 

Salade de provisions créoles de la mer avec noix

Ingrédients:

– 5 tasses de provisions créoles au choix pelées, bouillies, coupées en dés (plantain non épluché, patate douce, igname, eddoe, chayote, taro, malanga, courge à chair orangée)

ou

– 2 tasses de patates douces pelées, bouillies, coupées en dés + 3 tasses de pommes de terre pelées, bouillies, coupées

– 1 paquet de fruits de mer mariné «Sardo» (212 grammes) ou 2 boîtes de thon dans l’eau et/ou saumon

– 2 à 4 œufs cuits durs coupés en quatre segments chacun

– 1 à 2 branches de céleri coupées en petits dés

– 1 oignon rouge coupé en petits dés

– 1 poivron vert coupé en petits dés (facultatif)

– 1/2 tasse de noix de tournesol décortiquées, noix de cajou non salées ou noix de macadamia

– 1/2 tasse d’huile d’olive

– 4 cuillères à table de jus de lime ou citron frais

– 1 cuillerée à thé de moutarde

– 1 cuillère à table de coriandre fraîche

Tranches de concombre et de clémentines (facultatif)

– Ciboulette, persil au goût

– Sel et poivre au goût

 

 

Étapes:

  1. Dans une casserole moyenne, remplie d’eau à mi-hauteur, mettez vos provisions créoles au choix, avec les œufs sur le dessus. Toute provision incluant la pomme de terre doit être épluchée à l’aide d’un petit couteau. Notez bien que le plantain, si vous en utilisez, se coupe en trois morceaux avec la pelure, sinon il vous sera impossible de le peler. Faites bouillir le tout à feu moyen élevé jusqu’à ce que les provisions soient tendres; du coup, vos œufs seront cuits à souhait.
  2. Pendant que les tubercules bouillent, couper le céleri, l’oignon rouge, le poivron (si utilisé) selon la coupe demandée et ciseler toutes les herbes demandées. Trancher finement les tranches de concombres et de clémentines, seulement si vous désirez une présentation originale. Nous serons en mesure de vous expliquer comment procéder au fil des prochaines étapes. Ces tranches de fruits sont surtout à titre décoratif, alors libre à vous de choisir.
  3. Voilà que les provisions sont fin prêtes. Versez-les dans une passoire, puis rincez-les délicatement à l’eau froide en prenant soin de ne pas les briser. Asséchez-les un peu avant de les mettre au réfrigérateur pour une quinzaine de minutes, y compris les œufs. Vous pourriez toujours laver votre chaudron durant que vous patientez.
  4. Sortez vos légumes racines ainsi que les œufs du frigo; or ajoutez-leur de l’huile d’olive suivie du jus de citron. Subséquemment, il vous faudra les faire macérer au frais pour une demi-heure. Dans le même ordre d’idée, enlevez les coquilles de vos œufs, puis réservez-les au frais.
  5. Suite à la macération de votre salade; il est temps d’ajouter tous les autres ingrédients mentionnés: les fruits de mer (ou) le thon, les graines de tournesol (et/ou) noix, la moutarde, les fines herbes et le sel, poivre au goût.
  6. Prenez une belle assiette, voire votre préférée. Après cela, ornez-la de tranches de concombres, de clémentines et alternées en rang. On vous rappelle de nouveau que cette proposition est purement facultative, mais fortement suggérée. Déposez la salade au centre de l’assiette, puis décorez-la de quartiers d’œuf cuit dur. Cette salade saura impressionner vos amis lors de toute réception. Bon appétit à tous!

 

 

Références:

  • Adrian R Martineau, David A Jolliffe, Richard L Hooper et al. Vitamin D supplementation to prevent acute respiratory tract infections: systematic review and meta-analysis of individual participant data. BMJ. 2017; 356: i6583. Published online 2017 Feb 15. doi: 10.1136/bmj.i6583
  • Calder PC, Carr AC, Gombart AF, Eggersdorfer M. 2020. Optimal Nutritional Status for a Well-Functioning Immune System Is an Important Factor to Protect against Viral Infections. Nutrients. 2020;12(4):E1181. Published 2020 Apr 23.
  • Grant WB, Lahore H, McDonnell SL, et al. 2020. Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths. Nutrients. 2020;12(4):E988. Published 2020 Apr 2.

L’infection par le virus de l’influenza (grippe) varie considérablement d’une année à l’autre, selon la souche du virus, l’efficacité du vaccin et le nombre de personnes ayant été vaccinées. Actuellement, l’efficacité du vaccin est variable et se situe entre 40 à 60% selon les années. Mais bon an mal an, le virus de la grippe est une importante cause de mortalité dans le monde, estimée par l’OMS à environ 10/100,000 habitants. Au Québec plus spécifiquement, il est de 5.2/100,000, affecte entre 3 à 7 % des adultes lors d’une saison et provoque 3500 décès par année au Canada.

De plus, le virus de l’influenza affiche un taux de mutation génétique élevé, ce qui explique l’absence d’immunité persistante et l’obligation de se faire revacciner chaque année. En fait, à cause de certaines mutations, notre système immunitaire ne reconnaît plus le virus d’une année à l’autre.

Influenza et SARS-CoV2

Malgré que nous n’en ayons actuellement que pour la pandémie de COVID-19, le virus saisonnier de l’influenza ne doit pas être sous-estimé. D’ailleurs, une co-infection avec les virus influenza et SARS-CoV-2 (Covid-19) est possible.

Le diagnostic du virus de la grippe ainsi que celui de la COVID-19 ne peuvent être confirmés que par des tests de laboratoire uniquement, mais un praticien peut aussi en faire un diagnostic valable basé sur les signes et symptômes du patient, qu’il s’agisse de l’apparition soudaine de fièvre élevée (≥ 38,5°), de myalgies ou arthralgies, céphalées, fatigue importante, mal de gorge, ou autres.

Qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, Influenza et Covid-19 ont beaucoup de choses en commun, tels :

1. Ils présentent les trois (3) mêmes modes de transmission :

  • Aérien (toux, éternuement) soit par l’inhalation de gouttelettes aéroportées (le risque via des microgouttelettes en aérosol n’est pas démontré à 100 %).
  • Contact direct (avec les sécrétions d’une personne infectée)
  • Contact indirect (en touchant des zones contaminées, et sachant que le virus peut survivre un certain nombre d’heures variant selon la porosité de la surface).

2. Les mêmes mesures préventives d’hygiène sociosanitaires s’appliquent dans les 2 cas :

  • Se laver les mains
  • Porter un masque
  • Tousser dans son coude
  • Distanciation physique

3. Et finalement les mêmes mesures non pharmacologiques s’appliquent en termes de traitement, soit :

  • Repos
  • Hydratation
  • Maintien à domicile et autres mesures de confinement pour limiter la transmission

Mais y a-t-il des symptômes et signes distinctifs qui pourraient différencier l’un de l’autre ? Effectivement l’Ordre des Pharmaciens du Québec a dressé une telle liste dans le but d’aider les professionnels concernés à tenter de distinguer l’un de l’autre. Les principales différences se situent au niveau des symptômes suivants :

tableau symptômes - influenza vs covid

Étant donné la situation actuelle de pandémie, il est d’autant plus recommandé à tous la vaccination pour l’influenza puisque c’est le traitement le plus efficace pour prévenir la grippe. Considérant la congestion actuelle dans notre système de santé par la pandémie, la pertinence de la vaccination pour la grippe est d’autant plus valable que le NNT (Number needed to treat : nombre de patients à traiter pour avoir un cas sauvé selon la facette considérée) du vaccin de la grippe chez l’adulte est de 71 (soit à chaque vaccination de 71 personnes, nous sauvons 1 hospitalisation). Qui dit diminution des hospitalisations, dit aussi diminution de la mortalité.

Conclusion

Quand on pense à toutes les complications possibles des 2 maladies, que ce soit sur le système nerveux, cardiaque, respiratoire, musculosquelettique, les complications en situation de grossesse, et même la mort, il devient évident que la population aussi bien que les professionnels doivent les prendre au sérieux. Et il y en a au moins une des deux maladies pour laquelle la prévention est possible…

Nous ne saurions donc jamais trop insister sur la pertinence que chacun puisse se faire vacciner pour la grippe, chaque année, mais tout particulièrement en 2020 et en 2021.

 

André Perreault, Pharmacien

 

 

Références:

  • Gouvernement du Canada. Maladies et affections. Grippe – Surveillance ÉpiGrippe
  • Boivin, G., Hardy, I., Tellier, G., Maziade, J. (2000). Predicting influenza infections during epidemics with use of a clinical case definition. Clinical infectious diseases, 31(5): 1166-1169
  • Protocole d’immunisation du Québec du MSSS
  • Québec Pharmacie 66(6) :45-61
  • Guide de l’INESS sur la Covid-19
  • Lignes directrices de l’IDSA (Infectious Disease Society of America) – “Clinical Infections Diseases”
  • Formation de l’OPQ (Ordre des Pharmaciens du Québec): « La grippe en pharmacie: le pharmacien à l’écoute de ses patients ».

L’infection par le virus de l’influenza (grippe) varie considérablement d’une année à l’autre, selon la souche du virus, l’efficacité du vaccin et le nombre de personnes ayant été vaccinées. Actuellement, l’efficacité du vaccin est variable et se situe entre 40 à 60% selon les années. Mais bon an mal an, le virus de la grippe est une importante cause de mortalité dans le monde, estimée par l’OMS à environ 10/100,000 habitants. Au Québec plus spécifiquement, il est de 5.2/100,000, affecte entre 3 à 7 % des adultes lors d’une saison et provoque 3500 décès par année au Canada.

De plus, le virus de l’influenza affiche un taux de mutation génétique élevé, ce qui explique l’absence d’immunité persistante et l’obligation de se faire revacciner chaque année. En fait, à cause de certaines mutations, notre système immunitaire ne reconnaît plus le virus d’une année à l’autre.

Influenza et SARS-CoV2

Malgré que nous n’en ayons actuellement que pour la pandémie de COVID-19, le virus saisonnier de l’influenza ne doit pas être sous-estimé. D’ailleurs, une co-infection avec les virus influenza et SARS-CoV-2 (Covid-19) est possible.

Le diagnostic du virus de la grippe ainsi que celui de la COVID-19 ne peuvent être confirmés que par des tests de laboratoire uniquement, mais un praticien peut aussi en faire un diagnostic valable basé sur les signes et symptômes du patient, qu’il s’agisse de l’apparition soudaine de fièvre élevée (≥ 38,5°), de myalgies ou arthralgies, céphalées, fatigue importante, mal de gorge, ou autres.

Qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, Influenza et Covid-19 ont beaucoup de choses en commun, tels :

1. Ils présentent les trois (3) mêmes modes de transmission :

  • Aérien (toux, éternuement) soit par l’inhalation de gouttelettes aéroportées (le risque via des microgouttelettes en aérosol n’est pas démontré à 100 %).
  • Contact direct (avec les sécrétions d’une personne infectée)
  • Contact indirect (en touchant des zones contaminées, et sachant que le virus peut survivre un certain nombre d’heures variant selon la porosité de la surface).

2. Les mêmes mesures préventives d’hygiène sociosanitaires s’appliquent dans les 2 cas :

  • Se laver les mains
  • Porter un masque
  • Tousser dans son coude
  • Distanciation physique

3. Et finalement les mêmes mesures non pharmacologiques s’appliquent en termes de traitement, soit :

  • Repos
  • Hydratation
  • Maintien à domicile et autres mesures de confinement pour limiter la transmission

Mais y a-t-il des symptômes et signes distinctifs qui pourraient différencier l’un de l’autre ? Effectivement l’Ordre des Pharmaciens du Québec a dressé une telle liste dans le but d’aider les professionnels concernés à tenter de distinguer l’un de l’autre. Les principales différences se situent au niveau des symptômes suivants :

tableau symptômes - influenza vs covid

Étant donné la situation actuelle de pandémie, il est d’autant plus recommandé à tous la vaccination pour l’influenza puisque c’est le traitement le plus efficace pour prévenir la grippe. Considérant la congestion actuelle dans notre système de santé par la pandémie, la pertinence de la vaccination pour la grippe est d’autant plus valable que le NNT (Number needed to treat : nombre de patients à traiter pour avoir un cas sauvé selon la facette considérée) du vaccin de la grippe chez l’adulte est de 71 (soit à chaque vaccination de 71 personnes, nous sauvons 1 hospitalisation). Qui dit diminution des hospitalisations, dit aussi diminution de la mortalité.

Conclusion

Quand on pense à toutes les complications possibles des 2 maladies, que ce soit sur le système nerveux, cardiaque, respiratoire, musculosquelettique, les complications en situation de grossesse, et même la mort, il devient évident que la population aussi bien que les professionnels doivent les prendre au sérieux. Et il y en a au moins une des deux maladies pour laquelle la prévention est possible…

Nous ne saurions donc jamais trop insister sur la pertinence que chacun puisse se faire vacciner pour la grippe, chaque année, mais tout particulièrement en 2020 et en 2021.

 

André Perreault, Pharmacien

 

 

Références:

  • Gouvernement du Canada. Maladies et affections. Grippe – Surveillance ÉpiGrippe
  • Boivin, G., Hardy, I., Tellier, G., Maziade, J. (2000). Predicting influenza infections during epidemics with use of a clinical case definition. Clinical infectious diseases, 31(5): 1166-1169
  • Protocole d’immunisation du Québec du MSSS
  • Québec Pharmacie 66(6) :45-61
  • Guide de l’INESS sur la Covid-19
  • Lignes directrices de l’IDSA (Infectious Disease Society of America) – “Clinical Infections Diseases”
  • Formation de l’OPQ (Ordre des Pharmaciens du Québec): « La grippe en pharmacie: le pharmacien à l’écoute de ses patients ».

Quelle perception avez-vous de l’activité physique? Pour plusieurs, l’activité physique se limite à la participation à un sport organisé, ou encore, suivre un programme d’exercice dans un gym. Cette perception pose quelques problèmes lorsque l’on désire encourager notre clientèle un peu plus âgée à être actifs. Dès que l’on mentionne le terme activité physique, ils s’imaginent qu’ils doivent se remettent à faire de la course à pied, chose qui bien évidemment leur semble la plupart du temps impossible. Comme tout être humain, face à l’impossible, plusieurs de nos aînés se découragent et perdent le goût et l’intérêt de faire quelconque activité qui ferait en sorte qu’ils bougeraient leur corps puisqu’ils n’y voient pas les avantages. Et pourtant, il y en a plusieurs, la plus importante d’entre elles étant la préservation de votre autonomie!

Dans cet article, nous élaborerons comment le fait de rester actif vous permet de préserver votre autonomie, et ce, même après une opération, une blessure ou une chute.

Tout d’abord, nous aimerions vous rassurer. L’activité physique ne se résume qu’à une seule chose : Bouger.

C’est simple non? Donc, en d’autres termes, si vous :

  • allez prendre une marche,
  • passez votre balayeuse,
  • faites du jardinage,
  • jouez avec vos petits-enfants,
  • épousseter vos meubles,

vous êtes, dans les faits, en train de faire de l’activité physique. Bien entendu, certains critères devraient être répondus afin que cette activité physique soit considérée comme efficace pour votre santé et bien-être, mais nous y reviendrons sous peu.

Comme vous pouvez le voir, nul besoin de vous inscrire à un programme d’entraînement pour faire de l’activité physique. Cela étant dit, vous vous demandez peut-être pourquoi vous devriez vous mettre à bouger.

Voici quelques raisons :

1. Conserver votre autonomie fonctionnelle

Ce qu’il faut retenir ici, c’est que l’on perd ce que l’on n’utilise pas. Vos muscles sont faits pour bouger. Lorsque vous ne les bougez plus, vos muscles s’atrophient et vous perdez de la force et de la mobilité dans vos mouvements. Le résultat? Peut-être avez-vous de la difficulté à lever une boîte au-dessus de votre tête pour la placer sur l’étagère ou encore peut-être devient-il de plus en plus difficile pour vous de rester debout pendant de longues périodes ? Rester actifs vous permet de continuer à participer aux tâches de la vie quotidienne ainsi que de continuer à participer à vos activités sociales.

2. Prendre soin de votre cœur et de vos poumons

Bouger permet d’activer vos systèmes cardiaques et respiratoires. Lorsque vous faites de l’activité physique, votre cœur pompe votre sang plus rapidement ce qui permet une oxygénation plus fréquente de vos muscles. Des muscles oxygénés sont des muscles qui restent en santé et donc qui répondent mieux lorsqu’on leur demande de faire un effort.

3. Protéger vos os et vos articulations

Lorsque vous prenez soin de vos muscles, vous vous assurez aussi de prendre soin de vos os et de vos articulations. Des muscles renforcés les protègent en cas de chute ou d’efforts physiques plus importants. De plus, le fait de bouger régulièrement lubrifie vos articulations et diminuent les douleurs en autre causer par l’arthrose, le vieillissement normal des os.

4. Prendre soin de votre cerveau

La circulation accrue du sang, et donc d’oxygène, qui se produit lors de l’activité physique ne se limite pas qu’aux muscles! Comme vous l’aurez deviné, elle permet aussi une bonne oxygénation au niveau du cerveau ce qui le garde en santé et aide à prévenir ou ralentir le développement d’une démence.

Tel que mentionné plus tôt, il existe certaines recommandations au niveau de l’activité physique qui vous permettra d’en retirer le plus de bénéfice possible.

Idéalement vous devriez suivre les consignes suivantes :

  • Effectuer un minimum de 150 minutes d’activité physique modéré** par semaine;
  • Chaque séance d’activité physique devrait durer un minimum de 10 minutes.

** Un effort modéré se définit comme étant un effort durant lequel vous avez chaud et que vous vous sentez un peu essoufflé.

Bouger pour accélérer

Les bénéficies ci-haut ainsi que les recommandations que nous vous faisons vous semblent raisonnable? Tant mieux! Nous espérons qu’ils vous ont motivés à intégrer plus de mouvement dans votre vie. Qu’en est-il cependant de l’activité physique à la suite d’une opération, d’une blessure ou d’une chute? La tendance naturelle est de rester au lit et de se reposer le plus possible. Cependant, la reprise de vos capacités physiques dépend de la vitesse à laquelle vous vous remettez à utiliser vos muscles. Dans les faits, plus on vieillit, plus la récupération est longue et plus il devient essentiel de reprendre rapidement, quoique progressivement, nos activités quotidiennes et nos bonnes habitudes de vie.

Pourquoi croyez-vous que les gens tardent à recommencer à bouger? Croyez-vous que ce soit par paresse ou par manque de motivation? Selon notre expérience ce ne sont pas les facteurs déterminants.

Lorsque vous marchez, réfléchissez-vous au pas que vous devez effectuer? Qu’en est-il de monter les escaliers, rentrer et sortir de la voiture? Est-ce que ces mouvements vous viennent naturellement? Nous croyons que les gens tardent à recommencer à bouger puisqu’ils croient qu’ils pourront reprendre facilement leurs activités quotidiennes.

La raison? Parce que cela fait plusieurs années qu’ils les font sans réfléchir. À l’opposé, la plupart d’entre eux ne connaissent pas le temps ou l’effort nécessaire à la rééducation de ces activités. Nous espérons donc qu’en partageant cette information avec vous, vous serez mieux préparé si une telle situation se présente.

Il y a des façons graduelles et sécuritaires de réintroduire le mouvement à la suite d’une période d’inactivité physique. Nous vous encourageons grandement à faire appel à un professionnel de la physiothérapie pour vous assister dans cette démarche.

Quelle perception avez-vous de l’activité physique? Pour plusieurs, l’activité physique se limite à la participation à un sport organisé, ou encore, suivre un programme d’exercice dans un gym. Cette perception pose quelques problèmes lorsque l’on désire encourager notre clientèle un peu plus âgée à être actifs. Dès que l’on mentionne le terme activité physique, ils s’imaginent qu’ils doivent se remettent à faire de la course à pied, chose qui bien évidemment leur semble la plupart du temps impossible. Comme tout être humain, face à l’impossible, plusieurs de nos aînés se découragent et perdent le goût et l’intérêt de faire quelconque activité qui ferait en sorte qu’ils bougeraient leur corps puisqu’ils n’y voient pas les avantages. Et pourtant, il y en a plusieurs, la plus importante d’entre elles étant la préservation de votre autonomie!

Dans cet article, nous élaborerons comment le fait de rester actif vous permet de préserver votre autonomie, et ce, même après une opération, une blessure ou une chute.

Tout d’abord, nous aimerions vous rassurer. L’activité physique ne se résume qu’à une seule chose : Bouger.

C’est simple non? Donc, en d’autres termes, si vous :

  • allez prendre une marche,
  • passez votre balayeuse,
  • faites du jardinage,
  • jouez avec vos petits-enfants,
  • épousseter vos meubles,

vous êtes, dans les faits, en train de faire de l’activité physique. Bien entendu, certains critères devraient être répondus afin que cette activité physique soit considérée comme efficace pour votre santé et bien-être, mais nous y reviendrons sous peu.

Comme vous pouvez le voir, nul besoin de vous inscrire à un programme d’entraînement pour faire de l’activité physique. Cela étant dit, vous vous demandez peut-être pourquoi vous devriez vous mettre à bouger.

Voici quelques raisons :

1. Conserver votre autonomie fonctionnelle

Ce qu’il faut retenir ici, c’est que l’on perd ce que l’on n’utilise pas. Vos muscles sont faits pour bouger. Lorsque vous ne les bougez plus, vos muscles s’atrophient et vous perdez de la force et de la mobilité dans vos mouvements. Le résultat? Peut-être avez-vous de la difficulté à lever une boîte au-dessus de votre tête pour la placer sur l’étagère ou encore peut-être devient-il de plus en plus difficile pour vous de rester debout pendant de longues périodes ? Rester actifs vous permet de continuer à participer aux tâches de la vie quotidienne ainsi que de continuer à participer à vos activités sociales.

2. Prendre soin de votre cœur et de vos poumons

Bouger permet d’activer vos systèmes cardiaques et respiratoires. Lorsque vous faites de l’activité physique, votre cœur pompe votre sang plus rapidement ce qui permet une oxygénation plus fréquente de vos muscles. Des muscles oxygénés sont des muscles qui restent en santé et donc qui répondent mieux lorsqu’on leur demande de faire un effort.

3. Protéger vos os et vos articulations

Lorsque vous prenez soin de vos muscles, vous vous assurez aussi de prendre soin de vos os et de vos articulations. Des muscles renforcés les protègent en cas de chute ou d’efforts physiques plus importants. De plus, le fait de bouger régulièrement lubrifie vos articulations et diminuent les douleurs en autre causer par l’arthrose, le vieillissement normal des os.

4. Prendre soin de votre cerveau

La circulation accrue du sang, et donc d’oxygène, qui se produit lors de l’activité physique ne se limite pas qu’aux muscles! Comme vous l’aurez deviné, elle permet aussi une bonne oxygénation au niveau du cerveau ce qui le garde en santé et aide à prévenir ou ralentir le développement d’une démence.

Tel que mentionné plus tôt, il existe certaines recommandations au niveau de l’activité physique qui vous permettra d’en retirer le plus de bénéfice possible.

Idéalement vous devriez suivre les consignes suivantes :

  • Effectuer un minimum de 150 minutes d’activité physique modéré** par semaine;
  • Chaque séance d’activité physique devrait durer un minimum de 10 minutes.

** Un effort modéré se définit comme étant un effort durant lequel vous avez chaud et que vous vous sentez un peu essoufflé.

Bouger pour accélérer

Les bénéficies ci-haut ainsi que les recommandations que nous vous faisons vous semblent raisonnable? Tant mieux! Nous espérons qu’ils vous ont motivés à intégrer plus de mouvement dans votre vie. Qu’en est-il cependant de l’activité physique à la suite d’une opération, d’une blessure ou d’une chute? La tendance naturelle est de rester au lit et de se reposer le plus possible. Cependant, la reprise de vos capacités physiques dépend de la vitesse à laquelle vous vous remettez à utiliser vos muscles. Dans les faits, plus on vieillit, plus la récupération est longue et plus il devient essentiel de reprendre rapidement, quoique progressivement, nos activités quotidiennes et nos bonnes habitudes de vie.

Pourquoi croyez-vous que les gens tardent à recommencer à bouger? Croyez-vous que ce soit par paresse ou par manque de motivation? Selon notre expérience ce ne sont pas les facteurs déterminants.

Lorsque vous marchez, réfléchissez-vous au pas que vous devez effectuer? Qu’en est-il de monter les escaliers, rentrer et sortir de la voiture? Est-ce que ces mouvements vous viennent naturellement? Nous croyons que les gens tardent à recommencer à bouger puisqu’ils croient qu’ils pourront reprendre facilement leurs activités quotidiennes.

La raison? Parce que cela fait plusieurs années qu’ils les font sans réfléchir. À l’opposé, la plupart d’entre eux ne connaissent pas le temps ou l’effort nécessaire à la rééducation de ces activités. Nous espérons donc qu’en partageant cette information avec vous, vous serez mieux préparé si une telle situation se présente.

Il y a des façons graduelles et sécuritaires de réintroduire le mouvement à la suite d’une période d’inactivité physique. Nous vous encourageons grandement à faire appel à un professionnel de la physiothérapie pour vous assister dans cette démarche.

Saviez-vous qu’il est possible de réduire de plus de 50% les risques de la maladie d’Alzheimer ? La maladie d’Alzheimer représente de 60 à 80% des cas de démence. L’Organisation mondiale de la santé définit la démence comme étant une détérioration touchant la mémoire, le raisonnement, la compréhension, l’orientation, la capacité d’apprentissage, l’aptitude à calculer, le langage et le jugement. Ceci décrit bien un grand nombre de problèmes cognitifs qui entravent le quotidien des gens qui en sont atteints.

Cet article permet de réunir plusieurs informations pertinentes pour comprendre ce qu’est la démence et l’Alzheimer tout en offrant des trucs utiles pour diminuer les risques ou ralentir la progression.

Les principaux risques

Sans entrer dans les détails, puisqu’un autre article du blogue porte spécifiquement sur le sujet, sachez qu’il existe de nombreux facteurs génétiques qui peuvent augmenter les risques, mais leur expression et leurs impacts dépendent de l’ensemble de vos habitudes de vie. Environ 33% de la population sera affectée par la maladie à l’âge de 80 ans. Nous pourrions regrouper les risques sous trois principaux groupes : la génétique (impliquée dans environ 30% des cas), les habitudes de vie (particulièrement celles qui influencent la circulation et la pression sanguine) et l’usage de certains médicaments (qui expliquerait jusqu’à 10% des cas). Ces risques sont bien sûr reliés au fonctionnement du cerveau.

Comment fonctionne le cerveau?

Puisque les maladies cognitives touchent notre cerveau, il est important de bien comprendre le fonctionnement de cette machine très complexe. À la base, les différentes sections du cerveau communiquent entre elles grâce aux neurotransmetteurs (messages chimiques) et aux neurones (connexions nerveuses). Chaque région de cet organe comprend un équilibre constant de divers neurotransmetteurs qui peuvent modifier plusieurs facettes, telles que; notre perception, nos humeurs, notre capacité à nous concentrer, notre niveau d’éveil et notre capacité à mouvoir notre corps. Vous comprendrez alors que le cerveau compte beaucoup de régions diverses qui sont constamment en variation en vue de leur équilibre chimique. En ce qui concerne les vaisseaux sanguins (veines, artères et capillaires), ce sont eux qui permettent d’acheminer les molécules nécessaires au fonctionnement à travers les différentes parties de cet organe.

Que se passe-t-il si ces vaisseaux sanguins sont endommagés? Certaines régions pourraient manquer de molécules nécessaires à leur fonctionnement, mais surtout, manquer d’oxygène. Plus le vaisseau sanguin est gros, plus les conséquences peuvent être importantes. Les cellules du cerveau sont particulièrement sensibles au manque d’oxygène et meurent rapidement. Ainsi, après 5 minutes déjà les cellules manquent d’oxygène et après environ 10 minutes, il y a déjà des dommages irréparables. Donc, si ces vaisseaux sanguins s’affaiblissent ou se bloquent, les risques de démence et d’Alzheimer augmenteront. Il faut savoir que, bien que certains petits secteurs touchés puissent passer inaperçus en termes de symptômes, ils constituent un centre de développement potentiel de dégénérescence. Il est fortement recommandé de réduire ou d’éliminer les mauvaises habitudes suivantes qui causent des dommages aux vaisseaux sanguins :

  • tabac,
  • sédentarité,
  • cholestérol,
  • obésité et
  • haute pression.

Ceci est aussi valable pour les chocs causés au cerveau tel que les commotions cérébrales. Ces chocs endommageront ou briseront certains vaisseaux sanguins ce qui augmentera les risques de développer la démence ou la maladie d’Alzheimer à moyen ou long terme.

Agissez dès maintenant!

Vous avez des cas de démence dans votre famille? Sachez qu’il n’est pas trop tard! En ce qui concerne la maladie d’Alzheimer, on parle d’environ 30 % des cas qui seraient de dépendance génétique et même pour ces cas, les habitudes de vie peuvent grandement réduire les risques. Votre génétique n’est donc pas une fin inévitable. Ce sont vos habitudes de vie qui dictent comment vos risques génétiques seront exprimés ou non.

L’alimentation

Notez que le nouveau guide alimentaire canadien est déjà un bon départ! Si vous désirez aller plus loin, nous vous suggérons d’adopter la diète MIND (Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay) qui, selon une étude, aiderait à réduire de 54% les risques d’Alzheimer. Ce régime alimentaire priorise des aliments de grande qualité nutritionnelle tels que les légumes verts feuillus, les grains entiers, les noix, les petits fruits, les légumineuses, le poisson et la volaille. Toujours selon cette diète, il est recommandé de consommer le moins possible de la viande rouge, du beurre, de la margarine, du fromage, des desserts ou tous autres aliments transformés.

Un autre aliment à ne pas négliger; les œufs. Effectivement, ceux-ci auraient un impact positif sur la réduction des risques de démence par leur composition en Vitamine B12, en lutéine et en choline. Sachez qu’il n’est pas nocif de consommer 1 ou 2 œufs par jour.

L’exercice physique

Ici, on ne vous demande pas de devenir un athlète olympique ou de gravir le mont Everest demain matin! Il suffit de rester actif au quotidien et de favoriser des activités exigeantes qui feront travailler votre cerveau en activant plusieurs systèmes à la fois (coordination des mouvements, équilibre, parole, sentiment, etc.). Voici quelques exemples : jouer au tennis; œil-mouvement, danser; rythme-mouvement, etc. Pour avoir un cerveau en santé, il faut l’utiliser à sa pleine capacité.

En étant actif quotidiennement, vous améliorerez aussi votre circulation sanguine, la santé de vos mitochondries (petites usines énergétiques) et augmenterez le volume de votre hippocampe qui est connu comme étant le siège de la mémoire. Ce n’est pas tout! Le jour même, les bénéfices engendrés par l’activité physique auront un impact sur votre mémoire. L’activité physique à elle seule pourrait réduire les risques de démence de 50%. N’oubliez pas qu’il est très important de bouger chaque jour pour maintenir ces bénéfices. Être actif dans la vie quotidienne (entretien, ménage, marche, vie sociale) est déjà bénéfique en soi.

Le sommeil

Vous ne serez probablement pas surpris de lire qu’un sommeil de mauvaise qualité favorise le développement de plusieurs maladies. Ceci s’applique aussi aux cas de démence et d’Alzheimer. Une étude a démontré une augmentation des risques chez les personnes qui ne dormaient pas plus de 5 heures par nuit. Attention, l’usage des somnifères chimiques pourrait augmenter les risques. Il existe des recommandations pour les arrêter. Et pour vous aider à retrouver un sommeil naturel, profond et réparateur, nous vous suggérons d’essayer VitoliMD Sommeil et/ou VitoliMD Stress et anxiété.

Le stress

Le manque d’étude portant sur le lien entre le stress et la maladie d’Alzheimer rend difficile le fait d’avoir accès à des pourcentages exacts, mais il ne fait aucun doute que réduire son stress serait une approche efficace pour diminuer les risques de la maladie. Si cela fait partie de vos défis quotidiens, nous vous invitons à consulter l’onglet Fatigue et Stress du blogue de Vitoli qui contient beaucoup d’informations et de conseils pratiques. De plus, les autres habitudes de vie ont un impact important sur la gestion du stress, autant pour l’alimentation, l’activité physique, le sommeil et la qualité de la vie sociale.

Vie sociale de qualité

Ce n’est pas la première fois que nous mentionnons que de bons liens sociaux permettent d’augmenter nos chances de vivre en santé plus longtemps. Effectivement, ceci a été démontré grâce à une étude provenant de l’Université Harvard. Après avoir observé 10 228 personnes sur une période de 28 ans, l’étude a permis de conclure que les gens âgés de 60 ans qui fréquentaient des amis tous les jours diminuaient leurs risques de démence de 12%. Tout porte à croire que ce pourcentage tend à augmenter si la qualité de la vie sociale augmente.

Si vous désirez approfondir vos lectures sur les manières de diminuer les risques de démence, nous vous conseillons l’article Prévention de la démence et de l’Alzheimer qui présente les 7 suggestions pour accroître vos réserves cognitives ainsi que quelques conseils supplémentaires provenant du Dr Antoine Hakim.

Pour les proches aidants

L’Alzheimer est une maladie épouvantable qui touche les individus et leurs proches. Un texte du blogue de Vitoli porte sur Comment favoriser une interaction bienveillante avec une personne atteinte d’Alzheimer. Ces conseils peuvent mieux vous outiller afin de bien les accompagner. N’oubliez surtout pas non plus de bien prendre soin de vous pour que vous soyez en mesure de prendre soin d’une personne proche. Prenez quelques minutes pour réviser les recommandations à ce sujet (« S’aider pour être capable d’aider ») dans notre article portant sur prendre soin de la famille. Sachez aussi que certains organismes peuvent vous aider comme par exemple L’Appui pour les proches aidants (https://www.lappui.org/) ou la Société Alzheimer de votre région.

Où en sont les recherches?

La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative. Ce qui veut dire qu’elle progresse et que la situation empire graduellement. Certaines études avaient même souligné que la maladie pourrait commencer à s’implanter 20 ans avant l’apparition des symptômes. Plusieurs équipes de recherche travaillent à diagnostiquer plus tôt la maladie afin d’être en mesure d’intervenir avant que les dommages causés soient trop importants. Des études dirigées par Pedro Rosa-Neto et Serge Gauthier, ici au Québec, auraient permis d’identifier des marqueurs sanguins qui pourraient être utilisés pour diagnostiquer la maladie. C’est très positif, mais la prévention demeurera votre meilleur allié.

La forme la plus commune de la maladie, qui représenterait 95% des cas, serait reliée aux processus du vieillissement. Récemment, une équipe de recherche a identifié une protéine qui aurait un rôle clé dans la régulation énergétique des cellules en lien avec la présence des protéines amyloïdes. Rappelons que les agrégats de protéines amyloïdes et des protéines TAU causent la maladie d’Alzheimer. Cela pourrait permettre de développer de nouvelles approches pour prévenir ou ralentir la progression de la maladie en réduisant ses impacts sur la gestion énergétique des cellules.

Une dernière découverte importante concerne un des facteurs de risques génétiques. Les porteurs de l’APO-E4, une mutation génétique qui modifie le transport des lipides sanguins, auraient besoin de consommer une quantité beaucoup plus importante d’oméga-3 pour permettre au cerveau d’en avoir suffisamment. Il s’agit d’une des mutations connues pour augmenter davantage les risques de développer l’Alzheimer. Ainsi, la prise d’un supplément ou une consommation alimentaire très élevée en oméga-3 pourrait aider à réduire les risques associés à cette mutation.

Les recherches continuent et la science fait des avancées importantes pour combattre cette maladie. N’oubliez pas qu’il est toujours temps de poser des gestes qui amélioreront vos chances de vieillir en santé! Pour votre santé cognitive, outre les recommandations sur les saines habitudes de vie qui doivent être priorisées, nous vous proposons spécifiquement notre formule VitoliMD Cardiovasculaire qui aide à la santé des vaisseaux sanguins ainsi que VitoliMD Mémoire et santé cognitive. En espérant que cet article vous a aidé à y voir plus clair et à vous donner les outils nécessaires pour conserver une bonne santé cognitive.

 

Les autres articles du blogue :

 

 

Références:

  • Arellanes IC, Choe N, Solomon V, He X, Kavin B, Martinez AE, Kono N, Buennagel DP, Hazra N, Kim G, D’Orazio LM, McCleary C, Sagare A, Zlokovic BV, Hodis HN, Mack WJ, Chui HC, Harrington MG, Braskie MN, Schneider LS, Yassine HN. Brain delivery of supplemental docosahexaenoic acid (DHA): A randomized placebo-controlled clinical trial. EBioMedicine. 2020 Sep;59:102883.
  • Blankevoort et al., 2013. Physical Predictors of Cognitive Performance in Healthy Older Adults: A Cross-Sectional Analysis. PLoS One. 2013 Jul 30; 8(7).
  • Coupland et al., 2019. Anticholinergic Drug Exposure and the Risk of DementiaA Nested Case-Control Study. JAMA Intern Med. 2019;179(8):1084-1093.
  • Croll et al., 2018. Better diet quality relates to larger brain tissue volumes: The Rotterdam Study. Neurology. 2018 Jun 12;90(24):e2166-e2173.
  • Giachin G, Jessop M, Bouverot R, Acajjaoui S, Saidi M, Chretien A, Bacia-Verloop M, Signor L, Mas PJ, Favier A, Borel Meneroud E, Hons M, Hart DJ, Kandiah E, Boeri Erba E, Buisson A, Leonard G, Gutsche I, Soler-Lopez M. Assembly of the mitochondrial Complex I assembly complex suggests a regulatory role for deflavination. Angew Chem Int Ed Engl. 2020 Dec 15.
  • Harvard-health, Published by Harvard Medical School. 2018. Alzheimers disease a guide to diagnosis treatment and caregiving. David Roberts, MD, Dean for External Education, 53 pages.
  • Harvard Men’s Health Watch, Décembre 2015, mise à jour Janvier 2019. Alzheimer’s in the family: Dementia affects the person diagnosed but also raises fears for siblings and children. Here are the facts. Harvard health publications.
  • Henry et al., 2019. The relationship between sleep duration, cognition and dementia: a Mendelian randomization study. Int J Epidemiol. 2019 Jun 1;48(3):849-860.
  • Khalsa, 2015. Stress, Meditation, and Alzheimer’s Disease Prevention: Where The Evidence Stands. J Alzheimers Dis. 2015;48(1):1-12.
  • Machado et al., 2014. Chronic stress as a risk factor for Alzheimer’s disease. Rev Neurosci. 2014;25(6):785-804.
  • Michael Nehls, 2016. Unified theory of Alzheimer’s disease (UTAD): implications for prevention and curative therapy. J Mol Psychiatry. 2016 Jul 15;4:3.
  • Morris MC. 2016. Nutrition and risk of dementia: overview and methodological issues. Ann N Y Acad Sci. 2016 Mar;1367(1):31-7.
  • Morris, et al., 2015. MIND diet slows cognitive decline with aging. Alzheimers Dement. 2015 Sep;11(9):1015-22.
  • Pottie et al., 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64 : MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Robert Waldinger : Qu’est-ce qui nous garde heureux et en bonne santé tout au long de la vie ? – TED Talks
  • Sabia et al., august 2019. Association of ideal cardiovascular health at age 50 with incidence of dementia: 25 year follow-up of Whitehall II cohort study. BMJ 2019; 366.
  • Samieri et al., 2018. Association of Cardiovascular Health Level in Older Age With Cognitive Decline and Incident Dementia, JAMA. 2018; 320(7):657-664.
  • Sommerlad et al., august 2019. Association of social contact with dementia and cognition: 28-year follow-up of the Whitehall II cohort study. PLoS Medicine August 2, 2019.
  • Velaquez et al., Sept 2019. Lifelong choline supplementation ameliorates Alzheimer’s disease pathology and associated cognitive deficits by attenuating microglia activation. Aging Cell. 2019 Dec;18(6):e13037.
  • Wahlin and Nyberg, 2019. At the Heart of Cognitive Functioning in Aging. Trends in Cognitive Sciences July 11, 2019.
  • Weng et al., august 2019. Acute exercise effects predict training change in cognition and connectivity. journal Medicine & Science in Sports & Exercise. Med Sci Sports Exerc. 2019 Aug 2.

Saviez-vous qu’il est possible de réduire de plus de 50% les risques de la maladie d’Alzheimer ? La maladie d’Alzheimer représente de 60 à 80% des cas de démence. L’Organisation mondiale de la santé définit la démence comme étant une détérioration touchant la mémoire, le raisonnement, la compréhension, l’orientation, la capacité d’apprentissage, l’aptitude à calculer, le langage et le jugement. Ceci décrit bien un grand nombre de problèmes cognitifs qui entravent le quotidien des gens qui en sont atteints.

Cet article permet de réunir plusieurs informations pertinentes pour comprendre ce qu’est la démence et l’Alzheimer tout en offrant des trucs utiles pour diminuer les risques ou ralentir la progression.

Les principaux risques

Sans entrer dans les détails, puisqu’un autre article du blogue porte spécifiquement sur le sujet, sachez qu’il existe de nombreux facteurs génétiques qui peuvent augmenter les risques, mais leur expression et leurs impacts dépendent de l’ensemble de vos habitudes de vie. Environ 33% de la population sera affectée par la maladie à l’âge de 80 ans. Nous pourrions regrouper les risques sous trois principaux groupes : la génétique (impliquée dans environ 30% des cas), les habitudes de vie (particulièrement celles qui influencent la circulation et la pression sanguine) et l’usage de certains médicaments (qui expliquerait jusqu’à 10% des cas). Ces risques sont bien sûr reliés au fonctionnement du cerveau.

Comment fonctionne le cerveau?

Puisque les maladies cognitives touchent notre cerveau, il est important de bien comprendre le fonctionnement de cette machine très complexe. À la base, les différentes sections du cerveau communiquent entre elles grâce aux neurotransmetteurs (messages chimiques) et aux neurones (connexions nerveuses). Chaque région de cet organe comprend un équilibre constant de divers neurotransmetteurs qui peuvent modifier plusieurs facettes, telles que; notre perception, nos humeurs, notre capacité à nous concentrer, notre niveau d’éveil et notre capacité à mouvoir notre corps. Vous comprendrez alors que le cerveau compte beaucoup de régions diverses qui sont constamment en variation en vue de leur équilibre chimique. En ce qui concerne les vaisseaux sanguins (veines, artères et capillaires), ce sont eux qui permettent d’acheminer les molécules nécessaires au fonctionnement à travers les différentes parties de cet organe.

Que se passe-t-il si ces vaisseaux sanguins sont endommagés? Certaines régions pourraient manquer de molécules nécessaires à leur fonctionnement, mais surtout, manquer d’oxygène. Plus le vaisseau sanguin est gros, plus les conséquences peuvent être importantes. Les cellules du cerveau sont particulièrement sensibles au manque d’oxygène et meurent rapidement. Ainsi, après 5 minutes déjà les cellules manquent d’oxygène et après environ 10 minutes, il y a déjà des dommages irréparables. Donc, si ces vaisseaux sanguins s’affaiblissent ou se bloquent, les risques de démence et d’Alzheimer augmenteront. Il faut savoir que, bien que certains petits secteurs touchés puissent passer inaperçus en termes de symptômes, ils constituent un centre de développement potentiel de dégénérescence. Il est fortement recommandé de réduire ou d’éliminer les mauvaises habitudes suivantes qui causent des dommages aux vaisseaux sanguins :

  • tabac,
  • sédentarité,
  • cholestérol,
  • obésité et
  • haute pression.

Ceci est aussi valable pour les chocs causés au cerveau tel que les commotions cérébrales. Ces chocs endommageront ou briseront certains vaisseaux sanguins ce qui augmentera les risques de développer la démence ou la maladie d’Alzheimer à moyen ou long terme.

Agissez dès maintenant!

Vous avez des cas de démence dans votre famille? Sachez qu’il n’est pas trop tard! En ce qui concerne la maladie d’Alzheimer, on parle d’environ 30 % des cas qui seraient de dépendance génétique et même pour ces cas, les habitudes de vie peuvent grandement réduire les risques. Votre génétique n’est donc pas une fin inévitable. Ce sont vos habitudes de vie qui dictent comment vos risques génétiques seront exprimés ou non.

L’alimentation

Notez que le nouveau guide alimentaire canadien est déjà un bon départ! Si vous désirez aller plus loin, nous vous suggérons d’adopter la diète MIND (Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay) qui, selon une étude, aiderait à réduire de 54% les risques d’Alzheimer. Ce régime alimentaire priorise des aliments de grande qualité nutritionnelle tels que les légumes verts feuillus, les grains entiers, les noix, les petits fruits, les légumineuses, le poisson et la volaille. Toujours selon cette diète, il est recommandé de consommer le moins possible de la viande rouge, du beurre, de la margarine, du fromage, des desserts ou tous autres aliments transformés.

Un autre aliment à ne pas négliger; les œufs. Effectivement, ceux-ci auraient un impact positif sur la réduction des risques de démence par leur composition en Vitamine B12, en lutéine et en choline. Sachez qu’il n’est pas nocif de consommer 1 ou 2 œufs par jour.

L’exercice physique

Ici, on ne vous demande pas de devenir un athlète olympique ou de gravir le mont Everest demain matin! Il suffit de rester actif au quotidien et de favoriser des activités exigeantes qui feront travailler votre cerveau en activant plusieurs systèmes à la fois (coordination des mouvements, équilibre, parole, sentiment, etc.). Voici quelques exemples : jouer au tennis; œil-mouvement, danser; rythme-mouvement, etc. Pour avoir un cerveau en santé, il faut l’utiliser à sa pleine capacité.

En étant actif quotidiennement, vous améliorerez aussi votre circulation sanguine, la santé de vos mitochondries (petites usines énergétiques) et augmenterez le volume de votre hippocampe qui est connu comme étant le siège de la mémoire. Ce n’est pas tout! Le jour même, les bénéfices engendrés par l’activité physique auront un impact sur votre mémoire. L’activité physique à elle seule pourrait réduire les risques de démence de 50%. N’oubliez pas qu’il est très important de bouger chaque jour pour maintenir ces bénéfices. Être actif dans la vie quotidienne (entretien, ménage, marche, vie sociale) est déjà bénéfique en soi.

Le sommeil

Vous ne serez probablement pas surpris de lire qu’un sommeil de mauvaise qualité favorise le développement de plusieurs maladies. Ceci s’applique aussi aux cas de démence et d’Alzheimer. Une étude a démontré une augmentation des risques chez les personnes qui ne dormaient pas plus de 5 heures par nuit. Attention, l’usage des somnifères chimiques pourrait augmenter les risques. Il existe des recommandations pour les arrêter. Et pour vous aider à retrouver un sommeil naturel, profond et réparateur, nous vous suggérons d’essayer VitoliMD Sommeil et/ou VitoliMD Stress et anxiété.

Le stress

Le manque d’étude portant sur le lien entre le stress et la maladie d’Alzheimer rend difficile le fait d’avoir accès à des pourcentages exacts, mais il ne fait aucun doute que réduire son stress serait une approche efficace pour diminuer les risques de la maladie. Si cela fait partie de vos défis quotidiens, nous vous invitons à consulter l’onglet Fatigue et Stress du blogue de Vitoli qui contient beaucoup d’informations et de conseils pratiques. De plus, les autres habitudes de vie ont un impact important sur la gestion du stress, autant pour l’alimentation, l’activité physique, le sommeil et la qualité de la vie sociale.

Vie sociale de qualité

Ce n’est pas la première fois que nous mentionnons que de bons liens sociaux permettent d’augmenter nos chances de vivre en santé plus longtemps. Effectivement, ceci a été démontré grâce à une étude provenant de l’Université Harvard. Après avoir observé 10 228 personnes sur une période de 28 ans, l’étude a permis de conclure que les gens âgés de 60 ans qui fréquentaient des amis tous les jours diminuaient leurs risques de démence de 12%. Tout porte à croire que ce pourcentage tend à augmenter si la qualité de la vie sociale augmente.

Si vous désirez approfondir vos lectures sur les manières de diminuer les risques de démence, nous vous conseillons l’article Prévention de la démence et de l’Alzheimer qui présente les 7 suggestions pour accroître vos réserves cognitives ainsi que quelques conseils supplémentaires provenant du Dr Antoine Hakim.

Pour les proches aidants

L’Alzheimer est une maladie épouvantable qui touche les individus et leurs proches. Un texte du blogue de Vitoli porte sur Comment favoriser une interaction bienveillante avec une personne atteinte d’Alzheimer. Ces conseils peuvent mieux vous outiller afin de bien les accompagner. N’oubliez surtout pas non plus de bien prendre soin de vous pour que vous soyez en mesure de prendre soin d’une personne proche. Prenez quelques minutes pour réviser les recommandations à ce sujet (« S’aider pour être capable d’aider ») dans notre article portant sur prendre soin de la famille. Sachez aussi que certains organismes peuvent vous aider comme par exemple L’Appui pour les proches aidants (https://www.lappui.org/) ou la Société Alzheimer de votre région.

Où en sont les recherches?

La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative. Ce qui veut dire qu’elle progresse et que la situation empire graduellement. Certaines études avaient même souligné que la maladie pourrait commencer à s’implanter 20 ans avant l’apparition des symptômes. Plusieurs équipes de recherche travaillent à diagnostiquer plus tôt la maladie afin d’être en mesure d’intervenir avant que les dommages causés soient trop importants. Des études dirigées par Pedro Rosa-Neto et Serge Gauthier, ici au Québec, auraient permis d’identifier des marqueurs sanguins qui pourraient être utilisés pour diagnostiquer la maladie. C’est très positif, mais la prévention demeurera votre meilleur allié.

La forme la plus commune de la maladie, qui représenterait 95% des cas, serait reliée aux processus du vieillissement. Récemment, une équipe de recherche a identifié une protéine qui aurait un rôle clé dans la régulation énergétique des cellules en lien avec la présence des protéines amyloïdes. Rappelons que les agrégats de protéines amyloïdes et des protéines TAU causent la maladie d’Alzheimer. Cela pourrait permettre de développer de nouvelles approches pour prévenir ou ralentir la progression de la maladie en réduisant ses impacts sur la gestion énergétique des cellules.

Une dernière découverte importante concerne un des facteurs de risques génétiques. Les porteurs de l’APO-E4, une mutation génétique qui modifie le transport des lipides sanguins, auraient besoin de consommer une quantité beaucoup plus importante d’oméga-3 pour permettre au cerveau d’en avoir suffisamment. Il s’agit d’une des mutations connues pour augmenter davantage les risques de développer l’Alzheimer. Ainsi, la prise d’un supplément ou une consommation alimentaire très élevée en oméga-3 pourrait aider à réduire les risques associés à cette mutation.

Les recherches continuent et la science fait des avancées importantes pour combattre cette maladie. N’oubliez pas qu’il est toujours temps de poser des gestes qui amélioreront vos chances de vieillir en santé! Pour votre santé cognitive, outre les recommandations sur les saines habitudes de vie qui doivent être priorisées, nous vous proposons spécifiquement notre formule VitoliMD Cardiovasculaire qui aide à la santé des vaisseaux sanguins ainsi que VitoliMD Mémoire et santé cognitive. En espérant que cet article vous a aidé à y voir plus clair et à vous donner les outils nécessaires pour conserver une bonne santé cognitive.

 

Les autres articles du blogue :

 

 

Références:

  • Arellanes IC, Choe N, Solomon V, He X, Kavin B, Martinez AE, Kono N, Buennagel DP, Hazra N, Kim G, D’Orazio LM, McCleary C, Sagare A, Zlokovic BV, Hodis HN, Mack WJ, Chui HC, Harrington MG, Braskie MN, Schneider LS, Yassine HN. Brain delivery of supplemental docosahexaenoic acid (DHA): A randomized placebo-controlled clinical trial. EBioMedicine. 2020 Sep;59:102883.
  • Blankevoort et al., 2013. Physical Predictors of Cognitive Performance in Healthy Older Adults: A Cross-Sectional Analysis. PLoS One. 2013 Jul 30; 8(7).
  • Coupland et al., 2019. Anticholinergic Drug Exposure and the Risk of DementiaA Nested Case-Control Study. JAMA Intern Med. 2019;179(8):1084-1093.
  • Croll et al., 2018. Better diet quality relates to larger brain tissue volumes: The Rotterdam Study. Neurology. 2018 Jun 12;90(24):e2166-e2173.
  • Giachin G, Jessop M, Bouverot R, Acajjaoui S, Saidi M, Chretien A, Bacia-Verloop M, Signor L, Mas PJ, Favier A, Borel Meneroud E, Hons M, Hart DJ, Kandiah E, Boeri Erba E, Buisson A, Leonard G, Gutsche I, Soler-Lopez M. Assembly of the mitochondrial Complex I assembly complex suggests a regulatory role for deflavination. Angew Chem Int Ed Engl. 2020 Dec 15.
  • Harvard-health, Published by Harvard Medical School. 2018. Alzheimers disease a guide to diagnosis treatment and caregiving. David Roberts, MD, Dean for External Education, 53 pages.
  • Harvard Men’s Health Watch, Décembre 2015, mise à jour Janvier 2019. Alzheimer’s in the family: Dementia affects the person diagnosed but also raises fears for siblings and children. Here are the facts. Harvard health publications.
  • Henry et al., 2019. The relationship between sleep duration, cognition and dementia: a Mendelian randomization study. Int J Epidemiol. 2019 Jun 1;48(3):849-860.
  • Khalsa, 2015. Stress, Meditation, and Alzheimer’s Disease Prevention: Where The Evidence Stands. J Alzheimers Dis. 2015;48(1):1-12.
  • Machado et al., 2014. Chronic stress as a risk factor for Alzheimer’s disease. Rev Neurosci. 2014;25(6):785-804.
  • Michael Nehls, 2016. Unified theory of Alzheimer’s disease (UTAD): implications for prevention and curative therapy. J Mol Psychiatry. 2016 Jul 15;4:3.
  • Morris MC. 2016. Nutrition and risk of dementia: overview and methodological issues. Ann N Y Acad Sci. 2016 Mar;1367(1):31-7.
  • Morris, et al., 2015. MIND diet slows cognitive decline with aging. Alzheimers Dement. 2015 Sep;11(9):1015-22.
  • Pottie et al., 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64 : MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Robert Waldinger : Qu’est-ce qui nous garde heureux et en bonne santé tout au long de la vie ? – TED Talks
  • Sabia et al., august 2019. Association of ideal cardiovascular health at age 50 with incidence of dementia: 25 year follow-up of Whitehall II cohort study. BMJ 2019; 366.
  • Samieri et al., 2018. Association of Cardiovascular Health Level in Older Age With Cognitive Decline and Incident Dementia, JAMA. 2018; 320(7):657-664.
  • Sommerlad et al., august 2019. Association of social contact with dementia and cognition: 28-year follow-up of the Whitehall II cohort study. PLoS Medicine August 2, 2019.
  • Velaquez et al., Sept 2019. Lifelong choline supplementation ameliorates Alzheimer’s disease pathology and associated cognitive deficits by attenuating microglia activation. Aging Cell. 2019 Dec;18(6):e13037.
  • Wahlin and Nyberg, 2019. At the Heart of Cognitive Functioning in Aging. Trends in Cognitive Sciences July 11, 2019.
  • Weng et al., august 2019. Acute exercise effects predict training change in cognition and connectivity. journal Medicine & Science in Sports & Exercise. Med Sci Sports Exerc. 2019 Aug 2.

L’année 2020 aura été une grande année. Beaucoup de tristesse, mais aussi de bonnes nouvelles. Nous aimerions revenir sur cette année pour souligner nos accomplissements, mais aussi pour en tirer des apprentissages. Notre survol de 2020 :

  1. Plus d’informations et les ventes en ligne afin d’aider.
  2. Un quatrième livre et d’autres découvertes scientifiques de haut niveau.
  3. Revues, radio et collaborateurs.
  4. Apprendre d’un rendez-vous manqué.
  5. Regarder vers l’avenir

1. Plus d’informations et les ventes en ligne afin d’aider.

Le début de la pandémie nous a tous obligés à nous adapter rapidement. Nous avons donc décidé de rendre les produits Vitoli disponibles sur le site internet et ainsi, de limiter les déplacements vers les magasins pour nos consommateurs. Nous avons également choisi d’augmenter la fréquence de textes sur notre blogue, en produisant plus d’informations, afin de renseigner davantage la population. Ainsi, en plus des articles sur les saines habitudes de vie et sur différentes facettes de santé, nous avons publié une série d’articles sur le virus et sur des facettes apparentées permettant de mieux comprendre la situation et ce qu’il est possible de faire :

  1. Le virus
  2. Pourquoi cause-t-il autant de problèmes ?
  3. Que se passe-t-il si l’on est infecté ?
  4. Les médicaments pour traiter
  5. Le développement d’un vaccin
  6. L’origine du virus
  7. Les suppléments; l’opinion du pharmacien
  8. Le masque et les facteurs d’exposition aux risques

Le blogue de Vitoli contient maintenant des dizaines d’articles de qualité, regroupé sous différentes thématiques :

2. Un quatrième livre et d’autres découvertes scientifiques de haut niveau.

Au tout début de la pandémie, le 4e livre sur la longévité en santé fut publié : Vivre jeune 4 – Ne soyez pas esclave de votre génétique. Un livre en continuité avec les trois premiers qui sont des ouvrages de référence uniques contenant des recommandations sur tous les aspects importants à considérer pour « vivre jeune plus longtemps ». Cette fois, les principales maladies associées au vieillissement sont abordées avec des explications sur les causes, mais aussi les facteurs de risque et de prévention. Il présente aussi un nouveau concept : les conseils facilitants. Ici, il s’agit de simplifier les recommandations de réduction de risque des maladies de façon à produire des énoncés faciles à comprendre et à mettre en application; compréhension + motivations + applications = conseils facilitants. C’est la façon de simplifier et d’améliorer les habitudes de vie pour permettre le développement d’une culture de la prévention et de garder les gens en santé plus longtemps.

Pour ce qui est des découvertes, nous avions déjà annoncé 6 nouveaux agents gérosuppresseurs en 2016 et les meilleurs résultats jamais obtenus pour ralentir le vieillissement primaire, en 2019. Déjà 6 articles scientifiques avaient été publiés lorsque nous avons annoncé, en 2020, 15 nouveaux agents gérosuppresseurs. Les recherches dans le domaine marquent un point tournant en santé humaine et en médecine préventive. Ces molécules naturelles pourraient aider à prévenir l’ensemble des maladies associées au vieillissement, non pas une à la fois, mais toutes en même temps. Il est donc question de réduire l’incidence d’affections courantes comme l’arthrose, le diabète, le cancer, les maladies du cœur, le Parkinson ou l’Alzheimer. Cette approche a déjà été qualifiée « d’ultime médecine préventive » dans la prestigieuse revue Science.

Vladimir Titorenko, professeur de biologie à la Faculté des arts et des sciences de Concordia, collabore depuis 2013 avec Éric Simard, président de l’entreprise Idunn technologies, afin de découvrir de nouvelles molécules antivieillissement. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue scientifique Oncotarget. Le centre de recherches TransBIOTech et le cégep de Lévis-Lauzon ont également participé aux études.

« Nous avons maintenant un grand nombre d’extraits végétaux antivieillissements qui pourraient être utilisés pour réduire l’incidence ou la progression des maladies liées à l’âge chez l’humain », affirme Vladimir Titorenko. Le chercheur consacre ses efforts à la compréhension des mécanismes moléculaires qui permettent aux cellules de résister au vieillissement.

« Avec le vieillissement de la population, la possibilité de garder les gens en santé plus longtemps constitue une avancée majeure qui pourrait avoir des retombées, non pas juste en termes économiques, mais pour la qualité de vie de la population et la capacité du système de santé en général. »

3. Revues, radio et collaborateurs.

L’année 2020 aura été marquée aussi par l’augmentation de nos collaborations. Nous participions déjà activement à fournir des articles sur différentes facettes de santé pour le site internet Vie de grands-parents. Nous avons maintenant ajouté Les Radieuses magazine, la revue Vitalité Québec, l’émission web de l’Académie du kéto et une chronique santé à CNV Radio Numérique.

En plus de ces collaborations, nous avons accueilli un grand nombre de nouveaux collaborateurs variés au blogue de Vitoli afin de continuer à vous fournir de l’information de grande qualité :

  • 4 pharmaciens,
  • un médecin,
  • deux psychologues,
  • une nutritionniste,
  • un acupuncteur,
  • une ostéopathe; Dre en science alimentaire,
  • une Dre en kinésiologie,
  • deux thérapeutes de la santé intégrative,
  • deux chercheurs du domaine du vieillissement primaire,
  • un cuisinier spécialisé en cuisine internationale,
  • un dentiste,
  • deux naturopathes,
  • un spécialiste de l’implication patient-partenaire de recherche et d’enseignement en santé mentale,
  • un chimiste spécialisé dans la détection de molécules actives naturelles,
  • une physiothérapeute spécialisée dans les services aux personnes âgées,
  • un entraineur de karaté, président du plus gros groupe au Québec

4. Apprendre d’un rendez-vous manqué.

Nous considérons qu’il s’agit d’une année bien triste pour deux raisons :

  1. la pandémie,
  2. le constat qu’aucune recommandation pour rendre la population plus en santé n’a été faite par la santé publique comme moyen de prévention des impacts de cette pandémie.

C’est dans les moments de crise que l’on observe l’impact de nos vraies valeurs. Il aurait été facile d’essayer, même juste un peu, d’encourager les gens à être plus en santé de façon à réduire leurs risques de développer la forme grave de la maladie. L’ensemble des saines habitudes de vie auraient pu être mises à profit. Elles ont toutes des impacts sur l’efficacité du système immunitaire et sur les processus inflammatoires; deux aspects cruciaux pour éviter le pire. En plus de donner un autre outil à la population pour réduire les risques, nous aurions pu ressortir de la pandémie avec une population qui aurait de meilleures habitudes de vie. Il faut profiter de nos défis pour ressortir grandi comme société. Nous conserverons possiblement une plus grande flexibilité face au télétravail, ce qui devrait aider à combattre le réchauffement climatique. Avoir conservé de meilleures habitudes de vie aurait permis de réduire la pression de l’augmentation annuelle des coûts de santé tout en permettant à la population de profiter de la vie plus longtemps. Nous considérons donc que c’est un rendez-vous manqué.

5. Regarder vers l’avenir

Nous amorçons, au Québec, la commercialisation dans les boutiques d’aliments naturels en offrant toujours de la formation spécialisée sur l’usage des produits Vitoli. Vous pouvez dès maintenant demander nos produits dans vos points de vente préférés.

Nous avons aussi traduit l’équivalent de 2 livres de contenu du blogue de Vitoli en anglais, l’intégralité du contenu, pour préparer notre expansion dans le reste du Canada et à l’international. Nous sommes heureux de vous annoncer que nous sommes maintenant présents dans 4 provinces canadiennes. Nous nous sommes entendus avec la bannière PharmaChoice (plus de 880 pharmacies à travers le Canada) afin de développer leurs succursales en priorité.

Nous continuerons d’être là pour vous avec de nouvelles initiatives pour toujours mieux vous servir.

L’équipe Vitoli.

L’année 2020 aura été une grande année. Beaucoup de tristesse, mais aussi de bonnes nouvelles. Nous aimerions revenir sur cette année pour souligner nos accomplissements, mais aussi pour en tirer des apprentissages. Notre survol de 2020 :

  1. Plus d’informations et les ventes en ligne afin d’aider.
  2. Un quatrième livre et d’autres découvertes scientifiques de haut niveau.
  3. Revues, radio et collaborateurs.
  4. Apprendre d’un rendez-vous manqué.
  5. Regarder vers l’avenir

1. Plus d’informations et les ventes en ligne afin d’aider.

Le début de la pandémie nous a tous obligés à nous adapter rapidement. Nous avons donc décidé de rendre les produits Vitoli disponibles sur le site internet et ainsi, de limiter les déplacements vers les magasins pour nos consommateurs. Nous avons également choisi d’augmenter la fréquence de textes sur notre blogue, en produisant plus d’informations, afin de renseigner davantage la population. Ainsi, en plus des articles sur les saines habitudes de vie et sur différentes facettes de santé, nous avons publié une série d’articles sur le virus et sur des facettes apparentées permettant de mieux comprendre la situation et ce qu’il est possible de faire :

  1. Le virus
  2. Pourquoi cause-t-il autant de problèmes ?
  3. Que se passe-t-il si l’on est infecté ?
  4. Les médicaments pour traiter
  5. Le développement d’un vaccin
  6. L’origine du virus
  7. Les suppléments; l’opinion du pharmacien
  8. Le masque et les facteurs d’exposition aux risques

Le blogue de Vitoli contient maintenant des dizaines d’articles de qualité, regroupé sous différentes thématiques :

2. Un quatrième livre et d’autres découvertes scientifiques de haut niveau.

Au tout début de la pandémie, le 4e livre sur la longévité en santé fut publié : Vivre jeune 4 – Ne soyez pas esclave de votre génétique. Un livre en continuité avec les trois premiers qui sont des ouvrages de référence uniques contenant des recommandations sur tous les aspects importants à considérer pour « vivre jeune plus longtemps ». Cette fois, les principales maladies associées au vieillissement sont abordées avec des explications sur les causes, mais aussi les facteurs de risque et de prévention. Il présente aussi un nouveau concept : les conseils facilitants. Ici, il s’agit de simplifier les recommandations de réduction de risque des maladies de façon à produire des énoncés faciles à comprendre et à mettre en application; compréhension + motivations + applications = conseils facilitants. C’est la façon de simplifier et d’améliorer les habitudes de vie pour permettre le développement d’une culture de la prévention et de garder les gens en santé plus longtemps.

Pour ce qui est des découvertes, nous avions déjà annoncé 6 nouveaux agents gérosuppresseurs en 2016 et les meilleurs résultats jamais obtenus pour ralentir le vieillissement primaire, en 2019. Déjà 6 articles scientifiques avaient été publiés lorsque nous avons annoncé, en 2020, 15 nouveaux agents gérosuppresseurs. Les recherches dans le domaine marquent un point tournant en santé humaine et en médecine préventive. Ces molécules naturelles pourraient aider à prévenir l’ensemble des maladies associées au vieillissement, non pas une à la fois, mais toutes en même temps. Il est donc question de réduire l’incidence d’affections courantes comme l’arthrose, le diabète, le cancer, les maladies du cœur, le Parkinson ou l’Alzheimer. Cette approche a déjà été qualifiée « d’ultime médecine préventive » dans la prestigieuse revue Science.

Vladimir Titorenko, professeur de biologie à la Faculté des arts et des sciences de Concordia, collabore depuis 2013 avec Éric Simard, président de l’entreprise Idunn technologies, afin de découvrir de nouvelles molécules antivieillissement. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue scientifique Oncotarget. Le centre de recherches TransBIOTech et le cégep de Lévis-Lauzon ont également participé aux études.

« Nous avons maintenant un grand nombre d’extraits végétaux antivieillissements qui pourraient être utilisés pour réduire l’incidence ou la progression des maladies liées à l’âge chez l’humain », affirme Vladimir Titorenko. Le chercheur consacre ses efforts à la compréhension des mécanismes moléculaires qui permettent aux cellules de résister au vieillissement.

« Avec le vieillissement de la population, la possibilité de garder les gens en santé plus longtemps constitue une avancée majeure qui pourrait avoir des retombées, non pas juste en termes économiques, mais pour la qualité de vie de la population et la capacité du système de santé en général. »

3. Revues, radio et collaborateurs.

L’année 2020 aura été marquée aussi par l’augmentation de nos collaborations. Nous participions déjà activement à fournir des articles sur différentes facettes de santé pour le site internet Vie de grands-parents. Nous avons maintenant ajouté Les Radieuses magazine, la revue Vitalité Québec, l’émission web de l’Académie du kéto et une chronique santé à CNV Radio Numérique.

En plus de ces collaborations, nous avons accueilli un grand nombre de nouveaux collaborateurs variés au blogue de Vitoli afin de continuer à vous fournir de l’information de grande qualité :

  • 4 pharmaciens,
  • un médecin,
  • deux psychologues,
  • une nutritionniste,
  • un acupuncteur,
  • une ostéopathe; Dre en science alimentaire,
  • une Dre en kinésiologie,
  • deux thérapeutes de la santé intégrative,
  • deux chercheurs du domaine du vieillissement primaire,
  • un cuisinier spécialisé en cuisine internationale,
  • un dentiste,
  • deux naturopathes,
  • un spécialiste de l’implication patient-partenaire de recherche et d’enseignement en santé mentale,
  • un chimiste spécialisé dans la détection de molécules actives naturelles,
  • une physiothérapeute spécialisée dans les services aux personnes âgées,
  • un entraineur de karaté, président du plus gros groupe au Québec

4. Apprendre d’un rendez-vous manqué.

Nous considérons qu’il s’agit d’une année bien triste pour deux raisons :

  1. la pandémie,
  2. le constat qu’aucune recommandation pour rendre la population plus en santé n’a été faite par la santé publique comme moyen de prévention des impacts de cette pandémie.

C’est dans les moments de crise que l’on observe l’impact de nos vraies valeurs. Il aurait été facile d’essayer, même juste un peu, d’encourager les gens à être plus en santé de façon à réduire leurs risques de développer la forme grave de la maladie. L’ensemble des saines habitudes de vie auraient pu être mises à profit. Elles ont toutes des impacts sur l’efficacité du système immunitaire et sur les processus inflammatoires; deux aspects cruciaux pour éviter le pire. En plus de donner un autre outil à la population pour réduire les risques, nous aurions pu ressortir de la pandémie avec une population qui aurait de meilleures habitudes de vie. Il faut profiter de nos défis pour ressortir grandi comme société. Nous conserverons possiblement une plus grande flexibilité face au télétravail, ce qui devrait aider à combattre le réchauffement climatique. Avoir conservé de meilleures habitudes de vie aurait permis de réduire la pression de l’augmentation annuelle des coûts de santé tout en permettant à la population de profiter de la vie plus longtemps. Nous considérons donc que c’est un rendez-vous manqué.

5. Regarder vers l’avenir

Nous amorçons, au Québec, la commercialisation dans les boutiques d’aliments naturels en offrant toujours de la formation spécialisée sur l’usage des produits Vitoli. Vous pouvez dès maintenant demander nos produits dans vos points de vente préférés.

Nous avons aussi traduit l’équivalent de 2 livres de contenu du blogue de Vitoli en anglais, l’intégralité du contenu, pour préparer notre expansion dans le reste du Canada et à l’international. Nous sommes heureux de vous annoncer que nous sommes maintenant présents dans 4 provinces canadiennes. Nous nous sommes entendus avec la bannière PharmaChoice (plus de 880 pharmacies à travers le Canada) afin de développer leurs succursales en priorité.

Nous continuerons d’être là pour vous avec de nouvelles initiatives pour toujours mieux vous servir.

L’équipe Vitoli.

Prendre soin de la famille fait référence à beaucoup de facettes cette année qui s’ajoutent aux considérations que l’on pourrait avoir habituellement. La famille est un facteur de longévité puissant et le fait de se sentir utile aide à la gestion du stress et facilite la résilience. Saviez-vous que les personnes ayant eu des enfants vivent significativement plus longtemps? Ainsi, prendre soin de la famille est une source de bonheur, de satisfaction et de longévité en santé.

Donc pour prendre soin de la famille, voici 5 points importants:

  1. La famille et la longévité.
  2. S’aider pour être capable d’aider.
  3. Pour les moments difficiles.
  4. Pour les plus âgés.
  5. Pour les plus jeunes.

La famille et la longévité

Lorsque l’on regarde la longévité particulière de certaines familles, nous avons tendance à penser qu’ils ont une génétique particulière qui les aide à bien vieillir. Saviez-vous que :

  • une personne de 50 à 75 ans à 40% de chance de se rendre à 90 ans,
  • les hommes et les femmes nés en 1961 = 10,5 / 16,2 % des chances de se rendre à 100 ans,
  • être sœur de centenaire = 8 fois plus de chance d’atteindre 100 ans
  • être frère de centenaire = 17 fois plus de chance d’atteindre 100 ans.

Il faut cependant savoir que bien que certains facteurs aient été reliés à la génétique, le facteur le plus important des familles qui vieillissent bien serait leur culture reliée aux saines habitudes de vie. Il est facile de penser que les enfants ayant été élevés selon certains principes, avec des traits de personnalités reliés aux valeurs facilitant les saines habitudes de vie, continueront à vivre ainsi. De façon générale, nous considérons que la génétique ne compte que pour 15 à 25 % de la longévité humaine. Le 75 à 85% restant est relié aux habitudes de vie.

Toutefois, l’importance de la famille ne s’arrête pas là. Une étude avait déjà estimé qu’une personne vivant seule avait 15 ans moins d’espérance de vie en moyenne qu’une personne ayant un grand cercle d’amis. C’est la vie sociale de qualité qui compte avant tout et la famille est la première source de cet effet bénéfique sous-estimé.

Une autre facette importante est le fait d’aider. Tout comme pour la vie sociale, la famille y est bien sûr au premier plan, mais le fait d’aider des amis a aussi un impact positif sur la longévité. Une étude a démontré, à la suite de l’analyse des données de 500 personnes de 70 à 103 ans, que le fait d’aider augmente la longévité. 50% des grands-parents qui ont aidé à garder les enfants ou qui ont aidé aux tâches ménagères, étaient encore en vie 10 ans après la première entrevue. De l’autre côté, près de 50% des gens qui n’aidaient pas étaient décédés 5 ans après l’entrevue.

Cela souligne aussi bien sûr l’importance d’être actif dans la vie de tous les jours, mais d’autres études avaient aussi démontré l’impact positif sur la longévité du fait de se sentir utile (6000 personnes suivies durant 14 ans).

S’aider pour être capable d’aider

Avoir un grand désir de prendre soin de sa famille devrait s’accompagner d’un fort engagement à être soi-même au meilleur de notre forme. Pour aider, il faut être en santé, autant mentale que physique.  Voici quelques conseils pour prendre soin de soi, particulièrement dans un contexte où l’on vise à aider d’autres personnes sur une période prolongée :

  • Demeurez attentif à vos sentiments, émotions et réactions, et donnez-vous la permission de les exprimer à une personne de confiance ou de les exprimer par le moyen de l’écriture, de l’activité physique ou autre ;
  • Pratiquez une activité physique qui vous permet d’évacuer votre stress et d’éliminer vos tensions ;
  • Adoptez de saines habitudes de vie et des heures de sommeil suffisantes ;
  • Limitez les facteurs qui vous causent du stress ;
  • Accordez-vous de petits plaisirs (ex. : écouter de la musique, prendre un bain chaud, lire, etc.) ;
  • Restez en contact avec les gens qui vous font du bien ;
  • Rappelez-vous les stratégies gagnantes que vous avez déjà utilisées par le passé pour traverser une période difficile ;
  • Misez sur vos forces personnelles ;
  • Posez vos limites (ex. : refusez une tâche que vous ne voulez pas faire et qui n’est pas essentielle) ;
  • Apprenez à déléguer et à accepter l’aide des autres (ex. : demander aux enfants de faire la vaisselle).

Pour les moments difficiles

Nous utilisons internet pour essayer de trouver un nouveau bidule électronique ou encore, le titre de la chanson qui est passé à la radio. Pourquoi ne pas l’utiliser quand il est question de trouver des solutions à des moments difficiles ?  N’hésitez pas à chercher de l’information sur le web. Il existe un grand nombre d’approches, d’organismes ou de sites d’informations qui peuvent être utiles. En voici quelques exemples :

Pour les plus âgés

Avant tout, soyez présent et attentif! Beaucoup de personnes âgées n’oseront pas demander de l’aide ou signifier leurs besoins par peur de déranger. Voici quelques-unes de mes recommandations en rafale :

  • Avant tout, vérifiez s’ils dorment bien. Bien dormir est un sommeil naturel, profond et réparateur de plus de 5 heures en une seule fois. La prise de somnifères chimiques n’est pas associée à un bon sommeil. Je vous recommande de prendre connaissance du texte « Arrêter les somnifères en 5 étapes » si cela s’applique à votre situation. La qualité du sommeil améliore la pression artérielle, réduit l’anxiété, augmente le niveau d’énergie, réduit les risques de déprime et les risques d’un grand nombre de maladies.
  • Vérifiez s’ils mangent bien. Beaucoup de gens âgés ont des carences alimentaires, par exemple la vitamine B12, parce qu’ils perdent parfois l’intérêt pour cuisiner ou pour certains types d’aliments (comme la viande). Vous pouvez leur suggérer les services de plats cuisinés à domiciles qui sont disponibles dans beaucoup de régions ou encore leur offrir un livre de recettes correspondant à des mets qu’ils aimeraient essayer de cuisiner. La cuisine est aussi une activité créative excellente pour leur changer les idées.
  • Gardez contact. Outre le téléphone, il est souvent facile d’intégrer de nouvelles technologies à nos communications pour permettre des contacts visuels. Pensez à augmenter la fréquence et la qualité de vos communications.
  • Favoriser le réseau social. Tel que mentionné, la vie sociale de qualité est très importante pour la longévité en santé. Bien que le contact direct soit habituellement à favoriser, les communications vidéo et par téléphone peuvent tout de même combler un grand nombre de besoins. Il faut être créatif. La participation à des activités de bénévolats est aussi une activité sociale très bénéfique.
  • Sans avoir l’air trop inquiet ou trop intrusif, renseignez-vous sur leur état d’esprit. Portez attention aux signes de fatigues ou d’anxiété. Le stress chronique cause une forte augmentation de ces problèmes. Il existe des solutions naturelles pour aider à la fatigue ou à la déprime.
  • Vitoli Bien vieillir. Il n’est jamais trop tard pour essayer de conserver vos capacités le plus longtemps possible. Vitoli Bien vieillir apporte une solution générale pour améliorer la santé et conserver les capacités. Vous pouvez leur suggérer, ou encore mieux, leur offrir.

Pour les plus jeunes

Nos habitudes de vie s’implantent très tôt durant notre développement et sont par la suite difficiles à changer. Les jeunes sont beaucoup plus malléables ou souples par rapport au changement des habitudes ou à l’introduction de nouvelles notions. C’est le temps de parler de la santé de façon globale :

  • L’alimentation. Faites attention aux réflexions de conditionnement que nous développons avec les jeunes. Si pour les récompenser vous les amenez manger du fastfood, ou encore vous leur achetez une sloche, ils risquent de conserver ce réflexe de récompense et d’en faire une habitude. La récompense de manger au restaurant, ou des mets pour emportés, peuvent tout aussi bien être reliée à une cuisine plus équilibrée et plus santé. Parler aussi de l’importance de la saine alimentation en expliquant pourquoi certains aliments ou certaines habitudes sont meilleurs. Le fait de dire que c’est bon pour la santé n’est pas suffisant; il faut donner des raisons.
  • L’activité physique. Les faire bouger relève souvent plus du fait de créer des occasions que d’en parler. Profitez-en pour bouger vous-même, vous aurez atteint deux objectifs du même coup. Cela peut être aussi simple que d’aller faire une promenade en vélo ou d’aller au parc avec le ballon de soccer.
  • La gestion du stress et de l’anxiété (incluant la qualité du sommeil). Ici, pour parler de gestion, il faut être en mesure de connaître et de détecter les effets négatifs causés par le stress et l’anxiété. Le stress peut être en partie positif et amener les gens à se dépasser. C’est le stress négatif, celui qui crée les sentiments de manque de contrôle ou l’anticipation reliée à des pensées récurrentes. Beaucoup de jeunes ne savent pas ce qu’est le stress et les problèmes qu’il peut causer. Le fait d’en prendre connaissance et d’en parler est la première étape pour bien le gérer et développer des trucs qui nous conviennent. Voici quelques recommandations :
    • Augmentez votre résilience
    • Acceptez les situations qui ne peuvent être contrôlées
    • Renforcer ses liens sociaux (parlez de vos sentiments)
    • L’activité physique
    • La méditation/relaxation (deux applications gratuites : Respirelax et Petit BamBou).
    • La consommation d’oméga-3 (alimentaire ou en suppléments)
    • Attention à la caféine (café et boissons énergisantes)
    • Réduisez les sucres raffinés
    • Augmentez votre consommation d’antioxydants (fruits et légumes)
    • Améliorez votre sommeil
  • La qualité de la vie sociale. Il s’agit de la pierre angulaire du bonheur au cours de notre vie. Des études très détaillées ont démontré que la vie sociale de qualité nous rend plus heureux et nous garde en santé plus longtemps. Voilà une facette importante à expliquer en prenant le temps de mentionner que ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité. Des relations profondes, que l’on apprécie, et qui nous permettent de grandir. Se référer à nos valeurs personnelles peut être un bon point de départ pour considérer les amis qui nous conviennent le mieux. John Lennon a dit : « La franchise ne vous apportera peut-être pas beaucoup d’amis, mais toujours ceux qui vous conviennent. ».

 

Autres textes à consulter :

 

 

Références :

  • Brooks-Wilson, A.R. 2013. Genetics of healthy aging and longevity. Hum Genet. Dec;132(12):1323-38. Review.
  • Hilbrand, S., Coall, D. A., Gerstorf, D., & Hertwig, R. (2016). Caregiving within and beyond the family is associated with lower mortality for the caregiver: A prospective study. Evolution and Human Behavior (2016), doi:10.1016/j.evolhumbehav.2016.11.010
  • Hill PL, Turiano NA. Purpose in life as a predictor of mortality across adulthood. Psychol Sci. 2014 Jul;25(7):1482-6. doi: 10.1177/0956797614531799. Epub 2014 May 8. PMID: 24815612; PMCID: PMC4224996.
  • Modig K, Talbäck M, Torssander J, Ahlbom A. Payback time? Influence of having children on mortality in old age. J Epidemiol Community Health. 2017 May;71(5):424-430. doi: 10.1136/jech-2016-207857. Epub 2017 Mar 14. PMID: 28292784; PMCID: PMC5484032.
  • Publications du ministère de la Santé et des Services sociaux. 2020. Stress, anxiété et déprime associés à la maladie à coronavirus COVID-19. 3 pages. https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-002471/
  • Sebastiani, P., Bae, H., Sun, F.X., Andersen, S.L., Daw, E.W., Malovini, A., Kojima, T., Hirose, N., Schupf, N., Puca, A., Perls, T.T. 2013. Meta‐analysis of genetic variants associated with human exceptional longevity. Aging (Albany NY). 2013 Sep;5(9):653-61.
  • Sebastiani, P., Perls, T.T. 2012. The genetics of extreme longevity: lessons from the new England centenarian study. Front Genet. Nov 30;3:277.
  • Sebastiani, P., Sun, F.X., Andersen, S.L., Lee, J.H., Wojczynski, M.K., Sanders, J.L., Yashin, A., Newman, A.B., Perls, T.T. 2013. Families Enriched for Exceptional Longevity also have Increased Health-Span: Findings from the Long Life Family Study. Front Public Health. Sep 30;1:38.
  • Tabassum F, Mohan J, Smith P. Association of volunteering with mental well-being: a lifecourse analysis of a national population-based longitudinal study in the UK. BMJ Open. 2016 Aug 8;6(8):e011327. doi: 10.1136/bmjopen-2016-011327. Erratum in: BMJ Open. 2016 Sep 09;6(9):e011327corr1. PMID: 27503861; PMCID: PMC4985873.
  • Waldinger RJ, Schulz MS. What’s love got to do with it? Social functioning, perceived health, and daily happiness in married octogenarians. Psychol Aging. 2010 Jun;25(2):422-31. doi: 10.1037/a0019087. PMID: 20545426; PMCID: PMC2896234.

Prendre soin de la famille fait référence à beaucoup de facettes cette année qui s’ajoutent aux considérations que l’on pourrait avoir habituellement. La famille est un facteur de longévité puissant et le fait de se sentir utile aide à la gestion du stress et facilite la résilience. Saviez-vous que les personnes ayant eu des enfants vivent significativement plus longtemps? Ainsi, prendre soin de la famille est une source de bonheur, de satisfaction et de longévité en santé.

Donc pour prendre soin de la famille, voici 5 points importants:

  1. La famille et la longévité.
  2. S’aider pour être capable d’aider.
  3. Pour les moments difficiles.
  4. Pour les plus âgés.
  5. Pour les plus jeunes.

La famille et la longévité

Lorsque l’on regarde la longévité particulière de certaines familles, nous avons tendance à penser qu’ils ont une génétique particulière qui les aide à bien vieillir. Saviez-vous que :

  • une personne de 50 à 75 ans à 40% de chance de se rendre à 90 ans,
  • les hommes et les femmes nés en 1961 = 10,5 / 16,2 % des chances de se rendre à 100 ans,
  • être sœur de centenaire = 8 fois plus de chance d’atteindre 100 ans
  • être frère de centenaire = 17 fois plus de chance d’atteindre 100 ans.

Il faut cependant savoir que bien que certains facteurs aient été reliés à la génétique, le facteur le plus important des familles qui vieillissent bien serait leur culture reliée aux saines habitudes de vie. Il est facile de penser que les enfants ayant été élevés selon certains principes, avec des traits de personnalités reliés aux valeurs facilitant les saines habitudes de vie, continueront à vivre ainsi. De façon générale, nous considérons que la génétique ne compte que pour 15 à 25 % de la longévité humaine. Le 75 à 85% restant est relié aux habitudes de vie.

Toutefois, l’importance de la famille ne s’arrête pas là. Une étude avait déjà estimé qu’une personne vivant seule avait 15 ans moins d’espérance de vie en moyenne qu’une personne ayant un grand cercle d’amis. C’est la vie sociale de qualité qui compte avant tout et la famille est la première source de cet effet bénéfique sous-estimé.

Une autre facette importante est le fait d’aider. Tout comme pour la vie sociale, la famille y est bien sûr au premier plan, mais le fait d’aider des amis a aussi un impact positif sur la longévité. Une étude a démontré, à la suite de l’analyse des données de 500 personnes de 70 à 103 ans, que le fait d’aider augmente la longévité. 50% des grands-parents qui ont aidé à garder les enfants ou qui ont aidé aux tâches ménagères, étaient encore en vie 10 ans après la première entrevue. De l’autre côté, près de 50% des gens qui n’aidaient pas étaient décédés 5 ans après l’entrevue.

Cela souligne aussi bien sûr l’importance d’être actif dans la vie de tous les jours, mais d’autres études avaient aussi démontré l’impact positif sur la longévité du fait de se sentir utile (6000 personnes suivies durant 14 ans).

S’aider pour être capable d’aider

Avoir un grand désir de prendre soin de sa famille devrait s’accompagner d’un fort engagement à être soi-même au meilleur de notre forme. Pour aider, il faut être en santé, autant mentale que physique.  Voici quelques conseils pour prendre soin de soi, particulièrement dans un contexte où l’on vise à aider d’autres personnes sur une période prolongée :

  • Demeurez attentif à vos sentiments, émotions et réactions, et donnez-vous la permission de les exprimer à une personne de confiance ou de les exprimer par le moyen de l’écriture, de l’activité physique ou autre ;
  • Pratiquez une activité physique qui vous permet d’évacuer votre stress et d’éliminer vos tensions ;
  • Adoptez de saines habitudes de vie et des heures de sommeil suffisantes ;
  • Limitez les facteurs qui vous causent du stress ;
  • Accordez-vous de petits plaisirs (ex. : écouter de la musique, prendre un bain chaud, lire, etc.) ;
  • Restez en contact avec les gens qui vous font du bien ;
  • Rappelez-vous les stratégies gagnantes que vous avez déjà utilisées par le passé pour traverser une période difficile ;
  • Misez sur vos forces personnelles ;
  • Posez vos limites (ex. : refusez une tâche que vous ne voulez pas faire et qui n’est pas essentielle) ;
  • Apprenez à déléguer et à accepter l’aide des autres (ex. : demander aux enfants de faire la vaisselle).

Pour les moments difficiles

Nous utilisons internet pour essayer de trouver un nouveau bidule électronique ou encore, le titre de la chanson qui est passé à la radio. Pourquoi ne pas l’utiliser quand il est question de trouver des solutions à des moments difficiles ?  N’hésitez pas à chercher de l’information sur le web. Il existe un grand nombre d’approches, d’organismes ou de sites d’informations qui peuvent être utiles. En voici quelques exemples :

Pour les plus âgés

Avant tout, soyez présent et attentif! Beaucoup de personnes âgées n’oseront pas demander de l’aide ou signifier leurs besoins par peur de déranger. Voici quelques-unes de mes recommandations en rafale :

  • Avant tout, vérifiez s’ils dorment bien. Bien dormir est un sommeil naturel, profond et réparateur de plus de 5 heures en une seule fois. La prise de somnifères chimiques n’est pas associée à un bon sommeil. Je vous recommande de prendre connaissance du texte « Arrêter les somnifères en 5 étapes » si cela s’applique à votre situation. La qualité du sommeil améliore la pression artérielle, réduit l’anxiété, augmente le niveau d’énergie, réduit les risques de déprime et les risques d’un grand nombre de maladies.
  • Vérifiez s’ils mangent bien. Beaucoup de gens âgés ont des carences alimentaires, par exemple la vitamine B12, parce qu’ils perdent parfois l’intérêt pour cuisiner ou pour certains types d’aliments (comme la viande). Vous pouvez leur suggérer les services de plats cuisinés à domiciles qui sont disponibles dans beaucoup de régions ou encore leur offrir un livre de recettes correspondant à des mets qu’ils aimeraient essayer de cuisiner. La cuisine est aussi une activité créative excellente pour leur changer les idées.
  • Gardez contact. Outre le téléphone, il est souvent facile d’intégrer de nouvelles technologies à nos communications pour permettre des contacts visuels. Pensez à augmenter la fréquence et la qualité de vos communications.
  • Favoriser le réseau social. Tel que mentionné, la vie sociale de qualité est très importante pour la longévité en santé. Bien que le contact direct soit habituellement à favoriser, les communications vidéo et par téléphone peuvent tout de même combler un grand nombre de besoins. Il faut être créatif. La participation à des activités de bénévolats est aussi une activité sociale très bénéfique.
  • Sans avoir l’air trop inquiet ou trop intrusif, renseignez-vous sur leur état d’esprit. Portez attention aux signes de fatigues ou d’anxiété. Le stress chronique cause une forte augmentation de ces problèmes. Il existe des solutions naturelles pour aider à la fatigue ou à la déprime.
  • Vitoli Bien vieillir. Il n’est jamais trop tard pour essayer de conserver vos capacités le plus longtemps possible. Vitoli Bien vieillir apporte une solution générale pour améliorer la santé et conserver les capacités. Vous pouvez leur suggérer, ou encore mieux, leur offrir.

Pour les plus jeunes

Nos habitudes de vie s’implantent très tôt durant notre développement et sont par la suite difficiles à changer. Les jeunes sont beaucoup plus malléables ou souples par rapport au changement des habitudes ou à l’introduction de nouvelles notions. C’est le temps de parler de la santé de façon globale :

  • L’alimentation. Faites attention aux réflexions de conditionnement que nous développons avec les jeunes. Si pour les récompenser vous les amenez manger du fastfood, ou encore vous leur achetez une sloche, ils risquent de conserver ce réflexe de récompense et d’en faire une habitude. La récompense de manger au restaurant, ou des mets pour emportés, peuvent tout aussi bien être reliée à une cuisine plus équilibrée et plus santé. Parler aussi de l’importance de la saine alimentation en expliquant pourquoi certains aliments ou certaines habitudes sont meilleurs. Le fait de dire que c’est bon pour la santé n’est pas suffisant; il faut donner des raisons.
  • L’activité physique. Les faire bouger relève souvent plus du fait de créer des occasions que d’en parler. Profitez-en pour bouger vous-même, vous aurez atteint deux objectifs du même coup. Cela peut être aussi simple que d’aller faire une promenade en vélo ou d’aller au parc avec le ballon de soccer.
  • La gestion du stress et de l’anxiété (incluant la qualité du sommeil). Ici, pour parler de gestion, il faut être en mesure de connaître et de détecter les effets négatifs causés par le stress et l’anxiété. Le stress peut être en partie positif et amener les gens à se dépasser. C’est le stress négatif, celui qui crée les sentiments de manque de contrôle ou l’anticipation reliée à des pensées récurrentes. Beaucoup de jeunes ne savent pas ce qu’est le stress et les problèmes qu’il peut causer. Le fait d’en prendre connaissance et d’en parler est la première étape pour bien le gérer et développer des trucs qui nous conviennent. Voici quelques recommandations :
    • Augmentez votre résilience
    • Acceptez les situations qui ne peuvent être contrôlées
    • Renforcer ses liens sociaux (parlez de vos sentiments)
    • L’activité physique
    • La méditation/relaxation (deux applications gratuites : Respirelax et Petit BamBou).
    • La consommation d’oméga-3 (alimentaire ou en suppléments)
    • Attention à la caféine (café et boissons énergisantes)
    • Réduisez les sucres raffinés
    • Augmentez votre consommation d’antioxydants (fruits et légumes)
    • Améliorez votre sommeil
  • La qualité de la vie sociale. Il s’agit de la pierre angulaire du bonheur au cours de notre vie. Des études très détaillées ont démontré que la vie sociale de qualité nous rend plus heureux et nous garde en santé plus longtemps. Voilà une facette importante à expliquer en prenant le temps de mentionner que ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité. Des relations profondes, que l’on apprécie, et qui nous permettent de grandir. Se référer à nos valeurs personnelles peut être un bon point de départ pour considérer les amis qui nous conviennent le mieux. John Lennon a dit : « La franchise ne vous apportera peut-être pas beaucoup d’amis, mais toujours ceux qui vous conviennent. ».

 

Autres textes à consulter :

 

 

Références :

  • Brooks-Wilson, A.R. 2013. Genetics of healthy aging and longevity. Hum Genet. Dec;132(12):1323-38. Review.
  • Hilbrand, S., Coall, D. A., Gerstorf, D., & Hertwig, R. (2016). Caregiving within and beyond the family is associated with lower mortality for the caregiver: A prospective study. Evolution and Human Behavior (2016), doi:10.1016/j.evolhumbehav.2016.11.010
  • Hill PL, Turiano NA. Purpose in life as a predictor of mortality across adulthood. Psychol Sci. 2014 Jul;25(7):1482-6. doi: 10.1177/0956797614531799. Epub 2014 May 8. PMID: 24815612; PMCID: PMC4224996.
  • Modig K, Talbäck M, Torssander J, Ahlbom A. Payback time? Influence of having children on mortality in old age. J Epidemiol Community Health. 2017 May;71(5):424-430. doi: 10.1136/jech-2016-207857. Epub 2017 Mar 14. PMID: 28292784; PMCID: PMC5484032.
  • Publications du ministère de la Santé et des Services sociaux. 2020. Stress, anxiété et déprime associés à la maladie à coronavirus COVID-19. 3 pages. https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-002471/
  • Sebastiani, P., Bae, H., Sun, F.X., Andersen, S.L., Daw, E.W., Malovini, A., Kojima, T., Hirose, N., Schupf, N., Puca, A., Perls, T.T. 2013. Meta‐analysis of genetic variants associated with human exceptional longevity. Aging (Albany NY). 2013 Sep;5(9):653-61.
  • Sebastiani, P., Perls, T.T. 2012. The genetics of extreme longevity: lessons from the new England centenarian study. Front Genet. Nov 30;3:277.
  • Sebastiani, P., Sun, F.X., Andersen, S.L., Lee, J.H., Wojczynski, M.K., Sanders, J.L., Yashin, A., Newman, A.B., Perls, T.T. 2013. Families Enriched for Exceptional Longevity also have Increased Health-Span: Findings from the Long Life Family Study. Front Public Health. Sep 30;1:38.
  • Tabassum F, Mohan J, Smith P. Association of volunteering with mental well-being: a lifecourse analysis of a national population-based longitudinal study in the UK. BMJ Open. 2016 Aug 8;6(8):e011327. doi: 10.1136/bmjopen-2016-011327. Erratum in: BMJ Open. 2016 Sep 09;6(9):e011327corr1. PMID: 27503861; PMCID: PMC4985873.
  • Waldinger RJ, Schulz MS. What’s love got to do with it? Social functioning, perceived health, and daily happiness in married octogenarians. Psychol Aging. 2010 Jun;25(2):422-31. doi: 10.1037/a0019087. PMID: 20545426; PMCID: PMC2896234.

Les bénéfices santé de la canneberge sont surtout associés à la réduction des risques ou des récurrences des infections urinaires. Des études récentes ont démontré que certains de ses polyphénols, les proanthocyanines et les flavonoïdes, pourraient aider à réduire les caries par plusieurs mécanismes d’action. Ce petit fruit originaire de l’est de l’Amérique du Nord était déjà utilisé il y a longtemps par les Amérindiens pour ses vertus santé. Les canneberges furent entre autres utilisées pour guérir les premiers colons du scorbut.

Depuis plus de 10 ans déjà des études scientifiques soulignent leur capacité à réduire les risques de cancers, en prévention ou par la réduction des capacités de développement tumoral. Les canneberges pourraient aider à prévenir plusieurs types de cancer par leur grande concentration en polyphénols.

Tout en valorisant de petits fruits de chez nous, nous avons donc pensé que leur magnifique couleur rouge, qui s’ajoute à leurs avantages santé, pourrait vous aider à décorer un plat aussi succulent que bon pour vous.

 

Ingrédients:

– 4 cuisses de poulet sans peau, 1 grosse poitrine de dinde coupée en deux dans le sens latéral, 4 à 6 poitrines de poulet sans peau ou 4 à 6 magrets (poitrine) de canard

– Un peu de farine au goût

– 2 à 4 branches de thym frais

– 1 branche de romarin (facultative, mais suggérée)

– 2 moyens oignons émincés

– 2 tasses de canneberges fraîches ou surgelées

 

Liquides de braisage:

– 1/2 tasse de cidre ou vin blanc + 1/2 tasse de jus de pommes (ou) 1/4 tasse de vinaigre de vin rouge ou balsamique + 1/4 tasse de cidre ou vin blanc + 1/2 tasse de jus de pommes

– 2/3 tasse de sirop d’érable (peu importe le liquide de cuisson choisi)

– Sel et poivre au goût

– Une pincée de clou de girofle moulu (ou) piment de la Jamaïque moulu (toute-épice)

– Quelques bonnes tranches épaisses de brie ou camembert (facultatives, mais recommandées)

 

Accompagnements suggérés

– Haricots verts ou jaunes cuits à la vapeur

– Purée de patates douces ou blanches

– Champignons au choix sautés à l’huile d’olive

– Riz brun ou multigrain cuit

 

Préparation:

  1. Veuillez bien assécher vos morceaux de volaille choisis, puis enfariner-les légèrement de façon à absorber un maximum d’humidité. Cela permettra à votre poulet de bien brunir lorsque vous le saisirez.
  2. Émincer les oignons, puis commencer à établir le liquide de braisage désiré. Sortez un poêlon antiadhésif pour y cuire le poulet, la dinde ou le canard. Dans environ deux cuillères à soupe d’huile végétale, faites frire vos pièces jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées de chaque côté, puis réserver.
  3. Dans un plat de verre, de style Pyrex, disposez le poulet, la dinde ou le canard au fond avec tous les autres ingrédients de la recette par-dessus. Préchauffer le four à 350 degrés Fahrenheit. Par la suite, faites-la rôtir pendant une heure au fourneau ou jusqu’à ce que les canneberges soient bien éclatées.
  4. Pendant la cuisson du plat, songez aux accompagnements proposés, et préparez-les de façon à ce qu’ils soient prêts en même temps que votre casserole de volaille divine.
  5. Pour un plaisir encore plus décadent, mettez les tranches de brie ou camembert durant les dix dernières minutes de cuisson. Vous devrez doubler ou même tripler cette délicieuse recette si vous recevez. Bon appétit à tous et n’oubliez surtout pas d’acheter du cidre ou du vin blanc sucré supplémentaire.

 

 

Références:

  • Fu Z, Liska D, Talan D, Chung M. Cranberry Reduces the Risk of Urinary Tract Infection Recurrence in Otherwise Healthy Women: A Systematic Review and Meta-Analysis. J Nutr. 2017 Dec;147(12):2282-2288. doi: 10.3945/jn.117.254961. Epub 2017 Oct 18. PMID: 29046404.
  • Mantzorou M, Zarros A, Vasios G, Theocharis S, Pavlidou E, Giaginis C. Cranberry: A Promising Natural Source of Potential Nutraceuticals with Anticancer Activity. Anticancer Agents Med Chem. 2019;19(14):1672-1686. doi: 10.2174/1871520619666190704163301. PMID: 31272361.
  • Neto CC. Cranberry and its phytochemicals: a review of in vitro anticancer studies. J Nutr. 2007 Jan;137(1 Suppl):186S-193S. doi: 10.1093/jn/137.1.186S. PMID: 17182824.
  • Philip N, Walsh LJ. Cranberry Polyphenols: Natural Weapons against Dental Caries. Dent J (Basel). 2019 Mar 1;7(1):20. doi: 10.3390/dj7010020. PMID: 30823634; PMCID: PMC6473364.

Les bénéfices santé de la canneberge sont surtout associés à la réduction des risques ou des récurrences des infections urinaires. Des études récentes ont démontré que certains de ses polyphénols, les proanthocyanines et les flavonoïdes, pourraient aider à réduire les caries par plusieurs mécanismes d’action. Ce petit fruit originaire de l’est de l’Amérique du Nord était déjà utilisé il y a longtemps par les Amérindiens pour ses vertus santé. Les canneberges furent entre autres utilisées pour guérir les premiers colons du scorbut.

Depuis plus de 10 ans déjà des études scientifiques soulignent leur capacité à réduire les risques de cancers, en prévention ou par la réduction des capacités de développement tumoral. Les canneberges pourraient aider à prévenir plusieurs types de cancer par leur grande concentration en polyphénols.

Tout en valorisant de petits fruits de chez nous, nous avons donc pensé que leur magnifique couleur rouge, qui s’ajoute à leurs avantages santé, pourrait vous aider à décorer un plat aussi succulent que bon pour vous.

 

Ingrédients:

– 4 cuisses de poulet sans peau, 1 grosse poitrine de dinde coupée en deux dans le sens latéral, 4 à 6 poitrines de poulet sans peau ou 4 à 6 magrets (poitrine) de canard

– Un peu de farine au goût

– 2 à 4 branches de thym frais

– 1 branche de romarin (facultative, mais suggérée)

– 2 moyens oignons émincés

– 2 tasses de canneberges fraîches ou surgelées

 

Liquides de braisage:

– 1/2 tasse de cidre ou vin blanc + 1/2 tasse de jus de pommes (ou) 1/4 tasse de vinaigre de vin rouge ou balsamique + 1/4 tasse de cidre ou vin blanc + 1/2 tasse de jus de pommes

– 2/3 tasse de sirop d’érable (peu importe le liquide de cuisson choisi)

– Sel et poivre au goût

– Une pincée de clou de girofle moulu (ou) piment de la Jamaïque moulu (toute-épice)

– Quelques bonnes tranches épaisses de brie ou camembert (facultatives, mais recommandées)

 

Accompagnements suggérés

– Haricots verts ou jaunes cuits à la vapeur

– Purée de patates douces ou blanches

– Champignons au choix sautés à l’huile d’olive

– Riz brun ou multigrain cuit

 

Préparation:

  1. Veuillez bien assécher vos morceaux de volaille choisis, puis enfariner-les légèrement de façon à absorber un maximum d’humidité. Cela permettra à votre poulet de bien brunir lorsque vous le saisirez.
  2. Émincer les oignons, puis commencer à établir le liquide de braisage désiré. Sortez un poêlon antiadhésif pour y cuire le poulet, la dinde ou le canard. Dans environ deux cuillères à soupe d’huile végétale, faites frire vos pièces jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées de chaque côté, puis réserver.
  3. Dans un plat de verre, de style Pyrex, disposez le poulet, la dinde ou le canard au fond avec tous les autres ingrédients de la recette par-dessus. Préchauffer le four à 350 degrés Fahrenheit. Par la suite, faites-la rôtir pendant une heure au fourneau ou jusqu’à ce que les canneberges soient bien éclatées.
  4. Pendant la cuisson du plat, songez aux accompagnements proposés, et préparez-les de façon à ce qu’ils soient prêts en même temps que votre casserole de volaille divine.
  5. Pour un plaisir encore plus décadent, mettez les tranches de brie ou camembert durant les dix dernières minutes de cuisson. Vous devrez doubler ou même tripler cette délicieuse recette si vous recevez. Bon appétit à tous et n’oubliez surtout pas d’acheter du cidre ou du vin blanc sucré supplémentaire.

 

 

Références:

  • Fu Z, Liska D, Talan D, Chung M. Cranberry Reduces the Risk of Urinary Tract Infection Recurrence in Otherwise Healthy Women: A Systematic Review and Meta-Analysis. J Nutr. 2017 Dec;147(12):2282-2288. doi: 10.3945/jn.117.254961. Epub 2017 Oct 18. PMID: 29046404.
  • Mantzorou M, Zarros A, Vasios G, Theocharis S, Pavlidou E, Giaginis C. Cranberry: A Promising Natural Source of Potential Nutraceuticals with Anticancer Activity. Anticancer Agents Med Chem. 2019;19(14):1672-1686. doi: 10.2174/1871520619666190704163301. PMID: 31272361.
  • Neto CC. Cranberry and its phytochemicals: a review of in vitro anticancer studies. J Nutr. 2007 Jan;137(1 Suppl):186S-193S. doi: 10.1093/jn/137.1.186S. PMID: 17182824.
  • Philip N, Walsh LJ. Cranberry Polyphenols: Natural Weapons against Dental Caries. Dent J (Basel). 2019 Mar 1;7(1):20. doi: 10.3390/dj7010020. PMID: 30823634; PMCID: PMC6473364.

Éric Simard, Dr en biologie et chercheur, avec la collaboration de Stéphane Migneault, psychologue.

Dans le premier article, j’ai abordé :

  1. L’importance de l’état psychologique par rapport à nos attentes,
  2. les effets de l’activité physique autant sur notre capacité à produire de l’énergie que sur la production des neurotransmetteurs par notre cerveau,
  3. l’importance de la gestion du stress chronique et
  4. quelques facettes importantes de l’alimentation à considérer.

Nous allons maintenant intégrer les deux autres facettes qui sont : l’usage de suppléments alimentaires de qualité et les conseils du psychologue Stéphane Migneault. Tel que mentionné dans le premier texte, l’objectif ici est de souligner que la fatigue est multifactorielle et devrait aussi être abordée par plusieurs approches simultanées afin d’obtenir les meilleurs résultats.

5. Les suppléments

Pour les suppléments, attention, la fatigue étant un problème courant, beaucoup d’entreprises ont inventé toutes sortes de solutions. Rappelez-vous que la qualité dans le domaine est très variable. Je vous parlerai bien sûr, de quelques produits Vitoli (que j’ai créé avec deux pharmaciens spécialisés et dont je suis le président de la compagnie : www.esimard.com).

Dans un premier temps, considérez toujours d’améliorer votre sommeil (Vitoli Sommeil et/ou Vitoli Stress et anxiété). Cela semble évident, mais sachez aussi que l’usage de somnifères chimiques ne procure pas un sommeil aussi profond et réparateur qu’avec des produits naturels de qualité.

Le deuxième aspect aide à l’augmentation des capacités énergétiques, des capacités de concentration, de la vigueur intellectuelle, combattre le stress chronique ou la déprime : Vitoli Énergie. Ce produit contient à la fois des ingrédients pour combattre les carences possibles liées à la fatigue (magnésium, vitamine B6 et polyphénols d’olives) et l’ingrédient actif qui est l’extrait de plante le mieux documenté scientifiquement pour l’apport énergétique : un extrait standardisé de grande qualité de rhodiole. Pour la fatigue momentanée, il est utilisé de façon sporadique, et pour la fatigue chronique, il est utilisé sur une base continue.

6. Les conseils du psychologue

Anxiété. Dépression. Deuil non résolu. Ennui. Tous ces facteurs peuvent expliquer, du moins en partie, une fatigue ressentie.

Un stress chronique peut aussi finir par engendrer une fatigue. Je crois qu’il est bon de comprendre les mécanismes hormonaux sous-jacents.  Voici un aperçu.

Quand nous sommes confrontées à une situation stressante (nouvelle, qu’on ne contrôle pas, qui menace notre égo, etc.), alors l’hypothalamus, glande maîtresse du cerveau, libère la corticolibérine. Cette hormone amène la glande hypophyse à sécréter à son tour l’ACTH. Cette neurohormone stimule les glandes surrénales (situées sur les reins). Les surrénales libèrent des hormones comme le cortisol (une des hormones du stress).

Quand nous vivons un stress chronique, les glandes surrénales peuvent en venir à se fatiguer. Elles tombent en « hypo » (légère ou modérée). Les conséquences?

  • La sécrétion du cortisol peut être insuffisante.
  • Se lever le matin s’avère plus difficile (il faut une certaine quantité de cortisol le matin)
  • La résistance au stress s’affaiblit (les surrénales étant fatiguées)
  • Un manque d’énergie se fait sentir.
  • etc.

Comment prendre soin de ses surrénales malmenées par le stress?  Je vais partager avec vous mon aide-mémoire. Il est très simple. Les stratégies commencent toutes par la lettre D :

  • Dédramatiser (défaire ses scénarios catastrophiques, mettre de l’humour dans sa vie)
  • Dormir suffisamment
  • Détendre son corps (par les techniques de relaxation)
  • Déterminer ses valeurs et ses priorités
  • Dire non, mettre ses limites
  • Discuter, dialoguer (se confier)
  • Demander de l’aide et des conseils
  • Déléguer et partager des tâches
  • Diminuer ses exigences personnelles
  • etc.

En matière de techniques de relaxation, de nombreux choix s’offrent à nous :

  • Respiration abdominale
  • Cohérence cardiaque
  • Relaxation musculaire progressive de Jacobson
  • Autohypnose
  • Méditation
  • Visualisation
  • etc.

On gagne à pratiquer la relaxation au moins une fois par jour. Pour l’hygiène mentale. Une séance de dix minutes peut nous aider à nous recentrer, à diminuer le stress et à mieux composer avec les aléas de la vie.

En conclusion, la fatigue gagne à être considérée d’un point de vue biopsychosocial. Les psychologues et psychothérapeutes peuvent vous aider à surmonter une partie de votre fatigue de plusieurs façons, en fonction de votre situation personnelle. Ils peuvent vous aider à :

  • Déterminer les possibles causes psychologiques de votre fatigue
  • Gérer votre stress et votre anxiété
  • Compléter un deuil non résolu
  • Vous reconnecter avec vos valeurs, bref avec ce qui donne du sens
  • Adopter des comportements et habitudes propices au sommeil
  • Déterminer ce qui vous tire de l’énergie (ex. : relations toxiques) et ce qui vous donne de l’énergie (ex. : relations positives, loisir passionnant)
  • Tenir compte de votre niveau d’énergie
  • Mettre vos limites et à dire non
  • etc.

Pour trouver un psychologue ou un psychothérapeute, contactez le Service de référence de l’Ordre des psychologues du Québec : https://www.ordrepsy.qc.ca/nous-joindre.

Merci à Marie-Ève Lacasse, psychologue, et à Julie Nadeau, travailleuse sociale, qui ont enrichi ma liste initiale de « D ».

 

Autres textes à consulter :

 

 

Références :

  • D’Aurizio G, Caldarola A, Ninniri M, Avvantaggiato M, Curcio G. Sleep Quality and Psychological Status in a Group of Italian Prisoners. Int J Environ Res Public Health. 2020 Jun 13;17(12):4224.
  • Di Liegro CM, Schiera G, Proia P, Di Liegro I. Physical Activity and Brain Health. Genes (Basel). 2019 Sep 17;10(9):720.
  • Haß U, Herpich C, Norman K. Anti-Inflammatory Diets and Fatigue. Nutrients. 2019 Sep 30;11(10):2315. doi: 10.3390/nu11102315. PMID: 31574939; PMCID: PMC6835556.
  • Hasan KM, Rahman MS, Arif KM, Sobhani ME. Psychological stress and aging: role of glucocorticoids (GCs). Age (Dordr). 2012;34(6):1421–1433.
  • Mustian KM, Alfano CM, Heckler C, Kleckner AS, Kleckner IR, Leach CR, Mohr D, Palesh OG, Peppone LJ, Piper BF, Scarpato J, Smith T, Sprod LK, Miller SM. Comparison of Pharmaceutical, Psychological, and Exercise Treatments for Cancer-Related Fatigue: A Meta-analysis. JAMA Oncol. 2017 Jul 1;3(7):961-968.
  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique
  • Stadje R, Dornieden K, Baum E, Becker A, Biroga T, Bösner S, Haasenritter J, Keunecke C, Viniol A, Donner-Banzhoff N. The differential diagnosis of tiredness: a systematic review. BMC Fam Pract. 2016 Oct 20;17(1):147.
  • Van Den Noortgate N, Vanden Berghe P, De Lepeleire J, Ghijsebrechts G, Lisaerde J, Beyen En Collaboration Avec le Groupe de Travail Soins Palliatifs Et Gériatrie Palliatieve Zorg En Geriatrie A. Vieillesse et fatigue de vivre. La lassitude chez la personne âgée [Tiredness of life in older adults]. Rev Med Liege. 2017 Dec;72(12):562-563. French.

Éric Simard, Dr en biologie et chercheur, avec la collaboration de Stéphane Migneault, psychologue.

Dans le premier article, j’ai abordé :

  1. L’importance de l’état psychologique par rapport à nos attentes,
  2. les effets de l’activité physique autant sur notre capacité à produire de l’énergie que sur la production des neurotransmetteurs par notre cerveau,
  3. l’importance de la gestion du stress chronique et
  4. quelques facettes importantes de l’alimentation à considérer.

Nous allons maintenant intégrer les deux autres facettes qui sont : l’usage de suppléments alimentaires de qualité et les conseils du psychologue Stéphane Migneault. Tel que mentionné dans le premier texte, l’objectif ici est de souligner que la fatigue est multifactorielle et devrait aussi être abordée par plusieurs approches simultanées afin d’obtenir les meilleurs résultats.

5. Les suppléments

Pour les suppléments, attention, la fatigue étant un problème courant, beaucoup d’entreprises ont inventé toutes sortes de solutions. Rappelez-vous que la qualité dans le domaine est très variable. Je vous parlerai bien sûr, de quelques produits Vitoli (que j’ai créé avec deux pharmaciens spécialisés et dont je suis le président de la compagnie : www.esimard.com).

Dans un premier temps, considérez toujours d’améliorer votre sommeil (Vitoli Sommeil et/ou Vitoli Stress et anxiété). Cela semble évident, mais sachez aussi que l’usage de somnifères chimiques ne procure pas un sommeil aussi profond et réparateur qu’avec des produits naturels de qualité.

Le deuxième aspect aide à l’augmentation des capacités énergétiques, des capacités de concentration, de la vigueur intellectuelle, combattre le stress chronique ou la déprime : Vitoli Énergie. Ce produit contient à la fois des ingrédients pour combattre les carences possibles liées à la fatigue (magnésium, vitamine B6 et polyphénols d’olives) et l’ingrédient actif qui est l’extrait de plante le mieux documenté scientifiquement pour l’apport énergétique : un extrait standardisé de grande qualité de rhodiole. Pour la fatigue momentanée, il est utilisé de façon sporadique, et pour la fatigue chronique, il est utilisé sur une base continue.

6. Les conseils du psychologue

Anxiété. Dépression. Deuil non résolu. Ennui. Tous ces facteurs peuvent expliquer, du moins en partie, une fatigue ressentie.

Un stress chronique peut aussi finir par engendrer une fatigue. Je crois qu’il est bon de comprendre les mécanismes hormonaux sous-jacents.  Voici un aperçu.

Quand nous sommes confrontées à une situation stressante (nouvelle, qu’on ne contrôle pas, qui menace notre égo, etc.), alors l’hypothalamus, glande maîtresse du cerveau, libère la corticolibérine. Cette hormone amène la glande hypophyse à sécréter à son tour l’ACTH. Cette neurohormone stimule les glandes surrénales (situées sur les reins). Les surrénales libèrent des hormones comme le cortisol (une des hormones du stress).

Quand nous vivons un stress chronique, les glandes surrénales peuvent en venir à se fatiguer. Elles tombent en « hypo » (légère ou modérée). Les conséquences?

  • La sécrétion du cortisol peut être insuffisante.
  • Se lever le matin s’avère plus difficile (il faut une certaine quantité de cortisol le matin)
  • La résistance au stress s’affaiblit (les surrénales étant fatiguées)
  • Un manque d’énergie se fait sentir.
  • etc.

Comment prendre soin de ses surrénales malmenées par le stress?  Je vais partager avec vous mon aide-mémoire. Il est très simple. Les stratégies commencent toutes par la lettre D :

  • Dédramatiser (défaire ses scénarios catastrophiques, mettre de l’humour dans sa vie)
  • Dormir suffisamment
  • Détendre son corps (par les techniques de relaxation)
  • Déterminer ses valeurs et ses priorités
  • Dire non, mettre ses limites
  • Discuter, dialoguer (se confier)
  • Demander de l’aide et des conseils
  • Déléguer et partager des tâches
  • Diminuer ses exigences personnelles
  • etc.

En matière de techniques de relaxation, de nombreux choix s’offrent à nous :

  • Respiration abdominale
  • Cohérence cardiaque
  • Relaxation musculaire progressive de Jacobson
  • Autohypnose
  • Méditation
  • Visualisation
  • etc.

On gagne à pratiquer la relaxation au moins une fois par jour. Pour l’hygiène mentale. Une séance de dix minutes peut nous aider à nous recentrer, à diminuer le stress et à mieux composer avec les aléas de la vie.

En conclusion, la fatigue gagne à être considérée d’un point de vue biopsychosocial. Les psychologues et psychothérapeutes peuvent vous aider à surmonter une partie de votre fatigue de plusieurs façons, en fonction de votre situation personnelle. Ils peuvent vous aider à :

  • Déterminer les possibles causes psychologiques de votre fatigue
  • Gérer votre stress et votre anxiété
  • Compléter un deuil non résolu
  • Vous reconnecter avec vos valeurs, bref avec ce qui donne du sens
  • Adopter des comportements et habitudes propices au sommeil
  • Déterminer ce qui vous tire de l’énergie (ex. : relations toxiques) et ce qui vous donne de l’énergie (ex. : relations positives, loisir passionnant)
  • Tenir compte de votre niveau d’énergie
  • Mettre vos limites et à dire non
  • etc.

Pour trouver un psychologue ou un psychothérapeute, contactez le Service de référence de l’Ordre des psychologues du Québec : https://www.ordrepsy.qc.ca/nous-joindre.

Merci à Marie-Ève Lacasse, psychologue, et à Julie Nadeau, travailleuse sociale, qui ont enrichi ma liste initiale de « D ».

 

Autres textes à consulter :

 

 

Références :

  • D’Aurizio G, Caldarola A, Ninniri M, Avvantaggiato M, Curcio G. Sleep Quality and Psychological Status in a Group of Italian Prisoners. Int J Environ Res Public Health. 2020 Jun 13;17(12):4224.
  • Di Liegro CM, Schiera G, Proia P, Di Liegro I. Physical Activity and Brain Health. Genes (Basel). 2019 Sep 17;10(9):720.
  • Haß U, Herpich C, Norman K. Anti-Inflammatory Diets and Fatigue. Nutrients. 2019 Sep 30;11(10):2315. doi: 10.3390/nu11102315. PMID: 31574939; PMCID: PMC6835556.
  • Hasan KM, Rahman MS, Arif KM, Sobhani ME. Psychological stress and aging: role of glucocorticoids (GCs). Age (Dordr). 2012;34(6):1421–1433.
  • Mustian KM, Alfano CM, Heckler C, Kleckner AS, Kleckner IR, Leach CR, Mohr D, Palesh OG, Peppone LJ, Piper BF, Scarpato J, Smith T, Sprod LK, Miller SM. Comparison of Pharmaceutical, Psychological, and Exercise Treatments for Cancer-Related Fatigue: A Meta-analysis. JAMA Oncol. 2017 Jul 1;3(7):961-968.
  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique
  • Stadje R, Dornieden K, Baum E, Becker A, Biroga T, Bösner S, Haasenritter J, Keunecke C, Viniol A, Donner-Banzhoff N. The differential diagnosis of tiredness: a systematic review. BMC Fam Pract. 2016 Oct 20;17(1):147.
  • Van Den Noortgate N, Vanden Berghe P, De Lepeleire J, Ghijsebrechts G, Lisaerde J, Beyen En Collaboration Avec le Groupe de Travail Soins Palliatifs Et Gériatrie Palliatieve Zorg En Geriatrie A. Vieillesse et fatigue de vivre. La lassitude chez la personne âgée [Tiredness of life in older adults]. Rev Med Liege. 2017 Dec;72(12):562-563. French.

Tiré du chapitre 3.1 du livre Vivre jeune plus longtemps (2016).

Dans l’article précédent, nous décrivions ce qu’est l’équilibre risque/bénéfice dans l’évaluation de la pertinence d’une approche en santé. Ainsi, après avoir discuté du risque, nous allons maintenant définir les 5 catégories d’information considérées liées aux démonstrations des bénéfices santé:

  1. L’historique de consommation;
  2. La littérature scientifique;
  3. L’identification d’un mécanisme d’action;
  4. Les démonstrations précliniques;
  5. Les résultats chez l’humain.

Nous terminerons en expliquant ce qu’est l’indice de longévité qui a été créé pour le premier livre de Dr Simard, Dr en biologie et chercheur dans le domaine du vieillissement (www.esimard.com).

1. Historique de consommation

Étant une information pertinente qui peut nous renseigner sur certains extraits de plantes utilisés depuis des milliers d’années, cette catégorie ne garantit toutefois pas l’efficacité ou l’innocuité d’un extrait de plante.

Pour démontrer ceci, prenons en exemple la valériane. Connu principalement pour ses effets sur la réduction du stress et de l’anxiété ainsi que pour aider à dormir, elle a été utilisée pour plusieurs problèmes de santé dans le passé. Beaucoup d’études scientifiques ont d’ailleurs démontré l’efficacité et l’innocuité de cette plante. Cependant, il est important d’utiliser des extraits standardisés de la valériane, car la concentration de ses composés actifs peut varier grandement.

Il y a aussi la Galega officinalis qui est une plante que l’on retrouve autour de la mer Méditerranée et au nord de l’Afrique. Cette plante est à l’origine de l’un des médicaments les plus prescrits pour le diabète de type 2 : la metformine. Cette plante est considérée comme médicinale depuis le Moyen Âge. Elle est utilisée dans différentes régions du monde pour la réduction du glucose sanguin et comme diurétique. Bien que son utilisation soit connue depuis le Moyen Âge, certains composés toxiques sont aussi présents dans cette plante. Il semble qu’une quantité aussi faible que 100 grammes de la plante séchée puisse suffire pour engendrer la mort d’une brebis.

C’est donc primordial de s’assurer de la qualité des extraits de plantes des produits naturels, et ce, malgré leur historique de consommation.

2. Littérature scientifique

Il est important de savoir que plus il existe d’étude et de littérature au sujet d’un extrait de plante, d’un aliment ou autres ingrédients, plus les résultats sont crédibles. En d’autres mots, le fait qu’il existe beaucoup d’études qui ont été réalisées par divers chercheurs, qui eux, ont utilisé diverses sources de produits ou approches, augmente la crédibilité.

Clarifions ceci en prenant les polyphénols d’olives en exemple. Beaucoup d’études parlent des bienfaits de ces polyphénols pour la santé cardiovasculaire, l’inflammation, l’oxydation des lipides sanguins ainsi que comme antioxydant général. En ce qui concerne la croissance osseuse, on ne retrouve que peu d’études sur ce sujet. On peut donc conclure que les polyphénols d’olives ont potentiellement un effet positif sur la croissance osseuse, mais que ce bénéfice est bien moins soutenu que l’impact sur la santé cardiovasculaire.

3. Mécanismes d’action

N’étant pas un élément essentiel, l’identification d’un ou des mécanisme(s) d’action représente tout de même un élément important pour supporter les bénéfices santé. Notez que l’on dénombre beaucoup de médicaments qui ont été homologués sans pour autant connaître leur mécanisme d’action.

Revenons sur le cas de la valériane qui est un exemple significatif. La démonstration des effets de la valériane sur le cerveau ne date pas d’hier, mais ce n’est que tout récemment que les mécanismes d’action de la valériane ont pu être un peu mieux expliqués. Il semble quand même évident que d’autres mécanismes, encore inconnus, soient responsables d’une partie de ses bénéfices.

4. Démonstrations précliniques

Lorsqu’il est question de bénéfices santé, la validité des démonstrations précliniques va dépendre du type de recherche réalisée. Il peut s’agir de modèles cellulaires exploratoires, ou encore de modèles animaux connus pour l’étude de l’efficacité de certains médicaments.

Ici, le principe est le même que pour la littérature scientifique (en point 2). Plus il y a de démonstrations cliniques qui sont effectuées par divers groupes de recherche ou approches différentes, plus la crédibilité est forte comparativement aux extraits ou molécules qui ne comptent qu’une seule étude. Cependant, ce point-ci n’est pas suffisant pour conclure à une activité bénéfique chez l’humain.

5. Résultats chez l’humain

Aussi appelés résultats cliniques, les résultats chez l’humain présentent le meilleur niveau de démonstration des bénéfices santé. Attention! Le fait qu’un produit de santé naturel ait été testé en étude clinique ne garantit pas forcément son efficacité. Ce qui est important, c’est de prendre en compte la qualité de l’étude ainsi que les résultats obtenus. La meilleure façon de juger de la pertinence d’un produit est de demander l’avis d’un professionnel de la santé, et ce, malgré le fait qu’il y ait eu validation ou non de démonstrations cliniques.

Qu’est-ce que l’indice de longévité?

L’indice de longévité est un indice composite; un indice qui met en relation une somme d’informations provenant des différentes sources mentionnées. Cet indice a été créé pour l’écriture du premier livre de Dr Simard, Dr en biologie et chercheur dans le domaine du vieillissement (Vivre jeune plus longtemps, 2016). Il regroupe les dernières connaissances en matière de bénéfices santé antivieillissement et permet de comparer un extrait, une molécule ou un aliment sur la base de la qualité des démonstrations scientifiques déjà existantes. Il a comme objectif de catégoriser l’importance des démonstrations scientifiques en lien avec la longévité en santé pour l’extrait, la molécule ou l’aliment considéré. Donc, plus la valeur de l’indice est élevée, plus le comité d’experts a jugé que les démonstrations santé étaient valables.

Pour illustrer le tout, voici quelques exemples d’indices de longévité tirés du livre:

Sachez que dans le domaine du vieillissement, les démonstrations sont plus difficiles, car il est question de bénéfices sur des systèmes complexes et sur de longues périodes de temps. Vous vous dites peut-être : Alors sur quoi se base le comité d’experts pour juger des démonstrations scientifiques?

Voici donc les éléments compris dans l’indice de longévité:

  • Absence de risques ou interactions connus avec des médicaments
  • Historique de consommation
  • Abondance de la littérature scientifique concernant des bénéfices santé liés au vieillissement ou maladies liées au vieillissement
  • Présence d’un ou de plusieurs mécanismes d’action connus
  • Démonstrations précliniques disponibles
  • Bénéfices démontrés chez l’humain

Cet article clôture donc la série de nos articles sur la recherche scientifique. Avec les 3 articles précédents  (La recherche scientifique : ce que vous devez savoir – article 1 de 4,  La recherche scientifique : études vs qualité – article 2 de 4 et La recherche scientifique : ratio risques/bénéfices – article 3 de 4), nous avons couvert les étapes de la recherche scientifique, les diverses études, les standards de qualité, le ratio risques/bénéfices ainsi que vu ci-haut, les catégories liées aux informations supportant les bénéfices santé. Pour toutes questions, écrivez-nous à info@vitoli.ca!

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.

Tiré du chapitre 3.1 du livre Vivre jeune plus longtemps (2016).

Dans l’article précédent, nous décrivions ce qu’est l’équilibre risque/bénéfice dans l’évaluation de la pertinence d’une approche en santé. Ainsi, après avoir discuté du risque, nous allons maintenant définir les 5 catégories d’information considérées liées aux démonstrations des bénéfices santé:

  1. L’historique de consommation;
  2. La littérature scientifique;
  3. L’identification d’un mécanisme d’action;
  4. Les démonstrations précliniques;
  5. Les résultats chez l’humain.

Nous terminerons en expliquant ce qu’est l’indice de longévité qui a été créé pour le premier livre de Dr Simard, Dr en biologie et chercheur dans le domaine du vieillissement (www.esimard.com).

1. Historique de consommation

Étant une information pertinente qui peut nous renseigner sur certains extraits de plantes utilisés depuis des milliers d’années, cette catégorie ne garantit toutefois pas l’efficacité ou l’innocuité d’un extrait de plante.

Pour démontrer ceci, prenons en exemple la valériane. Connu principalement pour ses effets sur la réduction du stress et de l’anxiété ainsi que pour aider à dormir, elle a été utilisée pour plusieurs problèmes de santé dans le passé. Beaucoup d’études scientifiques ont d’ailleurs démontré l’efficacité et l’innocuité de cette plante. Cependant, il est important d’utiliser des extraits standardisés de la valériane, car la concentration de ses composés actifs peut varier grandement.

Il y a aussi la Galega officinalis qui est une plante que l’on retrouve autour de la mer Méditerranée et au nord de l’Afrique. Cette plante est à l’origine de l’un des médicaments les plus prescrits pour le diabète de type 2 : la metformine. Cette plante est considérée comme médicinale depuis le Moyen Âge. Elle est utilisée dans différentes régions du monde pour la réduction du glucose sanguin et comme diurétique. Bien que son utilisation soit connue depuis le Moyen Âge, certains composés toxiques sont aussi présents dans cette plante. Il semble qu’une quantité aussi faible que 100 grammes de la plante séchée puisse suffire pour engendrer la mort d’une brebis.

C’est donc primordial de s’assurer de la qualité des extraits de plantes des produits naturels, et ce, malgré leur historique de consommation.

2. Littérature scientifique

Il est important de savoir que plus il existe d’étude et de littérature au sujet d’un extrait de plante, d’un aliment ou autres ingrédients, plus les résultats sont crédibles. En d’autres mots, le fait qu’il existe beaucoup d’études qui ont été réalisées par divers chercheurs, qui eux, ont utilisé diverses sources de produits ou approches, augmente la crédibilité.

Clarifions ceci en prenant les polyphénols d’olives en exemple. Beaucoup d’études parlent des bienfaits de ces polyphénols pour la santé cardiovasculaire, l’inflammation, l’oxydation des lipides sanguins ainsi que comme antioxydant général. En ce qui concerne la croissance osseuse, on ne retrouve que peu d’études sur ce sujet. On peut donc conclure que les polyphénols d’olives ont potentiellement un effet positif sur la croissance osseuse, mais que ce bénéfice est bien moins soutenu que l’impact sur la santé cardiovasculaire.

3. Mécanismes d’action

N’étant pas un élément essentiel, l’identification d’un ou des mécanisme(s) d’action représente tout de même un élément important pour supporter les bénéfices santé. Notez que l’on dénombre beaucoup de médicaments qui ont été homologués sans pour autant connaître leur mécanisme d’action.

Revenons sur le cas de la valériane qui est un exemple significatif. La démonstration des effets de la valériane sur le cerveau ne date pas d’hier, mais ce n’est que tout récemment que les mécanismes d’action de la valériane ont pu être un peu mieux expliqués. Il semble quand même évident que d’autres mécanismes, encore inconnus, soient responsables d’une partie de ses bénéfices.

4. Démonstrations précliniques

Lorsqu’il est question de bénéfices santé, la validité des démonstrations précliniques va dépendre du type de recherche réalisée. Il peut s’agir de modèles cellulaires exploratoires, ou encore de modèles animaux connus pour l’étude de l’efficacité de certains médicaments.

Ici, le principe est le même que pour la littérature scientifique (en point 2). Plus il y a de démonstrations cliniques qui sont effectuées par divers groupes de recherche ou approches différentes, plus la crédibilité est forte comparativement aux extraits ou molécules qui ne comptent qu’une seule étude. Cependant, ce point-ci n’est pas suffisant pour conclure à une activité bénéfique chez l’humain.

5. Résultats chez l’humain

Aussi appelés résultats cliniques, les résultats chez l’humain présentent le meilleur niveau de démonstration des bénéfices santé. Attention! Le fait qu’un produit de santé naturel ait été testé en étude clinique ne garantit pas forcément son efficacité. Ce qui est important, c’est de prendre en compte la qualité de l’étude ainsi que les résultats obtenus. La meilleure façon de juger de la pertinence d’un produit est de demander l’avis d’un professionnel de la santé, et ce, malgré le fait qu’il y ait eu validation ou non de démonstrations cliniques.

Qu’est-ce que l’indice de longévité?

L’indice de longévité est un indice composite; un indice qui met en relation une somme d’informations provenant des différentes sources mentionnées. Cet indice a été créé pour l’écriture du premier livre de Dr Simard, Dr en biologie et chercheur dans le domaine du vieillissement (Vivre jeune plus longtemps, 2016). Il regroupe les dernières connaissances en matière de bénéfices santé antivieillissement et permet de comparer un extrait, une molécule ou un aliment sur la base de la qualité des démonstrations scientifiques déjà existantes. Il a comme objectif de catégoriser l’importance des démonstrations scientifiques en lien avec la longévité en santé pour l’extrait, la molécule ou l’aliment considéré. Donc, plus la valeur de l’indice est élevée, plus le comité d’experts a jugé que les démonstrations santé étaient valables.

Pour illustrer le tout, voici quelques exemples d’indices de longévité tirés du livre:

Sachez que dans le domaine du vieillissement, les démonstrations sont plus difficiles, car il est question de bénéfices sur des systèmes complexes et sur de longues périodes de temps. Vous vous dites peut-être : Alors sur quoi se base le comité d’experts pour juger des démonstrations scientifiques?

Voici donc les éléments compris dans l’indice de longévité:

  • Absence de risques ou interactions connus avec des médicaments
  • Historique de consommation
  • Abondance de la littérature scientifique concernant des bénéfices santé liés au vieillissement ou maladies liées au vieillissement
  • Présence d’un ou de plusieurs mécanismes d’action connus
  • Démonstrations précliniques disponibles
  • Bénéfices démontrés chez l’humain

Cet article clôture donc la série de nos articles sur la recherche scientifique. Avec les 3 articles précédents  (La recherche scientifique : ce que vous devez savoir – article 1 de 4,  La recherche scientifique : études vs qualité – article 2 de 4 et La recherche scientifique : ratio risques/bénéfices – article 3 de 4), nous avons couvert les étapes de la recherche scientifique, les diverses études, les standards de qualité, le ratio risques/bénéfices ainsi que vu ci-haut, les catégories liées aux informations supportant les bénéfices santé. Pour toutes questions, écrivez-nous à info@vitoli.ca!

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.

Véronique Bourbeau est naturopathe agréée diplômée de l’Institut d’Enseignement en Science naturopathique et herboriste clinicienne diplômée de la réputée Académie de Phytothérapie du Canada. Elle cumule plus de 20 ans d’études, d’enseignement et de service comme consultante en santé globale.

Puisque la majorité des maladies trouvent leur étiologie dans un réseau complexe de susceptibilité génétique, d’influences environnementales, de choix alimentaires et de style de vie, Véronique demeure convaincue que le schéma thérapeutique le plus efficace réside logiquement dans une approche multidisciplinaire. Persuadée que la richesse émerge de l’union des forces, elle œuvre activement pour la mise en place d’une approche plus intégrative de la santé au Québec. Riche de son bagage scientifique et de son expérience clinique, elle combine habillement les savoirs traditionnels aux avancées de la science moderne. Reconnue pour sa rigueur professionnelle et son grand respect pour la profession médicale, Véronique collabore régulièrement avec différents intervenants du corps médical.

Étudiante perpétuelle, elle ajoute régulièrement de multiples formations à son parcours dont des études en biochimie métabolique, génétique, immunologie, biologie cellulaire, oncologie, chimie organique, anthropologie médicale. Enseignante, elle est chargée de transmettre ses connaissances auprès des futurs naturopathes (EESNQ, IESN) en endocrinologie clinique, analyses biomédicales, nutrithérapie cardiovasculaire, oncologie intégrative et médecine botanique.

Mordue d’ethnopharmacologie, elle a participé et coordonné plusieurs expéditions et stages internationaux au cours desquels elle a séjourné aux 4 coins du monde sur une période de plus de 10 ans. En 2002, elle fonde Terra Medica, une organisation humanitaire oeuvrant dans l’éducation, la promotion de la santé et la mise en place de cliniques d’ethnomédecine dans les pays du sud. Depuis plus de 20 ans maintenant, elle anime une formation santé auprès de centaines de coopérants internationaux dans le cadre du programme gouvernemental Québec Sans Frontières.

Vulgarisatrice appréciée, elle a collaboré à de multiples parutions écrites (livre Santé! livre La Beauté), magazine Vive, la revue Vitalité Québec, Journal de Montréal, a participé à plusieurs émissions radio (Un vent d’ailleurs et Folie douce) et capsules web avec Jacynthe René. Véronique est également une conférencière auprès de différentes institutions : Fondation canadienne des Tumeurs cérébrales Université de Sherbrooke, Relais pour la Vie, Maison Gilles Carles, Oasis Santé Mentale, Pénitencier fédéral de Cowansville et autres.

Consultante, elle pratique en bureau privé à Saint-Jean-sur-Richelieu depuis 25 ans, en plus d’y avoir fondé la Clinique Intégrative du Haut-Richelieu en 2018. Elle se spécialise en équilibre hormonal et en accompagnement auprès des gens confrontés au cancer. Convaincue que la valeur, la pertinence et l’efficacité de ses interventions résident dans sa compréhension de la physiologie et de la biochimie, elle offre un service d’éducation à la santé très apprécié.

Ne manquez pas le premier article de Véronique sur notre blogue Vitoli qui sera publié sous peu!

www.cliniqueintegrative.com

veroniquebourbeau@yahoo.ca

Facebook : Véronique Bourbeau Naturopathe Agréée

Véronique Bourbeau est naturopathe agréée diplômée de l’Institut d’Enseignement en Science naturopathique et herboriste clinicienne diplômée de la réputée Académie de Phytothérapie du Canada. Elle cumule plus de 20 ans d’études, d’enseignement et de service comme consultante en santé globale.

Puisque la majorité des maladies trouvent leur étiologie dans un réseau complexe de susceptibilité génétique, d’influences environnementales, de choix alimentaires et de style de vie, Véronique demeure convaincue que le schéma thérapeutique le plus efficace réside logiquement dans une approche multidisciplinaire. Persuadée que la richesse émerge de l’union des forces, elle œuvre activement pour la mise en place d’une approche plus intégrative de la santé au Québec. Riche de son bagage scientifique et de son expérience clinique, elle combine habillement les savoirs traditionnels aux avancées de la science moderne. Reconnue pour sa rigueur professionnelle et son grand respect pour la profession médicale, Véronique collabore régulièrement avec différents intervenants du corps médical.

Étudiante perpétuelle, elle ajoute régulièrement de multiples formations à son parcours dont des études en biochimie métabolique, génétique, immunologie, biologie cellulaire, oncologie, chimie organique, anthropologie médicale. Enseignante, elle est chargée de transmettre ses connaissances auprès des futurs naturopathes (EESNQ, IESN) en endocrinologie clinique, analyses biomédicales, nutrithérapie cardiovasculaire, oncologie intégrative et médecine botanique.

Mordue d’ethnopharmacologie, elle a participé et coordonné plusieurs expéditions et stages internationaux au cours desquels elle a séjourné aux 4 coins du monde sur une période de plus de 10 ans. En 2002, elle fonde Terra Medica, une organisation humanitaire oeuvrant dans l’éducation, la promotion de la santé et la mise en place de cliniques d’ethnomédecine dans les pays du sud. Depuis plus de 20 ans maintenant, elle anime une formation santé auprès de centaines de coopérants internationaux dans le cadre du programme gouvernemental Québec Sans Frontières.

Vulgarisatrice appréciée, elle a collaboré à de multiples parutions écrites (livre Santé! livre La Beauté), magazine Vive, la revue Vitalité Québec, Journal de Montréal, a participé à plusieurs émissions radio (Un vent d’ailleurs et Folie douce) et capsules web avec Jacynthe René. Véronique est également une conférencière auprès de différentes institutions : Fondation canadienne des Tumeurs cérébrales Université de Sherbrooke, Relais pour la Vie, Maison Gilles Carles, Oasis Santé Mentale, Pénitencier fédéral de Cowansville et autres.

Consultante, elle pratique en bureau privé à Saint-Jean-sur-Richelieu depuis 25 ans, en plus d’y avoir fondé la Clinique Intégrative du Haut-Richelieu en 2018. Elle se spécialise en équilibre hormonal et en accompagnement auprès des gens confrontés au cancer. Convaincue que la valeur, la pertinence et l’efficacité de ses interventions résident dans sa compréhension de la physiologie et de la biochimie, elle offre un service d’éducation à la santé très apprécié.

Ne manquez pas le premier article de Véronique sur notre blogue Vitoli qui sera publié sous peu!

www.cliniqueintegrative.com

veroniquebourbeau@yahoo.ca

Facebook : Véronique Bourbeau Naturopathe Agréée

Le chercheur Éric Simard nous explique…

« Biologiquement parlant, on commence à vieillir de façon plus sérieuse à partir de 35 ans », explique-t-il.

Les aiguilles ou certains produits anti-âge vous donnent la trouille? Bonne nouvelle! En se nourrissant sainement, on peut se rajeunir, gagner en vitalité et, surtout, en santé. L’auteur, conférencier et docteur en biologie Éric Simard nous décrit quatre façons d’agir contre le vieillissement grâce à l’alimentation.

Éviter le sucre

« Le sucre stimule la capacité de l’organisme à vieillir », affirme M. Simard. Attention, toutefois, de ne pas mélanger sucres complexes (céréales ou pâtes alimentaires, par exemple) et sucres libres (cassonade, sucre raffiné, sirop d’érable, miel, ainsi que toutes les déclinaisons du sucre dans les aliments transformés). En gros, ça veut dire cuisiner le plus possible et s’éloigner des desserts, de la malbouffe et des aliments ultra-transformés de l’industrie. Ce n’est pas si sorcier que ça, non?

Manger plus de végétaux et varier les couleurs!

Bien avant que le Guide alimentaire canadien se refasse une beauté, Éric Simard parlait dans ses conférences de l’importance d’une assiette bien garnie en végétaux. « Je disais de viser 50 % en légumes, toujours en considérant une variété de couleurs, le quart en grains entiers et l’autre quart en protéines végétales ou, sinon, poissons, fruits de mer ou œufs, et en dernier lieu, dans l’ordre, les viandes blanches, rosées, puis rouges », explique-t-il en précisant que les viandes rouges devraient être consommées en petites portions (chacune d’elles pouvant tenir dans la paume de la main, dit-il) et seulement quelques fois par mois. « Ce sont les aliments essentiels des populations centenaires et ce n’est pas très compliqué à mettre en application. Développez votre réflexe de manger beaucoup de végétaux », nous conseille-t-il.

Augmenter sa consommation de grains entiers

Les grains entiers sont « terriblement importants », soutient le scientifique. « Une étude récente, publiée en janvier 2019, rapporte les analyses des données de l’Organisation mondiale de la santé pour 51 pays au sujet des décès cardiovasculaires attribuables à une alimentation déséquilibrée (par ordre d’importance [Meier T. et al. 2019]) », écrivait-il sur le blogue de vitoli.ca, en comparant les décès liés à une alimentation pauvre en grains entiers (429 000 décès) par rapport à ceux dus à une alimentation faible en noix et graines (341 000 décès) ou en fruits (262 000), riche en sodium (251 000) ou pauvre en oméga-3 (227 000 décès). Bonifier ses repas par l’ajout de grains entiers a donc une incidence majeure sur la santé. En résumé, si vous suivez présentement une diète paléolithique, vous devriez peut-être la remettre en doute…

Ajouter des polyphénols d’olives et du resvératrol

Euh, pardon? Expliquez-nous, docteur. Il s’agit en fait des deux groupes de molécules qui se sont révélés les plus efficaces pour lutter contre le vieillissement. Le premier provient des olives et de leur huile, tandis que le second se trouve dans les raisins rouges, le chocolat, les mûres, la rhubarbe, les arachides, les baies et la grenade. Trop d’aliments à intégrer à votre nouvelle diète? Tournez-vous vers les produits Vitoli, élaborés par Éric Simard et son équipe d’Idunn Technologies, et qui contiennent tous les éléments qu’il vous faut.

Il y a quatre actions à prendre pour agir contre le vieillissement: manger sainement, bien sûr, faire de l’activité physique, bien gérer son stress et avoir une vie sociable dynamique et engagée. À cela, il faut ajouter le fait d’être positif, qui représente un facteur facilitant, selon le docteur en biologie Éric Simard.

« La génétique n’expliquerait que 15 à 25 % du vieillissement humain; 75 à 85 %, ce sont les habitudes de vie », disait Éric Simard en entrevue à Denis Lévesque.

En 1935, Clive M. McCay a découvert la restriction calorique. Il a démontré qu’en réduisant de 30 % sa consommation quotidienne de calories, un organisme vivant pouvait augmenter sa durée de vie de 30 à 50 %. (Source: vitoli.ca)

Est-il trop tard?

Peut-il être trop tard pour se lancer dans une lutte anti-âge, surtout quand on sait que le processus de vieillissement du corps s’enclenche dès l’âge de 35 ans? « Non, il n’est jamais trop tard, nous rassure M. Simard. On a vu des personnes de 70 ans avoir des régressions très importantes sur l’ensemble des paramètres santé, y compris leur apparence physique. » Restons optimistes!

Témoignage

« Je me suis sentie rajeunir. Mon énergie d’il y a 15-20 ans est revenue », Marisol (56 ans)

Marisol Robles, Chilienne d’origine, a choisi le Québec il y a 26 hivers. Elle calcule les années ainsi parce qu’elle adore cette saison, même s’il s’agit de quelques mois où les douleurs liées à sa fibromyalgie se font plus intenses. Au bout du fil, l’énergique femme nous a parlé de son expérience avec les produits Vitoli.

Mme Robles a reçu un diagnostic de fibromyalgie il y a 20 ans. Elle a sagement pris tous les médicaments prescrits par son médecin, qui se sont avérés efficaces. Or, l’éducatrice en garderie peinait à composer avec leurs effets secondaires, car lorsqu’elle avait des étourdissements et de la nausée, elle ne pouvait pas être à son plein potentiel auprès des tout-petits sous sa garde. « Je me suis dit que je n’avais rien à perdre à essayer les produits Vitoli [pour les articulations]. À la quatrième journée, je ne m’étais pas sentie aussi bien depuis longtemps et à la dixième journée, 70 % de mes douleurs avaient disparu », explique-t-elle en disant s’être sentie rajeunir de 15 à 20 ans. Considérant tous les gains obtenus, elle a ajouté à sa capsule quotidienne d’autres produits signés Vitoli (Bien vieillir et Sommeil).

Sept mois plus tard, le moral au beau fixe, elle affirme avoir eu « une deuxième opportunité de vie ». Dans son pilulier, il ne reste presque plus rien – des cachets pour aider au sommeil, qu’elle prend deux fois moins souvent! La facture? Elle paie plus cher qu’avant, considérant qu’elle n’a plus les déductions des assurances puisque ce n’est pas considéré comme un médicament. « En fait, je ne le vois pas comme une dépense, mais plutôt comme un investissement pour ma santé », conclut-elle.

Jouer le tout pour le tout pour repousser le temps, c’est gagner de 20 à 30 années supplémentaires.  « Pas 20 ans de maladie, mais avec les capacités d’une personne de 50 ans », s’enthousiasme M. Simard.

 

Rédigé par l’auteur Manon Rivard et publié initialement dans une revue par Mag en ligne : https://magenligne.com

Le chercheur Éric Simard nous explique…

« Biologiquement parlant, on commence à vieillir de façon plus sérieuse à partir de 35 ans », explique-t-il.

Les aiguilles ou certains produits anti-âge vous donnent la trouille? Bonne nouvelle! En se nourrissant sainement, on peut se rajeunir, gagner en vitalité et, surtout, en santé. L’auteur, conférencier et docteur en biologie Éric Simard nous décrit quatre façons d’agir contre le vieillissement grâce à l’alimentation.

Éviter le sucre

« Le sucre stimule la capacité de l’organisme à vieillir », affirme M. Simard. Attention, toutefois, de ne pas mélanger sucres complexes (céréales ou pâtes alimentaires, par exemple) et sucres libres (cassonade, sucre raffiné, sirop d’érable, miel, ainsi que toutes les déclinaisons du sucre dans les aliments transformés). En gros, ça veut dire cuisiner le plus possible et s’éloigner des desserts, de la malbouffe et des aliments ultra-transformés de l’industrie. Ce n’est pas si sorcier que ça, non?

Manger plus de végétaux et varier les couleurs!

Bien avant que le Guide alimentaire canadien se refasse une beauté, Éric Simard parlait dans ses conférences de l’importance d’une assiette bien garnie en végétaux. « Je disais de viser 50 % en légumes, toujours en considérant une variété de couleurs, le quart en grains entiers et l’autre quart en protéines végétales ou, sinon, poissons, fruits de mer ou œufs, et en dernier lieu, dans l’ordre, les viandes blanches, rosées, puis rouges », explique-t-il en précisant que les viandes rouges devraient être consommées en petites portions (chacune d’elles pouvant tenir dans la paume de la main, dit-il) et seulement quelques fois par mois. « Ce sont les aliments essentiels des populations centenaires et ce n’est pas très compliqué à mettre en application. Développez votre réflexe de manger beaucoup de végétaux », nous conseille-t-il.

Augmenter sa consommation de grains entiers

Les grains entiers sont « terriblement importants », soutient le scientifique. « Une étude récente, publiée en janvier 2019, rapporte les analyses des données de l’Organisation mondiale de la santé pour 51 pays au sujet des décès cardiovasculaires attribuables à une alimentation déséquilibrée (par ordre d’importance [Meier T. et al. 2019]) », écrivait-il sur le blogue de vitoli.ca, en comparant les décès liés à une alimentation pauvre en grains entiers (429 000 décès) par rapport à ceux dus à une alimentation faible en noix et graines (341 000 décès) ou en fruits (262 000), riche en sodium (251 000) ou pauvre en oméga-3 (227 000 décès). Bonifier ses repas par l’ajout de grains entiers a donc une incidence majeure sur la santé. En résumé, si vous suivez présentement une diète paléolithique, vous devriez peut-être la remettre en doute…

Ajouter des polyphénols d’olives et du resvératrol

Euh, pardon? Expliquez-nous, docteur. Il s’agit en fait des deux groupes de molécules qui se sont révélés les plus efficaces pour lutter contre le vieillissement. Le premier provient des olives et de leur huile, tandis que le second se trouve dans les raisins rouges, le chocolat, les mûres, la rhubarbe, les arachides, les baies et la grenade. Trop d’aliments à intégrer à votre nouvelle diète? Tournez-vous vers les produits Vitoli, élaborés par Éric Simard et son équipe d’Idunn Technologies, et qui contiennent tous les éléments qu’il vous faut.

Il y a quatre actions à prendre pour agir contre le vieillissement: manger sainement, bien sûr, faire de l’activité physique, bien gérer son stress et avoir une vie sociable dynamique et engagée. À cela, il faut ajouter le fait d’être positif, qui représente un facteur facilitant, selon le docteur en biologie Éric Simard.

« La génétique n’expliquerait que 15 à 25 % du vieillissement humain; 75 à 85 %, ce sont les habitudes de vie », disait Éric Simard en entrevue à Denis Lévesque.

En 1935, Clive M. McCay a découvert la restriction calorique. Il a démontré qu’en réduisant de 30 % sa consommation quotidienne de calories, un organisme vivant pouvait augmenter sa durée de vie de 30 à 50 %. (Source: vitoli.ca)

Est-il trop tard?

Peut-il être trop tard pour se lancer dans une lutte anti-âge, surtout quand on sait que le processus de vieillissement du corps s’enclenche dès l’âge de 35 ans? « Non, il n’est jamais trop tard, nous rassure M. Simard. On a vu des personnes de 70 ans avoir des régressions très importantes sur l’ensemble des paramètres santé, y compris leur apparence physique. » Restons optimistes!

Témoignage

« Je me suis sentie rajeunir. Mon énergie d’il y a 15-20 ans est revenue », Marisol (56 ans)

Marisol Robles, Chilienne d’origine, a choisi le Québec il y a 26 hivers. Elle calcule les années ainsi parce qu’elle adore cette saison, même s’il s’agit de quelques mois où les douleurs liées à sa fibromyalgie se font plus intenses. Au bout du fil, l’énergique femme nous a parlé de son expérience avec les produits Vitoli.

Mme Robles a reçu un diagnostic de fibromyalgie il y a 20 ans. Elle a sagement pris tous les médicaments prescrits par son médecin, qui se sont avérés efficaces. Or, l’éducatrice en garderie peinait à composer avec leurs effets secondaires, car lorsqu’elle avait des étourdissements et de la nausée, elle ne pouvait pas être à son plein potentiel auprès des tout-petits sous sa garde. « Je me suis dit que je n’avais rien à perdre à essayer les produits Vitoli [pour les articulations]. À la quatrième journée, je ne m’étais pas sentie aussi bien depuis longtemps et à la dixième journée, 70 % de mes douleurs avaient disparu », explique-t-elle en disant s’être sentie rajeunir de 15 à 20 ans. Considérant tous les gains obtenus, elle a ajouté à sa capsule quotidienne d’autres produits signés Vitoli (Bien vieillir et Sommeil).

Sept mois plus tard, le moral au beau fixe, elle affirme avoir eu « une deuxième opportunité de vie ». Dans son pilulier, il ne reste presque plus rien – des cachets pour aider au sommeil, qu’elle prend deux fois moins souvent! La facture? Elle paie plus cher qu’avant, considérant qu’elle n’a plus les déductions des assurances puisque ce n’est pas considéré comme un médicament. « En fait, je ne le vois pas comme une dépense, mais plutôt comme un investissement pour ma santé », conclut-elle.

Jouer le tout pour le tout pour repousser le temps, c’est gagner de 20 à 30 années supplémentaires.  « Pas 20 ans de maladie, mais avec les capacités d’une personne de 50 ans », s’enthousiasme M. Simard.

 

Rédigé par l’auteur Manon Rivard et publié initialement dans une revue par Mag en ligne : https://magenligne.com

Étant attiré très jeune par les arts martiaux et la philosophie orientale, combiné à un intérêt marqué pour les sciences de la santé, l’être humain et son bien-être, j’ai entrepris mes études en acupuncture dès l’âge de 17 ans. L’une de mes motivations était de pouvoir aider à soigner les gens, tout en contribuant au maintien et au rétablissement de leur santé dans le partage de mes connaissances. Il n’est pas sans dire qu’à la fin du cursus acupunctural, un défi de taille s’imposait, soit la traduction entre cette médecine traditionnelle orientale (MTO) millénaire et le monde occidental d’aujourd’hui.

C’est dans cet esprit que j’ai récemment débuté une formation universitaire en soins de la santé. Revisiter les bases scientifiques actuelles, tels la biologie, l’anatomie, la physiologie, le phénomène de la douleur, la neuropsychologie tout en tentant de faire des liens, de comprendre, de chercher à démystifier ces pratiques empiriques, et qui sait, peut-être pouvoir éventuellement soit développer un langage commun, ou du moins pouvoir communiquer mieux avec la communauté scientifique actuelle, sachant très bien que nous sommes au stade embryonnaire quant à la compréhension et l’explication des mécanismes sous-jacents de l’acupuncture. Au début de ma pratique, il y avait quelque 3000 études sur l’acupuncture dont la qualité pouvait certainement être questionnée. Aujourd’hui, on compte plus de 20000 études dont plusieurs démontrent la rigueur et la fiabilité dont on doit s’attendre. On peut aujourd’hui affirmer qu’il y a enfin des données probantes[1] pour l’appuyer.

Le parcours

Diplômé du collège de Rosemont en 1995, membre de l’Ordre des acupuncteurs du Québec ainsi que de l’association des acupuncteurs, j’ai eu l’occasion de participer, en tant que bénévole, à la clinique communautaire d’acupuncture de Québec vers 2007-2008. J’ai eu le privilège de siéger sur différents comités au sein de l’Ordre, dont le comité de communication à titre de président, le comité de discipline dont je suis toujours membre et sur le conseil d’administration de l’Ordre de 2015 à 2018.  J’ai eu l’honneur de participer aux états généraux sur l’avenir de la profession ainsi que de contribuer au comité d’expert dans l’évaluation des compétences professionnelles.

En complément de la formation initiale, je cumule près de 1000 heures de formation continue que ce soit en explorant les sciences de la santé, la médecine traditionnelle orientale; tel que l’acupuncture, la pharmacopée chinoise, le tuina, le Qi Gong ainsi que la relation d’aide et la gestion.

Je complète actuellement un certificat en réadaptation sensorielle et motrice de l’UQAT ainsi qu’une formation de thérapeute en Qi Gong Médical (programme de formation du « International Medical Qi Gong College »). Je détiens aussi une ceinture noire 5e dan en Taekwon-do ITF ainsi que le titre d’Instructeur international dans cette même discipline.

La route

La curiosité et le désir d’apprendre ont contribué à remplir ma feuille de route en ayant acquis des compétences et expériences dans d’autres domaines que l’acupuncture, que ce soit en ayant eu l’opportunité d’enseigner l’anglais, le français et le Taekwon-do au Japon pendant un an, que d’avoir acquis une certification en informatique menant à faire du support technique, de la formation et d’avoir été chargé de projet dans ce domaine ou d’avoir enseigné et pratiqué les arts martiaux pendant plusieurs années.

J’ai acquis mon expérience en acupuncture tant en clinique privée qu’en tant que membre d’équipes pluridisciplinaires. J’ai pu côtoyer; médecins, physiothérapeutes, ergothérapeutes, chiropraticiens, massothérapeutes, naturopathes et ostéopathes.

Ayant toujours eu le patient et son mieux-être au cœur de mes priorités, je suis fier aujourd’hui d’être le fondateur et propriétaire de la clinique de santé intégrative de Drummondville depuis décembre 2019.

Il me fait également très plaisir de me joindre à ce blogue pour contribuer à la promotion de la santé.

 

Sylvain Audet, acupuncteur

 

 

[1] McDonald J, Janz S. (2017). The acupuncture evidence project: A comparative literature review (revised edition).

Brisbane: Australian Acupuncture and Chinese Medicine Association Ltd.

Étant attiré très jeune par les arts martiaux et la philosophie orientale, combiné à un intérêt marqué pour les sciences de la santé, l’être humain et son bien-être, j’ai entrepris mes études en acupuncture dès l’âge de 17 ans. L’une de mes motivations était de pouvoir aider à soigner les gens, tout en contribuant au maintien et au rétablissement de leur santé dans le partage de mes connaissances. Il n’est pas sans dire qu’à la fin du cursus acupunctural, un défi de taille s’imposait, soit la traduction entre cette médecine traditionnelle orientale (MTO) millénaire et le monde occidental d’aujourd’hui.

C’est dans cet esprit que j’ai récemment débuté une formation universitaire en soins de la santé. Revisiter les bases scientifiques actuelles, tels la biologie, l’anatomie, la physiologie, le phénomène de la douleur, la neuropsychologie tout en tentant de faire des liens, de comprendre, de chercher à démystifier ces pratiques empiriques, et qui sait, peut-être pouvoir éventuellement soit développer un langage commun, ou du moins pouvoir communiquer mieux avec la communauté scientifique actuelle, sachant très bien que nous sommes au stade embryonnaire quant à la compréhension et l’explication des mécanismes sous-jacents de l’acupuncture. Au début de ma pratique, il y avait quelque 3000 études sur l’acupuncture dont la qualité pouvait certainement être questionnée. Aujourd’hui, on compte plus de 20000 études dont plusieurs démontrent la rigueur et la fiabilité dont on doit s’attendre. On peut aujourd’hui affirmer qu’il y a enfin des données probantes[1] pour l’appuyer.

Le parcours

Diplômé du collège de Rosemont en 1995, membre de l’Ordre des acupuncteurs du Québec ainsi que de l’association des acupuncteurs, j’ai eu l’occasion de participer, en tant que bénévole, à la clinique communautaire d’acupuncture de Québec vers 2007-2008. J’ai eu le privilège de siéger sur différents comités au sein de l’Ordre, dont le comité de communication à titre de président, le comité de discipline dont je suis toujours membre et sur le conseil d’administration de l’Ordre de 2015 à 2018.  J’ai eu l’honneur de participer aux états généraux sur l’avenir de la profession ainsi que de contribuer au comité d’expert dans l’évaluation des compétences professionnelles.

En complément de la formation initiale, je cumule près de 1000 heures de formation continue que ce soit en explorant les sciences de la santé, la médecine traditionnelle orientale; tel que l’acupuncture, la pharmacopée chinoise, le tuina, le Qi Gong ainsi que la relation d’aide et la gestion.

Je complète actuellement un certificat en réadaptation sensorielle et motrice de l’UQAT ainsi qu’une formation de thérapeute en Qi Gong Médical (programme de formation du « International Medical Qi Gong College »). Je détiens aussi une ceinture noire 5e dan en Taekwon-do ITF ainsi que le titre d’Instructeur international dans cette même discipline.

La route

La curiosité et le désir d’apprendre ont contribué à remplir ma feuille de route en ayant acquis des compétences et expériences dans d’autres domaines que l’acupuncture, que ce soit en ayant eu l’opportunité d’enseigner l’anglais, le français et le Taekwon-do au Japon pendant un an, que d’avoir acquis une certification en informatique menant à faire du support technique, de la formation et d’avoir été chargé de projet dans ce domaine ou d’avoir enseigné et pratiqué les arts martiaux pendant plusieurs années.

J’ai acquis mon expérience en acupuncture tant en clinique privée qu’en tant que membre d’équipes pluridisciplinaires. J’ai pu côtoyer; médecins, physiothérapeutes, ergothérapeutes, chiropraticiens, massothérapeutes, naturopathes et ostéopathes.

Ayant toujours eu le patient et son mieux-être au cœur de mes priorités, je suis fier aujourd’hui d’être le fondateur et propriétaire de la clinique de santé intégrative de Drummondville depuis décembre 2019.

Il me fait également très plaisir de me joindre à ce blogue pour contribuer à la promotion de la santé.

 

Sylvain Audet, acupuncteur

 

 

[1] McDonald J, Janz S. (2017). The acupuncture evidence project: A comparative literature review (revised edition).

Brisbane: Australian Acupuncture and Chinese Medicine Association Ltd.

Tiré du chapitre 2.2 du livre Vivre jeune plus longtemps (2016).

Lors d’un article précédent, nous avons expliqué en quoi la génétique ainsi que d’autres facteurs pouvaient faire en sorte que vos chances de devenir centenaire soient grandes ou faibles. Ici, nous nous concentrerons sur les traits de personnalité qui ont tous été observés chez les populations centenaires.

La personnalité : facteur de jeunesse et d’un vieillissement réussi

Parmi les facteurs associés à la longévité, la personnalité en est un appuyé par un grand nombre d’études regroupant des centenaires du Japon, de la Suède, des États-Unis et de l’Europe. Il est évident, aujourd’hui, que la majorité des centenaires partagent des traits de personnalité communs. Il va sans dire que si ces traits de personnalité sont communs à une multitude de nationalités ayant des coutumes totalement différentes, ils doivent faciliter ou expliquer en partie la longévité de ces individus.

Il importe, en premier lieu, de définir quelques notions de personnalité. La personnalité référée à un état stable de caractéristiques cognitives, de motivations, de caractéristiques sociales, émotionnelles et comportementales. Afin d’étudier l’importance de la personnalité dans un contexte de vieillissement, des outils de mesure furent développés. Ces outils considèrent le neuroticisme / la stabilité émotionnelle, l’extraversion, l’ouverture aux expériences, le caractère agréable et consciencieux des gens.

Le neuroticisme se caractérise par une tendance persistante aux émotions négatives. Ces individus sont portés vers l’anxiété, la colère, la culpabilité et la déprime (dépression). Pour ce qui est des individus extravertis, ils ont tendance à tirer une grande satisfaction des interactions sociales. Ils sont enthousiastes et bavards. Ils aiment les activités de groupe et sont portés à interagir socialement plutôt que de rester seuls.

Encore la génétique

La personnalité est influencée par l’histoire familiale, les prédispositions génétiques, l’environnement et les facteurs socioculturels. Nous aurions tendance à penser que la génétique n’y est pas pour grand chose et que l’éducation et l’environnement familial jouent un rôle primordial. Certains traits de personnalité ont une très forte dépendance génétique. Le neuroticisme (tendance fortement négative d’un individu) serait fortement héréditaire, avec 43 % de dépendance génétique. Il en est de même pour les caractères consciencieux et extravertis avec des niveaux de 43 et 47 % de dépendance génétique.

Des gens agréables

Les études ont démontré que les centenaires sont moins stressés, plus faciles à vivre, plus efficaces en général. Ils sont très peu négatifs (neuroticisme) et beaucoup plus extravertis et consciencieux. De plus, il fut démontré que le neuroticisme est un facteur de risque important de dépression et de mortalité prématurée.

Les effets physiologiques directs du fait d’avoir des pensées constamment orientées vers des émotions négatives augmentent les risques de maladies. Ces effets physiologiques se traduisent par des impacts sur :

  • l’hypothalamus et la glande hypophyse;
  • la production des hormones de stress;
  • l’augmentation de la pression artérielle;
  • la modification du métabolisme;
  • l’augmentation de l’inflammation et
  • la réduction des fonctions de défense immunitaire.

Une personnalité plus consciencieuse aura des impacts indirects par des habitudes de vie portées vers la prévention, une meilleure alimentation, la réduction des habitudes négatives, etc. Une étude récente a regroupé les traits de personnalité bénéfiques des centenaires sous deux catégories :

  1. Une attitude de vie positive (optimisme, facile à vivre, ricaneur);
  2. Une capacité à exprimer ses émotions (librement, sans les refouler).

C’est positif d’être positif

En plus d’aider à bien vieillir, une attitude positive envers la vie permettrait de maintenir ses capacités cognitives plus longtemps. Plus spécifiquement, une étude a démontré un lien entre l’attitude positive envers son état de santé général et le maintien des capacités cognitives. Les gens qui se considèrent en bonne santé et sont positifs vieillissent mieux et conservent plus longtemps leurs capacités cognitives.

Une autre étude récente, portant sur des centenaires de Hong Kong, rapporte quatre considérations importantes pour eux : (1) une relation positive avec les autres (2) être joyeux et vivre des événements positifs (3) l’espoir envers l’avenir et (4) une attitude de vie positive.

La population d’Okinawa

Une autre approche de l’étude des centenaires consiste à identifier les populations humaines qui présentent une plus forte proportion de centenaires. Ces populations ont possiblement un bagage génétique et/ou des habitudes de vie permettant un vieillissement réussi. La plus connue de ces populations est celle d’Okinawa, au Japon.

L’ile d’Okinawa fait partie de l’archipel d’Okinawa, constitué d’un grand nombre d’iles au sud du Japon. Ces iles forment une réserve naturelle abritant des espèces animales uniques. On peut y retrouver de 4 à 5 fois plus de centenaires et les descendants d’Okinawa ont de 2,5 à 5 fois plus de chances de vivre plus de 90 ans que la moyenne nord-américaine. Bien que le Japon soit le pays industrialisé où les habitants ont la plus grande Esperance de vie, celle des habitants d’Okinawa est encore supérieure de 4 à 5 % à celle du reste du Japon.

Okinawa est aussi à l’origine de la plus importante étude de suivi des centenaires au monde. L’étude a débuté en 1976 et a suivi plus de 900 centenaires jusqu’à maintenant.

Une culture unique

Cette population conserve une culture unique, distincte de la culture japonaise traditionnelle en termes d’alimentation, d’art, de religion et de leurs habitudes alimentaires. Les familles sont plus nombreuses et demeurent habituellement sous le même toit ou à proximité dans le même village.

Vers la fin des années 80, certains facteurs génétiques, reliés à l’inflammation, avaient déjà été identifiés comme représentatifs de la population d’Okinawa. De la même façon, la caractérisation de leur état de santé exceptionnel a permis de constater de faibles taux de maladies cardiovasculaires, une plus forte densité osseuse, une plus faible perte cognitive en vieillissant, etc. Les centenaires d’Okinawa vieillissent en santé. Ils demeurent, dans 80 % des cas, sans problèmes de santé avant l’âge de 80 ans. La majorité des centenaires n’ont aucun problème sérieux avant 100 ans. Leur santé se détériore par la suite entre 100 et 105 ans. De plus, le cancer ou les maladies cardiovasculaires ne sont pas les premières causes de décès des centenaires japonais : c’est la pneumonie.

Un ensemble de facteurs

Il est difficile toutefois de relier ces caractéristiques de bonne santé à leur génétique particulière ou à leurs habitudes de vie. Étant donné que chaque famille partage les mêmes habitudes de vie et le même bagage génétique, on peut imaginer que la recherche de la cause de leur longévité est laborieuse. Il est clair toutefois que l’hérédité et les habitudes de vie y sont pour quelque chose.

La diète Okinawa est maintenant reconnue pour ses bénéfices santé très importants. Les habitants consomment peu de viande, beaucoup de légumes, du soya et du poisson. De même, ils consomment peu de produits de grains raffinés (comme les farines blanchies), de sel, de gras saturés et de produits laitiers riches en gras. Leurs diètes sont riches en nutriments provenant des fruits et légumes, et faibles en calories. Cette diète aurait, entre autres, un impact anti-inflammatoire important.

Il est aussi important de mentionner que les Japonais ont tendance à arrêter de manger avant d’être complètement satisfaits : ≪ hara hachi bu ≫ (manger seulement pour être 80 % rassasié). À cause de cette habitude et de leur régime faible en calories, ils présentent un indice de poids corporel faible (faible poids par rapport à leur taille) et un profil de santé qui ressemble à ceux obtenus par la restriction calorique.

Il ne faut toutefois pas négliger non plus l’importance des autres habitudes de vie. Ils travaillent encore à la production de légumes et ils les vendent eux-mêmes. Ils font de la bicyclette, marchent plusieurs kilomètres par jour et font du yoga, du karaté ou de la danse. Certains ont même affirmé avoir encore une vie sexuelle active à 90 ans. L’activité physique les gardes aussi connectés à la société. Ils accordent beaucoup d’importance à prendre soin les uns des autres.

En général, ils ont une attitude positive envers la vie, dégagent une joie de vivre et croient fortement que tout le monde a une raison d’être (≪ ikari ≫). Cette raison d’être est aussi une raison de vivre, une façon d’être optimiste envers la vie et de rester positifs. Cette attitude leur permet de vivre très peu de stress.

Les autres populations de supercentenaires

Il existe cinq régions connues et bien documentées, dont les habitants ont une plus grande espérance de vie. Il s’agit de la région d’Okinawa, de l’ile de la Sardaigne en Italie, d’une petite communauté en Californie, d’une région en montagne au Costa Rica (la péninsule de Nicoya) et de l’ile d’Ikaria en Grèce. Ces régions furent catégorisées comme des ≪ blue zones ≫, des endroits où les centenaires sont encore en santé.

De façon similaire à Okinawa, toutes ces communautés partagent les mêmes facteurs de longévité : une diète basée sur une grande consommation de fruits et légume, une activité physique modérée intégrée a leur mode de vie, une vie sociale/familiale très importante, un côté spirituel/de sens en la vie qui leur donne une raison de vivre et réduit leur stress.

Ces gens sont particulièrement en bonne santé toute leur vie. Par exemple, pour la péninsule du Nicoya au Costa Rica, il s’agit de la population ayant le plus bas taux de mortalité de vie moyenne (âge moyen) dans le monde entier. Une personne de 60 ans là-bas a quatre fois plus de chances de vivre jusqu’à 90 ans qu’un Américain moyen.

Peut-être qu’en lisant cet article vous avez pensé qu’il était trop tard pour changer vos habitudes de vie ou pour voir la vie différemment…? Détrompez-vous! Peu importe l’âge que vous avez, sachez que tous changements, qu’ils soient grands ou petits, apporteront des bénéfices à votre santé. Réjouissez-vous des petites victoires et félicitez-vous de prendre soin de votre bien-être.

 

 

Références :

  • Gavrilova, N.S., Gavrilov, L.A. 2012. Comments on dietary restriction, Okinawa diet and longevity. Gerontology. ;58(3):221-3; discussion 224-6.
  • Kato K1, Zweig R, Barzilai N, Atzmon G. 2012. Positive attitude towards life and emotional expression as personality phenotypes for centenarians. Aging (Albany NY). May;4(5):359-67.
  • Panagiotakos, D.B., Chrysohoou, C., Siasos, G., Zisimos, K., Skoumas, J., Pitsavos, C., Stefanadis, C. 2011. Sociodemographic and lifestyle statistics of oldest old people (&gt;80 years) living in ikaria island: the ikaria study. Cardiol Res Pract. Feb 24;2011:679187.
  • Willcox DC1, Willcox BJ, Todoriki H, Suzuki M. 2009. The Okinawan diet: health implications of a low-calorie, nutrient-dense, antioxidant-rich dietary pattern low in glycemic load. J Am Coll Nutr. Aug;28 Suppl:500S-516S.
  • Willcox, D.C., Willcox, B.J., Wang, N.C., He, Q., Rosenbaum, M., Suzuki, M. 2008. Life at the extreme limit: phenotypic characteristics of supercentenarians in Okinawa. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2008 Nov;63(11):1201-8.
  • Wong, W.C., Lau, H.P., Kwok, C.F., Leung, Y.M., Chan, M.Y., Chan, W.M., Cheung, S.L. 2014. The well-being of community-dwelling near-centenarians and centenarians in Hong Kong: a qualitative study. BMC Geriatr. May 13;14:63.

Tiré du chapitre 2.2 du livre Vivre jeune plus longtemps (2016).

Lors d’un article précédent, nous avons expliqué en quoi la génétique ainsi que d’autres facteurs pouvaient faire en sorte que vos chances de devenir centenaire soient grandes ou faibles. Ici, nous nous concentrerons sur les traits de personnalité qui ont tous été observés chez les populations centenaires.

La personnalité : facteur de jeunesse et d’un vieillissement réussi

Parmi les facteurs associés à la longévité, la personnalité en est un appuyé par un grand nombre d’études regroupant des centenaires du Japon, de la Suède, des États-Unis et de l’Europe. Il est évident, aujourd’hui, que la majorité des centenaires partagent des traits de personnalité communs. Il va sans dire que si ces traits de personnalité sont communs à une multitude de nationalités ayant des coutumes totalement différentes, ils doivent faciliter ou expliquer en partie la longévité de ces individus.

Il importe, en premier lieu, de définir quelques notions de personnalité. La personnalité référée à un état stable de caractéristiques cognitives, de motivations, de caractéristiques sociales, émotionnelles et comportementales. Afin d’étudier l’importance de la personnalité dans un contexte de vieillissement, des outils de mesure furent développés. Ces outils considèrent le neuroticisme / la stabilité émotionnelle, l’extraversion, l’ouverture aux expériences, le caractère agréable et consciencieux des gens.

Le neuroticisme se caractérise par une tendance persistante aux émotions négatives. Ces individus sont portés vers l’anxiété, la colère, la culpabilité et la déprime (dépression). Pour ce qui est des individus extravertis, ils ont tendance à tirer une grande satisfaction des interactions sociales. Ils sont enthousiastes et bavards. Ils aiment les activités de groupe et sont portés à interagir socialement plutôt que de rester seuls.

Encore la génétique

La personnalité est influencée par l’histoire familiale, les prédispositions génétiques, l’environnement et les facteurs socioculturels. Nous aurions tendance à penser que la génétique n’y est pas pour grand chose et que l’éducation et l’environnement familial jouent un rôle primordial. Certains traits de personnalité ont une très forte dépendance génétique. Le neuroticisme (tendance fortement négative d’un individu) serait fortement héréditaire, avec 43 % de dépendance génétique. Il en est de même pour les caractères consciencieux et extravertis avec des niveaux de 43 et 47 % de dépendance génétique.

Des gens agréables

Les études ont démontré que les centenaires sont moins stressés, plus faciles à vivre, plus efficaces en général. Ils sont très peu négatifs (neuroticisme) et beaucoup plus extravertis et consciencieux. De plus, il fut démontré que le neuroticisme est un facteur de risque important de dépression et de mortalité prématurée.

Les effets physiologiques directs du fait d’avoir des pensées constamment orientées vers des émotions négatives augmentent les risques de maladies. Ces effets physiologiques se traduisent par des impacts sur :

  • l’hypothalamus et la glande hypophyse;
  • la production des hormones de stress;
  • l’augmentation de la pression artérielle;
  • la modification du métabolisme;
  • l’augmentation de l’inflammation et
  • la réduction des fonctions de défense immunitaire.

Une personnalité plus consciencieuse aura des impacts indirects par des habitudes de vie portées vers la prévention, une meilleure alimentation, la réduction des habitudes négatives, etc. Une étude récente a regroupé les traits de personnalité bénéfiques des centenaires sous deux catégories :

  1. Une attitude de vie positive (optimisme, facile à vivre, ricaneur);
  2. Une capacité à exprimer ses émotions (librement, sans les refouler).

C’est positif d’être positif

En plus d’aider à bien vieillir, une attitude positive envers la vie permettrait de maintenir ses capacités cognitives plus longtemps. Plus spécifiquement, une étude a démontré un lien entre l’attitude positive envers son état de santé général et le maintien des capacités cognitives. Les gens qui se considèrent en bonne santé et sont positifs vieillissent mieux et conservent plus longtemps leurs capacités cognitives.

Une autre étude récente, portant sur des centenaires de Hong Kong, rapporte quatre considérations importantes pour eux : (1) une relation positive avec les autres (2) être joyeux et vivre des événements positifs (3) l’espoir envers l’avenir et (4) une attitude de vie positive.

La population d’Okinawa

Une autre approche de l’étude des centenaires consiste à identifier les populations humaines qui présentent une plus forte proportion de centenaires. Ces populations ont possiblement un bagage génétique et/ou des habitudes de vie permettant un vieillissement réussi. La plus connue de ces populations est celle d’Okinawa, au Japon.

L’ile d’Okinawa fait partie de l’archipel d’Okinawa, constitué d’un grand nombre d’iles au sud du Japon. Ces iles forment une réserve naturelle abritant des espèces animales uniques. On peut y retrouver de 4 à 5 fois plus de centenaires et les descendants d’Okinawa ont de 2,5 à 5 fois plus de chances de vivre plus de 90 ans que la moyenne nord-américaine. Bien que le Japon soit le pays industrialisé où les habitants ont la plus grande Esperance de vie, celle des habitants d’Okinawa est encore supérieure de 4 à 5 % à celle du reste du Japon.

Okinawa est aussi à l’origine de la plus importante étude de suivi des centenaires au monde. L’étude a débuté en 1976 et a suivi plus de 900 centenaires jusqu’à maintenant.

Une culture unique

Cette population conserve une culture unique, distincte de la culture japonaise traditionnelle en termes d’alimentation, d’art, de religion et de leurs habitudes alimentaires. Les familles sont plus nombreuses et demeurent habituellement sous le même toit ou à proximité dans le même village.

Vers la fin des années 80, certains facteurs génétiques, reliés à l’inflammation, avaient déjà été identifiés comme représentatifs de la population d’Okinawa. De la même façon, la caractérisation de leur état de santé exceptionnel a permis de constater de faibles taux de maladies cardiovasculaires, une plus forte densité osseuse, une plus faible perte cognitive en vieillissant, etc. Les centenaires d’Okinawa vieillissent en santé. Ils demeurent, dans 80 % des cas, sans problèmes de santé avant l’âge de 80 ans. La majorité des centenaires n’ont aucun problème sérieux avant 100 ans. Leur santé se détériore par la suite entre 100 et 105 ans. De plus, le cancer ou les maladies cardiovasculaires ne sont pas les premières causes de décès des centenaires japonais : c’est la pneumonie.

Un ensemble de facteurs

Il est difficile toutefois de relier ces caractéristiques de bonne santé à leur génétique particulière ou à leurs habitudes de vie. Étant donné que chaque famille partage les mêmes habitudes de vie et le même bagage génétique, on peut imaginer que la recherche de la cause de leur longévité est laborieuse. Il est clair toutefois que l’hérédité et les habitudes de vie y sont pour quelque chose.

La diète Okinawa est maintenant reconnue pour ses bénéfices santé très importants. Les habitants consomment peu de viande, beaucoup de légumes, du soya et du poisson. De même, ils consomment peu de produits de grains raffinés (comme les farines blanchies), de sel, de gras saturés et de produits laitiers riches en gras. Leurs diètes sont riches en nutriments provenant des fruits et légumes, et faibles en calories. Cette diète aurait, entre autres, un impact anti-inflammatoire important.

Il est aussi important de mentionner que les Japonais ont tendance à arrêter de manger avant d’être complètement satisfaits : ≪ hara hachi bu ≫ (manger seulement pour être 80 % rassasié). À cause de cette habitude et de leur régime faible en calories, ils présentent un indice de poids corporel faible (faible poids par rapport à leur taille) et un profil de santé qui ressemble à ceux obtenus par la restriction calorique.

Il ne faut toutefois pas négliger non plus l’importance des autres habitudes de vie. Ils travaillent encore à la production de légumes et ils les vendent eux-mêmes. Ils font de la bicyclette, marchent plusieurs kilomètres par jour et font du yoga, du karaté ou de la danse. Certains ont même affirmé avoir encore une vie sexuelle active à 90 ans. L’activité physique les gardes aussi connectés à la société. Ils accordent beaucoup d’importance à prendre soin les uns des autres.

En général, ils ont une attitude positive envers la vie, dégagent une joie de vivre et croient fortement que tout le monde a une raison d’être (≪ ikari ≫). Cette raison d’être est aussi une raison de vivre, une façon d’être optimiste envers la vie et de rester positifs. Cette attitude leur permet de vivre très peu de stress.

Les autres populations de supercentenaires

Il existe cinq régions connues et bien documentées, dont les habitants ont une plus grande espérance de vie. Il s’agit de la région d’Okinawa, de l’ile de la Sardaigne en Italie, d’une petite communauté en Californie, d’une région en montagne au Costa Rica (la péninsule de Nicoya) et de l’ile d’Ikaria en Grèce. Ces régions furent catégorisées comme des ≪ blue zones ≫, des endroits où les centenaires sont encore en santé.

De façon similaire à Okinawa, toutes ces communautés partagent les mêmes facteurs de longévité : une diète basée sur une grande consommation de fruits et légume, une activité physique modérée intégrée a leur mode de vie, une vie sociale/familiale très importante, un côté spirituel/de sens en la vie qui leur donne une raison de vivre et réduit leur stress.

Ces gens sont particulièrement en bonne santé toute leur vie. Par exemple, pour la péninsule du Nicoya au Costa Rica, il s’agit de la population ayant le plus bas taux de mortalité de vie moyenne (âge moyen) dans le monde entier. Une personne de 60 ans là-bas a quatre fois plus de chances de vivre jusqu’à 90 ans qu’un Américain moyen.

Peut-être qu’en lisant cet article vous avez pensé qu’il était trop tard pour changer vos habitudes de vie ou pour voir la vie différemment…? Détrompez-vous! Peu importe l’âge que vous avez, sachez que tous changements, qu’ils soient grands ou petits, apporteront des bénéfices à votre santé. Réjouissez-vous des petites victoires et félicitez-vous de prendre soin de votre bien-être.

 

 

Références :

  • Gavrilova, N.S., Gavrilov, L.A. 2012. Comments on dietary restriction, Okinawa diet and longevity. Gerontology. ;58(3):221-3; discussion 224-6.
  • Kato K1, Zweig R, Barzilai N, Atzmon G. 2012. Positive attitude towards life and emotional expression as personality phenotypes for centenarians. Aging (Albany NY). May;4(5):359-67.
  • Panagiotakos, D.B., Chrysohoou, C., Siasos, G., Zisimos, K., Skoumas, J., Pitsavos, C., Stefanadis, C. 2011. Sociodemographic and lifestyle statistics of oldest old people (&gt;80 years) living in ikaria island: the ikaria study. Cardiol Res Pract. Feb 24;2011:679187.
  • Willcox DC1, Willcox BJ, Todoriki H, Suzuki M. 2009. The Okinawan diet: health implications of a low-calorie, nutrient-dense, antioxidant-rich dietary pattern low in glycemic load. J Am Coll Nutr. Aug;28 Suppl:500S-516S.
  • Willcox, D.C., Willcox, B.J., Wang, N.C., He, Q., Rosenbaum, M., Suzuki, M. 2008. Life at the extreme limit: phenotypic characteristics of supercentenarians in Okinawa. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2008 Nov;63(11):1201-8.
  • Wong, W.C., Lau, H.P., Kwok, C.F., Leung, Y.M., Chan, M.Y., Chan, W.M., Cheung, S.L. 2014. The well-being of community-dwelling near-centenarians and centenarians in Hong Kong: a qualitative study. BMC Geriatr. May 13;14:63.

Éric Simard, Dr en biologie et chercheur, avec la collaboration de Stéphane Migneault, psychologue.

 

Je vais vous parler de la fatigue, mais je vais y intégrer plusieurs dimensions qui ne sont pas considérées habituellement. La fatigue dépend bien sûr de nos capacités physiques, mais aussi, de nos capacités mentales, qui elles, sont influencées par nos attentes et notre état psychologique. La fatigue est donc habituellement multifactorielle et devrait aussi être abordée par plusieurs approches simultanées afin d’obtenir les meilleurs résultats.

Donc pour la fatigue, je vais vous parler de:

  1. L’état psychologique et les attentes
  2. L’activité physique
  3. La gestion du stress chronique et/ou de la dépression saisonnière
  4. L’alimentation
  5. Les suppléments
  6. Les conseils du psychologue

Étant donné la grande importance que j’accorde au rôle de l’état d’esprit pour combattre la fatigue, nous terminerons ces recommandations, dans le deuxième article, avec les conseils de Stéphane Migneault, psychologue.

1. L’état psychologique et les attentes

Le terme fatigue regroupe bien sûr la fatigue physique et la fatigue psychologique. Je considère personnellement que la fatigue psychologique est grandement reliée à nos attentes. Les gens exigeants envers eux-mêmes auront tendance à être fatigués mentalement parce qu’ils se mettent beaucoup de pression à performer. Cela peut être un avantage, mais il s’agit aussi d’un fardeau à porter continuellement. Il est important d’y trouver un juste équilibre.

Ce n’est qu’un exemple, la fatigue psychologique peut aussi être reliée à des dépendances envers les autres, à du stress chronique, à des difficultés de la vie imposées par des conditions de santé, à des évènements marquants, ou à d’autres situations difficiles à gérer et dont les effets persistent dans le temps. Une pharmacienne collaboratrice au Blogue de Vitoli a écrit trois textes qui contiennent des recommandations pouvant être très utiles :

Je ne suis bien sûr pas un spécialiste dans ce domaine, mais c’est très important de considérer l’état psychologique et de se demander si notre évaluation de notre niveau de fatigue n’est pas trop reliée à nos attentes ou réellement à nos capacités physiques ? Nous pouvons toujours être satisfaits d’avoir couru 40 km en deux heures, et être déçus de ne plus avoir suffisamment d’énergie pour grimper le Mont Everest en 30 minutes. Il s’agit d’exemple de performances physiques, mais qui implique nos attentes psychologiques. Dans le doute, n’hésitez pas à consulter.

2. L’activité physique

Vous vous rappelez surement le slogan des campagnes publicitaires « L’activité physique, ça donne de l’énergie ». Il y a deux grandes raisons pour lesquelles cet énoncé est vrai : une raison biologique et une raison psychologique.

D’un point de vue biologique, l’activité physique est beaucoup plus qu’un outil de contrôle du poids corporel. L’activité physique provoque des changements macroscopiques comme une augmentation de la densité des vaisseaux sanguins qui alimentent nos muscles, mais aussi des changements microscopiques comme l’augmentation de la densité en mitochondries, les usines énergétiques de nos cellules. Il s’agit d’une adaptation physiologique à notre besoin de générer une plus grande quantité d’énergie pour des activités qui en requièrent plus. Le corps rend disponibles les capacités énergétiques en fonction de nos besoins. Ainsi, si nous exprimons régulièrement le besoin d’une plus grande capacité énergétique, le corps la rendra disponible. Le contraire est aussi vrai. La sédentarité mène inévitablement à une faible capacité énergétique.

La raison psychologique est aussi reliée aux effets biologiques de l’activité physique. L’activité physique, surtout intense, provoque des changements de production de neurotransmetteurs au niveau du cerveau. Il y a aussi deux grandes raisons biologiques : la récompense et la capacité de fuir. D’un point de vue évolutif, il est facile de s’imaginer que le fait d’être capable de couvrir un vaste territoire, entre autres pour la recherche de nourriture, reliée à une activité physique plus intense, peut être récompensé par la production de neurotransmetteurs du bien-être. Et c’est le cas! Ainsi, l’activité physique intense augmente la production de la dopamine (reliée aux sentiments de récompenses). De la même façon, à quoi bon aller rapidement si l’on ne sait pas où l’on va ? L’activité physique intense augmente aussi la production de l’adrénaline pour nous permettre de fuir ou combattre (ce qui n’est pas une utilité de notre vie de tous les jours depuis la disparition de l’ours des cavernes). Il y a bien sûr beaucoup d’autres aspects reliés comme la réduction des processus inflammatoires et l’augmentation de vascularisation du cerveau (et oui, pas juste des muscles).

Prenons un exemple qui parle de lui-même. Une étude récente portant sur la fatigue reliée au cancer, une méta-analyse, rapporte que l’activité physique et les interventions psychologiques sont efficaces, pendant et après les traitements, et elles sont significativement meilleures que les approches médicamenteuses.

3. La gestion du stress chronique et/ou de la dépression saisonnière

Un ami médecin me racontait récemment que les cas de déprime augmentent en flèche actuellement, avec l’arrivée de l’automne, mais ils sont accentués par la pandémie et les effets du stress chronique. J’ai écrit un article sur le sujet tout récemment et j’aimerais attirer votre attention sur les impacts de la déprime et du stress chronique sur l’évaluation de votre niveau de fatigue. Il est possible qu’une grosse partie de votre ressentie y soit reliée. Voici deux textes pour vous aider :

4. L’alimentation

L’alimentation, notre source d’énergie, joue un rôle primordial en ce qui a trait à la fatigue. Il ne suffit pas d’avoir un apport énergétique, mais aussi de quel type d’énergie et de ce que le corps fait de cette énergie. De plus, l’alimentation a un grand impact sur l’état d’esprit. Vous devriez vous soucier de toutes les facettes de la saine alimentation. Voici quelques considérations particulières pour la fatigue :

  • Le café. Les gens fatigués ont tendance à prendre plus de café et celui-ci peut engendrer une dépendance/accoutumance ainsi que des problèmes de sommeil ou de stress qui peuvent empirer la situation. Faire attention à consommer avec modération.
  • Le sucre. La source d’énergie que nos papilles préfèrent. Malheureusement, la consommation de sucre stimule la production d’insuline et lorsque son niveau devient élevé, elle favorise le stockage de l’énergie au lieu de son utilisation. La consommation du sucre raffiné augmente donc les sentiments de fatigue en réduisant sa disponibilité pour nos cellules. Cela est vrai aussi, de façon moins importante, pour les autres sources de sucres raffinés comme les pâtes alimentaires, les farines blanches et/ou autres aliments à charge glycémique élevée.
  • Les sources d’énergie alternatives. Il peut être bénéfique de forcer notre corps, à l’occasion, à maintenir actifs les mécanismes reliés aux sources d’énergie alternative comme l’utilisation des gras et des protéines. Il s’agit de soit réduire tout apport alimentaire (le jeûne; pour obliger le corps à puiser dans les réserves) ou réduire fortement l’apport en glucide total (comme c’est le cas pour l’alimentation cétogène).
  • Le manque de certains éléments nutritifs. Plusieurs minéraux et vitamines sont reliés aux mécanismes de la production d’énergie et leur carence peut causer de la fatigue. Par exemple, le magnésium qui est essentiel au fonctionnement de plus de 300 enzymes dans tout le corps humain. On estime que 45 à 50% de la population canadienne serait carencé en magnésium. Une rencontre avec une nutritionniste pourrait identifier des lacunes alimentaires, et un dosage de certaines vitamines et/ou minéraux peut être demandé par votre médecin.

Nous couvrirons les deux autres astuces pour vous aider avec la fatigue dans le deuxième article qui portera spécifiquement sur l’usage de suppléments alimentaires de qualité et les conseils du psychologue Stéphane Migneault.

 

 

Autres textes à consulter :

 

 

Références:

  • D’Aurizio G, Caldarola A, Ninniri M, Avvantaggiato M, Curcio G. Sleep Quality and Psychological Status in a Group of Italian Prisoners. Int J Environ Res Public Health. 2020 Jun 13;17(12):4224.
  • Di Liegro CM, Schiera G, Proia P, Di Liegro I. Physical Activity and Brain Health. Genes (Basel). 2019 Sep 17;10(9):720.
  • Haß U, Herpich C, Norman K. Anti-Inflammatory Diets and Fatigue. Nutrients. 2019 Sep 30;11(10):2315. doi: 10.3390/nu11102315. PMID: 31574939; PMCID: PMC6835556.
  • Hasan KM, Rahman MS, Arif KM, Sobhani ME. Psychological stress and aging: role of glucocorticoids (GCs). Age (Dordr). 2012;34(6):1421–1433.
  • Mustian KM, Alfano CM, Heckler C, Kleckner AS, Kleckner IR, Leach CR, Mohr D, Palesh OG, Peppone LJ, Piper BF, Scarpato J, Smith T, Sprod LK, Miller SM. Comparison of Pharmaceutical, Psychological, and Exercise Treatments for Cancer-Related Fatigue: A Meta-analysis. JAMA Oncol. 2017 Jul 1;3(7):961-968.
  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique
  • Stadje R, Dornieden K, Baum E, Becker A, Biroga T, Bösner S, Haasenritter J, Keunecke C, Viniol A, Donner-Banzhoff N. The differential diagnosis of tiredness: a systematic review. BMC Fam Pract. 2016 Oct 20;17(1):147.
  • Van Den Noortgate N, Vanden Berghe P, De Lepeleire J, Ghijsebrechts G, Lisaerde J, Beyen En Collaboration Avec le Groupe de Travail Soins Palliatifs Et Gériatrie Palliatieve Zorg En Geriatrie A. Vieillesse et fatigue de vivre. La lassitude chez la personne âgée [Tiredness of life in older adults]. Rev Med Liege. 2017 Dec;72(12):562-563. French.

Éric Simard, Dr en biologie et chercheur, avec la collaboration de Stéphane Migneault, psychologue.

 

Je vais vous parler de la fatigue, mais je vais y intégrer plusieurs dimensions qui ne sont pas considérées habituellement. La fatigue dépend bien sûr de nos capacités physiques, mais aussi, de nos capacités mentales, qui elles, sont influencées par nos attentes et notre état psychologique. La fatigue est donc habituellement multifactorielle et devrait aussi être abordée par plusieurs approches simultanées afin d’obtenir les meilleurs résultats.

Donc pour la fatigue, je vais vous parler de:

  1. L’état psychologique et les attentes
  2. L’activité physique
  3. La gestion du stress chronique et/ou de la dépression saisonnière
  4. L’alimentation
  5. Les suppléments
  6. Les conseils du psychologue

Étant donné la grande importance que j’accorde au rôle de l’état d’esprit pour combattre la fatigue, nous terminerons ces recommandations, dans le deuxième article, avec les conseils de Stéphane Migneault, psychologue.

1. L’état psychologique et les attentes

Le terme fatigue regroupe bien sûr la fatigue physique et la fatigue psychologique. Je considère personnellement que la fatigue psychologique est grandement reliée à nos attentes. Les gens exigeants envers eux-mêmes auront tendance à être fatigués mentalement parce qu’ils se mettent beaucoup de pression à performer. Cela peut être un avantage, mais il s’agit aussi d’un fardeau à porter continuellement. Il est important d’y trouver un juste équilibre.

Ce n’est qu’un exemple, la fatigue psychologique peut aussi être reliée à des dépendances envers les autres, à du stress chronique, à des difficultés de la vie imposées par des conditions de santé, à des évènements marquants, ou à d’autres situations difficiles à gérer et dont les effets persistent dans le temps. Une pharmacienne collaboratrice au Blogue de Vitoli a écrit trois textes qui contiennent des recommandations pouvant être très utiles :

Je ne suis bien sûr pas un spécialiste dans ce domaine, mais c’est très important de considérer l’état psychologique et de se demander si notre évaluation de notre niveau de fatigue n’est pas trop reliée à nos attentes ou réellement à nos capacités physiques ? Nous pouvons toujours être satisfaits d’avoir couru 40 km en deux heures, et être déçus de ne plus avoir suffisamment d’énergie pour grimper le Mont Everest en 30 minutes. Il s’agit d’exemple de performances physiques, mais qui implique nos attentes psychologiques. Dans le doute, n’hésitez pas à consulter.

2. L’activité physique

Vous vous rappelez surement le slogan des campagnes publicitaires « L’activité physique, ça donne de l’énergie ». Il y a deux grandes raisons pour lesquelles cet énoncé est vrai : une raison biologique et une raison psychologique.

D’un point de vue biologique, l’activité physique est beaucoup plus qu’un outil de contrôle du poids corporel. L’activité physique provoque des changements macroscopiques comme une augmentation de la densité des vaisseaux sanguins qui alimentent nos muscles, mais aussi des changements microscopiques comme l’augmentation de la densité en mitochondries, les usines énergétiques de nos cellules. Il s’agit d’une adaptation physiologique à notre besoin de générer une plus grande quantité d’énergie pour des activités qui en requièrent plus. Le corps rend disponibles les capacités énergétiques en fonction de nos besoins. Ainsi, si nous exprimons régulièrement le besoin d’une plus grande capacité énergétique, le corps la rendra disponible. Le contraire est aussi vrai. La sédentarité mène inévitablement à une faible capacité énergétique.

La raison psychologique est aussi reliée aux effets biologiques de l’activité physique. L’activité physique, surtout intense, provoque des changements de production de neurotransmetteurs au niveau du cerveau. Il y a aussi deux grandes raisons biologiques : la récompense et la capacité de fuir. D’un point de vue évolutif, il est facile de s’imaginer que le fait d’être capable de couvrir un vaste territoire, entre autres pour la recherche de nourriture, reliée à une activité physique plus intense, peut être récompensé par la production de neurotransmetteurs du bien-être. Et c’est le cas! Ainsi, l’activité physique intense augmente la production de la dopamine (reliée aux sentiments de récompenses). De la même façon, à quoi bon aller rapidement si l’on ne sait pas où l’on va ? L’activité physique intense augmente aussi la production de l’adrénaline pour nous permettre de fuir ou combattre (ce qui n’est pas une utilité de notre vie de tous les jours depuis la disparition de l’ours des cavernes). Il y a bien sûr beaucoup d’autres aspects reliés comme la réduction des processus inflammatoires et l’augmentation de vascularisation du cerveau (et oui, pas juste des muscles).

Prenons un exemple qui parle de lui-même. Une étude récente portant sur la fatigue reliée au cancer, une méta-analyse, rapporte que l’activité physique et les interventions psychologiques sont efficaces, pendant et après les traitements, et elles sont significativement meilleures que les approches médicamenteuses.

3. La gestion du stress chronique et/ou de la dépression saisonnière

Un ami médecin me racontait récemment que les cas de déprime augmentent en flèche actuellement, avec l’arrivée de l’automne, mais ils sont accentués par la pandémie et les effets du stress chronique. J’ai écrit un article sur le sujet tout récemment et j’aimerais attirer votre attention sur les impacts de la déprime et du stress chronique sur l’évaluation de votre niveau de fatigue. Il est possible qu’une grosse partie de votre ressentie y soit reliée. Voici deux textes pour vous aider :

4. L’alimentation

L’alimentation, notre source d’énergie, joue un rôle primordial en ce qui a trait à la fatigue. Il ne suffit pas d’avoir un apport énergétique, mais aussi de quel type d’énergie et de ce que le corps fait de cette énergie. De plus, l’alimentation a un grand impact sur l’état d’esprit. Vous devriez vous soucier de toutes les facettes de la saine alimentation. Voici quelques considérations particulières pour la fatigue :

  • Le café. Les gens fatigués ont tendance à prendre plus de café et celui-ci peut engendrer une dépendance/accoutumance ainsi que des problèmes de sommeil ou de stress qui peuvent empirer la situation. Faire attention à consommer avec modération.
  • Le sucre. La source d’énergie que nos papilles préfèrent. Malheureusement, la consommation de sucre stimule la production d’insuline et lorsque son niveau devient élevé, elle favorise le stockage de l’énergie au lieu de son utilisation. La consommation du sucre raffiné augmente donc les sentiments de fatigue en réduisant sa disponibilité pour nos cellules. Cela est vrai aussi, de façon moins importante, pour les autres sources de sucres raffinés comme les pâtes alimentaires, les farines blanches et/ou autres aliments à charge glycémique élevée.
  • Les sources d’énergie alternatives. Il peut être bénéfique de forcer notre corps, à l’occasion, à maintenir actifs les mécanismes reliés aux sources d’énergie alternative comme l’utilisation des gras et des protéines. Il s’agit de soit réduire tout apport alimentaire (le jeûne; pour obliger le corps à puiser dans les réserves) ou réduire fortement l’apport en glucide total (comme c’est le cas pour l’alimentation cétogène).
  • Le manque de certains éléments nutritifs. Plusieurs minéraux et vitamines sont reliés aux mécanismes de la production d’énergie et leur carence peut causer de la fatigue. Par exemple, le magnésium qui est essentiel au fonctionnement de plus de 300 enzymes dans tout le corps humain. On estime que 45 à 50% de la population canadienne serait carencé en magnésium. Une rencontre avec une nutritionniste pourrait identifier des lacunes alimentaires, et un dosage de certaines vitamines et/ou minéraux peut être demandé par votre médecin.

Nous couvrirons les deux autres astuces pour vous aider avec la fatigue dans le deuxième article qui portera spécifiquement sur l’usage de suppléments alimentaires de qualité et les conseils du psychologue Stéphane Migneault.

 

 

Autres textes à consulter :

 

 

Références:

  • D’Aurizio G, Caldarola A, Ninniri M, Avvantaggiato M, Curcio G. Sleep Quality and Psychological Status in a Group of Italian Prisoners. Int J Environ Res Public Health. 2020 Jun 13;17(12):4224.
  • Di Liegro CM, Schiera G, Proia P, Di Liegro I. Physical Activity and Brain Health. Genes (Basel). 2019 Sep 17;10(9):720.
  • Haß U, Herpich C, Norman K. Anti-Inflammatory Diets and Fatigue. Nutrients. 2019 Sep 30;11(10):2315. doi: 10.3390/nu11102315. PMID: 31574939; PMCID: PMC6835556.
  • Hasan KM, Rahman MS, Arif KM, Sobhani ME. Psychological stress and aging: role of glucocorticoids (GCs). Age (Dordr). 2012;34(6):1421–1433.
  • Mustian KM, Alfano CM, Heckler C, Kleckner AS, Kleckner IR, Leach CR, Mohr D, Palesh OG, Peppone LJ, Piper BF, Scarpato J, Smith T, Sprod LK, Miller SM. Comparison of Pharmaceutical, Psychological, and Exercise Treatments for Cancer-Related Fatigue: A Meta-analysis. JAMA Oncol. 2017 Jul 1;3(7):961-968.
  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique
  • Stadje R, Dornieden K, Baum E, Becker A, Biroga T, Bösner S, Haasenritter J, Keunecke C, Viniol A, Donner-Banzhoff N. The differential diagnosis of tiredness: a systematic review. BMC Fam Pract. 2016 Oct 20;17(1):147.
  • Van Den Noortgate N, Vanden Berghe P, De Lepeleire J, Ghijsebrechts G, Lisaerde J, Beyen En Collaboration Avec le Groupe de Travail Soins Palliatifs Et Gériatrie Palliatieve Zorg En Geriatrie A. Vieillesse et fatigue de vivre. La lassitude chez la personne âgée [Tiredness of life in older adults]. Rev Med Liege. 2017 Dec;72(12):562-563. French.

Pour tenir compte de l’importance du lycopène en ce mois du cancer de la prostate, nous avons pensé revenir en force en reprenant une recette précédente et en l’incorporant à une autre pour en faire une lasagne.

Le lycopène est le pigment rouge de plusieurs légumes et fruit. Il est un antioxydant puissant, connu pour sa capacité à réduire l’incidence du cancer de la prostate. Il aurait des effets protecteurs autant pour les hommes sans cancer, que pour ceux porteurs de cellules cancéreuses (réduction des risques de cancers agressifs). Ces usages potentiels comme supplément incluent bien sûr la santé de la prostate, mais aussi, le syndrome métabolique, les problèmes au foie et la santé cognitive. Un faible taux de lycopène en circulation sanguine serait même corrélé à un plus haut taux de mortalité, toutes causes confondues. Une méta-analyse récente souligne même un lien avec l’incidence du cancer de l’ovaire.

En ces temps difficiles, nous avons eu une brillante idée; celle d’introduire des pâtes de blé entier avec un supplément d’olives noires à notre sauce. Si, par hasard, vous avez des portions congelées, faites-les décongeler au préalable, voire la veille. Sinon, ne vous inquiétez pas, car nous prendrons soin de vous redonner les ingrédients de ce délice culinaire, dans les moindres détails.

 

Sauce à spaghetti d’inspiration mexicaine – Ingrédients

-1 canne (28 onces) de tomates broyées

-2 pots (418 ml) de salsa douce ou à la mangue

-1 tasse de bouillon de poulet ou légumes

-2 tasses de porc effiloché, de lentilles cuites, de tofu en cubes, ou de pois chiches en conserve

-2 gousses d’ail détaillées en fines lamelles

-Huile d’olive (environ trois cuillères à soupe)

-1 zucchini vert ou jaune tranché en demi-rondelle

-1 3/4 tasse de maïs en grains

-2 tasses de poivrons de couleur coupés en gros dés

-1 tasse d’olives noires

-1 tasse d’haricots verts façon macédoine (2 cm de long)

-1 cuillerée à thé de cumin moulu

-1/2 cuillerée à thé coriandre moulue

-1 1/2 cuillerée à thé d’origan moulu ou frais

-Une pincée de cannelle et de clou de girofle

-Sel et poivre au goût

-Persil frais ciselé au goût

 

Lasagne mexicaine (autres ingrédients):

-1 à 1 1/2 boîte de lasagne Moisson Santé de Catelli « 100% blé à grains entiers »

-Sauce à spaghetti d’inspiration mexicaine fraîche ou décongelée

-4 tasses de fromage râpé tex-mex, Monterrey Jack, Colby ou cheddar marbré

-1 boîte d’olives noir tranchée bien rincée et égouttée

-Tranches d’avocat pour décorer (facultatif)

 

 

Étapes :

  1. Faites cuire vos feuilles de lasagne telle que suggéré sur la boîte du fabricant. Pendant ce temps, assurez-vous que votre sauce est prête à l’emploi, voire décongelée si c’est nécessaire. Mettez votre sauce dans un chaudron, réchauffez-la à feu moyen doux, de façon à ce qu’elle frémisse sans attacher au fond de la casserole.
  2. Une fois vos pâtes cuites et égouttées; sortez-vous un plat de pyrex ou à cuisson de forme rectangulaire. Avec mainte essaie erreur, c’est ce que nous jugeons de mieux pour exécuter ce plat. Préchauffer votre four à 375 degrés Fahrenheit; cela permettra qu’il soit fin prêt quand le moment viendra.
  3. Élaborons enfin le montage de cette lasagne! Pour ce faire, il vous faudra faire des étages alternés de sauce et de pâtes. Lors de la réalisation de votre lasagne; il est bien important que la première couche soit de la sauce, ainsi que la dernière aussi. Il est aussi très important de respecter ces superpositions, or peu importe le nombre d’étages réalisés. En connaissance de cause, on vous conseille nettement de ne pas remplir votre plat à rebord. Laissez-vous 1 à 1 1/2 pouce d’espace pour le fromage plus tard.
  4. Aussitôt que votre cuisinière aura atteint le degré souhaité, vous serez prêt à enfourner la lasagne. Cette opération, qui pourrait prendre une quarantaine de minutes, se fera sur la grille du centre. Lorsque la sauce bouillonnera sur les bords; c’est que votre délice sera uniformément chaud. Par conséquent, vous devrez le sortir du four pour mettre le fromage, et le parsemer généreusement d’olives noires tranchées. Tout dépendamment la grosseur de votre casserole; il est bien facile d’utiliser la quantité d’olives proposée dans la recette.
  5. Une fois que le fromage et les olives ont été mis sur la lasagne, vous pourrez enfourner votre plat de cuisson à nouveau, en prenant soin de surveiller le fromage pour qu’il ne calcine pas. Dès que le fromage sera gratiné, voire étiré à votre goût; vous seriez mieux de sortir la lasagne pour éviter qu’elle continue à cuire. Si vous voulez expérimenter une prochaine fois, un fromage plus grillé, l’utilisation de la fonction « Broil» s’avérerait utile. Toutefois, soyez vigilant, car cette utilité peut s’avérer désastreuse si on ne surveille pas ce qui se passe dans la cuisinière. Pour le service, on vous conseille d’orner les portions avec des tranches d’avocat. Un beau pain croûté de grains entiers réchauffés serait aussi un bel allié.

 

On vous souhaite un bon appétit à tous, puis n’oubliez pas de vous congeler des parts pour cet hiver.

 

 

Références:

  • Grabowska M , Wawrzyniak D , Rolle K , Chomczyński P , Oziewicz S , Jurga S , Barciszewski J . Let food be your medicine: nutraceutical properties of lycopene. Food Funct. 2019 Jun 19;10(6):3090-3102. doi: 10.1039/c9fo00580c. PMID: 31120074.
  • Kristi M. Crowe-White* , Tinsley A. Phillips and Amy C. Ellis. Lycopene and cognitive function. Journal of nutritional science. 2019. vol. 8, e20, page 1 of 8.
  • Li X, Xu J. Meta-analysis of the association between dietary lycopene intake and ovarian cancer risk in postmenopausal women. Sci Rep. 2014 May 9;4:4885. doi: 10.1038/srep04885. PMID: 24810584; PMCID: PMC5381283.

Pour tenir compte de l’importance du lycopène en ce mois du cancer de la prostate, nous avons pensé revenir en force en reprenant une recette précédente et en l’incorporant à une autre pour en faire une lasagne.

Le lycopène est le pigment rouge de plusieurs légumes et fruit. Il est un antioxydant puissant, connu pour sa capacité à réduire l’incidence du cancer de la prostate. Il aurait des effets protecteurs autant pour les hommes sans cancer, que pour ceux porteurs de cellules cancéreuses (réduction des risques de cancers agressifs). Ces usages potentiels comme supplément incluent bien sûr la santé de la prostate, mais aussi, le syndrome métabolique, les problèmes au foie et la santé cognitive. Un faible taux de lycopène en circulation sanguine serait même corrélé à un plus haut taux de mortalité, toutes causes confondues. Une méta-analyse récente souligne même un lien avec l’incidence du cancer de l’ovaire.

En ces temps difficiles, nous avons eu une brillante idée; celle d’introduire des pâtes de blé entier avec un supplément d’olives noires à notre sauce. Si, par hasard, vous avez des portions congelées, faites-les décongeler au préalable, voire la veille. Sinon, ne vous inquiétez pas, car nous prendrons soin de vous redonner les ingrédients de ce délice culinaire, dans les moindres détails.

 

Sauce à spaghetti d’inspiration mexicaine – Ingrédients

-1 canne (28 onces) de tomates broyées

-2 pots (418 ml) de salsa douce ou à la mangue

-1 tasse de bouillon de poulet ou légumes

-2 tasses de porc effiloché, de lentilles cuites, de tofu en cubes, ou de pois chiches en conserve

-2 gousses d’ail détaillées en fines lamelles

-Huile d’olive (environ trois cuillères à soupe)

-1 zucchini vert ou jaune tranché en demi-rondelle

-1 3/4 tasse de maïs en grains

-2 tasses de poivrons de couleur coupés en gros dés

-1 tasse d’olives noires

-1 tasse d’haricots verts façon macédoine (2 cm de long)

-1 cuillerée à thé de cumin moulu

-1/2 cuillerée à thé coriandre moulue

-1 1/2 cuillerée à thé d’origan moulu ou frais

-Une pincée de cannelle et de clou de girofle

-Sel et poivre au goût

-Persil frais ciselé au goût

 

Lasagne mexicaine (autres ingrédients):

-1 à 1 1/2 boîte de lasagne Moisson Santé de Catelli « 100% blé à grains entiers »

-Sauce à spaghetti d’inspiration mexicaine fraîche ou décongelée

-4 tasses de fromage râpé tex-mex, Monterrey Jack, Colby ou cheddar marbré

-1 boîte d’olives noir tranchée bien rincée et égouttée

-Tranches d’avocat pour décorer (facultatif)

 

 

Étapes :

  1. Faites cuire vos feuilles de lasagne telle que suggéré sur la boîte du fabricant. Pendant ce temps, assurez-vous que votre sauce est prête à l’emploi, voire décongelée si c’est nécessaire. Mettez votre sauce dans un chaudron, réchauffez-la à feu moyen doux, de façon à ce qu’elle frémisse sans attacher au fond de la casserole.
  2. Une fois vos pâtes cuites et égouttées; sortez-vous un plat de pyrex ou à cuisson de forme rectangulaire. Avec mainte essaie erreur, c’est ce que nous jugeons de mieux pour exécuter ce plat. Préchauffer votre four à 375 degrés Fahrenheit; cela permettra qu’il soit fin prêt quand le moment viendra.
  3. Élaborons enfin le montage de cette lasagne! Pour ce faire, il vous faudra faire des étages alternés de sauce et de pâtes. Lors de la réalisation de votre lasagne; il est bien important que la première couche soit de la sauce, ainsi que la dernière aussi. Il est aussi très important de respecter ces superpositions, or peu importe le nombre d’étages réalisés. En connaissance de cause, on vous conseille nettement de ne pas remplir votre plat à rebord. Laissez-vous 1 à 1 1/2 pouce d’espace pour le fromage plus tard.
  4. Aussitôt que votre cuisinière aura atteint le degré souhaité, vous serez prêt à enfourner la lasagne. Cette opération, qui pourrait prendre une quarantaine de minutes, se fera sur la grille du centre. Lorsque la sauce bouillonnera sur les bords; c’est que votre délice sera uniformément chaud. Par conséquent, vous devrez le sortir du four pour mettre le fromage, et le parsemer généreusement d’olives noires tranchées. Tout dépendamment la grosseur de votre casserole; il est bien facile d’utiliser la quantité d’olives proposée dans la recette.
  5. Une fois que le fromage et les olives ont été mis sur la lasagne, vous pourrez enfourner votre plat de cuisson à nouveau, en prenant soin de surveiller le fromage pour qu’il ne calcine pas. Dès que le fromage sera gratiné, voire étiré à votre goût; vous seriez mieux de sortir la lasagne pour éviter qu’elle continue à cuire. Si vous voulez expérimenter une prochaine fois, un fromage plus grillé, l’utilisation de la fonction « Broil» s’avérerait utile. Toutefois, soyez vigilant, car cette utilité peut s’avérer désastreuse si on ne surveille pas ce qui se passe dans la cuisinière. Pour le service, on vous conseille d’orner les portions avec des tranches d’avocat. Un beau pain croûté de grains entiers réchauffés serait aussi un bel allié.

 

On vous souhaite un bon appétit à tous, puis n’oubliez pas de vous congeler des parts pour cet hiver.

 

 

Références:

  • Grabowska M , Wawrzyniak D , Rolle K , Chomczyński P , Oziewicz S , Jurga S , Barciszewski J . Let food be your medicine: nutraceutical properties of lycopene. Food Funct. 2019 Jun 19;10(6):3090-3102. doi: 10.1039/c9fo00580c. PMID: 31120074.
  • Kristi M. Crowe-White* , Tinsley A. Phillips and Amy C. Ellis. Lycopene and cognitive function. Journal of nutritional science. 2019. vol. 8, e20, page 1 of 8.
  • Li X, Xu J. Meta-analysis of the association between dietary lycopene intake and ovarian cancer risk in postmenopausal women. Sci Rep. 2014 May 9;4:4885. doi: 10.1038/srep04885. PMID: 24810584; PMCID: PMC5381283.

L’automne est une saison particulière pour la fatigue et la déprime. Tout le monde a déjà entendu parler de la dépression saisonnière. Il s’agit du phénomène causé, du moins en partie, par la réduction de la période de luminosité. Habituellement, on travaille durant les heures d’ensoleillement et cette baisse d’exposition à la lumière a des conséquences importantes sur notre état d’esprit. Il est ainsi normal de ressentir une baisse d’enthousiasme durant l’automne et cette année, l’automne sera particulièrement difficile pour beaucoup de gens. Je vous donnerai ainsi 7 conseils qui pourraient vous aider.

Nous parlerons donc:

  1. De la dépression saisonnière
  2. Des effets sournois du stress chronique
  3. De la résilience; l’outil des plus forts
  4. De mes 7 conseils

1. La dépression saisonnière

En science nous recherchons ce que l’on appelle : des relations de cause à effet. Des observations qui nous permettent d’expliquer un phénomène. Les systèmes simples, les plus faciles à étudier, mettent en relation une cause et un effet. En opposition, les systèmes complexes mettent en relation une ou plusieurs causes avec un ou plusieurs effets. La tendance à vouloir simplifier fait en sorte que parfois la relation considèrera la cause la plus importante comme une relation de premier ordre avec l’effet. Je crois, personnellement, que le cas de la luminosité et de la dépression saisonnière en est un exemple. Est-ce que c’est seulement la luminosité qui est responsable de la dépression saisonnière ?

Quoi penser du fait que beaucoup de problèmes de santé sont accentués par les changements de température à l’automne ? Les douleurs chroniques qui augmentent, peuvent-ils avoir un impact sur l’état d’esprit ? Pour ceux que la fin de la belle saison correspond aussi à une réduction de l’activité physique, est-ce que cette baisse d’activité peut avoir un impact sur leur état d’esprit ? Si la saine alimentation, particulièrement la consommation de fruits et légumes, est corrélée avec un bon état d’esprit, est-ce que la baisse de la diversité et de la consommation pourrait avoir un rôle à jouer ?

Je crois que la dépression saisonnière est bien réelle et causée par plusieurs facteurs, dont la baisse de la luminosité. Voici les principaux symptômes :

  • perte d’intérêt pour des activités habituellement appréciées;
  • humeur dépressive persistante;
  • fatigue, manque d’énergie;
  • trouble du sommeil;
  • irritabilité;
  • variation du poids corporel;
  • sentiment de culpabilité, de dévalorisation;
  • etc.

Pour ma part, je me sens triste, tous les automnes, de voir partir mes fleurs pour céder la place à la saison morte (juste le fait de le mentionner c’est déprimant). J’apprécie les fleurs parce que cela m’oblige à m’arrêter au moment présent pour les apprécier et partager ces observations avec mes amis sur les réseaux sociaux. Eh oui, à défaut d’avoir des chats, je partage des photos de fleurs.

2. Les effets sournois du stress chronique

Actuellement, je ne crois pas que le plus gros risque de dépression soit relié à la baisse de la luminosité ou aux effets du changement de saison. Le stress chronique relié à l’inconnu et à la pandémie est certainement le facteur le plus important. Une étude australienne menée auprès de 1491 personnes (âge moyen de 50,5 ± 14,9 ans, 67% de femmes) a fait le lien entre la baisse de l’activité physique, les problèmes de sommeil, la consommation d’alcool et le tabagisme, depuis le début de la pandémie, et l’état d’esprit. L’évolution négative de ces facteurs provoque un niveau plus élevé de dépression, d’anxiété et de symptômes du stress. Malheureusement, cela souligne les effets du stress causer par la pandémie, mais aussi, le fait que nous devrions en profiter pour promouvoir les saines habitudes de vie afin de réduire ses impacts négatifs. Pour combattre le stress chronique causé par la pandémie, votre premier outil est la résilience.

3. La résilience; l’outil des plus forts

La résilience est la capacité à nous adapter en période d’adversité. Les gens résilients sont capables de traverser une épreuve en montrant de la souplesse. Il faut être fort pour s’adapter. Il est facile de se braquer contre une situation, de la nier ou de vouloir combattre. Il est beaucoup plus difficile d’avoir la capacité d’essayer d’en sortir grandie, de se montrer fort devant l’adversité. Les études montrent que la résilience est corrélée à la souplesse (émotionnelle et cognitive). Ainsi, les gens positifs montrent une capacité de résilience beaucoup plus élevée.  Ils font face aux événements douloureux de façon calme, mais proactive. Il ne s’agit pas de baisser la tête et d’attendre que tout s’arrange, mais plutôt de décider de continuer d’avancer. Il faut considérer que c’est la vie, qu’il est normal de faire face à des épreuves et que nous avons réussi à en surmonter d’autres par le passé.

Il faut aussi montrer de la tolérance envers ce que l’on ne peut changer. La pandémie est là pour rester, l’épreuve sera temporaire, mais en attendant, il faut accepter l’incertitude. Évitez les nouvelles à caractère catastrophique. Portez votre attention aux faits positifs comme le taux de survie des cas graves qui s’est amélioré de 50% en Angleterre.

Soyons solidaires en considérant que c’est ensemble que nous passerons au travers avec brio. Le fait de participer à des initiatives de solidarité comme le bénévolat ou de favoriser les achats locaux pour supporter nos commerces font partie de démarches efficaces pour développer de la résilience. Parce que oui, ça se développe et le fait de considérer fortement que l’on peut s’améliorer est le premier pas vers une plus grande souplesse et une meilleure résilience.

4. Mes 7 conseils

  1. Luminosité : sortez prendre l’air et profitez-en pour compenser la baisse d’activité physique. Rappelez-vous que l’augmentation de la fréquence cardiaque et de la fréquence respiratoire est une démonstration que l’activité est d’une intensité suffisante pour être bénéfique. Mettez de l’intensité à vos sorties!
  2. Compensez la baisse en vitamine D reliée à la diminution de l’exposition au soleil. L’hiver, tout le monde devrait prendre un supplément de vitamine D pour éviter d’être carencé. À ce sujet, notez que les produits Vitoli Mémoire et santé cognitive, Vitoli Immunité et Vitoli Santé des os contiennent 1000 unités de vitamine D3.
  3. Le fait de vous adonner à une activité créative, c’est très positif. Vous avez la capacité d’agir sur l’appréciation de vos repas, mais aussi, sur la qualité de votre alimentation.
  4. Le sommeil : la qualité du sommeil est très importante pour la gestion du stress, les risques de dépression et la fatigue. Certaines recommandations peuvent aider à l’améliorer et au besoin, l’utilisation de Vitoli Sommeil peut faciliter le retour à un sommeil plus naturel.
  5. Rendez-vous utile envers les autres. La compassion et la solidarité sont deux outils fort précieux dans les moments difficiles. Il est possible d’aider des familles dans le besoin, de participer à l’accumulation des denrées pour la période des fêtes ou tout simplement, de prendre contact plus fréquemment avec nos personnes âgées qui souffrent de solitude.
  6. Considérez le stress chronique comme l’ennemie à abattre peu importe le type d’armement à déployer. Les 5 conseils précédents devraient s’additionner à la saine gestion du stress. Pour se faire, faites attention aux habitudes néfastes qui amplifient les problèmes comme la consommation de sucre, de fast-food, d’alcool ou le tabagisme. Deux produits Vitoli peuvent vous aider : Vitoli Énergie et Vitoli Stress et anxiété. Vitoli Énergie aide à combattre les sentiments de déprime et le stress chronique. Si le stress est trop intense, de façon passagère ou pour des périodes prolongées, faites appel à Vitoli Stress et anxiété.
  7. Le plus important : portez attention au moment présent, aux petits bonheurs de tous les jours. La vie est parsemée de petits moments de plaisir que l’on apprécie toujours plus le jour où nous avons de la difficulté à les obtenir. Profitez-en dès aujourd’hui et rappelez-vous que même le fait de vieillir est une expérience extraordinaire qu’il n’est pas donné à tous de pouvoir « vivre ».

Faites-vous confiance en vous disant que vous êtes capables et prenez la décision de vous aider vous-même (sans hésiter à demander de l’aide si la situation vous échappe).

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références:

  • Dennis JM, McGovern AP, Vollmer SJ, Mateen BA. Improving Survival of Critical Care Patients With Coronavirus Disease 2019 in England: A National Cohort Study, March to June 2020. Crit Care Med. 2020 Oct 26.
  • Jacka FN, O’Neil A, Opie R, Itsiopoulos C, Cotton S, Mohebbi M, Castle D, Dash S, Mihalopoulos C, Chatterton ML, Brazionis L, Dean OM, Hodge AM, Berk M. A randomised controlled trial of dietary improvement for adults with major depression (the ‘SMILES’ trial). BMC Med. 2017 Jan 30;15(1):23.
  • Mårtensson B, Pettersson A, Berglund L, Ekselius L. Bright white light therapy in depression: A critical review of the evidence. J Affect Disord. 2015 Aug 15;182:1-7.
  • Pascale Brillon, 2020. COVID-19 Maximisons notre résilience. Lapresse +, 13 mars 2020.
  • Ross RA, Foster SL, Ionescu DF. The Role of Chronic Stress in Anxious Depression. Chronic Stress (Thousand Oaks). 2017 Feb 17;1:2470547016689472.
  • Stanton R, To QG, Khalesi S, Williams SL, Alley SJ, Thwaite TL, Fenning AS, Vandelanotte C. Depression, Anxiety and Stress during COVID-19: Associations with Changes in Physical Activity, Sleep, Tobacco and Alcohol Use in Australian Adults. Int J Environ Res Public Health. 2020 Jun 7;17(11):4065.

L’automne est une saison particulière pour la fatigue et la déprime. Tout le monde a déjà entendu parler de la dépression saisonnière. Il s’agit du phénomène causé, du moins en partie, par la réduction de la période de luminosité. Habituellement, on travaille durant les heures d’ensoleillement et cette baisse d’exposition à la lumière a des conséquences importantes sur notre état d’esprit. Il est ainsi normal de ressentir une baisse d’enthousiasme durant l’automne et cette année, l’automne sera particulièrement difficile pour beaucoup de gens. Je vous donnerai ainsi 7 conseils qui pourraient vous aider.

Nous parlerons donc:

  1. De la dépression saisonnière
  2. Des effets sournois du stress chronique
  3. De la résilience; l’outil des plus forts
  4. De mes 7 conseils

1. La dépression saisonnière

En science nous recherchons ce que l’on appelle : des relations de cause à effet. Des observations qui nous permettent d’expliquer un phénomène. Les systèmes simples, les plus faciles à étudier, mettent en relation une cause et un effet. En opposition, les systèmes complexes mettent en relation une ou plusieurs causes avec un ou plusieurs effets. La tendance à vouloir simplifier fait en sorte que parfois la relation considèrera la cause la plus importante comme une relation de premier ordre avec l’effet. Je crois, personnellement, que le cas de la luminosité et de la dépression saisonnière en est un exemple. Est-ce que c’est seulement la luminosité qui est responsable de la dépression saisonnière ?

Quoi penser du fait que beaucoup de problèmes de santé sont accentués par les changements de température à l’automne ? Les douleurs chroniques qui augmentent, peuvent-ils avoir un impact sur l’état d’esprit ? Pour ceux que la fin de la belle saison correspond aussi à une réduction de l’activité physique, est-ce que cette baisse d’activité peut avoir un impact sur leur état d’esprit ? Si la saine alimentation, particulièrement la consommation de fruits et légumes, est corrélée avec un bon état d’esprit, est-ce que la baisse de la diversité et de la consommation pourrait avoir un rôle à jouer ?

Je crois que la dépression saisonnière est bien réelle et causée par plusieurs facteurs, dont la baisse de la luminosité. Voici les principaux symptômes :

  • perte d’intérêt pour des activités habituellement appréciées;
  • humeur dépressive persistante;
  • fatigue, manque d’énergie;
  • trouble du sommeil;
  • irritabilité;
  • variation du poids corporel;
  • sentiment de culpabilité, de dévalorisation;
  • etc.

Pour ma part, je me sens triste, tous les automnes, de voir partir mes fleurs pour céder la place à la saison morte (juste le fait de le mentionner c’est déprimant). J’apprécie les fleurs parce que cela m’oblige à m’arrêter au moment présent pour les apprécier et partager ces observations avec mes amis sur les réseaux sociaux. Eh oui, à défaut d’avoir des chats, je partage des photos de fleurs.

2. Les effets sournois du stress chronique

Actuellement, je ne crois pas que le plus gros risque de dépression soit relié à la baisse de la luminosité ou aux effets du changement de saison. Le stress chronique relié à l’inconnu et à la pandémie est certainement le facteur le plus important. Une étude australienne menée auprès de 1491 personnes (âge moyen de 50,5 ± 14,9 ans, 67% de femmes) a fait le lien entre la baisse de l’activité physique, les problèmes de sommeil, la consommation d’alcool et le tabagisme, depuis le début de la pandémie, et l’état d’esprit. L’évolution négative de ces facteurs provoque un niveau plus élevé de dépression, d’anxiété et de symptômes du stress. Malheureusement, cela souligne les effets du stress causer par la pandémie, mais aussi, le fait que nous devrions en profiter pour promouvoir les saines habitudes de vie afin de réduire ses impacts négatifs. Pour combattre le stress chronique causé par la pandémie, votre premier outil est la résilience.

3. La résilience; l’outil des plus forts

La résilience est la capacité à nous adapter en période d’adversité. Les gens résilients sont capables de traverser une épreuve en montrant de la souplesse. Il faut être fort pour s’adapter. Il est facile de se braquer contre une situation, de la nier ou de vouloir combattre. Il est beaucoup plus difficile d’avoir la capacité d’essayer d’en sortir grandie, de se montrer fort devant l’adversité. Les études montrent que la résilience est corrélée à la souplesse (émotionnelle et cognitive). Ainsi, les gens positifs montrent une capacité de résilience beaucoup plus élevée.  Ils font face aux événements douloureux de façon calme, mais proactive. Il ne s’agit pas de baisser la tête et d’attendre que tout s’arrange, mais plutôt de décider de continuer d’avancer. Il faut considérer que c’est la vie, qu’il est normal de faire face à des épreuves et que nous avons réussi à en surmonter d’autres par le passé.

Il faut aussi montrer de la tolérance envers ce que l’on ne peut changer. La pandémie est là pour rester, l’épreuve sera temporaire, mais en attendant, il faut accepter l’incertitude. Évitez les nouvelles à caractère catastrophique. Portez votre attention aux faits positifs comme le taux de survie des cas graves qui s’est amélioré de 50% en Angleterre.

Soyons solidaires en considérant que c’est ensemble que nous passerons au travers avec brio. Le fait de participer à des initiatives de solidarité comme le bénévolat ou de favoriser les achats locaux pour supporter nos commerces font partie de démarches efficaces pour développer de la résilience. Parce que oui, ça se développe et le fait de considérer fortement que l’on peut s’améliorer est le premier pas vers une plus grande souplesse et une meilleure résilience.

4. Mes 7 conseils

  1. Luminosité : sortez prendre l’air et profitez-en pour compenser la baisse d’activité physique. Rappelez-vous que l’augmentation de la fréquence cardiaque et de la fréquence respiratoire est une démonstration que l’activité est d’une intensité suffisante pour être bénéfique. Mettez de l’intensité à vos sorties!
  2. Compensez la baisse en vitamine D reliée à la diminution de l’exposition au soleil. L’hiver, tout le monde devrait prendre un supplément de vitamine D pour éviter d’être carencé. À ce sujet, notez que les produits Vitoli Mémoire et santé cognitive, Vitoli Immunité et Vitoli Santé des os contiennent 1000 unités de vitamine D3.
  3. Le fait de vous adonner à une activité créative, c’est très positif. Vous avez la capacité d’agir sur l’appréciation de vos repas, mais aussi, sur la qualité de votre alimentation.
  4. Le sommeil : la qualité du sommeil est très importante pour la gestion du stress, les risques de dépression et la fatigue. Certaines recommandations peuvent aider à l’améliorer et au besoin, l’utilisation de Vitoli Sommeil peut faciliter le retour à un sommeil plus naturel.
  5. Rendez-vous utile envers les autres. La compassion et la solidarité sont deux outils fort précieux dans les moments difficiles. Il est possible d’aider des familles dans le besoin, de participer à l’accumulation des denrées pour la période des fêtes ou tout simplement, de prendre contact plus fréquemment avec nos personnes âgées qui souffrent de solitude.
  6. Considérez le stress chronique comme l’ennemie à abattre peu importe le type d’armement à déployer. Les 5 conseils précédents devraient s’additionner à la saine gestion du stress. Pour se faire, faites attention aux habitudes néfastes qui amplifient les problèmes comme la consommation de sucre, de fast-food, d’alcool ou le tabagisme. Deux produits Vitoli peuvent vous aider : Vitoli Énergie et Vitoli Stress et anxiété. Vitoli Énergie aide à combattre les sentiments de déprime et le stress chronique. Si le stress est trop intense, de façon passagère ou pour des périodes prolongées, faites appel à Vitoli Stress et anxiété.
  7. Le plus important : portez attention au moment présent, aux petits bonheurs de tous les jours. La vie est parsemée de petits moments de plaisir que l’on apprécie toujours plus le jour où nous avons de la difficulté à les obtenir. Profitez-en dès aujourd’hui et rappelez-vous que même le fait de vieillir est une expérience extraordinaire qu’il n’est pas donné à tous de pouvoir « vivre ».

Faites-vous confiance en vous disant que vous êtes capables et prenez la décision de vous aider vous-même (sans hésiter à demander de l’aide si la situation vous échappe).

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références:

  • Dennis JM, McGovern AP, Vollmer SJ, Mateen BA. Improving Survival of Critical Care Patients With Coronavirus Disease 2019 in England: A National Cohort Study, March to June 2020. Crit Care Med. 2020 Oct 26.
  • Jacka FN, O’Neil A, Opie R, Itsiopoulos C, Cotton S, Mohebbi M, Castle D, Dash S, Mihalopoulos C, Chatterton ML, Brazionis L, Dean OM, Hodge AM, Berk M. A randomised controlled trial of dietary improvement for adults with major depression (the ‘SMILES’ trial). BMC Med. 2017 Jan 30;15(1):23.
  • Mårtensson B, Pettersson A, Berglund L, Ekselius L. Bright white light therapy in depression: A critical review of the evidence. J Affect Disord. 2015 Aug 15;182:1-7.
  • Pascale Brillon, 2020. COVID-19 Maximisons notre résilience. Lapresse +, 13 mars 2020.
  • Ross RA, Foster SL, Ionescu DF. The Role of Chronic Stress in Anxious Depression. Chronic Stress (Thousand Oaks). 2017 Feb 17;1:2470547016689472.
  • Stanton R, To QG, Khalesi S, Williams SL, Alley SJ, Thwaite TL, Fenning AS, Vandelanotte C. Depression, Anxiety and Stress during COVID-19: Associations with Changes in Physical Activity, Sleep, Tobacco and Alcohol Use in Australian Adults. Int J Environ Res Public Health. 2020 Jun 7;17(11):4065.

Mettant de côté toutes opinions personnelles et émotions en lien avec la Covid-19 et en tant que chercheure dans le domaine du vieillissement, l’article scientifique publié par Sargiacomo et al., 2020;  Covid-19 and chronological aging : senolytics and other anti-aging drugs for the treatment or prevention of corona virus infection?  (qui peut se traduire comme suit : La Covid-19 et l’âge chronologique : sénolytiques et autres médicaments anti-âge pour le traitement ou la prévention de l’infection par le coronavirus?) a définitivement attiré mon attention! Cet article était destiné à la communauté scientifique pour sensibiliser à l’idée d’utiliser des médicaments antivieillissement/sénolytiques dans le traitement de ce qui semble être notre ennemi actuel, la Covid-19. Cet article explore donc l’idée de composés contre le vieillissement comme prévention pour les maladies, incluant la Covid-19.

Qu’est-ce qu’un médicament antivieillissement et/ou sénolytique?

Avant de sauter directement dans les détails de l’article mentionné ci-haut, je vais commencer en définissant ce type de médicaments du mieux que je peux, avec un peu de jargon scientifique, pour ne pas vous perdre avant d’en arriver aux résultats juteux! Les médicaments ou produits antivieillissement sont exactement comme leur nom l’indique; des molécules qui agissent sur les processus spécifiques au vieillissement. La partie intéressante est que certaines de ces molécules sont des composés isolés de sources naturelles! Vous avez probablement déjà entendu parler de certaines d’entre elles – le resvératrol, la caféine, la spermidine, etc. Vous trouverez plus de détails concernant ces composés naturels à travers le blogue de Vitoli :

Plus précisément, les médicaments sénolytiques sont en quelque sorte des médicaments antivieillissement puisqu’ils visent les cellules sénescentes responsables d’un grand nombre de dysfonctions reliées au vieillissement (cellules qui ne se divisent plus ou qui ne sont plus fonctionnelles) et s’assurent qu’elles sont correctement éliminées (appelé apoptose; mort cellulaire programmée ainsi que d’autres programmes de maintenance cellulaire).

À quel moment les cellules sénescentes deviennent-elles une menace?

L’apoptose (la mort cellulaire programmée) est un programme de maintenance vraiment efficace qui, comme pour l’usure normale de toute machine, retire les boulons et les écrous rouillés ou brisés avant qu’ils ne causent de problèmes à la machine. Les cellules ont leur propre durée de vie et de cycle/phase. Dans un système complètement fonctionnel, lorsqu’il survient un dysfonctionnement, les programmes d’entretiens ciblent ces cellules afin de les empêcher de se reproduire/dupliquer et les éliminent.

Quand les cellules sortent de leur cycle de croissance et arrêtent de se diviser, ils sont appelés les cellules quiescentes. L’état cellulaire quiescent est un domaine d’intérêt pour la recherche antivieillissement. C’est ici que les cellules ont accès à l’information environnementale et s’adaptent en conséquence pour survivre et pour réintégrer le cycle de division/reproduction basé sur l’adaptation d’un stress spécifique (incluant le vieillissement). Même si cette information n’est pas significative pour cet article en particulier, ce sera définitivement un sujet qui sera couvert plus tard sur le blogue de Vitoli. Selon moi, c’est un morceau d’information qui devrait être mentionné lorsque nous expliquons la durée de vie/cycle d’une cellule parce que c’est un aspect sur lequel les chercheurs travaillent en médecine de longévité.

Les cellules sénescentes qui quittent définitivement le cycle cellulaire (contrairement aux cellules quiescentes) sont biologiquement arrêtées afin de limiter la croissance dysfonctionnelle/cancéreuse. Dû à certains facteurs, il arrive parfois que les systèmes d’entretien biologique les éliminent et parfois, ils sont simplement gardés sous surveillance. Ces cellules s’accumulent naturellement tout au long du processus de vieillissement. Alors, plus nous vieillissons, plus il y a de cellules sénescentes. Malgré le fait que les cellules sénescentes aient leur rôle, le problème est que ces cellules s’accumulent dans le corps, « …avec l’âge, ceci conduit à une inflammation accrue due à un phénotype sécrétoire associé à la sénescence (PSAS). Ce phénotype qui inclut plusieurs cytokines favorise les tumeurs et peut épuiser le réservoir de cellules immunitaires dans le corps. » (Traduction libre) (Thoppil & Riabowol, 2020). Donc, si les mécanismes de maintenance ne détruisent pas les cellules sénescentes et que ces cellules s’accumulent, avec le temps, elles surproduiront des molécules inflammatoires, ce qui affaiblira le système immunitaire et le corps sera plus sensible aux diverses maladies.

Qu’est-ce que le vieillissement chronologique et pourquoi s’y attarder?

Dû au fait que le coronavirus affecte plus facilement les personnes vieillissantes, ces scientifiques ont choisi de se concentrer sur l’association de la Covid-19 et le vieillissement chronologique humain (terme scientifique utilisé pour définir l’âge depuis la date de naissance). Avec les résultats des statistiques provenant des CDC aux États-Unis (Center for disease control) déjà au mois de mars 2020, nous pouvions voir que les gens âgés de 85 ans et plus présentaient le taux de mortalité le plus élevé (10-27%) et que ce taux diminuait en même temps que les tranches d’âges diminuaient. Puisque les personnes âgées sont plus susceptibles de contracter ou de succomber à ce virus, il pourrait y avoir une association directe à un mécanisme spécifique ou une voie privilégiée par le virus chez les populations âgées. Ce qui, avec du recul, semble être une question que nous aurions due nous poser, étant donné les informations que nous savions tous, simplement en écoutant les nouvelles!

Quels sont les mécanismes d’action de la Covid-19?

Étant donné que les populations les plus âgées sont plus susceptibles d’avoir un plus grand nombre de cellules sénescentes (tel que mentionné plus haut), les chercheurs ont proposé que le virus pouvait agir sur ces mécanismes. Même s’il reste encore des recherches à faire sur les spécificités de la Covid-19 et de ces mécanismes d’action, les auteurs de cet article ont observé que la Covid-19 agit principalement sur deux facteurs majeurs; CD26 et ACE-2 (enzyme de conversion de l’angiotensine 2). Un fait intéressant : « La CD26 et le système d’angiotensine présentent des associations avec la sénescence. » (Traduction libre) (Sargiacomo et al., 2020).

Sargiacomo et ses collaborateurs suggèrent que les médicaments sénolytiques comme la chloroquine et ses dérivés (ex. : Hydroxychloriquine et Azithromycine) peuvent agir sur la sénescence en passant par le PSAS de la Covid-19 de la même manière qu’ils le font pour d’autres virus et maladies (Zika, Ebola, Fibrose kystique, syndrome de Sjogren, etc.). Compte tenu de l’histoire de ces médicaments pour d’autres virus et maladies, il y a beaucoup de potentiel, mais encore beaucoup de recherche à faire avant de déterminer la solution la plus optimale.

Leur recherche a aussi suggéré que la quercétine avait, elle aussi, des propriétés sénolytiques. Il a été démontré que la quercétine empêcherait l’attachement initial du virus sur les cellules sénescentes avec l’aide du récepteur ACE-2 (Smith et al., 2020). Ce qui fait que la quercétine soit si intéressante, c’est qu’elle est disponible naturellement par des sources alimentaires qui sont facilement accessibles. Ceci signifie que votre aide sénolytique contre le virus pourrait très bien se trouver dans votre réfrigérateur ou votre garde-manger au moment que vous lisez ces lignes!

Pour en apprendre davantage sur la quercétine et ses multiples sources alimentaires naturelles, consultez l’article Quercétine et Coronavirus : mangez-en si cela vous intéresse! qui est un bon départ sur le sujet! Assurez-vous aussi de jeter un œil à la recette Soupe au thé vert, dinde et légumes riches en quercétine qui intègre naturellement ce composé.

Les hypothèses

Selon les résultats observés, Sargiacomo et ses collaborateurs ont proposé l’hypothèse selon laquelle la Covid-19 cible et infecte les cellules pulmonaires sénescentes (qui sont abondantes chez nos populations vieillissantes), qui se dupliqueront et causeront de l’inflammation liée au PSAS (mentionné précédemment), qui compromettront finalement le système immunitaire. Donc, ce qu’ils ont proposé, c’est que les sénolytiques ou autres médicaments antivieillissement peuvent activer l’apoptose et les mécanismes d’entretien de manière à ce que les cellules sénescentes soient éliminées avant ou durant l’infection pour ainsi contenir la propagation interne du virus et accroître le potentiel immunitaire. N’est-ce pas incroyable ?! Malheureusement, plus de recherches doivent être faites, tout comme des études de cas, pour transformer cette hypothèse en quelque chose de plus concluant.

Graphique : Hypothèse médicaments sénolytiques ou anti-âge

(Sargiacomo et al., 2020)

 

Les implications et/ou impacts des composés naturels et les médicaments antivieillissement comme prévention

En résumé, les composés antivieillissement ont beaucoup de potentiels dans de multiples domaines en dehors de la longévité. Même si plus de recherches doivent être effectuées, la prémisse de certaines hypothèses et résultats actuels laisse entrevoir un avenir optimiste. Le facteur important que j’aimerais mettre de l’avant dans cet article à travers les diverses recherches qui sont présentement en cours, c’est qu’il y a une possibilité que certains médicaments sénolytiques/antivieillissement qui ont fonctionné pour les virus dans le passé peuvent très bien fonctionner pour ce virus. Un autre point que j’aimerais souligner est le potentiel des médicaments naturels et/ou traditionnels sénolytiques et antivieillissement dans ce domaine d’étude! Pour plus d’informations sur d’autres recherches concernant les produits naturels et le coronavirus, je vous invite à lire l’article suivant qui est aussi disponible sur le blogue de Vitoli : Coronavirus et les produits naturels; l’espoir de nouveaux antiviraux.

Mon conseil personnel lié à une mesure préventive dans le but d’augmenter l’immunité contre le virus est simple : ayez une alimentation saine et équilibrée (une diète qui comprend préférablement des composés naturels anti-âge et des superaliments), restez actif, conservez une attitude positive et reconnaissante en plus de trouver des manières de diminuer le stress chronique qui correspondront le mieux à votre style de vie. Nous sommes tous ensemble dans cette situation et nous espérons tous voir la lumière au bout de ce tunnel très bientôt!

J’espère que vous avez apprécié cet article! Au plaisir de vous transmettre d’autres textes pertinents sur divers sujets de la santé. Pour toutes questions ou commentaires, écrivez-nous à info@vitoli.ca.

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références:

  • Sargiacomo C, Sotgia F, Lisanti MP. COVID-19 and chronological aging: senolytics and other anti-aging drugs for the treatment or prevention of corona virus infection?. Aging (Albany NY). 2020;12(8):6511-6517. doi:10.18632/aging.103001
  • Thoppil H, Riabowol K. Senolytics: A Translational Bridge Between Cellular Senescence and Organismal Aging. Front Cell Dev Biol. 2020;7:367. Published 2020 Jan 22. doi:10.3389/fcell.2019.00367
  • National Center for Biotechnology Information (2020). PubChem Compound Summary for CID 2719, Chloroquine. Retrieved August 12, 2020 from https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/compound/Chloroquine.
  • van Deursen JM. The role of senescent cells in ageing. Nature. 2014;509(7501):439-446. doi:10.1038/nature13193
  • Fontana L, Partridge L, Longo VD. Extending healthy life span–from yeast to humans. Science. 2010;328(5976):321-326. doi:10.1126/science.1172539
  • Hansel C, Jendrossek V, Klein D. Cellular Senescence in the Lung: The Central Role of Senescent Epithelial Cells. Int J Mol Sci. 2020;21(9):3279. Published 2020 May 6. doi:10.3390/ijms21093279
  • Burton DG, Krizhanovsky V. Physiological and pathological consequences of cellular senescence. Cell Mol Life Sci. 2014;71(22):4373-4386. doi:10.1007/s00018-014-1691-3
  • Mani JS, Johnson JB, Steel JC, et al. Natural product-derived phytochemicals as potential agents against coronaviruses: A review. Virus Res. 2020;284:197989. doi:10.1016/j.virusres.2020.197989
  • Gorrell MD, Gysbers V, McCaughan GW. CD26: a multifunctional integral membrane and secreted protein of activated lymphocytes. Scandinavian Journal of Immunology. 2001 Sep;54(3):249-264. DOI: 10.1046/j.1365-3083.2001.00984.x.
  • Tanaka T, Narazaki M, Kishimoto T. IL-6 in inflammation, immunity, and disease. Cold Spring Harb Perspect Biol. 2014;6(10):a016295. Published 2014 Sep 4. doi:10.1101/cshperspect.a016295

Mettant de côté toutes opinions personnelles et émotions en lien avec la Covid-19 et en tant que chercheure dans le domaine du vieillissement, l’article scientifique publié par Sargiacomo et al., 2020;  Covid-19 and chronological aging : senolytics and other anti-aging drugs for the treatment or prevention of corona virus infection?  (qui peut se traduire comme suit : La Covid-19 et l’âge chronologique : sénolytiques et autres médicaments anti-âge pour le traitement ou la prévention de l’infection par le coronavirus?) a définitivement attiré mon attention! Cet article était destiné à la communauté scientifique pour sensibiliser à l’idée d’utiliser des médicaments antivieillissement/sénolytiques dans le traitement de ce qui semble être notre ennemi actuel, la Covid-19. Cet article explore donc l’idée de composés contre le vieillissement comme prévention pour les maladies, incluant la Covid-19.

Qu’est-ce qu’un médicament antivieillissement et/ou sénolytique?

Avant de sauter directement dans les détails de l’article mentionné ci-haut, je vais commencer en définissant ce type de médicaments du mieux que je peux, avec un peu de jargon scientifique, pour ne pas vous perdre avant d’en arriver aux résultats juteux! Les médicaments ou produits antivieillissement sont exactement comme leur nom l’indique; des molécules qui agissent sur les processus spécifiques au vieillissement. La partie intéressante est que certaines de ces molécules sont des composés isolés de sources naturelles! Vous avez probablement déjà entendu parler de certaines d’entre elles – le resvératrol, la caféine, la spermidine, etc. Vous trouverez plus de détails concernant ces composés naturels à travers le blogue de Vitoli :

Plus précisément, les médicaments sénolytiques sont en quelque sorte des médicaments antivieillissement puisqu’ils visent les cellules sénescentes responsables d’un grand nombre de dysfonctions reliées au vieillissement (cellules qui ne se divisent plus ou qui ne sont plus fonctionnelles) et s’assurent qu’elles sont correctement éliminées (appelé apoptose; mort cellulaire programmée ainsi que d’autres programmes de maintenance cellulaire).

À quel moment les cellules sénescentes deviennent-elles une menace?

L’apoptose (la mort cellulaire programmée) est un programme de maintenance vraiment efficace qui, comme pour l’usure normale de toute machine, retire les boulons et les écrous rouillés ou brisés avant qu’ils ne causent de problèmes à la machine. Les cellules ont leur propre durée de vie et de cycle/phase. Dans un système complètement fonctionnel, lorsqu’il survient un dysfonctionnement, les programmes d’entretiens ciblent ces cellules afin de les empêcher de se reproduire/dupliquer et les éliminent.

Quand les cellules sortent de leur cycle de croissance et arrêtent de se diviser, ils sont appelés les cellules quiescentes. L’état cellulaire quiescent est un domaine d’intérêt pour la recherche antivieillissement. C’est ici que les cellules ont accès à l’information environnementale et s’adaptent en conséquence pour survivre et pour réintégrer le cycle de division/reproduction basé sur l’adaptation d’un stress spécifique (incluant le vieillissement). Même si cette information n’est pas significative pour cet article en particulier, ce sera définitivement un sujet qui sera couvert plus tard sur le blogue de Vitoli. Selon moi, c’est un morceau d’information qui devrait être mentionné lorsque nous expliquons la durée de vie/cycle d’une cellule parce que c’est un aspect sur lequel les chercheurs travaillent en médecine de longévité.

Les cellules sénescentes qui quittent définitivement le cycle cellulaire (contrairement aux cellules quiescentes) sont biologiquement arrêtées afin de limiter la croissance dysfonctionnelle/cancéreuse. Dû à certains facteurs, il arrive parfois que les systèmes d’entretien biologique les éliminent et parfois, ils sont simplement gardés sous surveillance. Ces cellules s’accumulent naturellement tout au long du processus de vieillissement. Alors, plus nous vieillissons, plus il y a de cellules sénescentes. Malgré le fait que les cellules sénescentes aient leur rôle, le problème est que ces cellules s’accumulent dans le corps, « …avec l’âge, ceci conduit à une inflammation accrue due à un phénotype sécrétoire associé à la sénescence (PSAS). Ce phénotype qui inclut plusieurs cytokines favorise les tumeurs et peut épuiser le réservoir de cellules immunitaires dans le corps. » (Traduction libre) (Thoppil & Riabowol, 2020). Donc, si les mécanismes de maintenance ne détruisent pas les cellules sénescentes et que ces cellules s’accumulent, avec le temps, elles surproduiront des molécules inflammatoires, ce qui affaiblira le système immunitaire et le corps sera plus sensible aux diverses maladies.

Qu’est-ce que le vieillissement chronologique et pourquoi s’y attarder?

Dû au fait que le coronavirus affecte plus facilement les personnes vieillissantes, ces scientifiques ont choisi de se concentrer sur l’association de la Covid-19 et le vieillissement chronologique humain (terme scientifique utilisé pour définir l’âge depuis la date de naissance). Avec les résultats des statistiques provenant des CDC aux États-Unis (Center for disease control) déjà au mois de mars 2020, nous pouvions voir que les gens âgés de 85 ans et plus présentaient le taux de mortalité le plus élevé (10-27%) et que ce taux diminuait en même temps que les tranches d’âges diminuaient. Puisque les personnes âgées sont plus susceptibles de contracter ou de succomber à ce virus, il pourrait y avoir une association directe à un mécanisme spécifique ou une voie privilégiée par le virus chez les populations âgées. Ce qui, avec du recul, semble être une question que nous aurions due nous poser, étant donné les informations que nous savions tous, simplement en écoutant les nouvelles!

Quels sont les mécanismes d’action de la Covid-19?

Étant donné que les populations les plus âgées sont plus susceptibles d’avoir un plus grand nombre de cellules sénescentes (tel que mentionné plus haut), les chercheurs ont proposé que le virus pouvait agir sur ces mécanismes. Même s’il reste encore des recherches à faire sur les spécificités de la Covid-19 et de ces mécanismes d’action, les auteurs de cet article ont observé que la Covid-19 agit principalement sur deux facteurs majeurs; CD26 et ACE-2 (enzyme de conversion de l’angiotensine 2). Un fait intéressant : « La CD26 et le système d’angiotensine présentent des associations avec la sénescence. » (Traduction libre) (Sargiacomo et al., 2020).

Sargiacomo et ses collaborateurs suggèrent que les médicaments sénolytiques comme la chloroquine et ses dérivés (ex. : Hydroxychloriquine et Azithromycine) peuvent agir sur la sénescence en passant par le PSAS de la Covid-19 de la même manière qu’ils le font pour d’autres virus et maladies (Zika, Ebola, Fibrose kystique, syndrome de Sjogren, etc.). Compte tenu de l’histoire de ces médicaments pour d’autres virus et maladies, il y a beaucoup de potentiel, mais encore beaucoup de recherche à faire avant de déterminer la solution la plus optimale.

Leur recherche a aussi suggéré que la quercétine avait, elle aussi, des propriétés sénolytiques. Il a été démontré que la quercétine empêcherait l’attachement initial du virus sur les cellules sénescentes avec l’aide du récepteur ACE-2 (Smith et al., 2020). Ce qui fait que la quercétine soit si intéressante, c’est qu’elle est disponible naturellement par des sources alimentaires qui sont facilement accessibles. Ceci signifie que votre aide sénolytique contre le virus pourrait très bien se trouver dans votre réfrigérateur ou votre garde-manger au moment que vous lisez ces lignes!

Pour en apprendre davantage sur la quercétine et ses multiples sources alimentaires naturelles, consultez l’article Quercétine et Coronavirus : mangez-en si cela vous intéresse! qui est un bon départ sur le sujet! Assurez-vous aussi de jeter un œil à la recette Soupe au thé vert, dinde et légumes riches en quercétine qui intègre naturellement ce composé.

Les hypothèses

Selon les résultats observés, Sargiacomo et ses collaborateurs ont proposé l’hypothèse selon laquelle la Covid-19 cible et infecte les cellules pulmonaires sénescentes (qui sont abondantes chez nos populations vieillissantes), qui se dupliqueront et causeront de l’inflammation liée au PSAS (mentionné précédemment), qui compromettront finalement le système immunitaire. Donc, ce qu’ils ont proposé, c’est que les sénolytiques ou autres médicaments antivieillissement peuvent activer l’apoptose et les mécanismes d’entretien de manière à ce que les cellules sénescentes soient éliminées avant ou durant l’infection pour ainsi contenir la propagation interne du virus et accroître le potentiel immunitaire. N’est-ce pas incroyable ?! Malheureusement, plus de recherches doivent être faites, tout comme des études de cas, pour transformer cette hypothèse en quelque chose de plus concluant.

Graphique : Hypothèse médicaments sénolytiques ou anti-âge

(Sargiacomo et al., 2020)

 

Les implications et/ou impacts des composés naturels et les médicaments antivieillissement comme prévention

En résumé, les composés antivieillissement ont beaucoup de potentiels dans de multiples domaines en dehors de la longévité. Même si plus de recherches doivent être effectuées, la prémisse de certaines hypothèses et résultats actuels laisse entrevoir un avenir optimiste. Le facteur important que j’aimerais mettre de l’avant dans cet article à travers les diverses recherches qui sont présentement en cours, c’est qu’il y a une possibilité que certains médicaments sénolytiques/antivieillissement qui ont fonctionné pour les virus dans le passé peuvent très bien fonctionner pour ce virus. Un autre point que j’aimerais souligner est le potentiel des médicaments naturels et/ou traditionnels sénolytiques et antivieillissement dans ce domaine d’étude! Pour plus d’informations sur d’autres recherches concernant les produits naturels et le coronavirus, je vous invite à lire l’article suivant qui est aussi disponible sur le blogue de Vitoli : Coronavirus et les produits naturels; l’espoir de nouveaux antiviraux.

Mon conseil personnel lié à une mesure préventive dans le but d’augmenter l’immunité contre le virus est simple : ayez une alimentation saine et équilibrée (une diète qui comprend préférablement des composés naturels anti-âge et des superaliments), restez actif, conservez une attitude positive et reconnaissante en plus de trouver des manières de diminuer le stress chronique qui correspondront le mieux à votre style de vie. Nous sommes tous ensemble dans cette situation et nous espérons tous voir la lumière au bout de ce tunnel très bientôt!

J’espère que vous avez apprécié cet article! Au plaisir de vous transmettre d’autres textes pertinents sur divers sujets de la santé. Pour toutes questions ou commentaires, écrivez-nous à info@vitoli.ca.

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références:

  • Sargiacomo C, Sotgia F, Lisanti MP. COVID-19 and chronological aging: senolytics and other anti-aging drugs for the treatment or prevention of corona virus infection?. Aging (Albany NY). 2020;12(8):6511-6517. doi:10.18632/aging.103001
  • Thoppil H, Riabowol K. Senolytics: A Translational Bridge Between Cellular Senescence and Organismal Aging. Front Cell Dev Biol. 2020;7:367. Published 2020 Jan 22. doi:10.3389/fcell.2019.00367
  • National Center for Biotechnology Information (2020). PubChem Compound Summary for CID 2719, Chloroquine. Retrieved August 12, 2020 from https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/compound/Chloroquine.
  • van Deursen JM. The role of senescent cells in ageing. Nature. 2014;509(7501):439-446. doi:10.1038/nature13193
  • Fontana L, Partridge L, Longo VD. Extending healthy life span–from yeast to humans. Science. 2010;328(5976):321-326. doi:10.1126/science.1172539
  • Hansel C, Jendrossek V, Klein D. Cellular Senescence in the Lung: The Central Role of Senescent Epithelial Cells. Int J Mol Sci. 2020;21(9):3279. Published 2020 May 6. doi:10.3390/ijms21093279
  • Burton DG, Krizhanovsky V. Physiological and pathological consequences of cellular senescence. Cell Mol Life Sci. 2014;71(22):4373-4386. doi:10.1007/s00018-014-1691-3
  • Mani JS, Johnson JB, Steel JC, et al. Natural product-derived phytochemicals as potential agents against coronaviruses: A review. Virus Res. 2020;284:197989. doi:10.1016/j.virusres.2020.197989
  • Gorrell MD, Gysbers V, McCaughan GW. CD26: a multifunctional integral membrane and secreted protein of activated lymphocytes. Scandinavian Journal of Immunology. 2001 Sep;54(3):249-264. DOI: 10.1046/j.1365-3083.2001.00984.x.
  • Tanaka T, Narazaki M, Kishimoto T. IL-6 in inflammation, immunity, and disease. Cold Spring Harb Perspect Biol. 2014;6(10):a016295. Published 2014 Sep 4. doi:10.1101/cshperspect.a016295

Ici au Canada:

  • Le cancer de la prostate est le cancer le plus diagnostiqué chez l’homme;
  • Environ 1 homme sur 7 recevra un diagnostic de cancer de la prostate;
  • 23 300 hommes recevront un diagnostic de cancer de la prostate, ce qui représente 20 % de tous les nouveaux cas de cancer chez l’homme en 2020;
  • 4 200 hommes mourront d’un cancer de la prostate, ce qui représente 10 % de tous les décès par cancer chez l’homme en 2020;

Ce que cela représente chaque jour :

  • en moyenne, chaque jour, 64 Canadiens recevront un diagnostic de cancer de la prostate;
  • en moyenne, chaque jour, 11 Canadiens mourront d’un cancer de la prostate.

Bien que ce soit un cancer meurtrier chez l’homme, le taux de mortalité du cancer de la prostate a beaucoup diminué au cours des dernières décennies grâce à l’augmentation de la détection précoce.

Les 5 choses que vous devez savoir sur le cancer de la prostate:

  1. Qu’est-ce qu’une tumeur ?
  2. Les facteurs de risques
  3. L’évolution du cancer de la prostate
  4. Les différents types de traitement
  5. La réduction des risques

1. Qu’est-ce qu’une tumeur ?

Définissons quelques termes. Premièrement le terme tumeur. Un grain de beauté, un kyste ou une verrue sont des tumeurs. Une tumeur n’est pas nécessairement un cancer. Une tumeur est définie comme une augmentation de volume d’un tissu, d’une partie du corps, habituellement sans inflammation, qui est causée par une croissance anormale des cellules. Il s’agit donc d’un amas de cellules. Si les cellules sont cancéreuses, on parle alors d’un cancer. Si les cellules sont saines, on parle d’une tumeur bénigne. Si ce sont des cellules cancéreuses, c’est une tumeur maligne.

Pourquoi un cancer se développe ?

Pour comprendre les raisons du développement d’un cancer, il faut parler de la différenciation cellulaire. À l’origine de la vie, un spermatozoïde rencontre un ovule. La première cellule ainsi formée a la capacité de créer toutes les cellules du corps humain : les muscles, les os, les neurones, les tissus conjonctifs, etc. Il s’en suit que toutes les cellules du corps humain ont le bagage génétique nécessaire pour faire tous les types de cellules. Ce qui fait que vous aurez des dents dans la bouche au lieu d’en dessous des pieds, c’est une capacité extraordinaire de différenciation cellulaire. Selon l’endroit où elles se trouvent et le type de cellules avoisinantes, elles se différentient en cellules particulières qui auront des fonctions bien précises comme les cellules des reins, du foie ou des muscles. Les cellules comprennent en quelque sorte où elles sont dans le corps humain et quel est leur rôle.

Les problèmes apparaissent lorsque les cellules ne comprennent plus leur rôle et décident de se diviser sans contrôle. Ce qui fait que les cellules se dérèglent :

  • l’exposition à certains pesticides,
  • les mutations à l’ADN,
  • certains virus,
  • la toxicité de certains produits chimiques ou médicaments,
  • des problèmes métaboliques qui nuisent au bon fonctionnement cellulaire,
  • l’inflammation,
  • l’incapacité du système immunitaire de détruire des cellules endommagées,
  • des prédispositions génétiques.

Probablement que nous combattons fréquemment des cancers qui sont automatiquement éliminés par nos systèmes de surveillance. Ces cellules cancéreuses doivent échapper aux mécanismes internes qui provoquent leur mort (l’apoptose) ou au système immunitaire qui peut reconnaître des cellules endommagées ou anormales. Ainsi, les produits chimiques ou les mauvaises habitudes de vie qui peuvent engendrer de mauvais fonctionnement des cellules ou un mauvais fonctionnement du système immunitaire peuvent augmenter les risques de cancers et être catégorisés de cancérigènes.

Un dernier point est la propagation. Les cellules cancéreuses peuvent se développer en un seul endroit ou se déplacer via la circulation sanguine ou lymphatique. Les cellules se nomment alors métastases. La tumeur initiale est appelée tumeur primaire et les nouvelles tumeurs qui se forment à distance à la suite du déplacement des cellules sont des tumeurs secondaires.

2. Les facteurs de risque

Des études épidémiologiques, c’est-à-dire des études qui font des liens entre les comportements des populations et certains problèmes de santé, ont permis de relier les niveaux de cancer de la prostate et :

  • Le poids corporel
  • La génétique
  • Les variations de poids
  • L’activité physique
  • Le tabagisme
  • La consommation de lycopène/tomates
  • Le poisson
  • La vitamine D
  • Le calcium et
  • Les statines

De façon générale, voici les facteurs qui augmentent les risques :

  • la consommation d’alcool ;
  • le tabagisme ;
  • la sédentarité ;
  • les maladies transmises sexuellement ;
  • la vasectomie (faible augmentation) ;
  • la consommation de gras animal, de viande rouge et de produits laitiers.

Et les facteurs qui diminuent les risques :

  • le lycopène (le pigment rouge des tomates et du melon d’eau) ;
  • les crucifères (brocoli, chou-fleur, choux de Bruxelles…) ;
  • le poisson et le soya ;
  • les graines de citrouille et graines de lin ;
  • les extraits de palmier nain ;
  • le café et le thé vert ;
  • le sélénium et la vitamine D ;
  • l’activité physique;
  • les extraits de pomme grenade.

3. L’évolution du cancer de la prostate

Pour un jeune homme, la prostate fait la taille d’une balle de pingpong. À 50 ans, elle a la même taille qu’un citron. À cet âge, un homme sur deux risque déjà de connaître les premiers problèmes de prostate reliés à l’inflammation. À 60 ans, elle peut faire la taille d’une orange. Le gonflement de la prostate serait dû à des changements hormonaux, mais aussi à la transformation naturelle de la testostérone. En gonflant, la prostate réduit l’espace disponible pour la vessie et compresse l’urètre, ce qui cause les difficultés à uriner.

Ces problèmes d’inflammation de la prostate ne vont pas nécessairement causer un cancer, mais tous les symptômes doivent donner lieu à une consultation médicale afin d’écarter le diagnostic. Voici les principaux symptômes :

  • Besoin fréquent d’uriner, surtout la nuit;
  • Besoin soudain ou pressant d’uriner;
  • Difficulté à commencer et efforts à uriner;
  • Jet d’urine faible, lent et/ou interrompu;
  • Incapacité à vider complètement la vessie;
  • Difficulté de contrôle : incontinence/fuites urinaire;
  • Sang dans l’urine;
  • Brûlure ou douleur lors de la miction;
  • Sang dans le sperme;
  • Douleur lors de l’éjaculation;
  • Dysfonctionnement érectile;
  • Douleur ou raideur dans les os des hanches, de la poitrine ou du dos;
  • Faiblesses/engourdissement dans les jambes et/ou les pieds;
  • Perte du contrôle des intestins;
  • Essoufflement ou toux qui ne disparaît pas.

Maintenant, voici quelque terme pour discuter de l’évolution d’un cancer. S’il y a un seul amas de cellules cancéreuses dans la prostate, on parle de stade I. S’il y a plusieurs foyers de développement, dans la prostate, on parle de stade II. S’il y a des foyers de développement en dehors de la prostate, mais à proximité, on parle de stade III. S’il y a propagation dans des secteurs plus éloignés comme les ganglions lymphatiques, les poumons ou le foie, on parle de stade 4.

Le stade de développement oriente le type de traitement qui sera proposé.

4. Les différents types de traitements

Tel que mentionné précédemment, en cas de symptômes ou de doute, il est important de consulter votre médecin. Dans certaines provinces au Canada, 3 cancers de la prostate sur 4 sont simplement suivis par surveillance active qui inclue les touchés rectaux, biopsies et le niveau d’antigène prostatique spécifique (APS) dans le sang. Il est fréquent que le développement soit tellement lent, qu’il ne soit pas nécessaire d’intervenir par chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie ou chirurgie au laser. Ces 4 types d’interventions ne sont pas toujours offertes et dépendent du stade du cancer et de sa vitesse de développement. Le traitement au laser est relativement récent, peu invasif et habituellement sans hospitalisation. Informez-vous auprès de votre urologue ou de l’oncologue.

5. La réduction des risques

Le poids corporel est un des facteurs fortement corrélés au développement du cancer de la prostate. Ainsi, outre les facteurs mentionnés auparavant, le maintien d’un poids santé devrait être une des premières approches préventives considérées. Une autre qui n’est pas mentionnée parmi les facteurs de prévention est la fréquence des relations sexuelles. Et oui, les hommes ayant des rapports sexuels plus fréquents ont moins de risques de développer un cancer de la prostate. En dehors de ces deux habitudes de vie, portez une attention à la réduction des autres facteurs de risque comme la consommation d’alcool et le tabagisme, et aux habitudes alimentaires qui font partie des facteurs de prévention comme la consommation de lycopène, les crucifères, le soya, la vitamine D, le café, le thé et le sélénium. Le blogue de Vitoli contient un grand nombre d’articles qui peuvent vous orienter pour augmenter la consommation de ces éléments nutritifs.

En espérant que ces conseils permettront de vous garder en santé, plus longtemps.

 

Autres articles suggérés

 

 

Références :

  • Fujita K, Hayashi T, Matsushita M, Uemura M, Nonomura N. Obesity, Inflammation, and Prostate Cancer. J Clin Med. 2019 Feb 6;8(2):201. doi: 10.3390/jcm8020201. PMID: 30736371; PMCID: PMC6406330.
  • Hatano K, Fujita K, Nonomura N. Application of Anti-Inflammatory Agents in Prostate Cancer. J Clin Med. 2020 Aug 18;9(8):2680. doi: 10.3390/jcm9082680. PMID: 32824865; PMCID: PMC7464558.
  • Perdana NR, Mochtar CA, Umbas R, Hamid AR. The Risk Factors of Prostate Cancer and Its Prevention: A Literature Review. Acta Med Indones. 2016 Jul;48(3):228-238. PMID: 27840359.
  • Pernar CH, Ebot EM, Wilson KM, Mucci LA. The Epidemiology of Prostate Cancer. Cold Spring Harb Perspect Med. 2018 Dec 3;8(12):a030361. doi: 10.1101/cshperspect.a030361. PMID: 29311132; PMCID: PMC6280714.
  • Site internet de la Fondation québécoise du cancer : www.fqc.qc.ca
  • Site internet de la Société canadienne du cancer : www.cancer.ca

Ici au Canada:

  • Le cancer de la prostate est le cancer le plus diagnostiqué chez l’homme;
  • Environ 1 homme sur 7 recevra un diagnostic de cancer de la prostate;
  • 23 300 hommes recevront un diagnostic de cancer de la prostate, ce qui représente 20 % de tous les nouveaux cas de cancer chez l’homme en 2020;
  • 4 200 hommes mourront d’un cancer de la prostate, ce qui représente 10 % de tous les décès par cancer chez l’homme en 2020;

Ce que cela représente chaque jour :

  • en moyenne, chaque jour, 64 Canadiens recevront un diagnostic de cancer de la prostate;
  • en moyenne, chaque jour, 11 Canadiens mourront d’un cancer de la prostate.

Bien que ce soit un cancer meurtrier chez l’homme, le taux de mortalité du cancer de la prostate a beaucoup diminué au cours des dernières décennies grâce à l’augmentation de la détection précoce.

Les 5 choses que vous devez savoir sur le cancer de la prostate:

  1. Qu’est-ce qu’une tumeur ?
  2. Les facteurs de risques
  3. L’évolution du cancer de la prostate
  4. Les différents types de traitement
  5. La réduction des risques

1. Qu’est-ce qu’une tumeur ?

Définissons quelques termes. Premièrement le terme tumeur. Un grain de beauté, un kyste ou une verrue sont des tumeurs. Une tumeur n’est pas nécessairement un cancer. Une tumeur est définie comme une augmentation de volume d’un tissu, d’une partie du corps, habituellement sans inflammation, qui est causée par une croissance anormale des cellules. Il s’agit donc d’un amas de cellules. Si les cellules sont cancéreuses, on parle alors d’un cancer. Si les cellules sont saines, on parle d’une tumeur bénigne. Si ce sont des cellules cancéreuses, c’est une tumeur maligne.

Pourquoi un cancer se développe ?

Pour comprendre les raisons du développement d’un cancer, il faut parler de la différenciation cellulaire. À l’origine de la vie, un spermatozoïde rencontre un ovule. La première cellule ainsi formée a la capacité de créer toutes les cellules du corps humain : les muscles, les os, les neurones, les tissus conjonctifs, etc. Il s’en suit que toutes les cellules du corps humain ont le bagage génétique nécessaire pour faire tous les types de cellules. Ce qui fait que vous aurez des dents dans la bouche au lieu d’en dessous des pieds, c’est une capacité extraordinaire de différenciation cellulaire. Selon l’endroit où elles se trouvent et le type de cellules avoisinantes, elles se différentient en cellules particulières qui auront des fonctions bien précises comme les cellules des reins, du foie ou des muscles. Les cellules comprennent en quelque sorte où elles sont dans le corps humain et quel est leur rôle.

Les problèmes apparaissent lorsque les cellules ne comprennent plus leur rôle et décident de se diviser sans contrôle. Ce qui fait que les cellules se dérèglent :

  • l’exposition à certains pesticides,
  • les mutations à l’ADN,
  • certains virus,
  • la toxicité de certains produits chimiques ou médicaments,
  • des problèmes métaboliques qui nuisent au bon fonctionnement cellulaire,
  • l’inflammation,
  • l’incapacité du système immunitaire de détruire des cellules endommagées,
  • des prédispositions génétiques.

Probablement que nous combattons fréquemment des cancers qui sont automatiquement éliminés par nos systèmes de surveillance. Ces cellules cancéreuses doivent échapper aux mécanismes internes qui provoquent leur mort (l’apoptose) ou au système immunitaire qui peut reconnaître des cellules endommagées ou anormales. Ainsi, les produits chimiques ou les mauvaises habitudes de vie qui peuvent engendrer de mauvais fonctionnement des cellules ou un mauvais fonctionnement du système immunitaire peuvent augmenter les risques de cancers et être catégorisés de cancérigènes.

Un dernier point est la propagation. Les cellules cancéreuses peuvent se développer en un seul endroit ou se déplacer via la circulation sanguine ou lymphatique. Les cellules se nomment alors métastases. La tumeur initiale est appelée tumeur primaire et les nouvelles tumeurs qui se forment à distance à la suite du déplacement des cellules sont des tumeurs secondaires.

2. Les facteurs de risque

Des études épidémiologiques, c’est-à-dire des études qui font des liens entre les comportements des populations et certains problèmes de santé, ont permis de relier les niveaux de cancer de la prostate et :

  • Le poids corporel
  • La génétique
  • Les variations de poids
  • L’activité physique
  • Le tabagisme
  • La consommation de lycopène/tomates
  • Le poisson
  • La vitamine D
  • Le calcium et
  • Les statines

De façon générale, voici les facteurs qui augmentent les risques :

  • la consommation d’alcool ;
  • le tabagisme ;
  • la sédentarité ;
  • les maladies transmises sexuellement ;
  • la vasectomie (faible augmentation) ;
  • la consommation de gras animal, de viande rouge et de produits laitiers.

Et les facteurs qui diminuent les risques :

  • le lycopène (le pigment rouge des tomates et du melon d’eau) ;
  • les crucifères (brocoli, chou-fleur, choux de Bruxelles…) ;
  • le poisson et le soya ;
  • les graines de citrouille et graines de lin ;
  • les extraits de palmier nain ;
  • le café et le thé vert ;
  • le sélénium et la vitamine D ;
  • l’activité physique;
  • les extraits de pomme grenade.

3. L’évolution du cancer de la prostate

Pour un jeune homme, la prostate fait la taille d’une balle de pingpong. À 50 ans, elle a la même taille qu’un citron. À cet âge, un homme sur deux risque déjà de connaître les premiers problèmes de prostate reliés à l’inflammation. À 60 ans, elle peut faire la taille d’une orange. Le gonflement de la prostate serait dû à des changements hormonaux, mais aussi à la transformation naturelle de la testostérone. En gonflant, la prostate réduit l’espace disponible pour la vessie et compresse l’urètre, ce qui cause les difficultés à uriner.

Ces problèmes d’inflammation de la prostate ne vont pas nécessairement causer un cancer, mais tous les symptômes doivent donner lieu à une consultation médicale afin d’écarter le diagnostic. Voici les principaux symptômes :

  • Besoin fréquent d’uriner, surtout la nuit;
  • Besoin soudain ou pressant d’uriner;
  • Difficulté à commencer et efforts à uriner;
  • Jet d’urine faible, lent et/ou interrompu;
  • Incapacité à vider complètement la vessie;
  • Difficulté de contrôle : incontinence/fuites urinaire;
  • Sang dans l’urine;
  • Brûlure ou douleur lors de la miction;
  • Sang dans le sperme;
  • Douleur lors de l’éjaculation;
  • Dysfonctionnement érectile;
  • Douleur ou raideur dans les os des hanches, de la poitrine ou du dos;
  • Faiblesses/engourdissement dans les jambes et/ou les pieds;
  • Perte du contrôle des intestins;
  • Essoufflement ou toux qui ne disparaît pas.

Maintenant, voici quelque terme pour discuter de l’évolution d’un cancer. S’il y a un seul amas de cellules cancéreuses dans la prostate, on parle de stade I. S’il y a plusieurs foyers de développement, dans la prostate, on parle de stade II. S’il y a des foyers de développement en dehors de la prostate, mais à proximité, on parle de stade III. S’il y a propagation dans des secteurs plus éloignés comme les ganglions lymphatiques, les poumons ou le foie, on parle de stade 4.

Le stade de développement oriente le type de traitement qui sera proposé.

4. Les différents types de traitements

Tel que mentionné précédemment, en cas de symptômes ou de doute, il est important de consulter votre médecin. Dans certaines provinces au Canada, 3 cancers de la prostate sur 4 sont simplement suivis par surveillance active qui inclue les touchés rectaux, biopsies et le niveau d’antigène prostatique spécifique (APS) dans le sang. Il est fréquent que le développement soit tellement lent, qu’il ne soit pas nécessaire d’intervenir par chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie ou chirurgie au laser. Ces 4 types d’interventions ne sont pas toujours offertes et dépendent du stade du cancer et de sa vitesse de développement. Le traitement au laser est relativement récent, peu invasif et habituellement sans hospitalisation. Informez-vous auprès de votre urologue ou de l’oncologue.

5. La réduction des risques

Le poids corporel est un des facteurs fortement corrélés au développement du cancer de la prostate. Ainsi, outre les facteurs mentionnés auparavant, le maintien d’un poids santé devrait être une des premières approches préventives considérées. Une autre qui n’est pas mentionnée parmi les facteurs de prévention est la fréquence des relations sexuelles. Et oui, les hommes ayant des rapports sexuels plus fréquents ont moins de risques de développer un cancer de la prostate. En dehors de ces deux habitudes de vie, portez une attention à la réduction des autres facteurs de risque comme la consommation d’alcool et le tabagisme, et aux habitudes alimentaires qui font partie des facteurs de prévention comme la consommation de lycopène, les crucifères, le soya, la vitamine D, le café, le thé et le sélénium. Le blogue de Vitoli contient un grand nombre d’articles qui peuvent vous orienter pour augmenter la consommation de ces éléments nutritifs.

En espérant que ces conseils permettront de vous garder en santé, plus longtemps.

 

Autres articles suggérés

 

 

Références :

  • Fujita K, Hayashi T, Matsushita M, Uemura M, Nonomura N. Obesity, Inflammation, and Prostate Cancer. J Clin Med. 2019 Feb 6;8(2):201. doi: 10.3390/jcm8020201. PMID: 30736371; PMCID: PMC6406330.
  • Hatano K, Fujita K, Nonomura N. Application of Anti-Inflammatory Agents in Prostate Cancer. J Clin Med. 2020 Aug 18;9(8):2680. doi: 10.3390/jcm9082680. PMID: 32824865; PMCID: PMC7464558.
  • Perdana NR, Mochtar CA, Umbas R, Hamid AR. The Risk Factors of Prostate Cancer and Its Prevention: A Literature Review. Acta Med Indones. 2016 Jul;48(3):228-238. PMID: 27840359.
  • Pernar CH, Ebot EM, Wilson KM, Mucci LA. The Epidemiology of Prostate Cancer. Cold Spring Harb Perspect Med. 2018 Dec 3;8(12):a030361. doi: 10.1101/cshperspect.a030361. PMID: 29311132; PMCID: PMC6280714.
  • Site internet de la Fondation québécoise du cancer : www.fqc.qc.ca
  • Site internet de la Société canadienne du cancer : www.cancer.ca

Dino Halikas est naturopathe agréé gradué de l’institut d’enseignement en science naturopathique de Montréal en 1997. Il détient un certificat en biologie médicale de l’Université du Québec à Trois-Rivières et a suivi de nombreux cours en médecine fonctionnelle avec des experts internationaux. Il continue de se perfectionner dans le domaine de la nutrition en lisant les plus récentes publications sur une base hebdomadaire. Il travaille dans le domaine de la santé intégrative depuis 1992. D’abord comme représentant et directeur des ventes pour une entreprise québécoise de compléments alimentaires et par la suite comme consultant et formateurs auprès de nombreuses entreprises canadiennes œuvrant dans la santé par les produits d’origine naturelle.

Dino est un pédagogue reconnu par ses pairs pour sa facilité à vulgariser la science des mécanismes physiologiques liée aux saines habitudes de vie et en particulier à l’alimentation. Il a donné des cours et conférences dans de nombreux évènements partout au Canada depuis presque 30 ans maintenant et continue à offrir des webinaires et consultations pour partager son expérience. Il est depuis 2014 rédacteur en chef de la revue Vitalité Québec tirée à plus de 50 000 exemplaires chaque mois au Québec et offerte dans les boutiques de produits naturels.

Dino s’intéresse depuis quelques années à l’alimentation faible en glucides et au jeûne pour leurs avantages dans la santé métabolique et le diabète. Il fait partie d’un groupe de spécialistes qui collaborent à l’éducation sur ce mode de vie auprès de la population par le biais des réseaux sociaux.

Sa passion pour la santé intégrative l’a amené à militer depuis plus de 20 ans pour l’intégration de la naturopathie dans notre système de santé actuel qui en aurait grandement besoin. Dino fait parti de cette nouvelle mouvance de naturopathes ayant une solide base en science de la vie et voulant redonner ses lettres de noblesse à une profession pouvant répondre à nos besoins en matière de maladies chroniques et de prévention. Il est président de l’association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) dont le mandat est de regrouper les naturopathes québécois ayant la meilleure formation afin d’obtenir un statut professionnel comme c’est le cas dans six provinces canadiennes, 25 états américains et plusieurs autres pays dans le monde.

Dino se joint ainsi au groupe de rédacteurs du blogue Vitoli, car il croit fermement que la solution pour vivre en santé plus longtemps passe par la collaboration entre les différents professionnels afin d’éduquer la population.

« C’est à chacun de nous que revient la responsabilité de sa propre santé. Il suffit de bien s’informer et de trouver les personnes qui nous indiqueront la bonne voie à suivre ».

Dino Halikas est naturopathe agréé gradué de l’institut d’enseignement en science naturopathique de Montréal en 1997. Il détient un certificat en biologie médicale de l’Université du Québec à Trois-Rivières et a suivi de nombreux cours en médecine fonctionnelle avec des experts internationaux. Il continue de se perfectionner dans le domaine de la nutrition en lisant les plus récentes publications sur une base hebdomadaire. Il travaille dans le domaine de la santé intégrative depuis 1992. D’abord comme représentant et directeur des ventes pour une entreprise québécoise de compléments alimentaires et par la suite comme consultant et formateurs auprès de nombreuses entreprises canadiennes œuvrant dans la santé par les produits d’origine naturelle.

Dino est un pédagogue reconnu par ses pairs pour sa facilité à vulgariser la science des mécanismes physiologiques liée aux saines habitudes de vie et en particulier à l’alimentation. Il a donné des cours et conférences dans de nombreux évènements partout au Canada depuis presque 30 ans maintenant et continue à offrir des webinaires et consultations pour partager son expérience. Il est depuis 2014 rédacteur en chef de la revue Vitalité Québec tirée à plus de 50 000 exemplaires chaque mois au Québec et offerte dans les boutiques de produits naturels.

Dino s’intéresse depuis quelques années à l’alimentation faible en glucides et au jeûne pour leurs avantages dans la santé métabolique et le diabète. Il fait partie d’un groupe de spécialistes qui collaborent à l’éducation sur ce mode de vie auprès de la population par le biais des réseaux sociaux.

Sa passion pour la santé intégrative l’a amené à militer depuis plus de 20 ans pour l’intégration de la naturopathie dans notre système de santé actuel qui en aurait grandement besoin. Dino fait parti de cette nouvelle mouvance de naturopathes ayant une solide base en science de la vie et voulant redonner ses lettres de noblesse à une profession pouvant répondre à nos besoins en matière de maladies chroniques et de prévention. Il est président de l’association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) dont le mandat est de regrouper les naturopathes québécois ayant la meilleure formation afin d’obtenir un statut professionnel comme c’est le cas dans six provinces canadiennes, 25 états américains et plusieurs autres pays dans le monde.

Dino se joint ainsi au groupe de rédacteurs du blogue Vitoli, car il croit fermement que la solution pour vivre en santé plus longtemps passe par la collaboration entre les différents professionnels afin d’éduquer la population.

« C’est à chacun de nous que revient la responsabilité de sa propre santé. Il suffit de bien s’informer et de trouver les personnes qui nous indiqueront la bonne voie à suivre ».

Les oléagineux sont des plantes cultivées pour leurs graines ou leurs fruits riches en matières grasses comme le colza ou le tournesol (graines) ou les amandes et les noix (fruits). Les graines de citrouille sont reconnues pour plusieurs bénéfices santé. Elles sont riches en antioxydants et en acides gras essentiels qui peuvent être utiles pour les problèmes de prostate. Elles contiennent aussi du tocophérol qui est un précurseur de la vitamine E. Les graines peuvent être utilisées comme collation santé, ou incorporées dans les granolas, mueslis, pains et autres produits alimentaires. Nous avons pensé les utiliser pour vous proposer une recette d’origine maya qui contient aussi du lycopène.

 Un peu d’histoire…

Ayant balayé le Mexique, durant les années 1500, les conquérants espagnols se sont merveilleusement documentés sur ce que le peuple Maya mangeait. Aujourd’hui, grâce, entre autres, au conquistador Hernán Cortés qui envahit le pays en 1519; nous sommes en mesure de le savoir. Toutes les variétés de maïs, patates douces, piments forts (de type chili), tomates et courges (graines incluses) étaient omniprésentes dans la gastronomie maya. Les graines de citrouilles et de courges étaient très prisées dans tous les foyers de ce peuple indigène. Ces Indiens (Mayas) incorporaient, et incorporent toujours, ces pépins dans presque tous leurs plats.

En passant, tel que mentionné en introduction, les hommes ont tout particulièrement avantage à les introduire dans leur alimentation, car ils ont des effets bénéfiques pour la prostate. Cela étant dit, la recette proposée dans cet article s’adresse à tout le monde. Cette création culinaire se nomme «Sikil p’ak» en dialecte Maya. «Sikil» signifie «graine de citrouille», alors que «p’ak» veut dire «tomate». Nous sommes persuadés que si vous essayez cette recette, le «Sikil p’ak» sera le nouveau complément à votre soirée cinéma; que vous soyez un enfant, un adolescent ou encore un adulte!

 

Ingrédients :

– 3 tomates italiennes (ou) 2 moyennes tomates rouges au choix

– 1 tasse de graines de citrouille décortiquées (vertes, sans sel)

– 2 cuillères à table d’huile végétale

– 1/2 tasse d’échalotes françaises (ou) un petit oignon rouge

– 1 piment jalapeño épépiné

– Sel et poivre au goût

– 1/4 de tasse de coriandre fraîche

– 1/4 de tasse de persil frais (plat ou frisé)

– 1 cuillère à table d’huile d’olive

– 1/2 cuillerée à thé de zeste d’orange (facultatif)

– Chips tortilla au blé ou multigrain (de type scoop, ronde ou triangulaire)

 

Étapes :

  1. Préchauffer le four à 400 degrés Fahrenheit, puis préparer une petite plaque de cuisson, munie d’un morceau de papier parchemin. Coupez les tomates en deux et étalez-les sur votre papier à cuisson. Elles peuvent prendre entre 20 et 40 minutes à cuire; tout dépendamment de la variété choisit. L’important est que la pelure soit moyennement noircie; cela sera votre indicateur de cuisson souhaité. Une fois cuites, laissez-les hors du four pour qu’elles puissent refroidir, après quoi vous serez en mesure de les détailler en petits dés.
  2. Sortez un moyen à grand poêlon antiadhésif pour y rôtir vos pépins. Faites rôtir vos graines de citrouille, à feu moyen, jusqu’à ce qu’elles soient moyennement dorées, mais pas brûlées autant que possible. Le secret est de les brasser fréquemment, de façon à voir l’évolution de ces dernières.
  3. Il est temps de couper vos aromates : ail, échalotes (ou) oignon rouge, piment jalapeño, et zeste d’orange si utilisé. Dans un poêlon moyen, verser simultanément l’huile avec les aromates mentionnés ci-dessus. Subséquemment, vous devrez faire cuire cette mixture à feu moyen, voire 7-8 minutes, ou bien jusqu’à ce que le poivron ait ramolli un peu; nulle coloration n’est requise. Saler, poivrer, goûter, puis réserver pour tiédir.
  4. Dans un robot mélangeur, incorporer la mixture d’oignon, les graines de citrouille, les fines herbes (persil, coriandre), le jus de lime, l’huile d’olive ainsi que l’eau. Réduire en purée jusqu’à l’obtention d’une trempette consistante; ajouter les tomates, ensuite mélanger de nouveau tout en gardant cette précieuse texture.
  5. À l’aide d’une spatule, racler le récipient du robot culinaire pour la disposer dans un bol de service. Si vous le souhaitez, couper de petits cubes de fromage cheddar (doux, marbré, fort ou vieilli). Sortez vos chips tortilla de leur emballage pour débuter votre soirée cinéma.

Donc, voici comment faire; une chip tortilla trempée dans le «Sikil p’ak» surmontée d’un petit cube de fromage…« Wow! C’est divinement bon! » N’oubliez surtout pas que les croustilles doivent être impérativement de blé entier ou multigrain (pour la santé). Prenez note que cette trempette aux pépins de courge peut se conserver facilement de 3 à 4 jours au réfrigérateur.

 

 

Références:

  • Vahlensieck W, Theurer C, Pfitzer E, Patz B, Banik N, Engelmann U. Effects of pumpkin seed in men with lower urinary tract symptoms due to benign prostatic hyperplasia in the one-year, randomized, placebo-controlled GRANU study. Urol Int. 2015;94(3):286-95. doi: 10.1159/000362903. Epub 2014 Sep 5. PMID: 25196580.
  • Rolnik A, Olas B. Vegetables from the Cucurbitaceae family and their products: Positive effect on human health. Nutrition. 2020 Oct;78:110788. doi: 10.1016/j.nut.2020.110788. Epub 2020 Mar 5. PMID: 32540673.

Les oléagineux sont des plantes cultivées pour leurs graines ou leurs fruits riches en matières grasses comme le colza ou le tournesol (graines) ou les amandes et les noix (fruits). Les graines de citrouille sont reconnues pour plusieurs bénéfices santé. Elles sont riches en antioxydants et en acides gras essentiels qui peuvent être utiles pour les problèmes de prostate. Elles contiennent aussi du tocophérol qui est un précurseur de la vitamine E. Les graines peuvent être utilisées comme collation santé, ou incorporées dans les granolas, mueslis, pains et autres produits alimentaires. Nous avons pensé les utiliser pour vous proposer une recette d’origine maya qui contient aussi du lycopène.

 Un peu d’histoire…

Ayant balayé le Mexique, durant les années 1500, les conquérants espagnols se sont merveilleusement documentés sur ce que le peuple Maya mangeait. Aujourd’hui, grâce, entre autres, au conquistador Hernán Cortés qui envahit le pays en 1519; nous sommes en mesure de le savoir. Toutes les variétés de maïs, patates douces, piments forts (de type chili), tomates et courges (graines incluses) étaient omniprésentes dans la gastronomie maya. Les graines de citrouilles et de courges étaient très prisées dans tous les foyers de ce peuple indigène. Ces Indiens (Mayas) incorporaient, et incorporent toujours, ces pépins dans presque tous leurs plats.

En passant, tel que mentionné en introduction, les hommes ont tout particulièrement avantage à les introduire dans leur alimentation, car ils ont des effets bénéfiques pour la prostate. Cela étant dit, la recette proposée dans cet article s’adresse à tout le monde. Cette création culinaire se nomme «Sikil p’ak» en dialecte Maya. «Sikil» signifie «graine de citrouille», alors que «p’ak» veut dire «tomate». Nous sommes persuadés que si vous essayez cette recette, le «Sikil p’ak» sera le nouveau complément à votre soirée cinéma; que vous soyez un enfant, un adolescent ou encore un adulte!

 

Ingrédients :

– 3 tomates italiennes (ou) 2 moyennes tomates rouges au choix

– 1 tasse de graines de citrouille décortiquées (vertes, sans sel)

– 2 cuillères à table d’huile végétale

– 1/2 tasse d’échalotes françaises (ou) un petit oignon rouge

– 1 piment jalapeño épépiné

– Sel et poivre au goût

– 1/4 de tasse de coriandre fraîche

– 1/4 de tasse de persil frais (plat ou frisé)

– 1 cuillère à table d’huile d’olive

– 1/2 cuillerée à thé de zeste d’orange (facultatif)

– Chips tortilla au blé ou multigrain (de type scoop, ronde ou triangulaire)

 

Étapes :

  1. Préchauffer le four à 400 degrés Fahrenheit, puis préparer une petite plaque de cuisson, munie d’un morceau de papier parchemin. Coupez les tomates en deux et étalez-les sur votre papier à cuisson. Elles peuvent prendre entre 20 et 40 minutes à cuire; tout dépendamment de la variété choisit. L’important est que la pelure soit moyennement noircie; cela sera votre indicateur de cuisson souhaité. Une fois cuites, laissez-les hors du four pour qu’elles puissent refroidir, après quoi vous serez en mesure de les détailler en petits dés.
  2. Sortez un moyen à grand poêlon antiadhésif pour y rôtir vos pépins. Faites rôtir vos graines de citrouille, à feu moyen, jusqu’à ce qu’elles soient moyennement dorées, mais pas brûlées autant que possible. Le secret est de les brasser fréquemment, de façon à voir l’évolution de ces dernières.
  3. Il est temps de couper vos aromates : ail, échalotes (ou) oignon rouge, piment jalapeño, et zeste d’orange si utilisé. Dans un poêlon moyen, verser simultanément l’huile avec les aromates mentionnés ci-dessus. Subséquemment, vous devrez faire cuire cette mixture à feu moyen, voire 7-8 minutes, ou bien jusqu’à ce que le poivron ait ramolli un peu; nulle coloration n’est requise. Saler, poivrer, goûter, puis réserver pour tiédir.
  4. Dans un robot mélangeur, incorporer la mixture d’oignon, les graines de citrouille, les fines herbes (persil, coriandre), le jus de lime, l’huile d’olive ainsi que l’eau. Réduire en purée jusqu’à l’obtention d’une trempette consistante; ajouter les tomates, ensuite mélanger de nouveau tout en gardant cette précieuse texture.
  5. À l’aide d’une spatule, racler le récipient du robot culinaire pour la disposer dans un bol de service. Si vous le souhaitez, couper de petits cubes de fromage cheddar (doux, marbré, fort ou vieilli). Sortez vos chips tortilla de leur emballage pour débuter votre soirée cinéma.

Donc, voici comment faire; une chip tortilla trempée dans le «Sikil p’ak» surmontée d’un petit cube de fromage…« Wow! C’est divinement bon! » N’oubliez surtout pas que les croustilles doivent être impérativement de blé entier ou multigrain (pour la santé). Prenez note que cette trempette aux pépins de courge peut se conserver facilement de 3 à 4 jours au réfrigérateur.

 

 

Références:

  • Vahlensieck W, Theurer C, Pfitzer E, Patz B, Banik N, Engelmann U. Effects of pumpkin seed in men with lower urinary tract symptoms due to benign prostatic hyperplasia in the one-year, randomized, placebo-controlled GRANU study. Urol Int. 2015;94(3):286-95. doi: 10.1159/000362903. Epub 2014 Sep 5. PMID: 25196580.
  • Rolnik A, Olas B. Vegetables from the Cucurbitaceae family and their products: Positive effect on human health. Nutrition. 2020 Oct;78:110788. doi: 10.1016/j.nut.2020.110788. Epub 2020 Mar 5. PMID: 32540673.

Tiré du chapitre 3.1 du livre Vivre jeune plus longtemps (2016).

Lors des articles précédents (La recherche scientifique : ce que vous devez savoir – article 1 de 4 et La recherche scientifique : études vs qualité – article 2 de 4), nous avons passé en revue le processus de la recherche scientifique en décrivant les types d’études et les standards de qualité. Malgré le fait que ce sont des points intéressants, qu’est-ce qui fait en sorte qu’un résultat est jugé bon ou non? Cet article vous permettra de mieux comprendre comment les résultats d’une étude scientifique sont analysés.

Garantie de résultats positifs?

On pourrait croire qu’il est logique de penser que lorsqu’un produit a été testé lors d’une étude clinique, celui-ci est forcément efficace. Malheureusement, ce n’est pas une garantie. L’important est de prendre en compte la qualité de l’étude ainsi que des résultats obtenus. L’avis d’un professionnel de la santé est souvent le meilleur moyen de juger de la pertinence d’un produit approuvé ou non par des démonstrations cliniques. Par exemple, le bénéfice démontré pourrait ne pas être applicable à votre situation (âge, antécédent, etc.) ou ne pas être suffisamment important pour être cliniquement significatif même si le résultat est statistiquement valide (une baisse de 3 unités sur la pression n’a pas la même valeur thérapeutique qu’une baisse de 3 unités pour le cholestérol).

Bénéfices et/ou risques

Lorsqu’il est question d’analyser les bénéfices santé d’un produit, il est très important de se fier à l’équilibre risque/bénéfice. Vous vous demandez probablement ce qu’est exactement cet équilibre. Eh bien, ce dernier permet d’évaluer si le facteur de risque est plus faible que les bénéfices démontrés. En d’autres mots, pour que l’usage d’un produit soit justifié, les bénéfices qu’ils procurent doivent être plus élevés et plus importants que les risques qui y sont associés. Généralement, les organismes réglementaires vont utiliser ce ratio pour déterminer le niveau de démonstration scientifique nécessaire pour considérer qu’un bénéfice santé est significatif et présente une valeur au niveau commercial.

Évidemment, la clientèle cible est prise en considération lors de cette évaluation tout comme l’exposition potentielle au risque. On peut s’imaginer un produit qui aiderait à diminuer la tension artérielle. Ses effets devraient être considérables pour les personnes qui doivent diminuer leur tension artérielle et être négligeables pour les gens étant en bonne santé qui ont une belle tension artérielle (ici, par exemple, un ingrédient que l’on pourrait retrouver dans un jus de fruits et qui pourrait donc être consommé par les deux groupes).

Si on se tourne davantage vers l’exposition potentielle au risque, il faut savoir que toutes les formes d’utilisation possibles du produit doivent être prises en compte. Un bon exemple pour illustrer ceci, les amandes et le cyanure qu’elles contiennent, aussi appelé acide cyanhydrique. Nous savons que le cyanure est considéré comme un élément toxique. Rassurez-vous! Avant que celui-ci provoque un risque d’intoxication, il faudrait ingérer plusieurs kilos d’amandes. On peut donc affirmer que les risques liés à sa consommation alimentaire sont grandement inférieurs au niveau de toxicité potentielle (plusieurs kilos), et ce peu importe l’aliment ingéré (chocolat, pâtisseries, boisson aux amandes, etc.). Alors, même si les amandes contiennent du cyanure, qui est considéré comme un composé toxique, elles sont considérées sans risques pour la santé et même très bénéfiques.

Un autre exemple extrême que nous pouvons utiliser est la chimiothérapie. Ces traitements sont très toxiques pour notre organisme, mais puisque le bénéfice potentiel (risque/bénéfice) est le maintien de la vie, les bénéfices sont indiscutables. C’est donc justifié d’avoir recours à ces traitements.

Comme vous le voyez, ce ratio risque/bénéfice tient compte autant du fait que le bénéfice doit être significatif et que le risque doit être acceptable tout en considérant l’importance du bénéfice.

Faible risque = aucun danger…?

En présence d’un faible risque, il peut être intéressant de prendre en compte des démonstrations de bénéfices santé présentant une moins grande ampleur. Gardez toujours en tête que ce qui est considéré comme étant naturel ne veut pas toujours dire que c’est sans danger. Il est toujours recommandé de consulter l’avis d’un professionnel de la santé. Aussi, si votre état de santé nécessite une intervention thérapeutique, il est essentiel de consulter un médecin pour obtenir son avis.

Évaluation des bénéfices santé

Maintenant que nous avons couvert la portion des risques, regardons maintenant du côté des bénéfices. Voici quelques questions pertinentes qui peuvent être à considérer :

  • Est-ce suffisant de connaître le mécanisme d’action d’un aliment, d’un extrait de plante et/ou d’un produit?
  • Devons-nous porter une importance significative à un produit qui est utilisé depuis des milliers d’années en médecine traditionnelle chinoise?
  • Quel est l’intérêt de plusieurs études pour un seul produit comparativement à plusieurs études sur différents extraits de la même plante provenant de plusieurs entreprises?

Lors du prochain et dernier article de la série sur la recherche scientifique, nous tenterons de vous partager les réponses à ses questions tout en vous présentant les 5 catégories liées aux démonstrations des bénéfices santé qui sont les suivantes :

  1. L’historique de consommation;
  2. La littérature scientifique;
  3. L’identification d’un mécanisme d’action;
  4. Les démonstrations précliniques;
  5. Les résultats chez l’humain.

 

Autres articles suggérés:

 

 

Références :

  • naturaldatabase.com: 26-01-2015 (Therapeutic Research Faculty (Ed). Natural Medicines Comprehensive Database)
  • Confusion in the Supplement Aisle: How to Help Consumers Select Dietary Supplements.
  • passeportsanté.net: 01-12-2014
    • Notre méthodologie
  • Vegetox.com ; Université de Toulouse
  • Enna, S.J., Norton, Stata. 2012. Herbal supplements and the brain: understanding their health benefits and hazards. Pearson Education, Inc. Publishing as FT Press. ISBN 978-0-13-282497-2. 273 pp.

Tiré du chapitre 3.1 du livre Vivre jeune plus longtemps (2016).

Lors des articles précédents (La recherche scientifique : ce que vous devez savoir – article 1 de 4 et La recherche scientifique : études vs qualité – article 2 de 4), nous avons passé en revue le processus de la recherche scientifique en décrivant les types d’études et les standards de qualité. Malgré le fait que ce sont des points intéressants, qu’est-ce qui fait en sorte qu’un résultat est jugé bon ou non? Cet article vous permettra de mieux comprendre comment les résultats d’une étude scientifique sont analysés.

Garantie de résultats positifs?

On pourrait croire qu’il est logique de penser que lorsqu’un produit a été testé lors d’une étude clinique, celui-ci est forcément efficace. Malheureusement, ce n’est pas une garantie. L’important est de prendre en compte la qualité de l’étude ainsi que des résultats obtenus. L’avis d’un professionnel de la santé est souvent le meilleur moyen de juger de la pertinence d’un produit approuvé ou non par des démonstrations cliniques. Par exemple, le bénéfice démontré pourrait ne pas être applicable à votre situation (âge, antécédent, etc.) ou ne pas être suffisamment important pour être cliniquement significatif même si le résultat est statistiquement valide (une baisse de 3 unités sur la pression n’a pas la même valeur thérapeutique qu’une baisse de 3 unités pour le cholestérol).

Bénéfices et/ou risques

Lorsqu’il est question d’analyser les bénéfices santé d’un produit, il est très important de se fier à l’équilibre risque/bénéfice. Vous vous demandez probablement ce qu’est exactement cet équilibre. Eh bien, ce dernier permet d’évaluer si le facteur de risque est plus faible que les bénéfices démontrés. En d’autres mots, pour que l’usage d’un produit soit justifié, les bénéfices qu’ils procurent doivent être plus élevés et plus importants que les risques qui y sont associés. Généralement, les organismes réglementaires vont utiliser ce ratio pour déterminer le niveau de démonstration scientifique nécessaire pour considérer qu’un bénéfice santé est significatif et présente une valeur au niveau commercial.

Évidemment, la clientèle cible est prise en considération lors de cette évaluation tout comme l’exposition potentielle au risque. On peut s’imaginer un produit qui aiderait à diminuer la tension artérielle. Ses effets devraient être considérables pour les personnes qui doivent diminuer leur tension artérielle et être négligeables pour les gens étant en bonne santé qui ont une belle tension artérielle (ici, par exemple, un ingrédient que l’on pourrait retrouver dans un jus de fruits et qui pourrait donc être consommé par les deux groupes).

Si on se tourne davantage vers l’exposition potentielle au risque, il faut savoir que toutes les formes d’utilisation possibles du produit doivent être prises en compte. Un bon exemple pour illustrer ceci, les amandes et le cyanure qu’elles contiennent, aussi appelé acide cyanhydrique. Nous savons que le cyanure est considéré comme un élément toxique. Rassurez-vous! Avant que celui-ci provoque un risque d’intoxication, il faudrait ingérer plusieurs kilos d’amandes. On peut donc affirmer que les risques liés à sa consommation alimentaire sont grandement inférieurs au niveau de toxicité potentielle (plusieurs kilos), et ce peu importe l’aliment ingéré (chocolat, pâtisseries, boisson aux amandes, etc.). Alors, même si les amandes contiennent du cyanure, qui est considéré comme un composé toxique, elles sont considérées sans risques pour la santé et même très bénéfiques.

Un autre exemple extrême que nous pouvons utiliser est la chimiothérapie. Ces traitements sont très toxiques pour notre organisme, mais puisque le bénéfice potentiel (risque/bénéfice) est le maintien de la vie, les bénéfices sont indiscutables. C’est donc justifié d’avoir recours à ces traitements.

Comme vous le voyez, ce ratio risque/bénéfice tient compte autant du fait que le bénéfice doit être significatif et que le risque doit être acceptable tout en considérant l’importance du bénéfice.

Faible risque = aucun danger…?

En présence d’un faible risque, il peut être intéressant de prendre en compte des démonstrations de bénéfices santé présentant une moins grande ampleur. Gardez toujours en tête que ce qui est considéré comme étant naturel ne veut pas toujours dire que c’est sans danger. Il est toujours recommandé de consulter l’avis d’un professionnel de la santé. Aussi, si votre état de santé nécessite une intervention thérapeutique, il est essentiel de consulter un médecin pour obtenir son avis.

Évaluation des bénéfices santé

Maintenant que nous avons couvert la portion des risques, regardons maintenant du côté des bénéfices. Voici quelques questions pertinentes qui peuvent être à considérer :

  • Est-ce suffisant de connaître le mécanisme d’action d’un aliment, d’un extrait de plante et/ou d’un produit?
  • Devons-nous porter une importance significative à un produit qui est utilisé depuis des milliers d’années en médecine traditionnelle chinoise?
  • Quel est l’intérêt de plusieurs études pour un seul produit comparativement à plusieurs études sur différents extraits de la même plante provenant de plusieurs entreprises?

Lors du prochain et dernier article de la série sur la recherche scientifique, nous tenterons de vous partager les réponses à ses questions tout en vous présentant les 5 catégories liées aux démonstrations des bénéfices santé qui sont les suivantes :

  1. L’historique de consommation;
  2. La littérature scientifique;
  3. L’identification d’un mécanisme d’action;
  4. Les démonstrations précliniques;
  5. Les résultats chez l’humain.

 

Autres articles suggérés:

 

 

Références :

  • naturaldatabase.com: 26-01-2015 (Therapeutic Research Faculty (Ed). Natural Medicines Comprehensive Database)
  • Confusion in the Supplement Aisle: How to Help Consumers Select Dietary Supplements.
  • passeportsanté.net: 01-12-2014
    • Notre méthodologie
  • Vegetox.com ; Université de Toulouse
  • Enna, S.J., Norton, Stata. 2012. Herbal supplements and the brain: understanding their health benefits and hazards. Pearson Education, Inc. Publishing as FT Press. ISBN 978-0-13-282497-2. 273 pp.

Tiré du chapitre 4.3 du livre : Vivre jeune 4 – Ne soyez pas esclave de votre génétique

Tout au long de notre vie, le système immunitaire est en constante évolution. Étant donné qu’il doit nous défendre contre les infections du monde extérieur, il passe une partie de notre jeune enfance à apprendre ce qui est le « soi » et le « non-soi ». Il doit distinguer ce qui fait partie de notre corps et ce qui n’en fait pas partie, afin de ne pas réagir contre nos propres organes et nos propres tissus. Malheureusement, il peut arriver qu’il se dérègle et attaque certaines parties de notre corps comme les muscles (myopathie), les organes (Lupus), les nerfs périphériques (neuropathie périphérique), l’enveloppe des nerfs (sclérose en plaques), les articulations (polyarthrite rhumatoïde) ou les cellules du pancréas (diabète de type 1). C’est ce qu’on appelle les maladies auto-immunes.

Dans ce premier article, nous essaierons de vous expliquer le fonctionnement du système immunitaire, mais aussi certaines réalités concernant nos habitudes de vie qui peuvent nuire ou aider à son bon fonctionnement. Il existe beaucoup de croyance concernant l’usage du citron et de certains trucs de grand-mère. Par exemple, le citron dans votre thé, c’est bon pour le goût, cela n’en fera pas un remède contre la grippe. Il n’y a toutefois pas d’inconvénient à le faire si cela vous rassure ou que c’est devenu une tradition.

Le système immunitaire inné ou acquis

On entend souvent dire qu’il est nécessaire d’être en contact avec les microbes pour développer notre système immunitaire. Pourquoi au juste ? Est-ce vrai ? Pensez-vous que nous vivons dans un monde trop aseptisé ?

Le système immunitaire possède deux grandes lignes de défense : les défenses innées et les défenses acquises.

Les défenses innées réagissent rapidement à tous types d’envahisseurs, en causant de l’inflammation et elles sont non spécifiques. Elles répondront pratiquement de la même façon pour différents types d’infections. Les cellules du système immunitaire inné se nomment les cellules tueuses naturelles (NK pour natural killer en anglais), les granulocytes (différents types) et les phagocytes (dont les macrophages).

Les défenses acquises, quant à elles, sont basées sur la reconnaissance d’un antigène. Le système immunitaire reconnaît certaines molécules qu’il associe à des bactéries ou des virus. C’est comme si, lors d’une infection, le système immunitaire acquis prenait des notes pour être en mesure de réagir plus efficacement la fois suivante. Ce sont ces « notes » que l’on transfert via les vaccins, afin que le système réponde efficacement aux maladies graves, même s’il n’a jamais été en contact auparavant. L’idée est simple : plusieurs des maladies graves pour lesquelles nous vaccinons risquent de tuer ou de laisser invalides les gens lors d’une première infection. Les vaccins fournissent ainsi les « notes » ou « le manuel de défense » nécessaire pour répondre, comme si on avait déjà eu la maladie et qu’on avait survécu. Cette réponse est moins rapide que la réponse innée, mais plus efficace. Ce sont les cellules que l’on appelle les lymphocytes qui produisent les anticorps (lymphocytes B) et qui reconnaissent les antigènes afin de coordonner l’attaque (lymphocytes T).

Malheureusement, le système n’est pas parfait et interprète parfois des protéines dites « allergènes », reconnues par les « notes » du système acquis, comme étant des intrus dangereux. Il cause alors une réponse parfois disproportionnée pouvant être dangereuse comme les allergies aux arachides.

Les anticorps sont les molécules qui reconnaissent spécifiquement des protéines bactériennes ou des virus (le « non-soi » = protéines ou molécules que l’on appelle les antigènes) et qui permettent d’identifier ces intrus avec des étiquettes (anticorps) pour qu’ils soient reconnus comme des intrus et détruits rapidement par les guerriers du système immunitaire.

Il est donc en partie vrai que le contact avec notre environnement permet de développer le système immunitaire. Les bonnes bactéries de notre intestin en sont un exemple intéressant et elles sont nécessaires au fonctionnement équilibré du système immunitaire. Le système immunitaire est constamment en équilibre, prêt à nous défendre ou à produire de l’inflammation.

Il faut savoir que l’inflammation systémique légère, l’inflammation dans tout le corps, augmente en vieillissant et elle est reliée à l’augmentation des risques ou de la vitesse de développement d’un grand nombre de maladies.

Une étude récente a même démontré qu’une mauvaise alimentation reprogrammerait certaines réponses immunitaires. Le système immunitaire inné réagirait rapidement à une alimentation riche en gras et en sucre. Il causerait ainsi une inflammation systémique similaire à celle d’une infection bactérienne.

Il s’agit de résultats obtenus à partir de souris, mais le plus intéressant, c’est que ces souris ont conservé une mémoire de cette alimentation qui facilite l’inflammation. Il s’agit d’un processus de programmation épigénétique de l’usage de certains gènes.

Cette mémoire, qui est présentée comme « l’entraînement du système immunitaire inné », est reliée à certains marqueurs qui ont été identifiés par la suite dans les cellules sanguines de 120 personnes. Certaines de ces personnes avaient des marqueurs forts du système immunitaire, reliés à la consommation de malbouffe. Ainsi, cette mémoire identifiée chez l’animal serait aussi présente chez l’humain. L’entraînement du système immunitaire inné rendrait les processus inflammatoires plus agressifs. Les gens consommant de l’alimentation rapide ont plus de risques d’avoir des problèmes d’inflammation et/ou une inflammation systémique trop élevée. Cela augmente les risques de maladies cardiovasculaires, de dégénérescence nerveuse, les problèmes d’articulations, de douleur, les allergies, la prise de poids, et plusieurs autres problèmes de santé reliés au vieillissement.

En vieillissant

En vieillissant, l’incidence de certaines maladies augmente parce que le système immunitaire a tendance à se dérégler. Cela est très caractéristique du vieillissement. C’est l’augmentation constante de l’inflammation légère systémique que l’on appelle en anglais « l’inflammaging » pour « inflammation-vieillissement ». Il s’agit de la production de molécules qui stimulent l’inflammation (molécules pro-inflammatoires) par les cellules vieillissantes. Ce processus est présent à des niveaux plus ou moins importants pour toutes les personnes vieillissantes. Il nuit au bon fonctionnement du corps humain et facilite le développement d’un grand nombre de maladies. Bonne nouvelle : l’efficacité du système immunitaire, de même que le niveau d’inflammation systémique, sont directement reliés à nos habitudes de vie. Comme nous venons de le mentionner précédemment, l’alimentation rapide, riche en gras et en sucre est à éviter.

Pour les facettes positives, afin de maintenir un bon système immunitaire, il est important de :

En ce qui concerne l’alimentation, il est possible de réduire la consommation d’aliments dits « pro-inflammatoires » (la viande rouge, les produits laitiers et les sucres raffinés) et d’augmenter la consommation des aliments dits « anti-inflammatoires » (poissons gras, huile d’olive, grains entiers, légumes, noix, produits de la mer et probiotiques). Ces aliments dits « anti-inflammatoires » sont aussi riches en zinc et en magnésium, deux minéraux essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire en vieillissant.

Pour ne rien manquer des recommandations qui aident à maintenir le système immunitaire en santé, restez à l’affût de notre prochain article traitant de ce sujet!

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références:

  • Christ et al, 2017. Western Diet Triggers NLRP3-DependentInnate Immune Reprogramming. Cell172, 162–175, January 11, 2018
  • Goldberg et Dixit, 2015. Drivers of age-related inflammation and strategies for healthspan extension. Immunol Rev. 2015
  • Mejías-Peña et al, 2017. Impact of resistance training on the autophagy-inflammation-apoptosis crosstalk in elderly subjects. Aging (Albany NY). 2017
  • Olivieri F et al. Cellular Senescence and Inflammaging in Age-Related Diseases. Mediators Inflamm. (2018)
  • Rea IM et al. Age and Age-Related Diseases: Role of Inflammation Triggers and Cytokines. Front Immunol. (2018).

Tiré du chapitre 4.3 du livre : Vivre jeune 4 – Ne soyez pas esclave de votre génétique

Tout au long de notre vie, le système immunitaire est en constante évolution. Étant donné qu’il doit nous défendre contre les infections du monde extérieur, il passe une partie de notre jeune enfance à apprendre ce qui est le « soi » et le « non-soi ». Il doit distinguer ce qui fait partie de notre corps et ce qui n’en fait pas partie, afin de ne pas réagir contre nos propres organes et nos propres tissus. Malheureusement, il peut arriver qu’il se dérègle et attaque certaines parties de notre corps comme les muscles (myopathie), les organes (Lupus), les nerfs périphériques (neuropathie périphérique), l’enveloppe des nerfs (sclérose en plaques), les articulations (polyarthrite rhumatoïde) ou les cellules du pancréas (diabète de type 1). C’est ce qu’on appelle les maladies auto-immunes.

Dans ce premier article, nous essaierons de vous expliquer le fonctionnement du système immunitaire, mais aussi certaines réalités concernant nos habitudes de vie qui peuvent nuire ou aider à son bon fonctionnement. Il existe beaucoup de croyance concernant l’usage du citron et de certains trucs de grand-mère. Par exemple, le citron dans votre thé, c’est bon pour le goût, cela n’en fera pas un remède contre la grippe. Il n’y a toutefois pas d’inconvénient à le faire si cela vous rassure ou que c’est devenu une tradition.

Le système immunitaire inné ou acquis

On entend souvent dire qu’il est nécessaire d’être en contact avec les microbes pour développer notre système immunitaire. Pourquoi au juste ? Est-ce vrai ? Pensez-vous que nous vivons dans un monde trop aseptisé ?

Le système immunitaire possède deux grandes lignes de défense : les défenses innées et les défenses acquises.

Les défenses innées réagissent rapidement à tous types d’envahisseurs, en causant de l’inflammation et elles sont non spécifiques. Elles répondront pratiquement de la même façon pour différents types d’infections. Les cellules du système immunitaire inné se nomment les cellules tueuses naturelles (NK pour natural killer en anglais), les granulocytes (différents types) et les phagocytes (dont les macrophages).

Les défenses acquises, quant à elles, sont basées sur la reconnaissance d’un antigène. Le système immunitaire reconnaît certaines molécules qu’il associe à des bactéries ou des virus. C’est comme si, lors d’une infection, le système immunitaire acquis prenait des notes pour être en mesure de réagir plus efficacement la fois suivante. Ce sont ces « notes » que l’on transfert via les vaccins, afin que le système réponde efficacement aux maladies graves, même s’il n’a jamais été en contact auparavant. L’idée est simple : plusieurs des maladies graves pour lesquelles nous vaccinons risquent de tuer ou de laisser invalides les gens lors d’une première infection. Les vaccins fournissent ainsi les « notes » ou « le manuel de défense » nécessaire pour répondre, comme si on avait déjà eu la maladie et qu’on avait survécu. Cette réponse est moins rapide que la réponse innée, mais plus efficace. Ce sont les cellules que l’on appelle les lymphocytes qui produisent les anticorps (lymphocytes B) et qui reconnaissent les antigènes afin de coordonner l’attaque (lymphocytes T).

Malheureusement, le système n’est pas parfait et interprète parfois des protéines dites « allergènes », reconnues par les « notes » du système acquis, comme étant des intrus dangereux. Il cause alors une réponse parfois disproportionnée pouvant être dangereuse comme les allergies aux arachides.

Les anticorps sont les molécules qui reconnaissent spécifiquement des protéines bactériennes ou des virus (le « non-soi » = protéines ou molécules que l’on appelle les antigènes) et qui permettent d’identifier ces intrus avec des étiquettes (anticorps) pour qu’ils soient reconnus comme des intrus et détruits rapidement par les guerriers du système immunitaire.

Il est donc en partie vrai que le contact avec notre environnement permet de développer le système immunitaire. Les bonnes bactéries de notre intestin en sont un exemple intéressant et elles sont nécessaires au fonctionnement équilibré du système immunitaire. Le système immunitaire est constamment en équilibre, prêt à nous défendre ou à produire de l’inflammation.

Il faut savoir que l’inflammation systémique légère, l’inflammation dans tout le corps, augmente en vieillissant et elle est reliée à l’augmentation des risques ou de la vitesse de développement d’un grand nombre de maladies.

Une étude récente a même démontré qu’une mauvaise alimentation reprogrammerait certaines réponses immunitaires. Le système immunitaire inné réagirait rapidement à une alimentation riche en gras et en sucre. Il causerait ainsi une inflammation systémique similaire à celle d’une infection bactérienne.

Il s’agit de résultats obtenus à partir de souris, mais le plus intéressant, c’est que ces souris ont conservé une mémoire de cette alimentation qui facilite l’inflammation. Il s’agit d’un processus de programmation épigénétique de l’usage de certains gènes.

Cette mémoire, qui est présentée comme « l’entraînement du système immunitaire inné », est reliée à certains marqueurs qui ont été identifiés par la suite dans les cellules sanguines de 120 personnes. Certaines de ces personnes avaient des marqueurs forts du système immunitaire, reliés à la consommation de malbouffe. Ainsi, cette mémoire identifiée chez l’animal serait aussi présente chez l’humain. L’entraînement du système immunitaire inné rendrait les processus inflammatoires plus agressifs. Les gens consommant de l’alimentation rapide ont plus de risques d’avoir des problèmes d’inflammation et/ou une inflammation systémique trop élevée. Cela augmente les risques de maladies cardiovasculaires, de dégénérescence nerveuse, les problèmes d’articulations, de douleur, les allergies, la prise de poids, et plusieurs autres problèmes de santé reliés au vieillissement.

En vieillissant

En vieillissant, l’incidence de certaines maladies augmente parce que le système immunitaire a tendance à se dérégler. Cela est très caractéristique du vieillissement. C’est l’augmentation constante de l’inflammation légère systémique que l’on appelle en anglais « l’inflammaging » pour « inflammation-vieillissement ». Il s’agit de la production de molécules qui stimulent l’inflammation (molécules pro-inflammatoires) par les cellules vieillissantes. Ce processus est présent à des niveaux plus ou moins importants pour toutes les personnes vieillissantes. Il nuit au bon fonctionnement du corps humain et facilite le développement d’un grand nombre de maladies. Bonne nouvelle : l’efficacité du système immunitaire, de même que le niveau d’inflammation systémique, sont directement reliés à nos habitudes de vie. Comme nous venons de le mentionner précédemment, l’alimentation rapide, riche en gras et en sucre est à éviter.

Pour les facettes positives, afin de maintenir un bon système immunitaire, il est important de :

En ce qui concerne l’alimentation, il est possible de réduire la consommation d’aliments dits « pro-inflammatoires » (la viande rouge, les produits laitiers et les sucres raffinés) et d’augmenter la consommation des aliments dits « anti-inflammatoires » (poissons gras, huile d’olive, grains entiers, légumes, noix, produits de la mer et probiotiques). Ces aliments dits « anti-inflammatoires » sont aussi riches en zinc et en magnésium, deux minéraux essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire en vieillissant.

Pour ne rien manquer des recommandations qui aident à maintenir le système immunitaire en santé, restez à l’affût de notre prochain article traitant de ce sujet!

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références:

  • Christ et al, 2017. Western Diet Triggers NLRP3-DependentInnate Immune Reprogramming. Cell172, 162–175, January 11, 2018
  • Goldberg et Dixit, 2015. Drivers of age-related inflammation and strategies for healthspan extension. Immunol Rev. 2015
  • Mejías-Peña et al, 2017. Impact of resistance training on the autophagy-inflammation-apoptosis crosstalk in elderly subjects. Aging (Albany NY). 2017
  • Olivieri F et al. Cellular Senescence and Inflammaging in Age-Related Diseases. Mediators Inflamm. (2018)
  • Rea IM et al. Age and Age-Related Diseases: Role of Inflammation Triggers and Cytokines. Front Immunol. (2018).

Le cancer du sein touche un très grand nombre de femmes chaque année. Dans le premier article, nous avons expliqué ce qu’est un cancer, en donnant les statistiques de l’incidence du cancer du sein par rapport aux autres cancers les plus répandus. Nous avons terminé en énumérant les facteurs de risques. Nous parlerons maintenant de l’hormonothérapie substitutive et de la réduction des risques.

4. L’hormonothérapie substitutive

Au cours des années 2000, un grand nombre d’études sur l’hormonothérapie ont souligné des augmentations de risque de cancer du sein. Il y a une grande variation dans l’augmentation des risques selon le type de traitement. Certains traitements utilisent une seule hormone, d’autres plusieurs hormones, et maintenant, il y a aussi les hormones bio-identiques. C’est difficile de s’y retrouver, cela pourrait constituer le sujet de plusieurs articles, mais je vais vous mentionner deux choses :

  1. La Société canadienne du cancer recommande aux femmes d’éviter de recourir à l’HTS pour toute raison autre que le traitement des symptômes graves de la ménopause qu’aucun autre traitement n’a pu soulager. (Je vous parlerai de solutions naturelles qui au contraire, réduiraient les risques).
  2. Une étude récente (2019) conclut même que l’hormonothérapie augmente les risques de cancer du sein, même après l’arrêt. Cette étude rapporte les résultats de l’analyse des données de 108 647 femmes atteintes de cancer du sein à partir de 58 études épidémiologiques réalisées dans le monde. Les niveaux d’augmentation des risques sont directement proportionnels à la durée d’utilisation de l’hormonothérapie.

Beaucoup de professionnels vous diront qu’il n’y a pas de risque et ce n’est pas vrai. Il y a des risques à utiliser l’hormonothérapie substitutive, mais les risques peuvent être moins grands selon le type de traitement, la dose et la durée. D’un autre côté, sachez qu’il y a des alternatives naturelles qui au lieu d’augmenter les risques, les diminueraient. Il serait donc sage d’essayer en premier une alternative naturelle de qualité comme Vitoli Ménopause qui présente une grande efficacité, et de réserver l’hormonothérapie substitutive pour les femmes qui ne répondent pas aux alternatives naturelles.

5. La réduction des risques

Il faut bien sûr commencer par réduire la présence ou l’impact des facteurs de risque mentionnés ci-haut. Par la suite, rappelez-vous que l’ensemble des saines habitudes de vie ont un impact sur l’incidence d’un très grand nombre de cancers, dont le cancer du sein. Il n’est surement pas nécessaire de rappeler toutes les recommandations et le blogue de Vitoli vous permet d’avoir accès gratuitement aux conseils de plus de 15 professionnels de la santé qui écrivent sur l’ensemble de ces facettes. Mentionnons au passage que c’est l’ensemble des saines habitudes de vie qui compte et non pas simplement d’être excellent pour une seule d’entre-elles.

La vie sociale, une alliée sous-estimée

Au verso de son livre paru en 2014, le professeur de l’Université McGill, Susan Pinker, rapporte qu’une femme ayant un cancer du sein aurait jusqu’à quatre fois plus de chance de survie, qu’une femme vivant seule, si elle a un grand cercle d’amis. Cette psychologue de Montréal est maintenant reconnue pour son livre à succès qui explique que la vie sociale est une des facettes les plus importantes pour le bonheur et la santé humaine.

Un grand nombre d’études ont conclu à l’importance de la qualité de la vie sociale pour l’incidence du cancer du sein, mais aussi pour le taux de survie des femmes atteinte. L’étude la plus importante réalisée jusqu’à maintenant a permis le suivi de 9267 femmes diagnostiquées pendant plus de 20 ans. Elles ont été questionnées sur leurs relations sociales tous les deux ans suivant leur diagnostic.

Les données sont éloquentes. Comparativement à une femme ayant une bonne vie sociale, une femme isolée est :

  • 43 % plus à risque d’avoir une récidive,
  • 64% plus a risque de mourir du cancer du sein,
  • 69% plus à risque de mourir de toutes causes confondues.

 L’alimentation

Plus spécifiquement pour l’alimentation, les flavonoïdes ont démontré des effets protecteurs très intéressants. Il s’agit d’un groupe de molécules naturelles de la grande famille des polyphénols végétaux. Les isoflavones du soya ont longtemps été suspectées d’augmenter les risques des cancers hormono-dépendants. Toutefois, ce serait plutôt l’inverse. Une étude récente portant sur 6235 femmes démontre qu’au contraire, la consommation de soya a même un effet préventif sur les cancers hormono-dépendants.

Les mauvaises interprétations passées concernant les isoflavones de soya seraient dues à l’existence de deux types de récepteurs œstrogéniques. Certains scientifiques disent que c’est plutôt une compétition pour les récepteurs qui permettrait un effet similaire aux médicaments utilisés habituellement pour réduire l’impact des hormones en cas de diagnostic (ex. : le tamoxifène). La forte consommation d’isoflavones est aussi corrélée avec la réduction des risques de mortalité, toutes causes confondues. De plus, elle est aussi clairement reliée à une augmentation de la densité osseuse.

En passant, mentionnons aussi qu’une étude de 2019 souligne que la consommation d’oignons et d’ail réduirait aussi les risques de cancer du sein. La diète méditerranéenne, qui est reliée à la réduction de l’incidence d’une grande variété de cancers, l’est particulièrement pour le cancer du sein. Dans cette diète, soulignons que l’hydroxytyrosol, le plus important polyphénol d’olives, présent dans tous les produits Vitoli, inhibe plusieurs mécanismes d’action reliés au développement de tumeur solide, ce qui expliquerait la réduction des risques du cancer du sein relié à la consommation d’huile d’olive. Les résultats encourageants d’une étude récente réalisée sur des cellules cancéreuses permettent l’hypothèse que non seulement les polyphénols d’olives réduiraient les risques de cancer du sein, mais ils amélioreraient les chances de guérison lors des traitements. Il s’agit bien sûr de résultats en laboratoire qui devront être démontrés en études cliniques, mais deux études sont déjà en cours sur le sujet.

L’activité physique

Un dernier point important, en cas de diagnostic, vos habitudes de vie sont aussi vos alliées pour mettre toutes les chances de votre côté pour vaincre la maladie. Par exemple, une revue systématique de la littérature scientifique a conclu récemment (18 études publiées) que l’activité physique réduit la mortalité à la suite d’un diagnostic et 2 études ont aussi démontré une réduction de la récurrence du cancer.

 

Autres articles suggérés:

 

 

Références:

  • Calahorra J, Martínez-Lara E, Granadino-Roldán JM, Martí JM, Cañuelo A, Blanco S, Oliver FJ, Siles E. Crosstalk between hydroxytyrosol, a major olive oil phenol, and HIF-1 in MCF-7 breast cancer cells. Sci Rep. 2020 Apr 14;10(1):6361. doi: 10.1038/s41598-020-63417-6. PMID: 32286485; PMCID: PMC7156391.
  • Collaborative Group on Hormonal Factors in Breast Cancer, 2019. Type and timing of menopausal hormone therapy and breast cancer risk: individual participant meta-analysis of the worldwide epidemiological evidence. The Lancet Journal, Volume 394, ISSUE 10204, P1159-1168, September 28, 2019.
  • Desai et al, 2019. Onion and Garlic Intake and Breast Cancer, a Case-Control Study in Puerto Rico. Received 19 Apr 2019.
  • Hwang, Eun Suk, and Ju-Hee Nho. “Lifestyle Intervention for Breast Cancer Women.” Journal of lifestyle medicine vol. 9,1 (2019): 12-14. doi:10.15280/jlm.2019.9.1.12
  • Kroenke CH, Michael YL, Poole EM, Kwan ML, Nechuta S, Leas E, Caan BJ, Pierce J, Shu XO, Zheng Y, Chen WY. 2016. Postdiagnosis social networks and breast cancer mortality in the After Breast Cancer Pooling Project. Cancer. 2017 Apr 1;123(7):1228-1237. doi: 10.1002/cncr.30440. Epub 2016 Dec 12. PMID: 27943274; PMCID: PMC5360517.
  • Maumy L, Salakos E, Rocher G, Al Mamari T, Bonneau C, Elies A, Neuzillet C, Rouzier R. Activité physique après diagnostic de cancer du sein et survie : revue de la littérature [Physical activity after breast cancer diagnosis and survival: A systematic review]. Bull Cancer. 2020 Sep 22:S0007-4551(20)30343-X. French. doi: 10.1016/j.bulcan.2020.06.013. Epub ahead of print. PMID: 32977937.
  • McGrowder DA, Miller FG, Nwokocha CR, Anderson MS, Wilson-Clarke C, Vaz K, Anderson-Jackson L, Brown J. Medicinal Herbs Used in Traditional Management of Breast Cancer: Mechanisms of Action. Medicines (Basel). 2020 Aug 14;7(8):47. doi: 10.3390/medicines7080047. PMID: 32823812; PMCID: PMC7460502.
  • Morabito N, Crisafulli A, Vergara C, Gaudio A, Lasco A, Frisina N, D’Anna R, Corrado F, Pizzoleo MA, Cincotta M, Altavilla D, Ientile R, Squadrito F. 2002. Effects of genistein and hormone-replacement therapy on bone loss in early postmenopausal women: a randomized double-blind placebo-controlled study. J Bone Miner Res. 2002 Oct ; 17(10) : 1904-12.
  • Somekawa Y, Chiguchi M, Ishibashi T, Aso T. 2001. Soy intake related to menopausal symptoms, serum lipids, and bone mineral density in postmenopausal Japanese women. Obstet Gynecol. 2001 Jan;97(1) : 109-15.
  • Spinker, S. 2014. The Village Effect: How Face-to-Face Contact Can Make Us Healthier and Happier. Penguin Random House Canada. 432 pages.
  • Zhang FF, Haslam DE, Terry MB, Knight JA, Andrulis IL, Daly MB, Buys SS, John EM. 2017. Dietary isoflavone intake and all-cause mortality in breast cancer survivors: The Breast Cancer Family Registry. Cancer. 2017 Jun 1;123(11):2070-2079.

Le cancer du sein touche un très grand nombre de femmes chaque année. Dans le premier article, nous avons expliqué ce qu’est un cancer, en donnant les statistiques de l’incidence du cancer du sein par rapport aux autres cancers les plus répandus. Nous avons terminé en énumérant les facteurs de risques. Nous parlerons maintenant de l’hormonothérapie substitutive et de la réduction des risques.

4. L’hormonothérapie substitutive

Au cours des années 2000, un grand nombre d’études sur l’hormonothérapie ont souligné des augmentations de risque de cancer du sein. Il y a une grande variation dans l’augmentation des risques selon le type de traitement. Certains traitements utilisent une seule hormone, d’autres plusieurs hormones, et maintenant, il y a aussi les hormones bio-identiques. C’est difficile de s’y retrouver, cela pourrait constituer le sujet de plusieurs articles, mais je vais vous mentionner deux choses :

  1. La Société canadienne du cancer recommande aux femmes d’éviter de recourir à l’HTS pour toute raison autre que le traitement des symptômes graves de la ménopause qu’aucun autre traitement n’a pu soulager. (Je vous parlerai de solutions naturelles qui au contraire, réduiraient les risques).
  2. Une étude récente (2019) conclut même que l’hormonothérapie augmente les risques de cancer du sein, même après l’arrêt. Cette étude rapporte les résultats de l’analyse des données de 108 647 femmes atteintes de cancer du sein à partir de 58 études épidémiologiques réalisées dans le monde. Les niveaux d’augmentation des risques sont directement proportionnels à la durée d’utilisation de l’hormonothérapie.

Beaucoup de professionnels vous diront qu’il n’y a pas de risque et ce n’est pas vrai. Il y a des risques à utiliser l’hormonothérapie substitutive, mais les risques peuvent être moins grands selon le type de traitement, la dose et la durée. D’un autre côté, sachez qu’il y a des alternatives naturelles qui au lieu d’augmenter les risques, les diminueraient. Il serait donc sage d’essayer en premier une alternative naturelle de qualité comme Vitoli Ménopause qui présente une grande efficacité, et de réserver l’hormonothérapie substitutive pour les femmes qui ne répondent pas aux alternatives naturelles.

5. La réduction des risques

Il faut bien sûr commencer par réduire la présence ou l’impact des facteurs de risque mentionnés ci-haut. Par la suite, rappelez-vous que l’ensemble des saines habitudes de vie ont un impact sur l’incidence d’un très grand nombre de cancers, dont le cancer du sein. Il n’est surement pas nécessaire de rappeler toutes les recommandations et le blogue de Vitoli vous permet d’avoir accès gratuitement aux conseils de plus de 15 professionnels de la santé qui écrivent sur l’ensemble de ces facettes. Mentionnons au passage que c’est l’ensemble des saines habitudes de vie qui compte et non pas simplement d’être excellent pour une seule d’entre-elles.

La vie sociale, une alliée sous-estimée

Au verso de son livre paru en 2014, le professeur de l’Université McGill, Susan Pinker, rapporte qu’une femme ayant un cancer du sein aurait jusqu’à quatre fois plus de chance de survie, qu’une femme vivant seule, si elle a un grand cercle d’amis. Cette psychologue de Montréal est maintenant reconnue pour son livre à succès qui explique que la vie sociale est une des facettes les plus importantes pour le bonheur et la santé humaine.

Un grand nombre d’études ont conclu à l’importance de la qualité de la vie sociale pour l’incidence du cancer du sein, mais aussi pour le taux de survie des femmes atteinte. L’étude la plus importante réalisée jusqu’à maintenant a permis le suivi de 9267 femmes diagnostiquées pendant plus de 20 ans. Elles ont été questionnées sur leurs relations sociales tous les deux ans suivant leur diagnostic.

Les données sont éloquentes. Comparativement à une femme ayant une bonne vie sociale, une femme isolée est :

  • 43 % plus à risque d’avoir une récidive,
  • 64% plus a risque de mourir du cancer du sein,
  • 69% plus à risque de mourir de toutes causes confondues.

 L’alimentation

Plus spécifiquement pour l’alimentation, les flavonoïdes ont démontré des effets protecteurs très intéressants. Il s’agit d’un groupe de molécules naturelles de la grande famille des polyphénols végétaux. Les isoflavones du soya ont longtemps été suspectées d’augmenter les risques des cancers hormono-dépendants. Toutefois, ce serait plutôt l’inverse. Une étude récente portant sur 6235 femmes démontre qu’au contraire, la consommation de soya a même un effet préventif sur les cancers hormono-dépendants.

Les mauvaises interprétations passées concernant les isoflavones de soya seraient dues à l’existence de deux types de récepteurs œstrogéniques. Certains scientifiques disent que c’est plutôt une compétition pour les récepteurs qui permettrait un effet similaire aux médicaments utilisés habituellement pour réduire l’impact des hormones en cas de diagnostic (ex. : le tamoxifène). La forte consommation d’isoflavones est aussi corrélée avec la réduction des risques de mortalité, toutes causes confondues. De plus, elle est aussi clairement reliée à une augmentation de la densité osseuse.

En passant, mentionnons aussi qu’une étude de 2019 souligne que la consommation d’oignons et d’ail réduirait aussi les risques de cancer du sein. La diète méditerranéenne, qui est reliée à la réduction de l’incidence d’une grande variété de cancers, l’est particulièrement pour le cancer du sein. Dans cette diète, soulignons que l’hydroxytyrosol, le plus important polyphénol d’olives, présent dans tous les produits Vitoli, inhibe plusieurs mécanismes d’action reliés au développement de tumeur solide, ce qui expliquerait la réduction des risques du cancer du sein relié à la consommation d’huile d’olive. Les résultats encourageants d’une étude récente réalisée sur des cellules cancéreuses permettent l’hypothèse que non seulement les polyphénols d’olives réduiraient les risques de cancer du sein, mais ils amélioreraient les chances de guérison lors des traitements. Il s’agit bien sûr de résultats en laboratoire qui devront être démontrés en études cliniques, mais deux études sont déjà en cours sur le sujet.

L’activité physique

Un dernier point important, en cas de diagnostic, vos habitudes de vie sont aussi vos alliées pour mettre toutes les chances de votre côté pour vaincre la maladie. Par exemple, une revue systématique de la littérature scientifique a conclu récemment (18 études publiées) que l’activité physique réduit la mortalité à la suite d’un diagnostic et 2 études ont aussi démontré une réduction de la récurrence du cancer.

 

Autres articles suggérés:

 

 

Références:

  • Calahorra J, Martínez-Lara E, Granadino-Roldán JM, Martí JM, Cañuelo A, Blanco S, Oliver FJ, Siles E. Crosstalk between hydroxytyrosol, a major olive oil phenol, and HIF-1 in MCF-7 breast cancer cells. Sci Rep. 2020 Apr 14;10(1):6361. doi: 10.1038/s41598-020-63417-6. PMID: 32286485; PMCID: PMC7156391.
  • Collaborative Group on Hormonal Factors in Breast Cancer, 2019. Type and timing of menopausal hormone therapy and breast cancer risk: individual participant meta-analysis of the worldwide epidemiological evidence. The Lancet Journal, Volume 394, ISSUE 10204, P1159-1168, September 28, 2019.
  • Desai et al, 2019. Onion and Garlic Intake and Breast Cancer, a Case-Control Study in Puerto Rico. Received 19 Apr 2019.
  • Hwang, Eun Suk, and Ju-Hee Nho. “Lifestyle Intervention for Breast Cancer Women.” Journal of lifestyle medicine vol. 9,1 (2019): 12-14. doi:10.15280/jlm.2019.9.1.12
  • Kroenke CH, Michael YL, Poole EM, Kwan ML, Nechuta S, Leas E, Caan BJ, Pierce J, Shu XO, Zheng Y, Chen WY. 2016. Postdiagnosis social networks and breast cancer mortality in the After Breast Cancer Pooling Project. Cancer. 2017 Apr 1;123(7):1228-1237. doi: 10.1002/cncr.30440. Epub 2016 Dec 12. PMID: 27943274; PMCID: PMC5360517.
  • Maumy L, Salakos E, Rocher G, Al Mamari T, Bonneau C, Elies A, Neuzillet C, Rouzier R. Activité physique après diagnostic de cancer du sein et survie : revue de la littérature [Physical activity after breast cancer diagnosis and survival: A systematic review]. Bull Cancer. 2020 Sep 22:S0007-4551(20)30343-X. French. doi: 10.1016/j.bulcan.2020.06.013. Epub ahead of print. PMID: 32977937.
  • McGrowder DA, Miller FG, Nwokocha CR, Anderson MS, Wilson-Clarke C, Vaz K, Anderson-Jackson L, Brown J. Medicinal Herbs Used in Traditional Management of Breast Cancer: Mechanisms of Action. Medicines (Basel). 2020 Aug 14;7(8):47. doi: 10.3390/medicines7080047. PMID: 32823812; PMCID: PMC7460502.
  • Morabito N, Crisafulli A, Vergara C, Gaudio A, Lasco A, Frisina N, D’Anna R, Corrado F, Pizzoleo MA, Cincotta M, Altavilla D, Ientile R, Squadrito F. 2002. Effects of genistein and hormone-replacement therapy on bone loss in early postmenopausal women: a randomized double-blind placebo-controlled study. J Bone Miner Res. 2002 Oct ; 17(10) : 1904-12.
  • Somekawa Y, Chiguchi M, Ishibashi T, Aso T. 2001. Soy intake related to menopausal symptoms, serum lipids, and bone mineral density in postmenopausal Japanese women. Obstet Gynecol. 2001 Jan;97(1) : 109-15.
  • Spinker, S. 2014. The Village Effect: How Face-to-Face Contact Can Make Us Healthier and Happier. Penguin Random House Canada. 432 pages.
  • Zhang FF, Haslam DE, Terry MB, Knight JA, Andrulis IL, Daly MB, Buys SS, John EM. 2017. Dietary isoflavone intake and all-cause mortality in breast cancer survivors: The Breast Cancer Family Registry. Cancer. 2017 Jun 1;123(11):2070-2079.

La fibromyalgie (FM) était autrefois considérée comme une maladie mentale, mais elle est maintenant vue comme était une vraie condition physique. La fibromyalgie peut provenir de diverses facettes biologiques. Malgré le fait que les principales causes soient encore étudiées par les chercheurs, la science a tout de même fait beaucoup de chemin. Tous présentés dans l’un des articles du blogue de Vitoli Fibromyalgie, article 2 : les causes, il existe trois causes bien décrites liées à cette maladie :

  1. L’hypersensibilité centrale : une source chronique de douleur (différents types possibles) qui finit par causer un dérèglement de la gestion de la douleur par le cerveau qui se met alors à interpréter différents stimuli (souvent de perception) comme étant de la douleur.
  1. Une trop grande pression dans le liquide céphalo-rachidien.
  2. Une destruction des petites fibres périphériques (neuropathie périphérique).

Selon la Société canadienne de l’arthrite, « La FM est une maladie relativement courante puisque 2 % des Canadiens en sont atteints. Bien que la FM touche principalement des femmes (de 80 à 90 % des personnes atteintes de FM sont de sexe féminin), les hommes, les adolescents et les enfants peuvent également en être atteints. » L’image ci-dessous présente les nombreux symptômes de cette maladie.

graphisme présentant les symptômes de la fibromyalgie

Source de l’image : Open Medecine Foundation Canada, Qu’est-ce que la fibromyalgie?
https://omfcanada.ngo/quest-ce-que-la-fibromyalgie/?lang=fr

 

Heureusement, il y a des facteurs aggravants associés à la fibromyalgie tels que les déficits en antioxydants, les dysfonctions des mitochondries, les facteurs inflammatoires, etc., qui ont mis en évidence des domaines dans lesquels il serait possible, un jour, de trouver un traitement ciblé qui en découlerait. Un récent article scientifique a exploré plus en profondeur ces facteurs aggravants à la recherche d’un traitement possible pour la fibromyalgie : Hydroxytyrosol as a promising Ally in the Treatment of Fibromyalgia (Ramírez-Tejero et al., 2020) qui peut être traduit ainsi : L’hydroxytyrosol, un allié prometteur dans le traitement de la fibromyalgie.

Ramírez-Tejero et ses associés ont réfléchi à ces facteurs aggravants, principalement ceux liés aux facteurs inflammatoires et aux dysfonctionnements des mitochondries. Ils ont émis l’hypothèse qu’une diète qui corrigerait le déficit en antioxydant aurait le potentiel de renverser les effets de la fibromyalgie. Dans cet article, ils se sont spécifiquement intéressés à la diète méditerranéenne due à sa forte teneur en antioxydant et à l’utilisation fréquente de l’huile d’olive extra vierge (HOEV). L’HOEV a été reconnu pour avoir plusieurs bénéfices pour la santé – plus spécifiquement l’hydroxytyrosol.

L’hydroxytyrosol est considéré comme l’un des plus importants polyphénols en quantité et en bénéfices santé. Consultez les articles suivants qui sont disponibles sur le blogue de Vitoli pour obtenir plus d’informations sur le vieillissement et l’hydroxytyrosol :

Les recherches de Ramírez-Tejero et ses associés (2020), ont démontré que l’hydroxytyrosol pouvait rétablir l’état d’homéostasie des cellules ou du moins partiellement. Avant de courir à l’épicerie la plus près de chez vous et de commencer à dévorer toutes les bouteilles de HOEV et les contenants d’olives, rappelez-vous que la majorité des polyphénols d’olives restent dans l’olive durant son pressage. On estime qu’environ 95% des polyphénols restent dans le fruit et que seulement 5% se retrouvent dans l’huile pressée. De plus, lors de la consommation du fruit, la quantité des polyphénols extraits et absorbés durant la digestion n’est pas garantie.

Pour obtenir le bénéfice santé désiré, il faut plus que simplement la présence d’un ingrédient en particulier, mais bien d’avoir une bonne qualité ainsi que la quantité suffisante. Ce serait pertinent de considérer l’apport qui est consommé avec la diète méditerranéenne comme point de départ pour l’utilisation de l’hydroxytyrosol pour la fibromyalgie. L’Union européenne a établi cet apport à une dose de 5 mg d’hydroxytyrosol et de ses dérivés. Cette dose est aussi reliée à une allégation santé en Europe pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires.

C’est pour cette raison spécifique que le Complexe ProvitolMD (provenant d’une technologie brevetée) qui est présent dans tous les produits VitoliMD correspond à la dose recommandée par l’Union européenne d’hydroxytyrosol. De cette façon, un extrait pur et standardisé de polyphénol d’olives peut être incorporé dans un régime alimentaire de manière sécuritaire et efficace.

Donc, en ce qui concerne l’utilisation de l’hydroxytyrosol spécifiquement comme traitement/thérapie pour la fibromyalgie, plus de recherches devront être effectuées, mais les résultats sont très prometteurs. Ceci peut expliquer, du moins en partie, les effets positifs obtenus en utilisant le produit VitoliMD Articulations. Ce produit combine les anti-inflammatoires naturels les plus puissants et l’hydroxytyrosol provenant du Complexe ProvitolMD. Avec de plus en plus de preuve et de résultats obtenus chaque jour, on ne peut que se sentir optimiste!

J’espère que vous avez apprécié cet article et je vais en écrire prochainement sur d’autres sujets de santé tout aussi pertinents! N’hésitez pas à nous écrire pour toutes questions ou commentaires. info@vitoli.ca

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références:

  • Ramírez-Tejero JA, Martínez-Lara E, Peinado MÁ, Del Moral ML, Siles E. Hydroxytyrosol as a Promising Ally in the Treatment of Fibromyalgia. Nutrients. 2020;12(8):E2386. Published 2020 Aug 9. doi:10.3390/nu12082386
  • Dong YZ, Li L, Espe M, Lu KL, Rahimnejad S. Hydroxytyrosol Attenuates Hepatic Fat Accumulation via Activating Mitochondrial Biogenesis and Autophagy through the AMPK Pathway. J Agric Food Chem. 2020;68(35):9377-9386. doi:10.1021/acs.jafc.0c03310
  • D’Angelo C, Franceschelli S, Quiles JL, Speranza L. Wide Biological Role of Hydroxytyrosol: Possible Therapeutic and Preventive Properties in Cardiovascular Diseases. Cells. 2020;9(9):E1932. Published 2020 Aug 21. doi:10.3390/cells9091932
  • Menendez JA, Joven J, Aragonès G, et al. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil: a new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle. 2013;12(4):555-578. doi:10.4161/cc.23756
  • de Pablos RM, Espinosa-Oliva AM, Hornedo-Ortega R, Cano M, Arguelles S. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019;143:58-72. doi:10.1016/j.phrs.2019.03.005
  • Fibromyalgia Canada, The Arthritis Society. Canadian Spondylitis Association. Website. Accessed September 4, 2020. https://www.spondylitis.ca/complications/fibromyalgia/,
  • Mary-Ann Fitzcharles. Artritis Society. Website. Last updated September 2017. Accessed September 4, 2020. https://arthritis.ca/about-arthritis/arthritis-types-(a-z)/types/fibromyalgia

La fibromyalgie (FM) était autrefois considérée comme une maladie mentale, mais elle est maintenant vue comme était une vraie condition physique. La fibromyalgie peut provenir de diverses facettes biologiques. Malgré le fait que les principales causes soient encore étudiées par les chercheurs, la science a tout de même fait beaucoup de chemin. Tous présentés dans l’un des articles du blogue de Vitoli Fibromyalgie, article 2 : les causes, il existe trois causes bien décrites liées à cette maladie :

  1. L’hypersensibilité centrale : une source chronique de douleur (différents types possibles) qui finit par causer un dérèglement de la gestion de la douleur par le cerveau qui se met alors à interpréter différents stimuli (souvent de perception) comme étant de la douleur.
  1. Une trop grande pression dans le liquide céphalo-rachidien.
  2. Une destruction des petites fibres périphériques (neuropathie périphérique).

Selon la Société canadienne de l’arthrite, « La FM est une maladie relativement courante puisque 2 % des Canadiens en sont atteints. Bien que la FM touche principalement des femmes (de 80 à 90 % des personnes atteintes de FM sont de sexe féminin), les hommes, les adolescents et les enfants peuvent également en être atteints. » L’image ci-dessous présente les nombreux symptômes de cette maladie.

graphisme présentant les symptômes de la fibromyalgie

Source de l’image : Open Medecine Foundation Canada, Qu’est-ce que la fibromyalgie?
https://omfcanada.ngo/quest-ce-que-la-fibromyalgie/?lang=fr

 

Heureusement, il y a des facteurs aggravants associés à la fibromyalgie tels que les déficits en antioxydants, les dysfonctions des mitochondries, les facteurs inflammatoires, etc., qui ont mis en évidence des domaines dans lesquels il serait possible, un jour, de trouver un traitement ciblé qui en découlerait. Un récent article scientifique a exploré plus en profondeur ces facteurs aggravants à la recherche d’un traitement possible pour la fibromyalgie : Hydroxytyrosol as a promising Ally in the Treatment of Fibromyalgia (Ramírez-Tejero et al., 2020) qui peut être traduit ainsi : L’hydroxytyrosol, un allié prometteur dans le traitement de la fibromyalgie.

Ramírez-Tejero et ses associés ont réfléchi à ces facteurs aggravants, principalement ceux liés aux facteurs inflammatoires et aux dysfonctionnements des mitochondries. Ils ont émis l’hypothèse qu’une diète qui corrigerait le déficit en antioxydant aurait le potentiel de renverser les effets de la fibromyalgie. Dans cet article, ils se sont spécifiquement intéressés à la diète méditerranéenne due à sa forte teneur en antioxydant et à l’utilisation fréquente de l’huile d’olive extra vierge (HOEV). L’HOEV a été reconnu pour avoir plusieurs bénéfices pour la santé – plus spécifiquement l’hydroxytyrosol.

L’hydroxytyrosol est considéré comme l’un des plus importants polyphénols en quantité et en bénéfices santé. Consultez les articles suivants qui sont disponibles sur le blogue de Vitoli pour obtenir plus d’informations sur le vieillissement et l’hydroxytyrosol :

Les recherches de Ramírez-Tejero et ses associés (2020), ont démontré que l’hydroxytyrosol pouvait rétablir l’état d’homéostasie des cellules ou du moins partiellement. Avant de courir à l’épicerie la plus près de chez vous et de commencer à dévorer toutes les bouteilles de HOEV et les contenants d’olives, rappelez-vous que la majorité des polyphénols d’olives restent dans l’olive durant son pressage. On estime qu’environ 95% des polyphénols restent dans le fruit et que seulement 5% se retrouvent dans l’huile pressée. De plus, lors de la consommation du fruit, la quantité des polyphénols extraits et absorbés durant la digestion n’est pas garantie.

Pour obtenir le bénéfice santé désiré, il faut plus que simplement la présence d’un ingrédient en particulier, mais bien d’avoir une bonne qualité ainsi que la quantité suffisante. Ce serait pertinent de considérer l’apport qui est consommé avec la diète méditerranéenne comme point de départ pour l’utilisation de l’hydroxytyrosol pour la fibromyalgie. L’Union européenne a établi cet apport à une dose de 5 mg d’hydroxytyrosol et de ses dérivés. Cette dose est aussi reliée à une allégation santé en Europe pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires.

C’est pour cette raison spécifique que le Complexe ProvitolMD (provenant d’une technologie brevetée) qui est présent dans tous les produits VitoliMD correspond à la dose recommandée par l’Union européenne d’hydroxytyrosol. De cette façon, un extrait pur et standardisé de polyphénol d’olives peut être incorporé dans un régime alimentaire de manière sécuritaire et efficace.

Donc, en ce qui concerne l’utilisation de l’hydroxytyrosol spécifiquement comme traitement/thérapie pour la fibromyalgie, plus de recherches devront être effectuées, mais les résultats sont très prometteurs. Ceci peut expliquer, du moins en partie, les effets positifs obtenus en utilisant le produit VitoliMD Articulations. Ce produit combine les anti-inflammatoires naturels les plus puissants et l’hydroxytyrosol provenant du Complexe ProvitolMD. Avec de plus en plus de preuve et de résultats obtenus chaque jour, on ne peut que se sentir optimiste!

J’espère que vous avez apprécié cet article et je vais en écrire prochainement sur d’autres sujets de santé tout aussi pertinents! N’hésitez pas à nous écrire pour toutes questions ou commentaires. info@vitoli.ca

 

Autres articles suggérés :

 

 

Références:

  • Ramírez-Tejero JA, Martínez-Lara E, Peinado MÁ, Del Moral ML, Siles E. Hydroxytyrosol as a Promising Ally in the Treatment of Fibromyalgia. Nutrients. 2020;12(8):E2386. Published 2020 Aug 9. doi:10.3390/nu12082386
  • Dong YZ, Li L, Espe M, Lu KL, Rahimnejad S. Hydroxytyrosol Attenuates Hepatic Fat Accumulation via Activating Mitochondrial Biogenesis and Autophagy through the AMPK Pathway. J Agric Food Chem. 2020;68(35):9377-9386. doi:10.1021/acs.jafc.0c03310
  • D’Angelo C, Franceschelli S, Quiles JL, Speranza L. Wide Biological Role of Hydroxytyrosol: Possible Therapeutic and Preventive Properties in Cardiovascular Diseases. Cells. 2020;9(9):E1932. Published 2020 Aug 21. doi:10.3390/cells9091932
  • Menendez JA, Joven J, Aragonès G, et al. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil: a new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle. 2013;12(4):555-578. doi:10.4161/cc.23756
  • de Pablos RM, Espinosa-Oliva AM, Hornedo-Ortega R, Cano M, Arguelles S. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019;143:58-72. doi:10.1016/j.phrs.2019.03.005
  • Fibromyalgia Canada, The Arthritis Society. Canadian Spondylitis Association. Website. Accessed September 4, 2020. https://www.spondylitis.ca/complications/fibromyalgia/,
  • Mary-Ann Fitzcharles. Artritis Society. Website. Last updated September 2017. Accessed September 4, 2020. https://arthritis.ca/about-arthritis/arthritis-types-(a-z)/types/fibromyalgia

Natasha Azrak, certifiée par IFM (Institute for Functional Medecine), est reconnue pour sa passion et surtout sa curiosité qui se démontre par le nombre et la diversité de formations qu’elle a suivies! L’année suivant sa remise de diplôme de l’Université McGill, elle avait déjà suivi plus de 20 cours de formation continue.

Elle est aussi certifiée par le « Wahls Protocol » (un programme qui supporte les gens qui ont la sclérose en plaques et autres maladies auto-immunes). Elle a aussi eu l’honneur d’être invitée par Dr Terry Wahls pour donner une conférence au Wahls Seminar en 2020.

Elle est co-fondatrice de la Clinique VI et a eu l’opportunité de pratiquer l’approche de la médecine fonctionnelle conjointement avec le Dr Brouillard, où elle a développé des méthodes de travail unique qui intègrent ses valeurs.

Elle a une véritable passion pour la science et est toujours au courant des dernières recherches en santé naturelle. Elle était chargée de sélectionner plus de 300 études scientifiques pour le livre francophone à succès du Dr Brouillard, La santé repensée. Elle a également collaboré à son deuxième livre à succès sur la douleur, écrivant le chapitre sur la nutrition.

Elle définit la santé comme une vitalité positive et non seulement une absence de maladie. Que ce soit dès le tout début de la vie (lors de la grossesse), à la pédiatrie, l’adolescence ou l’âge adulte, il n’est jamais trop tard pour avoir de la Vitalité! C’est pour cela qu’elle est continuellement en train de lire les nouvelles études afin de pouvoir faire la plus grande différence dans la vie des autres. Ceci, avec un penchant et une passion pour la prévention, à partir du tout début de la vie.

À travers les années, l’expertise de Natasha a pu être partagée dans de nombreux médias québécois, entre autres plusieurs journaux, magazines et différentes émissions, dont des capsules, à Global News, l’émission Les persévérants sur RDI, L’Oréal où elle a été porte-parole de l’impact de l’alimentation sur la peau avec les campagnes Skintervention et Vichy c’est pour moi, etc. Elle a aussi partagé son savoir en donnant de nombreuses conférences pour Pfizer, la Banque Nationale et d’autres entreprises importantes au Québec.

Natasha est aussi conférencière internationale et enseigne de la formation continue à l’Université de Montréal pour professionnels de la santé, dont les médecins. Elle a vraiment un talent pour vulgariser ses connaissances pour que chaque individu puisse avoir des changements durables dans leur santé.

Vous serez contaminé par la joie de vivre de Natasha!

Natasha Azrak, certifiée par IFM (Institute for Functional Medecine), est reconnue pour sa passion et surtout sa curiosité qui se démontre par le nombre et la diversité de formations qu’elle a suivies! L’année suivant sa remise de diplôme de l’Université McGill, elle avait déjà suivi plus de 20 cours de formation continue.

Elle est aussi certifiée par le « Wahls Protocol » (un programme qui supporte les gens qui ont la sclérose en plaques et autres maladies auto-immunes). Elle a aussi eu l’honneur d’être invitée par Dr Terry Wahls pour donner une conférence au Wahls Seminar en 2020.

Elle est co-fondatrice de la Clinique VI et a eu l’opportunité de pratiquer l’approche de la médecine fonctionnelle conjointement avec le Dr Brouillard, où elle a développé des méthodes de travail unique qui intègrent ses valeurs.

Elle a une véritable passion pour la science et est toujours au courant des dernières recherches en santé naturelle. Elle était chargée de sélectionner plus de 300 études scientifiques pour le livre francophone à succès du Dr Brouillard, La santé repensée. Elle a également collaboré à son deuxième livre à succès sur la douleur, écrivant le chapitre sur la nutrition.

Elle définit la santé comme une vitalité positive et non seulement une absence de maladie. Que ce soit dès le tout début de la vie (lors de la grossesse), à la pédiatrie, l’adolescence ou l’âge adulte, il n’est jamais trop tard pour avoir de la Vitalité! C’est pour cela qu’elle est continuellement en train de lire les nouvelles études afin de pouvoir faire la plus grande différence dans la vie des autres. Ceci, avec un penchant et une passion pour la prévention, à partir du tout début de la vie.

À travers les années, l’expertise de Natasha a pu être partagée dans de nombreux médias québécois, entre autres plusieurs journaux, magazines et différentes émissions, dont des capsules, à Global News, l’émission Les persévérants sur RDI, L’Oréal où elle a été porte-parole de l’impact de l’alimentation sur la peau avec les campagnes Skintervention et Vichy c’est pour moi, etc. Elle a aussi partagé son savoir en donnant de nombreuses conférences pour Pfizer, la Banque Nationale et d’autres entreprises importantes au Québec.

Natasha est aussi conférencière internationale et enseigne de la formation continue à l’Université de Montréal pour professionnels de la santé, dont les médecins. Elle a vraiment un talent pour vulgariser ses connaissances pour que chaque individu puisse avoir des changements durables dans leur santé.

Vous serez contaminé par la joie de vivre de Natasha!

Ici au Canada, on estime qu’en 2020 :

  • 27 400 femmes recevront un diagnostic de cancer du sein, ce qui représente 25 % de tous les nouveaux cas de cancer chez la femme en 2020;
  • 5 100 femmes mourront d’un cancer du sein, ce qui représente 13 % de tous les décès par cancer chez la femme en 2020.

Ce que cela représente chaque jour :

  • en moyenne, 75 Canadiennes recevront un diagnostic de cancer du sein;
  • en moyenne, 14 Canadiennes mourront d’un cancer du sein.

Les hommes aussi peuvent avoir un cancer du sein, mais c’est rare. Sur tout le Canada, c’est 240 hommes qui recevront un diagnostic de cancer du sein en 2020 et 55 en mourront.

Il affecte donc beaucoup plus les femmes et voici 5 choses que vous devez savoir sur le cancer du sein:

  1. Qu’est-ce qu’un cancer ?
  2. L’incidence du cancer du sein par rapport aux autres cancers
  3. Les facteurs de risques
  4. L’hormonothérapie substitutive
  5. La réduction des risques

Dans ce premier article, nous couvrirons les 3 premiers points et les deux derniers feront l’objet du 2e article.

  1. Qu’est-ce qu’un cancer ?

Définissons quelques termes. Premièrement, une tumeur n’est pas nécessairement un cancer. Une tumeur est définie comme une augmentation de volume d’un tissu, d’une partie du corps, habituellement sans inflammation, qui est causée par une croissance anormale des cellules. Un grain de beauté, un kyste ou une verrue sont des tumeurs. Il s’agit donc d’un amas de cellules. Si les cellules sont cancéreuses, on parle alors d’un cancer. Si les cellules sont saines, on parle d’une tumeur bénigne. Si ce sont des cellules cancéreuses, c’est une tumeur maligne.

Pourquoi ça existe ?

À l’origine de la vie, un spermatozoïde rencontre un ovule. La première cellule ainsi formée a la capacité de créer toutes les cellules du corps humain : les muscles, les os, les neurones, les tissus conjonctifs, etc. Il s’en suit que toutes les cellules du corps humain ont le bagage génétique nécessaire pour faire tous les types de cellules. Ce qui fait que vous aurez des cheveux sur la tête au lieu d’en avoir à l’intérieur de la bouche, c’est une capacité extraordinaire de différenciation cellulaire qui tient compte du rôle de chaque cellule. Selon l’endroit où elles se trouvent et le type de cellules avoisinantes, elles se différentient en cellules particulières qui auront des fonctions bien précises par exemple les cellules des reins, du foie ou des muscles. Les cellules comprennent en quelque sorte où elles sont dans le corps humain et quel est leur rôle.

Les problèmes apparaissent lorsque les cellules ne comprennent plus leur rôle et décident de se diviser sans contrôle. Ce qui fait que les cellules se dérèglent (principalement):

  • l’usure,
  • les mutations à l’ADN,
  • la toxicité de certains produits chimiques (pesticides, nettoyant, médicaments, etc.),
  • des problèmes métaboliques qui nuisent au bon fonctionnement cellulaire,
  • l’inflammation,
  • l’incapacité du système immunitaire de détruire des cellules endommagées,
  • des prédispositions génétiques.

Plusieurs causes peuvent être sous-jacentes, mais ces cellules doivent aussi échapper aux mécanismes internes qui provoquent leur mort (l’apoptose) ou au système immunitaire qui peut reconnaître des cellules endommagées ou anormales. Ainsi, les produits chimiques ou les mauvaises habitudes de vie qui peuvent engendrer de mauvais fonctionnement des cellules ou un mauvais fonctionnement du système immunitaire peuvent augmenter les risques de cancer et être catégorisés de cancérigènes.

Un dernier point est la propagation. Les cellules cancéreuses peuvent se développer en un seul endroit ou se déplacer via la circulation sanguine ou lymphatique. Les cellules se nomment alors métastases. La tumeur initiale est appelée tumeur primaire et les nouvelles tumeurs qui se forment à distance à la suite du déplacement des cellules sont des tumeurs secondaires.

  1. L’incidence du cancer du sein par rapport aux autres cancers

Une femme sur dix sera diagnostiquée avec un cancer du sein au cours de sa vie. Souvent les diagnostics surviennent entre 50 et 65 ans. Jusqu’à 25% des cas de cancer chez les femmes sont un cancer du sein.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 8,8 millions de personnes sont mortes du cancer en 2015. Les principaux étant:

  • du poumon (1,69 million de décès);
  • du foie (788 000 décès);
  • colorectal (774 000 décès);
  • de l’estomac (754 000 décès);
  • du sein (571 000 décès).

Il est bien connu que certains facteurs de risque, comme le tabagisme, sont communs à un grand nombre de cancers. Regardons de plus près les facteurs de risque du cancer du sein.

  1. Les facteurs de risque

  • Avoir déjà eu un cancer du sein
  • Avoir les seins denses
  • La consommation d’alcool
  • L’obésité
  • Le travail de nuit (relié à l’effet protecteur de la mélatonine)
  • Les problèmes de sommeil
  • Les contraceptifs oraux
  • Les antécédents familiaux (en lien avec les habitudes de vie et/ou la génétique)
  • La génétique : 5 à 10 % seraient d’incidence génétique. Les mutations BRCA1 et BRCA2 augmenteraient le risque de 85% ou plus.
  • L’utilisation de l’hormonothérapie substitutive (HTS).

Tel que mentionné, dans le 2e article nous parlerons de l’hormonothérapie substitutive et de la réduction des risques du cancer du sein. Au plaisir de répondre à vos questions : info@vitoli.ca

 

Autres articles suggérés

 

 

Références :

  • Hadadi, E., Taylor, W., Li, X. et al. Chronic circadian disruption modulates breast cancer stemness and immune microenvironment to drive metastasis in mice. Nat Commun 11, 3193 (2020). https://doi.org/10.1038/s41467-020-16890-6
  • Rojas K, Stuckey A. Breast Cancer Epidemiology and Risk Factors. Clin Obstet Gynecol. 2016 Dec;59(4):651-672. doi: 10.1097/GRF.0000000000000239. PMID: 27681694.
  • Site internet de la Fondation québécoise du cancer : www.fqc.qc.ca
  • Site internet de la Société canadienne du cancer : cancer.ca
  • Site internet de l’Organisation mondial de la santé, section cancer : https://www.who.int/cancer/fr/
  • Turner MC, Andersen ZJ, Baccarelli A, Diver WR, Gapstur SM, Pope CA 3rd, Prada D, Samet J, Thurston G, Cohen A. Outdoor air pollution and cancer: An overview of the current evidence and public health recommendations. CA Cancer J Clin. 2020 Aug 25. doi: 10.3322/caac.21632. Epub ahead of print. PMID: 32964460.

Ici au Canada, on estime qu’en 2020 :

  • 27 400 femmes recevront un diagnostic de cancer du sein, ce qui représente 25 % de tous les nouveaux cas de cancer chez la femme en 2020;
  • 5 100 femmes mourront d’un cancer du sein, ce qui représente 13 % de tous les décès par cancer chez la femme en 2020.

Ce que cela représente chaque jour :

  • en moyenne, 75 Canadiennes recevront un diagnostic de cancer du sein;
  • en moyenne, 14 Canadiennes mourront d’un cancer du sein.

Les hommes aussi peuvent avoir un cancer du sein, mais c’est rare. Sur tout le Canada, c’est 240 hommes qui recevront un diagnostic de cancer du sein en 2020 et 55 en mourront.

Il affecte donc beaucoup plus les femmes et voici 5 choses que vous devez savoir sur le cancer du sein:

  1. Qu’est-ce qu’un cancer ?
  2. L’incidence du cancer du sein par rapport aux autres cancers
  3. Les facteurs de risques
  4. L’hormonothérapie substitutive
  5. La réduction des risques

Dans ce premier article, nous couvrirons les 3 premiers points et les deux derniers feront l’objet du 2e article.

  1. Qu’est-ce qu’un cancer ?

Définissons quelques termes. Premièrement, une tumeur n’est pas nécessairement un cancer. Une tumeur est définie comme une augmentation de volume d’un tissu, d’une partie du corps, habituellement sans inflammation, qui est causée par une croissance anormale des cellules. Un grain de beauté, un kyste ou une verrue sont des tumeurs. Il s’agit donc d’un amas de cellules. Si les cellules sont cancéreuses, on parle alors d’un cancer. Si les cellules sont saines, on parle d’une tumeur bénigne. Si ce sont des cellules cancéreuses, c’est une tumeur maligne.

Pourquoi ça existe ?

À l’origine de la vie, un spermatozoïde rencontre un ovule. La première cellule ainsi formée a la capacité de créer toutes les cellules du corps humain : les muscles, les os, les neurones, les tissus conjonctifs, etc. Il s’en suit que toutes les cellules du corps humain ont le bagage génétique nécessaire pour faire tous les types de cellules. Ce qui fait que vous aurez des cheveux sur la tête au lieu d’en avoir à l’intérieur de la bouche, c’est une capacité extraordinaire de différenciation cellulaire qui tient compte du rôle de chaque cellule. Selon l’endroit où elles se trouvent et le type de cellules avoisinantes, elles se différentient en cellules particulières qui auront des fonctions bien précises par exemple les cellules des reins, du foie ou des muscles. Les cellules comprennent en quelque sorte où elles sont dans le corps humain et quel est leur rôle.

Les problèmes apparaissent lorsque les cellules ne comprennent plus leur rôle et décident de se diviser sans contrôle. Ce qui fait que les cellules se dérèglent (principalement):

  • l’usure,
  • les mutations à l’ADN,
  • la toxicité de certains produits chimiques (pesticides, nettoyant, médicaments, etc.),
  • des problèmes métaboliques qui nuisent au bon fonctionnement cellulaire,
  • l’inflammation,
  • l’incapacité du système immunitaire de détruire des cellules endommagées,
  • des prédispositions génétiques.

Plusieurs causes peuvent être sous-jacentes, mais ces cellules doivent aussi échapper aux mécanismes internes qui provoquent leur mort (l’apoptose) ou au système immunitaire qui peut reconnaître des cellules endommagées ou anormales. Ainsi, les produits chimiques ou les mauvaises habitudes de vie qui peuvent engendrer de mauvais fonctionnement des cellules ou un mauvais fonctionnement du système immunitaire peuvent augmenter les risques de cancer et être catégorisés de cancérigènes.

Un dernier point est la propagation. Les cellules cancéreuses peuvent se développer en un seul endroit ou se déplacer via la circulation sanguine ou lymphatique. Les cellules se nomment alors métastases. La tumeur initiale est appelée tumeur primaire et les nouvelles tumeurs qui se forment à distance à la suite du déplacement des cellules sont des tumeurs secondaires.

  1. L’incidence du cancer du sein par rapport aux autres cancers

Une femme sur dix sera diagnostiquée avec un cancer du sein au cours de sa vie. Souvent les diagnostics surviennent entre 50 et 65 ans. Jusqu’à 25% des cas de cancer chez les femmes sont un cancer du sein.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 8,8 millions de personnes sont mortes du cancer en 2015. Les principaux étant:

  • du poumon (1,69 million de décès);
  • du foie (788 000 décès);
  • colorectal (774 000 décès);
  • de l’estomac (754 000 décès);
  • du sein (571 000 décès).

Il est bien connu que certains facteurs de risque, comme le tabagisme, sont communs à un grand nombre de cancers. Regardons de plus près les facteurs de risque du cancer du sein.

  1. Les facteurs de risque

  • Avoir déjà eu un cancer du sein
  • Avoir les seins denses
  • La consommation d’alcool
  • L’obésité
  • Le travail de nuit (relié à l’effet protecteur de la mélatonine)
  • Les problèmes de sommeil
  • Les contraceptifs oraux
  • Les antécédents familiaux (en lien avec les habitudes de vie et/ou la génétique)
  • La génétique : 5 à 10 % seraient d’incidence génétique. Les mutations BRCA1 et BRCA2 augmenteraient le risque de 85% ou plus.
  • L’utilisation de l’hormonothérapie substitutive (HTS).

Tel que mentionné, dans le 2e article nous parlerons de l’hormonothérapie substitutive et de la réduction des risques du cancer du sein. Au plaisir de répondre à vos questions : info@vitoli.ca

 

Autres articles suggérés

 

 

Références :

  • Hadadi, E., Taylor, W., Li, X. et al. Chronic circadian disruption modulates breast cancer stemness and immune microenvironment to drive metastasis in mice. Nat Commun 11, 3193 (2020). https://doi.org/10.1038/s41467-020-16890-6
  • Rojas K, Stuckey A. Breast Cancer Epidemiology and Risk Factors. Clin Obstet Gynecol. 2016 Dec;59(4):651-672. doi: 10.1097/GRF.0000000000000239. PMID: 27681694.
  • Site internet de la Fondation québécoise du cancer : www.fqc.qc.ca
  • Site internet de la Société canadienne du cancer : cancer.ca
  • Site internet de l’Organisation mondial de la santé, section cancer : https://www.who.int/cancer/fr/
  • Turner MC, Andersen ZJ, Baccarelli A, Diver WR, Gapstur SM, Pope CA 3rd, Prada D, Samet J, Thurston G, Cohen A. Outdoor air pollution and cancer: An overview of the current evidence and public health recommendations. CA Cancer J Clin. 2020 Aug 25. doi: 10.3322/caac.21632. Epub ahead of print. PMID: 32964460.

Les habitudes alimentaires cétogènes suscitent un intérêt grandissant auprès des personnes obèses ou diabétiques de type 2, car elles permettent d’améliorer le métabolisme pour forcer un retour vers un nouvel équilibre.  Les bienfaits se font sentir, entre autres, sur le poids et le contrôle de la glycémie (taux de sucre dans le sang). Quatre articles du blogue de Vitoli décrivent en détail cette diète et l’expérience vécue par un pharmacien l’ayant mise en application.

Par contre, avant de commencer un régime cétogène, parlez-en avec un professionnel de la santé pour vous assurer qu’il vous convient. La diète cétogène, aussi appelée « alimentation très faible en glucides », vise à réduire au maximum les glucides (sucre) pour orienter l’apport énergétique vers les lipides (de bons gras). Dans la diète cétogène, les lipides prennent la relève du glucose à titre de carburant pour tout le corps humain. En cas de restriction sévère en glucides, voire de 20 à 50 grammes par jour, le corps doit recourir à une source alternative d’énergie produite à partir des lipides et appelée « corps cétoniques » (d’où le nom d’alimentation cétogène ou diète cétogène).

Très utile pour certains problèmes métaboliques, cette approche alimentaire s’ajoute aux outils disponibles comme le jeûne et l’activité physique, pour aider à l’atteinte d’un état de santé optimal. Une alimentation équilibrée, comme la diète méditerranéenne, demeure tout de même le choix le plus recommandé à long terme pour la longévité en santé.

Nous vous proposons donc un menu spécial cétogène; un plat de crevettes plein d’originalités! Joyeux festin à tous!

 

Ingrédients:

-1/2 tasse d’huile d’olive divisée en deux (1/4 + 1/4)

-1/2 tasse de beurre tempéré (divisé en deux: 1/4 + 1/4)

-1 tête d’ail complète (toute gousse pelée)

-Le jus de deux limes

-2 cuillères à table de vinaigre blanc ou vin blanc

-2 piments forts coupés en segments (épépinés pour ceux qui aiment modérément le piquant)

-2 sacs de crevettes jumbos ou 1 sac de crevettes moyennes (environ 4 à 5 tasses)

-Sel et poivre au goût

Guasacaca (sauce à l’avocat latine; mexicaine et/ou vénézuélienne) 

Ingrédients:

-2 gros avocats Haas ou 4 avocats réguliers moyens

-1/2 oignon épluché

-1 petit poivron vert ou jaune doux

-1 à 2 piments forts jalapeño, épépinés

-1 tasse de coriandre fraîche avec les tiges

-1 tasse de persil frais avec les tiges

-3 cuillères à table de jus de lime ou plus si désiré

-1/2 cuillerée à thé de gros sel marin ou rose himalayen

-1/4 de cuillerée à thé de poivre noir moulu

Légumes verts d’accompagnements proposés

-Asperges vertes

-Brocoli

-Pois verts

-Edamame

-Chou de Bruxelles

-Haricots verts

-Bok Choy

-Chou frisé (Kale)

 

Étapes:

  1. Dans un bol à mélanger, mettez 1/4 d’huile et de beurre, l’ail, le jus de lime, le vinaigre ou vin blanc avec les crevettes. Réserver cette préparation au réfrigérateur pendant 30 minutes seulement, sinon ces protéines se verront trop dénaturées, puis seront difficilement apprêtables.
  2. Confection de la Guasacaca: Combinez tous les ingrédients à l’exception de l’huile d’olive. À l’aide de votre robot mélangeur, pulsez à vitesse basse-moyenne, jusqu’à ce que vous obteniez une sauce épaisse avec des morceaux d’avocats (comme un Guacamole) ou encore une mixture lisse (comme le Guasacaca). Lorsque vous jugez que la texture est parfaite pour vous; versez-la dans un bol, puis ajoutez-y de l’huile d’olive; goûter, saler, poivrer, aciduler au goût selon votre convenance. Mettre l’élixir d’avocat au frais jusqu’à nouvel ordre; les saveurs s’empreindront doucement, alors qu’un chef-d’œuvre culinaire se fera attendre avec impatience.
  3. Parmi les légumes verts sélectionnés pour vous; il est temps d’en choisir un ou plusieurs. Prenez note que ces derniers cuiront pendant la préparation de vos crevettes.
  4. Il est venu le moment tant attendu de sortir vos crevettes du réfrigérateur. Assurez-vous que le récipient dans lequel vos fruits de mer reposent ait une pellicule plastique par-dessus. Dans un poêlon antiadhésif, chauffez l’huile et le beurre restant, voire 1/4 de tasse chacun, puis jetez-y les piments séchés; cuisez-les pendant une minute ou deux jusqu’à ce qu’une bonne odeur soit perceptible. Jetez les crevettes dans ce corps gras parfumé et faites-les cuire 4 à 5 minutes par côté; grosse ou moyenne, une crevette marinée cuit généralement plus vite.
  5. Sortir le Guasacaca (sauce à l’avocat) du frigo pour quelle atteigne la température ambiante. Sortez de belles assiettes colorées jaune maïs ou encore vert cactus, et dressez vos assiettes de façon qu’il y ait peu de superposition. D’emblée, il pourrait être joli de poser quelques crustacés sur l’avocat crémeux, car on vous recommande un morceau de crevette et avocat à chaque bouchée pour séduire vos papilles.

Vos restants de crème d’avocat pourront être la vedette de vos prochaines soirées cinémas. Vous pourriez déguster cette trempette avec des légumes crus ou des craquelins faibles en glucides.

Il s’agit d’une recette cétogène qui a été soigneusement choisie pour vous, à cause de tous ces ingrédients qui sont purement cétogéniques. Bonne chance à tous dans votre régime!

 

 

Références:

  • Di Daniele N, Noce A, Vidiri MF, Moriconi E, Marrone G, Annicchiarico-Petruzzelli M, D’Urso G, Tesauro M, Rovella V, De Lorenzo A. Impact of Mediterranean diet on metabolic syndrome, cancer and longevity. 2017 Jan 31;8(5):8947-8979. doi: 10.18632/oncotarget.13553. PMID: 27894098; PMCID: PMC5352455.
  • de Cabo et Mattson, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. New England Journal of Medecin. 381 (26), 2541-2551. 2019 Dec 26.
  • Urbain P, Strom L, Morawski L, Wehrle A, Deibert P, Bertz H. Impact of a 6-week non-energy-restricted ketogenic diet on physical fitness, body composition and biochemical parameters in healthy adults. Nutr Metab (Lond). 2017 Feb 20;14:17. doi: 10.1186/s12986-017-0175-5. eCollection 2017. PubMed PMID: 28239404; PubMed Central PMCID: PMC5319032.

Les habitudes alimentaires cétogènes suscitent un intérêt grandissant auprès des personnes obèses ou diabétiques de type 2, car elles permettent d’améliorer le métabolisme pour forcer un retour vers un nouvel équilibre.  Les bienfaits se font sentir, entre autres, sur le poids et le contrôle de la glycémie (taux de sucre dans le sang). Quatre articles du blogue de Vitoli décrivent en détail cette diète et l’expérience vécue par un pharmacien l’ayant mise en application.

Par contre, avant de commencer un régime cétogène, parlez-en avec un professionnel de la santé pour vous assurer qu’il vous convient. La diète cétogène, aussi appelée « alimentation très faible en glucides », vise à réduire au maximum les glucides (sucre) pour orienter l’apport énergétique vers les lipides (de bons gras). Dans la diète cétogène, les lipides prennent la relève du glucose à titre de carburant pour tout le corps humain. En cas de restriction sévère en glucides, voire de 20 à 50 grammes par jour, le corps doit recourir à une source alternative d’énergie produite à partir des lipides et appelée « corps cétoniques » (d’où le nom d’alimentation cétogène ou diète cétogène).

Très utile pour certains problèmes métaboliques, cette approche alimentaire s’ajoute aux outils disponibles comme le jeûne et l’activité physique, pour aider à l’atteinte d’un état de santé optimal. Une alimentation équilibrée, comme la diète méditerranéenne, demeure tout de même le choix le plus recommandé à long terme pour la longévité en santé.

Nous vous proposons donc un menu spécial cétogène; un plat de crevettes plein d’originalités! Joyeux festin à tous!

 

Ingrédients:

-1/2 tasse d’huile d’olive divisée en deux (1/4 + 1/4)

-1/2 tasse de beurre tempéré (divisé en deux: 1/4 + 1/4)

-1 tête d’ail complète (toute gousse pelée)

-Le jus de deux limes

-2 cuillères à table de vinaigre blanc ou vin blanc

-2 piments forts coupés en segments (épépinés pour ceux qui aiment modérément le piquant)

-2 sacs de crevettes jumbos ou 1 sac de crevettes moyennes (environ 4 à 5 tasses)

-Sel et poivre au goût

Guasacaca (sauce à l’avocat latine; mexicaine et/ou vénézuélienne) 

Ingrédients:

-2 gros avocats Haas ou 4 avocats réguliers moyens

-1/2 oignon épluché

-1 petit poivron vert ou jaune doux

-1 à 2 piments forts jalapeño, épépinés

-1 tasse de coriandre fraîche avec les tiges

-1 tasse de persil frais avec les tiges

-3 cuillères à table de jus de lime ou plus si désiré

-1/2 cuillerée à thé de gros sel marin ou rose himalayen

-1/4 de cuillerée à thé de poivre noir moulu

Légumes verts d’accompagnements proposés

-Asperges vertes

-Brocoli

-Pois verts

-Edamame

-Chou de Bruxelles

-Haricots verts

-Bok Choy

-Chou frisé (Kale)

 

Étapes:

  1. Dans un bol à mélanger, mettez 1/4 d’huile et de beurre, l’ail, le jus de lime, le vinaigre ou vin blanc avec les crevettes. Réserver cette préparation au réfrigérateur pendant 30 minutes seulement, sinon ces protéines se verront trop dénaturées, puis seront difficilement apprêtables.
  2. Confection de la Guasacaca: Combinez tous les ingrédients à l’exception de l’huile d’olive. À l’aide de votre robot mélangeur, pulsez à vitesse basse-moyenne, jusqu’à ce que vous obteniez une sauce épaisse avec des morceaux d’avocats (comme un Guacamole) ou encore une mixture lisse (comme le Guasacaca). Lorsque vous jugez que la texture est parfaite pour vous; versez-la dans un bol, puis ajoutez-y de l’huile d’olive; goûter, saler, poivrer, aciduler au goût selon votre convenance. Mettre l’élixir d’avocat au frais jusqu’à nouvel ordre; les saveurs s’empreindront doucement, alors qu’un chef-d’œuvre culinaire se fera attendre avec impatience.
  3. Parmi les légumes verts sélectionnés pour vous; il est temps d’en choisir un ou plusieurs. Prenez note que ces derniers cuiront pendant la préparation de vos crevettes.
  4. Il est venu le moment tant attendu de sortir vos crevettes du réfrigérateur. Assurez-vous que le récipient dans lequel vos fruits de mer reposent ait une pellicule plastique par-dessus. Dans un poêlon antiadhésif, chauffez l’huile et le beurre restant, voire 1/4 de tasse chacun, puis jetez-y les piments séchés; cuisez-les pendant une minute ou deux jusqu’à ce qu’une bonne odeur soit perceptible. Jetez les crevettes dans ce corps gras parfumé et faites-les cuire 4 à 5 minutes par côté; grosse ou moyenne, une crevette marinée cuit généralement plus vite.
  5. Sortir le Guasacaca (sauce à l’avocat) du frigo pour quelle atteigne la température ambiante. Sortez de belles assiettes colorées jaune maïs ou encore vert cactus, et dressez vos assiettes de façon qu’il y ait peu de superposition. D’emblée, il pourrait être joli de poser quelques crustacés sur l’avocat crémeux, car on vous recommande un morceau de crevette et avocat à chaque bouchée pour séduire vos papilles.

Vos restants de crème d’avocat pourront être la vedette de vos prochaines soirées cinémas. Vous pourriez déguster cette trempette avec des légumes crus ou des craquelins faibles en glucides.

Il s’agit d’une recette cétogène qui a été soigneusement choisie pour vous, à cause de tous ces ingrédients qui sont purement cétogéniques. Bonne chance à tous dans votre régime!

 

 

Références:

  • Di Daniele N, Noce A, Vidiri MF, Moriconi E, Marrone G, Annicchiarico-Petruzzelli M, D’Urso G, Tesauro M, Rovella V, De Lorenzo A. Impact of Mediterranean diet on metabolic syndrome, cancer and longevity. 2017 Jan 31;8(5):8947-8979. doi: 10.18632/oncotarget.13553. PMID: 27894098; PMCID: PMC5352455.
  • de Cabo et Mattson, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. New England Journal of Medecin. 381 (26), 2541-2551. 2019 Dec 26.
  • Urbain P, Strom L, Morawski L, Wehrle A, Deibert P, Bertz H. Impact of a 6-week non-energy-restricted ketogenic diet on physical fitness, body composition and biochemical parameters in healthy adults. Nutr Metab (Lond). 2017 Feb 20;14:17. doi: 10.1186/s12986-017-0175-5. eCollection 2017. PubMed PMID: 28239404; PubMed Central PMCID: PMC5319032.

Dès ses premiers cours en secondaire cinq, Maxim Maheux a toujours eu la piqûre pour la chimie. Ainsi, il s’inscrit au cégep de Lévis-Lauzon dans une des trois techniques de laboratoire dispensées, soit la technique en chimie analytique. Après six années comme technicien en laboratoire de recherche chez TransBIOTech, Maxim compléta en deux ans un baccalauréat en chimie à l’Université Laval spécialisé en organique et pris les rênes du laboratoire de chimie analytique à TransBIOTech. Par la suite, celui-ci a obtenu en 2012 une maîtrise en chimie axée sur la métabolomique. La métabolomique est une science très récente qui utilise la chimie analytique afin d’étudier les métabolites primaires (sucres, acides aminés, acides gras, etc.) et les métabolites secondaires dans le cas des plantes (polyphénols, flavonoïdes, alcaloïdes, etc.) qui ont des rôles biologiques sur les cellules, un organe, un organisme. Cela trouve de multiples applications dans le domaine de la santé.

Plus précisément, Maxim a développé de nombreuses méthodes de caractérisation et quantification des produits de santé naturels et pharmaceutiques, deux des principaux créneaux de R&D de TransBIOTech. Il a acquis une expertise en analyse de mélanges complexes.  Avec l’avènement des études pharmacocinétiques chez TransBIOTech, il a également acquis des compétences et des connaissances en biochimie analytique et en sciences pharmaceutiques. Son expertise se concentre principalement dans l’optimisation de tous les paramètres opérationnels des instruments de chromatographie liquide ultraperformants couplés à la spectrométrie de masse triple quadripôle et à la spectrométrie de masse à temps de vol haute résolution. Il s’agit de technologies à la fine pointe permettant d’étudier les molécules actives présentes dans les plantes. Ces techniques permettent à la fois d’identifier des molécules et de cumuler des informations cruciales sur leur structure. Cela permet d’assurer une plus grande qualité et/ou efficacité des produits, ou encore, de développer de nouvelles applications en santé humaine.

Maxim est actuellement responsable du secteur Chimie et Biochimie analytique chez TransBIOTech. Il continue d’œuvrer dans le domaine de la caractérisation des produits de santé naturels et de la quantification de leurs actifs. De surcroît, il est un fier représentant des différents usages thérapeutiques des plantes ou des extraits utilisés en médecine traditionnelle.

Dès ses premiers cours en secondaire cinq, Maxim Maheux a toujours eu la piqûre pour la chimie. Ainsi, il s’inscrit au cégep de Lévis-Lauzon dans une des trois techniques de laboratoire dispensées, soit la technique en chimie analytique. Après six années comme technicien en laboratoire de recherche chez TransBIOTech, Maxim compléta en deux ans un baccalauréat en chimie à l’Université Laval spécialisé en organique et pris les rênes du laboratoire de chimie analytique à TransBIOTech. Par la suite, celui-ci a obtenu en 2012 une maîtrise en chimie axée sur la métabolomique. La métabolomique est une science très récente qui utilise la chimie analytique afin d’étudier les métabolites primaires (sucres, acides aminés, acides gras, etc.) et les métabolites secondaires dans le cas des plantes (polyphénols, flavonoïdes, alcaloïdes, etc.) qui ont des rôles biologiques sur les cellules, un organe, un organisme. Cela trouve de multiples applications dans le domaine de la santé.

Plus précisément, Maxim a développé de nombreuses méthodes de caractérisation et quantification des produits de santé naturels et pharmaceutiques, deux des principaux créneaux de R&D de TransBIOTech. Il a acquis une expertise en analyse de mélanges complexes.  Avec l’avènement des études pharmacocinétiques chez TransBIOTech, il a également acquis des compétences et des connaissances en biochimie analytique et en sciences pharmaceutiques. Son expertise se concentre principalement dans l’optimisation de tous les paramètres opérationnels des instruments de chromatographie liquide ultraperformants couplés à la spectrométrie de masse triple quadripôle et à la spectrométrie de masse à temps de vol haute résolution. Il s’agit de technologies à la fine pointe permettant d’étudier les molécules actives présentes dans les plantes. Ces techniques permettent à la fois d’identifier des molécules et de cumuler des informations cruciales sur leur structure. Cela permet d’assurer une plus grande qualité et/ou efficacité des produits, ou encore, de développer de nouvelles applications en santé humaine.

Maxim est actuellement responsable du secteur Chimie et Biochimie analytique chez TransBIOTech. Il continue d’œuvrer dans le domaine de la caractérisation des produits de santé naturels et de la quantification de leurs actifs. De surcroît, il est un fier représentant des différents usages thérapeutiques des plantes ou des extraits utilisés en médecine traditionnelle.

Tiré du chapitre 2.2 du livre Vivre jeune plus longtemps (2016).

En 2000 la population mondiale de centenaires était évaluée à 180 000. Ils devraient être 3,2 millions d’ici 2050. Que font ces gens pour vivre si longtemps ? Vivent-ils en santé ou sont-ils malades plus longtemps? Est-ce grâce à l’alimentation, la génétique, l’activité physique ?

les facteurs de longévité

De plus, que dire du fait que les familles qui vivent particulièrement plus longtemps vieillissent aussi beaucoup mieux. Certains traits de personnalité de ces familles ont été identifiés comme étant caractéristiques des centenaires.

La compréhension de ces multiples facteurs nous permettra de bien établir leur importance respective.

Nos chances de vivre vieux

Certains facteurs, présentés au tableau ci-joint, viennent probablement souligner l’importance d’être actif tout au long de notre vie. Il est évident que le niveau d’activité physique d’un fermier est plus élevé que la moyenne, et que dire des parents d’une famille de plus de quatre enfants.

Il est intéressant de souligner que bien que l’espérance de vie augmente, beaucoup de famille ont maintenant des enfants à un âge plus tardif (plus de 30 ans) et cela réduirait les chances de ces enfants de vivre jusqu’à 100 ans. D’un point de vue biologique, plusieurs théories sont proposées pour expliquer ce phénomène. Il est aussi bien connu que les femmes de plus de 35 ans sont beaucoup plus à risque de grossesses difficiles et ont ainsi droit à un suivi médical plus rigoureux.

JEANNE CALMENT

Il s’agit de la personne ayant vécu le plus longtemps, dont la date de naissance peut être établie avec certitude. ElleJeanne Calment à 116 ans est née le 21 février 1875 et a vécu 122 ans et 164 jours. Bien sûr il s’agit d’une femme. Des études ont démontré que chez les supercentenaires, vivant plus de 110 ans, la proportion d’hommes est de 1 pour 9 femmes. De plus, la longévité des enfants d’une famille est toujours mieux corrélée avec l’âge au décès de la mère, plutôt que celui du père.

Bien qu’il soit clair que les descendants des centenaires ont beaucoup plus de chance de vivre 100 ans et plus, la génétique n’expliquerait que 15 à 25% des chances de longévité. Le 75 à 85% restant serait dépendant des habitudes de vie, de l’activité physique, du poids corporel, de l’alimentation, de la gestion du stress et de la santé émotionnelle en général

La génétique pour vivre plus de cent ans

Une découverte importante a permis d’identifier une mutation génétique qui augmente de dix fois l’espérance de vie des nématodes (vers microscopiques). Ainsi, certains gènes du bagage génétique peuvent avoir un impact très important sur l’espérance de vie. Cependant, chez l’humain, la régulation des voies métaboliques implique souvent un plus grand nombre de récepteur, de gènes et d’enzymes que chez les organismes plus simples comme les nématodes. On dit que les systèmes sont ‘’redondant’’. Cela permet un contrôle plus fin des processus biologiques.

Cette augmentation de complexité réduit par le fait même l’importance que pourrait avoir la modification d’un seul gène chez l’humain. Le gène modifié peut voir son effet annulé par la présence d’un récepteur différent ou d’un autre gène dont l’action est prédominante.

Tel que mentionné précédemment, on évalue que 15 à 25 % de la longévité serait expliquée par la génétique. Cela provient d’études menées sur un grand nombre de jumeaux ou jumelles identiques.

Dans le cas des centenaires, l’influence positive de la génétique serait de 33% chez une femme et de 48% chez un homme. Donc, la génétique serait responsable pour 25 à 30% de la durée de vie de la majorité de la population et de 33 à 48% pour les centenaires.

Il faut prendre ces données avec un grain de sel puisqu’il est extrêmement difficile d’évaluer l’impact des habitudes de vie avec des groupes contrôles (les témoins de comparaison). C’est difficile de trouver des gens ayant vécu de la même façon, n’ayant pas le même bagage génétique et dont on peut connaître leur espérance de vie.

La recherche des gènes de la longévité

Afin de mieux comprendre l’importance de la génétique sur la longévité humaine, un grand nombre d’études furent réalisées. La majorité de ces études ont portées sur la recherche des raisons expliquant cette longévité en lien avec l’hérédité familiale ou les habitudes de vie. Très peu de liens significatifs furent trouvé pour expliquer la longévité et certains de ces liens génétiques furent par la suite invalidé lorsque comparés avec des populations provenant d’autres pays.

Avec l’amélioration des techniques de séquençage génétique, il est maintenant possible d’étudier l’influence de certains gènes spécifiques ou même de séquencer le génome entier de certains centenaires. Récemment, deux génomes de supercentenaires (personnes ayant vécues plus de 114 ans) furent séquencés afin d’étudier la présence ou non de certains gènes.

En 2000 on évaluait qu’au États-Unis, il existait près de 33 000 centenaires, mais seulement une centaine de supercentenaires ayant plus de 110 ans.

Voici deux hypothèses simples pour expliquer la longévité des centenaires d’un point de vue génétique :

  1. l’absence d’un contenu génétique responsable des maladies (ou qui augmente le risque des maladies),
  2. la présence d’un contenu génétique qui offre une protection.

Étant donné que l’on connaît un grand nombre de gènes responsables ou impliqués dans différentes maladies, il fut relativement facile de vérifier leur présence chez les centenaires.

Étonnamment, les centenaires ne possèdent pas moins de gènes responsables ou prédisposant aux maladies. Leur grande longévité serait possible grâce à une plus forte capacité de maintenance et de réparation qui leur permettrait d’éviter ces maladies en repoussant/ralentissant le vieillissement.

FOXO3 ET L’APOE

Seulement deux variantes génétiques ont clairement démontrée une association à la longévité humaine pour différentes populations. Il s’agit du gène FOXO3 et des variantes de l’APOE (APOE2, 3 et 4). L’impact du gène FOXO3 serait en concordance avec l’observation d’une plus grande résistance des centenaires, puisque ce gène est fortement impliqué dans les processus de maintenance et de réparation.

C’est ce gène qui permet à l’hydre (petit organisme aquatique) de maintenir ces cellules souches viables éternellement et ainsi permettre sa régénération constante.

Une étude américaine portant sur la population d’origine japonaise a démontré un lien entre la taille des individus et leur longévité. Ce lien fut corrélé avec la forme bénéfique du gène FOXO3 discuté précédemment.

Pour ce qui est de l’APOE, l’implication est moins évidente. Ses variantes génétiques sont impliquées dans les maladies cardiovasculaires et les maladies dégénératives. Il est possible que son impact en santé humaine soit tellement important, que l’APOE4 (négative) pourrait réduire la longévité d’un individu qui aurait pu être centenaire. Elle est aussi associée à un risque plus élevé de maladie d’Alzheimer.

LES AUTRES GÈNES DE LONGÉVITÉ

Bien qu’il n’y ait que deux variantes génétiques très bien supportées par les études actuelles, il existe au moins 8 gènes fortement impliqués dans les études de longévité humaine : CETP, la voie métabolique de l’IGF, FOXO, ACE (relié à l’hypertension), SIRT1 (activé par le resvératrol), Klotho, hTERT et l’APOE.

Certains de ces gènes ont démontrés une forte corrélation avec la longévité des centenaires pour certaines études et aucune corrélation pour d’autres populations. Par exemple le gène de l’angiotensine (ACE) relié à l’hypertension et aux maladies cardiovasculaires, a augmenté significativement l’espérance de vie dans certaines études, sans démontrer d’impact significatif pour une population de centenaires chinois. Il est ainsi possible que certains facteurs positifs pour une population donnée ne représentent pas un avantage significatif pour une autre population.

Les recherches actuellement en cours devrait nous en apprendre davantage sur le lien entre ces gènes et la longévité humaine. Ce qui est évident actuellement, c’est que les centenaires semblent ne pas avoir moins de prédisposition aux maladies, mais une plus grande résistance.

Repousser les problèmes à demain

Une facette étonnante des centenaires est leur capacité à repousser les maladies associées au vieillissement dans la dernière période de leur vie. Une étude a évalué la proportion de la vie passée à subir les effets délétères néfastes des maladies associées au vieillissement.

Il fut démontré que pour la moyenne de la population, 17,9 % de leur vie sera affectée par des maladies du vieillissement. Pour une personne vivant par exemple 85 ans, cela veut dire qu’elle sera affectée par les maladies associées au vieillissement durant 15 ans: donc à partir de 70 ans.

De plus, les membres des familles qui vivent particulièrement longtemps sont affectés beaucoup plus tard par les maladies associées au vieillissement. Ils ont une fréquence moins grande de cancer, de maladies cardiovasculaires, de diabète, de démence sévère, d’hypertension et d’ostéoporose. Chez les membres de ces familles, les maladies associées au vieillissement apparaissent en moyenne 10 ans plus tard que ce qui est observé pour le reste de la population.

Graphique - Nombre de vie affectées par les maladies associées au vieillissement

Nous parlerons dans un prochain article de l’effet de la personnalité agréable des centenaires et de leur culture.

 

 

Références:

  • Andersen, S.L., Sebastiani, P., Dworkis, D.A., Feldman, L., Perls, T.T. 2012. Health span approximates life span among many supercentenarians: compression of morbidity at the approximate limit of life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Apr;67(4):395-405.
  • Brooks-Wilson, A.R. 2013. Genetics of healthy aging and longevity. Hum Genet. Dec;132(12):1323-38. Review.
  • Dato, S., Crocco, P., D’Aquila, P., de Rango, F., Bellizzi, D., Rose, G., Passarino, G. 2013. Exploring the role of genetic variability and lifestyle in oxidative stress response for healthy aging and longevity. Int J Mol Sci. Aug 8;14(8):16443-72.
  • Gavrilova, N.S., Gavrilov, L.A. 2010. Search for mechanisms of exceptional human longevity. Rejuvenation Res. Apr-Jun;13(2-3):262-4. Review.
  • He, Q., Morris, B.J., Grove, J.S., Petrovitch, H., Ross, W., Masaki, K.H., Rodriguez, B., Chen, R., Donlon, T.A., Willcox, D.C., Willcox, B.J. 2014. Shorter men live longer: association of height with longevity and FOXO3 genotype in American men of Japanese ancestry. PLoS One. May 7;9(5):e94385.
  • Kolovou, G.D., Kolovou, V., Mavrogeni, S. 2014. We are ageing. Biomed Res Int. 2014:808307.
  • Nebel, A., Bosch, T.C. 2012. Evolution of human longevity: lessons from Hydra. Aging (Albany NY). Nov;4(11):730-1.
  • Sebastiani, P., Bae, H., Sun, F.X., Andersen, S.L., Daw, E.W., Malovini, A., Kojima, T., Hirose, N., Schupf, N., Puca, A., Perls, T.T. 2013. Metaanalysis of genetic variants associated with human exceptional longevity. Aging (Albany NY). 2013 Sep;5(9):653-61.
  • Sebastiani, P., Perls, T.T. 2012. The genetics of extreme longevity: lessons from the new England centenarian study. Front Genet. Nov 30;3:277.
  • Sebastiani, P., Sun, F.X., Andersen, S.L., Lee, J.H., Wojczynski, M.K., Sanders, J.L., Yashin, A., Newman, A.B., Perls, T.T. 2013. Families Enriched for Exceptional Longevity also have Increased Health-Span: Findings from the Long Life Family Study. Front Public Health. Sep 30;1:38.
  • Tazearslan, C., Cho, M., Suh, Y. 2011. Discovery of functional gene variants associated with human longevity: opportunities and challenges. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2012 Apr;67(4):376-83.
  • Willcox DC, Willcox BJ, Hsueh WC, Suzuki M. 2006. Genetic determinants of exceptional human longevity: insights from the Okinawa Centenarian Study. Age (Dordr). Dec;28(4):313-32.

Tiré du chapitre 2.2 du livre Vivre jeune plus longtemps (2016).

En 2000 la population mondiale de centenaires était évaluée à 180 000. Ils devraient être 3,2 millions d’ici 2050. Que font ces gens pour vivre si longtemps ? Vivent-ils en santé ou sont-ils malades plus longtemps? Est-ce grâce à l’alimentation, la génétique, l’activité physique ?

les facteurs de longévité

De plus, que dire du fait que les familles qui vivent particulièrement plus longtemps vieillissent aussi beaucoup mieux. Certains traits de personnalité de ces familles ont été identifiés comme étant caractéristiques des centenaires.

La compréhension de ces multiples facteurs nous permettra de bien établir leur importance respective.

Nos chances de vivre vieux

Certains facteurs, présentés au tableau ci-joint, viennent probablement souligner l’importance d’être actif tout au long de notre vie. Il est évident que le niveau d’activité physique d’un fermier est plus élevé que la moyenne, et que dire des parents d’une famille de plus de quatre enfants.

Il est intéressant de souligner que bien que l’espérance de vie augmente, beaucoup de famille ont maintenant des enfants à un âge plus tardif (plus de 30 ans) et cela réduirait les chances de ces enfants de vivre jusqu’à 100 ans. D’un point de vue biologique, plusieurs théories sont proposées pour expliquer ce phénomène. Il est aussi bien connu que les femmes de plus de 35 ans sont beaucoup plus à risque de grossesses difficiles et ont ainsi droit à un suivi médical plus rigoureux.

JEANNE CALMENT

Il s’agit de la personne ayant vécu le plus longtemps, dont la date de naissance peut être établie avec certitude. ElleJeanne Calment à 116 ans est née le 21 février 1875 et a vécu 122 ans et 164 jours. Bien sûr il s’agit d’une femme. Des études ont démontré que chez les supercentenaires, vivant plus de 110 ans, la proportion d’hommes est de 1 pour 9 femmes. De plus, la longévité des enfants d’une famille est toujours mieux corrélée avec l’âge au décès de la mère, plutôt que celui du père.

Bien qu’il soit clair que les descendants des centenaires ont beaucoup plus de chance de vivre 100 ans et plus, la génétique n’expliquerait que 15 à 25% des chances de longévité. Le 75 à 85% restant serait dépendant des habitudes de vie, de l’activité physique, du poids corporel, de l’alimentation, de la gestion du stress et de la santé émotionnelle en général

La génétique pour vivre plus de cent ans

Une découverte importante a permis d’identifier une mutation génétique qui augmente de dix fois l’espérance de vie des nématodes (vers microscopiques). Ainsi, certains gènes du bagage génétique peuvent avoir un impact très important sur l’espérance de vie. Cependant, chez l’humain, la régulation des voies métaboliques implique souvent un plus grand nombre de récepteur, de gènes et d’enzymes que chez les organismes plus simples comme les nématodes. On dit que les systèmes sont ‘’redondant’’. Cela permet un contrôle plus fin des processus biologiques.

Cette augmentation de complexité réduit par le fait même l’importance que pourrait avoir la modification d’un seul gène chez l’humain. Le gène modifié peut voir son effet annulé par la présence d’un récepteur différent ou d’un autre gène dont l’action est prédominante.

Tel que mentionné précédemment, on évalue que 15 à 25 % de la longévité serait expliquée par la génétique. Cela provient d’études menées sur un grand nombre de jumeaux ou jumelles identiques.

Dans le cas des centenaires, l’influence positive de la génétique serait de 33% chez une femme et de 48% chez un homme. Donc, la génétique serait responsable pour 25 à 30% de la durée de vie de la majorité de la population et de 33 à 48% pour les centenaires.

Il faut prendre ces données avec un grain de sel puisqu’il est extrêmement difficile d’évaluer l’impact des habitudes de vie avec des groupes contrôles (les témoins de comparaison). C’est difficile de trouver des gens ayant vécu de la même façon, n’ayant pas le même bagage génétique et dont on peut connaître leur espérance de vie.

La recherche des gènes de la longévité

Afin de mieux comprendre l’importance de la génétique sur la longévité humaine, un grand nombre d’études furent réalisées. La majorité de ces études ont portées sur la recherche des raisons expliquant cette longévité en lien avec l’hérédité familiale ou les habitudes de vie. Très peu de liens significatifs furent trouvé pour expliquer la longévité et certains de ces liens génétiques furent par la suite invalidé lorsque comparés avec des populations provenant d’autres pays.

Avec l’amélioration des techniques de séquençage génétique, il est maintenant possible d’étudier l’influence de certains gènes spécifiques ou même de séquencer le génome entier de certains centenaires. Récemment, deux génomes de supercentenaires (personnes ayant vécues plus de 114 ans) furent séquencés afin d’étudier la présence ou non de certains gènes.

En 2000 on évaluait qu’au États-Unis, il existait près de 33 000 centenaires, mais seulement une centaine de supercentenaires ayant plus de 110 ans.

Voici deux hypothèses simples pour expliquer la longévité des centenaires d’un point de vue génétique :

  1. l’absence d’un contenu génétique responsable des maladies (ou qui augmente le risque des maladies),
  2. la présence d’un contenu génétique qui offre une protection.

Étant donné que l’on connaît un grand nombre de gènes responsables ou impliqués dans différentes maladies, il fut relativement facile de vérifier leur présence chez les centenaires.

Étonnamment, les centenaires ne possèdent pas moins de gènes responsables ou prédisposant aux maladies. Leur grande longévité serait possible grâce à une plus forte capacité de maintenance et de réparation qui leur permettrait d’éviter ces maladies en repoussant/ralentissant le vieillissement.

FOXO3 ET L’APOE

Seulement deux variantes génétiques ont clairement démontrée une association à la longévité humaine pour différentes populations. Il s’agit du gène FOXO3 et des variantes de l’APOE (APOE2, 3 et 4). L’impact du gène FOXO3 serait en concordance avec l’observation d’une plus grande résistance des centenaires, puisque ce gène est fortement impliqué dans les processus de maintenance et de réparation.

C’est ce gène qui permet à l’hydre (petit organisme aquatique) de maintenir ces cellules souches viables éternellement et ainsi permettre sa régénération constante.

Une étude américaine portant sur la population d’origine japonaise a démontré un lien entre la taille des individus et leur longévité. Ce lien fut corrélé avec la forme bénéfique du gène FOXO3 discuté précédemment.

Pour ce qui est de l’APOE, l’implication est moins évidente. Ses variantes génétiques sont impliquées dans les maladies cardiovasculaires et les maladies dégénératives. Il est possible que son impact en santé humaine soit tellement important, que l’APOE4 (négative) pourrait réduire la longévité d’un individu qui aurait pu être centenaire. Elle est aussi associée à un risque plus élevé de maladie d’Alzheimer.

LES AUTRES GÈNES DE LONGÉVITÉ

Bien qu’il n’y ait que deux variantes génétiques très bien supportées par les études actuelles, il existe au moins 8 gènes fortement impliqués dans les études de longévité humaine : CETP, la voie métabolique de l’IGF, FOXO, ACE (relié à l’hypertension), SIRT1 (activé par le resvératrol), Klotho, hTERT et l’APOE.

Certains de ces gènes ont démontrés une forte corrélation avec la longévité des centenaires pour certaines études et aucune corrélation pour d’autres populations. Par exemple le gène de l’angiotensine (ACE) relié à l’hypertension et aux maladies cardiovasculaires, a augmenté significativement l’espérance de vie dans certaines études, sans démontrer d’impact significatif pour une population de centenaires chinois. Il est ainsi possible que certains facteurs positifs pour une population donnée ne représentent pas un avantage significatif pour une autre population.

Les recherches actuellement en cours devrait nous en apprendre davantage sur le lien entre ces gènes et la longévité humaine. Ce qui est évident actuellement, c’est que les centenaires semblent ne pas avoir moins de prédisposition aux maladies, mais une plus grande résistance.

Repousser les problèmes à demain

Une facette étonnante des centenaires est leur capacité à repousser les maladies associées au vieillissement dans la dernière période de leur vie. Une étude a évalué la proportion de la vie passée à subir les effets délétères néfastes des maladies associées au vieillissement.

Il fut démontré que pour la moyenne de la population, 17,9 % de leur vie sera affectée par des maladies du vieillissement. Pour une personne vivant par exemple 85 ans, cela veut dire qu’elle sera affectée par les maladies associées au vieillissement durant 15 ans: donc à partir de 70 ans.

De plus, les membres des familles qui vivent particulièrement longtemps sont affectés beaucoup plus tard par les maladies associées au vieillissement. Ils ont une fréquence moins grande de cancer, de maladies cardiovasculaires, de diabète, de démence sévère, d’hypertension et d’ostéoporose. Chez les membres de ces familles, les maladies associées au vieillissement apparaissent en moyenne 10 ans plus tard que ce qui est observé pour le reste de la population.

Graphique - Nombre de vie affectées par les maladies associées au vieillissement

Nous parlerons dans un prochain article de l’effet de la personnalité agréable des centenaires et de leur culture.

 

 

Références:

  • Andersen, S.L., Sebastiani, P., Dworkis, D.A., Feldman, L., Perls, T.T. 2012. Health span approximates life span among many supercentenarians: compression of morbidity at the approximate limit of life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Apr;67(4):395-405.
  • Brooks-Wilson, A.R. 2013. Genetics of healthy aging and longevity. Hum Genet. Dec;132(12):1323-38. Review.
  • Dato, S., Crocco, P., D’Aquila, P., de Rango, F., Bellizzi, D., Rose, G., Passarino, G. 2013. Exploring the role of genetic variability and lifestyle in oxidative stress response for healthy aging and longevity. Int J Mol Sci. Aug 8;14(8):16443-72.
  • Gavrilova, N.S., Gavrilov, L.A. 2010. Search for mechanisms of exceptional human longevity. Rejuvenation Res. Apr-Jun;13(2-3):262-4. Review.
  • He, Q., Morris, B.J., Grove, J.S., Petrovitch, H., Ross, W., Masaki, K.H., Rodriguez, B., Chen, R., Donlon, T.A., Willcox, D.C., Willcox, B.J. 2014. Shorter men live longer: association of height with longevity and FOXO3 genotype in American men of Japanese ancestry. PLoS One. May 7;9(5):e94385.
  • Kolovou, G.D., Kolovou, V., Mavrogeni, S. 2014. We are ageing. Biomed Res Int. 2014:808307.
  • Nebel, A., Bosch, T.C. 2012. Evolution of human longevity: lessons from Hydra. Aging (Albany NY). Nov;4(11):730-1.
  • Sebastiani, P., Bae, H., Sun, F.X., Andersen, S.L., Daw, E.W., Malovini, A., Kojima, T., Hirose, N., Schupf, N., Puca, A., Perls, T.T. 2013. Metaanalysis of genetic variants associated with human exceptional longevity. Aging (Albany NY). 2013 Sep;5(9):653-61.
  • Sebastiani, P., Perls, T.T. 2012. The genetics of extreme longevity: lessons from the new England centenarian study. Front Genet. Nov 30;3:277.
  • Sebastiani, P., Sun, F.X., Andersen, S.L., Lee, J.H., Wojczynski, M.K., Sanders, J.L., Yashin, A., Newman, A.B., Perls, T.T. 2013. Families Enriched for Exceptional Longevity also have Increased Health-Span: Findings from the Long Life Family Study. Front Public Health. Sep 30;1:38.
  • Tazearslan, C., Cho, M., Suh, Y. 2011. Discovery of functional gene variants associated with human longevity: opportunities and challenges. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2012 Apr;67(4):376-83.
  • Willcox DC, Willcox BJ, Hsueh WC, Suzuki M. 2006. Genetic determinants of exceptional human longevity: insights from the Okinawa Centenarian Study. Age (Dordr). Dec;28(4):313-32.

Le secteur de l’alimentation est en constante évolution et ce n’est pas toujours facile de savoir ce qui est bon ou mauvais. Simplement en observant les dernières modifications apportées au nouveau guide alimentaire, on constate que du jour au lendemain, un aliment peut être considéré néfaste alors que quelques mois plus tôt il était jugé bénéfique pour la santé.

Le cholestérol et les œufs

Les œufs ont rapidement été pointés du doigt lorsqu’il fut question du cholestérol. De nos jours, on peut être confus avec toutes les informations contradictoires qui circulent. Mais, devons-nous vraiment nous inquiéter de notre consommation d’œufs?

Tout à commencer lors des années 1970. Les autorités de la santé ont déclaré que le cholestérol étant responsable des maladies du cœur. C’est à ce moment que le guide alimentaire eut un nouvel ajout supporté par la American Heart Association (AHA) : une limite de consommation de 300 mg de cholestérol par jour. La recherche intensive pour identifier les sources alimentaires de cholestérol a mené à des limitations importantes de certains aliments. Les œufs n’ont pas été épargnés. Pour notre santé, il ne fallait pas consommer plus d’un œuf par jour et pas tous les jours.

Si on regarde de plus près, les œufs contiennent pourtant plusieurs sources très nutritives telles que :

  • Vitamines B (riboflavine, B12, folates),
  • Vitamines A, D, K,
  • Sélénium
  • Choline
  • Protéines et lipides de qualité (oméga 3, ADH)
  • Antioxydants (lutéine et zéaxanthine; utiles pour la prévention de la dégénérescence maculaire)

De plus, Santé Canada a publié, en 2000, un rapport qui concluait que le cholestérol alimentaire n’avait pas un grand impact sur le taux de cholestérol dans le sang. Les membres du comité se sont basés sur la science publiée entre 1993 et 1999 pour déclarer qu’il n’y avait pas d’effet significatif du cholestérol alimentaire sur le taux de cholestérol dans le sang.  Dans ce cas, pourquoi existe-t-il encore un débat concernant la consommation d’œufs?

Une source essentielle

Prenons un instant pour parler d’un nutriment qui se retrouve dans les œufs : la choline. Essentiel pour le cerveau, ce nutriment avait pourtant été mis de l’avant par les médias en relatant les résultats d’une étude qui mentionnait que le fait de consommer de la choline pouvait faire augmenter un composé, nommé TMAO (trimethylamine N-oxide), possiblement dangereux pour le système cardiovasculaire. Pour certains, ce fut donc un argument supplémentaire pour favoriser la réduction de la consommation d’œufs.

Cependant, il est possible de lire dans une étude récente que le taux de TMAO n’augmente pas avec la consommation de 3 œufs par jours durant 4 semaines et qu’en plus ceci augmenterait la circulation sanguine de choline et de HDL (protecteurs). D’autres études ont conclu sur le fait que les œufs n’étaient pas nocifs pour notre santé.

D’autres études en faveur des œufs

  • 2 études ont été publiées en 2015 et en 2018 par l’équipe du Dr Nicholas R Fuller de l’Université de Sydney en Australie. Durant 12 semaines, ces 2 études ont permis d’observer des participants diabétiques de type 2 ou prédiabétiques qui consommaient 2 œufs par jour. Il fut alors démontré qu’il n’y avait aucun impact sur les paramètres sanguins ou autres effets négatifs mesurables.
  • La conclusion d’une étude chinoise effectuée sur un demi-million d’adultes fut que les gens qui consommaient 1 œuf par jour démontrent moins de risques cardiovasculaires que les gens qui n’en consomment pas.
  • De plus petite envergure, une étude comptant 30 participants a révélé qu’une personne qui consomme 3 œufs par jour ne présente pas de changement au niveau de son ratio mauvais/bon cholestérol (LDL/HDL). Il a même été observé que les œufs avaient diminué la synthèse de cholestérol par le foie.
  • En 2017, une revue systémique (compilation de plusieurs études) sur le sujet a été publiée. Au final, celle-ci a mené à la conclusion qu’il n’y a pas de risque à consommer 12 œufs par semaine.

Les œufs renferment donc plusieurs bons nutriments pour la santé et ne seraient pas aussi dommageables que ce qu’on tenterait de nous faire croire. Ne vous empêchez donc pas d’en déguster au déjeuner ou dans tout autre plat. Si ce n’est pas déjà fait, offrez-leur de nouveau une place dans votre cuisine!

 

Jean-Yves Dionne, Pharmacien

 

 

Références:

  • DiMarco DM, Missimer A, Murillo AG, Lemos BS, Malysheva OV, Caudill MA, Blesso CN, Fernandez ML. Intake of up to 3 Eggs/Day Increases HDL Cholesterol and Plasma Choline While Plasma Trimethylamine-N-oxide is Unchanged in a Healthy Population. Lipids. 2017 Mar;52(3):255-263. doi: 10.1007/s11745-017-4230-9. PubMed PMID: 28091798. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28091798
  • Fuller NR, Caterson ID, Sainsbury A, Denyer G, Fong M, Gerofi J, Baqleh K, Williams KH, Lau NS, Markovic TP. The effect of a high-egg diet on cardiovascular risk factors in people with type 2 diabetes: the Diabetes and Egg (DIABEGG) study-a 3-mo randomized controlled trial. Am J Clin Nutr. 2015 Apr;101(4):705-13. doi: 10.3945/ajcn.114.096925. PubMed PMID: 25833969. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25833969
  • Fuller NR, Sainsbury A, Caterson ID, Denyer G, Fong M, Gerofi J, Leung C, Lau NS, Williams KH, Januszewski AS, Jenkins AJ, Markovic TP. Effect of a high-egg diet on cardiometabolic risk factors in people with type 2 diabetes: the Diabetes and Egg (DIABEGG) Study-randomized weight-loss and follow-up phase. Am J Clin Nutr. 2018 Jun 1;107(6):921-931. doi: 10.1093/ajcn/nqy048. PubMed PMID: 29741558. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29741558
  • Herron KL, Fernandez ML. Are the current dietary guidelines regarding egg consumption appropriate? J Nutr. 2004 Jan;134(1):187-90. Review. PubMed PMID: 14704316. https://academic.oup.com/jn/article/134/1/187/4688284
  • Lemos BS, Medina-Vera I, Blesso CN, Fernandez ML. Intake of 3 Eggs per Day When Compared to a Choline Bitartrate Supplement, Downregulates Cholesterol Synthesis without Changing the LDL/HDL Ratio. Nutrients. 2018 Feb 24 ;10(2). pii: E258. doi: 10.3390/nu10020258. PubMed PMID: 29495288; PubMed Central PMCID: PMC5852834. http://www.mdpi.com/2072-6643/10/2/258
  • Qin C, Lv J, Guo Y, Bian Z, Si J, Yang L, Chen Y, Zhou Y, Zhang H, Liu J, Chen J, Chen Z, Yu C, Li L; China Kadoorie Biobank Collaborative Group. Associations of egg consumption with cardiovascular disease in a cohort study of 0.5 million Chinese adults. Heart. 2018 May 21. pii: heartjnl-2017-312651. doi: 10.1136/heartjnl-2017-312651. [Epub ahead of print] PubMed PMID: 29785957. http://heart.bmj.com/content/early/2018/04/17/heartjnl-2017-312651
  • Résumé scientifique de Santé Canada sur l’allégation santé américaine au sujet des graisses, des graisses saturées, du cholestérol et des acides gras trans et de la maladie coronarienne https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/etiquetage-aliments/allegations-sante/examen/resume-scientifique-allegation-sante-americaine-sujet-graisses-graisses-saturees-cholesterol-acides-gras-trans-maladie.html
  • Richard C, Cristall L, Fleming E, Lewis ED, Ricupero M, Jacobs RL, Field CJ. Impact of Egg Consumption on Cardiovascular Risk Factors in Individuals with Type 2 Diabetes and at Risk for Developing Diabetes: A Systematic Review of Randomized Nutritional Intervention Studies. Can J Diabetes. 2017 Aug;41(4):453-463. doi: 10.1016/j.jcjd.2016.12.002. Review. PubMed PMID: 28359773. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28359773
  • Tang WH, Wang Z, Levison BS, Koeth RA, Britt EB, Fu X, Wu Y, Hazen SL. Intestinal microbial metabolism of phosphatidylcholine and cardiovascular risk. N Engl J Med. 2013 Apr 25;368(17):1575-84. doi: 10.1056/NEJMoa1109400. PubMed PMID: 23614584; PubMed Central PMCID: PMC3701945. https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1109400

Le secteur de l’alimentation est en constante évolution et ce n’est pas toujours facile de savoir ce qui est bon ou mauvais. Simplement en observant les dernières modifications apportées au nouveau guide alimentaire, on constate que du jour au lendemain, un aliment peut être considéré néfaste alors que quelques mois plus tôt il était jugé bénéfique pour la santé.

Le cholestérol et les œufs

Les œufs ont rapidement été pointés du doigt lorsqu’il fut question du cholestérol. De nos jours, on peut être confus avec toutes les informations contradictoires qui circulent. Mais, devons-nous vraiment nous inquiéter de notre consommation d’œufs?

Tout à commencer lors des années 1970. Les autorités de la santé ont déclaré que le cholestérol étant responsable des maladies du cœur. C’est à ce moment que le guide alimentaire eut un nouvel ajout supporté par la American Heart Association (AHA) : une limite de consommation de 300 mg de cholestérol par jour. La recherche intensive pour identifier les sources alimentaires de cholestérol a mené à des limitations importantes de certains aliments. Les œufs n’ont pas été épargnés. Pour notre santé, il ne fallait pas consommer plus d’un œuf par jour et pas tous les jours.

Si on regarde de plus près, les œufs contiennent pourtant plusieurs sources très nutritives telles que :

  • Vitamines B (riboflavine, B12, folates),
  • Vitamines A, D, K,
  • Sélénium
  • Choline
  • Protéines et lipides de qualité (oméga 3, ADH)
  • Antioxydants (lutéine et zéaxanthine; utiles pour la prévention de la dégénérescence maculaire)

De plus, Santé Canada a publié, en 2000, un rapport qui concluait que le cholestérol alimentaire n’avait pas un grand impact sur le taux de cholestérol dans le sang. Les membres du comité se sont basés sur la science publiée entre 1993 et 1999 pour déclarer qu’il n’y avait pas d’effet significatif du cholestérol alimentaire sur le taux de cholestérol dans le sang.  Dans ce cas, pourquoi existe-t-il encore un débat concernant la consommation d’œufs?

Une source essentielle

Prenons un instant pour parler d’un nutriment qui se retrouve dans les œufs : la choline. Essentiel pour le cerveau, ce nutriment avait pourtant été mis de l’avant par les médias en relatant les résultats d’une étude qui mentionnait que le fait de consommer de la choline pouvait faire augmenter un composé, nommé TMAO (trimethylamine N-oxide), possiblement dangereux pour le système cardiovasculaire. Pour certains, ce fut donc un argument supplémentaire pour favoriser la réduction de la consommation d’œufs.

Cependant, il est possible de lire dans une étude récente que le taux de TMAO n’augmente pas avec la consommation de 3 œufs par jours durant 4 semaines et qu’en plus ceci augmenterait la circulation sanguine de choline et de HDL (protecteurs). D’autres études ont conclu sur le fait que les œufs n’étaient pas nocifs pour notre santé.

D’autres études en faveur des œufs

  • 2 études ont été publiées en 2015 et en 2018 par l’équipe du Dr Nicholas R Fuller de l’Université de Sydney en Australie. Durant 12 semaines, ces 2 études ont permis d’observer des participants diabétiques de type 2 ou prédiabétiques qui consommaient 2 œufs par jour. Il fut alors démontré qu’il n’y avait aucun impact sur les paramètres sanguins ou autres effets négatifs mesurables.
  • La conclusion d’une étude chinoise effectuée sur un demi-million d’adultes fut que les gens qui consommaient 1 œuf par jour démontrent moins de risques cardiovasculaires que les gens qui n’en consomment pas.
  • De plus petite envergure, une étude comptant 30 participants a révélé qu’une personne qui consomme 3 œufs par jour ne présente pas de changement au niveau de son ratio mauvais/bon cholestérol (LDL/HDL). Il a même été observé que les œufs avaient diminué la synthèse de cholestérol par le foie.
  • En 2017, une revue systémique (compilation de plusieurs études) sur le sujet a été publiée. Au final, celle-ci a mené à la conclusion qu’il n’y a pas de risque à consommer 12 œufs par semaine.

Les œufs renferment donc plusieurs bons nutriments pour la santé et ne seraient pas aussi dommageables que ce qu’on tenterait de nous faire croire. Ne vous empêchez donc pas d’en déguster au déjeuner ou dans tout autre plat. Si ce n’est pas déjà fait, offrez-leur de nouveau une place dans votre cuisine!

 

Jean-Yves Dionne, Pharmacien

 

 

Références:

  • DiMarco DM, Missimer A, Murillo AG, Lemos BS, Malysheva OV, Caudill MA, Blesso CN, Fernandez ML. Intake of up to 3 Eggs/Day Increases HDL Cholesterol and Plasma Choline While Plasma Trimethylamine-N-oxide is Unchanged in a Healthy Population. Lipids. 2017 Mar;52(3):255-263. doi: 10.1007/s11745-017-4230-9. PubMed PMID: 28091798. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28091798
  • Fuller NR, Caterson ID, Sainsbury A, Denyer G, Fong M, Gerofi J, Baqleh K, Williams KH, Lau NS, Markovic TP. The effect of a high-egg diet on cardiovascular risk factors in people with type 2 diabetes: the Diabetes and Egg (DIABEGG) study-a 3-mo randomized controlled trial. Am J Clin Nutr. 2015 Apr;101(4):705-13. doi: 10.3945/ajcn.114.096925. PubMed PMID: 25833969. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25833969
  • Fuller NR, Sainsbury A, Caterson ID, Denyer G, Fong M, Gerofi J, Leung C, Lau NS, Williams KH, Januszewski AS, Jenkins AJ, Markovic TP. Effect of a high-egg diet on cardiometabolic risk factors in people with type 2 diabetes: the Diabetes and Egg (DIABEGG) Study-randomized weight-loss and follow-up phase. Am J Clin Nutr. 2018 Jun 1;107(6):921-931. doi: 10.1093/ajcn/nqy048. PubMed PMID: 29741558. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29741558
  • Herron KL, Fernandez ML. Are the current dietary guidelines regarding egg consumption appropriate? J Nutr. 2004 Jan;134(1):187-90. Review. PubMed PMID: 14704316. https://academic.oup.com/jn/article/134/1/187/4688284
  • Lemos BS, Medina-Vera I, Blesso CN, Fernandez ML. Intake of 3 Eggs per Day When Compared to a Choline Bitartrate Supplement, Downregulates Cholesterol Synthesis without Changing the LDL/HDL Ratio. Nutrients. 2018 Feb 24 ;10(2). pii: E258. doi: 10.3390/nu10020258. PubMed PMID: 29495288; PubMed Central PMCID: PMC5852834. http://www.mdpi.com/2072-6643/10/2/258
  • Qin C, Lv J, Guo Y, Bian Z, Si J, Yang L, Chen Y, Zhou Y, Zhang H, Liu J, Chen J, Chen Z, Yu C, Li L; China Kadoorie Biobank Collaborative Group. Associations of egg consumption with cardiovascular disease in a cohort study of 0.5 million Chinese adults. Heart. 2018 May 21. pii: heartjnl-2017-312651. doi: 10.1136/heartjnl-2017-312651. [Epub ahead of print] PubMed PMID: 29785957. http://heart.bmj.com/content/early/2018/04/17/heartjnl-2017-312651
  • Résumé scientifique de Santé Canada sur l’allégation santé américaine au sujet des graisses, des graisses saturées, du cholestérol et des acides gras trans et de la maladie coronarienne https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/etiquetage-aliments/allegations-sante/examen/resume-scientifique-allegation-sante-americaine-sujet-graisses-graisses-saturees-cholesterol-acides-gras-trans-maladie.html
  • Richard C, Cristall L, Fleming E, Lewis ED, Ricupero M, Jacobs RL, Field CJ. Impact of Egg Consumption on Cardiovascular Risk Factors in Individuals with Type 2 Diabetes and at Risk for Developing Diabetes: A Systematic Review of Randomized Nutritional Intervention Studies. Can J Diabetes. 2017 Aug;41(4):453-463. doi: 10.1016/j.jcjd.2016.12.002. Review. PubMed PMID: 28359773. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28359773
  • Tang WH, Wang Z, Levison BS, Koeth RA, Britt EB, Fu X, Wu Y, Hazen SL. Intestinal microbial metabolism of phosphatidylcholine and cardiovascular risk. N Engl J Med. 2013 Apr 25;368(17):1575-84. doi: 10.1056/NEJMoa1109400. PubMed PMID: 23614584; PubMed Central PMCID: PMC3701945. https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1109400

Tiré du chapitre 3.1 du livre Vivre jeune plus longtemps (2016).

Maintenant que nous avons vu le fonctionnement de la recherche pharmacologique et préclinique dans l’article précédent, passons aux études cliniques et épidémiologiques ainsi qu’aux standards de qualité.

graphique présentant les grandes étapes de la recherche en santé

Les 4 phases de l’étude clinique

Lorsque les résultats provenant des études citées dans l’article précédent sont satisfaisants et démontrent une efficacité ainsi qu’un profil d’innocuité positif, le dossier est envoyé aux instances gouvernementales responsables pour déterminer la pertinence de procéder aux études cliniques. Sachez que pour chaque pays ou chaque groupe de pays, il existe une agence dédiée au processus de révision pour les dossiers précliniques et cliniques. Au Canada, il s’agit bien évidemment de Santé Canada. Si ces derniers ne donnent pas leur accord, l’étude clinique ne pourra pas être effectuée. Si, au contraire, ils donnent leur accord, l’étude clinique pourra commencer.

Voici les 4 phases de l’étude clinique :

Phase 1 : Cette phase permet d’évaluer l’ADME (se traduisant comme suit : absorption, distribution, métabolisme, élimination) du produit chez des personnes en santé. C’est aussi à ce niveau qu’il est possible de démontrer l’absence d’effets indésirable ainsi que la tolérance au traitement.

Phase 2, aussi appelée études pilotes : L’efficacité thérapeutique et la dose optimale sont alors déterminées. Cette étape peut être accomplie en deux parties (une pour l’efficacité et l’autre pour la dose optimale, et ce, respectivement).

Phase 3 ou études pivots :  Ici, on parle d’études de grande envergure pour démontrer l’efficacité sur un grand nombre de patients. Le nombre total de patients nécessaires déprend du type de bénéfices santé recherchés, de l’ampleur de son potentiel et de la variation observée au niveau de la population à l’étude.

Phase 4 ou postcommerciales : À cette phase, on parle d’études de suivi une fois que l’acceptation commerciale a été obtenue. Celles-ci permettront d’effectuer le suivi pour les effets du traitement et elles peuvent être exigées pour des questions de toxicité potentielle. D’autres applications possibles du traitement peuvent aussi être identifiées lors de cette étape.

Marche arrière et répétition

Lors de recherches en santé humaine, il est possible de répéter de nouveau une étape ou plusieurs étapes après avoir obtenu de nouveaux résultats, c’est ce que l’on appelle des retours d’itération. Pour illustrer ceci, voici un exemple : lors d’une étude clinique, une observation a été constatée et demande des études supplémentaires précliniques afin de s’assurer de l’absence de risque toxicologique ou pour valider la possibilité d’une autre application potentielle. Il y aura donc un retour d’itération pour revérifier tout ceci.

Ce modèle de développement d’application thérapeutique est un exemple typique et est strictement contrôlé. Il est possible qu’il ne soit pas applicable aux produits naturels ou à la nutrition humaine.

Produits naturels et nutrition humaine

Le processus est souvent différent en ce qui concerne les produits naturels et la nutrition humaine. En ce qui concerne la nutrition, les effets escomptés pour un élément nutritif peuvent être connus ou supposés depuis un bon moment. Alors que pour connaître les bénéfices santé, ils doivent souvent être mesurés en étude clinique. Certains produits naturels basent leur profil d’innocuité sur l’historique de consommation qui peut s’étendre sur des centaines d’années comme c’est le cas pour la médecine traditionnelle chinoise. En général, des travaux précliniques peuvent aider à comprendre les mécanismes d’action en cause.

Un dernier type d’étude…

Les études épidémiologiques sont des études de consommation réalisées généralement sur une vaste population. On y décrit minutieusement tout ce qui est consommé par de grands groupes de personnes (souvent de 25 000 à 50 000 personnes), habituellement sur de longues périodes de temps (exemple 15 à 25 ans) afin de faire des liens par des méthodes statistiques entre certains éléments consommés et certains risques de maladies. Par exemple, des études sur plusieurs dizaines de milliers de personnes ont permis de déterminer que la consommation de tomate en Italie était reliée à la réduction des cas de cancers de la prostate. De la même façon, des études épidémiologiques nous ont appris que la consommation de noix était reliée à la longévité. Plusieurs bénéfices santé de la diète méditerranéenne nous proviennent d’études épidémiologiques.

Mais quels sont les standards de qualité?

Malheureusement, les études réalisées ne sont pas toutes équivalentes. Il existe des standards de qualité permettant de classer les études selon la rigueur scientifique qui fut appliquée. Particulièrement pour le domaine de la nutrition et des produits de santé naturels, il existe différentes qualités d’études. En d’autres mots, toutes les études ne sont pas d’une qualité équivalente et la manière dont elles sont effectuées pèse grandement dans la qualité de l’information qu’elles procurent.

Du côté pharmaceutique, pour le développement de médicaments, toutes les études répondent aux plus hauts standards et elles sont obligatoires pour commercialiser un produit. Ces études sont aussi régies par des instances gouvernementales, et ce, jusqu’aux études cliniques de phase 3 inclusivement. Les supports documentaires sont beaucoup plus exigeants dans ce domaine. Sachez que ces exigences sont aussi très bien encadrées par les bonnes pratiques de laboratoire et de cliniques.

Ce qui explique les différences d’exigences réglementaires entre le domaine pharmaceutique et celui de la nutrition ou des produits de santé naturels, c’est l’équilibre risque/bénéfices. Les produits ayant peu ou pas de risque pour la santé peuvent bénéficier d’un effort de documentation scientifique moins important, surtout si le bénéfice visé est aussi plus faible. Nous y reviendrons dans le prochain article.

Même si le processus de la recherche scientifique demande beaucoup de temps, de travail et de critères à respecter, le jeu en vaut la chandelle puisque tout ceci permet de créer et de commercialiser des produits qui respectent les standards de qualité recherchés. Dans le cas des produits Vitoli, nous avons décidé d’appliquer des normes de production et de formulation beaucoup plus exigeantes que ce qui est demandé par Santé Canada pour commercialiser des produits de santé naturels. Cela permet d’assurer une plus grande qualité, un plus haut niveau de sécurité et surtout, une plus grande efficacité des produits. Voici un texte qui explique en quoi l’approche de développement des produits Vitoli est différente : Mieux comprendre la qualité Vitoli.

Notre prochain article sur la recherche scientifique vous permettra de mieux comprendre l’analyse des résultats de recherche. Il sera alors question d’efficacité, de bénéfices santé et des risques.

Tiré du chapitre 3.1 du livre Vivre jeune plus longtemps (2016).

Maintenant que nous avons vu le fonctionnement de la recherche pharmacologique et préclinique dans l’article précédent, passons aux études cliniques et épidémiologiques ainsi qu’aux standards de qualité.

graphique présentant les grandes étapes de la recherche en santé

Les 4 phases de l’étude clinique

Lorsque les résultats provenant des études citées dans l’article précédent sont satisfaisants et démontrent une efficacité ainsi qu’un profil d’innocuité positif, le dossier est envoyé aux instances gouvernementales responsables pour déterminer la pertinence de procéder aux études cliniques. Sachez que pour chaque pays ou chaque groupe de pays, il existe une agence dédiée au processus de révision pour les dossiers précliniques et cliniques. Au Canada, il s’agit bien évidemment de Santé Canada. Si ces derniers ne donnent pas leur accord, l’étude clinique ne pourra pas être effectuée. Si, au contraire, ils donnent leur accord, l’étude clinique pourra commencer.

Voici les 4 phases de l’étude clinique :

Phase 1 : Cette phase permet d’évaluer l’ADME (se traduisant comme suit : absorption, distribution, métabolisme, élimination) du produit chez des personnes en santé. C’est aussi à ce niveau qu’il est possible de démontrer l’absence d’effets indésirable ainsi que la tolérance au traitement.

Phase 2, aussi appelée études pilotes : L’efficacité thérapeutique et la dose optimale sont alors déterminées. Cette étape peut être accomplie en deux parties (une pour l’efficacité et l’autre pour la dose optimale, et ce, respectivement).

Phase 3 ou études pivots :  Ici, on parle d’études de grande envergure pour démontrer l’efficacité sur un grand nombre de patients. Le nombre total de patients nécessaires déprend du type de bénéfices santé recherchés, de l’ampleur de son potentiel et de la variation observée au niveau de la population à l’étude.

Phase 4 ou postcommerciales : À cette phase, on parle d’études de suivi une fois que l’acceptation commerciale a été obtenue. Celles-ci permettront d’effectuer le suivi pour les effets du traitement et elles peuvent être exigées pour des questions de toxicité potentielle. D’autres applications possibles du traitement peuvent aussi être identifiées lors de cette étape.

Marche arrière et répétition

Lors de recherches en santé humaine, il est possible de répéter de nouveau une étape ou plusieurs étapes après avoir obtenu de nouveaux résultats, c’est ce que l’on appelle des retours d’itération. Pour illustrer ceci, voici un exemple : lors d’une étude clinique, une observation a été constatée et demande des études supplémentaires précliniques afin de s’assurer de l’absence de risque toxicologique ou pour valider la possibilité d’une autre application potentielle. Il y aura donc un retour d’itération pour revérifier tout ceci.

Ce modèle de développement d’application thérapeutique est un exemple typique et est strictement contrôlé. Il est possible qu’il ne soit pas applicable aux produits naturels ou à la nutrition humaine.

Produits naturels et nutrition humaine

Le processus est souvent différent en ce qui concerne les produits naturels et la nutrition humaine. En ce qui concerne la nutrition, les effets escomptés pour un élément nutritif peuvent être connus ou supposés depuis un bon moment. Alors que pour connaître les bénéfices santé, ils doivent souvent être mesurés en étude clinique. Certains produits naturels basent leur profil d’innocuité sur l’historique de consommation qui peut s’étendre sur des centaines d’années comme c’est le cas pour la médecine traditionnelle chinoise. En général, des travaux précliniques peuvent aider à comprendre les mécanismes d’action en cause.

Un dernier type d’étude…

Les études épidémiologiques sont des études de consommation réalisées généralement sur une vaste population. On y décrit minutieusement tout ce qui est consommé par de grands groupes de personnes (souvent de 25 000 à 50 000 personnes), habituellement sur de longues périodes de temps (exemple 15 à 25 ans) afin de faire des liens par des méthodes statistiques entre certains éléments consommés et certains risques de maladies. Par exemple, des études sur plusieurs dizaines de milliers de personnes ont permis de déterminer que la consommation de tomate en Italie était reliée à la réduction des cas de cancers de la prostate. De la même façon, des études épidémiologiques nous ont appris que la consommation de noix était reliée à la longévité. Plusieurs bénéfices santé de la diète méditerranéenne nous proviennent d’études épidémiologiques.

Mais quels sont les standards de qualité?

Malheureusement, les études réalisées ne sont pas toutes équivalentes. Il existe des standards de qualité permettant de classer les études selon la rigueur scientifique qui fut appliquée. Particulièrement pour le domaine de la nutrition et des produits de santé naturels, il existe différentes qualités d’études. En d’autres mots, toutes les études ne sont pas d’une qualité équivalente et la manière dont elles sont effectuées pèse grandement dans la qualité de l’information qu’elles procurent.

Du côté pharmaceutique, pour le développement de médicaments, toutes les études répondent aux plus hauts standards et elles sont obligatoires pour commercialiser un produit. Ces études sont aussi régies par des instances gouvernementales, et ce, jusqu’aux études cliniques de phase 3 inclusivement. Les supports documentaires sont beaucoup plus exigeants dans ce domaine. Sachez que ces exigences sont aussi très bien encadrées par les bonnes pratiques de laboratoire et de cliniques.

Ce qui explique les différences d’exigences réglementaires entre le domaine pharmaceutique et celui de la nutrition ou des produits de santé naturels, c’est l’équilibre risque/bénéfices. Les produits ayant peu ou pas de risque pour la santé peuvent bénéficier d’un effort de documentation scientifique moins important, surtout si le bénéfice visé est aussi plus faible. Nous y reviendrons dans le prochain article.

Même si le processus de la recherche scientifique demande beaucoup de temps, de travail et de critères à respecter, le jeu en vaut la chandelle puisque tout ceci permet de créer et de commercialiser des produits qui respectent les standards de qualité recherchés. Dans le cas des produits Vitoli, nous avons décidé d’appliquer des normes de production et de formulation beaucoup plus exigeantes que ce qui est demandé par Santé Canada pour commercialiser des produits de santé naturels. Cela permet d’assurer une plus grande qualité, un plus haut niveau de sécurité et surtout, une plus grande efficacité des produits. Voici un texte qui explique en quoi l’approche de développement des produits Vitoli est différente : Mieux comprendre la qualité Vitoli.

Notre prochain article sur la recherche scientifique vous permettra de mieux comprendre l’analyse des résultats de recherche. Il sera alors question d’efficacité, de bénéfices santé et des risques.

Dans le cadre du mois mondial de l’Alzheimer, nous voulions vous présenter un article qui pourrait vous aider à être mieux outillé pour approcher une personne atteinte de cette maladie. Que ce soit dans un contexte personnel ou professionnel, afin de favoriser une meilleure interaction, il est important de prendre en considération quelques aspects.

Voici ce que nous suggérons :

  1. Tout d’abord, approchez la personne sans la surprendre
    • Approchez la personne tout en l’interpellant avec une voix douce
    • Assurez-vous d’établir un contact visuel avec la personne et maintenez-le
    • Rapprochez-vous lentement de la personne
  1. Assurez-vous d’avoir son attention
    • Minimisez ou éliminez les bruits environnants
    • Faites face à la personne lorsque vous lui parlez
    • Si la personne ne semble pas vouloir interagir avec vous, ne la forcez pas. Mentionnez-lui que vous reviendrez plus tard.
  1. Gardez en tête que vous aurez de meilleurs résultats si vous :
    • Articulez tout en parlant lentement et doucement
    • Utilisez des phrases courtes et simples pour énoncer une consigne à la fois
    • Attendez qu’elle réagisse à ce que vous dites avant de poursuivre avec la conversation ou une nouvelle consigne
  1. Si la personne atteinte ne semble pas comprendre ce que vous dites :
    • Restez calme et tentez de simplifier l’énoncé ou la consigne
    • Considérez votre langage non verbal. Est-ce qu’il peut vous aider à vous faire mieux comprendre?
    • Touchez doucement la personne sur le bras afin de vous assurer d’avoir son attention
  1. Faites de l’écoute active : 
    • La communication verbale peut devenir difficile pour une personne atteinte d’Alzheimer. Essayer de comprendre ses émotions par les gestes et la posture de votre interlocuteur.
    • Soyez patient et permettez à votre interlocuteur de compléter ses phrases ou ses pensées.
    • Assurez-vous d’avoir bien compris son message. En lui répétant des mots-clés ou en résumant de façon simple ce qu’elle vous a dit, votre interlocuteur se sentira écouté et encourager à continuer la conversation.

La progression de la maladie d’Alzheimer rend la communication de plus en plus difficile. Il est donc important d’avoir une bonne compréhension de l’impact que peut avoir le langage non verbal. Prenez en considération les points suivants :

  • Le toucher :

Prendre la main de quelqu’un démontre de l’affection sans que l’on doive échanger un seul mot. Lorsqu’une personne atteinte d’Alzheimer a de la difficulté à verbaliser ses émotions, il est important de bien prendre note des réactions qu’un toucher occasionne (sourire vs malaise) afin de respecter ses besoins.

  • La distance :

Portez attention à la distance que vous mettez entre vous et une personne atteinte ainsi que les réactions que cela génère. Adaptez-vous conséquemment.

  • Votre posture :

La posture que vous prendrez lors d’une interaction avec une personne atteinte d’Alzheimer pourra l’inciter à se mettre en état d’alerte ou la calmer. Une posture détendue démontre sans le verbaliser que tout se passe bien et que vous êtes en sécurité.

  • Les gestes :

Utilisez et interprétez les gestes que vous faites et ceux que vous recevez. Invitent-ils à continuer la conversation ou la clore?

Dernièrement, afin de vous outiller le plus possible dans l’objectif de favoriser une bonne interaction avec une personne atteinte d’Alzheimer, nous vous invitons à en apprendre le plus possible sur cette maladie ainsi que ses différents stades. Une meilleure compréhension vous permettra d’adapter votre approche et mettre en pratique les conseils ci-dessus plus aisément.

 

Brenda Du Sault/Technicien(ne) en physiothérapie (T.Phys.)

Dans le cadre du mois mondial de l’Alzheimer, nous voulions vous présenter un article qui pourrait vous aider à être mieux outillé pour approcher une personne atteinte de cette maladie. Que ce soit dans un contexte personnel ou professionnel, afin de favoriser une meilleure interaction, il est important de prendre en considération quelques aspects.

Voici ce que nous suggérons :

  1. Tout d’abord, approchez la personne sans la surprendre
    • Approchez la personne tout en l’interpellant avec une voix douce
    • Assurez-vous d’établir un contact visuel avec la personne et maintenez-le
    • Rapprochez-vous lentement de la personne
  1. Assurez-vous d’avoir son attention
    • Minimisez ou éliminez les bruits environnants
    • Faites face à la personne lorsque vous lui parlez
    • Si la personne ne semble pas vouloir interagir avec vous, ne la forcez pas. Mentionnez-lui que vous reviendrez plus tard.
  1. Gardez en tête que vous aurez de meilleurs résultats si vous :
    • Articulez tout en parlant lentement et doucement
    • Utilisez des phrases courtes et simples pour énoncer une consigne à la fois
    • Attendez qu’elle réagisse à ce que vous dites avant de poursuivre avec la conversation ou une nouvelle consigne
  1. Si la personne atteinte ne semble pas comprendre ce que vous dites :
    • Restez calme et tentez de simplifier l’énoncé ou la consigne
    • Considérez votre langage non verbal. Est-ce qu’il peut vous aider à vous faire mieux comprendre?
    • Touchez doucement la personne sur le bras afin de vous assurer d’avoir son attention
  1. Faites de l’écoute active : 
    • La communication verbale peut devenir difficile pour une personne atteinte d’Alzheimer. Essayer de comprendre ses émotions par les gestes et la posture de votre interlocuteur.
    • Soyez patient et permettez à votre interlocuteur de compléter ses phrases ou ses pensées.
    • Assurez-vous d’avoir bien compris son message. En lui répétant des mots-clés ou en résumant de façon simple ce qu’elle vous a dit, votre interlocuteur se sentira écouté et encourager à continuer la conversation.

La progression de la maladie d’Alzheimer rend la communication de plus en plus difficile. Il est donc important d’avoir une bonne compréhension de l’impact que peut avoir le langage non verbal. Prenez en considération les points suivants :

  • Le toucher :

Prendre la main de quelqu’un démontre de l’affection sans que l’on doive échanger un seul mot. Lorsqu’une personne atteinte d’Alzheimer a de la difficulté à verbaliser ses émotions, il est important de bien prendre note des réactions qu’un toucher occasionne (sourire vs malaise) afin de respecter ses besoins.

  • La distance :

Portez attention à la distance que vous mettez entre vous et une personne atteinte ainsi que les réactions que cela génère. Adaptez-vous conséquemment.

  • Votre posture :

La posture que vous prendrez lors d’une interaction avec une personne atteinte d’Alzheimer pourra l’inciter à se mettre en état d’alerte ou la calmer. Une posture détendue démontre sans le verbaliser que tout se passe bien et que vous êtes en sécurité.

  • Les gestes :

Utilisez et interprétez les gestes que vous faites et ceux que vous recevez. Invitent-ils à continuer la conversation ou la clore?

Dernièrement, afin de vous outiller le plus possible dans l’objectif de favoriser une bonne interaction avec une personne atteinte d’Alzheimer, nous vous invitons à en apprendre le plus possible sur cette maladie ainsi que ses différents stades. Une meilleure compréhension vous permettra d’adapter votre approche et mettre en pratique les conseils ci-dessus plus aisément.

 

Brenda Du Sault/Technicien(ne) en physiothérapie (T.Phys.)

Beaucoup de gens sont surpris quand je mentionne que j’ai des problèmes d’anxiété. Ce n’est pas parce que l’on connaît bien le sujet et que l’on donne des conseils que l’on n’a pas de problèmes. Au contraire, c’est parce que j’ai eu des problèmes que je connais bien le sujet. J’ai décidé d’en parler parce que beaucoup de gens me posent des questions sur le sujet depuis le début de la pandémie et des exemples seront utiles pour bien comprendre comment mieux réagir au stress et à l’anxiété.

Vitoli Sommeil et Vitoli Stress et anxiété sont des produits naturels en capsules utilisées le jour ou la nuit pour les problèmes de stress et d’insomnie. Il existe beaucoup de produits en capsules pour l’insomnie et toute sorte de recommandations pour le stress et l’anxiété. Sachez que même si vous reconnaissez des ingrédients naturels de Vitoli Sommeil et Vitoli Stress et anxiété, par exemple la valériane, la passiflore, la L-théanine ou la mélatonine, les produits Vitoli ont été développés pour rendre disponibles des produits plus efficaces en utilisant des ingrédients de plus grande qualité, en plus grande quantité.

Depuis le début de la pandémie, les ventes de ces deux produits ont fortement augmenté parce que plusieurs personnes les utilisent pour gérer leur stress. Je vais aussi vous parler des questions auxquelles je réponds fréquemment sur les réseaux sociaux ou par courriel (et c’est toujours un très grand plaisir de vous répondre).

Mes problèmes d’anxiété; des exemples.

Premièrement, définissons un peu le stress et l’anxiété. Les gens qui me connaissent bien disent tous « Oui, mais tu n’as pas l’air stressé ! » Effectivement, il n’y a pas que les gens qui semble nerveux qui sont affectés par le stress ou l’anxiété. Le stress momentané peut modifier nos agissements, mais la majorité du temps, le stress va produire des pensées récurrentes, des sentiments de manque de contrôle, de la difficulté à avoir l’esprit clair, à se concentrer sur ce que l’on a à faire ou encore du découragement et de la déprime. L’énumération des problèmes causés par le stress ou des manifestations du stress sur notre vie pourrait être très longue. Reprenons quelques exemples :

  • Le sentiment de manquer de contrôle sur ce qui nous arrive,
  • une baisse du désir sexuel,
  • de la difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions,
  • des maux de tête,
  • des pertes de mémoire,
  • de la dépression,
  • des troubles du sommeil ou
  • de la nervosité.

Il faut savoir qu’une partie des problèmes de stress est reliée à notre génétique et à l’épigénétique, l’autre partie est reliée à notre personnalité. Ainsi, certaines personnes seront très nerveuses et ce sera évident. D’autres personnes auront des sentiments désagréables ou des pensées récurrentes qui ne sont pas facilement perceptibles par leur entourage. Je suis du deuxième type. Pour ma part, j’ai tendance à avoir le sentiment de manquer de contrôle ou des pensées récurrentes qui me préoccupent et je sais que ce phénomène est en grande partie physiologique parce que dans certaines occasions j’ai ces sentiments désagréables sans aucune raison.

Prenons quelques exemples pour imager des situations et je vais les reprendre par après pour vous donner quelques conseils :

  1. Travailler tard versus le sommeil

Si j’ai à compléter un texte ou préparer une présentation tard en soirée, automatiquement je risque d’avoir une nuit mouvementée parce que j’ai de la difficulté à arrêter d’y penser une fois que je suis couché. C’est aussi du stress et de l’anxiété. C’est le hamster qui n’arrête pas de courir.

  1. Sentiments désagréables et pensées récurrentes

Il y a des journées où je me sens préoccupé, quelquefois avec raison, parfois sans raison apparente. Ici aussi c’est une forme de stress.

  1. Stress relié à un défi important

Il peut arriver que l’on soit stressé parce que l’on a des défis de taille et c’est normal. Ce type de stress est beaucoup moins problématique. Par exemple, quand nous enregistrons des émissions Vivre jeune en musique et en santé, la journée de l’enregistrement est très exigeante parce que je dois couvrir un grand nombre de sujets sans faire d’erreur. C’est ce que j’appelle le stress relié à un défi important.

  1. Le stress relié à l’inconnu

Il y a des situations qui vont causer du stress parce que l’on ne sait pas ce qui va arriver. Par exemple, on n’avait pas prévu une situation comme la pandémie. Au début de la pandémie, j’ai été très stressé. Comme beaucoup de gens, je devais repenser nos façons de fonctionner, mais surtout, toutes nos stratégies de développement parce que tous les évènements grand public et les congrès étaient cancellés.

Donc le stress peut prendre différentes formes et il est important d’apprendre à bien se connaître et de développer des façons de gérer ce stress selon les différentes situations. Je vais reprendre ces exemples pour vous parler de l’usage de Vitoli Sommeil et Vitoli Stress et anxiété.

Comment utiliser Vitoli Sommeil et Vitoli Stress et anxiété

Premièrement, sachez qu’ils ne causent pas de dépendance ni d’accoutumance contrairement aux médicaments pour le stress utilisé le jour ou les pilules pour dormir la nuit. Ils peuvent être utilisés au besoin, il n’est pas nécessaire de les utiliser tout le temps. Toutefois, l’effet va augmenter légèrement si vous en prenez plus fréquemment.

  1. Travailler tard versus le sommeil

Je m’endors facilement. L’exemple que j’utilise avec les pharmaciens durant la formation à l’usage des produits Vitoli, c’est que je me suis déjà endormi dans un avion avant le décollage et je ne me suis pas réveillé quand elle est partie. Malgré ça, j’ai souvent des problèmes de sommeil parce que je me réveille la nuit et je recommence à travailler. Le hamster se remet à courir. J’ai donc appris à me connaître et je suis en mesure d’identifier les soirs où je risque de me réveiller ou d’être préoccupé, et là je prends une capsule de Vitoli Sommeil 30 minutes avant de dormir. J’en prends souvent parce que mon sommeil est beaucoup plus profond et habituellement, je dors une ou deux heures de plus.

Un conseil important : Vitoli Sommeil est utilisé toujours au coucher, jamais durant la nuit. Il contient de la mélatonine qui sert à coordonner l’horloge biologique avec les cycles de jour et de nuit pour beaucoup de processus physiologiques. La mélatonine est un inducteur de la première phase du sommeil et elle ne devrait jamais être prise durant la nuit, toujours au coucher. Elle ne permet pas d’arrêter le hamster. C’est pourquoi pour beaucoup de gens la mélatonine seule n’est pas suffisante. Vitoli Sommeil contient 3 autres ingrédients : des extraits de qualité de valériane, passiflore et d’olives.

Si vous vous réveillez durant la nuit et que vous avez de la difficulté à vous rendormir, prendre Vitoli Sommeil au coucher peut vous aider. Si vous vous réveillez une nuit que vous ne l’avez pas pris, prenez une capsule de Vitoli Stress et anxiété à la place. Cela va calmer le hamster et vous aider à vous rendormir sans nuire à l’horloge biologique parce que Vitoli Stress et anxiété ne contient pas de mélatonine. Donc Vitoli Sommeil juste au coucher, Vitoli Stress et anxiété au coucher ou durant la nuit.

  1. Sentiments désagréables et pensées récurrentes

Il y a des jours où je me sens préoccupé, quelquefois avec raison, parfois sans raison apparente. Habituellement, je me mets à travailler et souvent cela disparaît. Donc, je me donne un peu de temps pour voir comment cela évolue durant la journée et si ça me dérange trop, je prends une capsule de Vitoli Stress et anxiété. On peut le prendre au besoin, il agit en 30 minutes environ. Habituellement une seule capsule suffit, mais il est possible d’en prendre deux par jour. Il n’y a pas de problème à utiliser les deux produits Vitoli Sommeil et Vitoli Stress et anxiété dans la même journée.

  1. Stress relié à un défi important

Ici je fais deux choses : je m’arrange pour être bien préparé, et ce, à l’avance, et je fais de la visualisation. Le fait d’être bien préparé, un peu à l’avance, pour un défi important réduit de beaucoup le stress. La visualisation est le fait de se projeter en pensée dans la situation qui s’en vient et de s’imaginer bien réussir. C’est aussi une technique efficace. Je n’utilise habituellement pas Vitoli Stress et anxiété pour ces situations, je réussis très bien avec mes petits trucs.

  1. Le stress relié à l’inconnu

Il y a des situations qui vont causer du stress parce que l’on ne sait pas ce qui va arriver, par exemple nous n’avions pas prévu la pandémie. Au début de la pandémie, j’ai été très stressé, comme mentionné plus haut. J’ai utilisé Vitoli Stress et anxiété au besoin, une capsule à la fois. Normalement, une seule capsule suffit pour toute une journée, mais il est possible d’en prendre deux.

Je vais aussi utiliser l’activité physique et faire attention au café et à l’alcool (le sucre aussi, mais je fais toujours attention au sucre). L’alcool parce qu’il augmente les tendances dépressives, le fait de se sentir déprimé, ce qui est aussi causé par l’anxiété chronique. L’activité physique intense fonctionne très bien pour réduire le stress et l’anxiété. Pour ma part ce sont des exercices de musculation, de l’entrainement en piscine ou de la course à pied.

Donc, retenez trois choses importantes de ces exemples et conseils :

  1. Apprenez à vous connaître et à bien comprendre les situations qui vous causent du stress ou de l’anxiété. Le stress est unique à chaque personne; cela dépend à la fois de notre génétique et de notre personnalité.
  2. Développez vos propres méthodes; l’important c’est d’en avoir qui fonctionnent bien pour soi. Le blogue de Vitoli contient un onglet « Fatigue et stress » qui regroupe beaucoup d’articles sur le sujet qui peuvent vous donner des trucs à essayer.
  3. Les produits Vitoli Sommeil et Vitoli Stress et anxiété peuvent être utilisés au besoin, quand vous en sentez le besoin, et il n’y a pas de problème à les utiliser à long terme si c’est nécessaire. Ils ne causeront pas d’accoutumance ou de dépendance.

Les questions qui me sont fréquemment posées :

Comment arrêter les somnifères ?

Toujours en parler à votre pharmacien ou votre médecin avant. Nous pouvons les contacter pour vous s’ils ont besoin d’informations sur les produits Vitoli. Vous pouvez leur demander s’ils ont fait la formation à l’usage des produits Vitoli. Nous avons plus de 1500 professionnels de formés au Québec et nous discutons de ce sujet durant la formation Vitoli.

La méthode pour arrêter les somnifères dépend du type de médicament qui est utilisé et depuis combien de temps il est utilisé. Dans certains cas, les gens arrêtent simplement et utilise Vitoli Sommeil ou Vitoli Stress et anxiété (une 2e option pour dormir). Dans d’autres cas, le pharmacien va réduire la dose du médicament progressivement et la personne va prendre Vitoli Sommeil ou Vitoli Stress et anxiété en même temps, durant le sevrage. Il est habituellement conseillé de prendre Vitoli Stress et anxiété le jour, au besoin, parce que l’arrêt des somnifères cause de l’anxiété.

Il y a un article sur le blogue de Vitoli qui donne des conseils à ce sujet.

Est-ce qu’ils causent de la somnolence ?

Vitoli Stress et anxiété durant le jour ne devrait pas causer de somnolence si vous dormez bien. Il est important d’essayer d’améliorer le sommeil en premier et d’essayer de prendre une seule capsule de Vitoli Sommeil ou Vitoli Stress et anxiété. Les produits Vitoli sont beaucoup plus concentrés en éléments actifs que les autres produits que vous retrouvez dans le marché. Ils sont plus efficaces. Généralement, une seule capsule suffit.

Est-ce qu’il est possible de les utiliser à long terme ?

Tel que mentionné, ils ne causent pas de dépendance ni d’accoutumance contrairement aux médicaments pour le stress utilisé le jour ou les somnifères la nuit. Ils peuvent être utilisés au besoin; il n’est pas nécessaire de les utiliser tout le temps. Toutefois, l’effet va augmenter légèrement si vous en prenez plus fréquemment.

 

En terminant, voici d’autres textes à consulter qui peuvent vous donner plus d’informations :

 

 

Références :

  • Hasan KM, Rahman MS, Arif KM, Sobhani ME. Psychological stress and aging: role of glucocorticoids (GCs). Age (Dordr). 2012;34(6):1421–1433.
  • Hood S, Amir S. 2017. The aging clock: circadian rhythms and later life. J Clin Invest. 2017 Feb 1;127(2):437-446.
  • Liu F, Chang HC. 2017. Physiological links of circadian clock and biological clock of aging. Protein Cell. 2017 Jul;8(7):477-488.
  • Pottie et al., 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64: MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Simard, E. 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 365 pages.
  • Simard et Lambert. 2018. Vivre jeune DEUX fois plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 270 pages.
  • Site Internet « Choisir avec soin » : choisiravecsoin.org. Choisir avec soin est la version francophone de la campagne nationale Choosing Wisely Canada. Choisir avec soin agit comme porte-parole national pour la réduction des examens et des traitements inutiles en santé.

Beaucoup de gens sont surpris quand je mentionne que j’ai des problèmes d’anxiété. Ce n’est pas parce que l’on connaît bien le sujet et que l’on donne des conseils que l’on n’a pas de problèmes. Au contraire, c’est parce que j’ai eu des problèmes que je connais bien le sujet. J’ai décidé d’en parler parce que beaucoup de gens me posent des questions sur le sujet depuis le début de la pandémie et des exemples seront utiles pour bien comprendre comment mieux réagir au stress et à l’anxiété.

Vitoli Sommeil et Vitoli Stress et anxiété sont des produits naturels en capsules utilisées le jour ou la nuit pour les problèmes de stress et d’insomnie. Il existe beaucoup de produits en capsules pour l’insomnie et toute sorte de recommandations pour le stress et l’anxiété. Sachez que même si vous reconnaissez des ingrédients naturels de Vitoli Sommeil et Vitoli Stress et anxiété, par exemple la valériane, la passiflore, la L-théanine ou la mélatonine, les produits Vitoli ont été développés pour rendre disponibles des produits plus efficaces en utilisant des ingrédients de plus grande qualité, en plus grande quantité.

Depuis le début de la pandémie, les ventes de ces deux produits ont fortement augmenté parce que plusieurs personnes les utilisent pour gérer leur stress. Je vais aussi vous parler des questions auxquelles je réponds fréquemment sur les réseaux sociaux ou par courriel (et c’est toujours un très grand plaisir de vous répondre).

Mes problèmes d’anxiété; des exemples.

Premièrement, définissons un peu le stress et l’anxiété. Les gens qui me connaissent bien disent tous « Oui, mais tu n’as pas l’air stressé ! » Effectivement, il n’y a pas que les gens qui semble nerveux qui sont affectés par le stress ou l’anxiété. Le stress momentané peut modifier nos agissements, mais la majorité du temps, le stress va produire des pensées récurrentes, des sentiments de manque de contrôle, de la difficulté à avoir l’esprit clair, à se concentrer sur ce que l’on a à faire ou encore du découragement et de la déprime. L’énumération des problèmes causés par le stress ou des manifestations du stress sur notre vie pourrait être très longue. Reprenons quelques exemples :

  • Le sentiment de manquer de contrôle sur ce qui nous arrive,
  • une baisse du désir sexuel,
  • de la difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions,
  • des maux de tête,
  • des pertes de mémoire,
  • de la dépression,
  • des troubles du sommeil ou
  • de la nervosité.

Il faut savoir qu’une partie des problèmes de stress est reliée à notre génétique et à l’épigénétique, l’autre partie est reliée à notre personnalité. Ainsi, certaines personnes seront très nerveuses et ce sera évident. D’autres personnes auront des sentiments désagréables ou des pensées récurrentes qui ne sont pas facilement perceptibles par leur entourage. Je suis du deuxième type. Pour ma part, j’ai tendance à avoir le sentiment de manquer de contrôle ou des pensées récurrentes qui me préoccupent et je sais que ce phénomène est en grande partie physiologique parce que dans certaines occasions j’ai ces sentiments désagréables sans aucune raison.

Prenons quelques exemples pour imager des situations et je vais les reprendre par après pour vous donner quelques conseils :

  1. Travailler tard versus le sommeil

Si j’ai à compléter un texte ou préparer une présentation tard en soirée, automatiquement je risque d’avoir une nuit mouvementée parce que j’ai de la difficulté à arrêter d’y penser une fois que je suis couché. C’est aussi du stress et de l’anxiété. C’est le hamster qui n’arrête pas de courir.

  1. Sentiments désagréables et pensées récurrentes

Il y a des journées où je me sens préoccupé, quelquefois avec raison, parfois sans raison apparente. Ici aussi c’est une forme de stress.

  1. Stress relié à un défi important

Il peut arriver que l’on soit stressé parce que l’on a des défis de taille et c’est normal. Ce type de stress est beaucoup moins problématique. Par exemple, quand nous enregistrons des émissions Vivre jeune en musique et en santé, la journée de l’enregistrement est très exigeante parce que je dois couvrir un grand nombre de sujets sans faire d’erreur. C’est ce que j’appelle le stress relié à un défi important.

  1. Le stress relié à l’inconnu

Il y a des situations qui vont causer du stress parce que l’on ne sait pas ce qui va arriver. Par exemple, on n’avait pas prévu une situation comme la pandémie. Au début de la pandémie, j’ai été très stressé. Comme beaucoup de gens, je devais repenser nos façons de fonctionner, mais surtout, toutes nos stratégies de développement parce que tous les évènements grand public et les congrès étaient cancellés.

Donc le stress peut prendre différentes formes et il est important d’apprendre à bien se connaître et de développer des façons de gérer ce stress selon les différentes situations. Je vais reprendre ces exemples pour vous parler de l’usage de Vitoli Sommeil et Vitoli Stress et anxiété.

Comment utiliser Vitoli Sommeil et Vitoli Stress et anxiété

Premièrement, sachez qu’ils ne causent pas de dépendance ni d’accoutumance contrairement aux médicaments pour le stress utilisé le jour ou les pilules pour dormir la nuit. Ils peuvent être utilisés au besoin, il n’est pas nécessaire de les utiliser tout le temps. Toutefois, l’effet va augmenter légèrement si vous en prenez plus fréquemment.

  1. Travailler tard versus le sommeil

Je m’endors facilement. L’exemple que j’utilise avec les pharmaciens durant la formation à l’usage des produits Vitoli, c’est que je me suis déjà endormi dans un avion avant le décollage et je ne me suis pas réveillé quand elle est partie. Malgré ça, j’ai souvent des problèmes de sommeil parce que je me réveille la nuit et je recommence à travailler. Le hamster se remet à courir. J’ai donc appris à me connaître et je suis en mesure d’identifier les soirs où je risque de me réveiller ou d’être préoccupé, et là je prends une capsule de Vitoli Sommeil 30 minutes avant de dormir. J’en prends souvent parce que mon sommeil est beaucoup plus profond et habituellement, je dors une ou deux heures de plus.

Un conseil important : Vitoli Sommeil est utilisé toujours au coucher, jamais durant la nuit. Il contient de la mélatonine qui sert à coordonner l’horloge biologique avec les cycles de jour et de nuit pour beaucoup de processus physiologiques. La mélatonine est un inducteur de la première phase du sommeil et elle ne devrait jamais être prise durant la nuit, toujours au coucher. Elle ne permet pas d’arrêter le hamster. C’est pourquoi pour beaucoup de gens la mélatonine seule n’est pas suffisante. Vitoli Sommeil contient 3 autres ingrédients : des extraits de qualité de valériane, passiflore et d’olives.

Si vous vous réveillez durant la nuit et que vous avez de la difficulté à vous rendormir, prendre Vitoli Sommeil au coucher peut vous aider. Si vous vous réveillez une nuit que vous ne l’avez pas pris, prenez une capsule de Vitoli Stress et anxiété à la place. Cela va calmer le hamster et vous aider à vous rendormir sans nuire à l’horloge biologique parce que Vitoli Stress et anxiété ne contient pas de mélatonine. Donc Vitoli Sommeil juste au coucher, Vitoli Stress et anxiété au coucher ou durant la nuit.

  1. Sentiments désagréables et pensées récurrentes

Il y a des jours où je me sens préoccupé, quelquefois avec raison, parfois sans raison apparente. Habituellement, je me mets à travailler et souvent cela disparaît. Donc, je me donne un peu de temps pour voir comment cela évolue durant la journée et si ça me dérange trop, je prends une capsule de Vitoli Stress et anxiété. On peut le prendre au besoin, il agit en 30 minutes environ. Habituellement une seule capsule suffit, mais il est possible d’en prendre deux par jour. Il n’y a pas de problème à utiliser les deux produits Vitoli Sommeil et Vitoli Stress et anxiété dans la même journée.

  1. Stress relié à un défi important

Ici je fais deux choses : je m’arrange pour être bien préparé, et ce, à l’avance, et je fais de la visualisation. Le fait d’être bien préparé, un peu à l’avance, pour un défi important réduit de beaucoup le stress. La visualisation est le fait de se projeter en pensée dans la situation qui s’en vient et de s’imaginer bien réussir. C’est aussi une technique efficace. Je n’utilise habituellement pas Vitoli Stress et anxiété pour ces situations, je réussis très bien avec mes petits trucs.

  1. Le stress relié à l’inconnu

Il y a des situations qui vont causer du stress parce que l’on ne sait pas ce qui va arriver, par exemple nous n’avions pas prévu la pandémie. Au début de la pandémie, j’ai été très stressé, comme mentionné plus haut. J’ai utilisé Vitoli Stress et anxiété au besoin, une capsule à la fois. Normalement, une seule capsule suffit pour toute une journée, mais il est possible d’en prendre deux.

Je vais aussi utiliser l’activité physique et faire attention au café et à l’alcool (le sucre aussi, mais je fais toujours attention au sucre). L’alcool parce qu’il augmente les tendances dépressives, le fait de se sentir déprimé, ce qui est aussi causé par l’anxiété chronique. L’activité physique intense fonctionne très bien pour réduire le stress et l’anxiété. Pour ma part ce sont des exercices de musculation, de l’entrainement en piscine ou de la course à pied.

Donc, retenez trois choses importantes de ces exemples et conseils :

  1. Apprenez à vous connaître et à bien comprendre les situations qui vous causent du stress ou de l’anxiété. Le stress est unique à chaque personne; cela dépend à la fois de notre génétique et de notre personnalité.
  2. Développez vos propres méthodes; l’important c’est d’en avoir qui fonctionnent bien pour soi. Le blogue de Vitoli contient un onglet « Fatigue et stress » qui regroupe beaucoup d’articles sur le sujet qui peuvent vous donner des trucs à essayer.
  3. Les produits Vitoli Sommeil et Vitoli Stress et anxiété peuvent être utilisés au besoin, quand vous en sentez le besoin, et il n’y a pas de problème à les utiliser à long terme si c’est nécessaire. Ils ne causeront pas d’accoutumance ou de dépendance.

Les questions qui me sont fréquemment posées :

Comment arrêter les somnifères ?

Toujours en parler à votre pharmacien ou votre médecin avant. Nous pouvons les contacter pour vous s’ils ont besoin d’informations sur les produits Vitoli. Vous pouvez leur demander s’ils ont fait la formation à l’usage des produits Vitoli. Nous avons plus de 1500 professionnels de formés au Québec et nous discutons de ce sujet durant la formation Vitoli.

La méthode pour arrêter les somnifères dépend du type de médicament qui est utilisé et depuis combien de temps il est utilisé. Dans certains cas, les gens arrêtent simplement et utilise Vitoli Sommeil ou Vitoli Stress et anxiété (une 2e option pour dormir). Dans d’autres cas, le pharmacien va réduire la dose du médicament progressivement et la personne va prendre Vitoli Sommeil ou Vitoli Stress et anxiété en même temps, durant le sevrage. Il est habituellement conseillé de prendre Vitoli Stress et anxiété le jour, au besoin, parce que l’arrêt des somnifères cause de l’anxiété.

Il y a un article sur le blogue de Vitoli qui donne des conseils à ce sujet.

Est-ce qu’ils causent de la somnolence ?

Vitoli Stress et anxiété durant le jour ne devrait pas causer de somnolence si vous dormez bien. Il est important d’essayer d’améliorer le sommeil en premier et d’essayer de prendre une seule capsule de Vitoli Sommeil ou Vitoli Stress et anxiété. Les produits Vitoli sont beaucoup plus concentrés en éléments actifs que les autres produits que vous retrouvez dans le marché. Ils sont plus efficaces. Généralement, une seule capsule suffit.

Est-ce qu’il est possible de les utiliser à long terme ?

Tel que mentionné, ils ne causent pas de dépendance ni d’accoutumance contrairement aux médicaments pour le stress utilisé le jour ou les somnifères la nuit. Ils peuvent être utilisés au besoin; il n’est pas nécessaire de les utiliser tout le temps. Toutefois, l’effet va augmenter légèrement si vous en prenez plus fréquemment.

 

En terminant, voici d’autres textes à consulter qui peuvent vous donner plus d’informations :

 

 

Références :

  • Hasan KM, Rahman MS, Arif KM, Sobhani ME. Psychological stress and aging: role of glucocorticoids (GCs). Age (Dordr). 2012;34(6):1421–1433.
  • Hood S, Amir S. 2017. The aging clock: circadian rhythms and later life. J Clin Invest. 2017 Feb 1;127(2):437-446.
  • Liu F, Chang HC. 2017. Physiological links of circadian clock and biological clock of aging. Protein Cell. 2017 Jul;8(7):477-488.
  • Pottie et al., 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64: MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Simard, E. 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 365 pages.
  • Simard et Lambert. 2018. Vivre jeune DEUX fois plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 270 pages.
  • Site Internet « Choisir avec soin » : choisiravecsoin.org. Choisir avec soin est la version francophone de la campagne nationale Choosing Wisely Canada. Choisir avec soin agit comme porte-parole national pour la réduction des examens et des traitements inutiles en santé.

L’huile d’olive, ainsi que ses fruits, est la principale source de gras dans la diète méditerranéenne. Ils sont parmi les joyaux gastronomiques du Moyen-Orient, entre autres de l’Égypte, depuis plus de 7 000 ans. Il y aurait 2 500 variétés d’olives existantes, dont 250 cultivées. Les gros producteurs comme l’Espagne, l’Italie et la Grèce représentent à eux seuls 71% de la production mondiale sur le marché.

Tout récemment, les polyphénols d’olives, ces molécules antioxydantes contenues dans l’huile de bonne qualité et dans les olives, ont attiré l’attention des chercheurs dans le domaine du vieillissement. Le polyphénol d’olives le plus important, l’hydroxytyrosol, a des impacts très bien documentés sur la longévité en santé. Il s’agit d’impacts antivieillissements, non pas simplement reliés à ses capacités antioxydantes, mais à sa faculté modulatrice du vieillissement primaire. L’hydroxytyrosol réduirait l’incidence des maladies associées au vieillissement en gardant nos cellules en santé plus longtemps. Il pourrait donc augmenter l’espérance de vie en santé.

Les polyphénols d’olives ont plusieurs impacts sur la santé générale. Ils réduisent les triglycérides tout en augmentant les bons taux de cholestérol dans votre sang. Sans équivoque, les effets antioxydants et anti-inflammatoires de ces derniers seraient en corrélation avec leurs bénéfices cardiovasculaires.

Saviez-vous que les olives sont immangeables si elles ne sont pas matures? Eh oui! Elles ne sont pas propres à la consommation due à l’amertume. La maturation sur l’arbre ou la préparation commerciale les rend consommables : rinçage alcalin et saumurage. Le saumurage engendre une fermentation lactique bactérienne permettant leur conservation. L’huile d’olive, tout particulièrement lorsqu’elle est extra-vierge, contient de petites quantités d’hydroxytyrosol et de tyrosol. Ces deux principales molécules phénoliques de l’olive ont une grande importance en santé humaine.

Vu l’importance des polyphénols d’olive, en matière de longévité, on aimerait vous suggérer une recette riche en saveur ainsi que hautement esthétique. Cette merveille culinaire est un Tajine de poulet aux olives et au citron. Or, le tajine est un plat de cuisson peu profond muni d’un couvercle conique, ayant un petit trou au sommet, permettant une cuisson diffuse. Nous avons révisé certains aspects, comme le plat dans lequel on le cuisine, de façon à vous éviter tout tracas. Laissez-vous bercer dans un bain d’exotique, vous ne le regretterez pas!

 

Ingrédients:

– 6 à 8 cuisses de poulet sans peau ou 10 à 12 hauts de cuisses de poulet sans peau (avec os)

– 3 à 4 cuillères à soupe d’huile d’olive

– 1 tomate moyenne coupée en tranches

– 3 à 4 gousses d’ail écrasées

– 2 à 2 ½ cuillerées à thé de gingembre haché frais

– 2 citrons frais coupés en quartiers (dénoyautés de préférence)

– 1 bâton de cannelle

– 1 cuillerée à thé de curcuma

– 1 cuillerée à thé de Ras-el-hanout ou de poudre de cari douce ou moyenne

– 4 tasses d’eau ou de bouillon de légumes

– 1 ½ tasse d’olives noires, vertes (avec ou sans pâte de piment) ou géantes sans noyau

– Le jus d’un demi-citron

– Coriandre et persil finement hachés au goût

– Sel de mer et poivre au goût

 

Accompagnements suggérés (facultatif):

– Couscous de blé entier cuit

– Patates douces pilées

– Fleurons de brocoli et chou-fleur cuits à la vapeur

 

Étapes:

  1. Nettoyez bien vos morceaux de poulet à l’eau froide, puis épongez-les bien. Mettez votre poulet dans un saladier, saupoudrez-les de Ras-el-hanout avec le jus d’un demi-citron. Saler, poivrer, et réfrigérer pendant un bon quinze à vingt minutes.
  2. Pendant que le poulet marine au frigo, vous couperez tous les aromates demandés. Trancher les oignons et la tomate selon la découpe énoncée. Hachez finement le gingembre, or profitez-en pour écraser vos gousses d’ail avec le même couteau.
  3. Maintenant que votre poulet est mariné, sortez-vous un large poêlon pour y cuire la base aromatique de votre tajine. Avec la moitié de l’huile d’olive, saisissez à feu élevé les morceaux de poulet jusqu’à ce qu’ils aient une belle coloration, puis réserver. Verser le reste de l’huile dans le poêlon en le chauffant sur feu moyen. Jetez-y les oignons et gousses d’ail dans l’huile jusqu’à ce qu’ils soient moyennement dorés. Une fois le gingembre haché, les tranches de tomates s’additionneront aux oignons. Faites cuire ces aromates jusqu’à ce que la tomate commence à ramollir. À cette base, ajouter le bâton de cannelle avec le curcuma. Par conséquent, lors d’un ajout d’épices, il arrive fréquemment que ces derniers absorbent la matière grasse. A posteriori, si vous voyez que ça se produit, ajouter un peu d’eau pour poursuivre la cuisson. Une fois la tomate attendrie, fermer le feu pour laisser reposer.
  4. Préchauffer votre four à 300o Pendant ce temps, sortez-vous un plat de cuisson rectangulaire de façon à monter le tajine. Mettez votre mixture d’oignons en disposant vos morceaux de poulet par-dessus. Ajouter votre sélection d’olives choisies avec les quartiers de citron. Pensez à joliment disposer vos aliments, car l’esthétisme met le plat en valeur. Versez de l’eau ou bouillon jusqu’à la mi-hauteur des morceaux de poulet. Recouvert d’un papier d’aluminium, enfourner votre plat pendant une heure et demie. Pendant la cuisson, si vous le souhaitez, vous pouvez préparer un des accompagnements suggérés plus haut.
  5. Une fois la cuisson achevée, sortez votre plat du four. Ciseler au goût le persil et la coriandre. Laisser le tajine reposer un cinq minutes. Choisissez un accompagnement proposé si désiré. Pour le service, mettez le plat au centre de la table pour les convives. De plus, on vous recommande de déguster ce tajine avec un bon vin blanc fruité. Pour une touche de finition, parsemer votre plat des fines herbes hachées au préalable.

 

Bon appétit.

 

 

Références :

  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Visioli et al, 2002. Antioxidant and other biological activities of phenols from olives and olive oil. Med Res Rev. Jan;22(1):65-75. Review.

L’huile d’olive, ainsi que ses fruits, est la principale source de gras dans la diète méditerranéenne. Ils sont parmi les joyaux gastronomiques du Moyen-Orient, entre autres de l’Égypte, depuis plus de 7 000 ans. Il y aurait 2 500 variétés d’olives existantes, dont 250 cultivées. Les gros producteurs comme l’Espagne, l’Italie et la Grèce représentent à eux seuls 71% de la production mondiale sur le marché.

Tout récemment, les polyphénols d’olives, ces molécules antioxydantes contenues dans l’huile de bonne qualité et dans les olives, ont attiré l’attention des chercheurs dans le domaine du vieillissement. Le polyphénol d’olives le plus important, l’hydroxytyrosol, a des impacts très bien documentés sur la longévité en santé. Il s’agit d’impacts antivieillissements, non pas simplement reliés à ses capacités antioxydantes, mais à sa faculté modulatrice du vieillissement primaire. L’hydroxytyrosol réduirait l’incidence des maladies associées au vieillissement en gardant nos cellules en santé plus longtemps. Il pourrait donc augmenter l’espérance de vie en santé.

Les polyphénols d’olives ont plusieurs impacts sur la santé générale. Ils réduisent les triglycérides tout en augmentant les bons taux de cholestérol dans votre sang. Sans équivoque, les effets antioxydants et anti-inflammatoires de ces derniers seraient en corrélation avec leurs bénéfices cardiovasculaires.

Saviez-vous que les olives sont immangeables si elles ne sont pas matures? Eh oui! Elles ne sont pas propres à la consommation due à l’amertume. La maturation sur l’arbre ou la préparation commerciale les rend consommables : rinçage alcalin et saumurage. Le saumurage engendre une fermentation lactique bactérienne permettant leur conservation. L’huile d’olive, tout particulièrement lorsqu’elle est extra-vierge, contient de petites quantités d’hydroxytyrosol et de tyrosol. Ces deux principales molécules phénoliques de l’olive ont une grande importance en santé humaine.

Vu l’importance des polyphénols d’olive, en matière de longévité, on aimerait vous suggérer une recette riche en saveur ainsi que hautement esthétique. Cette merveille culinaire est un Tajine de poulet aux olives et au citron. Or, le tajine est un plat de cuisson peu profond muni d’un couvercle conique, ayant un petit trou au sommet, permettant une cuisson diffuse. Nous avons révisé certains aspects, comme le plat dans lequel on le cuisine, de façon à vous éviter tout tracas. Laissez-vous bercer dans un bain d’exotique, vous ne le regretterez pas!

 

Ingrédients:

– 6 à 8 cuisses de poulet sans peau ou 10 à 12 hauts de cuisses de poulet sans peau (avec os)

– 3 à 4 cuillères à soupe d’huile d’olive

– 1 tomate moyenne coupée en tranches

– 3 à 4 gousses d’ail écrasées

– 2 à 2 ½ cuillerées à thé de gingembre haché frais

– 2 citrons frais coupés en quartiers (dénoyautés de préférence)

– 1 bâton de cannelle

– 1 cuillerée à thé de curcuma

– 1 cuillerée à thé de Ras-el-hanout ou de poudre de cari douce ou moyenne

– 4 tasses d’eau ou de bouillon de légumes

– 1 ½ tasse d’olives noires, vertes (avec ou sans pâte de piment) ou géantes sans noyau

– Le jus d’un demi-citron

– Coriandre et persil finement hachés au goût

– Sel de mer et poivre au goût

 

Accompagnements suggérés (facultatif):

– Couscous de blé entier cuit

– Patates douces pilées

– Fleurons de brocoli et chou-fleur cuits à la vapeur

 

Étapes:

  1. Nettoyez bien vos morceaux de poulet à l’eau froide, puis épongez-les bien. Mettez votre poulet dans un saladier, saupoudrez-les de Ras-el-hanout avec le jus d’un demi-citron. Saler, poivrer, et réfrigérer pendant un bon quinze à vingt minutes.
  2. Pendant que le poulet marine au frigo, vous couperez tous les aromates demandés. Trancher les oignons et la tomate selon la découpe énoncée. Hachez finement le gingembre, or profitez-en pour écraser vos gousses d’ail avec le même couteau.
  3. Maintenant que votre poulet est mariné, sortez-vous un large poêlon pour y cuire la base aromatique de votre tajine. Avec la moitié de l’huile d’olive, saisissez à feu élevé les morceaux de poulet jusqu’à ce qu’ils aient une belle coloration, puis réserver. Verser le reste de l’huile dans le poêlon en le chauffant sur feu moyen. Jetez-y les oignons et gousses d’ail dans l’huile jusqu’à ce qu’ils soient moyennement dorés. Une fois le gingembre haché, les tranches de tomates s’additionneront aux oignons. Faites cuire ces aromates jusqu’à ce que la tomate commence à ramollir. À cette base, ajouter le bâton de cannelle avec le curcuma. Par conséquent, lors d’un ajout d’épices, il arrive fréquemment que ces derniers absorbent la matière grasse. A posteriori, si vous voyez que ça se produit, ajouter un peu d’eau pour poursuivre la cuisson. Une fois la tomate attendrie, fermer le feu pour laisser reposer.
  4. Préchauffer votre four à 300o Pendant ce temps, sortez-vous un plat de cuisson rectangulaire de façon à monter le tajine. Mettez votre mixture d’oignons en disposant vos morceaux de poulet par-dessus. Ajouter votre sélection d’olives choisies avec les quartiers de citron. Pensez à joliment disposer vos aliments, car l’esthétisme met le plat en valeur. Versez de l’eau ou bouillon jusqu’à la mi-hauteur des morceaux de poulet. Recouvert d’un papier d’aluminium, enfourner votre plat pendant une heure et demie. Pendant la cuisson, si vous le souhaitez, vous pouvez préparer un des accompagnements suggérés plus haut.
  5. Une fois la cuisson achevée, sortez votre plat du four. Ciseler au goût le persil et la coriandre. Laisser le tajine reposer un cinq minutes. Choisissez un accompagnement proposé si désiré. Pour le service, mettez le plat au centre de la table pour les convives. De plus, on vous recommande de déguster ce tajine avec un bon vin blanc fruité. Pour une touche de finition, parsemer votre plat des fines herbes hachées au préalable.

 

Bon appétit.

 

 

Références :

  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Visioli et al, 2002. Antioxidant and other biological activities of phenols from olives and olive oil. Med Res Rev. Jan;22(1):65-75. Review.

Le problème avec la médecine occidentale moderne (aussi abordé dans ma biographie personnelle), c’est qu’elle est orientée sur la maladie au lieu d’être axée sur la prévention. Il en est de même en ce qui concerne la société. C’est à se demander – POURQUOI? Il semblerait que nous avons été conditionnés à nous détacher de notre corps et à nous concentrer seulement sur les problèmes lorsqu’ils ont un impact sur notre vie au quotidien. En agissant ainsi, nous nous concentrons sur les symptômes et non pas sur les causes qui y sont associées.

Il s’agit d’une grande préoccupation à laquelle plusieurs professionnels de la santé (naturopathes, les praticiens holistiques, les chercheurs dans le vieillissement, etc.) souhaitent répondre. Un récent article scientifique publié sur Public Policy & Aging Report of The Gerontological Society of America en 2019 par le Dr Matt Kaeberlein, ayant pour titre « It is time to embrace 21st-Century Medicine », expose ce problème. Quel est l’intérêt de se focaliser sur les symptômes d’une maladie quand le résultat final est basé sur le fait de prolonger la vie lorsque la maladie est déjà présente? Ce que je veux dire, c’est pourquoi notre système de santé traite-t-il les problèmes de santé en fonction d’un seul symptôme ou d’une seule maladie à la fois au lieu de cibler la maladie dans son entièreté pour prévenir l’apparition de celle-ci? Dr Kaeberlein a nommé cette pratique « L’approche traditionnelle une-maladie-à-la-fois ».

La science a découvert tant de médicaments et de causes de maladies. Passant par les rhumes et les bactéries communes qui diminuaient l’espérance de vie, car le savon n’avait pas encore été inventé, à aujourd’hui où nous sommes en mesure d’effectuer des chirurgies complexes de bypass gastrique avec un taux de réussite d’environ 95%. Malgré cela, nos gens vieillissants souffrent encore de fragilité et leur qualité de vie diminue durant leurs dernières années. Comment se fait-il qu’en augmentant l’espérance de vie moyenne, nous augmentons en même temps la souffrance?

Ce qui a été suggéré par la recherche sur la longévité, c’est que le fait de cibler les voies de la maladie n’est pas la diagramme démontrant l'impact du ralentissement du vieillissementseule méthode pour prévenir ladite maladie, mais en ciblant les voies du vieillissement, ceci pourrait retarder l’apparition et/ou la progression des maladies liées au vieillissement (Kaeberlein 2013). Se concentrer sur le vieillissement avant l’apparition des symptômes serait donc la meilleure façon de prévenir la maladie. En faisant cela, nous ne ciblerons plus les maladies ou les symptômes de manière individuelle, mais nous ciblerons le vieillissement au sens large. Pour clarifier le tout, Dr Kaeberlein déclare que « Presque tous les systèmes organiques déclinent avec l’âge, ce qui entraîne des dysfonctions variées qui touchent à la capacité de combattre les infections (immunité), l’ouïe, la vision, la mémoire, la force et plusieurs autres. »

Il est possible que nous ne regardions pas dans la bonne direction. Il est aussi possible qu’il soit nécessaire de changer notre manière de penser pour obtenir des résultats différents. Les soins de santé devraient modifier leurs approches pour intervenir en amont et/ou pour ramener les systèmes biologiques en homéostasie ). Dans cet article, Dr Kaeberlein fait référence à la médecine du 21e siècle comme étant le type de médecine qui cible le vieillissement biologique. Il mentionne que « Il est maintenant temps de commencer à se préparer à une réalité où les approches sont efficaces sur le ralentissement du vieillissement. Les responsables des politiques, ceux qui financent les recherches, les responsables de la réglementation et les professionnels de la santé devraient comprendre que les interventions sur le vieillissement biologique ne sont pas seulement possibles, mais qu’ils sont déjà entrain de se faire un chemin dans les cliniques et le marché non réglementé ».

Qu’en est-il des produits naturels et de la longévité? Ceci met en évidence leur potentiel d’aller encore plus loin dans le domaine de la recherche et de la médecine de longévité. Après tout, la compagnie québécoise Idunn Technologies se concentre sur les découvertes de molécules naturelles qui pourraient préserver les fonctions métaboliques et biologiques permettant la longévité. L’entreprise a annoncé des découvertes importantes récemment avec l’Université Concordia. Dr Kaeberlein soulève tout de même certaines préoccupations concernant les produits naturels sur le marché. Comme il a été mentionné dans d’autres articles du blogue de Vitoli, la qualité des produits naturels sur le marché est très variable ). C’est donc important que les consommateurs se renseignent pour s’assurer que les produits naturels qu’ils consomment sont :

La réalité est que le nombre d’aînés augmente; au lieu de mettre tous nos efforts sur le système de santé et la pression sur l’économie, nous devrions intégrer la médecine de longévité au sein du système de santé pour maintenir la santé globale plutôt que de tranquillement la détériorer au fil du temps. Malgré le fait qu’il y ait encore beaucoup de recherches à faire, nous sommes tout près d’un changement révolutionnaire. Les recherches de demain pourraient ultimement être le remède pour les maladies avec lesquelles nous nous battons présentement!

J’espère que vous avez apprécié cet article et je vous reviendrai avec d’autres textes traitant de différents sujets sur la santé! N’hésitez pas à nous écrire si vous avez des commentaires ou pour obtenir plus de renseignements. info@vitoli.ca

 

Quelques suggestions de lecture en lien avec ce texte :

 

 

Références:

  • Matt Kaeberlein, PhD, It is Time to Embrace 21st-Century Medicine, Public Policy & Aging Report, Volume 29, Issue 4, 2019, Pages 111–115, https://doi.org/10.1093/ppar/prz022
  • Kaeberlein M, Rabinovitch PS, Martin GM. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science. 2015;350(6265):1191-1193. doi:10.1126/science.aad3267
  • Kaeberlein M. Longevity and aging. F1000Prime Rep. 2013;5:5. doi:10.12703/P5-5
  • Chang, A. Y., Skirbekk, V. F., Tyrovolas, S., Kassebaum, N. J., & Dieleman, J. L. (2019). Measuring population ageing: An analysis of the Global Burden of Disease Study 2017. The Lancet. Public Health, 4(3), e159–e167. doi:10.1016/S2468-2667(19)30019-2
  • Iddir M, Brito A, Dingeo G, et al. 2020. Strengthening the Immune System and Reducing Inflammation and Oxidative Stress through Diet and Nutrition: Considerations during the COVID-19 Crisis. Nutrients. 2020;12(6):E1562. Published 2020 May 27. doi:10.3390/nu12061562
  • Dakik P., Rodriguez M. Enith Lozano, Junio J. Anne Baratang, Mitrofanova D., Medkour Y., Tafakori T., Taifour T., Lutchman V., Samson E., Arlia-Ciommo A., Rukundo B., Simard &., Titorenko V. I. et al Discovery of fifteen new geroprotective plant extracts and identification of cellular processes they affect to prolong the chronological lifespan of budding yeast. Oncotarget. 2020; 11: 2182-2203.
  • Lutchman V, Dakik P, McAuley M, et al. Six plant extracts delay yeast chronological aging through different signaling pathways. Oncotarget. 2016 Aug;7(32):50845-50863. DOI: 10.18632/oncotarget.10689.
  • Leonov, A.; Arlia-Ciommo, A.; Piano, A.; Svistkova, V.; Lutchman, V.; Medkour, Y.; Titorenko, V.I. Longevity Extension by Phytochemicals. Molecules 2015, 20, 6544-6572.
  • Kyryakov P, Gomez-Perez A, Glebov A, et al. Empirical verification of evolutionary theories of aging. Aging. 2016 Oct;8(10):2568-2589. DOI: 10.18632/aging.101090.

Le problème avec la médecine occidentale moderne (aussi abordé dans ma biographie personnelle), c’est qu’elle est orientée sur la maladie au lieu d’être axée sur la prévention. Il en est de même en ce qui concerne la société. C’est à se demander – POURQUOI? Il semblerait que nous avons été conditionnés à nous détacher de notre corps et à nous concentrer seulement sur les problèmes lorsqu’ils ont un impact sur notre vie au quotidien. En agissant ainsi, nous nous concentrons sur les symptômes et non pas sur les causes qui y sont associées.

Il s’agit d’une grande préoccupation à laquelle plusieurs professionnels de la santé (naturopathes, les praticiens holistiques, les chercheurs dans le vieillissement, etc.) souhaitent répondre. Un récent article scientifique publié sur Public Policy & Aging Report of The Gerontological Society of America en 2019 par le Dr Matt Kaeberlein, ayant pour titre « It is time to embrace 21st-Century Medicine », expose ce problème. Quel est l’intérêt de se focaliser sur les symptômes d’une maladie quand le résultat final est basé sur le fait de prolonger la vie lorsque la maladie est déjà présente? Ce que je veux dire, c’est pourquoi notre système de santé traite-t-il les problèmes de santé en fonction d’un seul symptôme ou d’une seule maladie à la fois au lieu de cibler la maladie dans son entièreté pour prévenir l’apparition de celle-ci? Dr Kaeberlein a nommé cette pratique « L’approche traditionnelle une-maladie-à-la-fois ».

La science a découvert tant de médicaments et de causes de maladies. Passant par les rhumes et les bactéries communes qui diminuaient l’espérance de vie, car le savon n’avait pas encore été inventé, à aujourd’hui où nous sommes en mesure d’effectuer des chirurgies complexes de bypass gastrique avec un taux de réussite d’environ 95%. Malgré cela, nos gens vieillissants souffrent encore de fragilité et leur qualité de vie diminue durant leurs dernières années. Comment se fait-il qu’en augmentant l’espérance de vie moyenne, nous augmentons en même temps la souffrance?

Ce qui a été suggéré par la recherche sur la longévité, c’est que le fait de cibler les voies de la maladie n’est pas la diagramme démontrant l'impact du ralentissement du vieillissementseule méthode pour prévenir ladite maladie, mais en ciblant les voies du vieillissement, ceci pourrait retarder l’apparition et/ou la progression des maladies liées au vieillissement (Kaeberlein 2013). Se concentrer sur le vieillissement avant l’apparition des symptômes serait donc la meilleure façon de prévenir la maladie. En faisant cela, nous ne ciblerons plus les maladies ou les symptômes de manière individuelle, mais nous ciblerons le vieillissement au sens large. Pour clarifier le tout, Dr Kaeberlein déclare que « Presque tous les systèmes organiques déclinent avec l’âge, ce qui entraîne des dysfonctions variées qui touchent à la capacité de combattre les infections (immunité), l’ouïe, la vision, la mémoire, la force et plusieurs autres. »

Il est possible que nous ne regardions pas dans la bonne direction. Il est aussi possible qu’il soit nécessaire de changer notre manière de penser pour obtenir des résultats différents. Les soins de santé devraient modifier leurs approches pour intervenir en amont et/ou pour ramener les systèmes biologiques en homéostasie ). Dans cet article, Dr Kaeberlein fait référence à la médecine du 21e siècle comme étant le type de médecine qui cible le vieillissement biologique. Il mentionne que « Il est maintenant temps de commencer à se préparer à une réalité où les approches sont efficaces sur le ralentissement du vieillissement. Les responsables des politiques, ceux qui financent les recherches, les responsables de la réglementation et les professionnels de la santé devraient comprendre que les interventions sur le vieillissement biologique ne sont pas seulement possibles, mais qu’ils sont déjà entrain de se faire un chemin dans les cliniques et le marché non réglementé ».

Qu’en est-il des produits naturels et de la longévité? Ceci met en évidence leur potentiel d’aller encore plus loin dans le domaine de la recherche et de la médecine de longévité. Après tout, la compagnie québécoise Idunn Technologies se concentre sur les découvertes de molécules naturelles qui pourraient préserver les fonctions métaboliques et biologiques permettant la longévité. L’entreprise a annoncé des découvertes importantes récemment avec l’Université Concordia. Dr Kaeberlein soulève tout de même certaines préoccupations concernant les produits naturels sur le marché. Comme il a été mentionné dans d’autres articles du blogue de Vitoli, la qualité des produits naturels sur le marché est très variable ). C’est donc important que les consommateurs se renseignent pour s’assurer que les produits naturels qu’ils consomment sont :

La réalité est que le nombre d’aînés augmente; au lieu de mettre tous nos efforts sur le système de santé et la pression sur l’économie, nous devrions intégrer la médecine de longévité au sein du système de santé pour maintenir la santé globale plutôt que de tranquillement la détériorer au fil du temps. Malgré le fait qu’il y ait encore beaucoup de recherches à faire, nous sommes tout près d’un changement révolutionnaire. Les recherches de demain pourraient ultimement être le remède pour les maladies avec lesquelles nous nous battons présentement!

J’espère que vous avez apprécié cet article et je vous reviendrai avec d’autres textes traitant de différents sujets sur la santé! N’hésitez pas à nous écrire si vous avez des commentaires ou pour obtenir plus de renseignements. info@vitoli.ca

 

Quelques suggestions de lecture en lien avec ce texte :

 

 

Références:

  • Matt Kaeberlein, PhD, It is Time to Embrace 21st-Century Medicine, Public Policy & Aging Report, Volume 29, Issue 4, 2019, Pages 111–115, https://doi.org/10.1093/ppar/prz022
  • Kaeberlein M, Rabinovitch PS, Martin GM. Healthy aging: The ultimate preventative medicine. Science. 2015;350(6265):1191-1193. doi:10.1126/science.aad3267
  • Kaeberlein M. Longevity and aging. F1000Prime Rep. 2013;5:5. doi:10.12703/P5-5
  • Chang, A. Y., Skirbekk, V. F., Tyrovolas, S., Kassebaum, N. J., & Dieleman, J. L. (2019). Measuring population ageing: An analysis of the Global Burden of Disease Study 2017. The Lancet. Public Health, 4(3), e159–e167. doi:10.1016/S2468-2667(19)30019-2
  • Iddir M, Brito A, Dingeo G, et al. 2020. Strengthening the Immune System and Reducing Inflammation and Oxidative Stress through Diet and Nutrition: Considerations during the COVID-19 Crisis. Nutrients. 2020;12(6):E1562. Published 2020 May 27. doi:10.3390/nu12061562
  • Dakik P., Rodriguez M. Enith Lozano, Junio J. Anne Baratang, Mitrofanova D., Medkour Y., Tafakori T., Taifour T., Lutchman V., Samson E., Arlia-Ciommo A., Rukundo B., Simard &., Titorenko V. I. et al Discovery of fifteen new geroprotective plant extracts and identification of cellular processes they affect to prolong the chronological lifespan of budding yeast. Oncotarget. 2020; 11: 2182-2203.
  • Lutchman V, Dakik P, McAuley M, et al. Six plant extracts delay yeast chronological aging through different signaling pathways. Oncotarget. 2016 Aug;7(32):50845-50863. DOI: 10.18632/oncotarget.10689.
  • Leonov, A.; Arlia-Ciommo, A.; Piano, A.; Svistkova, V.; Lutchman, V.; Medkour, Y.; Titorenko, V.I. Longevity Extension by Phytochemicals. Molecules 2015, 20, 6544-6572.
  • Kyryakov P, Gomez-Perez A, Glebov A, et al. Empirical verification of evolutionary theories of aging. Aging. 2016 Oct;8(10):2568-2589. DOI: 10.18632/aging.101090.

15 nouveaux groupes de molécules pour lutter contre le vieillissement et protéger nos cellules; un pas de plus pour rester en santé plus longtemps, montre une nouvelle étude.

Un chercheur de Concordia, supporté par Idunn Technologies, découvre de nouveaux composés naturels qui pourraient favoriser la longévité en santé et réduire l’incidence des maladies associées.

Ces découvertes pourraient nous permettre de rester en santé plus longtemps et de conserver nos capacités à profiter de la vie. Tout le monde veut être encore capable de voyager à un âge avancé, de jouer avec ses petits-enfants, de rester autonome. Ces recherches pourraient augmenter vos chances de réussir.

La récente pandémie a souligné l’importance de rester en santé de façon à mieux combattre, le cas échéant, une infection ou une maladie. Un chercheur de l’Université Concordia a découvert 15 nouveaux extraits végétaux qui permettent de lutter, non pas contre les infections, mais contre le vieillissement.millepertuis Les recherches dans le domaine marquent un point tournant en santé humaine et en médecine préventive. Ces molécules naturelles pourraient aider à prévenir l’ensemble des maladies associées au vieillissement, non pas une à la fois, mais toutes en même temps. Il est donc question de réduire l’incidence d’affections courantes comme l’arthrose, le diabète, le cancer, les maladies du coeur, le Parkinson ou l’Alzheimer. Cette approche a déjà été qualifiée « d’ultime médecine préventive » dans la prestigieuse revue Science.

Vladimir Titorenko, professeur de biologie à la Faculté des arts et des sciences de Concordia, collabore depuis 2013 avec Éric Simard, président de l’entreprise Idunn technologies, afin de découvrir de nouvelles molécules antivieillissement. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue scientifique Oncotarget. Le centre de recherches TransBIOTech et le cégep de Lévis-Lauzon ont également participé aux études.

La plateforme de recherche utilise les levures afin d’identifier et de comprendre comment ces composés naturels ralentissent le vieillissement et rendent les cellules plus résistantes aux stress physiques. Il s’agit d’un modèle de recherche reconnu mondialement depuis plus de 10 ans. Ces travaux présentent les meilleurs résultats obtenus jusqu’à maintenant et les molécules utilisées sont issues d’extraits de plantes. Ces quinze nouveaux groupes de molécules s’ajoutent aux 6 déjà découverts pour former une banque de 21 nouveaux modulateurs du vieillissement. Deux familles de brevets ont été déposées pour protéger ces découvertes.

« Nous avons maintenant un grand nombre d’extraits végétaux antivieillissement qui pourraient être utilisés pour réduire l’incidence ou la progression des maladies liées à l’âge chez l’humain », affirme Vladimir Titorenko. Le chercheur consacre ses efforts à la compréhension des mécanismes moléculaires qui permettent aux cellules de résister au vieillissement.

« Avec le vieillissement de la population, la possibilité de garder les gens en santé plus longtemps constitue une avancée majeure qui pourrait avoir des retombées, non pas juste en termes économiques, mais pour la qualité de vie de la population et la capacité du système de santé en général. » Rappelons que les recherches sur le vieillissement primaire visent avant tout à garder les gens en santé plus longtemps, ce qui pourrait réduire les coûts associés au vieillissement de la population.

Ralentir le vieillissement et augmenter la résistance des cellules aux stress physiques avec des molécules issues du palmier nain, du millepertuis, du basilic sacré ou d’autres plantes médicinales.

Les résultats publiés récemment ont été obtenus à partir d’extraits spécifiques de plantes, déjà reconnues pour différents bénéfices santé. L’équipe du professeur Titorenko a identifié les nouvelles molécules antivieillissement à partir d’une longue liste d’extraits issus de différentes parties des plantes étudiées.basilic sacré Les nouveaux extraits positifs (PE pour « plant extract ») sont numérotés PE26 (Serenoa repens), PE39 (Hypericum perforatum), PE42 (Ilex paraguariensis), PE47 (Ocimum tenuiflorum), PE59 (Solidago virgaurea), PE64 (Citrus sinensis), PE68 (Humulus lupulus), PE69 (Vitis vinifera), PE72 (Andrographis paniculata), PE75 (Hydrastis canadensis), PE77 Trigonella foenumgraecum), PE78 (Berberis vulgaris), PE79 (Crataegus monogyna), PE81 (Taraxacum erythrospermum) et PE83 (Ilex paraguariensis).

Les résultats de ces recherches ont démontré clairement que les effets bénéfiques observés sur la longévité sont reliés au ralentissement du vieillissement chez les levures. « L’identification de ces nouveaux modulateurs pourrait permettre de développer de nouveaux produits spécialisés pour le vieillissement en santé. » explique le professeur Titorenko.

Une entreprise québécoise, Idunn Technologies, travail à développer un grand nombre d’applications de ces résultats de recherche en santé humaine. Éric Simard est corédacteur de l’article, chef de la direction d’Idunn Technologies et auteur de 4 livres sur la longévité en santé (www.esimard.com). Il explique que l’entreprise a décidé de débuter la commercialisation des fruits de la recherche en optimisant des produits naturels pour différentes facettes de santé reliés au vieillissement. Ces produits plus efficaces sont commercialisés sous la marque Vitoli dans pratiquement toutes les pharmacies au Québec, un grand nombre de pharmacies au Nouveau-Brunswick, quelques-unes en Ontario et ils sont disponibles en ligne pour tout le Canada (www.vitoli.ca). L’entreprise vise à réintroduire des produits naturels de plus grande qualité dans la pratique des pharmaciens et des médecins.

« D’autres produits sont actuellement en développement et notre positionnement est d’offrir les produits les plus efficaces, optimisés pour leurs bénéfices sur le vieillissement primaire de l’organisme. » explique Éric Simard, Dr en biologie et chercheur dans le domaine du vieillissement. « Les résultats publiés séparent les nouveaux modulateurs du vieillissement en deux groupes : les mimétismes stricts de la restriction calorique et ceux qui permettent aussi une amélioration des mécanismes d’entretien cellulaire. »

« Nos travaux précédents avec l’Université Concordia et Transbiotech avaient démontré que c’est en optimisant les effets synergiques des différentes voies métaboliques qu’il sera possible d’obtenir les meilleurs résultats et de vivre le plus longtemps possible en santé. » Les résultats présentés incluent aussi des analyses sur l’activité métabolique des mitochondries, sur l’oxydation des lipides membranaires, ainsi que sur l’oxydation des protéines, de l’ADN des mitochondries et de l’ADN du noyau cellulaire. Ces extraits antivieillissements, aussi appelés géroprotecteurs ou mimétismes de la restriction calorique, augmentent la résistance des cellules au stress oxydatif et à la température. L’amélioration du fonctionnement cellulaire réduit les dommages subis par les cellules tout en augmentant leur résistance face aux situations difficiles. « Réduire l’usure et augmenter l’entretien et la résistance cellulaire; c’est le secret de la longévité en santé. » de conclure Dr Simard.

Les recherches se poursuivent pour optimiser les effets antivieillissements et mieux comprendre les mécanismes d’actions cellulaires. L’équipe de recherche est capable d’identifier les mécanismes cellulaires en cause et même d’aller jusqu’à décrire comment ces mécanismes sont mis en application par les cellules. Le dernier article publié par l’équipe de recherche en 2019 portait justement sur la confirmation de trois mécanismes d’actions de l’extrait végétal le plus efficace identifié jusqu’à maintenant. Il s’agit du plus haut niveau de raffinement de la recherche fondamentale sur le vieillissement. Les informations qui seront obtenues au cours des prochaines années pourraient permettre le développement de nouveaux médicaments.

Cette étude a bénéficié d’une subvention conjointe RDA-RDC (recherche et développement appliqués – recherche et développement coopératifs) du CRSNG (Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie) du Canada. Les travaux ont, par ailleurs, été financés grâce au Fonds des chaires de recherche de l’Université Concordia, à une bourse d’études supérieures de l’Université Concordia et à une bourse d’excellence de l’Université Concordia.

15 nouveaux groupes de molécules pour lutter contre le vieillissement et protéger nos cellules; un pas de plus pour rester en santé plus longtemps, montre une nouvelle étude.

Un chercheur de Concordia, supporté par Idunn Technologies, découvre de nouveaux composés naturels qui pourraient favoriser la longévité en santé et réduire l’incidence des maladies associées.

Ces découvertes pourraient nous permettre de rester en santé plus longtemps et de conserver nos capacités à profiter de la vie. Tout le monde veut être encore capable de voyager à un âge avancé, de jouer avec ses petits-enfants, de rester autonome. Ces recherches pourraient augmenter vos chances de réussir.

La récente pandémie a souligné l’importance de rester en santé de façon à mieux combattre, le cas échéant, une infection ou une maladie. Un chercheur de l’Université Concordia a découvert 15 nouveaux extraits végétaux qui permettent de lutter, non pas contre les infections, mais contre le vieillissement.millepertuis Les recherches dans le domaine marquent un point tournant en santé humaine et en médecine préventive. Ces molécules naturelles pourraient aider à prévenir l’ensemble des maladies associées au vieillissement, non pas une à la fois, mais toutes en même temps. Il est donc question de réduire l’incidence d’affections courantes comme l’arthrose, le diabète, le cancer, les maladies du coeur, le Parkinson ou l’Alzheimer. Cette approche a déjà été qualifiée « d’ultime médecine préventive » dans la prestigieuse revue Science.

Vladimir Titorenko, professeur de biologie à la Faculté des arts et des sciences de Concordia, collabore depuis 2013 avec Éric Simard, président de l’entreprise Idunn technologies, afin de découvrir de nouvelles molécules antivieillissement. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue scientifique Oncotarget. Le centre de recherches TransBIOTech et le cégep de Lévis-Lauzon ont également participé aux études.

La plateforme de recherche utilise les levures afin d’identifier et de comprendre comment ces composés naturels ralentissent le vieillissement et rendent les cellules plus résistantes aux stress physiques. Il s’agit d’un modèle de recherche reconnu mondialement depuis plus de 10 ans. Ces travaux présentent les meilleurs résultats obtenus jusqu’à maintenant et les molécules utilisées sont issues d’extraits de plantes. Ces quinze nouveaux groupes de molécules s’ajoutent aux 6 déjà découverts pour former une banque de 21 nouveaux modulateurs du vieillissement. Deux familles de brevets ont été déposées pour protéger ces découvertes.

« Nous avons maintenant un grand nombre d’extraits végétaux antivieillissement qui pourraient être utilisés pour réduire l’incidence ou la progression des maladies liées à l’âge chez l’humain », affirme Vladimir Titorenko. Le chercheur consacre ses efforts à la compréhension des mécanismes moléculaires qui permettent aux cellules de résister au vieillissement.

« Avec le vieillissement de la population, la possibilité de garder les gens en santé plus longtemps constitue une avancée majeure qui pourrait avoir des retombées, non pas juste en termes économiques, mais pour la qualité de vie de la population et la capacité du système de santé en général. » Rappelons que les recherches sur le vieillissement primaire visent avant tout à garder les gens en santé plus longtemps, ce qui pourrait réduire les coûts associés au vieillissement de la population.

Ralentir le vieillissement et augmenter la résistance des cellules aux stress physiques avec des molécules issues du palmier nain, du millepertuis, du basilic sacré ou d’autres plantes médicinales.

Les résultats publiés récemment ont été obtenus à partir d’extraits spécifiques de plantes, déjà reconnues pour différents bénéfices santé. L’équipe du professeur Titorenko a identifié les nouvelles molécules antivieillissement à partir d’une longue liste d’extraits issus de différentes parties des plantes étudiées.basilic sacré Les nouveaux extraits positifs (PE pour « plant extract ») sont numérotés PE26 (Serenoa repens), PE39 (Hypericum perforatum), PE42 (Ilex paraguariensis), PE47 (Ocimum tenuiflorum), PE59 (Solidago virgaurea), PE64 (Citrus sinensis), PE68 (Humulus lupulus), PE69 (Vitis vinifera), PE72 (Andrographis paniculata), PE75 (Hydrastis canadensis), PE77 Trigonella foenumgraecum), PE78 (Berberis vulgaris), PE79 (Crataegus monogyna), PE81 (Taraxacum erythrospermum) et PE83 (Ilex paraguariensis).

Les résultats de ces recherches ont démontré clairement que les effets bénéfiques observés sur la longévité sont reliés au ralentissement du vieillissement chez les levures. « L’identification de ces nouveaux modulateurs pourrait permettre de développer de nouveaux produits spécialisés pour le vieillissement en santé. » explique le professeur Titorenko.

Une entreprise québécoise, Idunn Technologies, travail à développer un grand nombre d’applications de ces résultats de recherche en santé humaine. Éric Simard est corédacteur de l’article, chef de la direction d’Idunn Technologies et auteur de 4 livres sur la longévité en santé (www.esimard.com). Il explique que l’entreprise a décidé de débuter la commercialisation des fruits de la recherche en optimisant des produits naturels pour différentes facettes de santé reliés au vieillissement. Ces produits plus efficaces sont commercialisés sous la marque Vitoli dans pratiquement toutes les pharmacies au Québec, un grand nombre de pharmacies au Nouveau-Brunswick, quelques-unes en Ontario et ils sont disponibles en ligne pour tout le Canada (www.vitoli.ca). L’entreprise vise à réintroduire des produits naturels de plus grande qualité dans la pratique des pharmaciens et des médecins.

« D’autres produits sont actuellement en développement et notre positionnement est d’offrir les produits les plus efficaces, optimisés pour leurs bénéfices sur le vieillissement primaire de l’organisme. » explique Éric Simard, Dr en biologie et chercheur dans le domaine du vieillissement. « Les résultats publiés séparent les nouveaux modulateurs du vieillissement en deux groupes : les mimétismes stricts de la restriction calorique et ceux qui permettent aussi une amélioration des mécanismes d’entretien cellulaire. »

« Nos travaux précédents avec l’Université Concordia et Transbiotech avaient démontré que c’est en optimisant les effets synergiques des différentes voies métaboliques qu’il sera possible d’obtenir les meilleurs résultats et de vivre le plus longtemps possible en santé. » Les résultats présentés incluent aussi des analyses sur l’activité métabolique des mitochondries, sur l’oxydation des lipides membranaires, ainsi que sur l’oxydation des protéines, de l’ADN des mitochondries et de l’ADN du noyau cellulaire. Ces extraits antivieillissements, aussi appelés géroprotecteurs ou mimétismes de la restriction calorique, augmentent la résistance des cellules au stress oxydatif et à la température. L’amélioration du fonctionnement cellulaire réduit les dommages subis par les cellules tout en augmentant leur résistance face aux situations difficiles. « Réduire l’usure et augmenter l’entretien et la résistance cellulaire; c’est le secret de la longévité en santé. » de conclure Dr Simard.

Les recherches se poursuivent pour optimiser les effets antivieillissements et mieux comprendre les mécanismes d’actions cellulaires. L’équipe de recherche est capable d’identifier les mécanismes cellulaires en cause et même d’aller jusqu’à décrire comment ces mécanismes sont mis en application par les cellules. Le dernier article publié par l’équipe de recherche en 2019 portait justement sur la confirmation de trois mécanismes d’actions de l’extrait végétal le plus efficace identifié jusqu’à maintenant. Il s’agit du plus haut niveau de raffinement de la recherche fondamentale sur le vieillissement. Les informations qui seront obtenues au cours des prochaines années pourraient permettre le développement de nouveaux médicaments.

Cette étude a bénéficié d’une subvention conjointe RDA-RDC (recherche et développement appliqués – recherche et développement coopératifs) du CRSNG (Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie) du Canada. Les travaux ont, par ailleurs, été financés grâce au Fonds des chaires de recherche de l’Université Concordia, à une bourse d’études supérieures de l’Université Concordia et à une bourse d’excellence de l’Université Concordia.

Il va sans dire qu’il ne suffit pas d’avoir accès à des informations pour être bien renseigné. Beaucoup de gens savent que l’on offre de la formation aux pharmaciens, médecins, infirmières ainsi qu’au personnel en pharmacie. Nous allons aussi l’offrir aux naturopathes dès cet automne. Beaucoup de pharmaciens nous ont dit que c’est la meilleure formation sur les produits de santé naturels à laquelle ils ont assisté jusqu’à maintenant. Nous avons déjà plus de 1500 professionnels de formés au Québec. Je vais vous expliquer ce que contient la formation et comment cela peut vous permettre d’avoir accès à des services de plus grande qualité.

Donc pour la formation à l’usage des produits Vitoli je vais vous parler de :

  1. Les problèmes de qualité et les limites de la réglementation canadienne 
  2. Quelques exemples de recommandations d’usage
  3. Les contre-indications et interactions potentielles avec les médicaments

Les problèmes de qualité et les limites de la réglementation canadienne

En partant, au début de la formation, nous parlons de la réglementation canadienne pour bien établir ses limites. Beaucoup de professionnels de la santé pensent que depuis la mise en place de la nouvelle réglementation, tous les produits de santé naturels sont équivalents. C’est totalement faux! Notez que les professionnels de la santé sont mal outillés pour juger de la qualité des produits naturels sur le marché.

La réglementation a été annoncée en 2004 et mise en vigueur en 2010. C’est l’année où les pharmacies ont dû retirer tous les produits qui n’avaient pas de NPN ; le numéro d’approbation de Santé Canada. La réglementation mise en place est orientée vers la gestion du risque : les produits sur le marché ne sont pas dangereux, mais très souvent ils sont complètement inutiles.

Voici 3 points importants sur la réglementation :

  1. Les entreprises ne sont pas obligées de respecter ni les standards de qualité ni la quantité des ingrédients utilisés en fonction des études cliniques publiées qui ont démontré l’efficacité. Autrement dit, les produits ne respectent pas nécessairement les connaissances scientifiques dans le domaine afin de permettre l’efficacité.
  2. En 2013, trois ans après l’entrée en vigueur de la réglementation, l’université de Guelph en Ontario a testé 44 produits, disponibles dans le marché, provenant de 12 entreprises différentes. Le constat fut désastreux : 66% des produits testés étaient incorrects. Il faut savoir que si une entreprise utilise des extraits de plante non standardisés dont aucun élément actif n’est identifié (ce qui est la majorité des cas), il est possible que ce ne soit pas le bon extrait qui soit présent dans le produit. Les contrôles de qualité effectués sur les matières premières ne sont souvent pas suffisamment poussés pour identifier les ingrédients contrefaits.

Il existe plusieurs façons de créer des produits contrefaits sur différentes facettes. Par exemple, certains extraits de curcuma contiennent du plomb dû à l’ajout de colorant par certains fabricants. Une étude récente a aussi rapporté des risques hépatiques graves de certains produits contenant du curcuma, parce qu’il ne s’agissait pas de la bonne espèce de la plante. Bien que la bonne espèce fût indiquée sur la bouteille, le produit à l’intérieur contenait des extraits provenant de la mauvaise espèce.

Il est possible que le fabricant ait simplement acheté un extrait moins dispendieux sans faire d’analyses suffisamment poussées pour savoir qu’il était de mauvaise qualité et dangereux pour la santé.

  1. Si la quantité d’éléments actifs utilisée n’est pas connue au tout début de la formulation ?
    1. Comment pensez-vous qu’ils ont établi la dose nécessaire ? et
    2. Comment pensez-vous qu’ils connaissent la quantité d’éléments actifs après 3, 4 ou même 5 ans ?

Parce que beaucoup d’entreprises vont utiliser des durées de vie tablette de 4 ou 5 ans. Nous utilisons 2 ans dans le cas des produits Vitoli, pas parce qu’ils sont instables, mais parce que nous voulons offrir des produits plus efficaces, de plus grande qualité. Dans la majorité des cas, la stabilité des produits est évaluée sur une base d’apparence des capsules.

Ce n’est pas juste un problème canadien :

  • Une étude réalisée en chine, en 2015, portant sur des produits de la médecine traditionnelle chinoise contenant de la rhodiole; 60% des produits évalués n’étaient pas la bonne plante.
  • Un autre exemple, une analyse du Ministère de la Santé des Pays-Bas en 2010 pour les produits contenant du Ginkgo biloba : 86% des produits étaient incorrects.

Très honnêtement, nous ne devrions pas considérer des produits fabriqués à partir d’ingrédients non standardisés et notez que nous sommes la seule entreprise à garantir que tous les ingrédients sont standardisés, que l’on connait la quantité de molécules actives et que cette quantité est adéquate pour permettre le bénéfice santé visé.

Quelques exemples de recommandations d’usage

Outre la réglementation, la formation à l’usage des produits Vitoli sert avant tout à peaufiner les recommandations d’usage en fonction de l’expérience clinique et des commentaires des consommateurs.  Voici quelques exemples de conseils que l’on recommande aux pharmaciens pour qu’ils puissent les mentionner à leurs clients(es) :

  • Vitoli Sommeil, Vitoli Stress et anxiété et Vitoli Énergie peuvent être utilisé à deux capsules par jour, mais il s’agit de produits très concentrés. Nous recommandons de toujours essayer une seule capsule en premier, habituellement, c’est suffisant.
  • Vitoli Ménopause; portez attention à la fréquence et à l’intensité des symptômes. Pour certaines femmes l’amélioration est très graduelle, pour d’autres elle est très rapide (environ 3 jours). Cela dépend aussi de l’alimentation, du sommeil et de l’activité physique.
  • Pour le sevrage des somnifères; il est possible de donner Vitoli Sommeil en même temps que la réduction des médicaments de façon à retrouver un sommeil plus réparateur le plus rapidement possible. Nous recommandons aussi d’acheter une bouteille de Vitoli Stress et anxiété et de l’utiliser au besoin le jour. Le sevrage des somnifères cause très souvent de l’anxiété qui peut engendrer l’arrêt du sevrage.
  • Les crampes causées par les médicaments pour réduire le cholestérol disparaissent très rapidement avec la prise de Vitoli Cardiovasculaire.
  • Les problèmes de glaucome ou de vertiges sont traités avec l’ingrédient principal de Vitoli Mémoire et santé cognitive en médecine traditionnelle chinoise. C’est à considérer.

Donc la formation permet aux professionnels de la santé de mieux vous renseigner sur l’usage optimal des produits. Nous leur fournissons aussi des informations précises sur les interactions et contre-indications potentielles.

Les contre-indications et interactions potentielles avec les médicaments

En passant, les spécialistes des médicaments ce sont les pharmaciens. Il est toujours important d’en parler à votre pharmacien. Ne vous fiez pas à ce que vous trouvez sur internet ou simplement aux recommandations données par une entreprise. Sachez que vos médecins ne sont pas les mieux placés pour vous renseigner à ce sujet.

Nous avons produit des analyses détaillées des interactions/contre-indications potentielles avec les médicaments pour 6 des produits Vitoli, signées par un pharmacien et révisées par notre expert québécois dans le domaine, monsieur Jean-Yves Dionne qui est lui aussi pharmacien (www.jydionne.com).

Notre pharmacien qui produit ces analyses est un pharmacien spécialisé ayant deux formations complètes sur les produits naturels. 4 à 6 heures lui sont nécessaires pour faire chacune de ces analyses. Il est facile de comprendre que votre pharmacien, au comptoir de la pharmacie, n’a pas 4 à 6 heures de libres pour faire une analyse aussi poussée. C’est pour cette raison que nous leur fournissons gratuitement ces documents et nous répondons à toutes leurs questions lorsqu’ils ont besoin de support pour une application donnée.

C’est important parce que la science évolue constamment et certaines interactions potentielles sont soit théoriques, soit moins importantes que d’autres. Par exemple, Vitoli Articulations contient l’anti-inflammatoire naturel le plus puissant. Normalement, les gens allergiques aux anti-inflammatoires n’y sont pas allergiques, il ne devrait pas augmenter la pression artérielle, il ne va pas causer de problème à l’estomac si l’estomac n’est pas déjà fragilisé dû à la prise de médicaments et il y a un seul cas de surveillance pour les anticoagulants et c’est le Coumadin.

Donc, il est fort possible que si votre pharmacien n’a pas fait la formation à l’usage des produits Vitoli et/ou qu’il n’a pas accès aux fiches des contre-indications/interactions potentielles, qu’il ne puisse pas vous répondre parce qu’il n’aura pas 4 heures de disponibles pour approfondir la question.

Nous continuons à former des professionnels partout au Québec, mais la tâche est colossale. Vous pouvez demander à votre pharmacien, votre médecin, votre infirmière et/ou votre naturopathe s’ils ont fait la formation à l’usage des produits Vitoli. Elle est disponible sur place, en vidéoconférence ou sur une plateforme de formation disponible en tout temps. Nous offrons aussi des formations spécifiques, entre autres pour les médecins, pour le sevrage des somnifères et la gestion de la douleur chronique.

Au besoin, nous pouvons les contacter pour vous afin de leur offrir plus d’informations. Nous le faisons régulièrement autant pour des questions d’usage que pour des risques d’interactions.

 

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Références :

  • Fransen HP, Pelgrom SM, Stewart-Knox B, de Kaste D, Verhagen H. Assessment of health claims, content, and safety of herbal supplements containing Ginkgo biloba. Food Nutr Res. 2010;54:10.3402/fnr.v54i0.5221. Published 2010 Sep 30. doi:10.3402/fnr.v54i0.5221
  • Newmaster, S.G., Grguric, M., Shanmughanandhan, D., Ramalingam, S., Ragupathy, S. 2013. DNA barcoding detects contamination and substitution in North American herbal products. BMC Med. Oct 11;11:222.
  • Posadzki P, Watson L, Ernst E. 2013. Contamination and adulteration of herbal medicinal products (HMPs): an overview of systematic reviews. Eur J Clin Pharmacol. Mar;69(3):295-307. Review.
  • Prescrire, février 2020. Compléments alimentaires : consommateurs mal protégés !
  • Xin, T., Li, X., Yao, H., Lin, Y., Ma, X., Cheng, R., Song, J., Ni, L., Fan, C., Chen, S. 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. Feb 9;5:8337.

Il va sans dire qu’il ne suffit pas d’avoir accès à des informations pour être bien renseigné. Beaucoup de gens savent que l’on offre de la formation aux pharmaciens, médecins, infirmières ainsi qu’au personnel en pharmacie. Nous allons aussi l’offrir aux naturopathes dès cet automne. Beaucoup de pharmaciens nous ont dit que c’est la meilleure formation sur les produits de santé naturels à laquelle ils ont assisté jusqu’à maintenant. Nous avons déjà plus de 1500 professionnels de formés au Québec. Je vais vous expliquer ce que contient la formation et comment cela peut vous permettre d’avoir accès à des services de plus grande qualité.

Donc pour la formation à l’usage des produits Vitoli je vais vous parler de :

  1. Les problèmes de qualité et les limites de la réglementation canadienne 
  2. Quelques exemples de recommandations d’usage
  3. Les contre-indications et interactions potentielles avec les médicaments

Les problèmes de qualité et les limites de la réglementation canadienne

En partant, au début de la formation, nous parlons de la réglementation canadienne pour bien établir ses limites. Beaucoup de professionnels de la santé pensent que depuis la mise en place de la nouvelle réglementation, tous les produits de santé naturels sont équivalents. C’est totalement faux! Notez que les professionnels de la santé sont mal outillés pour juger de la qualité des produits naturels sur le marché.

La réglementation a été annoncée en 2004 et mise en vigueur en 2010. C’est l’année où les pharmacies ont dû retirer tous les produits qui n’avaient pas de NPN ; le numéro d’approbation de Santé Canada. La réglementation mise en place est orientée vers la gestion du risque : les produits sur le marché ne sont pas dangereux, mais très souvent ils sont complètement inutiles.

Voici 3 points importants sur la réglementation :

  1. Les entreprises ne sont pas obligées de respecter ni les standards de qualité ni la quantité des ingrédients utilisés en fonction des études cliniques publiées qui ont démontré l’efficacité. Autrement dit, les produits ne respectent pas nécessairement les connaissances scientifiques dans le domaine afin de permettre l’efficacité.
  2. En 2013, trois ans après l’entrée en vigueur de la réglementation, l’université de Guelph en Ontario a testé 44 produits, disponibles dans le marché, provenant de 12 entreprises différentes. Le constat fut désastreux : 66% des produits testés étaient incorrects. Il faut savoir que si une entreprise utilise des extraits de plante non standardisés dont aucun élément actif n’est identifié (ce qui est la majorité des cas), il est possible que ce ne soit pas le bon extrait qui soit présent dans le produit. Les contrôles de qualité effectués sur les matières premières ne sont souvent pas suffisamment poussés pour identifier les ingrédients contrefaits.

Il existe plusieurs façons de créer des produits contrefaits sur différentes facettes. Par exemple, certains extraits de curcuma contiennent du plomb dû à l’ajout de colorant par certains fabricants. Une étude récente a aussi rapporté des risques hépatiques graves de certains produits contenant du curcuma, parce qu’il ne s’agissait pas de la bonne espèce de la plante. Bien que la bonne espèce fût indiquée sur la bouteille, le produit à l’intérieur contenait des extraits provenant de la mauvaise espèce.

Il est possible que le fabricant ait simplement acheté un extrait moins dispendieux sans faire d’analyses suffisamment poussées pour savoir qu’il était de mauvaise qualité et dangereux pour la santé.

  1. Si la quantité d’éléments actifs utilisée n’est pas connue au tout début de la formulation ?
    1. Comment pensez-vous qu’ils ont établi la dose nécessaire ? et
    2. Comment pensez-vous qu’ils connaissent la quantité d’éléments actifs après 3, 4 ou même 5 ans ?

Parce que beaucoup d’entreprises vont utiliser des durées de vie tablette de 4 ou 5 ans. Nous utilisons 2 ans dans le cas des produits Vitoli, pas parce qu’ils sont instables, mais parce que nous voulons offrir des produits plus efficaces, de plus grande qualité. Dans la majorité des cas, la stabilité des produits est évaluée sur une base d’apparence des capsules.

Ce n’est pas juste un problème canadien :

  • Une étude réalisée en chine, en 2015, portant sur des produits de la médecine traditionnelle chinoise contenant de la rhodiole; 60% des produits évalués n’étaient pas la bonne plante.
  • Un autre exemple, une analyse du Ministère de la Santé des Pays-Bas en 2010 pour les produits contenant du Ginkgo biloba : 86% des produits étaient incorrects.

Très honnêtement, nous ne devrions pas considérer des produits fabriqués à partir d’ingrédients non standardisés et notez que nous sommes la seule entreprise à garantir que tous les ingrédients sont standardisés, que l’on connait la quantité de molécules actives et que cette quantité est adéquate pour permettre le bénéfice santé visé.

Quelques exemples de recommandations d’usage

Outre la réglementation, la formation à l’usage des produits Vitoli sert avant tout à peaufiner les recommandations d’usage en fonction de l’expérience clinique et des commentaires des consommateurs.  Voici quelques exemples de conseils que l’on recommande aux pharmaciens pour qu’ils puissent les mentionner à leurs clients(es) :

  • Vitoli Sommeil, Vitoli Stress et anxiété et Vitoli Énergie peuvent être utilisé à deux capsules par jour, mais il s’agit de produits très concentrés. Nous recommandons de toujours essayer une seule capsule en premier, habituellement, c’est suffisant.
  • Vitoli Ménopause; portez attention à la fréquence et à l’intensité des symptômes. Pour certaines femmes l’amélioration est très graduelle, pour d’autres elle est très rapide (environ 3 jours). Cela dépend aussi de l’alimentation, du sommeil et de l’activité physique.
  • Pour le sevrage des somnifères; il est possible de donner Vitoli Sommeil en même temps que la réduction des médicaments de façon à retrouver un sommeil plus réparateur le plus rapidement possible. Nous recommandons aussi d’acheter une bouteille de Vitoli Stress et anxiété et de l’utiliser au besoin le jour. Le sevrage des somnifères cause très souvent de l’anxiété qui peut engendrer l’arrêt du sevrage.
  • Les crampes causées par les médicaments pour réduire le cholestérol disparaissent très rapidement avec la prise de Vitoli Cardiovasculaire.
  • Les problèmes de glaucome ou de vertiges sont traités avec l’ingrédient principal de Vitoli Mémoire et santé cognitive en médecine traditionnelle chinoise. C’est à considérer.

Donc la formation permet aux professionnels de la santé de mieux vous renseigner sur l’usage optimal des produits. Nous leur fournissons aussi des informations précises sur les interactions et contre-indications potentielles.

Les contre-indications et interactions potentielles avec les médicaments

En passant, les spécialistes des médicaments ce sont les pharmaciens. Il est toujours important d’en parler à votre pharmacien. Ne vous fiez pas à ce que vous trouvez sur internet ou simplement aux recommandations données par une entreprise. Sachez que vos médecins ne sont pas les mieux placés pour vous renseigner à ce sujet.

Nous avons produit des analyses détaillées des interactions/contre-indications potentielles avec les médicaments pour 6 des produits Vitoli, signées par un pharmacien et révisées par notre expert québécois dans le domaine, monsieur Jean-Yves Dionne qui est lui aussi pharmacien (www.jydionne.com).

Notre pharmacien qui produit ces analyses est un pharmacien spécialisé ayant deux formations complètes sur les produits naturels. 4 à 6 heures lui sont nécessaires pour faire chacune de ces analyses. Il est facile de comprendre que votre pharmacien, au comptoir de la pharmacie, n’a pas 4 à 6 heures de libres pour faire une analyse aussi poussée. C’est pour cette raison que nous leur fournissons gratuitement ces documents et nous répondons à toutes leurs questions lorsqu’ils ont besoin de support pour une application donnée.

C’est important parce que la science évolue constamment et certaines interactions potentielles sont soit théoriques, soit moins importantes que d’autres. Par exemple, Vitoli Articulations contient l’anti-inflammatoire naturel le plus puissant. Normalement, les gens allergiques aux anti-inflammatoires n’y sont pas allergiques, il ne devrait pas augmenter la pression artérielle, il ne va pas causer de problème à l’estomac si l’estomac n’est pas déjà fragilisé dû à la prise de médicaments et il y a un seul cas de surveillance pour les anticoagulants et c’est le Coumadin.

Donc, il est fort possible que si votre pharmacien n’a pas fait la formation à l’usage des produits Vitoli et/ou qu’il n’a pas accès aux fiches des contre-indications/interactions potentielles, qu’il ne puisse pas vous répondre parce qu’il n’aura pas 4 heures de disponibles pour approfondir la question.

Nous continuons à former des professionnels partout au Québec, mais la tâche est colossale. Vous pouvez demander à votre pharmacien, votre médecin, votre infirmière et/ou votre naturopathe s’ils ont fait la formation à l’usage des produits Vitoli. Elle est disponible sur place, en vidéoconférence ou sur une plateforme de formation disponible en tout temps. Nous offrons aussi des formations spécifiques, entre autres pour les médecins, pour le sevrage des somnifères et la gestion de la douleur chronique.

Au besoin, nous pouvons les contacter pour vous afin de leur offrir plus d’informations. Nous le faisons régulièrement autant pour des questions d’usage que pour des risques d’interactions.

 

Voici d’autres textes qui pourraient vous intéresser :

 

 

Références :

  • Fransen HP, Pelgrom SM, Stewart-Knox B, de Kaste D, Verhagen H. Assessment of health claims, content, and safety of herbal supplements containing Ginkgo biloba. Food Nutr Res. 2010;54:10.3402/fnr.v54i0.5221. Published 2010 Sep 30. doi:10.3402/fnr.v54i0.5221
  • Newmaster, S.G., Grguric, M., Shanmughanandhan, D., Ramalingam, S., Ragupathy, S. 2013. DNA barcoding detects contamination and substitution in North American herbal products. BMC Med. Oct 11;11:222.
  • Posadzki P, Watson L, Ernst E. 2013. Contamination and adulteration of herbal medicinal products (HMPs): an overview of systematic reviews. Eur J Clin Pharmacol. Mar;69(3):295-307. Review.
  • Prescrire, février 2020. Compléments alimentaires : consommateurs mal protégés !
  • Xin, T., Li, X., Yao, H., Lin, Y., Ma, X., Cheng, R., Song, J., Ni, L., Fan, C., Chen, S. 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. Feb 9;5:8337.

Par Hélène Baribeau, Nutritionniste et Éric Simard, Ph. D., chercheur dans le domaine du vieillissement.

 

Connaissez-vous les symptômes qui caractérisent le syndrome de l’intestin irritable (SII) ? Des douleurs abdominales, ballonnements, gaz, alternances de selles molles et de diarrhées : ce sont là quelques-uns de ces symptômes. Ce syndrome diminue de beaucoup la qualité de vie. Il est la deuxième cause d’absentéisme au travail et à l’école. Sa prévalence en Europe et en Amérique du Nord est de l’ordre de 10 à 15% de la population…

La modification de l’apport en fibres dans la diète des gens atteints du syndrome de l’intestin irritable a été l’élément de base de la gestion de ce problème pendant plusieurs années. Toutefois, les résultats d’études concernant l’augmentation ou la diminution de la teneur en fibres sont contradictoires, car les évidences sont faibles concernant l’impact des fibres totales dans ce syndrome. D’autre part, il semble que les fibres solubles, comme celles qu’on trouve dans l’avoine, le psyllium, de même que dans plusieurs fruits et légumes, pourraient contribuer à une certaine diminution des symptômes.

Depuis quelques années, une autre approche semble plus efficace. C’est la diète FODMAP, développée par la nutritionniste australienne Sue Shepherd pour contrer le syndrome de l’intestin irritable. Cette diète fait de plus en plus parler d’elle grâce aux résultats positifs et significatifs obtenus dans des études d’intervention. Elle procurerait un soulagement du SII dans environ 75% des cas selon Sue Shepherd.

1- Que signifie l’acronyme FODMAP ?

F = Fermentescibles (rapidement fermentés par les bactéries du côlon)

O = Oligosaccharides (fructanes et Galacto-oligosaccharides ou GOS)

D = Disaccharides (lactose)

M = Monosaccharides (fructose en excès du glucose)

A = And (et)

P = Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol)

La diète FODMAP réduirait les symptômes en limitant les aliments contenant des glucides (= sucres) qui sont faiblement absorbés dans le petit intestin et versés en grande quantité dans le côlon. Une fois dans le gros intestin, ces sucres présents dans certains aliments sont fermentés par les bactéries, d’où les symptômes de ballonnement, de gaz et de douleurs abdominales. La diète FODMAP limite aussi l’absorption de molécules de glucides de petite taille à capacité osmotique qui augmentent la charge en eau dans le côlon, d’où les symptômes de selles molles et de diarrhées.

2- Quelles sont les sources les plus concentrées de FODMAP qui devraient être limitées* ?

  • Blé (raffiné ou entier), seigle, orge, oignon, ail, artichaut, noix de cajou, pistaches → présence de fructanes.
  • Légumineuses (lentilles, pois, haricots) → présence de GOS (galacto-oligo-saccharides).
  • Le lait et yogourt→ présence de lactose.
  • Pomme, poire, melon d’eau, mangue, miel, asperge → présence de fructose en excès du glucose.
  • Champignons, chou-fleur, mûres, menthes et gomme sans sucre → présence de polyols.

*Liste non exhaustive

3- Comment suivre la diète FODMAP ?

Il est essentiel d’obtenir une évaluation nutritionnelle et d’être suivi par une nutritionniste pour procéder à l’application de cette diète, car cette approche comporte beaucoup de restrictions et il faut savoir comment remplacer les aliments à limiter.

Par exemple :

  • Le blé peut être remplacé par l’avoine, le riz, le quinoa et le sarrasin et les produits sans gluten à base de riz, pomme de terre ou tapioca.
  • Le lait ordinaire peut l’être par du lait sans lactose ou des boissons végétales d’amandes, de riz et d’avoine.

Aussi, après un suivi de cette diète pendant 2 à 8 semaines, il est important d’effectuer des tests de tolérance alimentaire pour connaître quels sont les aliments qui causent le plus de problèmes, et ce, en vue d’obtenir un plan alimentaire adapté selon le niveau de tolérance individuelle.

4- Est-ce pour tout le monde ?

Même si la diminution des aliments sources de FODMAP peut améliorer l’état des personnes souffrant du SII, ça ne signifie pas que les FODMAP doivent être éliminés de l’alimentation des gens qui n’ont pas de troubles intestinaux. Les FODMAP, s’ils sont bien tolérés par l’organisme, devraient être encouragés, car ils sont importants pour la santé de la flore intestinale.

5- L’opinion du chercheur

Voici un sujet fascinant parce qu’il est très important pour beaucoup de gens et parce que la science évolue rapidement. J’en ai été témoin puisqu’une partie de mon doctorat était en santé digestive sur l’usage d’une nouvelle espèce de probiotique.  Revenons un peu en arrière pour bien situer la science d’aujourd’hui dans ce domaine.

Il y a une trentaine d’années, nous étions convaincus que les antibiotiques n’avaient pas d’impact sur le microbiote intestinal parce que les proportions des différentes bactéries revenaient à la normale avec l’arrêt des médicaments. C’est ce que l’on croyait. C’est ce qui était observé. La terre était plate.

Malheureusement, ce n’était pas la réalité. Cette observation provenait du fait que l’on était incapable de voir les modifications des proportions de la majorité des espèces présentes et l’on basait les observations sur la présence des grands groupes de bactéries et de levures. Il fut par la suite possible, il y a une dizaine d’années, d’observer que certaines espèces disparaissaient complètement après l’usage d’antibiotiques. Il fut même possible de faire un lien entre l’usage des antibiotiques chez les enfants et un risque accru de développer un syndrome de l’intestin irritable pour plusieurs années suivant le traitement. Les méthodes d’analyse permettent maintenant de suivre de près des variations infimes de composition du microbiote afin de mieux comprendre leurs implications en santé humaine.

L’équilibre est de mise

Nous savons maintenant que l’équilibre du microbiote intestinal est très important pour une multitude de problèmes de santé et surtout, les problèmes digestifs. Par exemple, il est démontré qu’une réduction des bactéries du groupe des bacteroidetes et des firmicutes contrairement à une augmentation des protéobactéries et les actinobactéries, est un facteur clé lié au développement des maladies inflammatoires de l’intestin (MII). Il s’agit de grands groupes de bactéries. L’analyse fine de composition est très complexe.

Cet équilibre influence et dépend de notre système immunitaire. Certaines personnes auront ainsi un système immunitaire déséquilibré parce que leur microbiote est déséquilibré, ou encore, un microbiote déséquilibré parce que leur système immunitaire est déséquilibré. Les deux sont possibles et cela dépend d’un grand nombre de facteurs dont la génétique et certaines causes externes comme le tabagisme, l’historique de prise d’antibiotiques et l’alimentation.

L’alimentation module la composition du microbiote sur une base journalière. Tout ce que l’on mange tous les jours crée des variations de composition entre les différentes espèces de bactéries qui composent notre microbiote intestinal. C’est pour cette raison que la diète FODMAP peut donner de bons résultats pour le SII, mais aussi pour l’intolérance au gluten ou la maladie céliaque. Toutefois, pour la majorité des gens, ces sucres fermentescibles sont des prébiotiques ; des aliments pour nos bonnes bactéries bénéfiques pour la santé.

Chaque personne est unique

Étant donné que cet équilibre entre les bonnes et les mauvaises bactéries dépend à la fois de notre génétique, de ce que nous mangeons et de nos habitudes de vie, chaque personne réagira différemment quant aux effets des aliments sur sa composition. Rappelons qu’il y a environ 100 000 000 000 000 de bactéries dans l’intestin et que cela correspond à environ 10 fois le nombre de cellules du corps humain et 150 fois le nombre de gènes contenu dans nos cellules. Une étude récente a même démontré qu’il y aurait près de 2000 espèces de nouvelles de bactéries dans notre microbiote. Jusqu’à tout récemment, nous considérions que le microbiote était composé de 400 à 500 espèces de bactéries.

Dans ce contexte de diversité, la diète FODMAP vise à restreindre l’ensemble des molécules qui peuvent être problématiques parce qu’elles pourraient favoriser la croissance de bactéries causant de l’inflammation. Ce n’est pas toutes les molécules et pas pour toutes les personnes, qui seront problématiques. Il est donc recommandé d’être accompagné par une nutritionniste et d’essayer de réintégrer graduellement les FODMAP afin de trouver ceux qui vous conviennent. Cela devrait être appliqué sur une longue période de temps afin de laisser se produire un nouvel équilibre au niveau du microbiote pour chacun des aliments considérés. C’est pour cette raison que des périodes de 2 à 8 semaines sont habituellement recommandées.

Certains autres aliments sont aussi à considérer comme la consommation de viande ou encore les additifs alimentaires. Particulièrement pour les agents de conservation; ce sont des molécules qui peuvent tuer certains groupes de bactéries de notre microbiote (bonnes et moins bonnes) et modifier nos équilibres. Il est donc préférable de les éviter le plus possible.

Et les suppléments ?

Outre les FODMAP, l’équilibre oméga-3/oméga-6 est aussi une facette de l’alimentation très importante. Les oméga-3 sont utilisés pour produire des molécules anti-inflammatoires et les oméga-6 sont utilisés pour produire des molécules pro-inflammatoires. Ainsi, lorsqu’une personne consomme trop d’oméga-6 (particulièrement les gras animaux et certaines huiles végétales) au détriment des oméga-3 (les poissons gras et certaines huiles végétales), elle aura une tendance à développer de l’inflammation plus facilement. Il est préférable de manger du poisson plus souvent, mais la prise d’un supplément d’oméga-3 peut-être une bonne façon de s’assurer d’en avoir suffisamment.

La prise de probiotiques peut certainement aider à rétablir certains équilibres. Il semble que certains produits seraient plus efficaces pour certaines personnes. Il peut donc être pertinent d’essayer différents produits pour trouver celui qui vous convient le mieux. La fréquence d’utilisation nécessaire dépendra aussi de la personne et de ses besoins.

Le prochain groupe de suppléments à considérer pour les problèmes d’inflammation intestinaux est le groupe des polyphénols. Attention ici, les polyphénols sont un groupe de plus de 10 000 molécules différentes, majoritairement d’origine végétale. Il s’agit donc d’un terme très générique. Assurez-vous avant tout de consommer suffisamment de fruits et légumes pour en avoir une bonne dose et une bonne variété. Nous consommons entre 900 mg et 1gr en moyenne de polyphénols végétaux par jour. Il semble que celui le plus étudié pour l’inflammation intestinale soit la quercétine. Plusieurs fruits et légumes en contiennent (et notez que plusieurs d’entre eux contiennent de grandes quantités de FODMAP).

Toutefois, les doses rapportées de ces polyphénols dans la littérature scientifique sont très élevées et difficilement atteignables même avec des suppléments. Les autres polyphénols pouvant être d’intérêt pour l’inflammation intestinale sont la curcumine et le resvératrol. Les doses utilisées dans les études publiées sont aussi des doses élevées et rappelez-vous que la qualité des produits sur le marché est très variable, surtout pour les extraits de plantes.

En espérant que ces informations vous seront utiles, il nous fera plaisir de répondre à vos questions.

 

 

Références :

  • Bellini M, Tonarelli S, Nagy AG, et al. Low FODMAP Diet: Evidence, Doubts, and Hopes. Nutrients. 2020;12(1):148. Published 2020 Jan 4. doi:10.3390/nu12010148
  • Bernstein CN. Review article: changes in the epidemiology of inflammatory bowel disease-clues for aetiology. Aliment Pharmacol Ther. 2017;46(10):911-919. doi:10.1111/apt.14338
  • Caio G, Lungaro L, Segata N, et al. Effect of Gluten-Free Diet on Gut Microbiota Composition in Patients with Celiac Disease and Non-Celiac Gluten/Wheat Sensitivity. 2020;12(6):1832. Published 2020 Jun 19. doi:10.3390/nu12061832
  • Kronman MP, Zaoutis TE, Haynes K, Feng R, Coffin SE. Antibiotic exposure and IBD development among children: a population-based cohort study. Pediatrics. 2012;130(4):e794-e803. doi:10.1542/peds.2011-3886
  • Li AN, Li S, Zhang YJ, Xu XR, Chen YM, Li HB. Resources and biological activities of natural polyphenols. Nutrients. 2014;6(12):6020-6047. Published 2014 Dec 22. doi:10.3390/nu6126020
  • Malinowski B, Wiciński M, Sokołowska MM, Hill NA, Szambelan M. The Rundown of Dietary Supplements and Their Effects on Inflammatory Bowel Disease-A Review. Nutrients. 2020;12(5):1423. Published 2020 May 14. doi:10.3390/nu12051423
  • Mentella MC, Scaldaferri F, Pizzoferrato M, Gasbarrini A, Miggiano GAD. Nutrition, IBD and Gut Microbiota: A Review. Nutrients. 2020;12(4):944. Published 2020 Mar 29. doi:10.3390/nu12040944
  • Ozkul C, Ruiz VE, Battaglia T, et al. A single early-in-life antibiotic course increases susceptibility to DSS-induced colitis. Genome Med. 2020;12(1):65. Published 2020 Jul 25. doi:10.1186/s13073-020-00764-z
  • Varjú P, Farkas N, Hegyi P, Garami A, Szabó I, Illés A, Solymár M, Vincze Á, Balaskó M, Pár G, Bajor J, Szűcs Á, Huszár O, Pécsi D, Czimmer. Low fermentable oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides and polyols (FODMAP) diet improves symptoms in adults suffering from irritable bowel syndrome (IBS) compared to standard IBS diet: A meta-analysis of clinical studies. PLoS One. 2017 Aug 14;12(8):e0182942.
  • Application à télécharger pour connaître les aliments à limiter: https://www.monashfodmap.com/ibs-central/i-have-ibs/get-the-app/

Par Hélène Baribeau, Nutritionniste et Éric Simard, Ph. D., chercheur dans le domaine du vieillissement.

 

Connaissez-vous les symptômes qui caractérisent le syndrome de l’intestin irritable (SII) ? Des douleurs abdominales, ballonnements, gaz, alternances de selles molles et de diarrhées : ce sont là quelques-uns de ces symptômes. Ce syndrome diminue de beaucoup la qualité de vie. Il est la deuxième cause d’absentéisme au travail et à l’école. Sa prévalence en Europe et en Amérique du Nord est de l’ordre de 10 à 15% de la population…

La modification de l’apport en fibres dans la diète des gens atteints du syndrome de l’intestin irritable a été l’élément de base de la gestion de ce problème pendant plusieurs années. Toutefois, les résultats d’études concernant l’augmentation ou la diminution de la teneur en fibres sont contradictoires, car les évidences sont faibles concernant l’impact des fibres totales dans ce syndrome. D’autre part, il semble que les fibres solubles, comme celles qu’on trouve dans l’avoine, le psyllium, de même que dans plusieurs fruits et légumes, pourraient contribuer à une certaine diminution des symptômes.

Depuis quelques années, une autre approche semble plus efficace. C’est la diète FODMAP, développée par la nutritionniste australienne Sue Shepherd pour contrer le syndrome de l’intestin irritable. Cette diète fait de plus en plus parler d’elle grâce aux résultats positifs et significatifs obtenus dans des études d’intervention. Elle procurerait un soulagement du SII dans environ 75% des cas selon Sue Shepherd.

1- Que signifie l’acronyme FODMAP ?

F = Fermentescibles (rapidement fermentés par les bactéries du côlon)

O = Oligosaccharides (fructanes et Galacto-oligosaccharides ou GOS)

D = Disaccharides (lactose)

M = Monosaccharides (fructose en excès du glucose)

A = And (et)

P = Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol)

La diète FODMAP réduirait les symptômes en limitant les aliments contenant des glucides (= sucres) qui sont faiblement absorbés dans le petit intestin et versés en grande quantité dans le côlon. Une fois dans le gros intestin, ces sucres présents dans certains aliments sont fermentés par les bactéries, d’où les symptômes de ballonnement, de gaz et de douleurs abdominales. La diète FODMAP limite aussi l’absorption de molécules de glucides de petite taille à capacité osmotique qui augmentent la charge en eau dans le côlon, d’où les symptômes de selles molles et de diarrhées.

2- Quelles sont les sources les plus concentrées de FODMAP qui devraient être limitées* ?

  • Blé (raffiné ou entier), seigle, orge, oignon, ail, artichaut, noix de cajou, pistaches → présence de fructanes.
  • Légumineuses (lentilles, pois, haricots) → présence de GOS (galacto-oligo-saccharides).
  • Le lait et yogourt→ présence de lactose.
  • Pomme, poire, melon d’eau, mangue, miel, asperge → présence de fructose en excès du glucose.
  • Champignons, chou-fleur, mûres, menthes et gomme sans sucre → présence de polyols.

*Liste non exhaustive

3- Comment suivre la diète FODMAP ?

Il est essentiel d’obtenir une évaluation nutritionnelle et d’être suivi par une nutritionniste pour procéder à l’application de cette diète, car cette approche comporte beaucoup de restrictions et il faut savoir comment remplacer les aliments à limiter.

Par exemple :

  • Le blé peut être remplacé par l’avoine, le riz, le quinoa et le sarrasin et les produits sans gluten à base de riz, pomme de terre ou tapioca.
  • Le lait ordinaire peut l’être par du lait sans lactose ou des boissons végétales d’amandes, de riz et d’avoine.

Aussi, après un suivi de cette diète pendant 2 à 8 semaines, il est important d’effectuer des tests de tolérance alimentaire pour connaître quels sont les aliments qui causent le plus de problèmes, et ce, en vue d’obtenir un plan alimentaire adapté selon le niveau de tolérance individuelle.

4- Est-ce pour tout le monde ?

Même si la diminution des aliments sources de FODMAP peut améliorer l’état des personnes souffrant du SII, ça ne signifie pas que les FODMAP doivent être éliminés de l’alimentation des gens qui n’ont pas de troubles intestinaux. Les FODMAP, s’ils sont bien tolérés par l’organisme, devraient être encouragés, car ils sont importants pour la santé de la flore intestinale.

5- L’opinion du chercheur

Voici un sujet fascinant parce qu’il est très important pour beaucoup de gens et parce que la science évolue rapidement. J’en ai été témoin puisqu’une partie de mon doctorat était en santé digestive sur l’usage d’une nouvelle espèce de probiotique.  Revenons un peu en arrière pour bien situer la science d’aujourd’hui dans ce domaine.

Il y a une trentaine d’années, nous étions convaincus que les antibiotiques n’avaient pas d’impact sur le microbiote intestinal parce que les proportions des différentes bactéries revenaient à la normale avec l’arrêt des médicaments. C’est ce que l’on croyait. C’est ce qui était observé. La terre était plate.

Malheureusement, ce n’était pas la réalité. Cette observation provenait du fait que l’on était incapable de voir les modifications des proportions de la majorité des espèces présentes et l’on basait les observations sur la présence des grands groupes de bactéries et de levures. Il fut par la suite possible, il y a une dizaine d’années, d’observer que certaines espèces disparaissaient complètement après l’usage d’antibiotiques. Il fut même possible de faire un lien entre l’usage des antibiotiques chez les enfants et un risque accru de développer un syndrome de l’intestin irritable pour plusieurs années suivant le traitement. Les méthodes d’analyse permettent maintenant de suivre de près des variations infimes de composition du microbiote afin de mieux comprendre leurs implications en santé humaine.

L’équilibre est de mise

Nous savons maintenant que l’équilibre du microbiote intestinal est très important pour une multitude de problèmes de santé et surtout, les problèmes digestifs. Par exemple, il est démontré qu’une réduction des bactéries du groupe des bacteroidetes et des firmicutes contrairement à une augmentation des protéobactéries et les actinobactéries, est un facteur clé lié au développement des maladies inflammatoires de l’intestin (MII). Il s’agit de grands groupes de bactéries. L’analyse fine de composition est très complexe.

Cet équilibre influence et dépend de notre système immunitaire. Certaines personnes auront ainsi un système immunitaire déséquilibré parce que leur microbiote est déséquilibré, ou encore, un microbiote déséquilibré parce que leur système immunitaire est déséquilibré. Les deux sont possibles et cela dépend d’un grand nombre de facteurs dont la génétique et certaines causes externes comme le tabagisme, l’historique de prise d’antibiotiques et l’alimentation.

L’alimentation module la composition du microbiote sur une base journalière. Tout ce que l’on mange tous les jours crée des variations de composition entre les différentes espèces de bactéries qui composent notre microbiote intestinal. C’est pour cette raison que la diète FODMAP peut donner de bons résultats pour le SII, mais aussi pour l’intolérance au gluten ou la maladie céliaque. Toutefois, pour la majorité des gens, ces sucres fermentescibles sont des prébiotiques ; des aliments pour nos bonnes bactéries bénéfiques pour la santé.

Chaque personne est unique

Étant donné que cet équilibre entre les bonnes et les mauvaises bactéries dépend à la fois de notre génétique, de ce que nous mangeons et de nos habitudes de vie, chaque personne réagira différemment quant aux effets des aliments sur sa composition. Rappelons qu’il y a environ 100 000 000 000 000 de bactéries dans l’intestin et que cela correspond à environ 10 fois le nombre de cellules du corps humain et 150 fois le nombre de gènes contenu dans nos cellules. Une étude récente a même démontré qu’il y aurait près de 2000 espèces de nouvelles de bactéries dans notre microbiote. Jusqu’à tout récemment, nous considérions que le microbiote était composé de 400 à 500 espèces de bactéries.

Dans ce contexte de diversité, la diète FODMAP vise à restreindre l’ensemble des molécules qui peuvent être problématiques parce qu’elles pourraient favoriser la croissance de bactéries causant de l’inflammation. Ce n’est pas toutes les molécules et pas pour toutes les personnes, qui seront problématiques. Il est donc recommandé d’être accompagné par une nutritionniste et d’essayer de réintégrer graduellement les FODMAP afin de trouver ceux qui vous conviennent. Cela devrait être appliqué sur une longue période de temps afin de laisser se produire un nouvel équilibre au niveau du microbiote pour chacun des aliments considérés. C’est pour cette raison que des périodes de 2 à 8 semaines sont habituellement recommandées.

Certains autres aliments sont aussi à considérer comme la consommation de viande ou encore les additifs alimentaires. Particulièrement pour les agents de conservation; ce sont des molécules qui peuvent tuer certains groupes de bactéries de notre microbiote (bonnes et moins bonnes) et modifier nos équilibres. Il est donc préférable de les éviter le plus possible.

Et les suppléments ?

Outre les FODMAP, l’équilibre oméga-3/oméga-6 est aussi une facette de l’alimentation très importante. Les oméga-3 sont utilisés pour produire des molécules anti-inflammatoires et les oméga-6 sont utilisés pour produire des molécules pro-inflammatoires. Ainsi, lorsqu’une personne consomme trop d’oméga-6 (particulièrement les gras animaux et certaines huiles végétales) au détriment des oméga-3 (les poissons gras et certaines huiles végétales), elle aura une tendance à développer de l’inflammation plus facilement. Il est préférable de manger du poisson plus souvent, mais la prise d’un supplément d’oméga-3 peut-être une bonne façon de s’assurer d’en avoir suffisamment.

La prise de probiotiques peut certainement aider à rétablir certains équilibres. Il semble que certains produits seraient plus efficaces pour certaines personnes. Il peut donc être pertinent d’essayer différents produits pour trouver celui qui vous convient le mieux. La fréquence d’utilisation nécessaire dépendra aussi de la personne et de ses besoins.

Le prochain groupe de suppléments à considérer pour les problèmes d’inflammation intestinaux est le groupe des polyphénols. Attention ici, les polyphénols sont un groupe de plus de 10 000 molécules différentes, majoritairement d’origine végétale. Il s’agit donc d’un terme très générique. Assurez-vous avant tout de consommer suffisamment de fruits et légumes pour en avoir une bonne dose et une bonne variété. Nous consommons entre 900 mg et 1gr en moyenne de polyphénols végétaux par jour. Il semble que celui le plus étudié pour l’inflammation intestinale soit la quercétine. Plusieurs fruits et légumes en contiennent (et notez que plusieurs d’entre eux contiennent de grandes quantités de FODMAP).

Toutefois, les doses rapportées de ces polyphénols dans la littérature scientifique sont très élevées et difficilement atteignables même avec des suppléments. Les autres polyphénols pouvant être d’intérêt pour l’inflammation intestinale sont la curcumine et le resvératrol. Les doses utilisées dans les études publiées sont aussi des doses élevées et rappelez-vous que la qualité des produits sur le marché est très variable, surtout pour les extraits de plantes.

En espérant que ces informations vous seront utiles, il nous fera plaisir de répondre à vos questions.

 

 

Références :

  • Bellini M, Tonarelli S, Nagy AG, et al. Low FODMAP Diet: Evidence, Doubts, and Hopes. Nutrients. 2020;12(1):148. Published 2020 Jan 4. doi:10.3390/nu12010148
  • Bernstein CN. Review article: changes in the epidemiology of inflammatory bowel disease-clues for aetiology. Aliment Pharmacol Ther. 2017;46(10):911-919. doi:10.1111/apt.14338
  • Caio G, Lungaro L, Segata N, et al. Effect of Gluten-Free Diet on Gut Microbiota Composition in Patients with Celiac Disease and Non-Celiac Gluten/Wheat Sensitivity. 2020;12(6):1832. Published 2020 Jun 19. doi:10.3390/nu12061832
  • Kronman MP, Zaoutis TE, Haynes K, Feng R, Coffin SE. Antibiotic exposure and IBD development among children: a population-based cohort study. Pediatrics. 2012;130(4):e794-e803. doi:10.1542/peds.2011-3886
  • Li AN, Li S, Zhang YJ, Xu XR, Chen YM, Li HB. Resources and biological activities of natural polyphenols. Nutrients. 2014;6(12):6020-6047. Published 2014 Dec 22. doi:10.3390/nu6126020
  • Malinowski B, Wiciński M, Sokołowska MM, Hill NA, Szambelan M. The Rundown of Dietary Supplements and Their Effects on Inflammatory Bowel Disease-A Review. Nutrients. 2020;12(5):1423. Published 2020 May 14. doi:10.3390/nu12051423
  • Mentella MC, Scaldaferri F, Pizzoferrato M, Gasbarrini A, Miggiano GAD. Nutrition, IBD and Gut Microbiota: A Review. Nutrients. 2020;12(4):944. Published 2020 Mar 29. doi:10.3390/nu12040944
  • Ozkul C, Ruiz VE, Battaglia T, et al. A single early-in-life antibiotic course increases susceptibility to DSS-induced colitis. Genome Med. 2020;12(1):65. Published 2020 Jul 25. doi:10.1186/s13073-020-00764-z
  • Varjú P, Farkas N, Hegyi P, Garami A, Szabó I, Illés A, Solymár M, Vincze Á, Balaskó M, Pár G, Bajor J, Szűcs Á, Huszár O, Pécsi D, Czimmer. Low fermentable oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides and polyols (FODMAP) diet improves symptoms in adults suffering from irritable bowel syndrome (IBS) compared to standard IBS diet: A meta-analysis of clinical studies. PLoS One. 2017 Aug 14;12(8):e0182942.
  • Application à télécharger pour connaître les aliments à limiter: https://www.monashfodmap.com/ibs-central/i-have-ibs/get-the-app/

Le jeûne permet des changements métaboliques qui ont des effets sur le vieillissement. Mon domaine de recherche est l’optimisation de la santé dans le but de bien vieillir, de conserver nos capacités le plus longtemps, entre autres en utilisant des mimétismes (ou ce que l’on appelle maintenant des gérosuppresseurs) de la restriction calorique.

Dans les quatre premiers articles, je vous ai parlé :

  • des bases biologiques du jeûne (article 1),
  • des raisons pour lesquels le jeûne peut être bénéfique pour la santé (article 2),
  • des différents types de jeûne (article 3) et
  • du jeûne pour stimuler la réparation et ralentir le vieillissement (article 4).

Je vous parlerai maintenant des synergies possibles en santé du vieillissement par l’utilisation des mimétismes (gérosuppresseurs). Qu’est-ce que c’est qu’un mimétisme de la restriction calorique ? Quelque chose qui mime le manque de calories ?

Manquer de calories pour vivre plus longtemps

Tableau représentant l'impact de longévitéBeaucoup de scientifiques qui étudient les effets du jeûne en étude clinique sont aussi des chercheurs dans le domaine du vieillissement parce qu’il s’agit des mêmes mécanismes cellulaires. Ce sont ces processus qui permettent la plus importante augmentation de la longévité en santé.

Par exemple, un rongeur que l’on diminue son apport calorique de 30% sans causer de déficit nutritionnel (par rapport à un apport calorique normal), vivra 30 à 50% plus longtemps. Cela est vrai pour tout type d’organismes vivants allant des organismes unicellulaires, jusqu’aux humains.

Ce sont ces observations sur les effets de la restriction calorique, qui nous ont permis d’identifier les mécanismes cellulaires responsables des bénéfices sur la longévité et la santé en général. Ces mécanismes sont inductibles, ils peuvent être modulés, par l’apport alimentaire, comme le jeûne ou la restriction calorique, mais aussi par certaines molécules que l’on retrouve dans les plantes.

Il existe donc des molécules qui stimulent des mécanismes cellulaires pouvant ralentir le vieillissement ou augmenter notre résistance contre les maladies. Vous comprendrez que ces molécules, qui ont des impacts sur la longévité et sur la réduction de l’incidence des maladies, vont prendre une place importante en prévention en santé humaine. Ces molécules ont les appels des mimétismes de la restriction calorique. Maintenant vous allez dire : oui, mais quel est le lien avec le jeûne ? Où trouve-t-on ces molécules ?

Optimiser les bénéfices

Quand je me suis rendu compte qu’il serait possible d’agir sur le vieillissement, il y a déjà de ça 10 ans maintenant, j’ai commencé à élaborer un ambitieux programme de recherche que l’on a mis en place en 2013. Avec l’équipe de l’Université Concordia, nous avons découvert les meilleurs mimétismes de la restriction calorique jamais décrits jusqu’à maintenant. Nous avons démontré des effets synergiques incroyables en utilisant plusieurs mécanismes cellulaires en même temps. On ne parle pas ici d’effet additif, mais bien synergique. Des bénéfices qui sont beaucoup plus importants que la somme des deux effets séparés. Nous avons été en mesure d’obtenir des résultats jusqu’à 10 fois supérieurs à ce qui avait précédemment été démontré. Les travaux continuent, nous devrions annoncer d’autres résultats très importants vers la fin de 2020.

Donc, théoriquement, nous pouvons mettre en application ces effets synergiques en utilisant le jeûne intermittent comme une nouvelle façon de s’alimenter (couramment ou à l’occasion) et en additionnant les bénéfices des mimétismes de la restriction calorique. Je suis convaincu que les bénéfices peuvent être nettement supérieurs.

Pour les mimétismes de la restriction calorique, les modulateurs du vieillissement primaire, 7 de ceux découverts avec l’Université Concordia, sont dans les produits Vitoli et les deux dont les effets sont les plus documentés chez l’humain sont dans le produit VitoliMD Bien vieillir.

VitoliMD Bien vieillir contient les meilleurs mimétismes de la restriction calorique, et ce, aux doses nécessaires. Il y a trois textes spécifiquement sur VitoliMD Bien vieillir sur le blogue de Vitoli, je vous invite à en prendre connaissance. En passant, un dernier point, les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD présents dans tous les produits sont issus d’une technologie brevetée et sont uniques à nous. Je vous recommande bien sûr d’intégrer le jeûne intermittent et VitoliMD Bien Vieillir pour des bénéfices optimaux.

 

 

Références :

  • Anton SD, Moehl K, Donahoo WT, et al. 2018. Flipping the Metabolic Switch: Understanding and Applying the Health Benefits of Fasting. Obesity (Silver Spring). 2018;26(2):254‐268.
  • Bagherniya M, Butler AE, Barreto GE, Sahebkar A. 2018. The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature. Ageing Res Rev. 2018;47:183‐197.
  • de Cabo et Mattson, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. New England Journal of Medecin. 381 (26), 2541-2551. 2019 Dec 26.
  • de Pablos RM, Espinosa-Oliva AM, Hornedo-Ortega R, Cano M, Arguelles S. 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019;143:58‐72.
  • Eric Simard, 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 365 pages.
  • Leri M, Scuto M, Ontario ML, et al. 2020. Healthy Effects of Plant Polyphenols: Molecular Mechanisms. Int J Mol Sci. 2020;21(4):1250. Published 2020 Feb 13.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7. Review.
  • Pallauf K, Giller K, Huebbe P, Rimbach G. 2013. Nutrition and healthy ageing: calorie restriction or polyphenol-rich “MediterrAsian” diet?. Oxid Med Cell Longev. 2013;2013:707421.
  • Stekovic S, Hofer SJ, Tripolt N, et al. 2019. Alternate Day Fasting Improves Physiological and Molecular Markers of Aging in Healthy, Non-obese Humans [published correction appears in Cell Metab. 2020 Apr 7;31(4):878-881]. Cell Metab. 2019;30(3):462‐476.

Le jeûne permet des changements métaboliques qui ont des effets sur le vieillissement. Mon domaine de recherche est l’optimisation de la santé dans le but de bien vieillir, de conserver nos capacités le plus longtemps, entre autres en utilisant des mimétismes (ou ce que l’on appelle maintenant des gérosuppresseurs) de la restriction calorique.

Dans les quatre premiers articles, je vous ai parlé :

  • des bases biologiques du jeûne (article 1),
  • des raisons pour lesquels le jeûne peut être bénéfique pour la santé (article 2),
  • des différents types de jeûne (article 3) et
  • du jeûne pour stimuler la réparation et ralentir le vieillissement (article 4).

Je vous parlerai maintenant des synergies possibles en santé du vieillissement par l’utilisation des mimétismes (gérosuppresseurs). Qu’est-ce que c’est qu’un mimétisme de la restriction calorique ? Quelque chose qui mime le manque de calories ?

Manquer de calories pour vivre plus longtemps

Tableau représentant l'impact de longévitéBeaucoup de scientifiques qui étudient les effets du jeûne en étude clinique sont aussi des chercheurs dans le domaine du vieillissement parce qu’il s’agit des mêmes mécanismes cellulaires. Ce sont ces processus qui permettent la plus importante augmentation de la longévité en santé.

Par exemple, un rongeur que l’on diminue son apport calorique de 30% sans causer de déficit nutritionnel (par rapport à un apport calorique normal), vivra 30 à 50% plus longtemps. Cela est vrai pour tout type d’organismes vivants allant des organismes unicellulaires, jusqu’aux humains.

Ce sont ces observations sur les effets de la restriction calorique, qui nous ont permis d’identifier les mécanismes cellulaires responsables des bénéfices sur la longévité et la santé en général. Ces mécanismes sont inductibles, ils peuvent être modulés, par l’apport alimentaire, comme le jeûne ou la restriction calorique, mais aussi par certaines molécules que l’on retrouve dans les plantes.

Il existe donc des molécules qui stimulent des mécanismes cellulaires pouvant ralentir le vieillissement ou augmenter notre résistance contre les maladies. Vous comprendrez que ces molécules, qui ont des impacts sur la longévité et sur la réduction de l’incidence des maladies, vont prendre une place importante en prévention en santé humaine. Ces molécules ont les appels des mimétismes de la restriction calorique. Maintenant vous allez dire : oui, mais quel est le lien avec le jeûne ? Où trouve-t-on ces molécules ?

Optimiser les bénéfices

Quand je me suis rendu compte qu’il serait possible d’agir sur le vieillissement, il y a déjà de ça 10 ans maintenant, j’ai commencé à élaborer un ambitieux programme de recherche que l’on a mis en place en 2013. Avec l’équipe de l’Université Concordia, nous avons découvert les meilleurs mimétismes de la restriction calorique jamais décrits jusqu’à maintenant. Nous avons démontré des effets synergiques incroyables en utilisant plusieurs mécanismes cellulaires en même temps. On ne parle pas ici d’effet additif, mais bien synergique. Des bénéfices qui sont beaucoup plus importants que la somme des deux effets séparés. Nous avons été en mesure d’obtenir des résultats jusqu’à 10 fois supérieurs à ce qui avait précédemment été démontré. Les travaux continuent, nous devrions annoncer d’autres résultats très importants vers la fin de 2020.

Donc, théoriquement, nous pouvons mettre en application ces effets synergiques en utilisant le jeûne intermittent comme une nouvelle façon de s’alimenter (couramment ou à l’occasion) et en additionnant les bénéfices des mimétismes de la restriction calorique. Je suis convaincu que les bénéfices peuvent être nettement supérieurs.

Pour les mimétismes de la restriction calorique, les modulateurs du vieillissement primaire, 7 de ceux découverts avec l’Université Concordia, sont dans les produits Vitoli et les deux dont les effets sont les plus documentés chez l’humain sont dans le produit VitoliMD Bien vieillir.

VitoliMD Bien vieillir contient les meilleurs mimétismes de la restriction calorique, et ce, aux doses nécessaires. Il y a trois textes spécifiquement sur VitoliMD Bien vieillir sur le blogue de Vitoli, je vous invite à en prendre connaissance. En passant, un dernier point, les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD présents dans tous les produits sont issus d’une technologie brevetée et sont uniques à nous. Je vous recommande bien sûr d’intégrer le jeûne intermittent et VitoliMD Bien Vieillir pour des bénéfices optimaux.

 

 

Références :

  • Anton SD, Moehl K, Donahoo WT, et al. 2018. Flipping the Metabolic Switch: Understanding and Applying the Health Benefits of Fasting. Obesity (Silver Spring). 2018;26(2):254‐268.
  • Bagherniya M, Butler AE, Barreto GE, Sahebkar A. 2018. The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature. Ageing Res Rev. 2018;47:183‐197.
  • de Cabo et Mattson, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. New England Journal of Medecin. 381 (26), 2541-2551. 2019 Dec 26.
  • de Pablos RM, Espinosa-Oliva AM, Hornedo-Ortega R, Cano M, Arguelles S. 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019;143:58‐72.
  • Eric Simard, 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 365 pages.
  • Leri M, Scuto M, Ontario ML, et al. 2020. Healthy Effects of Plant Polyphenols: Molecular Mechanisms. Int J Mol Sci. 2020;21(4):1250. Published 2020 Feb 13.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7. Review.
  • Pallauf K, Giller K, Huebbe P, Rimbach G. 2013. Nutrition and healthy ageing: calorie restriction or polyphenol-rich “MediterrAsian” diet?. Oxid Med Cell Longev. 2013;2013:707421.
  • Stekovic S, Hofer SJ, Tripolt N, et al. 2019. Alternate Day Fasting Improves Physiological and Molecular Markers of Aging in Healthy, Non-obese Humans [published correction appears in Cell Metab. 2020 Apr 7;31(4):878-881]. Cell Metab. 2019;30(3):462‐476.

Tiré du chapitre 3.1 du livre Vivre jeune plus longtemps (2016).

Avant qu’un produit naturel issu de la recherche scientifique soit disponible sur les tablettes d’une pharmacie, plusieurs étapes doivent être complétées. Pour vous aider à comprendre ce processus de développement de produits, il est important de bien connaître les raisons de ces différentes étapes qui composent la recherche scientifique traditionnelle.

Voici les étapes qui se retrouvent dans un processus de recherche (veuillez noter que ces étapes sont les mêmes dans tous les domaines.) :

  1. Commencer avec une idée;
  2. Inclure l’analyse de la littérature;
  3. Élaborer des hypothèses;
  4. Expérimenter pour affirmer ou démentir les hypothèses de départ;
  5. Analyser les résultats;
  6. Tirer des conclusions et
  7. Recommencer le cycle plusieurs fois si nécessaire.

 

les 7 étapes de la recherche scientifique

Domaine de la santé

Lorsque le processus de recherche est utilisé dans le domaine de la santé, deux étapes s’ajoutent avant les études cliniques. Il faut préalablement effectuer des études pharmacologiques et précliniques (qui incluent les études d’innocuité d’un médicament potentiel).

Études pharmacologiques

Ce type d’étude est essentiellement divisé en trois parties. Les voici :

  • Il faut déterminer une cible thérapeutique pour un usage clinique précis. Cela peut être un récepteur cellulaire ou une voie métabolique se retrouvant dans l’induction ou le développement de la maladie.
  • Une fois que cela est fait, on passe au criblage de divers types de molécules ou de produits biologiques pour trouver ceux ou celles qui seront en mesure de bloquer ou de moduler le processus cellulaire recherché. Ceci permettra d’effectuer une optimisation pour obtenir une molécule comprenant une activité maximale. Il faut aussi s’assurer de la qualité de la source de ces molécules et de leur présence en quantité suffisante.
  • Ensuite, deux études prennent le relais parallèlement dans la plupart des cas. La première étudie en profondeur le mécanisme d’action de la molécule pour faire ressortir les effets et conséquences de cette molécule sur la cible thérapeutique. La deuxième permet d’étudier la pharmacocinétique (caractéristiques d’absorptions), de distribution et de métabolisme de la molécule. L’efficacité de cette dernière est alors testée in vitro et in vivo en utilisant des cellules et des modèles animaux reproduisant la maladie ciblée.

Études précliniques

Lorsque toutes les parties liées aux études pharmacologiques sont terminées et que l’efficacité est prouvée, il est temps de procéder aux études précliniques. Celles-ci évaluent les risques potentiels d’utilisation de la molécule. C’est ici que la dose maximale de tolérance de la molécule (risques de la toxicité ou de la non-toxicité) sera déterminée in vitro et in vivo. Selon un protocole bien établi, ce type d’étude évalue aussi l’innocuité de la molécule en calculant son effet sur les différents systèmes (ex. : systèmes respiratoires, systèmes cardiaques et neurologiques, les risques de mutagénèse et de carcinogénicité/cancer).

Selon des démarches très encadrées, la recherche préclinique peut s’effectuer avec l’utilisation des équipements de laboratoire typiques et/ou cellulaires. Étant indispensables pour analyser la toxicité, les mécanismes d’action ou la comparaison entre deux traitements potentiels, les recherches sur les modèles animaux répondent à des critères spécifiques et nécessitent des justifications précises. Lorsque les études de formulations sont démarrées, on pourra définir le profil d’absorption, de distribution, de métabolisme et d’excrétion de la molécule (seule ou en comprimé).

Voici donc en quoi se résument les études pharmacologiques et précliniques. Pour connaître la suite des étapes de la recherche scientifique, ne manquez pas nos prochains articles sur le sujet qui vous expliqueront en quoi consistent les études cliniques, les études épidémiologiques et les standards de qualité liées aux recherches.

Ces informations vous aideront à mieux comprendre les usages justifiables des produits naturels de qualité en considérant les démonstrations scientifiques disponibles. Faites attention aux discours concernant la santé naturelle : la vérité n’est surement pas que tous les suppléments sont bons ou qu’ils sont tous mauvais. Tous ceux et celles qui tiennent ces discours, dans un sens ou dans l’autre, démontrent simplement que :

  • Soit ils ne s’y connaissent pas suffisamment pour être en mesure de bien évaluer l’utilité des produits de santé naturels de qualité disponibles sur le marché,
  • Soit ils ont des conflits d’intérêts qui biaisent leur discours.

Malheureusement, la qualité des produits sur le marché est très variable et peu de gens en sont vraiment conscients. Ces articles sur la recherche scientifique devraient vous aider à y voir plus clair.

 

 

 Références :

  • Enna, S.J., Norton, Stata. Herbal supplements and the brain: understanding their health benefits and hazards. Pearson Education, Inc. Publishing as FT Press. ISBN 978-0-13-282497-2. 273 pp.
  • Kelber, O., Nieber, K., and Kraft, K., 2014. Valerian: No Evidence for Clinically Relevant Interactions. Hindawi Publishing Corporation, Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine. Volume 2014, Article ID 879396, 8 pages.
  • Lakhan, S.E., and Vieira, K.F., 2010. Nutritional and herbal supplements for anxiety and anxiety-related disorders: systematic review. Nutrition Journal 9:42.
  • Omar SH. 2010. Oleuropein in olive and its pharmacological effects. Sci Pharm. 78(2):133-54.
  • Servili , M., Sordini, B., Esposto, S., Urbani, S., Veneziani, G., Di Maio, I., Selvaggini, R., and Taticchi, A. 2014. Biological Activities of Phenolic Compounds of Extra Virgin Olive Oil. Review. Antioxidants. 3, 1-23.

Tiré du chapitre 3.1 du livre Vivre jeune plus longtemps (2016).

Avant qu’un produit naturel issu de la recherche scientifique soit disponible sur les tablettes d’une pharmacie, plusieurs étapes doivent être complétées. Pour vous aider à comprendre ce processus de développement de produits, il est important de bien connaître les raisons de ces différentes étapes qui composent la recherche scientifique traditionnelle.

Voici les étapes qui se retrouvent dans un processus de recherche (veuillez noter que ces étapes sont les mêmes dans tous les domaines.) :

  1. Commencer avec une idée;
  2. Inclure l’analyse de la littérature;
  3. Élaborer des hypothèses;
  4. Expérimenter pour affirmer ou démentir les hypothèses de départ;
  5. Analyser les résultats;
  6. Tirer des conclusions et
  7. Recommencer le cycle plusieurs fois si nécessaire.

 

les 7 étapes de la recherche scientifique

Domaine de la santé

Lorsque le processus de recherche est utilisé dans le domaine de la santé, deux étapes s’ajoutent avant les études cliniques. Il faut préalablement effectuer des études pharmacologiques et précliniques (qui incluent les études d’innocuité d’un médicament potentiel).

Études pharmacologiques

Ce type d’étude est essentiellement divisé en trois parties. Les voici :

  • Il faut déterminer une cible thérapeutique pour un usage clinique précis. Cela peut être un récepteur cellulaire ou une voie métabolique se retrouvant dans l’induction ou le développement de la maladie.
  • Une fois que cela est fait, on passe au criblage de divers types de molécules ou de produits biologiques pour trouver ceux ou celles qui seront en mesure de bloquer ou de moduler le processus cellulaire recherché. Ceci permettra d’effectuer une optimisation pour obtenir une molécule comprenant une activité maximale. Il faut aussi s’assurer de la qualité de la source de ces molécules et de leur présence en quantité suffisante.
  • Ensuite, deux études prennent le relais parallèlement dans la plupart des cas. La première étudie en profondeur le mécanisme d’action de la molécule pour faire ressortir les effets et conséquences de cette molécule sur la cible thérapeutique. La deuxième permet d’étudier la pharmacocinétique (caractéristiques d’absorptions), de distribution et de métabolisme de la molécule. L’efficacité de cette dernière est alors testée in vitro et in vivo en utilisant des cellules et des modèles animaux reproduisant la maladie ciblée.

Études précliniques

Lorsque toutes les parties liées aux études pharmacologiques sont terminées et que l’efficacité est prouvée, il est temps de procéder aux études précliniques. Celles-ci évaluent les risques potentiels d’utilisation de la molécule. C’est ici que la dose maximale de tolérance de la molécule (risques de la toxicité ou de la non-toxicité) sera déterminée in vitro et in vivo. Selon un protocole bien établi, ce type d’étude évalue aussi l’innocuité de la molécule en calculant son effet sur les différents systèmes (ex. : systèmes respiratoires, systèmes cardiaques et neurologiques, les risques de mutagénèse et de carcinogénicité/cancer).

Selon des démarches très encadrées, la recherche préclinique peut s’effectuer avec l’utilisation des équipements de laboratoire typiques et/ou cellulaires. Étant indispensables pour analyser la toxicité, les mécanismes d’action ou la comparaison entre deux traitements potentiels, les recherches sur les modèles animaux répondent à des critères spécifiques et nécessitent des justifications précises. Lorsque les études de formulations sont démarrées, on pourra définir le profil d’absorption, de distribution, de métabolisme et d’excrétion de la molécule (seule ou en comprimé).

Voici donc en quoi se résument les études pharmacologiques et précliniques. Pour connaître la suite des étapes de la recherche scientifique, ne manquez pas nos prochains articles sur le sujet qui vous expliqueront en quoi consistent les études cliniques, les études épidémiologiques et les standards de qualité liées aux recherches.

Ces informations vous aideront à mieux comprendre les usages justifiables des produits naturels de qualité en considérant les démonstrations scientifiques disponibles. Faites attention aux discours concernant la santé naturelle : la vérité n’est surement pas que tous les suppléments sont bons ou qu’ils sont tous mauvais. Tous ceux et celles qui tiennent ces discours, dans un sens ou dans l’autre, démontrent simplement que :

  • Soit ils ne s’y connaissent pas suffisamment pour être en mesure de bien évaluer l’utilité des produits de santé naturels de qualité disponibles sur le marché,
  • Soit ils ont des conflits d’intérêts qui biaisent leur discours.

Malheureusement, la qualité des produits sur le marché est très variable et peu de gens en sont vraiment conscients. Ces articles sur la recherche scientifique devraient vous aider à y voir plus clair.

 

 

 Références :

  • Enna, S.J., Norton, Stata. Herbal supplements and the brain: understanding their health benefits and hazards. Pearson Education, Inc. Publishing as FT Press. ISBN 978-0-13-282497-2. 273 pp.
  • Kelber, O., Nieber, K., and Kraft, K., 2014. Valerian: No Evidence for Clinically Relevant Interactions. Hindawi Publishing Corporation, Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine. Volume 2014, Article ID 879396, 8 pages.
  • Lakhan, S.E., and Vieira, K.F., 2010. Nutritional and herbal supplements for anxiety and anxiety-related disorders: systematic review. Nutrition Journal 9:42.
  • Omar SH. 2010. Oleuropein in olive and its pharmacological effects. Sci Pharm. 78(2):133-54.
  • Servili , M., Sordini, B., Esposto, S., Urbani, S., Veneziani, G., Di Maio, I., Selvaggini, R., and Taticchi, A. 2014. Biological Activities of Phenolic Compounds of Extra Virgin Olive Oil. Review. Antioxidants. 3, 1-23.

La pandémie s’est propagée rapidement. Nous savons maintenant que ce nouveau virus possède au moins deux grands avantages qui lui permettent d’être plus virulent et de se répandre facilement dans la population :

Il est donc important d’identifier rapidement des solutions qui pourraient être utilisées pour prévenir ou combattre les infections. Je vais commenter ici deux articles scientifiques qui viennent tout juste de sortir. Ils décrivent très bien ce qu’est le SARS-CoV-2, ce qu’il utilise pour infecter le corps humain et pour se reproduire, dans le but de bien établir les cibles de prévention ou de traitement potentiels à partir de produits naturels.

Quel est le rôle possible des produits naturels ?

Il faut savoir qu’un grand nombre de produits et/ou de molécules étaient déjà connus pour des effets antiviraux, et ce, pour un grand nombre de virus :

  • Coronavirus,
  • Virus de la dengue,
  • Des entérovirus,
  • L’hépatite B,
  • Le virus de l’herpès,
  • L’influenza et
  • Le VIH.

Ainsi, il existe des molécules végétales, des phytonutriments, qui peuvent agir en réduisant la capacité du virus à entrer dans les cellules ou en réduisant ses capacités de réplication. Il existe aussi un grand nombre de molécules et/ou produits naturels ayant des effets anti-inflammatoires, antioxydants ou de modulations du système immunitaire qui pourraient être utilisées pour réduire les risques ou combattre les symptômes. Ces molécules peuvent provenir des produits naturels ou de l’alimentation, comme c’est le cas pour la quercétine. Aujourd’hui, nous nous attarderons à la recherche de nouveaux antiviraux.

Ces deux articles, dont je vais vous parler, viennent d’être publiés par deux équipes de chercheurs différentes :

Il s’agit d’analyses en profondeurs des connaissances disponibles qui pourraient mener à de nouvelles approches pour prévenir ou traiter les infections. J’ai aussi consulté quelques articles supplémentaires dont les références sont mentionnées à la fin.

Les produits naturels peuvent être utiles

Les auteurs rapportent que les produits naturels sont pertinents pour plusieurs raisons :

  1. Il faut considérer toutes les possibilités de traitement tant et aussi longtemps qu’il n’y aurait pas d’approches efficaces de disponible.
  2. Le traitement pourrait consister en la réduction des symptômes ou l’inhibition de la réplication du virus.
  3. Il est possible de tester un grand nombre de molécules, qu’elles soient chimiques ou d’origine naturelle.
  4. Les molécules naturelles ont l’avantage d’être faiblement ou aucunement toxiques.
  5. Certaines molécules antivirales naturelles sont déjà connues et peuvent servir de point de départ aux recherches.
  6. Plusieurs de ces molécules ont des effets préiotropiques qui pourraient être synergiques : elles agissent sur plusieurs aspects en même temps (ex : l’activité antivirale, les effets antioxydants et/ou la réduction de l’inflammation).
  7. Certaines molécules pourraient bénéficier d’un effet sénolytique (antivieillissement), qui permettrait de réduire la transmission virale tout en étant bénéfique pour les gens les plus à risque (les personnes âgées; nous y reviendrons dans un prochain article).
  8. Spécifiquement pour les coronavirus, les scientifiques ont appris suite au SARS-CoV-1 de 2003 que les molécules capables d’inhiber leurs activités proviennent de quelques classes de phytonutriments : les flavones, les flavonols, les acides gras, les tannins, les terpènes et les alcaloïdes. Cette figure présente quelques molécules dont les effets antiviraux sont déjà bien documentés pour différents virus.

 

molécules avec effets antiviraux

 

À la recherche de nouvelles molécules

Par l’analyse des molécules naturelles déjà actives, et il y en a beaucoup d’identifiées, il est possible de tester l’activité de plantes apparentées ou encore, de plantes connues pour la production de ces familles de molécules. La modélisation moléculaire, c’est-à-dire l’analyse de la structure des protéines du virus, permet aussi d’orienter les recherches. Sans rentrer dans les détails, il y a un grand nombre de travaux en cours qui pourraient permettre d’identifier de nouveaux antiviraux provenant de produits naturels.

Toutefois, il ne suffit pas d’avoir des molécules et d’identifier une plante qui en contient pour penser obtenir un produit de santé naturel contre la Covid-19. Plusieurs autres facettes doivent être considérées. En voici quelques exemples :

  • Quelle est la dose nécessaire pour obtenir l’efficacité antivirale?
  • Est-ce que cette molécule est disponible en quantité suffisante dans la plante?
  • Quelle partie de la plante devrait être utilisée ?
  • Est-ce qu’elle est biodisponible (adsorbée si elle est consommée) ?
  • Est-ce qu’elle passe en circulation sanguine sans être transformée par le microbiote intestinal?
  • Est-ce qu’elle demeure en circulation sanguine suffisamment longtemps pour atteindre la dose effective et agir de façon significative ?

C’est ce que l’on appelle les paramètres pharmacocinétiques. Dans certains cas rien n’est connu, mais pour plusieurs de ces molécules, ces questions ont déjà été étudiées. Certaines molécules sont connues pour d’autres bénéfices santé comme c’est le cas pour les polyphénols du thé vert ou des olives. Certains paramètres pharmacocinétiques et la toxicité de ces molécules ayant déjà été étudié, le développement d’un traitement pourrait en être accéléré. Il sera tout de même nécessaire de valider les bénéfices potentiels en réalisant des études cliniques randomisées portant sur leurs effets antiviraux.

Mais pourquoi ne pas considérer les produits déjà utilisés ?

L’analyse de l’historique d’utilisation

Une autre approche consiste à analyser ce qu’il fut utilisé par les médecins en médecine traditionnelle chinoise. Les protocoles de la médecine traditionnelle chinoise ont déjà permis d’identifier de nouveaux antiviraux dont un ayant valu un prix Nobel de médecine en 2015.

En chine, la médecine traditionnelle est utilisée en parallèle de la médecine moderne. Étant donné le très grand nombre de Chinois, il est possible d’accumuler rapidement certaines données d’usage. Deux articles scientifiques récents rapportent des données d’utilisation pour différentes régions de la Chine. Ces deux articles avaient été mentionnés, par un pharmacien collaborateur au blogue de Vitoli, dans un article sur la Covid-19 et les suppléments.

Un troisième article intéressant vient d’être publié. Il porte sur une méta-analyse (l’analyse d’un grand nombre d’études publiées) d’efficacité et de sécurité. L’article rapporte l’analyse de 18 études cliniques randomisées, incluant 2275 patients. Ces études avaient comparé les résultats de la médecine traditionnelle aux résultats de la médecine moderne. L’étude conclut à un grand nombre d’avantages de la médecine traditionnelle chinoise pour différents paramètres :

  • le taux de guérison clinique,
  • le classement de sévérité,
  • la durée d’hospitalisation,
  • le classement sur l’ensemble des symptômes cliniques,
  • le temps à réduire la fièvre,
  • les niveaux de toux évalués,
  • la réduction des cas de fatigue,
  • les niveaux de fatigue,
  • la charge virale et
  • les marqueurs d’inflammation.

De plus, aucun effet secondaire sévère ne fut observé avec la médecine traditionnelle chinoise contre la Covid-19. Les chercheurs suggèrent qu’elle pourrait être utilisée pour combattre cette pandémie.

Ici, je dois vous avouer que je suis très septique de ce genre de publication qui cherche à démontrer un avantage d’un type d’approche au détriment d’un autre. Je suis convaincu que la meilleure solution serait d’utiliser le meilleur des deux mondes : les médecines traditionnelles sérieuses et la médecine moderne. Comme je le répète souvent : « La vérité n’est surement pas que tous les suppléments sont bons ou qu’ils sont tous mauvais ». Tous ceux et celles qui tiennent ces discours, dans un sens ou dans l’autre, démontrent simplement que :

  1. Soit ils ne s’y connaissent pas suffisamment pour être en mesure de bien évaluer l’utilité des produits de santé naturels de qualité disponibles sur le marché,
  2. Soit ils ont des conflits d’intérêts qui biaisent leur discours.

Ces recherches en cours sur l’identification de nouveaux antivirus à partir des produits naturels soulignent qu’il y a des potentiels thérapeutiques importants dans ce domaine. Malheureusement, la qualité des produits sur le marché est très variable et peu de gens en sont vraiment conscients.

Je vous recommande de demeurer critique et de considérer seulement les usages qui reposent sur des raisons valables, et ce, en utilisant des produits de grande qualité.

 

 

Références :

  • Ananda da Silva Antonio, a Larissa Silveira Moreira Wiedemannaand Valdir Florˆencio Veiga-Junior*. 2020. Natural products’ role against COVID-19. The Royal Society of Chemistry 2020. RSCAdv.,2020,10, 23379–23393.
  • Ianevski A, Yao R, Fenstad MH, et al. Potential Antiviral Options against SARS-CoV-2 Infection. Viruses. 2020;12(6):642. Published 2020 Jun 13. doi:10.3390/v12060642
  • Rosales-Mendoza S. Will plant-made biopharmaceuticals play a role in the fight against COVID-19?. Expert Opin Biol Ther. 2020;20(6):545-548. doi:10.1080/14712598.2020.1752177
  • Russo M, Moccia S, Spagnuolo C, Tedesco I, Russo GL. Roles of flavonoids against coronavirus infection [published online ahead of print, 2020 Jul 28]. Chem Biol Interact. 2020;328:109211. doi:10.1016/j.cbi.2020.109211
  • Xiong X, Wang P, Su K, Cho WC, Xing Y. Chinese herbal medicine for coronavirus disease 2019: A systematic review and meta-analysis [published online ahead of print, 2020 Jul 2]. Pharmacol Res. 2020;160:105056. doi:10.1016/j.phrs.2020.105056
  • Yang Y, Islam MS, Wang J, Li Y, Chen X. 2020. Traditional Chinese Medicine in the Treatment of Patients Infected with 2019-New Coronavirus (SARS-CoV-2): A Review and Perspective. Int J Biol Sci. 2020;16(10):1708‐1717. Published 2020 Mar 15.
  • Zhang D, Zhang B, Lv JT, Sa RN, Zhang XM, Lin ZJ. 2020. The clinical benefits of Chinese patent medicines against COVID-19 based on current evidence [published online ahead of print, 2020 May 5]. Pharmacol Res. 2020;157:104882.

La pandémie s’est propagée rapidement. Nous savons maintenant que ce nouveau virus possède au moins deux grands avantages qui lui permettent d’être plus virulent et de se répandre facilement dans la population :

Il est donc important d’identifier rapidement des solutions qui pourraient être utilisées pour prévenir ou combattre les infections. Je vais commenter ici deux articles scientifiques qui viennent tout juste de sortir. Ils décrivent très bien ce qu’est le SARS-CoV-2, ce qu’il utilise pour infecter le corps humain et pour se reproduire, dans le but de bien établir les cibles de prévention ou de traitement potentiels à partir de produits naturels.

Quel est le rôle possible des produits naturels ?

Il faut savoir qu’un grand nombre de produits et/ou de molécules étaient déjà connus pour des effets antiviraux, et ce, pour un grand nombre de virus :

  • Coronavirus,
  • Virus de la dengue,
  • Des entérovirus,
  • L’hépatite B,
  • Le virus de l’herpès,
  • L’influenza et
  • Le VIH.

Ainsi, il existe des molécules végétales, des phytonutriments, qui peuvent agir en réduisant la capacité du virus à entrer dans les cellules ou en réduisant ses capacités de réplication. Il existe aussi un grand nombre de molécules et/ou produits naturels ayant des effets anti-inflammatoires, antioxydants ou de modulations du système immunitaire qui pourraient être utilisées pour réduire les risques ou combattre les symptômes. Ces molécules peuvent provenir des produits naturels ou de l’alimentation, comme c’est le cas pour la quercétine. Aujourd’hui, nous nous attarderons à la recherche de nouveaux antiviraux.

Ces deux articles, dont je vais vous parler, viennent d’être publiés par deux équipes de chercheurs différentes :

Il s’agit d’analyses en profondeurs des connaissances disponibles qui pourraient mener à de nouvelles approches pour prévenir ou traiter les infections. J’ai aussi consulté quelques articles supplémentaires dont les références sont mentionnées à la fin.

Les produits naturels peuvent être utiles

Les auteurs rapportent que les produits naturels sont pertinents pour plusieurs raisons :

  1. Il faut considérer toutes les possibilités de traitement tant et aussi longtemps qu’il n’y aurait pas d’approches efficaces de disponible.
  2. Le traitement pourrait consister en la réduction des symptômes ou l’inhibition de la réplication du virus.
  3. Il est possible de tester un grand nombre de molécules, qu’elles soient chimiques ou d’origine naturelle.
  4. Les molécules naturelles ont l’avantage d’être faiblement ou aucunement toxiques.
  5. Certaines molécules antivirales naturelles sont déjà connues et peuvent servir de point de départ aux recherches.
  6. Plusieurs de ces molécules ont des effets préiotropiques qui pourraient être synergiques : elles agissent sur plusieurs aspects en même temps (ex : l’activité antivirale, les effets antioxydants et/ou la réduction de l’inflammation).
  7. Certaines molécules pourraient bénéficier d’un effet sénolytique (antivieillissement), qui permettrait de réduire la transmission virale tout en étant bénéfique pour les gens les plus à risque (les personnes âgées; nous y reviendrons dans un prochain article).
  8. Spécifiquement pour les coronavirus, les scientifiques ont appris suite au SARS-CoV-1 de 2003 que les molécules capables d’inhiber leurs activités proviennent de quelques classes de phytonutriments : les flavones, les flavonols, les acides gras, les tannins, les terpènes et les alcaloïdes. Cette figure présente quelques molécules dont les effets antiviraux sont déjà bien documentés pour différents virus.

 

molécules avec effets antiviraux

 

À la recherche de nouvelles molécules

Par l’analyse des molécules naturelles déjà actives, et il y en a beaucoup d’identifiées, il est possible de tester l’activité de plantes apparentées ou encore, de plantes connues pour la production de ces familles de molécules. La modélisation moléculaire, c’est-à-dire l’analyse de la structure des protéines du virus, permet aussi d’orienter les recherches. Sans rentrer dans les détails, il y a un grand nombre de travaux en cours qui pourraient permettre d’identifier de nouveaux antiviraux provenant de produits naturels.

Toutefois, il ne suffit pas d’avoir des molécules et d’identifier une plante qui en contient pour penser obtenir un produit de santé naturel contre la Covid-19. Plusieurs autres facettes doivent être considérées. En voici quelques exemples :

  • Quelle est la dose nécessaire pour obtenir l’efficacité antivirale?
  • Est-ce que cette molécule est disponible en quantité suffisante dans la plante?
  • Quelle partie de la plante devrait être utilisée ?
  • Est-ce qu’elle est biodisponible (adsorbée si elle est consommée) ?
  • Est-ce qu’elle passe en circulation sanguine sans être transformée par le microbiote intestinal?
  • Est-ce qu’elle demeure en circulation sanguine suffisamment longtemps pour atteindre la dose effective et agir de façon significative ?

C’est ce que l’on appelle les paramètres pharmacocinétiques. Dans certains cas rien n’est connu, mais pour plusieurs de ces molécules, ces questions ont déjà été étudiées. Certaines molécules sont connues pour d’autres bénéfices santé comme c’est le cas pour les polyphénols du thé vert ou des olives. Certains paramètres pharmacocinétiques et la toxicité de ces molécules ayant déjà été étudié, le développement d’un traitement pourrait en être accéléré. Il sera tout de même nécessaire de valider les bénéfices potentiels en réalisant des études cliniques randomisées portant sur leurs effets antiviraux.

Mais pourquoi ne pas considérer les produits déjà utilisés ?

L’analyse de l’historique d’utilisation

Une autre approche consiste à analyser ce qu’il fut utilisé par les médecins en médecine traditionnelle chinoise. Les protocoles de la médecine traditionnelle chinoise ont déjà permis d’identifier de nouveaux antiviraux dont un ayant valu un prix Nobel de médecine en 2015.

En chine, la médecine traditionnelle est utilisée en parallèle de la médecine moderne. Étant donné le très grand nombre de Chinois, il est possible d’accumuler rapidement certaines données d’usage. Deux articles scientifiques récents rapportent des données d’utilisation pour différentes régions de la Chine. Ces deux articles avaient été mentionnés, par un pharmacien collaborateur au blogue de Vitoli, dans un article sur la Covid-19 et les suppléments.

Un troisième article intéressant vient d’être publié. Il porte sur une méta-analyse (l’analyse d’un grand nombre d’études publiées) d’efficacité et de sécurité. L’article rapporte l’analyse de 18 études cliniques randomisées, incluant 2275 patients. Ces études avaient comparé les résultats de la médecine traditionnelle aux résultats de la médecine moderne. L’étude conclut à un grand nombre d’avantages de la médecine traditionnelle chinoise pour différents paramètres :

  • le taux de guérison clinique,
  • le classement de sévérité,
  • la durée d’hospitalisation,
  • le classement sur l’ensemble des symptômes cliniques,
  • le temps à réduire la fièvre,
  • les niveaux de toux évalués,
  • la réduction des cas de fatigue,
  • les niveaux de fatigue,
  • la charge virale et
  • les marqueurs d’inflammation.

De plus, aucun effet secondaire sévère ne fut observé avec la médecine traditionnelle chinoise contre la Covid-19. Les chercheurs suggèrent qu’elle pourrait être utilisée pour combattre cette pandémie.

Ici, je dois vous avouer que je suis très septique de ce genre de publication qui cherche à démontrer un avantage d’un type d’approche au détriment d’un autre. Je suis convaincu que la meilleure solution serait d’utiliser le meilleur des deux mondes : les médecines traditionnelles sérieuses et la médecine moderne. Comme je le répète souvent : « La vérité n’est surement pas que tous les suppléments sont bons ou qu’ils sont tous mauvais ». Tous ceux et celles qui tiennent ces discours, dans un sens ou dans l’autre, démontrent simplement que :

  1. Soit ils ne s’y connaissent pas suffisamment pour être en mesure de bien évaluer l’utilité des produits de santé naturels de qualité disponibles sur le marché,
  2. Soit ils ont des conflits d’intérêts qui biaisent leur discours.

Ces recherches en cours sur l’identification de nouveaux antivirus à partir des produits naturels soulignent qu’il y a des potentiels thérapeutiques importants dans ce domaine. Malheureusement, la qualité des produits sur le marché est très variable et peu de gens en sont vraiment conscients.

Je vous recommande de demeurer critique et de considérer seulement les usages qui reposent sur des raisons valables, et ce, en utilisant des produits de grande qualité.

 

 

Références :

  • Ananda da Silva Antonio, a Larissa Silveira Moreira Wiedemannaand Valdir Florˆencio Veiga-Junior*. 2020. Natural products’ role against COVID-19. The Royal Society of Chemistry 2020. RSCAdv.,2020,10, 23379–23393.
  • Ianevski A, Yao R, Fenstad MH, et al. Potential Antiviral Options against SARS-CoV-2 Infection. Viruses. 2020;12(6):642. Published 2020 Jun 13. doi:10.3390/v12060642
  • Rosales-Mendoza S. Will plant-made biopharmaceuticals play a role in the fight against COVID-19?. Expert Opin Biol Ther. 2020;20(6):545-548. doi:10.1080/14712598.2020.1752177
  • Russo M, Moccia S, Spagnuolo C, Tedesco I, Russo GL. Roles of flavonoids against coronavirus infection [published online ahead of print, 2020 Jul 28]. Chem Biol Interact. 2020;328:109211. doi:10.1016/j.cbi.2020.109211
  • Xiong X, Wang P, Su K, Cho WC, Xing Y. Chinese herbal medicine for coronavirus disease 2019: A systematic review and meta-analysis [published online ahead of print, 2020 Jul 2]. Pharmacol Res. 2020;160:105056. doi:10.1016/j.phrs.2020.105056
  • Yang Y, Islam MS, Wang J, Li Y, Chen X. 2020. Traditional Chinese Medicine in the Treatment of Patients Infected with 2019-New Coronavirus (SARS-CoV-2): A Review and Perspective. Int J Biol Sci. 2020;16(10):1708‐1717. Published 2020 Mar 15.
  • Zhang D, Zhang B, Lv JT, Sa RN, Zhang XM, Lin ZJ. 2020. The clinical benefits of Chinese patent medicines against COVID-19 based on current evidence [published online ahead of print, 2020 May 5]. Pharmacol Res. 2020;157:104882.

L’approche fonctionnelle en physiothérapie.

Lorsque l’on pense à la physiothérapie, nous avons souvent en tête l’image d’une approche orthopédique. La consultation se fait à la suite d’une blessure, afin de pouvoir gérer la douleur et retrouver la mobilité nécessaire à nos activités.

Lorsque l’on utilise la physiothérapie auprès d’une clientèle âgée ou en perte d’autonomie, il est préférable de préconiser une approche fonctionnelle. L’article suivant vous expliquera en quoi cela consiste et comment cela se différencie de ce que l’on connaît.

Tout d’abord, l’objectif premier de la physiothérapie avec une approche fonctionnelle est de maintenir ou améliorer les capacités physiques de la personne pour lui permettre d’atteindre son plus haut niveau d’autonomie. En d’autres termes, nous voulons que la personne puisse continuer à être la plus indépendante possible dans des activités de tous les jours telles que la marche et l’utilisation des escaliers. Pour aider à cette indépendance, en plus des exercices, les professionnels enseigneront et donneront des recommandations sur l’utilisation de différents équipements dans le domicile qui permettront au client de conserver le plus d’autonomie possible. Finalement, il y a un aspect très préventif dans l’approche fonctionnelle à la physiothérapie. Les professionnels travailleront en amont avec des clients afin d’éviter le déconditionnement et garder les gens à domicile le plus longtemps possible dans les meilleures conditions possibles.

Un peu différent de ce que vous connaissiez de la physiothérapie n’est-ce pas? Ne vous en faites pas, cette approche est davantage retrouvée en milieu hospitalier ou en CLSC. Cela étant dit, considérant que la population vieillit, il est de plus en plus important que cette approche soit connue et répandue.

Cas typique

Il est important de considérer que la clientèle gériatrique nous arrive souvent avec des atteintes plus importantes à leurs capacités physiques que la clientèle orthopédique et qu’elle a souvent des diagnostics sous-jacents. Voici à quoi pourrait ressembler une intervention.

Une femme de 75 ans décide de nous consulter après une chute qui l’a gardée au sol pendant plusieurs heures avant que quelqu’un ne la retrouve dans cette position. Lors de l’entretien téléphonique, nous dénotons quelques signes de confusion et la dame nous indique qu’elle a de la difficulté à rester debout longtemps.

Lors des interventions, voici ce que nous voudrons adresser :

  • Réduire les risques de chutes et de blessures qui peuvent en découler
  • Vérifier l’impact de ses troubles cognitifs sur son apprentissage et son autonomie
  • Améliorer la force musculaire de la cliente
  • Améliorer l’équilibre de la cliente

Comment est-ce que nous nous y prendrons?

Tout d’abord, nous nous assurerons que son environnement de vie est sécuritaire et qu’il répond à ses besoins.

Par exemple:

  • Est-ce que la cliente a des mains courantes pour se déplacer dans la maison?
  • Est-ce que la cliente a une barre d’appui dans la douche?

Ensuite, nous ferons une évaluation de sa condition générale.

Par exemple :

  • La cliente ressent-elle des douleurs? (Où? Durant quelles activités?)
  • Dans quel contexte les chutes sont-elles survenues?
  • Est-ce que l’amplitude de certains mouvements est limitée?
  • Est-ce qu’il y a des faiblesses au niveau de certains groupes musculaires?
  • La cliente présente-t-elle des troubles d’équilibre?
  • Est-ce que la cliente présente des signes de troubles cognitifs et quels sont les impacts sur son apprentissage et son autonomie?

Pour continuer, nous ferons l’observation de ses capacités physiques lors de différentes activités.

Par exemple :

  • Est-ce que la cliente a de la difficulté à se lever d’une chaise?
  • Est-ce qu’elle démontre de la difficulté lorsqu’elle marche sur différentes distances et surfaces?
  • A-t-elle de la difficulté à monter ou descendre des escaliers?
  • A-t-elle de la difficulté à entrer et sortir du bain?

Finalement, nous élaborerons un plan de traitement avec la cliente pour l’aider à atteindre ses objectifs.

Puisque la cliente a pris la décision de consulter après avoir été au sol pendant plusieurs heures, la pratique du « relevé du sol seule » serait probablement un des premiers objectifs fixés. Sous forme d’exercices, le professionnel démontrera à la cliente la façon adéquate et sécuritaire de se relever du sol en cas de chute. Il lui fera pratiquer la séquence de mouvements à plusieurs reprises afin que la cliente développe un automatisme. De cette façon, si l’événement se reproduit, la cliente pourra enchaîner la séquence sans trop y penser afin de pouvoir rapidement appeler à l’aide au besoin. Additionnellement, afin de diminuer le risque de chute, le professionnel intégrera des exercices d’équilibre et de renforcement musculaire aux séances. Si des troubles cognitifs sont présents, le professionnel adaptera son approche afin de répondre adéquatement aux besoins de la cliente. Il la référera si nécessaire.

L’autonomie complète n’est pas nécessairement l’objectif visé. Peu importe les capacités physiques, le but est de les optimiser afin que chaque personne puisse jouir de la meilleure qualité de vie possible. L’approche fonctionnelle en physiothérapie prône le maintien de la dignité et des capacités, et ce, pour tous.

 

Sarah Morin Propriétaire/TRP

L’approche fonctionnelle en physiothérapie.

Lorsque l’on pense à la physiothérapie, nous avons souvent en tête l’image d’une approche orthopédique. La consultation se fait à la suite d’une blessure, afin de pouvoir gérer la douleur et retrouver la mobilité nécessaire à nos activités.

Lorsque l’on utilise la physiothérapie auprès d’une clientèle âgée ou en perte d’autonomie, il est préférable de préconiser une approche fonctionnelle. L’article suivant vous expliquera en quoi cela consiste et comment cela se différencie de ce que l’on connaît.

Tout d’abord, l’objectif premier de la physiothérapie avec une approche fonctionnelle est de maintenir ou améliorer les capacités physiques de la personne pour lui permettre d’atteindre son plus haut niveau d’autonomie. En d’autres termes, nous voulons que la personne puisse continuer à être la plus indépendante possible dans des activités de tous les jours telles que la marche et l’utilisation des escaliers. Pour aider à cette indépendance, en plus des exercices, les professionnels enseigneront et donneront des recommandations sur l’utilisation de différents équipements dans le domicile qui permettront au client de conserver le plus d’autonomie possible. Finalement, il y a un aspect très préventif dans l’approche fonctionnelle à la physiothérapie. Les professionnels travailleront en amont avec des clients afin d’éviter le déconditionnement et garder les gens à domicile le plus longtemps possible dans les meilleures conditions possibles.

Un peu différent de ce que vous connaissiez de la physiothérapie n’est-ce pas? Ne vous en faites pas, cette approche est davantage retrouvée en milieu hospitalier ou en CLSC. Cela étant dit, considérant que la population vieillit, il est de plus en plus important que cette approche soit connue et répandue.

Cas typique

Il est important de considérer que la clientèle gériatrique nous arrive souvent avec des atteintes plus importantes à leurs capacités physiques que la clientèle orthopédique et qu’elle a souvent des diagnostics sous-jacents. Voici à quoi pourrait ressembler une intervention.

Une femme de 75 ans décide de nous consulter après une chute qui l’a gardée au sol pendant plusieurs heures avant que quelqu’un ne la retrouve dans cette position. Lors de l’entretien téléphonique, nous dénotons quelques signes de confusion et la dame nous indique qu’elle a de la difficulté à rester debout longtemps.

Lors des interventions, voici ce que nous voudrons adresser :

  • Réduire les risques de chutes et de blessures qui peuvent en découler
  • Vérifier l’impact de ses troubles cognitifs sur son apprentissage et son autonomie
  • Améliorer la force musculaire de la cliente
  • Améliorer l’équilibre de la cliente

Comment est-ce que nous nous y prendrons?

Tout d’abord, nous nous assurerons que son environnement de vie est sécuritaire et qu’il répond à ses besoins.

Par exemple:

  • Est-ce que la cliente a des mains courantes pour se déplacer dans la maison?
  • Est-ce que la cliente a une barre d’appui dans la douche?

Ensuite, nous ferons une évaluation de sa condition générale.

Par exemple :

  • La cliente ressent-elle des douleurs? (Où? Durant quelles activités?)
  • Dans quel contexte les chutes sont-elles survenues?
  • Est-ce que l’amplitude de certains mouvements est limitée?
  • Est-ce qu’il y a des faiblesses au niveau de certains groupes musculaires?
  • La cliente présente-t-elle des troubles d’équilibre?
  • Est-ce que la cliente présente des signes de troubles cognitifs et quels sont les impacts sur son apprentissage et son autonomie?

Pour continuer, nous ferons l’observation de ses capacités physiques lors de différentes activités.

Par exemple :

  • Est-ce que la cliente a de la difficulté à se lever d’une chaise?
  • Est-ce qu’elle démontre de la difficulté lorsqu’elle marche sur différentes distances et surfaces?
  • A-t-elle de la difficulté à monter ou descendre des escaliers?
  • A-t-elle de la difficulté à entrer et sortir du bain?

Finalement, nous élaborerons un plan de traitement avec la cliente pour l’aider à atteindre ses objectifs.

Puisque la cliente a pris la décision de consulter après avoir été au sol pendant plusieurs heures, la pratique du « relevé du sol seule » serait probablement un des premiers objectifs fixés. Sous forme d’exercices, le professionnel démontrera à la cliente la façon adéquate et sécuritaire de se relever du sol en cas de chute. Il lui fera pratiquer la séquence de mouvements à plusieurs reprises afin que la cliente développe un automatisme. De cette façon, si l’événement se reproduit, la cliente pourra enchaîner la séquence sans trop y penser afin de pouvoir rapidement appeler à l’aide au besoin. Additionnellement, afin de diminuer le risque de chute, le professionnel intégrera des exercices d’équilibre et de renforcement musculaire aux séances. Si des troubles cognitifs sont présents, le professionnel adaptera son approche afin de répondre adéquatement aux besoins de la cliente. Il la référera si nécessaire.

L’autonomie complète n’est pas nécessairement l’objectif visé. Peu importe les capacités physiques, le but est de les optimiser afin que chaque personne puisse jouir de la meilleure qualité de vie possible. L’approche fonctionnelle en physiothérapie prône le maintien de la dignité et des capacités, et ce, pour tous.

 

Sarah Morin Propriétaire/TRP

On entend beaucoup parler du masque, même beaucoup trop, et très peu de l’exposition aux risques en fonction de la charge virale. Sachez avant tout que je ne suis pas pour l’usage du masque ou contre l’usage du masque. Je considère que oui il peut être très utile et que oui, il y a des mesures actuellement, que je trouve, disproportionnées par rapport aux risques. Toutefois, avant tout, nous devrions parler de l’exposition aux risques pour permettre de bien comprendre l’ensemble des mesures à notre portée et non pas simplement le masque.

Une organisation à but non lucratif, pour les personnes âgées, nous a demandé d’en parler. Donc, je vous le répète, ce n’est pas une question d’être pour ou contre, l’important est de chercher à savoir quand c’est vraiment utile.

Comme vous le savez tous, le masque est maintenant obligatoire au Québec dans les transports en commun et les lieux publics fermés depuis le 18 juillet : commerces, cabinets, centres commerciaux, restaurant, etc. Mais pourquoi spécifiquement les lieux publics fermés? Quelles sont les activités qui sont les plus à risque ? Nous allons mettre des chiffres sur tout ceci pour nous aider à respirer librement.

Parlons du masque, des facteurs d’exposition aux risques et de la charge virale sous trois angles :

  1. L’usage du masque pour limiter la propagation.
  2. L’usage du masque pour réduire les risques de l’attraper.
  3. Les facteurs d’exposition aux risques.

L’usage du masque pour limiter la propagation

Pourquoi porter un masque ?  Voici un énoncé qui provient de la santé publique du Québec :

  • Les personnes infectées n’ont pas toutes des symptômes. « Certaines personnes peuvent être infectées sans le savoir. Le port d’un masque ou d’un couvre-visage, aussi appelé masque artisanal, pourrait permettre de diminuer le risque qu’une personne infectée transmette le virus à d’autres. »

On ne met pas seulement le masque pour nous, pour nous empêcher de l’attraper, mais encore plus, pour les autres, parce que beaucoup de gens sont asymptomatiques. Une étude récente a démontré que la quantité de coronavirus SARS-CoV-2, ce que l’on appelle la charge virale, est plus élevée chez des patients présentant des symptômes plus légers et ne nécessitant pas d’hospitalisation.

Ici, je vais faire une petite parenthèse pour parler de l’information qui circule sur les réseaux sociaux. Premièrement, le masque ne rend pas malade. Si le masque rendait malade, tous nos chirurgiens et un grand nombre d’infirmières(ers) seraient malades. Il peut bien sûr causer des irritations ou des démangeaisons pour ceux et celles qui ont la peau sensible et causer des inconforts pour certaines personnes qui ont des problèmes respiratoires. Cela est bien sûr malheureux. Pour ce qui est de son efficacité vs la taille du virus, gardez à l’idée qu’il ne s’agit pas simplement d’un filtre, mais d’une barrière partielle pour détourner et réduire le déplacement d’air. Pensez simplement à mettre votre main devant votre bouche pour empêcher qu’un ami ne soit terrorisé par une haleine d’ail. Un masque aussi réduirait la propagation de l’odeur, en réduisant le flot d’air direct vers votre ami. C’est la même chose pour le virus : il faut réduire le flot d’air direct pour réduire la charge virale contenue dans l’air respiré par les gens qui vous entourent. Je vais revenir sur l’efficacité des masques avec des données chiffrées.

Définissions ce qu’est la charge virale et pourquoi c’est important. La charge virale est une quantité de virus. Pour la personne infectée, c’est la quantité de virus que la personne transporte, mais pour le risque d’infection, c’est la quantité de virus nécessaire pour infecter une autre personne. Plus la charge virale nécessaire pour infecter une personne est faible, plus le virus est contagieux. Il est aussi possible, selon une étude récente réalisée par l’Armée suisse, qu’une faible charge virale soit reliée à des risques plus faibles d’avoir des symptômes de la Covid-19 ou la possibilité d’être asymptomatique. Ainsi, le masque pourrait réduire les risques de développer la Covid-19, même si on est infecté, en réduisant la charge virale.

Pour revenir aux gens asymptomatiques ayant une forte charge virale, vous comprendrez qu’ils ont une plus grande capacité à propager le virus pour trois raisons :

  1. Ils relâchent plus de virus à chaque fois qu’ils respirent (pas nécessairement obligé de tousser, mais la toux en relâche bien sûr encore plus.)
  2. Ils ne se méfient pas d’eux-mêmes puisqu’ils ne se sentent pas malades, ou peu.
  3. On ne se méfie pas d’eux parce qu’ils n’ont pas l’air malades.

Il est donc facile à comprendre qu’il peut y avoir des gens asymptomatiques qui propagent beaucoup le virus et c’est forcément un des problèmes les plus importants de la pandémie actuelle. C’est pourquoi l’usage du masque peut être pertinent pour limiter la propagation.

L’usage du masque pour réduire les risques de l’attraper

Il est intéressant de noter qu’une étude canadienne conclut que le port du masque réduit la probabilité d’être contaminé par le coronavirus de 85 % en cas de rencontre avec une personne infectée. Tel que mentionné précédemment, nous ne pouvons malheureusement pas savoir qui est infecté étant donné le haut taux de personnes asymptomatiques.

Une méta-analyse (l’analyse d’un grand nombre d’études déjà publiées) considérant 172 études observationnelles menées dans 16 pays et sur six continents évalue que le taux de contamination des personnes en bonne santé côtoyant un individu touché par un virus transmissible dans l’air passe de 17,4 % à 3,1 % si elles se protègent le visage. Cela équivaut à une réduction de 82%, ce qui est similaire à l’étude canadienne. Donc, le masque protège aussi des risques de l’attraper.

Cette protection d’environ 85% s’ajoute à celle conférée par la distanciation. La distanciation sociale réduit le risque d’infection de 12,8% à 2,6% (80% de réduction) selon que l’on se trouve à plus ou moins un mètre d’une personne atteinte de COVID-19, et l’efficacité s’accroît au-delà de deux mètres de distance. Ce 80% et plus de réduction apportée par la distanciation sociale s’ajoute à celle du masque lorsque le masque est porté. Nous pourrions donc considérer que le 80% s’applique au 3,1 % résiduel pour les gens ayant un masque pour donner 0,62% (moins de 1%). Hypothétiquement, basé sur les données présentées (références à la fin), le masque combiné à la distanciation réduirait les risques à moins de 1%.

Donc, le masque est un des outils, que l’on doit utiliser en considération de la distanciation sociale et toujours, avec le lavage des mains.

Voici les recommandations sur la manière de mettre et d’enlever le masque par Dr Alain Vadeboncoeur : Comment mettre un masque ou un couvre-visage?

Quant aux types de masques, L’OMS mentionne que les N95 ne sont pas plus efficaces que les masques médicaux classiques face à la COVID-19. Les essais contrôlés randomisés ne montrent « aucune différence » entre ces deux protections faciales pour réduire la transmission des infections aéroportées.

Il est bien sûr vrai que les masques en tissu ne sont pas aussi efficaces que les masques médicaux de façon générale. Pour optimiser les masques en tissus, ils devraient comporter 3 couches et respecter :

  1. une couche intérieure de matériau absorbant, tel que du coton,
  2. une couche intermédiaire de matériau non tissé, tel que du polypropylène, et
  3. une couche extérieure de matériau non absorbant, tel que du polyester ou un mélange de polyester.

Le masque doit en outre permettre de respirer tout en parlant et en marchant rapidement. Il est certainement mieux d’en avoir un imparfait que de ne pas en avoir du tout. Rappelez-vous aussi que ce n’est pas parce que vous avez un masque que vous êtes complètement protégé pour autant. C’est ce qui m’amène à vous parler des facteurs d’exposition aux risques.

Les facteurs d’exposition aux risques

Voici un sujet très important pour lequel, je crois, très peu d’explications ont été données par la santé publique. La majorité des gens savent que le risque est plus élevé dans un endroit fermé peu ventilé, que dehors au grand air, parce que le risque de respirer de l’air contenant le virus est plus élevé. Quels sont les facteurs d’exposition autres qu’une pièce fermée ?

Des scientifiques ont produit un index de risque COVID-19 que j’ai vu passer sur les réseaux sociaux, provenant d’un ami médecin de la Belgique.

L’index considère que les niveaux de risques d’exposition varient selon 4 facteurs principaux :

  • les espaces fermés,
  • la durée d’interaction,
  • la foule et
  • l’exhalation forcée.

Ainsi, les activités sont classées selon 5 niveaux de risque, du niveau faible à élevé :

  1. (Faible) Rester à la maison, prendre une marche à l’extérieur, faire un pique-nique ou allez chercher une commande à l’auto.
  2. (Faible/moyen) Activités sportives à distance à l’extérieur, faire les courses, magasiner.
  3. (Moyen) Se rendre aux urgences, le dentiste, prendre un taxi, diner à l’extérieur d’un restaurant, visiter un musée.
  4. (Moyen/élevé) Salles de sport, coiffeur/esthétique, travailler dans un bureau (avec d’autres personnes), restaurant et café à l’intérieur.
  5. (Élevé) Fête à l’intérieur, bar et boîte de nuit, sports de contact, avion, transport en commun, concert, évènements religieux, cinéma/théâtre, assister à un évènement sportif.

Plus le niveau de risque augmente, plus les mesures pour éviter la propagation doivent être importantes; toutes les mesures et non pas seulement le masque. Cela aide à comprendre les différentes recommandations et mesures imposées ou proposées par la santé publique.

Pour résumer, le masque est utile, mais si vous êtes longtemps dans un endroit fermé, à proximité d’une personne contaminée, il ne sera peut-être pas suffisant pour vous empêcher de l’attraper. Donc même si vous porter un masque, il faut bien l’utiliser et garder à l’idée d’être le moins longtemps possible dans des situations à risque.

En terminant, le risque que chaque personne est prête à prendre lui appartient, aussi longtemps que cela ne modifie pas le niveau du risque qu’elle impose aux autres personnes par ses gestes. Soyez compréhensifs même si certaines situations ne vous plaisent pas.

Espérons que cette situation durera le moins longtemps possible.

 

 

Références :

  • Bartoszko JJ, Farooqi MAM, Alhazzani W, Loeb M. Medical masks vs N95 respirators for preventing COVID-19 in healthcare workers: A systematic review and meta-analysis of randomized trials. Influenza Other Respir Viruses. 2020;14(4):365-373. doi:10.1111/irv.12745
  • Bielecki M, Züst R, Siegrist D et al. Social distancing alters the clinical course of COVID-19 in young adults: A comparative cohort study. Clinical Infectious Diseases, 29 juin 2020.
  • Chu DK, Akl EA, Duda S, et al. Physical distancing, face masks, and eye protection to prevent person-to-person transmission of SARS-CoV-2 and COVID-19: a systematic review and meta-analysis. Lancet. 2020;395(10242):1973-1987. doi:10.1016/S0140-6736(20)31142-9
  • COVID-19 : point épidémiologique du 9 juillet 2020, Santé Publique France.
  • Ezekiel J. Emanuel, MD, PhD Perelman School of Medicine at the University of Pennsylvania / James P. Phillips, MD, EMT-T George Washington University / Saskia Popescu, PhD, MPH University of Arizona/George Mason University. www.covid19reopen.com. 2020. COVID-19 Activity Risk Levels. Consulté le 24 juillet 2020.
  • Kissler SM, Tedijanto C, Goldstein E et al. Projecting the transmission dynamics of SARS-CoV-2 through the postpandemic period. Science, 14 avril 2020.
  • MacIntyre CR, Chughtai AA. A rapid systematic review of the efficacy of face masks and respirators against coronaviruses and other respiratory transmissible viruses for the community, healthcare workers and sick patients. Int J Nurs Stud. 2020;108:103629. doi:10.1016/j.ijnurstu.2020.103629
  • Seow J, Graham C, Merrick B et al. Longitudinal evaluation and decline of antibody responses in SARS-CoV-2 infection. medRxiv, 11 juillet 2020.
  • Stadlbauer D, Tan J, Jiang K et al. Seroconversion of a city: Longitudinal monitoring of SARS-CoV-2 seroprevalence in New York City. medRxiv, 29 juin 2020.
  • ASSOCIATION OF INITIAL VIRAL LOAD IN SARS-CoV-2 PATIENTS WITH OUTCOME AND SYMPTOMS. The American Journal of Patholology DOI : 10.1016/j.ajpath.2020.07.001

On entend beaucoup parler du masque, même beaucoup trop, et très peu de l’exposition aux risques en fonction de la charge virale. Sachez avant tout que je ne suis pas pour l’usage du masque ou contre l’usage du masque. Je considère que oui il peut être très utile et que oui, il y a des mesures actuellement, que je trouve, disproportionnées par rapport aux risques. Toutefois, avant tout, nous devrions parler de l’exposition aux risques pour permettre de bien comprendre l’ensemble des mesures à notre portée et non pas simplement le masque.

Une organisation à but non lucratif, pour les personnes âgées, nous a demandé d’en parler. Donc, je vous le répète, ce n’est pas une question d’être pour ou contre, l’important est de chercher à savoir quand c’est vraiment utile.

Comme vous le savez tous, le masque est maintenant obligatoire au Québec dans les transports en commun et les lieux publics fermés depuis le 18 juillet : commerces, cabinets, centres commerciaux, restaurant, etc. Mais pourquoi spécifiquement les lieux publics fermés? Quelles sont les activités qui sont les plus à risque ? Nous allons mettre des chiffres sur tout ceci pour nous aider à respirer librement.

Parlons du masque, des facteurs d’exposition aux risques et de la charge virale sous trois angles :

  1. L’usage du masque pour limiter la propagation.
  2. L’usage du masque pour réduire les risques de l’attraper.
  3. Les facteurs d’exposition aux risques.

L’usage du masque pour limiter la propagation

Pourquoi porter un masque ?  Voici un énoncé qui provient de la santé publique du Québec :

  • Les personnes infectées n’ont pas toutes des symptômes. « Certaines personnes peuvent être infectées sans le savoir. Le port d’un masque ou d’un couvre-visage, aussi appelé masque artisanal, pourrait permettre de diminuer le risque qu’une personne infectée transmette le virus à d’autres. »

On ne met pas seulement le masque pour nous, pour nous empêcher de l’attraper, mais encore plus, pour les autres, parce que beaucoup de gens sont asymptomatiques. Une étude récente a démontré que la quantité de coronavirus SARS-CoV-2, ce que l’on appelle la charge virale, est plus élevée chez des patients présentant des symptômes plus légers et ne nécessitant pas d’hospitalisation.

Ici, je vais faire une petite parenthèse pour parler de l’information qui circule sur les réseaux sociaux. Premièrement, le masque ne rend pas malade. Si le masque rendait malade, tous nos chirurgiens et un grand nombre d’infirmières(ers) seraient malades. Il peut bien sûr causer des irritations ou des démangeaisons pour ceux et celles qui ont la peau sensible et causer des inconforts pour certaines personnes qui ont des problèmes respiratoires. Cela est bien sûr malheureux. Pour ce qui est de son efficacité vs la taille du virus, gardez à l’idée qu’il ne s’agit pas simplement d’un filtre, mais d’une barrière partielle pour détourner et réduire le déplacement d’air. Pensez simplement à mettre votre main devant votre bouche pour empêcher qu’un ami ne soit terrorisé par une haleine d’ail. Un masque aussi réduirait la propagation de l’odeur, en réduisant le flot d’air direct vers votre ami. C’est la même chose pour le virus : il faut réduire le flot d’air direct pour réduire la charge virale contenue dans l’air respiré par les gens qui vous entourent. Je vais revenir sur l’efficacité des masques avec des données chiffrées.

Définissions ce qu’est la charge virale et pourquoi c’est important. La charge virale est une quantité de virus. Pour la personne infectée, c’est la quantité de virus que la personne transporte, mais pour le risque d’infection, c’est la quantité de virus nécessaire pour infecter une autre personne. Plus la charge virale nécessaire pour infecter une personne est faible, plus le virus est contagieux. Il est aussi possible, selon une étude récente réalisée par l’Armée suisse, qu’une faible charge virale soit reliée à des risques plus faibles d’avoir des symptômes de la Covid-19 ou la possibilité d’être asymptomatique. Ainsi, le masque pourrait réduire les risques de développer la Covid-19, même si on est infecté, en réduisant la charge virale.

Pour revenir aux gens asymptomatiques ayant une forte charge virale, vous comprendrez qu’ils ont une plus grande capacité à propager le virus pour trois raisons :

  1. Ils relâchent plus de virus à chaque fois qu’ils respirent (pas nécessairement obligé de tousser, mais la toux en relâche bien sûr encore plus.)
  2. Ils ne se méfient pas d’eux-mêmes puisqu’ils ne se sentent pas malades, ou peu.
  3. On ne se méfie pas d’eux parce qu’ils n’ont pas l’air malades.

Il est donc facile à comprendre qu’il peut y avoir des gens asymptomatiques qui propagent beaucoup le virus et c’est forcément un des problèmes les plus importants de la pandémie actuelle. C’est pourquoi l’usage du masque peut être pertinent pour limiter la propagation.

L’usage du masque pour réduire les risques de l’attraper

Il est intéressant de noter qu’une étude canadienne conclut que le port du masque réduit la probabilité d’être contaminé par le coronavirus de 85 % en cas de rencontre avec une personne infectée. Tel que mentionné précédemment, nous ne pouvons malheureusement pas savoir qui est infecté étant donné le haut taux de personnes asymptomatiques.

Une méta-analyse (l’analyse d’un grand nombre d’études déjà publiées) considérant 172 études observationnelles menées dans 16 pays et sur six continents évalue que le taux de contamination des personnes en bonne santé côtoyant un individu touché par un virus transmissible dans l’air passe de 17,4 % à 3,1 % si elles se protègent le visage. Cela équivaut à une réduction de 82%, ce qui est similaire à l’étude canadienne. Donc, le masque protège aussi des risques de l’attraper.

Cette protection d’environ 85% s’ajoute à celle conférée par la distanciation. La distanciation sociale réduit le risque d’infection de 12,8% à 2,6% (80% de réduction) selon que l’on se trouve à plus ou moins un mètre d’une personne atteinte de COVID-19, et l’efficacité s’accroît au-delà de deux mètres de distance. Ce 80% et plus de réduction apportée par la distanciation sociale s’ajoute à celle du masque lorsque le masque est porté. Nous pourrions donc considérer que le 80% s’applique au 3,1 % résiduel pour les gens ayant un masque pour donner 0,62% (moins de 1%). Hypothétiquement, basé sur les données présentées (références à la fin), le masque combiné à la distanciation réduirait les risques à moins de 1%.

Donc, le masque est un des outils, que l’on doit utiliser en considération de la distanciation sociale et toujours, avec le lavage des mains.

Voici les recommandations sur la manière de mettre et d’enlever le masque par Dr Alain Vadeboncoeur : Comment mettre un masque ou un couvre-visage?

Quant aux types de masques, L’OMS mentionne que les N95 ne sont pas plus efficaces que les masques médicaux classiques face à la COVID-19. Les essais contrôlés randomisés ne montrent « aucune différence » entre ces deux protections faciales pour réduire la transmission des infections aéroportées.

Il est bien sûr vrai que les masques en tissu ne sont pas aussi efficaces que les masques médicaux de façon générale. Pour optimiser les masques en tissus, ils devraient comporter 3 couches et respecter :

  1. une couche intérieure de matériau absorbant, tel que du coton,
  2. une couche intermédiaire de matériau non tissé, tel que du polypropylène, et
  3. une couche extérieure de matériau non absorbant, tel que du polyester ou un mélange de polyester.

Le masque doit en outre permettre de respirer tout en parlant et en marchant rapidement. Il est certainement mieux d’en avoir un imparfait que de ne pas en avoir du tout. Rappelez-vous aussi que ce n’est pas parce que vous avez un masque que vous êtes complètement protégé pour autant. C’est ce qui m’amène à vous parler des facteurs d’exposition aux risques.

Les facteurs d’exposition aux risques

Voici un sujet très important pour lequel, je crois, très peu d’explications ont été données par la santé publique. La majorité des gens savent que le risque est plus élevé dans un endroit fermé peu ventilé, que dehors au grand air, parce que le risque de respirer de l’air contenant le virus est plus élevé. Quels sont les facteurs d’exposition autres qu’une pièce fermée ?

Des scientifiques ont produit un index de risque COVID-19 que j’ai vu passer sur les réseaux sociaux, provenant d’un ami médecin de la Belgique.

L’index considère que les niveaux de risques d’exposition varient selon 4 facteurs principaux :

  • les espaces fermés,
  • la durée d’interaction,
  • la foule et
  • l’exhalation forcée.

Ainsi, les activités sont classées selon 5 niveaux de risque, du niveau faible à élevé :

  1. (Faible) Rester à la maison, prendre une marche à l’extérieur, faire un pique-nique ou allez chercher une commande à l’auto.
  2. (Faible/moyen) Activités sportives à distance à l’extérieur, faire les courses, magasiner.
  3. (Moyen) Se rendre aux urgences, le dentiste, prendre un taxi, diner à l’extérieur d’un restaurant, visiter un musée.
  4. (Moyen/élevé) Salles de sport, coiffeur/esthétique, travailler dans un bureau (avec d’autres personnes), restaurant et café à l’intérieur.
  5. (Élevé) Fête à l’intérieur, bar et boîte de nuit, sports de contact, avion, transport en commun, concert, évènements religieux, cinéma/théâtre, assister à un évènement sportif.

Plus le niveau de risque augmente, plus les mesures pour éviter la propagation doivent être importantes; toutes les mesures et non pas seulement le masque. Cela aide à comprendre les différentes recommandations et mesures imposées ou proposées par la santé publique.

Pour résumer, le masque est utile, mais si vous êtes longtemps dans un endroit fermé, à proximité d’une personne contaminée, il ne sera peut-être pas suffisant pour vous empêcher de l’attraper. Donc même si vous porter un masque, il faut bien l’utiliser et garder à l’idée d’être le moins longtemps possible dans des situations à risque.

En terminant, le risque que chaque personne est prête à prendre lui appartient, aussi longtemps que cela ne modifie pas le niveau du risque qu’elle impose aux autres personnes par ses gestes. Soyez compréhensifs même si certaines situations ne vous plaisent pas.

Espérons que cette situation durera le moins longtemps possible.

 

 

Références :

  • Bartoszko JJ, Farooqi MAM, Alhazzani W, Loeb M. Medical masks vs N95 respirators for preventing COVID-19 in healthcare workers: A systematic review and meta-analysis of randomized trials. Influenza Other Respir Viruses. 2020;14(4):365-373. doi:10.1111/irv.12745
  • Bielecki M, Züst R, Siegrist D et al. Social distancing alters the clinical course of COVID-19 in young adults: A comparative cohort study. Clinical Infectious Diseases, 29 juin 2020.
  • Chu DK, Akl EA, Duda S, et al. Physical distancing, face masks, and eye protection to prevent person-to-person transmission of SARS-CoV-2 and COVID-19: a systematic review and meta-analysis. Lancet. 2020;395(10242):1973-1987. doi:10.1016/S0140-6736(20)31142-9
  • COVID-19 : point épidémiologique du 9 juillet 2020, Santé Publique France.
  • Ezekiel J. Emanuel, MD, PhD Perelman School of Medicine at the University of Pennsylvania / James P. Phillips, MD, EMT-T George Washington University / Saskia Popescu, PhD, MPH University of Arizona/George Mason University. www.covid19reopen.com. 2020. COVID-19 Activity Risk Levels. Consulté le 24 juillet 2020.
  • Kissler SM, Tedijanto C, Goldstein E et al. Projecting the transmission dynamics of SARS-CoV-2 through the postpandemic period. Science, 14 avril 2020.
  • MacIntyre CR, Chughtai AA. A rapid systematic review of the efficacy of face masks and respirators against coronaviruses and other respiratory transmissible viruses for the community, healthcare workers and sick patients. Int J Nurs Stud. 2020;108:103629. doi:10.1016/j.ijnurstu.2020.103629
  • Seow J, Graham C, Merrick B et al. Longitudinal evaluation and decline of antibody responses in SARS-CoV-2 infection. medRxiv, 11 juillet 2020.
  • Stadlbauer D, Tan J, Jiang K et al. Seroconversion of a city: Longitudinal monitoring of SARS-CoV-2 seroprevalence in New York City. medRxiv, 29 juin 2020.
  • ASSOCIATION OF INITIAL VIRAL LOAD IN SARS-CoV-2 PATIENTS WITH OUTCOME AND SYMPTOMS. The American Journal of Patholology DOI : 10.1016/j.ajpath.2020.07.001

Le lycopène, un puissant antioxydant, est responsable de la couleur rouge de plusieurs fruits et légumes. Ce pigment naturel, de la famille des caroténoïdes, est présent en plus grande quantité dans la tomate et la pastèque. Ce puissant antioxydant était particulièrement connu pour ses effets préventifs contre le cancer de la prostate. Sachez, mesdames, qu’il réduirait probablement aussi les risques du cancer de l’ovaire. De plus, le taux de lycopène en circulation sanguine en vieillissant est un bon indicateur des risques de maladies cardiovasculaires. Prenez note que cette molécule est peu biodisponible et elle sera mieux adsorbée à partir des préparations de tomate cuite. C’est pourquoi on aimerait vous proposer une sauce à spaghetti d’inspiration mexicaine.

 

Ingrédients :

– 1 canne (28 onces) de tomates broyées

– 2 pots (418 ml) de salsa douce ou à la mangue

– 1 tasse de bouillon de poulet ou légumes

– 2 tasses de porc effiloché, de lentilles cuites, de tofu en cubes, ou de pois chiches en conserve

– 2 gousses d’ail détaillées en fines lamelles

– Huile d’olive (environ trois cuillerées à soupe)

– 1 zucchini tranché en demi-rondelle

– 1 ¾ tasse de maïs en grains

– 2 tasses de poivrons de couleur coupés en gros dés

– 1 tasse d’olives noires

– 1 tasse de haricots verts façon macédoine (2 cm de long)

– 1 cuillerée à thé de cumin moulu

– ½ cuillerée à thé coriandre moulue

– 1 1/2 cuillerée à d’origan moulu ou frais

– Une pincée de cannelle et de clou de girofle

– Sel et poivre au goût

– Persil frais ciselé au goût

 

Étapes :

  1. Ouvrez toutes vos boîtes de conserve et pots, puis réservez-les. Assurez-vous toutefois que votre protéine choisie soit au frais, et cela pour éviter la prolifération bactérienne.
  2. Dans un chaudron à grande capacité, chauffez l’huile d’olive à feu moyen pendant quelques minutes. Par la suite, jetez-y les lamelles d’ail, puis brassez-les pendant quelques minutes pour éviter de les brûler. Ajoutez toutes les épices mentionnées en remuant constamment. Enlevez le chaudron du rond, puis laissez reposer votre huile. Cette opération permettra de bien aromatiser l’huile d’olive.
  3. Remettre votre chaudron sur le feu moyen. Toutefois, si jamais l’huile avait absorbé les épices, vous pourriez en rajouter un peu pour délayer cette mixture aromatique. Versez-y toutes vos conserves, pots réservés du début, et la tasse de bouillon à l’huile en remuant bien. Laissez mijoter la sauce à feu moyen doux pendant dix minutes. Durant la cuisson, y ajouter les zucchinis, le maïs en grains, les olives noires, les haricots verts, les poivrons ainsi que la protéine choisie à la sauce. Faites cuire cet élixir à feu doux pendant trente minutes en remuant souvent.
  4. Voilà que votre sauce à spaghetti presque cuite sent la réussite, si excitante soit-elle! Jugez de la consistance en brassant. Si cette dernière était trop épaisse, rajouter un peu d’eau au goût. Goûtez, puis salez, poivrez, persillez à votre guise. N’oubliez surtout pas de servir cette merveille avec des spaghettis de blé entier en l’occurrence. Régalez-vous!

 

 

Références :

  • Crowe-White KM, Phillips TA, Ellis AC. Lycopene and cognitive function. J Nutr Sci. 2019;8:e20. Published 2019 May 29.
  • Grabowska M , Wawrzyniak D , Rolle K , et al. Let food be your medicine: nutraceutical properties of lycopene. Food Funct. 2019;10(6):3090‐3102.
  • Li et Xu, 2014. Meta-analysis of the association between dietary lycopene intake and ovariancancer risk in postmenopausal women. Scientific Report. 2014. 4 : 4885.
  • Petyaev IM. Lycopene Deficiency in Ageing and Cardiovascular Disease. Oxid Med Cell Longev. 2016;2016:3218605.

Le lycopène, un puissant antioxydant, est responsable de la couleur rouge de plusieurs fruits et légumes. Ce pigment naturel, de la famille des caroténoïdes, est présent en plus grande quantité dans la tomate et la pastèque. Ce puissant antioxydant était particulièrement connu pour ses effets préventifs contre le cancer de la prostate. Sachez, mesdames, qu’il réduirait probablement aussi les risques du cancer de l’ovaire. De plus, le taux de lycopène en circulation sanguine en vieillissant est un bon indicateur des risques de maladies cardiovasculaires. Prenez note que cette molécule est peu biodisponible et elle sera mieux adsorbée à partir des préparations de tomate cuite. C’est pourquoi on aimerait vous proposer une sauce à spaghetti d’inspiration mexicaine.

 

Ingrédients :

– 1 canne (28 onces) de tomates broyées

– 2 pots (418 ml) de salsa douce ou à la mangue

– 1 tasse de bouillon de poulet ou légumes

– 2 tasses de porc effiloché, de lentilles cuites, de tofu en cubes, ou de pois chiches en conserve

– 2 gousses d’ail détaillées en fines lamelles

– Huile d’olive (environ trois cuillerées à soupe)

– 1 zucchini tranché en demi-rondelle

– 1 ¾ tasse de maïs en grains

– 2 tasses de poivrons de couleur coupés en gros dés

– 1 tasse d’olives noires

– 1 tasse de haricots verts façon macédoine (2 cm de long)

– 1 cuillerée à thé de cumin moulu

– ½ cuillerée à thé coriandre moulue

– 1 1/2 cuillerée à d’origan moulu ou frais

– Une pincée de cannelle et de clou de girofle

– Sel et poivre au goût

– Persil frais ciselé au goût

 

Étapes :

  1. Ouvrez toutes vos boîtes de conserve et pots, puis réservez-les. Assurez-vous toutefois que votre protéine choisie soit au frais, et cela pour éviter la prolifération bactérienne.
  2. Dans un chaudron à grande capacité, chauffez l’huile d’olive à feu moyen pendant quelques minutes. Par la suite, jetez-y les lamelles d’ail, puis brassez-les pendant quelques minutes pour éviter de les brûler. Ajoutez toutes les épices mentionnées en remuant constamment. Enlevez le chaudron du rond, puis laissez reposer votre huile. Cette opération permettra de bien aromatiser l’huile d’olive.
  3. Remettre votre chaudron sur le feu moyen. Toutefois, si jamais l’huile avait absorbé les épices, vous pourriez en rajouter un peu pour délayer cette mixture aromatique. Versez-y toutes vos conserves, pots réservés du début, et la tasse de bouillon à l’huile en remuant bien. Laissez mijoter la sauce à feu moyen doux pendant dix minutes. Durant la cuisson, y ajouter les zucchinis, le maïs en grains, les olives noires, les haricots verts, les poivrons ainsi que la protéine choisie à la sauce. Faites cuire cet élixir à feu doux pendant trente minutes en remuant souvent.
  4. Voilà que votre sauce à spaghetti presque cuite sent la réussite, si excitante soit-elle! Jugez de la consistance en brassant. Si cette dernière était trop épaisse, rajouter un peu d’eau au goût. Goûtez, puis salez, poivrez, persillez à votre guise. N’oubliez surtout pas de servir cette merveille avec des spaghettis de blé entier en l’occurrence. Régalez-vous!

 

 

Références :

  • Crowe-White KM, Phillips TA, Ellis AC. Lycopene and cognitive function. J Nutr Sci. 2019;8:e20. Published 2019 May 29.
  • Grabowska M , Wawrzyniak D , Rolle K , et al. Let food be your medicine: nutraceutical properties of lycopene. Food Funct. 2019;10(6):3090‐3102.
  • Li et Xu, 2014. Meta-analysis of the association between dietary lycopene intake and ovariancancer risk in postmenopausal women. Scientific Report. 2014. 4 : 4885.
  • Petyaev IM. Lycopene Deficiency in Ageing and Cardiovascular Disease. Oxid Med Cell Longev. 2016;2016:3218605.

Tiré d’un article scientifique : de Pablos et ses collaborateurs, 2019.

Vous aimez les olives ? L’huile d’olive ? Vous savez déjà qu’ils ont de multiples bénéfices santé ? Un groupe de chercheurs européen vient de publier sur leurs effets antivieillissement.

Dans le premier article, j’ai commencé par vous présenter l’huile d’olive et le fait que la majorité de ses bénéfices santé sont reliés à son contenu en polyphénol. Le polyphénol le plus important, autant en termes de quantité, que de bénéfices santé est l’hydroxytyrosol. Cette molécule fantastique est utilisée comme standard principal pour le Complexe Provitol des produits Vitoli.

tableau bénéfices hydroxytyrosol

Je vais continuer mes explications sur cette importante publication scientifique afin de mieux décrire pourquoi l’hydroxytyrosol pourrait augmenter l’espérance de vie en santé.

La prévention dirigée

Ce qui permet aux polyphénols d’olives d’agir sur l’espérance de vie en santé, ce sont leurs impacts sur le vieillissement primaire. Il existe des mécanismes qui font en sorte d’améliorer le fonctionnement cellulaire pour réduire l’incidence des maladies associées au vieillissement. Deux grands spécialistes ont appelé cette approche « La prévention dirigée » ou « L’ultime médecine préventive ».

  1. Miroslav Radman, spécialiste de la réparation de l’ADN et membre de l’Académie des sciences, appelle cela : La prévention dirigée.
  2. Matt Kaeberlein, considère les modulateurs du vieillissement primaire comme « L’ultime médecine préventive »; parce que l’ultime médecine préventive c’est de ralentir la poussée de l’organisme à vieillir.

C’est pour cette raison que de Pablos et ses collaborateurs mentionnent que l’hydroxytyrosol protège du vieillissement. Il réduit la poussée de l’organisme à vieillir, ce qui agit sur l’ensemble des maladies associées. Ce sujet passionnant est mon domaine de recherche. Avec l’Université Concordia, nous publions des articles scientifiques en recherche fondamentale sur le vieillissement primaire.

La capacité de profiter de la vie

On veut tous vivre plus longtemps, mais ce qui est encore plus important, c’est d’avoir la capacité de profiter de la vie. Être encore capable de voyager à 90 ans, de jouer avec ses petits-enfants, de s’occuper de sa maison, de voir des amis.

De Pablos et ses collaborateurs ont passé en revue l’ensemble des mécanismes cellulaires qui expliquent les effets antivieillissement de l’hydroxytyrosol. Il s’agit d’effets sur :

  1. La réduction de la lipogenèse (la production des graisses)
  2. L’augmentation de la lipolyse (la dégradation des graisses)
  3. L’augmentation de la survie cellulaire
  4. L’augmentation des capacités antioxydantes
  5. L’augmentation de la réparation de l’ADN
  6. L’amélioration de la santé des mitochondries
  7. Des modifications épigénétiques ayant des effets préventifs sur le cancer

Ce qui est le plus intéressant dans cet article scientifique, c’est que ces mécanismes d’action sont par la suite reliés à des bénéfices santé associés à la prévention ou au vieillissement. Les auteurs présentent un grand nombre d’études animales, mais aussi des études cliniques humaines. 18 études cliniques sont rapportées sur des sujets variés tels que :

  • l’arthrose,
  • les maladies cardiovasculaires,
  • les problèmes de cholestérol et
  • les problèmes métaboliques.

Des études sont en cours sur l’inflammation et le cancer du sein. Il s’agit d’hydroxytyrosol (polyphénol d’olives) à des doses atteignables par l’alimentation ou en supplément. Il arrive fréquemment que des études cliniques soient réalisées en utilisant des doses relativement élevées et qu’il soit difficilement possible de retrouver des doses équivalentes dans les produits commercialisés. Ici, ce n’est pas le cas.

L’hydroxytyrosol; la dose nécessaire

Il s’agit d’un sujet très important en santé humaine. Il ne suffit pas d’avoir une molécule pour avoir un bénéfice santé, il faut qu’elle soit de bonne qualité et en quantité suffisante pour permettre un bénéfice santé tel que démontré en études cliniques.

Pour l’hydroxytyrosol, une vaste analyse de la littérature scientifique avait amené l’Union européenne à approuver une allégation santé pour 5 mg d’hydroxytyrosol et ses dérivés par jour. Il s’agit d’une allégation pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires reliées au blocage des artères par le mauvais cholestérol oxydé (ce que l’on appelle l’athérosclérose). C’est sur cette allégation santé que nous nous sommes basés pour établir la dose du Complexe Provitol dans les produits Vitoli.

Dans mon premier livre, je mentionnais qu’une étude avait démontré un impact hautement significatif sur l’oxydation systémique, l’oxydation dans tout le corps, à partir de 1 mg par jour d’hydroxytyrosol. La dose retenue par l’Union européenne pour l’allégation santé est de 5 mg.

Il faut savoir que l’hydroxytyrosol est une molécule très sécuritaire. Des essais de toxicité complets ont été réalisés en 2010 aux États-Unis dans le but de l’utiliser comme médicament. Aucun effet toxique rapporté même à très forte dose, des doses qui vont jusqu’à 100 fois ce qui a été testé en études cliniques.

Les dosages utilisés en études cliniques, rapportées par de Pablos et ses collaborateurs, varient de 0,5 mg par jour à 100 mg (dans une seule une étude). La majorité des études ont été réalisées avec des doses de 5 à 10 mg par jour. Cela correspond environ à la quantité consommée par les adeptes de la diète méditerranéenne en Europe; les gens qui consomment de l’huile d’olive de très grande qualité à des quantités de 25 à 50 ml tous les jours. Il s’agit donc de doses alimentaires.

Retenez en terminant qu’il y a très peu de molécules de connues jusqu’à maintenant pour agir sur le vieillissement primaire de l’organisme. Cela n’a rien à voir avec l’oxydation; ce n’est pas l’oxydation qui est responsable du vieillissement primaire. Les modulateurs du vieillissement primaire les mieux documentés en études cliniques pour leurs effets bénéfiques sont l’hydroxytyrosol et le resvératrol que vous retrouvez dans Vitoli Bien vieillir.

 

 

Références :

  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Review. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Visioli et al, 2002. Antioxidant and other biological activities of phenols from olives and olive oil. Med Res Rev. Jan;22(1):65-75. Review.
  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4)

Tiré d’un article scientifique : de Pablos et ses collaborateurs, 2019.

Vous aimez les olives ? L’huile d’olive ? Vous savez déjà qu’ils ont de multiples bénéfices santé ? Un groupe de chercheurs européen vient de publier sur leurs effets antivieillissement.

Dans le premier article, j’ai commencé par vous présenter l’huile d’olive et le fait que la majorité de ses bénéfices santé sont reliés à son contenu en polyphénol. Le polyphénol le plus important, autant en termes de quantité, que de bénéfices santé est l’hydroxytyrosol. Cette molécule fantastique est utilisée comme standard principal pour le Complexe Provitol des produits Vitoli.

tableau bénéfices hydroxytyrosol

Je vais continuer mes explications sur cette importante publication scientifique afin de mieux décrire pourquoi l’hydroxytyrosol pourrait augmenter l’espérance de vie en santé.

La prévention dirigée

Ce qui permet aux polyphénols d’olives d’agir sur l’espérance de vie en santé, ce sont leurs impacts sur le vieillissement primaire. Il existe des mécanismes qui font en sorte d’améliorer le fonctionnement cellulaire pour réduire l’incidence des maladies associées au vieillissement. Deux grands spécialistes ont appelé cette approche « La prévention dirigée » ou « L’ultime médecine préventive ».

  1. Miroslav Radman, spécialiste de la réparation de l’ADN et membre de l’Académie des sciences, appelle cela : La prévention dirigée.
  2. Matt Kaeberlein, considère les modulateurs du vieillissement primaire comme « L’ultime médecine préventive »; parce que l’ultime médecine préventive c’est de ralentir la poussée de l’organisme à vieillir.

C’est pour cette raison que de Pablos et ses collaborateurs mentionnent que l’hydroxytyrosol protège du vieillissement. Il réduit la poussée de l’organisme à vieillir, ce qui agit sur l’ensemble des maladies associées. Ce sujet passionnant est mon domaine de recherche. Avec l’Université Concordia, nous publions des articles scientifiques en recherche fondamentale sur le vieillissement primaire.

La capacité de profiter de la vie

On veut tous vivre plus longtemps, mais ce qui est encore plus important, c’est d’avoir la capacité de profiter de la vie. Être encore capable de voyager à 90 ans, de jouer avec ses petits-enfants, de s’occuper de sa maison, de voir des amis.

De Pablos et ses collaborateurs ont passé en revue l’ensemble des mécanismes cellulaires qui expliquent les effets antivieillissement de l’hydroxytyrosol. Il s’agit d’effets sur :

  1. La réduction de la lipogenèse (la production des graisses)
  2. L’augmentation de la lipolyse (la dégradation des graisses)
  3. L’augmentation de la survie cellulaire
  4. L’augmentation des capacités antioxydantes
  5. L’augmentation de la réparation de l’ADN
  6. L’amélioration de la santé des mitochondries
  7. Des modifications épigénétiques ayant des effets préventifs sur le cancer

Ce qui est le plus intéressant dans cet article scientifique, c’est que ces mécanismes d’action sont par la suite reliés à des bénéfices santé associés à la prévention ou au vieillissement. Les auteurs présentent un grand nombre d’études animales, mais aussi des études cliniques humaines. 18 études cliniques sont rapportées sur des sujets variés tels que :

  • l’arthrose,
  • les maladies cardiovasculaires,
  • les problèmes de cholestérol et
  • les problèmes métaboliques.

Des études sont en cours sur l’inflammation et le cancer du sein. Il s’agit d’hydroxytyrosol (polyphénol d’olives) à des doses atteignables par l’alimentation ou en supplément. Il arrive fréquemment que des études cliniques soient réalisées en utilisant des doses relativement élevées et qu’il soit difficilement possible de retrouver des doses équivalentes dans les produits commercialisés. Ici, ce n’est pas le cas.

L’hydroxytyrosol; la dose nécessaire

Il s’agit d’un sujet très important en santé humaine. Il ne suffit pas d’avoir une molécule pour avoir un bénéfice santé, il faut qu’elle soit de bonne qualité et en quantité suffisante pour permettre un bénéfice santé tel que démontré en études cliniques.

Pour l’hydroxytyrosol, une vaste analyse de la littérature scientifique avait amené l’Union européenne à approuver une allégation santé pour 5 mg d’hydroxytyrosol et ses dérivés par jour. Il s’agit d’une allégation pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires reliées au blocage des artères par le mauvais cholestérol oxydé (ce que l’on appelle l’athérosclérose). C’est sur cette allégation santé que nous nous sommes basés pour établir la dose du Complexe Provitol dans les produits Vitoli.

Dans mon premier livre, je mentionnais qu’une étude avait démontré un impact hautement significatif sur l’oxydation systémique, l’oxydation dans tout le corps, à partir de 1 mg par jour d’hydroxytyrosol. La dose retenue par l’Union européenne pour l’allégation santé est de 5 mg.

Il faut savoir que l’hydroxytyrosol est une molécule très sécuritaire. Des essais de toxicité complets ont été réalisés en 2010 aux États-Unis dans le but de l’utiliser comme médicament. Aucun effet toxique rapporté même à très forte dose, des doses qui vont jusqu’à 100 fois ce qui a été testé en études cliniques.

Les dosages utilisés en études cliniques, rapportées par de Pablos et ses collaborateurs, varient de 0,5 mg par jour à 100 mg (dans une seule une étude). La majorité des études ont été réalisées avec des doses de 5 à 10 mg par jour. Cela correspond environ à la quantité consommée par les adeptes de la diète méditerranéenne en Europe; les gens qui consomment de l’huile d’olive de très grande qualité à des quantités de 25 à 50 ml tous les jours. Il s’agit donc de doses alimentaires.

Retenez en terminant qu’il y a très peu de molécules de connues jusqu’à maintenant pour agir sur le vieillissement primaire de l’organisme. Cela n’a rien à voir avec l’oxydation; ce n’est pas l’oxydation qui est responsable du vieillissement primaire. Les modulateurs du vieillissement primaire les mieux documentés en études cliniques pour leurs effets bénéfiques sont l’hydroxytyrosol et le resvératrol que vous retrouvez dans Vitoli Bien vieillir.

 

 

Références :

  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Review. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Visioli et al, 2002. Antioxidant and other biological activities of phenols from olives and olive oil. Med Res Rev. Jan;22(1):65-75. Review.
  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4)

On porte une grande importance à augmenter l’apport quotidien en protéines. On devrait privilégier les protéines végétales, comme les légumineuses entre autres. Cela permet de diminuer la consommation de viande, ce qui est bénéfique pour notre santé et pour l’environnement. D’autant plus que la consommation de légumineuses est associée à la longévité pour plusieurs peuples de différentes cultures.

Les légumineuses, sous forme séchée, se conservent très longtemps, voire des années. Elles offrent un excellent rendement, c’est-à-dire qu’une tasse de légumes secs donne presque trois tasses bouillies. Pour tous ceux et celles qui veulent se simplifier la vie, il existe de nombreuses variétés en conserve. Toutefois, il vous faudra bien les rincer à l’eau froide avant utilisation. Cette manipulation vous permettra de réduire considérablement la teneur en sodium de celles-ci. Il suffit d’avoir de bonnes recettes pour devenir amoureux des haricots et lentilles. C’est pourquoi on vous recommande un délicieux hummus à l’artichaut. Ce nouvel allié sera de pair avec tous vos légumes favoris. N’hésitez surtout pas à en tartiner une généreuse couche dans vos sandwichs!

 

Ingrédients :

– 1 canne (14 oz) de pois chiches ou gourganes brunes (environ 2 à 2 1/2 tasses)

– 1 tasse d’artichauts marinés Kirkland ou autres

– 1/2 tasse d’artichauts supplémentaires coupés en petits morceaux

– 3 cuillères à soupe de Tahini (pâte de sésame)

– 1 trait d’huile d’olive

– 4 gousses d’ail épluchées et pelées

– 8 à 10 feuilles de basilic

– 1 cuillère à thé de carvi ou cumin moulu

– 1/3 de tasse de jus de citron frais

– Sel et poivre au goût

– Quelques tranches d’olives noires ou vertes pour décorer

 

Accompagnements proposés :

– Pain pita ou naan de blé entier (grillé ou nature)

– Craquelins de blé entier Triscuit ou autres

– Tout légume en bâtonnet (céleri, carotte, concombre, etc.)

– Fleurons de brocoli ou chou-fleur

– Quartiers de radis

– Comme condiment en substitution de la mayonnaise dans un sandwich

 

Étapes :

  1. Dans votre robot culinaire, mettez tous les ingrédients à l’exception des olives, et de la demi-tasse d’artichauts supplémentaires. Faites-en de même avec les légumineuses en les rinçant abondamment à l’eau froide de préférence.
  2. Pulsez à basse vitesse la mixture jusqu’à ce que celle-ci ait une texture soyeuse. Si vous voyez que le mélange se délaye difficilement dû à sa consistance, vous pouvez ajouter un peu d’eau ou jus de citron en pulsant doucement. Cependant, prenez garde à avoir une belle tartinade, et non une soupe.
  3. Une fois votre hummus achevé, transvidez-le dans un bol, puis touillez-y les artichauts réservés. Goûter, saler, poivrer au goût si nécessaire. Enfin, dégustez votre hummus avec nos accompagnements suggérés. Cette trempette bien protéinée vous permettra d’impressionner vos convives.

 

 

Références :

  • Cederholm T, Hellénius ML. Matens betydelse för åldrande och livslängd – Matens sammansättning, oxidativ stress och vikt är viktiga faktorer [The importance of food for aging and longevity. Food composition, oxidative stress and weight are important factors]. Lakartidningen. 2016;113:DYMA. Published 2016 Jun 2.
  • Kouris-Blazos A, Belski R. Health benefits of legumes and pulses with a focus on Australian sweet lupins. Asia Pac J Clin Nutr. 2016;25(1):1-17. doi:10.6133/apjcn.2016.25.1.23
  • Willcox DC, Scapagnini G, Willcox BJ. Healthy aging diets other than the Mediterranean: a focus on the Okinawan diet. Mech Ageing Dev. 2014;136-137:148-162. doi:10.1016/j.mad.2014.01.002

On porte une grande importance à augmenter l’apport quotidien en protéines. On devrait privilégier les protéines végétales, comme les légumineuses entre autres. Cela permet de diminuer la consommation de viande, ce qui est bénéfique pour notre santé et pour l’environnement. D’autant plus que la consommation de légumineuses est associée à la longévité pour plusieurs peuples de différentes cultures.

Les légumineuses, sous forme séchée, se conservent très longtemps, voire des années. Elles offrent un excellent rendement, c’est-à-dire qu’une tasse de légumes secs donne presque trois tasses bouillies. Pour tous ceux et celles qui veulent se simplifier la vie, il existe de nombreuses variétés en conserve. Toutefois, il vous faudra bien les rincer à l’eau froide avant utilisation. Cette manipulation vous permettra de réduire considérablement la teneur en sodium de celles-ci. Il suffit d’avoir de bonnes recettes pour devenir amoureux des haricots et lentilles. C’est pourquoi on vous recommande un délicieux hummus à l’artichaut. Ce nouvel allié sera de pair avec tous vos légumes favoris. N’hésitez surtout pas à en tartiner une généreuse couche dans vos sandwichs!

 

Ingrédients :

– 1 canne (14 oz) de pois chiches ou gourganes brunes (environ 2 à 2 1/2 tasses)

– 1 tasse d’artichauts marinés Kirkland ou autres

– 1/2 tasse d’artichauts supplémentaires coupés en petits morceaux

– 3 cuillères à soupe de Tahini (pâte de sésame)

– 1 trait d’huile d’olive

– 4 gousses d’ail épluchées et pelées

– 8 à 10 feuilles de basilic

– 1 cuillère à thé de carvi ou cumin moulu

– 1/3 de tasse de jus de citron frais

– Sel et poivre au goût

– Quelques tranches d’olives noires ou vertes pour décorer

 

Accompagnements proposés :

– Pain pita ou naan de blé entier (grillé ou nature)

– Craquelins de blé entier Triscuit ou autres

– Tout légume en bâtonnet (céleri, carotte, concombre, etc.)

– Fleurons de brocoli ou chou-fleur

– Quartiers de radis

– Comme condiment en substitution de la mayonnaise dans un sandwich

 

Étapes :

  1. Dans votre robot culinaire, mettez tous les ingrédients à l’exception des olives, et de la demi-tasse d’artichauts supplémentaires. Faites-en de même avec les légumineuses en les rinçant abondamment à l’eau froide de préférence.
  2. Pulsez à basse vitesse la mixture jusqu’à ce que celle-ci ait une texture soyeuse. Si vous voyez que le mélange se délaye difficilement dû à sa consistance, vous pouvez ajouter un peu d’eau ou jus de citron en pulsant doucement. Cependant, prenez garde à avoir une belle tartinade, et non une soupe.
  3. Une fois votre hummus achevé, transvidez-le dans un bol, puis touillez-y les artichauts réservés. Goûter, saler, poivrer au goût si nécessaire. Enfin, dégustez votre hummus avec nos accompagnements suggérés. Cette trempette bien protéinée vous permettra d’impressionner vos convives.

 

 

Références :

  • Cederholm T, Hellénius ML. Matens betydelse för åldrande och livslängd – Matens sammansättning, oxidativ stress och vikt är viktiga faktorer [The importance of food for aging and longevity. Food composition, oxidative stress and weight are important factors]. Lakartidningen. 2016;113:DYMA. Published 2016 Jun 2.
  • Kouris-Blazos A, Belski R. Health benefits of legumes and pulses with a focus on Australian sweet lupins. Asia Pac J Clin Nutr. 2016;25(1):1-17. doi:10.6133/apjcn.2016.25.1.23
  • Willcox DC, Scapagnini G, Willcox BJ. Healthy aging diets other than the Mediterranean: a focus on the Okinawan diet. Mech Ageing Dev. 2014;136-137:148-162. doi:10.1016/j.mad.2014.01.002

J’ai emprunté le titre à mon ami Jean-Yves Dionne, pharmacien collaborateur au blogue de Vitoli, qui fait des capsules vidéo et des textes très intéressants (Franchement santé) sur différents sujets, dont l’usage des suppléments et produits naturels. Pourquoi disons-nous que l’on va tous finir par l’attraper ? Parce que, pour la majorité des gens, c’est peut-être vrai, mais surtout, parce que nous pouvons réfléchir à ce qu’il est possible de faire. Il faut mettre toutes les chances de notre côté pour faire partie des 80% des gens qui auront la forme bénigne.

Je vous invite à bien vous renseigner sur la Covid-19 et son virus en lisant les textes écrits par un Dr en microbiologie sur le blogue de Vitoli :

  1. Qu’est-ce qu’un virus et le SARS-CoV-2 ? : Ma mère et le SARS-CoV-2
  2. Pourquoi ce virus est-il différent ? : Un excellent virus
  3. Ce qui se passe si nous l’attrapons : L’Empire contre-attaque
  4. Les médicaments potentiels : I have a dream…
  5. Le développement d’un vaccin : D’Aristote à la COVID-19
  6. L’origine du virus : La Chimère et le virus… ou Sur l’origine du SARS-CoV-2

Je vous parlerai aujourd’hui de « On va tous finir par l’attraper! ». Il s’agit du même titre qu’une vidéo que j’ai réalisée dernièrement et qui fut visionnée plus de 90 000 fois sur Facebook. Vous pouvez maintenant revoir toutes les vidéos sur la chaîne YouTube Vitoli.

Je vais traiter le sujet en 4 facettes:

  1. L’immunité collective et le risque de l’attraper deux fois,
  2. Le déconfinement sans vaccin,
  3. Le texte du pharmacien : «Le virus et les suppléments : l’opinion d’un pharmacien » et
  4. Quoi faire pour se protéger ?

1. L’immunité collective et le risque de l’attraper deux fois

Il y a beaucoup d’incertitudes actuellement. Sachez qu’il est dans la nature même d’un scientifique de douter et dans celle d’un journaliste de trouver le moyen de l’exploiter. Ainsi, un journaliste trouvera un angle pour faire dire au scientifique qu’il ne peut pas être certain de quelque chose et il rapportera la nouvelle en disant que nous ne sommes pas certains que ….

Pour ce qui est de l’immunité collective, j’ai toujours été très positif au fait que nous allions pouvoir la développer pour deux raisons :

  1. Si l’immunité collective n’est pas possible, pourquoi y aurait-il autant de cas asymptomatiques ?
  2. Si l’on pense que l’immunité collective n’est pas possible, pourquoi y a-t-il des centaines d’entreprises qui développent des vaccins ? Les vaccins sont une immunité collective artificielle qu’on a fabriquée. Toutefois, il y a des virus pour lesquels on ne peut pas développer de vaccin, pas encore, comme par exemple le VIH.

Une étude a démontré qu’on développe une réponse immunitaire antivirale robuste au SARS-CoV-2. Les résultats montrent que le système immunitaire de l’organisme est capable de reconnaître le virus de nombreuses façons. De plus, il est même possible que l’exposition aux autres coronavirus puisse permettre de développer une immunité, ce qu’on appelle de l’immunité croisée, peut-être imparfaite, mais qui expliquerait le grand nombre de cas asymptomatiques. Il y a 7 coronavirus connus pour infecter l’humain : SRAS, MERS, SARS-Cov2 et 4 qui créent des rhumes.

Donc, oui, on devrait pouvoir développer une immunité collective et non, il ne serait pas possible de l’attraper deux fois (ou c’est très très peu probable).

2. Le déconfinement sans vaccin

Ici, cinq choses à prendre en considération et notez qu’il s’agit de mon opinion personnelle en regard de l’ensemble des informations dont j’ai pris connaissance (références citées à la fin):

  1. Le taux de mortalité observé est environ 10 fois moindre que ce que proposait l’OMS (CDC 0,3%).
  2. Toutefois, le taux de mortalité observé pour les gens à risque est tout de même très élevé : les personnes âgées, mais surtout celles affectées par le diabète, l’obésité, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, les cancers et les personnes immunosupprimées.
  3. Il y a plusieurs types de séquelles possibles pour les cas aigus et le confinement prolongé.
  4. La production d’un vaccin risque de prendre du temps et les quantités nécessaires font en sorte que pratiquement juste les personnes à risques puissent espérer en bénéficier.
  5. L’immunité collective pour sauver nos gens à risque ?

Le 5e point m’apparaît le plus important. Il faut réaliser que le virus est très contagieux, beaucoup plus que les estimations initiales et les estimations actuelles, parce que l’on ne connaît pas le nombre d’asymptomatiques ou de cas légers. Donc, tous les jours qui passent, nous risquons de contaminer des gens à risque, de contaminer d’autres CHSLD, de faire mourir d’autres personnes âgées. Une solution possible: développer une immunité collective chez les gens à très faible risque parce que, lorsqu’une grande partie de la population aura été en contact, nous ne pourrons plus contaminer les gens à risque, ou le risque sera très faible. C’est donc d’utiliser l’immunité collective pour sauver des vies. Est-ce une bonne idée ? Il faut bien déconfiner graduellement. Attention, cela ne veut pas dire de faire n’importe quoi. Il faut tout de même respecter les consignes de la santé publique afin de s’assurer que l’augmentation des cas à traiter respecte la capacité du système de santé. Ce n’est pas gagné.

L’évènement récent du 28 juin à Saint-Chrysostome, en Montérégie, demeure inacceptable. Il a forcé la fermeture d’au moins 5 commerces, en plus de contaminer plusieurs familles. Qu’est-ce qui serait arrivé si un des membres de ces familles avait travaillé dans un CHSLD ? Nous aurions blâmé la gestion des CHSLD ? Il faut agir de façon responsable et bien en comprendre les enjeux.

Étant donné les risques de l’attraper, nous devrions nous demander : « Quoi faire pour mettre toutes les chances de notre côté pour avoir la forme bénigne ? » C’est bien sûr une question de santé de notre système immunitaire, mais aussi, de notre santé en général. C’est ce qui m’amène à vous parler du texte du pharmacien.

3. La covid-19 et les suppléments : l’opinion d’un pharmacien

Je vous invite à lire le texte complet sur le blogue de Vitoli, c’est très intéressant. Un des 4 pharmaciens collaborateurs au blogue de Vitoli propose la réflexion que nous aurions dû avoir dès le début : « Qu’est-ce qui peut être utile dans les suppléments? ». Il a donc regardé la littérature scientifique et il a retenu certaines vitamines et minéraux, en plus de certains extraits de plantes de la médecine traditionnelle chinoise. Pourquoi spécifiquement la médecine traditionnelle chinoise ? Parce qu’il y a des articles scientifiques publiés sur ce qui a été utilisé en Chine pour la Covid-19. Je vous invite à prendre connaissance de l’article. Je ne reprendrai pas tous les points en détail, mais je parlerai de ses recommandations dans le point suivant.

4. Quoi faire pour se protéger

J’ai fait une vidéo sur le système immunitaire, visionnée plus de 130 000 fois sur Facebook, dans laquelle j’ai expliqué les principales facettes des saines habitudes de vie à considérer et pourquoi (Le système immunitaire: quoi faire ?) :

  • La fatigue/le manque de sommeil;
  • Le stress;
  • Les pensées négatives et la dépression;
  • Le tabac;
  • Le manque d’activité physique ;
  • La mauvaise alimentation.

Pour bien comprendre les risques, il est possible de les regrouper en trois facettes :

  1. Ce qui réduit l’efficacité du système immunitaire (comme la fatigue et le stress),
  2. Ce qui cause de l’inflammation (mauvaise alimentation, surpoids, etc.) et
  3. Les situations de risque. (J’aborderai ce sujet dans une vidéo prochainement sous le titre « Le masque et les risques ». Je reprendrai des recommandations européennes qui furent partagées sur les réseaux sociaux par un médecin belge que je connais.)

Il y a des aliments pro-inflammatoires et des aliments anti-inflammatoires. Je ne les passerai pas tous en revue, mais c’est relativement simple : la saine alimentation coupe les pro-inflammatoires et favorise les anti-inflammatoires. Il faut donc s’assurer de bien manger. L’activité physique aussi réduit l’inflammation.

Les recommandations du pharmacien, mentionnées plus haut dans ce texte, sont disponibles en ligne et les recommandations du Dr Gaétan Brouillard le sont sur les réseaux sociaux : vitamine D, zinc et sélénium. Du côté des plantes qui pourraient avoir des effets antiviraux non spécifiques, je considère que les deux les mieux documentées sont l’échinacée et l’astragale. Tel que mentionné à de multiples reprises, les produits naturels ne sont pas tous équivalents et surtout pour les extraits de plantes, il y a une grande variabilité dans la qualité des produits commercialisés.

Nous avons développé Vitoli Immunité pour offrir à la fois le zinc, la vitamine D3, l’échinacée, l’astragale et des antioxydants puissants (extraits d’olives exclusifs du Complexe Provitol) dans un même produit. Est-ce que Vitoli Immunité peut aider à combattre la Covid-19 ? Aucune démonstration en ce sens, mais ce produit est homologué par Santé Canada pour maintenir un système immunitaire sain, soulager et réduire la durée des infections des voies respiratoires supérieures. Donc, je vous recommande d’avoir les meilleures habitudes de vie possible, d’utiliser au besoin Vitoli Immunité, et de les compléter avec des noix du Brésil, à l’occasion, pour votre apport en sélénium.

 

 

Références :

  • Argyropoulos, et al, 2020. ASSOCIATION OF INITIAL VIRAL LOAD IN SARS-CoV-2 PATIENTS WITHOUTCOME AND SYMPTOMS. The American Journal of Pathology. 2020.
  • Calder PC, Carr AC, Gombart AF, Eggersdorfer M. 2020. Optimal Nutritional Status for a Well-Functioning Immune System Is an Important Factor to Protect against Viral Infections. 2020;12(4):E1181. Published 2020 Apr 23.
  • Communiqué de l’Académie nationale de Médecine : Vitamine D et Covid-19. Publié le 22 mai 2020. http://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-nationale-de-medecine-vitamine-d-et-covid-19/
  • Communiqué de l’Académie nationale de médecine : Les séquelles de la Covid-19. Publié le 17 juillet 2020. http://www.academie-medecine.fr/avis-de-lacademie-les-sequelles-de-la-covid-19/
  • Ellul, et al, 2020. Neurological associations of COVID-19. Thelancet.com/neurology. Published online July 2, 2020.
  • Grifoni et al, 2020. Targets of T cell responses to SARS-CoV-2 coronavirus in humans with COVID-19 disease and unexposed individuals. Cell. 2020 May 2020. doi: 10.1016/j.cell.2020.05.015 [Epub ahead of print]
  • Grant WB, Lahore H, McDonnell SL, et al. 2020. Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths. Nutrients. 2020;12(4):E988. Published 2020 Apr 2.
  • Ilie PC, Stefanescu S, Smith L. 2020. The role of vitamin D in the prevention of coronavirus disease 2019 infection and mortality [published online ahead of print, 2020 May 6]. Aging Clin Exp Res. 2020;1‐4.
  • Jayawardena R, Sooriyaarachchi P, Chourdakis M, Jeewandara C, Ranasinghe P. 2020. Enhancing immunity in viral infections, with special emphasis on COVID-19: A review [published online ahead of print, 2020 Apr 16]. Diabetes Metab Syndr. 2020;14(4):367‐382.
  • Jinsong Zhang, Ethan Will Taylor, Kate Bennett, Ramy Saad, Margaret P Rayman. 2020. Association between regional selenium status and reported outcome of COVID-19 cases in China. The American Journal of Clinical Nutrition, 28 Apr, 2020.
  • Marik PE, Kory P, Varon J. 2020. Does vitamin D status impact mortality from SARS-CoV-2 infection? [published online ahead of print, 2020 Apr 29]. Med Drug Discov.

J’ai emprunté le titre à mon ami Jean-Yves Dionne, pharmacien collaborateur au blogue de Vitoli, qui fait des capsules vidéo et des textes très intéressants (Franchement santé) sur différents sujets, dont l’usage des suppléments et produits naturels. Pourquoi disons-nous que l’on va tous finir par l’attraper ? Parce que, pour la majorité des gens, c’est peut-être vrai, mais surtout, parce que nous pouvons réfléchir à ce qu’il est possible de faire. Il faut mettre toutes les chances de notre côté pour faire partie des 80% des gens qui auront la forme bénigne.

Je vous invite à bien vous renseigner sur la Covid-19 et son virus en lisant les textes écrits par un Dr en microbiologie sur le blogue de Vitoli :

  1. Qu’est-ce qu’un virus et le SARS-CoV-2 ? : Ma mère et le SARS-CoV-2
  2. Pourquoi ce virus est-il différent ? : Un excellent virus
  3. Ce qui se passe si nous l’attrapons : L’Empire contre-attaque
  4. Les médicaments potentiels : I have a dream…
  5. Le développement d’un vaccin : D’Aristote à la COVID-19
  6. L’origine du virus : La Chimère et le virus… ou Sur l’origine du SARS-CoV-2

Je vous parlerai aujourd’hui de « On va tous finir par l’attraper! ». Il s’agit du même titre qu’une vidéo que j’ai réalisée dernièrement et qui fut visionnée plus de 90 000 fois sur Facebook. Vous pouvez maintenant revoir toutes les vidéos sur la chaîne YouTube Vitoli.

Je vais traiter le sujet en 4 facettes:

  1. L’immunité collective et le risque de l’attraper deux fois,
  2. Le déconfinement sans vaccin,
  3. Le texte du pharmacien : «Le virus et les suppléments : l’opinion d’un pharmacien » et
  4. Quoi faire pour se protéger ?

1. L’immunité collective et le risque de l’attraper deux fois

Il y a beaucoup d’incertitudes actuellement. Sachez qu’il est dans la nature même d’un scientifique de douter et dans celle d’un journaliste de trouver le moyen de l’exploiter. Ainsi, un journaliste trouvera un angle pour faire dire au scientifique qu’il ne peut pas être certain de quelque chose et il rapportera la nouvelle en disant que nous ne sommes pas certains que ….

Pour ce qui est de l’immunité collective, j’ai toujours été très positif au fait que nous allions pouvoir la développer pour deux raisons :

  1. Si l’immunité collective n’est pas possible, pourquoi y aurait-il autant de cas asymptomatiques ?
  2. Si l’on pense que l’immunité collective n’est pas possible, pourquoi y a-t-il des centaines d’entreprises qui développent des vaccins ? Les vaccins sont une immunité collective artificielle qu’on a fabriquée. Toutefois, il y a des virus pour lesquels on ne peut pas développer de vaccin, pas encore, comme par exemple le VIH.

Une étude a démontré qu’on développe une réponse immunitaire antivirale robuste au SARS-CoV-2. Les résultats montrent que le système immunitaire de l’organisme est capable de reconnaître le virus de nombreuses façons. De plus, il est même possible que l’exposition aux autres coronavirus puisse permettre de développer une immunité, ce qu’on appelle de l’immunité croisée, peut-être imparfaite, mais qui expliquerait le grand nombre de cas asymptomatiques. Il y a 7 coronavirus connus pour infecter l’humain : SRAS, MERS, SARS-Cov2 et 4 qui créent des rhumes.

Donc, oui, on devrait pouvoir développer une immunité collective et non, il ne serait pas possible de l’attraper deux fois (ou c’est très très peu probable).

2. Le déconfinement sans vaccin

Ici, cinq choses à prendre en considération et notez qu’il s’agit de mon opinion personnelle en regard de l’ensemble des informations dont j’ai pris connaissance (références citées à la fin):

  1. Le taux de mortalité observé est environ 10 fois moindre que ce que proposait l’OMS (CDC 0,3%).
  2. Toutefois, le taux de mortalité observé pour les gens à risque est tout de même très élevé : les personnes âgées, mais surtout celles affectées par le diabète, l’obésité, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, les cancers et les personnes immunosupprimées.
  3. Il y a plusieurs types de séquelles possibles pour les cas aigus et le confinement prolongé.
  4. La production d’un vaccin risque de prendre du temps et les quantités nécessaires font en sorte que pratiquement juste les personnes à risques puissent espérer en bénéficier.
  5. L’immunité collective pour sauver nos gens à risque ?

Le 5e point m’apparaît le plus important. Il faut réaliser que le virus est très contagieux, beaucoup plus que les estimations initiales et les estimations actuelles, parce que l’on ne connaît pas le nombre d’asymptomatiques ou de cas légers. Donc, tous les jours qui passent, nous risquons de contaminer des gens à risque, de contaminer d’autres CHSLD, de faire mourir d’autres personnes âgées. Une solution possible: développer une immunité collective chez les gens à très faible risque parce que, lorsqu’une grande partie de la population aura été en contact, nous ne pourrons plus contaminer les gens à risque, ou le risque sera très faible. C’est donc d’utiliser l’immunité collective pour sauver des vies. Est-ce une bonne idée ? Il faut bien déconfiner graduellement. Attention, cela ne veut pas dire de faire n’importe quoi. Il faut tout de même respecter les consignes de la santé publique afin de s’assurer que l’augmentation des cas à traiter respecte la capacité du système de santé. Ce n’est pas gagné.

L’évènement récent du 28 juin à Saint-Chrysostome, en Montérégie, demeure inacceptable. Il a forcé la fermeture d’au moins 5 commerces, en plus de contaminer plusieurs familles. Qu’est-ce qui serait arrivé si un des membres de ces familles avait travaillé dans un CHSLD ? Nous aurions blâmé la gestion des CHSLD ? Il faut agir de façon responsable et bien en comprendre les enjeux.

Étant donné les risques de l’attraper, nous devrions nous demander : « Quoi faire pour mettre toutes les chances de notre côté pour avoir la forme bénigne ? » C’est bien sûr une question de santé de notre système immunitaire, mais aussi, de notre santé en général. C’est ce qui m’amène à vous parler du texte du pharmacien.

3. La covid-19 et les suppléments : l’opinion d’un pharmacien

Je vous invite à lire le texte complet sur le blogue de Vitoli, c’est très intéressant. Un des 4 pharmaciens collaborateurs au blogue de Vitoli propose la réflexion que nous aurions dû avoir dès le début : « Qu’est-ce qui peut être utile dans les suppléments? ». Il a donc regardé la littérature scientifique et il a retenu certaines vitamines et minéraux, en plus de certains extraits de plantes de la médecine traditionnelle chinoise. Pourquoi spécifiquement la médecine traditionnelle chinoise ? Parce qu’il y a des articles scientifiques publiés sur ce qui a été utilisé en Chine pour la Covid-19. Je vous invite à prendre connaissance de l’article. Je ne reprendrai pas tous les points en détail, mais je parlerai de ses recommandations dans le point suivant.

4. Quoi faire pour se protéger

J’ai fait une vidéo sur le système immunitaire, visionnée plus de 130 000 fois sur Facebook, dans laquelle j’ai expliqué les principales facettes des saines habitudes de vie à considérer et pourquoi (Le système immunitaire: quoi faire ?) :

  • La fatigue/le manque de sommeil;
  • Le stress;
  • Les pensées négatives et la dépression;
  • Le tabac;
  • Le manque d’activité physique ;
  • La mauvaise alimentation.

Pour bien comprendre les risques, il est possible de les regrouper en trois facettes :

  1. Ce qui réduit l’efficacité du système immunitaire (comme la fatigue et le stress),
  2. Ce qui cause de l’inflammation (mauvaise alimentation, surpoids, etc.) et
  3. Les situations de risque. (J’aborderai ce sujet dans une vidéo prochainement sous le titre « Le masque et les risques ». Je reprendrai des recommandations européennes qui furent partagées sur les réseaux sociaux par un médecin belge que je connais.)

Il y a des aliments pro-inflammatoires et des aliments anti-inflammatoires. Je ne les passerai pas tous en revue, mais c’est relativement simple : la saine alimentation coupe les pro-inflammatoires et favorise les anti-inflammatoires. Il faut donc s’assurer de bien manger. L’activité physique aussi réduit l’inflammation.

Les recommandations du pharmacien, mentionnées plus haut dans ce texte, sont disponibles en ligne et les recommandations du Dr Gaétan Brouillard le sont sur les réseaux sociaux : vitamine D, zinc et sélénium. Du côté des plantes qui pourraient avoir des effets antiviraux non spécifiques, je considère que les deux les mieux documentées sont l’échinacée et l’astragale. Tel que mentionné à de multiples reprises, les produits naturels ne sont pas tous équivalents et surtout pour les extraits de plantes, il y a une grande variabilité dans la qualité des produits commercialisés.

Nous avons développé Vitoli Immunité pour offrir à la fois le zinc, la vitamine D3, l’échinacée, l’astragale et des antioxydants puissants (extraits d’olives exclusifs du Complexe Provitol) dans un même produit. Est-ce que Vitoli Immunité peut aider à combattre la Covid-19 ? Aucune démonstration en ce sens, mais ce produit est homologué par Santé Canada pour maintenir un système immunitaire sain, soulager et réduire la durée des infections des voies respiratoires supérieures. Donc, je vous recommande d’avoir les meilleures habitudes de vie possible, d’utiliser au besoin Vitoli Immunité, et de les compléter avec des noix du Brésil, à l’occasion, pour votre apport en sélénium.

 

 

Références :

  • Argyropoulos, et al, 2020. ASSOCIATION OF INITIAL VIRAL LOAD IN SARS-CoV-2 PATIENTS WITHOUTCOME AND SYMPTOMS. The American Journal of Pathology. 2020.
  • Calder PC, Carr AC, Gombart AF, Eggersdorfer M. 2020. Optimal Nutritional Status for a Well-Functioning Immune System Is an Important Factor to Protect against Viral Infections. 2020;12(4):E1181. Published 2020 Apr 23.
  • Communiqué de l’Académie nationale de Médecine : Vitamine D et Covid-19. Publié le 22 mai 2020. http://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-nationale-de-medecine-vitamine-d-et-covid-19/
  • Communiqué de l’Académie nationale de médecine : Les séquelles de la Covid-19. Publié le 17 juillet 2020. http://www.academie-medecine.fr/avis-de-lacademie-les-sequelles-de-la-covid-19/
  • Ellul, et al, 2020. Neurological associations of COVID-19. Thelancet.com/neurology. Published online July 2, 2020.
  • Grifoni et al, 2020. Targets of T cell responses to SARS-CoV-2 coronavirus in humans with COVID-19 disease and unexposed individuals. Cell. 2020 May 2020. doi: 10.1016/j.cell.2020.05.015 [Epub ahead of print]
  • Grant WB, Lahore H, McDonnell SL, et al. 2020. Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths. Nutrients. 2020;12(4):E988. Published 2020 Apr 2.
  • Ilie PC, Stefanescu S, Smith L. 2020. The role of vitamin D in the prevention of coronavirus disease 2019 infection and mortality [published online ahead of print, 2020 May 6]. Aging Clin Exp Res. 2020;1‐4.
  • Jayawardena R, Sooriyaarachchi P, Chourdakis M, Jeewandara C, Ranasinghe P. 2020. Enhancing immunity in viral infections, with special emphasis on COVID-19: A review [published online ahead of print, 2020 Apr 16]. Diabetes Metab Syndr. 2020;14(4):367‐382.
  • Jinsong Zhang, Ethan Will Taylor, Kate Bennett, Ramy Saad, Margaret P Rayman. 2020. Association between regional selenium status and reported outcome of COVID-19 cases in China. The American Journal of Clinical Nutrition, 28 Apr, 2020.
  • Marik PE, Kory P, Varon J. 2020. Does vitamin D status impact mortality from SARS-CoV-2 infection? [published online ahead of print, 2020 Apr 29]. Med Drug Discov.

Après 6 mois à suivre de manière stricte la diète cétogène, je me sentais très bien dans ma peau. Dans l’article précédent, je mentionnais avoir noté une amélioration au niveau de mon énergie, de la qualité de mon sommeil et de mon endurance physique. Sachez qu’après 6 mois avec cette diète, ces 3 aspects étaient toujours bien présents. J’en étais agréablement surpris !

Poursuivons dès maintenant avec mes résultats et mes observations après la moitié d’une année avec ce changement alimentaire.

Survol de mes résultats physiques

Grâce à un pèse-personne qui calcule les pourcentages de gras, de muscles et du gras viscéral, j’ai pu noter ces résultats supplémentaires dès le 12 mars 2018. Comme vous pouvez le constater dans le tableau ci-bas, ceci permettait de récolter encore plus de données durant cette expérience.

Résultats physiques diète céto 6 mois

Même si mon objectif principal n’était pas de perdre du poids, j’avais tout de même perdu presque 15 lbs depuis le début de cette aventure. On remarque aussi une baisse du pourcentage de mon gras (-6,7%) ainsi que de mon gras viscéral (-3). Cette baisse du gras viscéral avait fait disparaître mon hypertension !

Les régimes amaigrissants peuvent être préoccupants à cause de leur tendance à créer une perte de masse musculaire. Heureusement dans ce cas-ci, ma masse musculaire s’est vu augmenter au cours des 6 premiers mois (+2,7%).

Suite à ces 6 mois, je dois vous dire que je me sentais bien dans mon corps et les gens autour de moi me disaient que ma peau semblait avoir rajeuni.

Que révélaient mes prises de sang ?

Prise de sang diète cétogène 6 mois

Le niveau de mon cholestérol pourrait vous surprendre. Sachez qu’il ne faut pas s’inquiéter, car suite à mes recherches effectuées avant le début de mon aventure, j’avais lu qu’il était normal de voir une hausse du taux de cholestérol qui diminuerait après les 3 premiers mois. On peut effectivement constater cette baisse entre ma prise de sang de 3 mois et celle de 6 mois. Mes résultats liés à mon cholestérol reflétaient donc bien les chiffres « normaux » pour cette diète.

En ce qui concerne mes lipides, une baisse avait été noté au niveau des triglycérides et les résultats s’étaient maintenus en ce qui concernait la TG/HDL et le cholestérol total sur HDL. Ces données n’étaient pas optimales, mais j’étais motivé par tous les bienfaits que je ressentais ainsi que par la diminution de ma tension artérielle. En plus, ceci m’encourageait à continuer cette diète.

Du côté de mon sucre et de mon insuline, j’étais quand même heureux de voir que mon insuline avait baissé entre le 3e et le 6e mois de mon expérience même si je n’étais pas diabétique. Particulièrement pour l’hémoglobine glyquée (Hb A1c) qui mesure le sucre présent dans le sang et qui a tendance à baisser très lentement comparativement à la glycémie. Dans mon tableau, on voit que celle-ci avait lentement diminuer depuis le mois de janvier. J’avais aussi noté une baisse de mes rages de faim aux environs de 10h30 et 15h30.

Généralement, mes données obtenues après 6 mois de diète cétogène s’étaient améliorées depuis les prises de sang précédentes. On remarque même une diminution du CRP (protéine réactive C) qui permet d’évaluer l’inflammation.

Une tendance passagère… ?

Il est facile de voir que la diète cétogène a pris de l’ampleur au fil du temps. Je l’ai d’ailleurs remarqué par l’entremise des commentaires et des messages Facebook provenant de mes nombreux lecteurs.

Ce qui n’est pas évident, c’est que depuis une cinquantaine d’années, on nous répète sans arrêt à quel point les gras, principalement les gras saturés, sont mauvais et que l’alimentation dite équilibrée devrait se baser sur les grains et les glucides complexes. Par contre, ceci n’empêche pas le fait que le taux de personnes obèses devient critique et que le diabète se propage rapidement au sein de la population. La réponse qui nous est alors transmise est que nous mangeons trop ou que nous ne bougeons pas suffisamment et que c’est donc notre faute si nous vivons avec un surplus de poids. Je vous rassure tout de suite ! Cette réponse est fausse ! Le guide alimentaire qui nous est proposé n’est pas une promesse de santé ou de minceur !

C’est tout de même incroyable de voir que la diète cétogène, qui va à l’encontre de ce qui est recommandé, aide à perdre du poids et à diminuer le diabète de type 2. Ceci démontre peut-être simplement un retour à ce que nos aïeux connaissaient déjà de l’alimentation…

Au-delà de 6 mois

Après cette expérience personnelle, j’ai su que je voulais m’en tenir à la restriction des glucides sans nécessairement suivre de manière stricte la recommandation de la diète cétogène. Je ne me prive plus de certains aliments qui n’étaient plus recommandés depuis longtemps et j’apprécie le goût des fromages gras tout en conservant des petits plaisirs à base de glucides (en restant conscient et en assumant ces petits écarts).

Je dois vous dire que j’ai tiré beaucoup de plaisir par rapport à cette expérience personnelle !

 

Jean-Yves Dionne, pharmacien

Après 6 mois à suivre de manière stricte la diète cétogène, je me sentais très bien dans ma peau. Dans l’article précédent, je mentionnais avoir noté une amélioration au niveau de mon énergie, de la qualité de mon sommeil et de mon endurance physique. Sachez qu’après 6 mois avec cette diète, ces 3 aspects étaient toujours bien présents. J’en étais agréablement surpris !

Poursuivons dès maintenant avec mes résultats et mes observations après la moitié d’une année avec ce changement alimentaire.

Survol de mes résultats physiques

Grâce à un pèse-personne qui calcule les pourcentages de gras, de muscles et du gras viscéral, j’ai pu noter ces résultats supplémentaires dès le 12 mars 2018. Comme vous pouvez le constater dans le tableau ci-bas, ceci permettait de récolter encore plus de données durant cette expérience.

Résultats physiques diète céto 6 mois

Même si mon objectif principal n’était pas de perdre du poids, j’avais tout de même perdu presque 15 lbs depuis le début de cette aventure. On remarque aussi une baisse du pourcentage de mon gras (-6,7%) ainsi que de mon gras viscéral (-3). Cette baisse du gras viscéral avait fait disparaître mon hypertension !

Les régimes amaigrissants peuvent être préoccupants à cause de leur tendance à créer une perte de masse musculaire. Heureusement dans ce cas-ci, ma masse musculaire s’est vu augmenter au cours des 6 premiers mois (+2,7%).

Suite à ces 6 mois, je dois vous dire que je me sentais bien dans mon corps et les gens autour de moi me disaient que ma peau semblait avoir rajeuni.

Que révélaient mes prises de sang ?

Prise de sang diète cétogène 6 mois

Le niveau de mon cholestérol pourrait vous surprendre. Sachez qu’il ne faut pas s’inquiéter, car suite à mes recherches effectuées avant le début de mon aventure, j’avais lu qu’il était normal de voir une hausse du taux de cholestérol qui diminuerait après les 3 premiers mois. On peut effectivement constater cette baisse entre ma prise de sang de 3 mois et celle de 6 mois. Mes résultats liés à mon cholestérol reflétaient donc bien les chiffres « normaux » pour cette diète.

En ce qui concerne mes lipides, une baisse avait été noté au niveau des triglycérides et les résultats s’étaient maintenus en ce qui concernait la TG/HDL et le cholestérol total sur HDL. Ces données n’étaient pas optimales, mais j’étais motivé par tous les bienfaits que je ressentais ainsi que par la diminution de ma tension artérielle. En plus, ceci m’encourageait à continuer cette diète.

Du côté de mon sucre et de mon insuline, j’étais quand même heureux de voir que mon insuline avait baissé entre le 3e et le 6e mois de mon expérience même si je n’étais pas diabétique. Particulièrement pour l’hémoglobine glyquée (Hb A1c) qui mesure le sucre présent dans le sang et qui a tendance à baisser très lentement comparativement à la glycémie. Dans mon tableau, on voit que celle-ci avait lentement diminuer depuis le mois de janvier. J’avais aussi noté une baisse de mes rages de faim aux environs de 10h30 et 15h30.

Généralement, mes données obtenues après 6 mois de diète cétogène s’étaient améliorées depuis les prises de sang précédentes. On remarque même une diminution du CRP (protéine réactive C) qui permet d’évaluer l’inflammation.

Une tendance passagère… ?

Il est facile de voir que la diète cétogène a pris de l’ampleur au fil du temps. Je l’ai d’ailleurs remarqué par l’entremise des commentaires et des messages Facebook provenant de mes nombreux lecteurs.

Ce qui n’est pas évident, c’est que depuis une cinquantaine d’années, on nous répète sans arrêt à quel point les gras, principalement les gras saturés, sont mauvais et que l’alimentation dite équilibrée devrait se baser sur les grains et les glucides complexes. Par contre, ceci n’empêche pas le fait que le taux de personnes obèses devient critique et que le diabète se propage rapidement au sein de la population. La réponse qui nous est alors transmise est que nous mangeons trop ou que nous ne bougeons pas suffisamment et que c’est donc notre faute si nous vivons avec un surplus de poids. Je vous rassure tout de suite ! Cette réponse est fausse ! Le guide alimentaire qui nous est proposé n’est pas une promesse de santé ou de minceur !

C’est tout de même incroyable de voir que la diète cétogène, qui va à l’encontre de ce qui est recommandé, aide à perdre du poids et à diminuer le diabète de type 2. Ceci démontre peut-être simplement un retour à ce que nos aïeux connaissaient déjà de l’alimentation…

Au-delà de 6 mois

Après cette expérience personnelle, j’ai su que je voulais m’en tenir à la restriction des glucides sans nécessairement suivre de manière stricte la recommandation de la diète cétogène. Je ne me prive plus de certains aliments qui n’étaient plus recommandés depuis longtemps et j’apprécie le goût des fromages gras tout en conservant des petits plaisirs à base de glucides (en restant conscient et en assumant ces petits écarts).

Je dois vous dire que j’ai tiré beaucoup de plaisir par rapport à cette expérience personnelle !

 

Jean-Yves Dionne, pharmacien

Depuis son enfance, Vicky a toujours été fascinée par la médecine, la santé et la nature. Elle a toujours été très active quand il s’agissait d’enrichir sa communauté, car elle considérait que c’était son devoir de cultiver ses talents et d’aider les autres. Passant de la plantation d’arbres partout à Montréal avec la Fondation TD des amis de l’environnement (FAE TD), à la cuisine ainsi qu’à la distribution des repas pour les gens dans le besoin avec Les Sœurs Grises de la Charité de Montréal, jusqu’à offrir son aide pour les animaux exotiques à la SPCA de Montréal (membre du Club Gandhi en 2013), Vicky a grandement démontré son dévouement envers sa communauté. En 2017, elle a aussi travaillé pour la Fondation Champions pour la vie (parrainé par la Fondation des Canadiens pour l’enfance) afin d’inspirer les jeunes à rester actifs et à développer leur littéracie physique.

contenant pour la rechercheElle a poursuivi ses études à l’Université de Concordia en se spécialisant en biologie cellulaire et moléculaire. Après avoir complété son baccalauréat, elle a eu de la difficulté à trouver un laboratoire de recherche qui reflétait ses intérêts et ses valeurs. En 2014, elle s’est finalement associée à un laboratoire spécialisé en longévité où elle est présentement coauteur de sept publications scientifiques renommées. Lorsqu’elle a rejoint ce laboratoire, elle s’est vu attribuer un nouveau projet en collaboration avec une compagnie qui vise spécifiquement la relation entre la longévité et les extraits de plantes naturelles. Il s’agit de la compagnie qui promeut ce blogue: Idunn Technologies/Vitoli.

Cela n’a pas pris beaucoup de temps avant que les recherches permettent des découvertes à partir de ces extraits naturels, permettant ainsi de développer une nouvelle gamme de produits naturels de grande qualité : Vitoli. Le rêve de Vicky s’est réalisé à travers ses recherches où les approches préventives étaient enfin comprises au niveau moléculaire et appliquées au quotidien. Malgré tout ce positif, elle a constaté que quelque chose manquait pour que le domaine de la science et de la nature soit complet.

C’est en 2017 que Vicky a assisté à la 13e édition du congrès : International Herb Symposium du Massachussetts. Pour ce congrès, des Affiche pour le congrès des herbes au Massachussettsprofessionnels tels que des herboristes, des spiritualistes, des médecins et des vétérinaires se sont réunis pour participer à des conférences basées sur la recherche et l’usage du domaine des herbes naturel. Durant l’une des conférences, il a été mentionné qu’un scientifique rationnel observe la pharmacopée et réfléchit aux bénéfices apportés pour chacune des herbes présentent sur la liste, mais ne considère pas les plantes comme une entité vivante; « Lorsque nous rencontrons une personne pour la toute première fois, on ne lui demande pas qu’elles sont ses qualités ou ses forces, alors pourquoi le faire avec les plantes? Afin d’être de bons praticiens en santé naturelle, nous devons montrer plus de gratitude et de compréhension pour ces entités que sont les plantes, parce que ce n’est que de cette façon que nous pourrons faire des liens productifs entre les problèmes de santé de nos patients et leurs bénéfices. » Cette conférence n’a pas été seulement éducative pour Vicky, mais inspirante grâce à toutes les possibilités qui se trouvaient à portée de main.

Après avoir complété ses recherches, elle a décidé de suivre son propre chemin en étudiant différentes pratiques holistiques en lien avec la santé globale et la longévité, au lieu de poursuivre son doctorat. Elle est passé par les pratiques énergétiques du Reiki (GM), à la maîtrise de l’herboristerie, à l’aromathérapie jusqu’à la consultation nutritionnelle; dans le but d’obtenir le titre de docteure en naturopathie (DN) au Québec. En 2018, elle a ouvert sa propre entreprise qu’elle utilisera comme établissement pour pratiquer la naturopathie lorsque ses études seront terminées.

« Le problème avec la société d’aujourd’hui est le fait d’utiliser le temps comme excuse ; Je n’ai pas assez de temps pour prendre soin de moi! » On focus toute notre attention sur nos carrières, nos relations et nos buts, mais le seul élément fondamental qui manque à cette équation est la relation que nous entretenons avec nous-même. La majorité d’entre nous choisit de rejeter les petits signes qui indique un quelconque déséquilibre de bien-être qu’il soit physique, mental ou psychologique. Avec le temps, cette pensée grandit et se propage comme une maladie; la prévention et la conscience de soi sont généralement négligées. Comment pouvons-nous travailler de manière acharnée sur nos buts et nos relations sans que nous mettions un tout petit peu d’efforts sur nous-même? On applique un bandage sur le problème pour le masquer tout en espérant que celui-ci disparaîtra avec toutes nos autres priorités. C’était la principale préoccupation de Vicky quand venait le temps de parler de médecine préventive et d’éduquer les autres en ce qui concerne la santé globale.

Ayant travaillé sur des projets spéciaux avec Idunn Technologies/Vitoli par le passé, c’est au cours de l’année 2020 qu’elle s’est officiellement jointe à notre équipe pour nous aider à développer des approches de préventions à travers tout le Canada.

Elle a donc fait le tour de ces pratiques afin d’étendre ses connaissances et d’informer la société de tous les aspects liés à la santé et au bien-être; « J’ai hâte d’apporter mes connaissances et mes compétences à l’équipe Vitoli afin d’avoir un impact positif dans nos communautés locales tout en soutenant la santé grâce à la prévention ainsi qu’à la sensibilisation. Du local jusqu’au monde entier! Qui sait où le domaine de la longévité nous mènera! »

Depuis son enfance, Vicky a toujours été fascinée par la médecine, la santé et la nature. Elle a toujours été très active quand il s’agissait d’enrichir sa communauté, car elle considérait que c’était son devoir de cultiver ses talents et d’aider les autres. Passant de la plantation d’arbres partout à Montréal avec la Fondation TD des amis de l’environnement (FAE TD), à la cuisine ainsi qu’à la distribution des repas pour les gens dans le besoin avec Les Sœurs Grises de la Charité de Montréal, jusqu’à offrir son aide pour les animaux exotiques à la SPCA de Montréal (membre du Club Gandhi en 2013), Vicky a grandement démontré son dévouement envers sa communauté. En 2017, elle a aussi travaillé pour la Fondation Champions pour la vie (parrainé par la Fondation des Canadiens pour l’enfance) afin d’inspirer les jeunes à rester actifs et à développer leur littéracie physique.

contenant pour la rechercheElle a poursuivi ses études à l’Université de Concordia en se spécialisant en biologie cellulaire et moléculaire. Après avoir complété son baccalauréat, elle a eu de la difficulté à trouver un laboratoire de recherche qui reflétait ses intérêts et ses valeurs. En 2014, elle s’est finalement associée à un laboratoire spécialisé en longévité où elle est présentement coauteur de sept publications scientifiques renommées. Lorsqu’elle a rejoint ce laboratoire, elle s’est vu attribuer un nouveau projet en collaboration avec une compagnie qui vise spécifiquement la relation entre la longévité et les extraits de plantes naturelles. Il s’agit de la compagnie qui promeut ce blogue: Idunn Technologies/Vitoli.

Cela n’a pas pris beaucoup de temps avant que les recherches permettent des découvertes à partir de ces extraits naturels, permettant ainsi de développer une nouvelle gamme de produits naturels de grande qualité : Vitoli. Le rêve de Vicky s’est réalisé à travers ses recherches où les approches préventives étaient enfin comprises au niveau moléculaire et appliquées au quotidien. Malgré tout ce positif, elle a constaté que quelque chose manquait pour que le domaine de la science et de la nature soit complet.

C’est en 2017 que Vicky a assisté à la 13e édition du congrès : International Herb Symposium du Massachussetts. Pour ce congrès, des Affiche pour le congrès des herbes au Massachussettsprofessionnels tels que des herboristes, des spiritualistes, des médecins et des vétérinaires se sont réunis pour participer à des conférences basées sur la recherche et l’usage du domaine des herbes naturel. Durant l’une des conférences, il a été mentionné qu’un scientifique rationnel observe la pharmacopée et réfléchit aux bénéfices apportés pour chacune des herbes présentent sur la liste, mais ne considère pas les plantes comme une entité vivante; « Lorsque nous rencontrons une personne pour la toute première fois, on ne lui demande pas qu’elles sont ses qualités ou ses forces, alors pourquoi le faire avec les plantes? Afin d’être de bons praticiens en santé naturelle, nous devons montrer plus de gratitude et de compréhension pour ces entités que sont les plantes, parce que ce n’est que de cette façon que nous pourrons faire des liens productifs entre les problèmes de santé de nos patients et leurs bénéfices. » Cette conférence n’a pas été seulement éducative pour Vicky, mais inspirante grâce à toutes les possibilités qui se trouvaient à portée de main.

Après avoir complété ses recherches, elle a décidé de suivre son propre chemin en étudiant différentes pratiques holistiques en lien avec la santé globale et la longévité, au lieu de poursuivre son doctorat. Elle est passé par les pratiques énergétiques du Reiki (GM), à la maîtrise de l’herboristerie, à l’aromathérapie jusqu’à la consultation nutritionnelle; dans le but d’obtenir le titre de docteure en naturopathie (DN) au Québec. En 2018, elle a ouvert sa propre entreprise qu’elle utilisera comme établissement pour pratiquer la naturopathie lorsque ses études seront terminées.

« Le problème avec la société d’aujourd’hui est le fait d’utiliser le temps comme excuse ; Je n’ai pas assez de temps pour prendre soin de moi! » On focus toute notre attention sur nos carrières, nos relations et nos buts, mais le seul élément fondamental qui manque à cette équation est la relation que nous entretenons avec nous-même. La majorité d’entre nous choisit de rejeter les petits signes qui indique un quelconque déséquilibre de bien-être qu’il soit physique, mental ou psychologique. Avec le temps, cette pensée grandit et se propage comme une maladie; la prévention et la conscience de soi sont généralement négligées. Comment pouvons-nous travailler de manière acharnée sur nos buts et nos relations sans que nous mettions un tout petit peu d’efforts sur nous-même? On applique un bandage sur le problème pour le masquer tout en espérant que celui-ci disparaîtra avec toutes nos autres priorités. C’était la principale préoccupation de Vicky quand venait le temps de parler de médecine préventive et d’éduquer les autres en ce qui concerne la santé globale.

Ayant travaillé sur des projets spéciaux avec Idunn Technologies/Vitoli par le passé, c’est au cours de l’année 2020 qu’elle s’est officiellement jointe à notre équipe pour nous aider à développer des approches de préventions à travers tout le Canada.

Elle a donc fait le tour de ces pratiques afin d’étendre ses connaissances et d’informer la société de tous les aspects liés à la santé et au bien-être; « J’ai hâte d’apporter mes connaissances et mes compétences à l’équipe Vitoli afin d’avoir un impact positif dans nos communautés locales tout en soutenant la santé grâce à la prévention ainsi qu’à la sensibilisation. Du local jusqu’au monde entier! Qui sait où le domaine de la longévité nous mènera! »

Le jeûne provoque des changements métaboliques qui sont bénéfiques, mais saviez-vous qu’ils sont directement reliés au processus du vieillissement primaire? Il permet à la fois d’améliorer la réparation cellulaire et de ralentir le vieillissement. Un des plus prestigieux journaux scientifiques dans le monde de la médecine vient tout récemment de publier sur le sujet. Je vais y revenir.

Dans les trois premiers articles, je vous ai parlé de la base biologique du jeûne (article 1), des raisons pour lesquels le jeûne peut être bénéfique pour la santé (article 2) et des différents types de jeûnes (article 3). Je vous parlerai maintenant du lien avec mon domaine de recherche : le vieillissement.

L’article du New England Journal of Medecine

Le New England Journal of Medicine (NEJM) est le périodique médical le plus important au monde :

  • « Notre mission est d’apporter aux médecins les meilleures recherches et informations dans le domaine de la science biomédicale et de la pratique clinique et de présenter ces informations dans des formats compréhensibles et cliniquement utiles qui éclairent la prestation des soins de santé et améliorent les résultats pour les clients. »

Pour publier dans cette revue scientifique, il faut être considéré comme une sommité dans son domaine et apporter des informations qui sont d’une très grande qualité scientifique. L’article dont je vous parle, paru en décembre 2019, porte le titre : Effects of intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. Je vais vous rapporter un passage important (traduction libre) : « Ici nous avons revu les études chez l’animal et chez l’humain qui ont démontré comment le jeûne intermittent affecte les indicateurs généraux de santé et ralentit ou inverse le vieillissement et le processus des maladies ». Vous avez bien lu : ralentit ou inverse le vieillissement et les processus des maladies. Ce qui permet ces bénéfices santé pour le moins spectaculaires, ce sont les mécanismes du vieillissement primaire.

Le vieillissement cellulaire

Les processus cellulaires responsables du vieillissement primaire ont été découverts grâce à la restriction calorique. Nous pouvons considérer le jeûne comme un type de restriction calorique. La description des mécanismes d’action responsables de ses bénéfices a permis d’identifier des molécules capables de moduler ces processus et donc, d’agir sur le vieillissement. Il s’agit habituellement de molécules végétales, de phytonutriments, que nous appelons « les mimétismes de la restriction calorique ». C’est mon domaine de recherche. Je suis un chercheur dans le domaine du vieillissement et nous identifions de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire à partir de molécules naturelles que l’on retrouve dans certaines plantes (https://esimard.com/recherches/).

Je vous en ai parlé dernièrement en présentant un article scientifique récent publié par des chercheurs européens. Ces chercheurs rapportaient que l’hydroxytyrosol, le plus important polyphénol d’olives, protège nos cellules du vieillissement. Personnellement, je considère que les recherches sur le vieillissement primaire sont aussi importantes en santé humaine que la découverte des cellules souches il y a de cela 30 ans déjà. Les cellules souches sont les cellules qui ont encore la capacité de créer de nouvelles cellules saines pour différents tissus et de regénérer des organes endommagés. La médecine régénérative évolue rapidement.

Ralentir ou inverser le vieillissement

Pour sa part, la recherche sur le vieillissement primaire permet de ralentir ou d’inverser le vieillissement en réduisant l’incidence des maladies associées. L’article du New England Journal of Medecine vient expliquer les bénéfices de ces processus, ici stimulés par le jeûne, sur une multitude de facettes de santé :

  • La gestion du glucose,
  • La résistance de l’organisme,
  • L’inflammation,
  • Les défenses oxydatives,
  • Les processus de réparation,
  • La performance cognitive,
  • La performance physique et
  • La résistance aux maladies.

Bien que la recherche dans ce domaine ait débuté par une observation réalisée en 1935, ce n’est que tout récemment que les mécanismes responsables du vieillissement primaire ont été identifiés (entre 2010 et 2015). Lorsqu’il y a des changements importants au niveau de grands paradigmes scientifiques, il n’est pas rare que 15 ans soient nécessaires avant que l’on commence à l’enseigner dans nos universités. Il est donc normal que cela paraisse totalement nouveau.

Le lien entre le jeûne et le vieillissement

Le vieillissement primaire est relié à notre capacité de grandir et de nous reproduire. Donc, très simplement, si l’apport calorique est réduit, notre corps comprend que sa capacité de développement est limitée et qu’il doit :

  • puiser dans ses réserves (utilisé nos graisses emmagasinées),
  • recycler tout ce qu’il peut réutiliser (c’est ce que l’on appelle l’autophagie; qui a de nombreux bénéfices santé entre autres dans le domaine du cancer et de la prévention de l’Alzheimer),
  • augmenter sa résistance et
  • réparer le plus possible.

Pour bien comprendre le vieillissement, retenez que l’on peut regrouper les processus à l’intérieur de deux grandes catégories :

  1. la poussée de l’organisme à vieillir (qui est reliée à notre capacité de développement) qui cause
  2. une réduction de nos capacités de réparation.

Lorsque l’on jeûne, il se produit un changement métabolique qui freine les mécanismes de croissance, ces même mécanismes responsables de la poussée de l’organisme à vieillir, qui nuisent à nos mécanismes de réparation. Au même moment, il y a une stimulation d’un grand nombre de mécanisme de recyclage et de maintenance afin d’augmenter nos chances de survivre à une période difficile. Donc, le jeûne ralenti le vieillissement et augmente notre résistance contre les maladies.

Dans le prochain article, je vous donnerai quelques recommandations pour optimiser les impacts de votre mode de vie en considérant le jeûne et les mimétismes de la restriction calorique.

 

 

Références :

  • Anton SD, Moehl K, Donahoo WT, et al. 2018. Flipping the Metabolic Switch: Understanding and Applying the Health Benefits of Fasting. Obesity (Silver Spring). 2018;26(2):254‐268.
  • Bagherniya M, Butler AE, Barreto GE, Sahebkar A. 2018. The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature. Ageing Res Rev. 2018;47:183‐197.
  • de Cabo et Mattson, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. New England Journal of Medecin. 381 (26), 2541-2551. 2019 Dec 26.
  • de Pablos RM, Espinosa-Oliva AM, Hornedo-Ortega R, Cano M, Arguelles S. 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019;143:58‐72.
  • Leri M, Scuto M, Ontario ML, et al. 2020. Healthy Effects of Plant Polyphenols: Molecular Mechanisms. Int J Mol Sci. 2020;21(4):1250. Published 2020 Feb 13.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7. Review.
  • Pallauf K, Giller K, Huebbe P, Rimbach G. 2013. Nutrition and healthy ageing: calorie restriction or polyphenol-rich “MediterrAsian” diet?. Oxid Med Cell Longev. 2013;2013:707421.
  • Stekovic S, Hofer SJ, Tripolt N, et al. 2019. Alternate Day Fasting Improves Physiological and Molecular Markers of Aging in Healthy, Non-obese Humans [published correction appears in Cell Metab. 2020 Apr 7;31(4):878-881]. Cell Metab. 2019;30(3):462‐476.

Le jeûne provoque des changements métaboliques qui sont bénéfiques, mais saviez-vous qu’ils sont directement reliés au processus du vieillissement primaire? Il permet à la fois d’améliorer la réparation cellulaire et de ralentir le vieillissement. Un des plus prestigieux journaux scientifiques dans le monde de la médecine vient tout récemment de publier sur le sujet. Je vais y revenir.

Dans les trois premiers articles, je vous ai parlé de la base biologique du jeûne (article 1), des raisons pour lesquels le jeûne peut être bénéfique pour la santé (article 2) et des différents types de jeûnes (article 3). Je vous parlerai maintenant du lien avec mon domaine de recherche : le vieillissement.

L’article du New England Journal of Medecine

Le New England Journal of Medicine (NEJM) est le périodique médical le plus important au monde :

  • « Notre mission est d’apporter aux médecins les meilleures recherches et informations dans le domaine de la science biomédicale et de la pratique clinique et de présenter ces informations dans des formats compréhensibles et cliniquement utiles qui éclairent la prestation des soins de santé et améliorent les résultats pour les clients. »

Pour publier dans cette revue scientifique, il faut être considéré comme une sommité dans son domaine et apporter des informations qui sont d’une très grande qualité scientifique. L’article dont je vous parle, paru en décembre 2019, porte le titre : Effects of intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. Je vais vous rapporter un passage important (traduction libre) : « Ici nous avons revu les études chez l’animal et chez l’humain qui ont démontré comment le jeûne intermittent affecte les indicateurs généraux de santé et ralentit ou inverse le vieillissement et le processus des maladies ». Vous avez bien lu : ralentit ou inverse le vieillissement et les processus des maladies. Ce qui permet ces bénéfices santé pour le moins spectaculaires, ce sont les mécanismes du vieillissement primaire.

Le vieillissement cellulaire

Les processus cellulaires responsables du vieillissement primaire ont été découverts grâce à la restriction calorique. Nous pouvons considérer le jeûne comme un type de restriction calorique. La description des mécanismes d’action responsables de ses bénéfices a permis d’identifier des molécules capables de moduler ces processus et donc, d’agir sur le vieillissement. Il s’agit habituellement de molécules végétales, de phytonutriments, que nous appelons « les mimétismes de la restriction calorique ». C’est mon domaine de recherche. Je suis un chercheur dans le domaine du vieillissement et nous identifions de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire à partir de molécules naturelles que l’on retrouve dans certaines plantes (https://esimard.com/recherches/).

Je vous en ai parlé dernièrement en présentant un article scientifique récent publié par des chercheurs européens. Ces chercheurs rapportaient que l’hydroxytyrosol, le plus important polyphénol d’olives, protège nos cellules du vieillissement. Personnellement, je considère que les recherches sur le vieillissement primaire sont aussi importantes en santé humaine que la découverte des cellules souches il y a de cela 30 ans déjà. Les cellules souches sont les cellules qui ont encore la capacité de créer de nouvelles cellules saines pour différents tissus et de regénérer des organes endommagés. La médecine régénérative évolue rapidement.

Ralentir ou inverser le vieillissement

Pour sa part, la recherche sur le vieillissement primaire permet de ralentir ou d’inverser le vieillissement en réduisant l’incidence des maladies associées. L’article du New England Journal of Medecine vient expliquer les bénéfices de ces processus, ici stimulés par le jeûne, sur une multitude de facettes de santé :

  • La gestion du glucose,
  • La résistance de l’organisme,
  • L’inflammation,
  • Les défenses oxydatives,
  • Les processus de réparation,
  • La performance cognitive,
  • La performance physique et
  • La résistance aux maladies.

Bien que la recherche dans ce domaine ait débuté par une observation réalisée en 1935, ce n’est que tout récemment que les mécanismes responsables du vieillissement primaire ont été identifiés (entre 2010 et 2015). Lorsqu’il y a des changements importants au niveau de grands paradigmes scientifiques, il n’est pas rare que 15 ans soient nécessaires avant que l’on commence à l’enseigner dans nos universités. Il est donc normal que cela paraisse totalement nouveau.

Le lien entre le jeûne et le vieillissement

Le vieillissement primaire est relié à notre capacité de grandir et de nous reproduire. Donc, très simplement, si l’apport calorique est réduit, notre corps comprend que sa capacité de développement est limitée et qu’il doit :

  • puiser dans ses réserves (utilisé nos graisses emmagasinées),
  • recycler tout ce qu’il peut réutiliser (c’est ce que l’on appelle l’autophagie; qui a de nombreux bénéfices santé entre autres dans le domaine du cancer et de la prévention de l’Alzheimer),
  • augmenter sa résistance et
  • réparer le plus possible.

Pour bien comprendre le vieillissement, retenez que l’on peut regrouper les processus à l’intérieur de deux grandes catégories :

  1. la poussée de l’organisme à vieillir (qui est reliée à notre capacité de développement) qui cause
  2. une réduction de nos capacités de réparation.

Lorsque l’on jeûne, il se produit un changement métabolique qui freine les mécanismes de croissance, ces même mécanismes responsables de la poussée de l’organisme à vieillir, qui nuisent à nos mécanismes de réparation. Au même moment, il y a une stimulation d’un grand nombre de mécanisme de recyclage et de maintenance afin d’augmenter nos chances de survivre à une période difficile. Donc, le jeûne ralenti le vieillissement et augmente notre résistance contre les maladies.

Dans le prochain article, je vous donnerai quelques recommandations pour optimiser les impacts de votre mode de vie en considérant le jeûne et les mimétismes de la restriction calorique.

 

 

Références :

  • Anton SD, Moehl K, Donahoo WT, et al. 2018. Flipping the Metabolic Switch: Understanding and Applying the Health Benefits of Fasting. Obesity (Silver Spring). 2018;26(2):254‐268.
  • Bagherniya M, Butler AE, Barreto GE, Sahebkar A. 2018. The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature. Ageing Res Rev. 2018;47:183‐197.
  • de Cabo et Mattson, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. New England Journal of Medecin. 381 (26), 2541-2551. 2019 Dec 26.
  • de Pablos RM, Espinosa-Oliva AM, Hornedo-Ortega R, Cano M, Arguelles S. 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019;143:58‐72.
  • Leri M, Scuto M, Ontario ML, et al. 2020. Healthy Effects of Plant Polyphenols: Molecular Mechanisms. Int J Mol Sci. 2020;21(4):1250. Published 2020 Feb 13.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7. Review.
  • Pallauf K, Giller K, Huebbe P, Rimbach G. 2013. Nutrition and healthy ageing: calorie restriction or polyphenol-rich “MediterrAsian” diet?. Oxid Med Cell Longev. 2013;2013:707421.
  • Stekovic S, Hofer SJ, Tripolt N, et al. 2019. Alternate Day Fasting Improves Physiological and Molecular Markers of Aging in Healthy, Non-obese Humans [published correction appears in Cell Metab. 2020 Apr 7;31(4):878-881]. Cell Metab. 2019;30(3):462‐476.

On ne le dira jamais assez souvent : c’est bénéfique de manger une poignée de noix quotidiennement. La portion associée au creux de votre main est déjà suffisante pour assurer un bel apport en protéines, en fibres et en certains minéraux comme le magnésium, le sélénium et le zinc. Elles contiennent aussi de bons gras qui sont importants pour absorber certains nutriments et pour plusieurs facettes de santé. Entre autres, leur richesse en oméga-3 et en fibres procure un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires. Sachez qu’une étude récente a même démontrée une réduction de 20% de la mortalité, tout type de causes confondues, pour les gens qui consomment des noix tous les jours (consommation alimentaire de 120 000 personnes suivies pendant 9 ans).

Pour vous présenter notre création culinaire, il faut vous dire quelques mots sur sa provenance. Durant le règne de l’Empire ottoman turc, de 1299 à 1923, le poulet circassien fut adopté comme entrée impériale au sein des Sultans. La Circassie était autrefois la partie nord du Caucase. Ce territoire s’étendait de la mer Noire à la mer Caspienne, voire même à l’intérieur de la Russie occidentale. Notre recette suggérée met en valeur les noix de Grenoble. Bon régal à tous!

 

 

Ingrédients :

– 1 livre ou 3-4 poitrines de poulet désossées

– 4 tasses d’eau ou de bouillon de poulet

– 1 ½ cuillerée à thé de gros sel ou de sel kascher

– 4 cuillères à table d’huile d’olive

– 4 cuillerées à thé d’huile de paprika (le plus rouge possible)

– 2 tranches de pain de blé entier, croûtes retirées

– 1 ½ tasse de noix de Grenoble (moitiés ou entières)

– Le jus d’un citron

– 3 gousses d’ail pelées

– Sel et poivre

– 2 cuillères à table d’oignons verts coupés en rondelles

– 2 cuillères à table de persil frais haché

 

Étapes :

  1. Mettez vos poitrines de poulet entières dans un chaudron moyen avec le gros sel. Verser le bouillon ou l’eau sur le poulet, et porter à ébullition à feu moyen. La technique employée est le pochage, c’est pourquoi l’eau doit être frémissante en tout temps. Cette opération peut prendre entre 10 et 15 minutes, tout dépendamment du format des poitrines.
  2. Prenez un poêlon moyen antiadhésif pour préparer l’huile au paprika. Chauffer l’huile et le paprika ensemble à feu moyen doux, jusqu’à ce que l’huile soit bien orangée. Laisser refroidir cette huile en la retirant du feu. Sans aucun doute, il vous restera environ un 10 à 12 minutes de cuisson au poulet. Une fois les blancs cuits, retirez-les du bouillon, puis effilochez-les à l’aide d’une ou deux fourchettes. Ces derniers seront très chauds, mais se détacheront de l’os à merveille.
  3. Retirer soigneusement les croûtes de vos tranches de pain. Prenez un petit bol de verre, puis mettez-y une louche de bouillon pour imbiber le pain. Durant ce temps, couper les oignons verts, le persil, puis réserver au frais. Extrayez le jus du citron en prenant soin de retirer les pépins ainsi que la pulpe.
  4. Outillez-vous d’un robot culinaire ou mélangeur pour faire la sauce aux noix. Dans votre robot, mettez les noix de Grenoble, l’ail, le persil (réservé au frais), le pain imbibé avec une ou deux tasses de bouillon. Pulsez jusqu’à l’obtention d’une pâte épaisse, mais pas trop. Si votre sauce est trop figée, ajoutez un peu de bouillon. Notez bien que cette sauce aux noix doit être épaisse, mais quand même malléable et onctueuse.
  5. Une fois la sauce aux noix achevée, versez-la dans un grand bol à mélanger. Introduisez-y l’huile au paprika en brassant doucement la mixture à l’aide d’une spatule. Saler, poivrer, et arroser de citron au goût. Prenez le poulet effiloché, les oignons verts, le persil restant ou fraîchement ciselé, puis incorporer les à la sauce en mixant bien. Servir immédiatement ou encore laisser l’appareil refroidir une ou deux heures au réfrigérateur. Cette décision restera entre vos mains mes amis!
  6. Que votre salade soit réfrigérée ou non, mettez-la dans une moyenne assiette de service. Vous pouvez la décorer avec quelques noix de Grenoble et feuilles de persil s’il vous en reste. Cette salade de poulet créative peut faire office d’amuse-gueule original. D’autant plus que cette dernière pourrait être servie dans un délicieux pain de blé entier, comme sandwich, avec des raisins et tranches de fromage. En plus d’être votre nouvel allié en sandwich, elle n’en sera rien de moins qu’un hors- d’œuvre élégant avec des craquelins de blé entier. Bon régal à tous!

 

 

Références :

  • Marion Tharrey, François Mariotti, Andrew Mashchak, Pierre Barbillon, Maud Delattre, Gary E Fraser, 2018. Patterns of plant and animal protein intake are strongly associated with cardiovascular mortality: the Adventist Health Study-2 cohort. International Journal of Epidemiology, Volume 47, Issue 5, October 2018, Pages 1603–1612.
  • Piet A. van den Brandt, Leo J. Schouten, 2015. Relationship of tree nut, peanut, and peanut butter intake with total and cause-specific mortality: a cohort study and meta-analysis. International Journal of Epidemiology. 2015 Jun;44(3):1038-49.

On ne le dira jamais assez souvent : c’est bénéfique de manger une poignée de noix quotidiennement. La portion associée au creux de votre main est déjà suffisante pour assurer un bel apport en protéines, en fibres et en certains minéraux comme le magnésium, le sélénium et le zinc. Elles contiennent aussi de bons gras qui sont importants pour absorber certains nutriments et pour plusieurs facettes de santé. Entre autres, leur richesse en oméga-3 et en fibres procure un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires. Sachez qu’une étude récente a même démontrée une réduction de 20% de la mortalité, tout type de causes confondues, pour les gens qui consomment des noix tous les jours (consommation alimentaire de 120 000 personnes suivies pendant 9 ans).

Pour vous présenter notre création culinaire, il faut vous dire quelques mots sur sa provenance. Durant le règne de l’Empire ottoman turc, de 1299 à 1923, le poulet circassien fut adopté comme entrée impériale au sein des Sultans. La Circassie était autrefois la partie nord du Caucase. Ce territoire s’étendait de la mer Noire à la mer Caspienne, voire même à l’intérieur de la Russie occidentale. Notre recette suggérée met en valeur les noix de Grenoble. Bon régal à tous!

 

 

Ingrédients :

– 1 livre ou 3-4 poitrines de poulet désossées

– 4 tasses d’eau ou de bouillon de poulet

– 1 ½ cuillerée à thé de gros sel ou de sel kascher

– 4 cuillères à table d’huile d’olive

– 4 cuillerées à thé d’huile de paprika (le plus rouge possible)

– 2 tranches de pain de blé entier, croûtes retirées

– 1 ½ tasse de noix de Grenoble (moitiés ou entières)

– Le jus d’un citron

– 3 gousses d’ail pelées

– Sel et poivre

– 2 cuillères à table d’oignons verts coupés en rondelles

– 2 cuillères à table de persil frais haché

 

Étapes :

  1. Mettez vos poitrines de poulet entières dans un chaudron moyen avec le gros sel. Verser le bouillon ou l’eau sur le poulet, et porter à ébullition à feu moyen. La technique employée est le pochage, c’est pourquoi l’eau doit être frémissante en tout temps. Cette opération peut prendre entre 10 et 15 minutes, tout dépendamment du format des poitrines.
  2. Prenez un poêlon moyen antiadhésif pour préparer l’huile au paprika. Chauffer l’huile et le paprika ensemble à feu moyen doux, jusqu’à ce que l’huile soit bien orangée. Laisser refroidir cette huile en la retirant du feu. Sans aucun doute, il vous restera environ un 10 à 12 minutes de cuisson au poulet. Une fois les blancs cuits, retirez-les du bouillon, puis effilochez-les à l’aide d’une ou deux fourchettes. Ces derniers seront très chauds, mais se détacheront de l’os à merveille.
  3. Retirer soigneusement les croûtes de vos tranches de pain. Prenez un petit bol de verre, puis mettez-y une louche de bouillon pour imbiber le pain. Durant ce temps, couper les oignons verts, le persil, puis réserver au frais. Extrayez le jus du citron en prenant soin de retirer les pépins ainsi que la pulpe.
  4. Outillez-vous d’un robot culinaire ou mélangeur pour faire la sauce aux noix. Dans votre robot, mettez les noix de Grenoble, l’ail, le persil (réservé au frais), le pain imbibé avec une ou deux tasses de bouillon. Pulsez jusqu’à l’obtention d’une pâte épaisse, mais pas trop. Si votre sauce est trop figée, ajoutez un peu de bouillon. Notez bien que cette sauce aux noix doit être épaisse, mais quand même malléable et onctueuse.
  5. Une fois la sauce aux noix achevée, versez-la dans un grand bol à mélanger. Introduisez-y l’huile au paprika en brassant doucement la mixture à l’aide d’une spatule. Saler, poivrer, et arroser de citron au goût. Prenez le poulet effiloché, les oignons verts, le persil restant ou fraîchement ciselé, puis incorporer les à la sauce en mixant bien. Servir immédiatement ou encore laisser l’appareil refroidir une ou deux heures au réfrigérateur. Cette décision restera entre vos mains mes amis!
  6. Que votre salade soit réfrigérée ou non, mettez-la dans une moyenne assiette de service. Vous pouvez la décorer avec quelques noix de Grenoble et feuilles de persil s’il vous en reste. Cette salade de poulet créative peut faire office d’amuse-gueule original. D’autant plus que cette dernière pourrait être servie dans un délicieux pain de blé entier, comme sandwich, avec des raisins et tranches de fromage. En plus d’être votre nouvel allié en sandwich, elle n’en sera rien de moins qu’un hors- d’œuvre élégant avec des craquelins de blé entier. Bon régal à tous!

 

 

Références :

  • Marion Tharrey, François Mariotti, Andrew Mashchak, Pierre Barbillon, Maud Delattre, Gary E Fraser, 2018. Patterns of plant and animal protein intake are strongly associated with cardiovascular mortality: the Adventist Health Study-2 cohort. International Journal of Epidemiology, Volume 47, Issue 5, October 2018, Pages 1603–1612.
  • Piet A. van den Brandt, Leo J. Schouten, 2015. Relationship of tree nut, peanut, and peanut butter intake with total and cause-specific mortality: a cohort study and meta-analysis. International Journal of Epidemiology. 2015 Jun;44(3):1038-49.

Ici, je vous fais part de mes résultats 3 mois après le début de ma diète cétogène. J’en profite aussi pour vous décrire un événement marquant durant cette période. Pour mieux comprendre en quoi consiste cette diète et obtenir les détails de mes premiers jours, consultez les deux articles précédents (Un danger se cache derrière la diète cétogène…? et Trois jours avec la diète cétogène…) !

Résultat : 2e prise de sang

Avant d’aller plus loin, voici un tableau qui vous illustre bien les chiffres provenant de ma deuxième prise de sang en date du 18 mai 2018 comparativement à ma première qui datait du 9 janvier 2018.

données 2e prise de sang J-Y Dionne

On remarque que certains résultats étaient positifs et encourageants. Mes chiffres de glycémie, d’hémoglobine glyquée (Hb A1c) et de CRP (protéine réactive C liée à l’inflammation) avaient diminué comparativement à la premièrement prise de sang. Cependant, les valeurs concernant les lipides et l’insuline étaient plus inquiétantes.

En observant le tableau, on voit rapidement que mon cholestérol et mes autres lipides avaient augmenté depuis le début de la diète. Pour ces valeurs, il est normalement recommandé de procéder à un traitement. Heureusement, en se référant aux auteurs Tim Noakes, Stephen Phinney, Jeff Volek et Jason Fung, on peut se rassurer en comprenant que ce ne sont pas des chiffres inquiétants en ce qui concerne cette approche alimentaire puisque cela ne serait que transitoire (ne manquez pas mon 4e article sur le sujet pour en savoir plus). Ces auteurs suggèrent de continuer la diète cétogène plus de 6 mois pour que ces valeurs se stabilisent. Ce que j’ai fait lors de mon expérience !

Tout en restant entre les valeurs normales, mon insuline avait grimpé jusqu’à 47,7 versus 19 au début de l’aventure. Cela m’avait semblé très curieux. Je me souviens m’être dit que cela expliquait peut-être le fait qu’auparavant je faisais régulièrement de l’hypoglycémie (ce qui n’était plus le cas rendu à cette étape). Peu importe, je préférais continuer de suivre de près mes résultats liés à mon insuline.

Le jeûne : oui ou non ?

En discutant avec des personnes pratiquant cette diète, plusieurs m’ont mentionné leur facilité à jeûner. En plus de mes lectures sur les bénéfices liés au jeûne intermittent, je souhaitais en faire l’essai durant mon expérience. J’ai alors tenté mon tout premier jeûne un vendredi. La veille, j’avais terminé de souper à 19h. Le lendemain matin, j’avais sauté mon petit déjeuner. La matinée s’était bien déroulée. Cependant, sur l’heure du dîner, la faim était très forte. J’ai alors consommé un bouillon maison pour apaiser cette sensation de faim. Avec peine, j’avais réussi à tenir jusqu’au souper (environ 18h). Je me souviens aussi avoir eu de la difficulté à ne pas engouffrer 2 grosses portions de mon repas.

Résultats corporels

Dans l’article précédent, je mentionnais que la perte de poids n’était pas ma priorité. Je souhaitais davantage me concentrer sur la prévention de certaines maladies liées au vieillissement et à l’amélioration de ma santé ainsi que de mon énergie. Pour diminuer un bon nombre de maladies, il est fortement recommandé de diminuer le gras viscéral (mon objectif personnel : diminuer jusqu’à 5% mon gras viscéral). En consultant le tableau de mes paramètres physiques ci-bas, on constate que les résultats étaient encourageants.

analyse physiologique J-Y Dionne 3 mois

Un défi mémorable

M’ayant fixé comme objectif de compléter au minimum une course à obstacles durant ma diète cétogène, c’est en date du samedi 19 mai 2018 que je complétais mon premier défi de la saison. Il s’agissait de la course Rx1 Nation (http://rx1nation.com/index.php). Se rapprochant plus des entraînements de type Cross Fit, voici les épreuves de force que j’ai dû surmonter lors de cette course totalisant 7 km :

  • Lancer de ballon (50 lbs) sur une distance de 100 à 150 mètres (en montant une pente) ;
  • Soulever 100 lbs sur 50 mètres (toujours en pente) ;
  • Effectuer 30 Chin-up (monter des genoux jusqu’aux coudes).

Sans compter le fait que j’étais tellement motivé par cette épreuve que je m’étais inscrit dans la catégorie 45+ intermédiaire au lieu de la catégorie amateur qui aurait été plus représentatif dans mon cas. Malgré cela, j’ai réussi à effectuer toutes les épreuves sans me blesser tout en conservant la meilleure position possible. Mon but avait donc été atteint en l’espace de 2 heures !

Ce défi présentait une intensité élevée. Je m’attendais à me sentir vide de toute énergie et ressentir le besoin de rester écrasé pour tout le restant de la journée. À ma plus grande surprise, j’ai eu assez d’énergie pour poursuivre ma journée et même aller faire mes commissions ! Je me sentais bien. Il y avait évidemment de la fatigue et de la déshydratation liées à cette épreuve, mais il me restait de l’énergie afin de poursuivre ma journée.  Je ne vous cacherai pas non plus que les jours qui ont suivis ont fait ressortir certaines douleurs et courbatures usuelles suite aux efforts déployés durant ce défi, mais rien qui ne sortait de l’ordinaire.

J’ai pu constater pourquoi certains athlètes d’endurance de très haut niveau ne juraient que par cette diète. J’admets qu’après cet événement marquant, j’étais de leur avis.

Conclusion

Les résultats que j’avais obtenus après 3 mois m’avaient rendu enthousiaste. Je ressentais plus d’énergie, mon gras viscéral avait diminué et la sensation constante de faim était derrière moi. Mon expérience personnelle n’était pas pour autant terminée. Puisque la plupart des auteurs parlent d’une période de 6 mois avant d’être totalement adaptés à la diète cétogène, mon aventure s’est poursuivie.

 

Ne manquez pas mon prochain article pour connaître les détails de mon expérience avec la diète cétogène après 6 mois !

Jean-Yves Dionne, Pharmacien

 

 

Références :

Ici, je vous fais part de mes résultats 3 mois après le début de ma diète cétogène. J’en profite aussi pour vous décrire un événement marquant durant cette période. Pour mieux comprendre en quoi consiste cette diète et obtenir les détails de mes premiers jours, consultez les deux articles précédents (Un danger se cache derrière la diète cétogène…? et Trois jours avec la diète cétogène…) !

Résultat : 2e prise de sang

Avant d’aller plus loin, voici un tableau qui vous illustre bien les chiffres provenant de ma deuxième prise de sang en date du 18 mai 2018 comparativement à ma première qui datait du 9 janvier 2018.

données 2e prise de sang J-Y Dionne

On remarque que certains résultats étaient positifs et encourageants. Mes chiffres de glycémie, d’hémoglobine glyquée (Hb A1c) et de CRP (protéine réactive C liée à l’inflammation) avaient diminué comparativement à la premièrement prise de sang. Cependant, les valeurs concernant les lipides et l’insuline étaient plus inquiétantes.

En observant le tableau, on voit rapidement que mon cholestérol et mes autres lipides avaient augmenté depuis le début de la diète. Pour ces valeurs, il est normalement recommandé de procéder à un traitement. Heureusement, en se référant aux auteurs Tim Noakes, Stephen Phinney, Jeff Volek et Jason Fung, on peut se rassurer en comprenant que ce ne sont pas des chiffres inquiétants en ce qui concerne cette approche alimentaire puisque cela ne serait que transitoire (ne manquez pas mon 4e article sur le sujet pour en savoir plus). Ces auteurs suggèrent de continuer la diète cétogène plus de 6 mois pour que ces valeurs se stabilisent. Ce que j’ai fait lors de mon expérience !

Tout en restant entre les valeurs normales, mon insuline avait grimpé jusqu’à 47,7 versus 19 au début de l’aventure. Cela m’avait semblé très curieux. Je me souviens m’être dit que cela expliquait peut-être le fait qu’auparavant je faisais régulièrement de l’hypoglycémie (ce qui n’était plus le cas rendu à cette étape). Peu importe, je préférais continuer de suivre de près mes résultats liés à mon insuline.

Le jeûne : oui ou non ?

En discutant avec des personnes pratiquant cette diète, plusieurs m’ont mentionné leur facilité à jeûner. En plus de mes lectures sur les bénéfices liés au jeûne intermittent, je souhaitais en faire l’essai durant mon expérience. J’ai alors tenté mon tout premier jeûne un vendredi. La veille, j’avais terminé de souper à 19h. Le lendemain matin, j’avais sauté mon petit déjeuner. La matinée s’était bien déroulée. Cependant, sur l’heure du dîner, la faim était très forte. J’ai alors consommé un bouillon maison pour apaiser cette sensation de faim. Avec peine, j’avais réussi à tenir jusqu’au souper (environ 18h). Je me souviens aussi avoir eu de la difficulté à ne pas engouffrer 2 grosses portions de mon repas.

Résultats corporels

Dans l’article précédent, je mentionnais que la perte de poids n’était pas ma priorité. Je souhaitais davantage me concentrer sur la prévention de certaines maladies liées au vieillissement et à l’amélioration de ma santé ainsi que de mon énergie. Pour diminuer un bon nombre de maladies, il est fortement recommandé de diminuer le gras viscéral (mon objectif personnel : diminuer jusqu’à 5% mon gras viscéral). En consultant le tableau de mes paramètres physiques ci-bas, on constate que les résultats étaient encourageants.

analyse physiologique J-Y Dionne 3 mois

Un défi mémorable

M’ayant fixé comme objectif de compléter au minimum une course à obstacles durant ma diète cétogène, c’est en date du samedi 19 mai 2018 que je complétais mon premier défi de la saison. Il s’agissait de la course Rx1 Nation (http://rx1nation.com/index.php). Se rapprochant plus des entraînements de type Cross Fit, voici les épreuves de force que j’ai dû surmonter lors de cette course totalisant 7 km :

  • Lancer de ballon (50 lbs) sur une distance de 100 à 150 mètres (en montant une pente) ;
  • Soulever 100 lbs sur 50 mètres (toujours en pente) ;
  • Effectuer 30 Chin-up (monter des genoux jusqu’aux coudes).

Sans compter le fait que j’étais tellement motivé par cette épreuve que je m’étais inscrit dans la catégorie 45+ intermédiaire au lieu de la catégorie amateur qui aurait été plus représentatif dans mon cas. Malgré cela, j’ai réussi à effectuer toutes les épreuves sans me blesser tout en conservant la meilleure position possible. Mon but avait donc été atteint en l’espace de 2 heures !

Ce défi présentait une intensité élevée. Je m’attendais à me sentir vide de toute énergie et ressentir le besoin de rester écrasé pour tout le restant de la journée. À ma plus grande surprise, j’ai eu assez d’énergie pour poursuivre ma journée et même aller faire mes commissions ! Je me sentais bien. Il y avait évidemment de la fatigue et de la déshydratation liées à cette épreuve, mais il me restait de l’énergie afin de poursuivre ma journée.  Je ne vous cacherai pas non plus que les jours qui ont suivis ont fait ressortir certaines douleurs et courbatures usuelles suite aux efforts déployés durant ce défi, mais rien qui ne sortait de l’ordinaire.

J’ai pu constater pourquoi certains athlètes d’endurance de très haut niveau ne juraient que par cette diète. J’admets qu’après cet événement marquant, j’étais de leur avis.

Conclusion

Les résultats que j’avais obtenus après 3 mois m’avaient rendu enthousiaste. Je ressentais plus d’énergie, mon gras viscéral avait diminué et la sensation constante de faim était derrière moi. Mon expérience personnelle n’était pas pour autant terminée. Puisque la plupart des auteurs parlent d’une période de 6 mois avant d’être totalement adaptés à la diète cétogène, mon aventure s’est poursuivie.

 

Ne manquez pas mon prochain article pour connaître les détails de mon expérience avec la diète cétogène après 6 mois !

Jean-Yves Dionne, Pharmacien

 

 

Références :

Tel que mentionné dans le 2e livre (Vivre jeune DEUX fois plus longtemps) du Dr Simard, les tomatines et tomatidines sont des molécules connues depuis longtemps pour leurs effets sur le cancer et l’inflammation. Plus récemment, elles ont aussi fait l’objet d’études sur l’ostéoporose et la sarcopénie (la perte musculaire en vieillissant). Pour l’ostéoporose, elles sont considérées comme un médicament potentiel prometteur. Pour la sarcopénie, comme un inhibiteur naturel de la dégradation musculaire en vieillissant, améliorant la santé des mitochondries. Il va de soi que ce sont des molécules particulièrement intéressantes pour garder ses capacités en vieillissant.

Les tomates sont des fruits abordables et agréablement faciles à préparer. Elles sont une bonne source non pas juste de tomatidine et tomadine, mais aussi du lycopène qui réduit les risques du cancer de la prostate. Pour vous faire apprécier ce fruit originaire de l’Amérique du Sud, nous aimerions vous offrir une délicieuse salade regorgeant de fraîcheur.

 

Ingrédients (canadiens de préférence) :

– 2 concombres anglais ou 7 à 8 petits concombres libanais coupés en dés moyens

– 5 tomates rouges coupées en dés moyens

– 1 tasse de persil frais haché

– 1/2 tasse de menthe fraîche hachée

– 1/2 tasse d’huile d’olive extra vierge

– 3 cuillères à table de jus de citron frais

– Sel et poivre au goût

 

Étapes :

  1. Dans un petit bol à mélanger, versez-y l’huile d’olive et le jus de citron fraîchement pressé. À l’aide d’un fouet, brassez vigoureusement jusqu’à ce que la vinaigrette mousse un peu. Ajoutez-y le persil, la menthe hachée ainsi que le sel et le poivre. Goûter et saler, poivrer au goût. Cependant, ne salez pas trop, car ceci dégorgera trop vos légumes vous laissant une salade détrempée.
  2. Dans un plus grand bol à mélanger, mettez vos concombres et tomates, coupées en dés, puis versez-y la vinaigrette. Il vous suffira, à l’aide de deux grosses cuillères à salade, de la mélanger délicatement. Si vous voulez, on vous propose d’ajouter des pois chiches ou lentilles cuites à votre salade. Celles-ci apporteront protéines et vitamines à votre mets délicat.
  3. Servir votre salade dans de petits bols ou encore de belles assiettes. Ce plat pourrait très bien accompagner n’importe quel poisson ou viande grillée. Invitez des convives, puis partagez votre création au cours d’un barbecue!

 

 

Références :

  • Fang EF, Waltz TB, Kassahun H, et al. 2017. Tomatidine enhances lifespan and healthspan in C. elegans through mitophagy induction via the SKN-1/Nrf2 pathway. Sci Rep. 2017;7:46208. Published 2017 Apr 11.
  • Waltz TB, Fivenson EM, Morevati M, et al. 2018. Sarcopenia, Aging and Prospective Interventional Strategies. Curr Med Chem. 2018;25(40):5588‐5596.
  • Yu T, Wu Q, You X, et al. 2020. Tomatidine Alleviates Osteoporosis by Downregulation of p53. Med Sci Monit. 2020;26:e923996. Published 2020 Apr 17.
  • Chaudhary P, Sharma A, Singh B, Nagpal AK. 2018. Bioactivities of phytochemicals present in tomato. J Food Sci Technol. 2018;55(8):2833‐2849.

Tel que mentionné dans le 2e livre (Vivre jeune DEUX fois plus longtemps) du Dr Simard, les tomatines et tomatidines sont des molécules connues depuis longtemps pour leurs effets sur le cancer et l’inflammation. Plus récemment, elles ont aussi fait l’objet d’études sur l’ostéoporose et la sarcopénie (la perte musculaire en vieillissant). Pour l’ostéoporose, elles sont considérées comme un médicament potentiel prometteur. Pour la sarcopénie, comme un inhibiteur naturel de la dégradation musculaire en vieillissant, améliorant la santé des mitochondries. Il va de soi que ce sont des molécules particulièrement intéressantes pour garder ses capacités en vieillissant.

Les tomates sont des fruits abordables et agréablement faciles à préparer. Elles sont une bonne source non pas juste de tomatidine et tomadine, mais aussi du lycopène qui réduit les risques du cancer de la prostate. Pour vous faire apprécier ce fruit originaire de l’Amérique du Sud, nous aimerions vous offrir une délicieuse salade regorgeant de fraîcheur.

 

Ingrédients (canadiens de préférence) :

– 2 concombres anglais ou 7 à 8 petits concombres libanais coupés en dés moyens

– 5 tomates rouges coupées en dés moyens

– 1 tasse de persil frais haché

– 1/2 tasse de menthe fraîche hachée

– 1/2 tasse d’huile d’olive extra vierge

– 3 cuillères à table de jus de citron frais

– Sel et poivre au goût

 

Étapes :

  1. Dans un petit bol à mélanger, versez-y l’huile d’olive et le jus de citron fraîchement pressé. À l’aide d’un fouet, brassez vigoureusement jusqu’à ce que la vinaigrette mousse un peu. Ajoutez-y le persil, la menthe hachée ainsi que le sel et le poivre. Goûter et saler, poivrer au goût. Cependant, ne salez pas trop, car ceci dégorgera trop vos légumes vous laissant une salade détrempée.
  2. Dans un plus grand bol à mélanger, mettez vos concombres et tomates, coupées en dés, puis versez-y la vinaigrette. Il vous suffira, à l’aide de deux grosses cuillères à salade, de la mélanger délicatement. Si vous voulez, on vous propose d’ajouter des pois chiches ou lentilles cuites à votre salade. Celles-ci apporteront protéines et vitamines à votre mets délicat.
  3. Servir votre salade dans de petits bols ou encore de belles assiettes. Ce plat pourrait très bien accompagner n’importe quel poisson ou viande grillée. Invitez des convives, puis partagez votre création au cours d’un barbecue!

 

 

Références :

  • Fang EF, Waltz TB, Kassahun H, et al. 2017. Tomatidine enhances lifespan and healthspan in C. elegans through mitophagy induction via the SKN-1/Nrf2 pathway. Sci Rep. 2017;7:46208. Published 2017 Apr 11.
  • Waltz TB, Fivenson EM, Morevati M, et al. 2018. Sarcopenia, Aging and Prospective Interventional Strategies. Curr Med Chem. 2018;25(40):5588‐5596.
  • Yu T, Wu Q, You X, et al. 2020. Tomatidine Alleviates Osteoporosis by Downregulation of p53. Med Sci Monit. 2020;26:e923996. Published 2020 Apr 17.
  • Chaudhary P, Sharma A, Singh B, Nagpal AK. 2018. Bioactivities of phytochemicals present in tomato. J Food Sci Technol. 2018;55(8):2833‐2849.

Tiré d’un article scientifique : de Pablos et ses collaborateurs, 2019.

Je vous ai parlé récemment d’une publication scientifique de la prestigieuse revue New England Journal of Medecine qui mentionne que le jeûne ralentit le vieillissement. J’en avais parlé durant la première et la quatrième vidéo sur le sujet, que vous pouvez maintenant regarder sur la chaîne Youtube Vitoli.

Cela m’a fait penser à vous présenter d’autres articles scientifiques sur le vieillissement en santé. Donc, aujourd’hui, je vais vous parler d’un article publié par des chercheurs de deux universités européennes, une en Espagne et l’autre en France. L’article de de Pablos et ses collaborateurs, 2019: L’Hydroxytyrosol protège du vieillissement via l’AMPK et l’autophagie; une revue des effets sur :

  • le cancer,
  • les maladies cardiovasculaires,
  • l’ostéoporose,
  • les maladies immunitaires et
  • la dégénérescence nerveuse.

Basés sur 194 références scientifiques, les chercheurs de cette étude ont décrit les effets antivieillissements de l’hydroxytyrosol (le polyphénol d’olive le plus important) pour un grand nombre de maladies associées au vieillissement. C’est d’ailleurs l’hydroxytyrosol que nous utilisons comme standard principal pour le Complexe Provitol des produits Vitoli.

Les polyphénols d’olives vs l’huile

L’huile d’olive constitue la principale source de gras de la diète méditerranéenne. Ils en consomment 25 à 50 ml par jour. Un petit rappel : la diète méditerranéenne est associée à une réduction de 50% des taux de mortalité, tout type de mortalité confondue, et à une longévité significativement plus élevée.

Pour l’huile d’olive, le plus intéressant c’est que des études ont clairement démontré une augmentation de la majorité des bénéfices santé, de façon directement proportionnelle, avec la quantité de polyphénols de l’huile. Autrement dit, pour la même quantité d’huile, lorsque la quantité de polyphénol augmente, les bénéfices suivants augmentent :

  • L’augmentation du bon cholestérol;
  • L’amélioration du ratio triglycérides / bon cholestérol;
  • La réduction des marqueurs d’inflammation;
  • L’oxydation du mauvais cholestérol;
  • La réduction des marqueurs du stress oxydatif.

D’autres études ont par la suite démontré des effets bénéfiques des polyphénols sans l’huile, sur une grande variété de bénéfices santé, comme l’ostéoporose. Je vais y revenir.

Pour terminer avec les polyphénols qui se trouvent dans l’huile d’olive, sachez que pour ceux et celles qui consomment de l’huile d’olive, les huiles extra vierges sont bien sûr à privilégier. Choisissez les plus foncées, ayant un goût âcre plus prononcé. Les polyphénols sont responsables de la couleur foncée et du goût âcre (caractéristique de l’huile d’olive). Donc, les huiles claires à goût léger n’ont pratiquement pas de polyphénols. Les concentrations varient beaucoup d’une huile à l’autre parce que les polyphénols sont solubles dans l’eau et non pas dans l’huile. Ils ont donc tendance à rester dans l’olive au pressage au lieu de partir avec l’huile.

L’hydroxytyrosol protège du vieillissement

L’hydroxytyrosol est le polyphénol d’olive le plus important en quantité et en termes de bénéfices santé. Ce n’est que tout récemment que des recherches scientifiques ont permis de comprendre que ces multiples bénéfices sont reliés aux processus du vieillissement. Ce que l’article de de Pablos et ses collaborateurs rapporte, c’est que ce polyphénol protège du vieillissement via l’AMPK et l’autophagie. Je vais revenir sur ces deux mécanismes, mais avant, je vais faire une petite parenthèse sur les mécanismes du vieillissement primaire.

Dans le domaine de la science du vieillissement, nous définissons maintenant deux types de vieillissement : le vieillissement primaire et le vieillissement secondaire. Le vieillissement primaire est la poussée de l’organisme à vieillir. Il existe des mécanismes dans nos cellules qui poussent l’organisme à vieillir et cela cause des problèmes dans le fonctionnement cellulaire. Ces problèmes de fonctionnement réduisent à leur tour nos capacités de réparation. L’accumulation des dommages et les difficultés du fonctionnement cellulaire vont causer les maladies reliées au vieillissement. C’est ce que l’on appelle le vieillissement primaire. Le vieillissement secondaire, pour sa part, est relié à nos habitudes de vie, bonne et mauvaise. Par exemple, le tabagisme accélère le vieillissement.

Pour le vieillissement primaire, nous pouvons regrouper les mécanismes sous 6 grands processus :

  • L’inflammation;
  • Les processus de réparation;
  • La production d’antioxydants;
  • La survie cellulaire;
  • Le recyclage;
  • La production des protéines.

Ce qui est rapporté par l’article de de Pablos, c’est que l’hydroxytyrosol protège du vieillissement en agissant sur l’ensemble des processus du vieillissement primaire. Il s’agit du seul modulateur connu actuellement pour avoir un impact aussi complet sur les mécanismes du vieillissement. Un groupe de chercheurs espagnol avait catégorisé les polyphénols d’olives en 2013 d’agent « gérosuppresseurs »; des suppresseurs du vieillissement. Donc, l’hydroxytyrosol a un grand nombre de bénéfices santé qui sont reliés aux mécanismes fondamentaux du vieillissement.

tableau bénéfices hydroxytyrosol

 

Dans le deuxième article, je continuerai mes explications sur cette importante publication scientifique en expliquant pourquoi l’hydroxytyrosol pourrait augmenter l’espérance de vie en santé.

 

 

Références :

  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Review. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Visioli et al, 2002. Antioxidant and other biological activities of phenols from olives and olive oil. Med Res Rev. Jan;22(1):65-75. Review.
  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4)

Tiré d’un article scientifique : de Pablos et ses collaborateurs, 2019.

Je vous ai parlé récemment d’une publication scientifique de la prestigieuse revue New England Journal of Medecine qui mentionne que le jeûne ralentit le vieillissement. J’en avais parlé durant la première et la quatrième vidéo sur le sujet, que vous pouvez maintenant regarder sur la chaîne Youtube Vitoli.

Cela m’a fait penser à vous présenter d’autres articles scientifiques sur le vieillissement en santé. Donc, aujourd’hui, je vais vous parler d’un article publié par des chercheurs de deux universités européennes, une en Espagne et l’autre en France. L’article de de Pablos et ses collaborateurs, 2019: L’Hydroxytyrosol protège du vieillissement via l’AMPK et l’autophagie; une revue des effets sur :

  • le cancer,
  • les maladies cardiovasculaires,
  • l’ostéoporose,
  • les maladies immunitaires et
  • la dégénérescence nerveuse.

Basés sur 194 références scientifiques, les chercheurs de cette étude ont décrit les effets antivieillissements de l’hydroxytyrosol (le polyphénol d’olive le plus important) pour un grand nombre de maladies associées au vieillissement. C’est d’ailleurs l’hydroxytyrosol que nous utilisons comme standard principal pour le Complexe Provitol des produits Vitoli.

Les polyphénols d’olives vs l’huile

L’huile d’olive constitue la principale source de gras de la diète méditerranéenne. Ils en consomment 25 à 50 ml par jour. Un petit rappel : la diète méditerranéenne est associée à une réduction de 50% des taux de mortalité, tout type de mortalité confondue, et à une longévité significativement plus élevée.

Pour l’huile d’olive, le plus intéressant c’est que des études ont clairement démontré une augmentation de la majorité des bénéfices santé, de façon directement proportionnelle, avec la quantité de polyphénols de l’huile. Autrement dit, pour la même quantité d’huile, lorsque la quantité de polyphénol augmente, les bénéfices suivants augmentent :

  • L’augmentation du bon cholestérol;
  • L’amélioration du ratio triglycérides / bon cholestérol;
  • La réduction des marqueurs d’inflammation;
  • L’oxydation du mauvais cholestérol;
  • La réduction des marqueurs du stress oxydatif.

D’autres études ont par la suite démontré des effets bénéfiques des polyphénols sans l’huile, sur une grande variété de bénéfices santé, comme l’ostéoporose. Je vais y revenir.

Pour terminer avec les polyphénols qui se trouvent dans l’huile d’olive, sachez que pour ceux et celles qui consomment de l’huile d’olive, les huiles extra vierges sont bien sûr à privilégier. Choisissez les plus foncées, ayant un goût âcre plus prononcé. Les polyphénols sont responsables de la couleur foncée et du goût âcre (caractéristique de l’huile d’olive). Donc, les huiles claires à goût léger n’ont pratiquement pas de polyphénols. Les concentrations varient beaucoup d’une huile à l’autre parce que les polyphénols sont solubles dans l’eau et non pas dans l’huile. Ils ont donc tendance à rester dans l’olive au pressage au lieu de partir avec l’huile.

L’hydroxytyrosol protège du vieillissement

L’hydroxytyrosol est le polyphénol d’olive le plus important en quantité et en termes de bénéfices santé. Ce n’est que tout récemment que des recherches scientifiques ont permis de comprendre que ces multiples bénéfices sont reliés aux processus du vieillissement. Ce que l’article de de Pablos et ses collaborateurs rapporte, c’est que ce polyphénol protège du vieillissement via l’AMPK et l’autophagie. Je vais revenir sur ces deux mécanismes, mais avant, je vais faire une petite parenthèse sur les mécanismes du vieillissement primaire.

Dans le domaine de la science du vieillissement, nous définissons maintenant deux types de vieillissement : le vieillissement primaire et le vieillissement secondaire. Le vieillissement primaire est la poussée de l’organisme à vieillir. Il existe des mécanismes dans nos cellules qui poussent l’organisme à vieillir et cela cause des problèmes dans le fonctionnement cellulaire. Ces problèmes de fonctionnement réduisent à leur tour nos capacités de réparation. L’accumulation des dommages et les difficultés du fonctionnement cellulaire vont causer les maladies reliées au vieillissement. C’est ce que l’on appelle le vieillissement primaire. Le vieillissement secondaire, pour sa part, est relié à nos habitudes de vie, bonne et mauvaise. Par exemple, le tabagisme accélère le vieillissement.

Pour le vieillissement primaire, nous pouvons regrouper les mécanismes sous 6 grands processus :

  • L’inflammation;
  • Les processus de réparation;
  • La production d’antioxydants;
  • La survie cellulaire;
  • Le recyclage;
  • La production des protéines.

Ce qui est rapporté par l’article de de Pablos, c’est que l’hydroxytyrosol protège du vieillissement en agissant sur l’ensemble des processus du vieillissement primaire. Il s’agit du seul modulateur connu actuellement pour avoir un impact aussi complet sur les mécanismes du vieillissement. Un groupe de chercheurs espagnol avait catégorisé les polyphénols d’olives en 2013 d’agent « gérosuppresseurs »; des suppresseurs du vieillissement. Donc, l’hydroxytyrosol a un grand nombre de bénéfices santé qui sont reliés aux mécanismes fondamentaux du vieillissement.

tableau bénéfices hydroxytyrosol

 

Dans le deuxième article, je continuerai mes explications sur cette importante publication scientifique en expliquant pourquoi l’hydroxytyrosol pourrait augmenter l’espérance de vie en santé.

 

 

Références :

  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Review. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Visioli et al, 2002. Antioxidant and other biological activities of phenols from olives and olive oil. Med Res Rev. Jan;22(1):65-75. Review.
  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4)

En février 2018, j’ai décidé d’effectuer une expérience personnelle sur moi-même. Celle-ci consistait à modifier mon alimentation afin d’adopter la diète cétogène pour voir où cela me mènerait. Je vous relate ici mon expérience vécue dans une série d’articles sur le sujet. Pour en savoir plus sur cette diète, consultez le premier article de cette série : Un danger se cache derrière la diète cétogène…?

Soyez prêts!

Il est important de prendre un moment pour s’informer adéquatement avant de se lancer dans cette diète, car il faut changer et repenser son alimentation. Je vous propose donc quelques suggestions pertinentes.

Anglais :

Français :

Des conseils pratiquent

Par où faut-il commencer lorsque l’on s’embarque dans cette nouvelle aventure? Il faut d’abord penser à calculer sa nourriture. Je n’aime pas cet exercice, mais j’ai tout de même dû l’apprivoiser. Heureusement, après un certain temps, on reconnaît les contenus en glucides et on peut arrêter de tout calculer.

Voici ce qui est simple à comprendre. On doit bannir le pain, les patates, les pâtes, les sucreries, les légumes racines et, au début, les fruits. N’achetez pas de produits à 0% de gras parce que le gras est remplacé par des glucides. Il ne faut pas non plus se procurer des aliments industriels qui comportent des substances laitières modifiées ainsi que des additifs telles que la carragénine. Les légumineuses doivent aussi être évitées, car elles contiennent trop de glucides.

Regardons maintenant les aliments à prioriser! Ne vous mettez aucune limite pour les avocats et leur huile ainsi que pour les olives et leur huile. Choisissez du beurre, des crèmes à 35%, de vrais fromages et des yogourts nature gras (10%). Il est recommandé de manger des légumes feuillages. Faibles en glucides, vous devez tout de même regarder la teneur de ceux-ci (et pour tous les aliments consommés).

En ce qui concerne les protéines, la quantité consommée ne devrait pas changer si votre alimentation est présentement équilibrée. Conservez donc les poissons, les viandes et les œufs au sein de vos repas! Ne retirez pas non plus les noix de votre quotidien, mais gardez l’œil ouvert en ce qui concerne leur teneur en glucides puisque d’une sorte de noix à une autre, les glucides peuvent varier grandement.

Une formule pour se simplifier la vie

Tout ceci ne vous paraît probablement pas encore évident. Je vous propose la petite formule suivante pour vous aider à effectuer facilement une analyse nutritionnelle des aliments (lorsque l’information est présente sur l’étiquette ou par vos recherches) :

Quantité totale de glucides – Quantité totale de fibres = Glucides nets (contenu net en glucides)

Le début de mon aventure

Pour que vous puissiez comparer mes résultats biologiques tout au long de mon expérience, je vous partage le tableau ci-dessous qui présente mes données sanguines avant le début de ma diète cétogène (environ 1 mois avant).

  • Glucose 5,3
  • Potassium 4,2
  • Sodium 141
  • Urate 295
  • ALT 25
  • Alcaline 36
  • Lipides Cholestérol 6,05
  • Triglycérides 0,7
  • HDL 1,56
  • LDL (Calculé) 4,18
  • Cholestérol non-HDL 4,49
  • TG/HDL (<0,5) 0,45
  • Chol tot/HDL (<5,0) 3,87
  • Hb A1c 0,051
  • TSH 1,006
  • Insuline 18,3
  • Vit B12 397
  • Ferritine 97,9
  • CRP 0,9
  • Apo A1 1,64
  • Apo B100 1,02
  • B/A (<0,6) 0,62

Rendu à la troisième journée de ma diète, j’avais déjà ressenti les effets de ce changement alimentaire. Voici les symptômes de mes premiers jours : manque de concentration, baisse d’énergie, confusion mentale, sensation de plénitude à l’abdomen et à l’estomac.

Pour réduire ces effets et répondre à la réduction de la rétention d’eau causée par la diète cétogène, le Dr Bourdua-Roy recommande fortement de boire plus d’eau (empêche l’hypovolémie) et de consommer plus de sel. Dans mon cas, je pouvais boire tous les jours jusqu’à 50% plus d’eau qu’avant et j’avais augmenté ma consommation de sel jusqu’à 2 fois mon apport quotidien tel que recommandé afin de prévenir une perte d’eau et/ou d’électrolytes. Il est aussi important d’augmenter la dose de magnésium et d’avoir des doses suffisantes en potassium (légumes feuillages et viandes).

Pour ce qui est du sel, vous me direz peut-être : Oui, mais partout il est mentionné qu’il faut réduire le sel pour être en bonne santé! Malheureusement, le sujet n’est pas aussi simple que cela. J’ai d’ailleurs écrit quelques articles sur mon site internet qui traitent principalement du sel. Vous pouvez aller les consultez pour en apprendre davantage : À prendre avec un grain de sel, Trop de sel ou pas assez?, Sel : réduction ou obsession?, Le sel de la vie, La fin d’un autre dogme?, Guerre de sel ou la guerre au sel.

Objectifs et confidence

Détrompez-vous! Je ne souhaitais pas perdre de poids en modifiant mon alimentation. Je cherchais surtout à trouver les réponses à certaines questions.

Amélioration de la santé cardiovasculaire

Puisque ma pression sanguine est proche de l’hypertension et que mes lipides sanguins (exception faite des triglycérides) sont hauts, j’étais curieux de voir si les dire en ce qui concerne l’impact de la diète cétogène sur l’amélioration de la santé cardiovasculaire était véridique.

Impact sur le système nerveux

Il semblerait que cette approche alimentaire augmente l’acuité mentale et la concentration.

Je dois vous avouer que ce point précis me parlait énormément puisque la maladie d’Alzheimer me fait peur. Si on se penche sur ma génétique, on peut vite s’apercevoir que je suis une personne à risques. Mes parents et deux de mes oncles en sont décédés.

En effectuant mes recherches, j’ai découvert que cette diète serait efficace pour éloigner les risques de développer la maladie d’Alzheimer. Je suis conscient que je ne verrais pas nécessairement les effets de cette approche alimentaire sur cette maladie avant un bon moment, mais ce facteur était une motivation assez grande pour que je me lance dans cette aventure.

 

Suivez mon évolution lors de mes prochains textes qui vous présenteront ma réalité et mes résultats après plusieurs mois! D’ici là, prenez soin de vous!

Jean-Yves Dionne, Pharmacien

En février 2018, j’ai décidé d’effectuer une expérience personnelle sur moi-même. Celle-ci consistait à modifier mon alimentation afin d’adopter la diète cétogène pour voir où cela me mènerait. Je vous relate ici mon expérience vécue dans une série d’articles sur le sujet. Pour en savoir plus sur cette diète, consultez le premier article de cette série : Un danger se cache derrière la diète cétogène…?

Soyez prêts!

Il est important de prendre un moment pour s’informer adéquatement avant de se lancer dans cette diète, car il faut changer et repenser son alimentation. Je vous propose donc quelques suggestions pertinentes.

Anglais :

Français :

Des conseils pratiquent

Par où faut-il commencer lorsque l’on s’embarque dans cette nouvelle aventure? Il faut d’abord penser à calculer sa nourriture. Je n’aime pas cet exercice, mais j’ai tout de même dû l’apprivoiser. Heureusement, après un certain temps, on reconnaît les contenus en glucides et on peut arrêter de tout calculer.

Voici ce qui est simple à comprendre. On doit bannir le pain, les patates, les pâtes, les sucreries, les légumes racines et, au début, les fruits. N’achetez pas de produits à 0% de gras parce que le gras est remplacé par des glucides. Il ne faut pas non plus se procurer des aliments industriels qui comportent des substances laitières modifiées ainsi que des additifs telles que la carragénine. Les légumineuses doivent aussi être évitées, car elles contiennent trop de glucides.

Regardons maintenant les aliments à prioriser! Ne vous mettez aucune limite pour les avocats et leur huile ainsi que pour les olives et leur huile. Choisissez du beurre, des crèmes à 35%, de vrais fromages et des yogourts nature gras (10%). Il est recommandé de manger des légumes feuillages. Faibles en glucides, vous devez tout de même regarder la teneur de ceux-ci (et pour tous les aliments consommés).

En ce qui concerne les protéines, la quantité consommée ne devrait pas changer si votre alimentation est présentement équilibrée. Conservez donc les poissons, les viandes et les œufs au sein de vos repas! Ne retirez pas non plus les noix de votre quotidien, mais gardez l’œil ouvert en ce qui concerne leur teneur en glucides puisque d’une sorte de noix à une autre, les glucides peuvent varier grandement.

Une formule pour se simplifier la vie

Tout ceci ne vous paraît probablement pas encore évident. Je vous propose la petite formule suivante pour vous aider à effectuer facilement une analyse nutritionnelle des aliments (lorsque l’information est présente sur l’étiquette ou par vos recherches) :

Quantité totale de glucides – Quantité totale de fibres = Glucides nets (contenu net en glucides)

Le début de mon aventure

Pour que vous puissiez comparer mes résultats biologiques tout au long de mon expérience, je vous partage le tableau ci-dessous qui présente mes données sanguines avant le début de ma diète cétogène (environ 1 mois avant).

  • Glucose 5,3
  • Potassium 4,2
  • Sodium 141
  • Urate 295
  • ALT 25
  • Alcaline 36
  • Lipides Cholestérol 6,05
  • Triglycérides 0,7
  • HDL 1,56
  • LDL (Calculé) 4,18
  • Cholestérol non-HDL 4,49
  • TG/HDL (<0,5) 0,45
  • Chol tot/HDL (<5,0) 3,87
  • Hb A1c 0,051
  • TSH 1,006
  • Insuline 18,3
  • Vit B12 397
  • Ferritine 97,9
  • CRP 0,9
  • Apo A1 1,64
  • Apo B100 1,02
  • B/A (<0,6) 0,62

Rendu à la troisième journée de ma diète, j’avais déjà ressenti les effets de ce changement alimentaire. Voici les symptômes de mes premiers jours : manque de concentration, baisse d’énergie, confusion mentale, sensation de plénitude à l’abdomen et à l’estomac.

Pour réduire ces effets et répondre à la réduction de la rétention d’eau causée par la diète cétogène, le Dr Bourdua-Roy recommande fortement de boire plus d’eau (empêche l’hypovolémie) et de consommer plus de sel. Dans mon cas, je pouvais boire tous les jours jusqu’à 50% plus d’eau qu’avant et j’avais augmenté ma consommation de sel jusqu’à 2 fois mon apport quotidien tel que recommandé afin de prévenir une perte d’eau et/ou d’électrolytes. Il est aussi important d’augmenter la dose de magnésium et d’avoir des doses suffisantes en potassium (légumes feuillages et viandes).

Pour ce qui est du sel, vous me direz peut-être : Oui, mais partout il est mentionné qu’il faut réduire le sel pour être en bonne santé! Malheureusement, le sujet n’est pas aussi simple que cela. J’ai d’ailleurs écrit quelques articles sur mon site internet qui traitent principalement du sel. Vous pouvez aller les consultez pour en apprendre davantage : À prendre avec un grain de sel, Trop de sel ou pas assez?, Sel : réduction ou obsession?, Le sel de la vie, La fin d’un autre dogme?, Guerre de sel ou la guerre au sel.

Objectifs et confidence

Détrompez-vous! Je ne souhaitais pas perdre de poids en modifiant mon alimentation. Je cherchais surtout à trouver les réponses à certaines questions.

Amélioration de la santé cardiovasculaire

Puisque ma pression sanguine est proche de l’hypertension et que mes lipides sanguins (exception faite des triglycérides) sont hauts, j’étais curieux de voir si les dire en ce qui concerne l’impact de la diète cétogène sur l’amélioration de la santé cardiovasculaire était véridique.

Impact sur le système nerveux

Il semblerait que cette approche alimentaire augmente l’acuité mentale et la concentration.

Je dois vous avouer que ce point précis me parlait énormément puisque la maladie d’Alzheimer me fait peur. Si on se penche sur ma génétique, on peut vite s’apercevoir que je suis une personne à risques. Mes parents et deux de mes oncles en sont décédés.

En effectuant mes recherches, j’ai découvert que cette diète serait efficace pour éloigner les risques de développer la maladie d’Alzheimer. Je suis conscient que je ne verrais pas nécessairement les effets de cette approche alimentaire sur cette maladie avant un bon moment, mais ce facteur était une motivation assez grande pour que je me lance dans cette aventure.

 

Suivez mon évolution lors de mes prochains textes qui vous présenteront ma réalité et mes résultats après plusieurs mois! D’ici là, prenez soin de vous!

Jean-Yves Dionne, Pharmacien

De la même famille que le gingembre (zingibéracées), le curcuma est une épice très utilisée en Inde, en Chine, en Iran, en Polynésie et en Malaisie, notamment dans les plats au curry. En Amérique du Nord, on l’utilise notamment dans la préparation des moutardes. Il sert aussi de colorant alimentaire jaune et d’agent de conservation. Ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires en ont fait un aliment-vedette. Popularisé par les médias, son usage prophylactique contre le cancer ou les maladies associées au stress oxydatif est de plus en plus répandu. Des études récentes ayant identifié des contaminants dans certains suppléments de curcuma, il peut être préférable d’en prendre par l’alimentation.

Un grand ami à nous, Richard Abel, fier consommateur des produits Vitoli, nous a proposé sa recette de poulet au curcuma. Il y a quelques années, ce pianiste renommé a passé à l’émission « Pour le Plaisir » animée par France Castel et Michel Barrette pour y présenter cette recette. Avec la participation de notre chef, nous aimerions vous la partager. Bonne découverte à tous!

Ingrédients (6 à 8 personnes) :

– 2 livres de poitrines de poulet coupées en cubes moyens
– 1 oignon moyen coupé en petits dés moyens
– 4 cuillères à table d’huile de noix de coco
– 2 cuillères à table de curcuma moulu
– 1 cuillère à thé de poivre noir
– 1 cuillerée à thé de sel
– 2 cannes de lait de coco bien agitées (14 onces)

Accompagnements :
– Riz basmati blanc ou brun (Tilda, Suraj, Uncle Ben’s, Choix du Président)
– Légumes cuits à la vapeur (au choix, pour ajouter de la couleur à votre assiette) :
carottes en rondelles
haricots verts
choux de Bruxelles
brocolis (fleurets)
chou-fleur (fleurons)

Étapes :

  1. Sortez un grand poêlon, suffisamment grand pour y accueillir vos dés de poulet. Faites chauffer votre huile de noix de coco à feu moyen, puis ajoutez-y le curcuma avec le poivre. Brassez à l’aide d’une cuillère de bois votre huile colorée. Cette opération peut prendre de quatre à cinq minutes.
  2. Dans cette belle huile jaune dorée, mettez-y vos cubes de poulet avec l’oignon. Brasser bien les cubes de poulet et l’oignon pour que ceux-ci soient bien enduits. Laisser colorer le poulet pendant un bon dix minutes en remuant de temps à autre. Ajouter le sel, puis cuire encore un peu pour s’assurer que le poulet soit bien jaune et semi-cuit.
  3. Il est temps d’ajouter le lait de coco au poulet. Agitez bien vos cannes de lait de coco, ensuite versez-en le contenu sur le poulet. Porter à ébullition, puis baisser votre rond à moyen pour laisser mijoter jusqu’à l’obtention d’une sauce onctueusement épaissie.
  4. Pendant que votre sauce mijote lentement, ce qui peut prendre de quarante-cinq minutes à une heure, vous pourriez préparer le riz. Cela permettra d’avoir le poulet ainsi que le riz prêt en même temps ou presque. Lorsque le riz est cuit, il vous suffira de fermer votre rond. La vapeur qui se générera dans le chaudron sera suffisante pour le garder chaud.
  5. À environ dix minutes de la fin, vous pourriez mettre vos légumes à l’étuveuse. Du coup, votre poulet et vos accompagnements seront prêts au même moment. Pour l’assemblage, mettez du riz au fond de l’assiette. Après, prenez du poulet avec de la sauce en les déposant au centre du riz. Finalement, ornez votre plat avec vos délicieux légumes cuits à la vapeur.

De la même famille que le gingembre (zingibéracées), le curcuma est une épice très utilisée en Inde, en Chine, en Iran, en Polynésie et en Malaisie, notamment dans les plats au curry. En Amérique du Nord, on l’utilise notamment dans la préparation des moutardes. Il sert aussi de colorant alimentaire jaune et d’agent de conservation. Ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires en ont fait un aliment-vedette. Popularisé par les médias, son usage prophylactique contre le cancer ou les maladies associées au stress oxydatif est de plus en plus répandu. Des études récentes ayant identifié des contaminants dans certains suppléments de curcuma, il peut être préférable d’en prendre par l’alimentation.

Un grand ami à nous, Richard Abel, fier consommateur des produits Vitoli, nous a proposé sa recette de poulet au curcuma. Il y a quelques années, ce pianiste renommé a passé à l’émission « Pour le Plaisir » animée par France Castel et Michel Barrette pour y présenter cette recette. Avec la participation de notre chef, nous aimerions vous la partager. Bonne découverte à tous!

Ingrédients (6 à 8 personnes) :

– 2 livres de poitrines de poulet coupées en cubes moyens
– 1 oignon moyen coupé en petits dés moyens
– 4 cuillères à table d’huile de noix de coco
– 2 cuillères à table de curcuma moulu
– 1 cuillère à thé de poivre noir
– 1 cuillerée à thé de sel
– 2 cannes de lait de coco bien agitées (14 onces)

Accompagnements :
– Riz basmati blanc ou brun (Tilda, Suraj, Uncle Ben’s, Choix du Président)
– Légumes cuits à la vapeur (au choix, pour ajouter de la couleur à votre assiette) :
carottes en rondelles
haricots verts
choux de Bruxelles
brocolis (fleurets)
chou-fleur (fleurons)

Étapes :

  1. Sortez un grand poêlon, suffisamment grand pour y accueillir vos dés de poulet. Faites chauffer votre huile de noix de coco à feu moyen, puis ajoutez-y le curcuma avec le poivre. Brassez à l’aide d’une cuillère de bois votre huile colorée. Cette opération peut prendre de quatre à cinq minutes.
  2. Dans cette belle huile jaune dorée, mettez-y vos cubes de poulet avec l’oignon. Brasser bien les cubes de poulet et l’oignon pour que ceux-ci soient bien enduits. Laisser colorer le poulet pendant un bon dix minutes en remuant de temps à autre. Ajouter le sel, puis cuire encore un peu pour s’assurer que le poulet soit bien jaune et semi-cuit.
  3. Il est temps d’ajouter le lait de coco au poulet. Agitez bien vos cannes de lait de coco, ensuite versez-en le contenu sur le poulet. Porter à ébullition, puis baisser votre rond à moyen pour laisser mijoter jusqu’à l’obtention d’une sauce onctueusement épaissie.
  4. Pendant que votre sauce mijote lentement, ce qui peut prendre de quarante-cinq minutes à une heure, vous pourriez préparer le riz. Cela permettra d’avoir le poulet ainsi que le riz prêt en même temps ou presque. Lorsque le riz est cuit, il vous suffira de fermer votre rond. La vapeur qui se générera dans le chaudron sera suffisante pour le garder chaud.
  5. À environ dix minutes de la fin, vous pourriez mettre vos légumes à l’étuveuse. Du coup, votre poulet et vos accompagnements seront prêts au même moment. Pour l’assemblage, mettez du riz au fond de l’assiette. Après, prenez du poulet avec de la sauce en les déposant au centre du riz. Finalement, ornez votre plat avec vos délicieux légumes cuits à la vapeur.

Un grand nombre d’épices sont connues pour leurs bénéfices santé, certaines sont même consommées en suppléments. J’ai repassé pour vous la littérature scientifique dans le domaine. Je vais vous parler de leurs bénéfices santé, mais aussi de l’origine de leurs usages en médecine.

Les épices intéressent beaucoup de gens, pour différentes raisons. Un sondage récent aux États-Unis a démontré qu’environ 50% des Américains étaient intéressés à en savoir plus sur les bénéfices santé des épices et à les utiliser comme médecine traditionnelle ou complémentaire. La grande majorité des participants au sondage étaient capables de nommer 6 ou 7 épices communément reconnues pour leurs bénéfices santé comme le gingembre, la cannelle ou l’ail (les trois plus nommées). Je suis convaincu que la situation est similaire au Québec. Le plus étonnant, c’est que les épices ont été utilisées à plusieurs autres fins avant d’être utilisées aussi largement en alimentation.

L’usage des épices dans l’histoire humaine

Les épices ont été utilisées pour assaisonner les aliments, mais aussi pour les colorer et les préserver, depuis très très longtemps. Grâce à leurs bénéfices pour la santé, elles ont aussi été utilisées par différentes médecines traditionnelles, partout dans le monde, pour prévenir ou traiter certains types de maladies.

Notez que pour ceux et celles qui seraient intéressés par les épices de la forêt boréale, nous avons un biologiste spécialisé en la matière, avec qui j’ai étudié en biologie d’ailleurs, monsieur Fabien Girard. Fabien a publié deux livres qui présentent des épices tirées de la forêt boréale et qui contiennent même des recettes de cuisine : Secrets de plantes 1 et Secrets de plantes 2. Je vous recommande très fortement ses livres. Les plantes y sont présentées de façon brillante, par des descriptifs accessibles à tous et qui transpirent une passion profonde pour la nature et la biologie de la forêt boréale. Deux petits chefs-d’œuvre.

Pour revenir à nos épices, la définition simple nous indique qu’il s’agit d’une substance aromatique végétale qui provient soit de la racine, de la fleur, de la feuille, de la graine, du fruit, ou même de l’écorce, et qu’elle est utilisée en alimentation pour assaisonner.

Certaines épices étaient utilisées à l’époque des pharaons, entre autres durant les cérémonies d’embaumement ou de momification. Durant l’Antiquité, elle servait d’offrande, de parfum et de remèdes médicinaux. Certains usages médicinaux auraient comme origine des théories d’Hippocrate, le père de la médecine moderne. Datant d’environ 400 ans avant Jésus-Christ, ces théories étaient basées sur l’idée que la santé humaine dépendait de 4 grands concepts : du froid, de l’humidité, de la chaleur et du sec. Ainsi, une épice comme les piments forts, était chaude et sèche, pouvait aider à guérir des problèmes de santé causés par le froid et l’humidité. En 400 avant Jésus-Christ, la majorité des maladies n’étaient même pas identifiées et les causes étaient bien sûr très mal interprétées.

Ce n’est que durant le Moyen Âge que les Européens commencèrent à utiliser les épices en cuisine. Elles devinrent même une source de richesses et de luxe. Les épices importées de l’Asie et du Moyen-Orient avaient une bien plus grande valeur. Elles étaient une source de prestige. Ces épices étaient reconnues pour leurs vertus médicinales; considérées comme beaucoup plus importantes que celles des plantes locales européennes ou nord-américaines. L’origine mystérieuse des épices venues de l’autre monde augmentait leur valeur comme produits haut de gamme destinés aux gens riches de l’époque. Elles étaient associées à la spiritualité et à la guérison des médecines traditionnelles. Cela me rappelle le marchand phénicien dans Astérix, mais parlons maintenant des vrais bénéfices santé.

Les bénéfices santé des épices

Certaines de ces épices vont contenir plus d’une centaine de composés qui peuvent être responsables des bénéfices santé à des quantités infimes. Nos travaux de recherche avec l’Université Concordia ont permis d’identifier de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire dont 4 proviennent d’épices. Je peux vous révéler la provenance d’un des modulateurs, présenté dans nos articles scientifiques publiés en 2016, 2017 et 2019; il provient de la graine de céleri. Nous retrouvons de la graine de céleri dans une grande variété d’épices dont celles pour la préparation des bloody césar.

Je ne repasserai pas les bénéfices santé pour chacune des épices, ceci nécessiterait l’écriture d’un livre juste sur ce sujet. Certaines épices ont été grandement étudiées, comme par exemple l’ail, et d’autres très peu. Une chose très intéressante, c’est qu’il y a maintenant des études qui s’intéressent à la consommation totale d’épices comme un élément majeur des bénéfices santé de la saine alimentation. Un peu comme la consommation totale de légume, la consommation d’épice serait un indicateur des bénéfices santé d’un type d’alimentation donné.

Certains chercheurs émettent l’hypothèse que même pour la diète méditerranéenne, la diète la plus étudiée dont les bénéfices sont les mieux documentés et les plus importants, les épices auraient des bénéfices significatifs.

Une étude récente a démontré l’effet de 6 grammes d’épices en un seul repas sur les marqueurs d’inflammation. Les chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont utilisé un mélange de 13 épices (basilic, laurier, poivre noir, cannelle, coriandre, cumin, gingembre, origan, persil, poivron rouge, romarin, thym et curcuma). Leurs travaux confirment un effet anti-inflammatoire pour un repas contenant 6 grammes, mais pas pour le même repas contenant 2 grammes. Je reviendrai sur l’importance de la quantité.

De façon générale, les études sur les bénéfices santé des épices en alimentation ou comme suppléments ont démontré des bénéfices sur :

  • les processus inflammatoires,
  • la réduction des maladies cardiovasculaires,
  • des effets antioxydants,
  • des effets antimicrobiens ( et la modulation du microbiote intestinal),
  • la dégénérescence nerveuse,
  • le diabète de type II et
  • le cancer.

Il va de soi que ce n’est pas toutes les épices et tous les mélanges d’épices qui auront les mêmes bénéfices. Certains de ces bénéfices, tels que démontré pour l’inflammation, demanderont des quantités plus importantes à consommer pour atteindre la dose effective : la dose permettant le bénéfice santé. Cette dose n’est souvent pas clairement établie.

5 trucs à considérer pour en bénéficier pleinement

Voici quelques conseils sur l’usage des épices.

  1. Achetez des produits du Québec. Ce n’est pas uniquement pour encourager l’économie locale, mais aussi pour vous assurer de la qualité des ingrédients. Par exemple, des études récentes ont démontré que certains produits du curcuma contenaient du plomb ou des molécules hépatotoxiques. Le plomb était présent parce que certaines entreprises utilisent des colorants pour améliorer la couleur de leurs épices ou leurs extraits. Pour ce qui est des molécules hépatotoxiques, elles proviennent de l’utilisation de la mauvaise espèce de la plante. Pour des épices ou ingrédients très en demande, l’adultération est courante.
  2. Utilisez les épices pour diversifier votre alimentation. Autant pour essayer des recettes provenant d’autres cultures, que pour intégrer des aliments comme le tofu, les légumineuses ou d’autres sortes de poissons. Si cela vous intéresse, nous publions des recettes diversifiées sur le blogue de Vitoli qui font appel à des ingrédients santé et des saveurs inspirées de différentes cultures.
  3. Bien lire les ingrédients et éviter les produits qui contiennent des agents de conservation, du sel, du sucre, des faux sucres ou des agents rehausseurs de saveurs comme le glutamate monosodique. Allez-y pour les produits les plus naturels possible.
  4. Faites mariner vos viandes ou vos légumes avec vos épices et de l’huile d’olive. L’huile d’olive peut aider à extraire et mieux adsorber les molécules liposolubles, mais aussi, les antioxydants particulièrement puissants de cette l’huile vont aider à protéger les saveurs de l’oxydation durant la préparation culinaire. En plus de bénéficier des effets santé de l’huile d’olive, vous protégez les bénéfices et les saveurs de vos épices.
  5. Considérez la quantité consommée. Tel que mentionné précédemment, il faut consommer beaucoup d’épices pour espérer avoir les bénéfices mentionnés. La quantité de molécule présente dans un seul repas doit être assez élevée pour permettre d’atteindre la dose efficace. Ainsi, il sera plus bénéfique de manger certains repas riches en épices, que de manger un peu d’épices dans tous vos repas.

Je vous recommande particulièrement les produits d’Isabelle Huot. J’aime beaucoup ses épices et j’aime surtout le fait que ce sont des produits locaux, de grande qualité, sans additifs. Encourageons les entreprises québécoises.

 

Références :

  • El-Saber Batiha G, Magdy Beshbishy A, G Wasef L, et al. Chemical Constituents and Pharmacological Activities of Garlic (Allium sativum L.): A Review. Nutrients. 2020;12(3):872. Published 2020 Mar 24. doi:10.3390/nu12030872
  • Freedman P. Health, wellness and the allure of spices in the Middle Ages. J Ethnopharmacol. 2015;167:47‐53. doi:10.1016/j.jep.2014.10.065
  • Horbańczuk OK, Kurek MA, Atanasov AG, Brnčić M, Rimac Brnčić S. The Effect of Natural Antioxidants on Quality and Shelf Life of Beef and Beef Products. Food Technol Biotechnol. 2019;57(4):439‐447. doi:10.17113/ftb.57.04.19.6267
  • Jiang TA. Health Benefits of Culinary Herbs and Spices. J AOAC Int. 2019;102(2):395‐411. doi:10.5740/jaoacint.18-0418
  • Kozłowska A, Szostak-Wegierek D. Flavonoids–food sources and health benefits. Rocz Panstw Zakl Hig. 2014;65(2):79‐85.
  • Oh ES, Petersen KS, Kris-Etherton PM, Rogers CJ. Spices in a High-Saturated-Fat, High-Carbohydrate Meal Reduce Postprandial Proinflammatory Cytokine Secretion in Men with Overweight or Obesity: A 3-Period, Crossover, Randomized Controlled Trial. J Nutr. 2020;150(6):1600‐1609. doi:10.1093/jn/nxaa063
  • Prescrire, février 2020. Compléments alimentaires : consommateurs mal protégés !
  • Tsui PF, Lin CS, Ho LJ, Lai JH. Spices and Atherosclerosis. 2018;10(11):1724. Published 2018 Nov 10. doi:10.3390/nu10111724
  • Van der Veen M, Morales J. The Roman and Islamic spice trade: New archaeological evidence. J Ethnopharmacol. 2015;167:54‐63. doi:10.1016/j.jep.2014.09.036
  • Vázquez-Fresno R, Rosana ARR, Sajed T, Onookome-Okome T, Wishart NA, Wishart DS. Herbs and Spices- Biomarkers of Intake Based on Human Intervention Studies – A Systematic Review. Genes Nutr. 2019;14:18. Published 2019 May 22. doi:10.1186/s12263-019-0636-8

Un grand nombre d’épices sont connues pour leurs bénéfices santé, certaines sont même consommées en suppléments. J’ai repassé pour vous la littérature scientifique dans le domaine. Je vais vous parler de leurs bénéfices santé, mais aussi de l’origine de leurs usages en médecine.

Les épices intéressent beaucoup de gens, pour différentes raisons. Un sondage récent aux États-Unis a démontré qu’environ 50% des Américains étaient intéressés à en savoir plus sur les bénéfices santé des épices et à les utiliser comme médecine traditionnelle ou complémentaire. La grande majorité des participants au sondage étaient capables de nommer 6 ou 7 épices communément reconnues pour leurs bénéfices santé comme le gingembre, la cannelle ou l’ail (les trois plus nommées). Je suis convaincu que la situation est similaire au Québec. Le plus étonnant, c’est que les épices ont été utilisées à plusieurs autres fins avant d’être utilisées aussi largement en alimentation.

L’usage des épices dans l’histoire humaine

Les épices ont été utilisées pour assaisonner les aliments, mais aussi pour les colorer et les préserver, depuis très très longtemps. Grâce à leurs bénéfices pour la santé, elles ont aussi été utilisées par différentes médecines traditionnelles, partout dans le monde, pour prévenir ou traiter certains types de maladies.

Notez que pour ceux et celles qui seraient intéressés par les épices de la forêt boréale, nous avons un biologiste spécialisé en la matière, avec qui j’ai étudié en biologie d’ailleurs, monsieur Fabien Girard. Fabien a publié deux livres qui présentent des épices tirées de la forêt boréale et qui contiennent même des recettes de cuisine : Secrets de plantes 1 et Secrets de plantes 2. Je vous recommande très fortement ses livres. Les plantes y sont présentées de façon brillante, par des descriptifs accessibles à tous et qui transpirent une passion profonde pour la nature et la biologie de la forêt boréale. Deux petits chefs-d’œuvre.

Pour revenir à nos épices, la définition simple nous indique qu’il s’agit d’une substance aromatique végétale qui provient soit de la racine, de la fleur, de la feuille, de la graine, du fruit, ou même de l’écorce, et qu’elle est utilisée en alimentation pour assaisonner.

Certaines épices étaient utilisées à l’époque des pharaons, entre autres durant les cérémonies d’embaumement ou de momification. Durant l’Antiquité, elle servait d’offrande, de parfum et de remèdes médicinaux. Certains usages médicinaux auraient comme origine des théories d’Hippocrate, le père de la médecine moderne. Datant d’environ 400 ans avant Jésus-Christ, ces théories étaient basées sur l’idée que la santé humaine dépendait de 4 grands concepts : du froid, de l’humidité, de la chaleur et du sec. Ainsi, une épice comme les piments forts, était chaude et sèche, pouvait aider à guérir des problèmes de santé causés par le froid et l’humidité. En 400 avant Jésus-Christ, la majorité des maladies n’étaient même pas identifiées et les causes étaient bien sûr très mal interprétées.

Ce n’est que durant le Moyen Âge que les Européens commencèrent à utiliser les épices en cuisine. Elles devinrent même une source de richesses et de luxe. Les épices importées de l’Asie et du Moyen-Orient avaient une bien plus grande valeur. Elles étaient une source de prestige. Ces épices étaient reconnues pour leurs vertus médicinales; considérées comme beaucoup plus importantes que celles des plantes locales européennes ou nord-américaines. L’origine mystérieuse des épices venues de l’autre monde augmentait leur valeur comme produits haut de gamme destinés aux gens riches de l’époque. Elles étaient associées à la spiritualité et à la guérison des médecines traditionnelles. Cela me rappelle le marchand phénicien dans Astérix, mais parlons maintenant des vrais bénéfices santé.

Les bénéfices santé des épices

Certaines de ces épices vont contenir plus d’une centaine de composés qui peuvent être responsables des bénéfices santé à des quantités infimes. Nos travaux de recherche avec l’Université Concordia ont permis d’identifier de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire dont 4 proviennent d’épices. Je peux vous révéler la provenance d’un des modulateurs, présenté dans nos articles scientifiques publiés en 2016, 2017 et 2019; il provient de la graine de céleri. Nous retrouvons de la graine de céleri dans une grande variété d’épices dont celles pour la préparation des bloody césar.

Je ne repasserai pas les bénéfices santé pour chacune des épices, ceci nécessiterait l’écriture d’un livre juste sur ce sujet. Certaines épices ont été grandement étudiées, comme par exemple l’ail, et d’autres très peu. Une chose très intéressante, c’est qu’il y a maintenant des études qui s’intéressent à la consommation totale d’épices comme un élément majeur des bénéfices santé de la saine alimentation. Un peu comme la consommation totale de légume, la consommation d’épice serait un indicateur des bénéfices santé d’un type d’alimentation donné.

Certains chercheurs émettent l’hypothèse que même pour la diète méditerranéenne, la diète la plus étudiée dont les bénéfices sont les mieux documentés et les plus importants, les épices auraient des bénéfices significatifs.

Une étude récente a démontré l’effet de 6 grammes d’épices en un seul repas sur les marqueurs d’inflammation. Les chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont utilisé un mélange de 13 épices (basilic, laurier, poivre noir, cannelle, coriandre, cumin, gingembre, origan, persil, poivron rouge, romarin, thym et curcuma). Leurs travaux confirment un effet anti-inflammatoire pour un repas contenant 6 grammes, mais pas pour le même repas contenant 2 grammes. Je reviendrai sur l’importance de la quantité.

De façon générale, les études sur les bénéfices santé des épices en alimentation ou comme suppléments ont démontré des bénéfices sur :

  • les processus inflammatoires,
  • la réduction des maladies cardiovasculaires,
  • des effets antioxydants,
  • des effets antimicrobiens ( et la modulation du microbiote intestinal),
  • la dégénérescence nerveuse,
  • le diabète de type II et
  • le cancer.

Il va de soi que ce n’est pas toutes les épices et tous les mélanges d’épices qui auront les mêmes bénéfices. Certains de ces bénéfices, tels que démontré pour l’inflammation, demanderont des quantités plus importantes à consommer pour atteindre la dose effective : la dose permettant le bénéfice santé. Cette dose n’est souvent pas clairement établie.

5 trucs à considérer pour en bénéficier pleinement

Voici quelques conseils sur l’usage des épices.

  1. Achetez des produits du Québec. Ce n’est pas uniquement pour encourager l’économie locale, mais aussi pour vous assurer de la qualité des ingrédients. Par exemple, des études récentes ont démontré que certains produits du curcuma contenaient du plomb ou des molécules hépatotoxiques. Le plomb était présent parce que certaines entreprises utilisent des colorants pour améliorer la couleur de leurs épices ou leurs extraits. Pour ce qui est des molécules hépatotoxiques, elles proviennent de l’utilisation de la mauvaise espèce de la plante. Pour des épices ou ingrédients très en demande, l’adultération est courante.
  2. Utilisez les épices pour diversifier votre alimentation. Autant pour essayer des recettes provenant d’autres cultures, que pour intégrer des aliments comme le tofu, les légumineuses ou d’autres sortes de poissons. Si cela vous intéresse, nous publions des recettes diversifiées sur le blogue de Vitoli qui font appel à des ingrédients santé et des saveurs inspirées de différentes cultures.
  3. Bien lire les ingrédients et éviter les produits qui contiennent des agents de conservation, du sel, du sucre, des faux sucres ou des agents rehausseurs de saveurs comme le glutamate monosodique. Allez-y pour les produits les plus naturels possible.
  4. Faites mariner vos viandes ou vos légumes avec vos épices et de l’huile d’olive. L’huile d’olive peut aider à extraire et mieux adsorber les molécules liposolubles, mais aussi, les antioxydants particulièrement puissants de cette l’huile vont aider à protéger les saveurs de l’oxydation durant la préparation culinaire. En plus de bénéficier des effets santé de l’huile d’olive, vous protégez les bénéfices et les saveurs de vos épices.
  5. Considérez la quantité consommée. Tel que mentionné précédemment, il faut consommer beaucoup d’épices pour espérer avoir les bénéfices mentionnés. La quantité de molécule présente dans un seul repas doit être assez élevée pour permettre d’atteindre la dose efficace. Ainsi, il sera plus bénéfique de manger certains repas riches en épices, que de manger un peu d’épices dans tous vos repas.

Je vous recommande particulièrement les produits d’Isabelle Huot. J’aime beaucoup ses épices et j’aime surtout le fait que ce sont des produits locaux, de grande qualité, sans additifs. Encourageons les entreprises québécoises.

 

Références :

  • El-Saber Batiha G, Magdy Beshbishy A, G Wasef L, et al. Chemical Constituents and Pharmacological Activities of Garlic (Allium sativum L.): A Review. Nutrients. 2020;12(3):872. Published 2020 Mar 24. doi:10.3390/nu12030872
  • Freedman P. Health, wellness and the allure of spices in the Middle Ages. J Ethnopharmacol. 2015;167:47‐53. doi:10.1016/j.jep.2014.10.065
  • Horbańczuk OK, Kurek MA, Atanasov AG, Brnčić M, Rimac Brnčić S. The Effect of Natural Antioxidants on Quality and Shelf Life of Beef and Beef Products. Food Technol Biotechnol. 2019;57(4):439‐447. doi:10.17113/ftb.57.04.19.6267
  • Jiang TA. Health Benefits of Culinary Herbs and Spices. J AOAC Int. 2019;102(2):395‐411. doi:10.5740/jaoacint.18-0418
  • Kozłowska A, Szostak-Wegierek D. Flavonoids–food sources and health benefits. Rocz Panstw Zakl Hig. 2014;65(2):79‐85.
  • Oh ES, Petersen KS, Kris-Etherton PM, Rogers CJ. Spices in a High-Saturated-Fat, High-Carbohydrate Meal Reduce Postprandial Proinflammatory Cytokine Secretion in Men with Overweight or Obesity: A 3-Period, Crossover, Randomized Controlled Trial. J Nutr. 2020;150(6):1600‐1609. doi:10.1093/jn/nxaa063
  • Prescrire, février 2020. Compléments alimentaires : consommateurs mal protégés !
  • Tsui PF, Lin CS, Ho LJ, Lai JH. Spices and Atherosclerosis. 2018;10(11):1724. Published 2018 Nov 10. doi:10.3390/nu10111724
  • Van der Veen M, Morales J. The Roman and Islamic spice trade: New archaeological evidence. J Ethnopharmacol. 2015;167:54‐63. doi:10.1016/j.jep.2014.09.036
  • Vázquez-Fresno R, Rosana ARR, Sajed T, Onookome-Okome T, Wishart NA, Wishart DS. Herbs and Spices- Biomarkers of Intake Based on Human Intervention Studies – A Systematic Review. Genes Nutr. 2019;14:18. Published 2019 May 22. doi:10.1186/s12263-019-0636-8

Des études faites en laboratoire montrent que l’adoption du jeûne périodique ou intermittent entraîne certains bénéfices pour la santé et facilite la perte de poids. D’accord.

Toutefois, les clients avec qui je parle de santé et de saine gestion du poids ne vivent généralement pas en laboratoire, et j’imagine que vous non plus. Dans ce cas, vous êtes en droit de vous demander s’il serait bénéfique POUR VOUS d’adopter une telle pratique alimentaire.

Voici quelques pistes de réflexion pour vous aider dans votre décision.

Parlons santé… dans tous ses aspects

 L’Organisation mondiale de la santé définit la santé comme « un état de bien-être physique, mental et social complet et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

Ainsi, bien qu’il puisse y avoir des avantages pour votre santé physique à adopter le jeûne, demandez-vous si votre bien-être mental et social n’en souffrirait pas.

En ce qui concerne le bien-être mental, il faut comprendre que l’adoption de toute forme de règles alimentaires rend certaines personnes plus vulnérables aux troubles alimentaires, comme la boulimie ou l’anorexie. Il ne faut pas se leurrer, le jeûne est une pratique restrictive qui impose des règles alimentaires. Elles sont simplement différentes de celles qu’imposerait n’importe quelle autre diète à la mode. Plus ces règles sont strictes et plus elles demandent des changements majeurs du mode de vie, plus elles risquent de fragiliser certaines personnes.

Avant de prendre votre décision, il est nécessaire de vous poser les questions suivantes :

  • Est-ce que j’ai déjà tendance à me stresser ou à angoisser à cause de mon alimentation, de mon image corporelle ou de mon poids ?
  • Est-ce que l’adoption du jeûne m’imposerait des changements majeurs ou de simples modifications de mon mode de vie ?
  • Ai-je déjà souffert de troubles alimentaires dans le passé ?

Dans le but d’améliorer la santé globale, il ne faut pas négliger le bien-être social. Si la pandémie de la COVID-19 nous a appris quelque chose, c’est que les liens sociaux sont extrêmement importants au maintien de la santé! Dans notre culture, les repas sont souvent des occasions pour se retrouver en famille ou entre amis. Ainsi, il est pertinent de vous poser les questions suivantes :

  • Est-ce que l’adoption de ma nouvelle pratique alimentaire perturberait mes liens sociaux ?
  • Combien de fois par jour ou par semaine aurais-je à éviter ou à bouleverser une activité sociale ou familiale ?
  • Aurais-je le support de mes proches dans l’adoption de cette pratique alimentaire ?

Si vous avez répondu « oui » à l’une ou l’autre de ces questions, je vous suggère de discuter de l’adoption du jeûne avec un professionnel de la santé. Si toutefois vous avez répondu « non » à toutes les questions, il est bien possible que la pratique du jeûne soit une option gagnante pour vous.

Il reste un dernier aspect à considérer avant de vous lancer tête première.

Un choix à long terme

 Je dis toujours à mes clients que le seul régime qui fonctionne réellement est celui qu’ils vont réussir à maintenir TOUTE LEUR VIE ! Principalement lorsque le but visé est une meilleure gestion du poids.

Il faut d’abord comprendre que, peu importe l’objectif, que ce soit l’amélioration de la glycémie, des taux de cholestérol, de l’humeur ou du contrôle pondéral, les effets se feront sentir tant et aussi longtemps que les nouvelles habitudes sont maintenues. Prenons par exemple, la prise de médication. Si une personne arrête de prendre ses médicaments, les effets vont disparaître.

Dans le cas de la perte de poids, il est encore plus important de maintenir les nouvelles habitudes adoptées. Bien sûr, dès le retour à l’ancien mode de vie, le poids sera repris. Des études montrent qu’après un épisode de « yoyo pondéral » le corps risque de garder certaines séquelles. Elles pourraient entraîner une reprise de poids plus grande que le poids initial, une détérioration de la santé physique et rendraient une prochaine perte de poids plus difficile.

Après un seul épisode de « yoyo pondéral », ces séquelles ne sont pas très importantes, surtout si seulement quelques petits kilos ont été perdus et regagnés. Par contre, si les épisodes se répètent et si les fluctuations de poids sont grandes, les conséquences physiologiques seront plus importantes.

Favoriser une alimentation saine avant tout

 Que vous appliquiez ou pas des restrictions temporelles à vos habitudes alimentaires, les études les plus récentes suggèrent fortement d’adopter une routine alimentaire qui est stable dans le temps et d’ingérer la majorité des calories de la journée préférablement en début de journée plutôt qu’en soirée. Par ailleurs, je vous encourage à toujours faire des efforts pour améliorer la qualité de votre alimentation.

Je suggère généralement à mes clients d’être à l’écoute de leurs sensations de faim et de rassasiement. Le corps nous dicte, de façon parfois subtile, ce qui est bon pour nous. Il faut simplement être sensible aux signaux qu’il nous envoie.

Santé !

 

Références :

  • Anton SD, et al. (2018). Flipping the Metabolic Switch: Understanding and Applying the Health Benefits of Fasting. Obesity 26(2): 254-268.
  • Contreras RE, et al. (2019). Physiological and Epigenetic Features of Yoyo Dieting and Weight Control. Frontiers in Genetics 10(1015).
  • Mattson MP, et al. (2017). Impact of intermittent fasting on health and disease processes. Ageing Research Reviews 39: 46-58.
  • Organisation mondiale de la santé (2020). Constitution. Disponible à https://www.who.int/fr/about/who-we-are/constitution, consulté le 30 mai 2020.

Des études faites en laboratoire montrent que l’adoption du jeûne périodique ou intermittent entraîne certains bénéfices pour la santé et facilite la perte de poids. D’accord.

Toutefois, les clients avec qui je parle de santé et de saine gestion du poids ne vivent généralement pas en laboratoire, et j’imagine que vous non plus. Dans ce cas, vous êtes en droit de vous demander s’il serait bénéfique POUR VOUS d’adopter une telle pratique alimentaire.

Voici quelques pistes de réflexion pour vous aider dans votre décision.

Parlons santé… dans tous ses aspects

 L’Organisation mondiale de la santé définit la santé comme « un état de bien-être physique, mental et social complet et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

Ainsi, bien qu’il puisse y avoir des avantages pour votre santé physique à adopter le jeûne, demandez-vous si votre bien-être mental et social n’en souffrirait pas.

En ce qui concerne le bien-être mental, il faut comprendre que l’adoption de toute forme de règles alimentaires rend certaines personnes plus vulnérables aux troubles alimentaires, comme la boulimie ou l’anorexie. Il ne faut pas se leurrer, le jeûne est une pratique restrictive qui impose des règles alimentaires. Elles sont simplement différentes de celles qu’imposerait n’importe quelle autre diète à la mode. Plus ces règles sont strictes et plus elles demandent des changements majeurs du mode de vie, plus elles risquent de fragiliser certaines personnes.

Avant de prendre votre décision, il est nécessaire de vous poser les questions suivantes :

  • Est-ce que j’ai déjà tendance à me stresser ou à angoisser à cause de mon alimentation, de mon image corporelle ou de mon poids ?
  • Est-ce que l’adoption du jeûne m’imposerait des changements majeurs ou de simples modifications de mon mode de vie ?
  • Ai-je déjà souffert de troubles alimentaires dans le passé ?

Dans le but d’améliorer la santé globale, il ne faut pas négliger le bien-être social. Si la pandémie de la COVID-19 nous a appris quelque chose, c’est que les liens sociaux sont extrêmement importants au maintien de la santé! Dans notre culture, les repas sont souvent des occasions pour se retrouver en famille ou entre amis. Ainsi, il est pertinent de vous poser les questions suivantes :

  • Est-ce que l’adoption de ma nouvelle pratique alimentaire perturberait mes liens sociaux ?
  • Combien de fois par jour ou par semaine aurais-je à éviter ou à bouleverser une activité sociale ou familiale ?
  • Aurais-je le support de mes proches dans l’adoption de cette pratique alimentaire ?

Si vous avez répondu « oui » à l’une ou l’autre de ces questions, je vous suggère de discuter de l’adoption du jeûne avec un professionnel de la santé. Si toutefois vous avez répondu « non » à toutes les questions, il est bien possible que la pratique du jeûne soit une option gagnante pour vous.

Il reste un dernier aspect à considérer avant de vous lancer tête première.

Un choix à long terme

 Je dis toujours à mes clients que le seul régime qui fonctionne réellement est celui qu’ils vont réussir à maintenir TOUTE LEUR VIE ! Principalement lorsque le but visé est une meilleure gestion du poids.

Il faut d’abord comprendre que, peu importe l’objectif, que ce soit l’amélioration de la glycémie, des taux de cholestérol, de l’humeur ou du contrôle pondéral, les effets se feront sentir tant et aussi longtemps que les nouvelles habitudes sont maintenues. Prenons par exemple, la prise de médication. Si une personne arrête de prendre ses médicaments, les effets vont disparaître.

Dans le cas de la perte de poids, il est encore plus important de maintenir les nouvelles habitudes adoptées. Bien sûr, dès le retour à l’ancien mode de vie, le poids sera repris. Des études montrent qu’après un épisode de « yoyo pondéral » le corps risque de garder certaines séquelles. Elles pourraient entraîner une reprise de poids plus grande que le poids initial, une détérioration de la santé physique et rendraient une prochaine perte de poids plus difficile.

Après un seul épisode de « yoyo pondéral », ces séquelles ne sont pas très importantes, surtout si seulement quelques petits kilos ont été perdus et regagnés. Par contre, si les épisodes se répètent et si les fluctuations de poids sont grandes, les conséquences physiologiques seront plus importantes.

Favoriser une alimentation saine avant tout

 Que vous appliquiez ou pas des restrictions temporelles à vos habitudes alimentaires, les études les plus récentes suggèrent fortement d’adopter une routine alimentaire qui est stable dans le temps et d’ingérer la majorité des calories de la journée préférablement en début de journée plutôt qu’en soirée. Par ailleurs, je vous encourage à toujours faire des efforts pour améliorer la qualité de votre alimentation.

Je suggère généralement à mes clients d’être à l’écoute de leurs sensations de faim et de rassasiement. Le corps nous dicte, de façon parfois subtile, ce qui est bon pour nous. Il faut simplement être sensible aux signaux qu’il nous envoie.

Santé !

 

Références :

  • Anton SD, et al. (2018). Flipping the Metabolic Switch: Understanding and Applying the Health Benefits of Fasting. Obesity 26(2): 254-268.
  • Contreras RE, et al. (2019). Physiological and Epigenetic Features of Yoyo Dieting and Weight Control. Frontiers in Genetics 10(1015).
  • Mattson MP, et al. (2017). Impact of intermittent fasting on health and disease processes. Ageing Research Reviews 39: 46-58.
  • Organisation mondiale de la santé (2020). Constitution. Disponible à https://www.who.int/fr/about/who-we-are/constitution, consulté le 30 mai 2020.

Beaucoup de gens donnent leur opinion, très peu s’y connaissent vraiment. Qui croire ? Il y a plusieurs aspects à considérer, mais avant tout il faut parler de la science. Est-ce qu’il suffit de bien manger et d’être actif pour être en santé jusqu’à la fin de nos jours ? Quoi penser des bénéfices santé des plantes que l’on ne mange pas? Je vais vous donner mon opinion, l’opinion du chercheur.

Je suis un chercheur dans le domaine du vieillissement et nous identifions de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire à partir de molécules naturelles que l’on retrouve dans certaines plantes (https://esimard.com/recherches/). Je suis dans le domaine des produits naturels depuis plus de 25 ans. J’ai élaboré plusieurs programmes de recherche, dont plus d’une dizaine de collaborations avec des universités canadiennes. J’ai été, durant plus de 10 ans, président du Comité consultatif du Conseil de Recherche en Sciences naturelles et en Génie du Canada, bureau du Québec. J’ai été impliqué dans la réalisation d’études cliniques de grande envergure, dans la mise en place de la réglementation canadienne, dans la formation des professionnels de la santé (médecins, pharmaciens, nutritionnistes) et même, dans le développement de nouvelles technologies de production en usine. Bref, j’ai touché à tous les aspects.

Molécules végétales et santé humaine

Avant tout, ce dont je vais vous parler, c’est de l’impact des molécules végétales en santé humaine. La majorité des produits naturels sont issus d’extraits de plantes. Les phytonutriments les plus importants en santé humaine sont les vitamines et les polyphénols. Dans la majorité des cas, l’usage des vitamines se limite à compléter ou éviter les carences. Les carences peuvent être causées par une mauvaise alimentation, mais aussi par la prise de certains médicaments (par exemple, la metformine réduit l’absorption digestive de vitamine B12).

Je vous parlerai plus spécifiquement des polyphénols parce que c’est de ce groupe de molécules que proviennent les plus importants bénéfices santé des produits naturels.

diagramme polyphénols végétauxLes polyphénols végétaux sont des substances naturelles présentes dans les fruits et légumes. Les fruits tels que les raisins, les pommes, les pêches, les bleuets et autres petits fruits contiennent jusqu’à 200 ou 300 mg de polyphénols par 100 grammes. De même, un verre de vin rouge, une tasse de thé ou de café contiendra jusqu’à 100 mg de polyphénols. Les légumes, les céréales et même le chocolat contiennent aussi des quantités significatives de polyphénols. Les polyphénols participent au goût âcre (huile d’olive), à l’astringence, à la couleur, à l’odeur et à la capacité antioxydante des aliments.

Nous en retrouvons dans plus de 350 aliments d’origine végétale consommés régulièrement par l’homme. Certains de ces polyphénols sont plus connus que d’autres comme la curcumine, le resvératrol, le lycopène, la lutéine, les isoflavones de soya ou encore la quercétine. Cette dernière a fait la manchette au début de la pandémie : Quercétine et coronavirus : mangez-en si cela vous intéresse! Certains de ces polyphénols sont uniques à certaines plantes et d’autres, comme la quercétine, se retrouvent dans un très grand nombre de plantes différentes, de fruits et de légumes.

Mais s’il y a autant de molécules bénéfiques dans les plantes que nous mangeons, pensez-vous qu’il puisse y avoir des molécules bénéfiques dans les plantes que nous ne mangeons pas ?

Des plantes que l’on ne mange pas

Il y a beaucoup plus de plantes que l’on ne mange pas sur la terre que des plantes qui servent d’aliments. Il est évident qu’il y a aussi des molécules bénéfiques pour la santé dans les plantes que nous ne mangeons pas. Les médecines traditionnelles en ont identifié un grand nombre et certaines sont même devenues des médicaments. Parmi ces plantes, il y a souvent plusieurs molécules responsables des bénéfices santé et plusieurs mécanismes d’actions d’impliqués. Dans ces cas complexes, il n’est pas possible d’utiliser une seule molécule pour ne produire qu’un médicament. C’est le cas pour la valériane, ou encore, pour la griffe du diable. Ces extraits vont donc demeurer des produits naturels même s’ils sont très efficaces.

Les extraits de ces plantes peuvent être considérés comme des infusions, au même titre que le café ou le thé. Les bénéfices santé du café et du thé sont nombreux et il s’agit d’extraits. Nous ne mangeons pas les feuilles de thé. Pensez-vous que les bénéfices santé du thé ne seraient pas les mêmes s’il ne s’agissait pas d’une boisson ? Donc, certaines personnes vont dire que les produits de santé naturels ne servent à rien, mais elles seront d’accord que le thé vert est bon pour la santé. Deux poids deux mesures; scientifiquement ce discours ne tient pas la route.

De la même façon, les extraits de lutéine et de zéaxanthine que l’on retrouve dans les produits pour le traitement ou la prévention des cataractes ou de la dégénérescence maculaire proviennent d’extraits de fleurs. Ces deux caroténoïdes sont présents dans une grande quantité de fruits et de légumes, mais les médecins prescrivent des suppléments et ils ont raison de le faire. C’est que le bénéfice potentiel (conserver la vue) est tellement important, qu’il n’y a pas de risque à prendre. Il faut être certains des quantités consommées.

Mais où est le problème ?

Il est évident que certains extraits de plante sont bénéfiques pour la santé et qu’ils peuvent grandement aider, soit à rester en santé, soit à réduire les symptômes de différentes maladies. Alors pourquoi un tel débat envers l’utilité des produits naturels ? C’est simple, c’est la tendance continuelle à tout opposer et le discours facile de dire que tout est bon, ou que tout est mauvais.

Parlons en premier lieu de la tendance à tout opposer. Je suis d’avis qu’avant tout, il faut bien manger et avoir de saines habitudes de vie. J’ai même pris la peine d’écrire 4 livres pour essayer d’influencer les gens à améliorer leurs habitudes de vie. Est-ce que cela veut dire qu’aucun supplément ne sera jamais nécessaire ? Je connais personnellement beaucoup de gens qui malgré de très bonnes habitudes de vie, ont fini par avoir des problèmes d’arthrose. C’est normal, l’arthrose touche jusqu’à 65 % des plus de 65 ans et 80 % des personnes de 80 ans et plus. Donc, ce n’est pas parce que quelqu’un a de bonnes habitudes de vie, qu’il n’aura pas des raisons valables d’utiliser certains suppléments. Un de mes derniers textes donne plusieurs exemples : Les produits naturels : on n’a pas besoin de ça ?

De l’autre côté, il est beaucoup plus facile de s’arrêter à dire que tout est bon ou que tout est mauvais. Il s’agit d’un discours plus intéressant que d’essayer de prendre le temps d’expliquer que les produits, et les raisons de les prendre ne sont pas tous équivalents. Beaucoup de choses doivent être expliquées pour comprendre l’importance de la qualité des extraits ou encore pour déboulonner les idées préconçues.

L’évidence n’est pas évidente

Personnellement, je crois que le problème le plus important est le manque de qualité dans le domaine. La qualité variable des produits et des études fait en sorte qu’il est très difficile de comparer les résultats obtenus avec une plante en particulier. Il faut s’attarder à savoir s’il s’agit de la bonne espèce, la bonne partie de la plante, comment l’extraction a été réalisée, quels standards de composition ont été évalués (souvent il n’y en a aucun), pour quelle dose journalière, quelle population à l’étude, quelle période de temps, quels types de suivis des bénéfices santé, quelles méthodes statistiques (et j’en oublie probablement).

Il est donc relativement facile de regrouper les études sur un type d’extrait de plante et de conclure que les résultats ne vont pas tous dans la même direction et ne sont donc pas significatifs. La seule chose que cela veut dire, très honnêtement, c’est que les produits ne sont pas tous équivalents et qu’il faut bien choisir les produits et les raisons pour lesquels vous considérez les produits de santé naturels.

Il y a certains extraits, bien documentés, qui sont appuyés par plus de 10 études cliniques de qualité. D’un point de vue scientifique, il n’y a aucun doute que certains produits, comme ceux prescrits pour la vision, sont bénéfiques. Il y a donc de bonnes raisons d’utiliser les produits naturels, de bons produits et des mauvais.

 

Références :

  • Bungau S, Abdel-Daim MM, Tit DM, et al. 2019. Health Benefits of Polyphenols and Carotenoids in Age-Related Eye Diseases. Oxid Med Cell Longev. 2019;2019:9783429. Published 2019 Feb 12. doi:10.1155/2019/9783429
  • Iddir M, Brito A, Dingeo G, et al. 2020. Strengthening the Immune System and Reducing Inflammation and Oxidative Stress through Diet and Nutrition: Considerations during the COVID-19 Crisis. Nutrients. 2020;12(6):E1562. Published 2020 May 27. doi:10.3390/nu12061562
  • Khan N, Mukhtar H. 2018. Tea Polyphenols in Promotion of Human Health. Nutrients. 2018;11(1):39. Published 2018 Dec 25. doi:10.3390/nu11010039
  • Leri M, Scuto M, Ontario ML, et al. 2020. Healthy Effects of Plant Polyphenols: Molecular Mechanisms. Int J Mol Sci. 2020;21(4):1250. Published 2020 Feb 13. doi:10.3390/ijms21041250
  • Simard, E. 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 365 pages.
  • Simmler et al, 2018. Integrated analytical assets aid botanical authenticity and adulteration management. Fitoterapia. 2018 Sep;129:401-414.

Beaucoup de gens donnent leur opinion, très peu s’y connaissent vraiment. Qui croire ? Il y a plusieurs aspects à considérer, mais avant tout il faut parler de la science. Est-ce qu’il suffit de bien manger et d’être actif pour être en santé jusqu’à la fin de nos jours ? Quoi penser des bénéfices santé des plantes que l’on ne mange pas? Je vais vous donner mon opinion, l’opinion du chercheur.

Je suis un chercheur dans le domaine du vieillissement et nous identifions de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire à partir de molécules naturelles que l’on retrouve dans certaines plantes (https://esimard.com/recherches/). Je suis dans le domaine des produits naturels depuis plus de 25 ans. J’ai élaboré plusieurs programmes de recherche, dont plus d’une dizaine de collaborations avec des universités canadiennes. J’ai été, durant plus de 10 ans, président du Comité consultatif du Conseil de Recherche en Sciences naturelles et en Génie du Canada, bureau du Québec. J’ai été impliqué dans la réalisation d’études cliniques de grande envergure, dans la mise en place de la réglementation canadienne, dans la formation des professionnels de la santé (médecins, pharmaciens, nutritionnistes) et même, dans le développement de nouvelles technologies de production en usine. Bref, j’ai touché à tous les aspects.

Molécules végétales et santé humaine

Avant tout, ce dont je vais vous parler, c’est de l’impact des molécules végétales en santé humaine. La majorité des produits naturels sont issus d’extraits de plantes. Les phytonutriments les plus importants en santé humaine sont les vitamines et les polyphénols. Dans la majorité des cas, l’usage des vitamines se limite à compléter ou éviter les carences. Les carences peuvent être causées par une mauvaise alimentation, mais aussi par la prise de certains médicaments (par exemple, la metformine réduit l’absorption digestive de vitamine B12).

Je vous parlerai plus spécifiquement des polyphénols parce que c’est de ce groupe de molécules que proviennent les plus importants bénéfices santé des produits naturels.

diagramme polyphénols végétauxLes polyphénols végétaux sont des substances naturelles présentes dans les fruits et légumes. Les fruits tels que les raisins, les pommes, les pêches, les bleuets et autres petits fruits contiennent jusqu’à 200 ou 300 mg de polyphénols par 100 grammes. De même, un verre de vin rouge, une tasse de thé ou de café contiendra jusqu’à 100 mg de polyphénols. Les légumes, les céréales et même le chocolat contiennent aussi des quantités significatives de polyphénols. Les polyphénols participent au goût âcre (huile d’olive), à l’astringence, à la couleur, à l’odeur et à la capacité antioxydante des aliments.

Nous en retrouvons dans plus de 350 aliments d’origine végétale consommés régulièrement par l’homme. Certains de ces polyphénols sont plus connus que d’autres comme la curcumine, le resvératrol, le lycopène, la lutéine, les isoflavones de soya ou encore la quercétine. Cette dernière a fait la manchette au début de la pandémie : Quercétine et coronavirus : mangez-en si cela vous intéresse! Certains de ces polyphénols sont uniques à certaines plantes et d’autres, comme la quercétine, se retrouvent dans un très grand nombre de plantes différentes, de fruits et de légumes.

Mais s’il y a autant de molécules bénéfiques dans les plantes que nous mangeons, pensez-vous qu’il puisse y avoir des molécules bénéfiques dans les plantes que nous ne mangeons pas ?

Des plantes que l’on ne mange pas

Il y a beaucoup plus de plantes que l’on ne mange pas sur la terre que des plantes qui servent d’aliments. Il est évident qu’il y a aussi des molécules bénéfiques pour la santé dans les plantes que nous ne mangeons pas. Les médecines traditionnelles en ont identifié un grand nombre et certaines sont même devenues des médicaments. Parmi ces plantes, il y a souvent plusieurs molécules responsables des bénéfices santé et plusieurs mécanismes d’actions d’impliqués. Dans ces cas complexes, il n’est pas possible d’utiliser une seule molécule pour ne produire qu’un médicament. C’est le cas pour la valériane, ou encore, pour la griffe du diable. Ces extraits vont donc demeurer des produits naturels même s’ils sont très efficaces.

Les extraits de ces plantes peuvent être considérés comme des infusions, au même titre que le café ou le thé. Les bénéfices santé du café et du thé sont nombreux et il s’agit d’extraits. Nous ne mangeons pas les feuilles de thé. Pensez-vous que les bénéfices santé du thé ne seraient pas les mêmes s’il ne s’agissait pas d’une boisson ? Donc, certaines personnes vont dire que les produits de santé naturels ne servent à rien, mais elles seront d’accord que le thé vert est bon pour la santé. Deux poids deux mesures; scientifiquement ce discours ne tient pas la route.

De la même façon, les extraits de lutéine et de zéaxanthine que l’on retrouve dans les produits pour le traitement ou la prévention des cataractes ou de la dégénérescence maculaire proviennent d’extraits de fleurs. Ces deux caroténoïdes sont présents dans une grande quantité de fruits et de légumes, mais les médecins prescrivent des suppléments et ils ont raison de le faire. C’est que le bénéfice potentiel (conserver la vue) est tellement important, qu’il n’y a pas de risque à prendre. Il faut être certains des quantités consommées.

Mais où est le problème ?

Il est évident que certains extraits de plante sont bénéfiques pour la santé et qu’ils peuvent grandement aider, soit à rester en santé, soit à réduire les symptômes de différentes maladies. Alors pourquoi un tel débat envers l’utilité des produits naturels ? C’est simple, c’est la tendance continuelle à tout opposer et le discours facile de dire que tout est bon, ou que tout est mauvais.

Parlons en premier lieu de la tendance à tout opposer. Je suis d’avis qu’avant tout, il faut bien manger et avoir de saines habitudes de vie. J’ai même pris la peine d’écrire 4 livres pour essayer d’influencer les gens à améliorer leurs habitudes de vie. Est-ce que cela veut dire qu’aucun supplément ne sera jamais nécessaire ? Je connais personnellement beaucoup de gens qui malgré de très bonnes habitudes de vie, ont fini par avoir des problèmes d’arthrose. C’est normal, l’arthrose touche jusqu’à 65 % des plus de 65 ans et 80 % des personnes de 80 ans et plus. Donc, ce n’est pas parce que quelqu’un a de bonnes habitudes de vie, qu’il n’aura pas des raisons valables d’utiliser certains suppléments. Un de mes derniers textes donne plusieurs exemples : Les produits naturels : on n’a pas besoin de ça ?

De l’autre côté, il est beaucoup plus facile de s’arrêter à dire que tout est bon ou que tout est mauvais. Il s’agit d’un discours plus intéressant que d’essayer de prendre le temps d’expliquer que les produits, et les raisons de les prendre ne sont pas tous équivalents. Beaucoup de choses doivent être expliquées pour comprendre l’importance de la qualité des extraits ou encore pour déboulonner les idées préconçues.

L’évidence n’est pas évidente

Personnellement, je crois que le problème le plus important est le manque de qualité dans le domaine. La qualité variable des produits et des études fait en sorte qu’il est très difficile de comparer les résultats obtenus avec une plante en particulier. Il faut s’attarder à savoir s’il s’agit de la bonne espèce, la bonne partie de la plante, comment l’extraction a été réalisée, quels standards de composition ont été évalués (souvent il n’y en a aucun), pour quelle dose journalière, quelle population à l’étude, quelle période de temps, quels types de suivis des bénéfices santé, quelles méthodes statistiques (et j’en oublie probablement).

Il est donc relativement facile de regrouper les études sur un type d’extrait de plante et de conclure que les résultats ne vont pas tous dans la même direction et ne sont donc pas significatifs. La seule chose que cela veut dire, très honnêtement, c’est que les produits ne sont pas tous équivalents et qu’il faut bien choisir les produits et les raisons pour lesquels vous considérez les produits de santé naturels.

Il y a certains extraits, bien documentés, qui sont appuyés par plus de 10 études cliniques de qualité. D’un point de vue scientifique, il n’y a aucun doute que certains produits, comme ceux prescrits pour la vision, sont bénéfiques. Il y a donc de bonnes raisons d’utiliser les produits naturels, de bons produits et des mauvais.

 

Références :

  • Bungau S, Abdel-Daim MM, Tit DM, et al. 2019. Health Benefits of Polyphenols and Carotenoids in Age-Related Eye Diseases. Oxid Med Cell Longev. 2019;2019:9783429. Published 2019 Feb 12. doi:10.1155/2019/9783429
  • Iddir M, Brito A, Dingeo G, et al. 2020. Strengthening the Immune System and Reducing Inflammation and Oxidative Stress through Diet and Nutrition: Considerations during the COVID-19 Crisis. Nutrients. 2020;12(6):E1562. Published 2020 May 27. doi:10.3390/nu12061562
  • Khan N, Mukhtar H. 2018. Tea Polyphenols in Promotion of Human Health. Nutrients. 2018;11(1):39. Published 2018 Dec 25. doi:10.3390/nu11010039
  • Leri M, Scuto M, Ontario ML, et al. 2020. Healthy Effects of Plant Polyphenols: Molecular Mechanisms. Int J Mol Sci. 2020;21(4):1250. Published 2020 Feb 13. doi:10.3390/ijms21041250
  • Simard, E. 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 365 pages.
  • Simmler et al, 2018. Integrated analytical assets aid botanical authenticity and adulteration management. Fitoterapia. 2018 Sep;129:401-414.

Ces dernières années, la diète cétogène est devenue de plus en plus populaire. Même les recherches Google l’ont démontré! En 2017, il y a eu une augmentation de 300% pour les recherches en lien avec ce sujet. Par contre, celle-ci ne fait pas l’unanimité. D’une part, il y a des gens qui disent que la diète cétogène est une découverte importante pour la nutrition et la santé. D’autre part, certains pensent qu’elle est plutôt un danger majeur pour notre santé. Pour moi, cela m’a donné envie de me prêter au jeu et de vous partager mon expérience.

En quoi consiste la diète cétogène?

Pour faire simple, cette diète privilégie les lipides (sources de gras) au détriment des glucides. Les lipides sont donc utilisés par le corps comme source d’énergie. Il est important de souligner que la quantité de protéines à consommer ne doit pas changer.

Les changements au niveau des portions s’effectuent alors au niveau des glucides et des lipides uniquement. Au lieu de consommer de 10 à 15% de lipides et de 70 à 75% de glucides, la diète cétogène demande de consommer de 10 à 15% de glucides et de 70 à 75% de lipides.

Malgré le fait qu’elle ne portait pas ce nom, la diète cétogène ne date pas d’hier. Ce type d’alimentation remonte aux années 1920. À cette époque, la diète cétogène était utilisée afin de traiter les enfants épileptiques. Ceci est encore le cas aujourd’hui chez les enfants qui ne répondent pas à la médication.

Pourquoi réduire les glucides?

Rapidement, les glucides englobent les pains, les patates, les pâtes, les féculents, les aliments sucrés, les fruits sucrés, etc. Pour les lipides, on parle plutôt d’huiles, de noix, d’avocats, de poissons gras et autres. Vous pourrez alors constater qu’en diminuant les glucides pour faire plus de place aux lipides, le corps devra s’adapter et trouver son énergie ailleurs que dans les sucres. Les choix seront alors réduits et le corps brûlera les graisses comme source d’énergie.

Petit fait intéressant, lors du processus de transformation des lipides en énergie, de nouvelles molécules se créeront et seront appelées cétones. Celles-ci seront alors le carburant des cellules (principalement au cerveau).

L’adaptation du corps

En changeant notre manière de s’alimenter, le corps doit s’adapter et ceci peut prendre quelques jours. Voici quelques symptômes qui pourraient être ressentis lors de cette adaptation : Fatigue; maux de tête; manque de concentration. Une fois cette période d’adaptation terminée, cette approche alimentaire permettrait de vivre une augmentation de l’énergie, de l’acuité mentale et de la résistance.

Y a-t-il des risques?

Ceux qui sont contre cette diète disent qu’il existe des risques de carences alimentaires surtout en termes de glucides. Je ne peux vous dire quelle carence nous pourrions vivre en suivant cette diète, mais je peux vous mentionner qu’une alimentation faible en gras entraîne des carences. Principalement au niveau des omégas-3 et des vitamines A, D, E et K. Ceux-ci prônent aussi l’idée qu’il existe des risques majeurs au niveau de l’augmentation des risques cardiovasculaires. On peut bel et bien lire des études qui mentionnent que le taux du mauvais cholestérol a tendance à augmenter lors des premières semaines de cette diète. Il est fortement recommandé de faire un suivi médical pour s’assurer que tout va bien pour vous.

De l’autre côté, ceux qui pratiquent cette approche alimentaire le font pour réduire plusieurs troubles nerveux, l’embonpoint, l’obésité, le diabète de type 2, etc. Il semblerait même que cette diète est utilisée pour aider au traitement de plusieurs cancers.

Mon expérience personnelle

Puisque je trouvais ce sujet intéressant, j’ai décidé en février 2018 de pratiquer une étude sur moi-même. Je vous propose donc une série d’articles dans laquelle je vous présenterai mon expérience personnelle. Il ne s’agira pas d’une étude scientifique! Cependant, vous aurez accès à mes résultats sanguins, mes ressentis, mes variations de poids, etc.

Je tiens aussi à vous mentionner que je me suis bien renseigné avant de débuter cette aventure. J’ai d’abord consulté la leader du mouvement cétogène au Québec, Dr Èvelyne Bourdua-Roy de la clinique Reversa (http://www.cliniquereversa.com). Prenez un moment pour bien vous informer avant de commencer cette diète pour l’effectuer adéquatement et pour que votre corps s’adapte bien!

Ne manquez pas mes prochains articles pour suivre l’évolution de mon expérience personnelle.

Jean-Yves Dionne, Pharmacien

 

Ressources :

Diet Doctor, le site du Dr Andreas Eenfeld, https://www.dietdoctor.com/low-carb#advice

Le site de la clinique Reversa du Dr Èvelyne Bourdua-Roy, http://www.cliniquereversa.com/home/ressources/lalimentation-lchf-cetogene/

Références :

  • Urbain P, Strom L, Morawski L, Wehrle A, Deibert P, Bertz H. Impact of a 6-week non-energy-restricted ketogenic diet on physical fitness, body composition and biochemical parameters in healthy adults. Nutr Metab (Lond). 2017 Feb 20;14:17. doi: 10.1186/s12986-017-0175-5. eCollection 2017. PubMed PMID: 28239404; PubMed Central PMCID: PMC5319032. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5319032/
  • Paoli A, Rubini A, Volek JS, Grimaldi KA. Beyond weight loss: a review of the therapeutic uses of very-low-carbohydrate (ketogenic) diets. Eur J Clin Nutr. 2013 Aug;67(8):789-96. doi: 10.1038/ejcn.2013.116Review. PubMed PMID: 23801097; PubMed Central PMCID: PMC3826507. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3826507/
  • Bostock EC, Kirkby KC, Taylor BV. The Current Status of the Ketogenic Diet in Psychiatry. Front Psychiatry. 2017 Mar 20;8:43. doi: 10.3389/fpsyt.2017.00043. Collection 2017. Review. PubMed PMID: 28373848; PubMed Central PMCID: PMC5357645. http://journal.frontiersin.org/article/10.3389/fpsyt.2017.00043/full
  • Woolf EC, Scheck AC. The ketogenic diet for the treatment of malignant glioma. J Lipid Res. 2015 Jan;56(1):5-10. doi: 10.1194/jlr.R046797. Review. PubMed PMID: 24503133; PubMed Central PMCID: PMC4274070. http://www.jlr.org/content/56/1/5.long
  • Intérêts thérapeutiques d’un régime alimentaire cétogène, 4 avril 2016 http://www.cancer-et-metabolisme.fr/interets-therapeutiques-dun-regime-alimentaire-cetogene/#wysija
  • Chung HY, Park YK. Rationale, Feasibility and Acceptability of Ketogenic Diet for Cancer Treatment. J Cancer Prev. 2017 Sep;22(3):127-134. doi:10.15430/JCP.2017.22.3.127. Epub 2017 Sep 30. Review. PubMed PMID: 29018777; PubMed Central PMCID: PMC5624453. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5624453/

Ces dernières années, la diète cétogène est devenue de plus en plus populaire. Même les recherches Google l’ont démontré! En 2017, il y a eu une augmentation de 300% pour les recherches en lien avec ce sujet. Par contre, celle-ci ne fait pas l’unanimité. D’une part, il y a des gens qui disent que la diète cétogène est une découverte importante pour la nutrition et la santé. D’autre part, certains pensent qu’elle est plutôt un danger majeur pour notre santé. Pour moi, cela m’a donné envie de me prêter au jeu et de vous partager mon expérience.

En quoi consiste la diète cétogène?

Pour faire simple, cette diète privilégie les lipides (sources de gras) au détriment des glucides. Les lipides sont donc utilisés par le corps comme source d’énergie. Il est important de souligner que la quantité de protéines à consommer ne doit pas changer.

Les changements au niveau des portions s’effectuent alors au niveau des glucides et des lipides uniquement. Au lieu de consommer de 10 à 15% de lipides et de 70 à 75% de glucides, la diète cétogène demande de consommer de 10 à 15% de glucides et de 70 à 75% de lipides.

Malgré le fait qu’elle ne portait pas ce nom, la diète cétogène ne date pas d’hier. Ce type d’alimentation remonte aux années 1920. À cette époque, la diète cétogène était utilisée afin de traiter les enfants épileptiques. Ceci est encore le cas aujourd’hui chez les enfants qui ne répondent pas à la médication.

Pourquoi réduire les glucides?

Rapidement, les glucides englobent les pains, les patates, les pâtes, les féculents, les aliments sucrés, les fruits sucrés, etc. Pour les lipides, on parle plutôt d’huiles, de noix, d’avocats, de poissons gras et autres. Vous pourrez alors constater qu’en diminuant les glucides pour faire plus de place aux lipides, le corps devra s’adapter et trouver son énergie ailleurs que dans les sucres. Les choix seront alors réduits et le corps brûlera les graisses comme source d’énergie.

Petit fait intéressant, lors du processus de transformation des lipides en énergie, de nouvelles molécules se créeront et seront appelées cétones. Celles-ci seront alors le carburant des cellules (principalement au cerveau).

L’adaptation du corps

En changeant notre manière de s’alimenter, le corps doit s’adapter et ceci peut prendre quelques jours. Voici quelques symptômes qui pourraient être ressentis lors de cette adaptation : Fatigue; maux de tête; manque de concentration. Une fois cette période d’adaptation terminée, cette approche alimentaire permettrait de vivre une augmentation de l’énergie, de l’acuité mentale et de la résistance.

Y a-t-il des risques?

Ceux qui sont contre cette diète disent qu’il existe des risques de carences alimentaires surtout en termes de glucides. Je ne peux vous dire quelle carence nous pourrions vivre en suivant cette diète, mais je peux vous mentionner qu’une alimentation faible en gras entraîne des carences. Principalement au niveau des omégas-3 et des vitamines A, D, E et K. Ceux-ci prônent aussi l’idée qu’il existe des risques majeurs au niveau de l’augmentation des risques cardiovasculaires. On peut bel et bien lire des études qui mentionnent que le taux du mauvais cholestérol a tendance à augmenter lors des premières semaines de cette diète. Il est fortement recommandé de faire un suivi médical pour s’assurer que tout va bien pour vous.

De l’autre côté, ceux qui pratiquent cette approche alimentaire le font pour réduire plusieurs troubles nerveux, l’embonpoint, l’obésité, le diabète de type 2, etc. Il semblerait même que cette diète est utilisée pour aider au traitement de plusieurs cancers.

Mon expérience personnelle

Puisque je trouvais ce sujet intéressant, j’ai décidé en février 2018 de pratiquer une étude sur moi-même. Je vous propose donc une série d’articles dans laquelle je vous présenterai mon expérience personnelle. Il ne s’agira pas d’une étude scientifique! Cependant, vous aurez accès à mes résultats sanguins, mes ressentis, mes variations de poids, etc.

Je tiens aussi à vous mentionner que je me suis bien renseigné avant de débuter cette aventure. J’ai d’abord consulté la leader du mouvement cétogène au Québec, Dr Èvelyne Bourdua-Roy de la clinique Reversa (http://www.cliniquereversa.com). Prenez un moment pour bien vous informer avant de commencer cette diète pour l’effectuer adéquatement et pour que votre corps s’adapte bien!

Ne manquez pas mes prochains articles pour suivre l’évolution de mon expérience personnelle.

Jean-Yves Dionne, Pharmacien

 

Ressources :

Diet Doctor, le site du Dr Andreas Eenfeld, https://www.dietdoctor.com/low-carb#advice

Le site de la clinique Reversa du Dr Èvelyne Bourdua-Roy, http://www.cliniquereversa.com/home/ressources/lalimentation-lchf-cetogene/

Références :

  • Urbain P, Strom L, Morawski L, Wehrle A, Deibert P, Bertz H. Impact of a 6-week non-energy-restricted ketogenic diet on physical fitness, body composition and biochemical parameters in healthy adults. Nutr Metab (Lond). 2017 Feb 20;14:17. doi: 10.1186/s12986-017-0175-5. eCollection 2017. PubMed PMID: 28239404; PubMed Central PMCID: PMC5319032. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5319032/
  • Paoli A, Rubini A, Volek JS, Grimaldi KA. Beyond weight loss: a review of the therapeutic uses of very-low-carbohydrate (ketogenic) diets. Eur J Clin Nutr. 2013 Aug;67(8):789-96. doi: 10.1038/ejcn.2013.116Review. PubMed PMID: 23801097; PubMed Central PMCID: PMC3826507. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3826507/
  • Bostock EC, Kirkby KC, Taylor BV. The Current Status of the Ketogenic Diet in Psychiatry. Front Psychiatry. 2017 Mar 20;8:43. doi: 10.3389/fpsyt.2017.00043. Collection 2017. Review. PubMed PMID: 28373848; PubMed Central PMCID: PMC5357645. http://journal.frontiersin.org/article/10.3389/fpsyt.2017.00043/full
  • Woolf EC, Scheck AC. The ketogenic diet for the treatment of malignant glioma. J Lipid Res. 2015 Jan;56(1):5-10. doi: 10.1194/jlr.R046797. Review. PubMed PMID: 24503133; PubMed Central PMCID: PMC4274070. http://www.jlr.org/content/56/1/5.long
  • Intérêts thérapeutiques d’un régime alimentaire cétogène, 4 avril 2016 http://www.cancer-et-metabolisme.fr/interets-therapeutiques-dun-regime-alimentaire-cetogene/#wysija
  • Chung HY, Park YK. Rationale, Feasibility and Acceptability of Ketogenic Diet for Cancer Treatment. J Cancer Prev. 2017 Sep;22(3):127-134. doi:10.15430/JCP.2017.22.3.127. Epub 2017 Sep 30. Review. PubMed PMID: 29018777; PubMed Central PMCID: PMC5624453. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5624453/

J’ai décidé de vous parler de l’apport en protéines à la fois parce qu’elles sont un activateur du vieillissement primaire et qu’elles sont extrêmement importantes pour la conservation des capacités chez nos aînés. Un apport insuffisant en protéine chez les gens âgés est directement relié à une augmentation des cas de perte d’autonomie. Dans le premier article, je vous ai parlé de ce que c’est que des protéines, leurs rôles en santé humaine, le lien entre la masse musculaire et la densité osseuse, de même que l’importance de la quantité de protéine consommée.

Dans ce deuxième article, je vous parlerai de quoi faire pour augmenter l’apport en protéines et je vous présenterai les produits d’une entreprise québécoise que j’aime particulièrement, dans le domaine des protéines végétales certifiées biologiques, la compagnie Nature Zen.

Quoi faire pour l’augmenter ?

Un apport suffisant est nécessaire pour conserver la masse musculaire en vieillissant et avec l’activité physique, stimuler la croissance osseuse. Rappelons que l’apport en protéines facilite aussi l’adsorption du calcium. Les recommandations habituelles sont d’environ 0,8 gr / kg pour les adultes (femme de 60 kg = 132 lb = 48 gr de protéine, homme de 100 kg = 80 gr de protéine). En vieillissant, les recommandations (65 ans et plus) sont de 1 à 1,4 gr par kg en tenant compte du niveau d’activité physique.

Sachez avant tout que les protéines ne sont pas toutes équivalentes. Les analyses des habitudes alimentaires des gros consommateurs de viande montrent habituellement une réduction de l’espérance de vie. De la même façon, les populations ayant le plus haut tôt de centenaires sont habituellement des populations qui mangent peu de protéines animales, mais plus de protéines végétales. Une étude récente a comparé l’impact du type de protéines sur les risques de maladies cardiovasculaires (Tharrey et al, 2018).

Les protéines animales vs les protéines végétales

L’analyse a porté sur les données alimentaires de 81 337 personnes en fonction du type de protéines consommées et des décès constatés par maladies cardiovasculaires. Ceux qui consommaient de grandes quantités de protéines animales avaient un risque de maladies cardiovasculaires de 60 % plus élevé, tandis que ceux qui consommaient de grandes quantités de protéines provenant de noix et de graines avaient un risque réduit de 40 %. Même en considérant toutes les autres données alimentaires et les facteurs confondants des habitudes de vie, ces résultats demeuraient valides.

Du point de vue de la longévité, les diètes trop riches en protéines animales semblent clairement augmenter les risques de certaines maladies. Il serait donc approprié de diversifier les sources de protéines. Étant donné que les protéines animales sont relativement faciles à consommer dans notre diète nord-américaine, je vous invite à essayer d’ajouter plus de protéines végétales à votre alimentation. Pour les végétariens ou végétaliens, n’oubliez pas la vitamine B12. Les diètes faibles en viande causent souvent des carences en vitamine B12. Aussi, beaucoup de gens vieillissants sont carencés en B12 et il s’agit d’une vitamine très importante entre autres pour la santé cognitive. Je vous invite à prendre connaissance de l’article sur la vitamine B12 écrit par un pharmacien collaborateur au blogue de Vitoli (La vitamine B12 et les personnes âgées).

Les produits de l’entreprise Nature Zen peuvent vous aider très simplement à ajouter des protéines de grande qualité. Je vais y revenir.

Aliments riches en protéines :

  • Viande = environ 30 gr de protéines/100 gr (portion de la paume de la main)
  • Fromage cottage 250 ml = 29 gr de protéines
  • Yogourt grec nature 250 ml = 24 gr de protéines
  • Poisson = environ 23 -25 gr / 100 gr
  • Légumineuses (250 ml = une tasse) :
    • Lentilles = 20 gr de protéines
    • Haricots blancs = 20 gr de protéines
    • Haricots noirs = 15 gr de protéines
    • Haricots rouges = 14 gr de protéines
    • Pois chiches = 12 gr de protéines
  • Une poignée de graines de citrouille (60 ml) = 17 gr de protéines
  • Tofu = 14 gr/100gr
  • Un œuf = 7 gr de protéines
  • 2 cuillères de beure de peanuts (favorisez le 100% arachides) = 7 gr de protéines
  • Une poignée de pistaches ou d’amandes = 7 gr de protéines

Les produits de Nature Zen

Pour ce qui est des suppléments de protéines, je vous encourage à considérer les produits de Nature Zen. Avant tout parce que les barres protéinées et les poudres de protéines que l’on trouve sur le marché sont souvent pleines d’additifs et de sucre. Nature Zen est une entreprise québécoise pour laquelle j’ai pris le temps de m’entretenir avec les dirigeants et j’ai pleinement confiance en leurs produits qui sont faits de protéines végétales biologiques.

J’aime beaucoup les barres qui contiennent 17 gr de protéines végétales. Elles sont pratiques et ont très bon goût (saveurs de banane ou chocolat). Ils ont aussi des produits en poudre qui permettent d’enrichir des recettes avec différentes saveurs (érable, fraise, vanille, petits fruits, etc.). Il est possible d’utiliser ces produits en poudre pour ajouter des protéines à n’importe lequel de vos repas. Vous pouvez en ajouter à des soupes, à des purées en dessert, à des smoothies, etc. Cela peut permettre, sans trop modifier vos recettes, d’avoir un apport supplémentaire en protéines de qualité. Sachez que je n’ai pas d’intérêt dans cette entreprise et je n’ai pas été payé pour le faire, c’est simplement parce que j’aime leurs produits. Il est important d’encourager les entreprises québécoises.

Quand doit-on en manger?

Je voudrais terminer en vous mentionnant un élément important. L’apport en protéines devrait être optimal selon notre niveau d’activité physique (vous pouvez consulter une nutritionniste qui vous aidera à déterminer l’apport approprié) et la période de la journée. Pour les jeunes en croissance, c’est simple, il devrait y avoir un apport suffisant à chaque repas. Pour les adultes et les gens vieillissants, c’est différent. Nous devrions considérer d’avoir un repas plus riche en protéine, dans l’heure qui suit l’activité physique. Ainsi, pensez à enrichir en protéines les repas qui suivent vos activités physiques afin de stimuler au maximum votre production musculaire, autant pour les gens dans la fleure de l’âge que pour nos séniors.

De plus, pour les séniors, un repas contenant 30 grammes de protéines et plus permet de déjouer la résistance à l’anabolisme mentionné dans le premier article et de stimuler la croissance musculaire. Il serait donc important pour nos gens âgés de s’assurer d’avoir un repas riche en protéines dans la journée et de préférence, le repas qui suit l’activité physique journalière.

 

Références :

  • Bauer J, Biolo G, Cederholm T, et al. 2013. Evidence-based recommendations for optimal dietary protein intake in older people: a position paper from the PROT-AGE Study Group. J Am Med Dir Assoc. 2013;14(8):542‐559.
  • Chalvon-Demersay T, Azzout-Marniche D, Arfsten J, et al. 2017. A Systematic Review of the Effects of Plant Compared with Animal Protein Sources on Features of Metabolic Syndrome. J Nutr. 2017;147(3):281‐292.
  • Deer RR, Volpi E. 2015. Protein intake and muscle function in older adults. Curr Opin Clin Nutr Metab Care. 2015;18(3):248‐253.
  • Dominic Picetti, Stephen Foster, Amanda Pangle, Amy Schrader, Jeanne Y. Wei and Gohar, 2017. KNOWLEDGE AND CONSUMPTION OF PROTEIN IN OLDER ADULTS: OPPORTUNITY FOR IMPROVEMENT. Azhar International Journal of Development Research Vol. 07, Issue, 04, pp.12519-12524, April, 2017
  • Marion Tharrey, François Mariotti, Andrew Mashchak, Pierre Barbillon, Maud Delattre, Gary E Fraser, 2018. Patterns of plant and animal protein intake are strongly associated with cardiovascular mortality: the Adventist Health Study-2 cohort. International Journal of Epidemiology, Volume 47, Issue 5, October 2018, Pages 1603–1612.
  • Mariotti F, Gardner CD. 2019. Dietary Protein and Amino Acids in Vegetarian Diets-A Review. Nutrients. 2019;11(11):2661. Published 2019 Nov 4.
  • Martone AM, Marzetti E, Calvani R, et al. 2017. Exercise and Protein Intake: A Synergistic Approach against Sarcopenia. Biomed Res Int. 2017;2017:2672435.
  • Nowson C, O’Connell S. 2015. Protein Requirements and Recommendations for Older People: A Review. Nutrients. 2015;7(8):6874‐6899. Published 2015 Aug 14.
  • Shams-White MM, Chung M, Du M, et al. 2017. Dietary protein and bone health: a systematic review and meta-analysis from the National Osteoporosis Foundation. Am J Clin Nutr. 2017;105(6):1528‐1543.

J’ai décidé de vous parler de l’apport en protéines à la fois parce qu’elles sont un activateur du vieillissement primaire et qu’elles sont extrêmement importantes pour la conservation des capacités chez nos aînés. Un apport insuffisant en protéine chez les gens âgés est directement relié à une augmentation des cas de perte d’autonomie. Dans le premier article, je vous ai parlé de ce que c’est que des protéines, leurs rôles en santé humaine, le lien entre la masse musculaire et la densité osseuse, de même que l’importance de la quantité de protéine consommée.

Dans ce deuxième article, je vous parlerai de quoi faire pour augmenter l’apport en protéines et je vous présenterai les produits d’une entreprise québécoise que j’aime particulièrement, dans le domaine des protéines végétales certifiées biologiques, la compagnie Nature Zen.

Quoi faire pour l’augmenter ?

Un apport suffisant est nécessaire pour conserver la masse musculaire en vieillissant et avec l’activité physique, stimuler la croissance osseuse. Rappelons que l’apport en protéines facilite aussi l’adsorption du calcium. Les recommandations habituelles sont d’environ 0,8 gr / kg pour les adultes (femme de 60 kg = 132 lb = 48 gr de protéine, homme de 100 kg = 80 gr de protéine). En vieillissant, les recommandations (65 ans et plus) sont de 1 à 1,4 gr par kg en tenant compte du niveau d’activité physique.

Sachez avant tout que les protéines ne sont pas toutes équivalentes. Les analyses des habitudes alimentaires des gros consommateurs de viande montrent habituellement une réduction de l’espérance de vie. De la même façon, les populations ayant le plus haut tôt de centenaires sont habituellement des populations qui mangent peu de protéines animales, mais plus de protéines végétales. Une étude récente a comparé l’impact du type de protéines sur les risques de maladies cardiovasculaires (Tharrey et al, 2018).

Les protéines animales vs les protéines végétales

L’analyse a porté sur les données alimentaires de 81 337 personnes en fonction du type de protéines consommées et des décès constatés par maladies cardiovasculaires. Ceux qui consommaient de grandes quantités de protéines animales avaient un risque de maladies cardiovasculaires de 60 % plus élevé, tandis que ceux qui consommaient de grandes quantités de protéines provenant de noix et de graines avaient un risque réduit de 40 %. Même en considérant toutes les autres données alimentaires et les facteurs confondants des habitudes de vie, ces résultats demeuraient valides.

Du point de vue de la longévité, les diètes trop riches en protéines animales semblent clairement augmenter les risques de certaines maladies. Il serait donc approprié de diversifier les sources de protéines. Étant donné que les protéines animales sont relativement faciles à consommer dans notre diète nord-américaine, je vous invite à essayer d’ajouter plus de protéines végétales à votre alimentation. Pour les végétariens ou végétaliens, n’oubliez pas la vitamine B12. Les diètes faibles en viande causent souvent des carences en vitamine B12. Aussi, beaucoup de gens vieillissants sont carencés en B12 et il s’agit d’une vitamine très importante entre autres pour la santé cognitive. Je vous invite à prendre connaissance de l’article sur la vitamine B12 écrit par un pharmacien collaborateur au blogue de Vitoli (La vitamine B12 et les personnes âgées).

Les produits de l’entreprise Nature Zen peuvent vous aider très simplement à ajouter des protéines de grande qualité. Je vais y revenir.

Aliments riches en protéines :

  • Viande = environ 30 gr de protéines/100 gr (portion de la paume de la main)
  • Fromage cottage 250 ml = 29 gr de protéines
  • Yogourt grec nature 250 ml = 24 gr de protéines
  • Poisson = environ 23 -25 gr / 100 gr
  • Légumineuses (250 ml = une tasse) :
    • Lentilles = 20 gr de protéines
    • Haricots blancs = 20 gr de protéines
    • Haricots noirs = 15 gr de protéines
    • Haricots rouges = 14 gr de protéines
    • Pois chiches = 12 gr de protéines
  • Une poignée de graines de citrouille (60 ml) = 17 gr de protéines
  • Tofu = 14 gr/100gr
  • Un œuf = 7 gr de protéines
  • 2 cuillères de beure de peanuts (favorisez le 100% arachides) = 7 gr de protéines
  • Une poignée de pistaches ou d’amandes = 7 gr de protéines

Les produits de Nature Zen

Pour ce qui est des suppléments de protéines, je vous encourage à considérer les produits de Nature Zen. Avant tout parce que les barres protéinées et les poudres de protéines que l’on trouve sur le marché sont souvent pleines d’additifs et de sucre. Nature Zen est une entreprise québécoise pour laquelle j’ai pris le temps de m’entretenir avec les dirigeants et j’ai pleinement confiance en leurs produits qui sont faits de protéines végétales biologiques.

J’aime beaucoup les barres qui contiennent 17 gr de protéines végétales. Elles sont pratiques et ont très bon goût (saveurs de banane ou chocolat). Ils ont aussi des produits en poudre qui permettent d’enrichir des recettes avec différentes saveurs (érable, fraise, vanille, petits fruits, etc.). Il est possible d’utiliser ces produits en poudre pour ajouter des protéines à n’importe lequel de vos repas. Vous pouvez en ajouter à des soupes, à des purées en dessert, à des smoothies, etc. Cela peut permettre, sans trop modifier vos recettes, d’avoir un apport supplémentaire en protéines de qualité. Sachez que je n’ai pas d’intérêt dans cette entreprise et je n’ai pas été payé pour le faire, c’est simplement parce que j’aime leurs produits. Il est important d’encourager les entreprises québécoises.

Quand doit-on en manger?

Je voudrais terminer en vous mentionnant un élément important. L’apport en protéines devrait être optimal selon notre niveau d’activité physique (vous pouvez consulter une nutritionniste qui vous aidera à déterminer l’apport approprié) et la période de la journée. Pour les jeunes en croissance, c’est simple, il devrait y avoir un apport suffisant à chaque repas. Pour les adultes et les gens vieillissants, c’est différent. Nous devrions considérer d’avoir un repas plus riche en protéine, dans l’heure qui suit l’activité physique. Ainsi, pensez à enrichir en protéines les repas qui suivent vos activités physiques afin de stimuler au maximum votre production musculaire, autant pour les gens dans la fleure de l’âge que pour nos séniors.

De plus, pour les séniors, un repas contenant 30 grammes de protéines et plus permet de déjouer la résistance à l’anabolisme mentionné dans le premier article et de stimuler la croissance musculaire. Il serait donc important pour nos gens âgés de s’assurer d’avoir un repas riche en protéines dans la journée et de préférence, le repas qui suit l’activité physique journalière.

 

Références :

  • Bauer J, Biolo G, Cederholm T, et al. 2013. Evidence-based recommendations for optimal dietary protein intake in older people: a position paper from the PROT-AGE Study Group. J Am Med Dir Assoc. 2013;14(8):542‐559.
  • Chalvon-Demersay T, Azzout-Marniche D, Arfsten J, et al. 2017. A Systematic Review of the Effects of Plant Compared with Animal Protein Sources on Features of Metabolic Syndrome. J Nutr. 2017;147(3):281‐292.
  • Deer RR, Volpi E. 2015. Protein intake and muscle function in older adults. Curr Opin Clin Nutr Metab Care. 2015;18(3):248‐253.
  • Dominic Picetti, Stephen Foster, Amanda Pangle, Amy Schrader, Jeanne Y. Wei and Gohar, 2017. KNOWLEDGE AND CONSUMPTION OF PROTEIN IN OLDER ADULTS: OPPORTUNITY FOR IMPROVEMENT. Azhar International Journal of Development Research Vol. 07, Issue, 04, pp.12519-12524, April, 2017
  • Marion Tharrey, François Mariotti, Andrew Mashchak, Pierre Barbillon, Maud Delattre, Gary E Fraser, 2018. Patterns of plant and animal protein intake are strongly associated with cardiovascular mortality: the Adventist Health Study-2 cohort. International Journal of Epidemiology, Volume 47, Issue 5, October 2018, Pages 1603–1612.
  • Mariotti F, Gardner CD. 2019. Dietary Protein and Amino Acids in Vegetarian Diets-A Review. Nutrients. 2019;11(11):2661. Published 2019 Nov 4.
  • Martone AM, Marzetti E, Calvani R, et al. 2017. Exercise and Protein Intake: A Synergistic Approach against Sarcopenia. Biomed Res Int. 2017;2017:2672435.
  • Nowson C, O’Connell S. 2015. Protein Requirements and Recommendations for Older People: A Review. Nutrients. 2015;7(8):6874‐6899. Published 2015 Aug 14.
  • Shams-White MM, Chung M, Du M, et al. 2017. Dietary protein and bone health: a systematic review and meta-analysis from the National Osteoporosis Foundation. Am J Clin Nutr. 2017;105(6):1528‐1543.

Voici le 6e article de la série rédigée par le Dr Mathieu Millette, consultez les articles précédents : Ma mère et le SARS-COV-2, Un excellent virus, L’Empire contre attaque, I have a dream… et D’Aristote à la Covid-19.

 

Corps de lion crachant du feu, affublé du cou et d’une tête de bouc, le tout terminé par un serpent en guise de queue, la chimère était ainsi dépeinte en Grèce antique. C’est le héros Bellérophon chevauchant le cheval ailé Pégase qui est venu à bout de la chimère.

En 2020, l’humanité affronte aussi une chimère, cette fois sous la forme du virus SARS-CoV-2. Au moment d’écrire ces lignes, le virus s’est répandu partout sur la planète, dans 212 pays et territoires. On dénombre plus de 5 millions de cas et au-delà de 325 000 personnes sont décédées avec le virus. Les spécialistes ont même détecté plusieurs souches du virus. Notre chimère moderne mute tranquillement, mais inexorablement, à l’instar de tous les virus. Mais quelle est l’origine du SARS-CoV-2? Comment est-il arrivé sur Terre? Ou plutôt, comment en est-il venu à causer tant de problèmes aux humains?

 La barrière des espèces

Les experts des maladies infectieuses s’accordent pour dire que le SARS-CoV-2 a franchi la barrière des espèces, c’est-à-dire qu’il s’est transmis d’un animal à un humain. Normalement un virus adapté à une espèce se réplique et se propage au sein de cette espèce et ne s’attaque pas à une autre espèce. Cette barrière des espèces est rendue possible parce que les protéines sur la membrane des virus sont très spécifiques d’un récepteur (un autre type de protéine) qu’on retrouve à la surface de cellules précises d’un animal en particulier; chaque serrure a sa clé. Parfois, les animaux infectés par les virus développent une maladie et peuvent même en mourir, mais la plupart du temps non. Ils vivent très bien avec le virus. On nomme ces derniers des réservoirs et ils contribuent à la perpétuation du virus.

Pourtant, cette barrière des espèces est franchie régulièrement pour plusieurs maladies infectieuses humaines telles l’Ebola, le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS), Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient (MERS), le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), la rage et bien d’autres. Il semble que ce phénomène soit grandissant parce que les humains empiètent de plus en plus sur les territoires sauvages et inexplorés dans lesquels est retrouvée une forte densité de la faune terrestre. Par exemple, l’Amazonie, cette immense forêt vierge au Brésil aussi appelée le poumon de la planète, est défrichée quotidiennement pour faire plus de terres cultivables ou de pâturages pour y élever d’immenses troupeaux d’animaux… pour rassasier notre envie irrépressible de viande, mais ça, c’est un autre débat.

Plusieurs de ces sauts viraux animaux – humains ont dû cependant passer inaperçus au cours de l’histoire de l’humanité parce que la densité de la population humaine n’était pas suffisante pour maintenir la propagation partout dans le monde. Par exemple, les hommes de Cro-Magnon d’une région donnée sont peut-être tous morts d’un virus sans que cela ne devienne une pandémie.

 Les coronavirus

Il faut savoir que le SARS-CoV-2 fait partie d’une grande famille de virus qu’on appelle les coronavirus. De très nombreux virus de cette famille ont été isolés d’animaux partout sur la planète. Ce sont les coronavirus de mammifères qui nous inquiètent le plus, car ces animaux partagent certaines similitudes moléculaires et biochimiques avec les humains. Les microbiologistes ont isolé des coronavirus chez des chameaux, chats, chauve-souris, chiens, civettes, dindes, furets, pangolins, rats, souris et des porcs entre autres. Et aussi chez les humains. En effet, le SARS-CoV-2 est le septième coronavirus à se répandre chez les humains. Il y a le SARS-CoV et le MERS-CoV qui provoquent des maladies graves et souvent mortelles, tandis que les HKU1, NL63, OC43 et 229E ne provoquent que des symptômes semblables au rhume.

 Origine du SARS-CoV-2

D’entrée de jeu, non, le SARS-CoV-2 n’a pas été créé par l’Homme. À preuve, plusieurs experts en génie génétique et en bio-informatique ont étudié le matériel génétique de nombreuses souches de ce virus et n’ont pas retrouvé les « traces » caractéristiques laissées par les manipulations génétiques lorsque les scientifiques modifient des virus. Dossier clos. Mais quelle est l’origine de ce damné virus alors? Tout bonnement de la nature. Vous savez la fameuse évolution décrite par Charles Darwin dans son bouquin « L’origine des espèces » paru en 1859? Et bien, ce n’est ni plus ni moins que de sa faute.

La souche de coronavirus RaTG13 a été isolée d’une chauve-souris Rhinolophus affinis, plus communément appelée rhinolophe intermédiaire. Cette chauve-souris au faciès très particulier est commune en Chine et en Asie du Sud-Est. Pourquoi je vous en parle? Parce que le matériel génétique de cette souche est ultra apparenté à celui du SARS-CoV-2. En fait, les deux génomes sont similaires à 96%; ce qui est très semblable croyez-moi. Lorsque les généticiens tracent les arbres généalogiques de toutes les souches de coronavirus connues, RaTG13 est la plus semblable au SARS-CoV-2. Cependant, bien que très apparenté, il semble que la portion de la protéine virale (qui permet l’entrée dans les cellules humaines) de RaTG13 n’a pas une bonne affinité avec ACE2, la protéine qui agit comme serrure. Ça signifie que RaTG13 ne peut pas infecter et se reproduire chez les humains.

D’autres souches semblables de coronavirus ont été isolées, cette fois provenant de Manis javanica ou pangolin javanais, un mammifère à écaille insectivore qui vit dans la même région que les rhinolophes. Ces souches sont moins semblables que celles de la chauve-souris, mais la région de la protéine virale qui reconnaît ACE2 est identique à celle de SARS-CoV-2.

Nous avons maintenant la preuve que des mutations aléatoires dans la nature peuvent mener à une transformation du SARS-CoV-2 pour le rendre infectieux et virulent chez les humains. Cependant, une question persiste : comment ce virus a franchi la barrière entre les espèces? À chaque fois que des virus à ARN se répliquent, il y a des mutations, c’est-à-dire des erreurs de transcription dans le matériel génétique des nouveaux virus. Parfois, certaines de ces mutations sont localisées à des endroits stratégiques qui confèrent de nouvelles caractéristiques aux bébés virus. Parfois, ça leur permet d’infecter de nouvelles cellules. Parfois, ça leur permet de franchir la barrière des espèces et de se propager au sein des humains.

Les scientifiques investiguent maintenant deux hypothèses : une série de mutations bénéfiques (pour le virus) est survenue dans un animal pour ensuite infecter l’humain, ou ces mutations se sont plutôt déroulées directement chez un humain suite à plusieurs essais et erreurs infructueux et silencieux.

En résumé…

OK, OK. Je sais, vous commencez à « saigner du nez ». Trop de jargon. Trop technique. Pour résumer simplement :

  1. le SARS-CoV-2 n’a pas été créé par un scientifique illuminé s’étant doté de la mission divine de contrôler les populations humaines;
  2. les caractéristiques qui ont permis au SARS-CoV-2 d’infecter les humains et de causer la maladie ont été retrouvées dans la nature sur des virus de chauve-souris ou de pangolins;
  3. le SARS-CoV-2 est un enfant de l’évolution. Il s’est adapté afin d’infecter l’espèce dominante sur Terre et est en train de rétablir l’équilibre;
  4. ce virus chimère serait apparu, en 2019, dans les alentours de la ville de Wuhan, en Chine, lieu des premiers cas documentés de pneumonies typiques de la COVID-19. C’est grâce à la mondialisation et aux voyages par avion que le virus s’est répandu partout sur Terre comme une trainée de poudre.

SARS-CoV-2 est bien une chimère, une créature non pas mythique, mais plutôt microbiologique et surtout bien réelle. Cette chimère nous accompagnera encore un bon bout de temps, comme beaucoup d’autres virus. À moins qu’un Bellérophon des temps modernes se pointe à l’horizon…

 

Mathieu Millette, Ph. D. Mcb.A. Docteur en microbiologie et membre de l’Association des Microbiologistes du Québec

Voici le 6e article de la série rédigée par le Dr Mathieu Millette, consultez les articles précédents : Ma mère et le SARS-COV-2, Un excellent virus, L’Empire contre attaque, I have a dream… et D’Aristote à la Covid-19.

 

Corps de lion crachant du feu, affublé du cou et d’une tête de bouc, le tout terminé par un serpent en guise de queue, la chimère était ainsi dépeinte en Grèce antique. C’est le héros Bellérophon chevauchant le cheval ailé Pégase qui est venu à bout de la chimère.

En 2020, l’humanité affronte aussi une chimère, cette fois sous la forme du virus SARS-CoV-2. Au moment d’écrire ces lignes, le virus s’est répandu partout sur la planète, dans 212 pays et territoires. On dénombre plus de 5 millions de cas et au-delà de 325 000 personnes sont décédées avec le virus. Les spécialistes ont même détecté plusieurs souches du virus. Notre chimère moderne mute tranquillement, mais inexorablement, à l’instar de tous les virus. Mais quelle est l’origine du SARS-CoV-2? Comment est-il arrivé sur Terre? Ou plutôt, comment en est-il venu à causer tant de problèmes aux humains?

 La barrière des espèces

Les experts des maladies infectieuses s’accordent pour dire que le SARS-CoV-2 a franchi la barrière des espèces, c’est-à-dire qu’il s’est transmis d’un animal à un humain. Normalement un virus adapté à une espèce se réplique et se propage au sein de cette espèce et ne s’attaque pas à une autre espèce. Cette barrière des espèces est rendue possible parce que les protéines sur la membrane des virus sont très spécifiques d’un récepteur (un autre type de protéine) qu’on retrouve à la surface de cellules précises d’un animal en particulier; chaque serrure a sa clé. Parfois, les animaux infectés par les virus développent une maladie et peuvent même en mourir, mais la plupart du temps non. Ils vivent très bien avec le virus. On nomme ces derniers des réservoirs et ils contribuent à la perpétuation du virus.

Pourtant, cette barrière des espèces est franchie régulièrement pour plusieurs maladies infectieuses humaines telles l’Ebola, le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS), Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient (MERS), le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), la rage et bien d’autres. Il semble que ce phénomène soit grandissant parce que les humains empiètent de plus en plus sur les territoires sauvages et inexplorés dans lesquels est retrouvée une forte densité de la faune terrestre. Par exemple, l’Amazonie, cette immense forêt vierge au Brésil aussi appelée le poumon de la planète, est défrichée quotidiennement pour faire plus de terres cultivables ou de pâturages pour y élever d’immenses troupeaux d’animaux… pour rassasier notre envie irrépressible de viande, mais ça, c’est un autre débat.

Plusieurs de ces sauts viraux animaux – humains ont dû cependant passer inaperçus au cours de l’histoire de l’humanité parce que la densité de la population humaine n’était pas suffisante pour maintenir la propagation partout dans le monde. Par exemple, les hommes de Cro-Magnon d’une région donnée sont peut-être tous morts d’un virus sans que cela ne devienne une pandémie.

 Les coronavirus

Il faut savoir que le SARS-CoV-2 fait partie d’une grande famille de virus qu’on appelle les coronavirus. De très nombreux virus de cette famille ont été isolés d’animaux partout sur la planète. Ce sont les coronavirus de mammifères qui nous inquiètent le plus, car ces animaux partagent certaines similitudes moléculaires et biochimiques avec les humains. Les microbiologistes ont isolé des coronavirus chez des chameaux, chats, chauve-souris, chiens, civettes, dindes, furets, pangolins, rats, souris et des porcs entre autres. Et aussi chez les humains. En effet, le SARS-CoV-2 est le septième coronavirus à se répandre chez les humains. Il y a le SARS-CoV et le MERS-CoV qui provoquent des maladies graves et souvent mortelles, tandis que les HKU1, NL63, OC43 et 229E ne provoquent que des symptômes semblables au rhume.

 Origine du SARS-CoV-2

D’entrée de jeu, non, le SARS-CoV-2 n’a pas été créé par l’Homme. À preuve, plusieurs experts en génie génétique et en bio-informatique ont étudié le matériel génétique de nombreuses souches de ce virus et n’ont pas retrouvé les « traces » caractéristiques laissées par les manipulations génétiques lorsque les scientifiques modifient des virus. Dossier clos. Mais quelle est l’origine de ce damné virus alors? Tout bonnement de la nature. Vous savez la fameuse évolution décrite par Charles Darwin dans son bouquin « L’origine des espèces » paru en 1859? Et bien, ce n’est ni plus ni moins que de sa faute.

La souche de coronavirus RaTG13 a été isolée d’une chauve-souris Rhinolophus affinis, plus communément appelée rhinolophe intermédiaire. Cette chauve-souris au faciès très particulier est commune en Chine et en Asie du Sud-Est. Pourquoi je vous en parle? Parce que le matériel génétique de cette souche est ultra apparenté à celui du SARS-CoV-2. En fait, les deux génomes sont similaires à 96%; ce qui est très semblable croyez-moi. Lorsque les généticiens tracent les arbres généalogiques de toutes les souches de coronavirus connues, RaTG13 est la plus semblable au SARS-CoV-2. Cependant, bien que très apparenté, il semble que la portion de la protéine virale (qui permet l’entrée dans les cellules humaines) de RaTG13 n’a pas une bonne affinité avec ACE2, la protéine qui agit comme serrure. Ça signifie que RaTG13 ne peut pas infecter et se reproduire chez les humains.

D’autres souches semblables de coronavirus ont été isolées, cette fois provenant de Manis javanica ou pangolin javanais, un mammifère à écaille insectivore qui vit dans la même région que les rhinolophes. Ces souches sont moins semblables que celles de la chauve-souris, mais la région de la protéine virale qui reconnaît ACE2 est identique à celle de SARS-CoV-2.

Nous avons maintenant la preuve que des mutations aléatoires dans la nature peuvent mener à une transformation du SARS-CoV-2 pour le rendre infectieux et virulent chez les humains. Cependant, une question persiste : comment ce virus a franchi la barrière entre les espèces? À chaque fois que des virus à ARN se répliquent, il y a des mutations, c’est-à-dire des erreurs de transcription dans le matériel génétique des nouveaux virus. Parfois, certaines de ces mutations sont localisées à des endroits stratégiques qui confèrent de nouvelles caractéristiques aux bébés virus. Parfois, ça leur permet d’infecter de nouvelles cellules. Parfois, ça leur permet de franchir la barrière des espèces et de se propager au sein des humains.

Les scientifiques investiguent maintenant deux hypothèses : une série de mutations bénéfiques (pour le virus) est survenue dans un animal pour ensuite infecter l’humain, ou ces mutations se sont plutôt déroulées directement chez un humain suite à plusieurs essais et erreurs infructueux et silencieux.

En résumé…

OK, OK. Je sais, vous commencez à « saigner du nez ». Trop de jargon. Trop technique. Pour résumer simplement :

  1. le SARS-CoV-2 n’a pas été créé par un scientifique illuminé s’étant doté de la mission divine de contrôler les populations humaines;
  2. les caractéristiques qui ont permis au SARS-CoV-2 d’infecter les humains et de causer la maladie ont été retrouvées dans la nature sur des virus de chauve-souris ou de pangolins;
  3. le SARS-CoV-2 est un enfant de l’évolution. Il s’est adapté afin d’infecter l’espèce dominante sur Terre et est en train de rétablir l’équilibre;
  4. ce virus chimère serait apparu, en 2019, dans les alentours de la ville de Wuhan, en Chine, lieu des premiers cas documentés de pneumonies typiques de la COVID-19. C’est grâce à la mondialisation et aux voyages par avion que le virus s’est répandu partout sur Terre comme une trainée de poudre.

SARS-CoV-2 est bien une chimère, une créature non pas mythique, mais plutôt microbiologique et surtout bien réelle. Cette chimère nous accompagnera encore un bon bout de temps, comme beaucoup d’autres virus. À moins qu’un Bellérophon des temps modernes se pointe à l’horizon…

 

Mathieu Millette, Ph. D. Mcb.A. Docteur en microbiologie et membre de l’Association des Microbiologistes du Québec

Certains pensent que c’est pour la prévention, certains veulent éviter les médicaments et d’autres disent simplement qu’on n’a pas besoin de ça! Qui croire ? Qui s’y connait vraiment? Il va de soi que la vérité n’est pas que tout est bon ou que tout est mauvais. J’en ai parlé récemment dans un article du blogue de Vitoli « Produits Naturels : et si l’on vous disait la vérité ? ».

Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas encore, je suis Éric Simard, Dr en biologie et chercheur dans le domaine du vieillissement. Je suis l’auteur de 4 livres sur le vieillissement en santé avec 11 autres professionnels de la santé comme collaborateurs. Je suis un membre nommé de la Commission de l’éthique en science et technologie du Conseil des ministres. Pour en savoir plus sur mes activités, je vous invite à visiter mon site internet au www.esimard.com.

Ici, je vais vous parler des raisons valables de prendre des produits naturels, entre autres dans le contexte de la Covid-19. Vous pensez qu’il peut y avoir de bonnes raisons d’en prendre ? Vous aimeriez y voir plus clair? Eh bien, je vais vous en parler. Je vais décrire certaines considérations par rapport à l’apport alimentaire en nutriments, des exemples d’usages justifiables avec le nom complet, l’âge et la région des personnes mentionnées, l’angle des alternatives, les besoins actuels en fonction de la Covid-19 et la question des effets secondaires.

Les besoins vs l’alimentation

Premièrement, il est très important de bien manger. Vous ne pouvez pas compenser une mauvaise alimentation en prenant des suppléments ou produits de santé naturels. Deuxièmement, si les nutriments importants que vous voulez prendre se retrouvent dans l’alimentation, comme pour l’apport en vitamine C, prenez-les de l’alimentation. Augmenter votre consommation des aliments qui en contiennent comme les légumes verts et les agrumes dans le cas de la vitamine C.

Les besoins que vous devriez penser à combler par des produits naturels de qualité devraient être soit des éléments que vous ne pouvez pas trouver dans l’alimentation, soit qu’il est tellement important d’en consommer une quantité déterminée, qu’il est préférable de les prendre en suppléments. Par exemple, la lutéine et la zéaxanthine que vous trouvez dans les suppléments recommandés par les médecins pour la dégénérescence maculaire ou les cataractes se retrouvent dans l’alimentation. Entre autres, dans les jaunes d’œufs. Pourquoi ils ne vous disent pas de manger des œufs ou des fruits et légumes qui en contiennent? Parce que si vous n’en mangez pas suffisamment, vous risquez de perdre la vue. Il est donc préférable de s’assurer d’en prendre tous les jours, la quantité recommandée, en supplément.

Il y a donc des usages justifiables pour des produits de santé naturels de qualité. Pensez aux besoins qui ne peuvent être comblés par l’alimentation, par exemple les plantes que l’on ne mange pas, ou dont le bénéfice santé est tellement important que l’on veut être sûr de la quantité consommée (la préservation de la vision). Voici quelques exemples d’usages appropriés.

Quelques exemples d’utilisateurs et les résultats obtenus

Je vais vous présenter des témoignages reçus pour les produits Vitoli pour différentes facettes de santé. Les témoignages proviennent de personnes qui nous ont écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé le droit de les utiliser en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin qu’elles puissent être identifiées.

  1. Moi, je prends VitoliMD Sommeil depuis 2 mois. J’ai arrêté complètement les somnifères que je prenais depuis plusieurs années et j’ai maintenant un sommeil plus profond, je suis plus reposée. Merci Vitoli. – Pierret Fortin, 67 ans de Québec.
  2. Bonjour, voici mon expérience à moi. Je suis allée à la pharmacie pour trouver un calmant parce que je devais prendre l’avion et ça me stresse vraiment. La pharmacienne m’a suggéré VitoliMD Stress et Anxiété. Surprise, en plus de me calmer, j’ai réussi à bien dormir sans bavardage mental… quel bonheur! Merci Vitoli. – Carmen Plante, 60 ans, Nicolet.
  3. Moi, ça fait 2 semaines que je prends VitoliMD Articulations pour mon pied qui me faisait mal depuis huit ans. Je vois beaucoup d’améliorations et j’ai même arrêté mes médicaments. Je suis très contente. J’avais contacté tous les spécialistes et le dernier que j’ai vu m’a dit : « Vous allez finir par vous faire couper le pied ». Ça fait longtemps que je vois vos produits en pharmacie, alors j’ai décidé de les essayer et je suis vraiment contente. Merci Vitoli! – Nicole Roy, 72 ans, Québec.
  4. J’ai essayé de vraies hormones et j’ai eu beaucoup d’effets secondaires; après, je me suis tournée vers les produits naturels. J’ai essayé une autre marque très dispendieuse de produits naturels qui m’aidait, mais j’avais encore des chaleurs et de l’insomnie. J’ai décidé d’essayer Vitoli et je suis très impressionnée, car après seulement une semaine, je n’ai plus eu aucune chaleur la nuit et je dors beaucoup mieux. Merci Vitoli. – Johanne St-Pierre, 53 ans, Bas-St-Laurent.

Attention, ici il est important de rappeler que les produits Vitoli ont été développés par moi-même (www.esimard.com), avec deux pharmaciens spécialisés, dans le but de réintégrer des produits plus efficaces dans la pratique des professionnels de la santé. Les produits de faible qualité, c’est vrai que « l’on n’a pas besoin de ça » : c’est de l’argent gaspillé. Pour les produits de qualité, il peut y avoir de bonnes raisons d’en prendre. C’est ce qui m’amène à vous parler des alternatives.

Les alternatives

Si vous avez de bonnes habitudes de vie et vous n’avez pas de problèmes de santé, tant mieux. Malheureusement, en vieillissant, il est possible qu’il apparaisse des problèmes momentanés ou permanents. Par exemple, les problèmes de sommeil vont toucher jusqu’à 80% des gens de façon sporadique ou permanente. Étant donné le plus faible risque d’effets secondaires, il est souhaitable d’essayer des produits naturels de qualité en premier, avant de se tourner vers la médication, pour les problèmes de santé qui peuvent être prévenus ou dont l’impact sur la vie quotidienne peut être diminué. Dans les exemples que je vous ai mentionnés, vous aviez :

  • une dame de 67 ans qui a arrêté ses somnifères qu’elle prenait depuis des années et elle dort mieux,
  • une dame qui s’est fait recommander VitoliMD Stress et anxiété par sa pharmacienne au lieu des calmants pour prendre l’avion,
  • une dame que son médecin lui a dit qu’elle allait se faire couper le pied, elle n’était plus capable de prendre des marches, elle avait essayé plein de médicaments = VitoliMD Articulations
  • une femme qui a remplacé ses traitements hormonaux sans effet secondaire = VitoliMD Ménopause.

J’ai une grande tante, dernièrement, qui a eu des problèmes de sommeil dû à la Covid-19. À 84 ans, son médecin lui a prescrit des benzodiazépines pour 6 mois. Eh bien, un guide de pratique clinique publié en 2018 (dans la revue Le Médecin de famille canadien) a conclu qu’il n’y avait aucun usage justifiable des benzodiazépines chez les gens de plus de 65 ans et pas plus de 4 semaines pour les moins de 65 ans.

Certaines personnes disent que « l’on n’a pas besoin de ça! », mais les études démontrent clairement que nos personnes âgées prennent trop de médicaments. Je vous invite à prendre connaissance des textes suivants écrits avec deux pharmaciens et un médecin, collaborateurs au blogue de Vitoli :

Oui, il y a des produits complètement inutiles parce qu’ils ne sont pas de qualité ou qu’ils sont pour un usage non justifiable, mais il y a aussi des usages justifiables, comme ceux mentionnés.

Sachez que la majorité des professionnels de la santé se sont désintéressés des produits naturels dû au manque de qualité dans le marché. C’est entre autres pour cette raison que les produits Vitoli ont été développés et nous offrons de la formation aux professionnels de la santé pour bien l’expliquer.

Les besoins vs la Covid-19

Actuellement, le taux de stress dans la population est à un niveau très élevé et il le sera probablement pour toute la prochaine année. Sachez que tous les somnifères chimiques sont déconseillés; soit parce qu’ils développent des dépendances ou de l’accoutumance, soit parce qu’il s’agit de médicament ayant d’autres usages, mais que les effets secondaires causent de la somnolence. Eh oui, certains médicaments sont prescrits pour leurs effets secondaires.

Il y a des alternatives naturelles comme VitoliMD Sommeil et VitoliMD Stress et anxiété. Vitoli Sommeil la nuit et Vitoli Stress et anxiété la nuit ou le jour, au besoin; il n’est pas nécessaire d’en prendre tout le temps.

La situation actuelle cause du stress chronique et celui-ci va aussi causer de la déprime et de la fatigue. Pour aider à gérer le stress chronique, en réduisant les symptômes de fatigue et de déprime, il y a VitoliMD Énergie.

Vous voulez rester en santé et réduire votre niveau d’oxydation systémique ? Sachez que les antioxydants les plus puissants pour le corps humain sont dans VitoliMD Bien vieillir. Ici, je parle de la production antioxydante du corps qui peut être stimulée par certaines molécules, de la même façon que l’activité physique augmente nos capacités antioxydantes. Vitoli Bien vieillir est issue de nos observations en recherche sur le vieillissement.

Finalement, le système immunitaire. Plein de gens ont acheté différents produits pour supporter leur système immunitaire et les médias se sont empressés de dire que cela ne servait à rien. VitoliMD Immunité (Vitamine D, zinc et des extraits spécifiques de grande qualité d’échinacée, d’astragale et de polyphénols d’olives exclusifs) est une formule développée avec deux pharmaciens spécialisés. Deux pharmaciens canadiens ayant complété un grand nombre de formations dans le domaine des produits naturels. La posologie est d’une capsule le matin et d’une le soir.

On n’a pas besoin de ça …les effets secondaires!

En terminant, un dernier point. On n’a pas besoin de ça! Vous aimez mieux utiliser des médicaments ? Sachez que les principales raisons pour lesquelles les produits de santé naturels ont moins d’effets secondaires, eh oui, ils en ont moins, habituellement même aucun, c’est que :

  1. il s’agit de molécules naturelles pour lesquelles des voies métaboliques naturelles existent,
  2. les effets bénéfiques sont souvent plus faibles, et,
  3. généralement, les bénéfices proviennent de plusieurs mécanismes d’actions simultanés.

Les médicaments vont habituellement agir sur un seul mécanisme d’action sollicité fortement, ce qui risque de causer des effets secondaires en débalançant les fonctions biologiques. Les produits naturels vont plutôt agir plus doucement, sur plusieurs mécanismes d’action agissant en synergie. Il est donc normal d’avoir moins d’effets secondaires avec les produits naturels, mais attention, parfois les produits de faible qualité n’ont pas d’effet du tout.

En espérant que ces informations vous aident à y voir plus clair, je vous invite à consulter les autres articles du blogue de Vitoli auxquels collaborent 12 autres professionnels de la santé.

 

 

Références :

  • Barry, 2018. Patients’ perceptions and use of natural health products. Can Pharm J (Ott). 2018 Jul-Aug; 151(4): 254–262.
  • Eisenhauer B, Natoli S, Liew G, Flood VM. 2017. Lutein and Zeaxanthin-Food Sources, Bioavailability and Dietary Variety in Age-Related Macular Degeneration Protection. Nutrients. 2017;9(2):120. Published 2017 Feb 9.
  • Georgiev et al, 2013. Harpagoside: From Kalahari Desert to Pharmacy Shelf. Phytochemistry, Aug 2013. 92, 8-15.
  • Newmaster, S.G., Grguric, M., Shanmughanandhan, D., Ramalingam, S., Ragupathy, S. 2013. DNA barcoding detects contamination and substitution in North American herbal products. BMC Med. Oct 11;11:222.
  • Ogbogu and Necyk, 2016. Community Pharmacists’ Views and Practices Regarding Natural Health Products Sold in Community Pharmacies. PLoS One. 2016 Sep 23;11(9).
  • Posadzki P, Watson L, Ernst E. 2013. Contamination and adulteration of herbal medicinal products (HMPs): an overview of systematic reviews. Eur J Clin Pharmacol. Mar;69(3):295-307. Review.
  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64: MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Simmler et al, 2018. Integrated analytical assets aid botanical authenticity and adulteration management. 2018 Sep;129:401-414.

Certains pensent que c’est pour la prévention, certains veulent éviter les médicaments et d’autres disent simplement qu’on n’a pas besoin de ça! Qui croire ? Qui s’y connait vraiment? Il va de soi que la vérité n’est pas que tout est bon ou que tout est mauvais. J’en ai parlé récemment dans un article du blogue de Vitoli « Produits Naturels : et si l’on vous disait la vérité ? ».

Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas encore, je suis Éric Simard, Dr en biologie et chercheur dans le domaine du vieillissement. Je suis l’auteur de 4 livres sur le vieillissement en santé avec 11 autres professionnels de la santé comme collaborateurs. Je suis un membre nommé de la Commission de l’éthique en science et technologie du Conseil des ministres. Pour en savoir plus sur mes activités, je vous invite à visiter mon site internet au www.esimard.com.

Ici, je vais vous parler des raisons valables de prendre des produits naturels, entre autres dans le contexte de la Covid-19. Vous pensez qu’il peut y avoir de bonnes raisons d’en prendre ? Vous aimeriez y voir plus clair? Eh bien, je vais vous en parler. Je vais décrire certaines considérations par rapport à l’apport alimentaire en nutriments, des exemples d’usages justifiables avec le nom complet, l’âge et la région des personnes mentionnées, l’angle des alternatives, les besoins actuels en fonction de la Covid-19 et la question des effets secondaires.

Les besoins vs l’alimentation

Premièrement, il est très important de bien manger. Vous ne pouvez pas compenser une mauvaise alimentation en prenant des suppléments ou produits de santé naturels. Deuxièmement, si les nutriments importants que vous voulez prendre se retrouvent dans l’alimentation, comme pour l’apport en vitamine C, prenez-les de l’alimentation. Augmenter votre consommation des aliments qui en contiennent comme les légumes verts et les agrumes dans le cas de la vitamine C.

Les besoins que vous devriez penser à combler par des produits naturels de qualité devraient être soit des éléments que vous ne pouvez pas trouver dans l’alimentation, soit qu’il est tellement important d’en consommer une quantité déterminée, qu’il est préférable de les prendre en suppléments. Par exemple, la lutéine et la zéaxanthine que vous trouvez dans les suppléments recommandés par les médecins pour la dégénérescence maculaire ou les cataractes se retrouvent dans l’alimentation. Entre autres, dans les jaunes d’œufs. Pourquoi ils ne vous disent pas de manger des œufs ou des fruits et légumes qui en contiennent? Parce que si vous n’en mangez pas suffisamment, vous risquez de perdre la vue. Il est donc préférable de s’assurer d’en prendre tous les jours, la quantité recommandée, en supplément.

Il y a donc des usages justifiables pour des produits de santé naturels de qualité. Pensez aux besoins qui ne peuvent être comblés par l’alimentation, par exemple les plantes que l’on ne mange pas, ou dont le bénéfice santé est tellement important que l’on veut être sûr de la quantité consommée (la préservation de la vision). Voici quelques exemples d’usages appropriés.

Quelques exemples d’utilisateurs et les résultats obtenus

Je vais vous présenter des témoignages reçus pour les produits Vitoli pour différentes facettes de santé. Les témoignages proviennent de personnes qui nous ont écrit pour nous remercier et nous leur avons demandé le droit de les utiliser en mentionnant leur nom complet, leur âge et leur région afin qu’elles puissent être identifiées.

  1. Moi, je prends VitoliMD Sommeil depuis 2 mois. J’ai arrêté complètement les somnifères que je prenais depuis plusieurs années et j’ai maintenant un sommeil plus profond, je suis plus reposée. Merci Vitoli. – Pierret Fortin, 67 ans de Québec.
  2. Bonjour, voici mon expérience à moi. Je suis allée à la pharmacie pour trouver un calmant parce que je devais prendre l’avion et ça me stresse vraiment. La pharmacienne m’a suggéré VitoliMD Stress et Anxiété. Surprise, en plus de me calmer, j’ai réussi à bien dormir sans bavardage mental… quel bonheur! Merci Vitoli. – Carmen Plante, 60 ans, Nicolet.
  3. Moi, ça fait 2 semaines que je prends VitoliMD Articulations pour mon pied qui me faisait mal depuis huit ans. Je vois beaucoup d’améliorations et j’ai même arrêté mes médicaments. Je suis très contente. J’avais contacté tous les spécialistes et le dernier que j’ai vu m’a dit : « Vous allez finir par vous faire couper le pied ». Ça fait longtemps que je vois vos produits en pharmacie, alors j’ai décidé de les essayer et je suis vraiment contente. Merci Vitoli! – Nicole Roy, 72 ans, Québec.
  4. J’ai essayé de vraies hormones et j’ai eu beaucoup d’effets secondaires; après, je me suis tournée vers les produits naturels. J’ai essayé une autre marque très dispendieuse de produits naturels qui m’aidait, mais j’avais encore des chaleurs et de l’insomnie. J’ai décidé d’essayer Vitoli et je suis très impressionnée, car après seulement une semaine, je n’ai plus eu aucune chaleur la nuit et je dors beaucoup mieux. Merci Vitoli. – Johanne St-Pierre, 53 ans, Bas-St-Laurent.

Attention, ici il est important de rappeler que les produits Vitoli ont été développés par moi-même (www.esimard.com), avec deux pharmaciens spécialisés, dans le but de réintégrer des produits plus efficaces dans la pratique des professionnels de la santé. Les produits de faible qualité, c’est vrai que « l’on n’a pas besoin de ça » : c’est de l’argent gaspillé. Pour les produits de qualité, il peut y avoir de bonnes raisons d’en prendre. C’est ce qui m’amène à vous parler des alternatives.

Les alternatives

Si vous avez de bonnes habitudes de vie et vous n’avez pas de problèmes de santé, tant mieux. Malheureusement, en vieillissant, il est possible qu’il apparaisse des problèmes momentanés ou permanents. Par exemple, les problèmes de sommeil vont toucher jusqu’à 80% des gens de façon sporadique ou permanente. Étant donné le plus faible risque d’effets secondaires, il est souhaitable d’essayer des produits naturels de qualité en premier, avant de se tourner vers la médication, pour les problèmes de santé qui peuvent être prévenus ou dont l’impact sur la vie quotidienne peut être diminué. Dans les exemples que je vous ai mentionnés, vous aviez :

  • une dame de 67 ans qui a arrêté ses somnifères qu’elle prenait depuis des années et elle dort mieux,
  • une dame qui s’est fait recommander VitoliMD Stress et anxiété par sa pharmacienne au lieu des calmants pour prendre l’avion,
  • une dame que son médecin lui a dit qu’elle allait se faire couper le pied, elle n’était plus capable de prendre des marches, elle avait essayé plein de médicaments = VitoliMD Articulations
  • une femme qui a remplacé ses traitements hormonaux sans effet secondaire = VitoliMD Ménopause.

J’ai une grande tante, dernièrement, qui a eu des problèmes de sommeil dû à la Covid-19. À 84 ans, son médecin lui a prescrit des benzodiazépines pour 6 mois. Eh bien, un guide de pratique clinique publié en 2018 (dans la revue Le Médecin de famille canadien) a conclu qu’il n’y avait aucun usage justifiable des benzodiazépines chez les gens de plus de 65 ans et pas plus de 4 semaines pour les moins de 65 ans.

Certaines personnes disent que « l’on n’a pas besoin de ça! », mais les études démontrent clairement que nos personnes âgées prennent trop de médicaments. Je vous invite à prendre connaissance des textes suivants écrits avec deux pharmaciens et un médecin, collaborateurs au blogue de Vitoli :

Oui, il y a des produits complètement inutiles parce qu’ils ne sont pas de qualité ou qu’ils sont pour un usage non justifiable, mais il y a aussi des usages justifiables, comme ceux mentionnés.

Sachez que la majorité des professionnels de la santé se sont désintéressés des produits naturels dû au manque de qualité dans le marché. C’est entre autres pour cette raison que les produits Vitoli ont été développés et nous offrons de la formation aux professionnels de la santé pour bien l’expliquer.

Les besoins vs la Covid-19

Actuellement, le taux de stress dans la population est à un niveau très élevé et il le sera probablement pour toute la prochaine année. Sachez que tous les somnifères chimiques sont déconseillés; soit parce qu’ils développent des dépendances ou de l’accoutumance, soit parce qu’il s’agit de médicament ayant d’autres usages, mais que les effets secondaires causent de la somnolence. Eh oui, certains médicaments sont prescrits pour leurs effets secondaires.

Il y a des alternatives naturelles comme VitoliMD Sommeil et VitoliMD Stress et anxiété. Vitoli Sommeil la nuit et Vitoli Stress et anxiété la nuit ou le jour, au besoin; il n’est pas nécessaire d’en prendre tout le temps.

La situation actuelle cause du stress chronique et celui-ci va aussi causer de la déprime et de la fatigue. Pour aider à gérer le stress chronique, en réduisant les symptômes de fatigue et de déprime, il y a VitoliMD Énergie.

Vous voulez rester en santé et réduire votre niveau d’oxydation systémique ? Sachez que les antioxydants les plus puissants pour le corps humain sont dans VitoliMD Bien vieillir. Ici, je parle de la production antioxydante du corps qui peut être stimulée par certaines molécules, de la même façon que l’activité physique augmente nos capacités antioxydantes. Vitoli Bien vieillir est issue de nos observations en recherche sur le vieillissement.

Finalement, le système immunitaire. Plein de gens ont acheté différents produits pour supporter leur système immunitaire et les médias se sont empressés de dire que cela ne servait à rien. VitoliMD Immunité (Vitamine D, zinc et des extraits spécifiques de grande qualité d’échinacée, d’astragale et de polyphénols d’olives exclusifs) est une formule développée avec deux pharmaciens spécialisés. Deux pharmaciens canadiens ayant complété un grand nombre de formations dans le domaine des produits naturels. La posologie est d’une capsule le matin et d’une le soir.

On n’a pas besoin de ça …les effets secondaires!

En terminant, un dernier point. On n’a pas besoin de ça! Vous aimez mieux utiliser des médicaments ? Sachez que les principales raisons pour lesquelles les produits de santé naturels ont moins d’effets secondaires, eh oui, ils en ont moins, habituellement même aucun, c’est que :

  1. il s’agit de molécules naturelles pour lesquelles des voies métaboliques naturelles existent,
  2. les effets bénéfiques sont souvent plus faibles, et,
  3. généralement, les bénéfices proviennent de plusieurs mécanismes d’actions simultanés.

Les médicaments vont habituellement agir sur un seul mécanisme d’action sollicité fortement, ce qui risque de causer des effets secondaires en débalançant les fonctions biologiques. Les produits naturels vont plutôt agir plus doucement, sur plusieurs mécanismes d’action agissant en synergie. Il est donc normal d’avoir moins d’effets secondaires avec les produits naturels, mais attention, parfois les produits de faible qualité n’ont pas d’effet du tout.

En espérant que ces informations vous aident à y voir plus clair, je vous invite à consulter les autres articles du blogue de Vitoli auxquels collaborent 12 autres professionnels de la santé.

 

 

Références :

  • Barry, 2018. Patients’ perceptions and use of natural health products. Can Pharm J (Ott). 2018 Jul-Aug; 151(4): 254–262.
  • Eisenhauer B, Natoli S, Liew G, Flood VM. 2017. Lutein and Zeaxanthin-Food Sources, Bioavailability and Dietary Variety in Age-Related Macular Degeneration Protection. Nutrients. 2017;9(2):120. Published 2017 Feb 9.
  • Georgiev et al, 2013. Harpagoside: From Kalahari Desert to Pharmacy Shelf. Phytochemistry, Aug 2013. 92, 8-15.
  • Newmaster, S.G., Grguric, M., Shanmughanandhan, D., Ramalingam, S., Ragupathy, S. 2013. DNA barcoding detects contamination and substitution in North American herbal products. BMC Med. Oct 11;11:222.
  • Ogbogu and Necyk, 2016. Community Pharmacists’ Views and Practices Regarding Natural Health Products Sold in Community Pharmacies. PLoS One. 2016 Sep 23;11(9).
  • Posadzki P, Watson L, Ernst E. 2013. Contamination and adulteration of herbal medicinal products (HMPs): an overview of systematic reviews. Eur J Clin Pharmacol. Mar;69(3):295-307. Review.
  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64: MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Simmler et al, 2018. Integrated analytical assets aid botanical authenticity and adulteration management. 2018 Sep;129:401-414.

Il nous fait plaisir de vous présenter un pharmacien jouissant d’une notoriété et d’une crédibilité exceptionnelle au Québec. Monsieur Dionne est reconnu comme expert en produits de santé naturels (PSN) et interactions possibles avec les médicaments, par de nombreuses organisations professionnelles dans le domaine de la santé.

Conférencier apprécié, vulgarisateur scientifique et enseignant, il est lauréat du prix Pharmacien de cœur et d’action dans la catégorie Santé et société. Il a également reçu le prix Aventis Pharma pour sa contribution exceptionnelle à l’enseignement dans le cadre du cours Phytothérapie et produits de santé naturels qu’il a donné à la faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. Il enseigne à la faculté de pharmacie de l’Université Laval, au département de pharmacologie de l’Université de Montréal et en formation médicale continue « Développer l’expertise en produits de santé naturels » à l’Académie de l’apothicaire (www.jydionne.com et www.apothicaire.ca).

Quelques mots de monsieur Dionne

Pour plusieurs, je suis devenu la référence en santé à cause de mon expertise unique. Mes champs d’intérêt couvrent l’usage de substances à visées thérapeutiques: plantes médicinales, vitamines, médicaments et autres; ainsi que les approches complémentaires: nutrition, acuponcture, activité physique, aromathérapie, gestion du stress, etc. Bref, tout ce qui peut avoir un impact sur la santé. Ma force: intégrer ces différentes approches pour en permettre un usage intelligent et éclairé.

Plantes médicinales: toutes inefficaces?

Mon parcours commence bien avant ma formation en pharmacie, par un intérêt marqué pour les plantes médicinales. Quelle ne fut pas ma surprise quand, à l’université, mon professeur de pharmacognosie (la chimie des plantes) affirme du haut de sa tribune que toutes les plantes et leurs extraits sont sous-thérapeutiques (donc inefficaces)! Pourtant, si je prends un café de trop… je fais de l’insomnie! Si je prends un verre de vin de trop… je suis éméché! Plusieurs médicaments, notamment le Coumadin® (warfarin, médicament pour le cœur), sont des substances naturelles… Il n’en fallait pas plus pour que je m’inscrive en faux!

Communicateur, consultant, coach santé, etc.

Aujourd’hui, je ne travaille plus en officine, mais je suis toujours membre de l’Ordre des pharmaciens du Québec et je travaille à temps partiel pour un GMF (Groupe de médecine de famille). Je continue à chercher, à éplucher les publications, à poser des questions que certains ne veulent pas entendre. Je me définis maintenant d’abord comme communicateur, parce que c’est vraiment ce que je fais, et ensuite comme pharmacien et comme expert en produits de santé naturels (PSN) et santé intégrative. Je travaille comme conférencier, formateur, chercheur, documentaliste, rédacteur, coach santé et conseiller dans le domaine de la santé et des PSN au sens le plus large possible.

Bâtir des ponts

Pour moi, il est évident que les approches traditionnelles et la médecine occidentale font partie d’un continuum thérapeutique. Malgré le fossé qui sépare ces deux types d’approches, il y a du bon des deux côtés; elles se complètent. C’est pourquoi je me suis donné pour mission de bâtir des ponts et d’élargir la compréhension des outils thérapeutiques complémentaires. C’est dans cette démarche personnelle que s’inscrit ma collaboration à ce blogue. Plus nous serons nombreux à collaborer ouvertement comme professionnels, plus nous serons en mesure d’optimiser les retombés pour toute la population.

 

Bonne lecture,

Jean-Yves Dionne, votre apothicaire éclectique

Facebook : Jean-Yves Dionne : Franchement santé

Internet : L’académie de l’Apothicaire, Franchement santé

Il nous fait plaisir de vous présenter un pharmacien jouissant d’une notoriété et d’une crédibilité exceptionnelle au Québec. Monsieur Dionne est reconnu comme expert en produits de santé naturels (PSN) et interactions possibles avec les médicaments, par de nombreuses organisations professionnelles dans le domaine de la santé.

Conférencier apprécié, vulgarisateur scientifique et enseignant, il est lauréat du prix Pharmacien de cœur et d’action dans la catégorie Santé et société. Il a également reçu le prix Aventis Pharma pour sa contribution exceptionnelle à l’enseignement dans le cadre du cours Phytothérapie et produits de santé naturels qu’il a donné à la faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. Il enseigne à la faculté de pharmacie de l’Université Laval, au département de pharmacologie de l’Université de Montréal et en formation médicale continue « Développer l’expertise en produits de santé naturels » à l’Académie de l’apothicaire (www.jydionne.com et www.apothicaire.ca).

Quelques mots de monsieur Dionne

Pour plusieurs, je suis devenu la référence en santé à cause de mon expertise unique. Mes champs d’intérêt couvrent l’usage de substances à visées thérapeutiques: plantes médicinales, vitamines, médicaments et autres; ainsi que les approches complémentaires: nutrition, acuponcture, activité physique, aromathérapie, gestion du stress, etc. Bref, tout ce qui peut avoir un impact sur la santé. Ma force: intégrer ces différentes approches pour en permettre un usage intelligent et éclairé.

Plantes médicinales: toutes inefficaces?

Mon parcours commence bien avant ma formation en pharmacie, par un intérêt marqué pour les plantes médicinales. Quelle ne fut pas ma surprise quand, à l’université, mon professeur de pharmacognosie (la chimie des plantes) affirme du haut de sa tribune que toutes les plantes et leurs extraits sont sous-thérapeutiques (donc inefficaces)! Pourtant, si je prends un café de trop… je fais de l’insomnie! Si je prends un verre de vin de trop… je suis éméché! Plusieurs médicaments, notamment le Coumadin® (warfarin, médicament pour le cœur), sont des substances naturelles… Il n’en fallait pas plus pour que je m’inscrive en faux!

Communicateur, consultant, coach santé, etc.

Aujourd’hui, je ne travaille plus en officine, mais je suis toujours membre de l’Ordre des pharmaciens du Québec et je travaille à temps partiel pour un GMF (Groupe de médecine de famille). Je continue à chercher, à éplucher les publications, à poser des questions que certains ne veulent pas entendre. Je me définis maintenant d’abord comme communicateur, parce que c’est vraiment ce que je fais, et ensuite comme pharmacien et comme expert en produits de santé naturels (PSN) et santé intégrative. Je travaille comme conférencier, formateur, chercheur, documentaliste, rédacteur, coach santé et conseiller dans le domaine de la santé et des PSN au sens le plus large possible.

Bâtir des ponts

Pour moi, il est évident que les approches traditionnelles et la médecine occidentale font partie d’un continuum thérapeutique. Malgré le fossé qui sépare ces deux types d’approches, il y a du bon des deux côtés; elles se complètent. C’est pourquoi je me suis donné pour mission de bâtir des ponts et d’élargir la compréhension des outils thérapeutiques complémentaires. C’est dans cette démarche personnelle que s’inscrit ma collaboration à ce blogue. Plus nous serons nombreux à collaborer ouvertement comme professionnels, plus nous serons en mesure d’optimiser les retombés pour toute la population.

 

Bonne lecture,

Jean-Yves Dionne, votre apothicaire éclectique

Facebook : Jean-Yves Dionne : Franchement santé

Internet : L’académie de l’Apothicaire, Franchement santé

Saviez-vous que les fruits et légumes dotés d’un pigment jaune orangé pourraient contenir une molécule aux bénéfices insoupçonnés? Cette molécule aurait des effets protecteurs à la fois pour le cerveau et pour la vue : il s’agit de la lutéine. En plus des légumes et des fruits jaunes, beaucoup de légumes verts en contiennent aussi : les pois verts, le brocoli, le chou frisé et les épinards.

Beaucoup de gens en ont déjà entendu parler pour la santé oculaire. Cette molécule réduit les risques et/ou ralentit la progression des cataractes et de la dégénérescence maculaire. Elle est habituellement accompagnée de la zéaxanthine, un autre pigment caroténoïde. De plus, des études récentes ont proposé que la lutéine joue un rôle protecteur au niveau neuronal, en préservant les fonctions cognitives. Une nouvelle étude, publiée dans la revue Alzheimer’s and Dementia, vient tout juste de confirmer l’impact de l’alimentation méditerranéenne sur les fonctions cognitives. Il est possible que la lutéine y soit pour quelque chose, mais la consommation totale de poisson serait aussi un facteur bénéfique.

D’autres aliments comme le cantaloup, le saumon, le poivron jaune, la carotte ou encore le jaune d’œuf sont d’excellentes sources de lutéine. Le jaune d’œuf est une source alimentaire qui favorise aussi sa biodisponibilité par la présence des lipides.

Voici donc une recette traditionnelle thaïlandaise mettant la mangue en vedette. Nous vous suggérons un pouding au riz noir glutineux avec sa sauce au coco et un ornement de mangues. Cette recette s’apparente de loin au pouding au riz traditionnel, mais le riz noir est très riche nutritionnellement par son apport en vitamine E, en vitamines du groupe B, en acide aminés essentiels, en minéraux et en antioxydants. Notre mission est de vous faire découvrir des recettes originales comprenant des aliments particulièrement bons pour la santé.

 

Ingrédients :

-2 tasses de riz glutineux noir (riz cargo noir, riz interdit, riz de l’empereur)

Cuisson du riz :

-1/4 de tasse de cassonade, sucre de canne ou sirop d’érable
-1 canne de lait de coco 14 oz (bien agitée)
-1 ¼ tasse d’eau
-1 badiane (anis étoilé) (facultatif)
-1/2 bâton de cannelle

Sauce au coco :

-2 cannes de lait de coco 14 oz (bien agitées)
-1 tasse de sucre (brun, de canne, blanc)
-1/3 tasse de noix de coco râpée non sucrée (fraîche ou séchée)

Fruits : 

-2 mangues rouges ou jaunes (Atulfo)
ou
-1 sac de mangues congelées (préalablement décongelées au réfrigérateur)

 

Étapes :

  1. Rincez votre riz abondamment à l’aide d’une passoire fine assez large. Plongez le riz dans un bol d’eau froide pour une heure.
  2. Pendant que votre riz trempe, vous pouvez arranger les mangues. N’oubliez pas que la mangue contient un noyau ovale dans le sens de la longueur. On peut aussi se simplifier la vie en utilisant des mangues décongelées. Dans les deux cas, réservez-les au frais.
  3. Mettre le riz dans une casserole moyenne avec une canne de lait de coco et 1 ¼ de tasse d’eau. Portez à ébullition à feu moyen, puis baissez-le à feu moyen doux. Ce riz, étant un grain entier, peut prendre jusqu’à 40-45 minutes de cuisson. Cuisez-le jusqu’à ce qu’il atteigne une texture tendre et collante. Si jamais votre riz semble al dente, rajoutez-y un peu d’eau et poursuivez la cuisson.
  4. Quand votre riz est parfait, retirez-le du feu, mais gardez-le couvert. Pendant que le riz développe sa texture moelleuse, sortez une autre casserole pour faire la sauce au coco. Portez à ébullition, à feu moyen fort, les deux autres cannes de lait de coco avec la tasse de sucre. Continuez la cuisson sur feu moyen jusqu’à ce que le sucre soit bien dissout. Cette cuisson permettra à votre lait de coco d’évaporer un pourcentage de sa matière aqueuse. Cette opération peut prendre de dix à quinze minutes tout au plus. Cette sauce n’étant pas épaisse ne doit que napper le dos de votre cuillère. Fermez le rond et ajoutez la noix de coco râpée.
  5. Prenez un bol à dessert moyen, mettez-y du riz, pas trop, car celui-ci s’avère particulièrement bourratif. Ce riz a une texture similaire à celle du tapioca. Ne vous affolez guère, c’est tout à fait normal! Versez une quantité désirée de sauce coco bien chaude sur le riz, et délayez-le un peu. Sortez vos morceaux de mangues et ajoutez-les à votre bol.
  6. Si vous voulez innover et adapter la recette, vous pouvez servir ce pouding avec des fraises tranchées et des feuilles de menthes fraîches.

 

Bon appétit à tous!

 

Références :

  • Simard, E. 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 365 pages.
  • Tiarnán D. Keenan, Elvira Agrón, Julie A. Mares, Traci E. Clemons, Freekje van Asten, Anand Swaroop, Emily Y. Chew, for the AREDS and AREDS2 Research Groups. 2020. Adherence to a Mediterranean diet and cognitive function in the Age‐Related Eye Disease Studies 1 & 2. Alzheimer’s and Dementia, avril 2020.

Saviez-vous que les fruits et légumes dotés d’un pigment jaune orangé pourraient contenir une molécule aux bénéfices insoupçonnés? Cette molécule aurait des effets protecteurs à la fois pour le cerveau et pour la vue : il s’agit de la lutéine. En plus des légumes et des fruits jaunes, beaucoup de légumes verts en contiennent aussi : les pois verts, le brocoli, le chou frisé et les épinards.

Beaucoup de gens en ont déjà entendu parler pour la santé oculaire. Cette molécule réduit les risques et/ou ralentit la progression des cataractes et de la dégénérescence maculaire. Elle est habituellement accompagnée de la zéaxanthine, un autre pigment caroténoïde. De plus, des études récentes ont proposé que la lutéine joue un rôle protecteur au niveau neuronal, en préservant les fonctions cognitives. Une nouvelle étude, publiée dans la revue Alzheimer’s and Dementia, vient tout juste de confirmer l’impact de l’alimentation méditerranéenne sur les fonctions cognitives. Il est possible que la lutéine y soit pour quelque chose, mais la consommation totale de poisson serait aussi un facteur bénéfique.

D’autres aliments comme le cantaloup, le saumon, le poivron jaune, la carotte ou encore le jaune d’œuf sont d’excellentes sources de lutéine. Le jaune d’œuf est une source alimentaire qui favorise aussi sa biodisponibilité par la présence des lipides.

Voici donc une recette traditionnelle thaïlandaise mettant la mangue en vedette. Nous vous suggérons un pouding au riz noir glutineux avec sa sauce au coco et un ornement de mangues. Cette recette s’apparente de loin au pouding au riz traditionnel, mais le riz noir est très riche nutritionnellement par son apport en vitamine E, en vitamines du groupe B, en acide aminés essentiels, en minéraux et en antioxydants. Notre mission est de vous faire découvrir des recettes originales comprenant des aliments particulièrement bons pour la santé.

 

Ingrédients :

-2 tasses de riz glutineux noir (riz cargo noir, riz interdit, riz de l’empereur)

Cuisson du riz :

-1/4 de tasse de cassonade, sucre de canne ou sirop d’érable
-1 canne de lait de coco 14 oz (bien agitée)
-1 ¼ tasse d’eau
-1 badiane (anis étoilé) (facultatif)
-1/2 bâton de cannelle

Sauce au coco :

-2 cannes de lait de coco 14 oz (bien agitées)
-1 tasse de sucre (brun, de canne, blanc)
-1/3 tasse de noix de coco râpée non sucrée (fraîche ou séchée)

Fruits : 

-2 mangues rouges ou jaunes (Atulfo)
ou
-1 sac de mangues congelées (préalablement décongelées au réfrigérateur)

 

Étapes :

  1. Rincez votre riz abondamment à l’aide d’une passoire fine assez large. Plongez le riz dans un bol d’eau froide pour une heure.
  2. Pendant que votre riz trempe, vous pouvez arranger les mangues. N’oubliez pas que la mangue contient un noyau ovale dans le sens de la longueur. On peut aussi se simplifier la vie en utilisant des mangues décongelées. Dans les deux cas, réservez-les au frais.
  3. Mettre le riz dans une casserole moyenne avec une canne de lait de coco et 1 ¼ de tasse d’eau. Portez à ébullition à feu moyen, puis baissez-le à feu moyen doux. Ce riz, étant un grain entier, peut prendre jusqu’à 40-45 minutes de cuisson. Cuisez-le jusqu’à ce qu’il atteigne une texture tendre et collante. Si jamais votre riz semble al dente, rajoutez-y un peu d’eau et poursuivez la cuisson.
  4. Quand votre riz est parfait, retirez-le du feu, mais gardez-le couvert. Pendant que le riz développe sa texture moelleuse, sortez une autre casserole pour faire la sauce au coco. Portez à ébullition, à feu moyen fort, les deux autres cannes de lait de coco avec la tasse de sucre. Continuez la cuisson sur feu moyen jusqu’à ce que le sucre soit bien dissout. Cette cuisson permettra à votre lait de coco d’évaporer un pourcentage de sa matière aqueuse. Cette opération peut prendre de dix à quinze minutes tout au plus. Cette sauce n’étant pas épaisse ne doit que napper le dos de votre cuillère. Fermez le rond et ajoutez la noix de coco râpée.
  5. Prenez un bol à dessert moyen, mettez-y du riz, pas trop, car celui-ci s’avère particulièrement bourratif. Ce riz a une texture similaire à celle du tapioca. Ne vous affolez guère, c’est tout à fait normal! Versez une quantité désirée de sauce coco bien chaude sur le riz, et délayez-le un peu. Sortez vos morceaux de mangues et ajoutez-les à votre bol.
  6. Si vous voulez innover et adapter la recette, vous pouvez servir ce pouding avec des fraises tranchées et des feuilles de menthes fraîches.

 

Bon appétit à tous!

 

Références :

  • Simard, E. 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 365 pages.
  • Tiarnán D. Keenan, Elvira Agrón, Julie A. Mares, Traci E. Clemons, Freekje van Asten, Anand Swaroop, Emily Y. Chew, for the AREDS and AREDS2 Research Groups. 2020. Adherence to a Mediterranean diet and cognitive function in the Age‐Related Eye Disease Studies 1 & 2. Alzheimer’s and Dementia, avril 2020.

Dès le début de la pandémie, plusieurs patients se sont présentés dans nos pharmacies pour consulter afin d’obtenir des conseils face à ce nouveau virus. Et comme pharmacien consciencieux, à première vue, je sais bien que la pharmacologie traditionnelle a bien peu d’outils pour combattre les infections à virus, qu’il s’agisse de la grippe saisonnière, ou du VIH par exemple. Devant l’absence de médicaments conventionnels spécifiques, et encore plus pour les médicaments en vente libre que je peux recommander sans ordonnance, il m’est apparu évident que dans les circonstances, le meilleur conseil était de proposer à mes patients des recommandations en vue d’améliorer leur système immunitaire en général pour mieux résister à cette infection inconnue. C’est le gros bon sens.

Certains groupes et certains professionnels se sont empressés de recommander quelques médicaments traditionnels (colchicine, chloroquine, hydroxychloroquine par exemple), bien que rien ne prouve scientifiquement que ces produits pouvaient être utiles. Par contre, ce qui m’a le plus surpris, c’est que personne ne semblait porté à recommander l’utilisation de certains suppléments dits « naturels », parce que, dans leur cas aussi, rien ne « prouvait » leur efficacité. Deux poids deux mesures ? C’était aussi vrai pour les médicaments dits « conventionnels », mais pourtant nous avons essayé de les utiliser. Il est normal dans une situation inédite, d’utiliser des médicaments dont nous avons des raisons de croire qu’ils pourraient aider à combattre ce nouvel ennemi. Essayer des médicaments traditionnels, d’accord, mais Il aurait été tout aussi normal d’évaluer quels suppléments naturels pourraient peut-être être utiles.

Dans une situation de crise, où beaucoup de gens risquent de perdre la vie, toutes les possibilités devraient être considérées. Il faut faire preuve d’ouverture d’esprit, et tenter de faire de la prévention tout azimuts, y compris les règles standard d’hygiène recommandées par nos gouvernements, mais aussi corriger les facteurs de risque connus (tabagisme, manque de sommeil, alimentation trop sucrée, etc.), y compris aussi de recommander l’usage de certains suppléments. Je vous parlerai ici de plusieurs facettes qui semblent se confirmer pour l’usage de la vitamine D et de certains minéraux, de même que les essais considérés en médecine traditionnelle chinoise (mon passé d’acupuncteur me rattrape !) avec des antiviraux non spécifiques qui pourraient donc être à large spectre.

La prévention

Toutes les mesures de prévention dont nous avons entendu parler étaient pratiquement toutes d’ordre physique : le confinement, éternuer dans son coude, la distanciation de 2 mètres, les masques, etc. Où sont les mesures de prévention biologique ? Les mesures de prévention basées sur l’optimisation de la santé ? Certains sujets ont été abordés sur le blogue de Vitoli en lien avec la Covid-19 dont le contrôle du stress (Coronavirus et stress : Tout ce que vous devez savoir et Sommes-nous victimes de la COVID? Comment faire pour ne pas l’être!). Le stress notamment est l’un de nos pires ennemis dû à son effet négatif sur le système immunitaire, et malheureusement, il est omniprésent.

La prévention devrait bien sûr inclure le fait de bien manger, d’être actif, de bien dormir et de s’assurer de ne pas manquer de certains nutriments comme la vitamine D, le sélénium et le zinc. Je vous présenterai aussi certaines plantes utilisées en médecine traditionnelle chinoise.

La vitamine D

Il s’agit du supplément le mieux documenté pour son impact sur les risques de la maladie et/ou les risques de complications. Nous savons que des taux élevés de vitamine D sont associés à une réduction de l’herpès, de l’hépatite B et C, du VIH, de l’influenza, etc. Ceci est vrai pour plusieurs études provenant de différents pays sur différents continents. Il y a une corrélation entre les niveaux de vitamine D et la gravité de la maladie Covid-19 chez les cas confirmés. C’est donc de dire que pour les gens qui attrapent le virus, leur niveau de vitamine D est en lien avec le niveau de gravité des symptômes; les gens carencés en vitamine D ont des symptômes significativement plus sévères, ce qui augmente les risques de décès.

Il faut savoir que plus d’un milliard de personnes seraient carencées en vitamine D, particulièrement à la fin de l’hiver ou au printemps, parce que peu d’aliments en contiennent et que la principale source est la production de notre peau en réponse à l’exposition au soleil. Soleil et confinement ne font pas bon ménage !

La vitamine D module les réponses adaptatives et innées de notre système immunitaire, entre autre en réduisant la réponse inflammatoire mucosale (ce qui expliquerait aussi en partie ses bénéfices en cas de Covid-19). De 1000 à 5000 UI de vitamine D3 seraient recommandées par jour, mais sachez aussi que 20 minutes d’exposition au soleil sans crème solaire permettent de produire entre 10 000 et 20 000 unités.

Le sélénium

Des études avaient déjà démontré que les carences en sélénium augmentaient la virulence des virus à ARN (le Sars-Cov2 est un coronavirus à ARN). D’autres corrélations ont été établies entre l’apport en sélénium et la mortalité dus à certains virus comme le HIV (SIDA) ou l’hépatite B.

Concernant la Covid-19 et le sélénium, les données provenant de la Chine sont particulièrement intéressantes. La Chine possède à la fois la population la plus carencée en sélénium et la population ayant les plus hauts niveaux de sélénium. Une comparaison des cas infectés ayant dû être traités pour la Covid-19 démontre que les régions carencées en sélénium sont significativement plus touchées que les régions non carencées.

Le sélénium aurait un effet antiviral via plusieurs mécanismes d’action. La bonne nouvelle est que les noix sont riches en sélénium, particulièrement les noix du Brésil, et elles sont une excellente source de différentes vitamines et minéraux, en plus des protéines et des fibres. La dose de sélénium recommandée serait de 50 à 100 microgrammes par jour (ug/jour).

Le zinc

Les sources alimentaires de zinc sont le poisson et les produits de la mer (particulièrement les huîtres), la viande, le foie, les noix et les graines. Les mécanismes d’action de l’effet antiviral du zinc ne sont pas clairs, mais l’inhibition de certains enzymes nécessaires à la réplication des virus pourrait expliquer ses bénéfices. Des essais sont en cours pour améliorer l’effet de l’hydroxychloroquine en ajoutant du zinc pour les patients traités. La nouvelle synergie du médicament et de ce minéral pourrait permettre de réduire la réplication du virus. Quoi qu’il en soit, il existe plusieurs sources alimentaires et des suppléments qui peuvent vous permettre d’augmenter votre apport en zinc. L’apport journalier recommandé serait de 8 à 11 milligrammes (mg/jour). À long terme, ne pas dépasser 50 mg/jour par voie orale.

Les autres vitamines et minéraux

Certains chercheurs se sont penchés sur la question de quels suppléments pourraient être bénéfiques dans la situation actuelle pour être mieux protégé ou encore, être prêts à faire face à la Covid-19. En fouillant la littérature scientifique, j’ai relevé deux études sur le sujet qui ont considéré un grand nombre de publications et d’études scientifiques afin de recommander les approches qu’ils jugent pertinentes.

Une revue de la littérature scientifique (Calder et al, 2020), réalisée par 4 chercheurs de différents pays, propose de considérer l’apport en certains suppléments comme étant essentiel au bon fonctionnement du système immunitaire pour une protection optimale contre les virus. Les chercheurs retiennent la vitamine A, B6, B12, C, D, E, l’acide folique (B9), le zinc, le fer, le sélénium, le magnésium, le cuivre et les oméga-3. Les auteurs recommandent la prise d’une multivitamine en plus d’une alimentation équilibrée.

Une autre étude, une revue systématique cette fois (Jayawardena et al, 2020), a considérée 43 publications ayant portées sur des études humaines contrôlées, incluant des mesures immunologiques, pour des infections virales des voies respiratoires. Les études portant sur des vitamines (13), minéraux (8), produits nutraceutiques (18) et les probiotiques (4) ont été incluses. Cette étude a conclu à l’effet significatif de la vitamine A et de la vitamine D, du sélénium et du zinc, de certains probiotiques et de certaines formulations de suppléments pour le fonctionnement ou la stimulation du système immunitaire. Sans entrer dans les détails, sachez que les auteurs concluent à la pertinence de l’utilisation des vitamines, minéraux et certaines formulations, à la fois en prévention et en traitement des cas d’infection à la Covid-19. Ils soulignent l’importance de la qualité des produits considérés (choisissez avec soin la qualité des produits que vous utiliserez et demandez l’avis de votre pharmacien !).

Les plantes de la médecine traditionnelle chinoise.

Dans un des articles du blogue de Vitoli (Produits Naturels : et si l’on vous disait la vérité ?), mon bon ami, le Dr Éric Simard, mentionne qu’une lauréate du prix Nobel de médecine de 2015, Youyou Tu, a reçu le prix pour avoir isolé une molécule antivirale d’une plante utilisée en médecine traditionnelle chinoise. Elle a reçu un prix Nobel pour l’identification d’un nouvel agent antiviral provenant d’une plante et utilisé pour traiter la malaria.

Il existe des plantes déjà connues pour leurs effets antiviraux non spécifiques et il est bien sûr intéressant de se demander si certaines de ces plantes pourraient être utiles pour combattre la Covid-19. J’ai moi-même assisté à une formation sur la modulation du système immunitaire dernièrement. La formation présentait les effets significatifs de trois plantes en particulier pour lesquelles les mécanismes d’action étaient documentés scientifiquement : l’astragale (Astragalus membranaceus), l’échinacée (Echinacea purpurea) et le sureau (Sambucus nigra).

En regardant la littérature, j’ai trouvé deux études portant spécifiquement sur l’usage de la médecine traditionnelle chinoise pour combattre la Covid-19. Comme nous pouvons l’imaginer, les Chinois utilisent leur médecine traditionnelle pour essayer de prévenir et de traiter la Covid-19, en plus de la médecine contemporaine. Parmi les plantes les plus utilisées à cette fin, provenant d’un suivi dans 23 provinces de la Chine : Astragalus membranaceus, Glycyrrhizae uralensis, Saposhnikoviae divaricata, Rhizoma Atractylodis Macrocephalae, Lonicerae Japonicae Flos, Fructus Forsythiae, Atractylodis Rhizoma, Radix platycodonis, Agastache rugosa et Cyrtomium fortune J. Sm.

Il est intéressant de souligner que l’astragale est à la fois une des plantes les plus utilisées seule et une des composantes de la formulation de la médecine traditionnelle chinoise la plus utilisée. Tel que mentionné, l’astragale possède des mécanismes d’action connus pour ses effets antiviraux. Aussi, parmi les plantes que j’ai mentionnées précédemment, il est à noter que l’échinacée (Echinacea purpurea), que vous connaissez probablement déjà, est une plante originaire de l’Amérique du Nord et ne fait donc pas partie de la médecine traditionnelle chinoise.

Les chercheurs chinois espèrent mettre à profit les centaines d’années d’usage de la médecine traditionnelle chinoise afin de trouver de nouveaux antiviraux qui serviront pour la Covid-19, ou pour un prochain virus. Ils soulignent toutefois l’importance que ces études cliniques, qui sont réalisées en Chine actuellement, soient effectuées avec des extraits standardisés (dont la composition est bien établie).

Conclusion

En conclusion, j’aimerais revenir sur le fait que certains groupes et certains professionnels se sont empressés de dire, au début de la pandémie, qu’aucun supplément ne pouvait être utile, parce que rien n’était démontré. Effectivement, rien n’était démontré, mais est-ce que cela veut dire que rien ne peut être utile ? Il s’agit d’un nouveau virus avec beaucoup d’inconnus, donc pourquoi rejeter l’usage de produits dits « naturels » alors qu’il n’existe aucun précédent à cette pandémie, aucun manuel d’instruction sur la marche à suivre ? Les rejeter, on appelle cela jeter le bébé avec l’eau du bain !

Au vu de cet article, vous pouvez constater que les connaissances scientifiques nous permettent d’identifier des suppléments qui peuvent aider autant en prévention qu’en traitement. La pandémie nécessite que l’on considère toutes les possibilités qui peuvent être étudiées pour augmenter nos chances de sauver des vies. Des hôpitaux du Québec ont même maintenant inclus le dosage de la vitamine D chez les patients sévèrement atteints afin de les supplémenter en cas de carence. Honnêtement, je crois que l’on devrait s’empresser de recommander à tous nos gens vieillissants la prise d’un supplément de vitamine D et leur dire de manger des noix pour l’apport en sélénium et en zinc.

Retenez aussi que dans le domaine des suppléments, les connaissances des différents professionnels sont très variables, même parmi les professionnels de la santé. Il est important d’être bien renseigné et d’utiliser des produits de qualité. En tout cas, moi, je me supplémente adéquatement et je recommande à tous de prendre les mêmes précautions… On n’est jamais trop prudent !

– André Perreault, Pharmacien

 

Références :

  • Calder PC, Carr AC, Gombart AF, Eggersdorfer M. 2020. Optimal Nutritional Status for a Well-Functioning Immune System Is an Important Factor to Protect against Viral Infections. Nutrients. 2020;12(4):E1181. Published 2020 Apr 23.
  • Grant WB, Lahore H, McDonnell SL, et al. 2020. Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths. Nutrients. 2020;12(4):E988. Published 2020 Apr 2.
  • Ilie PC, Stefanescu S, Smith L. 2020. The role of vitamin D in the prevention of coronavirus disease 2019 infection and mortality [published online ahead of print, 2020 May 6]. Aging Clin Exp Res. 2020;1‐4.
  • Jayawardena R, Sooriyaarachchi P, Chourdakis M, Jeewandara C, Ranasinghe P. 2020. Enhancing immunity in viral infections, with special emphasis on COVID-19: A review [published online ahead of print, 2020 Apr 16]. Diabetes Metab Syndr. 2020;14(4):367‐382.
  • Jinsong Zhang, Ethan Will Taylor, Kate Bennett, Ramy Saad, Margaret P Rayman. 2020. Association between regional selenium status and reported outcome of COVID-19 cases in China. The American Journal of Clinical Nutrition, 28 Apr, 2020.
  • Marik PE, Kory P, Varon J. 2020. Does vitamin D status impact mortality from SARS-CoV-2 infection? [published online ahead of print, 2020 Apr 29]. Med Drug Discov.
  • McCarty MF, DiNicolantonio JJ. 2020. Nutraceuticals have potential for boosting the type 1 interferon response to RNA viruses including influenza and coronavirus [published online ahead of print, 2020 Feb 12]. Prog Cardiovasc Dis.
  • Shittu MO, Afolami OI. 2020. Improving the efficacy of Chloroquine and Hydroxychloroquine against SARS-CoV-2 may require Zinc additives – A better synergy for future COVID-19 clinical trials. Infez Med. 2020;28(2):192‐197.
  • Yang Y, Islam MS, Wang J, Li Y, Chen X. 2020. Traditional Chinese Medicine in the Treatment of Patients Infected with 2019-New Coronavirus (SARS-CoV-2): A Review and Perspective. Int J Biol Sci. 2020;16(10):1708‐1717. Published 2020 Mar 15.
  • Zhang D, Zhang B, Lv JT, Sa RN, Zhang XM, Lin ZJ. 2020. The clinical benefits of Chinese patent medicines against COVID-19 based on current evidence [published online ahead of print, 2020 May 5]. Pharmacol Res. 2020;157:104882.

Dès le début de la pandémie, plusieurs patients se sont présentés dans nos pharmacies pour consulter afin d’obtenir des conseils face à ce nouveau virus. Et comme pharmacien consciencieux, à première vue, je sais bien que la pharmacologie traditionnelle a bien peu d’outils pour combattre les infections à virus, qu’il s’agisse de la grippe saisonnière, ou du VIH par exemple. Devant l’absence de médicaments conventionnels spécifiques, et encore plus pour les médicaments en vente libre que je peux recommander sans ordonnance, il m’est apparu évident que dans les circonstances, le meilleur conseil était de proposer à mes patients des recommandations en vue d’améliorer leur système immunitaire en général pour mieux résister à cette infection inconnue. C’est le gros bon sens.

Certains groupes et certains professionnels se sont empressés de recommander quelques médicaments traditionnels (colchicine, chloroquine, hydroxychloroquine par exemple), bien que rien ne prouve scientifiquement que ces produits pouvaient être utiles. Par contre, ce qui m’a le plus surpris, c’est que personne ne semblait porté à recommander l’utilisation de certains suppléments dits « naturels », parce que, dans leur cas aussi, rien ne « prouvait » leur efficacité. Deux poids deux mesures ? C’était aussi vrai pour les médicaments dits « conventionnels », mais pourtant nous avons essayé de les utiliser. Il est normal dans une situation inédite, d’utiliser des médicaments dont nous avons des raisons de croire qu’ils pourraient aider à combattre ce nouvel ennemi. Essayer des médicaments traditionnels, d’accord, mais Il aurait été tout aussi normal d’évaluer quels suppléments naturels pourraient peut-être être utiles.

Dans une situation de crise, où beaucoup de gens risquent de perdre la vie, toutes les possibilités devraient être considérées. Il faut faire preuve d’ouverture d’esprit, et tenter de faire de la prévention tout azimuts, y compris les règles standard d’hygiène recommandées par nos gouvernements, mais aussi corriger les facteurs de risque connus (tabagisme, manque de sommeil, alimentation trop sucrée, etc.), y compris aussi de recommander l’usage de certains suppléments. Je vous parlerai ici de plusieurs facettes qui semblent se confirmer pour l’usage de la vitamine D et de certains minéraux, de même que les essais considérés en médecine traditionnelle chinoise (mon passé d’acupuncteur me rattrape !) avec des antiviraux non spécifiques qui pourraient donc être à large spectre.

La prévention

Toutes les mesures de prévention dont nous avons entendu parler étaient pratiquement toutes d’ordre physique : le confinement, éternuer dans son coude, la distanciation de 2 mètres, les masques, etc. Où sont les mesures de prévention biologique ? Les mesures de prévention basées sur l’optimisation de la santé ? Certains sujets ont été abordés sur le blogue de Vitoli en lien avec la Covid-19 dont le contrôle du stress (Coronavirus et stress : Tout ce que vous devez savoir et Sommes-nous victimes de la COVID? Comment faire pour ne pas l’être!). Le stress notamment est l’un de nos pires ennemis dû à son effet négatif sur le système immunitaire, et malheureusement, il est omniprésent.

La prévention devrait bien sûr inclure le fait de bien manger, d’être actif, de bien dormir et de s’assurer de ne pas manquer de certains nutriments comme la vitamine D, le sélénium et le zinc. Je vous présenterai aussi certaines plantes utilisées en médecine traditionnelle chinoise.

La vitamine D

Il s’agit du supplément le mieux documenté pour son impact sur les risques de la maladie et/ou les risques de complications. Nous savons que des taux élevés de vitamine D sont associés à une réduction de l’herpès, de l’hépatite B et C, du VIH, de l’influenza, etc. Ceci est vrai pour plusieurs études provenant de différents pays sur différents continents. Il y a une corrélation entre les niveaux de vitamine D et la gravité de la maladie Covid-19 chez les cas confirmés. C’est donc de dire que pour les gens qui attrapent le virus, leur niveau de vitamine D est en lien avec le niveau de gravité des symptômes; les gens carencés en vitamine D ont des symptômes significativement plus sévères, ce qui augmente les risques de décès.

Il faut savoir que plus d’un milliard de personnes seraient carencées en vitamine D, particulièrement à la fin de l’hiver ou au printemps, parce que peu d’aliments en contiennent et que la principale source est la production de notre peau en réponse à l’exposition au soleil. Soleil et confinement ne font pas bon ménage !

La vitamine D module les réponses adaptatives et innées de notre système immunitaire, entre autre en réduisant la réponse inflammatoire mucosale (ce qui expliquerait aussi en partie ses bénéfices en cas de Covid-19). De 1000 à 5000 UI de vitamine D3 seraient recommandées par jour, mais sachez aussi que 20 minutes d’exposition au soleil sans crème solaire permettent de produire entre 10 000 et 20 000 unités.

Le sélénium

Des études avaient déjà démontré que les carences en sélénium augmentaient la virulence des virus à ARN (le Sars-Cov2 est un coronavirus à ARN). D’autres corrélations ont été établies entre l’apport en sélénium et la mortalité dus à certains virus comme le HIV (SIDA) ou l’hépatite B.

Concernant la Covid-19 et le sélénium, les données provenant de la Chine sont particulièrement intéressantes. La Chine possède à la fois la population la plus carencée en sélénium et la population ayant les plus hauts niveaux de sélénium. Une comparaison des cas infectés ayant dû être traités pour la Covid-19 démontre que les régions carencées en sélénium sont significativement plus touchées que les régions non carencées.

Le sélénium aurait un effet antiviral via plusieurs mécanismes d’action. La bonne nouvelle est que les noix sont riches en sélénium, particulièrement les noix du Brésil, et elles sont une excellente source de différentes vitamines et minéraux, en plus des protéines et des fibres. La dose de sélénium recommandée serait de 50 à 100 microgrammes par jour (ug/jour).

Le zinc

Les sources alimentaires de zinc sont le poisson et les produits de la mer (particulièrement les huîtres), la viande, le foie, les noix et les graines. Les mécanismes d’action de l’effet antiviral du zinc ne sont pas clairs, mais l’inhibition de certains enzymes nécessaires à la réplication des virus pourrait expliquer ses bénéfices. Des essais sont en cours pour améliorer l’effet de l’hydroxychloroquine en ajoutant du zinc pour les patients traités. La nouvelle synergie du médicament et de ce minéral pourrait permettre de réduire la réplication du virus. Quoi qu’il en soit, il existe plusieurs sources alimentaires et des suppléments qui peuvent vous permettre d’augmenter votre apport en zinc. L’apport journalier recommandé serait de 8 à 11 milligrammes (mg/jour). À long terme, ne pas dépasser 50 mg/jour par voie orale.

Les autres vitamines et minéraux

Certains chercheurs se sont penchés sur la question de quels suppléments pourraient être bénéfiques dans la situation actuelle pour être mieux protégé ou encore, être prêts à faire face à la Covid-19. En fouillant la littérature scientifique, j’ai relevé deux études sur le sujet qui ont considéré un grand nombre de publications et d’études scientifiques afin de recommander les approches qu’ils jugent pertinentes.

Une revue de la littérature scientifique (Calder et al, 2020), réalisée par 4 chercheurs de différents pays, propose de considérer l’apport en certains suppléments comme étant essentiel au bon fonctionnement du système immunitaire pour une protection optimale contre les virus. Les chercheurs retiennent la vitamine A, B6, B12, C, D, E, l’acide folique (B9), le zinc, le fer, le sélénium, le magnésium, le cuivre et les oméga-3. Les auteurs recommandent la prise d’une multivitamine en plus d’une alimentation équilibrée.

Une autre étude, une revue systématique cette fois (Jayawardena et al, 2020), a considérée 43 publications ayant portées sur des études humaines contrôlées, incluant des mesures immunologiques, pour des infections virales des voies respiratoires. Les études portant sur des vitamines (13), minéraux (8), produits nutraceutiques (18) et les probiotiques (4) ont été incluses. Cette étude a conclu à l’effet significatif de la vitamine A et de la vitamine D, du sélénium et du zinc, de certains probiotiques et de certaines formulations de suppléments pour le fonctionnement ou la stimulation du système immunitaire. Sans entrer dans les détails, sachez que les auteurs concluent à la pertinence de l’utilisation des vitamines, minéraux et certaines formulations, à la fois en prévention et en traitement des cas d’infection à la Covid-19. Ils soulignent l’importance de la qualité des produits considérés (choisissez avec soin la qualité des produits que vous utiliserez et demandez l’avis de votre pharmacien !).

Les plantes de la médecine traditionnelle chinoise.

Dans un des articles du blogue de Vitoli (Produits Naturels : et si l’on vous disait la vérité ?), mon bon ami, le Dr Éric Simard, mentionne qu’une lauréate du prix Nobel de médecine de 2015, Youyou Tu, a reçu le prix pour avoir isolé une molécule antivirale d’une plante utilisée en médecine traditionnelle chinoise. Elle a reçu un prix Nobel pour l’identification d’un nouvel agent antiviral provenant d’une plante et utilisé pour traiter la malaria.

Il existe des plantes déjà connues pour leurs effets antiviraux non spécifiques et il est bien sûr intéressant de se demander si certaines de ces plantes pourraient être utiles pour combattre la Covid-19. J’ai moi-même assisté à une formation sur la modulation du système immunitaire dernièrement. La formation présentait les effets significatifs de trois plantes en particulier pour lesquelles les mécanismes d’action étaient documentés scientifiquement : l’astragale (Astragalus membranaceus), l’échinacée (Echinacea purpurea) et le sureau (Sambucus nigra).

En regardant la littérature, j’ai trouvé deux études portant spécifiquement sur l’usage de la médecine traditionnelle chinoise pour combattre la Covid-19. Comme nous pouvons l’imaginer, les Chinois utilisent leur médecine traditionnelle pour essayer de prévenir et de traiter la Covid-19, en plus de la médecine contemporaine. Parmi les plantes les plus utilisées à cette fin, provenant d’un suivi dans 23 provinces de la Chine : Astragalus membranaceus, Glycyrrhizae uralensis, Saposhnikoviae divaricata, Rhizoma Atractylodis Macrocephalae, Lonicerae Japonicae Flos, Fructus Forsythiae, Atractylodis Rhizoma, Radix platycodonis, Agastache rugosa et Cyrtomium fortune J. Sm.

Il est intéressant de souligner que l’astragale est à la fois une des plantes les plus utilisées seule et une des composantes de la formulation de la médecine traditionnelle chinoise la plus utilisée. Tel que mentionné, l’astragale possède des mécanismes d’action connus pour ses effets antiviraux. Aussi, parmi les plantes que j’ai mentionnées précédemment, il est à noter que l’échinacée (Echinacea purpurea), que vous connaissez probablement déjà, est une plante originaire de l’Amérique du Nord et ne fait donc pas partie de la médecine traditionnelle chinoise.

Les chercheurs chinois espèrent mettre à profit les centaines d’années d’usage de la médecine traditionnelle chinoise afin de trouver de nouveaux antiviraux qui serviront pour la Covid-19, ou pour un prochain virus. Ils soulignent toutefois l’importance que ces études cliniques, qui sont réalisées en Chine actuellement, soient effectuées avec des extraits standardisés (dont la composition est bien établie).

Conclusion

En conclusion, j’aimerais revenir sur le fait que certains groupes et certains professionnels se sont empressés de dire, au début de la pandémie, qu’aucun supplément ne pouvait être utile, parce que rien n’était démontré. Effectivement, rien n’était démontré, mais est-ce que cela veut dire que rien ne peut être utile ? Il s’agit d’un nouveau virus avec beaucoup d’inconnus, donc pourquoi rejeter l’usage de produits dits « naturels » alors qu’il n’existe aucun précédent à cette pandémie, aucun manuel d’instruction sur la marche à suivre ? Les rejeter, on appelle cela jeter le bébé avec l’eau du bain !

Au vu de cet article, vous pouvez constater que les connaissances scientifiques nous permettent d’identifier des suppléments qui peuvent aider autant en prévention qu’en traitement. La pandémie nécessite que l’on considère toutes les possibilités qui peuvent être étudiées pour augmenter nos chances de sauver des vies. Des hôpitaux du Québec ont même maintenant inclus le dosage de la vitamine D chez les patients sévèrement atteints afin de les supplémenter en cas de carence. Honnêtement, je crois que l’on devrait s’empresser de recommander à tous nos gens vieillissants la prise d’un supplément de vitamine D et leur dire de manger des noix pour l’apport en sélénium et en zinc.

Retenez aussi que dans le domaine des suppléments, les connaissances des différents professionnels sont très variables, même parmi les professionnels de la santé. Il est important d’être bien renseigné et d’utiliser des produits de qualité. En tout cas, moi, je me supplémente adéquatement et je recommande à tous de prendre les mêmes précautions… On n’est jamais trop prudent !

– André Perreault, Pharmacien

 

Références :

  • Calder PC, Carr AC, Gombart AF, Eggersdorfer M. 2020. Optimal Nutritional Status for a Well-Functioning Immune System Is an Important Factor to Protect against Viral Infections. Nutrients. 2020;12(4):E1181. Published 2020 Apr 23.
  • Grant WB, Lahore H, McDonnell SL, et al. 2020. Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths. Nutrients. 2020;12(4):E988. Published 2020 Apr 2.
  • Ilie PC, Stefanescu S, Smith L. 2020. The role of vitamin D in the prevention of coronavirus disease 2019 infection and mortality [published online ahead of print, 2020 May 6]. Aging Clin Exp Res. 2020;1‐4.
  • Jayawardena R, Sooriyaarachchi P, Chourdakis M, Jeewandara C, Ranasinghe P. 2020. Enhancing immunity in viral infections, with special emphasis on COVID-19: A review [published online ahead of print, 2020 Apr 16]. Diabetes Metab Syndr. 2020;14(4):367‐382.
  • Jinsong Zhang, Ethan Will Taylor, Kate Bennett, Ramy Saad, Margaret P Rayman. 2020. Association between regional selenium status and reported outcome of COVID-19 cases in China. The American Journal of Clinical Nutrition, 28 Apr, 2020.
  • Marik PE, Kory P, Varon J. 2020. Does vitamin D status impact mortality from SARS-CoV-2 infection? [published online ahead of print, 2020 Apr 29]. Med Drug Discov.
  • McCarty MF, DiNicolantonio JJ. 2020. Nutraceuticals have potential for boosting the type 1 interferon response to RNA viruses including influenza and coronavirus [published online ahead of print, 2020 Feb 12]. Prog Cardiovasc Dis.
  • Shittu MO, Afolami OI. 2020. Improving the efficacy of Chloroquine and Hydroxychloroquine against SARS-CoV-2 may require Zinc additives – A better synergy for future COVID-19 clinical trials. Infez Med. 2020;28(2):192‐197.
  • Yang Y, Islam MS, Wang J, Li Y, Chen X. 2020. Traditional Chinese Medicine in the Treatment of Patients Infected with 2019-New Coronavirus (SARS-CoV-2): A Review and Perspective. Int J Biol Sci. 2020;16(10):1708‐1717. Published 2020 Mar 15.
  • Zhang D, Zhang B, Lv JT, Sa RN, Zhang XM, Lin ZJ. 2020. The clinical benefits of Chinese patent medicines against COVID-19 based on current evidence [published online ahead of print, 2020 May 5]. Pharmacol Res. 2020;157:104882.

Bachelière en intervention sportive et thérapeute en réadaptation physique (TRP), Sarah Morin exerce en tant que professionnelle de la physiothérapie au Québec depuis presque 10 ans. Membre de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec (OPPQ), Sarah possède et maintient un haut niveau de compétences qu’elle actualise notamment par de la formation continue.

En sortant de sa technique, Sarah a travaillé pendant 5 ans en CHSLD où elle a mis sur pied pas seulement un, mais bien 2 départements de physiothérapie. Son temps passé dans ces centres lui a permis de prendre connaissance de tout le travail qu’elle pourrait faire en amont auprès des aînés. Dès lors, son objectif serait de leur éviter ou du moins retarder leur entrée en centre d’hébergement de longue durée.

C’est pour cette raison qu’en 2016 elle décide de quitter le milieu public pour partir à son compte afin de fonder S.Mobile (aujourd’hui connu sous le nom de Physiothérapie S.MOBILE S.E.N.C.R.L.)

Le service exceptionnel, la passion et le dévouement transparaissent dans les services que Sarah et son équipe offrent à leurs clients et auprès des différents organismes avec lesquels ils collaborent.

Sarah croit que tous ont le droit d’avoir accès à des soins qui leur permettent d’améliorer leur autonomie et leur qualité de vie nonobstant leur âge, leur lieu de résidence ou leurs capacités physiques et cognitives.

Pour en savoir plus sur Physiothérapie S.MOBILE S.E.N.C.R.L., visitez leur site internet!

Bachelière en intervention sportive et thérapeute en réadaptation physique (TRP), Sarah Morin exerce en tant que professionnelle de la physiothérapie au Québec depuis presque 10 ans. Membre de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec (OPPQ), Sarah possède et maintient un haut niveau de compétences qu’elle actualise notamment par de la formation continue.

En sortant de sa technique, Sarah a travaillé pendant 5 ans en CHSLD où elle a mis sur pied pas seulement un, mais bien 2 départements de physiothérapie. Son temps passé dans ces centres lui a permis de prendre connaissance de tout le travail qu’elle pourrait faire en amont auprès des aînés. Dès lors, son objectif serait de leur éviter ou du moins retarder leur entrée en centre d’hébergement de longue durée.

C’est pour cette raison qu’en 2016 elle décide de quitter le milieu public pour partir à son compte afin de fonder S.Mobile (aujourd’hui connu sous le nom de Physiothérapie S.MOBILE S.E.N.C.R.L.)

Le service exceptionnel, la passion et le dévouement transparaissent dans les services que Sarah et son équipe offrent à leurs clients et auprès des différents organismes avec lesquels ils collaborent.

Sarah croit que tous ont le droit d’avoir accès à des soins qui leur permettent d’améliorer leur autonomie et leur qualité de vie nonobstant leur âge, leur lieu de résidence ou leurs capacités physiques et cognitives.

Pour en savoir plus sur Physiothérapie S.MOBILE S.E.N.C.R.L., visitez leur site internet!

Voici une des facettes très importantes de l’alimentation dont je n’avais pas encore discuté. Pourtant, les protéines activent certains mécanismes du vieillissement primaire et elles ont un rôle crucial pour le vieillissement en santé. C’est donc un sujet au centre de mes préoccupations pour garder les gens en santé le plus longtemps possible. Avant tout, si vous pensez aux diètes riches en protéines pour perdre du poids, sachez que je considère que c’est une mauvaise idée. Mettez vos efforts à améliorer l’ensemble de vos habitudes de vie et votre alimentation (consultez une nutritionniste) et vous pourrez aussi considérer le jeûne. Le jeûne peut être un outil puissant pour aider au contrôle du poids corporel. J’ai écrit récemment plusieurs articles sur le blogue qui expliquent les bases et les bénéfices santé du jeûne. Voici le 3: Le jeûne article 3 : l’intensité recherchée.

Ici, je vous parlerai de ce que sont les protéines, leurs rôles en santé humaine, le lien entre la masse musculaire et la densité osseuse, de même que l’importance de la quantité de protéines consommée. Il y aura un deuxième article dans lequel je vous parlerai de ce qu’il faut faire pour augmenter votre apport en protéines et aussi de quand il est le plus important d’en consommer durant votre journée. Je vais aussi vous parler des produits d’une entreprise québécoise que j’aime particulièrement, dans le domaine des protéines végétales certifiées biologiques : la compagnie Nature Zen.

C’est quoi des protéines et pourquoi en a-t-on besoin ?

Les protéines sont un des trois principaux groupes de macronutriments avec les glucides et les gras. Ils composent bien sûr nos muscles, mais elles sont aussi nécessaires pour nos enzymes, les récepteurs membranaires de nos cellules, certains éléments de structure et nos neurotransmetteurs. Leurs rôles premiers sont donc des rôles de fabrication et d’actions, comparativement au rôle énergétique des glucides et des gras. Les glucides et les gras ont aussi d’autres fonctions, mais ce sont avant tout des sources d’énergie. Nous nous attarderons aux protéines.

Les macronutriments sont composés de blocs plus petits. Les glucides sont composés de sucres, les lipides ou gras sont faits d’acides gras et les protéines sont composées d’acides aminés. Il y a 9 acides aminés dits essentiels parce que nous ne sommes pas capables de les fabriquer nous-mêmes, il faut les manger dans notre alimentation. En tout, il y a principalement 20 acides aminés qui composent nos protéines. Il existe d’autres acides aminés, mais seulement une vingtaine composent toutes nos différentes protéines. Il est important d’avoir un apport suffisant des 9 acides aminés essentiels et nous produisons nous-mêmes les 11 autres acides aminés. La meilleure façon de s’assurer d’avoir les acides aminés essentiels est de diversifier notre apport en protéines.

L’apport en protéines selon notre âge ?

Le rôle de structure et d’action des protéines en fait un élément bien sûr essentiel dans la fleur de l’âge. Les besoins dépendent aussi de notre niveau d’activité physique et de notre masse musculaire. Il est bien connu que les gens qui désirent augmenter leur masse musculaire ont des besoins plus importants en protéines. L’apport en protéines a un double impact : 1) fournir la matière première à la masse musculaire en croissance ou en réparation et 2) stimuler l’anabolisme. L’anabolisme est la production de macromolécules, dont les protéines qui composent nos muscles. L’anabolisme regroupe tous les mécanismes de synthèse et le catabolisme, tous les mécanismes de dégradation.

Une grande loi de la biologie est que tout ce qui ne sert pas disparaît. Si nous n’utilisons pas suffisamment nos muscles, le corps tire la conclusion qu’il n’en a pas besoin et il les dégrade (catabolisme) en partie pour réutiliser les acides aminés. Notre corps est un grand recycleur.

L’apport en protéines stimule la synthèse des protéines

Maintenant, pourquoi l’apport en protéines peut stimuler la synthèse des protéines ? C’est simple, c’est parce que notre corps doit être en mesure d’évaluer l’apport en nutriments pour déterminer s’il y a suffisamment de ressources disponibles pour croître et se reproduire. Ainsi, tel que mentionné dans les articles sur le jeûne, nos cellules ont deux manières d’évaluer l’apport énergétique/nutritionnel de notre alimentation : les glucides et les protéines (la première source d’énergie et la première source des composantes de base pour nos muscles). L’apport en glucides et en protéines stimule la croissance.

Particulièrement, l’apport en protéines va stimuler la production de l’hormone de croissance et de IGF-1 (Insulin growth factor 1) pour favoriser la masse musculaire. L’apport en protéines est donc particulièrement important pour les gens en croissance, les sportifs et les personnes âgées. Les deux premiers groupes, je vous ai déjà expliqué pourquoi, alors parlons des personnes âgées.

L’apport en protéines pour les personnes âgées

Je vous ai mentionné qu’en biologie, tout ce qui ne sert pas disparaît. Cela est dû au fait que dans le corps humain, il y a un équilibre constant entre la production/l’anabolisme et la destruction/le catabolisme afin de nous permettre de toujours optimiser l’utilisation des ressources à notre disposition. Si durant une période de notre vie nous utilisons plus nos bras, comme à l’époque où je travaillais sur la ferme, nous aurons automatiquement de plus gros muscles dans les bras. C’est vrai aussi pour les cyclistes et leurs jambes, qui n’ont pas nécessairement de gros bras. Malheureusement, en vieillissant, notre capacité d’adaptation diminue et il apparaît une résistance à l’anabolisme. C’est donc plus difficile de stimuler notre corps à produire des muscles.

Si nous produisons moins de muscles et que la tendance à détruire est toujours là, nous détruirons plus que nous construirons et nous perdrons de la masse musculaire. Deux choses peuvent aider à lutter contre le processus : l’activité physique contre résistance et l’apport en protéines. Ici je vais aussi ouvrir une petite parenthèse sur la densité osseuse. La perte musculaire et la densité osseuse sont reliées pour une raison très simple : la stimulation de la croissance osseuse. Les os sont aussi en constante équilibre de construction/destruction et la construction est stimulée par la traction/pression exercée sur l’os. Ainsi, durant que les muscles des bras devenaient plus forts parce que je travaillais sur la ferme, tous les os qui supportaient ces muscles devaient aussi être plus solides sous l’effet de la traction exercée sur ceux-ci. Donc, si on ne stimule pas suffisamment les muscles, on les perd et on perd du même coup de la densité osseuse.

Pour revenir à l’apport en protéines, un apport suffisant, qui devrait augmenter en vieillissant, aidera aussi à stimuler la croissance osseuse surtout s’il est accompagné d’exercice physique. L’apport en protéines facilite l’adsorption du calcium. Qu’est-ce qu’un apport suffisant? Selon le pays considéré, les recommandations de l’apport protéique vont varier. Les recommandations habituelles sont d’environ 0,8 gr / kg pour les adultes (femme de 60 kg = 132 lb = 48 gr de protéines, homme de 100 kg = 80 gr de protéines). En vieillissant, les recommandations (65 ans et plus) sont de 1 à 1,4 gr par kg en tenant compte du niveau d’activité physique.

Dans le deuxième article, je vous parlerai de quoi faire pour augmenter votre apport en protéines, entre autres avec les produits de l’entreprise québécoise Nature Zen, et aussi de quand il est le plus important d’en consommer durant votre journée.

 

Références :

  • Bauer J, Biolo G, Cederholm T, et al. 2013. Evidence-based recommendations for optimal dietary protein intake in older people: a position paper from the PROT-AGE Study Group. J Am Med Dir Assoc. 2013;14(8):542‐559.
  • Deer RR, Volpi E. 2015. Protein intake and muscle function in older adults. Curr Opin Clin Nutr Metab Care. 2015;18(3):248‐253.
  • Dominic Picetti, Stephen Foster, Amanda Pangle, Amy Schrader, Jeanne Y. Wei and Gohar, 2017. KNOWLEDGE AND CONSUMPTION OF PROTEIN IN OLDER ADULTS: OPPORTUNITY FOR IMPROVEMENT. Azhar International Journal of Development Research Vol. 07, Issue, 04, pp.12519-12524, April, 2017
  • Nowson C, O’Connell S. 2015. Protein Requirements and Recommendations for Older People: A Review. Nutrients. 2015;7(8):6874‐6899. Published 2015 Aug 14.
  • Shams-White MM, Chung M, Du M, et al. 2017. Dietary protein and bone health: a systematic review and meta-analysis from the National Osteoporosis Foundation. Am J Clin Nutr. 2017;105(6):1528‐1543.

Voici une des facettes très importantes de l’alimentation dont je n’avais pas encore discuté. Pourtant, les protéines activent certains mécanismes du vieillissement primaire et elles ont un rôle crucial pour le vieillissement en santé. C’est donc un sujet au centre de mes préoccupations pour garder les gens en santé le plus longtemps possible. Avant tout, si vous pensez aux diètes riches en protéines pour perdre du poids, sachez que je considère que c’est une mauvaise idée. Mettez vos efforts à améliorer l’ensemble de vos habitudes de vie et votre alimentation (consultez une nutritionniste) et vous pourrez aussi considérer le jeûne. Le jeûne peut être un outil puissant pour aider au contrôle du poids corporel. J’ai écrit récemment plusieurs articles sur le blogue qui expliquent les bases et les bénéfices santé du jeûne. Voici le 3: Le jeûne article 3 : l’intensité recherchée.

Ici, je vous parlerai de ce que sont les protéines, leurs rôles en santé humaine, le lien entre la masse musculaire et la densité osseuse, de même que l’importance de la quantité de protéines consommée. Il y aura un deuxième article dans lequel je vous parlerai de ce qu’il faut faire pour augmenter votre apport en protéines et aussi de quand il est le plus important d’en consommer durant votre journée. Je vais aussi vous parler des produits d’une entreprise québécoise que j’aime particulièrement, dans le domaine des protéines végétales certifiées biologiques : la compagnie Nature Zen.

C’est quoi des protéines et pourquoi en a-t-on besoin ?

Les protéines sont un des trois principaux groupes de macronutriments avec les glucides et les gras. Ils composent bien sûr nos muscles, mais elles sont aussi nécessaires pour nos enzymes, les récepteurs membranaires de nos cellules, certains éléments de structure et nos neurotransmetteurs. Leurs rôles premiers sont donc des rôles de fabrication et d’actions, comparativement au rôle énergétique des glucides et des gras. Les glucides et les gras ont aussi d’autres fonctions, mais ce sont avant tout des sources d’énergie. Nous nous attarderons aux protéines.

Les macronutriments sont composés de blocs plus petits. Les glucides sont composés de sucres, les lipides ou gras sont faits d’acides gras et les protéines sont composées d’acides aminés. Il y a 9 acides aminés dits essentiels parce que nous ne sommes pas capables de les fabriquer nous-mêmes, il faut les manger dans notre alimentation. En tout, il y a principalement 20 acides aminés qui composent nos protéines. Il existe d’autres acides aminés, mais seulement une vingtaine composent toutes nos différentes protéines. Il est important d’avoir un apport suffisant des 9 acides aminés essentiels et nous produisons nous-mêmes les 11 autres acides aminés. La meilleure façon de s’assurer d’avoir les acides aminés essentiels est de diversifier notre apport en protéines.

L’apport en protéines selon notre âge ?

Le rôle de structure et d’action des protéines en fait un élément bien sûr essentiel dans la fleur de l’âge. Les besoins dépendent aussi de notre niveau d’activité physique et de notre masse musculaire. Il est bien connu que les gens qui désirent augmenter leur masse musculaire ont des besoins plus importants en protéines. L’apport en protéines a un double impact : 1) fournir la matière première à la masse musculaire en croissance ou en réparation et 2) stimuler l’anabolisme. L’anabolisme est la production de macromolécules, dont les protéines qui composent nos muscles. L’anabolisme regroupe tous les mécanismes de synthèse et le catabolisme, tous les mécanismes de dégradation.

Une grande loi de la biologie est que tout ce qui ne sert pas disparaît. Si nous n’utilisons pas suffisamment nos muscles, le corps tire la conclusion qu’il n’en a pas besoin et il les dégrade (catabolisme) en partie pour réutiliser les acides aminés. Notre corps est un grand recycleur.

L’apport en protéines stimule la synthèse des protéines

Maintenant, pourquoi l’apport en protéines peut stimuler la synthèse des protéines ? C’est simple, c’est parce que notre corps doit être en mesure d’évaluer l’apport en nutriments pour déterminer s’il y a suffisamment de ressources disponibles pour croître et se reproduire. Ainsi, tel que mentionné dans les articles sur le jeûne, nos cellules ont deux manières d’évaluer l’apport énergétique/nutritionnel de notre alimentation : les glucides et les protéines (la première source d’énergie et la première source des composantes de base pour nos muscles). L’apport en glucides et en protéines stimule la croissance.

Particulièrement, l’apport en protéines va stimuler la production de l’hormone de croissance et de IGF-1 (Insulin growth factor 1) pour favoriser la masse musculaire. L’apport en protéines est donc particulièrement important pour les gens en croissance, les sportifs et les personnes âgées. Les deux premiers groupes, je vous ai déjà expliqué pourquoi, alors parlons des personnes âgées.

L’apport en protéines pour les personnes âgées

Je vous ai mentionné qu’en biologie, tout ce qui ne sert pas disparaît. Cela est dû au fait que dans le corps humain, il y a un équilibre constant entre la production/l’anabolisme et la destruction/le catabolisme afin de nous permettre de toujours optimiser l’utilisation des ressources à notre disposition. Si durant une période de notre vie nous utilisons plus nos bras, comme à l’époque où je travaillais sur la ferme, nous aurons automatiquement de plus gros muscles dans les bras. C’est vrai aussi pour les cyclistes et leurs jambes, qui n’ont pas nécessairement de gros bras. Malheureusement, en vieillissant, notre capacité d’adaptation diminue et il apparaît une résistance à l’anabolisme. C’est donc plus difficile de stimuler notre corps à produire des muscles.

Si nous produisons moins de muscles et que la tendance à détruire est toujours là, nous détruirons plus que nous construirons et nous perdrons de la masse musculaire. Deux choses peuvent aider à lutter contre le processus : l’activité physique contre résistance et l’apport en protéines. Ici je vais aussi ouvrir une petite parenthèse sur la densité osseuse. La perte musculaire et la densité osseuse sont reliées pour une raison très simple : la stimulation de la croissance osseuse. Les os sont aussi en constante équilibre de construction/destruction et la construction est stimulée par la traction/pression exercée sur l’os. Ainsi, durant que les muscles des bras devenaient plus forts parce que je travaillais sur la ferme, tous les os qui supportaient ces muscles devaient aussi être plus solides sous l’effet de la traction exercée sur ceux-ci. Donc, si on ne stimule pas suffisamment les muscles, on les perd et on perd du même coup de la densité osseuse.

Pour revenir à l’apport en protéines, un apport suffisant, qui devrait augmenter en vieillissant, aidera aussi à stimuler la croissance osseuse surtout s’il est accompagné d’exercice physique. L’apport en protéines facilite l’adsorption du calcium. Qu’est-ce qu’un apport suffisant? Selon le pays considéré, les recommandations de l’apport protéique vont varier. Les recommandations habituelles sont d’environ 0,8 gr / kg pour les adultes (femme de 60 kg = 132 lb = 48 gr de protéines, homme de 100 kg = 80 gr de protéines). En vieillissant, les recommandations (65 ans et plus) sont de 1 à 1,4 gr par kg en tenant compte du niveau d’activité physique.

Dans le deuxième article, je vous parlerai de quoi faire pour augmenter votre apport en protéines, entre autres avec les produits de l’entreprise québécoise Nature Zen, et aussi de quand il est le plus important d’en consommer durant votre journée.

 

Références :

  • Bauer J, Biolo G, Cederholm T, et al. 2013. Evidence-based recommendations for optimal dietary protein intake in older people: a position paper from the PROT-AGE Study Group. J Am Med Dir Assoc. 2013;14(8):542‐559.
  • Deer RR, Volpi E. 2015. Protein intake and muscle function in older adults. Curr Opin Clin Nutr Metab Care. 2015;18(3):248‐253.
  • Dominic Picetti, Stephen Foster, Amanda Pangle, Amy Schrader, Jeanne Y. Wei and Gohar, 2017. KNOWLEDGE AND CONSUMPTION OF PROTEIN IN OLDER ADULTS: OPPORTUNITY FOR IMPROVEMENT. Azhar International Journal of Development Research Vol. 07, Issue, 04, pp.12519-12524, April, 2017
  • Nowson C, O’Connell S. 2015. Protein Requirements and Recommendations for Older People: A Review. Nutrients. 2015;7(8):6874‐6899. Published 2015 Aug 14.
  • Shams-White MM, Chung M, Du M, et al. 2017. Dietary protein and bone health: a systematic review and meta-analysis from the National Osteoporosis Foundation. Am J Clin Nutr. 2017;105(6):1528‐1543.

Voici le 5e article de la série rédigée par le Dr Mathieu Millette, consultez les articles précédents : Ma mère et le SARS-COV-2, Un excellent virus, L’Empire contre attaque et I have a dream…

 

En ce bel après-midi de printemps, je me berce tranquillement devant la maison. Le soleil me caresse délicieusement la peau. J’entends les cris de joie des enfants qui jouent tout près. Ma femme adorée prépare les boulettes que je cuirai au BBQ tantôt. La vie est belle.

Il n’y a qu’une ombre au tableau : la pandémie de COVID-19. Tant qu’on reste chacun chez soi, il n’y a pas de problèmes, mais on ne peut vivre bien longtemps ainsi cloîtré. C’est au Moyen-Âge que Saint Thomas d’Aquin a redécouvert et commenté l’ouvrage La Politique d’Aristote. Il y mentionne que l’humain est un animal social. Nous avons un besoin viscéral d’interagir avec nos prochains, que ce soit la famille, les amis, les collègues au travail. Nous devons aimer et être aimés en retour. Nous devons sentir que nous faisons partie d’une communauté (Bonjour communauté Facebook!). Mais avant de pouvoir retourner réinventer le monde autour d’un bon verre de ce que vous voulez, il faudra régler le compte à cette COVID-19. Le meilleur moyen : tous être immunisé contre cette terrible infection. Vaccination 101.

Le système immunitaire

Le système immunitaire sert à défendre l’organisme contre l’invasion par les micro-organismes et à empêcher les corps étrangers de nous causer des dommages. Bref, c’est notre chien de garde. Tout comme une armée est composée de divers corps d’élite chacun spécialisé dans une tâche précise (fantassins, marine, aviation, logistique, etc…), le système immunitaire est lui aussi formé de plusieurs sortes de cellules remplissant chacun un rôle particulier. Ils sont regroupés sous l’appellation de globules blancs, des cellules qui circulent presque partout dans notre corps. Le système immunitaire est divisé en deux : le système immunitaire INNÉ et le système immunitaire ADAPTATIF. Le premier permet une défense de l’organisme immédiate et non spécifique. C’est aussi une défense qui peut être submergée lorsqu’il y a une brèche ou s’il y a trop d’envahisseurs. De plus, elle n’a pas de mémoire. Si le même agresseur attaque de nouveau, elle n’a pas de plan pour se défendre plus rapidement ou plus efficacement. Le système immunitaire adaptatif est plus lent à se mettre en place, mais beaucoup plus efficace et surtout, il est spécifique, c’est-à-dire que chaque fois qu’un micro-organisme attaque, certaines cellules prennent des notes et montent un dossier sur celui-ci afin de s’en souvenir pour la prochaine fois. C’est la mémoire immunitaire. Les deux composantes du système immunitaire ont chacune des forces et des lacunes, mais se complémentent très bien et assurent la survie de l’organisme. La vaccination cherche à stimuler le système immunitaire adaptatif, celui dont les cellules reconnaissent spécifiquement les ennemis, en produisant des anticorps pour les neutraliser. Les anticorps, sortes de protéines en forme de Y libérés par certains globules blancs, reconnaissent un morceau de virus, lui passent les menottes et d’autres cellules inactivent alors les virus, ce qui mène à la guérison.

Développement d’un vaccin contre la COVID-19

Plusieurs groupes de chercheurs au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Asie développent actuellement un vaccin pour prévenir les infections par le SARS-CoV-2. Autant des chercheurs des milieux académiques que pharmaceutiques. Chaque groupe a un vaccin légèrement différent. Chaque groupe a sa stratégie. Certains vont cibler une ou l’autre des protéines à la surface du virus. D’autres vont plutôt cibler le matériel génétique ou encore utiliser les virus complets, mais inactivés (l’ancienne façon de faire des vaccins, à la méthode Louis Pasteur). L’entreprise Médicago de Québec fabrique un vaccin à partir de plants de tabac! Chaque stratégie à des avantages et des inconvénients. C’est une course. Non pas un sprint, mais un marathon. L’équipe qui réussira la première à démontrer chez l’humain que son vaccin est efficace à prévenir la maladie à coronavirus ou à réduire la sévérité sans trop d’effets secondaires se verra couronner championne avec tous les honneurs qui lui sont dus.

Mais, pourquoi est-ce si long de développer ce fichu vaccin?

Dans la vie, tout est relatif. Surtout le temps. Parfois il s’étire tel un long fleuve tranquille, parfois, comme durant les vacances, il file à toute allure.

L’objectif de la vaccination est de présenter le plan d’un ennemi microscopique à notre système immunitaire, en l’occurrence le SARS-CoV-2, afin qu’on développe une mémoire immunitaire. On apprend à notre corps à reconnaître l’agresseur. On lui montre son portrait. Maintenant, il est fiché. Il ne pourra plus passer à la douane tranquille. Le virus se fera intercepter et éliminer sur le champ sans qu’il puisse causer la maladie. C’est ce qui se passe naturellement lorsqu’on « attrape » le virus de la varicelle par exemple.

Tranche de vie

J’ai « attrapé » la varicelle à 22 ans. C’est pas mal vieux pour un premier épisode de varicelle. J’ai fait la plus forte fièvre de ma vie, des sueurs, des douleurs musculaires, c’était l’enfer pendant 24 heures. Ensuite, les éruptions maculopapulaires prurigineuses, ou plus simplement les picots sont apparus. Partout! Visage, dos, poitrine, bras, jambes. Ça me démangeait tout le temps. J’étais comme un fou. La seule chose qui me soulageait, c’était de me faire tremper des heures dans un bain avec de la « petite vache ». Pendant que mon système immunitaire découvrait pour la première fois ce virus, il décodait le plan et le gardait en mémoire. Ça lui prend du temps, quelques jours avant d’éliminer le virus lors d’une première rencontre. Par contre, si on vient à rencontrer de nouveau le même virus, notre système immunitaire le reconnait très rapidement, empêche le virus de se développer et de provoquer la maladie. Pour le reste de notre vie (ou à peu près), on est immunisé contre ce virus.

Le vaccin remplace cette première rencontre désastreuse; il confère l’immunité sans provoquer la maladie et les complications.

… Retour au développement d’un vaccin

Malheureusement, le programme de développement d’un vaccin est très long. Il faut premièrement avoir une stratégie et une cible virale. Ensuite, il faut « construire » le vaccin, c’est-à-dire fabriquer le produit que l’on administrera aux humains. Normalement, si c’est un vaccin basé sur la stratégie de virus vivants atténués, il faut produire de grandes quantités de virus, les inactiver, les concentrer et les purifier. Chaque étape est un défi technologique, il y a beaucoup d’incertitudes et d’obstacles à contourner. À la fin, il reste un gros tas de virus qui ne peuvent pas causer la maladie, mais qui seront reconnus par le système immunitaire. Normalement, on ajoute un adjuvant au vaccin. L’adjuvant choisi sert à amplifier la réponse du système immunitaire. C’est comme si on surlignait en jaune certaines parties du plan de l’ennemi qui sont très importantes pour le détruire. Lorsque le vaccin est complété, il faut trouver le bon dosage et le nombre de fois qu’on doit vacciner (doses de rappel) chez des animaux (phase préclinique). Si tout se passe bien, on va en phase 1. Le vaccin est alors administré à des humains en santé afin de voir s’il y a des effets secondaires et si le vaccin est efficace pour produire une grande quantité d’anticorps protecteurs contre le virus. Ensuite, les chercheurs organisent une étude clinique de phase 2 qui sert à valider l’efficacité sur un plus grand groupe d’humains, valider le dosage et les rappels. Finalement, la phase 3 est une étude de grande envergure sur des centaines ou des milliers d’individus afin de valider que le vaccin est efficace, sécuritaire et que son effet est généralisable à une grande partie de la population. Planifier, organiser, exécuter et analyser chaque phase prend plusieurs semaines à plusieurs mois. En ce moment, tous les groupes de chercheurs exécutent ces étapes très rapidement, beaucoup plus rapidement qu’en temps normal. Les experts prédisent qu’il faudra entre 12 et 18 mois pour compléter toutes les phases de développement du vaccin contre la COVID-19 et recevoir l’approbation des autorités réglementaires. Autant aux États-Unis qu’en Chine, des vaccins sont déjà à l’étude sur des citoyens. Le chrono est parti.

Qui en bénéficiera?

Lorsque le GO (pas notre premier ministre, mais le signal de départ…) sera donné, il n’y aura pas suffisamment de doses de vaccin pour tous. La vaccination des populations se fera par ordre de priorité selon les facteurs de risque. Les intervenants de première ligne du système de santé seront les premiers à le recevoir. Ensuite, nos aînés présentant des facteurs de risques de complication liés à la COVID-19 (lire la chronique « Un excellent virus » pour plus d’informations sur les facteurs de risque). Ensuite, toutes les personnes âgées de plus de 65 ans et finalement le reste de la population. Lorsqu’une grande partie de la population sera vaccinée ou immunisée contre le SARS-CoV-2, nous n’aurons plus à craindre les conséquences funestes de ce foutu virus.

Aristote sur l’éducation

Aristote a longuement réfléchi à ce que devrait être l’éducation. Bien sûr l’éducation scolaire comme on l’entend aujourd’hui, mais aussi l’éducation continue toute la vie durant. Il l’appelle la paideia et l’objectif est d’étudier toutes les formes de culture afin que chaque citoyen s’élève à son idéal de perfection. Depuis les dernières semaines, ma femme et moi découvrons les joies (et les défis… pour rester polis) de l’école à la maison. Nous sommes guidés par les plans de cours de Mme Émilie (une jeune professeure géniale remplie d’énergie dotée d’une patience d’ange), mais j’en profite pour enseigner certaines valeurs qui me sont précieuses : la persévérance, le travail acharné, s’aimer, se respecter, respecter les autres, prendre soin d’autrui et surtout, toujours s’émerveiller devant les beautés de Dame Nature. Mon fils, je te souhaite une longue vie remplie d’apprentissages, de bonheur et d’aventures entourés d’une foule d’amis (es) à moins de deux mètres!

 

Ne manquez pas le prochain article de cette série qui sera mis en ligne au cours des prochaines semaines!
Mathieu Millette, Ph. D. Mcb.A. Docteur en microbiologie et membre de l’Association des Microbiologistes du Québec

Voici le 5e article de la série rédigée par le Dr Mathieu Millette, consultez les articles précédents : Ma mère et le SARS-COV-2, Un excellent virus, L’Empire contre attaque et I have a dream…

 

En ce bel après-midi de printemps, je me berce tranquillement devant la maison. Le soleil me caresse délicieusement la peau. J’entends les cris de joie des enfants qui jouent tout près. Ma femme adorée prépare les boulettes que je cuirai au BBQ tantôt. La vie est belle.

Il n’y a qu’une ombre au tableau : la pandémie de COVID-19. Tant qu’on reste chacun chez soi, il n’y a pas de problèmes, mais on ne peut vivre bien longtemps ainsi cloîtré. C’est au Moyen-Âge que Saint Thomas d’Aquin a redécouvert et commenté l’ouvrage La Politique d’Aristote. Il y mentionne que l’humain est un animal social. Nous avons un besoin viscéral d’interagir avec nos prochains, que ce soit la famille, les amis, les collègues au travail. Nous devons aimer et être aimés en retour. Nous devons sentir que nous faisons partie d’une communauté (Bonjour communauté Facebook!). Mais avant de pouvoir retourner réinventer le monde autour d’un bon verre de ce que vous voulez, il faudra régler le compte à cette COVID-19. Le meilleur moyen : tous être immunisé contre cette terrible infection. Vaccination 101.

Le système immunitaire

Le système immunitaire sert à défendre l’organisme contre l’invasion par les micro-organismes et à empêcher les corps étrangers de nous causer des dommages. Bref, c’est notre chien de garde. Tout comme une armée est composée de divers corps d’élite chacun spécialisé dans une tâche précise (fantassins, marine, aviation, logistique, etc…), le système immunitaire est lui aussi formé de plusieurs sortes de cellules remplissant chacun un rôle particulier. Ils sont regroupés sous l’appellation de globules blancs, des cellules qui circulent presque partout dans notre corps. Le système immunitaire est divisé en deux : le système immunitaire INNÉ et le système immunitaire ADAPTATIF. Le premier permet une défense de l’organisme immédiate et non spécifique. C’est aussi une défense qui peut être submergée lorsqu’il y a une brèche ou s’il y a trop d’envahisseurs. De plus, elle n’a pas de mémoire. Si le même agresseur attaque de nouveau, elle n’a pas de plan pour se défendre plus rapidement ou plus efficacement. Le système immunitaire adaptatif est plus lent à se mettre en place, mais beaucoup plus efficace et surtout, il est spécifique, c’est-à-dire que chaque fois qu’un micro-organisme attaque, certaines cellules prennent des notes et montent un dossier sur celui-ci afin de s’en souvenir pour la prochaine fois. C’est la mémoire immunitaire. Les deux composantes du système immunitaire ont chacune des forces et des lacunes, mais se complémentent très bien et assurent la survie de l’organisme. La vaccination cherche à stimuler le système immunitaire adaptatif, celui dont les cellules reconnaissent spécifiquement les ennemis, en produisant des anticorps pour les neutraliser. Les anticorps, sortes de protéines en forme de Y libérés par certains globules blancs, reconnaissent un morceau de virus, lui passent les menottes et d’autres cellules inactivent alors les virus, ce qui mène à la guérison.

Développement d’un vaccin contre la COVID-19

Plusieurs groupes de chercheurs au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Asie développent actuellement un vaccin pour prévenir les infections par le SARS-CoV-2. Autant des chercheurs des milieux académiques que pharmaceutiques. Chaque groupe a un vaccin légèrement différent. Chaque groupe a sa stratégie. Certains vont cibler une ou l’autre des protéines à la surface du virus. D’autres vont plutôt cibler le matériel génétique ou encore utiliser les virus complets, mais inactivés (l’ancienne façon de faire des vaccins, à la méthode Louis Pasteur). L’entreprise Médicago de Québec fabrique un vaccin à partir de plants de tabac! Chaque stratégie à des avantages et des inconvénients. C’est une course. Non pas un sprint, mais un marathon. L’équipe qui réussira la première à démontrer chez l’humain que son vaccin est efficace à prévenir la maladie à coronavirus ou à réduire la sévérité sans trop d’effets secondaires se verra couronner championne avec tous les honneurs qui lui sont dus.

Mais, pourquoi est-ce si long de développer ce fichu vaccin?

Dans la vie, tout est relatif. Surtout le temps. Parfois il s’étire tel un long fleuve tranquille, parfois, comme durant les vacances, il file à toute allure.

L’objectif de la vaccination est de présenter le plan d’un ennemi microscopique à notre système immunitaire, en l’occurrence le SARS-CoV-2, afin qu’on développe une mémoire immunitaire. On apprend à notre corps à reconnaître l’agresseur. On lui montre son portrait. Maintenant, il est fiché. Il ne pourra plus passer à la douane tranquille. Le virus se fera intercepter et éliminer sur le champ sans qu’il puisse causer la maladie. C’est ce qui se passe naturellement lorsqu’on « attrape » le virus de la varicelle par exemple.

Tranche de vie

J’ai « attrapé » la varicelle à 22 ans. C’est pas mal vieux pour un premier épisode de varicelle. J’ai fait la plus forte fièvre de ma vie, des sueurs, des douleurs musculaires, c’était l’enfer pendant 24 heures. Ensuite, les éruptions maculopapulaires prurigineuses, ou plus simplement les picots sont apparus. Partout! Visage, dos, poitrine, bras, jambes. Ça me démangeait tout le temps. J’étais comme un fou. La seule chose qui me soulageait, c’était de me faire tremper des heures dans un bain avec de la « petite vache ». Pendant que mon système immunitaire découvrait pour la première fois ce virus, il décodait le plan et le gardait en mémoire. Ça lui prend du temps, quelques jours avant d’éliminer le virus lors d’une première rencontre. Par contre, si on vient à rencontrer de nouveau le même virus, notre système immunitaire le reconnait très rapidement, empêche le virus de se développer et de provoquer la maladie. Pour le reste de notre vie (ou à peu près), on est immunisé contre ce virus.

Le vaccin remplace cette première rencontre désastreuse; il confère l’immunité sans provoquer la maladie et les complications.

… Retour au développement d’un vaccin

Malheureusement, le programme de développement d’un vaccin est très long. Il faut premièrement avoir une stratégie et une cible virale. Ensuite, il faut « construire » le vaccin, c’est-à-dire fabriquer le produit que l’on administrera aux humains. Normalement, si c’est un vaccin basé sur la stratégie de virus vivants atténués, il faut produire de grandes quantités de virus, les inactiver, les concentrer et les purifier. Chaque étape est un défi technologique, il y a beaucoup d’incertitudes et d’obstacles à contourner. À la fin, il reste un gros tas de virus qui ne peuvent pas causer la maladie, mais qui seront reconnus par le système immunitaire. Normalement, on ajoute un adjuvant au vaccin. L’adjuvant choisi sert à amplifier la réponse du système immunitaire. C’est comme si on surlignait en jaune certaines parties du plan de l’ennemi qui sont très importantes pour le détruire. Lorsque le vaccin est complété, il faut trouver le bon dosage et le nombre de fois qu’on doit vacciner (doses de rappel) chez des animaux (phase préclinique). Si tout se passe bien, on va en phase 1. Le vaccin est alors administré à des humains en santé afin de voir s’il y a des effets secondaires et si le vaccin est efficace pour produire une grande quantité d’anticorps protecteurs contre le virus. Ensuite, les chercheurs organisent une étude clinique de phase 2 qui sert à valider l’efficacité sur un plus grand groupe d’humains, valider le dosage et les rappels. Finalement, la phase 3 est une étude de grande envergure sur des centaines ou des milliers d’individus afin de valider que le vaccin est efficace, sécuritaire et que son effet est généralisable à une grande partie de la population. Planifier, organiser, exécuter et analyser chaque phase prend plusieurs semaines à plusieurs mois. En ce moment, tous les groupes de chercheurs exécutent ces étapes très rapidement, beaucoup plus rapidement qu’en temps normal. Les experts prédisent qu’il faudra entre 12 et 18 mois pour compléter toutes les phases de développement du vaccin contre la COVID-19 et recevoir l’approbation des autorités réglementaires. Autant aux États-Unis qu’en Chine, des vaccins sont déjà à l’étude sur des citoyens. Le chrono est parti.

Qui en bénéficiera?

Lorsque le GO (pas notre premier ministre, mais le signal de départ…) sera donné, il n’y aura pas suffisamment de doses de vaccin pour tous. La vaccination des populations se fera par ordre de priorité selon les facteurs de risque. Les intervenants de première ligne du système de santé seront les premiers à le recevoir. Ensuite, nos aînés présentant des facteurs de risques de complication liés à la COVID-19 (lire la chronique « Un excellent virus » pour plus d’informations sur les facteurs de risque). Ensuite, toutes les personnes âgées de plus de 65 ans et finalement le reste de la population. Lorsqu’une grande partie de la population sera vaccinée ou immunisée contre le SARS-CoV-2, nous n’aurons plus à craindre les conséquences funestes de ce foutu virus.

Aristote sur l’éducation

Aristote a longuement réfléchi à ce que devrait être l’éducation. Bien sûr l’éducation scolaire comme on l’entend aujourd’hui, mais aussi l’éducation continue toute la vie durant. Il l’appelle la paideia et l’objectif est d’étudier toutes les formes de culture afin que chaque citoyen s’élève à son idéal de perfection. Depuis les dernières semaines, ma femme et moi découvrons les joies (et les défis… pour rester polis) de l’école à la maison. Nous sommes guidés par les plans de cours de Mme Émilie (une jeune professeure géniale remplie d’énergie dotée d’une patience d’ange), mais j’en profite pour enseigner certaines valeurs qui me sont précieuses : la persévérance, le travail acharné, s’aimer, se respecter, respecter les autres, prendre soin d’autrui et surtout, toujours s’émerveiller devant les beautés de Dame Nature. Mon fils, je te souhaite une longue vie remplie d’apprentissages, de bonheur et d’aventures entourés d’une foule d’amis (es) à moins de deux mètres!

 

Ne manquez pas le prochain article de cette série qui sera mis en ligne au cours des prochaines semaines!
Mathieu Millette, Ph. D. Mcb.A. Docteur en microbiologie et membre de l’Association des Microbiologistes du Québec

Dans les deux premiers articles, je vous ai parlé de la base biologique du jeûne (article 1) et des raisons pour lesquels le jeûne peut être bénéfique pour la santé (article 2). Nous parlerons ici des différents types de jeûnes afin de mieux situer ce que c’est.

D’un point de vue scientifique, nous définissons principalement deux types de jeûne : intermittent et périodique.

Jeûne intermittent et périodique

Le jeûne intermittent est de moins longue durée, mais prévoit généralement une fréquence plus rapprochée. Il peut s’agir par exemple d’un jeûne d’alternance d’une journée (jeûner une journée sur deux) ou à tous les deux jours, ou même, de 18 heures dans une journée, à tous les deux jours ou durant une semaine. Le jeûne périodique dure plusieurs jours (2 à 7 jours ou plus), par exemple toutes les deux semaines ou plus.

La grande différence de ces deux approches sera l’intensité des changements métaboliques provoqués. Le corps s’adapte graduellement au manque d’énergie provenant du glucose et l’intensité des changements sera d’autant plus prononcée que la période de jeûne est longue. Ainsi, le jeûne intermittent provoquera des changements plus fréquents, mais de moins fortes intensités, alors que le jeûne périodique permet des changements plus profonds, mais moins fréquents. Cela dépend aussi bien sûr du niveau d’activité durant le jeûne. Vous vous posez sûrement la question : On peut faire de l’activité physique le ventre vide?

Eh oui! Une étude récente vient démontrer un bénéfice supérieur de l’activité physique réalisée avant le déjeuner chez des hommes obèses ou en surpoids. L’amélioration de l’utilisation des graisses comme source d’énergie est à la base des bénéfices identifiés. De la même façon, l’utilisation des graisses durant un jeûne dépendra de la durée du jeûne et du niveau d’activité de la personne.

Pas pour tout le monde

Il y a tout de même certains risques pour la santé et notez bien, le jeûne n’est pas une approche applicable pour tous. Le jeûne n’est pas applicable entre autres pour les jeunes, pour les gens à faible poids, ceux en dénutrition, ayant un âge très avancé ou ayant un faible système immunitaire. Il est toujours important d’en parler avec votre médecin. Nous reviendrons sur les contre-indications du jeûne dans un prochain article.

On peut alors se demander : est-il préférable d’avoir des impacts plus légers et plus fréquents, ou plus forts, mais moins fréquents ? Les études sur le jeûne suivent un grand nombre de marqueurs biologiques, non seulement en fonction du type de jeûne, mais aussi en fonction de l’objectif poursuivi. Le jeûne pour combattre l’obésité n’a pas les mêmes objectifs et les mêmes considérations que le jeûne pour la longévité chez une personne en pleine santé. La condition de la personne, ses habitudes de vie, ses paramètres physiologiques et ses objectifs sont très importants.

Deux premières recommandations simples :

  1. Si vous désirez essayer de faire du jeûne pour des périodes de plus de 24 heures, il est préférable d’être suivi par votre médecin ou en clinique spécialisée.
  2. Si le jeûne est utilisé dans un contexte de traitement médical (ex. : cancer, obésité, problèmes métaboliques ou arthrite rhumatoïde), il est très important d’avoir le suivi périodique de votre médecin.

Dans la mesure où l’alimentation est saine et équilibrée

Donc si c’est pour aider au contrôle du poids corporel ou encore pour la réduction des risques de maladies (cancer, diabète de type II, maladies inflammatoires, hypertension, dégénérescence nerveuse, syndrome métabolique), le jeûne intermittent de 18 heures par jours pour quelques jours par semaine ou d’une durée de 24 heures, une journée sur deux, peut donner de bons résultats. Je vous rappelle encore que ceci est vrai dans la mesure où il s’agit d’une saine alimentation. Le jeûne ne peut pas pallier une mauvaise alimentation. De plus, une diète trop riche en calories ou trop riche en protéine pourrait annuler les effets du jeûne sur la longévité.

12, 15 ou 18 heures sans manger

Le professeur Valter Longo, qui dirige l’Institut de la longévité de l’université de Californie du Sud à Los Angeles, fait la recommandation de manger sur des périodes de 12 heures et moins dans son récent livre « Le régime de longévité ». Il enseigne en gérontologie et en biologie, avec une spécialité pour la compréhension des processus du vieillissement primaire et les effets de l’alimentation sur celui-ci.

Ainsi, la période de 12 heures sans manger permet au corps d’entrer dans son cycle d’utilisation de ses réserves, ce qui est très bénéfique pour la santé. Retenez que pour un apport calorique égal, il est bénéfique qu’il soit consommé sur une plus courte période de temps. Cette période de temps pourrait aussi être de 6, 8 ou 10 heures dans la journée. Vous comprenez que sans appeler cela du jeûne, de regrouper les repas sur la période la plus courte, est très bénéfique. Un jeûne intermittent de 18 heures représente une prise alimentaire sur une période de 6 heures.

Ici la recommandation du professeur Longo est d’un maximum de 12 heures. Cela est facilement réalisable. Même si vous soupez relativement tard, il est possible de déjeuner aussi plus tard : finir de souper à 21 h et déjeuner à 9 h le lendemain matin. Il est à noter que cette recommandation fait largement consensus au sein des chercheurs dans le domaine de la longévité, mais elle n’est pas applicable à certaines personnes qui pourraient ainsi se retrouver avec des niveaux de glycémie trop bas ou des chutes de pression artérielle. Dans certains cas, l’amélioration d’autres conditions de santé serait un préalable à l’application de cette recommandation. Par exemple, l’activité physique, avec perte de poids si applicable, pourrait améliorer suffisamment la gestion du glucose pour permettre, par la suite, de réduire la durée des périodes d’alimentation durant la journée.

Nous aborderons plus précisément les protocoles de jeûne dans le prochain article.

 

Références :

  • de Cabo et Mattson, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. New England Journal of Medecin. 381 (26), 2541-2551. 2019 Dec 26.
  • Longo, Valter, 2016 (en français 2018). Le Régime de Longévité. Editions Actes Sud Format : 336 pages.
  • Longo et Mattson, 2015. Fasting: Molecular Mechanisms and Clinical Applications. Cell Metab. Author manuscript; available in PMC 2015 Feb 4. Cell Metab. 2014 Feb 4; 19(2): 181–192.
  • Longo VD, Panda S. Fasting, Circadian Rhythms, and Time-Restricted Feeding in Healthy Lifespan. Cell Metab. 2016;23(6):1048–1059.
  • Mattson, Longo, et Michelle, 2017. Harvie Impact of Intermittent Fasting on Health and Disease Processes. Ageing Res Rev. 2017 October; 39: 46–58.
  • Robert M Edinburgh, Helen E Bradley, Nurul-Fadhilah Abdullah, Scott L Robinson, Oliver J Chrzanowski-Smith, Jean-Philippe Walhin, Sophie Joanisse, Konstantinos N Manolopoulos, Andrew Philp, Aaron Hengist, 2020. Lipid Metabolism Links Nutrient-Exercise Timing to Insulin Sensitivity in Men Classified as Overweight or Obese. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 105, Issue 3, March 2020.

Dans les deux premiers articles, je vous ai parlé de la base biologique du jeûne (article 1) et des raisons pour lesquels le jeûne peut être bénéfique pour la santé (article 2). Nous parlerons ici des différents types de jeûnes afin de mieux situer ce que c’est.

D’un point de vue scientifique, nous définissons principalement deux types de jeûne : intermittent et périodique.

Jeûne intermittent et périodique

Le jeûne intermittent est de moins longue durée, mais prévoit généralement une fréquence plus rapprochée. Il peut s’agir par exemple d’un jeûne d’alternance d’une journée (jeûner une journée sur deux) ou à tous les deux jours, ou même, de 18 heures dans une journée, à tous les deux jours ou durant une semaine. Le jeûne périodique dure plusieurs jours (2 à 7 jours ou plus), par exemple toutes les deux semaines ou plus.

La grande différence de ces deux approches sera l’intensité des changements métaboliques provoqués. Le corps s’adapte graduellement au manque d’énergie provenant du glucose et l’intensité des changements sera d’autant plus prononcée que la période de jeûne est longue. Ainsi, le jeûne intermittent provoquera des changements plus fréquents, mais de moins fortes intensités, alors que le jeûne périodique permet des changements plus profonds, mais moins fréquents. Cela dépend aussi bien sûr du niveau d’activité durant le jeûne. Vous vous posez sûrement la question : On peut faire de l’activité physique le ventre vide?

Eh oui! Une étude récente vient démontrer un bénéfice supérieur de l’activité physique réalisée avant le déjeuner chez des hommes obèses ou en surpoids. L’amélioration de l’utilisation des graisses comme source d’énergie est à la base des bénéfices identifiés. De la même façon, l’utilisation des graisses durant un jeûne dépendra de la durée du jeûne et du niveau d’activité de la personne.

Pas pour tout le monde

Il y a tout de même certains risques pour la santé et notez bien, le jeûne n’est pas une approche applicable pour tous. Le jeûne n’est pas applicable entre autres pour les jeunes, pour les gens à faible poids, ceux en dénutrition, ayant un âge très avancé ou ayant un faible système immunitaire. Il est toujours important d’en parler avec votre médecin. Nous reviendrons sur les contre-indications du jeûne dans un prochain article.

On peut alors se demander : est-il préférable d’avoir des impacts plus légers et plus fréquents, ou plus forts, mais moins fréquents ? Les études sur le jeûne suivent un grand nombre de marqueurs biologiques, non seulement en fonction du type de jeûne, mais aussi en fonction de l’objectif poursuivi. Le jeûne pour combattre l’obésité n’a pas les mêmes objectifs et les mêmes considérations que le jeûne pour la longévité chez une personne en pleine santé. La condition de la personne, ses habitudes de vie, ses paramètres physiologiques et ses objectifs sont très importants.

Deux premières recommandations simples :

  1. Si vous désirez essayer de faire du jeûne pour des périodes de plus de 24 heures, il est préférable d’être suivi par votre médecin ou en clinique spécialisée.
  2. Si le jeûne est utilisé dans un contexte de traitement médical (ex. : cancer, obésité, problèmes métaboliques ou arthrite rhumatoïde), il est très important d’avoir le suivi périodique de votre médecin.

Dans la mesure où l’alimentation est saine et équilibrée

Donc si c’est pour aider au contrôle du poids corporel ou encore pour la réduction des risques de maladies (cancer, diabète de type II, maladies inflammatoires, hypertension, dégénérescence nerveuse, syndrome métabolique), le jeûne intermittent de 18 heures par jours pour quelques jours par semaine ou d’une durée de 24 heures, une journée sur deux, peut donner de bons résultats. Je vous rappelle encore que ceci est vrai dans la mesure où il s’agit d’une saine alimentation. Le jeûne ne peut pas pallier une mauvaise alimentation. De plus, une diète trop riche en calories ou trop riche en protéine pourrait annuler les effets du jeûne sur la longévité.

12, 15 ou 18 heures sans manger

Le professeur Valter Longo, qui dirige l’Institut de la longévité de l’université de Californie du Sud à Los Angeles, fait la recommandation de manger sur des périodes de 12 heures et moins dans son récent livre « Le régime de longévité ». Il enseigne en gérontologie et en biologie, avec une spécialité pour la compréhension des processus du vieillissement primaire et les effets de l’alimentation sur celui-ci.

Ainsi, la période de 12 heures sans manger permet au corps d’entrer dans son cycle d’utilisation de ses réserves, ce qui est très bénéfique pour la santé. Retenez que pour un apport calorique égal, il est bénéfique qu’il soit consommé sur une plus courte période de temps. Cette période de temps pourrait aussi être de 6, 8 ou 10 heures dans la journée. Vous comprenez que sans appeler cela du jeûne, de regrouper les repas sur la période la plus courte, est très bénéfique. Un jeûne intermittent de 18 heures représente une prise alimentaire sur une période de 6 heures.

Ici la recommandation du professeur Longo est d’un maximum de 12 heures. Cela est facilement réalisable. Même si vous soupez relativement tard, il est possible de déjeuner aussi plus tard : finir de souper à 21 h et déjeuner à 9 h le lendemain matin. Il est à noter que cette recommandation fait largement consensus au sein des chercheurs dans le domaine de la longévité, mais elle n’est pas applicable à certaines personnes qui pourraient ainsi se retrouver avec des niveaux de glycémie trop bas ou des chutes de pression artérielle. Dans certains cas, l’amélioration d’autres conditions de santé serait un préalable à l’application de cette recommandation. Par exemple, l’activité physique, avec perte de poids si applicable, pourrait améliorer suffisamment la gestion du glucose pour permettre, par la suite, de réduire la durée des périodes d’alimentation durant la journée.

Nous aborderons plus précisément les protocoles de jeûne dans le prochain article.

 

Références :

  • de Cabo et Mattson, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. New England Journal of Medecin. 381 (26), 2541-2551. 2019 Dec 26.
  • Longo, Valter, 2016 (en français 2018). Le Régime de Longévité. Editions Actes Sud Format : 336 pages.
  • Longo et Mattson, 2015. Fasting: Molecular Mechanisms and Clinical Applications. Cell Metab. Author manuscript; available in PMC 2015 Feb 4. Cell Metab. 2014 Feb 4; 19(2): 181–192.
  • Longo VD, Panda S. Fasting, Circadian Rhythms, and Time-Restricted Feeding in Healthy Lifespan. Cell Metab. 2016;23(6):1048–1059.
  • Mattson, Longo, et Michelle, 2017. Harvie Impact of Intermittent Fasting on Health and Disease Processes. Ageing Res Rev. 2017 October; 39: 46–58.
  • Robert M Edinburgh, Helen E Bradley, Nurul-Fadhilah Abdullah, Scott L Robinson, Oliver J Chrzanowski-Smith, Jean-Philippe Walhin, Sophie Joanisse, Konstantinos N Manolopoulos, Andrew Philp, Aaron Hengist, 2020. Lipid Metabolism Links Nutrient-Exercise Timing to Insulin Sensitivity in Men Classified as Overweight or Obese. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 105, Issue 3, March 2020.

Fondateur du programme Mouvement Martial, Marcelin Cantin est président du Groupe Karaté Sportif dont le programme de développement de la personne est enseigné dans plus de 100 écoles et garderies au Québec. Fort de sa longue expérience en enseignement, il est l’auteur de : « Vérités… des petites aux grandes » et de « Ma sécurité, ma liberté »; des guides pédagogiques : « Sois, le héros de ta vie » et « Découvre l’espion en toi. »

C’est pendant ses études à l’Université de Montréal et ensuite à l’Université du Québec à Montréal, dans le programme d’enseignement de l’activité physique, qu’il se concentre à la fois, sur la compétition et sur l’enseignement des arts martiaux. Pendant cette période, le programme de sécurité ASADefense.com (sur la prévention d’agression) et le Groupe Karaté Sportif voient le jour.

Depuis 1992, sa mission principale est d’inspirer et de guider les gens de tous âges vers l’atteinte et le maintien d’un épanouissement personnel.

Aujourd’hui, Marcelin est heureux et très fier d’avoir le privilège d’enseigner à toutes les tranches d’âges; de 22 mois, grâce au programme « Super Héros » jusqu’à l’enseignement de la passion de la vie via le programme « Mouvement Martial » auprès de nos ainés, des gens qui ont contribué à la construction du Québec moderne.

Merci!

Mais qu’est-ce que le Karaté Sportif et ses programmes uniques ?

Collaborateur Marcelin CantinLes programmes du Groupe Karaté Sportif sont des activités qui intègrent croissance personnelle, forme physique et mentale, autodéfense et bien sûr plaisir ! Sa pratique vise en fait à fortifier le corps et l’esprit.

Pour bien comprendre le Karaté Sportif et en apprendre plus sur les arts martiaux, il faut tout d’abord savoir qu’il y a plusieurs écoles de pensées. Ce qui différencie toutes les pratiques de différents karatés et les écoles qui l’enseignent, c’est l’approche utilisée, le message que l’on veut passer et l’objectif à atteindre.

Le Groupe est caractérisé par une approche toute particulière axée sur le jumelage du programme de karaté à un programme de développement de la personne. En effet, en plus de faire bouger les enfants et les adultes, les entraîneurs agissent aussi à titre de coach de vie. À l’aide de grilles que les entraîneurs remettent aux élèves, il est ainsi possible de s’assurer que la pratique de cette discipline a réellement un effet positif sur la vie des adeptes.

L’objectif est donc de développer de bonnes habitudes et attitudes dans toutes les sphères de la vie des membres. Le logo du Groupe de Karaté Sportif exprime bien cette pensée. Il s’agit en effet d’un triangle, symbole important pour le groupe. Le triangle a une base stable et trois pointes qui représentent les trois aspects importants dans la vie d’un être humain qui pratique le Karaté Sportif, c’est-à-dire le Karaté bien évidemment, mais aussi le travail/l’école et la maison/vie sociale. En adaptant la philosophie du Groupe Karaté Sportif à tous ces aspects de la vie d’un humain, le groupe de karaté sportif peut se vanter de garder ses élèves longtemps.

Les écoles de karaté sportif sont aussi appelées « Écoles de ceinture noire ». En fait, dès que les élèves commencent leur entraînement, on les conditionne au succès. Effectivement, on leur apprend qu’ils sont capables d’accéder à leur ceinture noire et on les motive à se comporter déjà comme des ceintures noires, c’est-à-dire à se contrôler, à se concentrer, à avoir confiance, à être motivé et impliqué. C’est une approche très motivante.

Le groupe de karaté sportif offre plusieurs cours tels que le karaté, le kickboxing, le tae-bo, l’autodéfense, le « mma » (arts martiaux mixtes) et la boxe.

Les bienfaits de la pratique du karaté sportif

Les arts martiaux sont réputés pour aider à la concentration et développer un esprit sain dans un corps sain. On y apprend entre autres endurance et coordination, mais aussi ce sport permet de mieux canaliser l’énergie et de développer une discipline et une confiance en soi. On dit souvent que le karaté n’est pas qu’un sport de combat, mais aussi une pratique respectueuse de certains codes moraux.

Les cours offerts

La pratique de ce sport est réellement accessible pour tous. En effet, « l’école de vie » du Groupe Karaté sportif offre des cours aux enfants à partir de 22 mois. Par la suite, ce sont les Ninjas pour les enfants de 4 et 5 ans, on parle d’initiation aux arts martiaux. On assure même qu’après seulement un mois de cours, les parents remarqueront chez leurs enfants un changement d’attitude. Il est aussi important de mentionner qu’il est possible de suivre des cours en famille. Parents et enfants peuvent donc s’adonner tous ensemble à une activité sportive sans devoir concilier plusieurs horaires ni courir plusieurs endroits. Il n’est pas non plus nécessaire d’être en grande forme physique pour commencer. Les cours sont adaptés pour être accessibles à tous.

Mouvement Martial un programme unique et révolutionnaire

Le Mouvement Martial est un nouveau mode de vie. Il vise à fortifier le corps et l’esprit. La pratique de cet art martial plaît de plus en plus aux Seniors qui découvrent à leur rythme un système intégrant croissance personnelle, forme physique et mentale, autodéfense et beaucoup de plaisir à se divertir et à socialiser.

 

Notre Mission : Vous inspirer

Notre but : devenir une meilleure personne

Notre objectif : l’excellence de la ceinture noire

 

Avec Karaté Sportif « Je suis capable de réussir »

 

Pour en savoir plus sur le Groupe Karaté Sportif, visitez leur site internet!

Fondateur du programme Mouvement Martial, Marcelin Cantin est président du Groupe Karaté Sportif dont le programme de développement de la personne est enseigné dans plus de 100 écoles et garderies au Québec. Fort de sa longue expérience en enseignement, il est l’auteur de : « Vérités… des petites aux grandes » et de « Ma sécurité, ma liberté »; des guides pédagogiques : « Sois, le héros de ta vie » et « Découvre l’espion en toi. »

C’est pendant ses études à l’Université de Montréal et ensuite à l’Université du Québec à Montréal, dans le programme d’enseignement de l’activité physique, qu’il se concentre à la fois, sur la compétition et sur l’enseignement des arts martiaux. Pendant cette période, le programme de sécurité ASADefense.com (sur la prévention d’agression) et le Groupe Karaté Sportif voient le jour.

Depuis 1992, sa mission principale est d’inspirer et de guider les gens de tous âges vers l’atteinte et le maintien d’un épanouissement personnel.

Aujourd’hui, Marcelin est heureux et très fier d’avoir le privilège d’enseigner à toutes les tranches d’âges; de 22 mois, grâce au programme « Super Héros » jusqu’à l’enseignement de la passion de la vie via le programme « Mouvement Martial » auprès de nos ainés, des gens qui ont contribué à la construction du Québec moderne.

Merci!

Mais qu’est-ce que le Karaté Sportif et ses programmes uniques ?

Collaborateur Marcelin CantinLes programmes du Groupe Karaté Sportif sont des activités qui intègrent croissance personnelle, forme physique et mentale, autodéfense et bien sûr plaisir ! Sa pratique vise en fait à fortifier le corps et l’esprit.

Pour bien comprendre le Karaté Sportif et en apprendre plus sur les arts martiaux, il faut tout d’abord savoir qu’il y a plusieurs écoles de pensées. Ce qui différencie toutes les pratiques de différents karatés et les écoles qui l’enseignent, c’est l’approche utilisée, le message que l’on veut passer et l’objectif à atteindre.

Le Groupe est caractérisé par une approche toute particulière axée sur le jumelage du programme de karaté à un programme de développement de la personne. En effet, en plus de faire bouger les enfants et les adultes, les entraîneurs agissent aussi à titre de coach de vie. À l’aide de grilles que les entraîneurs remettent aux élèves, il est ainsi possible de s’assurer que la pratique de cette discipline a réellement un effet positif sur la vie des adeptes.

L’objectif est donc de développer de bonnes habitudes et attitudes dans toutes les sphères de la vie des membres. Le logo du Groupe de Karaté Sportif exprime bien cette pensée. Il s’agit en effet d’un triangle, symbole important pour le groupe. Le triangle a une base stable et trois pointes qui représentent les trois aspects importants dans la vie d’un être humain qui pratique le Karaté Sportif, c’est-à-dire le Karaté bien évidemment, mais aussi le travail/l’école et la maison/vie sociale. En adaptant la philosophie du Groupe Karaté Sportif à tous ces aspects de la vie d’un humain, le groupe de karaté sportif peut se vanter de garder ses élèves longtemps.

Les écoles de karaté sportif sont aussi appelées « Écoles de ceinture noire ». En fait, dès que les élèves commencent leur entraînement, on les conditionne au succès. Effectivement, on leur apprend qu’ils sont capables d’accéder à leur ceinture noire et on les motive à se comporter déjà comme des ceintures noires, c’est-à-dire à se contrôler, à se concentrer, à avoir confiance, à être motivé et impliqué. C’est une approche très motivante.

Le groupe de karaté sportif offre plusieurs cours tels que le karaté, le kickboxing, le tae-bo, l’autodéfense, le « mma » (arts martiaux mixtes) et la boxe.

Les bienfaits de la pratique du karaté sportif

Les arts martiaux sont réputés pour aider à la concentration et développer un esprit sain dans un corps sain. On y apprend entre autres endurance et coordination, mais aussi ce sport permet de mieux canaliser l’énergie et de développer une discipline et une confiance en soi. On dit souvent que le karaté n’est pas qu’un sport de combat, mais aussi une pratique respectueuse de certains codes moraux.

Les cours offerts

La pratique de ce sport est réellement accessible pour tous. En effet, « l’école de vie » du Groupe Karaté sportif offre des cours aux enfants à partir de 22 mois. Par la suite, ce sont les Ninjas pour les enfants de 4 et 5 ans, on parle d’initiation aux arts martiaux. On assure même qu’après seulement un mois de cours, les parents remarqueront chez leurs enfants un changement d’attitude. Il est aussi important de mentionner qu’il est possible de suivre des cours en famille. Parents et enfants peuvent donc s’adonner tous ensemble à une activité sportive sans devoir concilier plusieurs horaires ni courir plusieurs endroits. Il n’est pas non plus nécessaire d’être en grande forme physique pour commencer. Les cours sont adaptés pour être accessibles à tous.

Mouvement Martial un programme unique et révolutionnaire

Le Mouvement Martial est un nouveau mode de vie. Il vise à fortifier le corps et l’esprit. La pratique de cet art martial plaît de plus en plus aux Seniors qui découvrent à leur rythme un système intégrant croissance personnelle, forme physique et mentale, autodéfense et beaucoup de plaisir à se divertir et à socialiser.

 

Notre Mission : Vous inspirer

Notre but : devenir une meilleure personne

Notre objectif : l’excellence de la ceinture noire

 

Avec Karaté Sportif « Je suis capable de réussir »

 

Pour en savoir plus sur le Groupe Karaté Sportif, visitez leur site internet!

En 2019, une étude canadienne a fourni des données très intéressantes en lien avec la dépression. Durant cette étude, 27 162 Canadiennes et Canadiens âgés de 45 à 85 ans ont été rencontrés. Les chercheurs ont recueilli des données sur plusieurs variables telles que la dépression (la variable dépendante à l’étude), l’âge, l’état civil, la consommation de fruits et légumes, etc. Ils ont effectué des calculs statistiques à l’aide de données transversales, prises à un même moment précis, et non pas à divers moments dans le temps.

Voyons ce qui en est ressorti!

Consommation de fruits et de légumes

Les chercheurs ont noté que le risque de dépression était plus élevé chez les participants consommant une faible quantité de fruits et légumes. Alors que pour les hommes qui consommaient de 3 à 6 portions par jour, on constatait des risques réduits.

Cela n’est pas étonnant lorsque nous savons qu’en 2013, une méta-analyse (l’analyse d’un grand nombre d’études publiées) avait démontré qu’une alimentation saine, chez les adultes, était associée à une plus faible probabilité de souffrir de dépression (Lai et al., 2013). D’après une autre méta-analyse, aussi publiée en 2013, le régime méditerranéen, qui met de l’avant une alimentation riche en fruits et légumes, diminuerait de 30% les risques de vivre une dépression (Psaltopoulou et al., 2013).

Les auteurs de l’étude canadienne soulignent qu’il existe des mécanismes d’action pouvant expliquer l’influence de la consommation de fruits et légumes sur l’humeur. Voici un bon exemple : les fruits et les légumes procurent des composés ayant des propriétés anti-inflammatoires. D’un autre côté, nous savons que la dépression est liée à des marqueurs d’inflammation.

Un mécanisme d’action qui n’est pas abordé dans cette étude : l’influence des fruits et légumes sur nos bonnes bactéries intestinales (microbiote). En effet, les fruits et les légumes nous fournissent des fibres, aussi appelés des prébiotiques, qui nourrissent les bonnes bactéries logées dans notre intestin. Ces bonnes bactéries, lorsqu’elles sont correctement nourries, produisent des molécules chimiques bénéfiques pour la santé, dont certaines aideraient à combattre l’inflammation.

Certaines études ont permis de démontrer un lien entre le déséquilibre du microbiote et des problèmes psychiques (ex. : la dépression). Des expériences menées chez des rongeurs ont permis de montrer qu’une amélioration ou une détérioration du microbiote se traduisaient par des changements, favorables ou défavorables, sur le plan du comportement.

D’autres facteurs associés à la dépression?

L’étude a aussi permis, grâce aux analyses statistiques, de démontrer le lien entre la dépression et d’autres variables. En voici un résumé :

  • Les collations salées – transformées et trop salées – et les jus de fruits purs sont associés à la dépression chez les femmes.
  • On remarque que les personnes vivant avec de la douleur chronique ou une maladie chronique avaient une plus forte probabilité de souffrir de dépression. Des exemples de maladies chroniques considérées dans l’étude : maladie de Crohn, migraine, maladie cardiaque, épilepsie, migraine, arthrite rhumatoïde, etc.
  • Sans affirmer qu’il faut absolument être en couple pour être heureux, les hommes en couple seraient moins susceptibles de souffrir de dépression.
  • Le niveau d’études (scolarité) serait une variable associée à la dépression. Plus précisément, les femmes n’ayant pas terminé leurs études secondaires seraient plus susceptibles de vivre une dépression, alors que les hommes verraient leur risque réduit s’ils ont complété des études postsecondaires.
  • Pour les femmes, un plus grand nombre de facteurs sembleraient liés à la dépression. Les chercheurs proposent l’hypothèse selon laquelle les femmes seraient plus sensibles à l’inflammation et aux réponses auto-immunes qui augmentent les risques de dépression.

Conclusion

L’étude ne permet pas de conclure que la consommation de fruits et de légumes combat la dépression, mais divers mécanismes biologiques aident à expliquer le possible effet de l’alimentation sur la dépression et l’humeur. Il est intéressant de se rappeler que certains régimes alimentaires mettant en vedette fruits et légumes, tels que le régime méditerranéen, ont été liés à une diminution du risque de dépression.

 

Rédigé par : Stéphane Migneault, psychologue

Vulgarisation scientifique : Stéphanie Paré

 

Référence :

  • Davidson, K. M., Lung, Y., Lin, S. Tong, H. et al. (2019). Depression in middle and older adulthood: the role of immigration, nutrition, and other determinants of health in the Canadian longitudinal study on aging. BMC Psychiatry, 19, 239.

 

En 2019, une étude canadienne a fourni des données très intéressantes en lien avec la dépression. Durant cette étude, 27 162 Canadiennes et Canadiens âgés de 45 à 85 ans ont été rencontrés. Les chercheurs ont recueilli des données sur plusieurs variables telles que la dépression (la variable dépendante à l’étude), l’âge, l’état civil, la consommation de fruits et légumes, etc. Ils ont effectué des calculs statistiques à l’aide de données transversales, prises à un même moment précis, et non pas à divers moments dans le temps.

Voyons ce qui en est ressorti!

Consommation de fruits et de légumes

Les chercheurs ont noté que le risque de dépression était plus élevé chez les participants consommant une faible quantité de fruits et légumes. Alors que pour les hommes qui consommaient de 3 à 6 portions par jour, on constatait des risques réduits.

Cela n’est pas étonnant lorsque nous savons qu’en 2013, une méta-analyse (l’analyse d’un grand nombre d’études publiées) avait démontré qu’une alimentation saine, chez les adultes, était associée à une plus faible probabilité de souffrir de dépression (Lai et al., 2013). D’après une autre méta-analyse, aussi publiée en 2013, le régime méditerranéen, qui met de l’avant une alimentation riche en fruits et légumes, diminuerait de 30% les risques de vivre une dépression (Psaltopoulou et al., 2013).

Les auteurs de l’étude canadienne soulignent qu’il existe des mécanismes d’action pouvant expliquer l’influence de la consommation de fruits et légumes sur l’humeur. Voici un bon exemple : les fruits et les légumes procurent des composés ayant des propriétés anti-inflammatoires. D’un autre côté, nous savons que la dépression est liée à des marqueurs d’inflammation.

Un mécanisme d’action qui n’est pas abordé dans cette étude : l’influence des fruits et légumes sur nos bonnes bactéries intestinales (microbiote). En effet, les fruits et les légumes nous fournissent des fibres, aussi appelés des prébiotiques, qui nourrissent les bonnes bactéries logées dans notre intestin. Ces bonnes bactéries, lorsqu’elles sont correctement nourries, produisent des molécules chimiques bénéfiques pour la santé, dont certaines aideraient à combattre l’inflammation.

Certaines études ont permis de démontrer un lien entre le déséquilibre du microbiote et des problèmes psychiques (ex. : la dépression). Des expériences menées chez des rongeurs ont permis de montrer qu’une amélioration ou une détérioration du microbiote se traduisaient par des changements, favorables ou défavorables, sur le plan du comportement.

D’autres facteurs associés à la dépression?

L’étude a aussi permis, grâce aux analyses statistiques, de démontrer le lien entre la dépression et d’autres variables. En voici un résumé :

  • Les collations salées – transformées et trop salées – et les jus de fruits purs sont associés à la dépression chez les femmes.
  • On remarque que les personnes vivant avec de la douleur chronique ou une maladie chronique avaient une plus forte probabilité de souffrir de dépression. Des exemples de maladies chroniques considérées dans l’étude : maladie de Crohn, migraine, maladie cardiaque, épilepsie, migraine, arthrite rhumatoïde, etc.
  • Sans affirmer qu’il faut absolument être en couple pour être heureux, les hommes en couple seraient moins susceptibles de souffrir de dépression.
  • Le niveau d’études (scolarité) serait une variable associée à la dépression. Plus précisément, les femmes n’ayant pas terminé leurs études secondaires seraient plus susceptibles de vivre une dépression, alors que les hommes verraient leur risque réduit s’ils ont complété des études postsecondaires.
  • Pour les femmes, un plus grand nombre de facteurs sembleraient liés à la dépression. Les chercheurs proposent l’hypothèse selon laquelle les femmes seraient plus sensibles à l’inflammation et aux réponses auto-immunes qui augmentent les risques de dépression.

Conclusion

L’étude ne permet pas de conclure que la consommation de fruits et de légumes combat la dépression, mais divers mécanismes biologiques aident à expliquer le possible effet de l’alimentation sur la dépression et l’humeur. Il est intéressant de se rappeler que certains régimes alimentaires mettant en vedette fruits et légumes, tels que le régime méditerranéen, ont été liés à une diminution du risque de dépression.

 

Rédigé par : Stéphane Migneault, psychologue

Vulgarisation scientifique : Stéphanie Paré

 

Référence :

  • Davidson, K. M., Lung, Y., Lin, S. Tong, H. et al. (2019). Depression in middle and older adulthood: the role of immigration, nutrition, and other determinants of health in the Canadian longitudinal study on aging. BMC Psychiatry, 19, 239.

 

Voici le 4e article de la série rédigée par le Dr Mathieu Millette, consultez les trois premiers articles : Ma mère et le SARS-COV-2, Un excellent virus et L’Empire contre attaque.

 

Martin Luther King a prononcé son fameux discours le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington. Vous savez, le grand bâtiment rectangulaire de marbre blanc entouré de hautes colonnes, devant le Memorial Reflecting pool qui se termine sur l’obélisque? À cette époque, Pasteur King rêvait d’une Amérique égalitaire. Une Amérique dans laquelle les Noirs ne seraient plus discriminés et seraient reconnus comme des êtres humains avec les mêmes droits et les mêmes chances de gagner leur vie.

Loin de me prendre pour Martin Luther King, dans la nuit d’hier, j’ai fait un rêve. Je vivais un de mes plus grands rêves. Sur les arêtes escarpées à la cime de montagnes qui n’en finissent plus, sous un soleil de plomb baigné par un ciel azuré, je jogge tel un lièvre sur la Grande Muraille de Chine! Aucun effort n’est nécessaire, aucune sueur, pas de souffle court. Je cours! Je cours! Léger comme une gazelle. L’air embaume le jasmin, le bois de pin et les effluves des herbes ancestrales qui poussent au pied de cette structure géante (qu’on ne voit pas de la Station Spatiale Internationale soit dit en passant).

Pouf! Je me réveille. Courbaturé du cours d’éducation physique que j’ai préparé (et fait) avec les jeunes la veille. On est quel jour? Empâté, perdu quelque part dans l’espace-temps, je tente de me remémorer mon rêve. Muraille? Forêt? Tout se confond. Bah! De toute façon, en ce matin gris et pluvieux, je rêve que les scientifiques trouvent enfin un traitement à la COVID-19 pour qu’on puisse retourner jouer au fútbol (ou soccer comme on l’appelle par ici).

Il y a deux types de médicaments, remèdes, potions qu’on peut utiliser pour combattre le SARS-CoV-2 : les antiviraux ou les vaccins. Les antiviraux sont des médicaments capables soit d’inactiver directement le virus dans le corps humain soit de monter une réponse de notre système immunitaire suffisamment forte pour botter les fesses du virus. Un mélange des deux est encore plus efficace. De nombreux antiviraux sont en développement au moment où j’écris ces lignes. Je vous parlerai des vaccins en développement dans une prochaine chronique.

 Chloroquine

La fameuse chloroquine, tant encensée par le président de nos voisins du Sud, est une molécule utilisée couramment pour le traitement du paludisme et de certaines maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde et le lupus. La chloroquine est dérivée d’un arbre nommé Cinchona officinalis (ou quinquina gris) qu’on retrouve naturellement dans les montagnes d’Amérique centrale. Le médicament qui est produit, lorsqu’administré au bon dosage, ne présente pas beaucoup d’effets secondaires. Cependant, il peut être facile et surtout dangereux de le surdoser (prendre une dose trop forte du médicament), ce qui peut entrainer des problèmes cardiaques et même la mort. La chloroquine a montré des effets antiviraux très intéressants dans les plats de Pétri des chercheurs (on dit in vitro), mais ça n’était pas aussi fructueux lors d’essais sur les animaux (in vivo). Même si ce médicament n’est pas encore approuvé par les organismes réglementaires des divers pays dans le traitement de la COVID-19, sachez qu’il est actuellement évalué dans plus de 20 études cliniques internationales, c’est-à-dire sur des humains qui ont développé la maladie.

Oui, les humains servent de cobayes et oui, la chloroquine est en ce moment donnée à des humains hospitalisés dans le but de traiter la maladie à coronavirus (contrairement aux rumeurs qui circulent sur le web).

L’équipe de scientifiques et de médecins dirigée par le professeur Didier Raoult à Marseille (spécialiste des maladies infectieuses de renommée mondiale) associe la chloroquine à un antibiotique, l’azithromycine, qui a lui aussi montré des effets antiviraux in vitro. Les premières études réalisées sur les humains suggèrent des résultats prometteurs. Parce qu’il n’y avait pas de groupes témoins dans ces études, il faudra attendre la confirmation des autres études internationales avant de statuer sur l’efficacité de ce traitement. Une ombre au tableau : les problèmes de toxicité évoqués plus haut semblent survenir chez plusieurs patients ayant reçu la forte dose de ce traitement dans une étude clinique réalisée au Brésil. Donc, il faudra attendre les résultats des autres études cliniques en cours afin d’être fixé définitivement sur l’efficacité et la sécurité de ce traitement.

 Remdésivir

Les communautés scientifiques et médicales fondent beaucoup d’espoir sur une autre molécule, la remdésivir. C’est un agent antiviral à large spectre, c’est-à-dire qu’il inactive dans des plats de Pétri plusieurs types de virus dont SARS-CoV-1 et SARS-CoV-2, MERS, Ebola, Marburg et de nombreux autres. Large spectre je vous dis. Cette molécule a été évaluée sur des Africains lors de la dernière grande épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, mais avec un succès mitigé. Il y a quelques jours, un premier résultat a été dévoilé prématurément par l’OMS avant d’être rapidement retiré prétextant que les auteurs de l’étude n’avaient pas donné le feu vert. Les résultats de cette étude semblaient négatifs. Cependant, il faudra attendre la validation par d’autres études, car l’échantillonnage était trop faible pour tirer des conclusions solides. Actuellement à l’essai dans plus de 15 études cliniques conduites partout dans le monde, nous saurons dans quelques semaines si ce médicament s’avère efficace et sécuritaire dans le traitement de la COVID-19.

 Ribavirine en combinaison avec de l’interféron

La ribavirine est une molécule découverte en 1972 approuvée pour le traitement des pneumonies virales chez des enfants en bas âge. C’est un agent antiviral à large spectre in vitro. La ribavirine est maintenant utilisée en combinaison avec de l’interféron (voir ma chronique « L’Empire contre-attaque » pour de plus amples informations sur l’interféron) dans le traitement de l’hépatite C. Ce médicament a été testé dans le traitement du SARS en 2003, mais avec peu d’efficacité et beaucoup d’effets secondaires. Il fait actuellement l’objet de plusieurs études cliniques principalement en Chine dans le traitement de la COVID-19. Résultats à venir dans les prochaines semaines.

 Colchicine

La colchicine est extraite de la colchique d’automne (Colchicum autumnale), une plante qui donne une fleur magnifique dont la couleur est semblable à celle du lilas. Mais attention, cette plante est très toxique. Une trop grande consommation par des animaux mène à leur mort, même chose pour les humains. On utilise ce médicament pour ses effets anti-inflammatoire et antidouleur dans le traitement de la goutte, mais aussi pour prévenir l’inflammation suite à des problèmes cardiovasculaires. Puisque l’infection à SARS-CoV-2 peut mener à des complications graves dues entre autres à une trop forte inflammation des poumons, les chercheurs de la prestigieuse Institut de Cardiologie de Montréal vont la tester sur 6 000 patients afin de réduire les complications liées à la COVID-19 et possiblement sauver de nombreuses vies humaines. L’étude est présentement en cours.

D’autres médicaments développés par la grande industrie pharmaceutique sont aussi à l’étude dans le traitement de la COVID-19 : Actemra, azvudine, Camostat, combinaison de ritonavir/lopinavir, enzymes de conversion de l’angiotensine 2 recombinantes, favipiravir, interférons, Jakavi, Lenzilumab, Olumiant, Prezcobix, Tradipitant, tofacitinib, tétrandine, umifénovir et plusieurs autres molécules anti-inflammatoires. Toutes ces molécules ont un solide argumentaire en leur faveur soit par une bonne efficacité antivirale in vitro ou in vivo soit parce qu’ils ont déjà démontré une utilité dans le traitement d’autres infections virales. Seule une démonstration dans le cadre d’études cliniques dont la méthodologie est scientifiquement rigoureuse permettra de déterminer leur efficacité.

 Traitements avec des produits naturels

En fouillant la littérature scientifique, j’ai aussi trouvé que plusieurs produits naturels sont présentement à l’étude pour traiter la COVID-19. Ces produits naturels incluent des combinaisons d’herbes issues de la médecine traditionnelle chinoise (granule Huaier, décoction ou granules Yinhu Qingwen, comprimés Fuzheng-Huayu, injection de Xiyanping), de fortes doses de vitamine C, du miel naturel (dosage de 1 gramme par kilo par jour), un mélange d’oméga-3 et d’antioxydants ou l’inhalation de monoxyde d’azote. Il y a aussi la quercétine, une molécule de la famille des flavonoïdes (des pigments colorés) qu’on retrouve dans de nombreux fruits et légumes reconnue pour ses propriétés antioxydantes et antivirales, qui fait l’objet d’études cliniques. Le Dr Michel Chrétien, médecin et chercheur de l’Institut de Recherche Clinique de Montréal, a même fait la manchette en annonçant le début de son étude pour évaluer l’efficacité de cette molécule à traiter la COVID-19. Encore une fois, même pour des composés dits naturels, seule une démonstration dans le cadre d’études cliniques dont la méthodologie est scientifiquement rigoureuse permettra de déterminer leur efficacité. Ce n’est pas parce qu’un produit, un extrait, une décoction ou une potion ont des effets sur des cellules, des virus ou des bactéries qu’automatiquement cet effet sera reproduit chez l’humain. Il faut le démontrer avec méthode et rigueur.

Martin Luther King serait fier des progrès réalisés en matière d’égalité des droits de l’Homme. Bien sûr, rien n’est parfait. Il y a encore beaucoup à faire dans plusieurs coins du globe. Le SARS-CoV-2, lui, a compris. Il n’a pas de frontière, ne fait pas de discrimination basée sur la couleur de la peau, le statut social ou la religion. Il s’attaque aux humains, à nous tous qui appartenons à l’espèce Homo sapiens sapiens. Au cours des dernières années, mais surtout des dernières semaines, je vois énormément de collaborations entre des chercheurs nord-américains, africains, sud-américains, asiatiques et européens. Les scientifiques du monde entier se sont enfin regroupés pour faire front commun dans une cause : il y a plus de 1000 études cliniques en cours à travers le globe pour trouver un traitement qui stoppera la pandémie de COVID-19 ou essayer de comprendre le fonctionnement de ce nouveau virus.

Ce n’est pas un rêve, c’est la réalité.

C’est beau.

C’est inspirant.

Il y a de l’espoir.

 

Ne manquez pas les prochains articles de cette série qui seront mis en ligne au cours des prochaines semaines!
Mathieu Millette, Ph. D. Mcb.A. Docteur en microbiologie et membre de l’Association des Microbiologistes du Québec

Voici le 4e article de la série rédigée par le Dr Mathieu Millette, consultez les trois premiers articles : Ma mère et le SARS-COV-2, Un excellent virus et L’Empire contre attaque.

 

Martin Luther King a prononcé son fameux discours le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington. Vous savez, le grand bâtiment rectangulaire de marbre blanc entouré de hautes colonnes, devant le Memorial Reflecting pool qui se termine sur l’obélisque? À cette époque, Pasteur King rêvait d’une Amérique égalitaire. Une Amérique dans laquelle les Noirs ne seraient plus discriminés et seraient reconnus comme des êtres humains avec les mêmes droits et les mêmes chances de gagner leur vie.

Loin de me prendre pour Martin Luther King, dans la nuit d’hier, j’ai fait un rêve. Je vivais un de mes plus grands rêves. Sur les arêtes escarpées à la cime de montagnes qui n’en finissent plus, sous un soleil de plomb baigné par un ciel azuré, je jogge tel un lièvre sur la Grande Muraille de Chine! Aucun effort n’est nécessaire, aucune sueur, pas de souffle court. Je cours! Je cours! Léger comme une gazelle. L’air embaume le jasmin, le bois de pin et les effluves des herbes ancestrales qui poussent au pied de cette structure géante (qu’on ne voit pas de la Station Spatiale Internationale soit dit en passant).

Pouf! Je me réveille. Courbaturé du cours d’éducation physique que j’ai préparé (et fait) avec les jeunes la veille. On est quel jour? Empâté, perdu quelque part dans l’espace-temps, je tente de me remémorer mon rêve. Muraille? Forêt? Tout se confond. Bah! De toute façon, en ce matin gris et pluvieux, je rêve que les scientifiques trouvent enfin un traitement à la COVID-19 pour qu’on puisse retourner jouer au fútbol (ou soccer comme on l’appelle par ici).

Il y a deux types de médicaments, remèdes, potions qu’on peut utiliser pour combattre le SARS-CoV-2 : les antiviraux ou les vaccins. Les antiviraux sont des médicaments capables soit d’inactiver directement le virus dans le corps humain soit de monter une réponse de notre système immunitaire suffisamment forte pour botter les fesses du virus. Un mélange des deux est encore plus efficace. De nombreux antiviraux sont en développement au moment où j’écris ces lignes. Je vous parlerai des vaccins en développement dans une prochaine chronique.

 Chloroquine

La fameuse chloroquine, tant encensée par le président de nos voisins du Sud, est une molécule utilisée couramment pour le traitement du paludisme et de certaines maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde et le lupus. La chloroquine est dérivée d’un arbre nommé Cinchona officinalis (ou quinquina gris) qu’on retrouve naturellement dans les montagnes d’Amérique centrale. Le médicament qui est produit, lorsqu’administré au bon dosage, ne présente pas beaucoup d’effets secondaires. Cependant, il peut être facile et surtout dangereux de le surdoser (prendre une dose trop forte du médicament), ce qui peut entrainer des problèmes cardiaques et même la mort. La chloroquine a montré des effets antiviraux très intéressants dans les plats de Pétri des chercheurs (on dit in vitro), mais ça n’était pas aussi fructueux lors d’essais sur les animaux (in vivo). Même si ce médicament n’est pas encore approuvé par les organismes réglementaires des divers pays dans le traitement de la COVID-19, sachez qu’il est actuellement évalué dans plus de 20 études cliniques internationales, c’est-à-dire sur des humains qui ont développé la maladie.

Oui, les humains servent de cobayes et oui, la chloroquine est en ce moment donnée à des humains hospitalisés dans le but de traiter la maladie à coronavirus (contrairement aux rumeurs qui circulent sur le web).

L’équipe de scientifiques et de médecins dirigée par le professeur Didier Raoult à Marseille (spécialiste des maladies infectieuses de renommée mondiale) associe la chloroquine à un antibiotique, l’azithromycine, qui a lui aussi montré des effets antiviraux in vitro. Les premières études réalisées sur les humains suggèrent des résultats prometteurs. Parce qu’il n’y avait pas de groupes témoins dans ces études, il faudra attendre la confirmation des autres études internationales avant de statuer sur l’efficacité de ce traitement. Une ombre au tableau : les problèmes de toxicité évoqués plus haut semblent survenir chez plusieurs patients ayant reçu la forte dose de ce traitement dans une étude clinique réalisée au Brésil. Donc, il faudra attendre les résultats des autres études cliniques en cours afin d’être fixé définitivement sur l’efficacité et la sécurité de ce traitement.

 Remdésivir

Les communautés scientifiques et médicales fondent beaucoup d’espoir sur une autre molécule, la remdésivir. C’est un agent antiviral à large spectre, c’est-à-dire qu’il inactive dans des plats de Pétri plusieurs types de virus dont SARS-CoV-1 et SARS-CoV-2, MERS, Ebola, Marburg et de nombreux autres. Large spectre je vous dis. Cette molécule a été évaluée sur des Africains lors de la dernière grande épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, mais avec un succès mitigé. Il y a quelques jours, un premier résultat a été dévoilé prématurément par l’OMS avant d’être rapidement retiré prétextant que les auteurs de l’étude n’avaient pas donné le feu vert. Les résultats de cette étude semblaient négatifs. Cependant, il faudra attendre la validation par d’autres études, car l’échantillonnage était trop faible pour tirer des conclusions solides. Actuellement à l’essai dans plus de 15 études cliniques conduites partout dans le monde, nous saurons dans quelques semaines si ce médicament s’avère efficace et sécuritaire dans le traitement de la COVID-19.

 Ribavirine en combinaison avec de l’interféron

La ribavirine est une molécule découverte en 1972 approuvée pour le traitement des pneumonies virales chez des enfants en bas âge. C’est un agent antiviral à large spectre in vitro. La ribavirine est maintenant utilisée en combinaison avec de l’interféron (voir ma chronique « L’Empire contre-attaque » pour de plus amples informations sur l’interféron) dans le traitement de l’hépatite C. Ce médicament a été testé dans le traitement du SARS en 2003, mais avec peu d’efficacité et beaucoup d’effets secondaires. Il fait actuellement l’objet de plusieurs études cliniques principalement en Chine dans le traitement de la COVID-19. Résultats à venir dans les prochaines semaines.

 Colchicine

La colchicine est extraite de la colchique d’automne (Colchicum autumnale), une plante qui donne une fleur magnifique dont la couleur est semblable à celle du lilas. Mais attention, cette plante est très toxique. Une trop grande consommation par des animaux mène à leur mort, même chose pour les humains. On utilise ce médicament pour ses effets anti-inflammatoire et antidouleur dans le traitement de la goutte, mais aussi pour prévenir l’inflammation suite à des problèmes cardiovasculaires. Puisque l’infection à SARS-CoV-2 peut mener à des complications graves dues entre autres à une trop forte inflammation des poumons, les chercheurs de la prestigieuse Institut de Cardiologie de Montréal vont la tester sur 6 000 patients afin de réduire les complications liées à la COVID-19 et possiblement sauver de nombreuses vies humaines. L’étude est présentement en cours.

D’autres médicaments développés par la grande industrie pharmaceutique sont aussi à l’étude dans le traitement de la COVID-19 : Actemra, azvudine, Camostat, combinaison de ritonavir/lopinavir, enzymes de conversion de l’angiotensine 2 recombinantes, favipiravir, interférons, Jakavi, Lenzilumab, Olumiant, Prezcobix, Tradipitant, tofacitinib, tétrandine, umifénovir et plusieurs autres molécules anti-inflammatoires. Toutes ces molécules ont un solide argumentaire en leur faveur soit par une bonne efficacité antivirale in vitro ou in vivo soit parce qu’ils ont déjà démontré une utilité dans le traitement d’autres infections virales. Seule une démonstration dans le cadre d’études cliniques dont la méthodologie est scientifiquement rigoureuse permettra de déterminer leur efficacité.

 Traitements avec des produits naturels

En fouillant la littérature scientifique, j’ai aussi trouvé que plusieurs produits naturels sont présentement à l’étude pour traiter la COVID-19. Ces produits naturels incluent des combinaisons d’herbes issues de la médecine traditionnelle chinoise (granule Huaier, décoction ou granules Yinhu Qingwen, comprimés Fuzheng-Huayu, injection de Xiyanping), de fortes doses de vitamine C, du miel naturel (dosage de 1 gramme par kilo par jour), un mélange d’oméga-3 et d’antioxydants ou l’inhalation de monoxyde d’azote. Il y a aussi la quercétine, une molécule de la famille des flavonoïdes (des pigments colorés) qu’on retrouve dans de nombreux fruits et légumes reconnue pour ses propriétés antioxydantes et antivirales, qui fait l’objet d’études cliniques. Le Dr Michel Chrétien, médecin et chercheur de l’Institut de Recherche Clinique de Montréal, a même fait la manchette en annonçant le début de son étude pour évaluer l’efficacité de cette molécule à traiter la COVID-19. Encore une fois, même pour des composés dits naturels, seule une démonstration dans le cadre d’études cliniques dont la méthodologie est scientifiquement rigoureuse permettra de déterminer leur efficacité. Ce n’est pas parce qu’un produit, un extrait, une décoction ou une potion ont des effets sur des cellules, des virus ou des bactéries qu’automatiquement cet effet sera reproduit chez l’humain. Il faut le démontrer avec méthode et rigueur.

Martin Luther King serait fier des progrès réalisés en matière d’égalité des droits de l’Homme. Bien sûr, rien n’est parfait. Il y a encore beaucoup à faire dans plusieurs coins du globe. Le SARS-CoV-2, lui, a compris. Il n’a pas de frontière, ne fait pas de discrimination basée sur la couleur de la peau, le statut social ou la religion. Il s’attaque aux humains, à nous tous qui appartenons à l’espèce Homo sapiens sapiens. Au cours des dernières années, mais surtout des dernières semaines, je vois énormément de collaborations entre des chercheurs nord-américains, africains, sud-américains, asiatiques et européens. Les scientifiques du monde entier se sont enfin regroupés pour faire front commun dans une cause : il y a plus de 1000 études cliniques en cours à travers le globe pour trouver un traitement qui stoppera la pandémie de COVID-19 ou essayer de comprendre le fonctionnement de ce nouveau virus.

Ce n’est pas un rêve, c’est la réalité.

C’est beau.

C’est inspirant.

Il y a de l’espoir.

 

Ne manquez pas les prochains articles de cette série qui seront mis en ligne au cours des prochaines semaines!
Mathieu Millette, Ph. D. Mcb.A. Docteur en microbiologie et membre de l’Association des Microbiologistes du Québec

Les acides gras oméga-3 sont des gras particulièrement bons pour la santé, des gras que l’on nomme polyinsaturés parce qu’ils contiennent plusieurs liens moléculaires non saturés qui donne de la flexibilité à la molécule. C’est cette flexibilité qui permet une meilleure fluidité des membranes cellulaires et un meilleur fonctionnement de nos cellules. Ils servent aussi à la production de molécules anti-inflammatoires ce qui explique leurs bénéfices pour une multitude de problèmes de santé.

Nous trouvons ces bons gras bénéfiques surtout dans les poissons d’eau froide qui sont riches en oméga-3. Par exemple le saumon, les sardines, le maquereau, la truite et d’autres variétés de la famille des salmonidés.

Dans le cadre d’un régime végétarien, il est possible de trouver des oméga-3 dans les graines de chia, le lin, les œufs (certains sont spécifiquement plus riches en oméga-3) et l’avocat.

Les régimes riches en poissons et fruits de mer sont grandement favorables à une bonne santé. Ils améliorent la santé cardiovasculaire en plus de fertiliser vos fonctions cognitives.

Nous avons pensé à vous proposer une recette de poisson simple qui vous donnera envie de cuisiner. Allons-y avec une papillote du chef à l’italienne!

 

Ingrédients :

– 2 gros pavés de saumon, truite, morue ou autre (1 à 1 ½ pouce d’épaisseur)

– 2 tasses d’épinards, de kale, de bette à carde ou de chou collard coupés en larges rubans

– 1 tasse de poivrons colorés en lanière

– 6 à 7 tranches de citron sans les pépins

– 10 à 12 asperges avec les bouts blancs fraîchement cassés

– 4 à 5 tomates séchées coupés en deux

– Vinaigrette italienne Kraft

– 5 à 6 oignons perlés coupés en deux

– 1/2 cuillerée à thé de basilic moulu ou en flocons

– sel et poivre au goût

– papier d’aluminium

– papier parchemin

 

Étapes :

1-Coupez deux bons morceaux de papier d’aluminium ayant les mêmes dimensions. N’oubliez pas qu’ils doivent être suffisamment grands pour accueillir un bon volume d’aliments. Pensez à la papillote qui doit fermer aisément sans être trop serrée, mais assez pour qu’aucune vapeur ne puisse s’échapper.

2-Dans une assiette, mettez vos pavés de poisson l’un à côté de l’autre et estimez approximativement le périmètre occupé. Coupez un morceau de papier parchemin ayant ce périmètre estimé. Ce morceau de papier parchemin permettra d’avoir des aliments qui ne collent pas ou ne brûlent pas dans la papillote.

3-Préchauffez votre four à 400 degrés Fahrenheit. Pendant ce temps, sortez-vous une tôle à biscuits et étalez vos deux épaisseurs de papier d’aluminium et le morceau de parchemin au centre.

4-Dans votre papillote, mettez les épinards, le kale ou autres et dressez vos pavés de poisson. Déposez vos tranches de citron sur le poisson. Saupoudrez le basilic et déposez les tomates séchées. Étalez les poivrons, les asperges et les oignons perlés sur le poisson. Versez un généreux filet de vinaigrette italienne. Salez et poivrez au goût et enfournez le tout pendant 40 minutes.

Les acides gras oméga-3 sont des gras particulièrement bons pour la santé, des gras que l’on nomme polyinsaturés parce qu’ils contiennent plusieurs liens moléculaires non saturés qui donne de la flexibilité à la molécule. C’est cette flexibilité qui permet une meilleure fluidité des membranes cellulaires et un meilleur fonctionnement de nos cellules. Ils servent aussi à la production de molécules anti-inflammatoires ce qui explique leurs bénéfices pour une multitude de problèmes de santé.

Nous trouvons ces bons gras bénéfiques surtout dans les poissons d’eau froide qui sont riches en oméga-3. Par exemple le saumon, les sardines, le maquereau, la truite et d’autres variétés de la famille des salmonidés.

Dans le cadre d’un régime végétarien, il est possible de trouver des oméga-3 dans les graines de chia, le lin, les œufs (certains sont spécifiquement plus riches en oméga-3) et l’avocat.

Les régimes riches en poissons et fruits de mer sont grandement favorables à une bonne santé. Ils améliorent la santé cardiovasculaire en plus de fertiliser vos fonctions cognitives.

Nous avons pensé à vous proposer une recette de poisson simple qui vous donnera envie de cuisiner. Allons-y avec une papillote du chef à l’italienne!

 

Ingrédients :

– 2 gros pavés de saumon, truite, morue ou autre (1 à 1 ½ pouce d’épaisseur)

– 2 tasses d’épinards, de kale, de bette à carde ou de chou collard coupés en larges rubans

– 1 tasse de poivrons colorés en lanière

– 6 à 7 tranches de citron sans les pépins

– 10 à 12 asperges avec les bouts blancs fraîchement cassés

– 4 à 5 tomates séchées coupés en deux

– Vinaigrette italienne Kraft

– 5 à 6 oignons perlés coupés en deux

– 1/2 cuillerée à thé de basilic moulu ou en flocons

– sel et poivre au goût

– papier d’aluminium

– papier parchemin

 

Étapes :

1-Coupez deux bons morceaux de papier d’aluminium ayant les mêmes dimensions. N’oubliez pas qu’ils doivent être suffisamment grands pour accueillir un bon volume d’aliments. Pensez à la papillote qui doit fermer aisément sans être trop serrée, mais assez pour qu’aucune vapeur ne puisse s’échapper.

2-Dans une assiette, mettez vos pavés de poisson l’un à côté de l’autre et estimez approximativement le périmètre occupé. Coupez un morceau de papier parchemin ayant ce périmètre estimé. Ce morceau de papier parchemin permettra d’avoir des aliments qui ne collent pas ou ne brûlent pas dans la papillote.

3-Préchauffez votre four à 400 degrés Fahrenheit. Pendant ce temps, sortez-vous une tôle à biscuits et étalez vos deux épaisseurs de papier d’aluminium et le morceau de parchemin au centre.

4-Dans votre papillote, mettez les épinards, le kale ou autres et dressez vos pavés de poisson. Déposez vos tranches de citron sur le poisson. Saupoudrez le basilic et déposez les tomates séchées. Étalez les poivrons, les asperges et les oignons perlés sur le poisson. Versez un généreux filet de vinaigrette italienne. Salez et poivrez au goût et enfournez le tout pendant 40 minutes.

Vous sentez que le confinement affecte votre santé mentale? Un peu? Beaucoup? Passionnément? À la folie?! Permettez-moi de vous offrir quelques-unes de mes stratégies préférées afin de vous aider à rester en forme, émotionnellement, durant le confinement.

1)    Écouter de la musique qui nous détend

La musique adoucit les mœurs. Vous la connaissiez cette expression?

Pour ma part, j’ai découvert récemment les effets favorables d’un certain type de jazz qui favorise ma concentration et améliore mon humeur. Vous trouverez ce genre de musique jazz sur YouTube en saisissant les mots clés « jazz study », « relaxing jazz » ou « coffee jazz ».

À chacun ses goûts! Et vous, quel genre de musique vous met dans un bon état d’esprit?

2)     Aller aux nouvelles… de ses proches

Prendre des nouvelles de ses proches : voilà une belle façon d’entretenir son réseau social, de briser l’isolement et de se concentrer sur d’autres personnes que soi-même!

Quand on aide les autres, on s’aide soi-même. Qu’en pensez-vous?

3)     Mettre sur papier ce que vous avez à faire

Y a-t-il des tâches que vous voulez réaliser, mais qui ne le sont pas encore, et ce, depuis des semaines, voire des mois? Frustrant, n’est-ce pas?

Je vous propose un principe simple, connu et toujours bon à se rappeler : mettre sur papier les choses à faire. Cela nous permet de garder le cap sur un ou des objectifs et augmente aussi les chances de réaliser les tâches listées.

Et quel plaisir de cocher des items de sa liste à mesure qu’on abat de l’ouvrage!

Quand je veux être sûr de faire quelque chose, je l’inscris dans ma « to-do-list ». Sinon, les jours passent et la tâche n’est pas accomplie.

Qu’aimeriez-vous enfin réaliser à ces jours-ci?

4)     S’exposer… à l’humour!

Ne vous exposez pas seulement aux mauvaises nouvelles. Exposez-vous aussi à l’humour!

On a tous besoin de rire et de décrocher. Et quoi de mieux que l’humour pour y parvenir?

Comment est-ce que je mets de l’humour dans mon quotidien?

Je prends 5-10 minutes par jour pour écouter un numéro d’humour sur YouTube. La francophonie regorge d’humoristes talentueux et drôles.

Vous avez une ou un humoriste préféré(e)? Dites-nous c’est qui!

5)     Se donner des défis

Certaines personnes en confinement sont moins occupées qu’à l’habitude. Conséquence : elles ont plus de temps pour ruminer ou s’inquiéter. Or cette activité mentale est rarement utile. Alors le conseil du psy : se donner des défis!

Les défis nous amènent à canaliser notre attention sur un objectif à atteindre. Pendant ce temps, on pense moins à nos tracas.

Pour ma part, je me donne le défi de cuisiner des repas délicieux. Cette activité représente un bon défi. Pas vrai?

J’ai un confrère qui, quant à lui, a débuté, à temps perdu, l’écriture d’un roman. Bonne idée!

Et vous, quel défi stimulant pourriez-vous vous donner ces jours-ci?

6)     Bouger au moins 20 minutes par jour

La vie, c’est le mouvement.

Le sang a besoin de bien circuler dans nos boyaux. Nos muscles, eux, ont besoin d’être sollicités.

Aussi, le sport améliore l’humeur. Il réussit à mettre en échec nos ruminations le temps de l’exercice (et parfois même dans les heures après).

Côté activité physique, je me suis donné comme défi de bouger au moins 20 minutes par jour. Une habitude essentielle pour mon hygiène mentale!

Vous êtes à court d’idées en matière d’activité physique à la maison? Que diriez-vous de danser dans votre cuisine en écoutant quelques chansons quétaines des années 70’, 80’ ou 90’? 😊

7)     Mettre un brin de folie dans sa vie

L’écrivain classique François de La Rochefoucauld a écrit ceci : « Celui qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il le croit. »

Je suis d’accord avec lui. Il faut selon moi mettre un peu de folie dans sa vie, sans quoi il y a de quoi virer fou en période de pandémie!

De mon côté, j’aime bien imiter des personnalités connues. Mon plaisir coupable: parler avec l’accent franco-ontarien – accent que j’affectionne particulièrement. Ces improvisations, en plus de divertir mon entourage lors de rencontres en webconférence, me permettent de décrocher de mes tracas. C’est bien ce qu’on appelle faire une pierre deux coups!

De votre côté, comment mettez-vous un brin de folie dans votre vie?

En conclusion

Pour rester en forme mentalement, on gagne à mettre en place un ensemble de stratégies.

Je vous en ai proposé sept que j’applique presque quotidiennement :

  1. écouter une musique qui favorise calme et concentration;
  2. prendre des nouvelles de son entourage;
  3. dresser une liste de choses à faire;
  4. consommer de l’humour;
  5. se donner des défis;
  6. faire de l’exercice physique;
  7. mettre de la folie dans sa vie.

Je vous invite à mettre en application une ou plusieurs de ces astuces.

Dites-moi, comment faites-vous pour ne pas « virer fou » en cette période de confinement?

Merci de partager vos stratégies ci-dessous.

 

Stéphane Migneault
Psychologue, auteur et conférencier

Vous sentez que le confinement affecte votre santé mentale? Un peu? Beaucoup? Passionnément? À la folie?! Permettez-moi de vous offrir quelques-unes de mes stratégies préférées afin de vous aider à rester en forme, émotionnellement, durant le confinement.

1)    Écouter de la musique qui nous détend

La musique adoucit les mœurs. Vous la connaissiez cette expression?

Pour ma part, j’ai découvert récemment les effets favorables d’un certain type de jazz qui favorise ma concentration et améliore mon humeur. Vous trouverez ce genre de musique jazz sur YouTube en saisissant les mots clés « jazz study », « relaxing jazz » ou « coffee jazz ».

À chacun ses goûts! Et vous, quel genre de musique vous met dans un bon état d’esprit?

2)     Aller aux nouvelles… de ses proches

Prendre des nouvelles de ses proches : voilà une belle façon d’entretenir son réseau social, de briser l’isolement et de se concentrer sur d’autres personnes que soi-même!

Quand on aide les autres, on s’aide soi-même. Qu’en pensez-vous?

3)     Mettre sur papier ce que vous avez à faire

Y a-t-il des tâches que vous voulez réaliser, mais qui ne le sont pas encore, et ce, depuis des semaines, voire des mois? Frustrant, n’est-ce pas?

Je vous propose un principe simple, connu et toujours bon à se rappeler : mettre sur papier les choses à faire. Cela nous permet de garder le cap sur un ou des objectifs et augmente aussi les chances de réaliser les tâches listées.

Et quel plaisir de cocher des items de sa liste à mesure qu’on abat de l’ouvrage!

Quand je veux être sûr de faire quelque chose, je l’inscris dans ma « to-do-list ». Sinon, les jours passent et la tâche n’est pas accomplie.

Qu’aimeriez-vous enfin réaliser à ces jours-ci?

4)     S’exposer… à l’humour!

Ne vous exposez pas seulement aux mauvaises nouvelles. Exposez-vous aussi à l’humour!

On a tous besoin de rire et de décrocher. Et quoi de mieux que l’humour pour y parvenir?

Comment est-ce que je mets de l’humour dans mon quotidien?

Je prends 5-10 minutes par jour pour écouter un numéro d’humour sur YouTube. La francophonie regorge d’humoristes talentueux et drôles.

Vous avez une ou un humoriste préféré(e)? Dites-nous c’est qui!

5)     Se donner des défis

Certaines personnes en confinement sont moins occupées qu’à l’habitude. Conséquence : elles ont plus de temps pour ruminer ou s’inquiéter. Or cette activité mentale est rarement utile. Alors le conseil du psy : se donner des défis!

Les défis nous amènent à canaliser notre attention sur un objectif à atteindre. Pendant ce temps, on pense moins à nos tracas.

Pour ma part, je me donne le défi de cuisiner des repas délicieux. Cette activité représente un bon défi. Pas vrai?

J’ai un confrère qui, quant à lui, a débuté, à temps perdu, l’écriture d’un roman. Bonne idée!

Et vous, quel défi stimulant pourriez-vous vous donner ces jours-ci?

6)     Bouger au moins 20 minutes par jour

La vie, c’est le mouvement.

Le sang a besoin de bien circuler dans nos boyaux. Nos muscles, eux, ont besoin d’être sollicités.

Aussi, le sport améliore l’humeur. Il réussit à mettre en échec nos ruminations le temps de l’exercice (et parfois même dans les heures après).

Côté activité physique, je me suis donné comme défi de bouger au moins 20 minutes par jour. Une habitude essentielle pour mon hygiène mentale!

Vous êtes à court d’idées en matière d’activité physique à la maison? Que diriez-vous de danser dans votre cuisine en écoutant quelques chansons quétaines des années 70’, 80’ ou 90’? 😊

7)     Mettre un brin de folie dans sa vie

L’écrivain classique François de La Rochefoucauld a écrit ceci : « Celui qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il le croit. »

Je suis d’accord avec lui. Il faut selon moi mettre un peu de folie dans sa vie, sans quoi il y a de quoi virer fou en période de pandémie!

De mon côté, j’aime bien imiter des personnalités connues. Mon plaisir coupable: parler avec l’accent franco-ontarien – accent que j’affectionne particulièrement. Ces improvisations, en plus de divertir mon entourage lors de rencontres en webconférence, me permettent de décrocher de mes tracas. C’est bien ce qu’on appelle faire une pierre deux coups!

De votre côté, comment mettez-vous un brin de folie dans votre vie?

En conclusion

Pour rester en forme mentalement, on gagne à mettre en place un ensemble de stratégies.

Je vous en ai proposé sept que j’applique presque quotidiennement :

  1. écouter une musique qui favorise calme et concentration;
  2. prendre des nouvelles de son entourage;
  3. dresser une liste de choses à faire;
  4. consommer de l’humour;
  5. se donner des défis;
  6. faire de l’exercice physique;
  7. mettre de la folie dans sa vie.

Je vous invite à mettre en application une ou plusieurs de ces astuces.

Dites-moi, comment faites-vous pour ne pas « virer fou » en cette période de confinement?

Merci de partager vos stratégies ci-dessous.

 

Stéphane Migneault
Psychologue, auteur et conférencier

Tiré du livre Vivre jeune DEUX fois plus longtemps, écrit par Dr Jacques Lambert, MD, coauteur.

Pas surprenant si vous êtes perplexe en regard cette hormone que l’on dit essentielle à la vie, mais qui peut aussi engendrer de sérieux problèmes si elle est constamment sécrétée, et en trop grande quantité. C’est le paradoxe de l’insuline, car elle est essentielle à la vie, mais elle peut aussi devenir un facteur de vieillissement accéléré, particulièrement quand on parle de résistance à l’insuline. Il se crée un cercle vicieux chez les diabétiques qui accélère le vieillissement à cause des dépôts lipidiques dans tous les organes vitaux. Voici quelques faits qui pourront vous éclairer.

Les dangers des sucres raffinés

Quand vous consommez des hydrates de carbone (nom scientifique des sucres complexes) – appelons-les « sucres » – présents en grande quantité dans le pain, les fruits, les boissons gazeuses ou les pâtes, votre corps les transforme en une forme de sucre plus simple appelé glucose, lequel circule dans votre sang. Ce sucre est utilisé comme source d’énergie dans tout le corps humain. Donc, quand vous absorbez des sucres, votre taux de glucose sanguin monte. Les problèmes surviennent quand il monte trop rapidement après la prise de sucres raffinés ou d’hydrates de carbone qui ne proviennent pas des produits de grains entiers. Votre corps négocie avec le glucose comme si c’était une substance indésirable et le pancréas vient à la rescousse en sécrétant de l’insuline, une hormone qui détermine d’où on tire notre énergie, c’est-à-dire d’où vont provenir les calories.

Quand on sécrète de l’insuline, on brûle le sucre et non le gras. Si le sucre demeure élevé dans le sang, on parle alors de diabète. L’insuline vous sauve la vie en sortant le sucre de votre sang, en permettant son transport dans les cellules afin qu’il soit métabolisé (brûlé) pour fournir de l’énergie et que vous puissiez marcher, courir, faire du vélo. Mais cela est la dernière bonne chose que fait l’insuline.

Les sucres et le poids

Les problèmes surviennent quand l’insuline est constamment sécrétée en trop grande quantité, par exemple en présence de résistance à l’insuline. La résistance à l’insuline est causée par son utilisation trop fréquente ou en trop grande quantité. Elle perd alors son efficacité et il en faut beaucoup plus pour permettre au sucre d’entrer dans les cellules et servir de source d’énergie. Le pancréas finit par s’épuiser à la tâche et la personne devient diabétique. Cette surproduction d’insuline peut causer beaucoup de problèmes. Parmi les mauvais impacts de la surproduction de l’insuline, mentionnons que :

  • l’insuline convertit les calories en gras, même celles provenant d’aliments sans gras.
  • l’insuline stocke les graisses surtout dans vos hanches et votre ventre, mais aussi partout ailleurs, comme dans les viscères et les organes nobles, soit le cœur et le cerveau.
  • l’insuline empêche d’utiliser les graisses comme source de carburant par les cellules. Quand vous vous entraînez intensivement, vous pensez brûler du gras, mais ce n’est pas le cas.
  • l’insuline vous garde affamé. Elle vous porte à manger plus de ces mêmes sucres qui ont amorcé le cycle de sécrétion d’insuline au départ. De là un premier cercle vicieux.

Des cercles vicieux

Outre l’effet stimulant des variations d’insuline et de glucose sanguin sur l’appétit, il existe un deuxième cercle vicieux relié à la graisse abdominale et viscérale. La prise de poids provoquée par la consommation de sucre raffiné cause une augmentation de la taille des globules de gras qui servent à emmagasiner les excédents d’énergie. Ces globules de gras plus gros attireront la venue de certaines cellules spécifiques du système immunitaire dans la masse adipeuse (les macrophages) et provoqueront la production de molécules inflammatoires. Le tissu adipeux devient alors un tissu inflammatoire qui va lui-même favoriser le développement de la résistance à l’insuline. Cette résistance à l’insuline fait en sorte que le sucre est emmagasiné au lieu de servir de source d’énergie, ce qui favorise le développement de cellules adipeuses de grande taille. Il s’ensuit une prise de poids facilitée et un cercle vicieux difficile à briser. Ainsi, la prise de poids facilite la prise de poids subséquente, de même que l’augmentation de l’inflammation systémique et les risques de maladies cardiaques, d’arthrose, de diabète de type II.

Et ça ne s’arrête pas là. L’insuline est aussi le dénominateur commun derrière plusieurs maladies débilitantes, comme l’Alzheimer et plusieurs autres maladies dégénératives.

Réduire les niveaux d’insuline est la clé pour perdre du gras et donc trouver et maintenir notre poids santé. Pour être en meilleure santé et vieillir moins vite, il faut manger le moins possible de sucre, en premier lieu le sucre raffiné et les produits des farines blanchies. Ce ne sont donc pas les graisses, mais bien les sucres raffinés et farines blanchies qu’il faut bannir en premier.

Le pain et les pâtes alimentaires de grains entiers

Une étude de la Fédération américaine de cardiologie a récemment créé de la controverse en rapportant que les gens qui mangent « sans gluten » présentent des niveaux de risque de diabète de type II plus élevés. Pourtant, ces personnes consomment moins de sucre. La raison semble être les bénéfices associés aux grains entiers. Les produits de grains entiers contiennent beaucoup de fibres, mais aussi d’autres molécules bénéfiques pour la santé qui sont retirées des farines blanches.

Les trois points suivants sont importants à connaître concernant les grains entiers :

  1. la consommation de produits de grains entiers a aussi un effet sur la satiété ; elle réduit l’appétit et les gens mangent moins;
  2. les produits de grains entiers ne provoquent pas la montée rapide du glucose sanguin telle qu’observée avec les produits de farines raffinées et donc, ils ne stimulent pas la surproduction de l’insuline;
  3. les produits de grains entiers contiennent une grande quantité de nutriments, de vitamines et minéraux qui protègent du développement du diabète de type II.

Ainsi, manger des produits de grains entiers préviendrait le développement du diabète de type II, mais la clé réside aussi dans une alimentation équilibrée riche en légumes.

Tout est une question d’équilibre

L’excès d’insuline est le problème. Et consommer des sucres raffinés fait grimper le taux d’insuline. Couper les sucres va diminuer la sécrétion d’insuline, et c’est ça la solution.

Les sucres raffinés sont les pires, car ils libèrent rapidement une décharge de glucose dans le sang et dès lors qu’ils se trouvent dans votre tube digestif, ils propulsent la sécrétion d’insuline qui freine l’utilisation des graisses. Les « bons » sucres, comme ceux contenus dans les grains entiers, sont aussi appelés « complexes », car ils constituent des structures des plantes et ça prend plus de temps pour les scinder en glucose, d’où un relâche moins rapide d’insuline, comparativement aux sucres d’une boisson gazeuse (contenant huit cuillerées à thé de sucre… en passant).

Mais si l’on se place en perspective de perdre du poids, les « bons » sucres peuvent aussi être considérés comme ennemis, car eux aussi vont quand même augmenter la sécrétion d’insuline. Les meilleurs sucres sont les moins nuisibles et on les retrouve dans les verdures, spécialement les feuilles : kale, chou, épinards, etc.

  1. Elles sont constituées majoritairement d’eau.
  2. Elles sont faibles en sucres.
  3. Le peu de sucre qu’elles contiennent est lié à de la cellulose, de sorte qu’on les digère lentement et pas totalement.

Digérer les plantes

Cela explique pourquoi toutes ces verdures sont excellentes pour les diabétiques. La cellulose est la partie structurale d’une plante. Elle rend le céleri rigide et donne du tonus aux betteraves. Extraire les nutriments des verdures demande de digérer la cellulose, mais cela implique d’avoir de la cellulase, une enzyme que les humains n’ont pas, contrairement aux herbivores. Certains nutriments des plantes sont emprisonnés dans la cellulose. Par exemple, malgré le haut taux de vitamines que contient le kale, nous n’y avons pas complètement accès.

On peut éviter la faim de deux façons : s’empiffrer jusqu’à satiété de produits sucrés et devenir obèse ou manger plus de légumes et pratiquement pas de sucres raffinés et ne pas engraisser. Le gras n’est donc pas votre ennemi ! Quand vous limitez votre consommation de gras à 50 grammes ou moins par jour – par exemple une tranche de pain de grains entiers et une banane – et que vous remplacez les sucres raffinés par de bonnes graisses animales ou végétales, comme les noix, les avocats, la noix de coco, les olives (l’humain est omnivore, n’oubliez pas !), vous obtiendrez vos calories des graisses corporelles déjà emmagasinées. Le métabolisme des graisses libère des cétones et celles-ci coupent la faim (d’où la provenance des diètes cétogéniques qui coupent la faim et permettent de maigrir). Il faut tout de même faire attention et ne pas tomber dans les extrêmes : pour certaines personnes, ces diètes peuvent causer des problèmes de santé graves. Il est toujours recommandé de consulter un(e) nutritionniste.

Le sucre et le vieillissement

Outre la prise de poids corporel, théoriquement et selon les modèles animaux, la consommation de sucre raffiné accélère le vieillissement. Les voies métaboliques du vieillissement sont intimement reliées aux voies métaboliques de la croissance et du développement. Chez tous les organismes vivants, la consommation de sucre accélère le développement. Cela permet à un organisme vivant ayant accès à une bonne source d’énergie de se développer rapidement et de se reproduire. Étant donné que le vieillissement est aussi causé, en grande partie, par la poussée inutile du développement après l’âge adulte, le sucre accélère aussi le vieillissement.

Et les faux sucres dans tout ça?

Des études récentes ont démontré des liens entre la consommation de boissons sucrées sans sucre et les risques de diabète de type II. Ces boissons faciliteraient aussi la prise de poids, à consommation calorique égale. Bien que les mécanismes en cause ne soient pas clairement établis, il est facile de proposer l’hypothèse que de tromper le cerveau n’est pas une bonne idée. Quand nous consommons des produits sucrés sans sucre, nous cherchons à envoyer le message au cerveau que nous consommons du sucre, sans qu’il apparaisse en circulation sanguine. Normalement, le corps devrait répondre à ce message par une augmentation de la production d’insuline, laquelle augmente les risques de diabète de type II et la facilité à prendre du poids. Ainsi, tous les types de « sucré sans sucre », naturels ou chimiques, sont à proscrire.

 

 

Références :

  • Baranowska-Bik A, Bik W. 2017. Insulin and brain aging. Prz Menopauzalny. 2017 Jun;16(2):44-46. Review.
  • Benjamin Lebwohl, M.D., Frank Hu, M.D., Ph.D., Laura Sampson, Lauren Dougherty, Walter Willett, M.D., Dr.P.H., Andrew Chan, M.D., M.P.H., and Qi Sun, M.D., Sc.D. 2017. Low gluten diets may be associated with higher risk of type 2 diabetes. American Heart Association Meeting Report Presentation 11, March 09, 2017.
  • Frasca D, Blomberg BB. 2017. Adipose Tissue Inflammation Induces B Cell Inflammation and Decreases B Cell Function in Aging. Front Immunol. 2017 Aug 28;8:1003.
  • Neth BJ, Craft S. 2017. Insulin Resistance and Alzheimer’s Disease: Bioenergetic Linkages. Front Aging Neurosci. 2017 Oct 31;9:345. Review
  • Okubo H, Miyake Y, Sasaki S, Tanaka K, Hirota Y. 2016. Early sugar-sweetened beverage consumption frequency is associated with poor quality of later food and nutrient intake patterns among Japanese young children: the Osaka Maternal and Child Health Study. Nutr Res. 2016 Jun;36(6):594-602.
  • Papier K, D’Este C, Bain C, Banwell C, Seubsman S, Sleigh A, Jordan S. 2017. Consumption of sugar-sweetened beverages and type 2 diabetes incidence in Thai adults: results from an 8-year prospective study. Nutr Diabetes. 2017 Jun 19;7(6):e283.
  • Riederer P, Korczyn AD, Ali SS, Bajenaru O, Choi MS, Chopp M, Dermanovic-Dobrota V, Grünblatt E, Jellinger KA, Kamal MA, Kamal W, Leszek J, Sheldrick-Michel TM, Mushtaq G, Meglic B, Natovich R, Pirtosek Z, Rakusa M, Salkovic-Petrisic M, Schmidt R, Schmitt A, Sridhar GR, Vécsei L, Wojszel ZB, Yaman H, Zhang ZG, Cukierman-Yaffe T. 2017. The diabetic brain and cognition. J Neural Transm (Vienna). 2017 Nov;124(11):1431-1454. Review.

Tiré du livre Vivre jeune DEUX fois plus longtemps, écrit par Dr Jacques Lambert, MD, coauteur.

Pas surprenant si vous êtes perplexe en regard cette hormone que l’on dit essentielle à la vie, mais qui peut aussi engendrer de sérieux problèmes si elle est constamment sécrétée, et en trop grande quantité. C’est le paradoxe de l’insuline, car elle est essentielle à la vie, mais elle peut aussi devenir un facteur de vieillissement accéléré, particulièrement quand on parle de résistance à l’insuline. Il se crée un cercle vicieux chez les diabétiques qui accélère le vieillissement à cause des dépôts lipidiques dans tous les organes vitaux. Voici quelques faits qui pourront vous éclairer.

Les dangers des sucres raffinés

Quand vous consommez des hydrates de carbone (nom scientifique des sucres complexes) – appelons-les « sucres » – présents en grande quantité dans le pain, les fruits, les boissons gazeuses ou les pâtes, votre corps les transforme en une forme de sucre plus simple appelé glucose, lequel circule dans votre sang. Ce sucre est utilisé comme source d’énergie dans tout le corps humain. Donc, quand vous absorbez des sucres, votre taux de glucose sanguin monte. Les problèmes surviennent quand il monte trop rapidement après la prise de sucres raffinés ou d’hydrates de carbone qui ne proviennent pas des produits de grains entiers. Votre corps négocie avec le glucose comme si c’était une substance indésirable et le pancréas vient à la rescousse en sécrétant de l’insuline, une hormone qui détermine d’où on tire notre énergie, c’est-à-dire d’où vont provenir les calories.

Quand on sécrète de l’insuline, on brûle le sucre et non le gras. Si le sucre demeure élevé dans le sang, on parle alors de diabète. L’insuline vous sauve la vie en sortant le sucre de votre sang, en permettant son transport dans les cellules afin qu’il soit métabolisé (brûlé) pour fournir de l’énergie et que vous puissiez marcher, courir, faire du vélo. Mais cela est la dernière bonne chose que fait l’insuline.

Les sucres et le poids

Les problèmes surviennent quand l’insuline est constamment sécrétée en trop grande quantité, par exemple en présence de résistance à l’insuline. La résistance à l’insuline est causée par son utilisation trop fréquente ou en trop grande quantité. Elle perd alors son efficacité et il en faut beaucoup plus pour permettre au sucre d’entrer dans les cellules et servir de source d’énergie. Le pancréas finit par s’épuiser à la tâche et la personne devient diabétique. Cette surproduction d’insuline peut causer beaucoup de problèmes. Parmi les mauvais impacts de la surproduction de l’insuline, mentionnons que :

  • l’insuline convertit les calories en gras, même celles provenant d’aliments sans gras.
  • l’insuline stocke les graisses surtout dans vos hanches et votre ventre, mais aussi partout ailleurs, comme dans les viscères et les organes nobles, soit le cœur et le cerveau.
  • l’insuline empêche d’utiliser les graisses comme source de carburant par les cellules. Quand vous vous entraînez intensivement, vous pensez brûler du gras, mais ce n’est pas le cas.
  • l’insuline vous garde affamé. Elle vous porte à manger plus de ces mêmes sucres qui ont amorcé le cycle de sécrétion d’insuline au départ. De là un premier cercle vicieux.

Des cercles vicieux

Outre l’effet stimulant des variations d’insuline et de glucose sanguin sur l’appétit, il existe un deuxième cercle vicieux relié à la graisse abdominale et viscérale. La prise de poids provoquée par la consommation de sucre raffiné cause une augmentation de la taille des globules de gras qui servent à emmagasiner les excédents d’énergie. Ces globules de gras plus gros attireront la venue de certaines cellules spécifiques du système immunitaire dans la masse adipeuse (les macrophages) et provoqueront la production de molécules inflammatoires. Le tissu adipeux devient alors un tissu inflammatoire qui va lui-même favoriser le développement de la résistance à l’insuline. Cette résistance à l’insuline fait en sorte que le sucre est emmagasiné au lieu de servir de source d’énergie, ce qui favorise le développement de cellules adipeuses de grande taille. Il s’ensuit une prise de poids facilitée et un cercle vicieux difficile à briser. Ainsi, la prise de poids facilite la prise de poids subséquente, de même que l’augmentation de l’inflammation systémique et les risques de maladies cardiaques, d’arthrose, de diabète de type II.

Et ça ne s’arrête pas là. L’insuline est aussi le dénominateur commun derrière plusieurs maladies débilitantes, comme l’Alzheimer et plusieurs autres maladies dégénératives.

Réduire les niveaux d’insuline est la clé pour perdre du gras et donc trouver et maintenir notre poids santé. Pour être en meilleure santé et vieillir moins vite, il faut manger le moins possible de sucre, en premier lieu le sucre raffiné et les produits des farines blanchies. Ce ne sont donc pas les graisses, mais bien les sucres raffinés et farines blanchies qu’il faut bannir en premier.

Le pain et les pâtes alimentaires de grains entiers

Une étude de la Fédération américaine de cardiologie a récemment créé de la controverse en rapportant que les gens qui mangent « sans gluten » présentent des niveaux de risque de diabète de type II plus élevés. Pourtant, ces personnes consomment moins de sucre. La raison semble être les bénéfices associés aux grains entiers. Les produits de grains entiers contiennent beaucoup de fibres, mais aussi d’autres molécules bénéfiques pour la santé qui sont retirées des farines blanches.

Les trois points suivants sont importants à connaître concernant les grains entiers :

  1. la consommation de produits de grains entiers a aussi un effet sur la satiété ; elle réduit l’appétit et les gens mangent moins;
  2. les produits de grains entiers ne provoquent pas la montée rapide du glucose sanguin telle qu’observée avec les produits de farines raffinées et donc, ils ne stimulent pas la surproduction de l’insuline;
  3. les produits de grains entiers contiennent une grande quantité de nutriments, de vitamines et minéraux qui protègent du développement du diabète de type II.

Ainsi, manger des produits de grains entiers préviendrait le développement du diabète de type II, mais la clé réside aussi dans une alimentation équilibrée riche en légumes.

Tout est une question d’équilibre

L’excès d’insuline est le problème. Et consommer des sucres raffinés fait grimper le taux d’insuline. Couper les sucres va diminuer la sécrétion d’insuline, et c’est ça la solution.

Les sucres raffinés sont les pires, car ils libèrent rapidement une décharge de glucose dans le sang et dès lors qu’ils se trouvent dans votre tube digestif, ils propulsent la sécrétion d’insuline qui freine l’utilisation des graisses. Les « bons » sucres, comme ceux contenus dans les grains entiers, sont aussi appelés « complexes », car ils constituent des structures des plantes et ça prend plus de temps pour les scinder en glucose, d’où un relâche moins rapide d’insuline, comparativement aux sucres d’une boisson gazeuse (contenant huit cuillerées à thé de sucre… en passant).

Mais si l’on se place en perspective de perdre du poids, les « bons » sucres peuvent aussi être considérés comme ennemis, car eux aussi vont quand même augmenter la sécrétion d’insuline. Les meilleurs sucres sont les moins nuisibles et on les retrouve dans les verdures, spécialement les feuilles : kale, chou, épinards, etc.

  1. Elles sont constituées majoritairement d’eau.
  2. Elles sont faibles en sucres.
  3. Le peu de sucre qu’elles contiennent est lié à de la cellulose, de sorte qu’on les digère lentement et pas totalement.

Digérer les plantes

Cela explique pourquoi toutes ces verdures sont excellentes pour les diabétiques. La cellulose est la partie structurale d’une plante. Elle rend le céleri rigide et donne du tonus aux betteraves. Extraire les nutriments des verdures demande de digérer la cellulose, mais cela implique d’avoir de la cellulase, une enzyme que les humains n’ont pas, contrairement aux herbivores. Certains nutriments des plantes sont emprisonnés dans la cellulose. Par exemple, malgré le haut taux de vitamines que contient le kale, nous n’y avons pas complètement accès.

On peut éviter la faim de deux façons : s’empiffrer jusqu’à satiété de produits sucrés et devenir obèse ou manger plus de légumes et pratiquement pas de sucres raffinés et ne pas engraisser. Le gras n’est donc pas votre ennemi ! Quand vous limitez votre consommation de gras à 50 grammes ou moins par jour – par exemple une tranche de pain de grains entiers et une banane – et que vous remplacez les sucres raffinés par de bonnes graisses animales ou végétales, comme les noix, les avocats, la noix de coco, les olives (l’humain est omnivore, n’oubliez pas !), vous obtiendrez vos calories des graisses corporelles déjà emmagasinées. Le métabolisme des graisses libère des cétones et celles-ci coupent la faim (d’où la provenance des diètes cétogéniques qui coupent la faim et permettent de maigrir). Il faut tout de même faire attention et ne pas tomber dans les extrêmes : pour certaines personnes, ces diètes peuvent causer des problèmes de santé graves. Il est toujours recommandé de consulter un(e) nutritionniste.

Le sucre et le vieillissement

Outre la prise de poids corporel, théoriquement et selon les modèles animaux, la consommation de sucre raffiné accélère le vieillissement. Les voies métaboliques du vieillissement sont intimement reliées aux voies métaboliques de la croissance et du développement. Chez tous les organismes vivants, la consommation de sucre accélère le développement. Cela permet à un organisme vivant ayant accès à une bonne source d’énergie de se développer rapidement et de se reproduire. Étant donné que le vieillissement est aussi causé, en grande partie, par la poussée inutile du développement après l’âge adulte, le sucre accélère aussi le vieillissement.

Et les faux sucres dans tout ça?

Des études récentes ont démontré des liens entre la consommation de boissons sucrées sans sucre et les risques de diabète de type II. Ces boissons faciliteraient aussi la prise de poids, à consommation calorique égale. Bien que les mécanismes en cause ne soient pas clairement établis, il est facile de proposer l’hypothèse que de tromper le cerveau n’est pas une bonne idée. Quand nous consommons des produits sucrés sans sucre, nous cherchons à envoyer le message au cerveau que nous consommons du sucre, sans qu’il apparaisse en circulation sanguine. Normalement, le corps devrait répondre à ce message par une augmentation de la production d’insuline, laquelle augmente les risques de diabète de type II et la facilité à prendre du poids. Ainsi, tous les types de « sucré sans sucre », naturels ou chimiques, sont à proscrire.

 

 

Références :

  • Baranowska-Bik A, Bik W. 2017. Insulin and brain aging. Prz Menopauzalny. 2017 Jun;16(2):44-46. Review.
  • Benjamin Lebwohl, M.D., Frank Hu, M.D., Ph.D., Laura Sampson, Lauren Dougherty, Walter Willett, M.D., Dr.P.H., Andrew Chan, M.D., M.P.H., and Qi Sun, M.D., Sc.D. 2017. Low gluten diets may be associated with higher risk of type 2 diabetes. American Heart Association Meeting Report Presentation 11, March 09, 2017.
  • Frasca D, Blomberg BB. 2017. Adipose Tissue Inflammation Induces B Cell Inflammation and Decreases B Cell Function in Aging. Front Immunol. 2017 Aug 28;8:1003.
  • Neth BJ, Craft S. 2017. Insulin Resistance and Alzheimer’s Disease: Bioenergetic Linkages. Front Aging Neurosci. 2017 Oct 31;9:345. Review
  • Okubo H, Miyake Y, Sasaki S, Tanaka K, Hirota Y. 2016. Early sugar-sweetened beverage consumption frequency is associated with poor quality of later food and nutrient intake patterns among Japanese young children: the Osaka Maternal and Child Health Study. Nutr Res. 2016 Jun;36(6):594-602.
  • Papier K, D’Este C, Bain C, Banwell C, Seubsman S, Sleigh A, Jordan S. 2017. Consumption of sugar-sweetened beverages and type 2 diabetes incidence in Thai adults: results from an 8-year prospective study. Nutr Diabetes. 2017 Jun 19;7(6):e283.
  • Riederer P, Korczyn AD, Ali SS, Bajenaru O, Choi MS, Chopp M, Dermanovic-Dobrota V, Grünblatt E, Jellinger KA, Kamal MA, Kamal W, Leszek J, Sheldrick-Michel TM, Mushtaq G, Meglic B, Natovich R, Pirtosek Z, Rakusa M, Salkovic-Petrisic M, Schmidt R, Schmitt A, Sridhar GR, Vécsei L, Wojszel ZB, Yaman H, Zhang ZG, Cukierman-Yaffe T. 2017. The diabetic brain and cognition. J Neural Transm (Vienna). 2017 Nov;124(11):1431-1454. Review.

Voici le 3e article de la série rédigée par le Dr Mathieu Millette, consultez les deux premiers articles : Ma mère et le SARS-COV-2 et  Un excellent virus

 

Chanson thème de La Guerre des Étoiles. C’est la sonnerie de mon téléphone. J’aime beaucoup cette saga. Panique! Mon beau-père vient de se réveiller avec 38,5 degrés Celsius de température. Il a de la difficulté à respirer. En ce moment, avec la pandémie de COVID-19 qui sévit partout, il est intuitif de penser qu’il en est atteint. C’est un homme de 72 ans, diabétique, hypertendu et il est sous dialyse depuis 1 an et demi. Il est aussi très intuitif de penser que les chances qu’il fasse des complications, se retrouve à l’hôpital, sous respirateur ou même en meurt sont très élevées. Lui qui est d’une nature joviale et boute-en-train, un excellent conteur qui a toujours une blague hilarante en tête est maintenant très anxieux, stressé, amoché. La belle-mère est en état de choc; ils sont ensemble depuis toujours. Coup de foudre au début de l’adolescence, fréquentation et sorties timides ensuite. Ils se sont mariés il y a de ça 47 ans. Elle pense au pire; nous pensons toujours au pire. Mais que se passe-t-il au juste lorsque le SARS-CoV-2 pénètre notre organisme?

Le voyage viral

Le voyage viral débute lorsque vous faites les courses, au supermarché, à la pharmacie ou simplement une promenade de santé. Un individu, pas nécessairement louche, tousse ou éternue en passant près de vous. Selon Julian Tang (de la National University of Singapore), environ 3000 microgouttelettes sont alors expulsées très rapidement. Pour le virus responsable de la grippe saisonnière, ces gouttelettes contiennent environ 20 000 virus actifs. Pour le SARS-CoV-2, on ne sait pas encore, mais il est permis de présumer que ce sera la même chose. Ces gouttelettes atterriront sur votre peau, dans votre nez, dans votre bouche. Les virus se fixent alors à la surface des cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins, les poumons, les intestins, les reins et le cœur sur le récepteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2). En simple, les virus ont beaucoup de portes d’entrées et de cellules cibles potentielles.

Chaque fois qu’un virus de SARS-CoV-2 s’accroche à la surface d’une cellule cible, il va injecter son ARN (matériel génétique) de la même manière qu’une seringue libère son médicament. À ce moment, chaque cellule infectée fabrique de nouveaux virus, des millions de nouveaux virus qui sont libérés dans le corps et la circulation sanguine. Ces nouveaux virus envahissent et prennent contrôle des cellules avoisinantes et l’opération recommence. Vous pouvez facilement deviner ce qui arrive lorsque les virus se rendent aux cellules pulmonaires : elles sont complètement détruites. À ce moment, l’organisme tente de riposter.

La riposte

Les cellules infectées, bien que sous le contrôle des virus, avertissent leurs voisines en libérant un messager chimique nommé interféron. Ces molécules ont un effet antiviral en réduisant l’entrée des virus et en ralentissant la fabrication de nouveaux virus. De plus, l’interféron, ou plutôt les interférons, car il y en a plusieurs, avertissent les cellules du système immunitaire qu’il y a un danger. Ce dernier s’active et tente de détruire l’envahisseur. C’est à ce moment que la fièvre et les sécrétions nasales s’installent. On peut avoir mal à la gorge, à la tête et dans tous les muscles. Si les virus sont rendus dans les poumons, une pneumonie et de la difficulté respiratoire peuvent s’installer. Le système immunitaire produit ce qu’on appelle dans le jargon scientifique une tempête de cytokines (autres messagers chimiques) et au lieu de favoriser un rétablissement, ça crée beaucoup d’inflammation. La situation s’empire. Voyez-le un peu comme les scènes de combats à la fin des films Star Wars lorsque la Résistance affronte l’Empire : il y a toujours beaucoup de vaisseaux spatiaux, de tirs de canons laser, de missiles et d’explosions! Les bons semblent toujours sur le point de céder.

La rébellion

À l’hôpital, on vous donnera des analgésiques pour soulager la douleur et beaucoup de liquide pour prévenir la déshydratation. Si la quantité d’oxygène dans le sang diminue (hypoxie), vous aurez l’assistance d’un respirateur. C’est à ce moment qu’on prie, ou plutôt qu’on espère que le système immunitaire prenne le dessus sur le virus, car sinon c’est la mort par insuffisance respiratoire, arrêt du fonctionnement de nombreux organes ou septicémie (infection généralisée par le virus qui se propage dans le corps par le sang). Ne vous inquiétez pas, ce n’est qu’un faible pourcentage de personnes qui souffrira de complications (pour l’instant, c’est environ 5-10% au Québec). La plupart des gens n’auront que des symptômes grippaux légers à modérés et tous, nous finirons par développer une immunité contre le coronavirus.

L’empereur

L’empereur Palpatine, ennemi juré des Jedis, était immortel, enfin jusqu’à ce que Rey Skywalker lui règle son compte. C’est dans ces temps de COVID-19, d’incertitude, de désorganisation, qu’on se rend compte que nous, humains tout ce qu’il y a de plus normal, n’avons pas l’éternité devant nous. Les historiens nous relatent les conséquences meurtrières des dernières grandes pandémies avec des millions de morts. Il est donc normal de prendre un peu de recul sur notre propre vie. On médite sur notre rôle sur la Terre, ce qu’on veut faire de notre vie, sur l’importance de notre famille et des gens qui nous entourent. C’est ce que je fais depuis deux semaines. Je sais bien que je ne suis pas immortel. Je sais bien que mes parents et beaux-parents ne sont pas immortels, je ne suis pas naïf, mais dans mon cœur d’enfant, je l’espère tous les jours secrètement.

Le retour sur terre

Finalement, après plusieurs heures stressantes à l’hôpital, mon beau-père n’a pas la COVID-19. Diagnostic : infection bactérienne intestinale. Prescription : antibiotiques 3 fois par jour pendant 10 jours. Ouf! Ce n’est pas pour maintenant.

 

Ne manquez pas les prochains articles de cette série qui seront mis en ligne au cours des prochaines semaines!
Mathieu Millette, Ph. D. Mcb.A. Docteur en microbiologie et membre de l’Association des Microbiologistes du Québec

Voici le 3e article de la série rédigée par le Dr Mathieu Millette, consultez les deux premiers articles : Ma mère et le SARS-COV-2 et  Un excellent virus

 

Chanson thème de La Guerre des Étoiles. C’est la sonnerie de mon téléphone. J’aime beaucoup cette saga. Panique! Mon beau-père vient de se réveiller avec 38,5 degrés Celsius de température. Il a de la difficulté à respirer. En ce moment, avec la pandémie de COVID-19 qui sévit partout, il est intuitif de penser qu’il en est atteint. C’est un homme de 72 ans, diabétique, hypertendu et il est sous dialyse depuis 1 an et demi. Il est aussi très intuitif de penser que les chances qu’il fasse des complications, se retrouve à l’hôpital, sous respirateur ou même en meurt sont très élevées. Lui qui est d’une nature joviale et boute-en-train, un excellent conteur qui a toujours une blague hilarante en tête est maintenant très anxieux, stressé, amoché. La belle-mère est en état de choc; ils sont ensemble depuis toujours. Coup de foudre au début de l’adolescence, fréquentation et sorties timides ensuite. Ils se sont mariés il y a de ça 47 ans. Elle pense au pire; nous pensons toujours au pire. Mais que se passe-t-il au juste lorsque le SARS-CoV-2 pénètre notre organisme?

Le voyage viral

Le voyage viral débute lorsque vous faites les courses, au supermarché, à la pharmacie ou simplement une promenade de santé. Un individu, pas nécessairement louche, tousse ou éternue en passant près de vous. Selon Julian Tang (de la National University of Singapore), environ 3000 microgouttelettes sont alors expulsées très rapidement. Pour le virus responsable de la grippe saisonnière, ces gouttelettes contiennent environ 20 000 virus actifs. Pour le SARS-CoV-2, on ne sait pas encore, mais il est permis de présumer que ce sera la même chose. Ces gouttelettes atterriront sur votre peau, dans votre nez, dans votre bouche. Les virus se fixent alors à la surface des cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins, les poumons, les intestins, les reins et le cœur sur le récepteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2). En simple, les virus ont beaucoup de portes d’entrées et de cellules cibles potentielles.

Chaque fois qu’un virus de SARS-CoV-2 s’accroche à la surface d’une cellule cible, il va injecter son ARN (matériel génétique) de la même manière qu’une seringue libère son médicament. À ce moment, chaque cellule infectée fabrique de nouveaux virus, des millions de nouveaux virus qui sont libérés dans le corps et la circulation sanguine. Ces nouveaux virus envahissent et prennent contrôle des cellules avoisinantes et l’opération recommence. Vous pouvez facilement deviner ce qui arrive lorsque les virus se rendent aux cellules pulmonaires : elles sont complètement détruites. À ce moment, l’organisme tente de riposter.

La riposte

Les cellules infectées, bien que sous le contrôle des virus, avertissent leurs voisines en libérant un messager chimique nommé interféron. Ces molécules ont un effet antiviral en réduisant l’entrée des virus et en ralentissant la fabrication de nouveaux virus. De plus, l’interféron, ou plutôt les interférons, car il y en a plusieurs, avertissent les cellules du système immunitaire qu’il y a un danger. Ce dernier s’active et tente de détruire l’envahisseur. C’est à ce moment que la fièvre et les sécrétions nasales s’installent. On peut avoir mal à la gorge, à la tête et dans tous les muscles. Si les virus sont rendus dans les poumons, une pneumonie et de la difficulté respiratoire peuvent s’installer. Le système immunitaire produit ce qu’on appelle dans le jargon scientifique une tempête de cytokines (autres messagers chimiques) et au lieu de favoriser un rétablissement, ça crée beaucoup d’inflammation. La situation s’empire. Voyez-le un peu comme les scènes de combats à la fin des films Star Wars lorsque la Résistance affronte l’Empire : il y a toujours beaucoup de vaisseaux spatiaux, de tirs de canons laser, de missiles et d’explosions! Les bons semblent toujours sur le point de céder.

La rébellion

À l’hôpital, on vous donnera des analgésiques pour soulager la douleur et beaucoup de liquide pour prévenir la déshydratation. Si la quantité d’oxygène dans le sang diminue (hypoxie), vous aurez l’assistance d’un respirateur. C’est à ce moment qu’on prie, ou plutôt qu’on espère que le système immunitaire prenne le dessus sur le virus, car sinon c’est la mort par insuffisance respiratoire, arrêt du fonctionnement de nombreux organes ou septicémie (infection généralisée par le virus qui se propage dans le corps par le sang). Ne vous inquiétez pas, ce n’est qu’un faible pourcentage de personnes qui souffrira de complications (pour l’instant, c’est environ 5-10% au Québec). La plupart des gens n’auront que des symptômes grippaux légers à modérés et tous, nous finirons par développer une immunité contre le coronavirus.

L’empereur

L’empereur Palpatine, ennemi juré des Jedis, était immortel, enfin jusqu’à ce que Rey Skywalker lui règle son compte. C’est dans ces temps de COVID-19, d’incertitude, de désorganisation, qu’on se rend compte que nous, humains tout ce qu’il y a de plus normal, n’avons pas l’éternité devant nous. Les historiens nous relatent les conséquences meurtrières des dernières grandes pandémies avec des millions de morts. Il est donc normal de prendre un peu de recul sur notre propre vie. On médite sur notre rôle sur la Terre, ce qu’on veut faire de notre vie, sur l’importance de notre famille et des gens qui nous entourent. C’est ce que je fais depuis deux semaines. Je sais bien que je ne suis pas immortel. Je sais bien que mes parents et beaux-parents ne sont pas immortels, je ne suis pas naïf, mais dans mon cœur d’enfant, je l’espère tous les jours secrètement.

Le retour sur terre

Finalement, après plusieurs heures stressantes à l’hôpital, mon beau-père n’a pas la COVID-19. Diagnostic : infection bactérienne intestinale. Prescription : antibiotiques 3 fois par jour pendant 10 jours. Ouf! Ce n’est pas pour maintenant.

 

Ne manquez pas les prochains articles de cette série qui seront mis en ligne au cours des prochaines semaines!
Mathieu Millette, Ph. D. Mcb.A. Docteur en microbiologie et membre de l’Association des Microbiologistes du Québec

Vous ne verrez aucune entreprise vous expliquer ce que je m’apprête à vous expliquer. Avec la pandémie, beaucoup de gens se sont tournés vers les produits naturels pour essayer de mettre toutes les chances de leur côté. Malheureusement, ils sont nombreux à avoir été mal conseillés ou ils ont acheté des produits sur internet sous le stress du moment. D’un autre côté, certaines entreprises en ont profité pour proposer des produits inutiles en laissant miroiter des bénéfices sur le système immunitaire ou des effets antiviraux. Les médias se sont donc empressés de dire qu’il n’y a rien d’utile parmi les produits commercialisés pour la situation actuelle.

Qui croire ? Le mieux n’est pas de dire aux gens ce qu’il faut penser, mais de leur donner les bases de la réflexion pour qu’ils soient en mesure de développer leurs propres opinions basées sur les faits et non pas sur les opinions des autres. Il est inutile de dire que tout est mauvais ou que tout est bon; les deux sont faux.

La technique des arguments

J’utiliserai donc la technique des arguments en documentant les points suivants (si vous en avez d’autres, laissez-les en commentaires et nous y répondrons):

  1. Il n’y a pas d’étude ?
  2. Il est préférable d’utiliser la plante complète.
  3. C’est peu efficace, il faut en prendre longtemps.
  4. Peu efficace, c’est bon en prévention et non en traitement.
  5. Les produits avec un PSN sont tous équivalents.
  6. Oui, mais c’est différent, c’est de la nutrition orthomoléculaire.
  7. On n’a pas besoin de ça!

 

1. Il n’y a pas d’étude ?

C’est vrai pour beaucoup de produits dans le marché et surtout, toutes les formulations contenant une dizaine ou plus d’ingrédients (tous à des quantités infimes). Qu’en est-il, par exemple, des produits pour réduire les risques de dégénérescence maculaire ou de cataracte? Ils sont basés sur deux études cliniques américaines de grande qualité : ARES 1 et 2 avec presque 8000 participants (n = 3549 et n = 4203). Et, pourtant, il s’agit avant tout de lutéine et de zéaxanthine qu’il est possible de retrouver dans beaucoup de fruits et légumes.

Deux autres exemples intéressants : VitoliMD Articulations et VitoliMD Énergie. Les dosages et la qualité des ingrédients principaux de ces deux produits sont basés sur des analyses systématiques de la littérature scientifique qui ont retenu respectivement 12 et 11 études cliniques de qualité en concluant à l’efficacité.

Attention, il est aussi possible de trouver des études négatives puisque certains produits sont de faible qualité ou ne contiennent pas les quantités pour permettre l’efficacité. Les produits ne sont pas tous équivalents et les études non plus.

2. Il est préférable d’utiliser la plante complète.

Ici, c’est habituellement pour justifier une moindre qualité. Il faut savoir que les extraits sont fabriqués pour deux raisons : A) permettre d’atteindre la dose efficace des molécules actives et B) bien caractériser le contenu en molécules en fonction des études cliniques réalisées. Pour beaucoup de plantes, la quantité nécessaire pour permettre les bénéfices santé visés est trop élevée pour utiliser la plante complète. Par exemple, une seule capsule de VitoliMD Bien vieillir équivaut à 46 capsules de plantes non concentrées. De plus, la concentration en éléments actifs est souvent dépendante de l’endroit où la plante a été cultivée, quand elle a été récoltée, comment elle a été ou non séchée et la méthode d’extraction utilisée. Ainsi, tous les extraits devraient être standardisés pour confirmer la quantité de molécules actives et l’origine des ingrédients.

3. C’est peu efficace, il faut en prendre longtemps.

Il s’agit d’une technique fort utile pour certaines entreprises, pour vendre des programmes de 6 mois (suffisamment de produits pour une longue période). Méfiez-vous de ces programmes à long terme et sachez que beaucoup de produits peuvent être efficaces rapidement s’ils sont de bonne qualité. Le meilleur exemple que j’utilise durant les formations que l’on fait pour les pharmaciens et les médecins, c’est VitoliMD Stress et anxiété. Il agit en 30 à 40 minutes dès la première capsule; il peut donc être utilisé au besoin. Certains médecins s’en servent pour les sevrages des médicaments anxiolytiques. Pour d’autres produits, d’autres applications, il peut être nécessaire d’attendre un mois ou même jusqu’à trois pour obtenir le plein bénéfice, mais méfiez-vous des programmes à long terme.

4. Peu efficace; c’est bon en prévention ou pour des problèmes mineurs.

De façon générale, c’est vrai que les PSN sont moins efficaces que les médicaments. Toutefois, les effets secondaires sont habituellement très rares aussi parce que, souvent, l’effet bénéfique provient de la synergie entre plusieurs mécanismes d’action et non pas de l’effet d’une molécule sur un seul mécanisme comme c’est le cas pour les médicaments.

Plusieurs pharmaciens m’ont souligné que nous devrions toujours essayer les PSN, lorsqu’il y a des applications justifiables, avant les médicaments et n’utiliser les médicaments que lorsque les PSN ne sont pas suffisants. Pour des applications comme la déprime légère, l’anxiété, l’insomnie, il existe des PSN qui peuvent être efficaces et causer beaucoup moins d’effets secondaires ou de risque reliés à l’usage (ex. : l’usage des somnifères chez les gens âgés devrait être complètement déprescrit).

Rappelez-vous que plusieurs médicaments sont issus de produits naturels dont l’aspirine, la majorité des antibiotiques, certains anticancers et même des antiviraux. Une lauréate du prix Nobel de médecine de 2015, Youyou Tu, a reçu le prix pour avoir isolé une molécule antivirale d’une plante utilisée en médecine traditionnelle chinoise. Ainsi, beaucoup de produits dans le marché sont peu, sinon inefficaces, non pas parce qu’il n’est pas possible de faire des produits efficaces, mais parce qu’ils sont de mauvaise qualité ou mal formulés. Bien sûr, il y a aussi des usages inutiles (assurez-vous d’être bien conseillé).

5. Les produits avec un PSN sont tous équivalents.

Cette affirmation est fausse! Le numéro de produit de santé naturel (PSN) est attribué par Santé Canada. Il faut savoir, malheureusement, que la réglementation canadienne encadre beaucoup plus le risque, que les bénéfices. Malheureusement, la qualité des ingrédients utilisés d’un produit à l’autre est très variable et les risques d’adultération sont très élevés. Nous avons expliqué ce que c’est dans l’article Qualité variable des extraits de plantes des produits naturels. Donc, même si vous avez déjà essayé un produit contenant certains extraits de plantes par le passé sans résultats significatifs, il est possible qu’un produit de plus grande qualité soit efficace. Cette mention est valable aussi pour les effets secondaires reliés puisque la qualité influence à la fois l’efficacité et la sécurité du produit.

Par exemple, certains extraits de curcuma contiennent du plomb dû à l’ajout de colorant par certains fabricants. Une étude récente a aussi rapporté des risques hépatiques graves de certains produits contenant du curcuma, parce qu’il ne s’agissait pas de la bonne espèce de la plante. Bien que la bonne espèce fût indiquée sur la bouteille, le produit à l’intérieur contenait des extraits provenant de la mauvaise espèce. Il est possible que le fabricant ait simplement acheté un extrait moins dispendieux sans faire d’analyses suffisamment poussées pour savoir qu’il était de mauvaise qualité et dangereux pour la santé. Ainsi, la qualité n’est pas seulement un gage d’efficacité, c’est aussi un gage de sécurité. Attention aux produits sur internet.

6. Oui, mais c’est différent, c’est de la nutrition orthomoléculaire.

Ici, j’utilise un exemple qui a l’air scientifique et qui n’est pas compris de la population. Attention aux prétendues approches de nutrition biologique très pointues, unique à certains types de produits. C’est le bénéfice santé tel que démontré par les données probantes qui devrait être expliqué. Il est toujours possible que ces principes soient vrais, mais est-ce vraiment utile ? Si l’entreprise en question est la seule à le dire, dites-vous que ce n’est probablement pas valable. Beaucoup d’entreprises ont trouvé des façons de se différentier en expliquant des concepts qui ont l’air scientifiques, mais qui ne reposent sur rien de significatif. Certains de ces concepts sont même appuyés par un Dr Machin. Qui est-il vraiment ? Est-il crédible? Qui est l’entreprise ? Faites attention à ces concepts et renseignez-vous. Regardez ce que fait l’entreprise. Dans notre cas, nos recherches de pointe avec l’Université Concordia sont publiées dans la revue scientifique ayant le plus haut classement en recherche fondamentale sur le vieillissement.

7. On n’a pas besoin de ça!

Si vous ne prenez aucun médicament et que vous avez des habitudes de vie parfaitement saines, il est possible que vous ne vouliez pas prendre quoi que ce soit d’autre et c’est très bien ainsi. Malheureusement, beaucoup de gens prennent des médicaments qui causent des effets secondaires importants comme les anti-inflammatoires, les hormones ou les somnifères, par exemple, et qu’ils aimeraient essayer des approches plus naturelles. Savez-vous qu’une étude réalisée ici au Québec a conclu que, chez les personnes âgées considérées, près de 50% ont reçu au moins un médicament potentiellement inapproprié. Ne devrait-on pas essayer d’en remplacer quelques-uns ?

Bien sûr, il y a beaucoup de produits complètement inutiles, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas qui ont des usages justifiables. Je connais un grand nombre de professionnels de la santé, des infirmières, des médecins et des pharmaciens, qui utilisent les produits VitoliMD. Ils ne les prennent pas pour rien!

Conclusion

L’objectif de ce texte était de souligner que la vérité n’est surement pas que tout est bon ou que tout est mauvais. Il est, bien sûr, beaucoup plus facile de dire que tout est mauvais que de connaître suffisamment la littérature scientifique de ce domaine, avec ses forces et ses faiblesses, pour expliquer ce qui est réellement basé sur les données probantes. Aimeriez-vous qu’une entreprise du Québec, produise au Québec, des produits de plus grande qualité pour lesquels les compositions et les usages ont bien été étudiés ? C’est ce que nous avons fait. Les produits VitoliMD ont été développés par moi-même (www.esimard.com) avec la collaboration de deux pharmaciens spécialisés. Je vous invite à nous écrire si vous avez des questions.

 

Références :

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  • Joel J Gagnier, Sigrun Chrubasik, Eric Manheimer, 2004. Harpgophytum procumbens for osteoarthritis and low back pain: A systematic review BMC Complement Altern Med. 2004; 4: 13.
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  • INSPQ, 2019. Utilisation des médicaments potentiellement inappropriés chez les aînés québécois présentant des maladies chroniques ou leurs signes précurseurs : portrait 2014-2015. Bureau d’information et d’études en santé des populations. Numéro 28.
  • Newmaster, S.G., Grguric, M., Shanmughanandhan, D., Ramalingam, S., Ragupathy, S. 2013. DNA barcoding detects contamination and substitution in North American herbal products. BMC Med. Oct 11;11:222.
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  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64: MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Prescrire, février 2020. Compléments alimentaires : consommateurs mal protégés !
  • Simmler et al, 2018. Integrated analytical assets aid botanical authenticity and adulteration management. Fitoterapia. 2018 Sep;129:401-414.
  • Xin, T., Li, X., Yao, H., Lin, Y., Ma, X., Cheng, R., Song, J., Ni, L., Fan, C., Chen, S. 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. Feb 9;5:8337.

Vous ne verrez aucune entreprise vous expliquer ce que je m’apprête à vous expliquer. Avec la pandémie, beaucoup de gens se sont tournés vers les produits naturels pour essayer de mettre toutes les chances de leur côté. Malheureusement, ils sont nombreux à avoir été mal conseillés ou ils ont acheté des produits sur internet sous le stress du moment. D’un autre côté, certaines entreprises en ont profité pour proposer des produits inutiles en laissant miroiter des bénéfices sur le système immunitaire ou des effets antiviraux. Les médias se sont donc empressés de dire qu’il n’y a rien d’utile parmi les produits commercialisés pour la situation actuelle.

Qui croire ? Le mieux n’est pas de dire aux gens ce qu’il faut penser, mais de leur donner les bases de la réflexion pour qu’ils soient en mesure de développer leurs propres opinions basées sur les faits et non pas sur les opinions des autres. Il est inutile de dire que tout est mauvais ou que tout est bon; les deux sont faux.

La technique des arguments

J’utiliserai donc la technique des arguments en documentant les points suivants (si vous en avez d’autres, laissez-les en commentaires et nous y répondrons):

  1. Il n’y a pas d’étude ?
  2. Il est préférable d’utiliser la plante complète.
  3. C’est peu efficace, il faut en prendre longtemps.
  4. Peu efficace, c’est bon en prévention et non en traitement.
  5. Les produits avec un PSN sont tous équivalents.
  6. Oui, mais c’est différent, c’est de la nutrition orthomoléculaire.
  7. On n’a pas besoin de ça!

 

1. Il n’y a pas d’étude ?

C’est vrai pour beaucoup de produits dans le marché et surtout, toutes les formulations contenant une dizaine ou plus d’ingrédients (tous à des quantités infimes). Qu’en est-il, par exemple, des produits pour réduire les risques de dégénérescence maculaire ou de cataracte? Ils sont basés sur deux études cliniques américaines de grande qualité : ARES 1 et 2 avec presque 8000 participants (n = 3549 et n = 4203). Et, pourtant, il s’agit avant tout de lutéine et de zéaxanthine qu’il est possible de retrouver dans beaucoup de fruits et légumes.

Deux autres exemples intéressants : VitoliMD Articulations et VitoliMD Énergie. Les dosages et la qualité des ingrédients principaux de ces deux produits sont basés sur des analyses systématiques de la littérature scientifique qui ont retenu respectivement 12 et 11 études cliniques de qualité en concluant à l’efficacité.

Attention, il est aussi possible de trouver des études négatives puisque certains produits sont de faible qualité ou ne contiennent pas les quantités pour permettre l’efficacité. Les produits ne sont pas tous équivalents et les études non plus.

2. Il est préférable d’utiliser la plante complète.

Ici, c’est habituellement pour justifier une moindre qualité. Il faut savoir que les extraits sont fabriqués pour deux raisons : A) permettre d’atteindre la dose efficace des molécules actives et B) bien caractériser le contenu en molécules en fonction des études cliniques réalisées. Pour beaucoup de plantes, la quantité nécessaire pour permettre les bénéfices santé visés est trop élevée pour utiliser la plante complète. Par exemple, une seule capsule de VitoliMD Bien vieillir équivaut à 46 capsules de plantes non concentrées. De plus, la concentration en éléments actifs est souvent dépendante de l’endroit où la plante a été cultivée, quand elle a été récoltée, comment elle a été ou non séchée et la méthode d’extraction utilisée. Ainsi, tous les extraits devraient être standardisés pour confirmer la quantité de molécules actives et l’origine des ingrédients.

3. C’est peu efficace, il faut en prendre longtemps.

Il s’agit d’une technique fort utile pour certaines entreprises, pour vendre des programmes de 6 mois (suffisamment de produits pour une longue période). Méfiez-vous de ces programmes à long terme et sachez que beaucoup de produits peuvent être efficaces rapidement s’ils sont de bonne qualité. Le meilleur exemple que j’utilise durant les formations que l’on fait pour les pharmaciens et les médecins, c’est VitoliMD Stress et anxiété. Il agit en 30 à 40 minutes dès la première capsule; il peut donc être utilisé au besoin. Certains médecins s’en servent pour les sevrages des médicaments anxiolytiques. Pour d’autres produits, d’autres applications, il peut être nécessaire d’attendre un mois ou même jusqu’à trois pour obtenir le plein bénéfice, mais méfiez-vous des programmes à long terme.

4. Peu efficace; c’est bon en prévention ou pour des problèmes mineurs.

De façon générale, c’est vrai que les PSN sont moins efficaces que les médicaments. Toutefois, les effets secondaires sont habituellement très rares aussi parce que, souvent, l’effet bénéfique provient de la synergie entre plusieurs mécanismes d’action et non pas de l’effet d’une molécule sur un seul mécanisme comme c’est le cas pour les médicaments.

Plusieurs pharmaciens m’ont souligné que nous devrions toujours essayer les PSN, lorsqu’il y a des applications justifiables, avant les médicaments et n’utiliser les médicaments que lorsque les PSN ne sont pas suffisants. Pour des applications comme la déprime légère, l’anxiété, l’insomnie, il existe des PSN qui peuvent être efficaces et causer beaucoup moins d’effets secondaires ou de risque reliés à l’usage (ex. : l’usage des somnifères chez les gens âgés devrait être complètement déprescrit).

Rappelez-vous que plusieurs médicaments sont issus de produits naturels dont l’aspirine, la majorité des antibiotiques, certains anticancers et même des antiviraux. Une lauréate du prix Nobel de médecine de 2015, Youyou Tu, a reçu le prix pour avoir isolé une molécule antivirale d’une plante utilisée en médecine traditionnelle chinoise. Ainsi, beaucoup de produits dans le marché sont peu, sinon inefficaces, non pas parce qu’il n’est pas possible de faire des produits efficaces, mais parce qu’ils sont de mauvaise qualité ou mal formulés. Bien sûr, il y a aussi des usages inutiles (assurez-vous d’être bien conseillé).

5. Les produits avec un PSN sont tous équivalents.

Cette affirmation est fausse! Le numéro de produit de santé naturel (PSN) est attribué par Santé Canada. Il faut savoir, malheureusement, que la réglementation canadienne encadre beaucoup plus le risque, que les bénéfices. Malheureusement, la qualité des ingrédients utilisés d’un produit à l’autre est très variable et les risques d’adultération sont très élevés. Nous avons expliqué ce que c’est dans l’article Qualité variable des extraits de plantes des produits naturels. Donc, même si vous avez déjà essayé un produit contenant certains extraits de plantes par le passé sans résultats significatifs, il est possible qu’un produit de plus grande qualité soit efficace. Cette mention est valable aussi pour les effets secondaires reliés puisque la qualité influence à la fois l’efficacité et la sécurité du produit.

Par exemple, certains extraits de curcuma contiennent du plomb dû à l’ajout de colorant par certains fabricants. Une étude récente a aussi rapporté des risques hépatiques graves de certains produits contenant du curcuma, parce qu’il ne s’agissait pas de la bonne espèce de la plante. Bien que la bonne espèce fût indiquée sur la bouteille, le produit à l’intérieur contenait des extraits provenant de la mauvaise espèce. Il est possible que le fabricant ait simplement acheté un extrait moins dispendieux sans faire d’analyses suffisamment poussées pour savoir qu’il était de mauvaise qualité et dangereux pour la santé. Ainsi, la qualité n’est pas seulement un gage d’efficacité, c’est aussi un gage de sécurité. Attention aux produits sur internet.

6. Oui, mais c’est différent, c’est de la nutrition orthomoléculaire.

Ici, j’utilise un exemple qui a l’air scientifique et qui n’est pas compris de la population. Attention aux prétendues approches de nutrition biologique très pointues, unique à certains types de produits. C’est le bénéfice santé tel que démontré par les données probantes qui devrait être expliqué. Il est toujours possible que ces principes soient vrais, mais est-ce vraiment utile ? Si l’entreprise en question est la seule à le dire, dites-vous que ce n’est probablement pas valable. Beaucoup d’entreprises ont trouvé des façons de se différentier en expliquant des concepts qui ont l’air scientifiques, mais qui ne reposent sur rien de significatif. Certains de ces concepts sont même appuyés par un Dr Machin. Qui est-il vraiment ? Est-il crédible? Qui est l’entreprise ? Faites attention à ces concepts et renseignez-vous. Regardez ce que fait l’entreprise. Dans notre cas, nos recherches de pointe avec l’Université Concordia sont publiées dans la revue scientifique ayant le plus haut classement en recherche fondamentale sur le vieillissement.

7. On n’a pas besoin de ça!

Si vous ne prenez aucun médicament et que vous avez des habitudes de vie parfaitement saines, il est possible que vous ne vouliez pas prendre quoi que ce soit d’autre et c’est très bien ainsi. Malheureusement, beaucoup de gens prennent des médicaments qui causent des effets secondaires importants comme les anti-inflammatoires, les hormones ou les somnifères, par exemple, et qu’ils aimeraient essayer des approches plus naturelles. Savez-vous qu’une étude réalisée ici au Québec a conclu que, chez les personnes âgées considérées, près de 50% ont reçu au moins un médicament potentiellement inapproprié. Ne devrait-on pas essayer d’en remplacer quelques-uns ?

Bien sûr, il y a beaucoup de produits complètement inutiles, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas qui ont des usages justifiables. Je connais un grand nombre de professionnels de la santé, des infirmières, des médecins et des pharmaciens, qui utilisent les produits VitoliMD. Ils ne les prennent pas pour rien!

Conclusion

L’objectif de ce texte était de souligner que la vérité n’est surement pas que tout est bon ou que tout est mauvais. Il est, bien sûr, beaucoup plus facile de dire que tout est mauvais que de connaître suffisamment la littérature scientifique de ce domaine, avec ses forces et ses faiblesses, pour expliquer ce qui est réellement basé sur les données probantes. Aimeriez-vous qu’une entreprise du Québec, produise au Québec, des produits de plus grande qualité pour lesquels les compositions et les usages ont bien été étudiés ? C’est ce que nous avons fait. Les produits VitoliMD ont été développés par moi-même (www.esimard.com) avec la collaboration de deux pharmaciens spécialisés. Je vous invite à nous écrire si vous avez des questions.

 

Références :

  • Ching, C.K., Lam, Y.H., Chan, A.Y., Mak, T.W. 2012. Adulteration of herbal antidiabetic products with undeclared pharmaceuticals: a case series in Hong Kong. Br J Clin Pharmacol. May;73(5):795-800.
  • Joel J Gagnier, Sigrun Chrubasik, Eric Manheimer, 2004. Harpgophytum procumbens for osteoarthritis and low back pain: A systematic review BMC Complement Altern Med. 2004; 4: 13.
  • Hung SK, Perry R, Ernst E. 2011. The effectiveness and efficacy of Rhodiola rosea L.: a systematic review of randomized clinical trials. 2011;18(4):235–244.
  • INSPQ, 2019. Utilisation des médicaments potentiellement inappropriés chez les aînés québécois présentant des maladies chroniques ou leurs signes précurseurs : portrait 2014-2015. Bureau d’information et d’études en santé des populations. Numéro 28.
  • Newmaster, S.G., Grguric, M., Shanmughanandhan, D., Ramalingam, S., Ragupathy, S. 2013. DNA barcoding detects contamination and substitution in North American herbal products. BMC Med. Oct 11;11:222.
  • Posadzki P, Watson L, Ernst E. 2013. Contamination and adulteration of herbal medicinal products (HMPs): an overview of systematic reviews. Eur J Clin Pharmacol. Mar;69(3):295-307. Review.
  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64: MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Prescrire, février 2020. Compléments alimentaires : consommateurs mal protégés !
  • Simmler et al, 2018. Integrated analytical assets aid botanical authenticity and adulteration management. Fitoterapia. 2018 Sep;129:401-414.
  • Xin, T., Li, X., Yao, H., Lin, Y., Ma, X., Cheng, R., Song, J., Ni, L., Fan, C., Chen, S. 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. Feb 9;5:8337.

On ne se le cachera pas, l’épidémie de COVID-19 actuelle à des répercussions majeures pour nous tous. Même si la très grande majorité des gens ne l’ont pas attrapé, on peut facilement se considérer victime de lui tout de même : pertes de revenus, perte de liberté avec l’obligation de demeurer chez soi, stress financier, stress familiaux, etc. La liste peut être très longue. Un des éléments majeurs amenés par la COVID-19 est l’augmentation du stress chez la plupart des gens.

De façon générale, nous croyons que notre stress provient des situations stressantes qui peuvent se produire dans notre vie. Comme c’est le cas actuellement. C’est facile de conclure que tout ce branle-bas de combat lié à ce virus est la cause du stress que l’on ressent. En fait, la COVID-19 n’est absolument pas responsable du stress que l’on s’inflige actuellement. OUI! OUI! vous avez bien lu!

La très grande majorité des humains ont l’habitude de penser que les sources de stress sont externes à eux. Le problème avec cette façon de penser, c’est que cela nous laisse complètement victime des situations externes et nous enlève toute possibilité de maîtriser ce stress sans changer la situation stressante. De plus, la majorité du temps, ces situations stressantes sont hors de notre contrôle et on ne peut rien y faire. Ainsi, nous sommes contraints de rester stressés tant que la situation n’est pas résolue. Plusieurs personnes attendent avec grande impatience la disparition de la COVID-19 pour leur permettre d’abaisser leur niveau de stress. Eh bien, j’ai une bonne nouvelle pour vous !

Le stress n’est pas causé par ce que l’on croit et il est possible d’en reprendre le contrôle dès maintenant, même si la situation externe ne change pas !

En effet, le stress vécu par chacun est généré intérieurement et non extérieurement. Ce sont nos croyances et nos habitudes, et non les circonstances, qui sont réellement à la source de ce stress que l’on peut vivre. La bonne nouvelle ici c’est qu’en changeant certaines croyances et habitudes, il est tout à fait possible d’abaisser grandement, voire d’éliminer le stress vécu dans n’importe quelle situation.

Une autre cause du stress vécu actuellement provient de l’influence qu’ont les autres sur nous. En fait, même si on n’en est pas nécessairement conscient, le stress vécu par les personnes dans notre entourage peut avoir un effet direct sur notre niveau de stress. Il a été démontré qu’une personne vivant une émotion négative peut contaminer jusqu’à 6 personnes avec son énergie négative. Ainsi, je suis certaine qu’il vous est déjà arrivé de vous sentir très bien et d’arriver dans un endroit où l’ambiance était négative et de commencer à vous sentir moins bien soudainement. Nous sommes hautement influençables émotionnellement, sans même le savoir. Donc très souvent, le stress que l’on peut ressentir ne nous appartient même pas.

Voici les étapes que je propose pour évacuer le stress :

1. Premièrement, posez-vous intérieurement la question : Est-ce que ce stress vient de moi ?

2. Deuxièmement, connectez-vous à votre intuition pour avoir la réponse.

  • Si la réponse est non :
    a. Retournez ce stress à son expéditeur avec mention bienveillante.
  • Si la réponse est oui :
    a. Demandez à votre intuition : quelle est la croyance qui cause ce stress ?
    b. Écoutez la réponse qui provient de vous, de votre intuition.
    c. Une fois la croyance identifiée, demandez quelle est la vérité concernant cette croyance.
    d. Visualisez l’intégration de cette vérité dans toutes vos cellules.

Voilà, le tour est joué !

Cette technique très simple et pourtant très puissante pourra vous permettre de retrouver votre bien-être en toutes circonstances.

On ne se le cachera pas, l’épidémie de COVID-19 actuelle à des répercussions majeures pour nous tous. Même si la très grande majorité des gens ne l’ont pas attrapé, on peut facilement se considérer victime de lui tout de même : pertes de revenus, perte de liberté avec l’obligation de demeurer chez soi, stress financier, stress familiaux, etc. La liste peut être très longue. Un des éléments majeurs amenés par la COVID-19 est l’augmentation du stress chez la plupart des gens.

De façon générale, nous croyons que notre stress provient des situations stressantes qui peuvent se produire dans notre vie. Comme c’est le cas actuellement. C’est facile de conclure que tout ce branle-bas de combat lié à ce virus est la cause du stress que l’on ressent. En fait, la COVID-19 n’est absolument pas responsable du stress que l’on s’inflige actuellement. OUI! OUI! vous avez bien lu!

La très grande majorité des humains ont l’habitude de penser que les sources de stress sont externes à eux. Le problème avec cette façon de penser, c’est que cela nous laisse complètement victime des situations externes et nous enlève toute possibilité de maîtriser ce stress sans changer la situation stressante. De plus, la majorité du temps, ces situations stressantes sont hors de notre contrôle et on ne peut rien y faire. Ainsi, nous sommes contraints de rester stressés tant que la situation n’est pas résolue. Plusieurs personnes attendent avec grande impatience la disparition de la COVID-19 pour leur permettre d’abaisser leur niveau de stress. Eh bien, j’ai une bonne nouvelle pour vous !

Le stress n’est pas causé par ce que l’on croit et il est possible d’en reprendre le contrôle dès maintenant, même si la situation externe ne change pas !

En effet, le stress vécu par chacun est généré intérieurement et non extérieurement. Ce sont nos croyances et nos habitudes, et non les circonstances, qui sont réellement à la source de ce stress que l’on peut vivre. La bonne nouvelle ici c’est qu’en changeant certaines croyances et habitudes, il est tout à fait possible d’abaisser grandement, voire d’éliminer le stress vécu dans n’importe quelle situation.

Une autre cause du stress vécu actuellement provient de l’influence qu’ont les autres sur nous. En fait, même si on n’en est pas nécessairement conscient, le stress vécu par les personnes dans notre entourage peut avoir un effet direct sur notre niveau de stress. Il a été démontré qu’une personne vivant une émotion négative peut contaminer jusqu’à 6 personnes avec son énergie négative. Ainsi, je suis certaine qu’il vous est déjà arrivé de vous sentir très bien et d’arriver dans un endroit où l’ambiance était négative et de commencer à vous sentir moins bien soudainement. Nous sommes hautement influençables émotionnellement, sans même le savoir. Donc très souvent, le stress que l’on peut ressentir ne nous appartient même pas.

Voici les étapes que je propose pour évacuer le stress :

1. Premièrement, posez-vous intérieurement la question : Est-ce que ce stress vient de moi ?

2. Deuxièmement, connectez-vous à votre intuition pour avoir la réponse.

  • Si la réponse est non :
    a. Retournez ce stress à son expéditeur avec mention bienveillante.
  • Si la réponse est oui :
    a. Demandez à votre intuition : quelle est la croyance qui cause ce stress ?
    b. Écoutez la réponse qui provient de vous, de votre intuition.
    c. Une fois la croyance identifiée, demandez quelle est la vérité concernant cette croyance.
    d. Visualisez l’intégration de cette vérité dans toutes vos cellules.

Voilà, le tour est joué !

Cette technique très simple et pourtant très puissante pourra vous permettre de retrouver votre bien-être en toutes circonstances.

Traduction des recommandations du CDC (Centers for Disease Control and Prevention; organisme américain de prévention des infections).

Il existe effectivement quelques méthodes pour fabriquer votre propre masque maison et ainsi aider à réduire la propagation du Coronavirus : Covid-19. Nous avons pris le temps de traduire l’article et de reprendre les images provenant du site internet du CDC pour que l’information soit accessible rapidement à un plus grand nombre de personnes. Cet article vous montre comment bien installer le masque sur votre visage et présente différentes manières de bricoler son propre masque à la maison.

Bien utiliser le masque en tissu

Les masques en tissu doivent:
• être bien ajusté, mais confortable sur chaque côté du visage;
• être fixé avec des cordes autour des oreilles ou des bandes de tissus attachés;
• inclure plusieurs couches de tissu;
• permettre de respirer sans restriction;
• pouvoir être lavé et séché à la machine sans créer de dommage et de changement en ce qui concerne la forme.

Recommandations provenant du CDC

Le CDC recommande de porter un masque lorsque vous êtes dans un lieu public ou dans les endroits qui présente un niveau important de transmission du virus ou dans un endroit où il est plutôt difficile de maintenir une distanciation sociale tel que les épiceries et les pharmacies.

En utilisant simplement du tissu, il est possible de réduire la propagation du virus en diminuant les risques de contagion, et ce, même en l’absence de symptômes. Les masques fabriqués à la maison sont peu coûteux puisqu’ils sont faits à partir d’articles ménagers ou avec des matériaux à porter de main.

Il est tout de même déconseillé de les utiliser pour des enfants âgés de moins de 2 ans, pour une personne ayant des difficultés respiratoires, pour une personne inconsciente ou une personne qui serait incapable d’enlever le masque seul.

Les masques en tissus que nous retrouvons sur le marché doivent être réservés aux travailleurs de la santé. Ce sont des fournitures très importantes dans la pratique de leurs fonctions.

Questions en rafales :

Les masques en tissu doivent-ils être lavés ou nettoyés régulièrement et à quelle fréquence? Oui. Ils doivent être fréquemment lavés en fonction de la fréquence d’utilisation.

Comment stériliser/nettoyer en toute sécurité un masque en tissu? La machine à laver devrait suffire pour nettoyer correctement un masque.

Comment peut-on retirer en toute sécurité un masque en tissu usagé? Il faut faire bien attention de ne pas toucher ses yeux, son nez et sa bouche lors du retrait du masque et se laver les mains immédiatement après l’avoir retiré.


 Masque en tissu cousu

Matériaux :

• 2 rectangles de 10″ x 6″ en tissu de coton
• 2 morceaux d’élastique de 6 po (ou des élastiques, de la ficelle, des bandes de tissu ou des élastiques à cheveux)
• Aiguille et fil (ou épingle à cheveux)
• Ciseaux
• Machine à coudre

 

Méthode de fabrication

 

1. Découpez deux rectangles de 10 pouces par 6 pouces de tissu de coton. Utilisez du coton tissé serré, comme du tissu matelassé ou des draps en coton. Empilez les deux rectangles et cousez comme pour ne faire qu’un seul morceau de tissu.

 

 

 

2. Repliez les côtés longs de ¼ de pouce et cousez l’ourlet. Ensuite, pliez la double couche de tissu sur un ½ pouce le long des côtés courts et cousez.

 

 

 

 

 

 

3. Faites passer une longueur de 6 pouces d’élastique et de 1/8 de pouce de large à travers l’ourlet de chaque côté du masque. Cette étape permettra de mettre en place les attaches autour des oreilles. Utilisez une grosse aiguille ou une épingle à cheveux pour passer plus facilement l’élastique dans l’ourlet. Attachez les extrémités serrées. Vous n’avez pas d’élastique? Utilisez des élastiques à cheveux ou des bandeaux élastiques. Si vous n’avez que de la ficelle, vous pouvez allonger les liens et attacher le masque derrière votre tête.

 

 

4. Tirez doucement sur l’élastique pour camoufler les nœuds à l’intérieur de l’ourlet. Placez les côtés du masque sur l’élastique et ajustez le tout pour que le masque s’adapte bien à votre visage. Cousez ensuite l’élastique avec le tissu pour l’empêcher de glisser.

 


Masque à l’aide d’un chandail à manche courte (sans couture)

Matériaux
• Chandail à manche courte
• Ciseaux

Méthode de fabrication

 

Coupez le bas du chandail pour obtenir un morceau double de 7 ou 8 pouces de haut.

 

 

 

 

 

 

Utilisez le ciseau pour couper un rectangle d’environ 6 à 7 pouces de long sur un des deux côtés. Coupez le but des extrémités restants pour créer deux cordons.

 

 

 

 

 

Attachez les cordons autour du cou puis sur le dessus de la tête

 

 

 


Masque à l’aide d’un bandana (sans couture)

Matériaux

• Bandana (ou tissu carré en coton d’environ 20″ x 20″)
• Filtre à café
• Élastiques (ou élastiques à cheveux)
• Ciseaux (si vous coupez votre propre tissu)

Méthode de fabrication

 

Coupez le filtre à café en deux et conservez la plus grande partie.

 

 

 

 

Pliez le bandana en deux.

 

 

 

 

Placez le filtre au centre du bandana. Repliez le haut vers le bas et le bas vers le haut.

 

 

 

 

Placez des élastiques à environ 6 pouces l’un de l’autre.

 

 

 

 

Repliez les deux côtés vers le milieu et rentrez.

 

 

 

 

 

 

 

Profitez-en pour en faire une activité en famille ou en couple. En plus d’être amusante, cette activité permettra de réduire les risques de transmettre le virus. N’oubliez pas que si vous présentez des symptômes, il est important de ne pas sortir de la maison afin de ne pas propager davantage le virus.

Pour consulter l’article original, cliquez ici!

 

Traduction des recommandations du CDC (Centers for Disease Control and Prevention; organisme américain de prévention des infections).

Il existe effectivement quelques méthodes pour fabriquer votre propre masque maison et ainsi aider à réduire la propagation du Coronavirus : Covid-19. Nous avons pris le temps de traduire l’article et de reprendre les images provenant du site internet du CDC pour que l’information soit accessible rapidement à un plus grand nombre de personnes. Cet article vous montre comment bien installer le masque sur votre visage et présente différentes manières de bricoler son propre masque à la maison.

Bien utiliser le masque en tissu

Les masques en tissu doivent:
• être bien ajusté, mais confortable sur chaque côté du visage;
• être fixé avec des cordes autour des oreilles ou des bandes de tissus attachés;
• inclure plusieurs couches de tissu;
• permettre de respirer sans restriction;
• pouvoir être lavé et séché à la machine sans créer de dommage et de changement en ce qui concerne la forme.

Recommandations provenant du CDC

Le CDC recommande de porter un masque lorsque vous êtes dans un lieu public ou dans les endroits qui présente un niveau important de transmission du virus ou dans un endroit où il est plutôt difficile de maintenir une distanciation sociale tel que les épiceries et les pharmacies.

En utilisant simplement du tissu, il est possible de réduire la propagation du virus en diminuant les risques de contagion, et ce, même en l’absence de symptômes. Les masques fabriqués à la maison sont peu coûteux puisqu’ils sont faits à partir d’articles ménagers ou avec des matériaux à porter de main.

Il est tout de même déconseillé de les utiliser pour des enfants âgés de moins de 2 ans, pour une personne ayant des difficultés respiratoires, pour une personne inconsciente ou une personne qui serait incapable d’enlever le masque seul.

Les masques en tissus que nous retrouvons sur le marché doivent être réservés aux travailleurs de la santé. Ce sont des fournitures très importantes dans la pratique de leurs fonctions.

Questions en rafales :

Les masques en tissu doivent-ils être lavés ou nettoyés régulièrement et à quelle fréquence? Oui. Ils doivent être fréquemment lavés en fonction de la fréquence d’utilisation.

Comment stériliser/nettoyer en toute sécurité un masque en tissu? La machine à laver devrait suffire pour nettoyer correctement un masque.

Comment peut-on retirer en toute sécurité un masque en tissu usagé? Il faut faire bien attention de ne pas toucher ses yeux, son nez et sa bouche lors du retrait du masque et se laver les mains immédiatement après l’avoir retiré.


 Masque en tissu cousu

Matériaux :

• 2 rectangles de 10″ x 6″ en tissu de coton
• 2 morceaux d’élastique de 6 po (ou des élastiques, de la ficelle, des bandes de tissu ou des élastiques à cheveux)
• Aiguille et fil (ou épingle à cheveux)
• Ciseaux
• Machine à coudre

 

Méthode de fabrication

 

1. Découpez deux rectangles de 10 pouces par 6 pouces de tissu de coton. Utilisez du coton tissé serré, comme du tissu matelassé ou des draps en coton. Empilez les deux rectangles et cousez comme pour ne faire qu’un seul morceau de tissu.

 

 

 

2. Repliez les côtés longs de ¼ de pouce et cousez l’ourlet. Ensuite, pliez la double couche de tissu sur un ½ pouce le long des côtés courts et cousez.

 

 

 

 

 

 

3. Faites passer une longueur de 6 pouces d’élastique et de 1/8 de pouce de large à travers l’ourlet de chaque côté du masque. Cette étape permettra de mettre en place les attaches autour des oreilles. Utilisez une grosse aiguille ou une épingle à cheveux pour passer plus facilement l’élastique dans l’ourlet. Attachez les extrémités serrées. Vous n’avez pas d’élastique? Utilisez des élastiques à cheveux ou des bandeaux élastiques. Si vous n’avez que de la ficelle, vous pouvez allonger les liens et attacher le masque derrière votre tête.

 

 

4. Tirez doucement sur l’élastique pour camoufler les nœuds à l’intérieur de l’ourlet. Placez les côtés du masque sur l’élastique et ajustez le tout pour que le masque s’adapte bien à votre visage. Cousez ensuite l’élastique avec le tissu pour l’empêcher de glisser.

 


Masque à l’aide d’un chandail à manche courte (sans couture)

Matériaux
• Chandail à manche courte
• Ciseaux

Méthode de fabrication

 

Coupez le bas du chandail pour obtenir un morceau double de 7 ou 8 pouces de haut.

 

 

 

 

 

 

Utilisez le ciseau pour couper un rectangle d’environ 6 à 7 pouces de long sur un des deux côtés. Coupez le but des extrémités restants pour créer deux cordons.

 

 

 

 

 

Attachez les cordons autour du cou puis sur le dessus de la tête

 

 

 


Masque à l’aide d’un bandana (sans couture)

Matériaux

• Bandana (ou tissu carré en coton d’environ 20″ x 20″)
• Filtre à café
• Élastiques (ou élastiques à cheveux)
• Ciseaux (si vous coupez votre propre tissu)

Méthode de fabrication

 

Coupez le filtre à café en deux et conservez la plus grande partie.

 

 

 

 

Pliez le bandana en deux.

 

 

 

 

Placez le filtre au centre du bandana. Repliez le haut vers le bas et le bas vers le haut.

 

 

 

 

Placez des élastiques à environ 6 pouces l’un de l’autre.

 

 

 

 

Repliez les deux côtés vers le milieu et rentrez.

 

 

 

 

 

 

 

Profitez-en pour en faire une activité en famille ou en couple. En plus d’être amusante, cette activité permettra de réduire les risques de transmettre le virus. N’oubliez pas que si vous présentez des symptômes, il est important de ne pas sortir de la maison afin de ne pas propager davantage le virus.

Pour consulter l’article original, cliquez ici!

 

Voici le 2e article de la série rédigée par le Dr Mathieu Millette, consultez le premier article : Ma mère et le SARS-COV-2

 

Dans son célèbre numéro « L’argent » présenté en 1969, Yvon Deschamps a dit qu’il valait mieux être riche et en santé que pauvre et malade. Il n’a jamais eu autant raison qu’en ce moment. Cette pandémie de COVID-19 nous fait vraiment vivre un « Back to the Future ». La dernière fois que nous avons combattu un ennemi de la sorte, c’était il y a très longtemps en mille huit cents…

Non, attendez, nous (je veux dire l’humanité) en affrontons régulièrement. On n’a qu’à penser au choléra, une maladie infectieuse provoquée par la bactérie Vibrio cholerae (prononcez koléré) et qui affecte des millions de personnes chaque année dans le monde, principalement en Afrique. En absence de traitement, la bactérie se multiplie rapidement dans l’intestin suite à l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés, provoque de violentes diarrhées et peut tuer en quelques heures. Plus de 100 000 morts par année dans le monde. Je vous rappelle aussi que le paludisme, provoqué cette fois par le parasite Plasmodium falciparum, provoque des épisodes de fièvre, frissons, douleur musculaire, maux de tête et fatigue chez plus de 200 millions de personnes chaque année. Ce parasite est transmis par la piqûre d’insecte Anopheles (semblables à nos maringouins, mais n’ayez crainte, nos moustiques québécois ne transportent pas cette maladie), dont 68 espèces sont reconnues pour transmettre le paludisme aux humains. Au passage, ce parasite tue plus de 400 000 terriens annuellement, principalement dans les climats chauds et humides en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Il y a aussi la grippe, cette fameuse grippe dont on doit se méfier chaque fois que le beau temps nous quitte et que l’hiver arrive. Cette grippe saisonnière est pandémique, c’est-à-dire qu’elle infecte la population mondiale sur plusieurs continents. La grippe, la fameuse « grippe d’homme » (mais qui peut aussi affecter les femmes) et dont on se souvient toute notre vie, est une maladie virale causée par influenza virus. C’est un virus qui mute, c’est-à-dire qui se transforme à la vitesse grand V, ce qui fait que d’une fois à l’autre notre système immunitaire ne le reconnaît pas et réagit très lentement face à l’envahisseur. Cette grippe saisonnière tue environ 3 500 Canadiens (ou Canadiennes) bon an mal an, principalement nos aînés affligés d’autres maladies ou les jeunes enfants.

Alors, pourquoi on fait tout un tapage avec le SARS-CoV-2? Pourquoi pratiquement deux milliards de personnes sont confinées chez elles sur le globe? Le problème, c’est que SARS-CoV-2 est un virus inconnu et que nous n’avons pas de médicaments pour traiter les complications ou de vaccins pour en prévenir la propagation. En plus, c’est un excellent virus. Vous direz que je suis tombé sur la tête. Laissez-moi vous expliquer tout cela du point de vue d’un microbiologiste… ou plutôt mettons-nous dans la capsule du virus pour deux secondes. Le but ultime d’un virus est de se multiplier afin de propager son matériel génétique. Pour y arriver, il a besoin d’infecter un très grand nombre d’hôtes. Donc, un virus juste assez contagieux et pas trop mortel est excellent, car il peut se propager rapidement au travers d’une population vierge, c’est-à-dire qui n’a aucune défense immunitaire contre lui. Si un virus est trop mortel, il manquera d’hôtes rapidement, car toute la population sera décimée. En plus, le SARS-CoV-2 infecte très efficacement les cellules qui tapissent non seulement toute la tuyauterie qui mène vers les poumons et ces derniers, mais aussi plusieurs autres organes incluant les intestins. L’agresseur entre par le récepteur ACE2, une sorte de petit drapeau à la surface de nombreuses cellules du corps humain. Ça lui sert de porte d’entrée. Une fois à l’intérieur bien au chaud, il prend les commandes de la cellule infectée et lui ordonne de fabriquer des millions d’autres virus (des copies de lui-même quoi). Ensuite, il quitte son hôte (qui guérit et développe une immunité, donc qui n’est plus utile) et se propage par ailleurs assez facilement par des gouttelettes de salive ou de mucus lorsqu’on éternue, qu’on tousse ou qu’on se racle la gorge, par les mains et peut-être même via les matières fécales (on appelle ça transmission fécale-orale). Donc, pour se protéger, on tousse dans notre coude et on se lave les mains avec du savon avant et après notre passage aux toilettes. En résumé, le virus actuel est juste assez contagieux, car chaque personne infectée peut contaminer entre 1.5 et 4.5 personnes et moyennement létal avec un taux de mortalité d’environ 1% à 1.5% au Canada. Ces statistiques sont très difficile à évaluer, car la pandémie n’est pas encore terminée, que ça n’inclut pas les malades n’ayant pas été dépistés ou les porteurs ne présentant aucun symptôme (donc qui n’ont pas été dépistés eux non plus).

Le gros problème est que nous ne sommes pas tous égaux devant ce virus. Les aînés de plus de 70 ans, les personnes présentant de l’hypertension, du diabète de type 2, des maladies cardio-vasculaires ou des maladies pulmonaires chroniques semblent beaucoup plus à risque de complications sévères et de pneumonie, voire même d’en décéder. Et les hommes sont plus sévèrement affectés que les femmes. Que voulez-vous, nous sommes de grands sensibles!

Je me permets humblement de recommander à M. Yvon Deschamps (et à tous nos ainés) de rester chez lui le temps que passe la crise et qu’on trouve un remède efficace. J’ai même adapté le texte de M. Deschamps à la situation actuelle : « J’aime mieux être vieux et confiné que jeune et malade ».

 

Ne manquez pas les prochains articles de cette série qui seront mis en ligne au cours des prochaines semaines!

Mathieu Millette, Ph. D. Mcb.A. Docteur en microbiologie et membre de l’Association des Microbiologistes du Québec

Voici le 2e article de la série rédigée par le Dr Mathieu Millette, consultez le premier article : Ma mère et le SARS-COV-2

 

Dans son célèbre numéro « L’argent » présenté en 1969, Yvon Deschamps a dit qu’il valait mieux être riche et en santé que pauvre et malade. Il n’a jamais eu autant raison qu’en ce moment. Cette pandémie de COVID-19 nous fait vraiment vivre un « Back to the Future ». La dernière fois que nous avons combattu un ennemi de la sorte, c’était il y a très longtemps en mille huit cents…

Non, attendez, nous (je veux dire l’humanité) en affrontons régulièrement. On n’a qu’à penser au choléra, une maladie infectieuse provoquée par la bactérie Vibrio cholerae (prononcez koléré) et qui affecte des millions de personnes chaque année dans le monde, principalement en Afrique. En absence de traitement, la bactérie se multiplie rapidement dans l’intestin suite à l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés, provoque de violentes diarrhées et peut tuer en quelques heures. Plus de 100 000 morts par année dans le monde. Je vous rappelle aussi que le paludisme, provoqué cette fois par le parasite Plasmodium falciparum, provoque des épisodes de fièvre, frissons, douleur musculaire, maux de tête et fatigue chez plus de 200 millions de personnes chaque année. Ce parasite est transmis par la piqûre d’insecte Anopheles (semblables à nos maringouins, mais n’ayez crainte, nos moustiques québécois ne transportent pas cette maladie), dont 68 espèces sont reconnues pour transmettre le paludisme aux humains. Au passage, ce parasite tue plus de 400 000 terriens annuellement, principalement dans les climats chauds et humides en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Il y a aussi la grippe, cette fameuse grippe dont on doit se méfier chaque fois que le beau temps nous quitte et que l’hiver arrive. Cette grippe saisonnière est pandémique, c’est-à-dire qu’elle infecte la population mondiale sur plusieurs continents. La grippe, la fameuse « grippe d’homme » (mais qui peut aussi affecter les femmes) et dont on se souvient toute notre vie, est une maladie virale causée par influenza virus. C’est un virus qui mute, c’est-à-dire qui se transforme à la vitesse grand V, ce qui fait que d’une fois à l’autre notre système immunitaire ne le reconnaît pas et réagit très lentement face à l’envahisseur. Cette grippe saisonnière tue environ 3 500 Canadiens (ou Canadiennes) bon an mal an, principalement nos aînés affligés d’autres maladies ou les jeunes enfants.

Alors, pourquoi on fait tout un tapage avec le SARS-CoV-2? Pourquoi pratiquement deux milliards de personnes sont confinées chez elles sur le globe? Le problème, c’est que SARS-CoV-2 est un virus inconnu et que nous n’avons pas de médicaments pour traiter les complications ou de vaccins pour en prévenir la propagation. En plus, c’est un excellent virus. Vous direz que je suis tombé sur la tête. Laissez-moi vous expliquer tout cela du point de vue d’un microbiologiste… ou plutôt mettons-nous dans la capsule du virus pour deux secondes. Le but ultime d’un virus est de se multiplier afin de propager son matériel génétique. Pour y arriver, il a besoin d’infecter un très grand nombre d’hôtes. Donc, un virus juste assez contagieux et pas trop mortel est excellent, car il peut se propager rapidement au travers d’une population vierge, c’est-à-dire qui n’a aucune défense immunitaire contre lui. Si un virus est trop mortel, il manquera d’hôtes rapidement, car toute la population sera décimée. En plus, le SARS-CoV-2 infecte très efficacement les cellules qui tapissent non seulement toute la tuyauterie qui mène vers les poumons et ces derniers, mais aussi plusieurs autres organes incluant les intestins. L’agresseur entre par le récepteur ACE2, une sorte de petit drapeau à la surface de nombreuses cellules du corps humain. Ça lui sert de porte d’entrée. Une fois à l’intérieur bien au chaud, il prend les commandes de la cellule infectée et lui ordonne de fabriquer des millions d’autres virus (des copies de lui-même quoi). Ensuite, il quitte son hôte (qui guérit et développe une immunité, donc qui n’est plus utile) et se propage par ailleurs assez facilement par des gouttelettes de salive ou de mucus lorsqu’on éternue, qu’on tousse ou qu’on se racle la gorge, par les mains et peut-être même via les matières fécales (on appelle ça transmission fécale-orale). Donc, pour se protéger, on tousse dans notre coude et on se lave les mains avec du savon avant et après notre passage aux toilettes. En résumé, le virus actuel est juste assez contagieux, car chaque personne infectée peut contaminer entre 1.5 et 4.5 personnes et moyennement létal avec un taux de mortalité d’environ 1% à 1.5% au Canada. Ces statistiques sont très difficile à évaluer, car la pandémie n’est pas encore terminée, que ça n’inclut pas les malades n’ayant pas été dépistés ou les porteurs ne présentant aucun symptôme (donc qui n’ont pas été dépistés eux non plus).

Le gros problème est que nous ne sommes pas tous égaux devant ce virus. Les aînés de plus de 70 ans, les personnes présentant de l’hypertension, du diabète de type 2, des maladies cardio-vasculaires ou des maladies pulmonaires chroniques semblent beaucoup plus à risque de complications sévères et de pneumonie, voire même d’en décéder. Et les hommes sont plus sévèrement affectés que les femmes. Que voulez-vous, nous sommes de grands sensibles!

Je me permets humblement de recommander à M. Yvon Deschamps (et à tous nos ainés) de rester chez lui le temps que passe la crise et qu’on trouve un remède efficace. J’ai même adapté le texte de M. Deschamps à la situation actuelle : « J’aime mieux être vieux et confiné que jeune et malade ».

 

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Mathieu Millette, Ph. D. Mcb.A. Docteur en microbiologie et membre de l’Association des Microbiologistes du Québec

Ma mère a toujours dit que « les petites bêtes ne mangent pas les grosses ». C’est vrai, mais depuis le début de l’année 2020, particulièrement depuis la fin-février en ce qui concerne nos contrées occidentales, des organismes invisibles font plier les genoux à l’humanité.

Ces micro-organismes sont des virus. Un virus, c’est très simple. C’est constitué d’une capsule, de quelques protéines et de matériel génétique. Son objectif : se multiplier et transmettre ses gènes en envahissant le plus de cellules. Le virus qui nous préoccupe en ce moment s’appelle SARS-CoV-2 (au début, il avait été nommé nCoV-2019). C’est un cousin éloigné du SARS-CoV, celui qui avait frappé en 2002 en provoquant 774 décès. C’est aussi un petit-cousin du MERS-CoV qu’on connait depuis 2012. Ce dernier se serait initialement transmis aux humains par des chameaux et principalement dans la région du Moyen-Orient. Je sais, je vous entends, c’est quoi ces noms bizarres avec des lettres et des chiffres? Les taxonomistes (scientifiques qui établissent les principes de la nomenclature des organismes vivants) ne sont pas particulièrement reconnus pour leur créativité. Les noms qu’ils attribuent sont plutôt descriptifs. Par exemple, coronavirus est le genre (une sorte de groupe) auquel appartient SARS-CoV-2. Il a été nommé ainsi parce que lorsqu’on le regarde au microscope, il est rond et entouré d’une « couronne » de protéines (une petite recherche sur Dr Google image vous convaincra). Et puis SARS est l’abréviation du nom de la maladie causée par le virus, ça signifie « Severe Acute Respiratory Syndrome » ou syndrome respiratoire aigu sévère en français (SRAS). CoV est tout simplement le diminutif du mot coronavirus. Donc, au final, SARS-CoV-2 est simplement le deuxième coronavirus à causer des symptômes typiques du SRAS. Ce virus cause une maladie qu’on appelle la maladie du coronavirus ou en anglais « COVID-19 » pour coronavirus disease-19; 19 parce que la maladie a été détectée en 2019.

Les virus sont un regroupement d’êtres microscopiques qui sont à la frontière du vivant et du non-vivant, en ce sens qu’ils ont absolument besoin d’un hôte (en l’occurrence des cellules vivantes, humaines, animales, végétales ou même bactériennes) pour se multiplier. D’ailleurs, vous ne tuez pas les virus avec votre artillerie de gel hydro-alcooliques, de savon de Marseille et d’eau de Javel, mais vous les inactivez. Des virus, il y en a beaucoup autour de nous et en nous. Un scientifique de l’Université de la Colombie-Britannique estime que dans les océans seulement, il y aurait 10 millions de fois plus de virus qu’il y a d’étoiles dans l’Univers! De plus, on rapporte qu’il y a 400 000 milliards de virus à l’intérieur de chaque humain! Ce sont des chiffres impressionnants et qui donnent le vertige, surtout si on multiplie cette quantité par le nombre d’habitants sur Terre. Heureusement, la plupart des virus ne causent pas de maladies aux humains; ils s’attaquent majoritairement aux bactéries. Les virus pathogènes (ceux qui causent des maladies) sont en fait une exception, comme notre SARS-CoV-2. D’ailleurs, selon les connaissances actuelles, ce virus aurait comme hôte initial (ou réservoir) la chauve-souris. SARS-CoV-2, et de nombreux autres coronavirus, résident en harmonie sur la chauve-souris. L’augmentation de la population sur Terre et notre proximité grandissante avec les animaux augmentent les chances que des virus adaptés aux chauves-souris s’adaptent à un nouvel hôte, en l’occurrence l’humain. Et lorsque le virus acquiert la capacité de passer d’un humain à un autre humain et bien, on est à deux doigts d’une catastrophe sanitaire, c’est-à-dire ce que nous vivons collectivement.

Depuis quelques semaines, je parle beaucoup à ma mère, mais seulement par téléphone. Je ne la visite plus pour sa propre sécurité. Je m’ennuie d’elle. Cette pandémie m’aura fait prendre conscience combien il est important d’apprécier l’instant présent et de profiter de la présence de nos proches pendant qu’ils sont toujours là. Ma mère continue pourtant de dire que les petites bêtes ne mangent pas les grosses. Maintenant, je lui réponds : « c’est vrai maman, mais parfois, elles ont le potentiel de provoquer l’apocalypse sur Terre. »

 

Mathieu Millette, Ph. D. Mcb.A. Docteur en microbiologie et membre de l’Association des Microbiologistes du Québec

Ma mère a toujours dit que « les petites bêtes ne mangent pas les grosses ». C’est vrai, mais depuis le début de l’année 2020, particulièrement depuis la fin-février en ce qui concerne nos contrées occidentales, des organismes invisibles font plier les genoux à l’humanité.

Ces micro-organismes sont des virus. Un virus, c’est très simple. C’est constitué d’une capsule, de quelques protéines et de matériel génétique. Son objectif : se multiplier et transmettre ses gènes en envahissant le plus de cellules. Le virus qui nous préoccupe en ce moment s’appelle SARS-CoV-2 (au début, il avait été nommé nCoV-2019). C’est un cousin éloigné du SARS-CoV, celui qui avait frappé en 2002 en provoquant 774 décès. C’est aussi un petit-cousin du MERS-CoV qu’on connait depuis 2012. Ce dernier se serait initialement transmis aux humains par des chameaux et principalement dans la région du Moyen-Orient. Je sais, je vous entends, c’est quoi ces noms bizarres avec des lettres et des chiffres? Les taxonomistes (scientifiques qui établissent les principes de la nomenclature des organismes vivants) ne sont pas particulièrement reconnus pour leur créativité. Les noms qu’ils attribuent sont plutôt descriptifs. Par exemple, coronavirus est le genre (une sorte de groupe) auquel appartient SARS-CoV-2. Il a été nommé ainsi parce que lorsqu’on le regarde au microscope, il est rond et entouré d’une « couronne » de protéines (une petite recherche sur Dr Google image vous convaincra). Et puis SARS est l’abréviation du nom de la maladie causée par le virus, ça signifie « Severe Acute Respiratory Syndrome » ou syndrome respiratoire aigu sévère en français (SRAS). CoV est tout simplement le diminutif du mot coronavirus. Donc, au final, SARS-CoV-2 est simplement le deuxième coronavirus à causer des symptômes typiques du SRAS. Ce virus cause une maladie qu’on appelle la maladie du coronavirus ou en anglais « COVID-19 » pour coronavirus disease-19; 19 parce que la maladie a été détectée en 2019.

Les virus sont un regroupement d’êtres microscopiques qui sont à la frontière du vivant et du non-vivant, en ce sens qu’ils ont absolument besoin d’un hôte (en l’occurrence des cellules vivantes, humaines, animales, végétales ou même bactériennes) pour se multiplier. D’ailleurs, vous ne tuez pas les virus avec votre artillerie de gel hydro-alcooliques, de savon de Marseille et d’eau de Javel, mais vous les inactivez. Des virus, il y en a beaucoup autour de nous et en nous. Un scientifique de l’Université de la Colombie-Britannique estime que dans les océans seulement, il y aurait 10 millions de fois plus de virus qu’il y a d’étoiles dans l’Univers! De plus, on rapporte qu’il y a 400 000 milliards de virus à l’intérieur de chaque humain! Ce sont des chiffres impressionnants et qui donnent le vertige, surtout si on multiplie cette quantité par le nombre d’habitants sur Terre. Heureusement, la plupart des virus ne causent pas de maladies aux humains; ils s’attaquent majoritairement aux bactéries. Les virus pathogènes (ceux qui causent des maladies) sont en fait une exception, comme notre SARS-CoV-2. D’ailleurs, selon les connaissances actuelles, ce virus aurait comme hôte initial (ou réservoir) la chauve-souris. SARS-CoV-2, et de nombreux autres coronavirus, résident en harmonie sur la chauve-souris. L’augmentation de la population sur Terre et notre proximité grandissante avec les animaux augmentent les chances que des virus adaptés aux chauves-souris s’adaptent à un nouvel hôte, en l’occurrence l’humain. Et lorsque le virus acquiert la capacité de passer d’un humain à un autre humain et bien, on est à deux doigts d’une catastrophe sanitaire, c’est-à-dire ce que nous vivons collectivement.

Depuis quelques semaines, je parle beaucoup à ma mère, mais seulement par téléphone. Je ne la visite plus pour sa propre sécurité. Je m’ennuie d’elle. Cette pandémie m’aura fait prendre conscience combien il est important d’apprécier l’instant présent et de profiter de la présence de nos proches pendant qu’ils sont toujours là. Ma mère continue pourtant de dire que les petites bêtes ne mangent pas les grosses. Maintenant, je lui réponds : « c’est vrai maman, mais parfois, elles ont le potentiel de provoquer l’apocalypse sur Terre. »

 

Mathieu Millette, Ph. D. Mcb.A. Docteur en microbiologie et membre de l’Association des Microbiologistes du Québec

Les grains entiers ont de multiples impacts bénéfiques sur la santé. Ils aident à réduire les risques cardiovasculaires, les problèmes de syndrome métabolique, à abaisser la tension artérielle, ainsi que réduire les risques de cancer. Avec tous ces bienfaits attribués, ils sont un ingrédient central pour un vieillissement en santé.

De plus, les grains entiers vous offriront une énergie soutenue grâce à la présence des vitamines du groupe B. Notre corps prend du temps à les digérer ce qui permet de stabiliser la glycémie et de réduire la faim sur une plus longue période qu’avec les produits raffinés comme la farine blanche. Nous serions heureux de vous faire tomber amoureux des grains entiers et de vous permettre d’augmenter leur présence dans votre alimentation. Pour se faire, on vous propose un risotto d’orge aux champignons avec sa tombée d’épinards.

N.B. Pour une orge plus nutritive, nous recommandons d’utiliser de l’orge mondé qui contient encore le germe. Il est possible d’utiliser de l’orge perlé, sans le germe. Il est un peu moins nutritif, mais la cuisson est plus rapide et la texture plus lisse.

Ingrédients(risotto) :

-1 demi-oignon coupé en petits dés
-3 échalotes françaises finement émincées
-2 gousses d’ail coupées en fines lamelles
– 4 branches de thym frais
-1/4 cuillerée à thé de poudre de cari
– sel et poivre au goût
– beurre
– huile d’olive
– 1 tasse d’orge mondé non cuit
– 1/2 tasse de vin blanc sec au choix
– 2 barquettes de champignons mixtes au choix
– 1/2 à ¾ tasse de crème à cuisson 15%
– 6 tasses de bouillon de bœuf en carton
– pecorino, parmesan, asiago au goût (finition)

Ingrédients(tombée) :
-4 à 6 tasses d’épinards
-beurre et huile d’olive
-sel et poivre au goût

Étapes(risotto) :

1-Bien rincer l’orge mondé dans un tamis ou passoire fine. Une fois bien rincée, faites tremper votre orge dans de l’eau froide. Ce trempage vous permettra d’écourter un peu le temps de cuisson de l’orge.

2-Pendant que votre orge est à tremper, coupez votre oignon, vos échalotes ainsi que votre ail en fines lamelles. Déballez vos barquettes de champignons et enlevez la terre si nécessaire.

3-Choisissez-vous une casserole pouvant accueillir six à dix tasses de liquides. Chauffez six tasses de bouillon de bœuf à feu moyen. Votre bouillon frémira et ne s’évaporera pas trop en restant chaud tout au long de la recette. Jetez les branches de thym à votre bouillon.

4-Prenez un chaudron, et dans une quantité raisonnable de beurre et d’huile d’olive, faites suer l’oignon, l’échalote et l’ail pendant 6 à 7 minutes à feu moyen. Par la suite, ajoutez les champignons, le cari, puis les cuire jusqu’à dorure moyenne. Pendant ce temps, mettez votre orge à égoutter dans une passoire et ajoutez avec le reste des ingrédients. Du coup, brassez l’orge pour l’enduire des aromates. Versez le vin et laissez l’orge absorber le tout.

5-Risotto: on ajoute une louche de bouillon chaud, on brasse, et on laisse l’orge absorber de nouveau. On répète l’étape jusqu’à ce que tout le bouillon soit pratiquement tout utilisé. Faites un test pendant la cuisson pour vérifier la tendreté du grain.

6-Poursuivre la cuisson quelques minutes en ajoutant la crème à cuisson. Finissez votre risotto avec une somptueuse touche de fromage parmesan, pecorino ou asiago.

7- (tombée d’épinards) : Dans un poêlon antiadhésif, chauffer de l’huile d’olive à feu moyen, et faites suer vos épinards 4-5 minutes jusqu’à ce qu’ils soient flétris. Saler et poivrer au goût. Il ne vous restera qu’à servir votre tombée d’épinards, à volonté, sur votre risotto chaud.

Les grains entiers ont de multiples impacts bénéfiques sur la santé. Ils aident à réduire les risques cardiovasculaires, les problèmes de syndrome métabolique, à abaisser la tension artérielle, ainsi que réduire les risques de cancer. Avec tous ces bienfaits attribués, ils sont un ingrédient central pour un vieillissement en santé.

De plus, les grains entiers vous offriront une énergie soutenue grâce à la présence des vitamines du groupe B. Notre corps prend du temps à les digérer ce qui permet de stabiliser la glycémie et de réduire la faim sur une plus longue période qu’avec les produits raffinés comme la farine blanche. Nous serions heureux de vous faire tomber amoureux des grains entiers et de vous permettre d’augmenter leur présence dans votre alimentation. Pour se faire, on vous propose un risotto d’orge aux champignons avec sa tombée d’épinards.

N.B. Pour une orge plus nutritive, nous recommandons d’utiliser de l’orge mondé qui contient encore le germe. Il est possible d’utiliser de l’orge perlé, sans le germe. Il est un peu moins nutritif, mais la cuisson est plus rapide et la texture plus lisse.

Ingrédients(risotto) :

-1 demi-oignon coupé en petits dés
-3 échalotes françaises finement émincées
-2 gousses d’ail coupées en fines lamelles
– 4 branches de thym frais
-1/4 cuillerée à thé de poudre de cari
– sel et poivre au goût
– beurre
– huile d’olive
– 1 tasse d’orge mondé non cuit
– 1/2 tasse de vin blanc sec au choix
– 2 barquettes de champignons mixtes au choix
– 1/2 à ¾ tasse de crème à cuisson 15%
– 6 tasses de bouillon de bœuf en carton
– pecorino, parmesan, asiago au goût (finition)

Ingrédients(tombée) :
-4 à 6 tasses d’épinards
-beurre et huile d’olive
-sel et poivre au goût

Étapes(risotto) :

1-Bien rincer l’orge mondé dans un tamis ou passoire fine. Une fois bien rincée, faites tremper votre orge dans de l’eau froide. Ce trempage vous permettra d’écourter un peu le temps de cuisson de l’orge.

2-Pendant que votre orge est à tremper, coupez votre oignon, vos échalotes ainsi que votre ail en fines lamelles. Déballez vos barquettes de champignons et enlevez la terre si nécessaire.

3-Choisissez-vous une casserole pouvant accueillir six à dix tasses de liquides. Chauffez six tasses de bouillon de bœuf à feu moyen. Votre bouillon frémira et ne s’évaporera pas trop en restant chaud tout au long de la recette. Jetez les branches de thym à votre bouillon.

4-Prenez un chaudron, et dans une quantité raisonnable de beurre et d’huile d’olive, faites suer l’oignon, l’échalote et l’ail pendant 6 à 7 minutes à feu moyen. Par la suite, ajoutez les champignons, le cari, puis les cuire jusqu’à dorure moyenne. Pendant ce temps, mettez votre orge à égoutter dans une passoire et ajoutez avec le reste des ingrédients. Du coup, brassez l’orge pour l’enduire des aromates. Versez le vin et laissez l’orge absorber le tout.

5-Risotto: on ajoute une louche de bouillon chaud, on brasse, et on laisse l’orge absorber de nouveau. On répète l’étape jusqu’à ce que tout le bouillon soit pratiquement tout utilisé. Faites un test pendant la cuisson pour vérifier la tendreté du grain.

6-Poursuivre la cuisson quelques minutes en ajoutant la crème à cuisson. Finissez votre risotto avec une somptueuse touche de fromage parmesan, pecorino ou asiago.

7- (tombée d’épinards) : Dans un poêlon antiadhésif, chauffer de l’huile d’olive à feu moyen, et faites suer vos épinards 4-5 minutes jusqu’à ce qu’ils soient flétris. Saler et poivrer au goût. Il ne vous restera qu’à servir votre tombée d’épinards, à volonté, sur votre risotto chaud.

Dans le premier article (Le jeûne, article 1 : les bases biologiques de la réflexion) nous avons mentionné que « il est normal d’avoir des périodes sans manger et il serait très bénéfique pour la santé d’avoir faim et d’y résister ». Je vous expliquerai ici pourquoi. Rappelons aussi l’énoncé des bénéfices dans lequel j’ai souligné deux points importants :

« Les évidences s’accumulent que de manger sur une période de 6 heures et de jeûner pour 18 heures peut provoquer un changement métabolique pour passer de l’usage du glucose à l’usage des cétones comme source d’énergie, avec une amélioration des mécanismes de résistance, une meilleure longévité et une réduction de l’incidence des maladies incluant le cancer et l’obésité » (de Cabo et Mattson, 2019).

Pourquoi se priver d’aliment peut-il avoir des effets métaboliques bénéfiques ? Pourquoi cela pourrait-il augmenter notre longévité en santé et prévenir d’importantes maladies ?

Premièrement, commençons par quelques définitions. Le jeûne qui pourrait être compris comme de la restriction calorique ne l’est pas d’un point de vue scientifique. Nous définissons la restriction calorique comme une réduction de l’apport en calories, de 20 à 40% de l’apport normal, en conservant la fréquence de l’alimentation. Le jeûne est une absence d’alimentation, une réduction de la fréquence, mais pas nécessairement une réduction de l’apport calorique journalier. Donc manger 3 repas aux heures normales, mais des repas plus légers (-20 à 40 %) c’est de la restriction calorique. Manger normalement, mais sur une période très courte de la journée (ex. : sur une période de 6 heures, avec 18 heures sans manger), c’est du jeûne. Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de réaliser des jeûnes très prolongés pour en tirer le plein bénéfice. Nous devrions considérer des périodes de 18 à 72 heures. Nous y reviendrons dans un prochain article.

Deuxièmement, nous différencierons le métabolisme du glucose du métabolisme des cétones mentionné dans l’énoncé tiré de Cabo et Mattson (2019). Le glucose est la source d’énergie la plus facile à utiliser pour nos cellules. Ainsi, notre corps a développé, durant l’évolution, un goût du sucre lui permettant d’identifier facilement les meilleures sources d’énergie. Le glucose est utilisé par les cellules suite à la production de l’insuline qui est le messager pour le laisser entrer. Le foie en transforme une partie en réserve de glycogène pour les besoins énergétiques à court terme. L’apport énergétique du corps dépend donc du glucose en circulation, des réserves de glycogène et des réserves de graisse (les réserves à long terme). Le corps n’utilise donc pas les réserves de graisse, à moins qu’il en soit obligé. Lors d’un jeûne, selon le niveau d’activité, après 12 à 24 heures, le glucose sanguin aura baissé de 20% ou plus, le glycogène du foie aura baissé aussi et les mécanismes de dégradation des graisses seront démarrés (la lipolyse). La dégradation des graisses (réserves d’énergie à long terme) produira ce que l’on appelle les corps cétoniques (les cétones) qui sont utilisés comme source d’énergie quand le glucose vient à manquer. Ainsi, le fait de manquer de glucose oblige le corps à utiliser la machinerie de dégradation des graisses.

Comparons nos cellules à des usines. Si les usines reçoivent toujours du glucose, elles ne seront pas équipées pour utiliser les graisses comme source d’énergie. Si les usines manquent fréquemment de glucose, elles conserveront à porter de la main tout l’équipement nécessaire pour utiliser les graisses comme source d’énergie. Les gens consommant moins de glucose ont donc moins tendance à emmagasiner les graisses, parce qu’ils ont plus de facilité à les utiliser comme source d’énergie. Il s’agit d’un facteur épigénétique. L’épigénétique est en quelque sorte la capacité d’utiliser facilement l’information inscrite dans nos gènes lorsque les cellules en ont besoin. Les gènes utilisés couramment par nos cellules sont plus facilement accessibles. Nous en avons parlé dans un article sur la génétique (Ne soyez pas l’esclave de votre génétique).

Troisièmement, il n’y a pas que le métabolisme énergétique qui change; il y a une amélioration des mécanismes de résistance. Ici, sans embarquer dans les détails, sachez que lorsque le corps détecte qu’il est entrain de manquer d’énergie, il stimule plusieurs mécanismes de maintenance et de réparation pour être en mesure de traverser une période difficile. Ces mécanismes, comme le recyclage cellulaire (l’autophagie), sont très bénéfiques pour la santé et ils sont reliés à la réduction des risques d’un grand nombre de maladies, dont le cancer.

En conclusion, les raisons pour lesquels le jeûne est bénéfique pour la santé sont le fait qu’il améliore le métabolisme énergétique, il favorise une moins grande adiposité (moins de gras corporel) et il stimule les mécanismes de maintenance et de réparation. La quantité de gras corporels (jusqu’à une certaine limite et selon l’âge) est directement corrélée avec l’augmentation des risques d’un grand nombre de maladies. Ainsi, le jeûne agit sur deux facettes complémentaires :

  • il réduit les risques de maladies en facilitant une meilleure composition corporelle et un meilleur métabolisme,
  • il stimule nos mécanismes de maintenance et de réparation naturels.

Il va de soi que tout ceci est vrai, en autant qu’en dehors des périodes de jeûne, vous ayez une saine alimentation équilibrée. Le jeûne ne peut pas servir à pallier une mauvaise alimentation (ex. : manger une fois par jour de la malbouffe). Le jeûne devrait aussi faciliter la réduction de l’apport calorique total journalier ce qui est important pour réduire la poussée de l’organisme à vieillir et améliorer plusieurs paramètres de santé. Le jeûne doit donc être considéré comme un mode alimentaire qui peut faire partie, selon une certaine fréquence, d’une saine alimentation.

Dans les prochains articles, nous aborderons les sujets de l’intensité recherchée et de la mise en application de façon structurée.

 

Références :

  • de Cabo et Mattson, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. New England Journal of Medecin. 381 (26), 2541-2551. 2019 Dec 26.
  • Longo et Mattson, 2015. Fasting: Molecular Mechanisms and Clinical Applications. Cell Metab. Author manuscript; available in PMC 2015 Feb 4. Cell Metab. 2014 Feb 4; 19(2): 181–192.
  • Longo VD, Panda S. Fasting, Circadian Rhythms, and Time-Restricted Feeding in Healthy Lifespan. Cell Metab. 2016;23(6):1048–1059.
  • Mattson, Longo, et Michelle, 2017. Harvie Impact of Intermittent Fasting on Health and Disease Processes. Ageing Res Rev. 2017 October ; 39: 46–58.

Dans le premier article (Le jeûne, article 1 : les bases biologiques de la réflexion) nous avons mentionné que « il est normal d’avoir des périodes sans manger et il serait très bénéfique pour la santé d’avoir faim et d’y résister ». Je vous expliquerai ici pourquoi. Rappelons aussi l’énoncé des bénéfices dans lequel j’ai souligné deux points importants :

« Les évidences s’accumulent que de manger sur une période de 6 heures et de jeûner pour 18 heures peut provoquer un changement métabolique pour passer de l’usage du glucose à l’usage des cétones comme source d’énergie, avec une amélioration des mécanismes de résistance, une meilleure longévité et une réduction de l’incidence des maladies incluant le cancer et l’obésité » (de Cabo et Mattson, 2019).

Pourquoi se priver d’aliment peut-il avoir des effets métaboliques bénéfiques ? Pourquoi cela pourrait-il augmenter notre longévité en santé et prévenir d’importantes maladies ?

Premièrement, commençons par quelques définitions. Le jeûne qui pourrait être compris comme de la restriction calorique ne l’est pas d’un point de vue scientifique. Nous définissons la restriction calorique comme une réduction de l’apport en calories, de 20 à 40% de l’apport normal, en conservant la fréquence de l’alimentation. Le jeûne est une absence d’alimentation, une réduction de la fréquence, mais pas nécessairement une réduction de l’apport calorique journalier. Donc manger 3 repas aux heures normales, mais des repas plus légers (-20 à 40 %) c’est de la restriction calorique. Manger normalement, mais sur une période très courte de la journée (ex. : sur une période de 6 heures, avec 18 heures sans manger), c’est du jeûne. Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de réaliser des jeûnes très prolongés pour en tirer le plein bénéfice. Nous devrions considérer des périodes de 18 à 72 heures. Nous y reviendrons dans un prochain article.

Deuxièmement, nous différencierons le métabolisme du glucose du métabolisme des cétones mentionné dans l’énoncé tiré de Cabo et Mattson (2019). Le glucose est la source d’énergie la plus facile à utiliser pour nos cellules. Ainsi, notre corps a développé, durant l’évolution, un goût du sucre lui permettant d’identifier facilement les meilleures sources d’énergie. Le glucose est utilisé par les cellules suite à la production de l’insuline qui est le messager pour le laisser entrer. Le foie en transforme une partie en réserve de glycogène pour les besoins énergétiques à court terme. L’apport énergétique du corps dépend donc du glucose en circulation, des réserves de glycogène et des réserves de graisse (les réserves à long terme). Le corps n’utilise donc pas les réserves de graisse, à moins qu’il en soit obligé. Lors d’un jeûne, selon le niveau d’activité, après 12 à 24 heures, le glucose sanguin aura baissé de 20% ou plus, le glycogène du foie aura baissé aussi et les mécanismes de dégradation des graisses seront démarrés (la lipolyse). La dégradation des graisses (réserves d’énergie à long terme) produira ce que l’on appelle les corps cétoniques (les cétones) qui sont utilisés comme source d’énergie quand le glucose vient à manquer. Ainsi, le fait de manquer de glucose oblige le corps à utiliser la machinerie de dégradation des graisses.

Comparons nos cellules à des usines. Si les usines reçoivent toujours du glucose, elles ne seront pas équipées pour utiliser les graisses comme source d’énergie. Si les usines manquent fréquemment de glucose, elles conserveront à porter de la main tout l’équipement nécessaire pour utiliser les graisses comme source d’énergie. Les gens consommant moins de glucose ont donc moins tendance à emmagasiner les graisses, parce qu’ils ont plus de facilité à les utiliser comme source d’énergie. Il s’agit d’un facteur épigénétique. L’épigénétique est en quelque sorte la capacité d’utiliser facilement l’information inscrite dans nos gènes lorsque les cellules en ont besoin. Les gènes utilisés couramment par nos cellules sont plus facilement accessibles. Nous en avons parlé dans un article sur la génétique (Ne soyez pas l’esclave de votre génétique).

Troisièmement, il n’y a pas que le métabolisme énergétique qui change; il y a une amélioration des mécanismes de résistance. Ici, sans embarquer dans les détails, sachez que lorsque le corps détecte qu’il est entrain de manquer d’énergie, il stimule plusieurs mécanismes de maintenance et de réparation pour être en mesure de traverser une période difficile. Ces mécanismes, comme le recyclage cellulaire (l’autophagie), sont très bénéfiques pour la santé et ils sont reliés à la réduction des risques d’un grand nombre de maladies, dont le cancer.

En conclusion, les raisons pour lesquels le jeûne est bénéfique pour la santé sont le fait qu’il améliore le métabolisme énergétique, il favorise une moins grande adiposité (moins de gras corporel) et il stimule les mécanismes de maintenance et de réparation. La quantité de gras corporels (jusqu’à une certaine limite et selon l’âge) est directement corrélée avec l’augmentation des risques d’un grand nombre de maladies. Ainsi, le jeûne agit sur deux facettes complémentaires :

  • il réduit les risques de maladies en facilitant une meilleure composition corporelle et un meilleur métabolisme,
  • il stimule nos mécanismes de maintenance et de réparation naturels.

Il va de soi que tout ceci est vrai, en autant qu’en dehors des périodes de jeûne, vous ayez une saine alimentation équilibrée. Le jeûne ne peut pas servir à pallier une mauvaise alimentation (ex. : manger une fois par jour de la malbouffe). Le jeûne devrait aussi faciliter la réduction de l’apport calorique total journalier ce qui est important pour réduire la poussée de l’organisme à vieillir et améliorer plusieurs paramètres de santé. Le jeûne doit donc être considéré comme un mode alimentaire qui peut faire partie, selon une certaine fréquence, d’une saine alimentation.

Dans les prochains articles, nous aborderons les sujets de l’intensité recherchée et de la mise en application de façon structurée.

 

Références :

  • de Cabo et Mattson, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. New England Journal of Medecin. 381 (26), 2541-2551. 2019 Dec 26.
  • Longo et Mattson, 2015. Fasting: Molecular Mechanisms and Clinical Applications. Cell Metab. Author manuscript; available in PMC 2015 Feb 4. Cell Metab. 2014 Feb 4; 19(2): 181–192.
  • Longo VD, Panda S. Fasting, Circadian Rhythms, and Time-Restricted Feeding in Healthy Lifespan. Cell Metab. 2016;23(6):1048–1059.
  • Mattson, Longo, et Michelle, 2017. Harvie Impact of Intermittent Fasting on Health and Disease Processes. Ageing Res Rev. 2017 October ; 39: 46–58.

Ce guide est adapté particulièrement pour les gens âgés, mais les familles y trouveront aussi des informations utiles. C’est un devoir pour tous et chacun de veiller au bien-être de nos séniors durant cette épreuve de pandémie. Il est bien connu que le virus est très dangereux, particulièrement pour les gens vieillissants.

Pourquoi les recommandations de rester à la maison sont si importantes ? Que faire durant cette période, autant pour subvenir à vos besoins, que pour vous changer les idées ? Voici un guide pour cette situation difficile pour tous.

1. Pourquoi ces recommandations de confinement?

D’un côté, l’augmentation rapide du nombre total de cas peut laisser craindre le pire. D’un autre côté, la répartition des cas confirmés et le nombre actuel dans certaines régions pourraient laisser croire qu’il n’y a pas beaucoup de risques de contagion. Toutefois, dans un cas comme dans l’autre, il ne faut pas s’y fier et voici pourquoi.

Il ne faut pas considérer l’augmentation des cas observés comme étant une croissance des niveaux d’infection. L’augmentation du nombre de cas est actuellement reliée à l’augmentation du nombre de cas évalués et donc du nombre de cas confirmés. Cette donnée est constituée du nombre de personnes revenues de voyage au cours des dernières semaines et celles revenues récemment avec des symptômes. Ainsi, il ne s’agit pas d’une réelle croissance de l’infection, mais d’une croissance des cas confirmés parce qu’il est maintenant possible d’effectuer plus de tests et parce qu’il y a plus de gens qui sont revenus de voyage. La propagation du virus au Québec sera mesurée au cours des prochaines semaines. Sachez que le virus peut prendre jusqu’à 11 jours avant de causer des symptômes et donc, d’initier une démarche de test qui, elle, ajoutera quelques jours de plus pour obtenir les résultats. C’est donc dire que si on reste tous confinés à la maison durant quelques semaines, nous saurons qui est porteur du virus et/ou les porteurs qui auront guéri. Ce sont des raisons importantes du confinement : identifier les porteurs, les laisser guérir et les empêcher de contaminer d’autres personnes même s’ils n’ont pas de symptômes.

N.B. ll n’est pas recommandé de porter le masque en l’absence de symptôme. Le masque est utile pour les gens malades afin de réduire les risques de propagation.

2. Que faire si on a des symptômes ?

Pour beaucoup de gens, le virus ne causera que quelques symptômes similaires à la grippe. Voici la fréquence des symptômes du COVID-19 chez 55 924 malades chinois confirmés : fièvre (87,9 %), toux sèche (67,7 %), fatigue (38,1 %), toux grasse (33,4 %), essoufflement (18,6 %), mal de gorge (13,9 %), maux de tête (13,6 %), courbatures, douleurs articulaires (14,8 %), frissons (11,4 %), nausées ou vomissements (5,0 %), congestion nasale (4,8 %), diarrhée (3,7 %), sang dans les crachats (0,9 %), conjonctivite (0,8 %).

Étant donné que ce sont des symptômes similaires à la grippe, deux autres facteurs devraient être considérés pour évaluer nos risques que ce soit le coronavirus Covid-19 : 1) avoir voyagé ou avoir été en contact avec quelqu’un qui a voyagé dernièrement (particulièrement s’il s’agit d’un pays ayant un niveau d’infection plus élevé) et 2) avoir des difficultés respiratoires. Si vous avez de la difficulté à respirer ou que vous êtes essoufflé, il est important de consulter rapidement. Vous pouvez composer le 811 ou appelez ce numéro sans frais: 1 877 644-4545. En cas de difficultés respiratoires importantes, contactez le 911.

3. Que faire si on nous dit de se placer en quarantaine ?

La quarantaine veut dire aucun contact avec le monde extérieur, ni même avec un masque ou des gants. Il est important de rester à la maison. Tous les services externes doivent être effectués à distance. Par exemple, l’épicerie doit être laissée sur le seuil de la porte et on ne parle pas au livreur (ou de loin). Demandez l’aide de vos amis ou des membres de la famille si nécessaire, mais ils doivent rester à l’extérieur. Si vous êtes seul, il s’agit de la principale recommandation.

Si vous n’êtes pas seul, si tous les membres de la famille sont déjà concernés (voyage) ou qu’ils ont déjà des symptômes, vous suivez simplement la situation et vous essayez de voir à ce que personne ne manque de rien, qu’ils se reposent dans la mesure du possible et que personne ne présente des problèmes respiratoires.

Si une seule personne d’un groupe ou d’une famille est concernée, sachez que le virus se transmet par les fines gouttelettes lorsqu’on tousse. On peut attraper le coronavirus (COVID-19) lorsque :
• nos yeux, notre nez ou notre bouche sont en contact avec les gouttelettes d’une personne infectée qui tousse ou éternue ;
• lorsque nos mains touchent un objet ou une surface contaminée et qu’on les met ensuite dans notre visage.

Les objets infectés peuvent être variés : couverture, cellulaire, ustensiles, ordinateur, etc. Il est donc nécessaire de se laver les mains fréquemment (15 à 20 secondes avec du savon), de réserver une serviette à main personnelle pour la personne infectée, de désinfecter fréquemment les objets ayant été en contact et de garder vos distances le plus possible, et ce, durant 14 jours. Nous devrions considérer de garder nos distances encore quelques jours à la suite de l’arrêt des symptômes. 80 % des personnes infectées guérissent sans traitement particulier.

4. Comment s’approvisionner en nourriture et en médicaments ?

Pour les gens de 70 ans et plus, il est très important de ne pas vous présenter sur place, autant pour l’épicerie que la pharmacie. Sachez que beaucoup d’épiceries livrent à domicile, mais dû à la forte demande, il est possible qu’il y ait un délai de 5 à 10 jours (prévoir à l’avance). Pour les pharmacies, c’est la même chose et même que certaines pharmacies viennent livrer les médicaments à l’auto si vous appelez pour les faire préparer. Pour obtenir plus de détails concernant les visites en pharmacie, consultez l’article : Coronavirus – Covid-19 : Les recommandations d’un pharmacien rédigé par Philippe Leng, pharmacien et collaborateur sur le blogue de Vitoli. Il y a aussi la pharmacie Poso Plus qui livre rapidement partout au Québec : 1-833-316-4324.

5. Des services en ligne ou par téléphone ?

D’autres services sont disponibles en ligne! Nous vous recommandons, entre autres, les services de deux collaborateurs du blogue de Vitoli. Il s’agit de la nutritionniste Hélène Baribeau et le psychologue Stéphane Migneault. Offrant des consultations par téléphone ou en télépratique, n’hésitez pas à les contacter. Voici leurs coordonnées :

6. 10 activités à faire (des idées en rafale pour vous inspirer).

  1. La plus commune est sûrement de lire un bon livre. Plusieurs bibliothèques municipales offrent gratuitement l’accès aux livres en format numérique. Visitez leur site internet.
  2. Réparer des objets, coudre ou bricoler.
  3. Les jeux de cartes et les jeux de société.
  4. Apprendre une nouvelle langue. Il y a des applications gratuites comme Duolingo et Babbel.
  5. Aller marcher (gardez vos distances avec les gens que vous connaissez ou non).
  6. Peinture, dessin ou autres loisirs créatifs.
  7. Méditer ou faire de la relaxation : applications gratuites Respirelax et Petit BamBou.
  8. Cuisiner : c’est le temps d’expérimenter, les autres membres de la famille ne peuvent pas aller manger ailleurs. Vous pouvez aussi préparer quelques plats à l’avance et les congeler.
  9. Commencer à écrire vos pensées, vos émotions, des messages pour plus tard.
  10. Faire du ménage ou des réarrangements que vous n’avez jamais le temps de faire.

7. Garder des contacts sociaux

Les contacts sociaux sont très importants en période difficile. Le téléphone et les applications tel que Skype ou Facetime peuvent permettre de garder contact à distance, de prendre des nouvelles, d’échanger des idées ou de recontacter de vieux amis.

8. Faites attention à votre stress

Le stress réduit l’efficacité du système immunitaire. Plusieurs articles ont été écrits sur le sujet en lien avec la pandémie actuelle. En voici trois que je vous recommande : a) Coronavirus et stress : Tout ce que vous devez savoir que j’ai écrit dernièrement sur le blogue de Vitoli et qui explique certains effets négatifs du stress sur la santé, b) COVID-19 Maximisons notre résilience de Pascale Brillon, professeure au département de psychologie de l’UQAM et c) COVID-19 : La force de l’adaptation de Sonia Lupin, directrice du Centre de recherche sur le stress de l’Université de Montréal.

9. Avoir des projets

La situation actuelle sera passagère et il est important de conserver vos projets et prendre le temps de planifier ce que vous aimeriez faire lorsque tout sera fini. Cela vous permet de développer de la résilience, de parler avec vos amis de vos projets ou avec les gens de la famille, de rechercher l’information qui pourrait être utile sur internet et réduire votre anxiété.

10. Être bien informé, mais pas trop

Les points de presse journaliers du Premier ministre François Legault sont très intéressants. Faites attention à ne pas trop vous informer auprès des médias qui ont tendance à chercher les nouvelles dramatiques et ne pas rapporter les nouvelles encourageantes. Pour de l’information complémentaire concernant une multitude de sujets, les sites gouvernementaux et de l’Organisation mondiale de la santé sont des sources fiables :
Covid-19 : Un guide Autosoins du gouvernement du Québec (24 pages).
• Le site internet d’information du Gouvernement du Québec : Coronavirus (COVID-19)
• Le site internet d’information du Gouvernement du Canada : Maladie à coronavirus (COVID-19) : Prévention et risques
• Le site de l’Organisation mondiale de la santé : Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : questions-réponses.

En espérant que ce guide vous sera utile, rappelez-vous que c’est ensemble qu’on peut faire la différence et qu’il est important de propager l’information et non le virus.

Ce guide est adapté particulièrement pour les gens âgés, mais les familles y trouveront aussi des informations utiles. C’est un devoir pour tous et chacun de veiller au bien-être de nos séniors durant cette épreuve de pandémie. Il est bien connu que le virus est très dangereux, particulièrement pour les gens vieillissants.

Pourquoi les recommandations de rester à la maison sont si importantes ? Que faire durant cette période, autant pour subvenir à vos besoins, que pour vous changer les idées ? Voici un guide pour cette situation difficile pour tous.

1. Pourquoi ces recommandations de confinement?

D’un côté, l’augmentation rapide du nombre total de cas peut laisser craindre le pire. D’un autre côté, la répartition des cas confirmés et le nombre actuel dans certaines régions pourraient laisser croire qu’il n’y a pas beaucoup de risques de contagion. Toutefois, dans un cas comme dans l’autre, il ne faut pas s’y fier et voici pourquoi.

Il ne faut pas considérer l’augmentation des cas observés comme étant une croissance des niveaux d’infection. L’augmentation du nombre de cas est actuellement reliée à l’augmentation du nombre de cas évalués et donc du nombre de cas confirmés. Cette donnée est constituée du nombre de personnes revenues de voyage au cours des dernières semaines et celles revenues récemment avec des symptômes. Ainsi, il ne s’agit pas d’une réelle croissance de l’infection, mais d’une croissance des cas confirmés parce qu’il est maintenant possible d’effectuer plus de tests et parce qu’il y a plus de gens qui sont revenus de voyage. La propagation du virus au Québec sera mesurée au cours des prochaines semaines. Sachez que le virus peut prendre jusqu’à 11 jours avant de causer des symptômes et donc, d’initier une démarche de test qui, elle, ajoutera quelques jours de plus pour obtenir les résultats. C’est donc dire que si on reste tous confinés à la maison durant quelques semaines, nous saurons qui est porteur du virus et/ou les porteurs qui auront guéri. Ce sont des raisons importantes du confinement : identifier les porteurs, les laisser guérir et les empêcher de contaminer d’autres personnes même s’ils n’ont pas de symptômes.

N.B. ll n’est pas recommandé de porter le masque en l’absence de symptôme. Le masque est utile pour les gens malades afin de réduire les risques de propagation.

2. Que faire si on a des symptômes ?

Pour beaucoup de gens, le virus ne causera que quelques symptômes similaires à la grippe. Voici la fréquence des symptômes du COVID-19 chez 55 924 malades chinois confirmés : fièvre (87,9 %), toux sèche (67,7 %), fatigue (38,1 %), toux grasse (33,4 %), essoufflement (18,6 %), mal de gorge (13,9 %), maux de tête (13,6 %), courbatures, douleurs articulaires (14,8 %), frissons (11,4 %), nausées ou vomissements (5,0 %), congestion nasale (4,8 %), diarrhée (3,7 %), sang dans les crachats (0,9 %), conjonctivite (0,8 %).

Étant donné que ce sont des symptômes similaires à la grippe, deux autres facteurs devraient être considérés pour évaluer nos risques que ce soit le coronavirus Covid-19 : 1) avoir voyagé ou avoir été en contact avec quelqu’un qui a voyagé dernièrement (particulièrement s’il s’agit d’un pays ayant un niveau d’infection plus élevé) et 2) avoir des difficultés respiratoires. Si vous avez de la difficulté à respirer ou que vous êtes essoufflé, il est important de consulter rapidement. Vous pouvez composer le 811 ou appelez ce numéro sans frais: 1 877 644-4545. En cas de difficultés respiratoires importantes, contactez le 911.

3. Que faire si on nous dit de se placer en quarantaine ?

La quarantaine veut dire aucun contact avec le monde extérieur, ni même avec un masque ou des gants. Il est important de rester à la maison. Tous les services externes doivent être effectués à distance. Par exemple, l’épicerie doit être laissée sur le seuil de la porte et on ne parle pas au livreur (ou de loin). Demandez l’aide de vos amis ou des membres de la famille si nécessaire, mais ils doivent rester à l’extérieur. Si vous êtes seul, il s’agit de la principale recommandation.

Si vous n’êtes pas seul, si tous les membres de la famille sont déjà concernés (voyage) ou qu’ils ont déjà des symptômes, vous suivez simplement la situation et vous essayez de voir à ce que personne ne manque de rien, qu’ils se reposent dans la mesure du possible et que personne ne présente des problèmes respiratoires.

Si une seule personne d’un groupe ou d’une famille est concernée, sachez que le virus se transmet par les fines gouttelettes lorsqu’on tousse. On peut attraper le coronavirus (COVID-19) lorsque :
• nos yeux, notre nez ou notre bouche sont en contact avec les gouttelettes d’une personne infectée qui tousse ou éternue ;
• lorsque nos mains touchent un objet ou une surface contaminée et qu’on les met ensuite dans notre visage.

Les objets infectés peuvent être variés : couverture, cellulaire, ustensiles, ordinateur, etc. Il est donc nécessaire de se laver les mains fréquemment (15 à 20 secondes avec du savon), de réserver une serviette à main personnelle pour la personne infectée, de désinfecter fréquemment les objets ayant été en contact et de garder vos distances le plus possible, et ce, durant 14 jours. Nous devrions considérer de garder nos distances encore quelques jours à la suite de l’arrêt des symptômes. 80 % des personnes infectées guérissent sans traitement particulier.

4. Comment s’approvisionner en nourriture et en médicaments ?

Pour les gens de 70 ans et plus, il est très important de ne pas vous présenter sur place, autant pour l’épicerie que la pharmacie. Sachez que beaucoup d’épiceries livrent à domicile, mais dû à la forte demande, il est possible qu’il y ait un délai de 5 à 10 jours (prévoir à l’avance). Pour les pharmacies, c’est la même chose et même que certaines pharmacies viennent livrer les médicaments à l’auto si vous appelez pour les faire préparer. Pour obtenir plus de détails concernant les visites en pharmacie, consultez l’article : Coronavirus – Covid-19 : Les recommandations d’un pharmacien rédigé par Philippe Leng, pharmacien et collaborateur sur le blogue de Vitoli. Il y a aussi la pharmacie Poso Plus qui livre rapidement partout au Québec : 1-833-316-4324.

5. Des services en ligne ou par téléphone ?

D’autres services sont disponibles en ligne! Nous vous recommandons, entre autres, les services de deux collaborateurs du blogue de Vitoli. Il s’agit de la nutritionniste Hélène Baribeau et le psychologue Stéphane Migneault. Offrant des consultations par téléphone ou en télépratique, n’hésitez pas à les contacter. Voici leurs coordonnées :

6. 10 activités à faire (des idées en rafale pour vous inspirer).

  1. La plus commune est sûrement de lire un bon livre. Plusieurs bibliothèques municipales offrent gratuitement l’accès aux livres en format numérique. Visitez leur site internet.
  2. Réparer des objets, coudre ou bricoler.
  3. Les jeux de cartes et les jeux de société.
  4. Apprendre une nouvelle langue. Il y a des applications gratuites comme Duolingo et Babbel.
  5. Aller marcher (gardez vos distances avec les gens que vous connaissez ou non).
  6. Peinture, dessin ou autres loisirs créatifs.
  7. Méditer ou faire de la relaxation : applications gratuites Respirelax et Petit BamBou.
  8. Cuisiner : c’est le temps d’expérimenter, les autres membres de la famille ne peuvent pas aller manger ailleurs. Vous pouvez aussi préparer quelques plats à l’avance et les congeler.
  9. Commencer à écrire vos pensées, vos émotions, des messages pour plus tard.
  10. Faire du ménage ou des réarrangements que vous n’avez jamais le temps de faire.

7. Garder des contacts sociaux

Les contacts sociaux sont très importants en période difficile. Le téléphone et les applications tel que Skype ou Facetime peuvent permettre de garder contact à distance, de prendre des nouvelles, d’échanger des idées ou de recontacter de vieux amis.

8. Faites attention à votre stress

Le stress réduit l’efficacité du système immunitaire. Plusieurs articles ont été écrits sur le sujet en lien avec la pandémie actuelle. En voici trois que je vous recommande : a) Coronavirus et stress : Tout ce que vous devez savoir que j’ai écrit dernièrement sur le blogue de Vitoli et qui explique certains effets négatifs du stress sur la santé, b) COVID-19 Maximisons notre résilience de Pascale Brillon, professeure au département de psychologie de l’UQAM et c) COVID-19 : La force de l’adaptation de Sonia Lupin, directrice du Centre de recherche sur le stress de l’Université de Montréal.

9. Avoir des projets

La situation actuelle sera passagère et il est important de conserver vos projets et prendre le temps de planifier ce que vous aimeriez faire lorsque tout sera fini. Cela vous permet de développer de la résilience, de parler avec vos amis de vos projets ou avec les gens de la famille, de rechercher l’information qui pourrait être utile sur internet et réduire votre anxiété.

10. Être bien informé, mais pas trop

Les points de presse journaliers du Premier ministre François Legault sont très intéressants. Faites attention à ne pas trop vous informer auprès des médias qui ont tendance à chercher les nouvelles dramatiques et ne pas rapporter les nouvelles encourageantes. Pour de l’information complémentaire concernant une multitude de sujets, les sites gouvernementaux et de l’Organisation mondiale de la santé sont des sources fiables :
Covid-19 : Un guide Autosoins du gouvernement du Québec (24 pages).
• Le site internet d’information du Gouvernement du Québec : Coronavirus (COVID-19)
• Le site internet d’information du Gouvernement du Canada : Maladie à coronavirus (COVID-19) : Prévention et risques
• Le site de l’Organisation mondiale de la santé : Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : questions-réponses.

En espérant que ce guide vous sera utile, rappelez-vous que c’est ensemble qu’on peut faire la différence et qu’il est important de propager l’information et non le virus.

Je viens tout juste de terminer une formation professorale de Hatha Yoga. Pas moins de 350 heures qui se sont déroulées sur une année et demie. Je dois dire que ce fût fort enrichissant, tant du point de vue personnel que professionnel. Bien que mon premier métier soit nutritionniste (eh oui, je le pratique depuis 25 ans), le yoga et l’alimentation ont définitivement plus en commun qu’on ne le croit.

Nos rythmes de vie effrénés nous emmènent souvent à manger sans conscience des vrais besoins de notre corps. Nous mangeons en fonction de l’heure et non en fonction de nos signaux de faim et rassasiement. Ajoutons à cela ce désir de contrôler notre poids et notre santé via des régimes ou des modes alimentaires. On se soumet alors à des règles, tout en ignorant nos goûts et nos envies. Nous devenons des mangeurs sur le pilote automatique!

Au fil de ma formation de yoga, cela s’est révélé comme une évidence : la pratique de yoga dans son sens large amène nécessairement à manger de façon plus intuitive et consciente!

Découvrir la conscience de soi grâce au yoga

Bien plus qu’une simple activité physique, yoga signifie « union » ou connexion entre le corps et l’esprit. En terme simple, il vise à devenir plus conscient de ce que nous vivons, ressentons et de qui nous sommes. C’est grâce à différentes techniques (postures physiques, pratiques respiratoires, méditation et relaxation) et préceptes éthiques (yamas et niyamas) que cette discipline nous aide à cultiver l’équilibre et favorise la découverte de soi.

En fait, le yoga augmente la conscience « intéroceptive » ou l’intéroception. Il s’agit de la capacité de prendre conscience des sensations de son corps. On développe alors une écoute « au diapason » de notre état physiologique. Cela permet de se reconnecter à notre corps en dirigeant notre attention vers « notre demeure intérieure ». Nous avons ainsi accès à tout un monde de sensations et de richesses.

Et pas de pression en yoga : on cherche essentiellement à ressentir et non à accomplir ou atteindre un but!

Le fonctionnement d’une séance de yoga

1. On débute toujours par un moment de centration, qui permet de laisser nos tracas de côté et de se reconnecter à soi et à son corps dans le moment présent. Lors de la centration, on est invité à contacter et à observer sa respiration naturelle ainsi que les différentes sensations dans son corps, et ce sans jugement.

2. Par la suite, on débute les postures de yoga. On est alors emmené à porter attention aux différents muscles, articulations, ligaments sollicités et à trouver le juste équilibre entre l’effort et l’aisance (Sthira Sukham Asanam). Il demeure essentiel de respecter les limites de son corps. La respiration, très importante en yoga, supporte la pratique des postures.

3. La séance se termine toujours par la posture de Savasana (posture du cadavre), qui permet d’intégrer les bienfaits des postures dans son corps et de nous emmener vers la relaxation.

4. S’en suit souvent un court moment de méditation, qui se termine par le Namasté, un geste de reconnaissance envers l’autre et envers soi.

Mais ce n’est pas tout, sur le tapis de yoga comme en dehors, le pratiquant est invité à observer des préceptes moraux qu’il doit tenter d’appliquer pour soi et les autres, comme la non-violence, la bienveillance, l’honnêteté, la discipline, la vérité, la gratitude, etc.

Comprendre l’alimentation pleine conscience

La pleine conscience consiste à porter intentionnellement son attention au moment présent sans porter de jugement. Manger en pleine conscience consiste donc à manger avec attention, en appréciant les aliments et leurs effets sur notre corps. Bien sûr, le tout se fait dans l’intention de prendre soin de soi. On adopte alors une attitude de curiosité, d’ouverture et on se donne le droit inconditionnel de manger. Évidemment, l’alimentation pleine conscience est tout sauf une méthode pour perdre du poids et ne comporte aucune règle rigide à suivre.

Les bienfaits de l’alimentation pleine conscience :
• Plaisir de manger
• Souplesse
• Liberté
• Perception positive de son corps
• Bien-être physique et mental

Lorsque l’on mange en pleine conscience, nos trois repas par jour peuvent être une occasion d’expérimenter les différents aspects du yoga.

Exemple d’une pratique « yogique » d’alimentation pleine conscience

1. Dans un premier temps, on évalue son niveau de faim afin de s’assurer de manger au bon moment et non juste parce que c’est l’heure du repas.

2. Quand on a faim et qu’on est prêt à manger, on s’assure de prendre une posture assise favorable à la digestion. Les os des fesses bien en contact avec la chaise, les deux pieds au sol et le dos long et bien supporté. Il faut éviter idéalement d’avoir les jambes croisées ou de porter une ceinture trop serrée.

3. Par la suite, on ferme les yeux et on contacte sa respiration naturelle afin de se centrer dans le moment présent et de se détendre avant de manger.

4. Avant de prendre une première bouchée, on regarde et on sent son repas. On se demande : Est-il appétissant? Sent-il bon?

5. Dès la première bouchée, on porte attention aux saveurs, aux odeurs, aux textures et à la vitesse de mastication.

6. Pendant le repas, on porte attention régulièrement à notre estomac et à la diminution de la faim pour savoir quand cesser de manger ou encore pour se resservir si on a encore faim après avoir terminé son assiette.

7. À la fin du repas, on pratique la gratitude envers la vie qui nous permet d’avoir accès à tant d’abondance et de variété alimentaire.

8. On fait ensuite un bilan de son repas. Manquait-il quelque chose, y avait-il quelque chose en trop? Est-ce que le choix des aliments de mon plat était conforme à mes valeurs (environnement, santé, éthique, etc.) et à mes goûts? Cette réflexion doit se faire dans la bienveillance et le non-jugement. Pas question ici de se culpabiliser pour quoi que ce soit!

9. Par la suite, afin de favoriser une bonne digestion, on peut se mettre en mouvement en ramassant la table et en faisant la vaisselle ou bien en prenant un moment pour aller marcher.

Un lien fort entre ces deux pratiques

Pas de doutes, les points communs entre l’alimentation pleine conscience et le yoga sont bien présents :
• La conscience de son corps
• Le respect des besoins de son corps
• Ressentir sans juger
• Se découvrir
• Se faire du bien

Plus encore, la pratique de l’une pourrait même influencer celle de l’autre! Une étude parue en 20091 a démontré que la pratique régulière du yoga est associée à un score plus élevé d’alimentation pleine conscience chez les pratiquants de yoga comparé à ceux qui pratiquent d’autres sports comme la marche.

Le temps nous manque peut-être pour faire du yoga régulièrement, mais nous n’avons pas le choix de manger tous les jours. Chaque repas peut devenir une occasion pour s’arrêter et vivre le moment présent.

En terminant, j’adore le thème du mois de la nutrition cette année. Il s’intitule : Au-delà des aliments – La façon dont vous mangez compte aussi! Ce thème nous rappelle à tous que la saine alimentation va bien au-delà des aliments comme nous venons de le constater dans cet article!

Pour en savoir plus sur le mois de la nutrition, consultez ce site :
https://www.dietitians.ca/Advocacy/Nutrition-Month/Nutrition-Month-2020?lang=fr-CA

Par Hélène Baribeau, nutritionniste et professeure de Hatha yoga, www.helenebaribeau.com

Cet article a été révisé par Mélanie Pronovost, nutritionniste.

 

Référence :

1- Framson et al. Development and Validation of the Mindful Eating Questionnaire. Journal of the American Dietetic Association, 2009; 109 (8): 1439 DOI: 10.1016/j.jada.2009.05.006

Je viens tout juste de terminer une formation professorale de Hatha Yoga. Pas moins de 350 heures qui se sont déroulées sur une année et demie. Je dois dire que ce fût fort enrichissant, tant du point de vue personnel que professionnel. Bien que mon premier métier soit nutritionniste (eh oui, je le pratique depuis 25 ans), le yoga et l’alimentation ont définitivement plus en commun qu’on ne le croit.

Nos rythmes de vie effrénés nous emmènent souvent à manger sans conscience des vrais besoins de notre corps. Nous mangeons en fonction de l’heure et non en fonction de nos signaux de faim et rassasiement. Ajoutons à cela ce désir de contrôler notre poids et notre santé via des régimes ou des modes alimentaires. On se soumet alors à des règles, tout en ignorant nos goûts et nos envies. Nous devenons des mangeurs sur le pilote automatique!

Au fil de ma formation de yoga, cela s’est révélé comme une évidence : la pratique de yoga dans son sens large amène nécessairement à manger de façon plus intuitive et consciente!

Découvrir la conscience de soi grâce au yoga

Bien plus qu’une simple activité physique, yoga signifie « union » ou connexion entre le corps et l’esprit. En terme simple, il vise à devenir plus conscient de ce que nous vivons, ressentons et de qui nous sommes. C’est grâce à différentes techniques (postures physiques, pratiques respiratoires, méditation et relaxation) et préceptes éthiques (yamas et niyamas) que cette discipline nous aide à cultiver l’équilibre et favorise la découverte de soi.

En fait, le yoga augmente la conscience « intéroceptive » ou l’intéroception. Il s’agit de la capacité de prendre conscience des sensations de son corps. On développe alors une écoute « au diapason » de notre état physiologique. Cela permet de se reconnecter à notre corps en dirigeant notre attention vers « notre demeure intérieure ». Nous avons ainsi accès à tout un monde de sensations et de richesses.

Et pas de pression en yoga : on cherche essentiellement à ressentir et non à accomplir ou atteindre un but!

Le fonctionnement d’une séance de yoga

1. On débute toujours par un moment de centration, qui permet de laisser nos tracas de côté et de se reconnecter à soi et à son corps dans le moment présent. Lors de la centration, on est invité à contacter et à observer sa respiration naturelle ainsi que les différentes sensations dans son corps, et ce sans jugement.

2. Par la suite, on débute les postures de yoga. On est alors emmené à porter attention aux différents muscles, articulations, ligaments sollicités et à trouver le juste équilibre entre l’effort et l’aisance (Sthira Sukham Asanam). Il demeure essentiel de respecter les limites de son corps. La respiration, très importante en yoga, supporte la pratique des postures.

3. La séance se termine toujours par la posture de Savasana (posture du cadavre), qui permet d’intégrer les bienfaits des postures dans son corps et de nous emmener vers la relaxation.

4. S’en suit souvent un court moment de méditation, qui se termine par le Namasté, un geste de reconnaissance envers l’autre et envers soi.

Mais ce n’est pas tout, sur le tapis de yoga comme en dehors, le pratiquant est invité à observer des préceptes moraux qu’il doit tenter d’appliquer pour soi et les autres, comme la non-violence, la bienveillance, l’honnêteté, la discipline, la vérité, la gratitude, etc.

Comprendre l’alimentation pleine conscience

La pleine conscience consiste à porter intentionnellement son attention au moment présent sans porter de jugement. Manger en pleine conscience consiste donc à manger avec attention, en appréciant les aliments et leurs effets sur notre corps. Bien sûr, le tout se fait dans l’intention de prendre soin de soi. On adopte alors une attitude de curiosité, d’ouverture et on se donne le droit inconditionnel de manger. Évidemment, l’alimentation pleine conscience est tout sauf une méthode pour perdre du poids et ne comporte aucune règle rigide à suivre.

Les bienfaits de l’alimentation pleine conscience :
• Plaisir de manger
• Souplesse
• Liberté
• Perception positive de son corps
• Bien-être physique et mental

Lorsque l’on mange en pleine conscience, nos trois repas par jour peuvent être une occasion d’expérimenter les différents aspects du yoga.

Exemple d’une pratique « yogique » d’alimentation pleine conscience

1. Dans un premier temps, on évalue son niveau de faim afin de s’assurer de manger au bon moment et non juste parce que c’est l’heure du repas.

2. Quand on a faim et qu’on est prêt à manger, on s’assure de prendre une posture assise favorable à la digestion. Les os des fesses bien en contact avec la chaise, les deux pieds au sol et le dos long et bien supporté. Il faut éviter idéalement d’avoir les jambes croisées ou de porter une ceinture trop serrée.

3. Par la suite, on ferme les yeux et on contacte sa respiration naturelle afin de se centrer dans le moment présent et de se détendre avant de manger.

4. Avant de prendre une première bouchée, on regarde et on sent son repas. On se demande : Est-il appétissant? Sent-il bon?

5. Dès la première bouchée, on porte attention aux saveurs, aux odeurs, aux textures et à la vitesse de mastication.

6. Pendant le repas, on porte attention régulièrement à notre estomac et à la diminution de la faim pour savoir quand cesser de manger ou encore pour se resservir si on a encore faim après avoir terminé son assiette.

7. À la fin du repas, on pratique la gratitude envers la vie qui nous permet d’avoir accès à tant d’abondance et de variété alimentaire.

8. On fait ensuite un bilan de son repas. Manquait-il quelque chose, y avait-il quelque chose en trop? Est-ce que le choix des aliments de mon plat était conforme à mes valeurs (environnement, santé, éthique, etc.) et à mes goûts? Cette réflexion doit se faire dans la bienveillance et le non-jugement. Pas question ici de se culpabiliser pour quoi que ce soit!

9. Par la suite, afin de favoriser une bonne digestion, on peut se mettre en mouvement en ramassant la table et en faisant la vaisselle ou bien en prenant un moment pour aller marcher.

Un lien fort entre ces deux pratiques

Pas de doutes, les points communs entre l’alimentation pleine conscience et le yoga sont bien présents :
• La conscience de son corps
• Le respect des besoins de son corps
• Ressentir sans juger
• Se découvrir
• Se faire du bien

Plus encore, la pratique de l’une pourrait même influencer celle de l’autre! Une étude parue en 20091 a démontré que la pratique régulière du yoga est associée à un score plus élevé d’alimentation pleine conscience chez les pratiquants de yoga comparé à ceux qui pratiquent d’autres sports comme la marche.

Le temps nous manque peut-être pour faire du yoga régulièrement, mais nous n’avons pas le choix de manger tous les jours. Chaque repas peut devenir une occasion pour s’arrêter et vivre le moment présent.

En terminant, j’adore le thème du mois de la nutrition cette année. Il s’intitule : Au-delà des aliments – La façon dont vous mangez compte aussi! Ce thème nous rappelle à tous que la saine alimentation va bien au-delà des aliments comme nous venons de le constater dans cet article!

Pour en savoir plus sur le mois de la nutrition, consultez ce site :
https://www.dietitians.ca/Advocacy/Nutrition-Month/Nutrition-Month-2020?lang=fr-CA

Par Hélène Baribeau, nutritionniste et professeure de Hatha yoga, www.helenebaribeau.com

Cet article a été révisé par Mélanie Pronovost, nutritionniste.

 

Référence :

1- Framson et al. Development and Validation of the Mindful Eating Questionnaire. Journal of the American Dietetic Association, 2009; 109 (8): 1439 DOI: 10.1016/j.jada.2009.05.006

Besoin d’un peu d’énergie, sans accentuer votre stress ? Voici un produit qui augmente votre niveau d’énergie tout en améliorant votre état d’esprit. Vous avez probablement déjà remarqué que lorsque l’on est stressé et/ou que l’on a de la fatigue accumulée, le café ne semble pas beaucoup aider, du moins, pas pour longtemps. La caféine qu’il contient (de même qu’un grand nombre de boissons énergisantes) est un stimulant pouvant augmenter l’anxiété, la pression artérielle et causer des problèmes de sommeil. La caféine ayant un effet rapide et stimulant, elle induit aussi un effet rebond, surtout pour une consommation élevée. C’est-à-dire qu’une fois que son effet a diminué, il est possible de se sentir plus fatigué qu’avant. D’où le nom d’effet rebond. Il faut donc faire attention à la consommation de café lors des périodes de stress prolongées.

Il est tout à fait normal d’être un peu (ou beaucoup) déprimé et de manquer d’énergie lors d’une période de stress prolongé. La fatigue, autant physique que mentale, finit par s’accumuler. Les symptômes de fatigue peuvent se traduire, entre autres :
– par de l’anxiété,
– de la nervosité,
– une baisse du désir sexuel,
– de la difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions,
– des maux de tête,
– des pertes de mémoire ou
– de la dépression.

Nous avons discuté des effets négatifs du stress chronique récemment dans l’article « Coronavirus et stress : Tout ce que vous devez savoir ». Nous présenterons ici un produit VitoliMD moins connu que ceux pour le sommeil, les articulations ou la ménopause, mais qui peut vous aider à mieux passer au travers de l’épreuve « Covid-19 ». C’est VitoliMD Énergie!

Les allégations de Santé Canada

Voici les allégations santé (5) approuvées par Santé Canada pour ce produit :

  • Aide temporairement à soulager les symptômes de stress tels que la fatigue intellectuelle et la sensation de faiblesse.
  • Aide au maintien des fonctions cognitives telles que la concentration et la vigueur intellectuelle.
  • Aide au bon fonctionnement des muscles.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine B6.
  • Fournit des antioxydants.

N.B. Il est contre-indiqué pour les diagnostics de troubles bipolaires.

Plus que des ingrédients

VitoliMD Énergie est avant tout basé sur la rhodiole (Rhodiola rosea). Il contient aussi du magnésium, de la vitamine B6 et le Complexe ProvitolMD exclusif (des polyphénols d’olives issus d’une technologie brevetée). Ces polyphénols d’olives sont des antioxydants systémiques très puissants. La dose utilisée du Complexe ProvitolMD est celle recommandée par l’Union européenne pour la réduction des risques d’athérosclérose reliée à l’oxydation du mauvais cholestérol. Avant de revenir sur l’extrait de rhodiole utilisé, retenez qu’il ne suffit pas d’avoir des ingrédients dans le domaine des produits de santé naturels pour avoir un produit efficace et utile. Nous avons parlé dans deux articles précédents de la « Qualité variable des extraits de plantes des produits naturels » et des autres critères permettant de « Mieux comprendre la qualité Vitoli ».

Les extraits de qualité de la rhodiole

Déjà en 2011, une revue systématique des études cliniques réalisées relevait 11 études cliniques de qualité modérée à élevée. Cette revue systématique, considérant toute l’information scientifique de qualité publiée, concluait sur la base des données probantes à l’efficacité pour : (1) la performance physique, (2) la performance mentale et (3) l’amélioration de certains états d’esprit (principalement la dépression légère à modérée). Depuis, d’autres études scientifiques ont été réalisées pour mieux comprendre les bénéfices des extraits de qualité de la rhodiole et approfondir les applications comme antidépresseurs légers. En effet, les extraits de la rhodiole, utilisés au bon dosage, réduisent les symptômes dépressifs de façon moins prononcée que les antidépresseurs chimiques, mais avec aucun effet secondaire significatif.

Malheureusement, des études récentes ont rapportées des cas d’adultération de la rhodiole dans des produits de faible qualité. L’adultération est la présence de molécules qui ne devraient pas se trouver dans le produit dû à l’utilisation de la mauvaise espèce de la plante ou dû à l’ajout de molécules chimiques. Par exemple, certains extraits de curcuma contiennent du plomb dû à l’ajout de colorants ou encore des molécules causant des atteintes hépatiques parce que la mauvaise espèce de la plante a été utilisée.

Dans le cas de la rhodiole, une étude récente a démontré que 60% des produits évalués ne provenaient pas de la bonne espèce de la plante. Pour les produits VitoliMD, les ingrédients utilisés lors de la formulation sont soumis à des analyses plus poussées afin d’en confirmer la qualité et de permettre l’efficacité recherchée. Ces ingrédients sont bien sûr plus dispendieux et les coûts de ces analyses sont très élevés. C’est ce qui explique que les produits peu dispendieux sont souvent très peu concentrés ou encore, ils contiennent des ingrédients de faible qualité à risque élevé d’adultération. Dans le cas des produits VitoliMD, vous pouvez être assuré qu’il s’agit de la bonne espèce de la plante et que la dose de molécule active est garantie pour chaque capsule.

Pour les périodes difficiles

VitoliMD Énergie est donc tout indiqué pour vous aider à traverser les périodes difficiles. Il ne cause pas de dépendance, d’accoutumance ou de problème de sommeil. Il n’a pas d’impact sur la pression artérielle et il ne fait pas prendre de poids comme les antidépresseurs chimiques. Il est recommandé de prendre une à deux capsules par jour au besoin. Certaines personnes l’utilisent de façon momentanée, quand elles en sentent le besoin, d’autres l’utilisent de façon permanente, tous les jours.

Pour les autres produits VitoliMD à considérer pour des périodes de stress intense, il y a bien sûr VitoliMD Stress et anxiété et VitoliMD Sommeil qui peuvent être utilisés au besoin ainsi qu’un autre produit unique pour améliorer votre santé générale : VitoliMD Bien vieillir.

N.B. L’usage des produits VitoliMD devrait venir compléter la pratique des saines habitudes de vie.

 

Références :

  • Amsterdam JD, Panossian AG. 2016. Rhodiola rosea L. as a putative botanical antidepressant. Phytomedicine. 2016;23(7):770–783.
  • Chattopadhyay et Thirumurugan, 2018. Longevity promoting efficacies of different plant extracts in lower model organisms. Mech Ageing Dev. 2018 Apr;171:47-57.
  • Hung SK, Perry R, Ernst E. 2011. The effectiveness and efficacy of Rhodiola rosea L.: a systematic review of randomized clinical trials. Phytomedicine. 2011;18(4):235–244.
  • Ishaque S, Shamseer L, Bukutu C, Vohra S. 2012. Rhodiola rosea for physical and mental fatigue: a systematic review. BMC Complement Altern Med. 2012;12:70. Published 2012 May 29.
  • Jenna E. Forsyth, Karrie L. Weaver, Kate Maher, M. Saiful Islam, Rubhana Raqib, Mahbubur Rahman, Scott Fendorf, and Stephen P. Luby. 2019. Sources of Blood Lead Exposure in Rural Bangladesh. Environmental Science & Technology 2019 53 (19), 11429-11436.
  • Limanaqi F, Biagioni F, Busceti CL, Polzella M, Fabrizi C, Fornai F. 2020. Potential Antidepressant Effects of Scutellaria baicalensis, Hericium erinaceus and Rhodiola rosea. Antioxidants (Basel). 2020;9(3):E234. Published 2020 Mar 12.
  • Panossian et al, 2010. Rosenroot (Rhodiola rosea): traditional use, chemical composition, pharmacology and clinical efficacy. Phytomedicine. 2010 Jun;17(7):481-93.
  • Prescrire, février 2020. Compléments alimentaires : consommateurs mal protégés !
  • Sarris et al, 2011. Herbal medicine for depression, anxiety and insomnia: a review of psychopharmacology and clinical evidence. Eur Neuropsychopharmacol. 2011 Dec;21(12):841-60.
  • Xin et al, 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. 2015 Feb 9;5:8337.
  • Yu et al, 2018. Salidroside induces apoptosis in human ovarian cancer SKOV3 and A2780 cells through the p53 signaling pathway. Oncol Lett. 2018 May;15(5):6513-6518.

Besoin d’un peu d’énergie, sans accentuer votre stress ? Voici un produit qui augmente votre niveau d’énergie tout en améliorant votre état d’esprit. Vous avez probablement déjà remarqué que lorsque l’on est stressé et/ou que l’on a de la fatigue accumulée, le café ne semble pas beaucoup aider, du moins, pas pour longtemps. La caféine qu’il contient (de même qu’un grand nombre de boissons énergisantes) est un stimulant pouvant augmenter l’anxiété, la pression artérielle et causer des problèmes de sommeil. La caféine ayant un effet rapide et stimulant, elle induit aussi un effet rebond, surtout pour une consommation élevée. C’est-à-dire qu’une fois que son effet a diminué, il est possible de se sentir plus fatigué qu’avant. D’où le nom d’effet rebond. Il faut donc faire attention à la consommation de café lors des périodes de stress prolongées.

Il est tout à fait normal d’être un peu (ou beaucoup) déprimé et de manquer d’énergie lors d’une période de stress prolongé. La fatigue, autant physique que mentale, finit par s’accumuler. Les symptômes de fatigue peuvent se traduire, entre autres :
– par de l’anxiété,
– de la nervosité,
– une baisse du désir sexuel,
– de la difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions,
– des maux de tête,
– des pertes de mémoire ou
– de la dépression.

Nous avons discuté des effets négatifs du stress chronique récemment dans l’article « Coronavirus et stress : Tout ce que vous devez savoir ». Nous présenterons ici un produit VitoliMD moins connu que ceux pour le sommeil, les articulations ou la ménopause, mais qui peut vous aider à mieux passer au travers de l’épreuve « Covid-19 ». C’est VitoliMD Énergie!

Les allégations de Santé Canada

Voici les allégations santé (5) approuvées par Santé Canada pour ce produit :

  • Aide temporairement à soulager les symptômes de stress tels que la fatigue intellectuelle et la sensation de faiblesse.
  • Aide au maintien des fonctions cognitives telles que la concentration et la vigueur intellectuelle.
  • Aide au bon fonctionnement des muscles.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine B6.
  • Fournit des antioxydants.

N.B. Il est contre-indiqué pour les diagnostics de troubles bipolaires.

Plus que des ingrédients

VitoliMD Énergie est avant tout basé sur la rhodiole (Rhodiola rosea). Il contient aussi du magnésium, de la vitamine B6 et le Complexe ProvitolMD exclusif (des polyphénols d’olives issus d’une technologie brevetée). Ces polyphénols d’olives sont des antioxydants systémiques très puissants. La dose utilisée du Complexe ProvitolMD est celle recommandée par l’Union européenne pour la réduction des risques d’athérosclérose reliée à l’oxydation du mauvais cholestérol. Avant de revenir sur l’extrait de rhodiole utilisé, retenez qu’il ne suffit pas d’avoir des ingrédients dans le domaine des produits de santé naturels pour avoir un produit efficace et utile. Nous avons parlé dans deux articles précédents de la « Qualité variable des extraits de plantes des produits naturels » et des autres critères permettant de « Mieux comprendre la qualité Vitoli ».

Les extraits de qualité de la rhodiole

Déjà en 2011, une revue systématique des études cliniques réalisées relevait 11 études cliniques de qualité modérée à élevée. Cette revue systématique, considérant toute l’information scientifique de qualité publiée, concluait sur la base des données probantes à l’efficacité pour : (1) la performance physique, (2) la performance mentale et (3) l’amélioration de certains états d’esprit (principalement la dépression légère à modérée). Depuis, d’autres études scientifiques ont été réalisées pour mieux comprendre les bénéfices des extraits de qualité de la rhodiole et approfondir les applications comme antidépresseurs légers. En effet, les extraits de la rhodiole, utilisés au bon dosage, réduisent les symptômes dépressifs de façon moins prononcée que les antidépresseurs chimiques, mais avec aucun effet secondaire significatif.

Malheureusement, des études récentes ont rapportées des cas d’adultération de la rhodiole dans des produits de faible qualité. L’adultération est la présence de molécules qui ne devraient pas se trouver dans le produit dû à l’utilisation de la mauvaise espèce de la plante ou dû à l’ajout de molécules chimiques. Par exemple, certains extraits de curcuma contiennent du plomb dû à l’ajout de colorants ou encore des molécules causant des atteintes hépatiques parce que la mauvaise espèce de la plante a été utilisée.

Dans le cas de la rhodiole, une étude récente a démontré que 60% des produits évalués ne provenaient pas de la bonne espèce de la plante. Pour les produits VitoliMD, les ingrédients utilisés lors de la formulation sont soumis à des analyses plus poussées afin d’en confirmer la qualité et de permettre l’efficacité recherchée. Ces ingrédients sont bien sûr plus dispendieux et les coûts de ces analyses sont très élevés. C’est ce qui explique que les produits peu dispendieux sont souvent très peu concentrés ou encore, ils contiennent des ingrédients de faible qualité à risque élevé d’adultération. Dans le cas des produits VitoliMD, vous pouvez être assuré qu’il s’agit de la bonne espèce de la plante et que la dose de molécule active est garantie pour chaque capsule.

Pour les périodes difficiles

VitoliMD Énergie est donc tout indiqué pour vous aider à traverser les périodes difficiles. Il ne cause pas de dépendance, d’accoutumance ou de problème de sommeil. Il n’a pas d’impact sur la pression artérielle et il ne fait pas prendre de poids comme les antidépresseurs chimiques. Il est recommandé de prendre une à deux capsules par jour au besoin. Certaines personnes l’utilisent de façon momentanée, quand elles en sentent le besoin, d’autres l’utilisent de façon permanente, tous les jours.

Pour les autres produits VitoliMD à considérer pour des périodes de stress intense, il y a bien sûr VitoliMD Stress et anxiété et VitoliMD Sommeil qui peuvent être utilisés au besoin ainsi qu’un autre produit unique pour améliorer votre santé générale : VitoliMD Bien vieillir.

N.B. L’usage des produits VitoliMD devrait venir compléter la pratique des saines habitudes de vie.

 

Références :

  • Amsterdam JD, Panossian AG. 2016. Rhodiola rosea L. as a putative botanical antidepressant. Phytomedicine. 2016;23(7):770–783.
  • Chattopadhyay et Thirumurugan, 2018. Longevity promoting efficacies of different plant extracts in lower model organisms. Mech Ageing Dev. 2018 Apr;171:47-57.
  • Hung SK, Perry R, Ernst E. 2011. The effectiveness and efficacy of Rhodiola rosea L.: a systematic review of randomized clinical trials. Phytomedicine. 2011;18(4):235–244.
  • Ishaque S, Shamseer L, Bukutu C, Vohra S. 2012. Rhodiola rosea for physical and mental fatigue: a systematic review. BMC Complement Altern Med. 2012;12:70. Published 2012 May 29.
  • Jenna E. Forsyth, Karrie L. Weaver, Kate Maher, M. Saiful Islam, Rubhana Raqib, Mahbubur Rahman, Scott Fendorf, and Stephen P. Luby. 2019. Sources of Blood Lead Exposure in Rural Bangladesh. Environmental Science & Technology 2019 53 (19), 11429-11436.
  • Limanaqi F, Biagioni F, Busceti CL, Polzella M, Fabrizi C, Fornai F. 2020. Potential Antidepressant Effects of Scutellaria baicalensis, Hericium erinaceus and Rhodiola rosea. Antioxidants (Basel). 2020;9(3):E234. Published 2020 Mar 12.
  • Panossian et al, 2010. Rosenroot (Rhodiola rosea): traditional use, chemical composition, pharmacology and clinical efficacy. Phytomedicine. 2010 Jun;17(7):481-93.
  • Prescrire, février 2020. Compléments alimentaires : consommateurs mal protégés !
  • Sarris et al, 2011. Herbal medicine for depression, anxiety and insomnia: a review of psychopharmacology and clinical evidence. Eur Neuropsychopharmacol. 2011 Dec;21(12):841-60.
  • Xin et al, 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. 2015 Feb 9;5:8337.
  • Yu et al, 2018. Salidroside induces apoptosis in human ovarian cancer SKOV3 and A2780 cells through the p53 signaling pathway. Oncol Lett. 2018 May;15(5):6513-6518.

Philippe Leng, pharmacien propriétaire affilié à Familiprix.

J’ai été très actif au cours des derniers jours sur les réseaux sociaux, sur ma page Facebook personnelle et la page de la pharmacie (Familiprix Philippe Leng) afin de : (1) participer à l’effort de bien informer la population, (2) d’éviter qu’un vent de panique vienne réduire l’efficacité des mesures de prévention annoncées et (3) d’établir de nouvelles recommandations concernant les visites en pharmacie et le renouvellement des prescriptions. Voici un résumé de ces trois points.

Bien informer

Il est vrai que la situation est préoccupante parce qu’il est important de limiter rapidement la propagation. Ce virus est dangereux, surtout pour les gens qui présentent des facteurs aggravants comme des maladies chroniques ou pour les personnes âgées. Il est donc important, pour ces personnes, de suivre à la lettre les recommandations et, pour le reste de la population, d’éviter de les visiter ou de les côtoyer pour ne pas les mettre en danger.

Voici les principales recommandations préventives individuelles :
– Dites bonjour de loin, ne serrez pas les mains et ne faites pas de bise (pour personne)
– Lavage des mains fréquent à l’eau courante, avec du savon, durant 20 secondes
– Utiliser des mouchoirs jetables
– Éternuez et toussez dans votre coude
– Limitez vos déplacements et les rencontres non obligatoires. Moins vous rencontrez de gens, moins vous êtes à risque. La marche au grand air est tout de même une bonne idée, mais gardez vos distances avec les autres personnes que vous pourriez rencontrer.
– Restez à la maison si vous êtes malade (aucune sortie; demandez l’aide des amis si nécessaire)
– Agir pour le bien de tous

La meilleure façon de combattre cette pandémie est d’agir pour le bien de tous. Ainsi, si certaines des recommandations vous semblent inutiles, faites-les quand même, pour les autres. Ces mesures semblent anodines, mais elles sont les plus efficaces. Ce sont ces mesures qui ont permis de contrôler efficacement la propagation du virus Ebola.

Pour la grande majorité des gens (environ 80%), le virus est inoffensif et ne causera que quelques symptômes similaires à la grippe. Voici la fréquence des symptômes du COVID-19 chez 55 924 malades chinois confirmés :
– fièvre (87,9 %)
– toux sèche (67,7 %)
– fatigue (38,1 %)
– toux grasse (33,4 %)
– essoufflement (18,6 %)
– mal de gorge (13,9 %)
– maux de tête (13,6 %)
– courbatures, douleurs articulaires (14,8 %)
– frissons (11,4 %)
– nausées ou vomissements (5,0 %)
– congestion nasale (4,8 %)
– diarrhée (3,7 %)
– sang dans les crachats (0,9 %)
– conjonctivite (0,8 %)

Étant donné que ce sont des symptômes similaires à la grippe, deux autres facteurs devraient être considérés pour évaluer nos risques que ce soit le coronavirus Covid-19 :
– avoir voyagé ou avoir été en contact avec quelqu’un qui a voyagé dernièrement (particulièrement s’il s’agit d’un pays ayant un niveau d’infection plus élevé),
– avoir des difficultés respiratoires.

Parfois, pratiquement aucun symptôme n’est ressenti, parfois, tous les symptômes et même, de la difficulté à respirer. Le symptôme le plus important est ce dernier. Si vous avez de la difficulté à respirer ou que vous êtes essoufflé, il est important de consulter rapidement. Vous pouvez composer le 811 ou appelez ce numéro sans frais: 1 877 644-4545. En cas d’arrêt respiratoire d’une personne de votre entourage, faites le 911 sans attendre.

Notez, aussi, qu’étant donné que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS; comme l’ibuprofène) pourraient bénéficier au virus en cas d’infection, leur usage est déconseillé actuellement pour les gens ayant des symptômes de grippe. Prenez plutôt de l’acétaminophène.

Éviter la panique

L’anxiété est normale, mais ce n’est pas une raison pour ne pas mettre en application les recommandations précédentes ou encore, pour manquer de respect envers qui que ce soit. Plusieurs trucs pour faire face au stress relié à cette situation ont été mentionnés dans l’article précédent. Je vous invite à le lire et même relire les trucs et recommandations. Parlez-en avec votre entourage.

Le ralentissement de la propagation, par les mesures prises jusqu’à maintenant, est essentiel pour permettre aux professionnels de la santé d’avoir les ressources et le temps nécessaire pour soigner ceux et celles qui en ont besoin. Il s’agit de mesures collectives, pour le bien de tous. Pensez aussi à tous les professionnels de la santé qui sont, eux aussi, stressés par la situation et à qui l’on demande de redoubler d’efforts pour répondre à la demande.

J’en profite pour remercier mes collègues pharmaciens, mais aussi tout le personnel des pharmacies, les infirmières, les médecins et les membres des équipes actuellement au travail. Vous faites un travail exceptionnel.

Nouvelles consignes concernant la pharmacie

Afin de faciliter le travail des pharmaciens et du personnel en pharmacie, voici quelques consignes importantes à appliquer à la lettre. L’objectif de ces consignes est de réduire les risques de propagation du virus :
– Appelez à la pharmacie ou utilisez le service de renouvellements en ligne. C’est toujours un plaisir de vous servir en personne, mais le téléphone ne peut pas transmettre le virus.
– Prévoir un délai de deux heures pour passer chercher vos prescriptions afin d’être sûr qu’elles soient prêtes et ainsi d’éviter l’accumulation de clients au laboratoire.
– Se limiter à un mois de renouvellement de médicaments à la fois. Attention : ce n’est pas parce que certains médicaments ne sont pas disponibles, c’est pour s’assurer de pouvoir continuer à servir les gens selon la demande normale.
– Ne rapportez pas vos fioles de médicament à la pharmacie pour réduire les risques de contaminer le personnel. Nous effectuerons les renouvellements à partir des numéros de prescriptions.
– Conservez une distance d’un mètre. Gardez vos distances avec toutes les personnes que vous croisez, mais aussi avec le personnel des pharmacies afin qu’ils puissent être là pour toute la période nécessaire au combat du coronavirus Covid-19.

Merci pour votre collaboration; c’est ensemble que nous viendrons à bout de cette situation délicate.

Références :

Philippe Leng, pharmacien propriétaire affilié à Familiprix.

J’ai été très actif au cours des derniers jours sur les réseaux sociaux, sur ma page Facebook personnelle et la page de la pharmacie (Familiprix Philippe Leng) afin de : (1) participer à l’effort de bien informer la population, (2) d’éviter qu’un vent de panique vienne réduire l’efficacité des mesures de prévention annoncées et (3) d’établir de nouvelles recommandations concernant les visites en pharmacie et le renouvellement des prescriptions. Voici un résumé de ces trois points.

Bien informer

Il est vrai que la situation est préoccupante parce qu’il est important de limiter rapidement la propagation. Ce virus est dangereux, surtout pour les gens qui présentent des facteurs aggravants comme des maladies chroniques ou pour les personnes âgées. Il est donc important, pour ces personnes, de suivre à la lettre les recommandations et, pour le reste de la population, d’éviter de les visiter ou de les côtoyer pour ne pas les mettre en danger.

Voici les principales recommandations préventives individuelles :
– Dites bonjour de loin, ne serrez pas les mains et ne faites pas de bise (pour personne)
– Lavage des mains fréquent à l’eau courante, avec du savon, durant 20 secondes
– Utiliser des mouchoirs jetables
– Éternuez et toussez dans votre coude
– Limitez vos déplacements et les rencontres non obligatoires. Moins vous rencontrez de gens, moins vous êtes à risque. La marche au grand air est tout de même une bonne idée, mais gardez vos distances avec les autres personnes que vous pourriez rencontrer.
– Restez à la maison si vous êtes malade (aucune sortie; demandez l’aide des amis si nécessaire)
– Agir pour le bien de tous

La meilleure façon de combattre cette pandémie est d’agir pour le bien de tous. Ainsi, si certaines des recommandations vous semblent inutiles, faites-les quand même, pour les autres. Ces mesures semblent anodines, mais elles sont les plus efficaces. Ce sont ces mesures qui ont permis de contrôler efficacement la propagation du virus Ebola.

Pour la grande majorité des gens (environ 80%), le virus est inoffensif et ne causera que quelques symptômes similaires à la grippe. Voici la fréquence des symptômes du COVID-19 chez 55 924 malades chinois confirmés :
– fièvre (87,9 %)
– toux sèche (67,7 %)
– fatigue (38,1 %)
– toux grasse (33,4 %)
– essoufflement (18,6 %)
– mal de gorge (13,9 %)
– maux de tête (13,6 %)
– courbatures, douleurs articulaires (14,8 %)
– frissons (11,4 %)
– nausées ou vomissements (5,0 %)
– congestion nasale (4,8 %)
– diarrhée (3,7 %)
– sang dans les crachats (0,9 %)
– conjonctivite (0,8 %)

Étant donné que ce sont des symptômes similaires à la grippe, deux autres facteurs devraient être considérés pour évaluer nos risques que ce soit le coronavirus Covid-19 :
– avoir voyagé ou avoir été en contact avec quelqu’un qui a voyagé dernièrement (particulièrement s’il s’agit d’un pays ayant un niveau d’infection plus élevé),
– avoir des difficultés respiratoires.

Parfois, pratiquement aucun symptôme n’est ressenti, parfois, tous les symptômes et même, de la difficulté à respirer. Le symptôme le plus important est ce dernier. Si vous avez de la difficulté à respirer ou que vous êtes essoufflé, il est important de consulter rapidement. Vous pouvez composer le 811 ou appelez ce numéro sans frais: 1 877 644-4545. En cas d’arrêt respiratoire d’une personne de votre entourage, faites le 911 sans attendre.

Notez, aussi, qu’étant donné que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS; comme l’ibuprofène) pourraient bénéficier au virus en cas d’infection, leur usage est déconseillé actuellement pour les gens ayant des symptômes de grippe. Prenez plutôt de l’acétaminophène.

Éviter la panique

L’anxiété est normale, mais ce n’est pas une raison pour ne pas mettre en application les recommandations précédentes ou encore, pour manquer de respect envers qui que ce soit. Plusieurs trucs pour faire face au stress relié à cette situation ont été mentionnés dans l’article précédent. Je vous invite à le lire et même relire les trucs et recommandations. Parlez-en avec votre entourage.

Le ralentissement de la propagation, par les mesures prises jusqu’à maintenant, est essentiel pour permettre aux professionnels de la santé d’avoir les ressources et le temps nécessaire pour soigner ceux et celles qui en ont besoin. Il s’agit de mesures collectives, pour le bien de tous. Pensez aussi à tous les professionnels de la santé qui sont, eux aussi, stressés par la situation et à qui l’on demande de redoubler d’efforts pour répondre à la demande.

J’en profite pour remercier mes collègues pharmaciens, mais aussi tout le personnel des pharmacies, les infirmières, les médecins et les membres des équipes actuellement au travail. Vous faites un travail exceptionnel.

Nouvelles consignes concernant la pharmacie

Afin de faciliter le travail des pharmaciens et du personnel en pharmacie, voici quelques consignes importantes à appliquer à la lettre. L’objectif de ces consignes est de réduire les risques de propagation du virus :
– Appelez à la pharmacie ou utilisez le service de renouvellements en ligne. C’est toujours un plaisir de vous servir en personne, mais le téléphone ne peut pas transmettre le virus.
– Prévoir un délai de deux heures pour passer chercher vos prescriptions afin d’être sûr qu’elles soient prêtes et ainsi d’éviter l’accumulation de clients au laboratoire.
– Se limiter à un mois de renouvellement de médicaments à la fois. Attention : ce n’est pas parce que certains médicaments ne sont pas disponibles, c’est pour s’assurer de pouvoir continuer à servir les gens selon la demande normale.
– Ne rapportez pas vos fioles de médicament à la pharmacie pour réduire les risques de contaminer le personnel. Nous effectuerons les renouvellements à partir des numéros de prescriptions.
– Conservez une distance d’un mètre. Gardez vos distances avec toutes les personnes que vous croisez, mais aussi avec le personnel des pharmacies afin qu’ils puissent être là pour toute la période nécessaire au combat du coronavirus Covid-19.

Merci pour votre collaboration; c’est ensemble que nous viendrons à bout de cette situation délicate.

Références :

C’est bien sûr plus facile à dire qu’à faire. Voici quelques explications qui peuvent vous aider à comprendre pourquoi le stress réduit l’efficacité du système immunitaire et quelques trucs pour vous aider à mieux y faire face. Pour tous les sujets dont je parle, j’essaie toujours d’expliquer quelques bases d’un point de vue biologique parce que je crois que ce que l’on connait mieux nous permet d’être plus motivés à agir pour prévenir ou réduire ses impacts sur notre vie de tous les jours.

Comme je l’explique en conférence, le stress, c’est naturel. C’est un processus physiologique, nécessaire à la survie, mais ressenti de façon unique pour chaque personne. Unique parce que nos moyens pour y faire face, ou non, dépendent du type de stress, de notre connaissance de sa présence, de notre personnalité et de notre situation comme individu. Ses conséquences sur la santé, comme sur le système immunitaire, sont cependant universelles. Commençons par comprendre ses impacts sur la santé.

L’état d’urgence

Nous parlerons ici du stress ressenti comme un risque, comme une urgence, et non pas de celui qui peut nous pousser à performer (ce que l’on considère souvent comme le bon et le mauvais stress; concentrons-nous ici sur le mauvais). La réponse physiologique au stress existe pour nous permettre de combattre ou de fuir. Nous déterminons qu’une situation est dangereuse pour notre survie et nous réagissons en mobilisant de l’énergie, en augmentant le rythme et la force des battements cardiaques et en produisant de l’adrénaline pour accélérer nos actions et nos décisions.

La réponse au stress – l’état d’alerte – se traduit par une augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque, le tout géré par notre cerveau. Selon le niveau de stress perçu et notre capacité de résistance personnelle, la réponse sera plus ou moins importante. Toutefois, si le stress persiste, cet état physiologique peut favoriser l’apparition de certaines maladies, les aggraver et surtout, créer un grand nombre de symptômes à la fois physiques, émotionnels et comportementaux. Cette réaction naturelle momentanée devient donc problématique lorsqu’elle est chronique ou répétée avec une trop grande fréquence. Il s’agit d’un état d’urgence : il n’est pas bon d’être constamment en état d’urgence.

Réponse au stress chronique

Le stress chronique n’a pas seulement un impact sur le système immunitaire, mais aussi sur un grand nombre de processus physiologiques qui sont impliqués dans le vieillissement. Cela serait causé par la production des glucocorticoïdes. Ces molécules seraient responsables, du moins en partie, du vieillissement accéléré relié au stress. Les glucocorticoïdes sont des hormones qui régulent une grande quantité d’activités physiologiques. La plus connue est probablement le cortisol. Le cortisol est souvent appelé l’hormone du stress, car les gens stressés ont des niveaux plus élevés de cortisol. Le cortisol sert, entre autres, à stimuler la production d’énergie lors d’évènements stressants.

Il fut noté que la production de glucocorticoïdes (GC) provoque plusieurs réponses physiologiques typiques du vieillissement. Les GC nuisent à la plasticité synaptique (la capacité de réarranger nos neurones). C’est ce qui fait que lorsque nous sommes stressés durant de longues périodes, nous oublions plus facilement.

De la même façon, les GC provoquent l’atrophie des muscles, réduisent l’efficacité du système immunitaire et augmentent la résorption osseuse. Ainsi, les GC pourraient même causer certaines maladies associées au vieillissement. La figure suivante résume plusieurs effets physiologiques des GC et leur lien avec les processus de vieillissement.

tableau présentant les impacts du stress

 

Réduire le stress

Le stress réduit l’efficacité du système immunitaire par la production des glucocorticoïdes, mais aussi par la réduction de la qualité du sommeil et l’accumulation de la fatigue qui en résulte. Quoi faire pour mieux le gérer ?

La gestion du stress c’est, d’abord et avant tout, un point de vue. Si on est pris dans un embouteillage et qu’on est en retard, ça ne donne rien de rager, de gueuler ou, pire, de sortir de sa voiture pour aller frapper le conducteur qui vient de nous couper ! Non, ça ne donne absolument rien ! Alors, il faut respirer par le nez et regarder la situation autrement. Quand on ne peut pas contrôler une situation, il faut s’assurer que la situation ne nous contrôle pas ! Chaque fois que le taux de stress augmente, c’est notre santé qui en prend… pour son rhume (augmentation des risques d’infections).

Travaillez donc à accroître votre résilience au stress (capacité psychologique de réaction au stress). Voici un lien vers un texte brillant sur la résilience en lien avec le coronavirus : COVID-19 Maximisons notre résilience (Pascale Brillon Professeure au département de psychologie de l’UQAM).

Actuellement, avec la pandémie, une grande part du stress provient du risque, de la crainte et de notre sentiment de manquer de contrôle sur ce qui nous arrive. On dit souvent que la solution au stress se trouve dans l’action. Sachez que, d’un côté, le gouvernement du Québec prend toutes les actions préventives possibles pour ralentir la propagation et que, de l’autre côté, vos actions sont aussi significatives en tant qu’individus. Le fait de :
– Gardez vos distances,
– Ne pas sortir si vous avez des symptômes,
– Vous laver souvent les mains,
– Considérer les facteurs de risques aggravants (autant pour vous que pour les autres : maladies chroniques et l’âge).

Dans l’action pour réduire le stress (quelques trucs en rafale) :

– Augmentez votre résilience (texte de madame Brillon mentionné ci-haut)
– Mieux connaître le stress (Livre de Sonia Lupien)
– Acceptez les situations qui ne peuvent être contrôlées
– Renforcer ses liens sociaux (parlez de vos sentiments)
– L’activité physique
– La méditation/relaxation (deux applications gratuites : Respirelax et Petit BamBou).
– La consommation d’oméga-3 (alimentaire ou en suppléments)
– Attention à la caféine (café et boissons énergisantes)
– Réduisez les sucres raffinés
– Augmentez votre consommation d’antioxydants (fruits et légumes)
– Améliorez votre sommeil (recommandations du point 5 de cet article)
– Utilisez des suppléments de qualité au besoin (Vitoli Stress et anxiété)

 

Références:

  • Bradbury J, Myers SP, Oliver C. An adaptogenic role for omega-3 fatty acids in stress ; a randomised placebo controlled double blind intervention study (pilot) [ISRCTN22569553]. Nutr J. 2004 Nov 28 ; 3 :20.
  • Brillon, P. 2020. COVID-19 Maximisons notre résilience. La Presse + 13 mars 2020.
  • Ditzen B1, Heinrichs M2., 2014. Psychobiology of social support: the social dimension of stress buffering. Restor Neurol Neurosci. Jan 1;32(1):149-62.
  • Hasan KM, Rahman MS, Arif KM, Sobhani ME. Psychological stress and aging: role of glucocorticoids (GCs). Age (Dordr). 2012;34(6):1421–1433.
  • Simard, E. 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 365 pages.
  • Simard et Lambert. 2018. Vivre jeune DEUX fois plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 270 pages.

C’est bien sûr plus facile à dire qu’à faire. Voici quelques explications qui peuvent vous aider à comprendre pourquoi le stress réduit l’efficacité du système immunitaire et quelques trucs pour vous aider à mieux y faire face. Pour tous les sujets dont je parle, j’essaie toujours d’expliquer quelques bases d’un point de vue biologique parce que je crois que ce que l’on connait mieux nous permet d’être plus motivés à agir pour prévenir ou réduire ses impacts sur notre vie de tous les jours.

Comme je l’explique en conférence, le stress, c’est naturel. C’est un processus physiologique, nécessaire à la survie, mais ressenti de façon unique pour chaque personne. Unique parce que nos moyens pour y faire face, ou non, dépendent du type de stress, de notre connaissance de sa présence, de notre personnalité et de notre situation comme individu. Ses conséquences sur la santé, comme sur le système immunitaire, sont cependant universelles. Commençons par comprendre ses impacts sur la santé.

L’état d’urgence

Nous parlerons ici du stress ressenti comme un risque, comme une urgence, et non pas de celui qui peut nous pousser à performer (ce que l’on considère souvent comme le bon et le mauvais stress; concentrons-nous ici sur le mauvais). La réponse physiologique au stress existe pour nous permettre de combattre ou de fuir. Nous déterminons qu’une situation est dangereuse pour notre survie et nous réagissons en mobilisant de l’énergie, en augmentant le rythme et la force des battements cardiaques et en produisant de l’adrénaline pour accélérer nos actions et nos décisions.

La réponse au stress – l’état d’alerte – se traduit par une augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque, le tout géré par notre cerveau. Selon le niveau de stress perçu et notre capacité de résistance personnelle, la réponse sera plus ou moins importante. Toutefois, si le stress persiste, cet état physiologique peut favoriser l’apparition de certaines maladies, les aggraver et surtout, créer un grand nombre de symptômes à la fois physiques, émotionnels et comportementaux. Cette réaction naturelle momentanée devient donc problématique lorsqu’elle est chronique ou répétée avec une trop grande fréquence. Il s’agit d’un état d’urgence : il n’est pas bon d’être constamment en état d’urgence.

Réponse au stress chronique

Le stress chronique n’a pas seulement un impact sur le système immunitaire, mais aussi sur un grand nombre de processus physiologiques qui sont impliqués dans le vieillissement. Cela serait causé par la production des glucocorticoïdes. Ces molécules seraient responsables, du moins en partie, du vieillissement accéléré relié au stress. Les glucocorticoïdes sont des hormones qui régulent une grande quantité d’activités physiologiques. La plus connue est probablement le cortisol. Le cortisol est souvent appelé l’hormone du stress, car les gens stressés ont des niveaux plus élevés de cortisol. Le cortisol sert, entre autres, à stimuler la production d’énergie lors d’évènements stressants.

Il fut noté que la production de glucocorticoïdes (GC) provoque plusieurs réponses physiologiques typiques du vieillissement. Les GC nuisent à la plasticité synaptique (la capacité de réarranger nos neurones). C’est ce qui fait que lorsque nous sommes stressés durant de longues périodes, nous oublions plus facilement.

De la même façon, les GC provoquent l’atrophie des muscles, réduisent l’efficacité du système immunitaire et augmentent la résorption osseuse. Ainsi, les GC pourraient même causer certaines maladies associées au vieillissement. La figure suivante résume plusieurs effets physiologiques des GC et leur lien avec les processus de vieillissement.

tableau présentant les impacts du stress

 

Réduire le stress

Le stress réduit l’efficacité du système immunitaire par la production des glucocorticoïdes, mais aussi par la réduction de la qualité du sommeil et l’accumulation de la fatigue qui en résulte. Quoi faire pour mieux le gérer ?

La gestion du stress c’est, d’abord et avant tout, un point de vue. Si on est pris dans un embouteillage et qu’on est en retard, ça ne donne rien de rager, de gueuler ou, pire, de sortir de sa voiture pour aller frapper le conducteur qui vient de nous couper ! Non, ça ne donne absolument rien ! Alors, il faut respirer par le nez et regarder la situation autrement. Quand on ne peut pas contrôler une situation, il faut s’assurer que la situation ne nous contrôle pas ! Chaque fois que le taux de stress augmente, c’est notre santé qui en prend… pour son rhume (augmentation des risques d’infections).

Travaillez donc à accroître votre résilience au stress (capacité psychologique de réaction au stress). Voici un lien vers un texte brillant sur la résilience en lien avec le coronavirus : COVID-19 Maximisons notre résilience (Pascale Brillon Professeure au département de psychologie de l’UQAM).

Actuellement, avec la pandémie, une grande part du stress provient du risque, de la crainte et de notre sentiment de manquer de contrôle sur ce qui nous arrive. On dit souvent que la solution au stress se trouve dans l’action. Sachez que, d’un côté, le gouvernement du Québec prend toutes les actions préventives possibles pour ralentir la propagation et que, de l’autre côté, vos actions sont aussi significatives en tant qu’individus. Le fait de :
– Gardez vos distances,
– Ne pas sortir si vous avez des symptômes,
– Vous laver souvent les mains,
– Considérer les facteurs de risques aggravants (autant pour vous que pour les autres : maladies chroniques et l’âge).

Dans l’action pour réduire le stress (quelques trucs en rafale) :

– Augmentez votre résilience (texte de madame Brillon mentionné ci-haut)
– Mieux connaître le stress (Livre de Sonia Lupien)
– Acceptez les situations qui ne peuvent être contrôlées
– Renforcer ses liens sociaux (parlez de vos sentiments)
– L’activité physique
– La méditation/relaxation (deux applications gratuites : Respirelax et Petit BamBou).
– La consommation d’oméga-3 (alimentaire ou en suppléments)
– Attention à la caféine (café et boissons énergisantes)
– Réduisez les sucres raffinés
– Augmentez votre consommation d’antioxydants (fruits et légumes)
– Améliorez votre sommeil (recommandations du point 5 de cet article)
– Utilisez des suppléments de qualité au besoin (Vitoli Stress et anxiété)

 

Références:

  • Bradbury J, Myers SP, Oliver C. An adaptogenic role for omega-3 fatty acids in stress ; a randomised placebo controlled double blind intervention study (pilot) [ISRCTN22569553]. Nutr J. 2004 Nov 28 ; 3 :20.
  • Brillon, P. 2020. COVID-19 Maximisons notre résilience. La Presse + 13 mars 2020.
  • Ditzen B1, Heinrichs M2., 2014. Psychobiology of social support: the social dimension of stress buffering. Restor Neurol Neurosci. Jan 1;32(1):149-62.
  • Hasan KM, Rahman MS, Arif KM, Sobhani ME. Psychological stress and aging: role of glucocorticoids (GCs). Age (Dordr). 2012;34(6):1421–1433.
  • Simard, E. 2016. Vivre jeune plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 365 pages.
  • Simard et Lambert. 2018. Vivre jeune DEUX fois plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition. 270 pages.

Préface du livre par Réjean Carignan, pharmacien.

J’ai rencontré Éric Simard, pour la première fois, au Salon du livre de L’Abitibi-Témiscamingue au printemps 2019. Après 30 minutes de discussion sur les récentes découvertes dans le domaine du vieillissement et l’importance de la prévention – en présence de ma conjointe qui est aussi pharmacienne – nous avons décidé d’acheter ses deux premiers livres (Vivre jeune plus longtemps et Vivre jeune DEUX fois plus longtemps). Quelles belles découvertes !

Ce docteur en biologie, chercheur dans le domaine du vieillissement (www.esimard.com), prend plaisir à expliquer la biologie du vieillissement, de la vie et des problèmes de santé, afin de nous permettre de mieux comprendre l’importance de la prévention et ce que l’on peut faire pour mieux vivre. Dans ce 4e livre, il regroupe 7 autres professionnels de la santé pour élargir la portée de ses recommandations. Son objectif est d’essayer, au fil des années, de faire évoluer la culture de la prévention au Québec et de faire comprendre qu’il est possible d’agir sur la façon dont nous vieillissons. La génétique a très peu de lien avec l’incidence des maladies, c’est notre façon de vivre qui dicte la façon dont notre génétique sera appliquée.

Étant moi-même un passionné de la biologie du vieillissement et de la prévention, j’ai pu apprécier la profondeur de ses connaissances et la noblesse de ses intentions. Ce chercheur québécois est déterminé à faire en sorte que les gens puissent profiter de la vie plus longtemps. Nous sommes bombardés d’informations négatives sur tout ce qu’il ne faut pas faire. Éric Simard m’a fait remarquer que cela ne permettait pas aux gens de savoir pour autant ce qu’ils devraient faire. Voici une différence importante de son approche : se concentrer sur ce que l’on devrait faire ; il ne devrait plus y avoir de place pour le reste. Les saines habitudes de vie ne sont pas un objectif, mais une façon de voyager. Notre façon de vivre doit être basée sur notre volonté de préserver la vie, de faire de la prévention pour en profiter plus longtemps.

Vous retrouverez donc dans ce 4e livre un chapitre complet sur la prévention, auquel deux pharmaciens participent. Il est rafraîchissant de voir des pharmaciens parler ouvertement de l’usage abusif de médicaments chez les personnes vieillissantes, de l’importance du rôle du pharmacien et du besoin de collaboration de la part des différents professionnels de la santé. La collaboration est la clé nécessaire à l’obtention des meilleurs résultats pour leurs patients. Le système de santé actuel travaille malheureusement trop en silos ; chaque professionnel de la santé se soucie avant tout de sa propre profession.

Pour faire évoluer les choses, il faut être en mesure d’en parler, de divulguer de l’information de qualité et de remettre la prévention à l’avant-plan. C’est l’objectif de ce livre qui tente de toucher à toutes les facettes de santé, associées à un vieillissement réussi, un vieillissement épanoui : l’Alzheimer, le sommeil, les articulations, la fibromyalgie, le système immunitaire, la ménopause, les yeux, etc.

J’ai particulièrement aimé l’idée des « Conseils facilitants » à la fin des chapitres. Ces conseils mettent l’application en perspective afin de nous orienter dans le changement de nos habitudes de vie. La diversité des collaborateurs en fait un livre franchement enrichissant et stimulant.

Et que dire du sous-titre « Ne soyez pas esclave de votre génétique ». Nous pourrions ajouter que « la main la mieux placée pour nous aider est au bout de notre bras ». Parfois, il faut plus que des recommandations, il faut aussi changer notre façon de voir les choses. Pour cette raison, vous trouverez des chapitres sur les bonnes motivations du contrôle du poids, sur l’impact de notre alimentation sur l’environnement, sur la liberté, le bonheur et la maladie du « j’ai pas l’temps ».

Il s’agit certainement du livre le plus complet existant sur le vieillissement en santé et je vous le recommande fortement.

Procurez-vous le livre Vivre jeune 4!

Préface du livre par Réjean Carignan, pharmacien.

J’ai rencontré Éric Simard, pour la première fois, au Salon du livre de L’Abitibi-Témiscamingue au printemps 2019. Après 30 minutes de discussion sur les récentes découvertes dans le domaine du vieillissement et l’importance de la prévention – en présence de ma conjointe qui est aussi pharmacienne – nous avons décidé d’acheter ses deux premiers livres (Vivre jeune plus longtemps et Vivre jeune DEUX fois plus longtemps). Quelles belles découvertes !

Ce docteur en biologie, chercheur dans le domaine du vieillissement (www.esimard.com), prend plaisir à expliquer la biologie du vieillissement, de la vie et des problèmes de santé, afin de nous permettre de mieux comprendre l’importance de la prévention et ce que l’on peut faire pour mieux vivre. Dans ce 4e livre, il regroupe 7 autres professionnels de la santé pour élargir la portée de ses recommandations. Son objectif est d’essayer, au fil des années, de faire évoluer la culture de la prévention au Québec et de faire comprendre qu’il est possible d’agir sur la façon dont nous vieillissons. La génétique a très peu de lien avec l’incidence des maladies, c’est notre façon de vivre qui dicte la façon dont notre génétique sera appliquée.

Étant moi-même un passionné de la biologie du vieillissement et de la prévention, j’ai pu apprécier la profondeur de ses connaissances et la noblesse de ses intentions. Ce chercheur québécois est déterminé à faire en sorte que les gens puissent profiter de la vie plus longtemps. Nous sommes bombardés d’informations négatives sur tout ce qu’il ne faut pas faire. Éric Simard m’a fait remarquer que cela ne permettait pas aux gens de savoir pour autant ce qu’ils devraient faire. Voici une différence importante de son approche : se concentrer sur ce que l’on devrait faire ; il ne devrait plus y avoir de place pour le reste. Les saines habitudes de vie ne sont pas un objectif, mais une façon de voyager. Notre façon de vivre doit être basée sur notre volonté de préserver la vie, de faire de la prévention pour en profiter plus longtemps.

Vous retrouverez donc dans ce 4e livre un chapitre complet sur la prévention, auquel deux pharmaciens participent. Il est rafraîchissant de voir des pharmaciens parler ouvertement de l’usage abusif de médicaments chez les personnes vieillissantes, de l’importance du rôle du pharmacien et du besoin de collaboration de la part des différents professionnels de la santé. La collaboration est la clé nécessaire à l’obtention des meilleurs résultats pour leurs patients. Le système de santé actuel travaille malheureusement trop en silos ; chaque professionnel de la santé se soucie avant tout de sa propre profession.

Pour faire évoluer les choses, il faut être en mesure d’en parler, de divulguer de l’information de qualité et de remettre la prévention à l’avant-plan. C’est l’objectif de ce livre qui tente de toucher à toutes les facettes de santé, associées à un vieillissement réussi, un vieillissement épanoui : l’Alzheimer, le sommeil, les articulations, la fibromyalgie, le système immunitaire, la ménopause, les yeux, etc.

J’ai particulièrement aimé l’idée des « Conseils facilitants » à la fin des chapitres. Ces conseils mettent l’application en perspective afin de nous orienter dans le changement de nos habitudes de vie. La diversité des collaborateurs en fait un livre franchement enrichissant et stimulant.

Et que dire du sous-titre « Ne soyez pas esclave de votre génétique ». Nous pourrions ajouter que « la main la mieux placée pour nous aider est au bout de notre bras ». Parfois, il faut plus que des recommandations, il faut aussi changer notre façon de voir les choses. Pour cette raison, vous trouverez des chapitres sur les bonnes motivations du contrôle du poids, sur l’impact de notre alimentation sur l’environnement, sur la liberté, le bonheur et la maladie du « j’ai pas l’temps ».

Il s’agit certainement du livre le plus complet existant sur le vieillissement en santé et je vous le recommande fortement.

Procurez-vous le livre Vivre jeune 4!

L’alimentation est toujours un sujet de choix pour nos livres au Québec et pour notre santé. Elle est une source de réconfort, de plaisir et de nutrition (ou pas). Mais que dire du sujet du jeûne ? Le plaisir de ne pas manger? Les bénéfices de n’avoir aucun apport nutritionnel? Il n’apporte pas de réconfort, il augmenterait même le stress et l’anxiété (et c’est très logique, j’y reviendrai).

J’en parlerai dans une série d’articles qui ont pour objectif de démystifier ce qu’est le jeûne, les raisons de le considérer et surtout les bénéfices et les risques de cette approche pour la santé. Comme à l’habitude, j’en profiterai pour établir les bases de la biologie reliées à ce sujet afin de bien comprendre les enjeux et les impacts d’un point de vue physiologique.

Premièrement, un mot sur l’apport calorique. Durant l’évolution, il est évident que l’être humain ne mangeait pas trois repas par jour en plus de deux collations. Nous avons évolué pendant des milliers d’années avec l’objectif journalier de trouver de la nourriture pour réussir à survivre. Nous avons simplement à penser aux émissions de télévision qui mettent dans la nature des spécialistes de la survie en forêt, durant 3 semaines, avec seulement un couteau et un récipient pour la cuisson. Ils perdent entre 10 et 15 kilos habituellement parce qu’ils ne sont pas capables de manger suffisamment. Ainsi, l’être humain n’a surement pas évolué dans l’abondance. Attention, nous avions à cette époque primitive une espérance de vie de 25 à 35 ans. Donc, ça ne veut pas dire non plus que ce que l’on a été en mesure de faire était ce qu’il y a de mieux pour notre santé. Ce à quoi je veux en venir, c’est qu’il y a de nombreux bénéfices très bien documentés de la restriction calorique ou du jeûne et que chez l’humain, ces bénéfices seraient inductibles sur des périodes relativement courtes, possiblement dues à notre évolution. Ceci est un aspect très important pour bien comprendre les bénéfices du jeûne, nous y reviendrons.

Nous avons déjà publié un article qui expliquait ce qu’est la restriction calorique (Bien vieillir ( Article 2 ): la restriction calorique). Dans mon 4e livre, qui vient tout juste de paraître, rédigé avec la collaboration de 7 autres professionnels de la santé, je parle aussi du « Régime de longévité ». C’est le titre d’un livre écrit par un grand chercheur dans le domaine du vieillissement, directeur de deux centres de recherche de très hauts niveaux, Valter Longo. Il faut voir le jeûne comme un mode alimentaire qui fait partie des outils possibles de saine alimentation.

Deuxièmement, le jeûne prend tout son sens d’un point de vue biologique quand on prend connaissance des mécanismes inductibles et de leurs rôles métaboliques. Ici certains diront « oui, mais on nous dit qu’il faut manger trois repas par jour et des collations, on ne sait plus qui croire ». Effectivement, les recommandations alimentaires sont en train de changer et bien que l’on parle des bénéfices du jeûne depuis plus de 30 ans dans la littérature scientifique, ce qui m’a décidé à en parler est un article récent publié dans le « New England Journal of Medecin » (de Cabo et Mattson, 2019). Il s’agit d’une des revues scientifiques parmi les plus prestigieuses et une des plus respectées pour la qualité de ces publications. En résumé, l’article en question mentionne (ma traduction libre) :

« Les évidences s’accumulent que de manger sur une période de 6 heures et de jeûner pour 18 heures peut provoquer un changement métabolique pour passer de l’usage du glucose à l’usage des cétones comme source d’énergie, avec une amélioration des mécanismes de résistance, une meilleure longévité et une réduction de l’incidence des maladies incluant le cancer et l’obésité. » 

Les auteurs de cet article scientifique sont deux spécialistes de la question. Ils soulignent ici qu’il n’est pas nécessaire de jeûner durant 3 jours ou 3 semaines pour avoir les bénéfices. Tel que mentionné précédemment, les mécanismes responsables des bénéfices sont inductibles sur de courtes périodes. Cela veut dire que sur une période de 18 heures sans manger, le corps va déjà amorcer tout le processus de protection nécessaire pour passer au travers d’une période de jeûne. Ces mécanismes, très bénéfiques pour la santé, peuvent donc être induits, stimulés, selon la fréquence de notre alimentation.

Terminons en mentionnant que c’est tout à fait normal. Tel que mentionné, l’être humain n’a surement pas évolué en mangeant trois repas par jour et deux collations (ce qui est toutefois justifiable pour les enfants qui sont en croissance ou pour certaines personnes âgées à risque de dénutrition).

Pour nos ancêtres les hommes des cavernes, probablement que chaque journée s’amorçait par une nouvelle quête pour être en mesure de se nourrir et de nourrir les siens (comme dans les Croods (un dessin animé que j’adore)). Il est donc normal d’avoir des périodes sans manger et il serait très bénéfique pour la santé d’avoir faim et d’y résister.

Au cours des prochains articles je vous expliquerai pourquoi et surtout comment faire pour en bénéficier pleinement.

 

Références :

  • Longo et Mattson, 2015. Fasting: Molecular Mechanisms and Clinical Applications. Cell Metab. Author manuscript; available in PMC 2015 Feb 4. Cell Metab. 2014 Feb 4; 19(2): 181–192.
  • Mattson, Longo, et Michelle, 2017. Harvie Impact of Intermittent Fasting on Health and Disease Processes. Ageing Res Rev. 2017 October ; 39: 46–58.
  • de Cabo et Mattson, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. New England Journal of Medecin. 381 (26), 2541-2551. 2019 Dec 26.

L’alimentation est toujours un sujet de choix pour nos livres au Québec et pour notre santé. Elle est une source de réconfort, de plaisir et de nutrition (ou pas). Mais que dire du sujet du jeûne ? Le plaisir de ne pas manger? Les bénéfices de n’avoir aucun apport nutritionnel? Il n’apporte pas de réconfort, il augmenterait même le stress et l’anxiété (et c’est très logique, j’y reviendrai).

J’en parlerai dans une série d’articles qui ont pour objectif de démystifier ce qu’est le jeûne, les raisons de le considérer et surtout les bénéfices et les risques de cette approche pour la santé. Comme à l’habitude, j’en profiterai pour établir les bases de la biologie reliées à ce sujet afin de bien comprendre les enjeux et les impacts d’un point de vue physiologique.

Premièrement, un mot sur l’apport calorique. Durant l’évolution, il est évident que l’être humain ne mangeait pas trois repas par jour en plus de deux collations. Nous avons évolué pendant des milliers d’années avec l’objectif journalier de trouver de la nourriture pour réussir à survivre. Nous avons simplement à penser aux émissions de télévision qui mettent dans la nature des spécialistes de la survie en forêt, durant 3 semaines, avec seulement un couteau et un récipient pour la cuisson. Ils perdent entre 10 et 15 kilos habituellement parce qu’ils ne sont pas capables de manger suffisamment. Ainsi, l’être humain n’a surement pas évolué dans l’abondance. Attention, nous avions à cette époque primitive une espérance de vie de 25 à 35 ans. Donc, ça ne veut pas dire non plus que ce que l’on a été en mesure de faire était ce qu’il y a de mieux pour notre santé. Ce à quoi je veux en venir, c’est qu’il y a de nombreux bénéfices très bien documentés de la restriction calorique ou du jeûne et que chez l’humain, ces bénéfices seraient inductibles sur des périodes relativement courtes, possiblement dues à notre évolution. Ceci est un aspect très important pour bien comprendre les bénéfices du jeûne, nous y reviendrons.

Nous avons déjà publié un article qui expliquait ce qu’est la restriction calorique (Bien vieillir ( Article 2 ): la restriction calorique). Dans mon 4e livre, qui vient tout juste de paraître, rédigé avec la collaboration de 7 autres professionnels de la santé, je parle aussi du « Régime de longévité ». C’est le titre d’un livre écrit par un grand chercheur dans le domaine du vieillissement, directeur de deux centres de recherche de très hauts niveaux, Valter Longo. Il faut voir le jeûne comme un mode alimentaire qui fait partie des outils possibles de saine alimentation.

Deuxièmement, le jeûne prend tout son sens d’un point de vue biologique quand on prend connaissance des mécanismes inductibles et de leurs rôles métaboliques. Ici certains diront « oui, mais on nous dit qu’il faut manger trois repas par jour et des collations, on ne sait plus qui croire ». Effectivement, les recommandations alimentaires sont en train de changer et bien que l’on parle des bénéfices du jeûne depuis plus de 30 ans dans la littérature scientifique, ce qui m’a décidé à en parler est un article récent publié dans le « New England Journal of Medecin » (de Cabo et Mattson, 2019). Il s’agit d’une des revues scientifiques parmi les plus prestigieuses et une des plus respectées pour la qualité de ces publications. En résumé, l’article en question mentionne (ma traduction libre) :

« Les évidences s’accumulent que de manger sur une période de 6 heures et de jeûner pour 18 heures peut provoquer un changement métabolique pour passer de l’usage du glucose à l’usage des cétones comme source d’énergie, avec une amélioration des mécanismes de résistance, une meilleure longévité et une réduction de l’incidence des maladies incluant le cancer et l’obésité. » 

Les auteurs de cet article scientifique sont deux spécialistes de la question. Ils soulignent ici qu’il n’est pas nécessaire de jeûner durant 3 jours ou 3 semaines pour avoir les bénéfices. Tel que mentionné précédemment, les mécanismes responsables des bénéfices sont inductibles sur de courtes périodes. Cela veut dire que sur une période de 18 heures sans manger, le corps va déjà amorcer tout le processus de protection nécessaire pour passer au travers d’une période de jeûne. Ces mécanismes, très bénéfiques pour la santé, peuvent donc être induits, stimulés, selon la fréquence de notre alimentation.

Terminons en mentionnant que c’est tout à fait normal. Tel que mentionné, l’être humain n’a surement pas évolué en mangeant trois repas par jour et deux collations (ce qui est toutefois justifiable pour les enfants qui sont en croissance ou pour certaines personnes âgées à risque de dénutrition).

Pour nos ancêtres les hommes des cavernes, probablement que chaque journée s’amorçait par une nouvelle quête pour être en mesure de se nourrir et de nourrir les siens (comme dans les Croods (un dessin animé que j’adore)). Il est donc normal d’avoir des périodes sans manger et il serait très bénéfique pour la santé d’avoir faim et d’y résister.

Au cours des prochains articles je vous expliquerai pourquoi et surtout comment faire pour en bénéficier pleinement.

 

Références :

  • Longo et Mattson, 2015. Fasting: Molecular Mechanisms and Clinical Applications. Cell Metab. Author manuscript; available in PMC 2015 Feb 4. Cell Metab. 2014 Feb 4; 19(2): 181–192.
  • Mattson, Longo, et Michelle, 2017. Harvie Impact of Intermittent Fasting on Health and Disease Processes. Ageing Res Rev. 2017 October ; 39: 46–58.
  • de Cabo et Mattson, 2019. Effects of Intermittent Fasting on Health, Aging, and Disease. New England Journal of Medecin. 381 (26), 2541-2551. 2019 Dec 26.

Adapté du chapitre 3.7 du livre Vivre jeune plus longtemps, Éric Simard, 2016.

La quercétine a été présentée comme un médicament qui pourrait aider à combattre le coronavirus au cours des dernières semaines. Il s’agit d’une nouvelle très intéressante, mais le plus intéressant, c’est que vous pouvez en manger tous les jours, et ce, dans une grande variété de légumes.

La Presse en a parlé le 22 février (Coronavirus: des chercheurs montréalais veulent tester un médicament en Chine) et Radio-Canada le 24 février (Une substance végétale pour venir à bout du coronavirus?), le 27 (De la publicité trompeuse sur la quercétine et le coronavirus) et le 29 février (Coronavirus : la quercétine testée en Chine). Le plus étrange, c’est que l’on ne mentionne pas qu’il s’agit d’une des molécules présente en grande quantité dans l’alimentation riche en légumes. La quercétine serait même le flavonoïde, une famille de polyphénols, le plus consommé en alimentation humaine. Voici quelques explications sur cette molécule bénéfique qui suscite beaucoup d’intérêt.

Dans quels aliments trouver de la quercétine?

La quercétine se retrouve dans plusieurs végétaux, comme les agrumes, les câpres, le cacao et le ginkgo biloba. Elle est très présente dans notre diète. On évalue qu’un Américain moyen consomme environ 25 mg par jour de quercétine. En fait, il s’agirait du flavonoïde le plus important, en termes de quantité, en alimentation humaine. Bonne nouvelle, il possède des bénéfices santé hors du commun.

Les aliments considérés riches en quercétine (ils en contiennent plus de 0,50 mg par 100 gr) sont les pommes, les raisins, les oignons, les artichauts, le fenouil, le céleri, les haricots et les pois chiches, la prune, les navets, les poivrons, les fraises, les tomates et le brocoli.

Il est important de souligner que la quercétine est sensible à la température. Par exemple, les oignons et les tomates vont perdre entre 75 et 80 % de leur teneur initiale en quercétine après avoir bouilli 15 minutes, environ 65 % après une cuisson au four à micro-ondes et 30 % après une friture. Étant donné que la quercétine se dégrade à la cuisson, il est intéressant de manger ces légumes crus afin d’en conserver le contenu.

La quercétine et le vieillissement

Comme vous le savez, mon domaine d’expertise est le vieillissement en santé (www.esimard.com) et je parlais de la quercétine dans mon premier livre dans un contexte de molécules pour combattre les effets du vieillissement.

En 2015, une équipe de scientifiques a effectué une revue complète de la littérature portant sur les molécules naturelles ayant des effets antivieillissement. Parmi les 32 composés naturels considérés, la quercétine est une des molécules accumulant le plus de démonstrations de ses effets antivieillissement (avec le resvératrol et les polyphénols d’olives). Cette molécule, présente dans un grand nombre de légumes, a démontré des effets bénéfiques sur le vieillissement et l’espérance de vie dans trois modèles d’études différents.

Les autres bénéfices santé

La quercétine est principalement utilisée comme supplément en médecine traditionnelle pour son effet antiallergique (elle aurait donc un effet sur le système immunitaire puisque les allergies sont une réaction démesurée du système immunitaire). Plus spécifiquement, elle inhibe les processus inflammatoires attribués aux neutrophiles activés (première ligne de défense de l’organisme), par le biais d’une stabilisation de la membrane, de ses effets antioxydants puissants et de l’inhibition de l’enzyme hyaluronidase. La quercétine est identifiée comme une molécule dotée d’un grand potentiel pour les maladies et les facteurs de risque associés au vieillissement. Parmi ces effets physiologiques rapportés dans la littérature scientifique, on note les effets suivants (N.B. Ces effets ne sont pas tous supportés par suffisamment de données probantes pour affirmer qu’ils sont significatifs chez l’humain):

• anti-inflammatoires;
• préventifs contre des infections;
• antioxydants;
• anticancer et préventifs;
• neuroprotecteurs;
• réducteurs de la pression sanguine;
• réducteurs des niveaux de glucose sanguin;
• inhibiteurs de la réplication de plusieurs types de virus.

La dose recommandée serait de 250 à 600 mg, trois fois par jour, pour diminuer les symptômes d’allergie comme ceux de la rhinite (irritation des muqueuses nasales). Avec 22 mg par 100 gr d’oignons, nous comprenons rapidement que la dose recommandée est élevée par rapport à sa disponibilité dans l’alimentation. Les câpres en contiennent 233 mg/100 gr.

Et le coronavirus ?

Les effets antiviraux de la quercétine sont documentés pour différents types de virus, à la fois pour empêcher leur réplication, la production de molécules virales et la capacité d’infection des virus. La quercétine aurait aussi des effets bénéfiques sur le fonctionnement du système immunitaire. Ces multiples mécanismes d’action pourraient s’appliquer au coronavirus. Tel que mentionné par le Dr Michel Chrétien, il s’agit d’une découverte récente qu’il est nécessaire de tester en étude clinique.

De plus, il faut tenir compte de l’équilibre risque/bénéfice. Pour un produit totalement sans risque (comme la quercétine), dont le bénéfice potentiel est très élevé (la prévention ou le traitement des infections au coronavirus), la somme des démonstrations scientifiques n’a pas à être très élevée pour justifier une approche thérapeutique. De plus, il est possible de simplement favoriser une plus grande prise alimentaire des légumes riches en quercétine.

D’autres molécules naturelles sont aussi connues pour leurs effets antiviraux ou antimicrobiens. Par exemple, la mélatonine est aussi une substance naturelle qui est considérée pour le traitement ou la prévention de certaines infections virales, dont celle du virus Ebola. Est-ce qu’il faut en consommer pour cette raison ? Notre risque de contracter l’Ebola est pratiquement nul.

Les recommandations

La quercétine possède un grand nombre de bénéfices santé. D’enrichir notre alimentation de légumes riches en quercétine ne peut qu’être bénéfique (une recette de soupe ici : Soupe au thé vert, dinde et légumes riches en quercétine), mais ce n’est pas nécessairement ce qui va vous protéger du coronavirus. La prise d’un supplément n’est pas encore justifiée ni par la littérature scientifique ni par le risque actuel de contamination au Québec.

La santé de votre système immunitaire dépend d’une multitude de facteurs dont les plus importants sont probablement la qualité du sommeil et la réduction du stress (Système immunitaire et vieillissement). Il est beaucoup plus logique de concentrer vos énergies à vous assurer d’avoir de bonnes habitudes de vie qui vous procureront un système immunitaire en pleine santé prêt à faire face à toutes les éventualités.

 

Références:

  • Henagan, T.M., Cefalu, W.T., Ribnicky, D.M., Noland, R.C., Dunville, K., Campbell, W.W., Stewart, L.K., Forney, L.A., Gettys, T.W., Chang, J.S., Morrison, C.D. 2015. In vivo effects of dietary quercetin and quercetin rich red onion extract on skeletal muscle mitochondria, metabolism, and insulin sensitivity. Genes Nutr. Jan;10(1):451.
  • Henagan, T.M., Lenard, N.R., Gettys, T.W., Stewart, L.K. 2014. Dietary quercetin supplementation in mice increases skeletal muscle PGC1α expression, improves mitochondrial function and attenuates insulin resistance in a time-specific manner. PLoS One. Feb 21;9(2):e89365.
  • Larson, A.J., Symons, J.D., Jalili, T. 2012. Therapeutic potential of quercetin to decrease blood pressure: review of efficacy and mechanisms. Adv Nutr. Jan;3(1):39-46. Review.
  • Lee S, Lee HH, Shin YS, Kang H, Cho H. 2017. The anti-HSV-1 effect of quercetin is dependent on the suppression of TLR-3 in Raw 264.7 cells. Arch Pharm Res. 2017;40(5):623–630. doi:10.1007/s12272-017-0898-x.
  • Leonov, A., Arlia-Ciommo, A., Piano, A., Svistkova, V., Lutchman, V., Medkour, Y., Titorenko, V. 2015. Longevity Extension by Phytochemicals. Review. Molecules, 20, 1-x manuscripts; accepté pour publication. ISSN 1420-3049 4.
  • Rojas Á, Del Campo JA, Clement S, et al. 2016. Effect of Quercetin on Hepatitis C Virus Life Cycle: From Viral to Host Targets. Sci Rep. 2016;6:31777. Published 2016 Aug 22. doi:10.1038/srep31777.
  • Yao C, Xi C, Hu K, et al. 2018. Inhibition of enterovirus 71 replication and viral 3C protease by quercetin. Virol J. 2018;15(1):116. Published 2018 Jul 31. doi:10.1186/s12985-018-1023-6.

Adapté du chapitre 3.7 du livre Vivre jeune plus longtemps, Éric Simard, 2016.

La quercétine a été présentée comme un médicament qui pourrait aider à combattre le coronavirus au cours des dernières semaines. Il s’agit d’une nouvelle très intéressante, mais le plus intéressant, c’est que vous pouvez en manger tous les jours, et ce, dans une grande variété de légumes.

La Presse en a parlé le 22 février (Coronavirus: des chercheurs montréalais veulent tester un médicament en Chine) et Radio-Canada le 24 février (Une substance végétale pour venir à bout du coronavirus?), le 27 (De la publicité trompeuse sur la quercétine et le coronavirus) et le 29 février (Coronavirus : la quercétine testée en Chine). Le plus étrange, c’est que l’on ne mentionne pas qu’il s’agit d’une des molécules présente en grande quantité dans l’alimentation riche en légumes. La quercétine serait même le flavonoïde, une famille de polyphénols, le plus consommé en alimentation humaine. Voici quelques explications sur cette molécule bénéfique qui suscite beaucoup d’intérêt.

Dans quels aliments trouver de la quercétine?

La quercétine se retrouve dans plusieurs végétaux, comme les agrumes, les câpres, le cacao et le ginkgo biloba. Elle est très présente dans notre diète. On évalue qu’un Américain moyen consomme environ 25 mg par jour de quercétine. En fait, il s’agirait du flavonoïde le plus important, en termes de quantité, en alimentation humaine. Bonne nouvelle, il possède des bénéfices santé hors du commun.

Les aliments considérés riches en quercétine (ils en contiennent plus de 0,50 mg par 100 gr) sont les pommes, les raisins, les oignons, les artichauts, le fenouil, le céleri, les haricots et les pois chiches, la prune, les navets, les poivrons, les fraises, les tomates et le brocoli.

Il est important de souligner que la quercétine est sensible à la température. Par exemple, les oignons et les tomates vont perdre entre 75 et 80 % de leur teneur initiale en quercétine après avoir bouilli 15 minutes, environ 65 % après une cuisson au four à micro-ondes et 30 % après une friture. Étant donné que la quercétine se dégrade à la cuisson, il est intéressant de manger ces légumes crus afin d’en conserver le contenu.

La quercétine et le vieillissement

Comme vous le savez, mon domaine d’expertise est le vieillissement en santé (www.esimard.com) et je parlais de la quercétine dans mon premier livre dans un contexte de molécules pour combattre les effets du vieillissement.

En 2015, une équipe de scientifiques a effectué une revue complète de la littérature portant sur les molécules naturelles ayant des effets antivieillissement. Parmi les 32 composés naturels considérés, la quercétine est une des molécules accumulant le plus de démonstrations de ses effets antivieillissement (avec le resvératrol et les polyphénols d’olives). Cette molécule, présente dans un grand nombre de légumes, a démontré des effets bénéfiques sur le vieillissement et l’espérance de vie dans trois modèles d’études différents.

Les autres bénéfices santé

La quercétine est principalement utilisée comme supplément en médecine traditionnelle pour son effet antiallergique (elle aurait donc un effet sur le système immunitaire puisque les allergies sont une réaction démesurée du système immunitaire). Plus spécifiquement, elle inhibe les processus inflammatoires attribués aux neutrophiles activés (première ligne de défense de l’organisme), par le biais d’une stabilisation de la membrane, de ses effets antioxydants puissants et de l’inhibition de l’enzyme hyaluronidase. La quercétine est identifiée comme une molécule dotée d’un grand potentiel pour les maladies et les facteurs de risque associés au vieillissement. Parmi ces effets physiologiques rapportés dans la littérature scientifique, on note les effets suivants (N.B. Ces effets ne sont pas tous supportés par suffisamment de données probantes pour affirmer qu’ils sont significatifs chez l’humain):

• anti-inflammatoires;
• préventifs contre des infections;
• antioxydants;
• anticancer et préventifs;
• neuroprotecteurs;
• réducteurs de la pression sanguine;
• réducteurs des niveaux de glucose sanguin;
• inhibiteurs de la réplication de plusieurs types de virus.

La dose recommandée serait de 250 à 600 mg, trois fois par jour, pour diminuer les symptômes d’allergie comme ceux de la rhinite (irritation des muqueuses nasales). Avec 22 mg par 100 gr d’oignons, nous comprenons rapidement que la dose recommandée est élevée par rapport à sa disponibilité dans l’alimentation. Les câpres en contiennent 233 mg/100 gr.

Et le coronavirus ?

Les effets antiviraux de la quercétine sont documentés pour différents types de virus, à la fois pour empêcher leur réplication, la production de molécules virales et la capacité d’infection des virus. La quercétine aurait aussi des effets bénéfiques sur le fonctionnement du système immunitaire. Ces multiples mécanismes d’action pourraient s’appliquer au coronavirus. Tel que mentionné par le Dr Michel Chrétien, il s’agit d’une découverte récente qu’il est nécessaire de tester en étude clinique.

De plus, il faut tenir compte de l’équilibre risque/bénéfice. Pour un produit totalement sans risque (comme la quercétine), dont le bénéfice potentiel est très élevé (la prévention ou le traitement des infections au coronavirus), la somme des démonstrations scientifiques n’a pas à être très élevée pour justifier une approche thérapeutique. De plus, il est possible de simplement favoriser une plus grande prise alimentaire des légumes riches en quercétine.

D’autres molécules naturelles sont aussi connues pour leurs effets antiviraux ou antimicrobiens. Par exemple, la mélatonine est aussi une substance naturelle qui est considérée pour le traitement ou la prévention de certaines infections virales, dont celle du virus Ebola. Est-ce qu’il faut en consommer pour cette raison ? Notre risque de contracter l’Ebola est pratiquement nul.

Les recommandations

La quercétine possède un grand nombre de bénéfices santé. D’enrichir notre alimentation de légumes riches en quercétine ne peut qu’être bénéfique (une recette de soupe ici : Soupe au thé vert, dinde et légumes riches en quercétine), mais ce n’est pas nécessairement ce qui va vous protéger du coronavirus. La prise d’un supplément n’est pas encore justifiée ni par la littérature scientifique ni par le risque actuel de contamination au Québec.

La santé de votre système immunitaire dépend d’une multitude de facteurs dont les plus importants sont probablement la qualité du sommeil et la réduction du stress (Système immunitaire et vieillissement). Il est beaucoup plus logique de concentrer vos énergies à vous assurer d’avoir de bonnes habitudes de vie qui vous procureront un système immunitaire en pleine santé prêt à faire face à toutes les éventualités.

 

Références:

  • Henagan, T.M., Cefalu, W.T., Ribnicky, D.M., Noland, R.C., Dunville, K., Campbell, W.W., Stewart, L.K., Forney, L.A., Gettys, T.W., Chang, J.S., Morrison, C.D. 2015. In vivo effects of dietary quercetin and quercetin rich red onion extract on skeletal muscle mitochondria, metabolism, and insulin sensitivity. Genes Nutr. Jan;10(1):451.
  • Henagan, T.M., Lenard, N.R., Gettys, T.W., Stewart, L.K. 2014. Dietary quercetin supplementation in mice increases skeletal muscle PGC1α expression, improves mitochondrial function and attenuates insulin resistance in a time-specific manner. PLoS One. Feb 21;9(2):e89365.
  • Larson, A.J., Symons, J.D., Jalili, T. 2012. Therapeutic potential of quercetin to decrease blood pressure: review of efficacy and mechanisms. Adv Nutr. Jan;3(1):39-46. Review.
  • Lee S, Lee HH, Shin YS, Kang H, Cho H. 2017. The anti-HSV-1 effect of quercetin is dependent on the suppression of TLR-3 in Raw 264.7 cells. Arch Pharm Res. 2017;40(5):623–630. doi:10.1007/s12272-017-0898-x.
  • Leonov, A., Arlia-Ciommo, A., Piano, A., Svistkova, V., Lutchman, V., Medkour, Y., Titorenko, V. 2015. Longevity Extension by Phytochemicals. Review. Molecules, 20, 1-x manuscripts; accepté pour publication. ISSN 1420-3049 4.
  • Rojas Á, Del Campo JA, Clement S, et al. 2016. Effect of Quercetin on Hepatitis C Virus Life Cycle: From Viral to Host Targets. Sci Rep. 2016;6:31777. Published 2016 Aug 22. doi:10.1038/srep31777.
  • Yao C, Xi C, Hu K, et al. 2018. Inhibition of enterovirus 71 replication and viral 3C protease by quercetin. Virol J. 2018;15(1):116. Published 2018 Jul 31. doi:10.1186/s12985-018-1023-6.

En constante évolution, les avancées technologiques dans le secteur de la santé offrent de nouvelles méthodes, de nouveaux traitements plus efficaces et adaptés pour tous. On trouve maintenant des technologies qui sont plus précises et qui permettent un meilleur confort, une plus belle apparence et des traitements simplifiés. Dans l’article précédent, les bénéfices de la santé buccodentaire vous ont été présentés (La santé buccale : pour manger, pour la santé cardiovasculaire et l’Alzheimer). Découvrez maintenant les explications de notre docteur en médecine dentaire concernant les usages des technologies d’enregistrement 3D ainsi que leurs avantages.

Scanneurs intraoraux

Dites au revoir aux empreintes prises avec des pâtes qui donnent mal au cœur! Avec les scanneurs intraoraux, il est possible de prendre les empreintes de la bouche sans utiliser de pâtes et en garantissant une précision exceptionnelle. Cette précision permet de créer des prothèses dentaires avec un confort inégalé. Le procédé est simple, en déplaçant la caméra sur les structures buccales, les empreintes sont enregistrées directement en 3D.

Logiciel de montage

L’étape de l’enregistrement complétée, le denturologiste se sert d’un logiciel de montage. Ce logiciel donne accès à une grande bibliothèque de dents, de formes ainsi que de tailles différentes. Aussi, il est possible de disposer les dents afin qu’elles concordent avec les mâchoires tout en respectant la forme du visage. L’efficacité de mastication et la stabilité de la prothèse sont alors considérablement améliorées tout en répondant aux critères esthétiques du patient.

Le denturologiste pourra par la suite imprimer une maquette que le patient pourra essayer dans le confort de sa maison. Cette option n’était pas possible auparavant.

Les avantages du numérique

Avec la technologie numérique, les prothèses ont un fini et une esthétique supérieure. On parle alors d’œuvre d’art qui peut être reproduite aussi souvent que désiré grâce à la sauvegarde du fichier numérique. Plusieurs avantages découlent de l’utilisation de ces technologies numériques qui permettent aussi l’utilisation de toute une gamme de nouveaux matériaux.

Voici donc ces avantages :

  • Empreintes prises numériquement à l’aide d’une caméra laser
  • Montage numérique et impression des dents permettant de tester la prothèse à la maison
  • Esthétique inégalable
  • Confort exceptionnel
  • Possibilité de reproduire à nouveau les prothèses enregistrées numériquement (dans le cas de perte, de bris ou de remplacement)

Ces nouvelles technologies sont très avantageuses autant pour le patient que le denturologiste et permettent une meilleure qualité du produit fini.

En constante évolution, les avancées technologiques dans le secteur de la santé offrent de nouvelles méthodes, de nouveaux traitements plus efficaces et adaptés pour tous. On trouve maintenant des technologies qui sont plus précises et qui permettent un meilleur confort, une plus belle apparence et des traitements simplifiés. Dans l’article précédent, les bénéfices de la santé buccodentaire vous ont été présentés (La santé buccale : pour manger, pour la santé cardiovasculaire et l’Alzheimer). Découvrez maintenant les explications de notre docteur en médecine dentaire concernant les usages des technologies d’enregistrement 3D ainsi que leurs avantages.

Scanneurs intraoraux

Dites au revoir aux empreintes prises avec des pâtes qui donnent mal au cœur! Avec les scanneurs intraoraux, il est possible de prendre les empreintes de la bouche sans utiliser de pâtes et en garantissant une précision exceptionnelle. Cette précision permet de créer des prothèses dentaires avec un confort inégalé. Le procédé est simple, en déplaçant la caméra sur les structures buccales, les empreintes sont enregistrées directement en 3D.

Logiciel de montage

L’étape de l’enregistrement complétée, le denturologiste se sert d’un logiciel de montage. Ce logiciel donne accès à une grande bibliothèque de dents, de formes ainsi que de tailles différentes. Aussi, il est possible de disposer les dents afin qu’elles concordent avec les mâchoires tout en respectant la forme du visage. L’efficacité de mastication et la stabilité de la prothèse sont alors considérablement améliorées tout en répondant aux critères esthétiques du patient.

Le denturologiste pourra par la suite imprimer une maquette que le patient pourra essayer dans le confort de sa maison. Cette option n’était pas possible auparavant.

Les avantages du numérique

Avec la technologie numérique, les prothèses ont un fini et une esthétique supérieure. On parle alors d’œuvre d’art qui peut être reproduite aussi souvent que désiré grâce à la sauvegarde du fichier numérique. Plusieurs avantages découlent de l’utilisation de ces technologies numériques qui permettent aussi l’utilisation de toute une gamme de nouveaux matériaux.

Voici donc ces avantages :

  • Empreintes prises numériquement à l’aide d’une caméra laser
  • Montage numérique et impression des dents permettant de tester la prothèse à la maison
  • Esthétique inégalable
  • Confort exceptionnel
  • Possibilité de reproduire à nouveau les prothèses enregistrées numériquement (dans le cas de perte, de bris ou de remplacement)

Ces nouvelles technologies sont très avantageuses autant pour le patient que le denturologiste et permettent une meilleure qualité du produit fini.

Le seul muscle de notre corps qui ne peut jamais se reposer. Quel phénomène extraordinaire quand on y pense. Il bat pour la majorité des gens, plus d’une fois en moyenne par seconde, toute notre vie. À 1,16 battement en moyenne par seconde, plus de 100 000 par jour, cela équivaut à près de 40 millions de battements par année et 3 milliards de battements pour une vie. Essayez juste de fermer vigoureusement votre main 100 fois durant une minute. Pensez maintenant à le faire durant 85 ans. Vous auriez un bel avant-bras.

Nous avons déjà parlé de l’importance des différentes facettes des saines habitudes de vie sur la santé cardiovasculaire (Février le mois du cœur – parlons santé!) et des bénéfices possibles des suppléments (Par amour du cœur). Ici, je vous parlerai de ma passion, la biologie de la vie.

Le cœur sert à faire circuler les nutriments, les gaz de respiration, les hormones, les déchets, dissiper et réguler la température, de même qu’à acheminer les défenses de l’organisme aux endroits qui en ont besoin. Les premiers cœurs seraient apparus, d’un point de vue évolutif, il y a 500 millions d’années. Il s’agissait simplement d’un tube contractile qui a par la suite évolué vers un organe à quatre chambres fermées (pour les mammifères). Les amphibiens, comme les grenouilles, ont encore un cœur avec un seul ventricule, mais deux oreillettes. Le cœur des poissons est aussi différent.

Le cœur et ses fonctions ont évolué pour devenir très spécifiques à chaque espèce vivante. La grande baleine bleue, le plus gros des mammifères, à un rythme de battement d’environ 20 battements par minute. Chez la souris, cela peut atteindre 500 à 600 battements par minute. Un éléphant, 30 battements par minute. Donc oui, plus c’est gros, moins ça pompe rapidement. Il y a quelques exceptions pour les animaux qui hibernent. Leur cœur peut descendre entre 10 et un battements par minute durant l’hibernation. Le record revient à une grenouille canadienne qui a développé une adaptation remarquable au froid. La rainette crucifère (Pseudacris crucifer pour les intimes) est capable de survivre sous zéro durant une période où son cœur arrête complètement de battre. Cela est possible grâce à deux adaptations : son foie produit du glycogène qui sert d’antigel (jusqu’à -7 degrés Celsius) et ces cellules utilisent alors un métabolisme anaérobie qui ne nécessite pas d’oxygène.

Chez l’humain, le cœur mesure environ 13 centimètres de long par 8 centimètres de large. Les deux côtés du cœur fonctionnent indépendamment l’un de l’autre. Le côté droit reçoit le sang chargé de CO2 et il l’envoie aux poumons pour l’évacuer et être réoxygéné. Le côté gauche reçoit ensuite ce sang fraîchement oxygéné pour l’envoyer dans tout le reste du corps. Étant donné que le cœur est près des poumons, le travail du ventricule droit est moins exigeant que celui du ventricule gauche qui doit pousser le sang des pieds à la tête. Ainsi, les parois du ventricule gauche sont trois fois plus épaisses que celle du ventricule droit. Voici un lien qui permet de voir une animation du cœur en fonction sur le site de la Fondation des maladies du cœur : fonctionnement du cœur.

Pour ce qui est du vieillissement, malheureusement, il vieillit selon les mêmes principes que les autres organes du corps humain. En vieillissant, certaines cellules deviennent dysfonctionnelles et ne sont pas remplacées comme elles auraient dû l’être. Elles deviennent sénescentes et elles se dérèglent. D’autres cellules meurent et ne sont pas remplacées non plus. Ces espaces laissés sans cellules seront alors occupés par des cellules produisant des fibres de collagène (des cicatrices) : les fibroblastes. Il apparaît aussi de la calcification (durcissement) et des dépôts de gras dans certaines parties du cœur. Durant ce processus, le nombre de cellules musculaires, les myocytes, diminue et de façon plus prononcée chez l’homme que chez la femme. Le cœur fonctionne donc de moins en moins bien, il se fatigue plus facilement et les valves sont moins fonctionnelles.

Il y a tout de même une bonne nouvelle! Les études récentes ont clairement démontré que les processus de vieillissement du cœur évoluent à la même vitesse que le vieillissement du reste du corps. Ils ne sont pas reliés à l’âge chronologique, mais bien à l’âge biologique. L’âge biologique est dépendant de la façon dont nous vivons et non pas de l’année de notre naissance. Ainsi, l’âge de notre cœur serait représentatif de la façon dont nous vivons et de l’ensemble de nos habitudes de vie. Il est donc possible de garder notre cœur en santé plus longtemps, pour lui permettre de continuer son travail acharné qui consiste à nous garder en vie.

 

Références :

  • Keller KM, Howlett SE. Sex Differences in the Biology and Pathology of the Aging Heart. Can J Cardiol. 2016;32(9):1065–1073.
  • Site internet de la Fondation des maladies du cœur : https://www.coeuretavc.ca/
  • Stephenson A, Adams JW, Vaccarezza M. 2017. The vertebrate heart: an evolutionary perspective. J Anat. 2017;231(6):787–797.

Le seul muscle de notre corps qui ne peut jamais se reposer. Quel phénomène extraordinaire quand on y pense. Il bat pour la majorité des gens, plus d’une fois en moyenne par seconde, toute notre vie. À 1,16 battement en moyenne par seconde, plus de 100 000 par jour, cela équivaut à près de 40 millions de battements par année et 3 milliards de battements pour une vie. Essayez juste de fermer vigoureusement votre main 100 fois durant une minute. Pensez maintenant à le faire durant 85 ans. Vous auriez un bel avant-bras.

Nous avons déjà parlé de l’importance des différentes facettes des saines habitudes de vie sur la santé cardiovasculaire (Février le mois du cœur – parlons santé!) et des bénéfices possibles des suppléments (Par amour du cœur). Ici, je vous parlerai de ma passion, la biologie de la vie.

Le cœur sert à faire circuler les nutriments, les gaz de respiration, les hormones, les déchets, dissiper et réguler la température, de même qu’à acheminer les défenses de l’organisme aux endroits qui en ont besoin. Les premiers cœurs seraient apparus, d’un point de vue évolutif, il y a 500 millions d’années. Il s’agissait simplement d’un tube contractile qui a par la suite évolué vers un organe à quatre chambres fermées (pour les mammifères). Les amphibiens, comme les grenouilles, ont encore un cœur avec un seul ventricule, mais deux oreillettes. Le cœur des poissons est aussi différent.

Le cœur et ses fonctions ont évolué pour devenir très spécifiques à chaque espèce vivante. La grande baleine bleue, le plus gros des mammifères, à un rythme de battement d’environ 20 battements par minute. Chez la souris, cela peut atteindre 500 à 600 battements par minute. Un éléphant, 30 battements par minute. Donc oui, plus c’est gros, moins ça pompe rapidement. Il y a quelques exceptions pour les animaux qui hibernent. Leur cœur peut descendre entre 10 et un battements par minute durant l’hibernation. Le record revient à une grenouille canadienne qui a développé une adaptation remarquable au froid. La rainette crucifère (Pseudacris crucifer pour les intimes) est capable de survivre sous zéro durant une période où son cœur arrête complètement de battre. Cela est possible grâce à deux adaptations : son foie produit du glycogène qui sert d’antigel (jusqu’à -7 degrés Celsius) et ces cellules utilisent alors un métabolisme anaérobie qui ne nécessite pas d’oxygène.

Chez l’humain, le cœur mesure environ 13 centimètres de long par 8 centimètres de large. Les deux côtés du cœur fonctionnent indépendamment l’un de l’autre. Le côté droit reçoit le sang chargé de CO2 et il l’envoie aux poumons pour l’évacuer et être réoxygéné. Le côté gauche reçoit ensuite ce sang fraîchement oxygéné pour l’envoyer dans tout le reste du corps. Étant donné que le cœur est près des poumons, le travail du ventricule droit est moins exigeant que celui du ventricule gauche qui doit pousser le sang des pieds à la tête. Ainsi, les parois du ventricule gauche sont trois fois plus épaisses que celle du ventricule droit. Voici un lien qui permet de voir une animation du cœur en fonction sur le site de la Fondation des maladies du cœur : fonctionnement du cœur.

Pour ce qui est du vieillissement, malheureusement, il vieillit selon les mêmes principes que les autres organes du corps humain. En vieillissant, certaines cellules deviennent dysfonctionnelles et ne sont pas remplacées comme elles auraient dû l’être. Elles deviennent sénescentes et elles se dérèglent. D’autres cellules meurent et ne sont pas remplacées non plus. Ces espaces laissés sans cellules seront alors occupés par des cellules produisant des fibres de collagène (des cicatrices) : les fibroblastes. Il apparaît aussi de la calcification (durcissement) et des dépôts de gras dans certaines parties du cœur. Durant ce processus, le nombre de cellules musculaires, les myocytes, diminue et de façon plus prononcée chez l’homme que chez la femme. Le cœur fonctionne donc de moins en moins bien, il se fatigue plus facilement et les valves sont moins fonctionnelles.

Il y a tout de même une bonne nouvelle! Les études récentes ont clairement démontré que les processus de vieillissement du cœur évoluent à la même vitesse que le vieillissement du reste du corps. Ils ne sont pas reliés à l’âge chronologique, mais bien à l’âge biologique. L’âge biologique est dépendant de la façon dont nous vivons et non pas de l’année de notre naissance. Ainsi, l’âge de notre cœur serait représentatif de la façon dont nous vivons et de l’ensemble de nos habitudes de vie. Il est donc possible de garder notre cœur en santé plus longtemps, pour lui permettre de continuer son travail acharné qui consiste à nous garder en vie.

 

Références :

  • Keller KM, Howlett SE. Sex Differences in the Biology and Pathology of the Aging Heart. Can J Cardiol. 2016;32(9):1065–1073.
  • Site internet de la Fondation des maladies du cœur : https://www.coeuretavc.ca/
  • Stephenson A, Adams JW, Vaccarezza M. 2017. The vertebrate heart: an evolutionary perspective. J Anat. 2017;231(6):787–797.

Saviez-vous que près de 30 % de tous les adultes vont développer un zona dans leur vie ? Et saviez-vous que d’ici l’âge de 85 ans, 50 % de la population en seraient atteints ?

La névralgie post-herpétique (NPH) en est la complication la plus fréquente. Il s’agit de la douleur provoquée par le zona, qui perdure après la guérison de l’éruption. La douleur peut durer plusieurs mois, voire des années et réduit la qualité de vie, en particulier chez les personnes âgées.

L’âge avancé et l’immunosuppression sont les facteurs de risque les plus importants pour le zona et la NPH. Les taux d’incidence de consultation pour zona augmentent davantage autour de l’âge de 50 ans et sont particulièrement élevés après l’âge de 70 ans. La NPH survient chez environ 20 % des adultes atteints de zona et augmente avec l’âge.

Le zona commence souvent par une douleur localisée qui dure quelques jours (4 à 5 jours). Puis la douleur augmente, et se transforme en une éruption cutanée. La douleur devient profonde et constante, et s’accompagne d’une sensation de brûlure et de piqûre. Ce stade aigu dure environ 4 semaines, mais la névralgie post-herpétique peut durer des mois, et même des années.

On estime qu’il y a au Québec, chaque année, environ 27 000 cas de zona, 600 hospitalisations et 10 décès causés par la maladie. La majorité (≈ 80 %) des décès surviennent chez des personnes âgées de 80 ans et plus.

Les impacts sur la qualité de vie peuvent être majeurs : fatigue, anorexie, perte de poids, inactivité physique, insomnie, dépression, anxiété, perte de concentration, réduction des activités sociales, perte des habilitées fonctionnelles comme s’habiller, se nourrir, se déplacer, etc.

La grande question est donc : pouvons-nous prévenir le zona et la névralgie post-herpétique ? La réponse est OUI : l’Immunisation.

Deux vaccins sont disponibles au Canada : le vaccin vivant atténué contre le zona Zostavax homologué en 2008 et le vaccin sous-unitaire Shingrix homologué en octobre 2017. Les deux vaccins sont sécuritaires et efficaces pour réduire l’incidence du zona et de la NPH.

L’efficacité du vaccin vivant atténué à prévenir le zona est d’environ 50 à 70%. Elle diminue avec l’âge à la vaccination et le temps écoulé depuis la vaccination. Selon le fabricant, même chez ceux qui ont reçu le vaccin et qui développeront la maladie, la douleur sera réduite chez 73 % des patients comparé au placebo.

L’efficacité du vaccin sous-unitaire à prévenir le zona est d’environ 90 %, et ce, dans tous les groupes d’âge et elle demeure relativement stable pour au moins 4 ans. La persistance de titres élevés d’anticorps mesurée 9 ans après la vaccination suggère une protection à long terme.

Qui devrait se faire vacciner ? Comme pharmacien, je suggère la stratégie suivante conformément aux recommandations de l’Institut National de Santé publique du Québec (INSPQ):

  • Personnes âgées de 50 ans et plus ET immunodéprimées selon la définition du Protocole d’immunisation du Québec. Ces personnes ont un risque élevé de développer le zona et la NPH. À la différence du vaccin vivant, le nouveau vaccin inactivé, Shingrix, n’est pas contre-indiqué chez les personnes immunodéprimées;
  • Personnes âgées de 65 ans et plus;
  • S’il n’est pas possible de viser l’ensemble des personnes âgées de 65 ans et plus, le Conseil Interprofessionnel du Québec (CIQ) recommande d’offrir la vaccination aux personnes âgées de 70 ans et plus. Dans ce groupe d’âge, le risque du zona et celui de la NPH sont particulièrement élevés. La vaccination dans ce groupe d’âge permettra une réduction plus rapide du fardeau de la maladie;
  • Personnes âgées de 50 à 64 ans. Le fardeau du zona commence à augmenter à ces âges, sans être encore maximal. Des données d’efficacité vaccinale sont disponibles chez les 50 ans et plus pour un minimum de 4 ans. Par contre, la durée de l’efficacité vaccinale pourrait être un enjeu pour ce groupe d’âge, particulièrement pour le vaccin vivant atténué. Après 4 ans, il n’est pas encore déterminé si une revaccination serait indiquée, et effectivement une injection additionnelle pourrait être nécessaire;
  • L’état des connaissances actuelles ne permet pas de formuler de recommandations pour les personnes âgées de moins de 50 ans;

Conclusion

Considérant que le risque de contracter le zona augmente avec l’âge, et étant donné les inconvénients majeurs des symptômes qui en découlent, je crois que les patients doivent être informés par les professionnels de la santé que des vaccins sont disponibles à cet effet.

Consultez votre médecin ou pharmacien pour savoir si un vaccin serait recommandé pour vous ou s’il y aurait une contre-indication dans votre cas.

Saviez-vous que près de 30 % de tous les adultes vont développer un zona dans leur vie ? Et saviez-vous que d’ici l’âge de 85 ans, 50 % de la population en seraient atteints ?

La névralgie post-herpétique (NPH) en est la complication la plus fréquente. Il s’agit de la douleur provoquée par le zona, qui perdure après la guérison de l’éruption. La douleur peut durer plusieurs mois, voire des années et réduit la qualité de vie, en particulier chez les personnes âgées.

L’âge avancé et l’immunosuppression sont les facteurs de risque les plus importants pour le zona et la NPH. Les taux d’incidence de consultation pour zona augmentent davantage autour de l’âge de 50 ans et sont particulièrement élevés après l’âge de 70 ans. La NPH survient chez environ 20 % des adultes atteints de zona et augmente avec l’âge.

Le zona commence souvent par une douleur localisée qui dure quelques jours (4 à 5 jours). Puis la douleur augmente, et se transforme en une éruption cutanée. La douleur devient profonde et constante, et s’accompagne d’une sensation de brûlure et de piqûre. Ce stade aigu dure environ 4 semaines, mais la névralgie post-herpétique peut durer des mois, et même des années.

On estime qu’il y a au Québec, chaque année, environ 27 000 cas de zona, 600 hospitalisations et 10 décès causés par la maladie. La majorité (≈ 80 %) des décès surviennent chez des personnes âgées de 80 ans et plus.

Les impacts sur la qualité de vie peuvent être majeurs : fatigue, anorexie, perte de poids, inactivité physique, insomnie, dépression, anxiété, perte de concentration, réduction des activités sociales, perte des habilitées fonctionnelles comme s’habiller, se nourrir, se déplacer, etc.

La grande question est donc : pouvons-nous prévenir le zona et la névralgie post-herpétique ? La réponse est OUI : l’Immunisation.

Deux vaccins sont disponibles au Canada : le vaccin vivant atténué contre le zona Zostavax homologué en 2008 et le vaccin sous-unitaire Shingrix homologué en octobre 2017. Les deux vaccins sont sécuritaires et efficaces pour réduire l’incidence du zona et de la NPH.

L’efficacité du vaccin vivant atténué à prévenir le zona est d’environ 50 à 70%. Elle diminue avec l’âge à la vaccination et le temps écoulé depuis la vaccination. Selon le fabricant, même chez ceux qui ont reçu le vaccin et qui développeront la maladie, la douleur sera réduite chez 73 % des patients comparé au placebo.

L’efficacité du vaccin sous-unitaire à prévenir le zona est d’environ 90 %, et ce, dans tous les groupes d’âge et elle demeure relativement stable pour au moins 4 ans. La persistance de titres élevés d’anticorps mesurée 9 ans après la vaccination suggère une protection à long terme.

Qui devrait se faire vacciner ? Comme pharmacien, je suggère la stratégie suivante conformément aux recommandations de l’Institut National de Santé publique du Québec (INSPQ):

  • Personnes âgées de 50 ans et plus ET immunodéprimées selon la définition du Protocole d’immunisation du Québec. Ces personnes ont un risque élevé de développer le zona et la NPH. À la différence du vaccin vivant, le nouveau vaccin inactivé, Shingrix, n’est pas contre-indiqué chez les personnes immunodéprimées;
  • Personnes âgées de 65 ans et plus;
  • S’il n’est pas possible de viser l’ensemble des personnes âgées de 65 ans et plus, le Conseil Interprofessionnel du Québec (CIQ) recommande d’offrir la vaccination aux personnes âgées de 70 ans et plus. Dans ce groupe d’âge, le risque du zona et celui de la NPH sont particulièrement élevés. La vaccination dans ce groupe d’âge permettra une réduction plus rapide du fardeau de la maladie;
  • Personnes âgées de 50 à 64 ans. Le fardeau du zona commence à augmenter à ces âges, sans être encore maximal. Des données d’efficacité vaccinale sont disponibles chez les 50 ans et plus pour un minimum de 4 ans. Par contre, la durée de l’efficacité vaccinale pourrait être un enjeu pour ce groupe d’âge, particulièrement pour le vaccin vivant atténué. Après 4 ans, il n’est pas encore déterminé si une revaccination serait indiquée, et effectivement une injection additionnelle pourrait être nécessaire;
  • L’état des connaissances actuelles ne permet pas de formuler de recommandations pour les personnes âgées de moins de 50 ans;

Conclusion

Considérant que le risque de contracter le zona augmente avec l’âge, et étant donné les inconvénients majeurs des symptômes qui en découlent, je crois que les patients doivent être informés par les professionnels de la santé que des vaccins sont disponibles à cet effet.

Consultez votre médecin ou pharmacien pour savoir si un vaccin serait recommandé pour vous ou s’il y aurait une contre-indication dans votre cas.

Les maladies cardiovasculaires nous enlèvent des êtres chers, souvent, sans aucun avertissement. Si vous aviez à prendre un produit en prévention, quel serait-il ? Beaucoup de gens nous questionnent sur le cholestérol, la pression artérielle et la santé des vaisseaux sanguins. Saviez-vous qu’il existe un produit spécifiquement pour ces aspects ?

Voici ce que l’on vous recommande et pourquoi. Nous avons développé VitoliMD Cardiovasculaire afin de faire le meilleur produit pour les gens préoccupés par leur santé cardiovasculaire. Il agit sur plusieurs facettes et pas seulement sur le cholestérol. Il va sans dire que les facteurs préventifs des maladies cardiovasculaires sont très nombreux et ils sont tous importants. Vous devriez avant tout faire des efforts pour améliorer votre alimentation, votre sommeil, votre niveau d’activité physique et la gestion de votre stress. Nous ne reprendrons pas les recommandations de ces saines habitudes de vie, puisque plusieurs d’entre elles font déjà l’objet d’articles du blogue de Vitoli.

Nous nous attarderons ici aux ingrédients contenus dans VitoliMD Cardiovasculaire :
– la dose recommandée par l’Union européenne de polyphénols d’olives (le Complexe ProvitolMD Exclusif) pour la réduction des risques d’athérosclérose,
– la Coenzyme Q10 et
– les vitamines du groupe B (B6, B9 et B12).

Les polyphénols d’olive du Complexe ProvitolMD exclusif aux produits VitoliMD sont standardisés en hydroxytyrosol. Il s’agit du polyphénol d’olives le plus important, mais aussi, du polyphénol naturel le plus étudié actuellement étant donné le très grand nombre de ces bénéfices santé. Un article récent rapporte même ses mécanismes d’actions et les bénéfices applicables aux maladies humaines de ses effets antivieillissements (de Pablos et al, 2019). En santé cardiovasculaire, ses bénéfices sont indéniables et les quantités nécessaires pour une consommation journalière ont été basées sur l’alimentation méditerranéenne. Ainsi, VitoliMD Cardiovasculaire contient la dose recommandée par l’Union européenne d’un extrait de très grande qualité, provenant d’olives sélectionnées, cultivées en Espagne.

Le deuxième ingrédient est la Coenzyme Q10. Vous la connaissez ? Il s’agit d’un antioxydant puissant, mais comme je l’ai expliqué dans mes livres, les antioxydants ont souvent des rôles biologiques plus importants que la fonction de réduction de l’oxydation systémique. La Coenzyme Q10 est le dernier accepteur d’électron de la chaîne d’électron des mitochondries (nos usines énergétiques cellulaires). Durant la production d’énergie, des électrons cheminent d’une molécule à l’autre dans la paroi cellulaire des mitochondries (nos usines énergétiques cellulaires) en transférant de l’énergie aux molécules qui servent de source d’énergie pour toutes nos cellules. La dernière destination de l’électron est la coenzyme Q10. Son rôle est essentiel pour la production d’énergie, mais aussi pour la santé des mitochondries. Ainsi, tous les tissus riches en mitochondries ont besoin d’un apport suffisant en coenzyme Q10 : les reins, le foie, les parois des vaisseaux sanguins et le cœur. Il s’agit aussi des organes consommant le plus d’énergie (avec le cerveau). Les usages bénéfiques significatifs de la coenzyme Q10, les mieux démontrés scientifiquement, sont la réduction de la pression artérielle (lorsqu’elle est trop élevée), la réduction des douleurs musculaires reliées à la prise des médicaments contre le cholestérol (les statines) et la santé du cœur de façon générale, en particulier pour les gens ayant déjà fait une crise cardiaque.

Le dernier ingrédient regroupe 3 vitamines bénéfiques à la santé cardiovasculaire : les vitamines B6, B9 et B12. Un article du blogue, écrit par un pharmacien, porte sur les risques de carence en vitamine B12 qui sont fréquents en vieillissant. Ces trois vitamines du groupe B sont reliées à la santé cardiovasculaire pour leur capacité à réduire un marqueur important de maladie : l’homocystéine. Un niveau élevé d’homocystéine est relié à un risque accru de maladies cardiovasculaires et de dégénérescence nerveuse. Le lien de causalité est bien établi, mais l’effet de la réduction du risque par la prise de vitamines du groupe B est encore nébuleux. L’homocystéine est produite à partir d’un acide aminé, une composante des protéines, et peut être réduite par l’action de la vitamine B6 ou des vitamines B9 et B12 combinées. Étant donné que la prise de ces vitamines ne peut être que bénéfique, nous avons cru bon de les ajouter pour produire le meilleur produit en prévention des risques des maladies cardiovasculaires.

Voici les allégations santé permises par Santé Canada pour ce produit :
– Aide au maintien et au soutien de la santé cardiovasculaire.
– Antioxydant pour le maintien d’une bonne santé cardiaque.

Notre cœur travaille fort, continuellement, il est important d’en prendre soin.

 

Références :

  • Bertelli M, Kiani AK, Paolacci S, et al. Hydroxytyrosol: A natural compound with promising pharmacological activities. J Biotechnol. 2020;309:29–33.
  • de Pablos RM, Espinosa-Oliva AM, Hornedo-Ortega R, Cano M, Arguelles S. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019;143:58–72.
  • Matthew J. Rossman, Jessica R. Santos-Parker, Chelsea A.C. Steward, Nina Z. Bispham, Lauren M. Cuevas, Hannah L. Rosenberg, Kayla A. Woodward, Michel Chonchol, Rachel A. Gioscia-Ryan, Michael P. Murphy, and Douglas R. Seals. 2018. Chronic Supplementation With a Mitochondrial Antioxidant (MitoQ) Improves Vascular Function in Healthy Older Adults. Hypertension. 2018;71:1056–1063.
  • Nahas R. 2008. Complementary and alternative medicine approaches to blood pressure reduction: An evidence-based review. Can Fam Physician 2008 – Review.
  • Nallamothu BK, Fendrick AM, Omenn GS. Homocyst(e)ine and coronary heart disease: pharmacoeconomic support for interventions to lower hyperhomocyst(e)inaemia. Pharmacoeconomics. 2002;20(7):429–442.
  • Raizner AE. 2019. Coenzyme Q(10). Methodist Debakey Cardiovasc J 2019 – Review.

Les maladies cardiovasculaires nous enlèvent des êtres chers, souvent, sans aucun avertissement. Si vous aviez à prendre un produit en prévention, quel serait-il ? Beaucoup de gens nous questionnent sur le cholestérol, la pression artérielle et la santé des vaisseaux sanguins. Saviez-vous qu’il existe un produit spécifiquement pour ces aspects ?

Voici ce que l’on vous recommande et pourquoi. Nous avons développé VitoliMD Cardiovasculaire afin de faire le meilleur produit pour les gens préoccupés par leur santé cardiovasculaire. Il agit sur plusieurs facettes et pas seulement sur le cholestérol. Il va sans dire que les facteurs préventifs des maladies cardiovasculaires sont très nombreux et ils sont tous importants. Vous devriez avant tout faire des efforts pour améliorer votre alimentation, votre sommeil, votre niveau d’activité physique et la gestion de votre stress. Nous ne reprendrons pas les recommandations de ces saines habitudes de vie, puisque plusieurs d’entre elles font déjà l’objet d’articles du blogue de Vitoli.

Nous nous attarderons ici aux ingrédients contenus dans VitoliMD Cardiovasculaire :
– la dose recommandée par l’Union européenne de polyphénols d’olives (le Complexe ProvitolMD Exclusif) pour la réduction des risques d’athérosclérose,
– la Coenzyme Q10 et
– les vitamines du groupe B (B6, B9 et B12).

Les polyphénols d’olive du Complexe ProvitolMD exclusif aux produits VitoliMD sont standardisés en hydroxytyrosol. Il s’agit du polyphénol d’olives le plus important, mais aussi, du polyphénol naturel le plus étudié actuellement étant donné le très grand nombre de ces bénéfices santé. Un article récent rapporte même ses mécanismes d’actions et les bénéfices applicables aux maladies humaines de ses effets antivieillissements (de Pablos et al, 2019). En santé cardiovasculaire, ses bénéfices sont indéniables et les quantités nécessaires pour une consommation journalière ont été basées sur l’alimentation méditerranéenne. Ainsi, VitoliMD Cardiovasculaire contient la dose recommandée par l’Union européenne d’un extrait de très grande qualité, provenant d’olives sélectionnées, cultivées en Espagne.

Le deuxième ingrédient est la Coenzyme Q10. Vous la connaissez ? Il s’agit d’un antioxydant puissant, mais comme je l’ai expliqué dans mes livres, les antioxydants ont souvent des rôles biologiques plus importants que la fonction de réduction de l’oxydation systémique. La Coenzyme Q10 est le dernier accepteur d’électron de la chaîne d’électron des mitochondries (nos usines énergétiques cellulaires). Durant la production d’énergie, des électrons cheminent d’une molécule à l’autre dans la paroi cellulaire des mitochondries (nos usines énergétiques cellulaires) en transférant de l’énergie aux molécules qui servent de source d’énergie pour toutes nos cellules. La dernière destination de l’électron est la coenzyme Q10. Son rôle est essentiel pour la production d’énergie, mais aussi pour la santé des mitochondries. Ainsi, tous les tissus riches en mitochondries ont besoin d’un apport suffisant en coenzyme Q10 : les reins, le foie, les parois des vaisseaux sanguins et le cœur. Il s’agit aussi des organes consommant le plus d’énergie (avec le cerveau). Les usages bénéfiques significatifs de la coenzyme Q10, les mieux démontrés scientifiquement, sont la réduction de la pression artérielle (lorsqu’elle est trop élevée), la réduction des douleurs musculaires reliées à la prise des médicaments contre le cholestérol (les statines) et la santé du cœur de façon générale, en particulier pour les gens ayant déjà fait une crise cardiaque.

Le dernier ingrédient regroupe 3 vitamines bénéfiques à la santé cardiovasculaire : les vitamines B6, B9 et B12. Un article du blogue, écrit par un pharmacien, porte sur les risques de carence en vitamine B12 qui sont fréquents en vieillissant. Ces trois vitamines du groupe B sont reliées à la santé cardiovasculaire pour leur capacité à réduire un marqueur important de maladie : l’homocystéine. Un niveau élevé d’homocystéine est relié à un risque accru de maladies cardiovasculaires et de dégénérescence nerveuse. Le lien de causalité est bien établi, mais l’effet de la réduction du risque par la prise de vitamines du groupe B est encore nébuleux. L’homocystéine est produite à partir d’un acide aminé, une composante des protéines, et peut être réduite par l’action de la vitamine B6 ou des vitamines B9 et B12 combinées. Étant donné que la prise de ces vitamines ne peut être que bénéfique, nous avons cru bon de les ajouter pour produire le meilleur produit en prévention des risques des maladies cardiovasculaires.

Voici les allégations santé permises par Santé Canada pour ce produit :
– Aide au maintien et au soutien de la santé cardiovasculaire.
– Antioxydant pour le maintien d’une bonne santé cardiaque.

Notre cœur travaille fort, continuellement, il est important d’en prendre soin.

 

Références :

  • Bertelli M, Kiani AK, Paolacci S, et al. Hydroxytyrosol: A natural compound with promising pharmacological activities. J Biotechnol. 2020;309:29–33.
  • de Pablos RM, Espinosa-Oliva AM, Hornedo-Ortega R, Cano M, Arguelles S. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immune-mediated and neurodegenerative diseases. Pharmacol Res. 2019;143:58–72.
  • Matthew J. Rossman, Jessica R. Santos-Parker, Chelsea A.C. Steward, Nina Z. Bispham, Lauren M. Cuevas, Hannah L. Rosenberg, Kayla A. Woodward, Michel Chonchol, Rachel A. Gioscia-Ryan, Michael P. Murphy, and Douglas R. Seals. 2018. Chronic Supplementation With a Mitochondrial Antioxidant (MitoQ) Improves Vascular Function in Healthy Older Adults. Hypertension. 2018;71:1056–1063.
  • Nahas R. 2008. Complementary and alternative medicine approaches to blood pressure reduction: An evidence-based review. Can Fam Physician 2008 – Review.
  • Nallamothu BK, Fendrick AM, Omenn GS. Homocyst(e)ine and coronary heart disease: pharmacoeconomic support for interventions to lower hyperhomocyst(e)inaemia. Pharmacoeconomics. 2002;20(7):429–442.
  • Raizner AE. 2019. Coenzyme Q(10). Methodist Debakey Cardiovasc J 2019 – Review.

La quercétine est un polyphénol, un flavonoïde, que l’on retrouve dans plusieurs végétaux, comme les agrumes, les câpres, le cacao et le ginkgo biloba. Elle est très présente dans notre diète. En fait, il s’agirait du flavonoïde le plus important, en termes de quantité, en alimentation humaine. Bonne nouvelle, il possède des bénéfices santé hors du commun. Les aliments considérés riches en quercétine (ils en contiennent plus de 0,50 mg par 100 gr) sont les pommes, les raisins, les oignons, les artichauts, le fenouil, le céleri, les haricots et les pois chiches, la prune, les navets, les poivrons, les fraises, les tomates et le brocoli.

En ce retour des fêtes, nous aimerions vous proposer une soupe japonaise au thé vert, dinde et légumes riches en quercétine. Voilà quelque chose de réconfortant en ce milieu d’hiver. Vous pourrez en profiter pour faire dégeler des restants de dinde du temps des fêtes. Nous vous souhaitons un bon appétit en découvrant ces nouvelles saveurs.

 

Préparation:

-6 gousses d’ail émincées
-2 oignons coupés en demi-rondelle
-1 morceau de gingembre (environ 2 pouces de long), coupé en tranches minces
-1/2 bouquet de coriandre attaché d’une ficelle
-2 ½ cuillerées à thé de gros sel
-8 sachets de thé vert Teltley, Lipton ou Salada
-12 tasses d’eau ou bouillon de poulet clair
-1 bulbe de fenouil (au cœur retiré), coupé en fines lamelles et arrosées de citron
-2 carottes coupées en fines juliennes (2 pouces de long)
-3 branches de céleri coupées en dés moyens
-1 poivron rouge coupé en dés moyens
-1 petit navet coupé en petits dés
-2 tasses de champignons café ou Cremini tranchés
-1 tasse de pois chiches rincés et égouttés
-1 patate douce moyenne, épluchée et coupée en dés
-1 tasse de petits fleurons de brocoli (cuits à la vapeur)
-1 ½ tasse de haricots verts, coupés en trois (cuits à la vapeur)
-3 tasses de restants de dinde cuite (blanche ou brune)
-1/4 tasse de saké japonais
-1/4 tasse de vinaigre de riz
-poivre blanc au goût

Ingrédients optionnels :

– ½ tasse de persil

– ½ tasse de ciboulette

 

Étapes:

1. Mettre dans un chaudron 12 tasses d’eau ou de bouillon de poulet clair. Ajoutez-y le gros sel, la moitié de vos oignons, le gingembre et la coriandre ficelée et portez à ébullition. Le tout doit bouillir à feu moyen élevé pendant 10 à 12 minutes.

2. Ajouter vos sachets de thé vert et fermer le rond pour 10 minutes; cela permettra l’infusion sure et délicate de votre thé.

3. Faites cuire vos fleurons de brocoli et haricots à la vapeur. Vos légumes doivent être al dente. Réservez-les en les mettant dans un contenant pour ne pas poursuivre la cuisson.

4. Il est maintenant temps de retirer à l’aide d’une écumoire vos sachets de thé, les tranches de gingembre ainsi que le bouquet de coriandre ficelée.

5. Émincez l’ail, le persil et la ciboulette et réservez au frais pour plus tard. Préparez vos pois chiches au même moment, bien rincés et égouttés.

6. Couper le fenouil, le céleri, les carottes, le poivron, la patate douce, le navet et les champignons tels qu’indiqué. N’oubliez surtout pas d’arroser votre fenouil d’un trait de citron pour prévenir l’oxydation.

7. Remettre le bouillon à ébullition à feu moyen élevé et y plonger tous les légumes mentionnés à l’étape 6. N’ajoutez pas le brocoli et les haricots verts tout de suite. Attendre entre 20 et 30 minutes pour que les légumes soient tendres.

8. Lorsque les légumes sont tendres, ajoutez-y les restants de dinde cuite, l’ail, le persil, la ciboulette, le saké et le vinaigre de riz. Fermez le rond immédiatement et ajoutez-y les brocolis et haricots verts. Mettre du poivre blanc au goût.

La quercétine est un polyphénol, un flavonoïde, que l’on retrouve dans plusieurs végétaux, comme les agrumes, les câpres, le cacao et le ginkgo biloba. Elle est très présente dans notre diète. En fait, il s’agirait du flavonoïde le plus important, en termes de quantité, en alimentation humaine. Bonne nouvelle, il possède des bénéfices santé hors du commun. Les aliments considérés riches en quercétine (ils en contiennent plus de 0,50 mg par 100 gr) sont les pommes, les raisins, les oignons, les artichauts, le fenouil, le céleri, les haricots et les pois chiches, la prune, les navets, les poivrons, les fraises, les tomates et le brocoli.

En ce retour des fêtes, nous aimerions vous proposer une soupe japonaise au thé vert, dinde et légumes riches en quercétine. Voilà quelque chose de réconfortant en ce milieu d’hiver. Vous pourrez en profiter pour faire dégeler des restants de dinde du temps des fêtes. Nous vous souhaitons un bon appétit en découvrant ces nouvelles saveurs.

 

Préparation:

-6 gousses d’ail émincées
-2 oignons coupés en demi-rondelle
-1 morceau de gingembre (environ 2 pouces de long), coupé en tranches minces
-1/2 bouquet de coriandre attaché d’une ficelle
-2 ½ cuillerées à thé de gros sel
-8 sachets de thé vert Teltley, Lipton ou Salada
-12 tasses d’eau ou bouillon de poulet clair
-1 bulbe de fenouil (au cœur retiré), coupé en fines lamelles et arrosées de citron
-2 carottes coupées en fines juliennes (2 pouces de long)
-3 branches de céleri coupées en dés moyens
-1 poivron rouge coupé en dés moyens
-1 petit navet coupé en petits dés
-2 tasses de champignons café ou Cremini tranchés
-1 tasse de pois chiches rincés et égouttés
-1 patate douce moyenne, épluchée et coupée en dés
-1 tasse de petits fleurons de brocoli (cuits à la vapeur)
-1 ½ tasse de haricots verts, coupés en trois (cuits à la vapeur)
-3 tasses de restants de dinde cuite (blanche ou brune)
-1/4 tasse de saké japonais
-1/4 tasse de vinaigre de riz
-poivre blanc au goût

Ingrédients optionnels :

– ½ tasse de persil

– ½ tasse de ciboulette

 

Étapes:

1. Mettre dans un chaudron 12 tasses d’eau ou de bouillon de poulet clair. Ajoutez-y le gros sel, la moitié de vos oignons, le gingembre et la coriandre ficelée et portez à ébullition. Le tout doit bouillir à feu moyen élevé pendant 10 à 12 minutes.

2. Ajouter vos sachets de thé vert et fermer le rond pour 10 minutes; cela permettra l’infusion sure et délicate de votre thé.

3. Faites cuire vos fleurons de brocoli et haricots à la vapeur. Vos légumes doivent être al dente. Réservez-les en les mettant dans un contenant pour ne pas poursuivre la cuisson.

4. Il est maintenant temps de retirer à l’aide d’une écumoire vos sachets de thé, les tranches de gingembre ainsi que le bouquet de coriandre ficelée.

5. Émincez l’ail, le persil et la ciboulette et réservez au frais pour plus tard. Préparez vos pois chiches au même moment, bien rincés et égouttés.

6. Couper le fenouil, le céleri, les carottes, le poivron, la patate douce, le navet et les champignons tels qu’indiqué. N’oubliez surtout pas d’arroser votre fenouil d’un trait de citron pour prévenir l’oxydation.

7. Remettre le bouillon à ébullition à feu moyen élevé et y plonger tous les légumes mentionnés à l’étape 6. N’ajoutez pas le brocoli et les haricots verts tout de suite. Attendre entre 20 et 30 minutes pour que les légumes soient tendres.

8. Lorsque les légumes sont tendres, ajoutez-y les restants de dinde cuite, l’ail, le persil, la ciboulette, le saké et le vinaigre de riz. Fermez le rond immédiatement et ajoutez-y les brocolis et haricots verts. Mettre du poivre blanc au goût.

Nous avons mentionné dans les articles précédents (Comprendre la maladie de l’Alzheimer et Les facteurs de risques de la démence et de l’Alzheimer) que de saines habitudes de vie pouvaient réduire considérablement les risques de développer la maladie d’Alzheimer. Voici en détail comment ces saines habitudes peuvent améliorer nos chances de rester en santé plus longtemps.

L’Organisation mondiale de la Santé

Selon les nouvelles recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé, il est possible de réduire les risques en pratiquant une activité physique régulière, en ne fumant pas, en évitant l’usage nocif de l’alcool, en contrôlant son poids, en privilégiant une alimentation saine et en s’efforçant de conserver une bonne tension artérielle, ainsi que des taux de cholestérol et de glycémie peu élevés.

Il s’agit donc de presque toutes les saines habitudes de vie, mais les études auraient dû ajouter la vie sociale de qualité, la qualité du sommeil et la saine gestion du stress.

L’activité physique

L’activité physique compte parmi les activités exigeantes pour le cerveau qui permettent de conserver ou d’augmenter notre réserve cognitive. Les activités exigeantes sont celles qui font appel à plusieurs systèmes à la fois : la coordination œil-mouvement, l’équilibre et la parole, le rythme et les mouvements, etc.

De plus, l’activité physique améliore la circulation sanguine et la santé des mitochondries (nos petites usines énergétiques). Plus les mitochondries sont en santé, plus nos petits vaisseaux sanguins sont en santé. Il est démontré que l’activité physique augmente le volume de l’hippocampe (siège de la mémoire).

Bonne nouvelle, une étude récente rapporte que l’activité physique améliorerait la mémoire la journée même. Il n’est donc pas nécessaire d’en avoir fait pendant 10 ans, mais il serait bénéfique d’y penser chaque jour. L’impact pourrait aller jusqu’à plus de 50 % de réduction des risques de démence.

L’alimentation

Une étude observationnelle portant sur 4213 personnes suivies durant 10 ans, a démontré un volume du cerveau plus important, et ce, pour les différentes parties du cerveau, chez les gens ayant eu une meilleure alimentation. Les aliments associés à un volume plus important du cerveau sont la consommation élevée de légumes, de fruits, de grains entiers, les noix, les produits laitiers et le poisson. La consommation de breuvages contenant du sucre est inversement corrélée : moins on en consomme, plus le volume du cerveau est élevé.

La diète « Mind », pour « esprit, mémoire, conscience » en anglais, fut spécifiquement développée pour réduire les risques de démence et d’Alzheimer. Cette alimentation réduirait les risques de 54 %. En voici donc les principaux éléments :

Aliments à prioriser : légumes à feuilles vertes, autres légumes, noix, baies (bluets, myrtilles, fraise, etc.), légumineuses (légumes secs), grains entiers, poisson, volaille, huile d’olive et vin (avec modération).

Aliments risqués : viandes rouges, fromages, beurre et margarine, pâtisseries et sucreries, aliments frits ou rapides.

Notez que l’application des recommandations du nouveau guide alimentaire canadien est déjà un très bon départ.

Un dernier point concernant l’alimentation et les risques de démence et d’Alzheimer : les œufs. Les œufs sont riches en trois éléments hautement bénéfiques pour le cerveau : la lutéine (le pigment jaune), la vitamine B12 et la choline. Une étude récente souligne que beaucoup de personnes vieillissantes sont carencées en choline (tout comme c’est le cas pour la vitamine B12) et que la choline bloque la production des plaques bêta-amyloïde caractéristiques de la pathogenèse de l’Alzheimer. Elle réduirait aussi l’activation de la microglie qui cause de l’inflammation chez les personnes atteintes et accélère le développement.

Il n’y a pas de problème à consommer 1 ou 2 œufs par jour.

La vie sociale de qualité

L’étude de l’Université Harvard, présentée par Robert Waldinger, sur le vieillissement adulte, a clairement démontré que la vie sociale de qualité n’était pas seulement une source de bonheur, mais aussi une source de santé. Les gens ayant une vie sociale de qualité vivent plus vieux et plus en santé.

Une étude récente rapporte l’analyse des données de 10 228 personnes durant 28 ans : une augmentation de la vie sociale à 60 ans réduit les risques de démence plus tard dans la vie. Ceux et celles qui voient des amis presque tous les jours à l’âge de 60 ans ont une réduction de 12 % des risques de démence. Il est probable que ce pourcentage serait encore plus élevé si la qualité de la vie sociale était plus élevée, tel que souligné par l’Université Harvard.

La vie sociale de qualité inclut : être entouré par la famille; les amis, privilégier la qualité à la quantité, ne pas entretenir de chicane à long terme, exprimer ses émotions et améliorer ses capacités à gérer ses émotions et son stress.

La saine gestion du stress et les problèmes de sommeil

Plusieurs études ont démontré, au cours des dernières années, une augmentation des cas de démence et d’Alzheimer chez les gens dormant 5 heures et moins par nuit. Il s’agit bien sûr d’un sommeil qui n’est ni profond ni pleinement réparateur. Un faible pourcentage de la population serait tout de même en mesure de récupérer pleinement à partir de courtes nuits de sommeil.

Il semble aussi que certains exercices de méditation pourraient réduire grandement le stress et les risques d’Alzheimer. Bien qu’il soit difficile d’y associer un pourcentage de réduction, faute d’études précises sur le sujet, il semble évident que la réduction du stress soit une approche efficace de prévention.

Retenez qu’il est possible d’avoir de très gros impacts sur la prévention de la démence et de l’Alzheimer. Commencez à améliorer vos habitudes de vie petit à petit, un élément à la fois et de manière générale. Félicitez-vous pour toutes les petites réussites accomplies!

 

Références:

  • Croll et al, 2018. Better diet quality relates to larger brain tissue volumes: The Rotterdam Study. Neurology. 2018 Jun 12;90(24):e2166-e2173.
  • Henry et al, 2019. The relationship between sleep duration, cognition and dementia: a Mendelian randomization study. Int J Epidemiol. 2019 Jun 1;48(3):849-860.
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  • Michael Nehls, 2016. Unified theory of Alzheimer’s disease (UTAD): implications for prevention and curative therapy. J Mol Psychiatry. 2016 Jul 15;4:3.
  • Morris MC. 2016. Nutrition and risk of dementia: overview and methodological issues. Ann N Y Acad Sci. 2016 Mar;1367(1):31-7.
  • Morris, et al, 2015. MIND diet slows cognitive decline with aging. Alzheimers Dement. 2015 Sep;11(9):1015-22.
  • Robert Waldinger : Qu’est-ce qui nous garde heureux et en bonne santé tout au long de la vie  ? – TED Talks
  • Sabia et al, august 2019. Association of ideal cardiovascular health at age 50 with incidence of dementia: 25 year follow-up of Whitehall II cohort study. BMJ 2019; 366.
  • Samieri et al, 2018. Association of Cardiovascular Health Level in Older Age With Cognitive Decline and Incident Dementia, JAMA. 2018; 320(7):657-664.
  • Sommerlad et al, august 2019. Association of social contact with dementia and cognition: 28-year follow-up of the Whitehall II cohort study. PLoS Medicine August 2, 2019.
  • Velaquez et al, Sept 2019. Lifelong choline supplementation ameliorates Alzheimer’s disease pathology and associated cognitive deficits by attenuating microglia activation. Aging Cell. 2019 Dec;18(6):e13037.
  • Wahlin and Nyberg, 2019. At the Heart of Cognitive Functioning in Aging. Trends in Cognitive Sciences July 11, 2019.
  • Weng et al, august 2019. Acute exercise effects predict training change in cognition and connectivity. journal Medicine & Science in Sports & Exercise. Med Sci Sports Exerc. 2019 Aug 2.

Nous avons mentionné dans les articles précédents (Comprendre la maladie de l’Alzheimer et Les facteurs de risques de la démence et de l’Alzheimer) que de saines habitudes de vie pouvaient réduire considérablement les risques de développer la maladie d’Alzheimer. Voici en détail comment ces saines habitudes peuvent améliorer nos chances de rester en santé plus longtemps.

L’Organisation mondiale de la Santé

Selon les nouvelles recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé, il est possible de réduire les risques en pratiquant une activité physique régulière, en ne fumant pas, en évitant l’usage nocif de l’alcool, en contrôlant son poids, en privilégiant une alimentation saine et en s’efforçant de conserver une bonne tension artérielle, ainsi que des taux de cholestérol et de glycémie peu élevés.

Il s’agit donc de presque toutes les saines habitudes de vie, mais les études auraient dû ajouter la vie sociale de qualité, la qualité du sommeil et la saine gestion du stress.

L’activité physique

L’activité physique compte parmi les activités exigeantes pour le cerveau qui permettent de conserver ou d’augmenter notre réserve cognitive. Les activités exigeantes sont celles qui font appel à plusieurs systèmes à la fois : la coordination œil-mouvement, l’équilibre et la parole, le rythme et les mouvements, etc.

De plus, l’activité physique améliore la circulation sanguine et la santé des mitochondries (nos petites usines énergétiques). Plus les mitochondries sont en santé, plus nos petits vaisseaux sanguins sont en santé. Il est démontré que l’activité physique augmente le volume de l’hippocampe (siège de la mémoire).

Bonne nouvelle, une étude récente rapporte que l’activité physique améliorerait la mémoire la journée même. Il n’est donc pas nécessaire d’en avoir fait pendant 10 ans, mais il serait bénéfique d’y penser chaque jour. L’impact pourrait aller jusqu’à plus de 50 % de réduction des risques de démence.

L’alimentation

Une étude observationnelle portant sur 4213 personnes suivies durant 10 ans, a démontré un volume du cerveau plus important, et ce, pour les différentes parties du cerveau, chez les gens ayant eu une meilleure alimentation. Les aliments associés à un volume plus important du cerveau sont la consommation élevée de légumes, de fruits, de grains entiers, les noix, les produits laitiers et le poisson. La consommation de breuvages contenant du sucre est inversement corrélée : moins on en consomme, plus le volume du cerveau est élevé.

La diète « Mind », pour « esprit, mémoire, conscience » en anglais, fut spécifiquement développée pour réduire les risques de démence et d’Alzheimer. Cette alimentation réduirait les risques de 54 %. En voici donc les principaux éléments :

Aliments à prioriser : légumes à feuilles vertes, autres légumes, noix, baies (bluets, myrtilles, fraise, etc.), légumineuses (légumes secs), grains entiers, poisson, volaille, huile d’olive et vin (avec modération).

Aliments risqués : viandes rouges, fromages, beurre et margarine, pâtisseries et sucreries, aliments frits ou rapides.

Notez que l’application des recommandations du nouveau guide alimentaire canadien est déjà un très bon départ.

Un dernier point concernant l’alimentation et les risques de démence et d’Alzheimer : les œufs. Les œufs sont riches en trois éléments hautement bénéfiques pour le cerveau : la lutéine (le pigment jaune), la vitamine B12 et la choline. Une étude récente souligne que beaucoup de personnes vieillissantes sont carencées en choline (tout comme c’est le cas pour la vitamine B12) et que la choline bloque la production des plaques bêta-amyloïde caractéristiques de la pathogenèse de l’Alzheimer. Elle réduirait aussi l’activation de la microglie qui cause de l’inflammation chez les personnes atteintes et accélère le développement.

Il n’y a pas de problème à consommer 1 ou 2 œufs par jour.

La vie sociale de qualité

L’étude de l’Université Harvard, présentée par Robert Waldinger, sur le vieillissement adulte, a clairement démontré que la vie sociale de qualité n’était pas seulement une source de bonheur, mais aussi une source de santé. Les gens ayant une vie sociale de qualité vivent plus vieux et plus en santé.

Une étude récente rapporte l’analyse des données de 10 228 personnes durant 28 ans : une augmentation de la vie sociale à 60 ans réduit les risques de démence plus tard dans la vie. Ceux et celles qui voient des amis presque tous les jours à l’âge de 60 ans ont une réduction de 12 % des risques de démence. Il est probable que ce pourcentage serait encore plus élevé si la qualité de la vie sociale était plus élevée, tel que souligné par l’Université Harvard.

La vie sociale de qualité inclut : être entouré par la famille; les amis, privilégier la qualité à la quantité, ne pas entretenir de chicane à long terme, exprimer ses émotions et améliorer ses capacités à gérer ses émotions et son stress.

La saine gestion du stress et les problèmes de sommeil

Plusieurs études ont démontré, au cours des dernières années, une augmentation des cas de démence et d’Alzheimer chez les gens dormant 5 heures et moins par nuit. Il s’agit bien sûr d’un sommeil qui n’est ni profond ni pleinement réparateur. Un faible pourcentage de la population serait tout de même en mesure de récupérer pleinement à partir de courtes nuits de sommeil.

Il semble aussi que certains exercices de méditation pourraient réduire grandement le stress et les risques d’Alzheimer. Bien qu’il soit difficile d’y associer un pourcentage de réduction, faute d’études précises sur le sujet, il semble évident que la réduction du stress soit une approche efficace de prévention.

Retenez qu’il est possible d’avoir de très gros impacts sur la prévention de la démence et de l’Alzheimer. Commencez à améliorer vos habitudes de vie petit à petit, un élément à la fois et de manière générale. Félicitez-vous pour toutes les petites réussites accomplies!

 

Références:

  • Croll et al, 2018. Better diet quality relates to larger brain tissue volumes: The Rotterdam Study. Neurology. 2018 Jun 12;90(24):e2166-e2173.
  • Henry et al, 2019. The relationship between sleep duration, cognition and dementia: a Mendelian randomization study. Int J Epidemiol. 2019 Jun 1;48(3):849-860.
  • Khalsa, 2015. Stress, Meditation, and Alzheimer’s Disease Prevention: Where The Evidence Stands. J Alzheimers Dis. 2015;48(1):1-12.
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  • Michael Nehls, 2016. Unified theory of Alzheimer’s disease (UTAD): implications for prevention and curative therapy. J Mol Psychiatry. 2016 Jul 15;4:3.
  • Morris MC. 2016. Nutrition and risk of dementia: overview and methodological issues. Ann N Y Acad Sci. 2016 Mar;1367(1):31-7.
  • Morris, et al, 2015. MIND diet slows cognitive decline with aging. Alzheimers Dement. 2015 Sep;11(9):1015-22.
  • Robert Waldinger : Qu’est-ce qui nous garde heureux et en bonne santé tout au long de la vie  ? – TED Talks
  • Sabia et al, august 2019. Association of ideal cardiovascular health at age 50 with incidence of dementia: 25 year follow-up of Whitehall II cohort study. BMJ 2019; 366.
  • Samieri et al, 2018. Association of Cardiovascular Health Level in Older Age With Cognitive Decline and Incident Dementia, JAMA. 2018; 320(7):657-664.
  • Sommerlad et al, august 2019. Association of social contact with dementia and cognition: 28-year follow-up of the Whitehall II cohort study. PLoS Medicine August 2, 2019.
  • Velaquez et al, Sept 2019. Lifelong choline supplementation ameliorates Alzheimer’s disease pathology and associated cognitive deficits by attenuating microglia activation. Aging Cell. 2019 Dec;18(6):e13037.
  • Wahlin and Nyberg, 2019. At the Heart of Cognitive Functioning in Aging. Trends in Cognitive Sciences July 11, 2019.
  • Weng et al, august 2019. Acute exercise effects predict training change in cognition and connectivity. journal Medicine & Science in Sports & Exercise. Med Sci Sports Exerc. 2019 Aug 2.

Maintenant que nous avons éclairci un peu le fonctionnement du cerveau et la maladie d’Alzheimer dans l’article Comprendre la maladie d’Alzheimer, concentrons-nous sur la génétique et les facteurs de risque de développer la démence et l’Alzheimer.

La génétique

Dans le cas de l’Alzheimer, quelques gènes seraient la cause pour environ 1 % des cas. Une vingtaine de gènes augmenteraient les risques. Le facteur de risque génétique le plus important est le gène de l’APOE4 : 1 copie du gène = 3 à 4 fois plus de risque, 2 copies du gène = 10 fois plus de risque.

Nous avons bien sûr deux copies de chacun de nos gènes, une copie provenant de notre mère, une copie provenant de notre père. Dans l’ensemble des cas d’Alzheimer, 25 % des gens auraient une copie de l’APOE4, 2 % auraient les deux copies. Il y aurait donc environ 30 % des cas qui seraient de dépendance génétique.

Dans une publication récente provenant de l’Université Harvard et concernant les risques génétiques et l’hérédité familiale, il était fait mention que la présence d’un cas dans la famille ne devrait pas nous inquiéter plus que cela. Les risques de développer la maladie sont de 2 % par année à partir de 65 ans et de 5 % par année à partir de 70 ans. Pour une personne ayant un membre de la famille proche qui est atteint, on parle d’une augmentation de 30 % de ce risque. Ce qui signifie 2,6 % à partir de 65 ans et 6,5 % à partir de 70 ans. Le 30 % s’applique au risque moyen.

Heureusement, les saines habitudes de vie peuvent réduire grandement ce risque même chez les porteurs du gène. Peu importe notre génétique, nous devrions faire attention à tous les facteurs de risque.

La circulation sanguine et le cerveau

Rappelons-nous que l’hippocampe (le siège de la mémoire) serait possiblement affecté en premier lieu par l’Alzheimer en raison de sa proximité avec les artères qui alimentent le cerveau. L’effet de l’augmentation de la pression sanguine serait donc plus important dans les petits vaisseaux sanguins qui nourrissent l’hippocampe.

La réalité de la fragilité de la circulation sanguine au cerveau permet de mieux comprendre l’ensemble des facteurs de risque. Tout ce qui peut affaiblir les vaisseaux sanguins ou risquer de les bloquer augmente les risques de démence et d’Alzheimer : le tabagisme, la sédentarité, la haute pression artérielle, le cholestérol et l’obésité.

De la même façon, si le cerveau est endommagé par un choc à la tête, certains vaisseaux sanguins seront brisés et le risque de développer la maladie augmentera à moyen et long terme. En d’autres mots, les personnes ayant eu des commotions cérébrales sont beaucoup plus à risque de développer des problèmes de démence ou d’Alzheimer.

Les médicaments anticholinergiques

Ce ne sont bien sûr pas tous les médicaments qui augmentent les risques de démence et d’Alzheimer. Les anticholinergiques font partie du groupe de médicaments le plus important pour l’augmentation des risques de démence. Ces médicaments agissent sur les récepteurs de l’acétylcholine ; un des neurotransmetteurs les plus importants pour le cerveau, mais aussi pour la transmission nerveuse dans tout le corps. Beaucoup de médicaments ont des effets anticholinergiques, classés de légers à sévères. Ce sont ceux qui ont un effet sévère qui augmentent les chances de développer la maladie. Ces médicaments causeraient une augmentation des risques de démence de près de 50 % s’ils sont pris quotidiennement pendant trois ans ou plus. Ils seraient responsables d’environ 10 % des cas diagnostiqués.

Nous pouvons ajouter à cela les problèmes de sommeil, la dépression, la mauvaise gestion du glucose, la mauvaise alimentation et la prise de certains médicaments (ex. : les somnifères).

Malgré tout cela, retenez qu’il existe des moyens de prévenir la démence et l’Alzheimer. Dans le prochain article sur l’Alzheimer, nous vous présenterons plus en détail les actions que vous pouvez poser dès maintenant afin de diminuer les risques de contracter la maladie.

N.B. Il est très important de parler avec son pharmacien ou son médecin avant de considérer l’arrêt d’un médicament.

 

Références:

• Blankevoort et al, 2013. Physical Predictors of Cognitive Performance in Healthy Older Adults: A Cross-Sectional Analysis. PLoS One. 2013 Jul 30; 8(7).
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• Harvard Men’s Health Watch, Décembre 2015, mise à jour Janvier 2019. Alzheimer’s in the family: Dementia affects the person diagnosed but also raises fears for siblings and children. Here are the facts. Harvard health publications.
• Henry et al, 2019. The relationship between sleep duration, cognition and dementia: a Mendelian randomization study. Int J Epidemiol. 2019 Jun 1;48(3):849-860.
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• Samieri et al, 2018. Association of Cardiovascular Health Level in Older Age With Cognitive Decline and Incident Dementia, JAMA. 2018; 320(7):657-664.
• Wahlin and Nyberg, 2019. At the Heart of Cognitive Functioning in Aging. Trends in Cognitive Sciences July 11, 2019.

Maintenant que nous avons éclairci un peu le fonctionnement du cerveau et la maladie d’Alzheimer dans l’article Comprendre la maladie d’Alzheimer, concentrons-nous sur la génétique et les facteurs de risque de développer la démence et l’Alzheimer.

La génétique

Dans le cas de l’Alzheimer, quelques gènes seraient la cause pour environ 1 % des cas. Une vingtaine de gènes augmenteraient les risques. Le facteur de risque génétique le plus important est le gène de l’APOE4 : 1 copie du gène = 3 à 4 fois plus de risque, 2 copies du gène = 10 fois plus de risque.

Nous avons bien sûr deux copies de chacun de nos gènes, une copie provenant de notre mère, une copie provenant de notre père. Dans l’ensemble des cas d’Alzheimer, 25 % des gens auraient une copie de l’APOE4, 2 % auraient les deux copies. Il y aurait donc environ 30 % des cas qui seraient de dépendance génétique.

Dans une publication récente provenant de l’Université Harvard et concernant les risques génétiques et l’hérédité familiale, il était fait mention que la présence d’un cas dans la famille ne devrait pas nous inquiéter plus que cela. Les risques de développer la maladie sont de 2 % par année à partir de 65 ans et de 5 % par année à partir de 70 ans. Pour une personne ayant un membre de la famille proche qui est atteint, on parle d’une augmentation de 30 % de ce risque. Ce qui signifie 2,6 % à partir de 65 ans et 6,5 % à partir de 70 ans. Le 30 % s’applique au risque moyen.

Heureusement, les saines habitudes de vie peuvent réduire grandement ce risque même chez les porteurs du gène. Peu importe notre génétique, nous devrions faire attention à tous les facteurs de risque.

La circulation sanguine et le cerveau

Rappelons-nous que l’hippocampe (le siège de la mémoire) serait possiblement affecté en premier lieu par l’Alzheimer en raison de sa proximité avec les artères qui alimentent le cerveau. L’effet de l’augmentation de la pression sanguine serait donc plus important dans les petits vaisseaux sanguins qui nourrissent l’hippocampe.

La réalité de la fragilité de la circulation sanguine au cerveau permet de mieux comprendre l’ensemble des facteurs de risque. Tout ce qui peut affaiblir les vaisseaux sanguins ou risquer de les bloquer augmente les risques de démence et d’Alzheimer : le tabagisme, la sédentarité, la haute pression artérielle, le cholestérol et l’obésité.

De la même façon, si le cerveau est endommagé par un choc à la tête, certains vaisseaux sanguins seront brisés et le risque de développer la maladie augmentera à moyen et long terme. En d’autres mots, les personnes ayant eu des commotions cérébrales sont beaucoup plus à risque de développer des problèmes de démence ou d’Alzheimer.

Les médicaments anticholinergiques

Ce ne sont bien sûr pas tous les médicaments qui augmentent les risques de démence et d’Alzheimer. Les anticholinergiques font partie du groupe de médicaments le plus important pour l’augmentation des risques de démence. Ces médicaments agissent sur les récepteurs de l’acétylcholine ; un des neurotransmetteurs les plus importants pour le cerveau, mais aussi pour la transmission nerveuse dans tout le corps. Beaucoup de médicaments ont des effets anticholinergiques, classés de légers à sévères. Ce sont ceux qui ont un effet sévère qui augmentent les chances de développer la maladie. Ces médicaments causeraient une augmentation des risques de démence de près de 50 % s’ils sont pris quotidiennement pendant trois ans ou plus. Ils seraient responsables d’environ 10 % des cas diagnostiqués.

Nous pouvons ajouter à cela les problèmes de sommeil, la dépression, la mauvaise gestion du glucose, la mauvaise alimentation et la prise de certains médicaments (ex. : les somnifères).

Malgré tout cela, retenez qu’il existe des moyens de prévenir la démence et l’Alzheimer. Dans le prochain article sur l’Alzheimer, nous vous présenterons plus en détail les actions que vous pouvez poser dès maintenant afin de diminuer les risques de contracter la maladie.

N.B. Il est très important de parler avec son pharmacien ou son médecin avant de considérer l’arrêt d’un médicament.

 

Références:

• Blankevoort et al, 2013. Physical Predictors of Cognitive Performance in Healthy Older Adults: A Cross-Sectional Analysis. PLoS One. 2013 Jul 30; 8(7).
• Coupland et al, 2019. Anticholinergic Drug Exposure and the Risk of DementiaA Nested Case-Control Study. JAMA Intern Med. 2019;179(8):1084-1093.
• Harvard-health, Published by Harvard Medical School. 2018. Alzheimers disease a guide to diagnosis treatment and caregiving. David Roberts, MD, Dean for External Education, 53 pages.
• Harvard Men’s Health Watch, Décembre 2015, mise à jour Janvier 2019. Alzheimer’s in the family: Dementia affects the person diagnosed but also raises fears for siblings and children. Here are the facts. Harvard health publications.
• Henry et al, 2019. The relationship between sleep duration, cognition and dementia: a Mendelian randomization study. Int J Epidemiol. 2019 Jun 1;48(3):849-860.
• Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64 : MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
• Samieri et al, 2018. Association of Cardiovascular Health Level in Older Age With Cognitive Decline and Incident Dementia, JAMA. 2018; 320(7):657-664.
• Wahlin and Nyberg, 2019. At the Heart of Cognitive Functioning in Aging. Trends in Cognitive Sciences July 11, 2019.

La liberté est-ce que ça vous parle?
Si oui, voici un truc simple qui vous permettra d’y accéder!

S’il y a une croyance qui est bien répandue dans notre société, c’est que les autres peuvent avoir un effet direct sur notre bien-être. Je me souviens il y a quelques années alors que j’assistais à un mariage, le curé célébrant a mentionné aux époux qu’ils devenaient maintenant tous les deux responsables du bien-être l’un envers l’autre. Je me suis retenue à ce moment pour ne pas me lever de mon siège et clamer haut et fort à quel point je n’étais pas en accord avec son affirmation. Celle-ci m’a fait réagir parce qu’elle contribue à entretenir une attitude de dépendance aux autres, qui nous garde souvent prisonniers dans nos relations. Dans cet article, je vous explique le résultat négatif de cette croyance qui est véhiculée par plusieurs personnes.

Le problème avec cette façon de penser, c’est qu’elle nous coûte notre liberté. Je sais par expérience que la majorité des gens pensent que la façon dont ils se sentent dépend des autres. Par exemple, lorsque mes enfants se chicanent, ceci se termine souvent qu’ils viennent me voir et me disent : « C’est la faute de mon frère (ou de ma sœur) si je suis fâché(e) ou si j’ai agi comme ça ». Ou encore j’entends des couples dire : « Je suis heureux parce que tu es heureuse ».

En fait, notre façon de nous sentir ou de réagir dans de telles situations n’a rien à voir avec les autres. Si quelqu’un demeure convaincu que l’autre est responsable de la manière dont il se sent, la seule façon qu’il pourra se sentir différemment sera de penser que l’autre doit changer. Cependant, même avec beaucoup de volonté, il est impossible de faire changer les autres. Le seul pouvoir que nous avons est de se changer soi-même.

De plus, certaines personnes entretiennent souvent de la rancœur ou du ressentiment face à une autre personne pour lui faire payer le mal qu’elle lui aurait fait. Le problème avec le ressentiment et la rancœur, c’est qu’ils n’atteignent jamais l’autre, mais nuisent seulement à soi-même. Il n’y a rien que l’on puisse ressentir qui aura un impact direct sur les autres, et l’opposé est également vrai. Si notre façon de nous sentir ne peut en aucun cas influencer quelqu’un d’autre, alors nous seuls avons un impact sur ce que nous ressentons. Nous avons toujours le choix de décider comment nous nous sentons en réaction à ce que l’on vit dans nos relations.

Bref, ce que nous devons retenir, c’est que les sentiments que l’on entretient face aux autres ne peuvent que nous blesser. Certaines personnes croient qu’elles ont d’excellentes raisons d’entretenir des rancœurs dans leur vie. Ce qui est important de savoir est que plus on abandonne ces ressentiments, plus on devient libre, car on ne laisse plus notre bonheur dépendre des autres. Ces ressentiments sont comme des chaînes qui nous gardent liés à l’autre personne.

Ne pas pardonner et se nourrir de rancœur, c’est comme se nourrir d’un poison, et espérer que ce soit l’autre qui en meurt.

Cessons de penser que les changements doivent provenir des autres plutôt que de nous-mêmes. Le simple fait de pardonner ou de lâcher prise nous permettra d’être pleinement responsables de notre bonheur et de notre liberté.

Je vous souhaite d’atteindre toute la liberté que vous méritez !

La liberté est-ce que ça vous parle?
Si oui, voici un truc simple qui vous permettra d’y accéder!

S’il y a une croyance qui est bien répandue dans notre société, c’est que les autres peuvent avoir un effet direct sur notre bien-être. Je me souviens il y a quelques années alors que j’assistais à un mariage, le curé célébrant a mentionné aux époux qu’ils devenaient maintenant tous les deux responsables du bien-être l’un envers l’autre. Je me suis retenue à ce moment pour ne pas me lever de mon siège et clamer haut et fort à quel point je n’étais pas en accord avec son affirmation. Celle-ci m’a fait réagir parce qu’elle contribue à entretenir une attitude de dépendance aux autres, qui nous garde souvent prisonniers dans nos relations. Dans cet article, je vous explique le résultat négatif de cette croyance qui est véhiculée par plusieurs personnes.

Le problème avec cette façon de penser, c’est qu’elle nous coûte notre liberté. Je sais par expérience que la majorité des gens pensent que la façon dont ils se sentent dépend des autres. Par exemple, lorsque mes enfants se chicanent, ceci se termine souvent qu’ils viennent me voir et me disent : « C’est la faute de mon frère (ou de ma sœur) si je suis fâché(e) ou si j’ai agi comme ça ». Ou encore j’entends des couples dire : « Je suis heureux parce que tu es heureuse ».

En fait, notre façon de nous sentir ou de réagir dans de telles situations n’a rien à voir avec les autres. Si quelqu’un demeure convaincu que l’autre est responsable de la manière dont il se sent, la seule façon qu’il pourra se sentir différemment sera de penser que l’autre doit changer. Cependant, même avec beaucoup de volonté, il est impossible de faire changer les autres. Le seul pouvoir que nous avons est de se changer soi-même.

De plus, certaines personnes entretiennent souvent de la rancœur ou du ressentiment face à une autre personne pour lui faire payer le mal qu’elle lui aurait fait. Le problème avec le ressentiment et la rancœur, c’est qu’ils n’atteignent jamais l’autre, mais nuisent seulement à soi-même. Il n’y a rien que l’on puisse ressentir qui aura un impact direct sur les autres, et l’opposé est également vrai. Si notre façon de nous sentir ne peut en aucun cas influencer quelqu’un d’autre, alors nous seuls avons un impact sur ce que nous ressentons. Nous avons toujours le choix de décider comment nous nous sentons en réaction à ce que l’on vit dans nos relations.

Bref, ce que nous devons retenir, c’est que les sentiments que l’on entretient face aux autres ne peuvent que nous blesser. Certaines personnes croient qu’elles ont d’excellentes raisons d’entretenir des rancœurs dans leur vie. Ce qui est important de savoir est que plus on abandonne ces ressentiments, plus on devient libre, car on ne laisse plus notre bonheur dépendre des autres. Ces ressentiments sont comme des chaînes qui nous gardent liés à l’autre personne.

Ne pas pardonner et se nourrir de rancœur, c’est comme se nourrir d’un poison, et espérer que ce soit l’autre qui en meurt.

Cessons de penser que les changements doivent provenir des autres plutôt que de nous-mêmes. Le simple fait de pardonner ou de lâcher prise nous permettra d’être pleinement responsables de notre bonheur et de notre liberté.

Je vous souhaite d’atteindre toute la liberté que vous méritez !

Il s’agit d’un sujet difficile, et ce lié à la crainte et à la charge émotive que la mention de cette terrible maladie peut faire surgir. Il est tout de même important de bien comprendre cette maladie pour mieux la prévenir. Prenons un moment pour en apprendre davantage sur le cerveau et sur l’origine de cette maladie.

Le cerveau

Il est intéressant de considérer le cerveau comme une machine extrêmement complexe, à l’intérieur de laquelle les différentes sections du cerveau ont diverses fonctions. Ces différentes régions communiquent entre elles via des messagers chimiques (les neurotransmetteurs) et des connexions nerveuses (cellules du cerveau que l’on appelle neurones). L’intérieur d’une même région est un équilibre constant d’un grand nombre de neurotransmetteurs qui peuvent changer les perceptions, les humeurs, notre capacité de concentration, notre niveau d’éveil et la capacité de mouvement du corps. Ainsi, le cerveau est la somme d’un grand nombre de régions constamment en variation de leur équilibre chimique.

Toutes les molécules nécessaires à la production d’énergie, des neurotransmetteurs et des nouveaux neurones proviennent du sang qui est acheminé dans les différentes parties du cerveau par des artères, des veines et des capillaires.

Afin de vous permettre de bien comprendre la démence et les facteurs de risque, nous ferons une analogie entre le cerveau et le fonctionnement d’une ville. Les gros vaisseaux sanguins (artères), qui acheminent le sang vers le cerveau, sont des autoroutes qui apportent les molécules nécessaires au fonctionnement. Les grosses veines qui ramènent le sang du cerveau vers le cœur et les poumons sont d’autres autoroutes qui permettent de sortir les déchets. Le cerveau est parsemé de routes régionales, de petites routes secondaires et de cours d’usine. Le cerveau est donc un organe mou, parsemé de vaisseaux sanguins qui s’occupent de le nourrir et de sortir les déchets.

Nous reviendrons à cette analogie pour expliquer le développement de la maladie, de même que la présentation des facteurs de risque et de prévention.

La démence et l’Alzheimer

La démence est le terme employé pour définir un grand nombre de problèmes cognitifs. Selon la définition de l’Organisation mondiale de la Santé : « cette détérioration porte sur la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, l’aptitude à calculer, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement ». Nous pouvons la définir plus simplement par « des troubles cognitifs qui empêchent de profiter de la vie de tous les jours ». Ainsi, la démence inclut l’Alzheimer qui représente de 60 à 80 % des cas. Le deuxième type de démence (le plus fréquent) est la démence vasculaire, incluant les AVC (accidents vasculaires cérébraux) et les problèmes de blocage des artères qui nourrissent le cerveau. Nous parlerons plus en détail de l’Alzheimer, mais retenez que tous les facteurs de risques et les facteurs de prévention qui s’appliquent à l’Alzheimer, s’appliquent aussi aux autres formes de démences, autant en prévention que pour ralentir la progression de la maladie.

Le nom d’un médecin allemand

La maladie d’Alzheimer se nomme ainsi, suite à la description initiale de la maladie en 1906 par un médecin allemand du nom d’Alois Alzheimer. Il fut le premier à relier les symptômes des pertes de mémoire et de la dégradation qui s’ensuit à une dégénérescence marquée du cerveau chez plusieurs patients. La maladie d’Alzheimer serait en grande partie causée par l’accumulation de deux types de protéines spécifiques : les protéines bêta-amyloïdes et les protéines tau. Les premières forment des plaques qui deviennent toxiques pour les neurones en s’accumulant, et les secondes forment des réseaux qui empêchent les communications et l’acheminement des nutriments.

Pour reprendre l’analogie de la ville, c’est comme si des accumulations de déchets (les protéines bêta-amyloïdes et tau) venaient nuire au bon fonctionnement des usines, des quartiers et éventuellement de toute la ville. Les cellules affectées finissent par mourir et faire mourir les cellules avoisinantes. L’usine qui n’est plus approvisionnée, finit par fermer et fait fermer aussi les commerces des alentours. Ces zones de mortalité s’accumulent en causant de plus en plus de problèmes de fonctionnement. Par exemple, la ville qui n’a plus de service alimentaire (usine, restaurant) finira par fermer.

Il s’agit donc d’un processus qui évolue durant plusieurs années. Il semble que les premiers symptômes puissent même apparaître jusqu’à 20 ans après le début des problèmes d’accumulation des déchets.

La maladie débute par des pertes de mémoire parce que la première partie du cerveau touchée est l’hippocampe, le siège de la mémoire. Des études récentes suggèrent qu’il s’agirait de la première partie du cerveau touché, cela en raison de sa proximité avec les artères majeures qui acheminent le sang au cerveau.

Quand est-ce que c’est inquiétant ?

Il est normal d’avoir des trous de mémoire momentanés et ils sont souvent reliés à de la fatigue, au stress ou encore à une mauvaise qualité du sommeil. Il ne faut pas s’en faire et s’inquiéter si l’on cherche à l’occasion le nom d’une personne ou encore si on a oublié un événement. Il faut cependant se méfier si des tâches routinières de la vie courante sont soudainement impossibles ou difficiles et si certaines réflexions complexes sont anormales. Il est toujours important de consulter puisque ces symptômes pourraient être causés par des problèmes de circulation sanguine à la tête ou encore par des effets secondaires de certains médicaments. Même s’il s’agissait d’Alzheimer, il est important de le savoir le plus tôt possible, car des traitements appropriés peuvent ralentir la progression de la maladie.

Dans les articles suivants portant sur l’Alzheimer, nous traiterons des facteurs de risques ainsi que des méthodes de prévention. Entre temps, n’hésitez pas à nous poser vos questions.

Il s’agit d’un sujet difficile, et ce lié à la crainte et à la charge émotive que la mention de cette terrible maladie peut faire surgir. Il est tout de même important de bien comprendre cette maladie pour mieux la prévenir. Prenons un moment pour en apprendre davantage sur le cerveau et sur l’origine de cette maladie.

Le cerveau

Il est intéressant de considérer le cerveau comme une machine extrêmement complexe, à l’intérieur de laquelle les différentes sections du cerveau ont diverses fonctions. Ces différentes régions communiquent entre elles via des messagers chimiques (les neurotransmetteurs) et des connexions nerveuses (cellules du cerveau que l’on appelle neurones). L’intérieur d’une même région est un équilibre constant d’un grand nombre de neurotransmetteurs qui peuvent changer les perceptions, les humeurs, notre capacité de concentration, notre niveau d’éveil et la capacité de mouvement du corps. Ainsi, le cerveau est la somme d’un grand nombre de régions constamment en variation de leur équilibre chimique.

Toutes les molécules nécessaires à la production d’énergie, des neurotransmetteurs et des nouveaux neurones proviennent du sang qui est acheminé dans les différentes parties du cerveau par des artères, des veines et des capillaires.

Afin de vous permettre de bien comprendre la démence et les facteurs de risque, nous ferons une analogie entre le cerveau et le fonctionnement d’une ville. Les gros vaisseaux sanguins (artères), qui acheminent le sang vers le cerveau, sont des autoroutes qui apportent les molécules nécessaires au fonctionnement. Les grosses veines qui ramènent le sang du cerveau vers le cœur et les poumons sont d’autres autoroutes qui permettent de sortir les déchets. Le cerveau est parsemé de routes régionales, de petites routes secondaires et de cours d’usine. Le cerveau est donc un organe mou, parsemé de vaisseaux sanguins qui s’occupent de le nourrir et de sortir les déchets.

Nous reviendrons à cette analogie pour expliquer le développement de la maladie, de même que la présentation des facteurs de risque et de prévention.

La démence et l’Alzheimer

La démence est le terme employé pour définir un grand nombre de problèmes cognitifs. Selon la définition de l’Organisation mondiale de la Santé : « cette détérioration porte sur la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, l’aptitude à calculer, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement ». Nous pouvons la définir plus simplement par « des troubles cognitifs qui empêchent de profiter de la vie de tous les jours ». Ainsi, la démence inclut l’Alzheimer qui représente de 60 à 80 % des cas. Le deuxième type de démence (le plus fréquent) est la démence vasculaire, incluant les AVC (accidents vasculaires cérébraux) et les problèmes de blocage des artères qui nourrissent le cerveau. Nous parlerons plus en détail de l’Alzheimer, mais retenez que tous les facteurs de risques et les facteurs de prévention qui s’appliquent à l’Alzheimer, s’appliquent aussi aux autres formes de démences, autant en prévention que pour ralentir la progression de la maladie.

Le nom d’un médecin allemand

La maladie d’Alzheimer se nomme ainsi, suite à la description initiale de la maladie en 1906 par un médecin allemand du nom d’Alois Alzheimer. Il fut le premier à relier les symptômes des pertes de mémoire et de la dégradation qui s’ensuit à une dégénérescence marquée du cerveau chez plusieurs patients. La maladie d’Alzheimer serait en grande partie causée par l’accumulation de deux types de protéines spécifiques : les protéines bêta-amyloïdes et les protéines tau. Les premières forment des plaques qui deviennent toxiques pour les neurones en s’accumulant, et les secondes forment des réseaux qui empêchent les communications et l’acheminement des nutriments.

Pour reprendre l’analogie de la ville, c’est comme si des accumulations de déchets (les protéines bêta-amyloïdes et tau) venaient nuire au bon fonctionnement des usines, des quartiers et éventuellement de toute la ville. Les cellules affectées finissent par mourir et faire mourir les cellules avoisinantes. L’usine qui n’est plus approvisionnée, finit par fermer et fait fermer aussi les commerces des alentours. Ces zones de mortalité s’accumulent en causant de plus en plus de problèmes de fonctionnement. Par exemple, la ville qui n’a plus de service alimentaire (usine, restaurant) finira par fermer.

Il s’agit donc d’un processus qui évolue durant plusieurs années. Il semble que les premiers symptômes puissent même apparaître jusqu’à 20 ans après le début des problèmes d’accumulation des déchets.

La maladie débute par des pertes de mémoire parce que la première partie du cerveau touchée est l’hippocampe, le siège de la mémoire. Des études récentes suggèrent qu’il s’agirait de la première partie du cerveau touché, cela en raison de sa proximité avec les artères majeures qui acheminent le sang au cerveau.

Quand est-ce que c’est inquiétant ?

Il est normal d’avoir des trous de mémoire momentanés et ils sont souvent reliés à de la fatigue, au stress ou encore à une mauvaise qualité du sommeil. Il ne faut pas s’en faire et s’inquiéter si l’on cherche à l’occasion le nom d’une personne ou encore si on a oublié un événement. Il faut cependant se méfier si des tâches routinières de la vie courante sont soudainement impossibles ou difficiles et si certaines réflexions complexes sont anormales. Il est toujours important de consulter puisque ces symptômes pourraient être causés par des problèmes de circulation sanguine à la tête ou encore par des effets secondaires de certains médicaments. Même s’il s’agissait d’Alzheimer, il est important de le savoir le plus tôt possible, car des traitements appropriés peuvent ralentir la progression de la maladie.

Dans les articles suivants portant sur l’Alzheimer, nous traiterons des facteurs de risques ainsi que des méthodes de prévention. Entre temps, n’hésitez pas à nous poser vos questions.

Il s’agit ici d’un problème dont très peu de gens peuvent réellement vous expliquer les raisons. Il est bien connu que certains produits de santé naturels ne contiennent même pas ce qui est écrit sur l’étiquette. Ceci est vrai, malgré la nouvelle réglementation de Santé Canada mise en place en 2010. La réglementation a amélioré de beaucoup les standards de production des produits, ce que l’on appelle « l’application des bonnes pratiques de fabrication ». Ainsi, grâce à l’amélioration des conditions de production, les produits ne devraient pas être dangereux, mais ils ne sont pas pour autant bénéfiques.

Nous avons déjà publié un article « Mieux comprendre la qualité Vitoli » qui présentait les principaux facteurs de qualité. Nous vous expliquerons ici les choses différemment : la façon dont j’explique aux pharmaciens que les extraits de plantes ne sont pas tous de la même qualité et même, que ce qui est écrit sur la bouteille ne permet pas complètement d’en juger.

Un pharmacien m’a même souligné avoir noté une différence d’efficacité, personnellement, entre deux produits de mélatonine provenant de deux entreprises différentes. Cela ne devrait pas être possible, puisque la mélatonine est une molécule qui doit être dosée pour garantir sa teneur dans les produits commercialisés.

Nous ne passerons pas ici tous les critères de qualité pour tous les types de produits; cela nécessiterait l’écriture d’un livre. Nous nous attarderons aux extraits de plantes. Voici les 5 critères les plus importants au niveau de la qualité pour vous donner des exemples :

1- Est-ce que l’extrait de plante utilisé a été produit selon des standards comparables à ceux des études de références utilisées pour établir l’efficacité?

Beaucoup d’extraits de plantes sont produits à partir de ratios précis du solvant d’extraction afin de s’assurer d’avoir les molécules actives. Par exemple, les extraits de grande qualité de la valériane sont produits à partir de 80% d’éthanol et de 20% d’eau. Si les conditions d’extraction ne sont pas optimales, l’extrait obtenu ne contiendra pas les mêmes molécules. Il pourrait ainsi être moins efficace ou avoir des effets secondaires inhabituels.

2- Est-ce que le matériel de départ était de bonne qualité?

Il arrive couramment que des études démontrent que l’espèce de plante utilisée n’était pas la bonne avant l’extraction, ou encore, que les parties de la plante utilisées n’étaient pas celles recommandées. Par exemple, il est démontré que certaines entreprises ajoutent des branches avec les feuilles lors de l’extraction du ginko biloba (qui devrait être produit exclusivement à partir des feuilles). Cela a pour effet de provoquer l’extraction de molécules présentes dans les branches et non dans les feuilles. Pour le ginko biloba spécifiquement, les extraits en question risquent de causer des migraines. Ainsi, certains effets secondaires associés à des extraits de plantes sont reliés à une mauvaise qualité du matériel utilisé.

3- Est-ce qu’il s’agit d’un extrait standardisé?

La standardisation ou normalisation est l’évaluation de la quantité d’éléments actifs contenus dans l’extrait. À défaut de connaître, dans certains cas, les molécules exactes responsables de l’activité, certaines standardisations peuvent être reliées à un élément indirect indicateur de l’activité de l’extrait. Par exemple pour la valériane, il est bien connu que l’acide valérénique n’est pas le seul élément actif, mais un extrait contenant 0,8% d’acide valérénique devrait avoir l’activité recherchée. Malheureusement une grande quantité d’extraits de plantes ne sont pas standardisés. Cela signifie qu’au tout début du processus de fabrication, l’entreprise ne connaît pas la quantité d’éléments actifs présents et que bien sûr, ils ne le savent pas plus à la date de péremption.

4- Est-ce que le standard utilisé est le bon?

Encore là, certaines entreprises vont tenter de se différencier en faisant valoir l’originalité d’un extrait standardisé en d’autres molécules ou provenant d’une autre espèce de la plante ou d’une autre partie de la plante. L’extrait doit être standardisé selon les démonstrations cliniques les plus probantes.

5- Est-ce que la quantité de l’extrait utilisé est suffisante?

Malheureusement, Santé Canada permet l’addition des effets potentiels d’extraits de plantes sur la base de possibles mécanismes d’actions similaires. Parfois, ils permettent aussi la commercialisation à pratiquement 10% de la dose démontrée bénéfique en étude clinique. Il faut savoir que les bénéfices des ingrédients utilisés sont rarement additifs. Ainsi, 5 extraits de plantes à 20% de leurs doses respectives dans la même formule ne donneront probablement aucun effet bénéfique et n’auront pas un effet à 100%.

Vous comprenez ainsi qu’il ne suffit pas de parler de valériane ou de passiflore, puisque les extraits, les dosages et les méthodes d’extraction risquent de ne pas être les mêmes pour tous les produits dans le marché. Ces critères de qualité ne sont habituellement pas connus des professionnels de la santé et il n’est pas possible de les déterminer à partir du produit en tablette. Vous allez dire : « Mais c’est n’importe quoi ». Effectivement, vous avez raison.

Retenez que nous, nous les connaissons les critères et que les produits Vitoli sont la seule ligne de produits qui garantit des standards aussi élevés pour tous les produits (tous les ingrédients sont standardisés et ils sont tous aux doses pour permettre l’efficacité). De plus, ils sont fabriqués au Québec dans une usine ayant sa licence de fabrication pharmaceutique et ont été développés par moi-même, avec la collaboration de deux pharmaciens spécialisés, dans le but de réintégrer des produits de plus grande qualité dans la pratique des pharmaciens et des médecins.

Parlez-en à votre pharmacien et votre médecin et demandez-leur s’ils ont fait la formation à l’usage des produits Vitoli. Ceux et celles ayant fait la formation ont accès à beaucoup plus d’informations, entre autres sur les contre-indications et les interactions potentielles avec les médicaments.

 

Références

  • Ching, C.K., Lam, Y.H., Chan, A.Y., Mak, T.W. 2012. Adulteration of herbal antidiabetic products with undeclared pharmaceuticals: a case series in Hong Kong. Br J Clin Pharmacol. May;73(5):795-800.
  • Newmaster, S.G., Grguric, M., Shanmughanandhan, D., Ramalingam, S., Ragupathy, S. 2013. DNA barcoding detects contamination and substitution in North American herbal products. BMC Med. Oct 11;11:222.
  • Posadzki P, Watson L, Ernst E. 2013. Contamination and adulteration of herbal medicinal products (HMPs): an overview of systematic reviews. Eur J Clin Pharmacol. Mar;69(3):295-307. Review.
  • Xin, T., Li, X., Yao, H., Lin, Y., Ma, X., Cheng, R., Song, J., Ni, L., Fan, C., Chen, S. 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. Feb 9;5:8337.

Il s’agit ici d’un problème dont très peu de gens peuvent réellement vous expliquer les raisons. Il est bien connu que certains produits de santé naturels ne contiennent même pas ce qui est écrit sur l’étiquette. Ceci est vrai, malgré la nouvelle réglementation de Santé Canada mise en place en 2010. La réglementation a amélioré de beaucoup les standards de production des produits, ce que l’on appelle « l’application des bonnes pratiques de fabrication ». Ainsi, grâce à l’amélioration des conditions de production, les produits ne devraient pas être dangereux, mais ils ne sont pas pour autant bénéfiques.

Nous avons déjà publié un article « Mieux comprendre la qualité Vitoli » qui présentait les principaux facteurs de qualité. Nous vous expliquerons ici les choses différemment : la façon dont j’explique aux pharmaciens que les extraits de plantes ne sont pas tous de la même qualité et même, que ce qui est écrit sur la bouteille ne permet pas complètement d’en juger.

Un pharmacien m’a même souligné avoir noté une différence d’efficacité, personnellement, entre deux produits de mélatonine provenant de deux entreprises différentes. Cela ne devrait pas être possible, puisque la mélatonine est une molécule qui doit être dosée pour garantir sa teneur dans les produits commercialisés.

Nous ne passerons pas ici tous les critères de qualité pour tous les types de produits; cela nécessiterait l’écriture d’un livre. Nous nous attarderons aux extraits de plantes. Voici les 5 critères les plus importants au niveau de la qualité pour vous donner des exemples :

1- Est-ce que l’extrait de plante utilisé a été produit selon des standards comparables à ceux des études de références utilisées pour établir l’efficacité?

Beaucoup d’extraits de plantes sont produits à partir de ratios précis du solvant d’extraction afin de s’assurer d’avoir les molécules actives. Par exemple, les extraits de grande qualité de la valériane sont produits à partir de 80% d’éthanol et de 20% d’eau. Si les conditions d’extraction ne sont pas optimales, l’extrait obtenu ne contiendra pas les mêmes molécules. Il pourrait ainsi être moins efficace ou avoir des effets secondaires inhabituels.

2- Est-ce que le matériel de départ était de bonne qualité?

Il arrive couramment que des études démontrent que l’espèce de plante utilisée n’était pas la bonne avant l’extraction, ou encore, que les parties de la plante utilisées n’étaient pas celles recommandées. Par exemple, il est démontré que certaines entreprises ajoutent des branches avec les feuilles lors de l’extraction du ginko biloba (qui devrait être produit exclusivement à partir des feuilles). Cela a pour effet de provoquer l’extraction de molécules présentes dans les branches et non dans les feuilles. Pour le ginko biloba spécifiquement, les extraits en question risquent de causer des migraines. Ainsi, certains effets secondaires associés à des extraits de plantes sont reliés à une mauvaise qualité du matériel utilisé.

3- Est-ce qu’il s’agit d’un extrait standardisé?

La standardisation ou normalisation est l’évaluation de la quantité d’éléments actifs contenus dans l’extrait. À défaut de connaître, dans certains cas, les molécules exactes responsables de l’activité, certaines standardisations peuvent être reliées à un élément indirect indicateur de l’activité de l’extrait. Par exemple pour la valériane, il est bien connu que l’acide valérénique n’est pas le seul élément actif, mais un extrait contenant 0,8% d’acide valérénique devrait avoir l’activité recherchée. Malheureusement une grande quantité d’extraits de plantes ne sont pas standardisés. Cela signifie qu’au tout début du processus de fabrication, l’entreprise ne connaît pas la quantité d’éléments actifs présents et que bien sûr, ils ne le savent pas plus à la date de péremption.

4- Est-ce que le standard utilisé est le bon?

Encore là, certaines entreprises vont tenter de se différencier en faisant valoir l’originalité d’un extrait standardisé en d’autres molécules ou provenant d’une autre espèce de la plante ou d’une autre partie de la plante. L’extrait doit être standardisé selon les démonstrations cliniques les plus probantes.

5- Est-ce que la quantité de l’extrait utilisé est suffisante?

Malheureusement, Santé Canada permet l’addition des effets potentiels d’extraits de plantes sur la base de possibles mécanismes d’actions similaires. Parfois, ils permettent aussi la commercialisation à pratiquement 10% de la dose démontrée bénéfique en étude clinique. Il faut savoir que les bénéfices des ingrédients utilisés sont rarement additifs. Ainsi, 5 extraits de plantes à 20% de leurs doses respectives dans la même formule ne donneront probablement aucun effet bénéfique et n’auront pas un effet à 100%.

Vous comprenez ainsi qu’il ne suffit pas de parler de valériane ou de passiflore, puisque les extraits, les dosages et les méthodes d’extraction risquent de ne pas être les mêmes pour tous les produits dans le marché. Ces critères de qualité ne sont habituellement pas connus des professionnels de la santé et il n’est pas possible de les déterminer à partir du produit en tablette. Vous allez dire : « Mais c’est n’importe quoi ». Effectivement, vous avez raison.

Retenez que nous, nous les connaissons les critères et que les produits Vitoli sont la seule ligne de produits qui garantit des standards aussi élevés pour tous les produits (tous les ingrédients sont standardisés et ils sont tous aux doses pour permettre l’efficacité). De plus, ils sont fabriqués au Québec dans une usine ayant sa licence de fabrication pharmaceutique et ont été développés par moi-même, avec la collaboration de deux pharmaciens spécialisés, dans le but de réintégrer des produits de plus grande qualité dans la pratique des pharmaciens et des médecins.

Parlez-en à votre pharmacien et votre médecin et demandez-leur s’ils ont fait la formation à l’usage des produits Vitoli. Ceux et celles ayant fait la formation ont accès à beaucoup plus d’informations, entre autres sur les contre-indications et les interactions potentielles avec les médicaments.

 

Références

  • Ching, C.K., Lam, Y.H., Chan, A.Y., Mak, T.W. 2012. Adulteration of herbal antidiabetic products with undeclared pharmaceuticals: a case series in Hong Kong. Br J Clin Pharmacol. May;73(5):795-800.
  • Newmaster, S.G., Grguric, M., Shanmughanandhan, D., Ramalingam, S., Ragupathy, S. 2013. DNA barcoding detects contamination and substitution in North American herbal products. BMC Med. Oct 11;11:222.
  • Posadzki P, Watson L, Ernst E. 2013. Contamination and adulteration of herbal medicinal products (HMPs): an overview of systematic reviews. Eur J Clin Pharmacol. Mar;69(3):295-307. Review.
  • Xin, T., Li, X., Yao, H., Lin, Y., Ma, X., Cheng, R., Song, J., Ni, L., Fan, C., Chen, S. 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. Feb 9;5:8337.

C’est avec un grand plaisir qu’on vous propose notre toute première création culinaire afin de vous aider à rester en santé plus longtemps. Le thème abordé : les légumineuses. La consommation de légumineuses est omniprésente dans toutes les populations ayant un haut taux de centenaires. Cela s’explique probablement par leur grande qualité nutritive et par le remplacement de la consommation de viande par des protéines végétales. Nous vous avons concocté une recette spéciale mettant en vedette les fèves et les crucifères. Afin de mieux définir les orientations de celles-ci dans un contexte d’alimentation santé, nous avons opté pour une inspiration méditerranéenne. Voici donc une délicieuse salade de trois fèves méditerranéennes d’influence gréco-italiennes. Nous vous souhaitons un bon appétit avec le délice qui suit :

 

Ingrédients

-1 oignon rouge coupé en demi-lamelles
-3 gousses d’ail émincé, dégermées si possible
-1 poivron vert coupé en dés
-1 poivron jaune coupé en dés
-1 ½ tasse de fleurons de brocoli cuit
-1 à 1 ½ tasse de haricots verts cuits (coupés en deux)
-½ boîte de pois chiches égouttés et bien rincés
-½ boîte de haricots rouges égouttés et bien rincés
-½ tasse de tomates séchées coupées en petits morceaux
-1 petite canne d’olives noires tranchées
-1 tasse de carottes râpées
-¼ tasse de pignons (noix de pins) rôties
-Persil frais haché (au goût)
-6 feuilles de menthe fraîche ciselées
-Basilic frais (7-8 feuilles émincées)
*Fromage feta, au service, à volonté

 

Vinaigrette :
-1/3 tasse d’huile d’olive extra vierge
-Jus d’un citron frais
-1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre de pomme
-Sel et poivre noir ou rose
-Une pincée d’origan séché
-1/8 cuillère à thé de curcuma

 

Méthode :

1- Préparez votre vinaigrette en tout premier lieu et laissez reposer au frigo. Vous n’aurez qu’à repasser un coup de fouet au service.
2- Faites cuire vos brocolis et haricots verts dans l’eau ou à la vapeur. Il est bien de garder un croquant dans vos légumes.
3- Égouttez et rincez bien vos autres haricots et olives à l’eau froide. L’eau froide permet de réduire considérablement la solution salée et aqueuse dans laquelle ceux-ci trempent.
4- Râpez vos carottes à main ou au robot culinaire.
5- Prenez un poêlon antiadhésif et faites-y torréfier vos pignons, à feu moyen, jusqu’à ce que ceux-ci dorent légèrement. Réservez-les.
6- Coupez tous les autres légumes mentionnés dans la recette pour y commencer votre salade. Prenez un large bol à mélanger, mettez-y vos légumes ainsi que tous vos autres ingrédients précédemment mis de côté. Les pignons, les fines herbes et le fromage feta n’en font pas partie. Brassez délicatement votre salade avec de grosses cuillères.
7- Coupez les fines herbes et ajoutez-les avec les pignons torréfiés à votre salade. Sortez votre vinaigrette du frigo pour arroser votre salade et mettez-y du fromage feta à volonté pour le service.

Note : S’il vous reste des pâtes de blé entier cuites, ne résistez surtout pas à l’envie d’en mettre à votre salade. Cela permettra de faire une variante et d’introduire des grains entiers qui sont si bénéfiques pour lutter contre le vieillissement.

 

Nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires quand vous l’aurez essayé et de nous dire les thèmes de recette qui vous intéresseraient pour nos prochains sujets. Bon appétit!

C’est avec un grand plaisir qu’on vous propose notre toute première création culinaire afin de vous aider à rester en santé plus longtemps. Le thème abordé : les légumineuses. La consommation de légumineuses est omniprésente dans toutes les populations ayant un haut taux de centenaires. Cela s’explique probablement par leur grande qualité nutritive et par le remplacement de la consommation de viande par des protéines végétales. Nous vous avons concocté une recette spéciale mettant en vedette les fèves et les crucifères. Afin de mieux définir les orientations de celles-ci dans un contexte d’alimentation santé, nous avons opté pour une inspiration méditerranéenne. Voici donc une délicieuse salade de trois fèves méditerranéennes d’influence gréco-italiennes. Nous vous souhaitons un bon appétit avec le délice qui suit :

 

Ingrédients

-1 oignon rouge coupé en demi-lamelles
-3 gousses d’ail émincé, dégermées si possible
-1 poivron vert coupé en dés
-1 poivron jaune coupé en dés
-1 ½ tasse de fleurons de brocoli cuit
-1 à 1 ½ tasse de haricots verts cuits (coupés en deux)
-½ boîte de pois chiches égouttés et bien rincés
-½ boîte de haricots rouges égouttés et bien rincés
-½ tasse de tomates séchées coupées en petits morceaux
-1 petite canne d’olives noires tranchées
-1 tasse de carottes râpées
-¼ tasse de pignons (noix de pins) rôties
-Persil frais haché (au goût)
-6 feuilles de menthe fraîche ciselées
-Basilic frais (7-8 feuilles émincées)
*Fromage feta, au service, à volonté

 

Vinaigrette :
-1/3 tasse d’huile d’olive extra vierge
-Jus d’un citron frais
-1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre de pomme
-Sel et poivre noir ou rose
-Une pincée d’origan séché
-1/8 cuillère à thé de curcuma

 

Méthode :

1- Préparez votre vinaigrette en tout premier lieu et laissez reposer au frigo. Vous n’aurez qu’à repasser un coup de fouet au service.
2- Faites cuire vos brocolis et haricots verts dans l’eau ou à la vapeur. Il est bien de garder un croquant dans vos légumes.
3- Égouttez et rincez bien vos autres haricots et olives à l’eau froide. L’eau froide permet de réduire considérablement la solution salée et aqueuse dans laquelle ceux-ci trempent.
4- Râpez vos carottes à main ou au robot culinaire.
5- Prenez un poêlon antiadhésif et faites-y torréfier vos pignons, à feu moyen, jusqu’à ce que ceux-ci dorent légèrement. Réservez-les.
6- Coupez tous les autres légumes mentionnés dans la recette pour y commencer votre salade. Prenez un large bol à mélanger, mettez-y vos légumes ainsi que tous vos autres ingrédients précédemment mis de côté. Les pignons, les fines herbes et le fromage feta n’en font pas partie. Brassez délicatement votre salade avec de grosses cuillères.
7- Coupez les fines herbes et ajoutez-les avec les pignons torréfiés à votre salade. Sortez votre vinaigrette du frigo pour arroser votre salade et mettez-y du fromage feta à volonté pour le service.

Note : S’il vous reste des pâtes de blé entier cuites, ne résistez surtout pas à l’envie d’en mettre à votre salade. Cela permettra de faire une variante et d’introduire des grains entiers qui sont si bénéfiques pour lutter contre le vieillissement.

 

Nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires quand vous l’aurez essayé et de nous dire les thèmes de recette qui vous intéresseraient pour nos prochains sujets. Bon appétit!

On parle bien sûr du système immunitaire l’hiver à cause du rhume et de la grippe. Dans un article précédent (Système immunitaire et vieillissement), nous avons discuté de l’importance des saines habitudes de vie pour garder un système immunitaire en santé, apte à bien nous défendre. Nous vous présenterons maintenant les ingrédients de VitoliMD Immunité; une formule complète qui contient trois extraits de plantes de grande qualité (échinacée, astragale et olive) en plus du zinc et de la vitamine D3.

L’échinacée

L’échinacée, utilisée pour supporter le système immunitaire, n’a plus besoin de présentation. Il est toutefois important de souligner que, comme pour tous les extraits de plantes utilisées en supplément, la qualité des produits sur le marché varie grandement. Une des méta-analyses récentes qui concluent à la sécurité de l’usage de cette plante et à son efficacité souligne un problème d’une grande hétérogénéité des extraits utilisés durant les études considérées. Ainsi, l’échinacée est sans danger et peut être efficace, mais il faut s’attarder à la qualité des produits. Lorsqu’il est question de qualité pour les extraits de plantes, il est nécessaire de valider l’espèce utilisée, la partie de la plante, la méthode d’extraction et la standardisation des molécules actives. Très peu de produits sur le marché confirment la quantité de molécules actives présente dans le produit. La gamme VitoliMD est la seule qui utilise uniquement des ingrédients standardisés et aux doses nécessaires pour assurer une plus grande efficacité (Mieux comprendre la qualité Vitoli).

La racine d’astragale

Outre l’échinacée, c’est la racine d’astragale qui est le mieux documenté scientifiquement pour ses effets modulateurs du système immunitaire. La racine d’astragale est une des plantes les plus utilisées en médecine traditionnelle chinoise pour un grand nombre d’applications. Bien que certaines applications soient discutables, les effets de l’astragale sur la modulation du système immunitaire sont très bien documentés et plusieurs applications spécifiques aux voies respiratoires ont fait l’objet d’études récentes. Il s’agit aussi d’un extrait de plante au profil clinique très sécuritaire.

Les polyphénols d’olives

Pour ce qui est des polyphénols d’olives présents dans ce produit (le Complexe ProvitolMD exclusif), il s’agit de la dose recommandée par l’Union européenne pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires. Cette dose est équivalente à la dose consommée par les Européens pratiquant la diète méditerranéenne et consommant de l’huile d’olive de qualité. Nous avons ajouté cette dose à tous les produits VitoliMD afin de faire profiter les consommateurs (trices) du grand nombre de bénéfices santé associées à leur consommation. Il s’agit de bénéfices variés dont la santé immunitaire fait partie (Polyphénols d’olives et les produits Vitoli – Article 2 : les bénéfices).

Le zinc et la vitamine D

Parmi les autres éléments à considérer, sachez que le zinc et la vitamine D3 sont essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire et c’est encore plus important en vieillissant puisque certaines personnes en sont carencées. Ce minéral et cette vitamine sont essentiels à certaines fonctions du système immunitaire et à son fonctionnement optimal.

Une formule complète de grande qualité

Vous retrouvez tous ces ingrédients, aux doses nécessaires, dans un seul produit : VitoliMD Immunité. Nous recommandons de l’utiliser par période de 2 semaines, de marquer un arrêt et de recommencer au besoin. Son usage est particulièrement utile pour les périodes à risque comme l’automne ou le printemps, et les situations de rhume et de grippe afin de réduire les symptômes et/ou la période de maladie. Voici les allégations permises par Santé Canada :
– Utilisé en phytothérapie pour aider à maintenir un système immunitaire sain.
– Aide à soulager les symptômes et réduire la durée des infections des voies respiratoires.
– Fournit des antioxydants.
N’hésitez pas à nous poser vos questions, c’est toujours un plaisir de vous lire et de vous conseiller.

 

Références

  • Ardjomand-Woelkart K, Bauer R. 2016. Review and Assessment of Medicinal Safety Data of Orally Used Echinacea Preparations. Planta Med. 2016 Jan;82(1-2):17-31.
  • Carlberg C. 2019. Vitamin D Signaling in the Context of Innate Immunity: Focus on Human Monocytes. Front Immunol. 2019 Sep 13;10:2211. Review.
  • Catanzaro M, Corsini E, Rosini M, Racchi M, Lanni C. 2018. Immunomodulators Inspired by Nature: A Review on Curcumin and Echinacea. Molecules. 2018 Oct 26;23(11). Review.
  • David S, Cunningham R. 2019. Echinacea for the prevention and treatment of upper respiratory tract infections: A systematic review and meta-analysis. Complement Ther Med. 2019 Jun; 44:18-26.
  • Liu P, Zhao H, Luo Y. 2017. Anti-Aging Implications of Astragalus Membranaceus (Huangqi): A Well-Known Chinese Tonic. Aging Dis. 2017 Dec 1;8(6):868-886.
  • Read SA, Obeid S, Ahlenstiel C, Ahlenstiel G. 2019. The Role of Zinc in Antiviral Immunity. Adv Nutr. 2019 Jul 1;10(4):696-710.
  • Schapowal A, Klein P, Johnston SL. 2015. Echinacea reduces the risk of recurrent respiratory tract infections and complications: a meta-analysis of randomized controlled trials. Adv Ther. 2015 Mar;32(3):187-200.
  • Shan H, Zheng X, Li M. 2019. The effects of Astragalus Membranaceus Active Extracts on Autophagy-related Diseases. Int J Mol Sci. 2019 Apr 17;20(8). Review.

On parle bien sûr du système immunitaire l’hiver à cause du rhume et de la grippe. Dans un article précédent (Système immunitaire et vieillissement), nous avons discuté de l’importance des saines habitudes de vie pour garder un système immunitaire en santé, apte à bien nous défendre. Nous vous présenterons maintenant les ingrédients de VitoliMD Immunité; une formule complète qui contient trois extraits de plantes de grande qualité (échinacée, astragale et olive) en plus du zinc et de la vitamine D3.

L’échinacée

L’échinacée, utilisée pour supporter le système immunitaire, n’a plus besoin de présentation. Il est toutefois important de souligner que, comme pour tous les extraits de plantes utilisées en supplément, la qualité des produits sur le marché varie grandement. Une des méta-analyses récentes qui concluent à la sécurité de l’usage de cette plante et à son efficacité souligne un problème d’une grande hétérogénéité des extraits utilisés durant les études considérées. Ainsi, l’échinacée est sans danger et peut être efficace, mais il faut s’attarder à la qualité des produits. Lorsqu’il est question de qualité pour les extraits de plantes, il est nécessaire de valider l’espèce utilisée, la partie de la plante, la méthode d’extraction et la standardisation des molécules actives. Très peu de produits sur le marché confirment la quantité de molécules actives présente dans le produit. La gamme VitoliMD est la seule qui utilise uniquement des ingrédients standardisés et aux doses nécessaires pour assurer une plus grande efficacité (Mieux comprendre la qualité Vitoli).

La racine d’astragale

Outre l’échinacée, c’est la racine d’astragale qui est le mieux documenté scientifiquement pour ses effets modulateurs du système immunitaire. La racine d’astragale est une des plantes les plus utilisées en médecine traditionnelle chinoise pour un grand nombre d’applications. Bien que certaines applications soient discutables, les effets de l’astragale sur la modulation du système immunitaire sont très bien documentés et plusieurs applications spécifiques aux voies respiratoires ont fait l’objet d’études récentes. Il s’agit aussi d’un extrait de plante au profil clinique très sécuritaire.

Les polyphénols d’olives

Pour ce qui est des polyphénols d’olives présents dans ce produit (le Complexe ProvitolMD exclusif), il s’agit de la dose recommandée par l’Union européenne pour la réduction des risques de maladies cardiovasculaires. Cette dose est équivalente à la dose consommée par les Européens pratiquant la diète méditerranéenne et consommant de l’huile d’olive de qualité. Nous avons ajouté cette dose à tous les produits VitoliMD afin de faire profiter les consommateurs (trices) du grand nombre de bénéfices santé associées à leur consommation. Il s’agit de bénéfices variés dont la santé immunitaire fait partie (Polyphénols d’olives et les produits Vitoli – Article 2 : les bénéfices).

Le zinc et la vitamine D

Parmi les autres éléments à considérer, sachez que le zinc et la vitamine D3 sont essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire et c’est encore plus important en vieillissant puisque certaines personnes en sont carencées. Ce minéral et cette vitamine sont essentiels à certaines fonctions du système immunitaire et à son fonctionnement optimal.

Une formule complète de grande qualité

Vous retrouvez tous ces ingrédients, aux doses nécessaires, dans un seul produit : VitoliMD Immunité. Nous recommandons de l’utiliser par période de 2 semaines, de marquer un arrêt et de recommencer au besoin. Son usage est particulièrement utile pour les périodes à risque comme l’automne ou le printemps, et les situations de rhume et de grippe afin de réduire les symptômes et/ou la période de maladie. Voici les allégations permises par Santé Canada :
– Utilisé en phytothérapie pour aider à maintenir un système immunitaire sain.
– Aide à soulager les symptômes et réduire la durée des infections des voies respiratoires.
– Fournit des antioxydants.
N’hésitez pas à nous poser vos questions, c’est toujours un plaisir de vous lire et de vous conseiller.

 

Références

  • Ardjomand-Woelkart K, Bauer R. 2016. Review and Assessment of Medicinal Safety Data of Orally Used Echinacea Preparations. Planta Med. 2016 Jan;82(1-2):17-31.
  • Carlberg C. 2019. Vitamin D Signaling in the Context of Innate Immunity: Focus on Human Monocytes. Front Immunol. 2019 Sep 13;10:2211. Review.
  • Catanzaro M, Corsini E, Rosini M, Racchi M, Lanni C. 2018. Immunomodulators Inspired by Nature: A Review on Curcumin and Echinacea. Molecules. 2018 Oct 26;23(11). Review.
  • David S, Cunningham R. 2019. Echinacea for the prevention and treatment of upper respiratory tract infections: A systematic review and meta-analysis. Complement Ther Med. 2019 Jun; 44:18-26.
  • Liu P, Zhao H, Luo Y. 2017. Anti-Aging Implications of Astragalus Membranaceus (Huangqi): A Well-Known Chinese Tonic. Aging Dis. 2017 Dec 1;8(6):868-886.
  • Read SA, Obeid S, Ahlenstiel C, Ahlenstiel G. 2019. The Role of Zinc in Antiviral Immunity. Adv Nutr. 2019 Jul 1;10(4):696-710.
  • Schapowal A, Klein P, Johnston SL. 2015. Echinacea reduces the risk of recurrent respiratory tract infections and complications: a meta-analysis of randomized controlled trials. Adv Ther. 2015 Mar;32(3):187-200.
  • Shan H, Zheng X, Li M. 2019. The effects of Astragalus Membranaceus Active Extracts on Autophagy-related Diseases. Int J Mol Sci. 2019 Apr 17;20(8). Review.

De nos jours, le temps passe très vite ! Avez-vous l’impression de souvent manquer de temps pour ce qui est important pour vous ? Vous sentez-vous en manque de contrôle ? Avez-vous l’impression que votre liste de choses à faire ne fait que s’allonger ? Vous sentez-vous souvent fatigué ? Si oui, vous souffrez peut-être de la maladie du « J’ai pas l’temps ».

Cette maladie, de plus en plus répandue, contribue à l’augmentation du niveau de stress qu’un bon nombre de personnes ressentent. Bref, cette maladie empoisonne la vie de plusieurs. La bonne nouvelle est que cette maladie peut être guérie efficacement. Dans cet article, vous êtes informés de la provenance de cette maladie ainsi que des remèdes pour en guérir une fois pour toutes.

D’où provient cette maladie ?

Bien que vous puissiez croire que ce problème provient du temps, ce n’est pas le cas. En fait, le temps est le même pour tous les habitants de cette planète. Vous n’avez ni plus ni moins de temps que les autres dans une journée. Comment se fait-il que certaines personnes aient assez de temps alors que d’autres en manquent constamment ? C’est en se penchant sur cette question que vous pourrez découvrir l’origine de cette maladie.

Le fait de manquer de temps provient uniquement de vous-même. Chaque personne en est l’unique responsable pour elle-même. C’est votre façon de penser et d’agir qui crée ce manque chronique de temps. Vu que vous en êtes la source, la bonne nouvelle est qu’en agissant différemment, il est possible de vous en sortir.

Remèdes pour en guérir

Le premier pas pour la guérison est de changer votre relation face au temps. Vous devez passer « de vouloir gérer le temps » à apprendre à « vous gérer dans le temps ». En effet, comme chacun a le même nombre d’heures dans une journée, il est impossible de gérer le temps, car ceci ne se change pas. Cependant, ce que vous pouvez contrôler, c’est vous-même dans le temps. Il est donc possible d’apprendre à se gérer d’une autre façon dans le temps pour obtenir des résultats concluants. En développant des outils d’organisation plus efficaces et de la discipline dans votre quotidien, vous pouvez rapidement libérer plusieurs heures d’efficacité.

Une autre façon d’en guérir, et qui peut sembler illogique à première vue, c’est de ralentir. Je vous entends déjà me dire : « Je n’ai pas le temps de ralentir, c’est insensé ! ». Je vous comprends, car j’ai eu la même réaction en entendant ce commentaire pour la première fois. Cependant, je l’ai testé et j’ai réalisé à quel point c’est efficace.

Lorsque vous avez l’impression de manquer de temps, le cerveau est sous l’emprise des hormones de stress et devient beaucoup moins efficace pour réfléchir adéquatement. La partie logique du cerveau qui est responsable de la pensée rationnelle est alors ralentie, voire même bloquée. À ce moment, un cercle vicieux s’enclenche. C’est comme si vous courriez dans une roue de hamster sans fin. La seule façon de vous en sortir est de prendre le temps de ralentir et ainsi faire baisser le niveau de stress.

Prenez le temps de réfléchir dès maintenant à quelques petits trucs que vous pouvez mettre en place dans votre quotidien pour vous assurer de ralentir lorsque nécessaire. Vous pourriez aller faire une randonnée, passer du temps dans la nature, méditer, faire du sport, écouter de la musique, faire une sieste, respirer consciemment, etc. Bref, tous les trucs qui vous font du bien et qui vous permettent de vous libérer du stress.

Finalement, si vous ne pouvez pas vous sortir vous-même de cette impasse, il est possible de vous faire aider.

De nos jours, le temps passe très vite ! Avez-vous l’impression de souvent manquer de temps pour ce qui est important pour vous ? Vous sentez-vous en manque de contrôle ? Avez-vous l’impression que votre liste de choses à faire ne fait que s’allonger ? Vous sentez-vous souvent fatigué ? Si oui, vous souffrez peut-être de la maladie du « J’ai pas l’temps ».

Cette maladie, de plus en plus répandue, contribue à l’augmentation du niveau de stress qu’un bon nombre de personnes ressentent. Bref, cette maladie empoisonne la vie de plusieurs. La bonne nouvelle est que cette maladie peut être guérie efficacement. Dans cet article, vous êtes informés de la provenance de cette maladie ainsi que des remèdes pour en guérir une fois pour toutes.

D’où provient cette maladie ?

Bien que vous puissiez croire que ce problème provient du temps, ce n’est pas le cas. En fait, le temps est le même pour tous les habitants de cette planète. Vous n’avez ni plus ni moins de temps que les autres dans une journée. Comment se fait-il que certaines personnes aient assez de temps alors que d’autres en manquent constamment ? C’est en se penchant sur cette question que vous pourrez découvrir l’origine de cette maladie.

Le fait de manquer de temps provient uniquement de vous-même. Chaque personne en est l’unique responsable pour elle-même. C’est votre façon de penser et d’agir qui crée ce manque chronique de temps. Vu que vous en êtes la source, la bonne nouvelle est qu’en agissant différemment, il est possible de vous en sortir.

Remèdes pour en guérir

Le premier pas pour la guérison est de changer votre relation face au temps. Vous devez passer « de vouloir gérer le temps » à apprendre à « vous gérer dans le temps ». En effet, comme chacun a le même nombre d’heures dans une journée, il est impossible de gérer le temps, car ceci ne se change pas. Cependant, ce que vous pouvez contrôler, c’est vous-même dans le temps. Il est donc possible d’apprendre à se gérer d’une autre façon dans le temps pour obtenir des résultats concluants. En développant des outils d’organisation plus efficaces et de la discipline dans votre quotidien, vous pouvez rapidement libérer plusieurs heures d’efficacité.

Une autre façon d’en guérir, et qui peut sembler illogique à première vue, c’est de ralentir. Je vous entends déjà me dire : « Je n’ai pas le temps de ralentir, c’est insensé ! ». Je vous comprends, car j’ai eu la même réaction en entendant ce commentaire pour la première fois. Cependant, je l’ai testé et j’ai réalisé à quel point c’est efficace.

Lorsque vous avez l’impression de manquer de temps, le cerveau est sous l’emprise des hormones de stress et devient beaucoup moins efficace pour réfléchir adéquatement. La partie logique du cerveau qui est responsable de la pensée rationnelle est alors ralentie, voire même bloquée. À ce moment, un cercle vicieux s’enclenche. C’est comme si vous courriez dans une roue de hamster sans fin. La seule façon de vous en sortir est de prendre le temps de ralentir et ainsi faire baisser le niveau de stress.

Prenez le temps de réfléchir dès maintenant à quelques petits trucs que vous pouvez mettre en place dans votre quotidien pour vous assurer de ralentir lorsque nécessaire. Vous pourriez aller faire une randonnée, passer du temps dans la nature, méditer, faire du sport, écouter de la musique, faire une sieste, respirer consciemment, etc. Bref, tous les trucs qui vous font du bien et qui vous permettent de vous libérer du stress.

Finalement, si vous ne pouvez pas vous sortir vous-même de cette impasse, il est possible de vous faire aider.

Un ami pharmacien m’a raconté dernièrement avoir eu une discussion avec son médecin qui voulait lui prescrire certains médicaments. Son médecin lui a dit : « C’est normal à votre âge ». Le pharmacien en question s’opposait à la prise de ces médicaments.

Ce genre de commentaire est fréquent et très préoccupant quand on sait qu’une nouvelle étude vient de souligner l’usage inappropriée de certains médicaments chez les personnes âgées. L’Institut national de santé publique du Québec a premièrement publié en août 2019 : Utilisation des médicaments potentiellement inappropriés chez les aînés québécois présentant des maladies chroniques ou leurs signes précurseurs : portrait 2014-2015. La première conclusion de ce rapport qui vient juste d’être publié est la suivante : « En 2014, près de la moitié (49 %) des aînés québécois présentant des maladies chroniques ou leurs signes précurseurs ont reçu au moins un médicament potentiellement inapproprié. »

Les détails de cette étude viennent d’être publiés dans la revue scientifique Family Practice.

Cette situation n’est pas nouvelle puisque le premier groupe de médicaments visé par cette évaluation est l’usage des somnifères. Une étude présentée en 2018 par La Presse arrivait à la même conclusion : « Plus de la moitié des personnes âgées prennent des médicaments potentiellement inappropriés, selon une nouvelle étude de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Le problème des somnifères est particulièrement criant au Québec. » Cet article faisait référence à une étude canadienne publiée par l’Institut canadien d’information sur la santé.

Ne jamais arrêter de médicaments sans en parler à votre pharmacien ou votre médecin

Attention, il ne faut jamais prendre la décision d’arrêter un médicament sans en parler à son pharmacien ou à son médecin. Cela pourrait avoir de graves conséquences. Ce n’est pas tous les médicaments et tous les usages qui sont inappropriés. Le dernier article mentionné relevait aussi l’usage des antidépresseurs et des antipsychotiques, spécifiquement en CHSLD.

Les médicaments à éviter ou utiliser avec prudence en prenant de l’âge sont classés chaque année selon ce que l’on appelle les « critères de Beers ». L’American Geriatrics Society (AGS) publie chaque année, une mise à jour de ses critères de Beers qui incluent des listes de médicaments potentiellement inappropriés pour les personnes âgées. Il est possible de trouver un résumé en anglais de ces critères sur le site internet Health in aging Fondation.

Nous sommes là pour vous aider

Parlez-en à votre pharmacien ou votre médecin pour savoir si vous prenez des médicaments qui pourraient être inappropriés pour vous. Parfois, il s’agit simplement de médicaments que vous prenez depuis longtemps et dont l’usage n’a pas été réévalué. Les médicaments visés sont habituellement utilisés comme somnifères, anxiolytiques, relaxant musculaires, anticholinergiques, les décongestionnants utilisés pour dormir et certains produits contrent la douleur.

Retenez que les médicaments ne sont pas sans risque. Vous devriez toujours bien connaître la raison de prendre un médicament et les risques associés. En terminant, voici les 5 questions à poser à votre pharmacien ou votre médecin selon la Dre Cara Tannenbaum, MD Facultés de médecine et de pharmacie, Chaire pharmaceutique Michel-Saucier en santé et vieillissement, Directrice scientifique, Institut de la santé des femmes et des hommes, Instituts de recherche en santé du Canada, de l’Université de Montréal :

5 questions à poser à son médecin ou à son pharmacien :

  • Pourquoi dois-je prendre ce médicament ?
  • Quels sont ses bienfaits à mon âge ?
  • Quels sont ses risques ?
  • Est-ce que je peux diminuer la dose ?
  • Comment assurer un suivi ?

Vous pouvez aussi consulter les trois autres articles, écrits par un collègue pharmacien et un médecin, portants sur le vieillissement et la consommation de médicaments:

 

Références

  • Health in aging Fondation, 2019. Ten Medications Older Adults Should Avoid or Use with Caution. THE AMERICAN GERIATRICS SOCIETY. www.healthinaging.org
  • Institut canadien d’information sur la santé, 2018. Utilisation des médicaments chez les personnes âgées au Canada, 2016. 82 pages. ISBN 978-1-77109-706-2 (PDF)
  • INSPQ, 2019. Utilisation des médicaments potentiellement inappropriés chez les aînés québécois présentant des maladies chroniques ou leurs signes précurseurs : portrait 2014-2015. Bureau d’information et d’études en santé des populations. Numéro 28.
  • Martin et al, 2018. Effect of a pharmacist-led educational intervention on inappropriate medication prescriptions in older adults: The D-PRESCRIBE randomized clinical trial. JAMA. 2018;320(18):1889-1898.

Un ami pharmacien m’a raconté dernièrement avoir eu une discussion avec son médecin qui voulait lui prescrire certains médicaments. Son médecin lui a dit : « C’est normal à votre âge ». Le pharmacien en question s’opposait à la prise de ces médicaments.

Ce genre de commentaire est fréquent et très préoccupant quand on sait qu’une nouvelle étude vient de souligner l’usage inappropriée de certains médicaments chez les personnes âgées. L’Institut national de santé publique du Québec a premièrement publié en août 2019 : Utilisation des médicaments potentiellement inappropriés chez les aînés québécois présentant des maladies chroniques ou leurs signes précurseurs : portrait 2014-2015. La première conclusion de ce rapport qui vient juste d’être publié est la suivante : « En 2014, près de la moitié (49 %) des aînés québécois présentant des maladies chroniques ou leurs signes précurseurs ont reçu au moins un médicament potentiellement inapproprié. »

Les détails de cette étude viennent d’être publiés dans la revue scientifique Family Practice.

Cette situation n’est pas nouvelle puisque le premier groupe de médicaments visé par cette évaluation est l’usage des somnifères. Une étude présentée en 2018 par La Presse arrivait à la même conclusion : « Plus de la moitié des personnes âgées prennent des médicaments potentiellement inappropriés, selon une nouvelle étude de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Le problème des somnifères est particulièrement criant au Québec. » Cet article faisait référence à une étude canadienne publiée par l’Institut canadien d’information sur la santé.

Ne jamais arrêter de médicaments sans en parler à votre pharmacien ou votre médecin

Attention, il ne faut jamais prendre la décision d’arrêter un médicament sans en parler à son pharmacien ou à son médecin. Cela pourrait avoir de graves conséquences. Ce n’est pas tous les médicaments et tous les usages qui sont inappropriés. Le dernier article mentionné relevait aussi l’usage des antidépresseurs et des antipsychotiques, spécifiquement en CHSLD.

Les médicaments à éviter ou utiliser avec prudence en prenant de l’âge sont classés chaque année selon ce que l’on appelle les « critères de Beers ». L’American Geriatrics Society (AGS) publie chaque année, une mise à jour de ses critères de Beers qui incluent des listes de médicaments potentiellement inappropriés pour les personnes âgées. Il est possible de trouver un résumé en anglais de ces critères sur le site internet Health in aging Fondation.

Nous sommes là pour vous aider

Parlez-en à votre pharmacien ou votre médecin pour savoir si vous prenez des médicaments qui pourraient être inappropriés pour vous. Parfois, il s’agit simplement de médicaments que vous prenez depuis longtemps et dont l’usage n’a pas été réévalué. Les médicaments visés sont habituellement utilisés comme somnifères, anxiolytiques, relaxant musculaires, anticholinergiques, les décongestionnants utilisés pour dormir et certains produits contrent la douleur.

Retenez que les médicaments ne sont pas sans risque. Vous devriez toujours bien connaître la raison de prendre un médicament et les risques associés. En terminant, voici les 5 questions à poser à votre pharmacien ou votre médecin selon la Dre Cara Tannenbaum, MD Facultés de médecine et de pharmacie, Chaire pharmaceutique Michel-Saucier en santé et vieillissement, Directrice scientifique, Institut de la santé des femmes et des hommes, Instituts de recherche en santé du Canada, de l’Université de Montréal :

5 questions à poser à son médecin ou à son pharmacien :

  • Pourquoi dois-je prendre ce médicament ?
  • Quels sont ses bienfaits à mon âge ?
  • Quels sont ses risques ?
  • Est-ce que je peux diminuer la dose ?
  • Comment assurer un suivi ?

Vous pouvez aussi consulter les trois autres articles, écrits par un collègue pharmacien et un médecin, portants sur le vieillissement et la consommation de médicaments:

 

Références

  • Health in aging Fondation, 2019. Ten Medications Older Adults Should Avoid or Use with Caution. THE AMERICAN GERIATRICS SOCIETY. www.healthinaging.org
  • Institut canadien d’information sur la santé, 2018. Utilisation des médicaments chez les personnes âgées au Canada, 2016. 82 pages. ISBN 978-1-77109-706-2 (PDF)
  • INSPQ, 2019. Utilisation des médicaments potentiellement inappropriés chez les aînés québécois présentant des maladies chroniques ou leurs signes précurseurs : portrait 2014-2015. Bureau d’information et d’études en santé des populations. Numéro 28.
  • Martin et al, 2018. Effect of a pharmacist-led educational intervention on inappropriate medication prescriptions in older adults: The D-PRESCRIBE randomized clinical trial. JAMA. 2018;320(18):1889-1898.

Il s’agit de notre 3e article sur la prostate. Le premier avait décrit les facteurs de risques et de prévention et le deuxième les symptômes associés aux problèmes de prostate. Nous parlerons maintenant de deux études récentes portant sur le cancer de la prostate.

N.B. Si vous avez des symptômes tels que des douleurs ou mictions intermittentes, besoins fréquents d’uriner, besoin pressant ou soudain d’uriner, problèmes sexuels (ex. : douleur à l’éjaculation ou problème érectile), lourdeur au niveau du rectum (sensation d’avoir besoin d’aller à la selle) : il est important de consulter votre médecin.

La première étude, publiée en décembre 2018, porte sur l’évaluation de composés issus du café pour le traitement du cancer de la prostate. Des travaux sont effectivement en cours sur deux molécules que l’on retrouve spécifiquement dans le café arabica : le kahwéol et le cafestol. Des chercheurs japonais ont étudié l’effet de différentes molécules issues du café puisqu’il semble que certains types de café réduiraient les risques de cancer de la prostate. Ces résultats ont été présentés au Congrès de l’Association européenne d’urologie (Barcelone). Ces molécules seraient efficaces pour les cellules en culture (ce que l’on appelle in vitro) et chez l’animal (in-vivo). Il pourrait s’agir de nouveaux candidats pour le traitement de cancer résistants à certains médicaments. Les deux molécules ont démontré une efficacité significative qui semble synergique.

Cela ne veut bien sûr pas dire que la prise de café arabica pourrait traiter un cancer de la prostate; loin de là. Il est toutefois intéressant de constater que des molécules naturelles pourraient être concentrées et utilisées pour traiter des cancers résistants à certains médicaments. Il reste encore beaucoup à faire pour en arriver à un traitement, mais leurs résultats sont prometteurs. Vous ne verrez plus votre café arabica de la même façon.

La seconde étude porte sur les risques de dépression et de suicide chez les hommes utilisant des traitements hormonaux pour des cancers de la prostate hormono-dépendants. Il s’agit d’une étude observationnelle qui ne permet pas de conclure définitivement, mais qui donne des recommandations de surveillance importantes (l’analyse des données des dossiers médicaux de 5.570 patients). Il semble que les hommes recevant un traitement antihormonal à la suite de l’ablation de la prostate pour le traitement d’un cancer ont 80% plus de chance de souffrir de dépression que les hommes ne recevant pas le traitement. Il s’agit d’informations qui ont été présentées au 34e Congrès de l’Association européenne d’urologie.

Il serait donc important de surveiller de près les hommes recevant des médicaments androgéniques (qui réduisent la production d’hormones masculine) à la suite d’une prostatectomie radicale. Les risques de tentative de suicide seraient plus élevés. La radiothérapie pour sa part n’aurait aucun impact sur les risques de dépression. L’augmentation des risques de dépression pourrait être liée à la baisse de la testostérone, au stress causé par la présence du cancer et aux complications/symptômes reliés au traitement de la maladie.

Il va de soi qu’il faut respecter les traitements proposés, mais comme le dit le dicton : un homme avertit en vaut deux. Si vous connaissez des hommes qui subissent ce type de traitement, parlez-leur de ces risques et proposez-leur d’en discuter avec leur médecin. Le fait d’en être conscient est surement bénéfique.

En terminant, nous vous rappelons qu’il est toujours indispensable de consulter votre médecin et que VitoliMD Prostate peut être utilisé en traitement ou en prévention. Il peut être pris en concomitance de la médication habituelle (N.B., il est toujours conseillé d’en parler à son pharmacien). Voici les allégations santé permises par Santé Canada pour VitoliMD Prostate :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérer.
  • Fournis des antioxydants.

 

Références :

  • Site internet de la Société canadienne du cancer, information sur le cancer de la prostate : https://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/prostate/signs-and-symptoms/?region=qc
  • Iwamoto et al, 2018. Coffee diterpenes kahweol acetate and cafestol synergistically inhibit the proliferation and migration of prostate cancer cells. The prostate. Sept. 2018.
  • European Association of Urology, mars 2019. Hormonal treatment may trigger depression in men with prostate cancer.

Il s’agit de notre 3e article sur la prostate. Le premier avait décrit les facteurs de risques et de prévention et le deuxième les symptômes associés aux problèmes de prostate. Nous parlerons maintenant de deux études récentes portant sur le cancer de la prostate.

N.B. Si vous avez des symptômes tels que des douleurs ou mictions intermittentes, besoins fréquents d’uriner, besoin pressant ou soudain d’uriner, problèmes sexuels (ex. : douleur à l’éjaculation ou problème érectile), lourdeur au niveau du rectum (sensation d’avoir besoin d’aller à la selle) : il est important de consulter votre médecin.

La première étude, publiée en décembre 2018, porte sur l’évaluation de composés issus du café pour le traitement du cancer de la prostate. Des travaux sont effectivement en cours sur deux molécules que l’on retrouve spécifiquement dans le café arabica : le kahwéol et le cafestol. Des chercheurs japonais ont étudié l’effet de différentes molécules issues du café puisqu’il semble que certains types de café réduiraient les risques de cancer de la prostate. Ces résultats ont été présentés au Congrès de l’Association européenne d’urologie (Barcelone). Ces molécules seraient efficaces pour les cellules en culture (ce que l’on appelle in vitro) et chez l’animal (in-vivo). Il pourrait s’agir de nouveaux candidats pour le traitement de cancer résistants à certains médicaments. Les deux molécules ont démontré une efficacité significative qui semble synergique.

Cela ne veut bien sûr pas dire que la prise de café arabica pourrait traiter un cancer de la prostate; loin de là. Il est toutefois intéressant de constater que des molécules naturelles pourraient être concentrées et utilisées pour traiter des cancers résistants à certains médicaments. Il reste encore beaucoup à faire pour en arriver à un traitement, mais leurs résultats sont prometteurs. Vous ne verrez plus votre café arabica de la même façon.

La seconde étude porte sur les risques de dépression et de suicide chez les hommes utilisant des traitements hormonaux pour des cancers de la prostate hormono-dépendants. Il s’agit d’une étude observationnelle qui ne permet pas de conclure définitivement, mais qui donne des recommandations de surveillance importantes (l’analyse des données des dossiers médicaux de 5.570 patients). Il semble que les hommes recevant un traitement antihormonal à la suite de l’ablation de la prostate pour le traitement d’un cancer ont 80% plus de chance de souffrir de dépression que les hommes ne recevant pas le traitement. Il s’agit d’informations qui ont été présentées au 34e Congrès de l’Association européenne d’urologie.

Il serait donc important de surveiller de près les hommes recevant des médicaments androgéniques (qui réduisent la production d’hormones masculine) à la suite d’une prostatectomie radicale. Les risques de tentative de suicide seraient plus élevés. La radiothérapie pour sa part n’aurait aucun impact sur les risques de dépression. L’augmentation des risques de dépression pourrait être liée à la baisse de la testostérone, au stress causé par la présence du cancer et aux complications/symptômes reliés au traitement de la maladie.

Il va de soi qu’il faut respecter les traitements proposés, mais comme le dit le dicton : un homme avertit en vaut deux. Si vous connaissez des hommes qui subissent ce type de traitement, parlez-leur de ces risques et proposez-leur d’en discuter avec leur médecin. Le fait d’en être conscient est surement bénéfique.

En terminant, nous vous rappelons qu’il est toujours indispensable de consulter votre médecin et que VitoliMD Prostate peut être utilisé en traitement ou en prévention. Il peut être pris en concomitance de la médication habituelle (N.B., il est toujours conseillé d’en parler à son pharmacien). Voici les allégations santé permises par Santé Canada pour VitoliMD Prostate :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérer.
  • Fournis des antioxydants.

 

Références :

  • Site internet de la Société canadienne du cancer, information sur le cancer de la prostate : https://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/prostate/signs-and-symptoms/?region=qc
  • Iwamoto et al, 2018. Coffee diterpenes kahweol acetate and cafestol synergistically inhibit the proliferation and migration of prostate cancer cells. The prostate. Sept. 2018.
  • European Association of Urology, mars 2019. Hormonal treatment may trigger depression in men with prostate cancer.

Habituellement, nous vous présentons des professionnels de la santé qui collaborent fièrement au blogue Vitoli par leurs expertises variées. Aujourd’hui, nous faisons une exception à la règle. Voici un jeune homme formidable ayant de grandes aptitudes culinaires. Il nous aidera à vous faire connaître de nouvelles recettes des plus santés.

 Il s’agit de Jean-François Millette. Issu de racines dominicaines, amérindiennes et québécoises, il se spécialise et se passionne pour la cuisine internationale typique. Il l’apprit par intérêt et passion pour l’épicurisme (l’atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls plaisirs « naturels et nécessaires »). Il eut la chance, durant son adolescence, d’avoir des amis de diverses ethnies. Ils lui montrèrent des recettes de leurs pays respectifs tout en accordant de l’importance à la présentation des mets cuisinés aux invités. Par conséquent, Jean-François eut la chance de connaître toutes sortes d’épiceries et toutes sortes de façons de cuisiner.

Par la suite, il compléta sa formation de cuisinier international par des lectures provenant de livres de recettes de diverses cultures. En voici quelques-uns dont certains sont en anglais. Le premier provient d’un chef britannique de renommée mondiale, Gordon Ramsay. Il fut son mentor pour peaufiner ses connaissances en cuisine internationale. Son préféré: le livre « Gordon Ramsay’s world kitchen : Recipes from F-world ». Une deuxième recommandation toujours en anglais, « Week in a day; five dishes-one day » de Rachael Ray. Étant conscient que nos lecteurs sont principalement francophones, Jean-François vous a sélectionné deux autres de ses choix de livres. Il vous recommande, « Amuse-gueules autour du monde » d’Antoine Sicotte et un dernier coup de cœur du célèbre maître du grill « Steven Raichlen », « Planète barbecue : 235 recettes-60 pays ». Steven Raichlen est américain, mais de nombreux tomes ont été traduits en français.

Jean-François a aussi des sites internet à vous suggérer. Ils sont des outils précieux qui font office de moteur de recherche englobant une centaine de sites. Deux sont anglophones; www.yummly.com et www.epicurious.com et un dernier site francophone : http://qc.allrecipes.ca/.

Il peut donc vous concocter des plats internationaux typiques. Il se joint au blogue de Vitoli pour vous partager des recettes épicuriennes simplifiées. Jean-François prendra soin de choisir des aliments auxquels un grand nombre de bienfaits leur sont attribués pour un vieillissement en santé. N’hésitez pas à lui écrire ce que vous aimeriez comme recette en commentaire.

Habituellement, nous vous présentons des professionnels de la santé qui collaborent fièrement au blogue Vitoli par leurs expertises variées. Aujourd’hui, nous faisons une exception à la règle. Voici un jeune homme formidable ayant de grandes aptitudes culinaires. Il nous aidera à vous faire connaître de nouvelles recettes des plus santés.

 Il s’agit de Jean-François Millette. Issu de racines dominicaines, amérindiennes et québécoises, il se spécialise et se passionne pour la cuisine internationale typique. Il l’apprit par intérêt et passion pour l’épicurisme (l’atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls plaisirs « naturels et nécessaires »). Il eut la chance, durant son adolescence, d’avoir des amis de diverses ethnies. Ils lui montrèrent des recettes de leurs pays respectifs tout en accordant de l’importance à la présentation des mets cuisinés aux invités. Par conséquent, Jean-François eut la chance de connaître toutes sortes d’épiceries et toutes sortes de façons de cuisiner.

Par la suite, il compléta sa formation de cuisinier international par des lectures provenant de livres de recettes de diverses cultures. En voici quelques-uns dont certains sont en anglais. Le premier provient d’un chef britannique de renommée mondiale, Gordon Ramsay. Il fut son mentor pour peaufiner ses connaissances en cuisine internationale. Son préféré: le livre « Gordon Ramsay’s world kitchen : Recipes from F-world ». Une deuxième recommandation toujours en anglais, « Week in a day; five dishes-one day » de Rachael Ray. Étant conscient que nos lecteurs sont principalement francophones, Jean-François vous a sélectionné deux autres de ses choix de livres. Il vous recommande, « Amuse-gueules autour du monde » d’Antoine Sicotte et un dernier coup de cœur du célèbre maître du grill « Steven Raichlen », « Planète barbecue : 235 recettes-60 pays ». Steven Raichlen est américain, mais de nombreux tomes ont été traduits en français.

Jean-François a aussi des sites internet à vous suggérer. Ils sont des outils précieux qui font office de moteur de recherche englobant une centaine de sites. Deux sont anglophones; www.yummly.com et www.epicurious.com et un dernier site francophone : http://qc.allrecipes.ca/.

Il peut donc vous concocter des plats internationaux typiques. Il se joint au blogue de Vitoli pour vous partager des recettes épicuriennes simplifiées. Jean-François prendra soin de choisir des aliments auxquels un grand nombre de bienfaits leur sont attribués pour un vieillissement en santé. N’hésitez pas à lui écrire ce que vous aimeriez comme recette en commentaire.

Tiré de la préface du livre Vivre jeune DEUX fois plus longtemps (2018).

Présentation de Jean-Yves Dionne, pharmacien.

Pharmacien jouissant d’une notoriété et d’une crédibilité exceptionnelle au Québec, monsieur Dionne est reconnu comme expert en produits de santé naturels (PSN) et interactions possibles avec les médicaments, par de nombreuses organisations professionnelles dans le domaine de la santé.

Il enseigne à la faculté de pharmacie de l’Université Laval, au département de pharmacologie de l’Université de Montréal et en formation médicale continue « Développer l’expertise en produits de santé naturels » à l’Académie de l’apothicaire (www.jydionne.com et www.apothicaire.ca).

De la démocratie à la prévention

Au 15e siècle, une invention entraine un changement radical de la société européenne : l’invention de l’imprimerie par Gutenberg. Cette invention poussera l’arrivée d’une notion révolutionnaire, toute simple pour notre sensibilité contemporaine, mais alarmante pour les puissances de l’époque. Cette notion est la démocratisation du savoir. En effet, l’arrivée de livres plus accessibles permet d’entrevoir une époque où tous les citoyens auront accès à l’éducation. L’imprimerie ouvre la voie à la révolution protestante.

Au 16e siècle, Martin Luther prône une religion dans la langue du peuple et une bible pour chacun. Ce faisant, il crée un schisme avec l’église catholique de l’époque qui prétend que le peuple n’a pas la capacité de comprendre les textes sacrés, et encore moins de les appliquer à sa propre vie.
L’accessibilité du savoir percole dans la société et mène vers une déstabilisation des pouvoirs monarchiques et une amorce de démocratie… non sans heurts.

Aujourd’hui, nous vivons à une époque où ce même débat se reproduit. L’arrivée de l’internet, d’une accessibilité encore plus grande du savoir, accélère l’ouverture de la société. Les ouvrages de vulgarisation scientifique pullulent. La rapidité de diffusion et la possibilité, pour tout un chacun, de pouvoir se former et de poser des questions n’ont pas d’équivalent dans l’histoire.

Comme à l’époque de Gutenberg, les maîtres du savoir voudraient encore nous faire croire que nous n’avons pas la capacité de comprendre ou d’appliquer la science, que seule une certaine éducation permet à l’initié de juger de ce qui est bon pour nous. Hors ces enseignements, point de salut!

Pourtant, nous n’avons qu’à penser aux TED talks, aux différents cours universitaires ouverts à tous ou aux bases de données Open Source pour comprendre qu’il est maintenant possible d’être un autodidacte véritablement connaissant dans des domaines qui ne sont pas notre spécialité. Il est par contre évident que tous ne deviendront pas des spécialistes uniquement en consultant l’information disponible gratuitement. J’aurai beau lire tous les sites sur la chirurgie et écouter toutes les vidéos YouTube sur le sujet, je ne serai pas chirurgien. Par contre, lorsqu’il est question de ma santé, je peux maintenant discuter avec mon médecin ou tout autre professionnel sur un pied d’égalité. Cette mouvance se concrétise dans la popularité du Wellness, de l’antiâge, de l’activité physique individualisée et de tous ces courants de pensée qui commencent par le « peuple ».

Le rôle du professionnel de la santé n’est pas de déterminer ce qui est bien ou ce qui est mal, comme le faisait autrefois le prêtre. Son rôle est plutôt celui d’un guide accompagnant chacun, en tant qu’individu unique, pour l’aider à naviguer dans cette mer d’information souvent contradictoire et truffée de conflits d’intérêts. Le critère de sélection d’un professionnel est maintenant sa capacité à expliquer les tenants et les aboutissants de tel ou tel geste thérapeutique, de l’usage de tel ou tel produit. Il doit être en mesure d’expliquer pourquoi sa recommandation est la bonne, voire la meilleure. L’attitude paternaliste « je sais mieux que vous » n’a plus sa place.

Ce livre d’Éric Simard et Jacques Lambert s’inscrit dans ce mouvement social profond. Une mine d’information sur la santé, sur le vieillissement, basée sur la science la plus rigoureuse et expliquée pour que vous et moi puissions nous faire notre propre idée. Il est rare de trouver un ouvrage accessible qui contient autant d’enseignements applicables dès la première lecture.

Je ne pourrai probablement pas retarder l’heure de ma mort. Je n’ai aucun contrôle sur plusieurs des évènements futurs qui affecteront ma vie. Par contre, les actions que je pose chaque jour sont sous mon contrôle. Ce livre fait partie des outils exceptionnels qui nous aident à bien orienter nos choix pour un chemin de vie long, heureux et en santé.

En diminuant tous les risques connus, les voies métaboliques de vieillissement et pathologiques, nous pouvons éviter le maximum de conséquences néfastes. Parce qu’au fond, l’antiâge, c’est quoi ? C’est la prévention absolue. À ne pas confondre avec la détection précoce (mais ça, c’est une autre histoire).
Bonne lecture!

Jean-Yves Dionne, pharmacien
Apothicaire éclectique

Tiré de la préface du livre Vivre jeune DEUX fois plus longtemps (2018).

Présentation de Jean-Yves Dionne, pharmacien.

Pharmacien jouissant d’une notoriété et d’une crédibilité exceptionnelle au Québec, monsieur Dionne est reconnu comme expert en produits de santé naturels (PSN) et interactions possibles avec les médicaments, par de nombreuses organisations professionnelles dans le domaine de la santé.

Il enseigne à la faculté de pharmacie de l’Université Laval, au département de pharmacologie de l’Université de Montréal et en formation médicale continue « Développer l’expertise en produits de santé naturels » à l’Académie de l’apothicaire (www.jydionne.com et www.apothicaire.ca).

De la démocratie à la prévention

Au 15e siècle, une invention entraine un changement radical de la société européenne : l’invention de l’imprimerie par Gutenberg. Cette invention poussera l’arrivée d’une notion révolutionnaire, toute simple pour notre sensibilité contemporaine, mais alarmante pour les puissances de l’époque. Cette notion est la démocratisation du savoir. En effet, l’arrivée de livres plus accessibles permet d’entrevoir une époque où tous les citoyens auront accès à l’éducation. L’imprimerie ouvre la voie à la révolution protestante.

Au 16e siècle, Martin Luther prône une religion dans la langue du peuple et une bible pour chacun. Ce faisant, il crée un schisme avec l’église catholique de l’époque qui prétend que le peuple n’a pas la capacité de comprendre les textes sacrés, et encore moins de les appliquer à sa propre vie.
L’accessibilité du savoir percole dans la société et mène vers une déstabilisation des pouvoirs monarchiques et une amorce de démocratie… non sans heurts.

Aujourd’hui, nous vivons à une époque où ce même débat se reproduit. L’arrivée de l’internet, d’une accessibilité encore plus grande du savoir, accélère l’ouverture de la société. Les ouvrages de vulgarisation scientifique pullulent. La rapidité de diffusion et la possibilité, pour tout un chacun, de pouvoir se former et de poser des questions n’ont pas d’équivalent dans l’histoire.

Comme à l’époque de Gutenberg, les maîtres du savoir voudraient encore nous faire croire que nous n’avons pas la capacité de comprendre ou d’appliquer la science, que seule une certaine éducation permet à l’initié de juger de ce qui est bon pour nous. Hors ces enseignements, point de salut!

Pourtant, nous n’avons qu’à penser aux TED talks, aux différents cours universitaires ouverts à tous ou aux bases de données Open Source pour comprendre qu’il est maintenant possible d’être un autodidacte véritablement connaissant dans des domaines qui ne sont pas notre spécialité. Il est par contre évident que tous ne deviendront pas des spécialistes uniquement en consultant l’information disponible gratuitement. J’aurai beau lire tous les sites sur la chirurgie et écouter toutes les vidéos YouTube sur le sujet, je ne serai pas chirurgien. Par contre, lorsqu’il est question de ma santé, je peux maintenant discuter avec mon médecin ou tout autre professionnel sur un pied d’égalité. Cette mouvance se concrétise dans la popularité du Wellness, de l’antiâge, de l’activité physique individualisée et de tous ces courants de pensée qui commencent par le « peuple ».

Le rôle du professionnel de la santé n’est pas de déterminer ce qui est bien ou ce qui est mal, comme le faisait autrefois le prêtre. Son rôle est plutôt celui d’un guide accompagnant chacun, en tant qu’individu unique, pour l’aider à naviguer dans cette mer d’information souvent contradictoire et truffée de conflits d’intérêts. Le critère de sélection d’un professionnel est maintenant sa capacité à expliquer les tenants et les aboutissants de tel ou tel geste thérapeutique, de l’usage de tel ou tel produit. Il doit être en mesure d’expliquer pourquoi sa recommandation est la bonne, voire la meilleure. L’attitude paternaliste « je sais mieux que vous » n’a plus sa place.

Ce livre d’Éric Simard et Jacques Lambert s’inscrit dans ce mouvement social profond. Une mine d’information sur la santé, sur le vieillissement, basée sur la science la plus rigoureuse et expliquée pour que vous et moi puissions nous faire notre propre idée. Il est rare de trouver un ouvrage accessible qui contient autant d’enseignements applicables dès la première lecture.

Je ne pourrai probablement pas retarder l’heure de ma mort. Je n’ai aucun contrôle sur plusieurs des évènements futurs qui affecteront ma vie. Par contre, les actions que je pose chaque jour sont sous mon contrôle. Ce livre fait partie des outils exceptionnels qui nous aident à bien orienter nos choix pour un chemin de vie long, heureux et en santé.

En diminuant tous les risques connus, les voies métaboliques de vieillissement et pathologiques, nous pouvons éviter le maximum de conséquences néfastes. Parce qu’au fond, l’antiâge, c’est quoi ? C’est la prévention absolue. À ne pas confondre avec la détection précoce (mais ça, c’est une autre histoire).
Bonne lecture!

Jean-Yves Dionne, pharmacien
Apothicaire éclectique

Adapté du chapitre 3.4 du livre « Vivre jeune plus longtemps ».

Nous avons expliqué, dans un article précédent (Polyphénols d’olives et les produits Vitoli – article 1 : Le vieillissement primaire), qu’il est possible de regrouper sous deux grandes approches les animaux qui vieillissent particulièrement bien :

1. Ceux dont la poussée du vieillissement primaire est ralentie;
2. Ceux qui font plus de maintenance et de réparation.

Nos découvertes récentes avec l’Université Concordia ont clairement démontré un effet synergique puissant lorsqu’il est possible d’associer les bénéfices santé de ces deux approches. Pour en savoir plus sur ces recherches, il est possible de consulter l’onglet « Recherche » du site internet « Eric Simard, Priorité Bien vieillir » : http://esimard.com/recherches/

Dans un deuxième article (Polyphénols d’olives et les produits Vitoli – article 2 : Les bénéfices), nous avons décrit les polyphénols d’olives comme des agents « gérosuppresseurs » basés sur les découvertes de Menendez et ses collaborateurs (2013) et plus récemment sur celles de Pablos et ses collaborateurs (2019). Ils agissent sur la première facette. Quant au resvératrol, il agit sur la deuxième facette : les mécanismes de maintenance et de réparation.

Faire plus de maintenance et de réparation

Prenons l’exemple du rat-taupe nu, ce petit rongeur de la taille d’une souris capable de vivre 30 ans; ce qui correspond jusqu’à 10 fois la longévité normale d’un mammifère de cette taille. Il présente des niveaux d’oxydation plus élevés que la moyenne et des télomères relativement courts. Ce qui semble expliquer sa grande longévité, ce sont ses capacités de maintenance et de réparation.

En comparant des organismes de grosseurs similaires (souris, rat-taupe nu et chauve-souris), il est possible de constater que ces organismes de même grosseur ayant des vitesses de développement similaires (gestation de 20 jours vs 70 et 45 à 70 jours respectivement) ont des espérances de vie totalement différentes. Une souris va vivre environ 3 ans, comparativement au rat-taupe nu et aux chauves-souris qui vont vivre de 30 à 40 ans, soit dix fois plus longtemps.

Ce sont leurs capacités de maintenance et de réparation nettement supérieures, ou du moins, conservées beaucoup plus longtemps durant leur vie, qui expliqueraient cette longévité hors du commun. Les jeunes organismes vivants ont habituellement de très bonnes capacités de maintenance et de réparation, qui diminueront progressivement pendant qu’ils avanceront en âge. Ces organismes qui vivent beaucoup plus longtemps que la moyenne (rat-taupe nu et chauve-souris) conservent leur capacité de maintenance et de réparation beaucoup plus longtemps.

Le resvératrol : un très grand nombre d’études

À ce jour, le resvératrol compte à lui seul plus de 5 000 publications scientifiques. Une étude récente concluait que la meilleure alternative à la restriction calorique chez l’humain serait de réduire notre apport en calories, de faire de l’exercice physique régulièrement et de consommer un supplément alimentaire de resvératrol. La dose optimale de resvératrol pour un adulte est pratiquement impossible à prendre juste par les sources alimentaires (vin, raisins, chocolat noir, bleuets, arachides).

Il y a déjà 19 études cliniques répertoriées concernant la pharmacocinétique du resvératrol chez l’humain. Son plus haut niveau de concentration sanguine apparaît après 30 à 90 minutes. Sa demi-vie est d’environ neuf heures. Environ 70 % de la dose consommée est absorbée, mais seulement de faibles quantités de la molécule intacte sont détectables dans le sang. Le métabolisme extrêmement rapide de conjugaison (liaison à d’autres molécules) réduit de beaucoup la biodisponibilité du resvératrol. Cependant, il semble que ces mêmes métabolites (molécules conjuguées) s’accumulent dans différents tissus du corps et seraient reliés aux effets bénéfiques sur la santé.

Les mécanismes d’action

En 2003, une publication scientifique dans la célèbre revue Nature démontrait que le resvératrol stimule une des voies métaboliques antivieillissement par l’entremise d’une protéine nommée sirtuine 1 (SIRT1). Les sirtuines sont des protéines très bien conservées au cours de l’évolution. C’est-à-dire que nous les retrouvons avec des fonctions similaires chez tous les organismes vivants, allant des organismes unicellulaires (les levures) jusqu’aux mammifères, en passant par les insectes.

Les sirtuines jouent un rôle cellulaire très important dans les mécanismes du vieillissement, à la fois au niveau du fonctionnement des cellules et au niveau des mitochondries (les usines énergétiques de nos cellules). Ainsi, ces protéines peuvent activer un grand nombre de gènes essentiels aux défenses antioxydantes naturelles du corps, mais aussi les mécanismes de réparation cellulaire.

Une partie des effets bénéfiques du resvératrol s’expliquerait par sa capacité à modifier l’utilisation de l’apport énergétique comme si l’organisme était soudainement en danger de mort. Les mécanismes de maintenance et de réparation sont ainsi fortement stimulés au détriment des processus de stockage de l’énergie et de la croissance. Le resvératrol permettrait ainsi d’améliorer le métabolisme énergétique (obésité, diabète, syndrome métabolique), tout en permettant un effet préventif pour un grand nombre de maladies.

Le resvératrol agirait aussi sur le vieillissement par l’activation de certaines protéines impliquées dans le vieillissement primaire comme l’AMPK (AMP-activated protein kinase) et par la réduction de facteurs inflammatoires NF-κ B (nuclear factor kappa B), TNFα (Tumor necrosis factor α) et IL-6 (interleukine 6), ainsi que la diminution des radicaux libres. Une autre publication dans la prestigieuse revue Nature, a identifié un nouveau mécanisme d’action (TyrRS-PARP-1) du resvératrol qui serait 1000 fois plus sensible (activé à des quantités 1000 fois inférieures) à son action connue sur les sirtuines. Les recherches continuent.

En conclusion

Le resvératrol, non seulement mime-t-il l’effet de longévité de la restriction calorique (Les mimétismes de la restriction calorique), mais il active aussi plusieurs mécanismes permettant d’améliorer la production d’énergie des mitochondries. Il s’agit d’une molécule naturelle qui fut largement étudiée pour ses effets sur la santé, mais pour laquelle encore beaucoup d’informations sont manquantes pour bien comprendre l’ensemble de ses bénéfices. VitoliMD Bien vieillir réuni deux grandes approches en un seul produit : des modulateurs du vieillissement primaire et des molécules agissant sur les mécanismes de maintenance et de réparation.

 

Références :

  • Baur, J.A. 2010. Resveratrol, sirtuins, and the promise of a DR mimetic. Mech Ageing Dev. Apr;131(4):261-9. Review.
  • Diaz-Gerevini et al, 2016. Beneficial action of resveratrol: How and why? Nutrition. 2016 Feb;32(2):174-8. doi: 10.1016/j.nut.2015.08.017. Epub 2015 Sep 25.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7. Review.
  • Sajish and Schimmel, 2015. Human Tyr-tRNA synthetase is a potent PARP-1 activating effector target for resveratrol. Nature. 2015 Mar 19; 519(7543): 370–373.
  • Shakibaei, M., Harikumar, K.B., Aggarwal, B.B. 2009. Resvératrol addiction: to die or not to die. Mol Nutr Food Res. Jan;53(1):115-28. Review.
  • Timmers, S., Hesselink, M.K., Schrauwen, P. 2013. Therapeutic potential of resveratrol in obesity and type 2 diabetes: new avenues for health benefits ? Ann N Y Acad Sci. Jul;1290:83-9. Review.
  • Tomé-Carneiro, J., Larrosa, M., González-Sarrías, A., Tomás-Barberán, F.A., García-Conesa, M.T., Espín, J.C. 2013. Resveratrol and clinical trials: the crossroad from in vitro studies to human evidence. Curr Pharm Des. 19(34):6064-93. Review.

Adapté du chapitre 3.4 du livre « Vivre jeune plus longtemps ».

Nous avons expliqué, dans un article précédent (Polyphénols d’olives et les produits Vitoli – article 1 : Le vieillissement primaire), qu’il est possible de regrouper sous deux grandes approches les animaux qui vieillissent particulièrement bien :

1. Ceux dont la poussée du vieillissement primaire est ralentie;
2. Ceux qui font plus de maintenance et de réparation.

Nos découvertes récentes avec l’Université Concordia ont clairement démontré un effet synergique puissant lorsqu’il est possible d’associer les bénéfices santé de ces deux approches. Pour en savoir plus sur ces recherches, il est possible de consulter l’onglet « Recherche » du site internet « Eric Simard, Priorité Bien vieillir » : http://esimard.com/recherches/

Dans un deuxième article (Polyphénols d’olives et les produits Vitoli – article 2 : Les bénéfices), nous avons décrit les polyphénols d’olives comme des agents « gérosuppresseurs » basés sur les découvertes de Menendez et ses collaborateurs (2013) et plus récemment sur celles de Pablos et ses collaborateurs (2019). Ils agissent sur la première facette. Quant au resvératrol, il agit sur la deuxième facette : les mécanismes de maintenance et de réparation.

Faire plus de maintenance et de réparation

Prenons l’exemple du rat-taupe nu, ce petit rongeur de la taille d’une souris capable de vivre 30 ans; ce qui correspond jusqu’à 10 fois la longévité normale d’un mammifère de cette taille. Il présente des niveaux d’oxydation plus élevés que la moyenne et des télomères relativement courts. Ce qui semble expliquer sa grande longévité, ce sont ses capacités de maintenance et de réparation.

En comparant des organismes de grosseurs similaires (souris, rat-taupe nu et chauve-souris), il est possible de constater que ces organismes de même grosseur ayant des vitesses de développement similaires (gestation de 20 jours vs 70 et 45 à 70 jours respectivement) ont des espérances de vie totalement différentes. Une souris va vivre environ 3 ans, comparativement au rat-taupe nu et aux chauves-souris qui vont vivre de 30 à 40 ans, soit dix fois plus longtemps.

Ce sont leurs capacités de maintenance et de réparation nettement supérieures, ou du moins, conservées beaucoup plus longtemps durant leur vie, qui expliqueraient cette longévité hors du commun. Les jeunes organismes vivants ont habituellement de très bonnes capacités de maintenance et de réparation, qui diminueront progressivement pendant qu’ils avanceront en âge. Ces organismes qui vivent beaucoup plus longtemps que la moyenne (rat-taupe nu et chauve-souris) conservent leur capacité de maintenance et de réparation beaucoup plus longtemps.

Le resvératrol : un très grand nombre d’études

À ce jour, le resvératrol compte à lui seul plus de 5 000 publications scientifiques. Une étude récente concluait que la meilleure alternative à la restriction calorique chez l’humain serait de réduire notre apport en calories, de faire de l’exercice physique régulièrement et de consommer un supplément alimentaire de resvératrol. La dose optimale de resvératrol pour un adulte est pratiquement impossible à prendre juste par les sources alimentaires (vin, raisins, chocolat noir, bleuets, arachides).

Il y a déjà 19 études cliniques répertoriées concernant la pharmacocinétique du resvératrol chez l’humain. Son plus haut niveau de concentration sanguine apparaît après 30 à 90 minutes. Sa demi-vie est d’environ neuf heures. Environ 70 % de la dose consommée est absorbée, mais seulement de faibles quantités de la molécule intacte sont détectables dans le sang. Le métabolisme extrêmement rapide de conjugaison (liaison à d’autres molécules) réduit de beaucoup la biodisponibilité du resvératrol. Cependant, il semble que ces mêmes métabolites (molécules conjuguées) s’accumulent dans différents tissus du corps et seraient reliés aux effets bénéfiques sur la santé.

Les mécanismes d’action

En 2003, une publication scientifique dans la célèbre revue Nature démontrait que le resvératrol stimule une des voies métaboliques antivieillissement par l’entremise d’une protéine nommée sirtuine 1 (SIRT1). Les sirtuines sont des protéines très bien conservées au cours de l’évolution. C’est-à-dire que nous les retrouvons avec des fonctions similaires chez tous les organismes vivants, allant des organismes unicellulaires (les levures) jusqu’aux mammifères, en passant par les insectes.

Les sirtuines jouent un rôle cellulaire très important dans les mécanismes du vieillissement, à la fois au niveau du fonctionnement des cellules et au niveau des mitochondries (les usines énergétiques de nos cellules). Ainsi, ces protéines peuvent activer un grand nombre de gènes essentiels aux défenses antioxydantes naturelles du corps, mais aussi les mécanismes de réparation cellulaire.

Une partie des effets bénéfiques du resvératrol s’expliquerait par sa capacité à modifier l’utilisation de l’apport énergétique comme si l’organisme était soudainement en danger de mort. Les mécanismes de maintenance et de réparation sont ainsi fortement stimulés au détriment des processus de stockage de l’énergie et de la croissance. Le resvératrol permettrait ainsi d’améliorer le métabolisme énergétique (obésité, diabète, syndrome métabolique), tout en permettant un effet préventif pour un grand nombre de maladies.

Le resvératrol agirait aussi sur le vieillissement par l’activation de certaines protéines impliquées dans le vieillissement primaire comme l’AMPK (AMP-activated protein kinase) et par la réduction de facteurs inflammatoires NF-κ B (nuclear factor kappa B), TNFα (Tumor necrosis factor α) et IL-6 (interleukine 6), ainsi que la diminution des radicaux libres. Une autre publication dans la prestigieuse revue Nature, a identifié un nouveau mécanisme d’action (TyrRS-PARP-1) du resvératrol qui serait 1000 fois plus sensible (activé à des quantités 1000 fois inférieures) à son action connue sur les sirtuines. Les recherches continuent.

En conclusion

Le resvératrol, non seulement mime-t-il l’effet de longévité de la restriction calorique (Les mimétismes de la restriction calorique), mais il active aussi plusieurs mécanismes permettant d’améliorer la production d’énergie des mitochondries. Il s’agit d’une molécule naturelle qui fut largement étudiée pour ses effets sur la santé, mais pour laquelle encore beaucoup d’informations sont manquantes pour bien comprendre l’ensemble de ses bénéfices. VitoliMD Bien vieillir réuni deux grandes approches en un seul produit : des modulateurs du vieillissement primaire et des molécules agissant sur les mécanismes de maintenance et de réparation.

 

Références :

  • Baur, J.A. 2010. Resveratrol, sirtuins, and the promise of a DR mimetic. Mech Ageing Dev. Apr;131(4):261-9. Review.
  • Diaz-Gerevini et al, 2016. Beneficial action of resveratrol: How and why? Nutrition. 2016 Feb;32(2):174-8. doi: 10.1016/j.nut.2015.08.017. Epub 2015 Sep 25.
  • Newgard, C.B., Pessin, J.E. 2014. Recent progress in metabolic signaling pathways regulating aging and life span. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Jun;69 Suppl 1:S21-7. Review.
  • Sajish and Schimmel, 2015. Human Tyr-tRNA synthetase is a potent PARP-1 activating effector target for resveratrol. Nature. 2015 Mar 19; 519(7543): 370–373.
  • Shakibaei, M., Harikumar, K.B., Aggarwal, B.B. 2009. Resvératrol addiction: to die or not to die. Mol Nutr Food Res. Jan;53(1):115-28. Review.
  • Timmers, S., Hesselink, M.K., Schrauwen, P. 2013. Therapeutic potential of resveratrol in obesity and type 2 diabetes: new avenues for health benefits ? Ann N Y Acad Sci. Jul;1290:83-9. Review.
  • Tomé-Carneiro, J., Larrosa, M., González-Sarrías, A., Tomás-Barberán, F.A., García-Conesa, M.T., Espín, J.C. 2013. Resveratrol and clinical trials: the crossroad from in vitro studies to human evidence. Curr Pharm Des. 19(34):6064-93. Review.

Le premier octobre était la journée internationale des aînés. Quelle belle occasion de souligner que pour la longévité en santé, ce n’est pas la génétique le facteur le plus important, mais les saines habitudes de vie! Voici une analogie qui vous permettra de mieux comprendre ce sujet crucial pour la prévention.

Qu’est-ce que la génétique ?

La génétique est la science des gènes : la science de ce qui est encodé par l’ADN des espèces vivantes. L’ADN constitue la base du langage génétique; les lettres et les mots qui permettent d’encoder toute l’information essentielle à la vie. L’ADN code ainsi les mots qui permettent de composer des gènes, qui eux représentent des chapitres de livres. Par exemple, l’ensemble des gènes codant pour les défenses antioxydantes des cellules constitue un chapitre du grand livre sur la maintenance et l’entretien cellulaire. Les généticiens étudient ces informations encodées dans l’ADN et sont ainsi des bibliothécaires du vivant. Des spécialistes de l’information biologique.

Pour la majorité des gens, l’ADN représente l’ultime vérité: ce qui dicte nos chances d’être en santé ou nos risques de maladies. La vérité en est tout autre, parce que nos habitudes de vie influencent la lecture de notre ADN. C’est ce que l’on appelle l’épigénétique.

Étant donné que les gènes peuvent avoir soit une influence positive ou une influence négative sur notre santé, il suffit peut-être de lire seulement les positifs ? Ou encore, de lire plus souvent les positifs ?

Savoir lire !

Effectivement, ce qui est le plus important n’est pas nécessairement ce qui est écrit dans notre ADN, mais plutôt ce qui est lu et la fréquence à laquelle c’est lu. Par exemple, pour une personne faisant du sport régulièrement, les gènes reliés aux défenses antioxydantes des cellules seront lus plus régulièrement parce que l’activité physique génère une demande plus importante qui se maintient lorsque la fréquence de l’activité est suffisante.

De la même façon, la majorité des personnes centenaires auraient une quantité équivalente à la moyenne de la population des gènes reliés à l’augmentation des risques de maladies. Leurs saines habitudes de vie auraient fait en sorte de les protéger de l’expression de ces risques et donc, de les garder en santé plus longtemps. Ce qui est le plus important n’est pas la présence des gènes de facteurs de risque (gènes négatifs), mais bien la présence de facteurs positifs ou l’expression de ceux-ci en fonction des habitudes de vie. Un individu comportant un certain nombre de facteurs de risques importants peut vivre très longtemps si ses facteurs positifs sont bien exprimés ou sont lus plus fréquemment, comme c’est le cas pour les capacités antioxydantes des gens actifs.

30 ans nous séparent

Une étude récente de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (Seattle), présentée dans le Lancet Public Health, rapporte les différences d’âge biologique versus l’âge chronologique pour les habitants des différents pays du monde. L’âge biologique étant l’âge réel observé basé sur l’évaluation de l’état de santé et l’âge chronique étant l’âge calculé à partir de l’année de la naissance. Cette étude confirme de larges variations dans le vieillissement en bonne santé des individus avec 30 années qui séparent les pays aux âges biologiques moyens les plus élevés de ceux aux âges biologiques les plus faibles. L’étude considère l’âge de référence de 65 ans comme étant l’âge auquel on commence à rencontrer des problèmes de santé importants.

Conseils et recommandations

Le blogue de Vitoli a été mis en place afin de donner de l’information de qualité sur l’ensemble des facteurs de longévité associés à nos habitudes de vie (www.vitoli.ca/blogue). Trois pharmaciens(nes), un médecin, un chercheur dans le domaine du vieillissement, une nutritionniste, un psychologue, un dentiste, un spécialiste des soins en santé mentale et une kinésiologue y participent pour couvrir les sujets les plus pertinents.
N’hésitez pas à nous faire part des sujets qui vous intéressent.

 

Références :

  • Brooks-Wilson AR. Genetics of healthy aging and longevity. Hum Genet. 2013 Dec;132(12):1323-38.
  • Chang et al, 2019. Measuring population ageing: an analysis of the Global Burden of Disease Study 2017. The Lancet Public Health 1 March, 2019 (19)30019-2.
  • Giuliani et al, 2017. Centenarians as extreme phenotypes: An ecological perspective to get insight into the relationship between the genetics of longevity and age-associated diseases. Mech Ageing Dev. 2017 Feb 27.
  • Govindaraju et al, 2015. Genetics, lifestyle and longevity: Lessons from centenarians. Applied & Translational Genomics 4 (2015) 23–32.
  • Giuseppe Passarino, Francesco De Rango, Alberto Montesanto. 2016. Human longevity: Genetics or Lifestyle? It takes two to tango. Immun Ageing. 2016; 13: 12. Published online 2016 Apr 5.
  • Senbastiani et Perls, 2012. The genetics of extreme longevity: lessons from the New England Centenarian study. Frontiers in Genetics. November 2012, Volume 3, Article 277.
  • Sebastiani et al, 2013. Meta‐analysis of genetic variants associated with human exceptional longevity. AGING, September 2013, Vol 5 N 9.
  • Yashin et al, 2015. How the effects of aging and stresses of life are integrated in mortality rates: insights for genetic studies of human health and longevity. Biogerontology (2016) 17:89–107.

Le premier octobre était la journée internationale des aînés. Quelle belle occasion de souligner que pour la longévité en santé, ce n’est pas la génétique le facteur le plus important, mais les saines habitudes de vie! Voici une analogie qui vous permettra de mieux comprendre ce sujet crucial pour la prévention.

Qu’est-ce que la génétique ?

La génétique est la science des gènes : la science de ce qui est encodé par l’ADN des espèces vivantes. L’ADN constitue la base du langage génétique; les lettres et les mots qui permettent d’encoder toute l’information essentielle à la vie. L’ADN code ainsi les mots qui permettent de composer des gènes, qui eux représentent des chapitres de livres. Par exemple, l’ensemble des gènes codant pour les défenses antioxydantes des cellules constitue un chapitre du grand livre sur la maintenance et l’entretien cellulaire. Les généticiens étudient ces informations encodées dans l’ADN et sont ainsi des bibliothécaires du vivant. Des spécialistes de l’information biologique.

Pour la majorité des gens, l’ADN représente l’ultime vérité: ce qui dicte nos chances d’être en santé ou nos risques de maladies. La vérité en est tout autre, parce que nos habitudes de vie influencent la lecture de notre ADN. C’est ce que l’on appelle l’épigénétique.

Étant donné que les gènes peuvent avoir soit une influence positive ou une influence négative sur notre santé, il suffit peut-être de lire seulement les positifs ? Ou encore, de lire plus souvent les positifs ?

Savoir lire !

Effectivement, ce qui est le plus important n’est pas nécessairement ce qui est écrit dans notre ADN, mais plutôt ce qui est lu et la fréquence à laquelle c’est lu. Par exemple, pour une personne faisant du sport régulièrement, les gènes reliés aux défenses antioxydantes des cellules seront lus plus régulièrement parce que l’activité physique génère une demande plus importante qui se maintient lorsque la fréquence de l’activité est suffisante.

De la même façon, la majorité des personnes centenaires auraient une quantité équivalente à la moyenne de la population des gènes reliés à l’augmentation des risques de maladies. Leurs saines habitudes de vie auraient fait en sorte de les protéger de l’expression de ces risques et donc, de les garder en santé plus longtemps. Ce qui est le plus important n’est pas la présence des gènes de facteurs de risque (gènes négatifs), mais bien la présence de facteurs positifs ou l’expression de ceux-ci en fonction des habitudes de vie. Un individu comportant un certain nombre de facteurs de risques importants peut vivre très longtemps si ses facteurs positifs sont bien exprimés ou sont lus plus fréquemment, comme c’est le cas pour les capacités antioxydantes des gens actifs.

30 ans nous séparent

Une étude récente de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (Seattle), présentée dans le Lancet Public Health, rapporte les différences d’âge biologique versus l’âge chronologique pour les habitants des différents pays du monde. L’âge biologique étant l’âge réel observé basé sur l’évaluation de l’état de santé et l’âge chronique étant l’âge calculé à partir de l’année de la naissance. Cette étude confirme de larges variations dans le vieillissement en bonne santé des individus avec 30 années qui séparent les pays aux âges biologiques moyens les plus élevés de ceux aux âges biologiques les plus faibles. L’étude considère l’âge de référence de 65 ans comme étant l’âge auquel on commence à rencontrer des problèmes de santé importants.

Conseils et recommandations

Le blogue de Vitoli a été mis en place afin de donner de l’information de qualité sur l’ensemble des facteurs de longévité associés à nos habitudes de vie (www.vitoli.ca/blogue). Trois pharmaciens(nes), un médecin, un chercheur dans le domaine du vieillissement, une nutritionniste, un psychologue, un dentiste, un spécialiste des soins en santé mentale et une kinésiologue y participent pour couvrir les sujets les plus pertinents.
N’hésitez pas à nous faire part des sujets qui vous intéressent.

 

Références :

  • Brooks-Wilson AR. Genetics of healthy aging and longevity. Hum Genet. 2013 Dec;132(12):1323-38.
  • Chang et al, 2019. Measuring population ageing: an analysis of the Global Burden of Disease Study 2017. The Lancet Public Health 1 March, 2019 (19)30019-2.
  • Giuliani et al, 2017. Centenarians as extreme phenotypes: An ecological perspective to get insight into the relationship between the genetics of longevity and age-associated diseases. Mech Ageing Dev. 2017 Feb 27.
  • Govindaraju et al, 2015. Genetics, lifestyle and longevity: Lessons from centenarians. Applied & Translational Genomics 4 (2015) 23–32.
  • Giuseppe Passarino, Francesco De Rango, Alberto Montesanto. 2016. Human longevity: Genetics or Lifestyle? It takes two to tango. Immun Ageing. 2016; 13: 12. Published online 2016 Apr 5.
  • Senbastiani et Perls, 2012. The genetics of extreme longevity: lessons from the New England Centenarian study. Frontiers in Genetics. November 2012, Volume 3, Article 277.
  • Sebastiani et al, 2013. Meta‐analysis of genetic variants associated with human exceptional longevity. AGING, September 2013, Vol 5 N 9.
  • Yashin et al, 2015. How the effects of aging and stresses of life are integrated in mortality rates: insights for genetic studies of human health and longevity. Biogerontology (2016) 17:89–107.

Une troisième pharmacienne s’ajoute au blogue de Vitoli comme collaboratrice. Voici une courte présentation de Patricia Dubé, pharmacienne et fondatrice de Leadership Santé.

Patricia est pharmacienne depuis plus de 17 ans, propriétaire de pharmacie depuis plus de 12 ans et membre de l’Ordre des pharmaciens du Québec. Elle a accumulé une bonne expertise en gestion d’équipe au travers de son expérience comme pharmacienne propriétaire, et a développé parallèlement ses compétences au niveau du leadership avec certains des plus grands spécialistes mondiaux au cours des 12 dernières années. Jusqu’à présent, elle a accompagné plusieurs dizaines de pharmaciens propriétaires et gestionnaires dans la croissance de leur entreprise, ainsi que vers l’atteinte de leurs objectifs personnels et professionnels. Ses compétences professionnelles, sa présence, son écoute et son intuition lui permettent d’accompagner efficacement sa clientèle.

Lorsque Patricia est devenue pharmacienne propriétaire, elle était loin de se douter de l’ampleur du défi qui l’attendait à titre de femme d’affaires. Elle a vite compris que sa formation universitaire en science ne lui serait d’aucun secours comme entrepreneure.

Inspirée par l’approche humaniste implantée par son père dans son entreprise forestière, elle a investi temps et argent afin de créer un univers où les sciences de la santé et les affaires font bon ménage. Elle a ensuite cofondé Leadership Santé afin de partager son approche avec les entrepreneurs du domaine de la santé qui font face aux mêmes défis.

« Aujourd’hui, je réalise à quel point j’ai le pouvoir sur ma vie et ça me permet de voir et de croire que tout est possible, je n’ai qu’à le décider! »

Pour en savoir sur Leadership Santé : https://www.leadershipsante.com/

Une troisième pharmacienne s’ajoute au blogue de Vitoli comme collaboratrice. Voici une courte présentation de Patricia Dubé, pharmacienne et fondatrice de Leadership Santé.

Patricia est pharmacienne depuis plus de 17 ans, propriétaire de pharmacie depuis plus de 12 ans et membre de l’Ordre des pharmaciens du Québec. Elle a accumulé une bonne expertise en gestion d’équipe au travers de son expérience comme pharmacienne propriétaire, et a développé parallèlement ses compétences au niveau du leadership avec certains des plus grands spécialistes mondiaux au cours des 12 dernières années. Jusqu’à présent, elle a accompagné plusieurs dizaines de pharmaciens propriétaires et gestionnaires dans la croissance de leur entreprise, ainsi que vers l’atteinte de leurs objectifs personnels et professionnels. Ses compétences professionnelles, sa présence, son écoute et son intuition lui permettent d’accompagner efficacement sa clientèle.

Lorsque Patricia est devenue pharmacienne propriétaire, elle était loin de se douter de l’ampleur du défi qui l’attendait à titre de femme d’affaires. Elle a vite compris que sa formation universitaire en science ne lui serait d’aucun secours comme entrepreneure.

Inspirée par l’approche humaniste implantée par son père dans son entreprise forestière, elle a investi temps et argent afin de créer un univers où les sciences de la santé et les affaires font bon ménage. Elle a ensuite cofondé Leadership Santé afin de partager son approche avec les entrepreneurs du domaine de la santé qui font face aux mêmes défis.

« Aujourd’hui, je réalise à quel point j’ai le pouvoir sur ma vie et ça me permet de voir et de croire que tout est possible, je n’ai qu’à le décider! »

Pour en savoir sur Leadership Santé : https://www.leadershipsante.com/

Dans un premier article, nous avons décrit ce qu’est le vieillissement primaire et le fait que les organismes qui vieillissent particulièrement bien ont une plus faible poussée de vieillissement et/ou de meilleurs mécanismes de maintenance et de réparation (Polyphénols d’olives et les produits Vitoli – article 1 : le vieillissement primaire).

Nous parlerons maintenant plus spécifiquement de l’effet des polyphénols d’olives du Complexe Provitol sur le vieillissement primaire de l’organisme et des découvertes effectuées par plusieurs groupes de recherche internationaux sur le sujet.

La découverte d’un nouveau groupe d’agents « gérosuppresseurs »

Les polyphénols d’olives sont connus pour leurs multiples bénéfices santé depuis plus de 20 ans, mais c’est tout récemment que ces bénéfices ont été reliés aux processus du vieillissement. En 2013, l’équipe de Menendez et ses collaborateurs ont déterminé que ces bénéfices santé sont rendus possibles grâce à un impact sur le vieillissement primaire. Ils ont alors qualifié les polyphénols d’olives d’agents « gérosuppresseurs », des suppresseurs du vieillissement.

Tout récemment, en 2019, une autre équipe de chercheurs provenant de différentes universités européennes, de la France et de l’Espagne, a déclaré que les polyphénols d’olives protégeaient du vieillissement grâce à deux mécanismes cellulaires (de Pablos et al, 2019). Basés sur 194 références scientifiques, ils ont décrit les mécanismes d’actions et les bénéfices santé de l’hydroxytyrosol (le polyphénol d’olive le plus important) pour un grand nombre de maladies associées au vieillissement. L’article rapporte des effets bénéfiques sur le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, les maladies immunitaires et la dégénérescence nerveuse. Il est important de souligner que l’on ne parle pas ici d’usage alimentaire, mais bien de supplémentation en hydroxytyrosol (le standard utilisé dans le Complexe Provitol des produits Vitoli).

Cet article, de chercheurs associés à deux facultés de pharmacie et une faculté d’oncologie, vient donc confirmer l’intérêt d’utiliser l’hydroxytyrosol pour protéger des processus du vieillissement. Tous les produits Vitoli contiennent un extrait exclusif issu d’une technologie brevetée, produit directement en Espagne, à partir d’olives sélectionnées : le Complexe Provitol.

Dans l’huile ou dans l’olive ?

Les polyphénols d’olives ayant la plus grande importance médicale, pour lesquels des bénéfices santé ont été clairement établis, sont l’hydroxytyrosol, le tyrosol et l’oleuropéine.

Dans l’olive, la concentration des principaux polyphénols (l’hydroxytyrosol et le tyrosol) peut être typiquement de 76.73 et 19.48 mg/100 g d’olive respectivement. L’oleuropéine est présente dans le fruit avant maturation et disparaît presque complètement durant le mûrissement du fruit (quand l’olive devient noire). Les polyphénols donnent la saveur caractéristique, et âcre, de l’huile extra vierge.

La majorité des polyphénols de l’olive demeure dans l’olive lors du pressage pour extraire l’huile puisqu’il s’agit de substances solubles dans l’eau et faiblement solubles dans l’huile. Environ 5 % des polyphénols se retrouveraient dans l’huile et 95 % demeureraient dans le fruit. Ainsi, bien que les polyphénols d’olives soient des molécules très bénéfiques pour la santé, leur concentration dans certaines huiles est très faible.

Suite à l’analyse de 430 huiles commerciales, une étude rapporte des concentrations de polyphénols de 23 à 751 mg/kg. Cette grande variation est due aux types d’olives utilisées, à leur maturité lors du pressage et à l’oxydation ou non de l’huile.

La dose effective

Pour avoir un bénéfice santé, il ne suffit pas d’avoir la présence d’un ingrédient; il faut qu’il soit de bonne qualité et en quantité suffisante.

L’hydroxytyrosol est reconnu pour son très fort potentiel antioxydant. Il est important de mentionner qu’il s’agit d’un pouvoir antioxydant démontré en étude clinique humaine et pas seulement selon un test de laboratoire. Un bon exemple de la validité scientifique du pouvoir antioxydant de l’hydroxytyrosol est la reconnaissance, par l’Union européenne, d’une allégation santé portant sur l’oxydation des lipides sanguins. Ce sont les lipides sanguins oxydés, particulièrement le mauvais cholestérol oxydé, qui sont en grande partie responsables du blocage des artères (athérosclérose).

Une allégation est permise en Europe pour une consommation journalière de 5 mg d’hydroxytyrosol et de ses dérivés. L’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) a conclu qu’il y avait une relation de cause à effet bien établie et que la consommation des polyphénols d’olive permettait un bénéfice santé significatif pour l’ensemble de la population. La quantité d’hydroxytyrosol consommés dans le cadre de la diète méditerranéenne varie de 0,15 à 30 mg par jour avec une moyenne aux environs de 2,5 à 10 mg. C’est pour cette raison que tous les produits Vitoli contiennent la dose de 5 mg recommandée par l’Union européenne. Il est à noter que la consommation de polyphénols d’olive est très sécuritaire. Aucun effet significatif ne fut identifié au cours des études de toxicologie, même à très forte dose. Ce n’est donc pas possible de trop en consommer.

De multiples bénéfices santé

L’étude récente mentionnée ci-haut (de Pablos et al, 2019) relate 17 études cliniques portant spécifiquement sur l’hydroxytyrosol pour différents problèmes de santé. En plus de discuter des raisons pour lesquels les polyphénols d’olives protègent contre le vieillissement, ils expliquent l’étendue de leurs bénéfices sur le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, les maladies immunitaires et la dégénérescence nerveuse.

Ainsi, afin de rendre disponibles des produits plus efficaces, nous avons ajouté le Complexe Provitol exclusif dans tous les produits Vitoli et nous avons complété chacun d’entre eux par les ingrédients ayant le plus de support scientifique pour chaque application. Nous garantissons des standards de qualité beaucoup plus élevés que ceux exigés par Santé Canada (Mieux comprendre la qualité Vitoli).

Des produits de plus grande qualité, pour une meilleure efficacité, favorisant un vieillissement en santé.

 

Références :

  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Review. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Visioli et al, 2002. Antioxidant and other biological activities of phenols from olives and olive oil. Med Res Rev. Jan;22(1):65-75. Review.

Dans un premier article, nous avons décrit ce qu’est le vieillissement primaire et le fait que les organismes qui vieillissent particulièrement bien ont une plus faible poussée de vieillissement et/ou de meilleurs mécanismes de maintenance et de réparation (Polyphénols d’olives et les produits Vitoli – article 1 : le vieillissement primaire).

Nous parlerons maintenant plus spécifiquement de l’effet des polyphénols d’olives du Complexe Provitol sur le vieillissement primaire de l’organisme et des découvertes effectuées par plusieurs groupes de recherche internationaux sur le sujet.

La découverte d’un nouveau groupe d’agents « gérosuppresseurs »

Les polyphénols d’olives sont connus pour leurs multiples bénéfices santé depuis plus de 20 ans, mais c’est tout récemment que ces bénéfices ont été reliés aux processus du vieillissement. En 2013, l’équipe de Menendez et ses collaborateurs ont déterminé que ces bénéfices santé sont rendus possibles grâce à un impact sur le vieillissement primaire. Ils ont alors qualifié les polyphénols d’olives d’agents « gérosuppresseurs », des suppresseurs du vieillissement.

Tout récemment, en 2019, une autre équipe de chercheurs provenant de différentes universités européennes, de la France et de l’Espagne, a déclaré que les polyphénols d’olives protégeaient du vieillissement grâce à deux mécanismes cellulaires (de Pablos et al, 2019). Basés sur 194 références scientifiques, ils ont décrit les mécanismes d’actions et les bénéfices santé de l’hydroxytyrosol (le polyphénol d’olive le plus important) pour un grand nombre de maladies associées au vieillissement. L’article rapporte des effets bénéfiques sur le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, les maladies immunitaires et la dégénérescence nerveuse. Il est important de souligner que l’on ne parle pas ici d’usage alimentaire, mais bien de supplémentation en hydroxytyrosol (le standard utilisé dans le Complexe Provitol des produits Vitoli).

Cet article, de chercheurs associés à deux facultés de pharmacie et une faculté d’oncologie, vient donc confirmer l’intérêt d’utiliser l’hydroxytyrosol pour protéger des processus du vieillissement. Tous les produits Vitoli contiennent un extrait exclusif issu d’une technologie brevetée, produit directement en Espagne, à partir d’olives sélectionnées : le Complexe Provitol.

Dans l’huile ou dans l’olive ?

Les polyphénols d’olives ayant la plus grande importance médicale, pour lesquels des bénéfices santé ont été clairement établis, sont l’hydroxytyrosol, le tyrosol et l’oleuropéine.

Dans l’olive, la concentration des principaux polyphénols (l’hydroxytyrosol et le tyrosol) peut être typiquement de 76.73 et 19.48 mg/100 g d’olive respectivement. L’oleuropéine est présente dans le fruit avant maturation et disparaît presque complètement durant le mûrissement du fruit (quand l’olive devient noire). Les polyphénols donnent la saveur caractéristique, et âcre, de l’huile extra vierge.

La majorité des polyphénols de l’olive demeure dans l’olive lors du pressage pour extraire l’huile puisqu’il s’agit de substances solubles dans l’eau et faiblement solubles dans l’huile. Environ 5 % des polyphénols se retrouveraient dans l’huile et 95 % demeureraient dans le fruit. Ainsi, bien que les polyphénols d’olives soient des molécules très bénéfiques pour la santé, leur concentration dans certaines huiles est très faible.

Suite à l’analyse de 430 huiles commerciales, une étude rapporte des concentrations de polyphénols de 23 à 751 mg/kg. Cette grande variation est due aux types d’olives utilisées, à leur maturité lors du pressage et à l’oxydation ou non de l’huile.

La dose effective

Pour avoir un bénéfice santé, il ne suffit pas d’avoir la présence d’un ingrédient; il faut qu’il soit de bonne qualité et en quantité suffisante.

L’hydroxytyrosol est reconnu pour son très fort potentiel antioxydant. Il est important de mentionner qu’il s’agit d’un pouvoir antioxydant démontré en étude clinique humaine et pas seulement selon un test de laboratoire. Un bon exemple de la validité scientifique du pouvoir antioxydant de l’hydroxytyrosol est la reconnaissance, par l’Union européenne, d’une allégation santé portant sur l’oxydation des lipides sanguins. Ce sont les lipides sanguins oxydés, particulièrement le mauvais cholestérol oxydé, qui sont en grande partie responsables du blocage des artères (athérosclérose).

Une allégation est permise en Europe pour une consommation journalière de 5 mg d’hydroxytyrosol et de ses dérivés. L’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) a conclu qu’il y avait une relation de cause à effet bien établie et que la consommation des polyphénols d’olive permettait un bénéfice santé significatif pour l’ensemble de la population. La quantité d’hydroxytyrosol consommés dans le cadre de la diète méditerranéenne varie de 0,15 à 30 mg par jour avec une moyenne aux environs de 2,5 à 10 mg. C’est pour cette raison que tous les produits Vitoli contiennent la dose de 5 mg recommandée par l’Union européenne. Il est à noter que la consommation de polyphénols d’olive est très sécuritaire. Aucun effet significatif ne fut identifié au cours des études de toxicologie, même à très forte dose. Ce n’est donc pas possible de trop en consommer.

De multiples bénéfices santé

L’étude récente mentionnée ci-haut (de Pablos et al, 2019) relate 17 études cliniques portant spécifiquement sur l’hydroxytyrosol pour différents problèmes de santé. En plus de discuter des raisons pour lesquels les polyphénols d’olives protègent contre le vieillissement, ils expliquent l’étendue de leurs bénéfices sur le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, les maladies immunitaires et la dégénérescence nerveuse.

Ainsi, afin de rendre disponibles des produits plus efficaces, nous avons ajouté le Complexe Provitol exclusif dans tous les produits Vitoli et nous avons complété chacun d’entre eux par les ingrédients ayant le plus de support scientifique pour chaque application. Nous garantissons des standards de qualité beaucoup plus élevés que ceux exigés par Santé Canada (Mieux comprendre la qualité Vitoli).

Des produits de plus grande qualité, pour une meilleure efficacité, favorisant un vieillissement en santé.

 

Références :

  • Cicerale et al, 2010. Biological Activities of Phenolic Compounds Present in Virgin Olive Oil. Int J Mol Sci. 2010; 11(2): 458–479.
  • de Pablos et al, 2019. Hydroxytyrosol protects from aging process via AMPK and autophagy; a review of its effects on cancer, metabolic syndrome, osteoporosis, immunemediated and neurodegenerative diseases. Pharmacological Research 143 (2019) 58–72.
  • Eric Simard, Dr en biologie. 2016. Vivre jeune plus longtemps; Chapitre 3.2, Les polyphénols d’olives et la diète méditerranéenne. Marcel Broquet la Nouvelle édition. 364 pages.
  • Menendez et al, 2013. Xenohormetic and anti-aging activity of secoiridoid polyphenols present in extra virgin olive oil. A new family of gerosuppressant agents. Cell Cycle 12:4, 555–578; February 15, 2013.
  • Peyrol et al, 2017. Hydroxytyrosol in the Prevention of the Metabolic Syndrome and Related Disorders. Review. Nutrients 2017, 9, 306.
  • Visioli et al, 2002. Antioxidant and other biological activities of phenols from olives and olive oil. Med Res Rev. Jan;22(1):65-75. Review.

Certains retraités semblent heureux et épanouis. D’autres semblent malheureux, aux prises avec de la déprime ou de l’anxiété. Celles et ceux moins heureux sont-ils condamnés à le rester jusqu’à la fin de leurs jours? Bien sûr que non! Nous avons plus de pouvoir que nous pensons sur notre état mental. Il est possible de créer des moments de bonheur quand on sait réunir les ingrédients nécessaires! Quels sont-ils?

Les éléments de réponse ci-dessous proviennent des recherches menées notamment par le psychologue états-unien Mihaly Csikszentmihalyi. Ce chercheur s’est intéressé à un phénomène psychologique qu’il a nommé flow experience. En français, le terme est traduit par « expérience optimale » ou « expérience flot ». Il s’agit d’un état d’enchantement, de bien-être au cours duquel tout semble s’écouler facilement. Cet état s’apparente à un état de bonheur, état que les gens recherchent.

Ingrédient no 1 : un bon mariage entre défi et habileté

Une activité-bonheur, règle générale, comporte un défi (c’est-à-dire un certain degré de difficulté) et exige une habileté. Voici des exemples.

Marise cuisine un repas pour elle et une amie qui lui rendra visite ce soir. Elle a choisi de réaliser une nouvelle recette. Marise vit un moment très agréable, voire de bonheur, en cuisinant le repas. Pourquoi? Parce que cette activité, tout en étant réalisable, comporte un défi et exige des habiletés : réunir les ingrédients, mettre les bonnes quantités, dans le bon ordre, respecter le temps de cuisson, bien assaisonner, ajouter sa touche personnelle, etc. Cuisiner est un art! L’activité comporte donc un défi, et Marise possède les habiletés nécessaires pour le relever.

Si la recette avait été trop simple, Marise aurait trouvé la préparation du repas peu stimulante, à la limite ennuyante. Si la recette avait présenté un degré de difficulté excessif, elle aurait éprouvé un déplaisir, voire du stress, pendant la tâche. Bref, une activité-bonheur offre un bon équilibre entre défi et capacité pour la réaliser. Méfions-nous donc de la facilité, synonyme de défi insuffisant.

Ingrédient no 2 : attention à la concentration!

Règle générale, une activité-bonheur mobilise toute notre concentration. Des exemples?

Jean-Pierre adore photographier des oiseaux en forêt. Lorsqu’il s’adonne à cette activité, il est complètement immergé dans cette activité qui exige doigter et sens de l’esthétisme.

Carole, une passionnée de la peinture, est en train de peindre une toile. Elle est complètement absorbée par ce qu’elle fait.

Pendant ce temps, son conjoint, Raynald, est en train de rédiger un petit livre sur l’histoire de sa ville natale. Il est pleinement plongé dans son activité.

La concentration de ces personnes est mobilisée, car ils utilisent des habiletés afin de réaliser une tâche comportant un degré de difficulté suffisant, donc un défi.

Conseil du psy : pour mieux vous concentrer sur ce que vous faites, coupez les sources de distraction comme la sonnerie du téléphone, votre messagerie électronique, les notifications, etc.

Ingrédient no 3 : un objectif clair et de la rétroaction

Une activité-bonheur présente, en temps normal, un objectif clair. Voici des exemples : Marise veut cuisiner un repas savoureux. Carole veut reproduire un tableau le plus fidèlement possible. Raynald veut rédiger un livre facile à lire et intéressant.

De plus, l’activité-bonheur fournit habituellement une rétroaction en continu. Dans le cas de Raynald, occupé à rédiger un livre, il voit au fur et à mesure s’il s’approche ou non de son objectif : « Ce paragraphe manque de clarté; je dois l’améliorer », « L’introduction de ce chapitre me semble vraiment accrocheuse; elle me plaît! », « Il manque un lien entre ces deux paragraphes ».

Clarté et rétroaction : deux mots à retenir!

Ingrédient no 4 : adieu distraction!

Si l’activité comporte un défi, qu’elle exige des habiletés et mobilise toute notre attention, alors il n’y aura plus de place pour la distraction! Voici des exemples.

Roland apprend de nouveaux pas de danse à son cours de salsa. Il est très concentré pendant qu’il essaie de maîtriser les nouveaux pas. Il est tellement occupé à apprendre qu’il n’y a plus de place dans son esprit pour penser à des tracas, comme sa dispute récente avec son fils.

Quand Suzanne travaille dans son jardin potager, elle ne pense plus à rien d’autre que ce qu’elle fait. Sa prochaine mammographie, source d’inquiétude, n’habite pas ses pensées pendant le jardinage.

Bref, lors d’une activité-bonheur, il n’y a plus d’espace dans notre psyché pour nos problèmes, petits ou grands. Seule la tâche occupe notre esprit. Pour certaines personnes, il s’agit presque d’une thérapie!

Ingrédient no 5 : la conscience du « je » disparaît

Si l’activité-bonheur mobilise suffisamment notre attention, il n’y a plus de place dans notre esprit pour des préoccupations nous concernant.

Un exemple : quand Jacqueline travaille dans son parterre de fleurs, elle est si absorbée par son activité qu’elle ne se préoccupe pas de quoi elle a l’air. Elle ne pense pas à la sueur sur son visage en travaillant ni à ses mains pleines de terre. Aussi, il lui arrive de ne pas sentir la faim et d’oublier d’aller manger, tellement elle est absorbée par son jardinage. Autrement dit, elle ne pense plus à son « je ». Elle ne fait qu’un avec son activité de loisir.

Ingrédient no 6 : la notion du temps s’envole

Une activité-bonheur nous fait perdre non seulement la conscience de nous-mêmes, mais aussi la notion du temps! Voici deux exemples.

Nicole, 74 ans, est grand-mère de deux petits-enfants. Quand elle patine ou joue aux cartes avec eux, elle en oublie le temps qui passe. Une heure passée à jouer avec ses deux trésors semble durer tout au plus 10 minutes!

Louis, professeur de français à la retraite, corrige les lettres de motivation de sa fille en recherche d’emploi. Quand il s’attaque à un texte pour l’améliorer, Louis ne voit pas le temps passer!

Des activités qui nous font perdre la notion du temps gagnent à être prévues à notre agenda, puisqu’elles amènent souvent dans un état de bien-être.

En conclusion

Les états s’apparentant à celui du bonheur sont accessibles à tous. Pour vivre un état de bonheur et d’enchantement, nous gagnons à entreprendre une activité qui :

1) comporte un défi et sollicite les habiletés appropriées;
2) exige de la concentration;
3) comporte un objectif clair et offre une rétroaction en continu;
4) fait disparaître toute distraction;
5) nous fait perdre la conscience de nous-mêmes;
6) nous fait perdre la notion du temps.

Si vous avez l’impression de vivre peu d’expériences de bonheur, je vous suggère d’essayer de nouvelles activités. Ce peut être d’apprendre une langue, suivre des cours de piano ou de guitare, vous joindre à une chorale, créer un album de photos, etc. Bref, lancez-vous des défis!

Seriez-vous capable de nommer trois de vos activités-bonheurs? Merci de nous en faire part ci-dessous!

 

Stéphane Migneault
Psychologue, auteur et conférencier
P.-S. – La psychologie du bonheur vous intéresse? J’anime sur invitation une conférence qui s’intitule : Bien choisir ses loisirs pour améliorer sa santé psychologique. C’est toujours pour moi une réelle activité-bonheur que d’animer cette conférence!

 

 

 

Conférences et ateliers

• Améliorer ses habitudes de vie par l’automotivation
• Mieux dormir pour mieux travailler
• Cinq techniques simples et efficaces pour contrer le stress en dix minutes
• Faire son bilan de santé… émotionnelle!
• Communiquer avec différents types de personnalités
• Dix erreurs courantes commises par les personnes aux prises avec la fibromyalgie

Pour en savoir plus : www.stephanemigneault.com

Certains retraités semblent heureux et épanouis. D’autres semblent malheureux, aux prises avec de la déprime ou de l’anxiété. Celles et ceux moins heureux sont-ils condamnés à le rester jusqu’à la fin de leurs jours? Bien sûr que non! Nous avons plus de pouvoir que nous pensons sur notre état mental. Il est possible de créer des moments de bonheur quand on sait réunir les ingrédients nécessaires! Quels sont-ils?

Les éléments de réponse ci-dessous proviennent des recherches menées notamment par le psychologue états-unien Mihaly Csikszentmihalyi. Ce chercheur s’est intéressé à un phénomène psychologique qu’il a nommé flow experience. En français, le terme est traduit par « expérience optimale » ou « expérience flot ». Il s’agit d’un état d’enchantement, de bien-être au cours duquel tout semble s’écouler facilement. Cet état s’apparente à un état de bonheur, état que les gens recherchent.

Ingrédient no 1 : un bon mariage entre défi et habileté

Une activité-bonheur, règle générale, comporte un défi (c’est-à-dire un certain degré de difficulté) et exige une habileté. Voici des exemples.

Marise cuisine un repas pour elle et une amie qui lui rendra visite ce soir. Elle a choisi de réaliser une nouvelle recette. Marise vit un moment très agréable, voire de bonheur, en cuisinant le repas. Pourquoi? Parce que cette activité, tout en étant réalisable, comporte un défi et exige des habiletés : réunir les ingrédients, mettre les bonnes quantités, dans le bon ordre, respecter le temps de cuisson, bien assaisonner, ajouter sa touche personnelle, etc. Cuisiner est un art! L’activité comporte donc un défi, et Marise possède les habiletés nécessaires pour le relever.

Si la recette avait été trop simple, Marise aurait trouvé la préparation du repas peu stimulante, à la limite ennuyante. Si la recette avait présenté un degré de difficulté excessif, elle aurait éprouvé un déplaisir, voire du stress, pendant la tâche. Bref, une activité-bonheur offre un bon équilibre entre défi et capacité pour la réaliser. Méfions-nous donc de la facilité, synonyme de défi insuffisant.

Ingrédient no 2 : attention à la concentration!

Règle générale, une activité-bonheur mobilise toute notre concentration. Des exemples?

Jean-Pierre adore photographier des oiseaux en forêt. Lorsqu’il s’adonne à cette activité, il est complètement immergé dans cette activité qui exige doigter et sens de l’esthétisme.

Carole, une passionnée de la peinture, est en train de peindre une toile. Elle est complètement absorbée par ce qu’elle fait.

Pendant ce temps, son conjoint, Raynald, est en train de rédiger un petit livre sur l’histoire de sa ville natale. Il est pleinement plongé dans son activité.

La concentration de ces personnes est mobilisée, car ils utilisent des habiletés afin de réaliser une tâche comportant un degré de difficulté suffisant, donc un défi.

Conseil du psy : pour mieux vous concentrer sur ce que vous faites, coupez les sources de distraction comme la sonnerie du téléphone, votre messagerie électronique, les notifications, etc.

Ingrédient no 3 : un objectif clair et de la rétroaction

Une activité-bonheur présente, en temps normal, un objectif clair. Voici des exemples : Marise veut cuisiner un repas savoureux. Carole veut reproduire un tableau le plus fidèlement possible. Raynald veut rédiger un livre facile à lire et intéressant.

De plus, l’activité-bonheur fournit habituellement une rétroaction en continu. Dans le cas de Raynald, occupé à rédiger un livre, il voit au fur et à mesure s’il s’approche ou non de son objectif : « Ce paragraphe manque de clarté; je dois l’améliorer », « L’introduction de ce chapitre me semble vraiment accrocheuse; elle me plaît! », « Il manque un lien entre ces deux paragraphes ».

Clarté et rétroaction : deux mots à retenir!

Ingrédient no 4 : adieu distraction!

Si l’activité comporte un défi, qu’elle exige des habiletés et mobilise toute notre attention, alors il n’y aura plus de place pour la distraction! Voici des exemples.

Roland apprend de nouveaux pas de danse à son cours de salsa. Il est très concentré pendant qu’il essaie de maîtriser les nouveaux pas. Il est tellement occupé à apprendre qu’il n’y a plus de place dans son esprit pour penser à des tracas, comme sa dispute récente avec son fils.

Quand Suzanne travaille dans son jardin potager, elle ne pense plus à rien d’autre que ce qu’elle fait. Sa prochaine mammographie, source d’inquiétude, n’habite pas ses pensées pendant le jardinage.

Bref, lors d’une activité-bonheur, il n’y a plus d’espace dans notre psyché pour nos problèmes, petits ou grands. Seule la tâche occupe notre esprit. Pour certaines personnes, il s’agit presque d’une thérapie!

Ingrédient no 5 : la conscience du « je » disparaît

Si l’activité-bonheur mobilise suffisamment notre attention, il n’y a plus de place dans notre esprit pour des préoccupations nous concernant.

Un exemple : quand Jacqueline travaille dans son parterre de fleurs, elle est si absorbée par son activité qu’elle ne se préoccupe pas de quoi elle a l’air. Elle ne pense pas à la sueur sur son visage en travaillant ni à ses mains pleines de terre. Aussi, il lui arrive de ne pas sentir la faim et d’oublier d’aller manger, tellement elle est absorbée par son jardinage. Autrement dit, elle ne pense plus à son « je ». Elle ne fait qu’un avec son activité de loisir.

Ingrédient no 6 : la notion du temps s’envole

Une activité-bonheur nous fait perdre non seulement la conscience de nous-mêmes, mais aussi la notion du temps! Voici deux exemples.

Nicole, 74 ans, est grand-mère de deux petits-enfants. Quand elle patine ou joue aux cartes avec eux, elle en oublie le temps qui passe. Une heure passée à jouer avec ses deux trésors semble durer tout au plus 10 minutes!

Louis, professeur de français à la retraite, corrige les lettres de motivation de sa fille en recherche d’emploi. Quand il s’attaque à un texte pour l’améliorer, Louis ne voit pas le temps passer!

Des activités qui nous font perdre la notion du temps gagnent à être prévues à notre agenda, puisqu’elles amènent souvent dans un état de bien-être.

En conclusion

Les états s’apparentant à celui du bonheur sont accessibles à tous. Pour vivre un état de bonheur et d’enchantement, nous gagnons à entreprendre une activité qui :

1) comporte un défi et sollicite les habiletés appropriées;
2) exige de la concentration;
3) comporte un objectif clair et offre une rétroaction en continu;
4) fait disparaître toute distraction;
5) nous fait perdre la conscience de nous-mêmes;
6) nous fait perdre la notion du temps.

Si vous avez l’impression de vivre peu d’expériences de bonheur, je vous suggère d’essayer de nouvelles activités. Ce peut être d’apprendre une langue, suivre des cours de piano ou de guitare, vous joindre à une chorale, créer un album de photos, etc. Bref, lancez-vous des défis!

Seriez-vous capable de nommer trois de vos activités-bonheurs? Merci de nous en faire part ci-dessous!

 

Stéphane Migneault
Psychologue, auteur et conférencier
P.-S. – La psychologie du bonheur vous intéresse? J’anime sur invitation une conférence qui s’intitule : Bien choisir ses loisirs pour améliorer sa santé psychologique. C’est toujours pour moi une réelle activité-bonheur que d’animer cette conférence!

 

 

 

Conférences et ateliers

• Améliorer ses habitudes de vie par l’automotivation
• Mieux dormir pour mieux travailler
• Cinq techniques simples et efficaces pour contrer le stress en dix minutes
• Faire son bilan de santé… émotionnelle!
• Communiquer avec différents types de personnalités
• Dix erreurs courantes commises par les personnes aux prises avec la fibromyalgie

Pour en savoir plus : www.stephanemigneault.com

Le mois de septembre est le mois de l’arthrite au Canada. Nous profitons de cette occasion pour parler de ce sujet important qui touche 4,6 millions de Canadiens(nes). D’ici 2036, c’est jusqu’à 7,5 millions de Canadiens qui seront touchés par l’arthrite; soit une personne sur cinq. L’augmentation du nombre de personnes touchées provient bien sûr du vieillissement de la population. L’arthrose, la forme la plus courante, touche jusqu’à 65 % des plus de 65 ans et 80 % des personnes de 80 ans et plus. Les coûts associés à l’arthrite au Canada, dans l’ensemble, sont évalués à 33 milliards de dollars.

Le terme arthrite englobe une grande quantité de problématiques articulaires, dont l’arthrose et la goutte, qui sont les plus fréquentes. Nous avons défini brièvement l’arthrite rhumatoïde, la goutte et l’arthrose dans notre premier article sur le sujet : Douleurs aux articulations – quelques explications.

De façon générale, toutes les formes d’arthrite sont reliées à l’inflammation : « arthro » = articulation, « ite » = inflammation. Ainsi, les recommandations portant sur l’exercice physique, l’alimentation, l’amélioration du sommeil et la perte de poids s’appliquent à toutes les formes d’arthrite. L’activité physique, en plus d’améliorer la mobilité des articulations et de réduire la douleur, réduit aussi les processus inflammatoires. Les recommandations concernant l’alimentation ont fait partie de notre article sur l’arthrose : L’arthrose – quelques conseils. Pour ce qui est du sommeil, il est toujours préférable d’avoir un sommeil profond et réparateur, sans utiliser des somnifères chimiques. Un bon sommeil améliore les processus de réparation et réduit aussi l’inflammation. Pour ce qui est de la perte de poids, il y a deux raisons fondamentales qui sont intéressantes à connaître et qui peuvent ainsi devenir des éléments de motivation.

Premièrement, notre poids corporel est directement supporté par nos articulations. Il est évident qu’une masse de 30 ou 40 livres en trop peut avoir une grande influence sur nos genoux ou notre colonne vertébrale. Deuxièmement, le surpoids habituellement localisé au tour de la taille ou des organes internes est un tissu inflammatoire. Eh oui, lors d’une prise de poids anormale, un surpoids, il y a formation de gros globules blancs qui attirent les macrophages (cellules de défense du système immunitaire) dans la masse adipeuse. Ces grosses cellules adipeuses et les macrophages produiront des messagers (que l’on nomme cytokines) pro-inflammatoires qui augmenteront les niveaux d’inflammation dans tout le corps. Ainsi, la prise de poids ajoute de la pression sur nos articulations, mais aussi, de l’inflammation. Nous avons expliqué de manière simplifiée le rôle de l’inflammation en lien avec la douleur dans l’article : Comprendre l’inflammation et la douleur en vieillissant.

Il y a plus de 100 différents types d’arthrite, ne vous fiez pas aux symptômes, à l’information que vous trouvez sur internet ou aux commentaires de vos amis. Il est important de consulter pour avoir le bon diagnostic et être orienté vers les bons traitements. Le site internet de la Société de l’arthrite vous donne accès à beaucoup d’informations qui peuvent vous être utiles, mais aussi à un outil pour vous aider à bien documenter vos symptômes de façon à faciliter votre consultation avec un professionnel de la santé. L’outil est disponible sur internet au lien suivant : Outil de vérification des symptômes de l’arthrite.

Parmi les produits VitoliMD, c’est VitoliMD Articulations qui peut vous aider. Les deux ingrédients de ce produit agissent en synergie et sont issus de technologies brevetées qui permettent de concentrer les éléments actifs afin d’offrir toute la dose nécessaire en une seule capsule. Ainsi, une capsule de VitoliMD Articulations équivaut à 17 capsules de plante non concentrées. Une bouteille de 30 capsules est donc l’équivalent de 510 capsules de plante non concentrées. Il serait impossible de donner la dose nécessaire sans avoir recours à des ingrédients hautement spécialisés. VitoliMD Articulations peut être utilisé pour différents types de douleurs impliquant de l’inflammation et pour différents types d’articulations.

En espérant que ces informations supplémentaires pourront vous être utiles, à vous ou aux membres de votre famille. Nous demeurons bien sûr disponibles pour répondre à toutes vos questions. C’est toujours un plaisir de vous aider.

Le mois de septembre est le mois de l’arthrite au Canada. Nous profitons de cette occasion pour parler de ce sujet important qui touche 4,6 millions de Canadiens(nes). D’ici 2036, c’est jusqu’à 7,5 millions de Canadiens qui seront touchés par l’arthrite; soit une personne sur cinq. L’augmentation du nombre de personnes touchées provient bien sûr du vieillissement de la population. L’arthrose, la forme la plus courante, touche jusqu’à 65 % des plus de 65 ans et 80 % des personnes de 80 ans et plus. Les coûts associés à l’arthrite au Canada, dans l’ensemble, sont évalués à 33 milliards de dollars.

Le terme arthrite englobe une grande quantité de problématiques articulaires, dont l’arthrose et la goutte, qui sont les plus fréquentes. Nous avons défini brièvement l’arthrite rhumatoïde, la goutte et l’arthrose dans notre premier article sur le sujet : Douleurs aux articulations – quelques explications.

De façon générale, toutes les formes d’arthrite sont reliées à l’inflammation : « arthro » = articulation, « ite » = inflammation. Ainsi, les recommandations portant sur l’exercice physique, l’alimentation, l’amélioration du sommeil et la perte de poids s’appliquent à toutes les formes d’arthrite. L’activité physique, en plus d’améliorer la mobilité des articulations et de réduire la douleur, réduit aussi les processus inflammatoires. Les recommandations concernant l’alimentation ont fait partie de notre article sur l’arthrose : L’arthrose – quelques conseils. Pour ce qui est du sommeil, il est toujours préférable d’avoir un sommeil profond et réparateur, sans utiliser des somnifères chimiques. Un bon sommeil améliore les processus de réparation et réduit aussi l’inflammation. Pour ce qui est de la perte de poids, il y a deux raisons fondamentales qui sont intéressantes à connaître et qui peuvent ainsi devenir des éléments de motivation.

Premièrement, notre poids corporel est directement supporté par nos articulations. Il est évident qu’une masse de 30 ou 40 livres en trop peut avoir une grande influence sur nos genoux ou notre colonne vertébrale. Deuxièmement, le surpoids habituellement localisé au tour de la taille ou des organes internes est un tissu inflammatoire. Eh oui, lors d’une prise de poids anormale, un surpoids, il y a formation de gros globules blancs qui attirent les macrophages (cellules de défense du système immunitaire) dans la masse adipeuse. Ces grosses cellules adipeuses et les macrophages produiront des messagers (que l’on nomme cytokines) pro-inflammatoires qui augmenteront les niveaux d’inflammation dans tout le corps. Ainsi, la prise de poids ajoute de la pression sur nos articulations, mais aussi, de l’inflammation. Nous avons expliqué de manière simplifiée le rôle de l’inflammation en lien avec la douleur dans l’article : Comprendre l’inflammation et la douleur en vieillissant.

Il y a plus de 100 différents types d’arthrite, ne vous fiez pas aux symptômes, à l’information que vous trouvez sur internet ou aux commentaires de vos amis. Il est important de consulter pour avoir le bon diagnostic et être orienté vers les bons traitements. Le site internet de la Société de l’arthrite vous donne accès à beaucoup d’informations qui peuvent vous être utiles, mais aussi à un outil pour vous aider à bien documenter vos symptômes de façon à faciliter votre consultation avec un professionnel de la santé. L’outil est disponible sur internet au lien suivant : Outil de vérification des symptômes de l’arthrite.

Parmi les produits VitoliMD, c’est VitoliMD Articulations qui peut vous aider. Les deux ingrédients de ce produit agissent en synergie et sont issus de technologies brevetées qui permettent de concentrer les éléments actifs afin d’offrir toute la dose nécessaire en une seule capsule. Ainsi, une capsule de VitoliMD Articulations équivaut à 17 capsules de plante non concentrées. Une bouteille de 30 capsules est donc l’équivalent de 510 capsules de plante non concentrées. Il serait impossible de donner la dose nécessaire sans avoir recours à des ingrédients hautement spécialisés. VitoliMD Articulations peut être utilisé pour différents types de douleurs impliquant de l’inflammation et pour différents types d’articulations.

En espérant que ces informations supplémentaires pourront vous être utiles, à vous ou aux membres de votre famille. Nous demeurons bien sûr disponibles pour répondre à toutes vos questions. C’est toujours un plaisir de vous aider.

Adapté du chapitre 12 « Sommeil » du livre Vivre jeune DEUX fois plus longtemps

Des études récentes ont clairement démontré que de courtes nuits de sommeil (moins de 5 heures) et des longues (plus de 9 heures) sont associées à une plus faible longévité. Les problèmes de sommeil accentuent aussi plusieurs problèmes de santé. Il est ainsi possible d’améliorer son état de santé, la réponse à un traitement et bien sûr, son état d’esprit, en améliorant son sommeil. Voici quelques détails.

Le sommeil et le fonctionnement du corps

Il existe une oscillation naturelle de plusieurs fonctions corporelles que l’on appelle le cycle circadien. Celui-ci, sur une base de 24 heures, régule un grand nombre de paramètres métaboliques assurant le bon fonctionnement de l’organisme comme la production des hormones, la température corporelle, la gestion du glucose, et le sommeil. Certaines habitudes de vie et même certains aliments pourraient avoir une influence directe sur le rythme circadien et influencer ainsi notre sommeil (ex : l’activité physique, l’apport en sucre, la fréquence des repas).

Le sommeil sert aussi de chef d’orchestre afin de coordonner tout un ensemble de processus spécifiques à chacun des organes et tissus du corps humain. Durant le sommeil, les cellules des différents tissus et organes modifient leurs fonctions afin de compléter certaines activités, de réparer ce qui est à réparer ou d’accumuler ce qui doit être disponible pour la journée suivante. Il modifie ainsi l’expression génétique des cellules dans tout le corps humain, pas juste le cerveau.

Le sommeil et le vieillissement

Il est vrai qu’en vieillissant, à la fois la quantité et la qualité du sommeil diminuent. Faut-il croire pour autant que l’on a moins besoin de sommeil?

Pour les gens âgés, il devient plus difficile de s’endormir dû à la baisse de production de la mélatonine et de rester endormi et/ou d’atteindre un sommeil profond et réparateur, dû au stress et à l’anxiété. Une étude a estimé que l’on perd l’équivalent de 30 minutes de sommeil par 10 ans à partir de l’âge de 40 ans. Plusieurs autres raisons peuvent être invoquées : la prise de médicament, le déphasage du cycle circadien, les problèmes psychologiques et d’autres problèmes de santé pouvant interférer avec le sommeil comme la douleur. Certains cercles vicieux qui peuvent s’installer : le manque de sommeil facilite l’établissement de certains problèmes de santé et ces problèmes de santé nuisent au sommeil.

Le manque de sommeil cause des problèmes de santé

Aux États-Unis, les gens qui font de l’insomnie ont des coûts annuels de santé en moyenne de 2000$ plus élevés par rapport au reste de la population. Ils ont aussi des risques plus élevés de mortalité, d’hospitalisation et d’accident de la route.

Le cycle circadien, mentionné plus tôt, est directement relié au vieillissement par les voies métaboliques du vieillissement primaire. Les sirtuines, l’AMPK et le MTOR, pour les intimes, sont des modulateurs du vieillissement primaire de l’organisme directement relié au rythme circadien. Nous avons décrit récemment le vieillissement primaire dans un autre article (Polyphenols d’olives et les produits Vitoli – Article 1 : le vieillissement primaire). On ne sait pas encore si c’est le vieillissement primaire qui influence le rythme circadien ou le contraire, mais les deux sont responsables de l’incidence des maladies associées au vieillissement.

Inflammation, arthrose, maladies cardiovasculaires et dégénérescence nerveuse

Les troubles du sommeil augmentent les niveaux d’inflammation systémiques ce qui peut contribuer aux effets négatifs des processus inflammatoires reliés au vieillissement. Ces processus inflammatoires vont nuire au bon fonctionnement du système immunitaire et faciliter le développement de différents problèmes de santé comme l’arthrose, les maladies cardiovasculaires, la dégénérescence nerveuse et même le cancer. En plus de l’augmentation de l’inflammation systémique, les personnes en déficit de sommeil ont des niveaux plus élevés d’oxydation systémique. L’oxydation systémique peut être considérée comme le principal déchet de la production d’énergie par l’organisme. Elle peut causer des dommages aux lipides, aux protéines, à l’ADN et faciliter le développement de cancers ou la dégénérescence nerveuse. Biologiquement parlant, les gens en manque de sommeil vieillissent plus rapidement.

Le poids corporel, l’obésité, les lipides sanguins et la dépression

Il est clairement établi que le manque de sommeil augmente les risques de prise de poids corporel et d’obésité, en modifiant notre intérêt pour la nourriture, mais aussi, le métabolisme des lipides. Le sommeil profond et les rêves seraient aussi importants pour notre équilibre psychologique et pour réduire, entre autres, les risques de dépression.

Malheureusement, pour beaucoup de gens, les problèmes de sommeil causeront ou faciliteront d’autres problèmes de santé qui seront à leur tour traités comme une maladie. Nous traitons ainsi le symptôme au lieu de la cause.

Le sommeil : une des facettes des saines habitudes de vie?

Pour les saines habitudes de vies, nous parlons souvent de l’alimentation et de l’activité physique. Toutefois, pour tirer le maximum de bénéfices des saines habitudes de vie, il est important de porter attention à toutes les facettes. Dans un contexte de longévité, nous avons décrit 4 facteurs regroupant l’ensemble de ces facettes en plus d’un 5e facteur facilitant :

  1. L’alimentation
  2. L’activité physique
  3. La saine gestion du stress et de l’anxiété
  4. La qualité de la vie sociale
  5. (Facilitant) Être fondamentalement positif.

Nous incluons ici la qualité du sommeil dans la saine gestion du stress et de l’anxiété parce qu’il s’agit de la première approche à considérer pour l’améliorer.

C’est vrai qu’il n’est pas toujours facile d’améliorer le sommeil. Il faut savoir aussi que la prise de somnifère ne permet pas un sommeil profond et réparateur comme le fait un sommeil naturel. Nous avons publié un article proposant 5 étapes pour faciliter l’arrêt des somnifères (lire ici).

Les produits VitoliMD

Deux des produits VitoliMD sont utilisés pour les problèmes de sommeil : VitoliMD Sommeil et VitoliMD Stress et anxiété, à raison d’une ou deux capsules, 30 à 40 minutes avant d’aller au lit. Habituellement VitoliMD Sommeil est plus efficace, mais certaines personnes préfèrent VitoliMD Stress et anxiété. Il est aussi possible d’utiliser une capsule de chaque produit. Un avantage important de leur utilisation est l’absence d’accoutumance et de dépendance. Ils peuvent être utilisés au besoin, quand vous en sentez le besoin : il n’est pas nécessaire de les utiliser tous les jours.

Voici les allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Sommeil :

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité.
  • Fournit des antioxydants.

N’hésitez pas à parler de VITOLIMD à votre pharmacien, il saura vous conseiller.

 

Références :

  • Anafi RC, Pellegrino R, Shockley KR, Romer M, Tufik S, Pack AI. 2013. Sleep is not just for the brain: transcriptional responses to sleep in peripheral tissues. BMC Genomics. 2013 May 30;14:362.
  • Campos Costa, et al, 2013. Aging, circadian rhythms and depressive disorders: a review. Am J Neurodegener Dis. Nov 29;2(4):228-46. Review.
  • Cirelli C. 2012. Brain plasticity, sleep and aging. Gerontology. 2012;58(5):441-5.
  • Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD. 2018. Vivre jeune DEUX fois plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition, 270 pages.
  • Hood S, Amir S. 2017. The aging clock: circadian rhythms and later life. J Clin Invest. 2017 Feb 1;127(2):437-446.
  • Liu F, Chang HC. 2017. Physiological links of circadian clock and biological clock of aging. Protein Cell. 2017 Jul;8(7):477-488.
  • Mazzotti DR, Guindalini C, Moraes WA, Andersen ML, Cendoroglo MS, Ramos LR, Tufik S. 2014. Human longevity is associated with regular sleep patterns, maintenance of slow wave sleep, and favorable lipid profile. Front Aging Neurosci. 2014 Jun 24;6:134.
  • Moa Bengtsson, 2018. Middle age men with short sleep duration have two times higher risk of cardiovascular events than those with normal sleep duration, a cohort study with 21 years follow-up. European society of cardiology; Congress 2018.
  • Ohara et al, 2018. Association Between Daily Sleep Duration and Risk of Dementia and Mortality in a Japanese Community. J Am Geriatr Soc. 2018 Oct;66(10):1911-1918.

Adapté du chapitre 12 « Sommeil » du livre Vivre jeune DEUX fois plus longtemps

Des études récentes ont clairement démontré que de courtes nuits de sommeil (moins de 5 heures) et des longues (plus de 9 heures) sont associées à une plus faible longévité. Les problèmes de sommeil accentuent aussi plusieurs problèmes de santé. Il est ainsi possible d’améliorer son état de santé, la réponse à un traitement et bien sûr, son état d’esprit, en améliorant son sommeil. Voici quelques détails.

Le sommeil et le fonctionnement du corps

Il existe une oscillation naturelle de plusieurs fonctions corporelles que l’on appelle le cycle circadien. Celui-ci, sur une base de 24 heures, régule un grand nombre de paramètres métaboliques assurant le bon fonctionnement de l’organisme comme la production des hormones, la température corporelle, la gestion du glucose, et le sommeil. Certaines habitudes de vie et même certains aliments pourraient avoir une influence directe sur le rythme circadien et influencer ainsi notre sommeil (ex : l’activité physique, l’apport en sucre, la fréquence des repas).

Le sommeil sert aussi de chef d’orchestre afin de coordonner tout un ensemble de processus spécifiques à chacun des organes et tissus du corps humain. Durant le sommeil, les cellules des différents tissus et organes modifient leurs fonctions afin de compléter certaines activités, de réparer ce qui est à réparer ou d’accumuler ce qui doit être disponible pour la journée suivante. Il modifie ainsi l’expression génétique des cellules dans tout le corps humain, pas juste le cerveau.

Le sommeil et le vieillissement

Il est vrai qu’en vieillissant, à la fois la quantité et la qualité du sommeil diminuent. Faut-il croire pour autant que l’on a moins besoin de sommeil?

Pour les gens âgés, il devient plus difficile de s’endormir dû à la baisse de production de la mélatonine et de rester endormi et/ou d’atteindre un sommeil profond et réparateur, dû au stress et à l’anxiété. Une étude a estimé que l’on perd l’équivalent de 30 minutes de sommeil par 10 ans à partir de l’âge de 40 ans. Plusieurs autres raisons peuvent être invoquées : la prise de médicament, le déphasage du cycle circadien, les problèmes psychologiques et d’autres problèmes de santé pouvant interférer avec le sommeil comme la douleur. Certains cercles vicieux qui peuvent s’installer : le manque de sommeil facilite l’établissement de certains problèmes de santé et ces problèmes de santé nuisent au sommeil.

Le manque de sommeil cause des problèmes de santé

Aux États-Unis, les gens qui font de l’insomnie ont des coûts annuels de santé en moyenne de 2000$ plus élevés par rapport au reste de la population. Ils ont aussi des risques plus élevés de mortalité, d’hospitalisation et d’accident de la route.

Le cycle circadien, mentionné plus tôt, est directement relié au vieillissement par les voies métaboliques du vieillissement primaire. Les sirtuines, l’AMPK et le MTOR, pour les intimes, sont des modulateurs du vieillissement primaire de l’organisme directement relié au rythme circadien. Nous avons décrit récemment le vieillissement primaire dans un autre article (Polyphenols d’olives et les produits Vitoli – Article 1 : le vieillissement primaire). On ne sait pas encore si c’est le vieillissement primaire qui influence le rythme circadien ou le contraire, mais les deux sont responsables de l’incidence des maladies associées au vieillissement.

Inflammation, arthrose, maladies cardiovasculaires et dégénérescence nerveuse

Les troubles du sommeil augmentent les niveaux d’inflammation systémiques ce qui peut contribuer aux effets négatifs des processus inflammatoires reliés au vieillissement. Ces processus inflammatoires vont nuire au bon fonctionnement du système immunitaire et faciliter le développement de différents problèmes de santé comme l’arthrose, les maladies cardiovasculaires, la dégénérescence nerveuse et même le cancer. En plus de l’augmentation de l’inflammation systémique, les personnes en déficit de sommeil ont des niveaux plus élevés d’oxydation systémique. L’oxydation systémique peut être considérée comme le principal déchet de la production d’énergie par l’organisme. Elle peut causer des dommages aux lipides, aux protéines, à l’ADN et faciliter le développement de cancers ou la dégénérescence nerveuse. Biologiquement parlant, les gens en manque de sommeil vieillissent plus rapidement.

Le poids corporel, l’obésité, les lipides sanguins et la dépression

Il est clairement établi que le manque de sommeil augmente les risques de prise de poids corporel et d’obésité, en modifiant notre intérêt pour la nourriture, mais aussi, le métabolisme des lipides. Le sommeil profond et les rêves seraient aussi importants pour notre équilibre psychologique et pour réduire, entre autres, les risques de dépression.

Malheureusement, pour beaucoup de gens, les problèmes de sommeil causeront ou faciliteront d’autres problèmes de santé qui seront à leur tour traités comme une maladie. Nous traitons ainsi le symptôme au lieu de la cause.

Le sommeil : une des facettes des saines habitudes de vie?

Pour les saines habitudes de vies, nous parlons souvent de l’alimentation et de l’activité physique. Toutefois, pour tirer le maximum de bénéfices des saines habitudes de vie, il est important de porter attention à toutes les facettes. Dans un contexte de longévité, nous avons décrit 4 facteurs regroupant l’ensemble de ces facettes en plus d’un 5e facteur facilitant :

  1. L’alimentation
  2. L’activité physique
  3. La saine gestion du stress et de l’anxiété
  4. La qualité de la vie sociale
  5. (Facilitant) Être fondamentalement positif.

Nous incluons ici la qualité du sommeil dans la saine gestion du stress et de l’anxiété parce qu’il s’agit de la première approche à considérer pour l’améliorer.

C’est vrai qu’il n’est pas toujours facile d’améliorer le sommeil. Il faut savoir aussi que la prise de somnifère ne permet pas un sommeil profond et réparateur comme le fait un sommeil naturel. Nous avons publié un article proposant 5 étapes pour faciliter l’arrêt des somnifères (lire ici).

Les produits VitoliMD

Deux des produits VitoliMD sont utilisés pour les problèmes de sommeil : VitoliMD Sommeil et VitoliMD Stress et anxiété, à raison d’une ou deux capsules, 30 à 40 minutes avant d’aller au lit. Habituellement VitoliMD Sommeil est plus efficace, mais certaines personnes préfèrent VitoliMD Stress et anxiété. Il est aussi possible d’utiliser une capsule de chaque produit. Un avantage important de leur utilisation est l’absence d’accoutumance et de dépendance. Ils peuvent être utilisés au besoin, quand vous en sentez le besoin : il n’est pas nécessaire de les utiliser tous les jours.

Voici les allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Sommeil :

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité.
  • Fournit des antioxydants.

N’hésitez pas à parler de VITOLIMD à votre pharmacien, il saura vous conseiller.

 

Références :

  • Anafi RC, Pellegrino R, Shockley KR, Romer M, Tufik S, Pack AI. 2013. Sleep is not just for the brain: transcriptional responses to sleep in peripheral tissues. BMC Genomics. 2013 May 30;14:362.
  • Campos Costa, et al, 2013. Aging, circadian rhythms and depressive disorders: a review. Am J Neurodegener Dis. Nov 29;2(4):228-46. Review.
  • Cirelli C. 2012. Brain plasticity, sleep and aging. Gerontology. 2012;58(5):441-5.
  • Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD. 2018. Vivre jeune DEUX fois plus longtemps. Marcel Broquet la nouvelle édition, 270 pages.
  • Hood S, Amir S. 2017. The aging clock: circadian rhythms and later life. J Clin Invest. 2017 Feb 1;127(2):437-446.
  • Liu F, Chang HC. 2017. Physiological links of circadian clock and biological clock of aging. Protein Cell. 2017 Jul;8(7):477-488.
  • Mazzotti DR, Guindalini C, Moraes WA, Andersen ML, Cendoroglo MS, Ramos LR, Tufik S. 2014. Human longevity is associated with regular sleep patterns, maintenance of slow wave sleep, and favorable lipid profile. Front Aging Neurosci. 2014 Jun 24;6:134.
  • Moa Bengtsson, 2018. Middle age men with short sleep duration have two times higher risk of cardiovascular events than those with normal sleep duration, a cohort study with 21 years follow-up. European society of cardiology; Congress 2018.
  • Ohara et al, 2018. Association Between Daily Sleep Duration and Risk of Dementia and Mortality in a Japanese Community. J Am Geriatr Soc. 2018 Oct;66(10):1911-1918.

Quelle sera la mission de la médecine familiale au Québec, ou plus globalement en Amérique du Nord, dans les années à venir? La biogérontologie a fait de grands pas et le rythme des découvertes s’accélère. Les technologies numériques et les avancées scientifiques progressent à une vitesse incroyable, en regard des échanges d’information de plus en plus rapide et en temps réel. On est ainsi en droit de se questionner sur le devenir de la médecine, tant sur le plan préventif que curatif. Les progrès au niveau des diagnostics, entre autres avec l’imagerie et les technologies numériques, nous emmènent à nous questionner sur l’impact que pourrait avoir la médecine sur la longévité humaine.  Et comme corollaire, quel impact pourrait avoir une longévité accrue sur la pratique de la médecine.

Sommes-nous en droit de penser que l’ultime prévention en médecine pourrait être de freiner le vieillissement ou la sénescence, de façon à décélérer les maladies dites dégénératives, et vivre plus longtemps en meilleure santé. On a longtemps considéré la « vieillesse » comme une réalité inéluctable, à laquelle se greffent de nombreuses conditions morbides qui conduisent inexorablement à la mort. Or, théoriquement, il nous apparaît que l’on pourrait réduire la vitesse de la sénescence, et ainsi favoriser la conservation des fonctions propres aux tissus jeunes beaucoup plus longtemps, voire même de les régénérer.

L’émission Découverte du 10 février 2019 décrivait les avancées de la clinique Mayo, institution médicale connue mondialement. En particulier, les travaux du Dr James Kirkland, chercheur en biogérontologie, font état de la capacité de certaines substances déjà disponibles pour des essais cliniques sur des humains à réduire le vieillissement des cellules exposées. De la même façon, Idunn Technologies, une entreprise québécoise, en collaboration avec l’Université Concordia, a annoncée des résultats très importants le 5 mars 2019 (voir ici). Il s’agit d’une publication scientifique de très haut niveau décrivant la mise en commun de différents mécanismes cellulaires afin de ralentir le vieillissement primaire de l’organisme.

Quel pourrait être le rôle du médecin face à une nouvelle approche visant la longévité ? En prévention dite primaire, c’est-à-dire avant que ne survienne la maladie, le médecin doit pouvoir intervenir en amont de celle-ci. Il pourra identifier les « terrains » prédisposant l’apparition des problèmes de l’individu qui le consulte. En prévention secondaire, c’est-à-dire lorsque la maladie ou la dysfonction survient, il doit pouvoir intervenir pour ramener l’équilibre perdu, autant que se peut : on vise ici la « guérison » proprement dite. Pour la prévention tertiaire, il participera à « limiter les dégâts » et aider l’individu en développant des scénarios d’adaptation lui permettant de mieux vivre avec sa ou ses maladies, sans prétendre les guérir. On vise ici, bien sûr, les maladies dites dégénératives ayant évolué durant plusieurs années et produit des séquelles irréversibles.

Le travail du médecin, dans l’ensemble de ces trois sphères préventives, se situe d’abord et avant tout dans l’établissement de diagnostics, en utilisant tous les moyens à sa disposition. Ce diagnostic tiendra compte des habitudes de vie, des antécédents personnels, médicaux et chirurgicaux, et possiblement génétiques. Les facteurs familiaux sont également importants pour cibler les zones de vulnérabilité de la personne qui consulte.

Une fois les diagnostics posés, de même que les terrains de prédilection établis, les médecins pourront suggérer des approches préventives ou curatives ciblant les interventions propres à courcircuiter les maladies dites dégénératives ayant une incidence sur la qualité et la durée de la vie.

Dans un deuxième temps, le médecin devra stabiliser ou traiter le patient afin de ramener l’équilibre compromis. La troisième action sera d’établir un plan de suivi et de traitement apte à préserver toute détérioration dans les fonctions physiologiques, tant au niveau physique, psychique, ou social, car ces trois dimensions sont interreliées et fondamentales au maintien d’une santé optimale.

Comment le médecin peut-il inclure le volet longévité aux éléments cités précédemment ? On connaît de plus en plus les voies métaboliques du vieillissement et il devient d’ores et déjà possible d’intervenir sur celles-ci et de retarder l’apparition des maladies dégénératives. Le médecin peut ainsi identifier les terrains spécifiques à certaines maladies que pourrait développer son patient, mais aussi agir de façon non spécifique sur le vieillissement cellulaire. Cette dernière fonction pourrait s’avérer grandement préventive quant à sa capacité de préserver l’intégrité de la fonction cellulaire. Ceci pourrait bien constituer l’ultime prévention. Ainsi, en guise d’exemple, un patient avec prédilection pour l’ostéoarthrite pourrait recevoir par exemple des extraits des polyphénols d’olive (action globale), en même temps que des agents agissant spécifiquement sur l’inflammation, comme la griffe du diable ou le curcuma. Le postulat de base est ici de nuire le moins possible à d’autres fonctions essentielles, en utilisant d’abord des produits exempts d’effets secondaires qui viendraient diminuer leur intérêt. Comme le dit le vieil adage énoncé par Hippocrate : « Primum non nocere » : en premier, ne pas nuire. Certains produits naturels présentent des avantages indéniables et bien décrits pas la science, de par leur innocuité en comparaison avec des molécules plus lourdes, avec plus d’effets indésirables. Les solutions initiales devraient inclure davantage de stratégies sans potentiel de préjudice défavorable pour le patient. En cas d’insuccès pourra-t-on considérer des molécules plus « dures », tout en limitant le plus possible leur impact négatif.

– Jacques Lambert, MD

Quelle sera la mission de la médecine familiale au Québec, ou plus globalement en Amérique du Nord, dans les années à venir? La biogérontologie a fait de grands pas et le rythme des découvertes s’accélère. Les technologies numériques et les avancées scientifiques progressent à une vitesse incroyable, en regard des échanges d’information de plus en plus rapide et en temps réel. On est ainsi en droit de se questionner sur le devenir de la médecine, tant sur le plan préventif que curatif. Les progrès au niveau des diagnostics, entre autres avec l’imagerie et les technologies numériques, nous emmènent à nous questionner sur l’impact que pourrait avoir la médecine sur la longévité humaine.  Et comme corollaire, quel impact pourrait avoir une longévité accrue sur la pratique de la médecine.

Sommes-nous en droit de penser que l’ultime prévention en médecine pourrait être de freiner le vieillissement ou la sénescence, de façon à décélérer les maladies dites dégénératives, et vivre plus longtemps en meilleure santé. On a longtemps considéré la « vieillesse » comme une réalité inéluctable, à laquelle se greffent de nombreuses conditions morbides qui conduisent inexorablement à la mort. Or, théoriquement, il nous apparaît que l’on pourrait réduire la vitesse de la sénescence, et ainsi favoriser la conservation des fonctions propres aux tissus jeunes beaucoup plus longtemps, voire même de les régénérer.

L’émission Découverte du 10 février 2019 décrivait les avancées de la clinique Mayo, institution médicale connue mondialement. En particulier, les travaux du Dr James Kirkland, chercheur en biogérontologie, font état de la capacité de certaines substances déjà disponibles pour des essais cliniques sur des humains à réduire le vieillissement des cellules exposées. De la même façon, Idunn Technologies, une entreprise québécoise, en collaboration avec l’Université Concordia, a annoncée des résultats très importants le 5 mars 2019 (voir ici). Il s’agit d’une publication scientifique de très haut niveau décrivant la mise en commun de différents mécanismes cellulaires afin de ralentir le vieillissement primaire de l’organisme.

Quel pourrait être le rôle du médecin face à une nouvelle approche visant la longévité ? En prévention dite primaire, c’est-à-dire avant que ne survienne la maladie, le médecin doit pouvoir intervenir en amont de celle-ci. Il pourra identifier les « terrains » prédisposant l’apparition des problèmes de l’individu qui le consulte. En prévention secondaire, c’est-à-dire lorsque la maladie ou la dysfonction survient, il doit pouvoir intervenir pour ramener l’équilibre perdu, autant que se peut : on vise ici la « guérison » proprement dite. Pour la prévention tertiaire, il participera à « limiter les dégâts » et aider l’individu en développant des scénarios d’adaptation lui permettant de mieux vivre avec sa ou ses maladies, sans prétendre les guérir. On vise ici, bien sûr, les maladies dites dégénératives ayant évolué durant plusieurs années et produit des séquelles irréversibles.

Le travail du médecin, dans l’ensemble de ces trois sphères préventives, se situe d’abord et avant tout dans l’établissement de diagnostics, en utilisant tous les moyens à sa disposition. Ce diagnostic tiendra compte des habitudes de vie, des antécédents personnels, médicaux et chirurgicaux, et possiblement génétiques. Les facteurs familiaux sont également importants pour cibler les zones de vulnérabilité de la personne qui consulte.

Une fois les diagnostics posés, de même que les terrains de prédilection établis, les médecins pourront suggérer des approches préventives ou curatives ciblant les interventions propres à courcircuiter les maladies dites dégénératives ayant une incidence sur la qualité et la durée de la vie.

Dans un deuxième temps, le médecin devra stabiliser ou traiter le patient afin de ramener l’équilibre compromis. La troisième action sera d’établir un plan de suivi et de traitement apte à préserver toute détérioration dans les fonctions physiologiques, tant au niveau physique, psychique, ou social, car ces trois dimensions sont interreliées et fondamentales au maintien d’une santé optimale.

Comment le médecin peut-il inclure le volet longévité aux éléments cités précédemment ? On connaît de plus en plus les voies métaboliques du vieillissement et il devient d’ores et déjà possible d’intervenir sur celles-ci et de retarder l’apparition des maladies dégénératives. Le médecin peut ainsi identifier les terrains spécifiques à certaines maladies que pourrait développer son patient, mais aussi agir de façon non spécifique sur le vieillissement cellulaire. Cette dernière fonction pourrait s’avérer grandement préventive quant à sa capacité de préserver l’intégrité de la fonction cellulaire. Ceci pourrait bien constituer l’ultime prévention. Ainsi, en guise d’exemple, un patient avec prédilection pour l’ostéoarthrite pourrait recevoir par exemple des extraits des polyphénols d’olive (action globale), en même temps que des agents agissant spécifiquement sur l’inflammation, comme la griffe du diable ou le curcuma. Le postulat de base est ici de nuire le moins possible à d’autres fonctions essentielles, en utilisant d’abord des produits exempts d’effets secondaires qui viendraient diminuer leur intérêt. Comme le dit le vieil adage énoncé par Hippocrate : « Primum non nocere » : en premier, ne pas nuire. Certains produits naturels présentent des avantages indéniables et bien décrits pas la science, de par leur innocuité en comparaison avec des molécules plus lourdes, avec plus d’effets indésirables. Les solutions initiales devraient inclure davantage de stratégies sans potentiel de préjudice défavorable pour le patient. En cas d’insuccès pourra-t-on considérer des molécules plus « dures », tout en limitant le plus possible leur impact négatif.

– Jacques Lambert, MD

Nous avons présenté dans un article précédent les principaux risques reliés à la prise des somnifères sur une période de temps prolongée (Attention aux somnifères en vieillissant). Nous avions aussi présenté des études sur l’importance d’un sommeil profond et réparateur pour la santé (Santé et manque de sommeil en vieillissant). Il est important de savoir que la prise de somnifères ne permet pas un sommeil profond et réparateur.

Récemment nous avons exposé le cas de monsieur Luc Vigneault, un homme remarquable, qui a cessé de prendre des somnifères chimiques après 40 ans d’usage (Luc Vigneault a fait confiance à Vitoli pour cesser ses somnifères).

L’arrêt des somnifères est un des sujets qui nous suscite le plus de questions sur les réseaux sociaux et c’est toujours un plaisir de vous répondre. Nous aborderons donc la question pour vous donner des conseils utiles, des références à consulter et surtout, des étapes à considérer pour vous aider.

Malheureusement, avec l’âge, il devient plus difficile de s’endormir en raison de la baisse de production naturelle de la mélatonine (l’hormone du sommeil qui joue aussi le rôle de messager de la réparation cellulaire). Il est aussi plus ardu de rester endormis ou d’atteindre un sommeil profond et réparateur dû au stress et à l’anxiété. Plusieurs autres raisons peuvent être invoquées : la prise de médicaments, le déphasage du cycle circadien, les problèmes psychologiques et d’autres troubles de santé comme la douleur.

Voici donc les 5 étapes pour vous aider :

  1. Prendre la décision

Cela semble simple, mais pour réellement prendre la décision de cesser l’usage de somnifères, il est pertinent de commencer par réviser les raisons de le faire et de bien penser à vos sources de motivation. Rester en santé en vieillissant est une bonne raison en soit, pour soi-même, mais aussi pour les gens qui nous entourent. Nous vous invitons à prendre connaissance du texte « Insomnie et anxiété chez les personnes âgées : Les somnifères sont rarement la meilleure solution » qui provient du site internet Choisir avec soin, créé par l’Association médicale canadienne, l’Université de Toronto et le Ste-Michael’s Hospital.

  1. En parler avec les gens de votre entourage

En parler aux gens de votre entourage vous permet de renforcir votre motivation, tout en réduisant le stress associé à ce changement. Dans beaucoup de situations, nous hésitons à parler de nos problèmes et de nos défis par peur de déranger ou d’être mal perçu. Il n’y a pas de mal à partager une décision aussi importante et d’offrir ainsi, à nos amis et à nos proches, la possibilité de nous aider par des conseils ou un support moral d’encouragement. Cette étape, qui est souvent négligée, augmentera grandement vos chances de réussite.

  1. En parler à son médecin et/ou son pharmacien

C’est une obligation. Il est toujours important de parler à votre médecin ou votre pharmacien avant d’arrêter la prise d’un médicament. Deux articles du Blogue de VitoliMD expliquent les principales raisons (Parlez-en à votre pharmacien (Article 1) et Parlez-en à votre pharmacien (Article 2)). Certains médicaments exigent un encadrement plus rigoureux que d’autres et leur arrêt pourraient même causer des problèmes de santé graves et/ou des effets secondaires difficiles à contrôler. Dans certains cas le sevrage peut se faire rapidement, mais dans d’autres, une période de 6 à 8 mois pourraient être nécessaire. Votre professionnel de la santé saura vous accompagner dans cette démarche.

  1. Procéder graduellement en considérant le type de médicament consommé

Pour certaines personnes la prise de somnifères les accompagne depuis plus de trente ans. Plus le médicament consommé cause de la dépendance/accoutumance, plus il sera difficile de l’arrêter. L’important ici est de se donner du temps, de considérer que l’on est dans la bonne direction et d’être patient. Certaines personnes réussiront plus rapidement, d’autres prendront plus de temps. Il vaut mieux prendre le temps nécessaire que de ne pas réussir et d’être obligé de recommencer une seconde fois. Votre pharmacien devrait vous aider, avec des suivis périodiques, à déterminer le temps nécessaire pour vous.

  1. Améliorer ses habitudes de vie reliées au sommeil

Jusqu’à 80% des gens auront des problèmes de sommeil, qu’ils soient sporadiques ou permanents. C’est donc dire qu’il est normal d’avoir des problèmes de sommeil et de devoir faire des efforts pour améliorer nos habitudes. Voici quelques conseils :

  • Réservez au moins une heure ou plus avant le coucher pour vous détendre. Il s’agit d’une pause ou d’un congé où il n’est plus question d’essayer de résoudre les problèmes. Remettez vos tâches, vos soucis et vos réflexions au lendemain. Faites des choses agréables et faciles. Cette étape de relaxation est nécessaire pour faire baisser le niveau d’activation physiologique et pour ajouter de l’agrément à vos journées.
  • Développez un rituel avant d’aller au lit. Le rituel vous conditionne à la relaxation et au coucher. Il devient associé dans votre esprit à la fin des activités.
  • Allez au lit uniquement lorsque vous vous sentez somnolent.
  • Essayez de ne pas vous coucher et vous lever trop tard la fin de semaine afin de ne pas perturber votre rythme de sommeil.
  • Réservez votre lit pour le sommeil (et les activités sexuelles !). Il peut être bénéfique pour certains d’inclure dans le rituel du coucher un peu de lecture ou de télévision au lit, mais c’est habituellement déconseillé. Ce n’est pas un bon temps pour se tenir au courant de l’actualité.
  • L’exercice physique régulier aide à la qualité du sommeil. Cependant, évitez l’exercice exigeant trois heures avant le coucher.
  • Évitez la caféine à partir de 15h00.
  • Ne mangez pas lourdement avant de vous coucher.
  • Limitez la consommation d’alcool et de nicotine.
  • Réduisez l’intensité des écrans d’ordinateurs, tablettes et téléphones dans la soirée; la lumière bleue qu’ils émettent nuit à la production de mélatonine (l’hormone du sommeil).
  • Établissez un bon environnement de sommeil avec le moins de distractions possible : animaux de compagnie, bruit, lumière, température, etc.
  • Essayez des techniques de relaxation pour vous aider à vous détendre physiquement et mentalement.
  • Évitez les siestes en fin d’après-midi ou en soirée.
  • Établissez un horaire régulier de lever.

Pour ce qui est des produits VitoliMD, deux sont utilisés pour les problèmes de sommeil : VitoliMD Sommeil et VitoliMD Stress et anxiété. Ils sont souvent utilisés pour aider au sevrage de somnifères ou par la suite de sevrage, au besoin. Vous pouvez les prendre à raison d’une ou deux capsules 30 à 40 minutes avant d’aller au lit. Habituellement VitoliMD Sommeil est plus efficace, mais certaines personnes vont préférer utiliser VitoliMD Stress et anxiété. Il est aussi possible d’utiliser une capsule de chaque produit.

 

 

Références

  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64: MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Site Internet ‘’Choisir avec soin’’ : choisiravecsoin.org. Choisir avec soin est la version francophone de la campagne nationale Choosing Wisely Canada. Choisir avec soin agit comme porte-parole national pour la réduction des examens et des traitements inutiles en santé.
  • Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD : Vivre jeune DEUX fois plus longtemps, chapitre 12 : Sommeil. Marcel Broquet la nouvelle édition, 270 pages.

Nous avons présenté dans un article précédent les principaux risques reliés à la prise des somnifères sur une période de temps prolongée (Attention aux somnifères en vieillissant). Nous avions aussi présenté des études sur l’importance d’un sommeil profond et réparateur pour la santé (Santé et manque de sommeil en vieillissant). Il est important de savoir que la prise de somnifères ne permet pas un sommeil profond et réparateur.

Récemment nous avons exposé le cas de monsieur Luc Vigneault, un homme remarquable, qui a cessé de prendre des somnifères chimiques après 40 ans d’usage (Luc Vigneault a fait confiance à Vitoli pour cesser ses somnifères).

L’arrêt des somnifères est un des sujets qui nous suscite le plus de questions sur les réseaux sociaux et c’est toujours un plaisir de vous répondre. Nous aborderons donc la question pour vous donner des conseils utiles, des références à consulter et surtout, des étapes à considérer pour vous aider.

Malheureusement, avec l’âge, il devient plus difficile de s’endormir en raison de la baisse de production naturelle de la mélatonine (l’hormone du sommeil qui joue aussi le rôle de messager de la réparation cellulaire). Il est aussi plus ardu de rester endormis ou d’atteindre un sommeil profond et réparateur dû au stress et à l’anxiété. Plusieurs autres raisons peuvent être invoquées : la prise de médicaments, le déphasage du cycle circadien, les problèmes psychologiques et d’autres troubles de santé comme la douleur.

Voici donc les 5 étapes pour vous aider :

  1. Prendre la décision

Cela semble simple, mais pour réellement prendre la décision de cesser l’usage de somnifères, il est pertinent de commencer par réviser les raisons de le faire et de bien penser à vos sources de motivation. Rester en santé en vieillissant est une bonne raison en soit, pour soi-même, mais aussi pour les gens qui nous entourent. Nous vous invitons à prendre connaissance du texte « Insomnie et anxiété chez les personnes âgées : Les somnifères sont rarement la meilleure solution » qui provient du site internet Choisir avec soin, créé par l’Association médicale canadienne, l’Université de Toronto et le Ste-Michael’s Hospital.

  1. En parler avec les gens de votre entourage

En parler aux gens de votre entourage vous permet de renforcir votre motivation, tout en réduisant le stress associé à ce changement. Dans beaucoup de situations, nous hésitons à parler de nos problèmes et de nos défis par peur de déranger ou d’être mal perçu. Il n’y a pas de mal à partager une décision aussi importante et d’offrir ainsi, à nos amis et à nos proches, la possibilité de nous aider par des conseils ou un support moral d’encouragement. Cette étape, qui est souvent négligée, augmentera grandement vos chances de réussite.

  1. En parler à son médecin et/ou son pharmacien

C’est une obligation. Il est toujours important de parler à votre médecin ou votre pharmacien avant d’arrêter la prise d’un médicament. Deux articles du Blogue de VitoliMD expliquent les principales raisons (Parlez-en à votre pharmacien (Article 1) et Parlez-en à votre pharmacien (Article 2)). Certains médicaments exigent un encadrement plus rigoureux que d’autres et leur arrêt pourraient même causer des problèmes de santé graves et/ou des effets secondaires difficiles à contrôler. Dans certains cas le sevrage peut se faire rapidement, mais dans d’autres, une période de 6 à 8 mois pourraient être nécessaire. Votre professionnel de la santé saura vous accompagner dans cette démarche.

  1. Procéder graduellement en considérant le type de médicament consommé

Pour certaines personnes la prise de somnifères les accompagne depuis plus de trente ans. Plus le médicament consommé cause de la dépendance/accoutumance, plus il sera difficile de l’arrêter. L’important ici est de se donner du temps, de considérer que l’on est dans la bonne direction et d’être patient. Certaines personnes réussiront plus rapidement, d’autres prendront plus de temps. Il vaut mieux prendre le temps nécessaire que de ne pas réussir et d’être obligé de recommencer une seconde fois. Votre pharmacien devrait vous aider, avec des suivis périodiques, à déterminer le temps nécessaire pour vous.

  1. Améliorer ses habitudes de vie reliées au sommeil

Jusqu’à 80% des gens auront des problèmes de sommeil, qu’ils soient sporadiques ou permanents. C’est donc dire qu’il est normal d’avoir des problèmes de sommeil et de devoir faire des efforts pour améliorer nos habitudes. Voici quelques conseils :

  • Réservez au moins une heure ou plus avant le coucher pour vous détendre. Il s’agit d’une pause ou d’un congé où il n’est plus question d’essayer de résoudre les problèmes. Remettez vos tâches, vos soucis et vos réflexions au lendemain. Faites des choses agréables et faciles. Cette étape de relaxation est nécessaire pour faire baisser le niveau d’activation physiologique et pour ajouter de l’agrément à vos journées.
  • Développez un rituel avant d’aller au lit. Le rituel vous conditionne à la relaxation et au coucher. Il devient associé dans votre esprit à la fin des activités.
  • Allez au lit uniquement lorsque vous vous sentez somnolent.
  • Essayez de ne pas vous coucher et vous lever trop tard la fin de semaine afin de ne pas perturber votre rythme de sommeil.
  • Réservez votre lit pour le sommeil (et les activités sexuelles !). Il peut être bénéfique pour certains d’inclure dans le rituel du coucher un peu de lecture ou de télévision au lit, mais c’est habituellement déconseillé. Ce n’est pas un bon temps pour se tenir au courant de l’actualité.
  • L’exercice physique régulier aide à la qualité du sommeil. Cependant, évitez l’exercice exigeant trois heures avant le coucher.
  • Évitez la caféine à partir de 15h00.
  • Ne mangez pas lourdement avant de vous coucher.
  • Limitez la consommation d’alcool et de nicotine.
  • Réduisez l’intensité des écrans d’ordinateurs, tablettes et téléphones dans la soirée; la lumière bleue qu’ils émettent nuit à la production de mélatonine (l’hormone du sommeil).
  • Établissez un bon environnement de sommeil avec le moins de distractions possible : animaux de compagnie, bruit, lumière, température, etc.
  • Essayez des techniques de relaxation pour vous aider à vous détendre physiquement et mentalement.
  • Évitez les siestes en fin d’après-midi ou en soirée.
  • Établissez un horaire régulier de lever.

Pour ce qui est des produits VitoliMD, deux sont utilisés pour les problèmes de sommeil : VitoliMD Sommeil et VitoliMD Stress et anxiété. Ils sont souvent utilisés pour aider au sevrage de somnifères ou par la suite de sevrage, au besoin. Vous pouvez les prendre à raison d’une ou deux capsules 30 à 40 minutes avant d’aller au lit. Habituellement VitoliMD Sommeil est plus efficace, mais certaines personnes vont préférer utiliser VitoliMD Stress et anxiété. Il est aussi possible d’utiliser une capsule de chaque produit.

 

 

Références

  • Pottie et al, 2018. Déprescription des agonistes des récepteurs des benzodiazépines. Guide de pratique clinique. Vol 64: MAY | MAI 2018|Canadian Family Physician | Le Médecin de famille canadien. 16 pages.
  • Site Internet ‘’Choisir avec soin’’ : choisiravecsoin.org. Choisir avec soin est la version francophone de la campagne nationale Choosing Wisely Canada. Choisir avec soin agit comme porte-parole national pour la réduction des examens et des traitements inutiles en santé.
  • Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD : Vivre jeune DEUX fois plus longtemps, chapitre 12 : Sommeil. Marcel Broquet la nouvelle édition, 270 pages.

Avant de vous présenter son expérience personnelle avec plusieurs des produits Vitoli, prenons quelques instants pour présenter monsieur Abel.

Richard Abel est un pianiste québécois de renommée internationale. Il est récipiendaire de 5 Félix, dont 2 pour ses albums de Noël (catégorie « Meilleur album instrumental de l’année »), 6 disques d’Or, 2 disques Platine, et 3 DVD Platine.

Richard Abel compte à son actif 20 albums originaux et 4 compilations, totalisant plus d’un million d’albums vendus. Son succès sur disque et la fréquence de ses apparitions lors d’événements de toutes sortes témoignent de sa popularité (Centre Bell, Place Bell, Concert privé pour le Prince Philipp, Duc d’Édimbourg, spécial d’une heure sur le réseau américain PBS, trois tournées en Inde, deux tournées pan-canadiennes avec le Glenn Miller Orchestra, un album double enregistré avec l’Orchestre Philharmonique de Prague, etc). Il a aussi joué pour de grandes personnalités dont l’ex-Premier Ministre du Canada, l’honorable Brian Mulroney, l’ex-Lieutenante-Gouverneure du Canada Mme Jeanne Sauvé, la Présidente de l’Islande, le Président du Costa-Rica et plusieurs autres.

Richard Abel est beaucoup plus qu’un pianiste. Il est de ces rares artistes qui arrivent, grâce à leur magnétisme, à soulever la salle, à la transporter sur les ailes de la magie pour la laisser, remplie de souvenirs délicieux, d’une intimité partagée. Il éblouit par sa fougue et sa virtuosité. Il transporte son auditoire à travers une féerie musicale où générations et styles se confondent en une parfaite harmonie.

Sa biographie intitulée : « Ma vie en noir et blanc, le clavier de ma vie » écrite par l’ex-journaliste de Radio Canade, M. Denis-Martin Chabot a été certifiée « Best Seller » au Québec en 2017. Il vient de livrer un tout nouvel album en 2019 : Hommage aux plus grands artistes de tous les temps.

Voici donc l’expérience de monsieur Abel avec les produits Vitoli :

« La principale raison pour laquelle j’utilise plusieurs produits Vitoli est que je suis certain de retrouver dans la bouteille ce qui est écrit sur l’étiquette et à des doses optimales. Ce qui n’est malheureusement pas le cas dans les marques bas de gamme et les produits bon marché.

Lorsque j’étais plus jeune, avant de bifurquer dans le domaine des arts, j’étudiais pour devenir médecin. Alors quand il est question de ma santé, je ne fais pas de compromis.

Je suis un peu anxieux de nature. Il faut dire que les artistes ont souvent une vie pleine d’imprévues et nous souffrons souvent d’insécurité. Cela a pour effet de perturber notre sommeil (en plus des décalages horaires et de nos horaires de fou!). J’utilise donc Vitoli Sommeil et cela m’aide beaucoup.  De plus, avant un spectacle, pour diminuer l’anxiété, la nervosité, le trac et avoir l’esprit clair, j’utilise Vitoli Stress et Anxiété.

Comme tous les hommes qui, comme moi, ont dépassé la cinquantaine, je pense qu’il est important de prendre soin de notre prostate!  C’est pourquoi j’utilise aussi Vitoli Prostate. Aussi, comme je tiens à préserver ma mémoire et mes facultés cognitives, j’utilise Vitoli Mémoire et santé cognitive, à titre de prévention.

Comme je n’ai jamais fumé, que je n’ai jamais consommé de drogue et que je bois très rarement de l’alcool, j’utilise l’argent ainsi épargné pour mes produits de santé naturelle. Jumelé à un peu de sport (natation) et à une bonne nutrition, je m’en porte beaucoup mieux. »

N.B. Monsieur Abel sera l’invité de l’émission Sucré salée sur les ondes de TVA ce jeudi le 8 août 2019.

Pour en savoir plus sur M. Abel ou pour lui poser vos questions, visitez son site web : www.richardabel.ca

Avant de vous présenter son expérience personnelle avec plusieurs des produits Vitoli, prenons quelques instants pour présenter monsieur Abel.

Richard Abel est un pianiste québécois de renommée internationale. Il est récipiendaire de 5 Félix, dont 2 pour ses albums de Noël (catégorie « Meilleur album instrumental de l’année »), 6 disques d’Or, 2 disques Platine, et 3 DVD Platine.

Richard Abel compte à son actif 20 albums originaux et 4 compilations, totalisant plus d’un million d’albums vendus. Son succès sur disque et la fréquence de ses apparitions lors d’événements de toutes sortes témoignent de sa popularité (Centre Bell, Place Bell, Concert privé pour le Prince Philipp, Duc d’Édimbourg, spécial d’une heure sur le réseau américain PBS, trois tournées en Inde, deux tournées pan-canadiennes avec le Glenn Miller Orchestra, un album double enregistré avec l’Orchestre Philharmonique de Prague, etc). Il a aussi joué pour de grandes personnalités dont l’ex-Premier Ministre du Canada, l’honorable Brian Mulroney, l’ex-Lieutenante-Gouverneure du Canada Mme Jeanne Sauvé, la Présidente de l’Islande, le Président du Costa-Rica et plusieurs autres.

Richard Abel est beaucoup plus qu’un pianiste. Il est de ces rares artistes qui arrivent, grâce à leur magnétisme, à soulever la salle, à la transporter sur les ailes de la magie pour la laisser, remplie de souvenirs délicieux, d’une intimité partagée. Il éblouit par sa fougue et sa virtuosité. Il transporte son auditoire à travers une féerie musicale où générations et styles se confondent en une parfaite harmonie.

Sa biographie intitulée : « Ma vie en noir et blanc, le clavier de ma vie » écrite par l’ex-journaliste de Radio Canade, M. Denis-Martin Chabot a été certifiée « Best Seller » au Québec en 2017. Il vient de livrer un tout nouvel album en 2019 : Hommage aux plus grands artistes de tous les temps.

Voici donc l’expérience de monsieur Abel avec les produits Vitoli :

« La principale raison pour laquelle j’utilise plusieurs produits Vitoli est que je suis certain de retrouver dans la bouteille ce qui est écrit sur l’étiquette et à des doses optimales. Ce qui n’est malheureusement pas le cas dans les marques bas de gamme et les produits bon marché.

Lorsque j’étais plus jeune, avant de bifurquer dans le domaine des arts, j’étudiais pour devenir médecin. Alors quand il est question de ma santé, je ne fais pas de compromis.

Je suis un peu anxieux de nature. Il faut dire que les artistes ont souvent une vie pleine d’imprévues et nous souffrons souvent d’insécurité. Cela a pour effet de perturber notre sommeil (en plus des décalages horaires et de nos horaires de fou!). J’utilise donc Vitoli Sommeil et cela m’aide beaucoup.  De plus, avant un spectacle, pour diminuer l’anxiété, la nervosité, le trac et avoir l’esprit clair, j’utilise Vitoli Stress et Anxiété.

Comme tous les hommes qui, comme moi, ont dépassé la cinquantaine, je pense qu’il est important de prendre soin de notre prostate!  C’est pourquoi j’utilise aussi Vitoli Prostate. Aussi, comme je tiens à préserver ma mémoire et mes facultés cognitives, j’utilise Vitoli Mémoire et santé cognitive, à titre de prévention.

Comme je n’ai jamais fumé, que je n’ai jamais consommé de drogue et que je bois très rarement de l’alcool, j’utilise l’argent ainsi épargné pour mes produits de santé naturelle. Jumelé à un peu de sport (natation) et à une bonne nutrition, je m’en porte beaucoup mieux. »

N.B. Monsieur Abel sera l’invité de l’émission Sucré salée sur les ondes de TVA ce jeudi le 8 août 2019.

Pour en savoir plus sur M. Abel ou pour lui poser vos questions, visitez son site web : www.richardabel.ca

Avant de vous présenter son expérience personnelle lui ayant permis d’avoir un sommeil plus profond et plus réparateur, prenons quelques instants pour présenter monsieur Vigneault.

Luc Vigneault est connu et apprécié du public tant pour l’énergie sans borne qu’il dégage que pour sa propension à l’autodérision et son humour. Atteint de schizophrénie, toxicomanie, dépression et divers troubles physiques chroniques, M. Vigneault a réussi ce que plusieurs pensaient infaisable : prendre sa vie en main en dépit de ses maladies. Il a fondé sa propre entreprise et œuvre comme Patient-partenaire pour plusieurs organismes dont l’Université Laval (CERSSPL-UL). Il est aussi membre actif de l’équipe de recherche CAP Rétablissement (recherche sur les soins et les services de troisième ligne sur les troubles psychotiques).

Autodidacte, formateur et conférencier international, il a été nommé « entrevue coup de cœur » de l’année en 2013 par Guy A. Lepage à l’émission « Tout le monde en parle ». Il est co-auteur du livre bestseller : « Je suis une personne, pas une maladie » aux Éditions Performance et « Cap sur le rétablissement. Exiger l’excellence dans les soins en santé mentale ».

Il a également œuvré comme pair-aidant consultant à la Direction des programmes santé mentale et dépendances du Centre intégré universitaire en santé et services sociaux de la Capitale Nationale. Son savoir expérientiel l’a également mené à être chargé de cours à la faculté de médecine de l’Université Laval.

Luc Vigneault offre du soutien aux organisations publiques et privées en matière de santé mentale et psychologique à travers des formations, des conférences et de l’accompagnement, basé sur la littérature scientifique et son savoir expérientiel reconnu dans le milieu universitaire. Aujourd’hui, il n’entend plus de voix, mais s’efforce de faire résonner la sienne afin de changer les perceptions et de sauver des vies.

Monsieur Vigneault est convaincu que les médicaments sont utiles, qu’ils ont leur place, mais aussi, qu’il faut limiter leur usage à l’essentiel. Désirant arrêter ses somnifères, il a découvert les produits VitoliMD :

« Moi qui prends des somnifères chimiques depuis quatre décennies, j’ai pris VITOLI et ça fonctionne très bien pour moi.  J’ai réussi à cesser mon somnifère chimique pour un produit naturel et efficace. Je me sans beaucoup mieux à mon réveil.  Je recommande sans hésitation ces produits naturels de haute gamme. »

Il faut bien sûr en parler avec votre pharmacien ou votre médecin avant d’arrêter la prise d’un médicament. Deux articles du Blogue de VitoliMD explique les principales raisons (Parlez-en à votre pharmacien (Article 1) et Parlez-en à votre pharmacien (Article 2)). Contactez-nous si vous avez des questions ou si vous aimeriez que l’on contacte votre pharmacien pour plus d’informations.

 

Pour en savoir plus sur M. Vigneault ou pour lui poser vos questions, visitez son site web : www.lucvigneault.com

Avant de vous présenter son expérience personnelle lui ayant permis d’avoir un sommeil plus profond et plus réparateur, prenons quelques instants pour présenter monsieur Vigneault.

Luc Vigneault est connu et apprécié du public tant pour l’énergie sans borne qu’il dégage que pour sa propension à l’autodérision et son humour. Atteint de schizophrénie, toxicomanie, dépression et divers troubles physiques chroniques, M. Vigneault a réussi ce que plusieurs pensaient infaisable : prendre sa vie en main en dépit de ses maladies. Il a fondé sa propre entreprise et œuvre comme Patient-partenaire pour plusieurs organismes dont l’Université Laval (CERSSPL-UL). Il est aussi membre actif de l’équipe de recherche CAP Rétablissement (recherche sur les soins et les services de troisième ligne sur les troubles psychotiques).

Autodidacte, formateur et conférencier international, il a été nommé « entrevue coup de cœur » de l’année en 2013 par Guy A. Lepage à l’émission « Tout le monde en parle ». Il est co-auteur du livre bestseller : « Je suis une personne, pas une maladie » aux Éditions Performance et « Cap sur le rétablissement. Exiger l’excellence dans les soins en santé mentale ».

Il a également œuvré comme pair-aidant consultant à la Direction des programmes santé mentale et dépendances du Centre intégré universitaire en santé et services sociaux de la Capitale Nationale. Son savoir expérientiel l’a également mené à être chargé de cours à la faculté de médecine de l’Université Laval.

Luc Vigneault offre du soutien aux organisations publiques et privées en matière de santé mentale et psychologique à travers des formations, des conférences et de l’accompagnement, basé sur la littérature scientifique et son savoir expérientiel reconnu dans le milieu universitaire. Aujourd’hui, il n’entend plus de voix, mais s’efforce de faire résonner la sienne afin de changer les perceptions et de sauver des vies.

Monsieur Vigneault est convaincu que les médicaments sont utiles, qu’ils ont leur place, mais aussi, qu’il faut limiter leur usage à l’essentiel. Désirant arrêter ses somnifères, il a découvert les produits VitoliMD :

« Moi qui prends des somnifères chimiques depuis quatre décennies, j’ai pris VITOLI et ça fonctionne très bien pour moi.  J’ai réussi à cesser mon somnifère chimique pour un produit naturel et efficace. Je me sans beaucoup mieux à mon réveil.  Je recommande sans hésitation ces produits naturels de haute gamme. »

Il faut bien sûr en parler avec votre pharmacien ou votre médecin avant d’arrêter la prise d’un médicament. Deux articles du Blogue de VitoliMD explique les principales raisons (Parlez-en à votre pharmacien (Article 1) et Parlez-en à votre pharmacien (Article 2)). Contactez-nous si vous avez des questions ou si vous aimeriez que l’on contacte votre pharmacien pour plus d’informations.

 

Pour en savoir plus sur M. Vigneault ou pour lui poser vos questions, visitez son site web : www.lucvigneault.com

Adapté du chapitre 6 du livre « Vivre jeune DEUX fois plus longtemps » (2018), Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD.

L’annonce de nos découvertes avec l’Université Concordia le 5 mars 2019 a suscité beaucoup d’intérêt (Entrevue avec Pierre Bruneau ici). Ces recherches sur le vieillissement, supportées par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, ont donné lieu au développement des produits VitoliMD et plus particulièrement, à VitoliMD Bien vieillir . Voici donc quelques explications sur l’importance des polyphénols d’olives que vous retrouvez dans les produits VitoliMD sous la forme d’un extrait exclusif issus d’une technologie brevetée. C’est ce que l’on appelle le Complexe ProvitolMD. Dans ce premier article nous décrirons ce qu’est le vieillissement primaire. Les prochains articles expliqueront les effets du Complexe ProvitolMD sur le vieillissement et l’ajout d’un extrait très concentré de resvératrol dans VitoliMD Bien vieillir afin d’améliorer la réparation des cellules.

Comprendre le vieillissement

La science des 15 dernières années a fait un bon phénoménal dans ce domaine en remettant en cause un des plus importants paradigmes de la biologie : la cause même du vieillissement. Nous avons présenté dans deux articles précédents, les découvertes ayant permis de mieux comprendre le vieillissement (Bien Vieillir (article 2) : la restriction calorique et Bien Vieillir (article 3) : les mimétismes de la restriction calorique). Le vieillissement n’est pas simplement causé par l’usure des cellules, mais aussi par la poussé de l’organisme à vieillir. Voici quelques explications.

Nous pouvons maintenant regrouper sous deux grandes approches les organismes qui vieillissent particulièrement bien :

  1. ceux dont la poussé du vieillissement est ralentit,
  2. ceux qui font plus de maintenance et de réparation.

Les travaux de Mikhail V Blagosklonny, imminent chercheur américain au ‘’Department of Cell Stress Biology, Roswell Park Cancer Institute’’ de Buffalo, ont particulièrement mis en lumière depuis 2010, les raisons pour lesquels les organismes vivants qui se développent rapidement, vieillissent aussi rapidement et vivent peu longtemps. Le contraire est aussi vrai : les organismes qui se développent lentement ont une plus grande espérance de vie.

Ainsi, les souris, qui ont seulement 20 jours de gestation, ne vivent pas plus que 3 ans environ et les éléphants qui ont 18 mois de gestation vivent au moins 60 ans.

La raison de cette règle de la nature, pratiquement sans faille, est que certains mécanismes cellulaires responsables de la croissance et du développement, sont aussi responsables du vieillissement plus tard dans notre vie. La poussée de l’organisme à se développer est en partie maintenu après l’âge adulte et cause ainsi le vieillissement. Professeur Blagosklonny propose l’image vraiment intéressante d’une voiture dont l’accélérateur serait continuellement au plancher et dont la vitesse serait modulée par le frein. Ainsi, cette voiture connaitrait un vieillissement accéléré, une usure accélérée, par la poussée inutile du moteur. Les mécanismes de la croissance et du développement auraient l’effet de cet accélérateur continuellement engagé une fois rendu à l’âge adulte, quand la croissance s’arrête. La poussée inutile de la croissance et du développement serait ainsi responsable en majeure partie du vieillissement. C’est ce que l’on appelle en biologie la théorie de l’hyperfonction.

La poussée de l’organisme à vieillir

Pour reprendre l’image de Blagosklonny, il y aura donc deux façons d’agir sur cette voiture en usure accéléré :

  1. relever l’accélérateur du plancher,
  2. ou faire plus d’entretien.

L’image proposée par Blagosklonny est parfaitement pertinente puisque ces deux approches ont été utilisées par différentes espèces vivantes afin d’augmenter leur longévité en santé. Ainsi certaines espèces vivantes ont un développement très lent qui a comme résultante un vieillissement très lent et une plus grande longévité. Un des meilleurs exemples de développement lent accompagné d’une grande longévité est Somniosus microcephalus, le requin du Groenland.

Ce requin est le plus grand carnivore de la planète, avec le requin blanc. Il peut atteindre jusqu’à 7,3 mètres pour une longueur moyenne d’environ 5 mètres et un poids de plus de 900 kilos. Son développement est tellement lent, qu’il atteint la maturité sexuelle entre 130 et 150 ans. Un spécimen de capturé à 560 kilos n’était pas encore mature sexuellement (ce que l’on pourrait considérer comme un gros adolescent).

Un requin marqué en 1932 et repêché en 1952, n’avait grandi que de 6 centimètres, soit un peu plus de 1% de sa taille moyenne en 20 ans. Son développement très lent serait donc relié à sa grande longévité qui pourrait atteindre 400 ans.

Ce lien entre le développement lent et la grande longévité de certains organismes a longtemps été interprété comme la résultante d’une usure plus lente dû à un métabolisme plus lent de ces organismes : la machine roule au ralenti et use moins rapidement (métabolisme plus lent, moins d’oxydation, vieillissement plus lent). Il est maintenant connu que ce n’est pas le cas; il n’existe pas de lien entre les capacités antioxydantes, les niveaux d’oxydation et la longévité des espèces. Ce sont les mécanismes de croissance qui, lorsque devenu inutiles à l’âge adulte, nuiraient au bon fonctionnement cellulaire et empêcheraient l’organisme de continuer à bien se réparer. Ainsi, quand nous sommes jeunes nous réparons pratiquement tout. Passé l’âge adulte, nous nous réparons de moins en moins bien et laissons apparaître des dommages cellulaires. Ces dommages qui s’accumulent avec le temps causeront les maladies associées au vieillissement. Certains organismes ont ainsi développé de plus grande capacité de maintenance et de réparation afin de résister plus longtemps au vieillissement.

Donc, les organismes qui se développement lentement ont une faible poussée de vieillissement et vivent ainsi plus longtemps. D’autres organismes ont aussi des capacités de maintenance et de réparation plus élevées ce qui leur permet de résister plus longtemps au vieillissement. Le vieillissement causé par la poussé de l’organisme à vieillir est nommé le vieillissement primaire, tandis que le vieillissement relié aux habitudes de vie est nommé le vieillissement secondaire.

Récemment un groupe de recherche espagnol a démontré que les multiples bénéfices santé des polyphénols d’olive proviennent d’un impact important sur le vieillissement primaire de l’organisme. C’est pour cette raison que les produits VitoliMD contiennent le Complexe ProvitolMD exclusif. Nous y reviendrons plus en détail dans un second article.

 

Pour en apprendre plus sur le sujet, nous vous suggérons les articles suivants :
Polyphénols d’olives et les produits Vitoli – article 2 : les bénéfices
Les polyphénols d’olives protègent du vieillissement (article 1 de 2)
Les polyphénols d’olives augmentent l’espérance de vie? (article 2 de 2)

 

Références :

  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4)
  • Costantini et al, 2017. The Greenland shark: A new challenge for the oxidative stress theory of ageing? Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol. 2017 Jan;203:227-232.
  • Mikhail V. Blagosklonny, 2013. Big mice die young but large animals live longer. AGING, Avril 2013, Vol. 5 No 4.

Adapté du chapitre 6 du livre « Vivre jeune DEUX fois plus longtemps » (2018), Eric Simard, Dr en biologie et Jacques Lambert, MD.

L’annonce de nos découvertes avec l’Université Concordia le 5 mars 2019 a suscité beaucoup d’intérêt (Entrevue avec Pierre Bruneau ici). Ces recherches sur le vieillissement, supportées par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, ont donné lieu au développement des produits VitoliMD et plus particulièrement, à VitoliMD Bien vieillir . Voici donc quelques explications sur l’importance des polyphénols d’olives que vous retrouvez dans les produits VitoliMD sous la forme d’un extrait exclusif issus d’une technologie brevetée. C’est ce que l’on appelle le Complexe ProvitolMD. Dans ce premier article nous décrirons ce qu’est le vieillissement primaire. Les prochains articles expliqueront les effets du Complexe ProvitolMD sur le vieillissement et l’ajout d’un extrait très concentré de resvératrol dans VitoliMD Bien vieillir afin d’améliorer la réparation des cellules.

Comprendre le vieillissement

La science des 15 dernières années a fait un bon phénoménal dans ce domaine en remettant en cause un des plus importants paradigmes de la biologie : la cause même du vieillissement. Nous avons présenté dans deux articles précédents, les découvertes ayant permis de mieux comprendre le vieillissement (Bien Vieillir (article 2) : la restriction calorique et Bien Vieillir (article 3) : les mimétismes de la restriction calorique). Le vieillissement n’est pas simplement causé par l’usure des cellules, mais aussi par la poussé de l’organisme à vieillir. Voici quelques explications.

Nous pouvons maintenant regrouper sous deux grandes approches les organismes qui vieillissent particulièrement bien :

  1. ceux dont la poussé du vieillissement est ralentit,
  2. ceux qui font plus de maintenance et de réparation.

Les travaux de Mikhail V Blagosklonny, imminent chercheur américain au ‘’Department of Cell Stress Biology, Roswell Park Cancer Institute’’ de Buffalo, ont particulièrement mis en lumière depuis 2010, les raisons pour lesquels les organismes vivants qui se développent rapidement, vieillissent aussi rapidement et vivent peu longtemps. Le contraire est aussi vrai : les organismes qui se développent lentement ont une plus grande espérance de vie.

Ainsi, les souris, qui ont seulement 20 jours de gestation, ne vivent pas plus que 3 ans environ et les éléphants qui ont 18 mois de gestation vivent au moins 60 ans.

La raison de cette règle de la nature, pratiquement sans faille, est que certains mécanismes cellulaires responsables de la croissance et du développement, sont aussi responsables du vieillissement plus tard dans notre vie. La poussée de l’organisme à se développer est en partie maintenu après l’âge adulte et cause ainsi le vieillissement. Professeur Blagosklonny propose l’image vraiment intéressante d’une voiture dont l’accélérateur serait continuellement au plancher et dont la vitesse serait modulée par le frein. Ainsi, cette voiture connaitrait un vieillissement accéléré, une usure accélérée, par la poussée inutile du moteur. Les mécanismes de la croissance et du développement auraient l’effet de cet accélérateur continuellement engagé une fois rendu à l’âge adulte, quand la croissance s’arrête. La poussée inutile de la croissance et du développement serait ainsi responsable en majeure partie du vieillissement. C’est ce que l’on appelle en biologie la théorie de l’hyperfonction.

La poussée de l’organisme à vieillir

Pour reprendre l’image de Blagosklonny, il y aura donc deux façons d’agir sur cette voiture en usure accéléré :

  1. relever l’accélérateur du plancher,
  2. ou faire plus d’entretien.

L’image proposée par Blagosklonny est parfaitement pertinente puisque ces deux approches ont été utilisées par différentes espèces vivantes afin d’augmenter leur longévité en santé. Ainsi certaines espèces vivantes ont un développement très lent qui a comme résultante un vieillissement très lent et une plus grande longévité. Un des meilleurs exemples de développement lent accompagné d’une grande longévité est Somniosus microcephalus, le requin du Groenland.

Ce requin est le plus grand carnivore de la planète, avec le requin blanc. Il peut atteindre jusqu’à 7,3 mètres pour une longueur moyenne d’environ 5 mètres et un poids de plus de 900 kilos. Son développement est tellement lent, qu’il atteint la maturité sexuelle entre 130 et 150 ans. Un spécimen de capturé à 560 kilos n’était pas encore mature sexuellement (ce que l’on pourrait considérer comme un gros adolescent).

Un requin marqué en 1932 et repêché en 1952, n’avait grandi que de 6 centimètres, soit un peu plus de 1% de sa taille moyenne en 20 ans. Son développement très lent serait donc relié à sa grande longévité qui pourrait atteindre 400 ans.

Ce lien entre le développement lent et la grande longévité de certains organismes a longtemps été interprété comme la résultante d’une usure plus lente dû à un métabolisme plus lent de ces organismes : la machine roule au ralenti et use moins rapidement (métabolisme plus lent, moins d’oxydation, vieillissement plus lent). Il est maintenant connu que ce n’est pas le cas; il n’existe pas de lien entre les capacités antioxydantes, les niveaux d’oxydation et la longévité des espèces. Ce sont les mécanismes de croissance qui, lorsque devenu inutiles à l’âge adulte, nuiraient au bon fonctionnement cellulaire et empêcheraient l’organisme de continuer à bien se réparer. Ainsi, quand nous sommes jeunes nous réparons pratiquement tout. Passé l’âge adulte, nous nous réparons de moins en moins bien et laissons apparaître des dommages cellulaires. Ces dommages qui s’accumulent avec le temps causeront les maladies associées au vieillissement. Certains organismes ont ainsi développé de plus grande capacité de maintenance et de réparation afin de résister plus longtemps au vieillissement.

Donc, les organismes qui se développement lentement ont une faible poussée de vieillissement et vivent ainsi plus longtemps. D’autres organismes ont aussi des capacités de maintenance et de réparation plus élevées ce qui leur permet de résister plus longtemps au vieillissement. Le vieillissement causé par la poussé de l’organisme à vieillir est nommé le vieillissement primaire, tandis que le vieillissement relié aux habitudes de vie est nommé le vieillissement secondaire.

Récemment un groupe de recherche espagnol a démontré que les multiples bénéfices santé des polyphénols d’olive proviennent d’un impact important sur le vieillissement primaire de l’organisme. C’est pour cette raison que les produits VitoliMD contiennent le Complexe ProvitolMD exclusif. Nous y reviendrons plus en détail dans un second article.

 

Pour en apprendre plus sur le sujet, nous vous suggérons les articles suivants :
Polyphénols d’olives et les produits Vitoli – article 2 : les bénéfices
Les polyphénols d’olives protègent du vieillissement (article 1 de 2)
Les polyphénols d’olives augmentent l’espérance de vie? (article 2 de 2)

 

Références :

  • Barzilai, et al, 2012. The rationale for delaying aging and the prevention of age-related diseases. Rambam Maimonides Med J. 2012 Oct 31;3(4)
  • Costantini et al, 2017. The Greenland shark: A new challenge for the oxidative stress theory of ageing? Comp Biochem Physiol A Mol Integr Physiol. 2017 Jan;203:227-232.
  • Mikhail V. Blagosklonny, 2013. Big mice die young but large animals live longer. AGING, Avril 2013, Vol. 5 No 4.

Une étude de 2013, portant sur la confiance des québécois envers différentes professions, avait démontré, en réponse à la question ”Faites-vous confiance ou non aux…”: oui à 92% envers les pharmaciens(nes), ex-æquo avec les infirmiers(ères). Nos pharmaciens sont des professionnels facilement accessibles à qui ont fait confiance.

Étant donné que les produits VitoliMD sont disponibles exclusivement en pharmacie, nous avons crus bon de rappeler quelques raisons importantes de ce choix qui nous est souvent questionné. Vous êtes nombreux à nous écrire à ce sujet. Il y a trois raisons principales : la qualité des produits, les risques d’interactions et le bon usage conseillé.

La qualité des produits

Rappelons avant tout que les produits de santé naturel ne sont pas sans danger. Ce n’est pas parce que c’est naturel que ce n’est pas dangereux ou toxique. Par exemple, le Taxol, molécule de premier choix pour le traitement de certains cancers, origine du Taxus Canadensis (l’if du Canada). Il s’agit d’une molécule naturelle hautement toxique. De la même façon, un des médicaments les plus utilisés, tout type de médicament confondu, est la metformine (pour la glycémie). Il origine du lilas français. Le lilas français était déjà utilisé à l’époque des chevaliers. On ne savait pas encore à cette époque ce qu’était le diabète, non plus que le lilas français contenait aussi d’autres molécules naturelles toxiques. Il semble que 100 gr de lilas français peut tuer une chèvre.

Il importe donc d’utiliser des produits de qualité, à la fois pour s’assurer que les produits consommés sont bien ce que l’on s’attend de consommer, mais aussi, qu’ils ne contiennent pas de contaminants. Il faut savoir que les produits vendus sur Internet ne sont pas testés par Santé Canada. Ces produits font l’objet de dossier d’approbation avec des standards très variables. Par exemple, les produits utilisant des extraits de plante dont la quantité d’éléments actifs n’est pas inscrite sur l’étiquette (standardisation/normalisation), n’ont pas nécessairement fait l’objet d’une analyse approfondie pour confirmer l’identité de l’ingrédient qui provient de leur fournisseur. La validation et la quantification des éléments actifs ne fait pas partie des standards imposés par Santé Canada pour tous les extraits de plantes. Les produits VitoliMD sont les seuls à garantir l’usage uniquement d’ingrédients standardisés pour tous les produits. Nous offrons de la formation aux professionnels de la santé afin d’expliquer ces lacunes de la réglementation canadienne et de les informer sur les principaux risques d’interactions/contre-indications.

Les risques d’interactions/contre-indications

Bien que certaines contre-indications soient bien documentées, d’autres sont basées sur des observations en laboratoire. Il est ainsi difficile pour votre pharmacien(ne) de bien connaître exactement ce qui s’applique à chaque produit. Nous sommes la seule entreprise à offrir des analyses détaillées signées par un pharmacien afin de faciliter leur travail. Il est aussi important de considérer que votre pharmacien connaît votre dossier et qu’au besoin, il peut contacter votre médecin pour discuter du traitement le plus approprié pour vous. Si vous prenez des médicaments, vous ne devriez jamais utiliser de produits naturels sans en parler à votre pharmacien. S’il ne semble pas connaître les produits VitoliMD, vous pouvez lui mentionner qu’une formation destinée aux pharmaciens et médecins est disponibles, nous le mentionner pour que nous puissions le contacter pour vous ou encore, demander conseil à un autre pharmacien. Il est important pour l’usage de produits de qualité que votre pharmacien soit bien informé et sachez que nous offrons du support professionnel via notre site internet et/ou par téléphone (https://vitoli.ca/professionnels/). Nous produisons aussi des documents de support pour la pratique des pharmaciens et des médecins dans notre centre de documentation. Le centre de documentation, de la plateforme de formation (réservé aux professionnels de la santé), contient par exemple des recommandations pour le sevrage des somnifères et des documents d’analyse détaillée des contre-indications/interactions potentielles pour chacun des produits VitoliMD. Des informations de qualité pour des produits de qualité afin d’assurer un bon usage des produits.

Le bon usage conseillé

Si vous faites le choix d’utiliser des produits de grande qualité, il importe aussi des les utiliser pour les bonnes raisons. Méfiez-vous des programmes de 4 ou 6 mois souvent conseillés pour des produits naturels. Généralement cela réfère à des produits de faible qualité. Pour les produits VitoliMD, certains sont efficaces dès les premières capsules et peuvent donc être utilisés au besoin (ex : VitoliMD Sommeil ou VitoliMD Stress et anxiété). Certains autres produits pourront prendre plus de temps pour apporter leurs pleins bénéfices (ex : VitoliMD Mémoire et santé cognitive ou VitoliMD Articulations).

Votre pharmacien saura vous conseiller d’utiliser au besoin, ou de façon courante, un produit, une ou deux capsules selon certains produits, et même, un produit différent de celui que vous pensiez avoir besoin. Par exemple, pour les problèmes de fatigue, votre pharmacien devrait vous questionner en premier lieu sur votre sommeil (sans médicament) afin d’écarter les problèmes de sommeil ou de vous conseiller d’améliorer votre sommeil en premier. Si votre sommeil est bon, il pourrait alors vous recommander d’essayer VitoliMD Énergie. De la même façon, certains problèmes d’anxiété peuvent grandement être améliorés par le sommeil. Il saura vous orienter vers les produits que vous avez besoin.

Il est donc très important de parler à votre pharmacien des produits naturels que vous désirez utiliser. Nous sommes bien sûr disponibles pour répondre à vos questions et/ou contacter votre pharmacien s’il a besoin de plus d’informations. La qualité devrait être en pharmacie, avec le pharmacien.

Une étude de 2013, portant sur la confiance des québécois envers différentes professions, avait démontré, en réponse à la question ”Faites-vous confiance ou non aux…”: oui à 92% envers les pharmaciens(nes), ex-æquo avec les infirmiers(ères). Nos pharmaciens sont des professionnels facilement accessibles à qui ont fait confiance.

Étant donné que les produits VitoliMD sont disponibles exclusivement en pharmacie, nous avons crus bon de rappeler quelques raisons importantes de ce choix qui nous est souvent questionné. Vous êtes nombreux à nous écrire à ce sujet. Il y a trois raisons principales : la qualité des produits, les risques d’interactions et le bon usage conseillé.

La qualité des produits

Rappelons avant tout que les produits de santé naturel ne sont pas sans danger. Ce n’est pas parce que c’est naturel que ce n’est pas dangereux ou toxique. Par exemple, le Taxol, molécule de premier choix pour le traitement de certains cancers, origine du Taxus Canadensis (l’if du Canada). Il s’agit d’une molécule naturelle hautement toxique. De la même façon, un des médicaments les plus utilisés, tout type de médicament confondu, est la metformine (pour la glycémie). Il origine du lilas français. Le lilas français était déjà utilisé à l’époque des chevaliers. On ne savait pas encore à cette époque ce qu’était le diabète, non plus que le lilas français contenait aussi d’autres molécules naturelles toxiques. Il semble que 100 gr de lilas français peut tuer une chèvre.

Il importe donc d’utiliser des produits de qualité, à la fois pour s’assurer que les produits consommés sont bien ce que l’on s’attend de consommer, mais aussi, qu’ils ne contiennent pas de contaminants. Il faut savoir que les produits vendus sur Internet ne sont pas testés par Santé Canada. Ces produits font l’objet de dossier d’approbation avec des standards très variables. Par exemple, les produits utilisant des extraits de plante dont la quantité d’éléments actifs n’est pas inscrite sur l’étiquette (standardisation/normalisation), n’ont pas nécessairement fait l’objet d’une analyse approfondie pour confirmer l’identité de l’ingrédient qui provient de leur fournisseur. La validation et la quantification des éléments actifs ne fait pas partie des standards imposés par Santé Canada pour tous les extraits de plantes. Les produits VitoliMD sont les seuls à garantir l’usage uniquement d’ingrédients standardisés pour tous les produits. Nous offrons de la formation aux professionnels de la santé afin d’expliquer ces lacunes de la réglementation canadienne et de les informer sur les principaux risques d’interactions/contre-indications.

Les risques d’interactions/contre-indications

Bien que certaines contre-indications soient bien documentées, d’autres sont basées sur des observations en laboratoire. Il est ainsi difficile pour votre pharmacien(ne) de bien connaître exactement ce qui s’applique à chaque produit. Nous sommes la seule entreprise à offrir des analyses détaillées signées par un pharmacien afin de faciliter leur travail. Il est aussi important de considérer que votre pharmacien connaît votre dossier et qu’au besoin, il peut contacter votre médecin pour discuter du traitement le plus approprié pour vous. Si vous prenez des médicaments, vous ne devriez jamais utiliser de produits naturels sans en parler à votre pharmacien. S’il ne semble pas connaître les produits VitoliMD, vous pouvez lui mentionner qu’une formation destinée aux pharmaciens et médecins est disponibles, nous le mentionner pour que nous puissions le contacter pour vous ou encore, demander conseil à un autre pharmacien. Il est important pour l’usage de produits de qualité que votre pharmacien soit bien informé et sachez que nous offrons du support professionnel via notre site internet et/ou par téléphone (https://vitoli.ca/professionnels/). Nous produisons aussi des documents de support pour la pratique des pharmaciens et des médecins dans notre centre de documentation. Le centre de documentation, de la plateforme de formation (réservé aux professionnels de la santé), contient par exemple des recommandations pour le sevrage des somnifères et des documents d’analyse détaillée des contre-indications/interactions potentielles pour chacun des produits VitoliMD. Des informations de qualité pour des produits de qualité afin d’assurer un bon usage des produits.

Le bon usage conseillé

Si vous faites le choix d’utiliser des produits de grande qualité, il importe aussi des les utiliser pour les bonnes raisons. Méfiez-vous des programmes de 4 ou 6 mois souvent conseillés pour des produits naturels. Généralement cela réfère à des produits de faible qualité. Pour les produits VitoliMD, certains sont efficaces dès les premières capsules et peuvent donc être utilisés au besoin (ex : VitoliMD Sommeil ou VitoliMD Stress et anxiété). Certains autres produits pourront prendre plus de temps pour apporter leurs pleins bénéfices (ex : VitoliMD Mémoire et santé cognitive ou VitoliMD Articulations).

Votre pharmacien saura vous conseiller d’utiliser au besoin, ou de façon courante, un produit, une ou deux capsules selon certains produits, et même, un produit différent de celui que vous pensiez avoir besoin. Par exemple, pour les problèmes de fatigue, votre pharmacien devrait vous questionner en premier lieu sur votre sommeil (sans médicament) afin d’écarter les problèmes de sommeil ou de vous conseiller d’améliorer votre sommeil en premier. Si votre sommeil est bon, il pourrait alors vous recommander d’essayer VitoliMD Énergie. De la même façon, certains problèmes d’anxiété peuvent grandement être améliorés par le sommeil. Il saura vous orienter vers les produits que vous avez besoin.

Il est donc très important de parler à votre pharmacien des produits naturels que vous désirez utiliser. Nous sommes bien sûr disponibles pour répondre à vos questions et/ou contacter votre pharmacien s’il a besoin de plus d’informations. La qualité devrait être en pharmacie, avec le pharmacien.

Même pour l’usage des produits naturels, il est toujours important d’en parler à votre pharmacien et voici pourquoi.

Le rôle le plus connu du pharmacien est de remettre les médicaments qui vous ont été prescrits. En vous les remettant, il doit s’assurer qu’il s’agit des bons médicaments pour vous, que le dosage et la fréquence recommandés conviennent et que tous les médicaments sont compatibles. Il a l’entière responsabilité des prescriptions qu’il délivre. Il peut ainsi refuser de fournir un médicament qu’il jugerait nuisible ou contacter votre médecin s’il juge que le traitement n’est pas approprié pour votre condition. Il doit s’assurer aussi que vous avez bien compris les instructions d’usage des médicaments et que vous les respectez entre chacune de vos visites. Il vous aidera généralement avec des conseils qui peuvent améliorer l’efficacité de vos traitements.

Les produits naturels peuvent interagir avec vos médicaments en modifiant leur absorption et en réduisant ou en augmentant leur efficacité. Il est donc toujours important que votre pharmacien soit avisé des produits que vous désirez utiliser; qu’ils soient achetés à la pharmacie ou en dehors de celle-ci. Il est possible qu’il ne connaisse pas le produit ou qu’il ne soit pas confortable à répondre adéquatement à vos questions. Dans le doute, n’hésitez pas à demander un deuxième avis. Vous ne devriez jamais consommer de produits naturels sans l’avis d’un pharmacien sous prétexte qu’il ne connaissait pas le produit ou qu’il ne vous a pas répondu ce que vous vouliez entendre. Le produit considéré ne vous convient peut-être pas ? Votre pharmacien avait peut-être besoin de plus d’information ?

Comme pharmacien, nous sommes tenus à respecter les règles de notre ordre professionnel, et également tenus de suivre plusieurs formations pour toujours garder nos connaissances à jour mais nous ne pouvons toutes les faire, incluant le peu de formations qui existent sur les produits naturels. Ainsi, certains pharmaciens ne connaîtront pas certains produits naturels ou seront simplement moins confortables professionnellement par cet aspect de la pratique. Ils peuvent ainsi décider de pas les utiliser ou les conseiller. Cela fait partie de la liberté d’exercice de la profession. Vous pouvez ainsi vous informer à différents pharmaciens afin d’obtenir des réponses à vos questions. Et souvent, dans la même pharmacie, il y aura des différences dans la pratique individuelle de chacun des pharmaciens, alors n’hésitez-pas à demander un 2e avis.

Votre pharmacien devrait être votre premier conseiller pour la consommation de tous médicaments et produits de santé en vente libre. Il devrait enregistrer ce que vous consommer dans votre dossier pharmaceutique afin de toujours pouvoir s’y référer. Le pharmacien et son personnel sont tenus au secret professionnel; toutes vos informations seront conservées de façon confidentielle.

N’oubliez pas que les informations que vous trouvez sur internet ou les conseils qui vous sont donnés par certaines entreprises peuvent être erronés. Faites confiance à votre pharmacien et ne vous fiez surtout pas uniquement à ce que dit Internet, les médias sociaux et traditionnels, et le conseil du « BON voisin qui connait tout » …

Comme pharmacien, au quotidien, je rencontre plusieurs patients qui ne sont pas entièrement soulagés par leurs traitements, alors j’essaie d’ajuster le tout au meilleur de mes connaissances et j’utilise toutes les solutions mises à ma disposition afin d’améliorer leur qualité de vie, incluant les bons produits naturels adaptés à la condition de mes patients.  Les remèdes miracles n’existent pas car je crois que le traitement d’une maladie ou d’une condition médicale n’est pas la résultante que d’un produit, mais d’une combinaison de facteurs (médicaments, produits naturels, support professionnel, habitudes de vie, etc.). Alors comme pharmacien, je suis là pour m’assurer que tous ces éléments seront mis en place pour vous aider à obtenir un traitement pharmacologique optimal.

 

Philippe Leng, Pharmacien propriétaire

Familiprix Philippe Leng à Richmond

Même pour l’usage des produits naturels, il est toujours important d’en parler à votre pharmacien et voici pourquoi.

Le rôle le plus connu du pharmacien est de remettre les médicaments qui vous ont été prescrits. En vous les remettant, il doit s’assurer qu’il s’agit des bons médicaments pour vous, que le dosage et la fréquence recommandés conviennent et que tous les médicaments sont compatibles. Il a l’entière responsabilité des prescriptions qu’il délivre. Il peut ainsi refuser de fournir un médicament qu’il jugerait nuisible ou contacter votre médecin s’il juge que le traitement n’est pas approprié pour votre condition. Il doit s’assurer aussi que vous avez bien compris les instructions d’usage des médicaments et que vous les respectez entre chacune de vos visites. Il vous aidera généralement avec des conseils qui peuvent améliorer l’efficacité de vos traitements.

Les produits naturels peuvent interagir avec vos médicaments en modifiant leur absorption et en réduisant ou en augmentant leur efficacité. Il est donc toujours important que votre pharmacien soit avisé des produits que vous désirez utiliser; qu’ils soient achetés à la pharmacie ou en dehors de celle-ci. Il est possible qu’il ne connaisse pas le produit ou qu’il ne soit pas confortable à répondre adéquatement à vos questions. Dans le doute, n’hésitez pas à demander un deuxième avis. Vous ne devriez jamais consommer de produits naturels sans l’avis d’un pharmacien sous prétexte qu’il ne connaissait pas le produit ou qu’il ne vous a pas répondu ce que vous vouliez entendre. Le produit considéré ne vous convient peut-être pas ? Votre pharmacien avait peut-être besoin de plus d’information ?

Comme pharmacien, nous sommes tenus à respecter les règles de notre ordre professionnel, et également tenus de suivre plusieurs formations pour toujours garder nos connaissances à jour mais nous ne pouvons toutes les faire, incluant le peu de formations qui existent sur les produits naturels. Ainsi, certains pharmaciens ne connaîtront pas certains produits naturels ou seront simplement moins confortables professionnellement par cet aspect de la pratique. Ils peuvent ainsi décider de pas les utiliser ou les conseiller. Cela fait partie de la liberté d’exercice de la profession. Vous pouvez ainsi vous informer à différents pharmaciens afin d’obtenir des réponses à vos questions. Et souvent, dans la même pharmacie, il y aura des différences dans la pratique individuelle de chacun des pharmaciens, alors n’hésitez-pas à demander un 2e avis.

Votre pharmacien devrait être votre premier conseiller pour la consommation de tous médicaments et produits de santé en vente libre. Il devrait enregistrer ce que vous consommer dans votre dossier pharmaceutique afin de toujours pouvoir s’y référer. Le pharmacien et son personnel sont tenus au secret professionnel; toutes vos informations seront conservées de façon confidentielle.

N’oubliez pas que les informations que vous trouvez sur internet ou les conseils qui vous sont donnés par certaines entreprises peuvent être erronés. Faites confiance à votre pharmacien et ne vous fiez surtout pas uniquement à ce que dit Internet, les médias sociaux et traditionnels, et le conseil du « BON voisin qui connait tout » …

Comme pharmacien, au quotidien, je rencontre plusieurs patients qui ne sont pas entièrement soulagés par leurs traitements, alors j’essaie d’ajuster le tout au meilleur de mes connaissances et j’utilise toutes les solutions mises à ma disposition afin d’améliorer leur qualité de vie, incluant les bons produits naturels adaptés à la condition de mes patients.  Les remèdes miracles n’existent pas car je crois que le traitement d’une maladie ou d’une condition médicale n’est pas la résultante que d’un produit, mais d’une combinaison de facteurs (médicaments, produits naturels, support professionnel, habitudes de vie, etc.). Alors comme pharmacien, je suis là pour m’assurer que tous ces éléments seront mis en place pour vous aider à obtenir un traitement pharmacologique optimal.

 

Philippe Leng, Pharmacien propriétaire

Familiprix Philippe Leng à Richmond

Première partie

Je fête cette année mes 40 ans comme pharmacien propriétaire. Quarante années… Ça fait réfléchir, et si on est foncièrement honnête intellectuellement, à l’aube de la retraite, on sent cet irrésistible besoin de s’arrêter, faire le point, et analyser avec un certain recul notre manière de pratiquer.

Depuis plusieurs années, je songeais à écrire un article pour partager mes réflexions sur notre système de santé, basé notamment sur mes 40 années comme pharmacien propriétaire, mais aussi sur le fait que j’ai tour à  tour côtoyé et pratiqué la massothérapie, la phytothérapie, l’acuponcture, et bien sûr la pharmacie.

La lecture d’un récent article paru en avril 2019 dans la revue Profession Santé (vol.5-No.4), signé par le Dr Guylène Thériault, M.D., C.F.P.G., Vice-doyenne adjointe à l’Université McGill et médecin de famille à Gatineau, est venue me confirmer que je n’étais pas le seul professionnel de la santé à faire la recommandation, pour citer le Dr Thériault, de « Cultiver un scepticisme sain » dans notre pratique. Bien que son article s’adresse particulièrement à des médecins et des pharmaciens, et porte sur le surdiagnostic, elle encourage les professionnels de la santé à aller chercher eux-mêmes les réponses à leurs questions, et non pas nécessairement à se fier sur de vieilles lignes directrices imposées par Dieu sait qui (Universités, compagnies pharmaceutiques, sites Web, ou autres).

Chaque professionnel de la santé approfondit sa propre expertise, sa propre spécialité, et c’est très bien ainsi. Parce que chacune de ces expertises a sa propre « puissance », son propre potentiel, et cette spécialisation permet à chacun d’être expert dans son domaine. Mais où sont nos propres limites ? Ne seraient-elles pas là où commence l’expertise de l’autre ? En effet, toutes ces expertises respectives en viennent à se frôler, à se croiser, et c’est là qu’on devrait voir un avantage à une certaine convergence.

Dans les faits, chaque type de « médecine » ou de pratique médicale a un certain pourcentage de succès. Je peux vous garantir qu’au moment où je pratiquais l’acuponcture dans les  années soixante-dix, j’ai eu des résultats au moins aussi efficaces  avec certains patients qui avaient des douleurs articulaires que ceux que j’ai pu constater chez mes patients qui, en tant que pharmacien, utilisaient des anti-inflammatoires par voie orale…mais le tout sans les effets secondaires.

Donc, la fourchette réelle couverte par une spécialité quelconque n’englobe jamais la « totalité » d’un problème, et ne peut jamais tout expliquer…

Et tous ces « points de contact » entre les différentes sphères « médicales » sont la meilleure chose qui puisse servir l’intérêt du patient.

La meilleure solution santé pour un patient ne se trouverait-elle pas dans cette situation où, au fur et à mesure que les différents professionnels de la santé vont croiser leurs connaissances et leurs compétences, il serait logique de penser que nous accédions à des résultats inédits et jamais envisagés auparavant. Voir la maladie, la santé et le patient sous un jour nouveau et différent.

Ces croisements d’informations pourraient mener à de nouvelles notions, théories, ou traitements, bénéfices qui seront ou non confirmés par l’expérience.

Comprenons-nous bien : aucune médecine n’apporte 100 % de résultats positifs, mais chacune y arrive occasionnellement pour certains patients spécifiques. Alors, pourquoi ne pas envisager plusieurs types de médecines pour un même patient ? Par exemple les contraintes d’une médecine ne pourraient-elles pas être couvertes par une autre ?

Au lieu de regarder ce qui nous sépare les uns des autres, voyons ce qui nous rapproche.

Au lieu que chaque médecine « provoque » l’autre, pensons à la complémentarité avec l’autre…

Aucune médecine ne répond à TOUTES les questions, mais il est probable qu’ensemble toutes les médecines répondraient à presque toutes les questions. Évidemment, le psychologue va travailler avec des séances d’écoutes thérapeutiques (puisqu’il ne peut pas légalement prescrire), le psychiatre lui va souvent recourir à la médication, le physiothérapeute va utiliser des appareils ou de la manipulation, tandis que l’orthopédiste peut recourir à la médication ou la chirurgie, le naturopathe à la supplémentation, et ainsi de suite. Ne pourrait-on pas envisager qu’un patient particulier puisse avoir le meilleur résultat possible en consultant un psychologue, en ayant un traitement en physiothérapie et en utilisant un supplément ? Ça n’arrivera jamais si l’un des 3 dénigre la pratique de l’autre…

En somme, chaque professionnel est littéralement « enfermé » dans son silo de pratique, prisonnier des « dogmes » de sa propre profession.

Ne serait-il pas temps de décloisonner tout ce beau monde ? Je suis profondément convaincu que notre bonne vieille médecine occidentale traditionnelle ne peut pas, à elle seule, conduire mes patients à la pleine santé.

Mais vous, qu’en pensez-vous ?

– André Perreault, Pharmacien

Première partie

Je fête cette année mes 40 ans comme pharmacien propriétaire. Quarante années… Ça fait réfléchir, et si on est foncièrement honnête intellectuellement, à l’aube de la retraite, on sent cet irrésistible besoin de s’arrêter, faire le point, et analyser avec un certain recul notre manière de pratiquer.

Depuis plusieurs années, je songeais à écrire un article pour partager mes réflexions sur notre système de santé, basé notamment sur mes 40 années comme pharmacien propriétaire, mais aussi sur le fait que j’ai tour à  tour côtoyé et pratiqué la massothérapie, la phytothérapie, l’acuponcture, et bien sûr la pharmacie.

La lecture d’un récent article paru en avril 2019 dans la revue Profession Santé (vol.5-No.4), signé par le Dr Guylène Thériault, M.D., C.F.P.G., Vice-doyenne adjointe à l’Université McGill et médecin de famille à Gatineau, est venue me confirmer que je n’étais pas le seul professionnel de la santé à faire la recommandation, pour citer le Dr Thériault, de « Cultiver un scepticisme sain » dans notre pratique. Bien que son article s’adresse particulièrement à des médecins et des pharmaciens, et porte sur le surdiagnostic, elle encourage les professionnels de la santé à aller chercher eux-mêmes les réponses à leurs questions, et non pas nécessairement à se fier sur de vieilles lignes directrices imposées par Dieu sait qui (Universités, compagnies pharmaceutiques, sites Web, ou autres).

Chaque professionnel de la santé approfondit sa propre expertise, sa propre spécialité, et c’est très bien ainsi. Parce que chacune de ces expertises a sa propre « puissance », son propre potentiel, et cette spécialisation permet à chacun d’être expert dans son domaine. Mais où sont nos propres limites ? Ne seraient-elles pas là où commence l’expertise de l’autre ? En effet, toutes ces expertises respectives en viennent à se frôler, à se croiser, et c’est là qu’on devrait voir un avantage à une certaine convergence.

Dans les faits, chaque type de « médecine » ou de pratique médicale a un certain pourcentage de succès. Je peux vous garantir qu’au moment où je pratiquais l’acuponcture dans les  années soixante-dix, j’ai eu des résultats au moins aussi efficaces  avec certains patients qui avaient des douleurs articulaires que ceux que j’ai pu constater chez mes patients qui, en tant que pharmacien, utilisaient des anti-inflammatoires par voie orale…mais le tout sans les effets secondaires.

Donc, la fourchette réelle couverte par une spécialité quelconque n’englobe jamais la « totalité » d’un problème, et ne peut jamais tout expliquer…

Et tous ces « points de contact » entre les différentes sphères « médicales » sont la meilleure chose qui puisse servir l’intérêt du patient.

La meilleure solution santé pour un patient ne se trouverait-elle pas dans cette situation où, au fur et à mesure que les différents professionnels de la santé vont croiser leurs connaissances et leurs compétences, il serait logique de penser que nous accédions à des résultats inédits et jamais envisagés auparavant. Voir la maladie, la santé et le patient sous un jour nouveau et différent.

Ces croisements d’informations pourraient mener à de nouvelles notions, théories, ou traitements, bénéfices qui seront ou non confirmés par l’expérience.

Comprenons-nous bien : aucune médecine n’apporte 100 % de résultats positifs, mais chacune y arrive occasionnellement pour certains patients spécifiques. Alors, pourquoi ne pas envisager plusieurs types de médecines pour un même patient ? Par exemple les contraintes d’une médecine ne pourraient-elles pas être couvertes par une autre ?

Au lieu de regarder ce qui nous sépare les uns des autres, voyons ce qui nous rapproche.

Au lieu que chaque médecine « provoque » l’autre, pensons à la complémentarité avec l’autre…

Aucune médecine ne répond à TOUTES les questions, mais il est probable qu’ensemble toutes les médecines répondraient à presque toutes les questions. Évidemment, le psychologue va travailler avec des séances d’écoutes thérapeutiques (puisqu’il ne peut pas légalement prescrire), le psychiatre lui va souvent recourir à la médication, le physiothérapeute va utiliser des appareils ou de la manipulation, tandis que l’orthopédiste peut recourir à la médication ou la chirurgie, le naturopathe à la supplémentation, et ainsi de suite. Ne pourrait-on pas envisager qu’un patient particulier puisse avoir le meilleur résultat possible en consultant un psychologue, en ayant un traitement en physiothérapie et en utilisant un supplément ? Ça n’arrivera jamais si l’un des 3 dénigre la pratique de l’autre…

En somme, chaque professionnel est littéralement « enfermé » dans son silo de pratique, prisonnier des « dogmes » de sa propre profession.

Ne serait-il pas temps de décloisonner tout ce beau monde ? Je suis profondément convaincu que notre bonne vieille médecine occidentale traditionnelle ne peut pas, à elle seule, conduire mes patients à la pleine santé.

Mais vous, qu’en pensez-vous ?

– André Perreault, Pharmacien

Un sujet très préoccupant en vieillissant. Bonne nouvelle, il existe plusieurs approches qui peuvent réduire les risques. Nous avons récemment parler de ce sujet durant un Facebook en direct que vous pouvez écouter ici (https://www.facebook.com/produitsvitoli/videos/2377422422277239/).

Pour cet article, nous vous présenterons les principales recommandations du Dr Antoine Hakim, professeur à la faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, neurologue à l’Hôpital d’Ottawa et fondateur de l’Institut de recherche en neuroscience de l’Université de la capitale canadienne. Dr Hakim possède de nombreuses distinctions dont la nomination d’officier de l’Ordre du Canada. Il a publié un livre en 2016 sur le sujet : Préservez votre vitalité mentale (Les éditions de l’homme, 235 pages).

Tel que rapporté par Dr Hakim, l’important avant tout est d’augmenter notre réserve cognitive, de prendre soin de notre système cardiovasculaire, et de limiter les risques d’endommager notre cerveau.

Voici ses 7 suggestions pour accroître vos réserves cognitives (adaptés du livre):

  1. Les jeux de mémoire ne sont pas mauvais, mais leurs bienfaits sont limités.
  2. Offrez à votre cerveau des activités variées et particulièrement celles qui demande la coordination de plusieurs systèmes : le tennis (œil-main), certains jeux vidéo (œil-main-oreille), la danse (œil– oreille-corps), etc.
  3. Stimulez le cerveau : lire, écrire, calculer, retenir des numéros de téléphone, etc. Il doit s’adonner à de nombreuses tâches tous les jours.
  4. À l’inverse, évitez de le laisser s’éteindre par des activités trop passives qui ne stimulent pas l’esprit (comme regarder la télévision).
  5. Préservez des liens sociaux de qualité : de bons amis avec qui vous communiquez souvent.
  6. Restez actif dans la vie quotidienne : bougez, peu importe ce que vous préférez.
  7. Ne vous laissez pas décourager par un trou de mémoire occasionnel. Il faut faire travailler votre cerveau.

Le livre décrit très bien, et en détail, les raisons de l’importance du système cardiovasculaire pour le cerveau. Le cerveau consomme environ 20% de tout l’énergie du corps. Cette énergie lui est apporté par le sang. S’il manque de sang parce que les principales artères se bloquent, ou encore que des petites artères se brisent (ce qui cause les accidents vasculaires cérébraux : AVC), le cerveau meurt rapidement (en trois ou quatre heures). En comparaison, la maladie d’Alzheimer représenterait environ 27 % des cas de démence, mais 80 % des cas de démence auraient des anomalies de circulation sanguine au cerveau ou ailleurs. Il importe donc de faire attention à tous les facteurs de la santé cardiovasculaire.

Parmi ces facteurs de santé cardiovasculaires, en voici quelques-uns en lien avec les risques d’AVC (% AVC attribuables au facteur de risque mentionné) : la consommation élevée d’alcool (5%), le stress (10%), une mauvaise alimentation (17%), l’hypercholestérolémie (25%), la sédentarité (28%) et l’hypertension (35%). L’hypertension est de loin le facteur de risque le plus important à surveiller. Les valeurs normales se situent aux environs de 120/80. Le premier chiffre indique la pression générée par le cœur pour envoyer le sang dans tous les organes et le deuxième, la résistance du réseau à la circulation du sang. Ainsi, si le cœur fournit une trop grande pression, il s’épuisera et risquera d’endommager les petits vaisseaux sanguins et si la résistance à la circulation est trop grande (vaisseaux sanguins trop rigides), le cœur se fatiguera à forcer pour pousser le sang aux organes avec de mauvais résultats.

 

L’hypertension dépend étroitement de plusieurs autres facteurs comme l’activité physique, le poids corporel, la qualité du sommeil, la gestion du stress et l’alimentation. La qualité de la vie sociale en fait aussi partie par la grande amélioration à la gestion du stress qu’elle procure. Le livre de Dr Hakim passe en revu chacun de ces facteurs pour expliquer leur importance et donner des pistes d’amélioration.

Notre premier article sur le sujet (La santé cognitive et le vieillissement) parlait aussi de l’importance de la santé cardiovasculaire, en donnant des recommandations alimentaires.

Retenez que si les risques de démences constituent la première préoccupation de santé des séniors, ils devraient aussi représenter la plus grande motivation à faire attention à l’ensemble des habitudes de vie. Voici quelques conseils (résumés et adaptés) de Dr Hakim pour se motiver :

  1. Réfléchissez à vos essaies passés en vous disant que vous allez y arriver, demandez-vous si vous êtes prêt et préparez-vous à y consacrer une bonne dose d’énergie.
  2. Parlez de vos objectifs/intentions avec votre entourage; ils vous encourageront et vous féliciterons de votre cheminement.
  3. Changez vos habitudes de façon générale. Par exemple, achetez des aliments sains, prenez plaisir à cuisinez, modifiez vos horaires pour vous donner du temps. Le fait de vouloir ne plus manger de restauration rapide ne peut pas s’appliquer sans générer d’autres activités.
  4. Au lieu d’aller vers la facilité (comme manger de la restauration rapide), dites-vous que nous devrions au contraire rendre nos journées plus exigeantes physiquement et mentalement.
  5. Pensez à tous ce que vous avez à améliorer, mais faites-le un facteur à la fois.
  6. Célébrez les petites réussites, savourez les changements; vos capacités cognitives et votre mémoire en valent la peine.

Pour ce qui est des produits VitoliMD, plusieurs peuvent vous aider. Pensez à la qualité de votre sommeil (VitoliMD Sommeil), la gestion du Stress (VitoliMD Stress et anxiété), votre santé de façon générale (VitoliMD Bien Vieillir), la santé des vaisseaux sanguins et cardiovasculaire (VitoliMD Cardiovasculaire) et bien sûr, VitoliMD Mémoire et santé cognitive. Voici les allégations santé autorisées par Santé Canada pour ce produit :

  • Aide à améliorer les fonctions cognitives chez l’adulte.
  • Aide à améliorer la mémoire chez l’adulte.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine B12 ou en vitamine D.
  • Fournit des antioxydants.

N’hésitez pas à nous écrire si vous avez besoin de conseils, c’est toujours un plaisir d’être là pour vous.

 

Référence : Dr Antoine Hakim, 2016. Préservez votre vitalité mentale. 7 règles pour prévenir la démence. Les éditions de l’Homme. 235 pages.

Un sujet très préoccupant en vieillissant. Bonne nouvelle, il existe plusieurs approches qui peuvent réduire les risques. Nous avons récemment parler de ce sujet durant un Facebook en direct que vous pouvez écouter ici (https://www.facebook.com/produitsvitoli/videos/2377422422277239/).

Pour cet article, nous vous présenterons les principales recommandations du Dr Antoine Hakim, professeur à la faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, neurologue à l’Hôpital d’Ottawa et fondateur de l’Institut de recherche en neuroscience de l’Université de la capitale canadienne. Dr Hakim possède de nombreuses distinctions dont la nomination d’officier de l’Ordre du Canada. Il a publié un livre en 2016 sur le sujet : Préservez votre vitalité mentale (Les éditions de l’homme, 235 pages).

Tel que rapporté par Dr Hakim, l’important avant tout est d’augmenter notre réserve cognitive, de prendre soin de notre système cardiovasculaire, et de limiter les risques d’endommager notre cerveau.

Voici ses 7 suggestions pour accroître vos réserves cognitives (adaptés du livre):

  1. Les jeux de mémoire ne sont pas mauvais, mais leurs bienfaits sont limités.
  2. Offrez à votre cerveau des activités variées et particulièrement celles qui demande la coordination de plusieurs systèmes : le tennis (œil-main), certains jeux vidéo (œil-main-oreille), la danse (œil– oreille-corps), etc.
  3. Stimulez le cerveau : lire, écrire, calculer, retenir des numéros de téléphone, etc. Il doit s’adonner à de nombreuses tâches tous les jours.
  4. À l’inverse, évitez de le laisser s’éteindre par des activités trop passives qui ne stimulent pas l’esprit (comme regarder la télévision).
  5. Préservez des liens sociaux de qualité : de bons amis avec qui vous communiquez souvent.
  6. Restez actif dans la vie quotidienne : bougez, peu importe ce que vous préférez.
  7. Ne vous laissez pas décourager par un trou de mémoire occasionnel. Il faut faire travailler votre cerveau.

Le livre décrit très bien, et en détail, les raisons de l’importance du système cardiovasculaire pour le cerveau. Le cerveau consomme environ 20% de tout l’énergie du corps. Cette énergie lui est apporté par le sang. S’il manque de sang parce que les principales artères se bloquent, ou encore que des petites artères se brisent (ce qui cause les accidents vasculaires cérébraux : AVC), le cerveau meurt rapidement (en trois ou quatre heures). En comparaison, la maladie d’Alzheimer représenterait environ 27 % des cas de démence, mais 80 % des cas de démence auraient des anomalies de circulation sanguine au cerveau ou ailleurs. Il importe donc de faire attention à tous les facteurs de la santé cardiovasculaire.

Parmi ces facteurs de santé cardiovasculaires, en voici quelques-uns en lien avec les risques d’AVC (% AVC attribuables au facteur de risque mentionné) : la consommation élevée d’alcool (5%), le stress (10%), une mauvaise alimentation (17%), l’hypercholestérolémie (25%), la sédentarité (28%) et l’hypertension (35%). L’hypertension est de loin le facteur de risque le plus important à surveiller. Les valeurs normales se situent aux environs de 120/80. Le premier chiffre indique la pression générée par le cœur pour envoyer le sang dans tous les organes et le deuxième, la résistance du réseau à la circulation du sang. Ainsi, si le cœur fournit une trop grande pression, il s’épuisera et risquera d’endommager les petits vaisseaux sanguins et si la résistance à la circulation est trop grande (vaisseaux sanguins trop rigides), le cœur se fatiguera à forcer pour pousser le sang aux organes avec de mauvais résultats.

 

L’hypertension dépend étroitement de plusieurs autres facteurs comme l’activité physique, le poids corporel, la qualité du sommeil, la gestion du stress et l’alimentation. La qualité de la vie sociale en fait aussi partie par la grande amélioration à la gestion du stress qu’elle procure. Le livre de Dr Hakim passe en revu chacun de ces facteurs pour expliquer leur importance et donner des pistes d’amélioration.

Notre premier article sur le sujet (La santé cognitive et le vieillissement) parlait aussi de l’importance de la santé cardiovasculaire, en donnant des recommandations alimentaires.

Retenez que si les risques de démences constituent la première préoccupation de santé des séniors, ils devraient aussi représenter la plus grande motivation à faire attention à l’ensemble des habitudes de vie. Voici quelques conseils (résumés et adaptés) de Dr Hakim pour se motiver :

  1. Réfléchissez à vos essaies passés en vous disant que vous allez y arriver, demandez-vous si vous êtes prêt et préparez-vous à y consacrer une bonne dose d’énergie.
  2. Parlez de vos objectifs/intentions avec votre entourage; ils vous encourageront et vous féliciterons de votre cheminement.
  3. Changez vos habitudes de façon générale. Par exemple, achetez des aliments sains, prenez plaisir à cuisinez, modifiez vos horaires pour vous donner du temps. Le fait de vouloir ne plus manger de restauration rapide ne peut pas s’appliquer sans générer d’autres activités.
  4. Au lieu d’aller vers la facilité (comme manger de la restauration rapide), dites-vous que nous devrions au contraire rendre nos journées plus exigeantes physiquement et mentalement.
  5. Pensez à tous ce que vous avez à améliorer, mais faites-le un facteur à la fois.
  6. Célébrez les petites réussites, savourez les changements; vos capacités cognitives et votre mémoire en valent la peine.

Pour ce qui est des produits VitoliMD, plusieurs peuvent vous aider. Pensez à la qualité de votre sommeil (VitoliMD Sommeil), la gestion du Stress (VitoliMD Stress et anxiété), votre santé de façon générale (VitoliMD Bien Vieillir), la santé des vaisseaux sanguins et cardiovasculaire (VitoliMD Cardiovasculaire) et bien sûr, VitoliMD Mémoire et santé cognitive. Voici les allégations santé autorisées par Santé Canada pour ce produit :

  • Aide à améliorer les fonctions cognitives chez l’adulte.
  • Aide à améliorer la mémoire chez l’adulte.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine B12 ou en vitamine D.
  • Fournit des antioxydants.

N’hésitez pas à nous écrire si vous avez besoin de conseils, c’est toujours un plaisir d’être là pour vous.

 

Référence : Dr Antoine Hakim, 2016. Préservez votre vitalité mentale. 7 règles pour prévenir la démence. Les éditions de l’Homme. 235 pages.

La santé buccodentaire fait partie intégrante des saines habitudes de vie reliées au vieillissement. Cela est important pour prévenir d’éventuels problèmes de dents, mais aussi pour notre alimentation, notre vie sociale et un grand nombre de problèmes de santé. En effet, plusieurs études récentes ont fait des liens entre la présence d’infections au niveau des gencives et l’augmentation des risques de certaines maladies.

Selon une étude de l’Institut National de santé publique du Québec datant de 2016, près de la moitié des ainés québécois de 65 ans et plus n’auraient aucune dent naturelle en bouche, et les trois quarts porteraient des prothèses dentaires. Une partie de ces personnes, surtout celles qui sont totalement édentées, s’abstiennent de manger certains aliments, à cause de la perte de leur force masticatoire qui est inévitable avec une prothèse partielle ou complète. Malheureusement, ceci a un impact direct sur la qualité de leur alimentation et donc sur leur santé globale.

Toutefois le nombre des ainés ayant conservé des dents naturelles devrait continuer à augmenter durant les prochaines décennies. Ceci s’explique par le fait que la population est de plus en plus consciente de l’importance de la bonne santé buccodentaire et aussi par les avancées importantes de la médecine dentaire qui actuellement offre des soins de très grande qualité.

Mais la bouche n’est pas juste une porte d’entrée pour la nourriture, c’est aussi celle de milliard de bactéries qui vont accéder très rapidement à notre système sanguin. Ceci est encore plus grave si les gencives sont enflammées et saignent facilement. Tel que mentionné précédemment, plusieurs études démontrent aujourd’hui des liens entre les maladies des gencives et les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’arthrite, les maladies rénales, l’Alzheimer et les maladies pulmonaires. Il y aurait peut-être même un lien avec les risques de cancer de la prostate.

Par exemple, pour l’Alzheimer, une étude récente vient encore de confirmer le lien avec la dégradation des gencives. Cette étude, commentée récemment par la revue Science et Avenir (https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/alzheimer-la-piste-des-bacteries-buccales-se-confirme_131070), démontre que des protéines toxiques provenant de bactéries pathogènes bucco-dentaires sont retrouvées spécifiquement dans le cerveau de personne affectées par la maladie d’Alzheimer. Ces protéines sont ainsi devenues une nouvelle cible de traitement contre la maladie, mais avant tout, la prévention est toujours de mise. En plus des saines habitudes habituelles bucco-dentaires, il serait très important de faire nettoyer ses dents de manière professionnelle, au moins tous les 6 mois. Le détartrage effectué élimine les colonies de bactéries qui sont entrain de s’établir, ce qui prévient la prolifération de Porphyromonas gingivalis; bactérie produisant les protéines toxiques impliquées que l’on appelle les gingipaïnes.

Heureusement, les dentistes d’aujourd’hui sont très conscients des enjeux des maladies des gencives et offrent des solutions à ces problèmes à tout âge. La prévention reste le meilleur moyen pour bien vieillir avec une bouche en santé, et nos actions aujourd’hui déterminent l’état dans lequel se trouvera notre bouche dans 10, 15 ou 20 ans. Voici donc quelques recommandations :

  • assurez-vous de vous brosser les dents au moins deux fois par jour, tous les jours,
  • remplacez votre brosse à dents tous les 3 ou 4 mois,
  • utilisez la soie dentaire tous les jours,
  • l’utilisation d’un dentifrice à haute teneur en fluor est souhaitable pour réduire les risques de caries des racines,
  • si vous avez des prothèses, totales ou partielles, leur propreté est très importante pour éviter qu’elles ne contaminent constamment votre bouche,
  • arrêtez de fumer (si applicable),
  • adoptez une alimentation équilibrée,
  • vérifiez avec votre pharmacien et votre dentiste les effets secondaires possibles des médicaments que vous prenez, en lien avec votre santé buccale.

La meilleure stratégie est de consulter votre dentiste régulièrement et de s’assurer de faire les meilleurs traitements pour s’assurer de garder vos dents et vos gencives en santé pour la vie.

– Jamil El Kabbaj, DMD, dentiste, Sourire concept, 995, rue Maher, suite 103. St. Jérôme -QC J5L 0A8.

 

 

 

Références

  • da Silva APB, Alluri LSC, Bissada NF, Gupta S. 2019. Association between oral pathogens and prostate cancer: building the relationship. Am J Clin Exp Urol. 2019 Feb 18;7(1):1-10.
  • Stephen S. Dominy, Casey Lynch, Florian Ermini, Malgorzata Benedyk, Agata Marczyk, Andrei Konradi, Mai Nguyen, Ursula Haditsch, Debasish Raha, Christina Griffin, Leslie J. Holsinger, Shirin Arastu-Kapur, Samer Kaba, Alexander Lee, Mark I. Ryder, Barbara Potempa, Piotr Mydel, Annelie Hellvard, Karina Adamowicz, Hatice Hasturk, Glenn D. Walker, Eric C. Reynolds, Richard L. M. Faull, Maurice A. Curtis, Mike Dragunow and Jan Potempa. Porphyromonas gingivalis in Alzheimer’s disease brains: Evidence for disease causation and treatment with small-molecule inhibitors. Science Advances  23 Jan 2019: Vol. 5, no. 1.
  • Bélanger R, Blanchet C et D. Hamel. 2016. La santé buccodentaire des aînés québécois. Collection Vieillissement en santé. Institut national de santé publique du Québec. Québec. 21 p.

La santé buccodentaire fait partie intégrante des saines habitudes de vie reliées au vieillissement. Cela est important pour prévenir d’éventuels problèmes de dents, mais aussi pour notre alimentation, notre vie sociale et un grand nombre de problèmes de santé. En effet, plusieurs études récentes ont fait des liens entre la présence d’infections au niveau des gencives et l’augmentation des risques de certaines maladies.

Selon une étude de l’Institut National de santé publique du Québec datant de 2016, près de la moitié des ainés québécois de 65 ans et plus n’auraient aucune dent naturelle en bouche, et les trois quarts porteraient des prothèses dentaires. Une partie de ces personnes, surtout celles qui sont totalement édentées, s’abstiennent de manger certains aliments, à cause de la perte de leur force masticatoire qui est inévitable avec une prothèse partielle ou complète. Malheureusement, ceci a un impact direct sur la qualité de leur alimentation et donc sur leur santé globale.

Toutefois le nombre des ainés ayant conservé des dents naturelles devrait continuer à augmenter durant les prochaines décennies. Ceci s’explique par le fait que la population est de plus en plus consciente de l’importance de la bonne santé buccodentaire et aussi par les avancées importantes de la médecine dentaire qui actuellement offre des soins de très grande qualité.

Mais la bouche n’est pas juste une porte d’entrée pour la nourriture, c’est aussi celle de milliard de bactéries qui vont accéder très rapidement à notre système sanguin. Ceci est encore plus grave si les gencives sont enflammées et saignent facilement. Tel que mentionné précédemment, plusieurs études démontrent aujourd’hui des liens entre les maladies des gencives et les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’arthrite, les maladies rénales, l’Alzheimer et les maladies pulmonaires. Il y aurait peut-être même un lien avec les risques de cancer de la prostate.

Par exemple, pour l’Alzheimer, une étude récente vient encore de confirmer le lien avec la dégradation des gencives. Cette étude, commentée récemment par la revue Science et Avenir (https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/alzheimer-la-piste-des-bacteries-buccales-se-confirme_131070), démontre que des protéines toxiques provenant de bactéries pathogènes bucco-dentaires sont retrouvées spécifiquement dans le cerveau de personne affectées par la maladie d’Alzheimer. Ces protéines sont ainsi devenues une nouvelle cible de traitement contre la maladie, mais avant tout, la prévention est toujours de mise. En plus des saines habitudes habituelles bucco-dentaires, il serait très important de faire nettoyer ses dents de manière professionnelle, au moins tous les 6 mois. Le détartrage effectué élimine les colonies de bactéries qui sont entrain de s’établir, ce qui prévient la prolifération de Porphyromonas gingivalis; bactérie produisant les protéines toxiques impliquées que l’on appelle les gingipaïnes.

Heureusement, les dentistes d’aujourd’hui sont très conscients des enjeux des maladies des gencives et offrent des solutions à ces problèmes à tout âge. La prévention reste le meilleur moyen pour bien vieillir avec une bouche en santé, et nos actions aujourd’hui déterminent l’état dans lequel se trouvera notre bouche dans 10, 15 ou 20 ans. Voici donc quelques recommandations :

  • assurez-vous de vous brosser les dents au moins deux fois par jour, tous les jours,
  • remplacez votre brosse à dents tous les 3 ou 4 mois,
  • utilisez la soie dentaire tous les jours,
  • l’utilisation d’un dentifrice à haute teneur en fluor est souhaitable pour réduire les risques de caries des racines,
  • si vous avez des prothèses, totales ou partielles, leur propreté est très importante pour éviter qu’elles ne contaminent constamment votre bouche,
  • arrêtez de fumer (si applicable),
  • adoptez une alimentation équilibrée,
  • vérifiez avec votre pharmacien et votre dentiste les effets secondaires possibles des médicaments que vous prenez, en lien avec votre santé buccale.

La meilleure stratégie est de consulter votre dentiste régulièrement et de s’assurer de faire les meilleurs traitements pour s’assurer de garder vos dents et vos gencives en santé pour la vie.

– Jamil El Kabbaj, DMD, dentiste, Sourire concept, 995, rue Maher, suite 103. St. Jérôme -QC J5L 0A8.

 

 

 

Références

  • da Silva APB, Alluri LSC, Bissada NF, Gupta S. 2019. Association between oral pathogens and prostate cancer: building the relationship. Am J Clin Exp Urol. 2019 Feb 18;7(1):1-10.
  • Stephen S. Dominy, Casey Lynch, Florian Ermini, Malgorzata Benedyk, Agata Marczyk, Andrei Konradi, Mai Nguyen, Ursula Haditsch, Debasish Raha, Christina Griffin, Leslie J. Holsinger, Shirin Arastu-Kapur, Samer Kaba, Alexander Lee, Mark I. Ryder, Barbara Potempa, Piotr Mydel, Annelie Hellvard, Karina Adamowicz, Hatice Hasturk, Glenn D. Walker, Eric C. Reynolds, Richard L. M. Faull, Maurice A. Curtis, Mike Dragunow and Jan Potempa. Porphyromonas gingivalis in Alzheimer’s disease brains: Evidence for disease causation and treatment with small-molecule inhibitors. Science Advances  23 Jan 2019: Vol. 5, no. 1.
  • Bélanger R, Blanchet C et D. Hamel. 2016. La santé buccodentaire des aînés québécois. Collection Vieillissement en santé. Institut national de santé publique du Québec. Québec. 21 p.

Dans un premier article, nous avons expliqué ce qu’est l’inflammation et à quoi elle sert pour la santé (comprendre l’inflammation et la douleur en vieillissant). Les processus inflammatoires, bien que nécessaires, sont aussi intimement reliés à la douleur comme pour les problèmes d’articulations, les tendinites, l’inflammation musculaire, les maux de dos, de nerf sciatique, d’épine de Le noir ou autres. Ainsi, les anti-inflammatoires courants sont souvent utilisés dans des cas de douleur momentané ou chronique. L’usage des médicaments anti-inflammatoires causent très souvent des effets secondaires comme les problèmes d’estomac ou les allergies. Ils peuvent augmenter les risques de maladies cardiovasculaires et les problèmes rénaux.

Les problèmes inflammatoires sont aussi reliés à la prise de poids, à certains problèmes de peau (psoriasis et eczéma), aux allergies, à l’obésité, au diabète et à la résistance à l’insuline, aux problèmes digestifs, à l’asthme et à la dégénérescence nerveuse. Aussi bien dire que l’inflammation chronique favorise ou est reliée à des problèmes de santé dans tout le corps humain.

Plus spécifiquement pour le poids corporel, une alimentation déséquilibrée mène à l’accumulation de graisse de façon anormale. Cette graisse s’accumule au niveau des organes ou de l’intestin. La présence de cette masse adipeuse à des endroits inappropriés attire certains guerriers du système immunitaire (les macrophages) en pensant qu’ils pourront enlever cet envahisseur. Malheureusement, cela engendre de l’inflammation qui facilite le stockage des graisses et crée ainsi un cercle vicieux. L’augmentation de la présence de la graisse abdominale et des surplus de graisse de façon générale, cause une inflammation systémique légère qui favorise l’implantation de la graisse abdominale. Ce cercle vicieux est à la base de ce que l’on appelle le syndrome métabolique. Le processus peut être favorisé, entre autres, par une mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, le manque de sommeil et le stress chronique.

De la même façon, l’usure des articulations va mener au développement de l’arthrose, accompagné d’inflammation, et cette inflammation réduira la réparation des cartilages. Pour beaucoup de facettes de santé, la réduction de la douleur et de l’inflammation par l’usage d’un anti-inflammatoire, accélère les processus de guérisons.

Au niveau des approches naturelles bien documentées pour réduire l’inflammation, mentionnons l’alimentation, les oméga-3, la santé du microbiote intestinal, le curcuma et les extraits de la griffe du diable. Nous pouvons catégoriser d’anti-inflammatoires passifs (n’agissant pas sur un récepteur précis) l’alimentation, les oméga-3 et le microbiote intestinal, et d’anti-inflammatoires actifs, le curcuma et les extraits de qualité de la griffe du diable.

Nous avons déjà abordé les composantes de la diète anti-inflammatoire dans l’article sur l’arthrose (L’arthrose, quelques conseils).  Les oméga-3 (ex : poissons, graines de lin) sont essentiels à la production des molécules qui réduisent l’inflammation dans le corps humain et à l’opposé, les oméga-6 (gras animal) permettent la production des molécules pro-inflammatoires. Ainsi, si l’on consomme trop d’oméga-6 par rapport aux oméga-3 (ce qui est le cas de la majorité de la population en Amérique du Nord), notre corps aura tendance à produire des molécules pro-inflammatoires qui favoriseront le développement de l’inflammation. De la même façon, une bonne diversité, un bon équilibre du microbiote intestinal favorise un bon équilibre du système immunitaire et tend à réduire les processus inflammatoires. C’est dû au fait que 70% des cellules du système immunitaire sont présentes dans la paroi intestinale. Ces cellules produiront des messagers pro ou anti-inflammatoires, selon la composition de votre microbiote (les bactéries de votre intestin). Une saine alimentation diversifiée favorise cet équilibre, qui peut être influencé positivement par la prise de probiotiques.

Pour ce qui est du curcuma, un anti-inflammatoire actif, sont efficacité est relié à de fortes doses et/ou à des formules spécialisées permettant une plus grande biodisponibilité (jusqu’à 2,5 gr par jour). Les propriétés anti-inflammatoires de la curcumine (l’élément actif) ont donné des résultats encourageants sur des modèles animaux atteints de colite ulcéreuse, de polyarthrite rhumatoïde, de pancréatite et aussi de cancer. Chez l’humain, une étude récente sur l’arthrose du genou (2014), portant sur 367 patients, a démontré des résultats positifs. Attention cependant à la provenance et à la qualité des produits sur le marché.

L’autre anti-inflammatoire naturel actif, celui le mieux documenté scientifiquement, supporté par le plus grand nombre d’études cliniques de qualité, est l’harpagoside (l’élément actif) de la griffe du diable. Une méta-analyse de l’Université de Toronto a conclu à son efficacité à la suite de l’analyse de 12 études cliniques de qualité. Toutefois, la quantité nécessaire pour permettre ses effets bénéfiques est très élevée. Il s’agit d’un équivalent de 4 à 5 grammes d’un extrait de qualité contenant 40 mg d’harpagoside et 40 mg de la famille de molécules apparentées (80 mg d’harpagosides). Malheureusement, Santé Canada permet la commercialisation d’extraits non standardisés en accordant des allégations santé à partir de l’équivalent de 600 mg de la plante (de 10 à 15 % de la dose nécessaire pour avoir l’efficacité).  Les produits de santé naturels approuvés au Canada ne sont pas tous équivalents.

Pour ce qui est de VitoliMD Articulations, un anti-inflammatoire et antidouleur naturel, il contient l’extrait le plus concentré, issu d’une technologie brevetée, une double standardisation, aux doses requises pour être efficace (80 mg d’harpagosides), de la griffe du diable. Il contient aussi le Complexe ProvitolMD, un extrait de polyphénols d’olives exclusif qui facilite l’effet anti-inflammatoire et antidouleur. Il s’agit d’une formule unique, entre autres très efficace pour les douleurs chroniques.

N’hésitez pas à nous poser vos questions sur la douleur et les processus inflammatoires, c’est toujours un plaisir de vous aider.

Dans un premier article, nous avons expliqué ce qu’est l’inflammation et à quoi elle sert pour la santé (comprendre l’inflammation et la douleur en vieillissant). Les processus inflammatoires, bien que nécessaires, sont aussi intimement reliés à la douleur comme pour les problèmes d’articulations, les tendinites, l’inflammation musculaire, les maux de dos, de nerf sciatique, d’épine de Le noir ou autres. Ainsi, les anti-inflammatoires courants sont souvent utilisés dans des cas de douleur momentané ou chronique. L’usage des médicaments anti-inflammatoires causent très souvent des effets secondaires comme les problèmes d’estomac ou les allergies. Ils peuvent augmenter les risques de maladies cardiovasculaires et les problèmes rénaux.

Les problèmes inflammatoires sont aussi reliés à la prise de poids, à certains problèmes de peau (psoriasis et eczéma), aux allergies, à l’obésité, au diabète et à la résistance à l’insuline, aux problèmes digestifs, à l’asthme et à la dégénérescence nerveuse. Aussi bien dire que l’inflammation chronique favorise ou est reliée à des problèmes de santé dans tout le corps humain.

Plus spécifiquement pour le poids corporel, une alimentation déséquilibrée mène à l’accumulation de graisse de façon anormale. Cette graisse s’accumule au niveau des organes ou de l’intestin. La présence de cette masse adipeuse à des endroits inappropriés attire certains guerriers du système immunitaire (les macrophages) en pensant qu’ils pourront enlever cet envahisseur. Malheureusement, cela engendre de l’inflammation qui facilite le stockage des graisses et crée ainsi un cercle vicieux. L’augmentation de la présence de la graisse abdominale et des surplus de graisse de façon générale, cause une inflammation systémique légère qui favorise l’implantation de la graisse abdominale. Ce cercle vicieux est à la base de ce que l’on appelle le syndrome métabolique. Le processus peut être favorisé, entre autres, par une mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, le manque de sommeil et le stress chronique.

De la même façon, l’usure des articulations va mener au développement de l’arthrose, accompagné d’inflammation, et cette inflammation réduira la réparation des cartilages. Pour beaucoup de facettes de santé, la réduction de la douleur et de l’inflammation par l’usage d’un anti-inflammatoire, accélère les processus de guérisons.

Au niveau des approches naturelles bien documentées pour réduire l’inflammation, mentionnons l’alimentation, les oméga-3, la santé du microbiote intestinal, le curcuma et les extraits de la griffe du diable. Nous pouvons catégoriser d’anti-inflammatoires passifs (n’agissant pas sur un récepteur précis) l’alimentation, les oméga-3 et le microbiote intestinal, et d’anti-inflammatoires actifs, le curcuma et les extraits de qualité de la griffe du diable.

Nous avons déjà abordé les composantes de la diète anti-inflammatoire dans l’article sur l’arthrose (L’arthrose, quelques conseils).  Les oméga-3 (ex : poissons, graines de lin) sont essentiels à la production des molécules qui réduisent l’inflammation dans le corps humain et à l’opposé, les oméga-6 (gras animal) permettent la production des molécules pro-inflammatoires. Ainsi, si l’on consomme trop d’oméga-6 par rapport aux oméga-3 (ce qui est le cas de la majorité de la population en Amérique du Nord), notre corps aura tendance à produire des molécules pro-inflammatoires qui favoriseront le développement de l’inflammation. De la même façon, une bonne diversité, un bon équilibre du microbiote intestinal favorise un bon équilibre du système immunitaire et tend à réduire les processus inflammatoires. C’est dû au fait que 70% des cellules du système immunitaire sont présentes dans la paroi intestinale. Ces cellules produiront des messagers pro ou anti-inflammatoires, selon la composition de votre microbiote (les bactéries de votre intestin). Une saine alimentation diversifiée favorise cet équilibre, qui peut être influencé positivement par la prise de probiotiques.

Pour ce qui est du curcuma, un anti-inflammatoire actif, sont efficacité est relié à de fortes doses et/ou à des formules spécialisées permettant une plus grande biodisponibilité (jusqu’à 2,5 gr par jour). Les propriétés anti-inflammatoires de la curcumine (l’élément actif) ont donné des résultats encourageants sur des modèles animaux atteints de colite ulcéreuse, de polyarthrite rhumatoïde, de pancréatite et aussi de cancer. Chez l’humain, une étude récente sur l’arthrose du genou (2014), portant sur 367 patients, a démontré des résultats positifs. Attention cependant à la provenance et à la qualité des produits sur le marché.

L’autre anti-inflammatoire naturel actif, celui le mieux documenté scientifiquement, supporté par le plus grand nombre d’études cliniques de qualité, est l’harpagoside (l’élément actif) de la griffe du diable. Une méta-analyse de l’Université de Toronto a conclu à son efficacité à la suite de l’analyse de 12 études cliniques de qualité. Toutefois, la quantité nécessaire pour permettre ses effets bénéfiques est très élevée. Il s’agit d’un équivalent de 4 à 5 grammes d’un extrait de qualité contenant 40 mg d’harpagoside et 40 mg de la famille de molécules apparentées (80 mg d’harpagosides). Malheureusement, Santé Canada permet la commercialisation d’extraits non standardisés en accordant des allégations santé à partir de l’équivalent de 600 mg de la plante (de 10 à 15 % de la dose nécessaire pour avoir l’efficacité).  Les produits de santé naturels approuvés au Canada ne sont pas tous équivalents.

Pour ce qui est de VitoliMD Articulations, un anti-inflammatoire et antidouleur naturel, il contient l’extrait le plus concentré, issu d’une technologie brevetée, une double standardisation, aux doses requises pour être efficace (80 mg d’harpagosides), de la griffe du diable. Il contient aussi le Complexe ProvitolMD, un extrait de polyphénols d’olives exclusif qui facilite l’effet anti-inflammatoire et antidouleur. Il s’agit d’une formule unique, entre autres très efficace pour les douleurs chroniques.

N’hésitez pas à nous poser vos questions sur la douleur et les processus inflammatoires, c’est toujours un plaisir de vous aider.

La santé de nos yeux est très importante.  Au cours des 100 dernières années l’espérance de vie de l’homme s’est allongée d’environ 25 ans selon Statistique Canada. Quand on sait que la fonction visuelle chez l’humain est à son maximum autour de l’âge de 15 ans, on comprend que 25 années de plus (une espérance de vie moyenne d’environ 85 ans) font toute la différence et il est donc primordial de préserver la santé de nos yeux.

Plusieurs maladies peuvent affecter la santé de vos yeux et en voici quelques exemples :

À tout âge 

  •  kératocône (déformation et amincissement de la cornée)
  •  conjonctivite (inflammation de l’œil)
  •  orgelet (infection des glandes sébacées ou des cils)
  •  chalazion (boule rouge qui se développe dans l’épaisseur de la paupière)

Lors du vieillissement

  • sécheresse de l’œil
  • glaucome (augmentation de la pression dans l’œil)
  • la cataracte (opacification du cristallin)
  • DMLA ou Dégénérescence Maculaire (privation de la vision centrale)

Reliées à d’autres maladies

  • rétinopathie diabétique (excès de sucre dans le sang qui fragilise la paroi des capillaires)

 

Je m’attarderai ici à 2 principales affections de l’œil qui s’intensifient après la quarantaine, soit la cataracte et la dégénérescence maculaire.

La cataracte

Notre œil est composé de plusieurs parties dont le cristallin qui est la lentille transparente naturelle de l ‘œil qui fait converger les rayons lumineux vers notre rétine. Avec le temps, le cristallin s’opacifie et devient donc moins claire et c’est ce qui fait que notre vision s’embrouille avec le temps.

La dégénérescence maculaire

Cette maladie est provoquée par une atteinte de la macula qui est le centre de la rétine et est située au fond de l’œil.  Elle est composée de photorécepteurs qui permettent la précision de la vision. Donc la dégénérescence maculaire est causée par la dégénération des photorécepteurs ce qui entraîne graduellement une perte de vision centrale.

Comment préserver la santé de vos yeux ?

Les règles de base s’appliquent pour vos yeux également soit faire de l’exercice, bien s’alimenter et, cesser de fumer ! En effet, l’exercice réduira votre risque d’hypertension et de diabète, l’alimentation vous apportera de la vitamine A-C-E et du bêta-carotène nécessaires à la bonne santé de vos yeux et cesser de fumer diminuera de 7 fois votre risque de souffrir d’une maladie oculaire.

Aussi :

  • Un examen périodique avec votre optométriste ou ophtalmologiste
  • Une protection des yeux, que ce soit au travail avec des lunettes de sécurité ou à l’extérieur avec des lunettes de soleil
  • L’hydratation régulière des yeux à l’aide de lubrifiants oculaires

Les vitamines dans tout ça…

Tel que mentionné précédemment, les vitamines sont nécessaires à une bonne santé oculaire, donc il est important de bien s’alimenter, mais est-ce que vous devriez prendre des suppléments spécialisés ? Diverses études et surtout, les études ARES et ARESII financées par le gouvernement américain, se prononcent à ce sujet et il est clair que l’effet antioxydant des vitamines est recherché afin de diminuer les dommages cellulaires causés par les radicaux libres produits par l’absorption de la lumière dans votre œil.  L’effet des vitamines sur le corps humain sera variable d’une personne à l’autre selon votre degré d’absorption et votre condition personnelle.  Pour la santé des yeux, le nutriment le plus important serait la lutéine : le pigment jaune des fruits et légumes. Les meilleures sources alimentaires sont les jaunes d’œufs et le maïs (consommé avec une source de gras, cela améliore l’adsorption).

Parlez-en à votre professionnel de la santé et il pourra vous faire les recommandations nécessaires à votre condition.

 

Philippe Leng, pharmacien propriétaire, Familiprix de Richmond.

La santé de nos yeux est très importante.  Au cours des 100 dernières années l’espérance de vie de l’homme s’est allongée d’environ 25 ans selon Statistique Canada. Quand on sait que la fonction visuelle chez l’humain est à son maximum autour de l’âge de 15 ans, on comprend que 25 années de plus (une espérance de vie moyenne d’environ 85 ans) font toute la différence et il est donc primordial de préserver la santé de nos yeux.

Plusieurs maladies peuvent affecter la santé de vos yeux et en voici quelques exemples :

À tout âge 

  •  kératocône (déformation et amincissement de la cornée)
  •  conjonctivite (inflammation de l’œil)
  •  orgelet (infection des glandes sébacées ou des cils)
  •  chalazion (boule rouge qui se développe dans l’épaisseur de la paupière)

Lors du vieillissement

  • sécheresse de l’œil
  • glaucome (augmentation de la pression dans l’œil)
  • la cataracte (opacification du cristallin)
  • DMLA ou Dégénérescence Maculaire (privation de la vision centrale)

Reliées à d’autres maladies

  • rétinopathie diabétique (excès de sucre dans le sang qui fragilise la paroi des capillaires)

 

Je m’attarderai ici à 2 principales affections de l’œil qui s’intensifient après la quarantaine, soit la cataracte et la dégénérescence maculaire.

La cataracte

Notre œil est composé de plusieurs parties dont le cristallin qui est la lentille transparente naturelle de l ‘œil qui fait converger les rayons lumineux vers notre rétine. Avec le temps, le cristallin s’opacifie et devient donc moins claire et c’est ce qui fait que notre vision s’embrouille avec le temps.

La dégénérescence maculaire

Cette maladie est provoquée par une atteinte de la macula qui est le centre de la rétine et est située au fond de l’œil.  Elle est composée de photorécepteurs qui permettent la précision de la vision. Donc la dégénérescence maculaire est causée par la dégénération des photorécepteurs ce qui entraîne graduellement une perte de vision centrale.

Comment préserver la santé de vos yeux ?

Les règles de base s’appliquent pour vos yeux également soit faire de l’exercice, bien s’alimenter et, cesser de fumer ! En effet, l’exercice réduira votre risque d’hypertension et de diabète, l’alimentation vous apportera de la vitamine A-C-E et du bêta-carotène nécessaires à la bonne santé de vos yeux et cesser de fumer diminuera de 7 fois votre risque de souffrir d’une maladie oculaire.

Aussi :

  • Un examen périodique avec votre optométriste ou ophtalmologiste
  • Une protection des yeux, que ce soit au travail avec des lunettes de sécurité ou à l’extérieur avec des lunettes de soleil
  • L’hydratation régulière des yeux à l’aide de lubrifiants oculaires

Les vitamines dans tout ça…

Tel que mentionné précédemment, les vitamines sont nécessaires à une bonne santé oculaire, donc il est important de bien s’alimenter, mais est-ce que vous devriez prendre des suppléments spécialisés ? Diverses études et surtout, les études ARES et ARESII financées par le gouvernement américain, se prononcent à ce sujet et il est clair que l’effet antioxydant des vitamines est recherché afin de diminuer les dommages cellulaires causés par les radicaux libres produits par l’absorption de la lumière dans votre œil.  L’effet des vitamines sur le corps humain sera variable d’une personne à l’autre selon votre degré d’absorption et votre condition personnelle.  Pour la santé des yeux, le nutriment le plus important serait la lutéine : le pigment jaune des fruits et légumes. Les meilleures sources alimentaires sont les jaunes d’œufs et le maïs (consommé avec une source de gras, cela améliore l’adsorption).

Parlez-en à votre professionnel de la santé et il pourra vous faire les recommandations nécessaires à votre condition.

 

Philippe Leng, pharmacien propriétaire, Familiprix de Richmond.

Comme le disait Dr Alain Vadeboncoeur dans un de ses livres : ‘’La prévention, ce n’est pas d’identifier les maladies plus tôt, c’est de réduire les risques avant qu’elles apparaissent.’’

Saviez-vous que les médecins chinois ont comme objectif de garder leurs patients en santé ? Il semble même que ce soit une question d’honneur peur eux. Ils ne sont pas là pour traiter des gens malades, mais pour les garder en santé. Vous vous dites surement : ‘’Oui mais nos médecins n’ont pas le temps de faire de la prévention.’’ Ici c’est probablement l’œuf ou la poule; si l’on favorisait plus la prévention, nous aurions plus de temps pour améliorer l’approche préventive. Encore faudrait-il que les patients veuillent consulter pour rester en santé et non pas attendre d’être malade pour chercher une solution aux symptômes. En effet, pour beaucoup de problèmes de santé, nous ne voulons pas la solution pour la cause, parce qu’elle est souvent plus difficile et demande plus de volonté. Nous voulons prendre une pilule pour soigner le symptôme. Par exemple, certaines personnes ayant une mauvaise alimentation se verront prescrire des inhibiteurs de la pompe à proton (IPP; médicament contre les brûlures d’estomac) et ils développeront à long terme des carences en vitamine parce qu’en plus de mal manger, ils absorbent maintenant moins certaines vitamines et minéraux (il y a bien sûr des cas où ces médicaments sont essentiels).

Notre médecine moderne est fortement orientée vers le diagnostic; qu’est-ce qui cause le ‘’tamalou’’ (tu as mal où ?). La solution habituellement suggérée, est d’ajouter un médicament. Nous nous retrouvons ainsi à être une des populations qui consomme le plus de médicaments par habitant. Trois articles portent déjà sur la problématique de la trop grande prise de médicaments chez les gens vieillissants (à lire ici).

Dans une démarche de prise de conscience, nous devrions considérer que nous sommes tous des malades en phase terminale. Beaucoup de gens attendront d’être malades avant de décider d’améliorer leurs habitudes de vie, de vivre le moment présent, de profiter pleinement des gens qu’ils aiment ; s’ils en sont encore capables. On peut voir la vie comme une maladie transmissible sexuellement : on ne s’en sortira pas vivant.

Il y a certains conseils faciles qui peuvent augmenter grandement l’espérance de vie en santé. L’amélioration du sommeil par exemple. Elle réduit la pression artérielle, les risques de dépression, les problèmes d’inflammation, la douleur ressentie et les risques de maladies cardiovasculaires. Une personne qui dort 5 heures et moins par nuit a 5 ans de moins d’espérance de vie. Des études récentes ont aussi démontré que même une petite amélioration des habitudes alimentaires réduit les risques d’un grand nombre de maladies (Mercedes Sotos-Prieto et al, 2017). En considérant les données de 51 pays, le plus important déséquilibre alimentaire, causant le plus de décès par maladies cardiovasculaires, est la faible consommation de grains entiers (Meier et al, 2019).

Outre les saines habitudes de vie, certains produits naturels de qualité peuvent aussi réduire grandement les risques de certaines maladies comme les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, la perte de la vision, le cancer de la prostate, la dégénérescence nerveuse, etc. Leurs utilisations sont souvent supportées par des études portant sur des populations, généralement plus de 20 000 personnes, pendant plusieurs années. Par exemple, un homme consommant 20 mg de lycopène par jour (le pigment rouge des tomates et certains fruits et légumes) réduit de 28% ses risques de développer un cancer (Chen et al, 2015). D’un autre côté, s’il a une inflammation de la prostate, il triple ses risques de développer un cancer au cours des prochaines années, mais la prise d’un supplément alimentaire pourrait ramener son inflammation à la normale. Pour ceux voulant approfondir ce sujet en particulier : à lire ici.

Il est parfois possible d’éviter la prise de certains médicaments chimiques en utilisant des produits d’origine naturel. Nous avons écrit récemment un article sur la place des produits de santé naturels de qualité dans le domaine de la santé : à lire ici.

Autant pour les saines habitudes de vie que pour l’utilisation des suppléments, il y a un grand nombre d’approches préventives à considérer qui peuvent ajouter des années de qualité à la vie. N’attendez pas qu’il soit trop tard, considérez que vous êtes déjà un malade en phase terminale.

 

 

Références

  • Association of Changes in Diet Quality with Total and Cause-Specific Mortality,” Mercedes Sotos-Prieto, Shilpa N. Bhupathiraju, Josiemer Mattei, Teresa T. Fung, Yanping Li, An Pan, Walter C. Willett, Eric B. Rimm, and Frank B. Hu, NEJM, July 13, 2017.
  • Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 51 countries in the WHO European Region from 1990 to 2016: a systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. Toni Meier, author Kira, Gräfe Franziska, Senn Patrick, Sur Gabriele I., Stang l Christine, Dawczynski Winfried, März Marcus E., Kleber Stefan,  Lor kowski. European Journal of Epidemiology. January 2019, Volume 34, Issue 1, pp 37–55.
  • Lycopene and Risk of Prostate Cancer : A Systematic Review and Meta-Analysis. Chen P, Zhang W, Wang X, Zhao K, Negi DS, Zhuo L, Qi M, Wang X, Zhang, X. Medicine (Baltimore). 2015 Aug ; 94(33).

Comme le disait Dr Alain Vadeboncoeur dans un de ses livres : ‘’La prévention, ce n’est pas d’identifier les maladies plus tôt, c’est de réduire les risques avant qu’elles apparaissent.’’

Saviez-vous que les médecins chinois ont comme objectif de garder leurs patients en santé ? Il semble même que ce soit une question d’honneur peur eux. Ils ne sont pas là pour traiter des gens malades, mais pour les garder en santé. Vous vous dites surement : ‘’Oui mais nos médecins n’ont pas le temps de faire de la prévention.’’ Ici c’est probablement l’œuf ou la poule; si l’on favorisait plus la prévention, nous aurions plus de temps pour améliorer l’approche préventive. Encore faudrait-il que les patients veuillent consulter pour rester en santé et non pas attendre d’être malade pour chercher une solution aux symptômes. En effet, pour beaucoup de problèmes de santé, nous ne voulons pas la solution pour la cause, parce qu’elle est souvent plus difficile et demande plus de volonté. Nous voulons prendre une pilule pour soigner le symptôme. Par exemple, certaines personnes ayant une mauvaise alimentation se verront prescrire des inhibiteurs de la pompe à proton (IPP; médicament contre les brûlures d’estomac) et ils développeront à long terme des carences en vitamine parce qu’en plus de mal manger, ils absorbent maintenant moins certaines vitamines et minéraux (il y a bien sûr des cas où ces médicaments sont essentiels).

Notre médecine moderne est fortement orientée vers le diagnostic; qu’est-ce qui cause le ‘’tamalou’’ (tu as mal où ?). La solution habituellement suggérée, est d’ajouter un médicament. Nous nous retrouvons ainsi à être une des populations qui consomme le plus de médicaments par habitant. Trois articles portent déjà sur la problématique de la trop grande prise de médicaments chez les gens vieillissants (à lire ici).

Dans une démarche de prise de conscience, nous devrions considérer que nous sommes tous des malades en phase terminale. Beaucoup de gens attendront d’être malades avant de décider d’améliorer leurs habitudes de vie, de vivre le moment présent, de profiter pleinement des gens qu’ils aiment ; s’ils en sont encore capables. On peut voir la vie comme une maladie transmissible sexuellement : on ne s’en sortira pas vivant.

Il y a certains conseils faciles qui peuvent augmenter grandement l’espérance de vie en santé. L’amélioration du sommeil par exemple. Elle réduit la pression artérielle, les risques de dépression, les problèmes d’inflammation, la douleur ressentie et les risques de maladies cardiovasculaires. Une personne qui dort 5 heures et moins par nuit a 5 ans de moins d’espérance de vie. Des études récentes ont aussi démontré que même une petite amélioration des habitudes alimentaires réduit les risques d’un grand nombre de maladies (Mercedes Sotos-Prieto et al, 2017). En considérant les données de 51 pays, le plus important déséquilibre alimentaire, causant le plus de décès par maladies cardiovasculaires, est la faible consommation de grains entiers (Meier et al, 2019).

Outre les saines habitudes de vie, certains produits naturels de qualité peuvent aussi réduire grandement les risques de certaines maladies comme les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, la perte de la vision, le cancer de la prostate, la dégénérescence nerveuse, etc. Leurs utilisations sont souvent supportées par des études portant sur des populations, généralement plus de 20 000 personnes, pendant plusieurs années. Par exemple, un homme consommant 20 mg de lycopène par jour (le pigment rouge des tomates et certains fruits et légumes) réduit de 28% ses risques de développer un cancer (Chen et al, 2015). D’un autre côté, s’il a une inflammation de la prostate, il triple ses risques de développer un cancer au cours des prochaines années, mais la prise d’un supplément alimentaire pourrait ramener son inflammation à la normale. Pour ceux voulant approfondir ce sujet en particulier : à lire ici.

Il est parfois possible d’éviter la prise de certains médicaments chimiques en utilisant des produits d’origine naturel. Nous avons écrit récemment un article sur la place des produits de santé naturels de qualité dans le domaine de la santé : à lire ici.

Autant pour les saines habitudes de vie que pour l’utilisation des suppléments, il y a un grand nombre d’approches préventives à considérer qui peuvent ajouter des années de qualité à la vie. N’attendez pas qu’il soit trop tard, considérez que vous êtes déjà un malade en phase terminale.

 

 

Références

  • Association of Changes in Diet Quality with Total and Cause-Specific Mortality,” Mercedes Sotos-Prieto, Shilpa N. Bhupathiraju, Josiemer Mattei, Teresa T. Fung, Yanping Li, An Pan, Walter C. Willett, Eric B. Rimm, and Frank B. Hu, NEJM, July 13, 2017.
  • Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 51 countries in the WHO European Region from 1990 to 2016: a systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. Toni Meier, author Kira, Gräfe Franziska, Senn Patrick, Sur Gabriele I., Stang l Christine, Dawczynski Winfried, März Marcus E., Kleber Stefan,  Lor kowski. European Journal of Epidemiology. January 2019, Volume 34, Issue 1, pp 37–55.
  • Lycopene and Risk of Prostate Cancer : A Systematic Review and Meta-Analysis. Chen P, Zhang W, Wang X, Zhao K, Negi DS, Zhuo L, Qi M, Wang X, Zhang, X. Medicine (Baltimore). 2015 Aug ; 94(33).

Dans le premier article nous avions décrit la taille de la prostate en fonction de l’âge, tout en énumérant quelques symptômes, mais surtout, les facteurs aggravant les risques de problèmes de la prostate et les facteurs les réduisant.

Beaucoup d’hommes ne savent pas que l’inflammation de la prostate peut causer des symptômes dès l’âge de 50 ans. De plus, l’inflammation de la prostate augmente les risques de développer un cancer. Nous devrions même considérer l’inflammation de la prostate comme la première étape vers le développement d’un cancer de la prostate. Il s’agit du cancer le plus diagnostiqué au monde pour les hommes; environ 15 à 20% des hommes seront atteints au cours de leur vie. Heureusement, les taux de mortalité reliés au cancer de la prostate sont en diminution depuis 2001. Environ 3,5 % des hommes en mourront.

Il est important de reconnaître les symptômes pouvant provenir d’une inflammation de la prostate. C’est ce que l’on appelle habituellement l’hyperplasie prostatique bénigne (HPB) ou hypertrophie de la prostate.    L’élargissement de la prostate est fréquente à partir de 40 ans. Elle cause une obstruction du flux d’urine dans l’urètre, ce qui rend difficile de vider complètement la vessie. Cela entraînant des mictions plus fréquentes, un jet plus faible et, même parfois, une incontinence.

Voici donc les principaux symptômes :

  • Douleurs ou mictions intermittentes
  • Besoins fréquents d’uriner (mictions fréquentes)
  • Besoin pressant ou soudain d’uriner (mictions urgentes)
  • Problème sexuels (ex : douleur à l’éjaculation ou problème érectile)
  • Lourdeur au niveau du rectum (sensation d’avoir besoin d’aller à la selle)

Si vous avez des doutes, il est bien sûr important de consulter rapidement votre médecin qui vous réfèrera au besoin à un urologue. Ces symptômes sont similaires aux symptômes causés par un cancer de la prostate.

Voici les principaux symptômes du cancer de la prostate :

  • Besoin d’uriner souvent (mictions fréquentes), surtout la nuit
  • Besoin pressant ou soudain d’uriner (mictions urgentes)
  • Difficulté à commencer à uriner et effort pendant la miction
  • Jet d’urine faible ou lent, ou qui s’interrompt
  • Incapacité de vider complètement la vessie
  • Difficulté à contrôler sa vessie (incontinence), ce qui peut entraîner des fuites urinaires
  • Présence de sang dans l’urine
  • Sensation de brûlure ou douleur pendant la miction
  • Présence de sang dans le sperme
  • Éjaculation douloureuse
  • Difficulté à avoir une érection (dysfonctionnement érectile)
  • Douleur ou raideur dans les os des hanches, du dos ou de la poitrine
  • Faiblesse ou engourdissement dans les jambes ou les pieds
  • Perte du contrôle des intestins
  • Toux qui ne disparaît pas ou essoufflement

Pour plusieurs, ils sont identiques, d’où la grande importance de consulter son médecin. La majorité des cancers de la prostate se développeront très lentement et selon l’âge de la personne, beaucoup ne demanderont aucun traitement. Un suivi périodique est requis pour s’assurer qu’il n’y a de développement rapide. Les facteurs réduisant ou aggravant les risques de problèmes de la prostate présentés au premier article sont les mêmes facteurs qui réduisent ou augmentent les risques d’un développement rapide du cancer de la prostate en cas de diagnostic.

En terminant, VitoliMD Prostate peut être utilisé en traitement ou en prévention. Il peut être pris en concomitance de la médication habituelle (N.B. il est toujours conseillé d’en parler à son pharmacien). Voici les allégations santé permise par Santé Canada pour VitoliMD Prostate :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

 

Références

Site internet de la Fondation québécoise du cancer : www.fqc.qc.ca

Site internet de la Société canadienne du cancer : www.cancer.ca

Fujita K, Hayashi T, Matsushita M, Uemura M, Nonomura N. 2019. Obesity, Inflammation, and Prostate Cancer. J Clin Med. 2019 Feb 6;8(2). Review.

Hackshaw-McGeagh LE, Perry RE, Leach VA, Qandil S, Jeffreys M, Martin RM, Lane JA. 2015. A systematic review of dietary, nutritional, and physical activity interventions for the prevention of prostate cancer progression and mortality. Cancer Causes Control. 2015 Nov;26(11):1521-50. Review.

Dans le premier article nous avions décrit la taille de la prostate en fonction de l’âge, tout en énumérant quelques symptômes, mais surtout, les facteurs aggravant les risques de problèmes de la prostate et les facteurs les réduisant.

Beaucoup d’hommes ne savent pas que l’inflammation de la prostate peut causer des symptômes dès l’âge de 50 ans. De plus, l’inflammation de la prostate augmente les risques de développer un cancer. Nous devrions même considérer l’inflammation de la prostate comme la première étape vers le développement d’un cancer de la prostate. Il s’agit du cancer le plus diagnostiqué au monde pour les hommes; environ 15 à 20% des hommes seront atteints au cours de leur vie. Heureusement, les taux de mortalité reliés au cancer de la prostate sont en diminution depuis 2001. Environ 3,5 % des hommes en mourront.

Il est important de reconnaître les symptômes pouvant provenir d’une inflammation de la prostate. C’est ce que l’on appelle habituellement l’hyperplasie prostatique bénigne (HPB) ou hypertrophie de la prostate.    L’élargissement de la prostate est fréquente à partir de 40 ans. Elle cause une obstruction du flux d’urine dans l’urètre, ce qui rend difficile de vider complètement la vessie. Cela entraînant des mictions plus fréquentes, un jet plus faible et, même parfois, une incontinence.

Voici donc les principaux symptômes :

  • Douleurs ou mictions intermittentes
  • Besoins fréquents d’uriner (mictions fréquentes)
  • Besoin pressant ou soudain d’uriner (mictions urgentes)
  • Problème sexuels (ex : douleur à l’éjaculation ou problème érectile)
  • Lourdeur au niveau du rectum (sensation d’avoir besoin d’aller à la selle)

Si vous avez des doutes, il est bien sûr important de consulter rapidement votre médecin qui vous réfèrera au besoin à un urologue. Ces symptômes sont similaires aux symptômes causés par un cancer de la prostate.

Voici les principaux symptômes du cancer de la prostate :

  • Besoin d’uriner souvent (mictions fréquentes), surtout la nuit
  • Besoin pressant ou soudain d’uriner (mictions urgentes)
  • Difficulté à commencer à uriner et effort pendant la miction
  • Jet d’urine faible ou lent, ou qui s’interrompt
  • Incapacité de vider complètement la vessie
  • Difficulté à contrôler sa vessie (incontinence), ce qui peut entraîner des fuites urinaires
  • Présence de sang dans l’urine
  • Sensation de brûlure ou douleur pendant la miction
  • Présence de sang dans le sperme
  • Éjaculation douloureuse
  • Difficulté à avoir une érection (dysfonctionnement érectile)
  • Douleur ou raideur dans les os des hanches, du dos ou de la poitrine
  • Faiblesse ou engourdissement dans les jambes ou les pieds
  • Perte du contrôle des intestins
  • Toux qui ne disparaît pas ou essoufflement

Pour plusieurs, ils sont identiques, d’où la grande importance de consulter son médecin. La majorité des cancers de la prostate se développeront très lentement et selon l’âge de la personne, beaucoup ne demanderont aucun traitement. Un suivi périodique est requis pour s’assurer qu’il n’y a de développement rapide. Les facteurs réduisant ou aggravant les risques de problèmes de la prostate présentés au premier article sont les mêmes facteurs qui réduisent ou augmentent les risques d’un développement rapide du cancer de la prostate en cas de diagnostic.

En terminant, VitoliMD Prostate peut être utilisé en traitement ou en prévention. Il peut être pris en concomitance de la médication habituelle (N.B. il est toujours conseillé d’en parler à son pharmacien). Voici les allégations santé permise par Santé Canada pour VitoliMD Prostate :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

 

Références

Site internet de la Fondation québécoise du cancer : www.fqc.qc.ca

Site internet de la Société canadienne du cancer : www.cancer.ca

Fujita K, Hayashi T, Matsushita M, Uemura M, Nonomura N. 2019. Obesity, Inflammation, and Prostate Cancer. J Clin Med. 2019 Feb 6;8(2). Review.

Hackshaw-McGeagh LE, Perry RE, Leach VA, Qandil S, Jeffreys M, Martin RM, Lane JA. 2015. A systematic review of dietary, nutritional, and physical activity interventions for the prevention of prostate cancer progression and mortality. Cancer Causes Control. 2015 Nov;26(11):1521-50. Review.

Vous avez probablement vu les annonces de mardi dernier, le 5 mars 2019, sur nos découvertes scientifiques dans le domaine du vieillissement avec l’Université Concordia ? (Cliquez ici pour lire le communiqué) Ces découvertes présentent les effets de certains extraits de plantes pour ralentir le vieillissement. Sur ce même sujet, voici le 3e article sur notre produit VitoliMD Bien Vieillir (il est conseillé de lire les deux premiers pour bien comprendre). En effet, c’est le produit central de notre gamme qui attire d’avantage l’attention cette semaine, dû à sa composition unique qui peut avoir des impacts considérables sur votre santé en vieillissant ; voici donc pourquoi…

Nous parlons aujourd’hui de restriction calorique ou de jeûne partiel puisque se nourrir n’est pas un défi journalier de notre époque, du moins pas pour la majorité des peuples. Il est quand même pertinent de se rappeler qu’il y a quelques milliers d’années, hier à l’échelle de l’évolution, l’espèce humaine devait très certainement avoir de la difficulté à manger à sa faim sur une base régulière.

Fort probablement que le jeûne partiel et la restriction calorique n’étaient pas un choix, mais une contrainte. C’est très certainement aussi pour cette raison que le goût du sucre fait l’unanimité. Quand nous avions la possibilité de consommer quelque chose de sucré, cela voulait dire que nous avions suffisamment d’énergie pour grandir et nous reproduire. La capacité de détecter les aliments sucrés et l’intérêt d’en manger en grande quantité étaient donc des critères de survie pour l’espèce. Ce n’est plus le cas.

La science des dernières années nous a appris que lorsque le corps est à risque de manquer d’énergie, à la limite de son apport calorique pour survivre (restriction calorique), il dirige alors toutes ses capacités énergétiques vers les mécanismes de maintenance et de réparation. Il arrête alors la dépense énergétique pour la croissance; cette même dépense énergétique causant le vieillissement plus tard dans notre vie (le vieillissement primaire). Ainsi, le manque de calories, sans causer de déficit nutritionnel, engendre un ralentissement du vieillissement et une amélioration de l’état de santé général. Malheureusement, il s’agit d’un choix de vie extrêmement difficile à mettre en application. Les démonstrations scientifiques de la restriction calorique ont été discuté dans l’article Bien vieillir 2.

Les mimétismes (ou ce que l’on appelle maintenant gérosuppresseurs)

La restriction calorique a permis de comprendre le vieillissement primaire et d’identifier des molécules capables d’agir sur celui-ci. Les molécules capables de ralentir le vieillissement primaire sont ainsi nommées « mimétismes de la restriction calorique ou gérosuppresseurs». Un expert du domaine, le docteur Kirkland, du « Kogod Center on Aging » de la Clinic Mayo, a écrit récemment dans son nouveau livre ‘’Aging : The Longevity Dividend’’ (2016) : « En visant les processus fondamentaux du vieillissement, il sera possible de repousser, prévenir, réduire ou traiter les maladies majeures qui y sont reliées, toutes ensemble, d’un seul coup. » Un autre grand chercheur américain, Matt Kaeberlein de l’Université de Washington, a qualifié cette approche « d’ultime médecine préventive » (Healthy aging : The ultimate preventative medicine. Science, 2015 Dec 4 ;350(6265) :1191-3). Les molécules qui modulent le vieillissement primaire pourraient permettre d’augmenter la longévité non pas en prolongeant l’état de vieillesse, faible ou malade, plus longtemps, mais bien en préservant les fonctions biologiques dans un état similaire à celui d’un organisme plus jeune. Il s’agit de « Vivre en santé, plus longtemps. »

Bien vieillir

Ainsi, pour bien vieillir, pour profiter de la vie plus longtemps, il est possible de consommer des mimétismes de la restriction calorique. C’est pour cette raison que nous avons créé le produit VitoliMD Bien Vieillir. Il contient les ingrédients les mieux documentés pour leurs impacts bénéfiques sur le vieillissement. Le resvératrol est un modulateur des protéines responsables de la réparation cellulaire : les sirtuines. L’autre ingrédient, les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif (issus d’une technologie brevetée), ont été sélectionnés à la suite d’une publication scientifique d’un groupe de recherche espagnol les ayant catégorisés d’agent « gérosupresseur » ; un suppresseur du vieillissement.

Il est recommandé de prendre VitoliMD Bien Vieillir sur une base journalière pour ces effets préventifs sur le vieillissement. Il s’agit d’une innovation importante permettant de profiter de la vie et de ceux que l’on aime, plus longtemps.

Vous avez probablement vu les annonces de mardi dernier, le 5 mars 2019, sur nos découvertes scientifiques dans le domaine du vieillissement avec l’Université Concordia ? (Cliquez ici pour lire le communiqué) Ces découvertes présentent les effets de certains extraits de plantes pour ralentir le vieillissement. Sur ce même sujet, voici le 3e article sur notre produit VitoliMD Bien Vieillir (il est conseillé de lire les deux premiers pour bien comprendre). En effet, c’est le produit central de notre gamme qui attire d’avantage l’attention cette semaine, dû à sa composition unique qui peut avoir des impacts considérables sur votre santé en vieillissant ; voici donc pourquoi…

Nous parlons aujourd’hui de restriction calorique ou de jeûne partiel puisque se nourrir n’est pas un défi journalier de notre époque, du moins pas pour la majorité des peuples. Il est quand même pertinent de se rappeler qu’il y a quelques milliers d’années, hier à l’échelle de l’évolution, l’espèce humaine devait très certainement avoir de la difficulté à manger à sa faim sur une base régulière.

Fort probablement que le jeûne partiel et la restriction calorique n’étaient pas un choix, mais une contrainte. C’est très certainement aussi pour cette raison que le goût du sucre fait l’unanimité. Quand nous avions la possibilité de consommer quelque chose de sucré, cela voulait dire que nous avions suffisamment d’énergie pour grandir et nous reproduire. La capacité de détecter les aliments sucrés et l’intérêt d’en manger en grande quantité étaient donc des critères de survie pour l’espèce. Ce n’est plus le cas.

La science des dernières années nous a appris que lorsque le corps est à risque de manquer d’énergie, à la limite de son apport calorique pour survivre (restriction calorique), il dirige alors toutes ses capacités énergétiques vers les mécanismes de maintenance et de réparation. Il arrête alors la dépense énergétique pour la croissance; cette même dépense énergétique causant le vieillissement plus tard dans notre vie (le vieillissement primaire). Ainsi, le manque de calories, sans causer de déficit nutritionnel, engendre un ralentissement du vieillissement et une amélioration de l’état de santé général. Malheureusement, il s’agit d’un choix de vie extrêmement difficile à mettre en application. Les démonstrations scientifiques de la restriction calorique ont été discuté dans l’article Bien vieillir 2.

Les mimétismes (ou ce que l’on appelle maintenant gérosuppresseurs)

La restriction calorique a permis de comprendre le vieillissement primaire et d’identifier des molécules capables d’agir sur celui-ci. Les molécules capables de ralentir le vieillissement primaire sont ainsi nommées « mimétismes de la restriction calorique ou gérosuppresseurs». Un expert du domaine, le docteur Kirkland, du « Kogod Center on Aging » de la Clinic Mayo, a écrit récemment dans son nouveau livre ‘’Aging : The Longevity Dividend’’ (2016) : « En visant les processus fondamentaux du vieillissement, il sera possible de repousser, prévenir, réduire ou traiter les maladies majeures qui y sont reliées, toutes ensemble, d’un seul coup. » Un autre grand chercheur américain, Matt Kaeberlein de l’Université de Washington, a qualifié cette approche « d’ultime médecine préventive » (Healthy aging : The ultimate preventative medicine. Science, 2015 Dec 4 ;350(6265) :1191-3). Les molécules qui modulent le vieillissement primaire pourraient permettre d’augmenter la longévité non pas en prolongeant l’état de vieillesse, faible ou malade, plus longtemps, mais bien en préservant les fonctions biologiques dans un état similaire à celui d’un organisme plus jeune. Il s’agit de « Vivre en santé, plus longtemps. »

Bien vieillir

Ainsi, pour bien vieillir, pour profiter de la vie plus longtemps, il est possible de consommer des mimétismes de la restriction calorique. C’est pour cette raison que nous avons créé le produit VitoliMD Bien Vieillir. Il contient les ingrédients les mieux documentés pour leurs impacts bénéfiques sur le vieillissement. Le resvératrol est un modulateur des protéines responsables de la réparation cellulaire : les sirtuines. L’autre ingrédient, les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD exclusif (issus d’une technologie brevetée), ont été sélectionnés à la suite d’une publication scientifique d’un groupe de recherche espagnol les ayant catégorisés d’agent « gérosupresseur » ; un suppresseur du vieillissement.

Il est recommandé de prendre VitoliMD Bien Vieillir sur une base journalière pour ces effets préventifs sur le vieillissement. Il s’agit d’une innovation importante permettant de profiter de la vie et de ceux que l’on aime, plus longtemps.

Pas une journée passe sans qu’on entende parler dans les médias autant de l’urgence d’agir pour prévenir les maladies chroniques en augmentation que pour limiter les changements climatiques. En effet, nous vivons à une époque où la surconsommation détruit notre santé prématurément mais aussi génère des gaz à effet de serre qui nuisent à notre survie sur cette planète.

Une des mesures les plus efficaces pour faire une pierre deux coups quant à l’environnement et à la santé est de promouvoir une réorientation du régime alimentaire vers une nourriture d’origine essentiellement végétale.

Il est un fait, nous mangeons trois fois par jour. C’est donc plus ou moins mille fois par année où, par nos choix alimentaires, nous pouvons choisir d’aider ou de nuire à notre santé, ainsi qu’à celle de notre planète.

D’un point de vue santé, la science est unanime et l’Organisation Mondiale de la Santé le confirme dans ses recommandations: nous devons opter pour une alimentation principalement végétale afin de prévenir les maladies cardio-vasculaires, le diabète de type 2 et certains types de cancer 1. En effet, une alimentation végétale bien planifiée est riche en fibres alimentaires et en certains nutriments (potassium, magnésium, folate, etc.) dont l’alimentation des Québécois est actuellement déficiente 2.

Aussi, la consommation de viande rouge a été classée comme probablement cancérogène et celle de la viande transformée comme cancérogène par le Centre international de Recherche sur le Cancer en 2015 3. De plus, l’ajout d’antibiotiques à l’alimentation des animaux d’élevage comme facteur de croissance contribue à la résistance aux antibiotiques chez l’humain, phénomène qui inquiète les autorités de santé publique 4.

Du point de vue de l’environnement, selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’élevage des animaux pour la consommation humaine à l’échelle mondiale est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) 5. Ce pourcentage est même légèrement supérieur aux GES issus des émissions liées aux transports, toutes formes confondues.

Toujours selon la FAO, l’agriculture est aussi l’activité humaine nécessitant la plus grande surface terrestre et est ainsi responsable de vastes déforestations. Les conséquences en sont dramatiques : perte de biodiversité, relâchement massif de CO2 dans l’atmosphère, appauvrissement des sols, pollution des eaux, etc.

Dans un manifeste publié en novembre 2017 dans la revue Bioscience et endossé par 15 364 scientifiques de 184 pays, on peut lire que parmi les mesures les plus efficaces pour réduire notre empreinte écologique et limiter les changements climatiques, la réorientation du régime alimentaire vers une nourriture d’origine essentiellement végétale est l’une des mesures proposées 6.

On ne peut plus nier que l’élevage d’animaux destinés à la consommation humaine occasionne d’importants dommages environnementaux. La culture de protéines végétales, quant à elle, fait bien meilleure figure : notamment, les légumineuses et le soya requièrent moins d’eau et sont responsables d’une moindre production de gaz à effet de serre que la production de bœuf et autres produits animaux. Une équipe de chercheurs de l’Université d’Oxford a d’ailleurs démontré qu’un végétarien produit deux fois moins de GES qu’un omnivore!

En bref, en choisissant de remplacer partiellement ou totalement la viande par des protéines végétales (légumineuses, tofu, tempeh, noix, graines) dans notre assiette, nous faisons un geste de respect envers notre santé, notre habitat qu’est la terre et les animaux.

 

Hélène Baribeau, nutritionniste, clinicienne, conférencière et co-auteure du livre : Ménager la chèvre et manger le chou, éditions La Semaine, 2018.

Pour en savoir plus : www.helenebaribeau.com

 

 

Références :

  1. World Health Organization (n.d.). A Healthy Lifestyle. (En ligne) http://www.euro.who.int/en/health-topics/disease-prevention/nutrition/a-healthy-lifestyle (Consultée le 6 août 2018).
  2. Institut National de Santé Publique du Québec (2009). La consommation alimentaire et les apports nutritionnels des adultes québécois. (En ligne) https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/931_RapportNutritionAdultes.pdf (Consultée le 6 août 2018)
  3. International Agency for Research on Cancer. Volume 114: Consumption of red meat and processed meat. IARC Working Group. Lyon; 6–13 September, 2015. IARC Monogr Eval Carcinog Risks Hum (in press). https://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(15)00444-1/fulltext
  4. American Journal of Public Health (2015). Antibiotics Overuse in Animal Agriculture: A Call to Action for Health Care Providers. December; 105(12): 2409–2410. Published online 2015 December. doi:  10.2105/AJPH.2015.302870 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4638249/
  5. Tackling ClimateChange throughLivestock. A global assessment of emissions and mitigation opportunities. Food and Agriculture Organization of the United Nations. Rome 2013. http://www.fao.org/docrep/018/i3437e/i3437e.pdf
  6. William J. Ripple, Christopher Wolf, Thomas M. Newsome, Mauro Galetti, Mohammed Alamgir, Eileen Crist, Mahmoud I. Mahmoud, William F. Laurance, 15,364 scientist signatories from 184 countries. World Scientists’ Warning to Humanity: A Second Notice.BioScience, Volume 67, Issue 12, 1 December 2017, Pages 1026–1028. https://doi.org/10.1093/biosci/bix125

Pas une journée passe sans qu’on entende parler dans les médias autant de l’urgence d’agir pour prévenir les maladies chroniques en augmentation que pour limiter les changements climatiques. En effet, nous vivons à une époque où la surconsommation détruit notre santé prématurément mais aussi génère des gaz à effet de serre qui nuisent à notre survie sur cette planète.

Une des mesures les plus efficaces pour faire une pierre deux coups quant à l’environnement et à la santé est de promouvoir une réorientation du régime alimentaire vers une nourriture d’origine essentiellement végétale.

Il est un fait, nous mangeons trois fois par jour. C’est donc plus ou moins mille fois par année où, par nos choix alimentaires, nous pouvons choisir d’aider ou de nuire à notre santé, ainsi qu’à celle de notre planète.

D’un point de vue santé, la science est unanime et l’Organisation Mondiale de la Santé le confirme dans ses recommandations: nous devons opter pour une alimentation principalement végétale afin de prévenir les maladies cardio-vasculaires, le diabète de type 2 et certains types de cancer 1. En effet, une alimentation végétale bien planifiée est riche en fibres alimentaires et en certains nutriments (potassium, magnésium, folate, etc.) dont l’alimentation des Québécois est actuellement déficiente 2.

Aussi, la consommation de viande rouge a été classée comme probablement cancérogène et celle de la viande transformée comme cancérogène par le Centre international de Recherche sur le Cancer en 2015 3. De plus, l’ajout d’antibiotiques à l’alimentation des animaux d’élevage comme facteur de croissance contribue à la résistance aux antibiotiques chez l’humain, phénomène qui inquiète les autorités de santé publique 4.

Du point de vue de l’environnement, selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’élevage des animaux pour la consommation humaine à l’échelle mondiale est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) 5. Ce pourcentage est même légèrement supérieur aux GES issus des émissions liées aux transports, toutes formes confondues.

Toujours selon la FAO, l’agriculture est aussi l’activité humaine nécessitant la plus grande surface terrestre et est ainsi responsable de vastes déforestations. Les conséquences en sont dramatiques : perte de biodiversité, relâchement massif de CO2 dans l’atmosphère, appauvrissement des sols, pollution des eaux, etc.

Dans un manifeste publié en novembre 2017 dans la revue Bioscience et endossé par 15 364 scientifiques de 184 pays, on peut lire que parmi les mesures les plus efficaces pour réduire notre empreinte écologique et limiter les changements climatiques, la réorientation du régime alimentaire vers une nourriture d’origine essentiellement végétale est l’une des mesures proposées 6.

On ne peut plus nier que l’élevage d’animaux destinés à la consommation humaine occasionne d’importants dommages environnementaux. La culture de protéines végétales, quant à elle, fait bien meilleure figure : notamment, les légumineuses et le soya requièrent moins d’eau et sont responsables d’une moindre production de gaz à effet de serre que la production de bœuf et autres produits animaux. Une équipe de chercheurs de l’Université d’Oxford a d’ailleurs démontré qu’un végétarien produit deux fois moins de GES qu’un omnivore!

En bref, en choisissant de remplacer partiellement ou totalement la viande par des protéines végétales (légumineuses, tofu, tempeh, noix, graines) dans notre assiette, nous faisons un geste de respect envers notre santé, notre habitat qu’est la terre et les animaux.

 

Hélène Baribeau, nutritionniste, clinicienne, conférencière et co-auteure du livre : Ménager la chèvre et manger le chou, éditions La Semaine, 2018.

Pour en savoir plus : www.helenebaribeau.com

 

 

Références :

  1. World Health Organization (n.d.). A Healthy Lifestyle. (En ligne) http://www.euro.who.int/en/health-topics/disease-prevention/nutrition/a-healthy-lifestyle (Consultée le 6 août 2018).
  2. Institut National de Santé Publique du Québec (2009). La consommation alimentaire et les apports nutritionnels des adultes québécois. (En ligne) https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/931_RapportNutritionAdultes.pdf (Consultée le 6 août 2018)
  3. International Agency for Research on Cancer. Volume 114: Consumption of red meat and processed meat. IARC Working Group. Lyon; 6–13 September, 2015. IARC Monogr Eval Carcinog Risks Hum (in press). https://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(15)00444-1/fulltext
  4. American Journal of Public Health (2015). Antibiotics Overuse in Animal Agriculture: A Call to Action for Health Care Providers. December; 105(12): 2409–2410. Published online 2015 December. doi:  10.2105/AJPH.2015.302870 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4638249/
  5. Tackling ClimateChange throughLivestock. A global assessment of emissions and mitigation opportunities. Food and Agriculture Organization of the United Nations. Rome 2013. http://www.fao.org/docrep/018/i3437e/i3437e.pdf
  6. William J. Ripple, Christopher Wolf, Thomas M. Newsome, Mauro Galetti, Mohammed Alamgir, Eileen Crist, Mahmoud I. Mahmoud, William F. Laurance, 15,364 scientist signatories from 184 countries. World Scientists’ Warning to Humanity: A Second Notice.BioScience, Volume 67, Issue 12, 1 December 2017, Pages 1026–1028. https://doi.org/10.1093/biosci/bix125

(Extrait du magazine BOOM! Automne-2018)

Pour bien vieillir, il faut se soucier de toutes les facettes des saines habitudes de vie (être fondamentalement positif, l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et la vie sociale) tout en ayant une bonne qualité du sommeil. Trois études récentes apportent de nouvelles informations sur l’importance du sommeil dans le maintien d’un bon état de santé en vieillissant.

Étude 1 : Journal of the American Geriatrics Society
La première étude (Ohara et al, 2018), publiée le 6 juin 2018, a suivi 1 517 adultes âgés de 60 ans et plus sur plus de 10 ans. Les taux d’incidence de la démence et de décès, toutes causes confondues, sont plus élevés chez les participants ayant une durée de sommeil quotidienne de moins de 5 heures versus une durée de sommeil quotidienne de 5 à 7 heures.

Étude 2 : Science Advances
La seconde étude (Cedernaes et al, 2018), publiée le 23 août 2018, a démontré qu’un mauvais sommeil modifie le métabolisme énergétique et augmente la production des molécules inflammatoires. Le manque de sommeil provoquerait l’augmentation de la masse adipeuse, une perte de masse musculaire et un débalancement de la gestion du glucose (augmentation des risques de diabète).

Étude 3: European Society of Cardiology
La troisième étude (Moa Bengtsson, 2018) publiée le 26 août 2018, présente le résultat de la comparaison des risques d’incident cardiovasculaire chez des hommes de 50 ans dormant 5 heures et moins par jour versus ceux dormant de 7 à 8 heures. Les hommes ayant dormi 5 heures et moins de sommeil par nuit ont deux fois plus de chance d’être victime d’un incident cardiaque au cours des vingt prochaines années.

Vieillissement rapide
Malheureusement, avec l’âge, il devient plus difficile de s’endormir en raison de la baisse de production naturelle de la mélatonine. Il est aussi plus ardu de rester endormis ou d’atteindre un sommeil profond et réparateur dû au stress et à l’anxiété. Plusieurs autres raisons peuvent être invoquées : la prise de médicaments, le déphasage du cycle circadien, les problèmes psychologiques et d’autres troubles de santé comme la douleur.

Les produits VitoliMD
Deux des produits VitoliMD sont utilisés pour les problèmes de sommeil : VitoliMD Sommeil et VitoliMD Stress et anxiété, à raison d’une ou deux capsules, 30 à 40 minutes avant d’aller au lit. Habituellement VitoliMD Sommeil est plus efficace, mais certaines personnes préfèrent VitoliMD Stress et anxiété. Il est aussi possible d’utiliser une capsule de chaque produit. Il est toujours conseillé d’en parler à son pharmacien avant la prise de médicaments. Voici les allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Sommeil :

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité.
  • Fournit des antioxydants.

N’hésitez pas à parler de VITOLIMD à votre pharmacien, il saura vous conseiller.

(Extrait du magazine BOOM! Automne-2018)

Pour bien vieillir, il faut se soucier de toutes les facettes des saines habitudes de vie (être fondamentalement positif, l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et la vie sociale) tout en ayant une bonne qualité du sommeil. Trois études récentes apportent de nouvelles informations sur l’importance du sommeil dans le maintien d’un bon état de santé en vieillissant.

Étude 1 : Journal of the American Geriatrics Society
La première étude (Ohara et al, 2018), publiée le 6 juin 2018, a suivi 1 517 adultes âgés de 60 ans et plus sur plus de 10 ans. Les taux d’incidence de la démence et de décès, toutes causes confondues, sont plus élevés chez les participants ayant une durée de sommeil quotidienne de moins de 5 heures versus une durée de sommeil quotidienne de 5 à 7 heures.

Étude 2 : Science Advances
La seconde étude (Cedernaes et al, 2018), publiée le 23 août 2018, a démontré qu’un mauvais sommeil modifie le métabolisme énergétique et augmente la production des molécules inflammatoires. Le manque de sommeil provoquerait l’augmentation de la masse adipeuse, une perte de masse musculaire et un débalancement de la gestion du glucose (augmentation des risques de diabète).

Étude 3: European Society of Cardiology
La troisième étude (Moa Bengtsson, 2018) publiée le 26 août 2018, présente le résultat de la comparaison des risques d’incident cardiovasculaire chez des hommes de 50 ans dormant 5 heures et moins par jour versus ceux dormant de 7 à 8 heures. Les hommes ayant dormi 5 heures et moins de sommeil par nuit ont deux fois plus de chance d’être victime d’un incident cardiaque au cours des vingt prochaines années.

Vieillissement rapide
Malheureusement, avec l’âge, il devient plus difficile de s’endormir en raison de la baisse de production naturelle de la mélatonine. Il est aussi plus ardu de rester endormis ou d’atteindre un sommeil profond et réparateur dû au stress et à l’anxiété. Plusieurs autres raisons peuvent être invoquées : la prise de médicaments, le déphasage du cycle circadien, les problèmes psychologiques et d’autres troubles de santé comme la douleur.

Les produits VitoliMD
Deux des produits VitoliMD sont utilisés pour les problèmes de sommeil : VitoliMD Sommeil et VitoliMD Stress et anxiété, à raison d’une ou deux capsules, 30 à 40 minutes avant d’aller au lit. Habituellement VitoliMD Sommeil est plus efficace, mais certaines personnes préfèrent VitoliMD Stress et anxiété. Il est aussi possible d’utiliser une capsule de chaque produit. Il est toujours conseillé d’en parler à son pharmacien avant la prise de médicaments. Voici les allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Sommeil :

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité.
  • Fournit des antioxydants.

N’hésitez pas à parler de VITOLIMD à votre pharmacien, il saura vous conseiller.

Il n’y a pas de meilleure « pilule » pour amoindrir les effets du vieillissement qu’une bonne dose d’activité physique tous les jours. Ça a des tonnes de bienfaits!

Pourtant, on nous vend presque toujours la pratique d’activité physique pour son impact possible sur le contrôle du poids. Saviez-vous que, même si le poids demeure exactement le même, bouger chaque jour améliore :

  • Les capacités fonctionnelles du quotidien, comme celles qui requiert de la force
  • Certaines fonctions du cerveau
  • La santé cardiovasculaire
  • Le bien-être mental et souvent social
  • Les risques de plusieurs maladies, dont certains cancers

Préserver de bonnes capacités fonctionnelles est primordial pour rester autonome et actif le plus longtemps possible. N’est-ce pas plus agréable de mordre dans la vie et d’être capable d’apprécier chaque moment sans se plaindre de ses bobos. Pour certaines personnes, ça rime avec la capacité de jouer au sol avec ses petits enfants ou d’aller prendre des marches en forêt. À vous de penser aux activités qui vous font plaisir et que vous souhaitez préserver (ou remettre) dans votre quotidien.

Les études le montrent, l’activité physique permet de diminuer le déclin des fonctions cognitives et de réduire les risques de maladies neurodégénératives, comme l’Alzheimer. On a même vu que la reprise de l’exercice chez des gens initialement inactifs a permis d’améliorer certaines fonctions du cerveau, comme celles nécessaires à la planification et à la mémoire de travail.

Il est recommandé de faire 150 minutes d’activité physique par semaine, incluant des exercices améliorant la capacité musculaire. Est-ce que ça veut dire qu’il faut absolument aller au gym tous les jours? Pas nécessairement.

Une activité comme la marche nordique, qui se pratique avec des bâtons de marche, est excellente pour faciliter les sorties en conditions hivernales. L’ajout de crampons aux bottes est aussi une bonne idée. Toutes les activités sont bonnes. Il ne suffit que de sortir de sa zone de confort et faire battre son cœur un peu plus vite qu’à l’habitude.

Peu importe l’âge, le corps ne perd jamais la capacité de s’adapter à l’activité. Il garde donc toujours l’habileté de s’améliorer. Il n’y a donc pas d’âge pour se mettre à l’activité physique!

 

Jo-Anne Gilbert, PhD

Docteure en kinésiologie, spécialiste de la saine gestion du poids

Fondatrice d’Imparfait et en santé  www.imparfaitetensante.com

Il n’y a pas de meilleure « pilule » pour amoindrir les effets du vieillissement qu’une bonne dose d’activité physique tous les jours. Ça a des tonnes de bienfaits!

Pourtant, on nous vend presque toujours la pratique d’activité physique pour son impact possible sur le contrôle du poids. Saviez-vous que, même si le poids demeure exactement le même, bouger chaque jour améliore :

  • Les capacités fonctionnelles du quotidien, comme celles qui requiert de la force
  • Certaines fonctions du cerveau
  • La santé cardiovasculaire
  • Le bien-être mental et souvent social
  • Les risques de plusieurs maladies, dont certains cancers

Préserver de bonnes capacités fonctionnelles est primordial pour rester autonome et actif le plus longtemps possible. N’est-ce pas plus agréable de mordre dans la vie et d’être capable d’apprécier chaque moment sans se plaindre de ses bobos. Pour certaines personnes, ça rime avec la capacité de jouer au sol avec ses petits enfants ou d’aller prendre des marches en forêt. À vous de penser aux activités qui vous font plaisir et que vous souhaitez préserver (ou remettre) dans votre quotidien.

Les études le montrent, l’activité physique permet de diminuer le déclin des fonctions cognitives et de réduire les risques de maladies neurodégénératives, comme l’Alzheimer. On a même vu que la reprise de l’exercice chez des gens initialement inactifs a permis d’améliorer certaines fonctions du cerveau, comme celles nécessaires à la planification et à la mémoire de travail.

Il est recommandé de faire 150 minutes d’activité physique par semaine, incluant des exercices améliorant la capacité musculaire. Est-ce que ça veut dire qu’il faut absolument aller au gym tous les jours? Pas nécessairement.

Une activité comme la marche nordique, qui se pratique avec des bâtons de marche, est excellente pour faciliter les sorties en conditions hivernales. L’ajout de crampons aux bottes est aussi une bonne idée. Toutes les activités sont bonnes. Il ne suffit que de sortir de sa zone de confort et faire battre son cœur un peu plus vite qu’à l’habitude.

Peu importe l’âge, le corps ne perd jamais la capacité de s’adapter à l’activité. Il garde donc toujours l’habileté de s’améliorer. Il n’y a donc pas d’âge pour se mettre à l’activité physique!

 

Jo-Anne Gilbert, PhD

Docteure en kinésiologie, spécialiste de la saine gestion du poids

Fondatrice d’Imparfait et en santé  www.imparfaitetensante.com

Quand on parle de santé cardiovasculaire, tout le monde pense au cholestérol. Est-il vraiment ce qu’il y a de plus important ? Quels sont les autres facteurs de risques ? En 2019, que devrions-nous considérer pour réduire nos risques ? Une étude récente portant sur 8941 personnes en Suède (25 à 74 ans) sur une période de 20 ans, rapporte une réduction significative des niveaux de cholestérol dont 30% de la réduction est dû à un usage dix fois plus important des médicaments (1,4% vs 14,3% de la population) et 70 % de la baisse est dû à l’amélioration des habitudes de vie. Il faut se demander où nous devrions mettre nos efforts (Eriksson et al, 2016).

Le cœur est l’organe central du corps permettant d’acheminer les nutriments et l’oxygène à nos millions de cellules. C’est le seul organe qui ne peut pas momentanément faire défaut ou prendre une pause. Pas étonnant qu’il s’agisse d’une des plus importantes préoccupations de santé.

Parmi les facteurs de risque de maladie cardiovasculaire, nous retrouvons les quatre facettes de longévité des populations centenaires : la gestion du stress, l’activité physique, la vie sociale et l’alimentation. Sans repasser ces facettes en détail quant aux multiples raisons de leurs impacts sur la santé, voici quelques explications et quelques statistiques qui nous permettent de rapidement comprendre leur importance :

  • Le stress est un état d’urgence de l’organisme pouvant lui permettre de répondre plus efficacement à un danger. Nous avons parlé de son lien avec le vieillissement dans un article précédent (Le stress, l’anxiété et le vieillissement). Il est facile de penser que pour le cœur, qui doit se préparer en battant plus fort, plus rapidement, il n’est pas très bon d’être trop souvent et trop longtemps en état d’urgence. Par exemple, au Japon à la suite du tremblement de terre ayant causé le tsunami en 2011, le taux de mort subite par crise cardiaque à doublé et ce, durant au moins trois semaines (Kitamura et al, 2013).
  • Pour l’activité physique, chez les femmes de plus de 65 ans, commencer à marcher environ 1,5 km par jour permet de réduire de 50 % les risques de maladies cardiovasculaires, de cancer ou de décès, toutes causes confondues.
  • L’impact de la vie sociale est plus difficile à évaluer, mais il est évident. Une méta-analyse (l’analyse des données d’un grand nombre d’études) publiée en 2010 (Holt-Lunstad et al, 2010) conclue que ceux et celles ayant de bonnes relations sociales ont un risque de mortalité prématurée diminué de 50 %. Il s’agit d’un impact supérieur à celui de l’obésité ou de l’inactivité physique.
  • Pour ce qui est de l’alimentation, il s’emble qu’environ 1/3 des décès pourraient être évités si elle était de plus grande qualité. Une étude récente, publiée en janvier 2019, rapporte les analyses des données de l’Organisation mondiale de la santé pour 51 pays au sujet des décès cardiovasculaires attribuables à une alimentation déséquilibrée (par ordre d’importance (Meier T. et al. 2019)):
  1. pauvre en grains entiers = 429 000 décès ;
  2. faible en noix et graines = 341 000 décès;
  3. pauvre en fruits = 262 000 décès;
  4. riche en sodium = 251 000 décès;
  5. pauvre en oméga-3 = 227 000 décès.

De façon générale, une alimentation et un mode de vie sain permettent de réduire de 81 à 94% le risque de crise cardiaque, c’est-à-dire de pratiquement l’éliminer, tandis que les médicaments ne peuvent réduire le risque que de 20 à 30% (Kahleova et al, 2018).

En terminant, il importe aussi de parler du sommeil. Les hommes de 50 ans ayant 5 heures et moins de sommeil par nuit ont deux fois plus de chance d’être victime d’un incident cardiaque au cours des vingt prochaines années. Il s’agit d’un risque aussi important que le fait de fumer ou d’être atteint de diabète à l’âge de 50 ans (Moa Bengtsson, 2018).

Rappelez-vous que le cœur est indispensable à la santé de tout votre corps et toutes les facettes de santé de votre corps sont essentielles à la santé de votre cœur.

Pour d’autres articles et conseils sur votre santé, consultez le blogue de Vitoli :

 

 

 

Références

  • Eriksson et al, 2016. Greater decreases in cholesterol levels among individuals with high cardiovascular risk than among the general population: the northern Sweden MONICA study 1994 to 2014. European Heart Journal, Volume 37, Issue 25, 1 July 2016, Pages 1985–1992.
  • Kitamura et al, 2013. The Great East Japan Earthquake and Out-of-Hospital Cardiac Arrest. N Engl J Med 2013; 369:2165-2166.
  • Holt-Lunstad et al, 2010. Social Relationships and Mortality Risk: A Meta-analytic Review. PLOS Medecine.
  • Meier T. et al. 2019. Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 51 countries in the WHO European Region from 1990 to 2016: a systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. European Journal of Epidemiology (2019).
  • Kahleova et al, 2018. Vegetarian Dietary Patterns and Cardiovascular Disease. Prog Cardiovasc Dis. 2018 May – Jun;61(1):54-61.
  • Moa Bengtsson, 2018. Middle age men with short sleep duration have two times higher risk of cardiovascular events than those with normal sleep duration, a cohort study with 21 years follow-up. European Society of Cardiology.

Quand on parle de santé cardiovasculaire, tout le monde pense au cholestérol. Est-il vraiment ce qu’il y a de plus important ? Quels sont les autres facteurs de risques ? En 2019, que devrions-nous considérer pour réduire nos risques ? Une étude récente portant sur 8941 personnes en Suède (25 à 74 ans) sur une période de 20 ans, rapporte une réduction significative des niveaux de cholestérol dont 30% de la réduction est dû à un usage dix fois plus important des médicaments (1,4% vs 14,3% de la population) et 70 % de la baisse est dû à l’amélioration des habitudes de vie. Il faut se demander où nous devrions mettre nos efforts (Eriksson et al, 2016).

Le cœur est l’organe central du corps permettant d’acheminer les nutriments et l’oxygène à nos millions de cellules. C’est le seul organe qui ne peut pas momentanément faire défaut ou prendre une pause. Pas étonnant qu’il s’agisse d’une des plus importantes préoccupations de santé.

Parmi les facteurs de risque de maladie cardiovasculaire, nous retrouvons les quatre facettes de longévité des populations centenaires : la gestion du stress, l’activité physique, la vie sociale et l’alimentation. Sans repasser ces facettes en détail quant aux multiples raisons de leurs impacts sur la santé, voici quelques explications et quelques statistiques qui nous permettent de rapidement comprendre leur importance :

  • Le stress est un état d’urgence de l’organisme pouvant lui permettre de répondre plus efficacement à un danger. Nous avons parlé de son lien avec le vieillissement dans un article précédent (Le stress, l’anxiété et le vieillissement). Il est facile de penser que pour le cœur, qui doit se préparer en battant plus fort, plus rapidement, il n’est pas très bon d’être trop souvent et trop longtemps en état d’urgence. Par exemple, au Japon à la suite du tremblement de terre ayant causé le tsunami en 2011, le taux de mort subite par crise cardiaque à doublé et ce, durant au moins trois semaines (Kitamura et al, 2013).
  • Pour l’activité physique, chez les femmes de plus de 65 ans, commencer à marcher environ 1,5 km par jour permet de réduire de 50 % les risques de maladies cardiovasculaires, de cancer ou de décès, toutes causes confondues.
  • L’impact de la vie sociale est plus difficile à évaluer, mais il est évident. Une méta-analyse (l’analyse des données d’un grand nombre d’études) publiée en 2010 (Holt-Lunstad et al, 2010) conclue que ceux et celles ayant de bonnes relations sociales ont un risque de mortalité prématurée diminué de 50 %. Il s’agit d’un impact supérieur à celui de l’obésité ou de l’inactivité physique.
  • Pour ce qui est de l’alimentation, il s’emble qu’environ 1/3 des décès pourraient être évités si elle était de plus grande qualité. Une étude récente, publiée en janvier 2019, rapporte les analyses des données de l’Organisation mondiale de la santé pour 51 pays au sujet des décès cardiovasculaires attribuables à une alimentation déséquilibrée (par ordre d’importance (Meier T. et al. 2019)):
  1. pauvre en grains entiers = 429 000 décès ;
  2. faible en noix et graines = 341 000 décès;
  3. pauvre en fruits = 262 000 décès;
  4. riche en sodium = 251 000 décès;
  5. pauvre en oméga-3 = 227 000 décès.

De façon générale, une alimentation et un mode de vie sain permettent de réduire de 81 à 94% le risque de crise cardiaque, c’est-à-dire de pratiquement l’éliminer, tandis que les médicaments ne peuvent réduire le risque que de 20 à 30% (Kahleova et al, 2018).

En terminant, il importe aussi de parler du sommeil. Les hommes de 50 ans ayant 5 heures et moins de sommeil par nuit ont deux fois plus de chance d’être victime d’un incident cardiaque au cours des vingt prochaines années. Il s’agit d’un risque aussi important que le fait de fumer ou d’être atteint de diabète à l’âge de 50 ans (Moa Bengtsson, 2018).

Rappelez-vous que le cœur est indispensable à la santé de tout votre corps et toutes les facettes de santé de votre corps sont essentielles à la santé de votre cœur.

Pour d’autres articles et conseils sur votre santé, consultez le blogue de Vitoli :

 

 

 

Références

  • Eriksson et al, 2016. Greater decreases in cholesterol levels among individuals with high cardiovascular risk than among the general population: the northern Sweden MONICA study 1994 to 2014. European Heart Journal, Volume 37, Issue 25, 1 July 2016, Pages 1985–1992.
  • Kitamura et al, 2013. The Great East Japan Earthquake and Out-of-Hospital Cardiac Arrest. N Engl J Med 2013; 369:2165-2166.
  • Holt-Lunstad et al, 2010. Social Relationships and Mortality Risk: A Meta-analytic Review. PLOS Medecine.
  • Meier T. et al. 2019. Cardiovascular mortality attributable to dietary risk factors in 51 countries in the WHO European Region from 1990 to 2016: a systematic analysis of the Global Burden of Disease Study. European Journal of Epidemiology (2019).
  • Kahleova et al, 2018. Vegetarian Dietary Patterns and Cardiovascular Disease. Prog Cardiovasc Dis. 2018 May – Jun;61(1):54-61.
  • Moa Bengtsson, 2018. Middle age men with short sleep duration have two times higher risk of cardiovascular events than those with normal sleep duration, a cohort study with 21 years follow-up. European Society of Cardiology.

Adapté du chapitre 16 « Calories » du livre Vivre jeune DEUX fois plus longtemps et du chapitre 1.3 « Les apprentissages de la restriction calorique » du livre Vivre jeune plus longtemps.

Il est intéressant de constater que dès 1935, des observations scientifiques soulignaient déjà l’importance du contenu calorique des aliments versus leur apport nutritif (Clive McCay, 1935). Pourtant, 80 ans plus tard, les aliments riches en calories et peu nutritifs sont responsables des problèmes d’obésité de notre époque.

Clive M. McCay (1898-1967) est à l’origine de l’observation des effets de la restriction calorique. C’est cette observation qui a permis les avancées les plus importantes du XXe siècle en matière de compréhension des processus et des voies métaboliques associées au vieillissement. En réduisant l’apport en calories de 30 %, sans réduire l’apport en vitamines, minéraux et éléments essentiels, on peut augmenter de 30 à 50 % la durée de vie chez les rongeurs.

Par la suite, ce phénomène fut démontré chez la levure, le nématode, la mouche à fruit, les poissons, les souris et récemment chez les macaques japonais. Des mécanismes de fonctionnement similaires sont présents chez tous les organismes vivants. Ces mécanismes furent donc conservés au cours de l’évolution.

La restriction calorique permet :

  • d’améliorer la gestion du glucose,
  • de réduire l’inflammation et le poids corporel,
  • d’abaisser les triglycérides et le mauvais cholestérol sanguin,
  • d’augmenter le bon cholestérol,
  • de diminuer le niveau des hormones de croissance,
  • de réduire les risques de cancer,
  • de préserver les fonctions des cellules souches,
  • d’améliorer le métabolisme des mitochondries,
  • de réduire la perte de masse musculaire,
  • de préserver la structure et les fonctions cognitives,

Chez l’humain, les données suivantes furent rapportées pour une personne ayant appliqué la restriction calorique durant sept ans (homme) :

  • son poids est passé de 180 à 134 livres;
  • son cholestérol total avait diminué d’environ 30 %;
  • son mauvais cholestérol avait diminué de 40 % et
  • son bon cholestérol avait augmenté d’environ 50 %;
  • sa pression sanguine et son glucose à jeun avaient aussi diminué.

Il est à souligner que le sujet humain présenté précédemment est un homme qui pesait 180 livres avant la restriction calorique, sans aucun problème de poids, et il ne pesait que 134 livres sept ans plus tard. La restriction calorique met l’organisme dans un état de fragilité qui serait très questionnable de recommander. C’est pour cette raison que les recherches portent maintenant sur des produits/molécules qui pourraient permettre de moduler les mêmes voies métaboliques, sans mettre l’organisme en danger.

Ce qu’il faut retenir, c’est que d’un point de vue biologique, il est maintenant clair que l’apport calorique a un impact sur la vitesse du vieillissement et ce, parce qu’elle est aussi reliée à notre vitesse de croissance. Ainsi, un enfant privé d’un apport calorique suffisant arrête de grandir. Si l’apport en calories n’est pas suffisant, les voies métaboliques de la croissance et du développement sont arrêtées de façon à permettre à l’organisme de conserver ses réserves plus longtemps et de consacrer ses efforts à la survie. Rendu à l’âge adulte, ce mécanisme est toujours accessible et si un adulte est privé d’un apport calorique suffisant, il arrête de vieillir (pour être plus précis, il arrête le vieillissement primaire) et concentre ses efforts sur la maintenance et la réparation. C’est ce que nous appelons les effets de la restriction calorique.

Certaines molécules naturelles ont des effets similaires à la restriction calorique (nous en discuterons dans l’article 3). Elles sont très peu nombreuses. Idunn Technologies a réuni les molécules les mieux documentées scientifiquement pour produire VitoliMD Bien vieillir. VitoliMD Bien vieillir a donc pour objectif de vous garder en santé, plus longtemps.

Ne vous laissez pas tromper, Idunn Technologies est la seule entreprise spécialisée dans le domaine du vieillissement, effectuant de la recherche de pointe, vous offrant des produits de très haute qualité : la gamme VitoliMD.

Adapté du chapitre 16 « Calories » du livre Vivre jeune DEUX fois plus longtemps et du chapitre 1.3 « Les apprentissages de la restriction calorique » du livre Vivre jeune plus longtemps.

Il est intéressant de constater que dès 1935, des observations scientifiques soulignaient déjà l’importance du contenu calorique des aliments versus leur apport nutritif (Clive McCay, 1935). Pourtant, 80 ans plus tard, les aliments riches en calories et peu nutritifs sont responsables des problèmes d’obésité de notre époque.

Clive M. McCay (1898-1967) est à l’origine de l’observation des effets de la restriction calorique. C’est cette observation qui a permis les avancées les plus importantes du XXe siècle en matière de compréhension des processus et des voies métaboliques associées au vieillissement. En réduisant l’apport en calories de 30 %, sans réduire l’apport en vitamines, minéraux et éléments essentiels, on peut augmenter de 30 à 50 % la durée de vie chez les rongeurs.

Par la suite, ce phénomène fut démontré chez la levure, le nématode, la mouche à fruit, les poissons, les souris et récemment chez les macaques japonais. Des mécanismes de fonctionnement similaires sont présents chez tous les organismes vivants. Ces mécanismes furent donc conservés au cours de l’évolution.

La restriction calorique permet :

  • d’améliorer la gestion du glucose,
  • de réduire l’inflammation et le poids corporel,
  • d’abaisser les triglycérides et le mauvais cholestérol sanguin,
  • d’augmenter le bon cholestérol,
  • de diminuer le niveau des hormones de croissance,
  • de réduire les risques de cancer,
  • de préserver les fonctions des cellules souches,
  • d’améliorer le métabolisme des mitochondries,
  • de réduire la perte de masse musculaire,
  • de préserver la structure et les fonctions cognitives,

Chez l’humain, les données suivantes furent rapportées pour une personne ayant appliqué la restriction calorique durant sept ans (homme) :

  • son poids est passé de 180 à 134 livres;
  • son cholestérol total avait diminué d’environ 30 %;
  • son mauvais cholestérol avait diminué de 40 % et
  • son bon cholestérol avait augmenté d’environ 50 %;
  • sa pression sanguine et son glucose à jeun avaient aussi diminué.

Il est à souligner que le sujet humain présenté précédemment est un homme qui pesait 180 livres avant la restriction calorique, sans aucun problème de poids, et il ne pesait que 134 livres sept ans plus tard. La restriction calorique met l’organisme dans un état de fragilité qui serait très questionnable de recommander. C’est pour cette raison que les recherches portent maintenant sur des produits/molécules qui pourraient permettre de moduler les mêmes voies métaboliques, sans mettre l’organisme en danger.

Ce qu’il faut retenir, c’est que d’un point de vue biologique, il est maintenant clair que l’apport calorique a un impact sur la vitesse du vieillissement et ce, parce qu’elle est aussi reliée à notre vitesse de croissance. Ainsi, un enfant privé d’un apport calorique suffisant arrête de grandir. Si l’apport en calories n’est pas suffisant, les voies métaboliques de la croissance et du développement sont arrêtées de façon à permettre à l’organisme de conserver ses réserves plus longtemps et de consacrer ses efforts à la survie. Rendu à l’âge adulte, ce mécanisme est toujours accessible et si un adulte est privé d’un apport calorique suffisant, il arrête de vieillir (pour être plus précis, il arrête le vieillissement primaire) et concentre ses efforts sur la maintenance et la réparation. C’est ce que nous appelons les effets de la restriction calorique.

Certaines molécules naturelles ont des effets similaires à la restriction calorique (nous en discuterons dans l’article 3). Elles sont très peu nombreuses. Idunn Technologies a réuni les molécules les mieux documentées scientifiquement pour produire VitoliMD Bien vieillir. VitoliMD Bien vieillir a donc pour objectif de vous garder en santé, plus longtemps.

Ne vous laissez pas tromper, Idunn Technologies est la seule entreprise spécialisée dans le domaine du vieillissement, effectuant de la recherche de pointe, vous offrant des produits de très haute qualité : la gamme VitoliMD.

Bien que la vitamine B12 soit reconnue comme « hydrosoluble », elle ne s’élimine pas automatiquement dans l’urine mais s’accumule dans plusieurs organes (foie, reins, moelle osseuse, etc.). Malgré tout, les carences en B12 sont très répandues. On parle d’environ 39 % de la population en général, et beaucoup plus chez les végétaliens, végétariens et personnes âgées.

La B12 est surtout présente dans les aliments d’origine animale, viande, volaille, poisson, œufs et produits laitiers, etc. Il s’agit d’une vitamine importante, puisqu’elle est nécessaire notamment au métabolisme des lipides et des protéines. La synthèse de la myéline (gaine des nerfs) implique aussi la vitamine B12. Un des problèmes avec celle-ci, est que les manifestations d’une déficience sont d’abord peu spécifiques et plutôt légères :

  • fatigue, faiblesse, troubles de l’appétit, pertes d’équilibre, troubles du sommeil, etc.

Cependant, si la carence en B12 n’est pas détectée à temps, certains symptômes sont graves et irréversibles tels que :

  • perturbation de la formation des neurotransmetteurs et des hormones pouvant conduire à des déséquilibres psychiques et cognitifs,
  • augmentation du taux d’homocystéine pouvant être à l’origine de maladies cardiaques, maladies circulatoires (ex : démence vasculaire),
  • dégradations neurologiques pouvant causer des picotements ou douleurs inexplicables, problèmes de coordinations, etc.

Dans certains cas, des symptômes sévères tels l’artériosclérose, l’infarctus, l’AVC, la paralysie, l’incontinence et plusieurs autres symptômes peuvent être associés à une carence en vitamine B12.

Lorsqu’on arrive à la cinquantaine et plus, il est généralement reconnu que le risque de carence en B12 est augmenté :

  1. Le régime alimentaire des personnes âgées n’est généralement pas très varié, leur appétit faible, et donc l’apport en B12 en est diminué d’autant.
  2. L’organisme des personnes âgées a une certaine difficulté à bien absorber la B12. La gastrite atrophique touche environ 10 à 30 % des personnes âgées, et se traduit notamment par une diminution d’acidité gastrique, indispensable pour l’absorption de la B12.
  3. Le stress, la cigarette, l’usage d’alcool et autres drogues, le café à haute dose, le sucre à haute dose, et certains médicaments, notamment tous les antiacides, la Metformine, certaines hormones, etc., sont d’autres facteurs diminuant l’absorption de la vitamine B12.

En conclusion, il est clair que les personnes âgées devraient avoir une vérification annuelle de leur taux de B12, consommer des aliments concentrés en B12 ou enrichis en B12, et/ou prendre des suppléments qui en contiennent. Dans les cas plus graves, certains médecins traiteront les carences en B12 par des injections intramusculaires. Comme pharmacien, je dirais que la prise « per os » de la B12  (voie orale) est généralement aussi efficace que les injections.

Vous voulez mon avis ? Je pense qu’une dose de vitamine B12 par voie orale entre 1000 et 2000 mcg/jour devrait être donnée d’office à toutes les personnes âgées, considérant qu’il n’existe pas, à ce jour, de cas de toxicité engendrée par quelque dose que ce soit de vitamine B12. Considérant que les suppléments en B12 sont sécuritaires, efficaces, et peu dispendieux, comment pourrions-nous justifier de ne pas les recommander à nos patients? Ainsi, certaines séquelles irréversibles pourraient être évitées.

Deux nutritionnistes québécoises, Lucie Bergeron et Francine Pouliot, ont analysé les concentrations de vitamine B12 chez 126 personnes âgées lors de leur admission dans leur CHSLD (CHSLD Ladouceur). Le constat est frappant : 100 % des patients présents à l’unité des troubles liés à la démence avaient un taux de B12 inférieur à 185 pmol/l, dont 43 % un taux de moins de 110 pmol/l. Pour moi, la carence en vitamine B12 est très sous-estimée et sous-diagnostiquée.

De plus, Santé Canada recommande aux personnes de plus de 50 ans de consommer des aliments enrichis de vitamine B12 ou de prendre un supplément de vitamine B12. Les aliments riches en B12 :

  • Les viandes, volailles et notamment les abats (bœuf, veau, agneau) et le lapin.
  • Les crustacés et mollusques, surtout les huîtres et les moules.
  • Les poissons, en particulier les maquereaux, les sardines, la truite, le thon.
  • Les fromages (emmental, camembert) et les produits laitiers.
  • Les œufs, mais en moindre quantité.
  • Certaines boissons de soya ou de riz sont enrichis.

N.B. : Il est tout de même recommandé de réduire la consommation de viande rouge à seulement quelques fois par mois. Donc, il faudrait privilégier les autres aliments riches en vitamine B12.

Consultez le tableau de la valeur nutritive sur l’étiquette d’un aliment pour savoir s’il est enrichi en vitamine B12. Le but d’un article comme celui-ci, est de prévenir ces carences relativement courantes.

Voulez-vous vraiment risquer de manquer de B12 ?

Poser la question, c’est y répondre…

Bien que la vitamine B12 soit reconnue comme « hydrosoluble », elle ne s’élimine pas automatiquement dans l’urine mais s’accumule dans plusieurs organes (foie, reins, moelle osseuse, etc.). Malgré tout, les carences en B12 sont très répandues. On parle d’environ 39 % de la population en général, et beaucoup plus chez les végétaliens, végétariens et personnes âgées.

La B12 est surtout présente dans les aliments d’origine animale, viande, volaille, poisson, œufs et produits laitiers, etc. Il s’agit d’une vitamine importante, puisqu’elle est nécessaire notamment au métabolisme des lipides et des protéines. La synthèse de la myéline (gaine des nerfs) implique aussi la vitamine B12. Un des problèmes avec celle-ci, est que les manifestations d’une déficience sont d’abord peu spécifiques et plutôt légères :

  • fatigue, faiblesse, troubles de l’appétit, pertes d’équilibre, troubles du sommeil, etc.

Cependant, si la carence en B12 n’est pas détectée à temps, certains symptômes sont graves et irréversibles tels que :

  • perturbation de la formation des neurotransmetteurs et des hormones pouvant conduire à des déséquilibres psychiques et cognitifs,
  • augmentation du taux d’homocystéine pouvant être à l’origine de maladies cardiaques, maladies circulatoires (ex : démence vasculaire),
  • dégradations neurologiques pouvant causer des picotements ou douleurs inexplicables, problèmes de coordinations, etc.

Dans certains cas, des symptômes sévères tels l’artériosclérose, l’infarctus, l’AVC, la paralysie, l’incontinence et plusieurs autres symptômes peuvent être associés à une carence en vitamine B12.

Lorsqu’on arrive à la cinquantaine et plus, il est généralement reconnu que le risque de carence en B12 est augmenté :

  1. Le régime alimentaire des personnes âgées n’est généralement pas très varié, leur appétit faible, et donc l’apport en B12 en est diminué d’autant.
  2. L’organisme des personnes âgées a une certaine difficulté à bien absorber la B12. La gastrite atrophique touche environ 10 à 30 % des personnes âgées, et se traduit notamment par une diminution d’acidité gastrique, indispensable pour l’absorption de la B12.
  3. Le stress, la cigarette, l’usage d’alcool et autres drogues, le café à haute dose, le sucre à haute dose, et certains médicaments, notamment tous les antiacides, la Metformine, certaines hormones, etc., sont d’autres facteurs diminuant l’absorption de la vitamine B12.

En conclusion, il est clair que les personnes âgées devraient avoir une vérification annuelle de leur taux de B12, consommer des aliments concentrés en B12 ou enrichis en B12, et/ou prendre des suppléments qui en contiennent. Dans les cas plus graves, certains médecins traiteront les carences en B12 par des injections intramusculaires. Comme pharmacien, je dirais que la prise « per os » de la B12  (voie orale) est généralement aussi efficace que les injections.

Vous voulez mon avis ? Je pense qu’une dose de vitamine B12 par voie orale entre 1000 et 2000 mcg/jour devrait être donnée d’office à toutes les personnes âgées, considérant qu’il n’existe pas, à ce jour, de cas de toxicité engendrée par quelque dose que ce soit de vitamine B12. Considérant que les suppléments en B12 sont sécuritaires, efficaces, et peu dispendieux, comment pourrions-nous justifier de ne pas les recommander à nos patients? Ainsi, certaines séquelles irréversibles pourraient être évitées.

Deux nutritionnistes québécoises, Lucie Bergeron et Francine Pouliot, ont analysé les concentrations de vitamine B12 chez 126 personnes âgées lors de leur admission dans leur CHSLD (CHSLD Ladouceur). Le constat est frappant : 100 % des patients présents à l’unité des troubles liés à la démence avaient un taux de B12 inférieur à 185 pmol/l, dont 43 % un taux de moins de 110 pmol/l. Pour moi, la carence en vitamine B12 est très sous-estimée et sous-diagnostiquée.

De plus, Santé Canada recommande aux personnes de plus de 50 ans de consommer des aliments enrichis de vitamine B12 ou de prendre un supplément de vitamine B12. Les aliments riches en B12 :

  • Les viandes, volailles et notamment les abats (bœuf, veau, agneau) et le lapin.
  • Les crustacés et mollusques, surtout les huîtres et les moules.
  • Les poissons, en particulier les maquereaux, les sardines, la truite, le thon.
  • Les fromages (emmental, camembert) et les produits laitiers.
  • Les œufs, mais en moindre quantité.
  • Certaines boissons de soya ou de riz sont enrichis.

N.B. : Il est tout de même recommandé de réduire la consommation de viande rouge à seulement quelques fois par mois. Donc, il faudrait privilégier les autres aliments riches en vitamine B12.

Consultez le tableau de la valeur nutritive sur l’étiquette d’un aliment pour savoir s’il est enrichi en vitamine B12. Le but d’un article comme celui-ci, est de prévenir ces carences relativement courantes.

Voulez-vous vraiment risquer de manquer de B12 ?

Poser la question, c’est y répondre…

Il est important de savoir que la réglementation de Santé Canada encadre la formulation des produits de santé naturels sans obligation d’utiliser des extraits de plantes standardisés, exception faite de certaines plantes en particulier.

La standardisation, aussi appelée normalisation, est l’utilisation du dosage d’un ingrédient actif ou d’un marqueur. Pour certaines plantes où l’on connait l’ingrédient actif précis, celui-ci peut être dosé afin de garantir sa présence en quantité suffisante et ainsi assurer l’efficacité du produit si la formulation est adéquate. Par exemple, pour le ginkgo biloba, il s’agit des glucoflavonoïdes (24% flavones glycosides) et des terpènes lactones (6%). Pour ce produit, il existe donc une double standardisation.

Pour les plantes où l’on ne connait pas l’élément actif exact, ou encore, où plusieurs éléments actifs sont présents, on utilise un marqueur qui est soit caractéristique de la plante, ou encore, caractéristique de la famille de composés responsables de l’effet thérapeutique. La standardisation permet aussi de confirmer qu’il s’agit bien du bon extrait de plante. Il est donc évident que cela constitue un élément crucial d’un bon programme d’assurance qualité.

Une qualité très variable

Les études se sont multipliées, aux cours des dernières années, sur la piètre qualité des produits de santé naturels. Mentionnons, entre autres, celle de l’Université de Guelph en Ontario (Newmaster et al, 2013) qui rapporte que sur 44 produits testés, les deux tiers (30 /44) contenaient des plantes substitues ou des contaminants et deux produits ne contenaient que de la farine de riz. Il s’agit de produits vendus au Canada, approuvés par Santé Canada, ayant des NPN. Cette étude a bien sûr été beaucoup critiquée.

Nous pouvons citer deux autres études récentes qui rapportent ce type de problème en Chine et au Pays-Bas. En Chine, Xin et ses collaborateurs (2015) ont étudié des produits contenant la rhodiole; 60% des produits évalués n’étaient pas la bonne plante. Au Pays-Bas, une analyse du Ministère de la santé (Fransen et al, 2010), concernant des produits contenant du Gingko biloba, a conclu que 25 des 29 produits testés (86%) étaient incorrects.

C’est pour ces raisons que tous les extraits de plantes utilisés pour les formulations de la gamme VitoliMD sont des extraits standardisés provenant d’entreprises ayant une traçabilité complète sur leur production. Les plantes médicinales sont données en production à des agriculteurs et les méthodes d’extraction sont en accord avec les exigences des publications scientifiques rapportant l’efficacité de ces extraits. Ces plus hauts standards de qualité permettent de garantir l’origine, mais aussi la présence des éléments actifs requis pour le bénéfice santé visé.

La dose effective

La dose effective est la dose à laquelle une ou des démonstrations cliniques de qualité (étude clinique en double aveugle réalisée selon les meilleurs standards de qualité) ont permis de démontrer un effet thérapeutique significatif. Pour qu’un effet soit jugé significatif, il doit être supérieur à l’effet placébo et correspondre à un bienfait réel pour la personne visée.

Une pratique commerciale courante est de mettre en évidence un ingrédient vedette et de l’accompagner d’ingrédients « décoratifs » afin de créer une formule unique soi-disant plus efficace. Les ingrédients « décoratifs », habituellement saupoudrés, sont nettement en dessous de leur dose effective pour permettre un bénéfice significatif.

Il est important de savoir que la pharmacocinétique des ingrédients actifs n’est pas cumulative. Ainsi, un ingrédient présent à 30% de sa dose effective, ne peut être complété par un autre ingrédient à 70% de sa dose effective. La dose effective est applicable à chaque ingrédient qui devrait jouer un rôle dans la formulation, sinon il s’agit simplement d’éléments marketing.

La gamme de produits Vitoli MD ne fait pas de saupoudrage à caractère marketing. Tous les extraits de plante utilisés pour les formulations de la gamme Vitoli MD sont des extraits standardisés et ils sont utilisés à une dose effective pour chaque ingrédient.

Des ingrédients plus concentrés afin de réduire le nombre de capsules

Les produits Vitoli utilisent des ingrédients plus concentrés afin de réduire la quantité d’éléments non médicinaux provenant des plantes et de réduire le nombre de capsules à prendre. Ainsi, la valeur d’un produit de qualité ne devrait pas être établit par le nombre de capsules présent dans la bouteille. Par exemple, chaque capsule du produit VitoliMD Bien vieillir est l’équivalent de 46 capsules de plante non concentré. Un pot de 30 capsules est donc l’équivalent de 1380 capsules.

Le plus important est de constater que sans cette grande concentration en éléments actifs des ingrédients de qualité utilisés par la gamme VitoliMD, il serait impossible de prendre suffisamment de capsules par jour pour atteindre les bénéfices visés (46 capsules par jour!).

Des installations de production de qualité et des analyses indépendantes

En plus de choisir finement tous les fournisseurs des ingrédients, Idunn Technologies fait produire les produits VitoliMD au Québec dans une usine ayant sa licence de production pharmaceutique. Les analyses de contrôle de la qualité sont effectuées par une seconde entreprise pharmaceutique indépendante afin d’assurer qu’il n’y a pas de manipulation des résultats pour libérer un lot qui ne rencontrerait pas les standards de qualité établis. Il s’agit des standards les plus élevés de l’industrie.

Une entreprise spécialisée, active en recherche

Le dernier point important à considérer, dans le choix d’un produit de qualité est, qui est l’entreprise derrière? Il est recommandé d’éviter les produits dont l’entreprise productrice n’est pas bien identifiée. De plus, les entreprises spécialisées dans leur domaine sont à même de formuler des produits spécifiques. Il n’est pas suffisant d’utiliser des ingrédients de qualité et aux bonnes quantités, il faut aussi utiliser les bons ingrédients pour les bonnes raisons. Les produits VitoliMD utilisent les ingrédients ayant le plus de support scientifique pour chaque application, toujours en tenant compte des besoins particuliers du vieillissement en santé. Demandez la qualité Vitoli.

Il est important de savoir que la réglementation de Santé Canada encadre la formulation des produits de santé naturels sans obligation d’utiliser des extraits de plantes standardisés, exception faite de certaines plantes en particulier.

La standardisation, aussi appelée normalisation, est l’utilisation du dosage d’un ingrédient actif ou d’un marqueur. Pour certaines plantes où l’on connait l’ingrédient actif précis, celui-ci peut être dosé afin de garantir sa présence en quantité suffisante et ainsi assurer l’efficacité du produit si la formulation est adéquate. Par exemple, pour le ginkgo biloba, il s’agit des glucoflavonoïdes (24% flavones glycosides) et des terpènes lactones (6%). Pour ce produit, il existe donc une double standardisation.

Pour les plantes où l’on ne connait pas l’élément actif exact, ou encore, où plusieurs éléments actifs sont présents, on utilise un marqueur qui est soit caractéristique de la plante, ou encore, caractéristique de la famille de composés responsables de l’effet thérapeutique. La standardisation permet aussi de confirmer qu’il s’agit bien du bon extrait de plante. Il est donc évident que cela constitue un élément crucial d’un bon programme d’assurance qualité.

Une qualité très variable

Les études se sont multipliées, aux cours des dernières années, sur la piètre qualité des produits de santé naturels. Mentionnons, entre autres, celle de l’Université de Guelph en Ontario (Newmaster et al, 2013) qui rapporte que sur 44 produits testés, les deux tiers (30 /44) contenaient des plantes substitues ou des contaminants et deux produits ne contenaient que de la farine de riz. Il s’agit de produits vendus au Canada, approuvés par Santé Canada, ayant des NPN. Cette étude a bien sûr été beaucoup critiquée.

Nous pouvons citer deux autres études récentes qui rapportent ce type de problème en Chine et au Pays-Bas. En Chine, Xin et ses collaborateurs (2015) ont étudié des produits contenant la rhodiole; 60% des produits évalués n’étaient pas la bonne plante. Au Pays-Bas, une analyse du Ministère de la santé (Fransen et al, 2010), concernant des produits contenant du Gingko biloba, a conclu que 25 des 29 produits testés (86%) étaient incorrects.

C’est pour ces raisons que tous les extraits de plantes utilisés pour les formulations de la gamme VitoliMD sont des extraits standardisés provenant d’entreprises ayant une traçabilité complète sur leur production. Les plantes médicinales sont données en production à des agriculteurs et les méthodes d’extraction sont en accord avec les exigences des publications scientifiques rapportant l’efficacité de ces extraits. Ces plus hauts standards de qualité permettent de garantir l’origine, mais aussi la présence des éléments actifs requis pour le bénéfice santé visé.

La dose effective

La dose effective est la dose à laquelle une ou des démonstrations cliniques de qualité (étude clinique en double aveugle réalisée selon les meilleurs standards de qualité) ont permis de démontrer un effet thérapeutique significatif. Pour qu’un effet soit jugé significatif, il doit être supérieur à l’effet placébo et correspondre à un bienfait réel pour la personne visée.

Une pratique commerciale courante est de mettre en évidence un ingrédient vedette et de l’accompagner d’ingrédients « décoratifs » afin de créer une formule unique soi-disant plus efficace. Les ingrédients « décoratifs », habituellement saupoudrés, sont nettement en dessous de leur dose effective pour permettre un bénéfice significatif.

Il est important de savoir que la pharmacocinétique des ingrédients actifs n’est pas cumulative. Ainsi, un ingrédient présent à 30% de sa dose effective, ne peut être complété par un autre ingrédient à 70% de sa dose effective. La dose effective est applicable à chaque ingrédient qui devrait jouer un rôle dans la formulation, sinon il s’agit simplement d’éléments marketing.

La gamme de produits Vitoli MD ne fait pas de saupoudrage à caractère marketing. Tous les extraits de plante utilisés pour les formulations de la gamme Vitoli MD sont des extraits standardisés et ils sont utilisés à une dose effective pour chaque ingrédient.

Des ingrédients plus concentrés afin de réduire le nombre de capsules

Les produits Vitoli utilisent des ingrédients plus concentrés afin de réduire la quantité d’éléments non médicinaux provenant des plantes et de réduire le nombre de capsules à prendre. Ainsi, la valeur d’un produit de qualité ne devrait pas être établit par le nombre de capsules présent dans la bouteille. Par exemple, chaque capsule du produit VitoliMD Bien vieillir est l’équivalent de 46 capsules de plante non concentré. Un pot de 30 capsules est donc l’équivalent de 1380 capsules.

Le plus important est de constater que sans cette grande concentration en éléments actifs des ingrédients de qualité utilisés par la gamme VitoliMD, il serait impossible de prendre suffisamment de capsules par jour pour atteindre les bénéfices visés (46 capsules par jour!).

Des installations de production de qualité et des analyses indépendantes

En plus de choisir finement tous les fournisseurs des ingrédients, Idunn Technologies fait produire les produits VitoliMD au Québec dans une usine ayant sa licence de production pharmaceutique. Les analyses de contrôle de la qualité sont effectuées par une seconde entreprise pharmaceutique indépendante afin d’assurer qu’il n’y a pas de manipulation des résultats pour libérer un lot qui ne rencontrerait pas les standards de qualité établis. Il s’agit des standards les plus élevés de l’industrie.

Une entreprise spécialisée, active en recherche

Le dernier point important à considérer, dans le choix d’un produit de qualité est, qui est l’entreprise derrière? Il est recommandé d’éviter les produits dont l’entreprise productrice n’est pas bien identifiée. De plus, les entreprises spécialisées dans leur domaine sont à même de formuler des produits spécifiques. Il n’est pas suffisant d’utiliser des ingrédients de qualité et aux bonnes quantités, il faut aussi utiliser les bons ingrédients pour les bonnes raisons. Les produits VitoliMD utilisent les ingrédients ayant le plus de support scientifique pour chaque application, toujours en tenant compte des besoins particuliers du vieillissement en santé. Demandez la qualité Vitoli.

L’année 2018 a été remplie de bons souvenirs et d’évènements marquants à commencer par les Jeux Olympique de PyeonChang en février 2018 et du mariage du Prince Harry et de Meghan Markle.

Pour Vitoli, l’année 2018 a également été marquante car elle concrétise notre développement auprès des pharmacies au Québec et l’établissement des échanges avec vous!

L’année 2018 en chiffres

1 200 points de ventes :

En janvier 2018, 130 pharmacies offraient les produits Vitoli. Aujourd’hui, Vitoli est disponible partout au Québec dans plus de 1 200 points de ventes chez Uniprix, Familiprix, Jean-Coutu, Brunet et certaines autres pharmacies Proxim, Pharmaprix et Accès Pharma. Vous pouvez maintenant demander la qualité et l’efficacité des produits Vitoli partout au Québec et tout en ayant des professionnels formés dans plus en plus de pharmacie.

1 250 professionnels de la santé formés :

Nous avons poursuivi et accéléré les formations offertes aux professionnels de la santé à l’usage des produits Vitoli (médecins, pharmaciens et employés des pharmacies). Nous avons fait des formations directement dans les pharmacies ou par vidéo conférence avec une entreprise spécialisée en formation médicale continue.

De plus, nous avons développé une plateforme de formation en ligne qui offre deux nouvelles formations : Trouble d’anxiété et du sommeil et Fibromyalgie.

Notre objectif est d’avoir au minimum un pharmacien formé à l’usage des produits Vitoli dans tous les points de ventes des produits, afin de vous assurer les meilleurs conseils et services par vos pharmaciens. N’hésitez pas à demander si un pharmacien a fait la formation à votre pharmacie.

COMMUNICATION : 80 000 personnes rejointes par semaine

L’année 2018 est marquée par nos échanges avec vous, les clients et enthousiastes de Vitoli. Le site internet de Vitoli attire plus de 36 000 visiteurs uniques par mois et les publications de Vitoli rejoignent 80 000 personnes par semaine sur Facebook – c’est une augmentation de 400% comparé à 2017. Vous êtes nombreux à nous remercier de vous répondre rapidement et bien sachez que vos questions nous tiennent à cœur et vos témoignages sont notre motivation à continuer de bien vous servir.

Nous avons aussi mis en place le blogue de Vitoli au cours de l’été 2018 afin de nous permettre de véhiculer de l’information la plus complète possible sur les saines habitudes de vie en vieillissant, mais aussi sur les causes et les mécanismes d’un grand nombre de problèmes de santé pour vous aider à mieux comprendre ce que vous pouvez faire pour mieux vivre. 7 nouveaux collaborateurs se joignent à cette initiative afin de produire du contenu de qualité :

ANDRÉ PERREAULT, PHARMACIEN

DR JACQUES LAMBERT, MÉDECIN

PHILIPPE LENG, PHARMACIEN

JAMIL EL KABBAJ, DENTISTE

HÉLÈNE BARIBEAU, NUTRITIONNISTE

JO-ANNE GILBERT, KINÉSIOLOGUE

STÉPHANE MIGNEAULT, PSYCHOLOGUE

Ces derniers participent activement à la diffusion d’information santé juste et crédible qui vise à partager les meilleurs pratiques pour avoir une vie active et en santé.  À titre d’exemple, notre article concernant les causes de la fibromyalgie a été vu par 38 000 personnes en 72 heures lors de la parution.

ET SURTOUT VOUS!

C’est un privilège de pouvoir échanger directement avec vous par les médias sociaux et au téléphone. Nous sommes particulièrement fiers d’avoir établi une communication dynamique qui permet d’échanger tous les jours sur les facettes d’une vie active en santé. N’hésitez pas à nous écrire si vous aimeriez que l’on traite de problèmes de santé en particulier pour lesquels vous avez besoin de plus d’informations. Vos questions et commentaires sont précieux pour nous et nous permettent de toujours rester motivé à développer les meilleurs produits pour vous accompagner tout au long de votre vie.

Vous faites partie de notre équipe, merci d’avoir été aussi présent avec nous depuis nos débuts. Au plaisir de vous parler en 2019 et d’interagir avec vos médecins et pharmaciens afin de leur fournir l’information la plus pertinente à leur pratique. D’ici là, de toute l’équipe de Vitoli, nous vous souhaitons un heureux temps des fêtes avec vos proches et une année 2019 riche de belles surprises.

    – L’équipe Vitoli

L’année 2018 a été remplie de bons souvenirs et d’évènements marquants à commencer par les Jeux Olympique de PyeonChang en février 2018 et du mariage du Prince Harry et de Meghan Markle.

Pour Vitoli, l’année 2018 a également été marquante car elle concrétise notre développement auprès des pharmacies au Québec et l’établissement des échanges avec vous!

L’année 2018 en chiffres

1 200 points de ventes :

En janvier 2018, 130 pharmacies offraient les produits Vitoli. Aujourd’hui, Vitoli est disponible partout au Québec dans plus de 1 200 points de ventes chez Uniprix, Familiprix, Jean-Coutu, Brunet et certaines autres pharmacies Proxim, Pharmaprix et Accès Pharma. Vous pouvez maintenant demander la qualité et l’efficacité des produits Vitoli partout au Québec et tout en ayant des professionnels formés dans plus en plus de pharmacie.

1 250 professionnels de la santé formés :

Nous avons poursuivi et accéléré les formations offertes aux professionnels de la santé à l’usage des produits Vitoli (médecins, pharmaciens et employés des pharmacies). Nous avons fait des formations directement dans les pharmacies ou par vidéo conférence avec une entreprise spécialisée en formation médicale continue.

De plus, nous avons développé une plateforme de formation en ligne qui offre deux nouvelles formations : Trouble d’anxiété et du sommeil et Fibromyalgie.

Notre objectif est d’avoir au minimum un pharmacien formé à l’usage des produits Vitoli dans tous les points de ventes des produits, afin de vous assurer les meilleurs conseils et services par vos pharmaciens. N’hésitez pas à demander si un pharmacien a fait la formation à votre pharmacie.

COMMUNICATION : 80 000 personnes rejointes par semaine

L’année 2018 est marquée par nos échanges avec vous, les clients et enthousiastes de Vitoli. Le site internet de Vitoli attire plus de 36 000 visiteurs uniques par mois et les publications de Vitoli rejoignent 80 000 personnes par semaine sur Facebook – c’est une augmentation de 400% comparé à 2017. Vous êtes nombreux à nous remercier de vous répondre rapidement et bien sachez que vos questions nous tiennent à cœur et vos témoignages sont notre motivation à continuer de bien vous servir.

Nous avons aussi mis en place le blogue de Vitoli au cours de l’été 2018 afin de nous permettre de véhiculer de l’information la plus complète possible sur les saines habitudes de vie en vieillissant, mais aussi sur les causes et les mécanismes d’un grand nombre de problèmes de santé pour vous aider à mieux comprendre ce que vous pouvez faire pour mieux vivre. 7 nouveaux collaborateurs se joignent à cette initiative afin de produire du contenu de qualité :

ANDRÉ PERREAULT, PHARMACIEN

DR JACQUES LAMBERT, MÉDECIN

PHILIPPE LENG, PHARMACIEN

JAMIL EL KABBAJ, DENTISTE

HÉLÈNE BARIBEAU, NUTRITIONNISTE

JO-ANNE GILBERT, KINÉSIOLOGUE

STÉPHANE MIGNEAULT, PSYCHOLOGUE

Ces derniers participent activement à la diffusion d’information santé juste et crédible qui vise à partager les meilleurs pratiques pour avoir une vie active et en santé.  À titre d’exemple, notre article concernant les causes de la fibromyalgie a été vu par 38 000 personnes en 72 heures lors de la parution.

ET SURTOUT VOUS!

C’est un privilège de pouvoir échanger directement avec vous par les médias sociaux et au téléphone. Nous sommes particulièrement fiers d’avoir établi une communication dynamique qui permet d’échanger tous les jours sur les facettes d’une vie active en santé. N’hésitez pas à nous écrire si vous aimeriez que l’on traite de problèmes de santé en particulier pour lesquels vous avez besoin de plus d’informations. Vos questions et commentaires sont précieux pour nous et nous permettent de toujours rester motivé à développer les meilleurs produits pour vous accompagner tout au long de votre vie.

Vous faites partie de notre équipe, merci d’avoir été aussi présent avec nous depuis nos débuts. Au plaisir de vous parler en 2019 et d’interagir avec vos médecins et pharmaciens afin de leur fournir l’information la plus pertinente à leur pratique. D’ici là, de toute l’équipe de Vitoli, nous vous souhaitons un heureux temps des fêtes avec vos proches et une année 2019 riche de belles surprises.

    – L’équipe Vitoli

Il y a un parallèle intéressant à faire entre les processus inflammatoires et le stress. Les deux sont essentiels à la vie. Ils nous permettent de réagir contre une situation menaçante. Ainsi, notre corps va produire de l’inflammation lorsqu’il détecte la présence de micro-organismes étrangers ou encore, lorsque des tissus sont endommagés.

L’inflammation sert alors à contrer la propagation des microbes, faciliter le combat, détruire les cellules endommagées et réparer la zone de guerre. Les messagers du système immunitaire vont détecter une menace, provoquer une augmentation de l’afflux sanguin et de la perméabilité des petits vaisseaux afin de laisser passer les guerriers (ce qui fait que la zone va rougir et enfler). Ce passage de guerriers peut irriter les nerfs environnants et causer de la douleur. Lorsque la guerre est terminée, le processus va faciliter le remplacement des cellules endommagées (comme pour la peau) ou combler l’espace laissé vacant si ces cellules ne peuvent pas se diviser (pour les cicatrices et pour certains organes).

Tout comme pour le stress, les processus inflammatoires deviennent néfastes lorsque leur action est permanente; ce que l’on appel l’inflammation chronique. Il est à noter que nous avons parlé du stress récemment dans un autre article (https://vitoli.ca/le-stress-lanxiete-et-le-vieillissement/).

À la différence du stress chronique qui peut causer, entre autres, de la dépression, de l’hypertension, des problèmes de mémoire et des troubles du sommeil, l’inflammation chronique est reliée aux maladies cardiovasculaires, aux maladies auto-immunes, au cancer, à l’asthme, à l’obésité et même à l’Alzheimer. L’inflammation chronique peut résulter de plusieurs facteurs, mais une chose est sûre, les habitudes de vie l’influence grandement.

Parce que tout ne fonctionne pas toujours comme prévu

Quand le corps humain fonctionne bien, il n’a pas besoin des processus inflammatoires. C’est lorsqu’il y a une infection ou une blessure, ou encore, une intoxication ou un désordre métabolique, que le système immunitaire essaie d’améliorer la situation en provoquant une inflammation. Ainsi, les fumeurs ont un niveau d’inflammation systémique plus élevé que la normal (intoxication). De la même façon, lorsque des articulations sont endommagées, il est possible que le système immunitaire considère qu’il s’agit d’une blessure à réparer et cause de l’inflammation. Il arrive aussi que le système immunitaire décide que des tissus du corps humain sont potentiellement dangereux et les attaque; c’est ce que l’on appelle les maladies auto-immunes (on attaque notre propre corps).

Certaines conditions de santé et/ou habitudes de vie sont particulièrement reliées à l’inflammation chronique. L’alimentation en est une importante pour laquelle nous avons déjà abordé les composantes de la diète anti-inflammatoire dans l’article sur l’arthrose (L’arthrose, quelques conseils).  En vieillissant, les causes et les conséquences de l’inflammation se multiplient. Dans un prochain article, nous aborderons plus précisément les facettes de santé affectées par les processus inflammatoires.

Sachez que si vous avez des problèmes d’articulations, ou d’autres douleurs occasionnées par des problèmes d’inflammation momentanés ou chroniques, il existe un anti-inflammatoire naturel qui ne cause que très rarement des effets secondaires. VitoliMD Articulations est basé sur une méta-analyse (étude considérant plusieurs études cliniques) considérant 12 études cliniques de qualité. Il contient l’extrait le plus concentré de cet anti-inflammatoire naturel, une double standardisation, aux doses requises pour être efficace. Il est accompagné du Complexe ProvitolMD, un extrait de polyphénols d’olives exclusif facilitant l’effet anti-inflammatoire et antidouleur. Il s’agit d’une formule unique.

Parlez de VitoliMD Articulations à votre pharmacien, il saura vous conseiller.

Il y a un parallèle intéressant à faire entre les processus inflammatoires et le stress. Les deux sont essentiels à la vie. Ils nous permettent de réagir contre une situation menaçante. Ainsi, notre corps va produire de l’inflammation lorsqu’il détecte la présence de micro-organismes étrangers ou encore, lorsque des tissus sont endommagés.

L’inflammation sert alors à contrer la propagation des microbes, faciliter le combat, détruire les cellules endommagées et réparer la zone de guerre. Les messagers du système immunitaire vont détecter une menace, provoquer une augmentation de l’afflux sanguin et de la perméabilité des petits vaisseaux afin de laisser passer les guerriers (ce qui fait que la zone va rougir et enfler). Ce passage de guerriers peut irriter les nerfs environnants et causer de la douleur. Lorsque la guerre est terminée, le processus va faciliter le remplacement des cellules endommagées (comme pour la peau) ou combler l’espace laissé vacant si ces cellules ne peuvent pas se diviser (pour les cicatrices et pour certains organes).

Tout comme pour le stress, les processus inflammatoires deviennent néfastes lorsque leur action est permanente; ce que l’on appel l’inflammation chronique. Il est à noter que nous avons parlé du stress récemment dans un autre article (https://vitoli.ca/le-stress-lanxiete-et-le-vieillissement/).

À la différence du stress chronique qui peut causer, entre autres, de la dépression, de l’hypertension, des problèmes de mémoire et des troubles du sommeil, l’inflammation chronique est reliée aux maladies cardiovasculaires, aux maladies auto-immunes, au cancer, à l’asthme, à l’obésité et même à l’Alzheimer. L’inflammation chronique peut résulter de plusieurs facteurs, mais une chose est sûre, les habitudes de vie l’influence grandement.

Parce que tout ne fonctionne pas toujours comme prévu

Quand le corps humain fonctionne bien, il n’a pas besoin des processus inflammatoires. C’est lorsqu’il y a une infection ou une blessure, ou encore, une intoxication ou un désordre métabolique, que le système immunitaire essaie d’améliorer la situation en provoquant une inflammation. Ainsi, les fumeurs ont un niveau d’inflammation systémique plus élevé que la normal (intoxication). De la même façon, lorsque des articulations sont endommagées, il est possible que le système immunitaire considère qu’il s’agit d’une blessure à réparer et cause de l’inflammation. Il arrive aussi que le système immunitaire décide que des tissus du corps humain sont potentiellement dangereux et les attaque; c’est ce que l’on appelle les maladies auto-immunes (on attaque notre propre corps).

Certaines conditions de santé et/ou habitudes de vie sont particulièrement reliées à l’inflammation chronique. L’alimentation en est une importante pour laquelle nous avons déjà abordé les composantes de la diète anti-inflammatoire dans l’article sur l’arthrose (L’arthrose, quelques conseils).  En vieillissant, les causes et les conséquences de l’inflammation se multiplient. Dans un prochain article, nous aborderons plus précisément les facettes de santé affectées par les processus inflammatoires.

Sachez que si vous avez des problèmes d’articulations, ou d’autres douleurs occasionnées par des problèmes d’inflammation momentanés ou chroniques, il existe un anti-inflammatoire naturel qui ne cause que très rarement des effets secondaires. VitoliMD Articulations est basé sur une méta-analyse (étude considérant plusieurs études cliniques) considérant 12 études cliniques de qualité. Il contient l’extrait le plus concentré de cet anti-inflammatoire naturel, une double standardisation, aux doses requises pour être efficace. Il est accompagné du Complexe ProvitolMD, un extrait de polyphénols d’olives exclusif facilitant l’effet anti-inflammatoire et antidouleur. Il s’agit d’une formule unique.

Parlez de VitoliMD Articulations à votre pharmacien, il saura vous conseiller.

La majorité des gens sont conscients que la prise de somnifères n’est pas recommandée pour un usage à long terme, mais peu de gens savent réellement ce que cela pourrait causer. L’objectif ici n’est pas de dénoncer leur usage, puisque pour différentes raisons, la prise momentanée de somnifères est souvent nécessaire au rétablissement d’un bon état de santé.

Le sommeil est tellement important en santé humaine que nous devrions en faire une priorité pour toute évaluation de santé. À chaque rendez-vous chez le médecin, vous devriez être questionné sur la qualité de votre sommeil. Nous discuterons spécifiquement de l’impact des problèmes de sommeil sur la santé, notamment pour la démence, la prise de poids et la santé cardiovasculaire, dans un prochain article.

Pour revenir à l’usage des somnifères, c’est bien sûr leur usage à moyen/long terme qui posent des risques pour la santé. Souvent, cela résulte de la grande difficulté à les arrêter étant donné l’établissement d’une dépendance. Tel que mentionné par Dr Lambert dans le 3e article sur le vieillissement et la consommation de médicament :

« [Ah, vous ne dormez pas bien? On va vous donner un petit quelque chose pour vous aider, temporairement.] La première chose que l’on constate, c’est que le patient prend toujours cette médication après dix ans. »

Il faut savoir que pour plusieurs médicaments, la dose recommandée pour les gens vieillissants est plus faible et l’utilisation de plus de 2 à 3 semaines est déconseillée et requière une réévaluation complète du patient. De plus, la conduite automobile est souvent déconseillée pour les 12 prochaines heures. Ainsi, la prise d’un somnifère à 11 heure le soir demanderait de ne pas conduire jusqu’à 11 heure de l’avant-midi le lendemain.

Les médicaments les plus connus pour les problèmes de dépendance, d’accoutumance ou d’autres risques, spécifiquement pour les gens vieillissants, sont les benzodiazépines. L’usage de ces médicaments anxiolytiques, calmants, hypnotiques et anticonvulsifs est très rependue. Une étude récente a conclu que leur usage à long terme augmente légèrement les risques d’Alzheimer (Tapiainen et al, 2018. The risk of Alzheimer’s disease associated with benzodiazepines and related drugs: a nested case-control study).

De plus, la qualité des phases profondes du sommeil, incluant la phase REM (Rapid Eye Movement), est altérée par ces médicaments, ce qui s’avère important pour limiter les processus de vieillissement prématuré en regard des fonctions cognitives. Plusieurs études ont démontré l’importance de rêver et malheureusement, l’usage des somnifères cause habituellement un sommeil moins profond, moins réparateur, sans la phase de rêves.

Les principaux risques reliés à l’usage prolongé des somnifères de façon général sont :

  • l’augmentation du risque de chutes et autres altérations des fonctions psychomotrices,
  • les troubles de la mémoire (amnésie antérograde),
  • des troubles de comportement (ex : désinhibition),
  • une altération de l’état de conscience (hallucinations, euphorie, etc.),

Il est important de mentionner que 20 % des fractures de la hanche, causées par une chute durant la nuit, se traduiront par un décès. De plus, la Société canadienne de gériatrie a rapporté en 2017 que seulement 1 personne sur 13 ressentirait de réels bénéfices avec un traitement aux sédatifs-hypnotique, alors que 1 personne sur 6 développerait des problèmes de santé suite à ces traitements.

Pour plus d’informations sur les risques, le site internet Choisir avec soin, créé par l’Association médicale canadienne, l’Université de Toronto et le Ste-Michael’s Hospital, est un bon outil de consultation, spécifiquement pour les gens âgés.

Nous devrions donc envisager d’améliorer nos habitudes de vie avant tout et de faire attention à certains comportements qui compromettent la qualité de notre sommeil. Voici un article de notre collaborateur le psychologue Stéphane Migneault sur  les 7 mauvaises habitudes pouvant nuire à votre sommeil.

Pour ce qui est des produits VitoliMD, deux sont utilisés pour les problèmes de sommeil : VitoliMD Sommeil et VitoliMD Stress et anxiété. Ils sont utilisés à raison d’une ou deux capsules 30 à 40 minutes avant d’aller au lit. Habituellement VitoliMD Sommeil est plus efficace, mais certaines personnes vont préférer utiliser VitoliMD Stress et anxiété. Il est aussi possible d’utiliser une capsule de chaque produit.

Il est toujours conseillé d’en parler à son pharmacien(ne) en cas de prise de médicaments. Voici les allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Sommeil :

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité.
  • Fournit des antioxydants.

N’hésitez pas à parler de VITOLIMD à votre pharmacien, il saura vous conseiller.

La majorité des gens sont conscients que la prise de somnifères n’est pas recommandée pour un usage à long terme, mais peu de gens savent réellement ce que cela pourrait causer. L’objectif ici n’est pas de dénoncer leur usage, puisque pour différentes raisons, la prise momentanée de somnifères est souvent nécessaire au rétablissement d’un bon état de santé.

Le sommeil est tellement important en santé humaine que nous devrions en faire une priorité pour toute évaluation de santé. À chaque rendez-vous chez le médecin, vous devriez être questionné sur la qualité de votre sommeil. Nous discuterons spécifiquement de l’impact des problèmes de sommeil sur la santé, notamment pour la démence, la prise de poids et la santé cardiovasculaire, dans un prochain article.

Pour revenir à l’usage des somnifères, c’est bien sûr leur usage à moyen/long terme qui posent des risques pour la santé. Souvent, cela résulte de la grande difficulté à les arrêter étant donné l’établissement d’une dépendance. Tel que mentionné par Dr Lambert dans le 3e article sur le vieillissement et la consommation de médicament :

« [Ah, vous ne dormez pas bien? On va vous donner un petit quelque chose pour vous aider, temporairement.] La première chose que l’on constate, c’est que le patient prend toujours cette médication après dix ans. »

Il faut savoir que pour plusieurs médicaments, la dose recommandée pour les gens vieillissants est plus faible et l’utilisation de plus de 2 à 3 semaines est déconseillée et requière une réévaluation complète du patient. De plus, la conduite automobile est souvent déconseillée pour les 12 prochaines heures. Ainsi, la prise d’un somnifère à 11 heure le soir demanderait de ne pas conduire jusqu’à 11 heure de l’avant-midi le lendemain.

Les médicaments les plus connus pour les problèmes de dépendance, d’accoutumance ou d’autres risques, spécifiquement pour les gens vieillissants, sont les benzodiazépines. L’usage de ces médicaments anxiolytiques, calmants, hypnotiques et anticonvulsifs est très rependue. Une étude récente a conclu que leur usage à long terme augmente légèrement les risques d’Alzheimer (Tapiainen et al, 2018. The risk of Alzheimer’s disease associated with benzodiazepines and related drugs: a nested case-control study).

De plus, la qualité des phases profondes du sommeil, incluant la phase REM (Rapid Eye Movement), est altérée par ces médicaments, ce qui s’avère important pour limiter les processus de vieillissement prématuré en regard des fonctions cognitives. Plusieurs études ont démontré l’importance de rêver et malheureusement, l’usage des somnifères cause habituellement un sommeil moins profond, moins réparateur, sans la phase de rêves.

Les principaux risques reliés à l’usage prolongé des somnifères de façon général sont :

  • l’augmentation du risque de chutes et autres altérations des fonctions psychomotrices,
  • les troubles de la mémoire (amnésie antérograde),
  • des troubles de comportement (ex : désinhibition),
  • une altération de l’état de conscience (hallucinations, euphorie, etc.),

Il est important de mentionner que 20 % des fractures de la hanche, causées par une chute durant la nuit, se traduiront par un décès. De plus, la Société canadienne de gériatrie a rapporté en 2017 que seulement 1 personne sur 13 ressentirait de réels bénéfices avec un traitement aux sédatifs-hypnotique, alors que 1 personne sur 6 développerait des problèmes de santé suite à ces traitements.

Pour plus d’informations sur les risques, le site internet Choisir avec soin, créé par l’Association médicale canadienne, l’Université de Toronto et le Ste-Michael’s Hospital, est un bon outil de consultation, spécifiquement pour les gens âgés.

Nous devrions donc envisager d’améliorer nos habitudes de vie avant tout et de faire attention à certains comportements qui compromettent la qualité de notre sommeil. Voici un article de notre collaborateur le psychologue Stéphane Migneault sur  les 7 mauvaises habitudes pouvant nuire à votre sommeil.

Pour ce qui est des produits VitoliMD, deux sont utilisés pour les problèmes de sommeil : VitoliMD Sommeil et VitoliMD Stress et anxiété. Ils sont utilisés à raison d’une ou deux capsules 30 à 40 minutes avant d’aller au lit. Habituellement VitoliMD Sommeil est plus efficace, mais certaines personnes vont préférer utiliser VitoliMD Stress et anxiété. Il est aussi possible d’utiliser une capsule de chaque produit.

Il est toujours conseillé d’en parler à son pharmacien(ne) en cas de prise de médicaments. Voici les allégations permises par Santé Canada pour VitoliMD Sommeil :

  • Aide à réduire le temps pour s’endormir.
  • Aide à augmenter la durée totale et la qualité du sommeil chez les personnes souffrant de restriction ou d’horaire altéré du sommeil.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à dormir.
  • Aide à soulager la nervosité.
  • Fournit des antioxydants.

N’hésitez pas à parler de VITOLIMD à votre pharmacien, il saura vous conseiller.

Fondée en 2013 par Éric Simard, docteur en biologie, Idunn Technologies est une entreprise québécoise qui se spécialise dans la prévention pour un vieillissement en santé. L’entreprise a découvert, avec l’Université Concordia, les meilleurs modulateurs du vieillissement primaire jamais décrient à ce jour. Le programme de recherche en cours, depuis déjà 5 ans, est supporté par le Conseil de Recherche en Science Naturelle et en Génie du Canada et il implique maintenant la participation d’un deuxième centre de recherche spécialisé dans la région de Québec. L’objectif de ces recherches est de vivre en santé plus longtemps ; de faire de la prévention, une priorité.

Le vieillissement primaire et le vieillissement secondaire

Depuis le début des années 2000, les scientifiques ont fait des découvertes importantes qui remettent en question les théories du vieillissement élaborées précédemment. Le vieillissement n’est pas seulement la résultante de l’usure causé par l’oxydation ; ces molécules produites par la production d’énergie de nos cellules. Il aura fallu plus de 10 ans pour qu’en 2013 une nouvelle théorie soit défendue par les scientifiques du domaine, donnant raison à un chercheur ayant émis cette hypothèse en 1957 (George C. Williams, 1926 – 2010:  la pléiotropie antagoniste (1957)). Elle fut rebaptisée par la suite par un grand chercheur américain (Mikhail V. Blagosklonny) : la théorie de l’hyperfonction.

Dans deux prochains articles (Bien vieillir article 2 et 3), j’aborderai les découvertes ayant permis de mieux comprendre le vieillissement (la restriction calorique : article 2) et le fait que ces découvertes constituent une avancée majeure dans le domaine de la prévention des maladies (les mimétismes : article 3).

Les recherches sur le vieillissement ont démontré qu’il existe deux grands niveaux de vieillissement : primaire et secondaire. Le vieillissement primaire réfère à la poussée de l’organisme à vieillir ; au fonctionnement cellulaire qui cause le vieillissement (ce qui est totalement nouveau et mieux compris depuis 2013). Le vieillissement secondaire, de son côté, dépend de nos habitudes de vie, des 4 grands facteurs suivants :

  • L’alimentation
  • L’activité physique
  • La gestion du stress
  • La qualité de la vie sociale

Il existe un cinquième facteur, que nous avons classé comme un facteur facilitant, puisqu’il facilite l’obtention des saines habitudes de vie reliées aux quatre facteurs mentionnés. Il est associé à la personnalité propre aux centenaires. Et oui, tous les centenaires, peu importe leur pays d’origine ou leur culture, partagent des traits de personnalité communs : ils sont extravertis et ont une grande capacité à exprimer leurs émotions. Ce cinquième facteur est le fait d’être fondamentalement positif. Être fondamentalement positif veut dire que l’on a un regard positif pratique inébranlable sur le passé, sur le présent et surtout, que l’on est confiant de l’avenir. Les gens fondamentalement positifs vont même évaluer plus positivement leur état de santé que ce qu’il est réellement. Ce positivisme favorise l’adoption de saines habitudes de vie. Le vieillissement secondaire est donc influencé par nos habitudes de vie et notre état d’esprit.

Le vieillissement primaire, quant à lui, peut être influencé par certaines molécules capables d’améliorer le fonctionnement de nos cellules en augmentant nos capacités de réparation ou en réduisant la poussée de l’organisme à vieillir. Nous savons maintenant qu’il est possible d’agir sur le vieillissement primaire afin de profiter de la vie et des gens qu’on aime le plus longtemps possible.

Des découvertes très importantes

En janvier 2015, 30 des plus importants scientifiques du domaine du vieillissement se sont regroupés pour publier un article faisant la lumière sur cette importante découverte (Longo et al, 2015 : Interventions to Slow Aging in Humans: Are We Ready?).  Il est possible d’agir sur le vieillissement humain afin d’ajouter des années de qualité à la vie, de conserver nos capacités plus longtemps. À cette fin, Idunn Technologies a développé le produit VitoliMD Bien vieillir. Il s’agit des ingrédients les mieux documentés pour leurs impacts préventifs sur le vieillissement. VitoliMD Bien vieillir a donc pour objectif de vous garder en santé, plus longtemps. Le resvératrol de sa formulation unique stimule les mécanismes de réparation tandis que les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD, exclusif à la gamme VitoliMD et issus d’une technologie brevetée, agissent en synergie sur les mécanismes cellulaires du vieillissement primaire.

Ne vous laissez pas tromper, Idunn Technologies est la seule entreprise spécialisée dans le domaine du vieillissement, effectuant de la recherche de pointe, vous offrant des produits de très haute qualité : la gamme VitoliMD.

Fondée en 2013 par Éric Simard, docteur en biologie, Idunn Technologies est une entreprise québécoise qui se spécialise dans la prévention pour un vieillissement en santé. L’entreprise a découvert, avec l’Université Concordia, les meilleurs modulateurs du vieillissement primaire jamais décrient à ce jour. Le programme de recherche en cours, depuis déjà 5 ans, est supporté par le Conseil de Recherche en Science Naturelle et en Génie du Canada et il implique maintenant la participation d’un deuxième centre de recherche spécialisé dans la région de Québec. L’objectif de ces recherches est de vivre en santé plus longtemps ; de faire de la prévention, une priorité.

Le vieillissement primaire et le vieillissement secondaire

Depuis le début des années 2000, les scientifiques ont fait des découvertes importantes qui remettent en question les théories du vieillissement élaborées précédemment. Le vieillissement n’est pas seulement la résultante de l’usure causé par l’oxydation ; ces molécules produites par la production d’énergie de nos cellules. Il aura fallu plus de 10 ans pour qu’en 2013 une nouvelle théorie soit défendue par les scientifiques du domaine, donnant raison à un chercheur ayant émis cette hypothèse en 1957 (George C. Williams, 1926 – 2010:  la pléiotropie antagoniste (1957)). Elle fut rebaptisée par la suite par un grand chercheur américain (Mikhail V. Blagosklonny) : la théorie de l’hyperfonction.

Dans deux prochains articles (Bien vieillir article 2 et 3), j’aborderai les découvertes ayant permis de mieux comprendre le vieillissement (la restriction calorique : article 2) et le fait que ces découvertes constituent une avancée majeure dans le domaine de la prévention des maladies (les mimétismes : article 3).

Les recherches sur le vieillissement ont démontré qu’il existe deux grands niveaux de vieillissement : primaire et secondaire. Le vieillissement primaire réfère à la poussée de l’organisme à vieillir ; au fonctionnement cellulaire qui cause le vieillissement (ce qui est totalement nouveau et mieux compris depuis 2013). Le vieillissement secondaire, de son côté, dépend de nos habitudes de vie, des 4 grands facteurs suivants :

  • L’alimentation
  • L’activité physique
  • La gestion du stress
  • La qualité de la vie sociale

Il existe un cinquième facteur, que nous avons classé comme un facteur facilitant, puisqu’il facilite l’obtention des saines habitudes de vie reliées aux quatre facteurs mentionnés. Il est associé à la personnalité propre aux centenaires. Et oui, tous les centenaires, peu importe leur pays d’origine ou leur culture, partagent des traits de personnalité communs : ils sont extravertis et ont une grande capacité à exprimer leurs émotions. Ce cinquième facteur est le fait d’être fondamentalement positif. Être fondamentalement positif veut dire que l’on a un regard positif pratique inébranlable sur le passé, sur le présent et surtout, que l’on est confiant de l’avenir. Les gens fondamentalement positifs vont même évaluer plus positivement leur état de santé que ce qu’il est réellement. Ce positivisme favorise l’adoption de saines habitudes de vie. Le vieillissement secondaire est donc influencé par nos habitudes de vie et notre état d’esprit.

Le vieillissement primaire, quant à lui, peut être influencé par certaines molécules capables d’améliorer le fonctionnement de nos cellules en augmentant nos capacités de réparation ou en réduisant la poussée de l’organisme à vieillir. Nous savons maintenant qu’il est possible d’agir sur le vieillissement primaire afin de profiter de la vie et des gens qu’on aime le plus longtemps possible.

Des découvertes très importantes

En janvier 2015, 30 des plus importants scientifiques du domaine du vieillissement se sont regroupés pour publier un article faisant la lumière sur cette importante découverte (Longo et al, 2015 : Interventions to Slow Aging in Humans: Are We Ready?).  Il est possible d’agir sur le vieillissement humain afin d’ajouter des années de qualité à la vie, de conserver nos capacités plus longtemps. À cette fin, Idunn Technologies a développé le produit VitoliMD Bien vieillir. Il s’agit des ingrédients les mieux documentés pour leurs impacts préventifs sur le vieillissement. VitoliMD Bien vieillir a donc pour objectif de vous garder en santé, plus longtemps. Le resvératrol de sa formulation unique stimule les mécanismes de réparation tandis que les polyphénols d’olives du Complexe ProvitolMD, exclusif à la gamme VitoliMD et issus d’une technologie brevetée, agissent en synergie sur les mécanismes cellulaires du vieillissement primaire.

Ne vous laissez pas tromper, Idunn Technologies est la seule entreprise spécialisée dans le domaine du vieillissement, effectuant de la recherche de pointe, vous offrant des produits de très haute qualité : la gamme VitoliMD.

Les personnes souffrant de fibromyalgie ne souhaitent ce syndrome à personne! Des symptômes tels que les douleurs chroniques, la fatigue, un sommeil non réparateur, pour ne nommer que ceux-là, font partie du tableau clinique. Pour s’en sortir, ces personnes font de nombreux efforts. Certaines actions aident. D’autres peuvent s’avérer contre-productives. Permettez-moi de vous partager 3 conseils du psy en vue faciliter l’adaptation à la fibromyalgie!

Conseil no 1 : tenir compte de son niveau d’énergie

J’ai souvent vu des personnes aux prises avec la fibromyalgie se mettre en action, remplir leur horaire de la journée, comme si elles étaient en parfaite santé. Leur raisonnement est le suivant : « Si je me mets en action, en mouvement, peut-être que l’énergie va finir par revenir. » Malheureusement, ce n’est pas cela qui se produit. Ces personnes se retrouvent plus fatiguées… Au lieu d’avancer, elles reculent. Décourageant, voire déprimant! Quelle approche adopter?

Je vous suggère de tenir compte de votre niveau d’énergie. J’aime bien utiliser l’échelle de 0 à 10, où 0 = aucune énergie et 10 = plein d’énergie (comme un enfant). Si votre niveau d’énergie est seulement à 3 ou 4/10 – ce qui est souvent le cas des personnes souffrant de fibromyalgie – vous devriez prévoir des pauses dans la journée, réduire la durée de vos séances de travail (tâches ménagères ou autres) et doser le rythme. Certaines personnes prévoient une journée de repos entre deux journées de sorties extérieures (rendez-vous, commissions, etc.). Sage décision!

Conseil no 2 : utilisez des analogies percutantes!

Plusieurs personnes aux prises avec la fibromyalgie ne se sentent pas comprises de leur famille, de leurs amis, de leurs collègues et parfois même de leur médecin. Résultat : elles se sentent encore plus seules et tristes. Comment expliquer aux autres ce qu’est de vivre avec la fibromyalgie? Je vous recommande d’utiliser des analogies percutantes. Voici un exemple: « La fibromyalgie, c’est un peu comme une grippe musculaire, mais à l’année! » Facile à comprendre, n’est-ce pas?

Une analogie ne peut résumer à elle seule ce qu’est de vivre avec la fibromyalgie. Néanmoins, elle peut aider votre entourage à mieux comprendre. Utilisez-vous des analogies?

Conseil no 3 : s’adonner à un loisir adapté

Les loisirs, s’ils sont bien choisis, peuvent être thérapeutiques et contribuer au rétablissement. De quelle façon? Ils peuvent en fait contribuer à réduire votre stress, vous faire vivre des émotions positives, vous procurer fierté et satisfaction. J’ai souvent entendu des clientes me dire à quel point les cours de peinture, par exemple, leur faisaient du bien : elles oubliaient leurs tracas, leurs douleurs et éprouvaient une sensation de bien-être pendant et après l’activité. Génial!

Compte tenu de la fibromyalgie, il peut s’avérer nécessaire d’effectuer des adaptations côté loisir. À ce sujet, j’aimerais citer Andrée Morisset Dion, coauteure du livre Fibro kaléidoscope (Éditions Carte blanche), car cette femme, selon moi, est un bon exemple d’une personne qui a su adapter ses loisirs. « Lorsque j’ai dû ranger ma flûte […] parce que jouer était trop douloureux, j’ai appris la peinture sur bois. Lorsque cela est devenu trop difficile, j’ai suivi des cours de calligraphie. » Bravo!

Certains loisirs, simples et peu coûteux, sont bien appréciés par les personnes aux prises avec la fibromyalgie : peindre, faire des mandalas, apprécier une pièce musicale, lire, interagir avec son animal de compagnie, écrire, etc. Quelles sont vos activités de loisir thérapeutiques?

En conclusion

Récapitulons les trois conseils du psy! En résumé, 1) respectez votre niveau d’énergie, 2) utilisez des analogies percutantes pour faire comprendre aux autres ce que vous vivez et 3) adonnez-vous à un loisir gratifiant. Appliquez ces conseils afin de favoriser votre rétablissement. Vous pourrez trouver d’autres stratégies d’adaptation dans l’ouvrage collectif Fibromyalgie : carnets pratiques (Éditions du Grand Ruisseau). Enfin, pour vous vous abonner à mon infolettre destinée aux personnes vivant avec la fibromyalgie, visitez le www.stephanemigneault.com/fibromyalgie

Bonne santé à tous et à toutes!

Stéphane Migneault
Psychologue, auteur et conférencier

 

 

 

Conférences et ateliers

  • Dix erreurs courantes commises par les personnes aux prises avec la fibromyalgie
  • Les dommages collatéraux de la fibromyalgie 
  • Bien choisir ses loisirs pour améliorer sa santé psychologique
  • Améliorer ses habitudes de vie par l’automotivation
  • Mieux dormir pour mieux travailler
  • Cinq techniques simples et efficaces pour contrer le stress en dix minutes
  • Faire son bilan de santé… émotionnelle!

Pour en savoir plus : www.stephanemigneault.com

Les personnes souffrant de fibromyalgie ne souhaitent ce syndrome à personne! Des symptômes tels que les douleurs chroniques, la fatigue, un sommeil non réparateur, pour ne nommer que ceux-là, font partie du tableau clinique. Pour s’en sortir, ces personnes font de nombreux efforts. Certaines actions aident. D’autres peuvent s’avérer contre-productives. Permettez-moi de vous partager 3 conseils du psy en vue faciliter l’adaptation à la fibromyalgie!

Conseil no 1 : tenir compte de son niveau d’énergie

J’ai souvent vu des personnes aux prises avec la fibromyalgie se mettre en action, remplir leur horaire de la journée, comme si elles étaient en parfaite santé. Leur raisonnement est le suivant : « Si je me mets en action, en mouvement, peut-être que l’énergie va finir par revenir. » Malheureusement, ce n’est pas cela qui se produit. Ces personnes se retrouvent plus fatiguées… Au lieu d’avancer, elles reculent. Décourageant, voire déprimant! Quelle approche adopter?

Je vous suggère de tenir compte de votre niveau d’énergie. J’aime bien utiliser l’échelle de 0 à 10, où 0 = aucune énergie et 10 = plein d’énergie (comme un enfant). Si votre niveau d’énergie est seulement à 3 ou 4/10 – ce qui est souvent le cas des personnes souffrant de fibromyalgie – vous devriez prévoir des pauses dans la journée, réduire la durée de vos séances de travail (tâches ménagères ou autres) et doser le rythme. Certaines personnes prévoient une journée de repos entre deux journées de sorties extérieures (rendez-vous, commissions, etc.). Sage décision!

Conseil no 2 : utilisez des analogies percutantes!

Plusieurs personnes aux prises avec la fibromyalgie ne se sentent pas comprises de leur famille, de leurs amis, de leurs collègues et parfois même de leur médecin. Résultat : elles se sentent encore plus seules et tristes. Comment expliquer aux autres ce qu’est de vivre avec la fibromyalgie? Je vous recommande d’utiliser des analogies percutantes. Voici un exemple: « La fibromyalgie, c’est un peu comme une grippe musculaire, mais à l’année! » Facile à comprendre, n’est-ce pas?

Une analogie ne peut résumer à elle seule ce qu’est de vivre avec la fibromyalgie. Néanmoins, elle peut aider votre entourage à mieux comprendre. Utilisez-vous des analogies?

Conseil no 3 : s’adonner à un loisir adapté

Les loisirs, s’ils sont bien choisis, peuvent être thérapeutiques et contribuer au rétablissement. De quelle façon? Ils peuvent en fait contribuer à réduire votre stress, vous faire vivre des émotions positives, vous procurer fierté et satisfaction. J’ai souvent entendu des clientes me dire à quel point les cours de peinture, par exemple, leur faisaient du bien : elles oubliaient leurs tracas, leurs douleurs et éprouvaient une sensation de bien-être pendant et après l’activité. Génial!

Compte tenu de la fibromyalgie, il peut s’avérer nécessaire d’effectuer des adaptations côté loisir. À ce sujet, j’aimerais citer Andrée Morisset Dion, coauteure du livre Fibro kaléidoscope (Éditions Carte blanche), car cette femme, selon moi, est un bon exemple d’une personne qui a su adapter ses loisirs. « Lorsque j’ai dû ranger ma flûte […] parce que jouer était trop douloureux, j’ai appris la peinture sur bois. Lorsque cela est devenu trop difficile, j’ai suivi des cours de calligraphie. » Bravo!

Certains loisirs, simples et peu coûteux, sont bien appréciés par les personnes aux prises avec la fibromyalgie : peindre, faire des mandalas, apprécier une pièce musicale, lire, interagir avec son animal de compagnie, écrire, etc. Quelles sont vos activités de loisir thérapeutiques?

En conclusion

Récapitulons les trois conseils du psy! En résumé, 1) respectez votre niveau d’énergie, 2) utilisez des analogies percutantes pour faire comprendre aux autres ce que vous vivez et 3) adonnez-vous à un loisir gratifiant. Appliquez ces conseils afin de favoriser votre rétablissement. Vous pourrez trouver d’autres stratégies d’adaptation dans l’ouvrage collectif Fibromyalgie : carnets pratiques (Éditions du Grand Ruisseau). Enfin, pour vous vous abonner à mon infolettre destinée aux personnes vivant avec la fibromyalgie, visitez le www.stephanemigneault.com/fibromyalgie

Bonne santé à tous et à toutes!

Stéphane Migneault
Psychologue, auteur et conférencier

 

 

 

Conférences et ateliers

  • Dix erreurs courantes commises par les personnes aux prises avec la fibromyalgie
  • Les dommages collatéraux de la fibromyalgie 
  • Bien choisir ses loisirs pour améliorer sa santé psychologique
  • Améliorer ses habitudes de vie par l’automotivation
  • Mieux dormir pour mieux travailler
  • Cinq techniques simples et efficaces pour contrer le stress en dix minutes
  • Faire son bilan de santé… émotionnelle!

Pour en savoir plus : www.stephanemigneault.com

Sans aller dans le détail, le stress accentue l’ensemble des problèmes de santé associés au vieillissement ; il réduit notre capacité de maintenance et de réparation, l’efficacité du système immunitaire et augmente les risques de dégénérescence nerveuse et de maladies cardiovasculaires. Il semble qu’environ 80 % des consultations médicales seraient liées au stress, d’une façon directe ou indirecte (Dr Herbert Benson, du Mind/Body Medical Institute, Harvard University). Il a même un impact sur les processus inflammatoires et la douleur. Aussi bien dire que le stress est l’ennemi du vieillissement en santé. Le stress non contrôlé est un accélérateur de vieillissement.

Les gens vieillissants ont une plus forte propension à l’anxiété, à l’inquiétude. La solitude peut également devenir un facteur de stress important, à mesure que le réseau social s’amoindrit. Pourquoi ne pas alors adopter un animal de compagnie? Il est prouvé que de vivre en compagnie d’un chat ou d’un chien réduit le stress et augmente la longévité (si on n’y est pas allergique !).

Plusieurs raisons expliquent l’augmentation du stress en vieillissant, mais le plus important doit être les problèmes de sommeil. Il s’agit d’un cercle vicieux où le stress cause des problèmes de sommeil qui augmentent le stress et l’anxiété, mais qui augmentent aussi les besoins en antioxydants. L’augmentation de l’oxydation systémique, c’est-à-dire dans tout le corps, augmente aussi le stress et réduit la qualité du sommeil. Il est connu aussi que la baisse de la qualité du sommeil facilite la prise de poids et le stress augmente la production d’une hormone de l’appétit, tout en modifiant le métabolisme énergétique pour faciliter le stockage des graisses (étude de l’Université d’Ohio en 2014).

Il faut aussi savoir que les troubles anxieux peuvent être très difficiles à gérer et peuvent être dû à des causes physiologiques qui ne dépendent pas de notre état d’esprit. Des études ont démontré qu’il est possible d’avoir une plus grande facilité à être stressé ou anxieux dû à des évènements qui ont pu subvenir au moment où nous étions dans le ventre de notre mère, et même avant.

Voici les principales approches, par ordre de préférence, qui peuvent améliorer grandement votre gestion du stress et de l’anxiété :

  • Améliorer ses habitudes de sommeil.
  • Alimentation : réduire l’usage du café et sucre raffiné de tout type, augmenter la consommation d’oméga-3.
  • Activité physique : être actif; plus le niveau d’activité est élevé, plus c’est bénéfique.
  • Relations sociales de qualité.
  • Exercices de méditation/relaxation comme la pleine conscience, vivre le moment présent ou la cohérence cardiaque.
  • Les suppléments : apprenez à vous connaître et utilisez des produits de qualité.
  • La médication.

Pour les produits VitoliMD, il est conseillé avant tout d’essayer d’améliorer son sommeil (Vitoli Sommeil et/ou Vitoli Stress et anxiété) et d’apprendre à se connaître pour utiliser les produits seulement quand on en a besoin. Pour le jour, Vitoli Stress et anxiété agit en 30 à 40 minutes. Ces produits ne causent pas d’accoutumance ni de dépendance.

Parlez-en à votre pharmacien ou votre médecin.

Sans aller dans le détail, le stress accentue l’ensemble des problèmes de santé associés au vieillissement ; il réduit notre capacité de maintenance et de réparation, l’efficacité du système immunitaire et augmente les risques de dégénérescence nerveuse et de maladies cardiovasculaires. Il semble qu’environ 80 % des consultations médicales seraient liées au stress, d’une façon directe ou indirecte (Dr Herbert Benson, du Mind/Body Medical Institute, Harvard University). Il a même un impact sur les processus inflammatoires et la douleur. Aussi bien dire que le stress est l’ennemi du vieillissement en santé. Le stress non contrôlé est un accélérateur de vieillissement.

Les gens vieillissants ont une plus forte propension à l’anxiété, à l’inquiétude. La solitude peut également devenir un facteur de stress important, à mesure que le réseau social s’amoindrit. Pourquoi ne pas alors adopter un animal de compagnie? Il est prouvé que de vivre en compagnie d’un chat ou d’un chien réduit le stress et augmente la longévité (si on n’y est pas allergique !).

Plusieurs raisons expliquent l’augmentation du stress en vieillissant, mais le plus important doit être les problèmes de sommeil. Il s’agit d’un cercle vicieux où le stress cause des problèmes de sommeil qui augmentent le stress et l’anxiété, mais qui augmentent aussi les besoins en antioxydants. L’augmentation de l’oxydation systémique, c’est-à-dire dans tout le corps, augmente aussi le stress et réduit la qualité du sommeil. Il est connu aussi que la baisse de la qualité du sommeil facilite la prise de poids et le stress augmente la production d’une hormone de l’appétit, tout en modifiant le métabolisme énergétique pour faciliter le stockage des graisses (étude de l’Université d’Ohio en 2014).

Il faut aussi savoir que les troubles anxieux peuvent être très difficiles à gérer et peuvent être dû à des causes physiologiques qui ne dépendent pas de notre état d’esprit. Des études ont démontré qu’il est possible d’avoir une plus grande facilité à être stressé ou anxieux dû à des évènements qui ont pu subvenir au moment où nous étions dans le ventre de notre mère, et même avant.

Voici les principales approches, par ordre de préférence, qui peuvent améliorer grandement votre gestion du stress et de l’anxiété :

  • Améliorer ses habitudes de sommeil.
  • Alimentation : réduire l’usage du café et sucre raffiné de tout type, augmenter la consommation d’oméga-3.
  • Activité physique : être actif; plus le niveau d’activité est élevé, plus c’est bénéfique.
  • Relations sociales de qualité.
  • Exercices de méditation/relaxation comme la pleine conscience, vivre le moment présent ou la cohérence cardiaque.
  • Les suppléments : apprenez à vous connaître et utilisez des produits de qualité.
  • La médication.

Pour les produits VitoliMD, il est conseillé avant tout d’essayer d’améliorer son sommeil (Vitoli Sommeil et/ou Vitoli Stress et anxiété) et d’apprendre à se connaître pour utiliser les produits seulement quand on en a besoin. Pour le jour, Vitoli Stress et anxiété agit en 30 à 40 minutes. Ces produits ne causent pas d’accoutumance ni de dépendance.

Parlez-en à votre pharmacien ou votre médecin.

Il est toujours important de considérer la cause de vos symptômes en premier. Si vous avez une mauvaise alimentation et que vous ne faites aucune activité physique; ne prenez aucun supplément pour rien, améliorez vos habitudes de vie. Les différents textes du blogue de Vitoli peuvent vous orienter sur des facettes à améliorer et des conseils utiles. N’hésitez pas à nous écrire au besoin à info@vitoli.ca.

Si vous avez de bonnes habitudes de vie, la deuxième chose à considérer pour votre niveau d’énergie au quotidien est la qualité de votre sommeil. Un sommeil profond et réparateur est essentiel au maintien d’un bon niveau d’énergie. Le fait de rêver et la durée totale de sommeil (7 à 8 heures) sont de bons indicateurs de la qualité de votre sommeil. L’utilisation de somnifère ne permet habituellement pas d’atteindre la phase de sommeil profond et elle est déconseillée sur de longues périodes afin d’éviter les troubles de la mémoire, la dépendance et l’accoutumance. Essayez Vitoli Sommeil à la place et sachez que Vitoli Stress et anxiété (30 à 40 minutes avant d’aller dormir) est une alternative.

Vitoli Énergie

Maintenant, si vous avez de bonnes habitudes de vie et que vous dormez bien, vous pouvez considérer de prendre Vitoli Énergie. Les produits Vitoli ont été développés dans le but d’offrir des produits spécialisés pour le vieillissement en santé, mais aussi afin d’offrir des produits de plus grande qualité pour la pratique des professionnels de la santé.

Vitoli Énergie contient du magnésium, de la vitamine B6, le Complexe Provitol exclusif (polyphénols d’olives) et de la rhodiole (Rhodiola rosea). La rhodiole est une plante utilisée depuis très longtemps pour l’amélioration des capacités énergétiques; autant corporelles que cognitives. Les extraits de Rhodiola rosea auraient été utilisés par les vikings afin de leur fournir toute l’énergie nécessaire à leurs conquêtes. Que ce soit vrai ou non, ils font partie de la première pharmacopée suédoise datant de 1775. Malheureusement, une étude récente a démontré que jusqu’à 50% des produits testés (produits commercialisés) contenaient la mauvaise espèce ou la mauvaise plante. Il est important d’utiliser des produits standardisés, provenant d’entreprises crédibles.

Plus d’une centaine d’études pharmacologiques ont été réalisées sur les extraits de Rhodiola rosea. Récemment, des études ont montré des résultats encourageant dans le domaine du cancer, de la longévité et de la dépression. Les extraits de qualité de la rhodiole ont des effets significatifs pour contrer la fatigue et augmenter les capacités de concentration, tout en réduisant les effets négatifs du stress et de l’anxiété. Plusieurs mécanismes d’action seraient en cause, dont la réduction du cortisol. Il n’y a aucune interaction connue aux médicaments avec ce produit, mais une contre-indication pour les troubles bipolaires. Parlez-en à votre pharmacien.

Voici les allégations santé autorisées par Santé Canada pour Vitoli Énergie :

  • Aide temporairement à soulager les symptômes de stress tels que la fatigue intellectuelle et la sensation de faiblesse.
  • Aide au maintien des fonctions cognitives telles que la concentration et la vigueur intellectuelle.
  • Aide au bon fonctionnement des muscles.
  • Fournit des antioxydants.

Laissez-nous savoir si vous avez des questions, c’est toujours un plaisir d’échanger avec vous.

 

 

Références:

  • Chattopadhyay et Thirumurugan, 2018. Longevity promoting efficacies of different plant extracts in lower model organisms. Mech Ageing Dev. 2018 Apr;171:47-57.
  • Sarris et al, 2011. Herbal medicine for depression, anxiety and insomnia: a review of psychopharmacology and clinical evidence. Eur Neuropsychopharmacol. 2011 Dec;21(12):841-60.
  • Panossian et al, 2010. Rosenroot (Rhodiola rosea): traditional use, chemical composition, pharmacology and clinical efficacy. Phytomedicine. 2010 Jun;17(7):481-93.
  • Xin et al, 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. 2015 Feb 9;5:8337.
  • Yu et al, 2018. Salidroside induces apoptosis in human ovarian cancer SKOV3 and A2780 cells through the p53 signaling pathway. Oncol Lett. 2018 May;15(5):6513-6518.

Il est toujours important de considérer la cause de vos symptômes en premier. Si vous avez une mauvaise alimentation et que vous ne faites aucune activité physique; ne prenez aucun supplément pour rien, améliorez vos habitudes de vie. Les différents textes du blogue de Vitoli peuvent vous orienter sur des facettes à améliorer et des conseils utiles. N’hésitez pas à nous écrire au besoin à info@vitoli.ca.

Si vous avez de bonnes habitudes de vie, la deuxième chose à considérer pour votre niveau d’énergie au quotidien est la qualité de votre sommeil. Un sommeil profond et réparateur est essentiel au maintien d’un bon niveau d’énergie. Le fait de rêver et la durée totale de sommeil (7 à 8 heures) sont de bons indicateurs de la qualité de votre sommeil. L’utilisation de somnifère ne permet habituellement pas d’atteindre la phase de sommeil profond et elle est déconseillée sur de longues périodes afin d’éviter les troubles de la mémoire, la dépendance et l’accoutumance. Essayez Vitoli Sommeil à la place et sachez que Vitoli Stress et anxiété (30 à 40 minutes avant d’aller dormir) est une alternative.

Vitoli Énergie

Maintenant, si vous avez de bonnes habitudes de vie et que vous dormez bien, vous pouvez considérer de prendre Vitoli Énergie. Les produits Vitoli ont été développés dans le but d’offrir des produits spécialisés pour le vieillissement en santé, mais aussi afin d’offrir des produits de plus grande qualité pour la pratique des professionnels de la santé.

Vitoli Énergie contient du magnésium, de la vitamine B6, le Complexe Provitol exclusif (polyphénols d’olives) et de la rhodiole (Rhodiola rosea). La rhodiole est une plante utilisée depuis très longtemps pour l’amélioration des capacités énergétiques; autant corporelles que cognitives. Les extraits de Rhodiola rosea auraient été utilisés par les vikings afin de leur fournir toute l’énergie nécessaire à leurs conquêtes. Que ce soit vrai ou non, ils font partie de la première pharmacopée suédoise datant de 1775. Malheureusement, une étude récente a démontré que jusqu’à 50% des produits testés (produits commercialisés) contenaient la mauvaise espèce ou la mauvaise plante. Il est important d’utiliser des produits standardisés, provenant d’entreprises crédibles.

Plus d’une centaine d’études pharmacologiques ont été réalisées sur les extraits de Rhodiola rosea. Récemment, des études ont montré des résultats encourageant dans le domaine du cancer, de la longévité et de la dépression. Les extraits de qualité de la rhodiole ont des effets significatifs pour contrer la fatigue et augmenter les capacités de concentration, tout en réduisant les effets négatifs du stress et de l’anxiété. Plusieurs mécanismes d’action seraient en cause, dont la réduction du cortisol. Il n’y a aucune interaction connue aux médicaments avec ce produit, mais une contre-indication pour les troubles bipolaires. Parlez-en à votre pharmacien.

Voici les allégations santé autorisées par Santé Canada pour Vitoli Énergie :

  • Aide temporairement à soulager les symptômes de stress tels que la fatigue intellectuelle et la sensation de faiblesse.
  • Aide au maintien des fonctions cognitives telles que la concentration et la vigueur intellectuelle.
  • Aide au bon fonctionnement des muscles.
  • Fournit des antioxydants.

Laissez-nous savoir si vous avez des questions, c’est toujours un plaisir d’échanger avec vous.

 

 

Références:

  • Chattopadhyay et Thirumurugan, 2018. Longevity promoting efficacies of different plant extracts in lower model organisms. Mech Ageing Dev. 2018 Apr;171:47-57.
  • Sarris et al, 2011. Herbal medicine for depression, anxiety and insomnia: a review of psychopharmacology and clinical evidence. Eur Neuropsychopharmacol. 2011 Dec;21(12):841-60.
  • Panossian et al, 2010. Rosenroot (Rhodiola rosea): traditional use, chemical composition, pharmacology and clinical efficacy. Phytomedicine. 2010 Jun;17(7):481-93.
  • Xin et al, 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. 2015 Feb 9;5:8337.
  • Yu et al, 2018. Salidroside induces apoptosis in human ovarian cancer SKOV3 and A2780 cells through the p53 signaling pathway. Oncol Lett. 2018 May;15(5):6513-6518.

En ce mois du cancer de la prostate, prenons quelques minutes pour parler de la santé des hommes en vieillissant. Nous ne reviendrons pas en détails sur la santé de la prostate, puisque cela fut déjà couvert dans un article récent.

On considère souvent que les hommes n’ont pas d’équivalent de la ménopause. C’est vrai, ce n’est pas équivalent et les hommes ont beaucoup moins de symptômes reliés aux changements hormonaux du vieillissement. Ces changements sont moins prononcés et très progressifs. Peut-on parler d’andropause ? Pour certains hommes oui, mais le terme est mal choisi. On parle d’andropause comme on parle de ménopause pour les femmes, mais il n’existe pas de processus physiologique chez l’homme qui provoque un changement drastique et obligatoire de la production hormonale, comme c’est le cas pour la femme (la fin de production des ovules). On devrait parler plutôt de déficit en testostérone lié à l’âge (DALA). Certains hommes atteindront même un âge avancé avec un taux de testostérone élevé. Mais qu’est-ce qui provoque les changements hormonaux des hommes ?

La robustesse pour la défense de l’espèce

Une théorie intéressante sur la différence de longévité entre les hommes et les femmes est basée sur le rôle de l’homme comme protecteur de la famille. Il est plus fort, plus corpulent et joue un rôle de défenseur (du moins dans l’évolution humaine, à l’époque des hommes des cavernes). Le développement plus rapide et plus important de la masse musculaire demande des niveaux plus importants d’hormones de croissance et la présence de la testostérone. Étant donné que ce sont ces mêmes mécanismes de la croissance qui créent le vieillissement primaire plus tard dans notre vie, l’homme vieillirait légèrement plus rapidement. C’est ce qui expliquerait une espérance de vie de quelques années de moins que celle des femmes.

Ce développement de la masse musculaire, qui demande la production de la testostérone, serait aussi nécessaire à son maintien en vieillissant. Les hommes doivent donc continuer à stimuler la production de la masse musculaire pour maintenir les niveaux de production de la testostérone. Des études ont montré que les exercices d’entrainement par intervalle de haute intensité (des exercices exigeants physiquement, sur de courtes périodes répétées), augmentent la production de la testostérone.

La perte musculaire

Ainsi, en combattant la perte musculaire par de l’activité physique contre résistance, il est possible d’augmenter la production de la testostérone, qui elle favorise la production de masse musculaire. Une méta-analyse récente (étude basée sur plusieurs études déjà publiées) conclue que dans 79% des études, l’activité physique permet d’augmenter la masse musculaire chez les gens de 65 ans et plus (Beaudart et al, 2017). Pour la santé des hommes, la stimulation de la croissance musculaire serait très importante au maintien des équilibres hormonaux.

Forcer, se reproduire et se reposer

Je me plais à rappeler, quand quelqu’un me parle de prendre sa retraite, qu’une des grandes lois de la biologie est que ce qui ne sert plus disparaît. Pour l’homme, un manque de stimulation du besoin de testostérone crée une baisse de production. Deux grands processus requièrent la présence de la testostérone : la masse musculaire et la reproduction. Il est donc important de stimuler la production de masse musculaire et de rester actif sexuellement (ce qui réduit aussi les risques de cancer de la prostate).

Un dernier point important à considérer pour les équilibres hormonaux est la qualité du sommeil. C’est vrai autant pour la femme que pour l’homme. Les cycles du sommeil permettent à l’organisme de synchroniser l’ensemble des processus biologiques de réparation et de production hormonale. C’est ce que l’on appelle le cycle circadien.

Ainsi mesdames, faites-les forcer, gardez-les actifs sexuellement et laissez-les dormir.

 

 

Références:

  • Beaudart et al, 2017. Nutrition and physical activity in the prevention and treatment of sarcopenia: systematic review. Osteoporos Int. 2017 Jun;28(6):1817-1833.
  • Hayes et al, 2017. Exercise training improves free testosterone in lifelong sedentary aging men. Endocr Connect. 2017 Jul;6(5):306-310.
  • Herbert et al, 2017. HIIT produces increases in muscle power and free testosterone in male masters athletes. Endocr Connect. 2017 Aug 9;6(7):430-436.

En ce mois du cancer de la prostate, prenons quelques minutes pour parler de la santé des hommes en vieillissant. Nous ne reviendrons pas en détails sur la santé de la prostate, puisque cela fut déjà couvert dans un article récent.

On considère souvent que les hommes n’ont pas d’équivalent de la ménopause. C’est vrai, ce n’est pas équivalent et les hommes ont beaucoup moins de symptômes reliés aux changements hormonaux du vieillissement. Ces changements sont moins prononcés et très progressifs. Peut-on parler d’andropause ? Pour certains hommes oui, mais le terme est mal choisi. On parle d’andropause comme on parle de ménopause pour les femmes, mais il n’existe pas de processus physiologique chez l’homme qui provoque un changement drastique et obligatoire de la production hormonale, comme c’est le cas pour la femme (la fin de production des ovules). On devrait parler plutôt de déficit en testostérone lié à l’âge (DALA). Certains hommes atteindront même un âge avancé avec un taux de testostérone élevé. Mais qu’est-ce qui provoque les changements hormonaux des hommes ?

La robustesse pour la défense de l’espèce

Une théorie intéressante sur la différence de longévité entre les hommes et les femmes est basée sur le rôle de l’homme comme protecteur de la famille. Il est plus fort, plus corpulent et joue un rôle de défenseur (du moins dans l’évolution humaine, à l’époque des hommes des cavernes). Le développement plus rapide et plus important de la masse musculaire demande des niveaux plus importants d’hormones de croissance et la présence de la testostérone. Étant donné que ce sont ces mêmes mécanismes de la croissance qui créent le vieillissement primaire plus tard dans notre vie, l’homme vieillirait légèrement plus rapidement. C’est ce qui expliquerait une espérance de vie de quelques années de moins que celle des femmes.

Ce développement de la masse musculaire, qui demande la production de la testostérone, serait aussi nécessaire à son maintien en vieillissant. Les hommes doivent donc continuer à stimuler la production de la masse musculaire pour maintenir les niveaux de production de la testostérone. Des études ont montré que les exercices d’entrainement par intervalle de haute intensité (des exercices exigeants physiquement, sur de courtes périodes répétées), augmentent la production de la testostérone.

La perte musculaire

Ainsi, en combattant la perte musculaire par de l’activité physique contre résistance, il est possible d’augmenter la production de la testostérone, qui elle favorise la production de masse musculaire. Une méta-analyse récente (étude basée sur plusieurs études déjà publiées) conclue que dans 79% des études, l’activité physique permet d’augmenter la masse musculaire chez les gens de 65 ans et plus (Beaudart et al, 2017). Pour la santé des hommes, la stimulation de la croissance musculaire serait très importante au maintien des équilibres hormonaux.

Forcer, se reproduire et se reposer

Je me plais à rappeler, quand quelqu’un me parle de prendre sa retraite, qu’une des grandes lois de la biologie est que ce qui ne sert plus disparaît. Pour l’homme, un manque de stimulation du besoin de testostérone crée une baisse de production. Deux grands processus requièrent la présence de la testostérone : la masse musculaire et la reproduction. Il est donc important de stimuler la production de masse musculaire et de rester actif sexuellement (ce qui réduit aussi les risques de cancer de la prostate).

Un dernier point important à considérer pour les équilibres hormonaux est la qualité du sommeil. C’est vrai autant pour la femme que pour l’homme. Les cycles du sommeil permettent à l’organisme de synchroniser l’ensemble des processus biologiques de réparation et de production hormonale. C’est ce que l’on appelle le cycle circadien.

Ainsi mesdames, faites-les forcer, gardez-les actifs sexuellement et laissez-les dormir.

 

 

Références:

  • Beaudart et al, 2017. Nutrition and physical activity in the prevention and treatment of sarcopenia: systematic review. Osteoporos Int. 2017 Jun;28(6):1817-1833.
  • Hayes et al, 2017. Exercise training improves free testosterone in lifelong sedentary aging men. Endocr Connect. 2017 Jul;6(5):306-310.
  • Herbert et al, 2017. HIIT produces increases in muscle power and free testosterone in male masters athletes. Endocr Connect. 2017 Aug 9;6(7):430-436.

On entend parler de plus en plus de la fibromyalgie parce qu’il s’agit maintenant d’une maladie reconnue par l’Organisation mondiale de la santé. Malheureusement, beaucoup de gens ont été suivis en psychiatrie parce que l’on croyait qu’il s’agissait simplement d’un désordre psychique.

Il est maintenant connu qu’il s’agit d’une maladie pouvant résulter de plusieurs causes et provoquer toute une variété de symptômes et de problématiques. Il est conseillé de consulter votre médecin. Ne vous fiez pas seulement aux informations que vous trouvez sur internet ou à une équivalence des symptômes; il est important de consulter. Dans cet article nous ne reprendrons pas les conseils du premier article, mais nous nous attarderons aux explications des causes connues.

Il y a 3 causes assez bien décrites actuellement et nous prendrons le temps d’expliquer ce qui les caractérise:

  • L’hypersensibilité centrale : une source chronique de douleur (différents types possibles) qui finit par causer un dérèglement de la gestion de la douleur par le cerveau qui se met alors à interpréter différents stimuli (souvent de perception) comme étant de la douleur.
  • Une trop grande pression dans le liquide céphalo-rachidien.
  • Une destruction des petites fibres périphériques (neuropathie périphérique).

Il y a aussi ce que l’on pourrait appeler des facteurs aggravants, qui ne sont pas nécessairement des causes, par exemple le débalancement du microbiote intestinal. Nous y reviendrons.

L’hypersensibilité centrale

Le principe est relativement simple : trop de douleurs continuelles perçues par le cerveau finissent par causer un débalancement de la gestion des sensations. Le cerveau n’est, en quelque sorte, plus capable de différentier ce qui est vraiment de la douleur, de ce qui n’en est pas. Il interprète alors différents types de stimuli, comme les propriocepteurs (récepteurs qui nous renseignent sur la position des membres) ou les récepteurs au touché de la peau. Le cerveau n’est donc plus capable de faire la distinction entre ce qui est une sensation banale (ex : le poids de votre chandail sur vos épaules) et une sensation de douleur.

Il est possible que certaines personnes aient un déficit ou une surproduction de certains neurotransmetteurs qui faciliterait le développement d’une hypersensibilité centrale. Certains facteurs peuvent y jouer un rôle important comme l’inflammation, l’alimentation et le sommeil. Un sommeil de qualité est essentiel au rétablissement chaque jour des niveaux sains des différents neurotransmetteurs du cerveau. Les problèmes de sommeil engendrés par la douleur peuvent donc participer au développement ou au maintien de l’hypersensibilité centrale (un cercle vicieux). Une étude récente (Kosek et al, 2018. Brain, Behavior, and Immunity, septembre 2018) a démontré un rôle important de l’inflammation du cerveau qui est directement corrélée au niveau de fatigue des gens souffrants de fibromyalgie.

La pression du liquide céphalo-rachidien

Une autre étude récente propose cette nouvelle hypothèse pour certaines personnes atteintes de fibromyalgie ou de douleurs généralisées inexpliquées (Hulens et al, 2018. Annals of Physical and Rehabilitation Medicine, juillet 2018). Le liquide céphalo-rachidien est un liquide clair qui baigne le cerveau et le cervelet. Il a un rôle de structure en maintenant la forme du cerveau et de protection contre les chocs en créant une forme d’amortisseur entre celui-ci et le crâne. L’étude de Hulens et ses collaborateurs a démontré un soulagement d’un grand nombre de symptômes de fibromyalgie en quelques heures et ce jusqu’à 8 semaines, par le prélèvement de liquide céphalo-rachidien afin de réduire la pression. Une trop grande pression du liquide causerait un drainage par l’enveloppe des nerfs de la base du cerveau, ce qui irriterait l’enveloppe et causerait des douleurs généralisées.

La destruction des petites fibres périphériques

Une méta-analyse (étude regroupant plusieurs études déjà réalisées) récente a déterminé qu’une pathologie des petites fibres périphériques serait présente dans environ 50% des cas de fibromyalgie (Grayston et al, 2018. Seminars in Arthritis and Rheumatism, août 2018). Les petites fibres périphériques sont les extrémités des fibres nerveuses qui permettent la détection des sensations (chaleur, touché, la vue, etc.). Les causes de leur destruction ou de leur mauvais fonctionnement ne sont pas connues. Il pourrait très bien s’agir pour certaines personnes d’une conséquence du développement d’une hypersensibilité centrale ou encore, pour d’autres personnes, d’une cause.

Effectivement, les études chez l’animal ont démontré que le développement d’une hypersensibilité par de mauvaises proportions en neurotransmetteurs peut causer la baisse des petites fibres nerveuses périphériques. D’un autre côté, des chercheurs ont émis l’hypothèse que certains cas de fibromyalgie pourraient être causés par des disfonctionnements des petites fibres périphériques. Les petites fibres pourraient, entre autres, être attaquées par le système immunitaire. Si le système immunitaire d’une personne attaque malencontreusement ses petites fibres périphériques (maladie auto-immune), il en résulterait une grande quantité de message difficilement interprétable par le cerveau qui causeraient le développement d’une hypersensibilité centrale.

Les facteurs aggravants

Tous les gens atteints de fibromyalgie semblent avoir un grand déficit en antioxydants, mais on ne sait pas s’il s’agit d’une cause ou d’une conséquence. Le rétablissement d’un niveau normal d’antioxydants systémique (dans tout le corps) par l’alimentation (riche en fruits et légumes) et/ou la prise de suppléments de qualité, permettrait de réduire la douleur ressentie et d’améliorer le sommeil.

Certaines études ont aussi démontré une implication des mitochondries (les usines énergétiques de nos cellules). Un mauvais fonctionnement des mitochondries serait présent dans beaucoup de cas de fibromyalgie. Ici encore, cela souligne un besoin accru de ce qui peut améliorer le fonctionnement des usines énergétiques, mais on ne sait pas si elles peuvent faire partie de la cause ou être une résultante par exemple, de la fatigue chronique.

Étant donné que l’inflammation peut jouer un rôle primordial dans la douleur ressentie, mais aussi dans le développement des causes mentionnées auparavant, tout ce qui influence l’inflammation est à considérer. Mentionnons notamment l’alimentation (qui a un impact important sur le microbiote intestinal), le poids corporel, la qualité du sommeil, le stress et l’activité physique. Les saines habitudes de vie peuvent donc beaucoup aider.

Plusieurs causes possibles = plusieurs solutions possibles

Ces quelques explications aident à comprendre que selon la personne atteinte de fibromyalgie, les approches pour soulager la douleur et améliorer sa condition peuvent ne pas avoir les mêmes résultats. Il faut donc essayer et garder espoir.

On entend parler de plus en plus de la fibromyalgie parce qu’il s’agit maintenant d’une maladie reconnue par l’Organisation mondiale de la santé. Malheureusement, beaucoup de gens ont été suivis en psychiatrie parce que l’on croyait qu’il s’agissait simplement d’un désordre psychique.

Il est maintenant connu qu’il s’agit d’une maladie pouvant résulter de plusieurs causes et provoquer toute une variété de symptômes et de problématiques. Il est conseillé de consulter votre médecin. Ne vous fiez pas seulement aux informations que vous trouvez sur internet ou à une équivalence des symptômes; il est important de consulter. Dans cet article nous ne reprendrons pas les conseils du premier article, mais nous nous attarderons aux explications des causes connues.

Il y a 3 causes assez bien décrites actuellement et nous prendrons le temps d’expliquer ce qui les caractérise:

  • L’hypersensibilité centrale : une source chronique de douleur (différents types possibles) qui finit par causer un dérèglement de la gestion de la douleur par le cerveau qui se met alors à interpréter différents stimuli (souvent de perception) comme étant de la douleur.
  • Une trop grande pression dans le liquide céphalo-rachidien.
  • Une destruction des petites fibres périphériques (neuropathie périphérique).

Il y a aussi ce que l’on pourrait appeler des facteurs aggravants, qui ne sont pas nécessairement des causes, par exemple le débalancement du microbiote intestinal. Nous y reviendrons.

L’hypersensibilité centrale

Le principe est relativement simple : trop de douleurs continuelles perçues par le cerveau finissent par causer un débalancement de la gestion des sensations. Le cerveau n’est, en quelque sorte, plus capable de différentier ce qui est vraiment de la douleur, de ce qui n’en est pas. Il interprète alors différents types de stimuli, comme les propriocepteurs (récepteurs qui nous renseignent sur la position des membres) ou les récepteurs au touché de la peau. Le cerveau n’est donc plus capable de faire la distinction entre ce qui est une sensation banale (ex : le poids de votre chandail sur vos épaules) et une sensation de douleur.

Il est possible que certaines personnes aient un déficit ou une surproduction de certains neurotransmetteurs qui faciliterait le développement d’une hypersensibilité centrale. Certains facteurs peuvent y jouer un rôle important comme l’inflammation, l’alimentation et le sommeil. Un sommeil de qualité est essentiel au rétablissement chaque jour des niveaux sains des différents neurotransmetteurs du cerveau. Les problèmes de sommeil engendrés par la douleur peuvent donc participer au développement ou au maintien de l’hypersensibilité centrale (un cercle vicieux). Une étude récente (Kosek et al, 2018. Brain, Behavior, and Immunity, septembre 2018) a démontré un rôle important de l’inflammation du cerveau qui est directement corrélée au niveau de fatigue des gens souffrants de fibromyalgie.

La pression du liquide céphalo-rachidien

Une autre étude récente propose cette nouvelle hypothèse pour certaines personnes atteintes de fibromyalgie ou de douleurs généralisées inexpliquées (Hulens et al, 2018. Annals of Physical and Rehabilitation Medicine, juillet 2018). Le liquide céphalo-rachidien est un liquide clair qui baigne le cerveau et le cervelet. Il a un rôle de structure en maintenant la forme du cerveau et de protection contre les chocs en créant une forme d’amortisseur entre celui-ci et le crâne. L’étude de Hulens et ses collaborateurs a démontré un soulagement d’un grand nombre de symptômes de fibromyalgie en quelques heures et ce jusqu’à 8 semaines, par le prélèvement de liquide céphalo-rachidien afin de réduire la pression. Une trop grande pression du liquide causerait un drainage par l’enveloppe des nerfs de la base du cerveau, ce qui irriterait l’enveloppe et causerait des douleurs généralisées.

La destruction des petites fibres périphériques

Une méta-analyse (étude regroupant plusieurs études déjà réalisées) récente a déterminé qu’une pathologie des petites fibres périphériques serait présente dans environ 50% des cas de fibromyalgie (Grayston et al, 2018. Seminars in Arthritis and Rheumatism, août 2018). Les petites fibres périphériques sont les extrémités des fibres nerveuses qui permettent la détection des sensations (chaleur, touché, la vue, etc.). Les causes de leur destruction ou de leur mauvais fonctionnement ne sont pas connues. Il pourrait très bien s’agir pour certaines personnes d’une conséquence du développement d’une hypersensibilité centrale ou encore, pour d’autres personnes, d’une cause.

Effectivement, les études chez l’animal ont démontré que le développement d’une hypersensibilité par de mauvaises proportions en neurotransmetteurs peut causer la baisse des petites fibres nerveuses périphériques. D’un autre côté, des chercheurs ont émis l’hypothèse que certains cas de fibromyalgie pourraient être causés par des disfonctionnements des petites fibres périphériques. Les petites fibres pourraient, entre autres, être attaquées par le système immunitaire. Si le système immunitaire d’une personne attaque malencontreusement ses petites fibres périphériques (maladie auto-immune), il en résulterait une grande quantité de message difficilement interprétable par le cerveau qui causeraient le développement d’une hypersensibilité centrale.

Les facteurs aggravants

Tous les gens atteints de fibromyalgie semblent avoir un grand déficit en antioxydants, mais on ne sait pas s’il s’agit d’une cause ou d’une conséquence. Le rétablissement d’un niveau normal d’antioxydants systémique (dans tout le corps) par l’alimentation (riche en fruits et légumes) et/ou la prise de suppléments de qualité, permettrait de réduire la douleur ressentie et d’améliorer le sommeil.

Certaines études ont aussi démontré une implication des mitochondries (les usines énergétiques de nos cellules). Un mauvais fonctionnement des mitochondries serait présent dans beaucoup de cas de fibromyalgie. Ici encore, cela souligne un besoin accru de ce qui peut améliorer le fonctionnement des usines énergétiques, mais on ne sait pas si elles peuvent faire partie de la cause ou être une résultante par exemple, de la fatigue chronique.

Étant donné que l’inflammation peut jouer un rôle primordial dans la douleur ressentie, mais aussi dans le développement des causes mentionnées auparavant, tout ce qui influence l’inflammation est à considérer. Mentionnons notamment l’alimentation (qui a un impact important sur le microbiote intestinal), le poids corporel, la qualité du sommeil, le stress et l’activité physique. Les saines habitudes de vie peuvent donc beaucoup aider.

Plusieurs causes possibles = plusieurs solutions possibles

Ces quelques explications aident à comprendre que selon la personne atteinte de fibromyalgie, les approches pour soulager la douleur et améliorer sa condition peuvent ne pas avoir les mêmes résultats. Il faut donc essayer et garder espoir.

La première chose qui nous vient à l’esprit quand on parle du système immunitaire est bien sûr le rhume et la grippe. Pour ceux et celles qui en connaissent un peu plus sur le sujet, le système immunitaire fait aussi référence aux allergies, à l’inflammation, à certains problèmes de peau, aux vaccins et à la prévention du cancer. Le système immunitaire est responsable des réactions inflammatoires, bénéfiques ou non, impliquées dans un grand nombre de problèmes de santé dont les problèmes d’articulations (voir le texte sur les douleurs aux articulations).

Tout au long de notre vie, le système immunitaire est en constante évolution. Étant donné qu’il doit nous défendre contre les infections du monde extérieur, il passe une partie de notre jeune enfance à apprendre ce qui est le « soi » et le « non soi ». Il doit distinguer ce qui fait partie de notre corps et ce qui n’en fait pas partie afin de ne pas réagir contre nos propres organes et nos propres tissus. Malheureusement, il peut arriver qu’il se dérègle et attaque certaines parties de notre corps comme les muscles (myopathie), les organes (Lupus), les nerfs périphériques (neuropathie périphérique), l’enveloppe des nerfs (sclérose en plaque), les articulations (polyarthrite rhumatoïde) ou les cellules du pancréas (diabète de type 1). C’est ce que l’on appelle les maladies auto-immunes.

En vieillissant, l’incidence de ces maladies augmentent parce que le système immunitaire a tendance à se dérégler. Une facette importante du vieillissement est l’augmentation constante de l’inflammation légère systémique que l’on appelle en anglais « l’inflammaging » pour « inflammation-vieillissement ». Il s’agit de la production de molécules qui stimulent l’inflammation (molécules pro-inflammatoires) par les cellules vieillissantes. Ce processus est présent à des niveaux plus ou moins importants pour toutes les personnes vieillissantes. Il nuit au bon fonctionnement du corps humain et facilite le développement d’un grand nombre de maladie. Bonne nouvelle : l’efficacité du système immunitaire, de même que le niveau d’inflammation systémique, sont directement reliés à nos habitudes de vie.

Afin de maintenir un bon système immunitaire il est important de :

  • bien dormir,
  • bien gérer son stress,
  • bien manger et de
  • faire de l’exercice régulièrement.

Pour l’alimentation, il est possible de réduire la consommation d’aliments dit « pro-inflammatoires » (la viande rouge, les produits laitiers et les sucres raffinés) et d’augmenter la consommation des aliments dit « anti-inflammatoires » (poissons gras, huile d’olive, les grains entiers, les légumes, les noix, les produits de la mer, les probiotiques). Ces aliments dit « anti-inflammatoires » sont aussi riches en zinc et en magnésium, deux minéraux essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire en vieillissant.

Pour ce qui est de Vitoli Immunité, il s’agit d’une formule très complète qui contient trois extraits de plante de grande qualité (échinacée, astragale et olive) en plus du zinc et de la vitamine D3. Il est conseillé de l’utiliser par période de 2 semaines, de marquer un arrêt et de recommencer au besoin. Son usage est particulièrement utile pour les périodes à risque comme l’automne ou le printemps, et les situations de rhume et de grippe afin de réduire les symptômes et/ou la période de maladie. Voici les allégations permises par Santé Canada :

  • Utilisé en phytothérapie pour aider à maintenir un système immunitaire sain.
  • Aide à soulager les symptômes et réduire la durée des infections des voies respiratoires.
  • Fournit des antioxydants.

Laissez-nous savoir si vous avez des questions, c’est toujours un plaisir de vous aider.

 

 

 

Références pertinentes :

  • Rea IM et al. 2018. Age and Age-Related Diseases: Role of Inflammation Triggers and Cytokines. Front Immunol. (2018)
  • Olivieri F et al. 2018. Cellular Senescence and Inflammaging in Age-Related Diseases. Mediators Inflamm. (2018)
  • Goldberg et Dixit, 2015. Drivers of age-related inflammation and strategies for healthspan extension. Immunol Rev. 2015
  • Mejías-Peña et al, 2017. Impact of resistance training on the autophagy-inflammation-apoptosis crosstalk in elderly subjects. Aging (Albany NY). 2017

La première chose qui nous vient à l’esprit quand on parle du système immunitaire est bien sûr le rhume et la grippe. Pour ceux et celles qui en connaissent un peu plus sur le sujet, le système immunitaire fait aussi référence aux allergies, à l’inflammation, à certains problèmes de peau, aux vaccins et à la prévention du cancer. Le système immunitaire est responsable des réactions inflammatoires, bénéfiques ou non, impliquées dans un grand nombre de problèmes de santé dont les problèmes d’articulations (voir le texte sur les douleurs aux articulations).

Tout au long de notre vie, le système immunitaire est en constante évolution. Étant donné qu’il doit nous défendre contre les infections du monde extérieur, il passe une partie de notre jeune enfance à apprendre ce qui est le « soi » et le « non soi ». Il doit distinguer ce qui fait partie de notre corps et ce qui n’en fait pas partie afin de ne pas réagir contre nos propres organes et nos propres tissus. Malheureusement, il peut arriver qu’il se dérègle et attaque certaines parties de notre corps comme les muscles (myopathie), les organes (Lupus), les nerfs périphériques (neuropathie périphérique), l’enveloppe des nerfs (sclérose en plaque), les articulations (polyarthrite rhumatoïde) ou les cellules du pancréas (diabète de type 1). C’est ce que l’on appelle les maladies auto-immunes.

En vieillissant, l’incidence de ces maladies augmentent parce que le système immunitaire a tendance à se dérégler. Une facette importante du vieillissement est l’augmentation constante de l’inflammation légère systémique que l’on appelle en anglais « l’inflammaging » pour « inflammation-vieillissement ». Il s’agit de la production de molécules qui stimulent l’inflammation (molécules pro-inflammatoires) par les cellules vieillissantes. Ce processus est présent à des niveaux plus ou moins importants pour toutes les personnes vieillissantes. Il nuit au bon fonctionnement du corps humain et facilite le développement d’un grand nombre de maladie. Bonne nouvelle : l’efficacité du système immunitaire, de même que le niveau d’inflammation systémique, sont directement reliés à nos habitudes de vie.

Afin de maintenir un bon système immunitaire il est important de :

  • bien dormir,
  • bien gérer son stress,
  • bien manger et de
  • faire de l’exercice régulièrement.

Pour l’alimentation, il est possible de réduire la consommation d’aliments dit « pro-inflammatoires » (la viande rouge, les produits laitiers et les sucres raffinés) et d’augmenter la consommation des aliments dit « anti-inflammatoires » (poissons gras, huile d’olive, les grains entiers, les légumes, les noix, les produits de la mer, les probiotiques). Ces aliments dit « anti-inflammatoires » sont aussi riches en zinc et en magnésium, deux minéraux essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire en vieillissant.

Pour ce qui est de Vitoli Immunité, il s’agit d’une formule très complète qui contient trois extraits de plante de grande qualité (échinacée, astragale et olive) en plus du zinc et de la vitamine D3. Il est conseillé de l’utiliser par période de 2 semaines, de marquer un arrêt et de recommencer au besoin. Son usage est particulièrement utile pour les périodes à risque comme l’automne ou le printemps, et les situations de rhume et de grippe afin de réduire les symptômes et/ou la période de maladie. Voici les allégations permises par Santé Canada :

  • Utilisé en phytothérapie pour aider à maintenir un système immunitaire sain.
  • Aide à soulager les symptômes et réduire la durée des infections des voies respiratoires.
  • Fournit des antioxydants.

Laissez-nous savoir si vous avez des questions, c’est toujours un plaisir de vous aider.

 

 

 

Références pertinentes :

  • Rea IM et al. 2018. Age and Age-Related Diseases: Role of Inflammation Triggers and Cytokines. Front Immunol. (2018)
  • Olivieri F et al. 2018. Cellular Senescence and Inflammaging in Age-Related Diseases. Mediators Inflamm. (2018)
  • Goldberg et Dixit, 2015. Drivers of age-related inflammation and strategies for healthspan extension. Immunol Rev. 2015
  • Mejías-Peña et al, 2017. Impact of resistance training on the autophagy-inflammation-apoptosis crosstalk in elderly subjects. Aging (Albany NY). 2017

Dernièrement, nous vous avons présenté plusieurs professionnels de la santé qui se sont joints à nous pour collaborer au Blogue Vitoli, en écrivant des textes informatifs sur la santé en général. Plusieurs d’entre eux étant spécialistes dans un domaine lié plus spécifiquement à la santé physique, nous avons cru bien de ne surtout pas oublier la santé mentale et émotionnelle. Nous sommes donc très heureux de vous présenter Monsieur Stéphane Migneault, un psychologue très expérimenté, qui saura vous donner les meilleurs conseils, pour une parfaite combinaison, « un esprit sain dans un corps sain » comme on le dit si bien!

Stéphane Migneault est psychologue, conférencier, formateur et auteur. Il pratique la psychothérapie depuis plus d’une douzaine d’années en bureau privé à Québec. Sa clientèle se compose principalement de travailleurs et travailleuses aux prises avec des difficultés comme l’épuisement, le stress, l’anxiété, la douleur chronique, des phobies et du stress post-traumatique. Il a eu la chance de collaborer avec la SAAQ, la CSST et l’IVAC ainsi qu’avec des programmes d’aide aux employés (PAE) dans des mandats de psychothérapie. Désireux de promouvoir la santé psychologique et de prévenir les problèmes de santé mentale, il anime des conférences et des ateliers dans des entreprises privées et des organismes à but non lucratif. Ses conférences et ateliers portent sur des sujets variés : l’insomnie, la gestion du stress et de l’anxiété, la communication au travail, l’automotivation, l’adaptation au travail de nuit, l’intervention auprès d’employés en difficulté, etc. Quelques fois par année, il enseigne l’EMT, une technique d’intervention brève, à des professionnels de la santé mentale : psychologues, travailleurs sociaux, sexologues, psychoéducateurs, conseillers d’orientation. En 2008, il a donné le cours « Processus de la communication humaine » à titre de chargé de cours à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Comme conférencier et formateur, il est apprécié pour sa simplicité, sa capacité à vulgariser les concepts et l’utilité des conseils qu’il prodigue.

La mission qu’il s’est donnée: aider les gens à améliorer leur santé émotionnelle pour qu’ils puissent mieux remplir leur mission personnelle ou professionnelle.

Vous pouvez le contacter soit par téléphone au 581 983-2930 ou par courriel à info@stephanemigneault.com ou visitez son site internet stephanemigneault.com/psychotherapie/.

Ne manquez surtout pas ses prochains articles, bientôt sur notre Blogue Vitoli!

Dernièrement, nous vous avons présenté plusieurs professionnels de la santé qui se sont joints à nous pour collaborer au Blogue Vitoli, en écrivant des textes informatifs sur la santé en général. Plusieurs d’entre eux étant spécialistes dans un domaine lié plus spécifiquement à la santé physique, nous avons cru bien de ne surtout pas oublier la santé mentale et émotionnelle. Nous sommes donc très heureux de vous présenter Monsieur Stéphane Migneault, un psychologue très expérimenté, qui saura vous donner les meilleurs conseils, pour une parfaite combinaison, « un esprit sain dans un corps sain » comme on le dit si bien!

Stéphane Migneault est psychologue, conférencier, formateur et auteur. Il pratique la psychothérapie depuis plus d’une douzaine d’années en bureau privé à Québec. Sa clientèle se compose principalement de travailleurs et travailleuses aux prises avec des difficultés comme l’épuisement, le stress, l’anxiété, la douleur chronique, des phobies et du stress post-traumatique. Il a eu la chance de collaborer avec la SAAQ, la CSST et l’IVAC ainsi qu’avec des programmes d’aide aux employés (PAE) dans des mandats de psychothérapie. Désireux de promouvoir la santé psychologique et de prévenir les problèmes de santé mentale, il anime des conférences et des ateliers dans des entreprises privées et des organismes à but non lucratif. Ses conférences et ateliers portent sur des sujets variés : l’insomnie, la gestion du stress et de l’anxiété, la communication au travail, l’automotivation, l’adaptation au travail de nuit, l’intervention auprès d’employés en difficulté, etc. Quelques fois par année, il enseigne l’EMT, une technique d’intervention brève, à des professionnels de la santé mentale : psychologues, travailleurs sociaux, sexologues, psychoéducateurs, conseillers d’orientation. En 2008, il a donné le cours « Processus de la communication humaine » à titre de chargé de cours à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Comme conférencier et formateur, il est apprécié pour sa simplicité, sa capacité à vulgariser les concepts et l’utilité des conseils qu’il prodigue.

La mission qu’il s’est donnée: aider les gens à améliorer leur santé émotionnelle pour qu’ils puissent mieux remplir leur mission personnelle ou professionnelle.

Vous pouvez le contacter soit par téléphone au 581 983-2930 ou par courriel à info@stephanemigneault.com ou visitez son site internet stephanemigneault.com/psychotherapie/.

Ne manquez surtout pas ses prochains articles, bientôt sur notre Blogue Vitoli!

Lorsque l’on pense à la santé de la femme en vieillissant, les premières choses qui nous viennent à l’esprit sont la ménopause et le cancer du sein. C’est bien sûr ce qui différentie grandement le vieillissement des hommes et des femmes. Nous ne reprendrons pas les explications sur la ménopause (qui font partie d’un article précédent), mais nous nous attarderons, en ce mois du cancer du sein, à la santé de la femme en générale et aux risques de cancer du sein et de maladies cardiovasculaires.

Plus on emmagasine, plus c’est difficile d’utiliser le gras comme source d’énergie

Ce qui caractérise le mieux le vieillissement, c’est que l’organisme se répare de moins en moins bien et la baisse d’efficacité des différents systèmes peut devenir cumulative. Ainsi, plus le temps avance, plus c’est difficile de redresser une mauvaise tendance établie, mais il n’est jamais trop tard.

La diète cétogène (riche en bon gras) a beaucoup attiré l’attention ces derniers temps, en amenant le discours et les recommandations sur le gras. Ce faisant, nous oublions que la plus importante recommandation de ce ‘’mode alimentaire’’ est de réduire l’apport en calories provenant des glucides (sucres et féculents). Pour les femmes, mais aussi pour vous messieurs, il s’agit d’une des recommandations les plus importantes en santé.  La santé de la femme est particulièrement sensible à la prise de poids en vieillissant.

Prenons un exemple fictif que nous appellerons Carole. Carole, arrivée à la quarantaine, a commencé à avoir des bouffées de chaleur qui nuisaient à son sommeil. Le fait de mal dormir, appuyé par la baisse des œstrogènes, l’a mené à une prise de poids graduelle. À 55 ans, l’augmentation du poids ayant favorisé une augmentation de l’inflammation légère dans tout son corps, Carole a maintenant mal aux genoux (début d’arthrose). Le manque de sommeil et l’augmentation du poids corporel favorisant le développement de l’arthrose, à 60 ans Carole a aussi mal au dos. Il apparait alors de l’hypertension et des tendances dépressives, elles aussi alimentées par le manque de sommeil et la prise de poids. Carole décide alors d’améliorer son alimentation et de faire plus d’exercice. Elle devra convaincre son corps d’utiliser les gras comme source d’énergie au lieu de les emmagasiner comme c’est le cas depuis 20 ans.

C’est le temps d’agir

Il faut comprendre qu’il s’agit d’un cercle vicieux auquel il faut s’attarder le plus tôt possible. Le corps prend vite l’habitude d’emmagasiner, sous forme de gras, le sucre et les féculents au lieu de les utiliser comme source d’énergie. C’est pour cette raison que c’est une bonne idée de réduire leur consommation afin de forcer le corps à utiliser les gras comme source d’énergie, tel que proposé par la diète cétogène.

Malheureusement, le cas fictif de Carole est courant et mène trop souvent au développement de la résistance à l’insuline et au diabète de type 2. Pour beaucoup de femmes il est très difficile de ne pas prendre de poids. La meilleure solution réside dans le mode de vie le plus sain possible :

  • L’activité physique améliore le sommeil et réduit les symptômes de la ménopause.
  • Un sommeil profond permet des meilleurs équilibres hormonaux.
  • Une alimentation riche en légumes (50%) et faible en sucre permet d’habituer le corps à utiliser les gras au lieu de les emmagasiner. Coupez tous les sucres et féculents raffinés (tout); les produits de grains entiers sont, pour leur part, très bénéfiques.
  • Attention au manque de protéines et à la carence en vitamine B12.
  • Attention aux carences en vitamine D et en calcium (risque d’ostéoporose).
  • La consommation de légumineuses, entre autres le soya et le lait de soya, réduit les symptômes de la ménopause et les risques de cancer du sein.

Deux risques bien connus

Deux problèmes de santé importants dont les risques augmentent spécifiquement plus rapidement pour les femmes après la ménopause sont les maladies cardiovasculaires et le cancer du sein. Pour les risques de maladies cardiovasculaires, une étude récente mentionne qu’au global, une alimentation et un mode de vie sain permettant de réduire de 81 à 94% le risque de crise cardiaque, c’est-à-dire de pratiquement l’éliminer, tandis que les médicaments ne peuvent réduire le risque que de 20 à 30% (Progress in Cardiovascular Diseases, May 2018 : Vegetarian Dietary Patterns and Cardiovascular Disease).

Pour le cancer du sein, sachez que si plusieurs femmes de votre famille en ont été atteintes, surtout entre 25 et 45 ans, le Centre Rose à Québec (CHU de Québec) peut vous offrir un dépistage génétique des risques. Tout comme beaucoup de cancer, la consommation de viande, de charcuterie et d’alcool augmente les risques. Les saines habitudes de vie les diminuent.

Ne vous laissez pas dire que vous êtes trop vieille

Deirdre Larkin en est un exemple très intéressant. Cette dame est une ancienne pianiste de concert britannique arrivée en Afrique du Sud en 1970. Elle avait été diagnostiquée avec de l’ostéoporose à 70 ans. Elle a décidé de se consacrer à la course à pied à l’âge de 78 ans. Elle est maintenant capable, à 85 ans, de boucler un demi-marathon en à peine deux heures.

Elle n’avait jamais couru après ses études collégiales et mentionne même qu’elle était une très mauvaise coureuse à cette époque. En 2010, elle a décidé de commencer à courir pour accompagner son fils qui courait trois fois par semaine. Au début, elle ne faisait que quelques enjambées, suivies de quelques pas, puis de quelques enjambées… Ses capacités étaient très limitées.

Après sept ans d’efforts et une discipline de vie exemplaire, elle gagne maintenant des médailles partout dans le monde. Elle a bouclé l’an dernier 65 courses dont plusieurs demi-marathons. Elle détient un record du monde dans la catégorie des plus de 80 ans pour une course de 21 kilomètres, en 2 heures 5 minutes.

Il est fort à parier que certaines personnes lui auraient déconseillé de commencer la course à pied à 78 ans; 8 ans après un diagnostique d’ostéoporose.

Le temps de penser à vous

Le vieillissement provoque un grand nombre de changements, mais il est possible de bien vieillir et de conserver ses capacités à profiter de la vie beaucoup plus longtemps. Il n’est jamais trop tard, mais pour vous mesdames, les premiers signe de la ménopause (la pré-ménopause), qui peuvent durés de 2 à 10 ans, devraient constituer un signal : ‘’il est maintenant encore plus important de faire attention à mes saines habitudes de vie et de penser à moi.’’

 

En ce mois d’octobre dédié au cancer du sein, rendez-vous sur le site web de la Société canadienne du cancer pour en apprendre plus et pour faire un don.

Lorsque l’on pense à la santé de la femme en vieillissant, les premières choses qui nous viennent à l’esprit sont la ménopause et le cancer du sein. C’est bien sûr ce qui différentie grandement le vieillissement des hommes et des femmes. Nous ne reprendrons pas les explications sur la ménopause (qui font partie d’un article précédent), mais nous nous attarderons, en ce mois du cancer du sein, à la santé de la femme en générale et aux risques de cancer du sein et de maladies cardiovasculaires.

Plus on emmagasine, plus c’est difficile d’utiliser le gras comme source d’énergie

Ce qui caractérise le mieux le vieillissement, c’est que l’organisme se répare de moins en moins bien et la baisse d’efficacité des différents systèmes peut devenir cumulative. Ainsi, plus le temps avance, plus c’est difficile de redresser une mauvaise tendance établie, mais il n’est jamais trop tard.

La diète cétogène (riche en bon gras) a beaucoup attiré l’attention ces derniers temps, en amenant le discours et les recommandations sur le gras. Ce faisant, nous oublions que la plus importante recommandation de ce ‘’mode alimentaire’’ est de réduire l’apport en calories provenant des glucides (sucres et féculents). Pour les femmes, mais aussi pour vous messieurs, il s’agit d’une des recommandations les plus importantes en santé.  La santé de la femme est particulièrement sensible à la prise de poids en vieillissant.

Prenons un exemple fictif que nous appellerons Carole. Carole, arrivée à la quarantaine, a commencé à avoir des bouffées de chaleur qui nuisaient à son sommeil. Le fait de mal dormir, appuyé par la baisse des œstrogènes, l’a mené à une prise de poids graduelle. À 55 ans, l’augmentation du poids ayant favorisé une augmentation de l’inflammation légère dans tout son corps, Carole a maintenant mal aux genoux (début d’arthrose). Le manque de sommeil et l’augmentation du poids corporel favorisant le développement de l’arthrose, à 60 ans Carole a aussi mal au dos. Il apparait alors de l’hypertension et des tendances dépressives, elles aussi alimentées par le manque de sommeil et la prise de poids. Carole décide alors d’améliorer son alimentation et de faire plus d’exercice. Elle devra convaincre son corps d’utiliser les gras comme source d’énergie au lieu de les emmagasiner comme c’est le cas depuis 20 ans.

C’est le temps d’agir

Il faut comprendre qu’il s’agit d’un cercle vicieux auquel il faut s’attarder le plus tôt possible. Le corps prend vite l’habitude d’emmagasiner, sous forme de gras, le sucre et les féculents au lieu de les utiliser comme source d’énergie. C’est pour cette raison que c’est une bonne idée de réduire leur consommation afin de forcer le corps à utiliser les gras comme source d’énergie, tel que proposé par la diète cétogène.

Malheureusement, le cas fictif de Carole est courant et mène trop souvent au développement de la résistance à l’insuline et au diabète de type 2. Pour beaucoup de femmes il est très difficile de ne pas prendre de poids. La meilleure solution réside dans le mode de vie le plus sain possible :

  • L’activité physique améliore le sommeil et réduit les symptômes de la ménopause.
  • Un sommeil profond permet des meilleurs équilibres hormonaux.
  • Une alimentation riche en légumes (50%) et faible en sucre permet d’habituer le corps à utiliser les gras au lieu de les emmagasiner. Coupez tous les sucres et féculents raffinés (tout); les produits de grains entiers sont, pour leur part, très bénéfiques.
  • Attention au manque de protéines et à la carence en vitamine B12.
  • Attention aux carences en vitamine D et en calcium (risque d’ostéoporose).
  • La consommation de légumineuses, entre autres le soya et le lait de soya, réduit les symptômes de la ménopause et les risques de cancer du sein.

Deux risques bien connus

Deux problèmes de santé importants dont les risques augmentent spécifiquement plus rapidement pour les femmes après la ménopause sont les maladies cardiovasculaires et le cancer du sein. Pour les risques de maladies cardiovasculaires, une étude récente mentionne qu’au global, une alimentation et un mode de vie sain permettant de réduire de 81 à 94% le risque de crise cardiaque, c’est-à-dire de pratiquement l’éliminer, tandis que les médicaments ne peuvent réduire le risque que de 20 à 30% (Progress in Cardiovascular Diseases, May 2018 : Vegetarian Dietary Patterns and Cardiovascular Disease).

Pour le cancer du sein, sachez que si plusieurs femmes de votre famille en ont été atteintes, surtout entre 25 et 45 ans, le Centre Rose à Québec (CHU de Québec) peut vous offrir un dépistage génétique des risques. Tout comme beaucoup de cancer, la consommation de viande, de charcuterie et d’alcool augmente les risques. Les saines habitudes de vie les diminuent.

Ne vous laissez pas dire que vous êtes trop vieille

Deirdre Larkin en est un exemple très intéressant. Cette dame est une ancienne pianiste de concert britannique arrivée en Afrique du Sud en 1970. Elle avait été diagnostiquée avec de l’ostéoporose à 70 ans. Elle a décidé de se consacrer à la course à pied à l’âge de 78 ans. Elle est maintenant capable, à 85 ans, de boucler un demi-marathon en à peine deux heures.

Elle n’avait jamais couru après ses études collégiales et mentionne même qu’elle était une très mauvaise coureuse à cette époque. En 2010, elle a décidé de commencer à courir pour accompagner son fils qui courait trois fois par semaine. Au début, elle ne faisait que quelques enjambées, suivies de quelques pas, puis de quelques enjambées… Ses capacités étaient très limitées.

Après sept ans d’efforts et une discipline de vie exemplaire, elle gagne maintenant des médailles partout dans le monde. Elle a bouclé l’an dernier 65 courses dont plusieurs demi-marathons. Elle détient un record du monde dans la catégorie des plus de 80 ans pour une course de 21 kilomètres, en 2 heures 5 minutes.

Il est fort à parier que certaines personnes lui auraient déconseillé de commencer la course à pied à 78 ans; 8 ans après un diagnostique d’ostéoporose.

Le temps de penser à vous

Le vieillissement provoque un grand nombre de changements, mais il est possible de bien vieillir et de conserver ses capacités à profiter de la vie beaucoup plus longtemps. Il n’est jamais trop tard, mais pour vous mesdames, les premiers signe de la ménopause (la pré-ménopause), qui peuvent durés de 2 à 10 ans, devraient constituer un signal : ‘’il est maintenant encore plus important de faire attention à mes saines habitudes de vie et de penser à moi.’’

 

En ce mois d’octobre dédié au cancer du sein, rendez-vous sur le site web de la Société canadienne du cancer pour en apprendre plus et pour faire un don.

Nous sommes très heureux de vous présenter une nouvelle collaboratrice qui participera au Blogue de Vitoli, madame Jo-Anne Gilbert.
Elle est non seulement docteure en kinésiologie, mais également spécialiste en gestion du poids.
Voici une courte présentation de son parcours et de sa philosophie de travail.

La santé est un sujet qui la passionne! C’est pourquoi son parcours scientifique et professionnel touche autant à l’activité physique, la nutrition et la santé publique.
Jo-Anne a un baccalauréat en kinésiologie et ses études graduées se sont concentrées sur les multiples facteurs affectant le contrôle du poids. Elle a travaillé pendant plus de 4 ans au Bureau de la politique et de la promotion de la nutrition chez Santé Canada. Elle a toujours tenu à garder une tâche d’enseignement universitaire, car c’est sa passion! Elle enseigne aujourd’hui au Département de kinésiologie à l’Université de Montréal.
Connaissant bien la complexité des facteurs affectant votre poids et votre santé, Jo-Anne vous aidera en simplifiant cette information. Elle souhaite aussi vous aider à voir de façon plus critique l’information qui circule concernant la gestion du poids.

« Mon souhait ? Que tous soient en santé physique et mentale, peu importe leur poids et leur image corporelle! » – Jo-Anne Gilbert

Nous vous invitons à consulter son site internet pour plus d’informations : www.imparfaitetensante.com

Restez à l’affût pour ses prochains articles!

Nous sommes très heureux de vous présenter une nouvelle collaboratrice qui participera au Blogue de Vitoli, madame Jo-Anne Gilbert.
Elle est non seulement docteure en kinésiologie, mais également spécialiste en gestion du poids.
Voici une courte présentation de son parcours et de sa philosophie de travail.

La santé est un sujet qui la passionne! C’est pourquoi son parcours scientifique et professionnel touche autant à l’activité physique, la nutrition et la santé publique.
Jo-Anne a un baccalauréat en kinésiologie et ses études graduées se sont concentrées sur les multiples facteurs affectant le contrôle du poids. Elle a travaillé pendant plus de 4 ans au Bureau de la politique et de la promotion de la nutrition chez Santé Canada. Elle a toujours tenu à garder une tâche d’enseignement universitaire, car c’est sa passion! Elle enseigne aujourd’hui au Département de kinésiologie à l’Université de Montréal.
Connaissant bien la complexité des facteurs affectant votre poids et votre santé, Jo-Anne vous aidera en simplifiant cette information. Elle souhaite aussi vous aider à voir de façon plus critique l’information qui circule concernant la gestion du poids.

« Mon souhait ? Que tous soient en santé physique et mentale, peu importe leur poids et leur image corporelle! » – Jo-Anne Gilbert

Nous vous invitons à consulter son site internet pour plus d’informations : www.imparfaitetensante.com

Restez à l’affût pour ses prochains articles!

Adapté du chapitre 8 ‘’Déprescription’’ du livre ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.

On ne peut nier l’importance des médicaments pour traiter de nombreuses maladies. Cependant, tout cet arsenal thérapeutique dont nous disposons peut être une arme à double tranchant. On observe actuellement des tendances inquiétantes, à savoir le surdiagnostic, duquel découle le surtraitement. Au fil du temps, une personne, à mesure qu’elle prend de l’âge, amasse plusieurs diagnostics auxquels peuvent correspondre autant de médicaments, et parfois des cocktails de médicaments. Et comme disait l’un de mes patrons à l’hôpital Saint-Luc durant mon internat (il y a plus de 30 ans): « Au-delà de six médicaments chez une même personne, on ne comprend plus rien. »

De là sa tendance à procéder à des « ménages thérapeutiques » systématiques chez les patients admis. Pour un médecin, souvent pressé par le temps, il est parfois plus facile de prescrire que de réfléchir.

« Ah, vous ne dormez pas bien? On va vous donner un petit quelque chose pour vous aider, temporairement. »

La première chose que l’on constate, c’est que le patient prend toujours cette médication après dix ans. Si prescrire est un art de la médecine, déprescrire pourrait bien l’être autant. Et les deux gestes doivent être posés dans le respect de la bonne vieille doctrine médicale :

« Primum, non nocere » (D’abord, ne pas nuire).

Force est de constater qu’il y a une « accumulation » de cette médication au fil des ans et qu’à mesure que les diagnostics s’additionnent, les médicaments se multiplient. Il est difficile de retirer un médicament qu’un patient prend depuis de nombreuses années, car on a l’impression qu’il risque de se passer un événement indésirable. Après tout, s’il le prend déjà, c’est qu’il en a besoin !

Le réflexe du médecin est alors de ne pas trop toucher à la médication déjà prescrite, et plutôt d’ajouter d’autres molécules « compatibles » au reste de la pharmacopée. Ce phénomène d’accumulation est bien connu de la communauté médicale et il est fréquent de rencontrer des personnes âgées prenant plus de 15 ou 20 molécules différentes !

C’est pourquoi la déprescription est si importante dans le contexte de bien vieillir. Car prendre toutes ces molécules peut s’avérer un danger et une menace souvent mortelle. De nombreuses admissions hospitalières sont en effet dues aux médicaments, ou bien par intoxication, par interactions ou par leurs effets secondaires.

Alors le conseil que je pourrais donner aux patients serait le suivant :

Demandez à votre médecin ou votre pharmacien le pourquoi de la prise de chacun de vos médicaments, et s’il est essentiel à votre bien-être. Si la réponse n’est pas claire, il serait judicieux de l’abandonner.

Exigez qu’un ménage thérapeutique se fasse périodiquement, d’autant plus souvent que vous prenez des médicaments.

Adapté du chapitre 8 ‘’Déprescription’’ du livre ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.

On ne peut nier l’importance des médicaments pour traiter de nombreuses maladies. Cependant, tout cet arsenal thérapeutique dont nous disposons peut être une arme à double tranchant. On observe actuellement des tendances inquiétantes, à savoir le surdiagnostic, duquel découle le surtraitement. Au fil du temps, une personne, à mesure qu’elle prend de l’âge, amasse plusieurs diagnostics auxquels peuvent correspondre autant de médicaments, et parfois des cocktails de médicaments. Et comme disait l’un de mes patrons à l’hôpital Saint-Luc durant mon internat (il y a plus de 30 ans): « Au-delà de six médicaments chez une même personne, on ne comprend plus rien. »

De là sa tendance à procéder à des « ménages thérapeutiques » systématiques chez les patients admis. Pour un médecin, souvent pressé par le temps, il est parfois plus facile de prescrire que de réfléchir.

« Ah, vous ne dormez pas bien? On va vous donner un petit quelque chose pour vous aider, temporairement. »

La première chose que l’on constate, c’est que le patient prend toujours cette médication après dix ans. Si prescrire est un art de la médecine, déprescrire pourrait bien l’être autant. Et les deux gestes doivent être posés dans le respect de la bonne vieille doctrine médicale :

« Primum, non nocere » (D’abord, ne pas nuire).

Force est de constater qu’il y a une « accumulation » de cette médication au fil des ans et qu’à mesure que les diagnostics s’additionnent, les médicaments se multiplient. Il est difficile de retirer un médicament qu’un patient prend depuis de nombreuses années, car on a l’impression qu’il risque de se passer un événement indésirable. Après tout, s’il le prend déjà, c’est qu’il en a besoin !

Le réflexe du médecin est alors de ne pas trop toucher à la médication déjà prescrite, et plutôt d’ajouter d’autres molécules « compatibles » au reste de la pharmacopée. Ce phénomène d’accumulation est bien connu de la communauté médicale et il est fréquent de rencontrer des personnes âgées prenant plus de 15 ou 20 molécules différentes !

C’est pourquoi la déprescription est si importante dans le contexte de bien vieillir. Car prendre toutes ces molécules peut s’avérer un danger et une menace souvent mortelle. De nombreuses admissions hospitalières sont en effet dues aux médicaments, ou bien par intoxication, par interactions ou par leurs effets secondaires.

Alors le conseil que je pourrais donner aux patients serait le suivant :

Demandez à votre médecin ou votre pharmacien le pourquoi de la prise de chacun de vos médicaments, et s’il est essentiel à votre bien-être. Si la réponse n’est pas claire, il serait judicieux de l’abandonner.

Exigez qu’un ménage thérapeutique se fasse périodiquement, d’autant plus souvent que vous prenez des médicaments.

Un article du blogue présente déjà les formes les plus courantes d’arthrite : Douleurs aux articulations – quelques explications. Cette fois-ci, nous nous concentrerons sur l’arthrose afin de donner quelques conseils pouvant vous être utiles. Simplement, l’arthrose est un manque de cartilage entre deux os d’une articulation. Généralement, l’usure plus rapide des cartilages peut être causée par une ancienne blessure, la pratique d’un sport de façon intense, un surpoids ou encore des problèmes d’inflammation ou un système immunitaire déficient. Ainsi, tout ce qui est pro-inflammatoire peut accélérer le développement de l’arthrose et augmenter les douleurs.

Actuellement, l’arthrose ne se guérit pas, bien que certaines applications des cellules souches permettent de réparer des cartilages qui auraient dû normalement être remplacés par la chirurgie. Ce type d’interventions, disponibles dans des cliniques spécialisées aux États-Unis, devraient être de plus en plus permises, mais très dispendieuses. L’évolution de la maladie peut être plus ou moins rapide selon plusieurs facteurs. L’arthrose peut toucher toutes les articulations, mais généralement ce sont les articulations des doigts, du gros orteil, des genoux, des hanches, du bas du dos et du cou qui sont affectées.

L’alimentation et l’activité physique sont les premières actions bénéfiques à considérer. Pour l’alimentation, il s’agit de favoriser les aliments dit ‘’anti-inflammatoires’’ tout en réduisant les aliments dit ‘’pro-inflammatoires’’.

Les aliments ‘’anti-inflammatoires’’ :

  • Une grande consommation de fruits et légumes
  • Des produits de grains entiers
  • Protéines végétales : tofu et légumineuses
  • Les poissons riches en gras et suppléments d’oméga-3
  • Les probiotiques
  • Les noix
  • L’huile d’olive
  • Aliments riches en polyphénols : chocolat noir, thé et café, petits fruits.

Les aliments ‘’pro-inflammatoires’’ :

  • Sucre raffiné et aliments riches en sucre
  • Aliments transformés et ‘’fastfood’’
  • La viande rouge
  • Le gras animal
  • Aliments pouvant être allergènes (pour certaines personnes) : produits laitiers, soya, le gluten, les arachides, les œufs.

Bien dormir et l’activité physique sont aussi très importants. Durant le sommeil, nous réparons et généralement cela réduit les processus inflammatoires. Pour l’activité physique, elle aide à réduire l’inflammation, elle réduit la douleur, améliore la mobilité et le tonus musculaire et elle n’aggrave pas l’arthrose; au contraire, elle pourrait ralentir la progression. Pensez aux exercices de renforcement musculaire, d’étirement et d’endurance. C’est une très bonne idée d’en parler à un kinésiologue.

Attention aussi au poids corporel. En plus de mettre plus de pression sur vos articulations, le surpoids augmente la production d’inflammation, ce qui accélère le développement de l’arthrose et de la douleur.

Pour ce qui est de VitoliMD Articulations, c’est à la fois un anti-douleur et un anti-inflammatoire. Il peut aider à ralentir ou arrêter la progression de l’arthrose. Voici les allégations santé permises par Santé Canada pour VitoliMD Articulations :

  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager la douleur articulaire associée à l’arthrose.
  • Fournit des antioxydants.

Laissez-nous savoir si vous avez des questions, c’est toujours un plaisir de vous aider.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Basu et al, 2018. Dietary fruits and arthritis. Food Funct. 2018 Jan 24;9(1):70-77.
  • Pak et al, 2018. Cartilage Regeneration in Humans with Adipose Tissue-Derived Stem Cells and Adipose Stromal Vascular Fraction Cells: Updated Status. Int J Mol Sci. 2018 Jul 23;19(7).
  • Castrogiovanni et al, 2016. Nutraceutical Supplements in the Management and Prevention of Osteoarthritis. Int J Mol Sci. 2016 Dec 6;17(12). Review.
  • Chin et Pang, 2017. Therapeutic Effects of Olive and Its Derivatives on Osteoarthritis: From Bench to Bedside. 2017 Sep 26;9(10).

Un article du blogue présente déjà les formes les plus courantes d’arthrite : Douleurs aux articulations – quelques explications. Cette fois-ci, nous nous concentrerons sur l’arthrose afin de donner quelques conseils pouvant vous être utiles. Simplement, l’arthrose est un manque de cartilage entre deux os d’une articulation. Généralement, l’usure plus rapide des cartilages peut être causée par une ancienne blessure, la pratique d’un sport de façon intense, un surpoids ou encore des problèmes d’inflammation ou un système immunitaire déficient. Ainsi, tout ce qui est pro-inflammatoire peut accélérer le développement de l’arthrose et augmenter les douleurs.

Actuellement, l’arthrose ne se guérit pas, bien que certaines applications des cellules souches permettent de réparer des cartilages qui auraient dû normalement être remplacés par la chirurgie. Ce type d’interventions, disponibles dans des cliniques spécialisées aux États-Unis, devraient être de plus en plus permises, mais très dispendieuses. L’évolution de la maladie peut être plus ou moins rapide selon plusieurs facteurs. L’arthrose peut toucher toutes les articulations, mais généralement ce sont les articulations des doigts, du gros orteil, des genoux, des hanches, du bas du dos et du cou qui sont affectées.

L’alimentation et l’activité physique sont les premières actions bénéfiques à considérer. Pour l’alimentation, il s’agit de favoriser les aliments dit ‘’anti-inflammatoires’’ tout en réduisant les aliments dit ‘’pro-inflammatoires’’.

Les aliments ‘’anti-inflammatoires’’ :

  • Une grande consommation de fruits et légumes
  • Des produits de grains entiers
  • Protéines végétales : tofu et légumineuses
  • Les poissons riches en gras et suppléments d’oméga-3
  • Les probiotiques
  • Les noix
  • L’huile d’olive
  • Aliments riches en polyphénols : chocolat noir, thé et café, petits fruits.

Les aliments ‘’pro-inflammatoires’’ :

  • Sucre raffiné et aliments riches en sucre
  • Aliments transformés et ‘’fastfood’’
  • La viande rouge
  • Le gras animal
  • Aliments pouvant être allergènes (pour certaines personnes) : produits laitiers, soya, le gluten, les arachides, les œufs.

Bien dormir et l’activité physique sont aussi très importants. Durant le sommeil, nous réparons et généralement cela réduit les processus inflammatoires. Pour l’activité physique, elle aide à réduire l’inflammation, elle réduit la douleur, améliore la mobilité et le tonus musculaire et elle n’aggrave pas l’arthrose; au contraire, elle pourrait ralentir la progression. Pensez aux exercices de renforcement musculaire, d’étirement et d’endurance. C’est une très bonne idée d’en parler à un kinésiologue.

Attention aussi au poids corporel. En plus de mettre plus de pression sur vos articulations, le surpoids augmente la production d’inflammation, ce qui accélère le développement de l’arthrose et de la douleur.

Pour ce qui est de VitoliMD Articulations, c’est à la fois un anti-douleur et un anti-inflammatoire. Il peut aider à ralentir ou arrêter la progression de l’arthrose. Voici les allégations santé permises par Santé Canada pour VitoliMD Articulations :

  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager la douleur articulaire associée à l’arthrose.
  • Fournit des antioxydants.

Laissez-nous savoir si vous avez des questions, c’est toujours un plaisir de vous aider.

 

Autres lectures suggérées :

 

 

Références :

  • Basu et al, 2018. Dietary fruits and arthritis. Food Funct. 2018 Jan 24;9(1):70-77.
  • Pak et al, 2018. Cartilage Regeneration in Humans with Adipose Tissue-Derived Stem Cells and Adipose Stromal Vascular Fraction Cells: Updated Status. Int J Mol Sci. 2018 Jul 23;19(7).
  • Castrogiovanni et al, 2016. Nutraceutical Supplements in the Management and Prevention of Osteoarthritis. Int J Mol Sci. 2016 Dec 6;17(12). Review.
  • Chin et Pang, 2017. Therapeutic Effects of Olive and Its Derivatives on Osteoarthritis: From Bench to Bedside. 2017 Sep 26;9(10).

Tiré du chapitre 20 ‘’Prostate’’ du livre ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.

Pour un jeune homme, la prostate fait la taille d’une balle de pingpong. À 50 ans, elle a la même taille qu’un citron. À cet âge, un homme sur deux risque déjà de connaître les premiers problèmes de prostate : l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Les envies d’uriner deviennent plus fréquentes, plus soudaines et peuvent s’accompagner de douleur, d’un jet faible ou d’une vidange incomplète. Des problèmes d’érection peuvent déjà se présenter.

À 60 ans, elle peut faire la taille d’une orange ; les symptômes et problèmes sous-jacents peuvent aussi augmenter. Le gonflement de la prostate serait dû à des changements hormonaux, mais aussi à la transformation naturelle de la testostérone. En gonflant, la prostate réduit l’espace disponible pour la vessie et compresse l’urètre, ce qui cause les difficultés à uriner.

Bonne nouvelle ; les modifications hormonales reliées au vieillissement sont fortement influencées par notre alimentation et nos habitudes de vie. Une étude publiée en 2017, portant sur les habitudes de vie de plus de 140 000 hommes, a permis de démontrer une faible réduction des risques de problèmes graves de la prostate chez les plus fervents consommateurs de fruits.

De façon générale, voici les facteurs aggravant les risques de problèmes de la prostate :

  • la consommation d’alcool ;
  • le tabagisme ;
  • la sédentarité ;
  • les maladies transmises sexuellement ;
  • la vasectomie (faible augmentation) ;
  • la consommation de gras animal, de viande rouge et de produits laitiers.

Et parmi les facteurs de prévention :

  • le lycopène (le pigment rouge des tomates et du melon d’eau) ;
  • les crucifères (brocoli, chou-fleur, choux de Bruxelles…) ;
  • le poisson et le soya ;
  • les extraits de palmier nain ;
  • le café et le thé vert ;
  • le sélénium et la vitamine D ;
  • les extraits de pomme grenade.

L’activité physique réduirait aussi les risques et améliorerait grandement la qualité de vie des gens ayant des problèmes de prostate. Un point important : la santé de la prostate ne concerne pas uniquement les problèmes de miction, mais aussi la qualité de la vie sexuelle. Une prostate en santé permet de mieux profiter des moments où vous dormez et de ceux durant lesquels vous ne voulez pas dormir.

Pour ce qui est de Vitoli Prostate, il contient les ingrédients les mieux documentés scientifiquement pour les problèmes de prostate. Il peut être pris en traitement ou en prévention et il peut être utilisé en concomitance de la médication habituelle (N.B. il est toujours conseillé d’en parler à son pharmacien). Voici les allégations santé permise par Santé Canada pour Vitoli Prostate :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

 

Références:

  • Chen et al, 2015. Lycopene and Risk of Prostate Cancer: A Systematic Review and Meta-Analysis. Medicine (Baltimore). 2015 Aug;94(33):e1260.
  • Capurso C, Vendemiale G. 2017. The Mediterranean Diet Reduces the Risk and Mortality of the Prostate Cancer : A Narrative Review. Front 2017 Aug 24 ; 4 :38.
  • Peisch SF, Van Blarigan EL, Chan JM, Stampfer MJ, Kenfield SA. 2017. Prostate cancer progression and mortality : a review of diet and lifestyle factors. World J Urol. 2017 Jun ; 35(6) :867-874.
  • Perez-Cornago A, Travis RC, Appleby PN, Tsilidis KK, Tjønneland A, Olsen A, Overvad K, Katzke V, Kühn T, Trichopoulou A, Peppa E, Kritikou M, Sieri S, Palli D, Sacerdote C, Tumino R, Bueno-de-Mesquita HBA, Agudo A, Larrañaga N, Molina-Portillo E, Ardanaz E, Chirlaque MD, Lasheras C, Stattin P, Wennberg M, Drake I, Malm J, Schmidt JA, Khaw KT, Gunter M, Freisling H, Huybrechts I, Aune D, Cross AJ, Riboli E, Key TJ. 2017. Fruit and vegetable intake and prostate cancer risk in the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC). Int J Cancer. 2017 Jul 15 ;141(2) :287-297.

Tiré du chapitre 20 ‘’Prostate’’ du livre ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.

Pour un jeune homme, la prostate fait la taille d’une balle de pingpong. À 50 ans, elle a la même taille qu’un citron. À cet âge, un homme sur deux risque déjà de connaître les premiers problèmes de prostate : l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Les envies d’uriner deviennent plus fréquentes, plus soudaines et peuvent s’accompagner de douleur, d’un jet faible ou d’une vidange incomplète. Des problèmes d’érection peuvent déjà se présenter.

À 60 ans, elle peut faire la taille d’une orange ; les symptômes et problèmes sous-jacents peuvent aussi augmenter. Le gonflement de la prostate serait dû à des changements hormonaux, mais aussi à la transformation naturelle de la testostérone. En gonflant, la prostate réduit l’espace disponible pour la vessie et compresse l’urètre, ce qui cause les difficultés à uriner.

Bonne nouvelle ; les modifications hormonales reliées au vieillissement sont fortement influencées par notre alimentation et nos habitudes de vie. Une étude publiée en 2017, portant sur les habitudes de vie de plus de 140 000 hommes, a permis de démontrer une faible réduction des risques de problèmes graves de la prostate chez les plus fervents consommateurs de fruits.

De façon générale, voici les facteurs aggravant les risques de problèmes de la prostate :

  • la consommation d’alcool ;
  • le tabagisme ;
  • la sédentarité ;
  • les maladies transmises sexuellement ;
  • la vasectomie (faible augmentation) ;
  • la consommation de gras animal, de viande rouge et de produits laitiers.

Et parmi les facteurs de prévention :

  • le lycopène (le pigment rouge des tomates et du melon d’eau) ;
  • les crucifères (brocoli, chou-fleur, choux de Bruxelles…) ;
  • le poisson et le soya ;
  • les extraits de palmier nain ;
  • le café et le thé vert ;
  • le sélénium et la vitamine D ;
  • les extraits de pomme grenade.

L’activité physique réduirait aussi les risques et améliorerait grandement la qualité de vie des gens ayant des problèmes de prostate. Un point important : la santé de la prostate ne concerne pas uniquement les problèmes de miction, mais aussi la qualité de la vie sexuelle. Une prostate en santé permet de mieux profiter des moments où vous dormez et de ceux durant lesquels vous ne voulez pas dormir.

Pour ce qui est de Vitoli Prostate, il contient les ingrédients les mieux documentés scientifiquement pour les problèmes de prostate. Il peut être pris en traitement ou en prévention et il peut être utilisé en concomitance de la médication habituelle (N.B. il est toujours conseillé d’en parler à son pharmacien). Voici les allégations santé permise par Santé Canada pour Vitoli Prostate :

  • Aide à maintenir la prostate en santé.
  • Utilisé en phytothérapie pour aider à soulager les symptômes urologiques associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, légère à modérée.
  • Fournit des antioxydants.

 

 

 

Références:

  • Chen et al, 2015. Lycopene and Risk of Prostate Cancer: A Systematic Review and Meta-Analysis. Medicine (Baltimore). 2015 Aug;94(33):e1260.
  • Capurso C, Vendemiale G. 2017. The Mediterranean Diet Reduces the Risk and Mortality of the Prostate Cancer : A Narrative Review. Front 2017 Aug 24 ; 4 :38.
  • Peisch SF, Van Blarigan EL, Chan JM, Stampfer MJ, Kenfield SA. 2017. Prostate cancer progression and mortality : a review of diet and lifestyle factors. World J Urol. 2017 Jun ; 35(6) :867-874.
  • Perez-Cornago A, Travis RC, Appleby PN, Tsilidis KK, Tjønneland A, Olsen A, Overvad K, Katzke V, Kühn T, Trichopoulou A, Peppa E, Kritikou M, Sieri S, Palli D, Sacerdote C, Tumino R, Bueno-de-Mesquita HBA, Agudo A, Larrañaga N, Molina-Portillo E, Ardanaz E, Chirlaque MD, Lasheras C, Stattin P, Wennberg M, Drake I, Malm J, Schmidt JA, Khaw KT, Gunter M, Freisling H, Huybrechts I, Aune D, Cross AJ, Riboli E, Key TJ. 2017. Fruit and vegetable intake and prostate cancer risk in the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC). Int J Cancer. 2017 Jul 15 ;141(2) :287-297.

Il semble que la première préoccupation de santé en vieillissant, avant même les maladies cardiovasculaires et le cancer, soit la santé cognitive. Bonne nouvelle, les études démontrent que la prévention par les saines habitudes de vie a un très grand impact sur la réduction des risques de dégénérescence nerveuse.

Une étude récente, publiée le 21 août 2018, démontre une corrélation parfaite entre les niveaux de santé cardiovasculaire et la réduction des risques de démence. Cela signifie que plus vous avez une bonne santé cardiovasculaire, plus vos risques de démence sont faibles en vieillissant. Cette étude menée par l’Université de Bordeaux a porté sur 6 626 personnes d’âge moyen de 73,7 ans et a duré 16 ans. Les participants à l’étude étaient suivis pour sept (7) indicateurs d’une bonne santé cardiovasculaire : ne pas fumer, avoir un poids corporel optimal, l’activité physique, l’alimentation, le cholestérol et de glucose sanguin, de même que la tension artérielle. L’étude démontre que pour chaque indicateur présent à niveau optimal, le risque de démence était diminué de 10 %. Si tous les indicateurs étaient à un niveau optimal, la réduction du risque était de 70 %. Autrement dit, chaque facette de santé qui améliore la santé cardiovasculaire réduit aussi les risques de démence en vieillissant.

Plus spécifiquement pour l’alimentation, une étude a mis en évidence une réduction du risque de maladie d’Alzheimer de 54 % : la diète MIND (pour Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay). Cette diète privilégie des aliments déjà reconnus pour leur grande qualité nutritionnelle (légumes verts feuillus, grains entiers, petits fruits, noix et poisson).

Voici les principales recommandations :

  • Légumes verts feuillus : au moins 6 portions/semaine ;
  • Grains entiers : au moins 3 portions/jour ;
  • Noix : au moins 5 portions/semaine ;
  • Petits fruits : au moins 2 portions/semaine ;
  • Légumineuses : au moins 3 portions/semaine ;
  • Poisson : au moins 1 portion/semaine ;
  • Volaille : au moins 2 portions/semaine ;
  • Vin : 1 consommation/jour.

Il est aussi conseillé de réduire le plus possible la consommation de viande rouge, beurre, margarine, fromage, desserts et aliments transformés.

Pour ce qui est des produits Vitoli, comme pour beaucoup de facettes de santé, il est important de considérer la qualité de votre sommeil (Vitoli Sommeil), votre santé de façon générale (Vitoli Bien Vieillir) et plus précisément Vitoli Mémoire et santé cognitive.

Voici les allégations santé autorisées par Santé Canada pour ce produit :

  • Aide à améliorer les fonctions cognitives chez l’adulte.
  • Aide à améliorer la mémoire chez l’adulte.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine B12 ou en vitamine D.
  • Fournit des antioxydants.

Laissez-nous savoir si vous avez des questions, c’est toujours un plaisir d’échanger avec vous.

 

 

Références pertinentes :

  • Samieri et al, 2018. Association of Cardiovascular Health Level in Older Age With Cognitive Decline and Incident Dementia, JAMA. 2018; 320(7):657-664.
  • Morris, et al, 2015. MIND diet slows cognitive decline with aging. Alzheimers Dement. 2015 Sep;11(9):1015-22.
  • Michael Nehls, 2016. Unified theory of Alzheimer’s disease (UTAD): implications for prevention and curative therapy. J Mol Psychiatry. 2016 Jul 15;4:3.

Il semble que la première préoccupation de santé en vieillissant, avant même les maladies cardiovasculaires et le cancer, soit la santé cognitive. Bonne nouvelle, les études démontrent que la prévention par les saines habitudes de vie a un très grand impact sur la réduction des risques de dégénérescence nerveuse.

Une étude récente, publiée le 21 août 2018, démontre une corrélation parfaite entre les niveaux de santé cardiovasculaire et la réduction des risques de démence. Cela signifie que plus vous avez une bonne santé cardiovasculaire, plus vos risques de démence sont faibles en vieillissant. Cette étude menée par l’Université de Bordeaux a porté sur 6 626 personnes d’âge moyen de 73,7 ans et a duré 16 ans. Les participants à l’étude étaient suivis pour sept (7) indicateurs d’une bonne santé cardiovasculaire : ne pas fumer, avoir un poids corporel optimal, l’activité physique, l’alimentation, le cholestérol et de glucose sanguin, de même que la tension artérielle. L’étude démontre que pour chaque indicateur présent à niveau optimal, le risque de démence était diminué de 10 %. Si tous les indicateurs étaient à un niveau optimal, la réduction du risque était de 70 %. Autrement dit, chaque facette de santé qui améliore la santé cardiovasculaire réduit aussi les risques de démence en vieillissant.

Plus spécifiquement pour l’alimentation, une étude a mis en évidence une réduction du risque de maladie d’Alzheimer de 54 % : la diète MIND (pour Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay). Cette diète privilégie des aliments déjà reconnus pour leur grande qualité nutritionnelle (légumes verts feuillus, grains entiers, petits fruits, noix et poisson).

Voici les principales recommandations :

  • Légumes verts feuillus : au moins 6 portions/semaine ;
  • Grains entiers : au moins 3 portions/jour ;
  • Noix : au moins 5 portions/semaine ;
  • Petits fruits : au moins 2 portions/semaine ;
  • Légumineuses : au moins 3 portions/semaine ;
  • Poisson : au moins 1 portion/semaine ;
  • Volaille : au moins 2 portions/semaine ;
  • Vin : 1 consommation/jour.

Il est aussi conseillé de réduire le plus possible la consommation de viande rouge, beurre, margarine, fromage, desserts et aliments transformés.

Pour ce qui est des produits Vitoli, comme pour beaucoup de facettes de santé, il est important de considérer la qualité de votre sommeil (Vitoli Sommeil), votre santé de façon générale (Vitoli Bien Vieillir) et plus précisément Vitoli Mémoire et santé cognitive.

Voici les allégations santé autorisées par Santé Canada pour ce produit :

  • Aide à améliorer les fonctions cognitives chez l’adulte.
  • Aide à améliorer la mémoire chez l’adulte.
  • Aide à prévenir une carence en vitamine B12 ou en vitamine D.
  • Fournit des antioxydants.

Laissez-nous savoir si vous avez des questions, c’est toujours un plaisir d’échanger avec vous.

 

 

Références pertinentes :

  • Samieri et al, 2018. Association of Cardiovascular Health Level in Older Age With Cognitive Decline and Incident Dementia, JAMA. 2018; 320(7):657-664.
  • Morris, et al, 2015. MIND diet slows cognitive decline with aging. Alzheimers Dement. 2015 Sep;11(9):1015-22.
  • Michael Nehls, 2016. Unified theory of Alzheimer’s disease (UTAD): implications for prevention and curative therapy. J Mol Psychiatry. 2016 Jul 15;4:3.

Une nouvelle collaboratrice se joint au blogue de Vitoli. Voici donc une courte présentation de la nutritionniste Hélène Baribeau.

Détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en nutrition, Hélène est auteure des Best Sellers « Santé la Gaspésie » (2000), « Manger mieux pour être au top » (2014), « Halte au kilos » (2015), et co-auteure du récent livre « Ménager la chèvre et manger le chou » (2018). Elle est aussi l’auteure d’articles qu’elle publie sur son site internet, son Facebook professionnel et dans différentes revues.

Membre de l’union des artistes, Hélène participe à de nombreuses émissions télé et radio comme chroniqueuse nutrition depuis maintenant 20 ans.

Plusieurs fois par année, elle sensibilise la population aux bienfaits d’une saine alimentation via des conférences en entreprises mais aussi auprès des professionnels de la santé.

Hélène Baribeau se tient toujours à la fine pointe en ce qui concerne les nouvelles tendances en matière de nutrition dont les « patterns alimentaires » associés à la meilleure longévité en bonne santé.

Au quotidien, dans son bureau situé à Ste-Foy, Hélène Baribeau guide les gens qui la consultent en privé pour améliorer leur condition de santé (diabète, intestin irritable, hypercholestérolémie, etc.) via l’adoption de meilleures habitudes alimentaires et de vie. Elle guide aussi les gens qui désirent faire le virage végétal (végétalisme ou végétarisme).

Depuis quelques années, Hélène s’implique de plus en plus à former d’autres nutritionnistes et les gens du public aux bienfaits de l’alimentation végétale peu-transformée, par le biais de conférences, d’articles et de chroniques télé et radio.  Elle complète actuellement un certificat sur l’alimentation végétale de l’Université e-Cornell. Elle a aussi fondé en 2018, en compagnie de d’autres nutritionnistes, l’association des professionnels de la santé pour l’alimentation végétale (APSAV). Les raisons qui ont motivé la mise sur pied de cette association sont l’urgence d’agir par nos habitudes alimentaires pour limiter les changements climatiques et l’atteinte d’une santé optimale.

Site internet : www.helenebaribeau.com

Une nouvelle collaboratrice se joint au blogue de Vitoli. Voici donc une courte présentation de la nutritionniste Hélène Baribeau.

Détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en nutrition, Hélène est auteure des Best Sellers « Santé la Gaspésie » (2000), « Manger mieux pour être au top » (2014), « Halte au kilos » (2015), et co-auteure du récent livre « Ménager la chèvre et manger le chou » (2018). Elle est aussi l’auteure d’articles qu’elle publie sur son site internet, son Facebook professionnel et dans différentes revues.

Membre de l’union des artistes, Hélène participe à de nombreuses émissions télé et radio comme chroniqueuse nutrition depuis maintenant 20 ans.

Plusieurs fois par année, elle sensibilise la population aux bienfaits d’une saine alimentation via des conférences en entreprises mais aussi auprès des professionnels de la santé.

Hélène Baribeau se tient toujours à la fine pointe en ce qui concerne les nouvelles tendances en matière de nutrition dont les « patterns alimentaires » associés à la meilleure longévité en bonne santé.

Au quotidien, dans son bureau situé à Ste-Foy, Hélène Baribeau guide les gens qui la consultent en privé pour améliorer leur condition de santé (diabète, intestin irritable, hypercholestérolémie, etc.) via l’adoption de meilleures habitudes alimentaires et de vie. Elle guide aussi les gens qui désirent faire le virage végétal (végétalisme ou végétarisme).

Depuis quelques années, Hélène s’implique de plus en plus à former d’autres nutritionnistes et les gens du public aux bienfaits de l’alimentation végétale peu-transformée, par le biais de conférences, d’articles et de chroniques télé et radio.  Elle complète actuellement un certificat sur l’alimentation végétale de l’Université e-Cornell. Elle a aussi fondé en 2018, en compagnie de d’autres nutritionnistes, l’association des professionnels de la santé pour l’alimentation végétale (APSAV). Les raisons qui ont motivé la mise sur pied de cette association sont l’urgence d’agir par nos habitudes alimentaires pour limiter les changements climatiques et l’atteinte d’une santé optimale.

Site internet : www.helenebaribeau.com

Adapté du chapitre 8 ‘’Déprescription’’ du livre ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.

Les cascades médicamenteuses

Dans les dernières années, suite à cette polypharmacie quasi chronique dont sont victimes nos personnes âgées, le monde médical a commencé à réaliser que plusieurs médicaments étaient susceptibles d’engendrer ce qu’il est convenu d’appeler des cascades médicamenteuses :

  • un médicament no.1 prescrit pour une indication spécifique peut causer un effet indésirable qui, dans certains cas, sera interprété comme une nouvelle pathologie et pour lequel on prescrira,
  • un médicament no.2 qui, lui aussi, provoquera un ou des effets indésirables qui devront être traités par un médicament no.3,
  • et ainsi de suite.

Bien que la notion de cascade médicamenteuse ait été évoquée, il y a déjà une vingtaine d’années, le concept n’est pas familier pour beaucoup de gens, incluant certains professionnels de la santé. Ce n’est que dans les trois ou quatre dernières années que la notion a commencé à se répandre à une plus large échelle. N’importe quel médecin ou pharmacien un tant soit peu expérimenté vous dira que ce sont des choses que l’on rencontre sur une base régulière. À titre d’exemple :

  • Un patient se voit prescrire un diurétique thiazidique pour un œdème ou pour l’hypertension.
  • Par la suite, il présentera possiblement des signes d’hypokaliémie (diminution de la concentration de potassium en dessous d’un seuil acceptable), ce qui pourrait entraîner des complications cardiaques. On devra donc lui prescrire un supplément de potassium.
  • Ce supplément de potassium pourra engendrer des problèmes digestifs, pouvant aller jusqu’à l’ulcère gastro-duodénal.
  • Ainsi le prescripteur n’aura d’autre choix que de protéger l’estomac du patient avec un IPP (inhibiteur de pompe à protons tels les omeprazole, pantoprazole ou esomeprazole de ce monde).
  • On pourrait continuer en supposant que cet IPP pourrait causer une diarrhée pour laquelle on lui donnerait une prescription de lopéramide, et la cascade pourrait continuer presque indéfiniment.

On comprendra ici qu’à partir d’une seule pathologie et d’un seul médicament prescrit et nécessaire, le patient finira par en consommer trois ou quatre.

Prévention des cascades médicamenteuses

En général, la cascade médicamenteuse est détectée lorsqu’une situation problématique survient : une chute, une hospitalisation, une nouvelle prescription, de nouveaux effets secondaires. Mais serait-il possible d’intervenir en amont? Probablement.

Les professionnels de la santé ont maintenant à leur disposition des tableaux leur permettant de déterminer des algorithmes de questions ou d’interventions qui peuvent et doivent être mis en place. Le premier principe étant notamment de questionner le patient sur les effets secondaires, particulièrement suite à la prescription d’un nouveau médicament. Les personnes âgées sont souvent inconfortables ou gênées de poser des questions aux professionnels de la santé ; elles ne veulent pas « déranger ». Il est donc de notre devoir de poser des questions et de demander aux proches de ne pas hésiter à rapporter des effets inhabituels chez leurs proches âgés : étourdissements, crampes, hallucinations, insomnie, enflures aux extrémités, incontinence, nausées, toux. En somme, tout changement considéré comme anormal chez le patient.

Entreprendre un traitement par une dose plus faible, en l’augmentant progressivement, est un exemple d’approche que nous, pharmaciens, voyons de plus en plus souvent. Les prescriptions comportant des « étapes » sont de plus en plus courantes.

Remettre de l’information écrite au patient pour le prévenir des effets secondaires possibles d’un nouveau médicament fait aussi partie de la routine des pharmaciens. Mais rien ne vaut notre vigilance et notre disponibilité envers nos patients.

De grands changements de mentalité devront survenir dans les prochaines années pour refléter cette nouvelle conception de la gestion de la médication chez les personnes âgées. Il est clair qu’un virage irréversible s’amorce dès maintenant :

  • De multiples algorithmes de déprescription sont maintenant disponibles pour les professionnels de la santé, notamment sur la déprescription des IPP, des antipsychotiques, des antihyperglycémiants ou des benzodiazépines qui, soit dit en passant, représentent probablement la première classe de médicaments qui devraient être diminués ou cessés chez les patients âgés, étant donné le rapport risques/bénéfices douteux.
  • Les patients âgés discutent de plus en plus avec leurs médecins et pharmaciens, et demandent plus fréquemment qu’avant une réduction de leur médication.
  • N’oublions jamais que nous avons besoin de l’implication du patient pour réaliser harmonieusement la déprescription.
  • De plus en plus de moyens non pharmacologiques sont disponibles et peuvent aider à la réduction de doses ou l’arrêt de certains médicaments. Des soins psychologiques et en particulier la thérapie cognitivo-comportementale obtiennent passablement de succès.
  • Il existe même un Réseau canadien pour la déprescription (Deprescribing.org), groupement résolument engagé et subventionné par l’Institut de recherche en santé du Canada. Ses activités ont débuté en janvier 2015 et son objectif avoué est de contribuer à la promotion de la santé en réduisant les dommages liés à l’usage de médicaments inappropriés, donc en diminuant leur prescription et en procédant à la déprescription.

Pour terminer, voici la phrase qui résume probablement le mieux la façon dont les prescripteurs devraient concevoir la prescription chez la personne âgée : « Commencez lentement et continuez doucement. »

Adapté du chapitre 8 ‘’Déprescription’’ du livre ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.

Les cascades médicamenteuses

Dans les dernières années, suite à cette polypharmacie quasi chronique dont sont victimes nos personnes âgées, le monde médical a commencé à réaliser que plusieurs médicaments étaient susceptibles d’engendrer ce qu’il est convenu d’appeler des cascades médicamenteuses :

  • un médicament no.1 prescrit pour une indication spécifique peut causer un effet indésirable qui, dans certains cas, sera interprété comme une nouvelle pathologie et pour lequel on prescrira,
  • un médicament no.2 qui, lui aussi, provoquera un ou des effets indésirables qui devront être traités par un médicament no.3,
  • et ainsi de suite.

Bien que la notion de cascade médicamenteuse ait été évoquée, il y a déjà une vingtaine d’années, le concept n’est pas familier pour beaucoup de gens, incluant certains professionnels de la santé. Ce n’est que dans les trois ou quatre dernières années que la notion a commencé à se répandre à une plus large échelle. N’importe quel médecin ou pharmacien un tant soit peu expérimenté vous dira que ce sont des choses que l’on rencontre sur une base régulière. À titre d’exemple :

  • Un patient se voit prescrire un diurétique thiazidique pour un œdème ou pour l’hypertension.
  • Par la suite, il présentera possiblement des signes d’hypokaliémie (diminution de la concentration de potassium en dessous d’un seuil acceptable), ce qui pourrait entraîner des complications cardiaques. On devra donc lui prescrire un supplément de potassium.
  • Ce supplément de potassium pourra engendrer des problèmes digestifs, pouvant aller jusqu’à l’ulcère gastro-duodénal.
  • Ainsi le prescripteur n’aura d’autre choix que de protéger l’estomac du patient avec un IPP (inhibiteur de pompe à protons tels les omeprazole, pantoprazole ou esomeprazole de ce monde).
  • On pourrait continuer en supposant que cet IPP pourrait causer une diarrhée pour laquelle on lui donnerait une prescription de lopéramide, et la cascade pourrait continuer presque indéfiniment.

On comprendra ici qu’à partir d’une seule pathologie et d’un seul médicament prescrit et nécessaire, le patient finira par en consommer trois ou quatre.

Prévention des cascades médicamenteuses

En général, la cascade médicamenteuse est détectée lorsqu’une situation problématique survient : une chute, une hospitalisation, une nouvelle prescription, de nouveaux effets secondaires. Mais serait-il possible d’intervenir en amont? Probablement.

Les professionnels de la santé ont maintenant à leur disposition des tableaux leur permettant de déterminer des algorithmes de questions ou d’interventions qui peuvent et doivent être mis en place. Le premier principe étant notamment de questionner le patient sur les effets secondaires, particulièrement suite à la prescription d’un nouveau médicament. Les personnes âgées sont souvent inconfortables ou gênées de poser des questions aux professionnels de la santé ; elles ne veulent pas « déranger ». Il est donc de notre devoir de poser des questions et de demander aux proches de ne pas hésiter à rapporter des effets inhabituels chez leurs proches âgés : étourdissements, crampes, hallucinations, insomnie, enflures aux extrémités, incontinence, nausées, toux. En somme, tout changement considéré comme anormal chez le patient.

Entreprendre un traitement par une dose plus faible, en l’augmentant progressivement, est un exemple d’approche que nous, pharmaciens, voyons de plus en plus souvent. Les prescriptions comportant des « étapes » sont de plus en plus courantes.

Remettre de l’information écrite au patient pour le prévenir des effets secondaires possibles d’un nouveau médicament fait aussi partie de la routine des pharmaciens. Mais rien ne vaut notre vigilance et notre disponibilité envers nos patients.

De grands changements de mentalité devront survenir dans les prochaines années pour refléter cette nouvelle conception de la gestion de la médication chez les personnes âgées. Il est clair qu’un virage irréversible s’amorce dès maintenant :

  • De multiples algorithmes de déprescription sont maintenant disponibles pour les professionnels de la santé, notamment sur la déprescription des IPP, des antipsychotiques, des antihyperglycémiants ou des benzodiazépines qui, soit dit en passant, représentent probablement la première classe de médicaments qui devraient être diminués ou cessés chez les patients âgés, étant donné le rapport risques/bénéfices douteux.
  • Les patients âgés discutent de plus en plus avec leurs médecins et pharmaciens, et demandent plus fréquemment qu’avant une réduction de leur médication.
  • N’oublions jamais que nous avons besoin de l’implication du patient pour réaliser harmonieusement la déprescription.
  • De plus en plus de moyens non pharmacologiques sont disponibles et peuvent aider à la réduction de doses ou l’arrêt de certains médicaments. Des soins psychologiques et en particulier la thérapie cognitivo-comportementale obtiennent passablement de succès.
  • Il existe même un Réseau canadien pour la déprescription (Deprescribing.org), groupement résolument engagé et subventionné par l’Institut de recherche en santé du Canada. Ses activités ont débuté en janvier 2015 et son objectif avoué est de contribuer à la promotion de la santé en réduisant les dommages liés à l’usage de médicaments inappropriés, donc en diminuant leur prescription et en procédant à la déprescription.

Pour terminer, voici la phrase qui résume probablement le mieux la façon dont les prescripteurs devraient concevoir la prescription chez la personne âgée : « Commencez lentement et continuez doucement. »

Au cours des prochaines semaines, différents professionnels de la santé uniront leurs forces comme collaborateurs afin de traiter des sujets les plus importants pour un vieillissement en santé. En voici deux autres, un pharmacien et un dentiste. N’hésitez pas à nous faire part des sujets que vous aimeriez que l’on discute.

« J’ai étudié à l’Université de Montréal et gradué de la faculté de Pharmacie en 1996.  Pendant mes études j’ai travaillé à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal dans le département de pharmacie à la préparation des produits stériles et la gestion des inventaires.  Après ma graduation, j’ai travaillé dans les 4 pharmacies de monsieur Jean Coutu.

Par la suite, en 1997, j’ai ouvert ma première pharmacie à Sherbrooke et développé de très belles collaborations avec des spécialistes émérites du CHUS site Fleurimont.  En 2008 j’ai poursuivi ma carrière professionnelle dans ma nouvelle pharmacie de Richmond.  Au travers des années, j’ai contribué à l’élaboration d’articles scientifiques et fait plusieurs conférences communautaires.  En 2016 je fus Trésorier au sein de la Fédération des Pharmaciens du Québec (FPQ) et depuis 2017, je suis maintenant pharmacien au sein du GMF du Val-Saint-François, tout en conservant ma succursale de Richmond. Je suis également vice-président de eRX Optimal, une compagnie qui offre des services professionnels aux pharmaciens.  J’ai à cœur la santé de mes patients et j’adore ma profession! » – Philippe Leng, pharmacien.

« Je suis dentiste, diplômé en 1993 de l’université de médecine dentaire de Monastir, en Tunisie. J’ai exercé la médecine dentaire au Maroc, en pratique privée, jusqu’en 2002 où j’ai immigré au Québec. Après avoir réussi les examens de l’Ordre des Dentistes du Québec, j’ai pu faire reconnaître mes diplômes et j’ai travaillé dans quelques cliniques à Montréal avant de m’installer à Saint-Jérôme et poursuivre ma carrière de dentiste.

Passionné de technologie, j’ai commencé à utiliser le CEREC pour traiter mes patients. Ces restaurations dessinées à l’aide d’un logiciel informatique puis fabriquées par une unité d’usinage robotisée dans le même rendez-vous représentent pour moi la dentisterie du futur devenue une réalité d’aujourd’hui. Pouvoir offrir à mes patients une solution confortable et quasiment définitive à leurs problèmes dentaires a changé ma vision de la dentisterie. Puis, dans la même pensée technologique, je me suis intéressé à Invisalign, un concept d’orthodontie par ordinateur qui permet de bouger les dents à l’aide d’aligneurs transparents, comme le ferait les broches dentaires, sans les désagréments qu’occasionnent ces dernières avec de nombreux rendez-vous chez le dentiste, la douleur et l’aspect visuel des broches en métal. Depuis quelques années, je suis devenu propriétaire de la clinique où j’exerce et avec mon équipe nous travaillons fort pour offrir à nos patients une dentisterie durable, confortable et de grande qualité. J’ouvre des nouveaux bureaux à la Tour St – Jérôme, 995, rue Maher, suite 103. St. Jérôme -QC J5L 0A8. Au plaisir de vous rencontrer. » – Jamil El Kabbaj, DMD.

Au cours des prochaines semaines, différents professionnels de la santé uniront leurs forces comme collaborateurs afin de traiter des sujets les plus importants pour un vieillissement en santé. En voici deux autres, un pharmacien et un dentiste. N’hésitez pas à nous faire part des sujets que vous aimeriez que l’on discute.

« J’ai étudié à l’Université de Montréal et gradué de la faculté de Pharmacie en 1996.  Pendant mes études j’ai travaillé à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal dans le département de pharmacie à la préparation des produits stériles et la gestion des inventaires.  Après ma graduation, j’ai travaillé dans les 4 pharmacies de monsieur Jean Coutu.

Par la suite, en 1997, j’ai ouvert ma première pharmacie à Sherbrooke et développé de très belles collaborations avec des spécialistes émérites du CHUS site Fleurimont.  En 2008 j’ai poursuivi ma carrière professionnelle dans ma nouvelle pharmacie de Richmond.  Au travers des années, j’ai contribué à l’élaboration d’articles scientifiques et fait plusieurs conférences communautaires.  En 2016 je fus Trésorier au sein de la Fédération des Pharmaciens du Québec (FPQ) et depuis 2017, je suis maintenant pharmacien au sein du GMF du Val-Saint-François, tout en conservant ma succursale de Richmond. Je suis également vice-président de eRX Optimal, une compagnie qui offre des services professionnels aux pharmaciens.  J’ai à cœur la santé de mes patients et j’adore ma profession! » – Philippe Leng, pharmacien.

« Je suis dentiste, diplômé en 1993 de l’université de médecine dentaire de Monastir, en Tunisie. J’ai exercé la médecine dentaire au Maroc, en pratique privée, jusqu’en 2002 où j’ai immigré au Québec. Après avoir réussi les examens de l’Ordre des Dentistes du Québec, j’ai pu faire reconnaître mes diplômes et j’ai travaillé dans quelques cliniques à Montréal avant de m’installer à Saint-Jérôme et poursuivre ma carrière de dentiste.

Passionné de technologie, j’ai commencé à utiliser le CEREC pour traiter mes patients. Ces restaurations dessinées à l’aide d’un logiciel informatique puis fabriquées par une unité d’usinage robotisée dans le même rendez-vous représentent pour moi la dentisterie du futur devenue une réalité d’aujourd’hui. Pouvoir offrir à mes patients une solution confortable et quasiment définitive à leurs problèmes dentaires a changé ma vision de la dentisterie. Puis, dans la même pensée technologique, je me suis intéressé à Invisalign, un concept d’orthodontie par ordinateur qui permet de bouger les dents à l’aide d’aligneurs transparents, comme le ferait les broches dentaires, sans les désagréments qu’occasionnent ces dernières avec de nombreux rendez-vous chez le dentiste, la douleur et l’aspect visuel des broches en métal. Depuis quelques années, je suis devenu propriétaire de la clinique où j’exerce et avec mon équipe nous travaillons fort pour offrir à nos patients une dentisterie durable, confortable et de grande qualité. J’ouvre des nouveaux bureaux à la Tour St – Jérôme, 995, rue Maher, suite 103. St. Jérôme -QC J5L 0A8. Au plaisir de vous rencontrer. » – Jamil El Kabbaj, DMD.

Un des problèmes de santé les plus fréquents en vieillissant, et très invalidants, est surement les douleurs aux articulations, particulièrement les hanches et les genoux. Pour désigner ces douleurs, les termes arthrite et rhumatisme sont souvent utilisés. Le terme arthrite englobe une grande quantité de problématiques articulaires dont l’arthrose et la goutte sont les plus fréquents. L’arthrose touche jusqu’à 65 % des plus de 65 ans et 80 % des personnes de 80 ans et plus.

L’arthrose a longtemps été considéré comme de l’usure. Il s’agit bien d’usure des cartilages, mais il y a plusieurs formes d’arthrose, plusieurs types de cause et plusieurs facteurs aggravant. De façon simple, il s’agit d’un manque de cartilage entre deux os d’une articulation. D’un point de vue biologique, le cartilage possède deux grandes fonctions. En plus de permettre aux os de bouger sans friction (avec le liquide synovial), le cartilage empêche aussi les os de se souder entre eux. Et oui, un peu comme pour une fracture, deux os voisins non recouverts de cartilage ont le réflexe de se souder.

Le manque de cartilage causé par l’arthrose permet à l’os de se développer dans une région où il n’a habituellement pas accès. Il se crée des excroissances (pointes d’os) qui accentues les douleurs et la mobilité de l’articulation. Bien sûr, tout ceci ne se fait pas en claquant des doigts. La dégradation du cartilage est généralement lente et naturellement compensée par la production de nouveau cartilage. Les problèmes surviennent quand ça use plus rapidement que ce que l’on est capable de réparer. Par exemple, l’obésité augmente l’usure et l’inflammation réduit la réparation. Généralement, l’usure plus rapide peut être causée par une ancienne blessure, la pratique d’un sport de façon intense, un surpoids ou encore des problèmes d’inflammation ou un système immunitaire déficient. Ainsi, tout ce qui est pro-inflammatoire peut accélérer le développement de l’arthrose et augmenter les douleurs.

Pour sa part, l’arthrite rhumatoïde (polyarthrite rhumatoïde pour les intimes) est causée par une attaque du système immunitaire au niveau des articulations. Il s’agit d’une maladie auto-immune; notre système immunitaire pense que des composantes de nos articulations sont mauvaises et il décide de les détruire. Elle est beaucoup plus fréquente chez les femmes que les hommes et affecte habituellement en premier les mains, les poignets et les pieds.

La troisième forme la plus courante est la goutte. Plus fréquente chez les hommes que les femmes. Il s’agit de dépôt de cristaux d’acide urique au niveau des articulations (souvent le gros orteil, les pieds, chevilles, mains, genoux ou coudes). Dans ce cas réversible, des changements alimentaires peuvent souvent complètement régler la situation, bien que les anti-inflammatoires et antioxydants peuvent beaucoup aider.

Maintenant que nous avons donné quelques explications, parlons de Vitoli Articulations . Vitoli Articulations est basé sur une méta-analyse de l’Université de Toronto (Gagnier et al, 2004). Il s’agit de l’extrait le plus concentré de la Griffe du diable, de très grande qualité (double standardisation), accompagné des antioxydants les plus puissants et exclusifs à la gamme Vitoli : le Complexe Provitol. Il faut savoir que la réglementation canadienne n’oblige pas les compagnies à vendre la dose nécessaire pour obtenir la meilleure efficacité. C’est le cas en Allemagne, où les extraits de grande qualité de la Griffe du diable sont les produits les plus vendus pour les problèmes d’articulations, tout type de produits confondus.

Vitoli Articulations est à la fois un anti-douleur et un anti-inflammatoire. Il peut aider à ralentir ou arrêter la progression de l’arthrose, mais il peut aussi être utilisé pour différents types de douleurs. Il ne cause que très rarement des effets secondaires et il peut être pris avec la grande majorité des médicaments d’ordonnance. Il est toujours conseillé d’en parler à son pharmacien.

Un des problèmes de santé les plus fréquents en vieillissant, et très invalidants, est surement les douleurs aux articulations, particulièrement les hanches et les genoux. Pour désigner ces douleurs, les termes arthrite et rhumatisme sont souvent utilisés. Le terme arthrite englobe une grande quantité de problématiques articulaires dont l’arthrose et la goutte sont les plus fréquents. L’arthrose touche jusqu’à 65 % des plus de 65 ans et 80 % des personnes de 80 ans et plus.

L’arthrose a longtemps été considéré comme de l’usure. Il s’agit bien d’usure des cartilages, mais il y a plusieurs formes d’arthrose, plusieurs types de cause et plusieurs facteurs aggravant. De façon simple, il s’agit d’un manque de cartilage entre deux os d’une articulation. D’un point de vue biologique, le cartilage possède deux grandes fonctions. En plus de permettre aux os de bouger sans friction (avec le liquide synovial), le cartilage empêche aussi les os de se souder entre eux. Et oui, un peu comme pour une fracture, deux os voisins non recouverts de cartilage ont le réflexe de se souder.

Le manque de cartilage causé par l’arthrose permet à l’os de se développer dans une région où il n’a habituellement pas accès. Il se crée des excroissances (pointes d’os) qui accentues les douleurs et la mobilité de l’articulation. Bien sûr, tout ceci ne se fait pas en claquant des doigts. La dégradation du cartilage est généralement lente et naturellement compensée par la production de nouveau cartilage. Les problèmes surviennent quand ça use plus rapidement que ce que l’on est capable de réparer. Par exemple, l’obésité augmente l’usure et l’inflammation réduit la réparation. Généralement, l’usure plus rapide peut être causée par une ancienne blessure, la pratique d’un sport de façon intense, un surpoids ou encore des problèmes d’inflammation ou un système immunitaire déficient. Ainsi, tout ce qui est pro-inflammatoire peut accélérer le développement de l’arthrose et augmenter les douleurs.

Pour sa part, l’arthrite rhumatoïde (polyarthrite rhumatoïde pour les intimes) est causée par une attaque du système immunitaire au niveau des articulations. Il s’agit d’une maladie auto-immune; notre système immunitaire pense que des composantes de nos articulations sont mauvaises et il décide de les détruire. Elle est beaucoup plus fréquente chez les femmes que les hommes et affecte habituellement en premier les mains, les poignets et les pieds.

La troisième forme la plus courante est la goutte. Plus fréquente chez les hommes que les femmes. Il s’agit de dépôt de cristaux d’acide urique au niveau des articulations (souvent le gros orteil, les pieds, chevilles, mains, genoux ou coudes). Dans ce cas réversible, des changements alimentaires peuvent souvent complètement régler la situation, bien que les anti-inflammatoires et antioxydants peuvent beaucoup aider.

Maintenant que nous avons donné quelques explications, parlons de Vitoli Articulations . Vitoli Articulations est basé sur une méta-analyse de l’Université de Toronto (Gagnier et al, 2004). Il s’agit de l’extrait le plus concentré de la Griffe du diable, de très grande qualité (double standardisation), accompagné des antioxydants les plus puissants et exclusifs à la gamme Vitoli : le Complexe Provitol. Il faut savoir que la réglementation canadienne n’oblige pas les compagnies à vendre la dose nécessaire pour obtenir la meilleure efficacité. C’est le cas en Allemagne, où les extraits de grande qualité de la Griffe du diable sont les produits les plus vendus pour les problèmes d’articulations, tout type de produits confondus.

Vitoli Articulations est à la fois un anti-douleur et un anti-inflammatoire. Il peut aider à ralentir ou arrêter la progression de l’arthrose, mais il peut aussi être utilisé pour différents types de douleurs. Il ne cause que très rarement des effets secondaires et il peut être pris avec la grande majorité des médicaments d’ordonnance. Il est toujours conseillé d’en parler à son pharmacien.

Nous avons parlé dernièrement des effets de la qualité de l’alimentation sur la dépression en présentant les résultats d’une étude récente (https://vitoli.ca/lamelioration-de-lalimentation-pour-garder-un-esprit-sain/). Bien voici qu’une autre étude vient souligner de façon plus générale l’importance de la saine alimentation sur la santé mentale et plus précisément, des légumes et fruits non transformés (Kate L. Brookie et al, 2018. Intake of Raw Fruits and Vegetables Is Associated With Better Mental Health Than Intake of Processed Fruits and Vegetables. Frontiers in Psychology).

L’étude fut réalisée avec 400 jeunes adultes de 18 à 25 ans. Il s’agit d’un sous-groupe de la population qui normalement consomme peu de fruits et légumes crus et ont un risque élevé de problèmes de santé mentale. Ce groupe fut entièrement documenté en ce qui a trait à leur consommation de fruits et légumes crus ou transformés, mais aussi pour l’ensemble de leurs habitudes de vie et leurs caractéristiques positives ou négatives de santé mentale. Entre autres, l’étude a considéré leur niveau d’activité physique, la consommation d’aliments non bénéfiques pour la santé, leur statut sociaux économique, l’ethnicité et leur sexe.

En considérant l’ensemble de ces variables, le niveau de consommation de fruits et légumes non transformés permet de prédire un risque plus faible de problèmes de santé mentale (comme la dépression), mais aussi une amélioration des caractéristiques positives comme la tendance aux pensées positives, la satisfaction personnelle envers la vie et leur état d’épanouissement. Ces bénéfices sont significativement réduits lorsque les fruits et légumes sont cuits, en canne ou transformés.

Une étude italienne avait déjà démontré, en 2007, une association claire entre la consommation de légumes crus et d’huile d’olive et la réduction des risques de mortalité (Masala et al, 2007 : A dietary pattern rich in olive oil and raw vegetables is associated with lower mortality in Italian elderly subjects). Cette étude a porté sur 5611 personnes de plus de 60 ans qui ont été suivis sur une période de 6 ans. Elle révèle une réduction de 50% des risques de mortalité en lien avec la consommation de légumes crus, d’huile d’olive, de soupes et de volaille (le lien avec la consommation de volaille souligne possiblement une plus faible consommation des autres types de viande comme la viande rouge).

La consommation de fruits et légume crus est ainsi au premier plan des impacts positifs de l’alimentation sur notre santé. Mangez-en beaucoup et mangez les crus de préférence, pour votre santé cognitive, la réduction des risques de maladies et donc, votre qualité de vie.

Nous avons parlé dernièrement des effets de la qualité de l’alimentation sur la dépression en présentant les résultats d’une étude récente (https://vitoli.ca/lamelioration-de-lalimentation-pour-garder-un-esprit-sain/). Bien voici qu’une autre étude vient souligner de façon plus générale l’importance de la saine alimentation sur la santé mentale et plus précisément, des légumes et fruits non transformés (Kate L. Brookie et al, 2018. Intake of Raw Fruits and Vegetables Is Associated With Better Mental Health Than Intake of Processed Fruits and Vegetables. Frontiers in Psychology).

L’étude fut réalisée avec 400 jeunes adultes de 18 à 25 ans. Il s’agit d’un sous-groupe de la population qui normalement consomme peu de fruits et légumes crus et ont un risque élevé de problèmes de santé mentale. Ce groupe fut entièrement documenté en ce qui a trait à leur consommation de fruits et légumes crus ou transformés, mais aussi pour l’ensemble de leurs habitudes de vie et leurs caractéristiques positives ou négatives de santé mentale. Entre autres, l’étude a considéré leur niveau d’activité physique, la consommation d’aliments non bénéfiques pour la santé, leur statut sociaux économique, l’ethnicité et leur sexe.

En considérant l’ensemble de ces variables, le niveau de consommation de fruits et légumes non transformés permet de prédire un risque plus faible de problèmes de santé mentale (comme la dépression), mais aussi une amélioration des caractéristiques positives comme la tendance aux pensées positives, la satisfaction personnelle envers la vie et leur état d’épanouissement. Ces bénéfices sont significativement réduits lorsque les fruits et légumes sont cuits, en canne ou transformés.

Une étude italienne avait déjà démontré, en 2007, une association claire entre la consommation de légumes crus et d’huile d’olive et la réduction des risques de mortalité (Masala et al, 2007 : A dietary pattern rich in olive oil and raw vegetables is associated with lower mortality in Italian elderly subjects). Cette étude a porté sur 5611 personnes de plus de 60 ans qui ont été suivis sur une période de 6 ans. Elle révèle une réduction de 50% des risques de mortalité en lien avec la consommation de légumes crus, d’huile d’olive, de soupes et de volaille (le lien avec la consommation de volaille souligne possiblement une plus faible consommation des autres types de viande comme la viande rouge).

La consommation de fruits et légume crus est ainsi au premier plan des impacts positifs de l’alimentation sur notre santé. Mangez-en beaucoup et mangez les crus de préférence, pour votre santé cognitive, la réduction des risques de maladies et donc, votre qualité de vie.

La ménopause est un phénomène incontournable, causé par l’arrêt de la production des ovules. Chaque femme a un nombre déterminé d’ovules après quoi le corps subi des changements importants coordonnés par une altération des niveaux hormonaux. Ces niveaux hormonaux, et leurs variations journalières, varient d’une femme à l’autre. La qualité du sommeil, l’alimentation, le niveau d’activité physique et la gestion du stress et de l’anxiété sont tous des facteurs qui modifient les niveaux hormonaux journaliers. C’est donc dire que toutes les facettes des saines habitudes de vie influencent la production hormonale (et oui!).

C’est ce qui explique aussi, en plus de la génétique, que les symptômes ressentis ne sont pas identiques d’une femme à l’autre. Deux grands groupes de symptômes sont bien connus :

1) La grande fréquence de bouffées de chaleur,

2) l’augmentation des problèmes de stress et d’anxiété.

Parmi les solutions, il y a bien sûr, les traitements hormonaux et l’usage de certains antidépresseurs, pour les approches médicamenteuses et la modification des habitudes de vie et la prise de suppléments, pour les approches naturelles.

L’âge moyen de la ménopause dans les sociétés occidentales est de 51 ans, mais elle survient généralement entre 42 et 56 ans. Une étude récente a rapporté que les femmes de moins de 40 ans ayant des symptômes de ménopause auraient un risque accru de maladies cardiovasculaires. Trois séances de 30 minutes par semaines d’une activité physique intense (durant laquelle vous avez de la difficulté, voir impossibilité, à discuter) aideraient à ramener ce risque à la normale.

Outre l’activité physique intense, qui a des impacts significatifs sur la réduction des symptômes de la ménopause, l’alimentation est sûrement le deuxième facteur à considérer.  La consommation de flavonoïdes de soya, et d’autres légumineuses, est particulièrement importante.

Les flavonoïdes sont un groupe de molécules naturelles de la grande famille des polyphénols végétaux. Dans le soya, trois flavonoïdes sont responsables de la réduction des symptômes de ménopause : la génisteine, la génistine et la daidzeine. Les isoflavones du soya, pour être plus précis, ont longtemps été suspectés d’augmenter les risques des cancers hormono-dépendants. Toutefois, tel que souligné par Dr Richard Béliveau dans une chronique du journal de Montréal (http://www.journaldemontreal.com/2017/04/09/fini-la-controverse), ce serait plutôt l’inverse. Une étude récente portant sur 6235 femmes démontre qu’au contraire, la consommation de soya a même un effet préventif sur les cancers hormono-dépendants (Zhang FF et coll. Dietary ­isoflavone intake and all-cause mortality in breast cancer survivors: The Breast Cancer Family Registry. Cancer, publié en ligne le 6 mars 2017).

Du côté des suppléments, trois produits Vitoli peuvent vous aider.

  • Vitoli Ménopause contient la dose alimentaire journalière d’isoflavone de soya finement identifié et la dose d’actée à grappes noires. Il devrait agir à moyen terme sur l’ensemble des symptômes. Pour celles dont les bouffées de chaleur nuisent à leur sommeil, il est préférable de prendre le produit le soir en mangeant.
  • Vitoli Stress et anxiété. Pour celles qui n’ont pas de problèmes de bouffées de chaleur, mais qui ont des difficultés à gérer l’augmentation du stress et de l’anxiété, Vitoli Stress et anxiété est tout indiqué.
  • Vitoli Sommeil. La qualité du sommeil peut aussi faire une différence importante et Vitoli Sommeil peut être utilisé en continue ou de façon sporadique, quand vous en sentez le besoin.

N’hésitez pas à nous écrire si vous avez des questions, notre objectif est de vous aider.

La ménopause est un phénomène incontournable, causé par l’arrêt de la production des ovules. Chaque femme a un nombre déterminé d’ovules après quoi le corps subi des changements importants coordonnés par une altération des niveaux hormonaux. Ces niveaux hormonaux, et leurs variations journalières, varient d’une femme à l’autre. La qualité du sommeil, l’alimentation, le niveau d’activité physique et la gestion du stress et de l’anxiété sont tous des facteurs qui modifient les niveaux hormonaux journaliers. C’est donc dire que toutes les facettes des saines habitudes de vie influencent la production hormonale (et oui!).

C’est ce qui explique aussi, en plus de la génétique, que les symptômes ressentis ne sont pas identiques d’une femme à l’autre. Deux grands groupes de symptômes sont bien connus :

1) La grande fréquence de bouffées de chaleur,

2) l’augmentation des problèmes de stress et d’anxiété.

Parmi les solutions, il y a bien sûr, les traitements hormonaux et l’usage de certains antidépresseurs, pour les approches médicamenteuses et la modification des habitudes de vie et la prise de suppléments, pour les approches naturelles.

L’âge moyen de la ménopause dans les sociétés occidentales est de 51 ans, mais elle survient généralement entre 42 et 56 ans. Une étude récente a rapporté que les femmes de moins de 40 ans ayant des symptômes de ménopause auraient un risque accru de maladies cardiovasculaires. Trois séances de 30 minutes par semaines d’une activité physique intense (durant laquelle vous avez de la difficulté, voir impossibilité, à discuter) aideraient à ramener ce risque à la normale.

Outre l’activité physique intense, qui a des impacts significatifs sur la réduction des symptômes de la ménopause, l’alimentation est sûrement le deuxième facteur à considérer.  La consommation de flavonoïdes de soya, et d’autres légumineuses, est particulièrement importante.

Les flavonoïdes sont un groupe de molécules naturelles de la grande famille des polyphénols végétaux. Dans le soya, trois flavonoïdes sont responsables de la réduction des symptômes de ménopause : la génisteine, la génistine et la daidzeine. Les isoflavones du soya, pour être plus précis, ont longtemps été suspectés d’augmenter les risques des cancers hormono-dépendants. Toutefois, tel que souligné par Dr Richard Béliveau dans une chronique du journal de Montréal (http://www.journaldemontreal.com/2017/04/09/fini-la-controverse), ce serait plutôt l’inverse. Une étude récente portant sur 6235 femmes démontre qu’au contraire, la consommation de soya a même un effet préventif sur les cancers hormono-dépendants (Zhang FF et coll. Dietary ­isoflavone intake and all-cause mortality in breast cancer survivors: The Breast Cancer Family Registry. Cancer, publié en ligne le 6 mars 2017).

Du côté des suppléments, trois produits Vitoli peuvent vous aider.

  • Vitoli Ménopause contient la dose alimentaire journalière d’isoflavone de soya finement identifié et la dose d’actée à grappes noires. Il devrait agir à moyen terme sur l’ensemble des symptômes. Pour celles dont les bouffées de chaleur nuisent à leur sommeil, il est préférable de prendre le produit le soir en mangeant.
  • Vitoli Stress et anxiété. Pour celles qui n’ont pas de problèmes de bouffées de chaleur, mais qui ont des difficultés à gérer l’augmentation du stress et de l’anxiété, Vitoli Stress et anxiété est tout indiqué.
  • Vitoli Sommeil. La qualité du sommeil peut aussi faire une différence importante et Vitoli Sommeil peut être utilisé en continue ou de façon sporadique, quand vous en sentez le besoin.

N’hésitez pas à nous écrire si vous avez des questions, notre objectif est de vous aider.

Tiré du chapitre 8 ‘’Déprescription’’ du livre ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.

Il est bien connu que statistiquement, plus les personnes vieillissent, plus elles consomment de médicaments. Pour donner un ordre de grandeur, passé 65 ans, la majorité des patients (deux Canadiens sur trois) consomment cinq médicaments différents ou plus par jour, et 40 % des patients de 85 ans et plus en consomment 10 ou plus par jour. On estime qu’entre 30 et 40 % des patients de plus de 65 ans consomment au moins un médicament inutile ou inapproprié.

L’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) a mené une analyse auprès de 4317 résidents dans 34 CHSLD de six régions de la province. Conclusion : chaque résident de ces centres a en moyenne 14 ordonnances différentes de médicaments. Est-ce normal de consommer autant de médicaments, alors que ces mêmes patients sont à un moment de leur vie où ils subissent de nombreux changements physiologiques et pharmacocinétiques, qui augmentent les risques associés à l’usage des médicaments?

C’est le sujet dont nous allons discuter dans cet article. En 2024, 20.1 % de la population canadienne aura plus de 65 ans. Le vieillissement, sans être une pathologie en soi, amène une déficience de plusieurs systèmes qui, cumulativement, augmente la fragilité et la vulnérabilité de l’individu. Le monde médical a-t’il vraiment adapté sa manière de prescrire en conséquence? La situation est pour le moins préoccupante et des interventions sont nécessaires.

Il est important de mentionner que la déprescription existe et il s’agit même d’une pratique standard dans certains CHSLD.

Elle pourrait être mieux utilisée si les patients (et certains professionnels de la santé aussi…) étaient mieux informés des inconvénients reliés à la prise de médicaments, et surtout, sensibilisés au fait que des changements physiologiques survenant au fil du temps sont susceptibles de changer les effets des médicaments sur leur santé.

Les effets du vieillissement

On comprendra que le vieillissement engendre énormément de changements chez l’individu : changements de poids, diminution des neurotransmetteurs, changements hormonaux, modification de la structure du sommeil, affaiblissement du système immunitaire, fatigue plus ou moins chronique, diminution de l’endurance, perte d’acuité visuelle, retrait de la vie sociale, sans parler des problèmes cognitifs et des difficultés de concentration.

La personne vieillissante s’en trouvera fragilisée. Il devient donc évident que l’effet des médicaments en sera altéré. En fonction des facteurs énumérés précédemment, on peut facilement penser à des changements à propos de l’absorption des médicaments (qui en général sera retardée ou diminuée), la distribution (modifiée), le métabolisme (diminué) et l’élimination (diminuée).

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a même décrit un « syndrome gériatrique », incluant notamment :

  • Incontinence urinaire ;
  • Insomnie ;
  • Déficits sensoriels ;
  • Perte de poids et anorexie ;
  • Fatigue ou faiblesse ;
  • Confusion ;
  • Chutes.

Il est donc logique de conclure à la possibilité que l’usage d’un médicament, auparavant efficace et approprié, doive être réévalué au fur et à mesure que le patient vieillit, possiblement avec une dose à la baisse, ou même doive être arrêté chez certaines personnes. Il peut arriver qu’avec l’apparition de nouveaux problèmes de santé ou le simple vieillissement naturel, un médicament auparavant parfaitement justifié puisse dorénavant causer plus de tort que de bien.

Il est crucial pour les professionnels de la santé de chercher à optimiser l’usage des médicaments, et la déprescription ciblée doit faire partie du processus autant que la prescription. Dans deux prochains articles, nous vous parlerons des cascades médicamenteuses, comment les éviter, et de la déprescription avec le point de vue du médecin, Dr Jacques Lambert. En attendant, n’hésitez-pas à poser des questions à votre pharmacien ou votre médecin sur les raisons et les fonctions de vos médicaments.

Tiré du chapitre 8 ‘’Déprescription’’ du livre ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.

Il est bien connu que statistiquement, plus les personnes vieillissent, plus elles consomment de médicaments. Pour donner un ordre de grandeur, passé 65 ans, la majorité des patients (deux Canadiens sur trois) consomment cinq médicaments différents ou plus par jour, et 40 % des patients de 85 ans et plus en consomment 10 ou plus par jour. On estime qu’entre 30 et 40 % des patients de plus de 65 ans consomment au moins un médicament inutile ou inapproprié.

L’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) a mené une analyse auprès de 4317 résidents dans 34 CHSLD de six régions de la province. Conclusion : chaque résident de ces centres a en moyenne 14 ordonnances différentes de médicaments. Est-ce normal de consommer autant de médicaments, alors que ces mêmes patients sont à un moment de leur vie où ils subissent de nombreux changements physiologiques et pharmacocinétiques, qui augmentent les risques associés à l’usage des médicaments?

C’est le sujet dont nous allons discuter dans cet article. En 2024, 20.1 % de la population canadienne aura plus de 65 ans. Le vieillissement, sans être une pathologie en soi, amène une déficience de plusieurs systèmes qui, cumulativement, augmente la fragilité et la vulnérabilité de l’individu. Le monde médical a-t’il vraiment adapté sa manière de prescrire en conséquence? La situation est pour le moins préoccupante et des interventions sont nécessaires.

Il est important de mentionner que la déprescription existe et il s’agit même d’une pratique standard dans certains CHSLD.

Elle pourrait être mieux utilisée si les patients (et certains professionnels de la santé aussi…) étaient mieux informés des inconvénients reliés à la prise de médicaments, et surtout, sensibilisés au fait que des changements physiologiques survenant au fil du temps sont susceptibles de changer les effets des médicaments sur leur santé.

Les effets du vieillissement

On comprendra que le vieillissement engendre énormément de changements chez l’individu : changements de poids, diminution des neurotransmetteurs, changements hormonaux, modification de la structure du sommeil, affaiblissement du système immunitaire, fatigue plus ou moins chronique, diminution de l’endurance, perte d’acuité visuelle, retrait de la vie sociale, sans parler des problèmes cognitifs et des difficultés de concentration.

La personne vieillissante s’en trouvera fragilisée. Il devient donc évident que l’effet des médicaments en sera altéré. En fonction des facteurs énumérés précédemment, on peut facilement penser à des changements à propos de l’absorption des médicaments (qui en général sera retardée ou diminuée), la distribution (modifiée), le métabolisme (diminué) et l’élimination (diminuée).

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a même décrit un « syndrome gériatrique », incluant notamment :

  • Incontinence urinaire ;
  • Insomnie ;
  • Déficits sensoriels ;
  • Perte de poids et anorexie ;
  • Fatigue ou faiblesse ;
  • Confusion ;
  • Chutes.

Il est donc logique de conclure à la possibilité que l’usage d’un médicament, auparavant efficace et approprié, doive être réévalué au fur et à mesure que le patient vieillit, possiblement avec une dose à la baisse, ou même doive être arrêté chez certaines personnes. Il peut arriver qu’avec l’apparition de nouveaux problèmes de santé ou le simple vieillissement naturel, un médicament auparavant parfaitement justifié puisse dorénavant causer plus de tort que de bien.

Il est crucial pour les professionnels de la santé de chercher à optimiser l’usage des médicaments, et la déprescription ciblée doit faire partie du processus autant que la prescription. Dans deux prochains articles, nous vous parlerons des cascades médicamenteuses, comment les éviter, et de la déprescription avec le point de vue du médecin, Dr Jacques Lambert. En attendant, n’hésitez-pas à poser des questions à votre pharmacien ou votre médecin sur les raisons et les fonctions de vos médicaments.

Vous vous sentez déprimé, fatigué ? Améliorer votre alimentation peut avoir un gros impact.

Il est connu que la qualité de l’alimentation aurait un lien direct avec les risques de dépression. Par contre, pour la première fois, les chercheurs de l’International Society for Nutritional Psychiatry Research ont mené une étude randomisée sur l’impact réel qu’un régime sain pourrait avoir sur les personnes souffrant de dépression.

L’étude a été réalisée avec 67 personnes souffrant de dépression majeure et dont l’alimentation était inappropriée. Ces personnes ont été assignées au hasard à 2 groupes; soit à des séances hebdomadaires avec des spécialistes en alimentation qui les formaient et les assistaient afin d’améliorer leur alimentation ou à l’autre groupe qui devait suivre des séances de support social et ce pour une période de 12 semaines.

Les changements diététiques étaient principalement d’augmenter la consommation de certains groupes alimentaires et de diminuer d’autres aliments tel que les sucres raffinés, le « fast-food », les aliments transformés, etc. Les aliments à favoriser étaient aussi ceux faisant partie des saines habitudes alimentaires : les grains entiers, les légumes, les fruits, les légumineuses, les produits laitiers faibles en gras et non sucrés, les noix crues et non salées, le poisson, peu de viande rouge maigre, le poulet, les œufs et l’huile d’olive.

Vous vous en doutez probablement, mais les participants qui se trouvaient dans le groupe diététique ont eu des résultats beaucoup plus positifs que ceux faisant partie de l’autre groupe. Une importante réduction de leurs symptômes dépressifs fut constatée à la fin de l’étude.

Il est évident que les résultats de cette recherche ne suggèrent pas de se fier simplement à la haute qualité de l’alimentation pour traiter les dépressions majeures. Par contre, il serait fortement recommandé de suivre les conseils des diététiciens cliniques, combinés aux soins de santé mentale afin d’améliorer les chances de guérison.

Pour consulter la source et lire l’article de référence, cliquez sur le lien suivant : http://www.psychomedia.qc.ca/depression/2018-07-01/traitement-alimentation

Vous vous sentez déprimé, fatigué ? Améliorer votre alimentation peut avoir un gros impact.

Il est connu que la qualité de l’alimentation aurait un lien direct avec les risques de dépression. Par contre, pour la première fois, les chercheurs de l’International Society for Nutritional Psychiatry Research ont mené une étude randomisée sur l’impact réel qu’un régime sain pourrait avoir sur les personnes souffrant de dépression.

L’étude a été réalisée avec 67 personnes souffrant de dépression majeure et dont l’alimentation était inappropriée. Ces personnes ont été assignées au hasard à 2 groupes; soit à des séances hebdomadaires avec des spécialistes en alimentation qui les formaient et les assistaient afin d’améliorer leur alimentation ou à l’autre groupe qui devait suivre des séances de support social et ce pour une période de 12 semaines.

Les changements diététiques étaient principalement d’augmenter la consommation de certains groupes alimentaires et de diminuer d’autres aliments tel que les sucres raffinés, le « fast-food », les aliments transformés, etc. Les aliments à favoriser étaient aussi ceux faisant partie des saines habitudes alimentaires : les grains entiers, les légumes, les fruits, les légumineuses, les produits laitiers faibles en gras et non sucrés, les noix crues et non salées, le poisson, peu de viande rouge maigre, le poulet, les œufs et l’huile d’olive.

Vous vous en doutez probablement, mais les participants qui se trouvaient dans le groupe diététique ont eu des résultats beaucoup plus positifs que ceux faisant partie de l’autre groupe. Une importante réduction de leurs symptômes dépressifs fut constatée à la fin de l’étude.

Il est évident que les résultats de cette recherche ne suggèrent pas de se fier simplement à la haute qualité de l’alimentation pour traiter les dépressions majeures. Par contre, il serait fortement recommandé de suivre les conseils des diététiciens cliniques, combinés aux soins de santé mentale afin d’améliorer les chances de guérison.

Pour consulter la source et lire l’article de référence, cliquez sur le lien suivant : http://www.psychomedia.qc.ca/depression/2018-07-01/traitement-alimentation

Tiré du chapitre 14 ‘’Habitude’’ du livre ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.

La volonté est une compétence qui se développe, et elle étroitement liée à la prise de bonnes habitudes. Kelly McGonigal l’a bien décrit dans son livre, ¨The Willpower Instinct¨. Mais qu’est-ce donc que la volonté ? C’est cette capacité de nous fixer des objectifs et de nous y tenir, en s’engageant dans des activités qui nous font avancer vers ces objectifs, et en refusant d’opter pour des activités qui nous en éloignent. Il n’y pas de volonté sans objectifs. Et ça vous intéressera sûrement de savoir que les gens qui ont une forte volonté auraient moins de maladies et plus de succès dans la vie. Ils vivraient aussi plus longtemps que les autres ! Les gens qui ont de la volonté font plus souvent les bons choix, entre autres en regard de leur santé. C’est toujours une question de choix.

Comment ça fonctionne ?

Il y a deux systèmes dans notre cerveau, lesquels s’opposent souvent dans le contrôle de notre comportement. Une partie instinctive (le cerveau limbique), combat-ou-fuit, façonnée par l’évolution, pour notre survie dans un environnement qui a aujourd’hui disparu (Il n’y a plus de dinosaures !). Et une partie (le néocortex et le cortex préfrontal) plus réfléchie, qui nous donne le pouvoir de résister à nos pulsions façonnées par l’évolution, pour nous permettre de vivre en société.

Tout acte de volonté est un combat entre ces deux parties de notre cerveau. Et la volonté est semblable à un muscle : moins nous l’utilisons, et moins elle nous donnera la force de résister aux tentations. Paradoxalement, plus nous l’utilisons, et plus nous risquons de l’épuiser. De sorte que plus le nombre de choix à faire dans une journée est grand, et moins nous pourrons résister à nos pulsions (surtout en fin de journée!) Donc, de façon générale, nous avons plus de volonté le matin que le soir. Une étude a montré que nous passons 25 % de notre temps d’éveil à résister à nos désirs, soit au moins 4 heures par jour. L’utilisation de la volonté peut être classée en quatre catégories :

  1. Le contrôle des pensées.
  2. Le contrôle des émotions et de l’humeur. En général, nous essayons d’échapper aux émotions déplaisantes pour les remplacer par des émotions plaisantes.
  3. Le contrôle des pulsions. Contrairement aux animaux, l’homme peut choisir la réponse qu’il peut donner à ses pulsions.
  4. Le contrôle de la performance, c’est-à-dire le fait de se concentrer sur une tâche et de persévérer, d’être productif.

Étant donné qu’il semble y avoir une limite à l’utilisation de notre volonté, il importe de s’en servir à bon escient et d’avancer vers nos objectifs, mais sans épuiser notre « capital volonté » ; ce qui nous laisserait vulnérables face aux tentations de ce monde.

Avoir plus de volonté…

Comme il n’y a pas de volonté sans objectifs, il importe de définir ceux-ci et de les mettre dans notre mire d’abord, avant de poser les gestes requis pour les réaliser. En regard du vieillissement et de la santé, il est primordial d’avoir une idée la plus précise possible de ce que l’on veut réaliser à long terme. Ce qui est étonnant dans le modèle muscle-volonté est que les recherches montrent que toute décision que nous prenons, même la plus triviale, diminue notre réserve de volonté. L’accumulation des plus simples choix réduit notre capital de volonté.

Voici trois moyens de booster votre volonté afin de prendre de bonnes habitudes.

  1. La respiration lente et profonde, associée à la cohérence cardiaque, est une bonne façon de booster sa volonté, car un état de relaxation diminue notre vulnérabilité aux pulsions qui nuisent à la poursuite de nos objectifs.
  2. La méditation. L’Imagerie permet de voir des changements après seulement 11 heures de pratique. La pratique méditative dite ¨en pleine conscience¨ augmente donc la volonté.
  3. Le sport. La pratique régulière d’un sport renforce la volonté, à la fois immédiatement après une séance et à plus long terme. Dix minutes d’exercice suffisent le plus souvent.

Aussi, afin de préserver notre « capital volonté » et exécuter nos habitudes sans effort, il s’avère important de développer des rituels pour accomplir automatiquement les tâches routinières du quotidien et diminuer ainsi le nombre de choix à faire dans une journée. Il importe aussi de créer consciemment des habitudes positives qui vous conduisent automatiquement vers vos objectifs.

« Les recherches montrent que la force de volonté est un meilleur facteur pour prédire le succès dans la vie que le QI, et que plus vous en avez, plus vous avez de chance d’être heureux dans vos relations et de vivre longtemps. »

-Olivier Roland.

Tiré du chapitre 14 ‘’Habitude’’ du livre ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.

La volonté est une compétence qui se développe, et elle étroitement liée à la prise de bonnes habitudes. Kelly McGonigal l’a bien décrit dans son livre, ¨The Willpower Instinct¨. Mais qu’est-ce donc que la volonté ? C’est cette capacité de nous fixer des objectifs et de nous y tenir, en s’engageant dans des activités qui nous font avancer vers ces objectifs, et en refusant d’opter pour des activités qui nous en éloignent. Il n’y pas de volonté sans objectifs. Et ça vous intéressera sûrement de savoir que les gens qui ont une forte volonté auraient moins de maladies et plus de succès dans la vie. Ils vivraient aussi plus longtemps que les autres ! Les gens qui ont de la volonté font plus souvent les bons choix, entre autres en regard de leur santé. C’est toujours une question de choix.

Comment ça fonctionne ?

Il y a deux systèmes dans notre cerveau, lesquels s’opposent souvent dans le contrôle de notre comportement. Une partie instinctive (le cerveau limbique), combat-ou-fuit, façonnée par l’évolution, pour notre survie dans un environnement qui a aujourd’hui disparu (Il n’y a plus de dinosaures !). Et une partie (le néocortex et le cortex préfrontal) plus réfléchie, qui nous donne le pouvoir de résister à nos pulsions façonnées par l’évolution, pour nous permettre de vivre en société.

Tout acte de volonté est un combat entre ces deux parties de notre cerveau. Et la volonté est semblable à un muscle : moins nous l’utilisons, et moins elle nous donnera la force de résister aux tentations. Paradoxalement, plus nous l’utilisons, et plus nous risquons de l’épuiser. De sorte que plus le nombre de choix à faire dans une journée est grand, et moins nous pourrons résister à nos pulsions (surtout en fin de journée!) Donc, de façon générale, nous avons plus de volonté le matin que le soir. Une étude a montré que nous passons 25 % de notre temps d’éveil à résister à nos désirs, soit au moins 4 heures par jour. L’utilisation de la volonté peut être classée en quatre catégories :

  1. Le contrôle des pensées.
  2. Le contrôle des émotions et de l’humeur. En général, nous essayons d’échapper aux émotions déplaisantes pour les remplacer par des émotions plaisantes.
  3. Le contrôle des pulsions. Contrairement aux animaux, l’homme peut choisir la réponse qu’il peut donner à ses pulsions.
  4. Le contrôle de la performance, c’est-à-dire le fait de se concentrer sur une tâche et de persévérer, d’être productif.

Étant donné qu’il semble y avoir une limite à l’utilisation de notre volonté, il importe de s’en servir à bon escient et d’avancer vers nos objectifs, mais sans épuiser notre « capital volonté » ; ce qui nous laisserait vulnérables face aux tentations de ce monde.

Avoir plus de volonté…

Comme il n’y a pas de volonté sans objectifs, il importe de définir ceux-ci et de les mettre dans notre mire d’abord, avant de poser les gestes requis pour les réaliser. En regard du vieillissement et de la santé, il est primordial d’avoir une idée la plus précise possible de ce que l’on veut réaliser à long terme. Ce qui est étonnant dans le modèle muscle-volonté est que les recherches montrent que toute décision que nous prenons, même la plus triviale, diminue notre réserve de volonté. L’accumulation des plus simples choix réduit notre capital de volonté.

Voici trois moyens de booster votre volonté afin de prendre de bonnes habitudes.

  1. La respiration lente et profonde, associée à la cohérence cardiaque, est une bonne façon de booster sa volonté, car un état de relaxation diminue notre vulnérabilité aux pulsions qui nuisent à la poursuite de nos objectifs.
  2. La méditation. L’Imagerie permet de voir des changements après seulement 11 heures de pratique. La pratique méditative dite ¨en pleine conscience¨ augmente donc la volonté.
  3. Le sport. La pratique régulière d’un sport renforce la volonté, à la fois immédiatement après une séance et à plus long terme. Dix minutes d’exercice suffisent le plus souvent.

Aussi, afin de préserver notre « capital volonté » et exécuter nos habitudes sans effort, il s’avère important de développer des rituels pour accomplir automatiquement les tâches routinières du quotidien et diminuer ainsi le nombre de choix à faire dans une journée. Il importe aussi de créer consciemment des habitudes positives qui vous conduisent automatiquement vers vos objectifs.

« Les recherches montrent que la force de volonté est un meilleur facteur pour prédire le succès dans la vie que le QI, et que plus vous en avez, plus vous avez de chance d’être heureux dans vos relations et de vivre longtemps. »

-Olivier Roland.

Idunn Technologies, Université Concordia et TransBIOtech annoncent le prolongement du programme de recherche sur le vieillissement primaire

Cette recherche de pointe au Québec permettra de réaliser des avancées importantes concernant le ralentissement du vieillissement primaire

D’ici 2040, dans les pays développés, près de 30 % de la population sera âgée de 65 ans et plus.

On estime qu’en 2050, le Canada devrait compter 49 000 centenaires et le Japon 960 000.

Un enfant qui naît dans un pays développé ces années-ci a 50 % de chances de devenir centenaire.

____________________________________________________________________________________

(Montréal, 28 mai 2018) Idunn Technologies, Université Concordia (laboratoire du Dr Vladimir Titorenko) et Transbiotech (centre de recherche en biotechnologie du Cégep Lévis-Lauzon) sont fiers d’annoncer le prolongement du programme de recherche « Vivre en santé – Plus longtemps » portant sur l’identification de nouvelles molécules en mesure de ralentir le vieillissement primaire de l’organisme.

 « La science de pointe permettra de réduire l’incidence des maladies associées au vieillissement au lieu d’avoir à  essayer de les traiter une fois bien implantées. C’est la possibilité d’un vieillissement en santé; garder nos capacités de profiter de la vie », de préciser Éric Simard, docteur en biologie, président d’Idunn Technologies.

 Un programme aux développements prometteurs

Le programme, en cours depuis 2013, vise à identifier de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire (ce qui peut ralentir le vieillissement), comprendre les mécanismes d’action en cause et identifier des possibilités d’applications liées aux maladies associées au vieillissement.

 Le prolongement du programme sur trois ans (valeur de plus de 500 000 $), supporté par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), permettra d’étudier de façon plus approfondie l’impact des 6 premiers modulateurs découverts en 2016 (brevets en instance), de même que les mécanismes d’action de plusieurs autres découverts en 2017, qui n’ont pas encore été rendus publics.

 La collaboration des trois partenaires permet de maximiser les forces de chacun : Idunn Technologies fournit des extraits naturels spécifiques qui ont déjà donné lieu à l’identification des meilleurs modulateurs du vieillissement primaire; l’Université Concordia possède des modèles d’étude permettant l’identification des mécanismes d’action impliqués dans le ralentissement du vieillissement ou l’augmentation des capacités de réparation de l’organisme  et Transbiotech possède des installations de purification et d’analyse à la fine pointe qui permettent d’identifier les meilleurs molécules naturelles impliquées et d’en vérifier leur bioactivité.

 À propos des recherches portant sur le vieillissement

Ces recherches ont un très fort potentiel de retombées et, comme le souligne le Dr. James L. Kirkland, directeur du « Kogod Center on Aging » de la Clinique Mayo : « En visant les processus fondamentaux du vieillissement, il sera possible de repousser, prévenir, réduire ou traiter les maladies majeures qui y sont reliées, toutes ensembles, d’un seul coup » – Extrait de Aging : The Longevity Dividend, 2016.

 Rappelons que ces propos ont été cités dans un article du New York Times du 1er février 2016, et faisaient état de l’impact économique considérable que cette approche pourrait engendrer.

 La même année, en mars 2016, le laboratoire du Dr Titorenko, en collaboration avec Idunn Technologies, annonçait déjà des découvertes importantes publiées dans ONCOTARGET, prestigieuse revue scientifique spécialisée sur le vieillissement : Découverte de nouveaux groupes de molécules antivieillissement . En septembre de la même année, dans cette même revue spécialisée, une seconde publication venait confirmer les principaux mécanismes d’action en cause : Six nouveaux groupes de molécules pourraient servir à freiner le vieillissement .

 Le grand spécialiste américain, le Dr. Matt Kaeberlein de l’Université de Washington, avait déjà publié, à la fin de l’année 2015, dans la prestigieuse revue scientifique SCIENCE Un vieillissement en santé : L’ultime médecine préventive (Healthy aging: The ultimate preventative medicine. 2015 Dec 4;350 (6265):1191-3). L’ultime médecine préventive, relevée par le Dr Kaeberlein, vise l’objectif du programme de recherche québécois : ralentir le vieillissement primaire.

 À propos d’Idunn Technologies et de M. Éric Simard

Fondée en 2013 par Éric Simard, Idunn Technologies se spécialise dans la découverte, le développement et la commercialisation de produits de haute valeur ajoutée dans le secteur de la santé du vieillissement.

M. Simard, docteur en biologie, est président du comité consultatif du bureau du CRSNG Québec, et membre de la Commission de l’éthique en science et technologie du Conseil des ministres. Il a publié deux livres, avec la collaboration de 5 autres professionnels de la santé : Dre Esther Millette, Ph. D., Sciences pharmaceutiques, Dre Francine Gervais, Ph. D., Microbiologie et Immunologie, chercheure dans le domaine de l’Alzheimer, Jean-Yves Dionne et André Perreault, pharmaciens et Jacques Lambert, M.D. Les livres Vivre jeune plus longtemps (2016) et Vivre jeune DEUX fois plus longtemps (2018) passent en revue plus de 500 références scientifiques récentes sur les habitudes de vie des centenaires et toutes les facettes permettant de garder nos capacités en vieillissant. Conscient que beaucoup de trucs simples pourraient favoriser un vieillissement en santé et nous permettre de garder ceux que l’on aime plus longtemps avec nous, Éric Simard s’est donné comme mission d’aider les individus à bien vieillir.

 Les produits Vitoli s’inscrivent dans cette démarche avec l’engagement de formuler le meilleur produit qui soit en connaissant mieux que quiconque les besoins du vieillissement. Cette gamme de produits à haute valeur ajoutée a aussi comme objectif de rendre accessible des produits de santé naturels de plus grande qualité dans la pratique des professionnels de la santé.  Les produits Vitoli sont maintenant disponibles dans les principales pharmacies du Québec.

Idunn Technologies, Université Concordia et TransBIOtech annoncent le prolongement du programme de recherche sur le vieillissement primaire

Cette recherche de pointe au Québec permettra de réaliser des avancées importantes concernant le ralentissement du vieillissement primaire

D’ici 2040, dans les pays développés, près de 30 % de la population sera âgée de 65 ans et plus.

On estime qu’en 2050, le Canada devrait compter 49 000 centenaires et le Japon 960 000.

Un enfant qui naît dans un pays développé ces années-ci a 50 % de chances de devenir centenaire.

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(Montréal, 28 mai 2018) Idunn Technologies, Université Concordia (laboratoire du Dr Vladimir Titorenko) et Transbiotech (centre de recherche en biotechnologie du Cégep Lévis-Lauzon) sont fiers d’annoncer le prolongement du programme de recherche « Vivre en santé – Plus longtemps » portant sur l’identification de nouvelles molécules en mesure de ralentir le vieillissement primaire de l’organisme.

 « La science de pointe permettra de réduire l’incidence des maladies associées au vieillissement au lieu d’avoir à  essayer de les traiter une fois bien implantées. C’est la possibilité d’un vieillissement en santé; garder nos capacités de profiter de la vie », de préciser Éric Simard, docteur en biologie, président d’Idunn Technologies.

 Un programme aux développements prometteurs

Le programme, en cours depuis 2013, vise à identifier de nouveaux modulateurs du vieillissement primaire (ce qui peut ralentir le vieillissement), comprendre les mécanismes d’action en cause et identifier des possibilités d’applications liées aux maladies associées au vieillissement.

 Le prolongement du programme sur trois ans (valeur de plus de 500 000 $), supporté par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), permettra d’étudier de façon plus approfondie l’impact des 6 premiers modulateurs découverts en 2016 (brevets en instance), de même que les mécanismes d’action de plusieurs autres découverts en 2017, qui n’ont pas encore été rendus publics.

 La collaboration des trois partenaires permet de maximiser les forces de chacun : Idunn Technologies fournit des extraits naturels spécifiques qui ont déjà donné lieu à l’identification des meilleurs modulateurs du vieillissement primaire; l’Université Concordia possède des modèles d’étude permettant l’identification des mécanismes d’action impliqués dans le ralentissement du vieillissement ou l’augmentation des capacités de réparation de l’organisme  et Transbiotech possède des installations de purification et d’analyse à la fine pointe qui permettent d’identifier les meilleurs molécules naturelles impliquées et d’en vérifier leur bioactivité.

 À propos des recherches portant sur le vieillissement

Ces recherches ont un très fort potentiel de retombées et, comme le souligne le Dr. James L. Kirkland, directeur du « Kogod Center on Aging » de la Clinique Mayo : « En visant les processus fondamentaux du vieillissement, il sera possible de repousser, prévenir, réduire ou traiter les maladies majeures qui y sont reliées, toutes ensembles, d’un seul coup » – Extrait de Aging : The Longevity Dividend, 2016.

 Rappelons que ces propos ont été cités dans un article du New York Times du 1er février 2016, et faisaient état de l’impact économique considérable que cette approche pourrait engendrer.

 La même année, en mars 2016, le laboratoire du Dr Titorenko, en collaboration avec Idunn Technologies, annonçait déjà des découvertes importantes publiées dans ONCOTARGET, prestigieuse revue scientifique spécialisée sur le vieillissement : Découverte de nouveaux groupes de molécules antivieillissement . En septembre de la même année, dans cette même revue spécialisée, une seconde publication venait confirmer les principaux mécanismes d’action en cause : Six nouveaux groupes de molécules pourraient servir à freiner le vieillissement .

 Le grand spécialiste américain, le Dr. Matt Kaeberlein de l’Université de Washington, avait déjà publié, à la fin de l’année 2015, dans la prestigieuse revue scientifique SCIENCE Un vieillissement en santé : L’ultime médecine préventive (Healthy aging: The ultimate preventative medicine. 2015 Dec 4;350 (6265):1191-3). L’ultime médecine préventive, relevée par le Dr Kaeberlein, vise l’objectif du programme de recherche québécois : ralentir le vieillissement primaire.

 À propos d’Idunn Technologies et de M. Éric Simard

Fondée en 2013 par Éric Simard, Idunn Technologies se spécialise dans la découverte, le développement et la commercialisation de produits de haute valeur ajoutée dans le secteur de la santé du vieillissement.

M. Simard, docteur en biologie, est président du comité consultatif du bureau du CRSNG Québec, et membre de la Commission de l’éthique en science et technologie du Conseil des ministres. Il a publié deux livres, avec la collaboration de 5 autres professionnels de la santé : Dre Esther Millette, Ph. D., Sciences pharmaceutiques, Dre Francine Gervais, Ph. D., Microbiologie et Immunologie, chercheure dans le domaine de l’Alzheimer, Jean-Yves Dionne et André Perreault, pharmaciens et Jacques Lambert, M.D. Les livres Vivre jeune plus longtemps (2016) et Vivre jeune DEUX fois plus longtemps (2018) passent en revue plus de 500 références scientifiques récentes sur les habitudes de vie des centenaires et toutes les facettes permettant de garder nos capacités en vieillissant. Conscient que beaucoup de trucs simples pourraient favoriser un vieillissement en santé et nous permettre de garder ceux que l’on aime plus longtemps avec nous, Éric Simard s’est donné comme mission d’aider les individus à bien vieillir.

 Les produits Vitoli s’inscrivent dans cette démarche avec l’engagement de formuler le meilleur produit qui soit en connaissant mieux que quiconque les besoins du vieillissement. Cette gamme de produits à haute valeur ajoutée a aussi comme objectif de rendre accessible des produits de santé naturels de plus grande qualité dans la pratique des professionnels de la santé.  Les produits Vitoli sont maintenant disponibles dans les principales pharmacies du Québec.

Beaucoup de gens me demandent des conseils pour la fibromyalgie et c’est toujours un plaisir d’essayer de vous aider. Voici une version mise à jour et complémentée, des conseils partagés au cours de la dernière année.

C’est une maladie qui peut résulter de plusieurs causes et provoquer toute une variété de symptômes et de problématiques. Il est avant tout conseillé de consulter votre médecin. Ne vous fiez pas seulement aux informations que vous trouvez sur internet ou à une équivalence des symptômes; il est important de consulter. Parmi les causes connues, il y aurait des cas de pression excessives du liquide céphalo-rachidien, des cas de neuropathie (neuropathie périphérique, polyneuropathie ou neuropathie auto-immune), un déséquilibre neurochimique (impliquant le glutamate au niveau du cerveau) et l’effet d’inflammation chronique systémique. Étant donné qu’il existe différents phénotypes de cause (4 bien documentés), les traitements n’auront pas le même effet chez les personnes touchées par la maladie.

Maintenant, si vous avez consulté:

Voici un article très intéressant dont certaines recommandations pourraient vous être très utiles :
http://www.psychomedia.qc.ca/fibromyalgie/2017-01-22/traitement-douleur-recommandations-alimentation-partie-4

Je vous encourage aussi à lire les 3 autres articles de la série auquel vous avez accès à partir de celui-ci. Un autre conseil pour la fibromyalgie et les douleurs chroniques qui vaut la peine d’être essayé: la prise de la vitamine D. Voici un article qui rapporte les résultats d’une méta-analyse considérant 81 études et plus de 50 000 personnes : http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2018-04-29/fibromyalgie-arthrite-douleur-chronique-vitamine-d

N’oubliez pas aussi que la prise d’oméga-3 et une bonne santé digestive peuvent aider à réduire les processus inflammatoires et la douleur.

En plus de la modification du régime alimentaire, une étude récente a aussi démontré que le sommeil est particulièrement important et a un gros impact sur les seuils de douleur ressentit. Si vous ne dormez pas bien, la première chose est de réviser les recommandations usuelles pour le sommeil. Votre médecin ou votre pharmacien peut probablement vous les remettre. Vous pouvez aussi m’écrire, je vous les enverrai.

Concernant les produits Vitoli

Quatre produits de la gamme Vitoli peuvent vous être particulièrement pertinent pour les gens souffrant de fibromyalgie:

  • Vitoli Bien vieillir : il va réduire vos niveaux oxydatifs systémiques, ce qui pourrait aider
    à réduire vos douleurs de façon générale. Il contient le resvératrol, tel que mentionné dans l’article, et
    les polyphénols d’olive qui sont les antioxydants les plus puissants.
  • Vitoli Articulations : il est à la fois un antidouleur et un anti-inflammatoire.
  • Vitoli Sommeil : pour améliorer votre sommeil. Certaines personnes préfèrent utiliser
  • Vitoli Stress et anxiété pour dormir; c’est une deuxième option. Le Sommeil ayant des
    effets importants sur les seuils de douleur, c’est une facette à privilégier!

En espérant que ces informations puissent vous être utiles. Je vous invite à les partager avec vos amis qui pourraient en bénéficier.

Donnez-nous des nouvelles SVP.

Beaucoup de gens me demandent des conseils pour la fibromyalgie et c’est toujours un plaisir d’essayer de vous aider. Voici une version mise à jour et complémentée, des conseils partagés au cours de la dernière année.

C’est une maladie qui peut résulter de plusieurs causes et provoquer toute une variété de symptômes et de problématiques. Il est avant tout conseillé de consulter votre médecin. Ne vous fiez pas seulement aux informations que vous trouvez sur internet ou à une équivalence des symptômes; il est important de consulter. Parmi les causes connues, il y aurait des cas de pression excessives du liquide céphalo-rachidien, des cas de neuropathie (neuropathie périphérique, polyneuropathie ou neuropathie auto-immune), un déséquilibre neurochimique (impliquant le glutamate au niveau du cerveau) et l’effet d’inflammation chronique systémique. Étant donné qu’il existe différents phénotypes de cause (4 bien documentés), les traitements n’auront pas le même effet chez les personnes touchées par la maladie.

Maintenant, si vous avez consulté:

Voici un article très intéressant dont certaines recommandations pourraient vous être très utiles :
http://www.psychomedia.qc.ca/fibromyalgie/2017-01-22/traitement-douleur-recommandations-alimentation-partie-4

Je vous encourage aussi à lire les 3 autres articles de la série auquel vous avez accès à partir de celui-ci. Un autre conseil pour la fibromyalgie et les douleurs chroniques qui vaut la peine d’être essayé: la prise de la vitamine D. Voici un article qui rapporte les résultats d’une méta-analyse considérant 81 études et plus de 50 000 personnes : http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2018-04-29/fibromyalgie-arthrite-douleur-chronique-vitamine-d

N’oubliez pas aussi que la prise d’oméga-3 et une bonne santé digestive peuvent aider à réduire les processus inflammatoires et la douleur.

En plus de la modification du régime alimentaire, une étude récente a aussi démontré que le sommeil est particulièrement important et a un gros impact sur les seuils de douleur ressentit. Si vous ne dormez pas bien, la première chose est de réviser les recommandations usuelles pour le sommeil. Votre médecin ou votre pharmacien peut probablement vous les remettre. Vous pouvez aussi m’écrire, je vous les enverrai.

Concernant les produits Vitoli

Quatre produits de la gamme Vitoli peuvent vous être particulièrement pertinent pour les gens souffrant de fibromyalgie:

  • Vitoli Bien vieillir : il va réduire vos niveaux oxydatifs systémiques, ce qui pourrait aider
    à réduire vos douleurs de façon générale. Il contient le resvératrol, tel que mentionné dans l’article, et
    les polyphénols d’olive qui sont les antioxydants les plus puissants.
  • Vitoli Articulations : il est à la fois un antidouleur et un anti-inflammatoire.
  • Vitoli Sommeil : pour améliorer votre sommeil. Certaines personnes préfèrent utiliser
  • Vitoli Stress et anxiété pour dormir; c’est une deuxième option. Le Sommeil ayant des
    effets importants sur les seuils de douleur, c’est une facette à privilégier!

En espérant que ces informations puissent vous être utiles. Je vous invite à les partager avec vos amis qui pourraient en bénéficier.

Donnez-nous des nouvelles SVP.

Des professionnels de la santé s’unissent pour la promotion du vieillissement en santé ; André Perreault, pharmacien, collaborateur, article 3 de 3.

Le vieillissement en santé – un sens à nos vies

Pour le 3e article de notre série sur la présentation de nos collaborateurs, nous vous présentons André Perreault, notre pharmacien de référence.

André Perreault est un professionnel comptant plus de 40 ans d’expérience, dont 38 comme pharmacien-propriétaire. Il a acquis six pharmacies entre 1979 et aujourd’hui. Il possède actuellement une pharmacie à très gros volume de la bannière Pharmaprix.

Son grand intérêt pour la santé humaine et son ouverture d’esprit l’ont amené à explorer l’univers des médecines douces, obtenant, en 1972, un diplôme en massothérapie de l’Institut de massothérapie de Montréal. Puis en 1979, il devint docteur en acupuncture, à l’Institut d’acupuncture du Québec, en 1980, naturopathe et membre de l’Ordre des naturothérapeutes du Québec. En 2016, il obtint comme pharmacien une spécialisation en produits de santé naturels. Il fut le tout premier diplômé de l’Académie de l’Apothicaire.

Tantôt chargé de cours à la faculté de pharmacie de l’Université de Montréal, tantôt maître de stage pour plusieurs jeunes pharmaciens, il a complété de multiples certificats spécialisés sur des sujets variés comme la dyslipidémie, la prise en charge de l’asthme, les stratégies sur la gestion du diabète, l’anticoagulothérapie ambulatoire, etc.

André Perreault est un conférencier apprécié des entreprises pharmaceutiques (Wyeth, Bristol-Myers-Squibb, Novartis, Pfizer, etc.), sur des sujets variés, pour des auditoires d’infirmières, d’assistantes techniques en pharmacie et des pharmaciens.

Depuis plus de 27 ans, il s’est associé dans sa communauté à de multiples causes et a contribué à des collectes de fonds pour plusieurs organismes, qu’il s’agisse de la Maison des soins palliatifs (Hudson), du Centre de femmes La Moisson (L’Île Perrot) ou de la Fondation de l’Hôpital du Suroît (Valleyfield).

Fortement convaincu que culture de la santé est appelée à changer au Québec, il désire s’impliquer pour la promotion des saines habitudes de vie, des connaissances en santé du vieillissement et pour les meilleurs pratiques de prévention dans la population. Il a collaboré à l’écriture du livre ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’, plus précisément pour le chapitre portant sur la déprescription.

Des professionnels de la santé s’unissent pour la promotion du vieillissement en santé ; André Perreault, pharmacien, collaborateur, article 3 de 3.

Le vieillissement en santé – un sens à nos vies

Pour le 3e article de notre série sur la présentation de nos collaborateurs, nous vous présentons André Perreault, notre pharmacien de référence.

André Perreault est un professionnel comptant plus de 40 ans d’expérience, dont 38 comme pharmacien-propriétaire. Il a acquis six pharmacies entre 1979 et aujourd’hui. Il possède actuellement une pharmacie à très gros volume de la bannière Pharmaprix.

Son grand intérêt pour la santé humaine et son ouverture d’esprit l’ont amené à explorer l’univers des médecines douces, obtenant, en 1972, un diplôme en massothérapie de l’Institut de massothérapie de Montréal. Puis en 1979, il devint docteur en acupuncture, à l’Institut d’acupuncture du Québec, en 1980, naturopathe et membre de l’Ordre des naturothérapeutes du Québec. En 2016, il obtint comme pharmacien une spécialisation en produits de santé naturels. Il fut le tout premier diplômé de l’Académie de l’Apothicaire.

Tantôt chargé de cours à la faculté de pharmacie de l’Université de Montréal, tantôt maître de stage pour plusieurs jeunes pharmaciens, il a complété de multiples certificats spécialisés sur des sujets variés comme la dyslipidémie, la prise en charge de l’asthme, les stratégies sur la gestion du diabète, l’anticoagulothérapie ambulatoire, etc.

André Perreault est un conférencier apprécié des entreprises pharmaceutiques (Wyeth, Bristol-Myers-Squibb, Novartis, Pfizer, etc.), sur des sujets variés, pour des auditoires d’infirmières, d’assistantes techniques en pharmacie et des pharmaciens.

Depuis plus de 27 ans, il s’est associé dans sa communauté à de multiples causes et a contribué à des collectes de fonds pour plusieurs organismes, qu’il s’agisse de la Maison des soins palliatifs (Hudson), du Centre de femmes La Moisson (L’Île Perrot) ou de la Fondation de l’Hôpital du Suroît (Valleyfield).

Fortement convaincu que culture de la santé est appelée à changer au Québec, il désire s’impliquer pour la promotion des saines habitudes de vie, des connaissances en santé du vieillissement et pour les meilleurs pratiques de prévention dans la population. Il a collaboré à l’écriture du livre ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’, plus précisément pour le chapitre portant sur la déprescription.

Des professionnels de la santé s’unissent pour la promotion du vieillissement en santé ; Jacques Lambert, médecin, article 2 de 3.

Pour le 2e article de notre série sur la présentation de nos collaborateurs, nous vous présentons Jacques Lambert, notre médecin de référence, également co-auteur du second livre de Éric Simard, « Vivre jeune DEUX fois plus longtemps ».

Le docteur Jacques Lambert s’intéresse de près à la médecine du vieillissement depuis plus de 15 ans. Ayant subi un infarctus à l’âge de 44 ans, il s’est tourné vers des approches complémentaires aux soins conventionnels afin de voir comment ralentir le vieillissement, auquel sont imputables de nombreuses maladies dégénératives, dont les maladies cardiaques.

Diplômé de la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke depuis 1979, il a effectué son internat à l’Hôpital Saint-Luc, aujourd’hui intégré au CHUM. Après avoir pratiqué la médecine de façon très diversifiée aux îles de la Madeleine, il a poursuivi à Saint-Lambert en soins courants durant 25 ans. Simultanément, il a œuvré à l’Hôpital Pierre-Boucher de Longueuil, où il a exercé deux mandats comme chef du département de médecine générale, et plusieurs années comme coordonnateur et directeur du Programme santé physique/Médecine. Il poursuit actuellement sa carrière en médecine familiale dans le groupe de médecine familiale de Chambly.

Depuis plus de 15 ans, la médecine esthétique fait aussi partie des soins qu’il offre, simultanément à l’approche anti-âge, lesquelles s’avèrent complémentaires. Le docteur Lambert en est convaincu : la médecine anti-âge fera éventuellement partie du suivi qu’exerceront couramment les médecins soucieux de procurer à leurs patients un plus grand capital santé, axé davantage sur des approches proactives que réactives.

Il y a maintenant une bonne dizaine d’années que le docteur Lambert promettait d’écrire un livre à ses patients et heureusement, c’est maintenant chose faite. Étant donné son désir de communiquer à un plus grand nombre de personnes possibles, des information utiles sur les saines habitudes de vie, il a décidé de collaborer à ce blogue.

‘’Diminuer l’impact du vieillissement sur nos fonctions vitales n’est-ce pas finalement le meilleur traitement de départ de toutes les maladies?’’

Des professionnels de la santé s’unissent pour la promotion du vieillissement en santé ; Jacques Lambert, médecin, article 2 de 3.

Pour le 2e article de notre série sur la présentation de nos collaborateurs, nous vous présentons Jacques Lambert, notre médecin de référence, également co-auteur du second livre de Éric Simard, « Vivre jeune DEUX fois plus longtemps ».

Le docteur Jacques Lambert s’intéresse de près à la médecine du vieillissement depuis plus de 15 ans. Ayant subi un infarctus à l’âge de 44 ans, il s’est tourné vers des approches complémentaires aux soins conventionnels afin de voir comment ralentir le vieillissement, auquel sont imputables de nombreuses maladies dégénératives, dont les maladies cardiaques.

Diplômé de la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke depuis 1979, il a effectué son internat à l’Hôpital Saint-Luc, aujourd’hui intégré au CHUM. Après avoir pratiqué la médecine de façon très diversifiée aux îles de la Madeleine, il a poursuivi à Saint-Lambert en soins courants durant 25 ans. Simultanément, il a œuvré à l’Hôpital Pierre-Boucher de Longueuil, où il a exercé deux mandats comme chef du département de médecine générale, et plusieurs années comme coordonnateur et directeur du Programme santé physique/Médecine. Il poursuit actuellement sa carrière en médecine familiale dans le groupe de médecine familiale de Chambly.

Depuis plus de 15 ans, la médecine esthétique fait aussi partie des soins qu’il offre, simultanément à l’approche anti-âge, lesquelles s’avèrent complémentaires. Le docteur Lambert en est convaincu : la médecine anti-âge fera éventuellement partie du suivi qu’exerceront couramment les médecins soucieux de procurer à leurs patients un plus grand capital santé, axé davantage sur des approches proactives que réactives.

Il y a maintenant une bonne dizaine d’années que le docteur Lambert promettait d’écrire un livre à ses patients et heureusement, c’est maintenant chose faite. Étant donné son désir de communiquer à un plus grand nombre de personnes possibles, des information utiles sur les saines habitudes de vie, il a décidé de collaborer à ce blogue.

‘’Diminuer l’impact du vieillissement sur nos fonctions vitales n’est-ce pas finalement le meilleur traitement de départ de toutes les maladies?’’

Des professionnels de la santé s’unissent pour la promotion du vieillissement en santé ; Éric Simard, docteur en biologie, article 1 de 3.

Le vieillissement en santé – un sens à nos vies

Nous unissons nos forces pour une seule et même raison : la vie. Nous avons pris la décision de consacrer nos efforts à la promotion du vieillissement en santé afin de prendre soin de la vie, mais encore plus important, de garder ceux que l’on aime le plus longtemps possible.

Nous pouvons prendre soin de la vie de façon à en profiter pleinement. Les connaissances scientifiques sont suffisamment avancées pour nous permettre d’affirmer que nous savons comment faire pour bien vieillir. Nous voulons voir les gens que l’on connait, nos amis, notre famille, nos enfants, vieillir en santé. Nous avons donc décidé de faire l’effort de communiquer ces connaissances au plus grand nombre de personnes possible.

Nous présenterons, un à un, les collaborateurs qui ont contribués à l’entreprise et qui écrirons des petits articles pour nous de temps à autres. Restez à l’affût pour des textes à venir portant sur le vieillissement!

Eric Simard, Dr en biologie, chercheur dans le domaine du vieillissement

Le docteur Éric Simard possède un doctorat en biologie de l’INRS Institut Armand-Frappier. Il est président du comité consultatif du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG – Québec) et il est membre, nommé par le Conseil des ministres, de la Commission de l’éthique en science et en technologie. Il a aussi été formateur auprès des nutritionnistes, pharmaciens et médecins. Il est maintenant président d’Idunn Technologies, entreprise spécialisée dans le vieillissement en santé qui commercialise la gamme de produits Vitoli.

Originaire d’un petit village du lac Saint-Jean, le docteur Simard est issu d’une famille très modeste. Son père ayant été gravement malade alors qu’il était encore au secondaire, il s’est promis d’agir concrètement pour changer les choses, d’apporter sa contribution et d’innover en matière de santé humaine, particulièrement par la prévention. C’est pour cette raison qu’il décida, en 2013, d’amorcer de nouveaux travaux de recherche sur le vieillissement et de fonder l’entreprise de biotechnologie Idunn Technologies.

Il est à l’origine de la découverte d’importants modulateurs du vieillissement primaire. Ces découvertes furent publiées par une prestigieuse revue scientifique dans le domaine du vieillissement et ont donné lieu au dépôt de six brevets d’invention. Ses études de cycles supérieurs furent soutenues par l’obtention de sept bourses d’excellence et cinq prix d’honneur.

Conscient que les connaissances actuelles permettaient déjà de formuler un grand nombre de recommandations afin de vieillir en santé, le docteur Simard a écrit deux livres, en collaborant avec cinq autres professionnels de la santé. Ils passèrent en revue plus de 500 références scientifiques afin de créer les meilleurs outils de vulgarisation : ‘’Vivre jeune plus longtemps’’ et ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.

Des professionnels de la santé s’unissent pour la promotion du vieillissement en santé ; Éric Simard, docteur en biologie, article 1 de 3.

Le vieillissement en santé – un sens à nos vies

Nous unissons nos forces pour une seule et même raison : la vie. Nous avons pris la décision de consacrer nos efforts à la promotion du vieillissement en santé afin de prendre soin de la vie, mais encore plus important, de garder ceux que l’on aime le plus longtemps possible.

Nous pouvons prendre soin de la vie de façon à en profiter pleinement. Les connaissances scientifiques sont suffisamment avancées pour nous permettre d’affirmer que nous savons comment faire pour bien vieillir. Nous voulons voir les gens que l’on connait, nos amis, notre famille, nos enfants, vieillir en santé. Nous avons donc décidé de faire l’effort de communiquer ces connaissances au plus grand nombre de personnes possible.

Nous présenterons, un à un, les collaborateurs qui ont contribués à l’entreprise et qui écrirons des petits articles pour nous de temps à autres. Restez à l’affût pour des textes à venir portant sur le vieillissement!

Eric Simard, Dr en biologie, chercheur dans le domaine du vieillissement

Le docteur Éric Simard possède un doctorat en biologie de l’INRS Institut Armand-Frappier. Il est président du comité consultatif du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG – Québec) et il est membre, nommé par le Conseil des ministres, de la Commission de l’éthique en science et en technologie. Il a aussi été formateur auprès des nutritionnistes, pharmaciens et médecins. Il est maintenant président d’Idunn Technologies, entreprise spécialisée dans le vieillissement en santé qui commercialise la gamme de produits Vitoli.

Originaire d’un petit village du lac Saint-Jean, le docteur Simard est issu d’une famille très modeste. Son père ayant été gravement malade alors qu’il était encore au secondaire, il s’est promis d’agir concrètement pour changer les choses, d’apporter sa contribution et d’innover en matière de santé humaine, particulièrement par la prévention. C’est pour cette raison qu’il décida, en 2013, d’amorcer de nouveaux travaux de recherche sur le vieillissement et de fonder l’entreprise de biotechnologie Idunn Technologies.

Il est à l’origine de la découverte d’importants modulateurs du vieillissement primaire. Ces découvertes furent publiées par une prestigieuse revue scientifique dans le domaine du vieillissement et ont donné lieu au dépôt de six brevets d’invention. Ses études de cycles supérieurs furent soutenues par l’obtention de sept bourses d’excellence et cinq prix d’honneur.

Conscient que les connaissances actuelles permettaient déjà de formuler un grand nombre de recommandations afin de vieillir en santé, le docteur Simard a écrit deux livres, en collaborant avec cinq autres professionnels de la santé. Ils passèrent en revue plus de 500 références scientifiques afin de créer les meilleurs outils de vulgarisation : ‘’Vivre jeune plus longtemps’’ et ‘’Vivre jeune DEUX fois plus longtemps’’.